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2 Nation LE MÉDIUM N° 0200 DU 08 AU 14 DÉCEMBRE 2015

LORSQU'ON ne contrôle pas sonalimentation, qu'on mange en désor-dre et qu'on veut tout manger et toutseul à la fois, on se constipe.

Nous allons quitter le champ médi-cal pour nous replonger dans notrecadre social. En effet, lorsque dans unedynamique, certains prennent les aut-res pour des cons, à la limite, et s'éver-tuent à ne manger que tous seuls, à nevouloir que leur unique et propreaisance au détriment des autres, facile-ment on est constipé. Certes la consti-pation n'est pas automatique. Mais elleest progressive et conséquente d'unétat de gourmandise et de mal bouffe.

La mal bouffe n'étant dans le casd'espèce que la propension de celui oude celle-là à ne vouloir que son seulintérêt. Et pourtant on se dit être dansune dynamique. Et pour se donner unecontenance, on se fait assister dans lamal bouffe par un valet. Ce dernier depar sa caricature ou sa définition seraitprêt à tout si c'est pour manger et n'im-porte comment. Pourvu que lui, valetdes temps modernes, trouve à manger.Les conditions et les circonstancesimportent peu.

Le mal est qu'en agissant ainsi aunez et à la barbe de tous, on compro-met " la dynamique " à loisir et surtouton braque et on démotive les autres.Finalement, on se demande si unechaine ne comporterait que deuxmaillons. Et si ces " deux maillons "étaient les plus faibles ?Qu'adviendrait-il de la chaîne formée ?Pour l'instant, on ne pense pas auxconséquences. C'est la belle vie, c'estla ruse, c'est la médisance, c'est le pro-fit, c'est l'intérêt qui seuls comptentpour ses adeptes de " manger et seconstiper ".

C'est triste et c'est malheureux. Lesétoiles brillent à divers degrés et s'étei-gnent aussi brutalement des fois.Faisons attention à ne pas braquer lesamis d'hier contre nous. La roue necessera de tourner. La société est unTOUT.

Crédo TETTEH

EDITOManger et se constiper

RécépisséN°0062/12/05/99/0465/29/10/12/HAAC

Adresse :893, rue 19 Saint Joseph 01 BP : 450 Lomé

Tél : +228 22 37 86 99Courriel : [email protected] de la Presse,Casier N° 78N°RCCM : TG-LOM 2015A6516NIF : 1000480972N°CFE : 7966PP2015/2015

Directeur de la Publication :CRÉDO ADJÉ K. TETTEHDirecteur de la Rédaction :Ali SAMBARédaction :Jacques Komi SOLETECrédo TETTEHEkoué SATCHIVIDodo ABALODezzy HUTCHNERB. Oguki ATAKPAAli SAMBAKoudjoukabaloRené BeaugarsInfographie : JPBCrédit photos : Kékéré RazakImpression : ST Louis,Doulassamé-LOME Tél :22 22 10 45 Tirage : 2.500 exemplairesDistribution: Dodo Abalo (90 97 52 56)

www.lemedium.info

Réclamez tous les mardis votre hebdomadaire

‘’Le Médium’’dans les kiosques et chez vosmarchands de journaux.

Prochaine parution le mardi 15 Décembre 2015

Les leçons du Burkina FasoROCK CHRISTIAN MARC

KABORE était le ministre, puis lePremier Ministre, puis président del'Assemblée nationale sous BlaiseCompaore… Il n'a quitté le navireque dix mois avant le naufrage deson mentor et bienfaiteur, qui s'esttraduit par l'insurrection d'octobre2014, et qui a vu M. Compaoreprendre la la clé des champs …Mais il vient d'être élu à 53 % dessuffrages, au premier tour de laprésidentielle du dimanche 29novembre!

M. KABORE a occupé lesmêmes responsabilités qu'un certainAGBEYOME KODJO au TOGO,sous le Général Gnassingbé EYA-DEMA, ou comme M. EDEMKODJO, qui a été un des fondateursdu Rassemblement du PeupleTogolais, Ministre des Finances,Ministre des Affaires Etrangères,Secrétaire général de l'OUA , puisPremier Ministre d'Eyadema…

A la faveur de la révolutiondémocratique d'octobre 1990, cesdeux leaders ont pris après leur dis-tance vis-à-vis du pouvoir

d'EYADEMA. EDEM Kodjo a créél'UTD (puis la CPP), et AgbeyoméKodjo a créé OBUTS, deux partis

inscrits dans la dynamique de ladémocratie au Togo…Ces deux lea-ders politiques ont un cursus univer-sitaire, professionnel et politiqueenviables, mais n'ont pas la faveurdes électeurs togolais, et ne peuventpas être élus, sauf miracle, au pre-mier tour d'une présidentielle dansnotre pays !

Certains togolais n'ont toujourspas compris qu'on peut soutenir untemps un pouvoir, un régime, unhomme, mais que ce n'est pascomme on est enfermé dans unetombe, et qu'on peut combattre, desmois ou des années plus tard ce pou-voir, ce régime, cet homme, si laligne politique suivie ne vous satis-fait plus ou ne cadre plus avec vosaspirations profondes…

Mais ces togolais persistent etsignent leur idiotie, en croyant durcomme fer, que penser la mêmechose toute sa vie, soutenir la mêmechose toute sa vie, dire toute sa viequ'il est minuit et qu'il ne peut plusêtre midi, c'est cela l'homme poli-tique et c'est de ce crétinisme quevivent certains de nos compatriotes!La deuxième leçon des burkinabé

aux togolais est la célérité aveclaquelle les résultats de la présiden-tielle sont proclamés... 24 heures

après la clôture du scrutin ! Si c'estau Togo, des psychopathes de laCENI vont perturber et retarder , pardes manœuvres sordides, la procla-mations des résultats et le chef defile de l'opposition va fureter d'a-bord dans le sable marin de la plagede Lomé, à la recherche des clés del'Organisation Internationale de laFrancophonie (OIF), pour allerouvrir les portes de l'Institution àParis, pour lui permettre de le pro-clamer vainqueur du scrutin !

La troisième leçon est qu'auBurkina Faso, Zéphirin DIABRÉ,arrivé loin derrière l'élu, avec 30 %des suffrages exprimés, est partipersonnellement féliciter le vain-queur !

Au Togo, à la présidentielle du25 avril dernier, Jean-PierreFABRE, arrivé deuxième, derrièrele vainqueur, avec à peu près lemême score que Zéphirin DIABRÉ,n'a pas eu la décence politique et lapolitesse élémentaire de téléphonerau moins à Faure GNASSINGBÉ,vainqueur incontestable du scrutin,avec plus de 57 % des suffragesexprimés !

Il s'était lancé dans des manœuv-res indécentes teintées de crétinismedans le seul but de discréditer sonpays. Puis, ce député de l'AllianceNationale pour le Changement(ANC), après s'être autoproclamé

"Président élu du Togo ", a rejointson banc de député, la queue entreles jambes ! D'aucuns pensent quec'est parce que ce métisse n'est pasun togolais de souche qu'il se per-met de salir ainsi notre pays où neréside pas son cœur ; mais BarackOBAMA aussi est métisse, de sou-che non américaine, dans uneAmérique où il n'y a que 12 % deNoirs, et il assume avec dignité etcompétence la charge suprême deson pays, depuis bientôt huit ans ! Ilfaut dire qu'aux Etats-Unisd'Amérique, aucun voyou ne vien-dra se présenter à la présidentiellede la première puissance écono-mique mondiale!...

Le seul regret pour nos amis bur-kinabé, est qu'au lieu des 14 candi-dats à la présidentielle, ils auraientpu avoir un candidat de plus, lequinzième, en la personne de BlaiseCOMPAORE, et Rock ChristianMarc KABORE aurait toujours euses 53 % de suffrages sur son nom!...Une centaine de jeunes burkinabéne seraient pas morts, plusieurs cen-taines de blessés n'auraient pasenvahi les structures sanitaires, et leParlement burkinabé et plusieurscommerces ne seraient pas brû-lés…

Dr David IHOU, Consultanten Géopolitique et Stratégie

Sécuritaire

Dr David IHOU

Libre opinion :

Rock Marc Christian Kaboré, président élu du Burkina Faso

wwwwww..wwoorrllddiinnffoo..ttgg l’actualité auTogo et dans le reste du monde.

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3PolitiqueLE MÉDIUM N° 0200 DU 08 AU 14 DÉCEMBRE 2015

ZozoLE CAR ET L'ADDI DÉTERMINÉS ÀOBTENIR L'ORGANISATION DESLOCALES DANS UN "BREF DÉLAI"Le Comité d'action pour le renouveau(CAR) et l'Alliance des démocrates pour undéveloppement intégral (ADDI) sont déter-minés à obtenir l'organisation au Togo desélections locales et ceci, dans un bref délai.Dans une lettre conjointe adressée le 3décembre dernier au ministre del'Administration Territoriale, de laDécentralisation et des Collectivités Locales,ces deux formations politiques représentéesau parlement insistent sur la nécessité d'aller" rapidement " à ces élections.Ils ont demandé " instamment au ministre, lapublication du rapport des travaux duComité technique mis en place en octobre2014 et chargé de l'élaboration d'une feuillede route de la décentralisation et des élec-tions locales pour l'adoption d'un modèle dedécentralisation ".Ils exigent également un " calendrier de miseen œuvre de la feuille de route " et la " miseen place d'une nouvelle CENI " pour l'orga-nisation de ces élections.Aujourd'hui, plusieurs facteurs militent enfaveur de l'accélération de ce processus,avancent l'ADDI et le CAR qui citent entresautre raisons, " les dispositions de la constitu-tion togolaise ", " le retard constaté dans ledéveloppement des collectivités locales ", "la réduction du nombre des délégués spé-ciaux de ces collectivités qui, selon eux, sontpassés de 5 à 3 voire 2 membres ainsi queleur âge avancé et l'état de santé de certains". Toute chose qui " plombe le bon fonction-nement de ces délégations ", relèvent cesdeux partis (...)" La décentralisation est un processus capitalpour une meilleure gouvernance des collecti-vités locales par des organes élus tels queprévus dans la Constitution togolaise en sonarticle 141 ", rappellent ces deux partis quine cachent pas leur détermination de se batt-re pour obtenir l'organisation desdites élec-tions depuis 27 ans.©Afreepress

LES PROCHAINS MOUVEMENTSTRANSHUMANTS DÉMARRENT LE30 JANVIER 2016 AU TOGOLes comités préfectoraux, les éleveurs noma-des et les agriculteurs sont depuis un cer-tain temps dans l'attente du signal pour ledémarrage des mouvements de la transhu-mance 2015-2016 sur l'étendue du territoiretogolais.La transhumance qui participe activement àl'économie du pays est prévue pour débuterle 30 Janvier 2016. C'est ce qu'a apprisl'Agence de presse Afreepress ce mercredid'un communiqué du ministère del'Agriculture, de l'élevage et de l'hydraulique.Le document recommande aux comités pré-fectoraux et les services concernés de prend-re toutes les dispositions nécessaires pourempêcher l'arrivée prématurée des trou-peaux transhumants avant cette date.©Afreepress

ACCIDENT DE LAROUTE À LASORTIE SUD DE DAPAONG (NORD) :8 MORTS ET PLUSIEURS BLESSÉSGRAVES (NOUVEAU BILAN)Un grave accident de la circulation survenuce jeudi à la sortie sud de la ville deDapaong (environ 664 km au nord deLomé) a fait 8 morts, selon un nouveau bilande sources hospitalières. Au total 48 person-nes ont été blessées. Elles sont toutes soi-gnées au CHR de Dapaong.Le drame est survenu vers 11H 30 quand uncamion gros porteur avec à son bord unesoixantaine de passagers pour la plupart descommerçantes, a dérapé dans une descente(probablement lâché par ses freins) pour allers'écraser sur le côté droit de la chaussée.Les commerçantes se rendaient au marchéde Nano, l'un des plus grand marché de larégion des Savanes.Selon des témoins sur place, la défaillancedu système de freinage de ce véhiculevétuste (non approprié à ce genre detransport) serait à l'origine de cet accident.Une enquête ouverte par les forces de l'ordre,permettra de déterminer les vraies raisons dece drame. ©Savoir News

[email protected]

SUITE À une demande du minis-tère de l'Agriculture, de l'Élevage etde l'Hydraulique du Togo, un dia-gnostic du secteur de l'hydrauliqueurbaine de notre pays et un examendu secteur de l'approvisionnementen eau en milieu urbain ont été faitspar une équipe de la banque mon-diale. les premières conclusionsavaient été présentées aux autoritésen charge du secteur en Mars 2015.Le mois dernier les experts ont remisle rapport général au commanditai-re. Nous vous proposons ici,quelques constats sur la fourniturede l'eau potable dans les milieuxurbains du Togo.

Le secteur de l'approvisionnementen eau au Togo a connu certains pro-grès dans les années 1970 et 1980 à lafaveur de la mise en œuvre d'unimportant programme d'investisse-ment.

En conséquence, un niveau relati-vement acceptable du service d'eau aété fourni, en particulier en ce quiconcerne la continuité de la fournitu-re et la qualité de l'eau et la consom-mation d'eau par habitant. Mais, lasuspension de l'appui des bailleurs defonds dans les années 1990, a remisen cause cet élan constaté. Ces der-nières années, l'État a entrepris desréformes importantes qui ont eu unimpact positif sur le secteur de l'ap-provisionnement en eau en milieuurbain. Mais ces efforts n'ont passuffi pour atteindre l'objectif duMillénaire pour le développement(OMD) relatif à l'eau en 2015 qui estde donner de l'eau potable à au moins65% de la population.

60% de la population urbaine àla touche

Malgré les réformes, la couverturelimitée du système d'approvisionne-ment en eau empêche une grandepartie de la population d'accéder àl'eau. Le rapport indique que seule-ment 40 % de la population urbainebénéficie de l'alimentation en eaucourante, soit par des branchementsdomiciliaires soit par des bornes-fon-taines.

Pire à Lomé, ce sont 32,5 % seule-ment de la population qui est desser-vie. '' Le piteux état lamentable dusystème d'adduction d'eau dû à unemaintenance insuffisante et aumanque d'investissement contribue àd'importantes pertes techniques(environ 28 % de l'eau produite en2013), qui réduisent l'efficacité de lacapacité de production déjà faibledans le pays, et limitent davantagel'accès à l'approvisionnement en eau''indique le rapport.

Il faut quand même soulignerqu'au cours des dernières décennies,l'accès à des sources améliorées d'eaua progressé au Togo, bien que lente-ment. Selon les données fournies parle MER, entre 2000 et 2013, l'accès àl'eau potable est passé de 31 à 42 %au niveau national, ce qui reflète lesfaibles niveaux d'investissement dansles systèmes de canalisations d'eau aucours des dernières décennies. Lesprogrès dans les zones urbainesétaient faibles : le taux d'accès estpassé de 38 % en 2000 à 40 % seule-

ment en 2013, car l'extension duréseau n'a pas été suffisante pour sui-vre la croissance rapide de la popula-tion. En revanche, dans les zonessemi-urbaines, l'accès est passé de 24à 42 % entre 2000 et 2013. En outre,dans les zones rurales, l'accès estpassé de 28 à 47 % sur la mêmepériode.

Entre 2011 et 2013, certains inves-tissements ont consacré à l'eau enmilieu rural. Environ 1 210 foragesavec pompes manuelles ont été réali-sés et 341 forages existants ont étéremis en état. En 2013, on comptaitau total 6 486 points d'eau. Mais letaux d'expansion et la remise en étatdes points d'eau sont en deçà descibles visées dans le Plan d'actionsnational pour le secteur de l'eau et del'assainissement (PANSEA). Eneffet, 26 % seulement des nouveauxpoints d'eau prévus ont été réalisés et20 % seulement des points d'eau àremettre n état l'ont effectivementété. Compte tenu de cette lenteur desprogrès, le Togo a peu de chancesd'atteindre la cible des 64 % d'accès àl'approvisionnement en eau dans leszones rurales requise pour réaliser lesOMD.

La TdE et les difficultés financièresLe rapport indique que l'approvi-

sionnement en eau en milieu urbain apâti des difficultés financières enre-gistrées au cours des dernièresannées. En 2013, la TdE n'a recouvréque 65 % de ses charges d'exploita-tion qui, ajoutées à une incapacité à

augmenter les tarifs, ont conduit àune perte annuelle de 2 milliards defrancs CFA (39 % du chiffre d'affai-res).

Actuellement, la TdE fourniteffectivement des services dans 22centres urbains sur les 28 prévus dansle contrat d'affermage. Depuis 2009,la TdE a réussi à augmenter la popu-lation desservie par des branche-ments domiciliaires et des bornes-fontaines de 948 000 à 1 202 000 depersonnes, ce qui représente 40 %des trois (03) millions d'habitantsdans la zone desservie par la TdE

La clientèle de la TdE est majori-tairement basée à Lomé. Un clientsur trois de la TdE se trouve à Lomé,une proportion qui n'a pratiquementpas changé depuis 2009. En 2013,293 000 personnes étaient desserviesà Lomé, contre 909 000 personnesservies dans les autres centresurbains. Toutefois, en augmentant laproduction d'eau, la TdE pourraitrapidement élargir sa couverture enréglant le problème des branche-ments suspendus. Depuis 2009, lesbranchements suspendus représen-tent 18 % de l'ensemble des branche-ments. Ce chiffre a atteint un pointculminant en 2011 et 2012, lorsquede grands travaux routiers étaientréalisés dans Lomé.

L'insuffisance de la capacité deproduction se fait nettement ressentirà Lomé. En 2013, seulement 1 665m3 par heure ont été produits à Lomépendant les heures de pointe, à com-parer à une demande de 2 481 m3 par

heure. Ce qui laisse un déficit d'eaude 816 m3 par heure, soit 32 % desbesoins aux heures de pointe.

Entre 2009 et 2013, le déficit d'eaua presque doublé. Alors que la popu-lation continue de croître, le déficitd'eau quant à lui devrait se creuser.La capacité de stockage est limitée. ÀLomé, seulement trois réservoirsexistants sur cinq sont actuellementopérationnels. Dans les autres centresurbains, la capacité de stockagenominale est de 32 787 m3.

La performance de la TdE s'estdétériorée au fil du temps, affectantsa viabilité opérationnelle et finan-cière et au bout du compte la viabili-té du secteur de l'hydraulique urbai-ne. Les pertes d'eau ont considérable-ment augmenté, passant de 19 à 28 %entre 2009 et 2013. Cela témoigne dumanque d'investissement dans le sec-teur et de l'absence de travaux deremise en état au cours des dernièresdécennies. La mauvaise gestion del'eau non génératrice de revenusconduit à des pertes financières éle-vées.

Des pistes de solutions Pour que le secteur parvienne à un

équilibre financier (c'est-à-dire queles recettes couvrent les charges), letarif moyen doit être fixé à 539 FCFAle m3. Ce scénario suppose une aug-mentation de 52 % du tarif actuel quiest de 350 FCFA le m3. Pour amélio-rer l'accès, il faudra investir considé-rablement dans l'extension des ouvra-ges hydrauliques. Les projectionsinitiales indiquent un besoin d'inves-tissement d'environ 369,1 milliardsde FCFA pour 36 centres urbains, àsatisfaire entre 2012 et 2030.

Le rapport relève que L'État togo-lais a déjà établi un programme d'in-vestissement pour la période 2015-2030. Ce programme d'investisse-ment vise à accroître la capacité deproduction, à élargir les réseaux dedistribution à Lomé, le système SKG(Kara, Pyra, Pagaouda etNiamtougou), et à augmenter lesinvestissements dans 26 zones urbai-nes supplémentaires. Le programmed'investissement prioritaire se chif-frerait à 176,8 milliards de FCFA,selon estimations.

Ali SAMBA

SOCIETE / EAU :

Komi Sélom Klassou, Chef du Gouvernement

SEULEMENT 40% DE LA POPULATION URBAINE DU TOGO A ACCÈS À L'EAU POTABLE

Le Togo "se félicite" de la déci-sion prise par la Chine, d'injecter60 milliards de dollars d'aide de laChine en Afrique, une nouvelleoffensive majeure sur le continentafricain. L'annonce avait été faitepar le président chinois Xi Jinpingvendredi dernier à Johannesburg(Afrique du sud) lors du sommetChine-Afrique.

Ces fonds seront destinés àfinancer dix programmes de coopé-ration sur trois ans dans plusieursdomaines : l'agriculture, de l'indus-trialisation, de la réduction de lapauvreté, de la santé, de la culture,de la sécurité, de la protection de lanature ou encore du développement

vert etc. Pékin a également promisune "une aide sans contrepartie àl'Union africaine de 60 millions dedollars" pour financer notammentses opérations de maintien de lapaix.

Pour Robert Dussey, le ministretogolais des affaires, "la délégationTogolaise se félicite de l'engage-ment de la Chine, à ce moment oùl'Afrique subit l'effondrement descours de ses matières premières"."Ces mesures permettront àl'Afrique de faire face à ses défismajeurs que sont l'investissement,la paix et la sécurité", a-t-il souli-gné..

"La Chine à travers ces mesurescompte accroître ses investisse-

ments en Afrique qui, ces dernierstemps ont chuté de 40% à cause duralentissement de la croissance chi-noise", a ajouté le chef de la diplo-matie togolaise.

Précisons que le sommet Chine-Afrique s'est déroulé dans uncontexte où les investissements chi-nois en Afrique ont chuté de 40%au premier semestre 2015, aprèsune forte baisse de la demande enmatières premières chez le géantasiatique.

Depuis 2009, la Chine est le pre-mier pays partenaire de l'Afrique,avec une forte concentration desinvestissements et des importationsde matières premières du continent

SOMMET-CHINE/AFRIQUE :Le Togo "se félicite" de l’engagement de la Chine quipermettra à l'Afrique de faire "face à ses défis majeurs"

Suite à la page 6

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4 LE MÉDIUM N° 0200 DU 08 AU 14 DÉCEMBRE 2015Actualité

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LAPROTECTION SOCIALE AU CEN-TRE D'UNE RENCONTRE RÉGIONA-LE À LOMÉDepuis 1949, la sécurité sociale est reconnuecomme un droit fondamental qui doit êtregarantià toute personne mais plusieurs pays sont res-tés à la traine quant à la concrétisation de cedroit. Pour sa part, le Togo s'est engagé en2006 à travers le protocole d'accord issu dudialogue social à offrirune protection sociale à toute la population.Elle a bien démarrée mais elle n'est pas enco-re universelle.Pour accélérer le processus, des représentantsdu Rwanda, du Niger, du Gabon et du Togopartagent leurs expériences ce lundi à Lomépour mieux enrichir leurs stratégies et projetsafin de conduire les processus en matière dedéveloppement de leur pays respectif dans ledomaine de la protection sociale, au profit despopulations respectives.Cette rencontre de deux (2) jours sur le ren-forcement du dialogue national sur le socle deprotection sociale est organisée par le Bureauinternational du travail (BIT)." Ce sont des échanges d'expérience entre lespays amis par rapport au mécanisme de miseen place de socle. C'est l'occasion de créerune plateforme d'échange à travers le dialo-gue social. Aujourd'hui,lorsqu'il sera question de mettre les élémentsde socle au Togo, il va falloir utiliser commelevier le dialogue social pour que les garantiesque nous aurons à arrêter soient le produitd'un consensus", a déclaré Palakinyem Bignandi, Directeurgénéral de la protection sociale.Ouvrant les travaux de cette rencontre, leDirecteur de cabinet du ministère de laFonction publique, du travail et de la réformeadministrative, Kossi Kasségnin Donko, aindiqué que d'autres pays ont précédé le Togodans cette voie, d'où la nécessité de s'inspirerde leurs expériences afin de gagner en tempset en ressources.©Afreepress

VERS L'ÉLABORATION D'UN SCHÉ-MADIRECTEUR D'AMÉNAGEMENTET D'URBANISME

Lomé, la capitale togolaise, à l'instar de plu-sieurs capitales africaines, connaît depuisquelquesannées, une concentration croissante de lapopulation dans les agglomérations, une situa-tion qui inquiète les gouvernants africains.Face à ce constat, il sera lancé très prochaine-ment au Togo un schéma directeur d'aména-gement et d'urbanisme (SDAU).L'information a été donnée par le ministre del'Urbanisme, de l'habitat et du cadre de vie,Kwadjo Fiatuwo Sessénou.Un document qui selon les initiateurs diviseraLomé en différents secteurs d'activités notam-ment, dans le domaine de l'industrie, de l'habi-tat et du tourisme tout en s'appuyant sur unplan global.Selon le ministre, l'élaboration de ce schémadirecteur d'aménagement et d'urbanismetémoigne de la volonté du gouvernementtogolais d'œuvrer pour un développementurbain, harmonieux, participatif et durable." L'adoption du SDAU répond à un réelbesoin, celui de la nécessité d'imposer uncadre légal clair face à l'anarchie et à l'incivis-me de la population ", a-t-il souligné.Le SDAU qui constitue un document de réfé-rence pour les actions en matière d'extensionde l'urbanisation et de la restructuration desespèces urbanisées, a pour but de fixer lesorientations fondamentales de l'Etat togolais.©Afreepress

Zozo

Le Togo n'a pas de stand à la COP21, une triste réalitéDOSSIER COP21 :

Par Crédo TETTEH, envoyé spé-cial à la COP21

POUR CEUX qui participent à laCOP21 actuellement au Bourget,au-delà de l'aménagement excellentdu site, il est un plaisir de remar-quer que tous les pays participants,ou presque, disposent de standsqu'ils animent.

Ces stands permettent à ses paysde se vendre et surtout de déroulerleurs programmes et activités s'ins-crivant dans les préoccupations decette grande conférence sur le chan-gement climatique. Certes à l'entréeou sur l'esplanade du Bourget, nouspouvons distinguer un tronc décora-

tif aux couleurs nationales. Ceci n'estpas tout de même un exploit car lesorganisateurs en ont fait ainsi pourtous les pays participant à ce grandévénement.

Sur le site même de la conférence,pas de visibilité pour notre pays leTogo. N'eut été la présence du Chefde l'Etat à l'ouverture de cette confé-rence et ses multiples et intéressantesinterventions dans les panels et auxtribunes prestigieuses, difficilementle commun des mortels sentirait uneprésence togolaise à la COP 21.

Pour 4000 Euro, le Togo n'a pasde stand à la COP21

Au moment où tous les pays afri-cains, par des actions de communica-tion et de visibilité avec comme sup-port principal leur stand, charmaientles délégués et observateurs à cettegrande conférence sur le changementclimatique et démontraient aisémentleurs capacités à contribuer à l'attein-te des objectifs de la COP21 auniveau mondial et surtout les actionsinternes pour s'inscrire durablementdans cette dynamique, c'est avecpeine et désolation, doublé de honteet de désapprobation que nous croi-sâmes les quelques experts et délé-gués de notre chère Patrie le Togodéambuler entre et dans les standsdes autres pays.

La raison, ils n'avaient pas " dechez " à la COP21. Condamnés, ilsl'étaient, à errer dans les grands cou-loirs de cette conférence parce quedésœuvrés à première vue.

La non disposition par notre paysle Togo d'un stand comme nos payslimitrophes, suscita en nous non seu-lement une colère mais une honte.Une honte qui nous poussa à cher-cher à comprendre pourquoi le Togone disposait pas de stand à la COP21.Pourtant ce ne sont pas les expertises

d'animation qui manquaient.De nos recherches, il nous est

revenu que pour disposer d'un standà la COP21, tout volontaire ou toutpays devrait au minimum débourser4.000 Euro soit 2.624.300 FCFA. LeTogo ne disposant pas de stand, logi-quement n'avait pas les 4.000 Euro àdisposition ou ne les avait pasdéboursés au moment opportun. Oubien plus n'avait pas du tout cetteenvie d'en disposer pour vanter lesmérites de sa présence à la COP21 etses efforts en matière de changementclimatique.

Certes, les délégués togolaisétaient facilement remarquables dansles groupes de discussions. Mais celane suffisait pas. Les autres délégués

pays y étaient. Mais en plus, leurpays avait de stand, ce qui leur ser-vait de refuge et de lieu de rencontrede temps à autres pour recadrer leursactions et faire de temps en tempsleur briefing et débriefing.

Pour exemple, nous prenons sim-plement le stand du Burkina Faso.Un stand numéro 70 simplement

mais bien aménagé qui permet auxdélégués et officiels burkinabè defaire la promotion de leur pays. Nousy avons même rencontré le PrésidentMichel KAFANDO du Burkina Fasoavec certains de ses ministres ensem-ble avec leurs délégués et toute laflotte de participants burkinabè.C'était intéressant. Mais du côté duTogo, ce fut la tristesse absolue.

Couloirs et bar café pour espé-rer rencontrer des délégués duTogo

L'absence de stand du Togo acompliqué la vie et la tache aux délé-gués de notre pays. A part les sallesde conférence, il est loisible de lesrencontrer dans les couloirs de laCOP21 errant et quelques fois dansles bars café en train de prendre leurcafé pour se réchauffer. Ils n'avaientpas d'autres choix.

En somme, les couloirs et bar cafésont devenus des lieux de rencontrespour les délégués togolais. Pas unevolonté délibérée de leur part maisils y étaient obligés parce que leurpays ne disposant pas de stand sur lesite de la COP21, ils n'ont d'autresrecours que de circuler dans les cou-

loirs, entre les couloirs et assister auxconférences des grandes institutionsdans les salles appropriées.

A qui la faute si le Togo n'a pasde stand à la COP21 ?

A force de chercher à comprendrecet état de fait désobligeant et hon-teux, parce que le Togo ne disposepas de stand à la COP21, nous nousdemandons à qui incombe cette tristeet malheureuse responsabilité ? Auministère de l'environnement deMonsieur André Johnson ou àl'Ambassade du Togo à Paris ?

Dans les deux cas, ils sont tousconcernés. Pour environ 4.000 eurosoit 2.624.300 FCFA, les deux enti-tés ci-dessus citées ont contribué àprésenter une mauvaise image denotre pays à cette grande conférencesur le changement climatique. Cen'était pas la matière qui manquait.

Notre pays avait à revendre.Heureusement qu'il existe encore desdélégués togolais qui se donnent àfond et très bien dans les négocia-tions. Cependant, c'est tout de mêmetriste. Une mauvaise publicité pournotre cher pays le Togo. Une tristeréalité.

André Johnson, ministre de l’Environnement et des Ressources Forestières

Calixte Batossie Madjoulba, Ambassadeur du Togo à Paris

Par Crédo TETTEH

LA COP21, au-delà des négo-ciations, se trouve être égalementune foire des Organisations de laSociété Civile œuvrant dans ledomaine du changement clima-tique. Parmi cette multituded'OSC, une a retenu notre atten-tion. La Synergie ExpertisesEnvironnement & Développementdurable (SEED) dirigée par leBurkinabè Nakelintouba W.Athanase NIKIEMA. Focus sur laSynergie. Missions et objectifs.

Le changement climatique cons-titue une contrainte supplémentairepour le développement de nom-breuses nations et accroît la vulné-rabilité des populations démunies.

Paradoxalement, ce sont lesmodes de vie actuels qui accélèrentle changement climatique puisqu'ilsreposent sur la consommation d'é-nergies fossiles. Vu sous cet angle,on ne peut aborder la question duchangement climatique sans s'inter-

roger sur les modèles de développe-ment émetteurs de carbone, qui dureste est la principale préoccupationde la présente COP21 et sans ciblerles populations qui souffrent deseffets adverses de ce phénomènenotamment les populations dému-nies.

La mission de SEED Selon son Président

Nakelintouba W. Athanase NIKIE-MA, SEED ambitionne de réunirles acteurs africains (personnesphysiques et morales) travaillantsur le développement local et/ounational à l'épreuve du changementclimatique. SEED est composéaujourd'hui d'acteurs de terrain deplaidoyer du Burkina Faso, duCameroun, de la Cote d'Ivoire et du

COP21/OSC/LE BOURGET :SEED, UNE INITIATIVE POUR LA PROMOTION D'UN ENVIRONNEMENTSAIN POUR UN DÉVELOPPEMENTDURABLE ET ÉQUITABLE POUR TOUS

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Nakelintouba W. Athanase Nikiema, Président de SEED

Kwadjo Fiatuwo Sessénou, ministre de l’Urbanisme...

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Actualité 5LE MÉDIUM N° 0200 DU 08 AU 14 DÉCEMBRE 2015

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ZozoLES AUDITEURS POSTAUX DE 22PAYS À LARECHERCHE DE L'A-MÉLIORATION DESSERVICES POSTAUX AU TOGOComment améliorer les prestations desservices de postes dans l'Union panafricai-ne des postes (UPAP) dont le Togo faitpartie. Pour répondre à cette question, lesauditeurs postaux de 22 pays d'expressionfrançaise, portugaise et espagnole tra-vaillent à Lomé ce lundi sur la certificationUPU du niveau de gestion de la qualité etdu transport postal.Cette certification s'applique à la gestionde la qualité du service international decourrier ordinaire et vise à donner une éga-lité de chances aux opérateurs désignéslors de l'évaluation sans tenir compte duniveau de développement du pays.Les travaux de cette rencontre financée parl'Union postale universelle (UPU), ont étéouverte ce lundi par la ministre des Posteset de l'économie numérique, Cina Lawson.Selon le Directeur général de la Sociétédes postes du Togo, Dzodzro Kwasi, " lacertification est un terme technique quiveut montrer comment les opérateurs pos-taux doivent mettre aujourd'hui des règlesdans le traitement du courrier et s'accordersur le délai de distribution d'un courrierentre les pays ".Il ne peut y avoir une bonne qualité de ser-vice lorsque, par exemple, des pertes oudes vols de courriers, des avaries ou desspoliations sont constatés et que le courriercontient des marchandises dangereuses ouprohibées ou même des articles jugéscontraires à la morale, a ajouté leSecrétaire général de l'UPAP.Selon la ministre en charge de ce secteurau Togo, la poste au Togo a de l'avenir, "pourvu que nous poursuivions ensemble lamise en œuvre du plan sectoriel qui viseentre autres la modernisation des outils deproduction pour des prestations de qualité,condition nécessaire pour fidéliser davan-tage les clients ", a-t-elle précisé avant d'a-jouter que " le désir légitime du gouverne-ment togolais est de faire du secteur postal,un véritable levier de développement àl'instar d'autres secteurs en pleine muta-tion".Aujourd'hui au Togo, la poste ne se limitepas à la distribution du courrier. Elle offreaussi le transfert d'argent et le transport.© Afreepress

LAGIZ VEUT FAIRE DE LACUL-TURE DE L'ANACARDE, UNE "VÉRITABLE ENTREPRISE " AUTOGODans le souci de redynamiser le secteurd'anacarde, pouvant permettre aux produc-teurs d'augmenter leur production et detirer un meilleur profit de cette filière, unetrentaine d'acteurs œuvrant dans ce domai-ne sont en rencontre d'échange à Lomé,sur la production de la chaîne de valeurd'anacarde.Financée par la Deutsche Gesellschaft fürInternationale Zusammenarbeit (GIZ) àtravers le Programme pour le développe-ment rural et l'agriculture (ProDRA), cetteinitiative de relance de la filière de l'ana-carde s'inscrit dans le cadre de la politiquedu gouvernement togolais pour la redyna-misation du secteur agro-alimentaire." Nous allons appuyer les agriculteursavec des formations techniques et écono-miques c'est-à-dire les former dans un sensà devenir des entrepreneurs producteursd'anacarde, enfin de leur permettre decomprendre que leur production de typetraditionnel, est une véritable entreprise ",a déclaré Moritz Heldmann, conseillértechnique à la GIZ.Selon lui, avec la production déclarée, l'a-nacarde se positionne comme quatrièmeproduit de rente au Togo en termes de ton-nes produites. "C'est une filière qui a vraiment du poten-tiel, car il y a plus de dix-huit (18) milleproducteurs qui produisent au moins sixmille deux-cent soixante-huit (6268) ton-nes d'anacarde ", a-t-il souligné.©Afreepress

LA SABER organise un atelier conférence surle financement innovant dans le secteur desénergies renouvelables "Expérience en Afrique"demain mercredi sur le site de la COP21

COP21/LE BOURGET/SABER

De notre envoyé spécial à Paris-Le Bourget, Crédo TETTEH

AU NOMBRE des institutionsqui prennent une part active à cettegrande conférence sur le change-ment climatique au Bourget, figureen bonne place la Société Africainedes Biocarburants et des EnergiesRenouvelables (SABER).

Après donc le lancement de sonprogramme " Ethi carborne " le 6décembre dernier au Grand Palais,la SABER récidive demain mercre-di 09 décembre 2015, en organisantun important atelier conférencesur " le financement Innovantdans le secteur des énergies renou-velables " Expérience en Afrique ".

Cet atelier conférence qui seraprésidé par le PDG de la SABER,

M. Thierno Bocar TALL, le 9décembre 2015 de 13H30 à 14H15,entre dans le cadre de la participa-tion de la SABER en tant que parte-naire du salon GALERIE DESSOLUTIONS COP 21 (BourgetMusée de l'Air et de l'Espace) orga-nisé par REED EXPOSITION.

Bien avant cet atelier conférence,toujours au Parc des ExpositionsParis-Le Bourget, en zoneAccréditée dans le Hall 3 StandN°11 le 09 décembre prochain à11H00, M. Cheikhe Hadjibou SOU-MARE, Président de la Commissionde l'UEMOA, présentera les objec-tifs de la Facilité Régionale d'Accèsà l'Energie Durable (FRAED) quivise à favoriser les investissements

privés dans la réalisation des projetsd'énergie renouvelable dans l'espace

UEMOA. La FRAED a pour objectif la pro-

motion de l'investissement du sec-teur privé dans les huit Etats del'UEMOA. En soutenant les produc-teurs d'électricité indépendants, cetoutil va faciliter l'implication d'ac-teurs privés pour une énergie renou-velable et abordable. Le fonds dedotation initial de la FRAED est de50 milliards de francs CFA (76 219512 ), et la Commission del'UEMOA participe à hauteur de 20%, soit 10 milliards de francs CFA(15 243 902 ).

Il faut préciser également que laFRAED dispose de deux (02) gui-chets. Le premier Guichet serviraau renforcement de capacités, à l'as-sistance aux Etats pour l'améliora-tion du cadre institutionnel et ledéveloppement des projets tandisque le second accordera des subven-

tions (si nécessaire) aux institutionsprivées pour leur assurer unemeilleure rentabilité et leur accorderdes garanties aux contrats de vented'électricité.

Selon nos informations, l'appel àprojet de la FRAED a suscité unengouement aussi bien chez lesdéveloppeurs de projets que lesinvestisseurs avec des propositionsde plus de 2000 MW.

Rappelons que la SABER(Société Africaine desBiocarburants et des EnergiesRenouvelables (SABER) - déclinai-son française de African Biofuel andRenewable Energy Compagny(ABREC) est une organisation inter-nationale ayant son siège à Lomé.Son capital est détenu par 15 Etatsactionnaires (Bénin, Burkina Faso,Cap Vert, Côte d'Ivoire, Gambie,Ghana, Guinée, Guinée Bissau,Mali, Niger, Nigéria, Sénégal, SierraLéone, Tchad et Togo) et six (06)institutions financières (BIDC,BOAD, ECOBANK, FAGACE, IEIet NEXIM BANK). Elle a pourobjectifs la promotion et le finance-ment des projets d'énergie renouve-lable et de l'efficacité énergétiquedans les secteurs public et privé, letransfert de nouvelles technologiesvertes pour le développement desindustries des énergies renouvela-bles, le renforcement des capacitéset les conseils aux gouvernements etau secteur privé pour tirer le maxi-mum d'avantage des marchés d'éner-gies propres et du carbone.

Le lancement de la FacilitéRégionale d'Accès à l'EnergieDurable (FRAED) lors de COP 21,le 09 décembre 2015 à Paris est àmettre à l'actif de l'UnionEconomique et Monétaire OuestAfricaine (UEMOA).

Une organisation ouest africainequi a comme mission la réalisationde l'intégration économique desÉtats membres, à travers le renforce-ment de la compétitivité des activi-tés économiques dans le cadre d'unmarché ouvert et concurrentiel etd'un environnement juridique ratio-nalisé et harmonisé. Ses Etats mem-bres sont : le Bénin, le Burkina Faso,la Côte d'Ivoire, la Guinée-Bissau,le Mali, le Niger, le Sénégal et leTogo.

M. Thierno Bocar TALL, PDG de la SABER

Cheikhe Hadjibou SOUMARE, Président de la Commission de l'UEMOA

Togo, principalement basées enAfrique, et en Europe.

En s'appuyant sur la diversité deses membres (porteurs de projets ouexperts des négociations internatio-nales), elle entend faire la promo-tion d'un nouveau paradigme dudéveloppement ; celui du dévelop-pement intégré qui colle mieuxavec nos réalités.

Pour atteindre sa mission, cer-tains membres de SEED sensibili-sent les gouvernements et institu-tions au niveau national par diffé-rents canaux, et d'autres plaidentpour une prise en compte interna-tionale des priorités climat-déve-loppement des communautés lesplus pauvres et les plus vulnérables.

SEED se veut être une structurelégère qui assure la veille sur lesdécisions internationalementconvenues sur le climat dans le siè-cle présent. Cette synergie entendrester un espace libre et peu contrai-gnant qui fonctionne sur une base

volontaire de partage de bonnespratiques et de mutualisation desconnaissances.

Les Objectifs de SEEDInterrogé sur les objectifs pour-

suivis par son organisation, leBurkinabè Nakelintouba W.Athanase NIKIEMA affirme avecconviction qu'il s'agira pour eux departager l'expertise et l'informationentre ONG de terrain et ONG deplaidoyer, de faciliter la rencontreentre actions sur le terrain et gran-des décisions politiques, de renfor-cer les capacités de la société civileafricaine dans les négociationsinternationales sur le changementclimatique.

Entre autres objectifs, SEEDentend œuvrer pour le développe-ment et la mise en œuvre de projetsnovateurs générateurs d'emploisdans le domaine de la préservationde la biodiversité tout en assurant laprise en compte des enjeux de déve-loppement dans les décisions inter-

nationales sur le climat.

Du constat de SEEDPour Nakelintouba W. Athanase

NIKIEMA, le constat fait aujourd'-hui est que les politiques de luttecontre le changement climatiquepeinent à se mettre en place ou alorselles s'inscrivent trop rarement dansles stratégies de développementnationales et locales.

Sa conviction et partant celle deleur Initiative SEED est que " seuleune approche intégrée à grandes etpetites échelles inscrites dans lespolitiques nationales et locales,agissant conjointement sur les prio-rités de développement, d'adapta-tion et d'atténuation, peut êtregarante pour parvenir à faire faceaux effets pervers du changementclimatique à long terme ", a-t-ilsouligné.

Contact SEED :Email : [email protected]él : +226 70 20 38 28+33 753 2423 42 / +33 777 4681 81

COP21/OSC/LE BOURGET :SEED, UNE INITIATIVE POUR LA PROMOTION D'UN ENVIRONNEMENTSAIN POUR UN DÉVELOPPEMENTDURABLE ET ÉQUITABLE POUR TOUS

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6 LE MÉDIUM N° 0200 DU 08 AU 14 DÉCEMBRE 2015

www.lemedium.info

Melting pot

FORUM ÉCONOMIQUEMAROC-TOGO À LAFOIRE :OPÉRATEURS ÉCONO-MIQUES MAROCAINS ETTOGOLAIS RAGAILLARDISLes opérateurs économiques togolaiset marocains se sont réunis ce samedien une rencontre B to B sur le site dela 12ème Foire internationale deLomé couplée avec la 4ème Foirerégionale d'intégration de l'UEMOA.Ces rencontres ont permis aux opéra-teurs économiques togolais d'explorerde nouvelles opportunités d'affairesdes entreprises du Maroc et viceversa.Selon Marie Nabédé, Représentantede la structure de vente des produitslogistiques du Togo (LCA-Togo),cette rencontre est une bonne chose etune bonne initiative que les autoritésgouvernementales ont Prise afin queles opérateurs économiques togolaispuissent établir des liens de coopéra-tion avec le Maroc." Cela nous permet de savoir les gen-res d'opérateurs à qui nous devonsnous adresser et d'être sûrs de ce quenous devons entreprendre commeaffaire ", a-t-elle indiqué.Atravers ces rencontres, les opéra-teurs économiques marocains n'ontpas manqué d'exprimer leur joieparce que l'occasion leur a permisd'apporter leurs valeurs ajoutées." Au cours de nos échanges avec lesTogolais, nous avons eu des contactsavec eux afin d'apporter notre valeurajoutée et notre retour d'expériencesur le marché marocain. Nous avonségalement discuté de nos expérien-ces, de tout ce qui concerne nos pro-ductions d'énergie solaire ", a laisséentendre Adawi, Délégué écono-mique marocain de IMA-K GroupInternet.© Afreepress

L'ECOLE NATIONALE DEFORMATION SOCIALE (ENFS)DE L'ULAOFFICIELLEMENTOUVERT SES PORTES CELUNDI POUR LE COMPTE DEL'ANNÉE ACADÉMIQUE 2015-2016C'est la ministre de l'Action sociale,de la promotion de la femme et del'alphabétisation Tchabinandi KolaniYentcharé qui a donné le ton aux acti-vités de cette rentrée scolaire en pré-sence de plusieurs autorités.A l'issue du concours d'entrée à cetteécole, cent dix (110) nouveaux étu-diants ont été retenus sur un total dedeux (2000) candidats qui ont bienvoulu avoir cette chance de fréquen-ter cette école.Ces 110 personnes qui ont eu leurquitus, sont répartis dans les deux (2)cycles que compte l'ENSF à raisonde quarante-huit (48) avec le niveaude BEPC au cycle 1 et soixante-et-deux (62) au cycle 2." Il ne s'agit pas seulement d'avoirréussi au concours. L'essentiel, c'estde sortir à l'issue de la formationavec un diplôme de travailleur social.Ce qui va nécessiter d'eux des sacrifi-ces pour pouvoir être à jour dansleur étude pour réussir en fin de for-mation ", a-t-elle convié les nouveauxadmis à l'ENFS.Elle les a par ailleurs exhortés à l'assi-duité et au respect mutuel, qui sont,selon elle, le gage d'une formationadéquate.Pour la directrice dudit centre,Jeanne Tchassi cette formation detrois (3) ans vise à donner à cesagents sociaux des compétencesnécessaires dans le renforcement dela cohésion familiale et del'intégration des groupes défavoriséset vulnérables.© Afreepress

Zozo

pour nourrir sa croissance galopan-te.

Industrie, Agriculture,Sécurité…

Les 60 milliards de dollarsannoncés par M. Xi sont destinés àfinancer dix programmes de coopé-ration sur trois ans dans les domai-nes notamment de l'agriculture, del'industrialisation, de la réduction dela pauvreté, de la santé, de la cultu-re, de la sécurité, de la protection dela nature ou encore du développe-ment vert.

Pékin a notamment promis unmilliard de yuans (143 millionsd'euros) sous forme d'aide alimen-taire d'urgence aux pays touchés parles mauvaises récoltes liées à ElNiño. M. Xi s'est également engagéà effacer les "dettes gouvernementa-les sans intérêt déchues fin 2015"des pays africains les moins avan-cés.

Cette série d'annonces a été qua-lifiée d'"historique" par le chef del'Etat zimbabwéen Robert Mugabe,

actuel président de l'UA. "Je suis sûrque vous serez d'accord avec moipour réserver" à M. Xi "un tonnerred'applaudissements", a-t-il lancé enprenant la parole dans la foulée deson homologue chinois. "Je saisiscette opportunité pour exprimer masincère et profonde gratitude"envers le président chinois, a décla-ré M. Mugabe.

L'hôte du sommet, le présidentsud-africain Jacob Zuma, a insistépour sa part sur le potentiel écono-

mique du partenariat sino-africain."La Chine est le principal partenairecommercial de l'Afrique et l'Afriquereprésente l'une des principaux mar-chés pour les importations chinoiseset le quatrième pour les investisse-ments de la Chine. Ce partenariatpeut seulement produire des résul-tats positifs pour l'Afrique", a-t-ilestimé.

"Ensemble, nous représentonsprès d'un tiers de la population mon-diale. (...) Cela représente un poten-

tiel immense", a-t-il ajouté. En unedécennie, les échanges commer-ciaux entre la Chine et l'Afrique ontété "multipliés par dix environ" pouratteindre 300 milliards de dollarscette année, selon les estimations duForum sino-africain industriel.

La Chine compte plus d'unmillion de travailleurs et plus de2.000 entreprises présentes enAfrique. Mais les investissementschinois y ont chuté de plus de 40%au cours des six premiers mois de2015 par rapport à la même périodel'an dernier. Une chute attribuée auralentissement de la croissance chi-noise. M. Zuma a aussi insisté sur lerôle primordial de la paix dans lacroissance.

"Nous devons donner à nos peu-ples l'espoir que les armes se tairont.La paix crée les meilleures condi-tions pour le développement écono-mique", a-t-il lancé devant l'assis-tance comprenant notamment le pré-sident sud-soudanais Salva Kiir,dont le pays est secoué par une guer-re civile.

Source : Savoir News

Poignée de mains entre les Présidents Faure Gnassingbé (g) et Xi Jimping (dt)

Culture / Civisme :La Fondation Aquereburu and Partners accompagne le développement de la ville d'Aného

SOMMET-CHINE/AFRIQUE :

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LE FESTIVAL D'ANÉHO,initié par la fondation Aquereburuand Partners tenu du 04 au 06décembre 2015 à Aného est un fes-tival un peu particulier, parce queregroupant à la fois des activitéscommunautaires, sociales et cultu-relles notamment la cuisine et lamusique. Cet événement a pourobjectif de donner la joie à la popu-lation d'Aného, de faire renaitreAného, ne serait ce que l'instantd'un weekend, une ville qui auraitpu être une cité balnéaire mais quela mer menace sérieusement.

La 3ème édition du festivald'Aného organisé par Aquéréburuand Partners sous la présidenced'Honneur de son excellence KoffiGervais Djondo est subdivisée en 3grandes parties.

La première partie concerne lesactivités socio-communautaires etconsiste à l'établissement d'acte denaissance des enfants qui n'en ontpas ; de la construction des latrinespubliques et également de la mise enplace d'une maison de développe-ment.

La deuxième partie concerne lesactivités sportives notamment lematch de football, la course à pied,la course à pirogue, jeux de toutessortent pour adultes et enfants et ungrand concert de musique, la troisiè-me partie est consacrée à une foireculinaire avec des mets de la locali-té.

Cette 3ème édition du festivald'Aného eu une très grande adhésionde la population ainsi que les cadresissus du milieu.

Pour Jeff Lawson, chargé à l'or-ganisation du festival " cette troisiè-

me édition a drainé plus de mondeparce que nous avons beaucoupmisé sur la communication et cen'est pas une première, nous som-mes à notre 3ème édition et le publicd'Aného a accepté ce que nous fai-sons, nous n'organisons pas unique-ment des concerts, nous faisonsaussi des actions humanitaires ; lapopulation d'Aného sait qu'à part lesartistes locaux, nous faisons venirdes artistes d'envergure internatio-nale et la surprise de cette année,c'est le groupe TOOFAN ".

Plusieurs sociétés ont accompa-gné cette initiative citoyenne etparmi ce lot, l'entreprise MNS grou-pe dont le PDG Victor James SOS-SOU, a marqué l'évènement par saprésence effective. Pour lui, c'estune manière de contribuer au déve-loppement du Togo à travers les dif-férents cultures du terroir a-t-il lais-sé entendre.

Pour Nicolas Gnassingbé chargéde la promotion à l'antenne deTogocel Aneho, " Togocel etant uneentreprise citoyenne, notre objectifpremier c'est de satisfaire nos popu-lations, et le festival d'Aného vadans le même sens que les objectifsde Togocel, donc Togocel ne pou-vait pas fermer les yeux, nous avonsaussi besoin d'être visible et ce festi-val est un bon canal ".

Parmi les jeux organisés, c'est lacourse de pirogue qui a retenu l'at-tention de la population. Une com-pétition remportée par les piroguiersdu quartier de Degbénou en 1 : 41 :63 ; la deuxième place est occupépar Badji 1'42'79, la troisième placeest revenu à Séwatsrikopé etFantékopé occupe la dernière place.

Pour le président de la FondationAquereburu and partners, Me AlexisAquereburu, l'objectif de ce festivalest d'allier les activés à caractèrecommunautaire et les activités cul-turelles. '' Nous sommes trèscontents de la mobilisation de lapopulation d'Aného et de ces envi-rons, nous disons merci à tous nospartenaires qui nous ont accompa-gné durant ces trois jours de festivi-té'', a dit Alexis Aquereburu qui n'apas manqué de faire un clin d'œil àl'environnement. '' Je suis aussi trèsengagé dans la lutte contre l'érosioncôtière et je voudrais saisir l'occa-sion pour remercier Monsieur lePrésident de la République qui a pristrès à cœur ce problème d'érosioncôtière et je peux vous assurezégalement que le gouvernement duTogo est en train de s'organiser pourque Aného ne disparaisse pas de lacarte du Togo " dixit l'avocat.

Le festival a pris fin avec undéjeuner dit "déjeuner en famille"fait à base des mets typiquement dela localité et une démonstration dedifférentes danses du milieu.

Dodo ABALO

Me Alexis Aquereburu (dt) donnant une médaille à un des athlètes

Vue partielle de l’assistance lors de la soirée

Le Togo "se félicite" de l’engagement de la Chine quipermettra à l'Afrique de faire "face à ses défis majeurs"

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7ActualitéLE MÉDIUM N° 0200 DU 08 AU 14 DÉCEMBRE 2015

[email protected]

Togbui Komi Dougba, Régentdu Trône Royal de Gbatopé / Zio

Togbui Dovi Alphonse Babah,Enseignant à la retraite et chef dequartier à Séko /Lacs

Monsieur Joppa Koffi Anthony,chef de la Collectivité Awikpo

Monsieur Babah Tsèvi, chef dela famille Babah-Ahlidza

Monsieur André Abotsi,Instituteur à la retraite et sa famille

Monsieur Komi Lokou, chef dela Collectivité Sofé

Monsieur Kokouvi Sadji, chefde la Collectivité Dally de Bamé,Avéhomé et de Gbatopé

Veuf Komlan Lucien Adokpo,Agent à la retraite au Ministère dela Justice, ses frères et sœurs

Madame Ama Denise Adokpoet ses enfants

Messieurs Yawo Antoine,Kokou Raoul, Messan Koffi,Robert, Kokou Magloire, KodjoAnani Adokpo, leurs épouses etenfants

Les familles parentes, amies etalliées, le personnel de l'HôtelSarakawa, Media Plus et Anadeb

Ont la vive douleur de vousfaire part du rappel à Dieu de leurtrès chère et regrettée fille, épouse,mère et grand-mère

BBaabbaahh AAkkoouuaaEEll ii ssaabbeetthh ,,

épouse AAddookkppoo, dite ""AAggaavvééss ss ii ""

Ancienne accoucheuse auxi-liaire et revendeuse de bouillie "Akassa "

Survenu le 13 novembre 2015à Lomé à l'âge de 73 ans.

Programmes des obsèquesVendredi 11 décembre 2015 :Veillée de prières et de chants

avec corps présent au domicile dela défunte sis au quartierAdidogomé Gblinkomégan (derri-ère l'Eglise EvangéliquePresbytérienne du Togo), à côté del'Hôtel Caraïbes à Lomé

Samedi 12 décembre 2015 : Chapelle ardente à Gbatopé et

levée du corps à 8heures 30Messe d'inhumation à partir de

9heures en l'Eglise Catholique StJoseph de Gbatopé suivie de l'in-humation au cimetière de la locali-té

Les salutations d'usage serontreçues au domicile de défunte :Maison Babah à Gbatopé, quar-tier Seko.

Avis de décès

LA PROLONGATION n'aurapas duré longtemps. Le comité denormalisation de la Fédérationtogolaise de Football mis en placedepuis le 19 décembre 2014 et diri-gé par l'ancien ministre des Sportset homme politique Antoine Follyest prié de vider les locaux de laFTF. Il est remplacé à la tête del'association faîtière du footballtogolais par Bernard EdjaïdéWalla, anciennement président duclub Asko de Kara, une équipe deD1 togolaise. Il a été aussi prési-dent du Comité provisoire de ges-tion de la FTF entre 2007 et 2008.

Bernard Walla sera aidé dans satâche par Horatio Freitas, AiméEkpé, Katari Folly Bazi, Yves Bété,Kayi Tomety, Agboyi Touré,Sonhaye Gnandi, Bouraïma Yekini,Ousmane Oudano Dobly. " Voilà laboucle qui vient clore une lutte declans et de personnes à la tête de laFTF. Le clan Folly a perdu et unautre clan est chargé de le succéderet de faire comme lui", analyse unmordu du sport roi togolais. Uneanalyse qui amène à s'interroger surles réels problèmes que connaît lefootball togolais depuis plusieursannées.

Une guerre qui date La guerre est réellement déclarée

entre le Comité de Normalisation dela FTF et le ministère des Sports enoctobre 2015. Au cours d'une confé-rence de presse organisée à Lomé,Ferdinand Amazohoun, Secrétairegénéral du Comité de normalisationn'a pas caché l'animosité qui existaitentre son comité et le ministère desSports. Celui-ci a tenu Guy MadjéLorenzo pour responsable d'une par-tie des problèmes auxquels estconfronté le football dans le pays. "Quand le ministre Lorenzo a pris lescommandes du ministère, il a reçu

d'abord les présidents de club. Cequi à mon avis me semble contraireà toutes les règles administratives.Finalement quand il a reçu leComité, il a posé des questions depersonnes. Par la suite, il y a deséchanges de courriers entre leComité et le ministère qui ont fuitédans la presse. C'est anormal pournous et nous l'avons fait savoir. Et àpartir de ce moment, le ministre adécidé de ne plus nous recevoir avecAssima Kpatcha (vice-président duComité). En septembre dernierquand une mission de la FIFA estpassée, le président Folly a demandéqu'ensemble nous allions rendrecompte au ministre. Ce dernier a unenouvelle fois refusé de recevoir levice-président et le secrétaire géné-ral. Dans ces conditions, commentvoulez-vous qu'on travaille en séré-nité ? L'option du Comité était detravailler en harmonie avec le minis-tère de tutelle mais si c'est cette der-nière qui pose les obstacles, on serapeut-être obligé de sauter ces obsta-cles pour aller de l'avant ", a révéléMe Amazohoun.

Mais finalement, c'est le campGuy Madjé Lorenzo qui l'emporte etmet en scelle ses propres hommesqui eux aussi, ont des choses àreprocher à Antoine Folly.

Le cas Bernard Edjaïdé Walla L'ancien président d'Asko de

Kara tombé en disgrâce pour uneaffaire de mauvaise gestion au seinde ce club prend la tête de la FTF,une institution qu'il connaît trèsbien. Le natif de la Kozah a été pré-sident du Comité provisoire de ges-tion (Cpg) de la Fédération togolai-se de football, un comité mis enplace par le Comité national olym-pique togolais le 26 juillet 2007pour gérer la crise née du départ dela tête de la FTF de Tata Avléssi. Uncomité qui a été en son temps, forte-

ment contesté par l'ancien ministredes Sports… un certain AntoineFolly.

En cette période, le président del'Union sportif de Masséda (USM)et président de la FTF était au cent-re d'accusations de corruption d'ar-bitre. Son bureau est mis à l'écart etle Cpg est positionné pour gérer l'in-térim en attente de la décision duTribunal arbitral du sport saisi parl'accusé. C'est dans cette atmosphèrequ'Antoine Folly, alors présentécomme l'éminence grise de TataAvléssi, est nommé ministre desSports.

Sa première mesure après sa prisede fonction est de retirer sa confian-ce au Cpg et de recommander leretour en fonction du bureau exécu-tif de la FTF dirigé par son " trèscher ami Tata Avléssi ". Pour lui, leCpg n'était pas une instance " offi-ciellement reconnue par les instan-ces internationales de football ". Ilira jusqu'à préconiser la créationd'un Comité de gestion autonomedes équipes nationales de football

(sénior, junior et cadet) pourdépouiller le comité dirigé parBernard Walla de toutes ses préroga-tives.

En prenant aujourd'hui la placed'Antoine Folly, Bernard EdjaïdéWalla se soulage d'une démangeai-son qui le grattait depuis 2007. Maisencore mieux, il gagne une manchedans la crise de règlements decomptes dont la FTF est le nid avecla bénédiction de la CAF et de laFIFA.

Antoine Folly part, mais la ques-tion qu'il faudrait se poser est desavoir si c'est la fin des sempiternelserrements du football togolais ?Impossible de répondre par l'affir-mative lorsqu'on connait le pédigréedes personnalités qui dirigent cefootball. Ces personnes ne carburentque grâce aux intrigues, inimitiés etanimosités. Rock Gnassingbé, TataAvléssi, Gabriel Améyi, AntoineFolly… la liste des présidents de laFTF combattus par des clans adver-ses aux motivations difficilementdécelables est longue…

Togo-Football/ Nouveau comité de normalisation:

Bernad Edjaïdè Walla, président du nouveau Comité de normalisation

Bernard Walla aux commandes

Page 8: Le Médium 200.qxd du 08 au 14 décembre 2015 · N° 0200 DU 08 AU 14 DÉCEMBRE 2015 LORSQU'ON ne contrôle pas son alimentation, qu'on mange en désor-dre et qu'on veut tout manger