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L’aire de mise en valeur de l’architecture et du patrimoine de Vendôme

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L’aire de mise en valeur de l’architecture et du patrimoine

de Vendôme

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Contenu • Un rapport de présentation• Un règlement• Un plan de délimitation• Un cahier de recommandations

AvapVendôme présente un en-semble urbain historique de grande qualité, un tissu dense, au patrimoine et aux paysages variés. C’est pourquoi la Ville a souhaité se doter d’un outil de gestion moderne du patrimoine en créant, sur son territoire, une Avap (Aire de mise en Valeur de l’Architecture et du Patrimoine).Cette publication présente l’étude-diagnostic réalisée par le Cabinet Bailly-Leblanc.

Définition Une Avap (Aire de mise en Valeur de l’Architecture et du Patrimoine) est un dispositif de protection et de valorisation du patrimoine. Elle se substitue aux rayons de 500 mètres de protection autour des monuments historiques.

Une démarche partagéeLes habitants de Vendôme et les associations ont été associés à la réflexion patrimoniale en amont du projet de création de l’Avap et non pas seulement à l’occasion de l’enquête publique.Différents outils d’information, de partage et d’échanges ont été développés dans le cadre de cette démarche (articles dans le magazine municipal, site internet de la Ville, réunions publiques, mobilisation des conseils de quartiers, exposition…).

Les étapes d’élaboration

PROJET DE L’AVAP

DÉLIBERATION DE CRÉATION DE L’AVAP

ARRET DU PROJET DE L’AVAP EN CONSEIL MUNICIPAL

ÉTUDEDiagnostic - identification des enjeux

DÉLIBÉRATIONS DÉCIDANT DE METTRE À L’ÉTUDE LE PROJET D’AIRE DE MISE EN VALEUR DE L’ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE

& DÉSIGNANT LES MEMBRES DE LA COMMISSION LOCALE DE L’AVAP

FORMALISATION DU DOSSIER DE L’AVAP(Rapport de présentation, Périmètre de l’aire,

Règlement et Annexes éventuelles)

BILAN DE LA CONCERTATION

CONDUITE D’ÉTUDE EN ASSOCIATION AVEC

L’ARCHITECTE DES BÂTIMENTS DE

FRANCE & L’INSTANCE CONSULTATIVE

CONCERTATION AVEC LE PUBLIC

Modifications éventuelles de l’AVAP

Notification au préfetSi avis favorable

Présentation et avis de la Commission Régionale du

Patrimoine et des Sites (CRPS)

Transmission pour avis aux Personnes Publiques

Associées (PPA)

Projet éventuellement modifié pour tenir compte des observations des Personnes Publiques Associées et de la CRPS

Caractère exécutoire

ENQUÊTE PUBLIQUE

Rapport commissaire enquêteur

et avis du préfet

Vendôme au XVIIIe siècle selon l’Atlas de Trudaine

Soubassement d’un mur du collège des Oratoriens

Saint Jacques, maison Saint-Martin

Presbytère de la Madeleine

Girouette, rue de la Mariée

Décor néogothique, mail Leclerc

ObjectifsLa Ville a souhaité mettre en place un tel dispositif afin :• d’assurer une valorisation des spé-cificités patrimoniales et paysagères du territoire• d’accompagner les propriétaires dans les travaux d’amélioration et de mise en valeur de l’habitat, grâce notamment à des défiscalisations et des préconisations de travaux• de disposer d’un outil actualisé par rapport aux nouvelles normes énergé-tiques en matière de construction et de développement durable (isolation, intégration des nouvelles sources d’énergie renouvelable).

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Les monuments historiques Vendôme compte 24 édi-fices protégés. Ces protec-tions, au titre de la loi du 31 décembre 1913, engendrent, pour chaque édifice, un rayon de 500 mètres, à l’intérieur duquel les travaux sont sou-mis à l’avis de l’Architecte des Bâtiments de France (ABF). À Vendôme, ces rayons couvrent l’intégralité du centre-ville, les faubourgs, le plateau du château et enfin le quartier du château dit « l’Ora-toire de Courtiras  », à l’écart de la ville, en direction de la gare TGV.

Porte Saint-Georges

Château de l’Oratoire de Courtiras

Eglise de la Madeleine

Abbaye de la Trinité Chapelle Saint-Jacques

Château

Nef de l’abbatiale de la Trinité

Ancienne église Saint-Martin en 1850par Gervais Launay, Bibliothèque de Vendôme

Lucarne compagnonnique,rue des Quatre Huyes

Porte d’eau ou arche des Grands Prés

Ecurie Nord, Quartier Rochambeau

Maison Saint-Martin en 1888,par Normand

Collège des Oratoriens

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Le Loir, source de vie et d’activité Le Loir, divisé en plusieurs bras, a favorisé l’implantation humaine.Vendôme, Vendocinum, évoque la « montagne blanche » crayeuse qui porte les vestiges du château. Sur les premiers peuplements gallo-romains, on dispose de peu d’information si ce n’est l’existence de sites à proximité de Vendôme comme ceux d’Areines et de Naveil.Le XIe siècle voit le vrai départ de l’agglomération médiévale, appuyée par des fondations religieuses et militaires  : l’abbaye de la Trinité et le château.

Site et morphologie

Le Moyen-âge et les fortifications

de la villeUne enceinte fortifiée (du XIIe renforcée au XVe) vient doubler la protection du Loir, fossé naturel plus ou moins canalisé. Le bras nord du Loir est creusé formant ainsi les douves des fortifications et dessinant la forme actuelle du centre-ville.A cette époque, la ville se structure autour de trois paroisses  : Saint-Martin, Saint-Bienheuré et Saint-Lubin dans les faubourgs sud de la ville.Au XVe siècle, l’église de la Madeleine

et sa paroisse rassemble autour d’elle quelques maisons, des moulins et des tanneries, activités artisanales implantées au bord du Loir.

Une ville jardin héritée des congrégations religieusesAu nord du centre historique, le Loir prend les noms

de Rivière Saint-Denis et Rivière du Mail

Les volets d’aération d’une tannerie,faubourg Saint-Bienheuré

Ancien lavoir au Pré aux Chats

Porte du Pont Neuf, rue Ferme (gravure Queyroy)

Collège des Oratoriens au XVIIIe siècle (dessin par Dupuis, Musée de Vendôme)

De nouvelles congrégations religieuses s’installent en ville et dans le faubourg Chartrain : couvents des Capucins (1606-1611), des Calvairiennes (1625) et des Ursulines (1631). En 1621, l’abbaye de la Trinité est reprise en main par la congrégation de Saint-Maur, entraînant le début d’une reconstruction d’ensemble (1732 à 1742) qui monumentalise son emprise.

Jardin du collège des Oratoriens en 1835, actuel Parc Ronsard, (aquarelle de G. Launay, Bibliothèque de Vendôme)

Couvent du Calvaire au milieu du XIXe, actuelle maison de retraite des Tilleuls(huile sur toile, Musée de Vendôme)

Château et ses aménagements décidés par le Duc César de Vendôme (gravure de Bergeot, Musée de Vendôme)

Vendôme au XVIIe,copie par G. Launay au XIXe

(Bibliothèque de Vendôme)

Porte St-Georges Le cœur historique Vendôme est construite aux bords du Loir, au pied du coteau du château, véritable barrière naturelle qui a orien-té les extensions successives de la ville au Nord, coté plaine. Ainsi, la ville et ses abords immédiats offrent un paysage étonnamment changeant, alternant des coteaux, des prairies vallonnées et de grandes plaines agricoles.

Le XVIIe siècle est marqué par l’inter-vention du duc César de Vendôme sur la ville, à commencer par les aménagements du château  (perce-ment d’une nouvelle porte d’entrée principale et aménagement d’une rampe le reliant directement à la ville). En 1623, il fonde un collège qu’il confie à la congrégation des Oratoriens. L’édifice change plusieurs fois de nom : école militaire royale en 1776 jusqu’au Lycée Ronsard en 1930.

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Les Années 1970

La déviation de la RN10 ouverte à la circulation en 1976 libère la ville d’un trafic routier oppressant. De nou-veaux investissements permettent la reconquête du centre ancien de Vendôme (piétonisation de la rue du Change 1976-1978, création de la passerelle Jean Monnet 1977…).De grandes artères sont percées pour gérer les flux de circulation, l’avenue Gérard Yvon, en 1967 et le boulevard Kennedy de 1978 à 1980.A cette époque, la ville s’équipe en zones d’activités avec la création de la Zone Industrielle (ZI) nord en 1963 (sur 45 hectares) puis celle de la ZI sud en 1976.

Reconstruction et développementLe 15 juin 1940, Vendôme est bom-bardée. Un incendie endommage la porte Saint-Georges et détruit les constructions sur près d’un quart du centre-ville (170 immeubles détruits et 500 endommagés).

La physionomie de ce quartier est redessinée par l’architecte Jean Dorian qui calibre les rues aux exigences du trafic automobile.

Le développement vers le nordA partir des années 50, la ville va connaître une croissance très forte. Pour parer au besoin urgent de logements (Baby boom de l’après guerre), la ville se développe au-delà de la voie ferrée sur les terres agricoles. Ainsi, de 1959 à 1966, les immeubles collectifs des Rottes totalisent 1 442 logements collectifs et 477 logements individuels sur 83 hectares.

Les transformations du XIXe siècleÀ la Révolution, toutes les églises et le château sont vendus et leur changement de fonction va avoir des conséquences sur des monu-ments comme l’abbaye de la Trinité et l’église Saint-Martin.

• L’abbaye de la Trinité : un quartier militaire est installé au cœur de la ville. En 1802, un quartier de cavalerie de plus de 700 hommes s’y établit. Il prend, en 1886, le nom de Quartier Rochambeau. Près de trente bâtiments (écuries, manèges, magasins...) vont progressivement y être construits. Trois nouveaux ponts (ponts du quartier de l’Abbaye et de l’Islette) et la rue de l’Abbaye sont ainsi établis pour relier ce quartier qui occupe près d’un quart de la superficie du centre historique.• L’église St-Martin : naissance d’une place.En 1792, diverses églises (Saint-Lubin, Saint-Bienheuré) sont démolies. La décision de détruire l’église Saint-Martin, en partie

ruinée en 1857, dote le cœur de Vendôme d’une place.

Rayonnement et équipements d’une sous-préfectureAu XIXe siècle, la Ville, devenue siège d’une sous-préfecture, se dote d’équipements publics (biblio-thèque, musée, théâtre, écoles, marché couvert…). L’établissement d’un plan parcellaire précis de la ville (le cadastre de 1811) encourage les opérations d’aménagement. La politique d’alignement successif des façades le long des rues principales menée entre 1842 et 1896 contri-bue à modifier l’image de la ville.

Vendôme aux XXe et XXIe siècles

Vendôme au XVIIIe siècle selon l’Atlas de Trudaine

Les faubourgs

Vue aérienne quartier Rochambeau

Eglise Saint-Martin en cours de démolition en 1857

après l’écroulement de 1854 (dessin par Gervais Launay, Bibliothèque de Vendôme)

La gare TER

L’avenue Gérard Yvon

Vue aérienne du quartier reconstruit

Le marché couvert construit en 1896,

sa réhabilitation en 1981 isole cette halle

façon Baltard avec des vitres.

XVIIIe siècle, la ville s’ouvreA partir du XVIIIe siècle, les remparts ont perdu leur rôle défensif. La destruction des fortifications a permis la construction d’hôtels particuliers entre cour et jardin (rues Ferme, Guesnault et des Béguines). Par ailleurs, les vendômois redécouvrent et se réapproprient progressivement les berges du Loir.Vers 1750 sont créées dans l’ensemble du royaume des routes royales rectilignes et plantées d’arbres. C’est le cas de la route royale de Vendôme à Tours par Château-Renault et de la liaison du «  Grand chemin de Vendôme à Blois  » dont le tracé, adopté en 1794, n’est réalisé qu’au cours du XIXe siècle.

La ville aujourd’hui, par delà le coteau sudL’approbation du Plan d’Occupation des Sols (POS) en 1983 marque une ferme volonté de la ville de rééquilibrer le développement du territoire en urbanisant le Sud autour du hameau du Temple avec le quartier de la Pierre Levée (89 à 95) et la création de la ZAC (Zone d’Aménagement Concerté) des Aigremonts en 1992.

A partir de 1988, une opération d’ensemble d’équipement et de requalification des quartiers Nord est engagée.En 1990, la gare TGV place Vendôme à 42 minutes de Paris et s’accompagne de la création du Parc Technologique du Bois de l’Oratoire.

L’apparition de la voie ferrée, réali-sée de 1864 à 1867, marque la limite Nord de l’urbanisation de la ville. Les faubourgs nord, jusque là dédiés prin-cipalement au petit maraîchage, vont être gagnés par les constructions.

La ZAC des Aigremonts

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Le quartier du TempleCe quartier est l’ancien hameau du Temple, fief dont l’histoire est ratta-chée à la présence des Templiers. Cet ensemble bâti ancien apparaît aujourd’hui quelque peu isolé, sur le plateau, à l’arrière du château. Autrefois en contact avec les plaines agricoles, il est aujourd’hui entouré de lotissements récents. Son orga-nisation urbaine rappelle celle des villages ruraux.• le parcellaire : la parcelle suit une voirie au tracé ondulant.• le bâti : il s’organise de façon discontinue, entrecoupé de cours et jardins. L’implan-tation du bâti est perpendiculaire à la voie (pignon sur rue) et présente une façade sur cour orientée au sud.• les typologies d’habitat : habitat rural.

Les faubourgsA la différence du centre historique, les faubourgs (Chartrain, Saint-Lubin, Saint-Bienheuré, les rues des Quatre Huyes, du Docteur Faton, de la Marre et Bretonnerie), sont structurés linéairement autour d’une voie unique.

• le parcellaire : l’implantation des parcelles en lanières est héritée du maraîchage, caractéristique de la période médiévale. • le bâti : les constructions sont implantées à l’alignement. D’autres modes d’implanta-tion se sont développés dans les quartiers les plus centraux, avec du bâti en retrait sur jardin (exemple rue des Quatre Huyes ou rue Bretonnerie). Par ailleurs, les démo-litions des années 60-70 ont grandement altéré les caractéristiques urbaines du fau-bourg Chartrain.• les typologies d’habitat : - maison de ville - maison bourgeoise : ce type de villa au cœur d’une propriété plus ou moins grande, hérité des hôtels particuliers se développe au XIXe accompagnant l’évolution de la société française.- petit habitat de faubourg : il concentre ses pièces en rez-de-chaussée avec un comble comme pour certaines longères ou maisons rurales.

L’évolution du tissu urbain

• les typologies d’habitat :- maison de ville : maison comportant une activité au rez-de-chaussée, surmontée d’un étage d’habitation et d’un gre-nier d’entreposage (exemple rue du Change, place du marché et Maison Saint-Martin) Ce type caractérise les rues de tradition commerçante du centre ville.- hôtel particulier : composés de plusieurs corps de bâtiments (logis prin-cipal et ailes), ils appartiennent à une même famille ou un même propriétaire. Le décor travaillé des façades est révélateur de la condition sociale des propriétaires.- Immeuble de rapport : ces immeubles composés de plusieurs appartements ont été construits pour être loués (souvent au XIXe ou au début du XXe siècle) place de la République et place Saint-Martin.

Le quartier de la reconstruction

Ce quartier, dessiné par l’architecte Jean Dorian, présente un urbanisme caractéristique de l’après-guerre. L’ensemble est relativement bien raccordé à la trame médiévale qui l’entoure. Les constructions sont très représentatives de la politique de Reconstruction d’après 1945 en Région Centre.

• le parcellaire : une restructuration des voies anciennes s’est opérée sur le quartier détruit en 1940, associée à un remembre-ment d’ensemble du foncier. Les parcelles sont redécoupées en lot larges et réguliers... • le bâti : la trame bâtie est aérée avec des constructions à l’alignement sur rue permet-tant le développement de cœur d’îlots. • les typologies d’habitat : - immeuble de rapport  et maison de ville : les immeubles de la reconstruction s’insèrent dans un projet global. Ce programme prévoit de larges angles, au traitement architectural soigné, qui favorisent la circulation automobile.

 

Vendôme est composée de pleins et de vides avec un ensemble de constructions, des rues, places, et jardins publics, etc. qui constituent la structure d’une ville. Les pleins coïncident avec le bâti dans sa parcelle. Les vides, eux, correspondent aux espaces privatifs (cours, jardins…) souvent placés à l’arrière des parcelles. Les rues (trame viaire), places, parcs publics font également partie intégrante des vides de la trame urbaine de la ville.

Rue du Change

Hôtel particulier, rue Guesnault

Immeuble de rapport, place de la République Angle soigné d’un immeuble, rue Chevalier

Maison bourgeoise, rue des Quatre Huyes

Maison unifamiliale, rue Bretonnerie 

Longère rue de l’Hôpiteau

Exemple de mur pignon sur rue, à l’angle des rues du château et de l’hôpiteau

Rue Bretonnerie et rue de la Marre

Le centre villeIl rassemble la majorité des édifices protégés. Parmi les plus importants, se trouve l’ancienne abbaye de la Trinité, l’ancien lycée Ronsard (actuel hôtel de ville) et la chapelle Saint-Jacques, la Porte Saint-Georges. Ces édifices témoignent du rayonnement de Vendôme aux époques de leur construction. Le tissu urbain du centre-ville est essentiellement caractérisé par la multitude de canaux qui divisent la ville en îles et îlots. • le parcellaire : Ces parcelles, très étroites, découpées en longues lanières parallèles et perpendiculaires aux voies permettent une occupation optimale de l’espace à l’époque médiévale. Des parcelles de grande taille correspondent à des emprises historiques (ancien Collège des Oratoriens, Hôtel-Dieu, emprise de l’Abbaye de la Trinité…).• le bâti : le centre ville présente une forte densité avec un bâti implanté à l’alignement pour assurer la continuité du front de rue. Néanmoins cette densité s’efface très vite dans les îlots refermés sur les bras du Loir. Rares sont les édifices qui ont été construits à l’alignement du cours d’eau.

Maison de ville rue St Jacques

Le quartier de la porte St-Georges et de son moulin en ruines en 1940

- maison unifamiliale : c’est une demeure qui comporte un seul logement.

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L’ardoiseL’association de l’ardoise et du tuffeau en pierre de taille est emblématique de l’architecture des pays de Loire, remonte la vallée du Loir au-delà même de Vendôme. Au XIXe, le chemin de fer va faciliter l’importation de l’ardoise angevine et ainsi couvrir certaines maisons de ville ou demeures bourgeoises.

Les matériaux de construction

La pierre de taille Tuffeau et calcaire de Beauce Le tuffeau est la pierre régionale dominante formée à la fin du Crétacé de Touraine (Turonien) qui confère une teinte claire éclatante au bâti des rues de Vendôme. Bien souvent, ces pierres taillées étaient mises en œuvre pour structurer et renforcer les encadrements des ouvertures ou les angles des maisons (par un système d’assemblage appelé chaînage). Les carrières locales situées dans les coteaux (au sud : la Chappe, la Glacière) ont parfois été exploitées jusqu’au milieu du XXe.Le calcaire de Beauce, une pierre plus dure et résistante était placée en soubassement des façades, aux seuils des portes (et aussi au pavement des rues).

Les moellons Silex et calcaire Les murs de moellons de silex et calcaires durs, pierres aux formes irrégulières caractérisent les bâtiments ruraux (architecture vernaculaire) de Vendôme ou les pans de murs secondaires situés souvent en fond de parcelle, dans les arrières cours secondaires.

Mur en pierre de taille en chaînage d’angle et aux moellons de silex dans une maison de vigne,Pente des Coutis

Pan de bois de la maison Saint-MartinPan de bois, place Saint-Martin

Mur en pan de bois d’une construction secondaire

Pavage en pierre calcaire dur sous un porche

Vue des toitures en tuiles plates et ardoises

Détail d’un toit en ardoise avec les outils de couvreur en découpe, place Gracchus Babeuf (en 2001)

Détail d’un toit d’ardoises en écailles

refait en 1997, place de la République

Le blanc de la pierre calcaire de tuffeau, l’ocre des sables teintant les murs, le brun rouge des tuiles plates et le gris bleuté des ardoises sur les toits. Cette gamme de couleurs est née des matériaux tradition-nels de Vendôme à la croisée des régions naturelles : Val du Loir, Petite Beauce, Perche Vendômois et Gâtine Touran-gelle.

La terre et le boisL’emploi du torchis sur lattes de bois est fréquent dans les murs du bâti vernaculaire de Vendôme. La terre est également utilisée en mortier dans certains murs de clôture. Bien des maisons à pan de bois dans Vendôme sont encore cachées sous des enduits réalisés souvent au XIXe. Certains enduits avaient pour but de donner l’impression plus valorisante à l’époque d’une maison en pierre.La maison Saint-Martin est un bel exemple de construction en pan de bois de la fin du XVe siècle.

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L’art de bâtir les détails qui font la ville

Ces fenêtres s’ouvrant dans les toits et éclairant les combles des maisons sont de divers matériaux comme le bois, la pierre ou la fonte. Elles font partie intégrante du décor et de la composition de la façade. Certaines lucarnes en bois se distinguent par un assemblage complexe, œuvres de compagnons charpentiers.Deux lucarnes compagnonniques «  guitardes  » sont ainsi inscrites à l’inventaire des monuments histo-riques (faubourg Saint-Lubin et rue des Quatre Huyes)..

Cette lucarne « guitarde » a été réalisée en 1948 par Albert Fisseau, compagnon du devoir. Sa facture très soignée allie des liens guitards et des liens croches formant tenaille, faubourg Saint-Lubin

Lucarne néoRenaissance, rue de l’abbaye

Lucarnes, rue Marcille

Les maisons anciennes conservent au fil des années les traces de leur transfor-mation. Elles révèlent ainsi des décors architecturaux caractéristiques de certaines époques de construction.Voici quelques détails exté-rieurs qui peuvent aider à identifier les époques de construction et modification d’une maison.

Les lucarnes 

Les matériaux importés aux XIXe et XXe sièclesL’arrivée du chemin de fer au milieu du XIXe

siècle a permis de diversifier l’offre de matériaux de construction. Les usines proposent des catalogues de produits préfabriqués : tuiles mécaniques à emboîtement, décors de faîtage et de rive (antéfixes en terre cuite moulée), ainsi que des produits de zinguerie (épis de faîtage très ouvragés), des fontes ornées pour des lucarnes, etc.

Au début du XXe siècle apparaissent les briques silico-calcaires, plus claires et permettant des jeux graphiques de plusieurs nouvelles teintes ainsi que des formes moulées.

Si le ciment et le béton ont pris place par nécessité économique de l’après-guerre dans le quartier de la reconstruction, les briques rouges modernes, la pierre calcaire y accompagnent aussi les encadre-ments de fenêtres et de lucarnes. Le ciment reste incompatible pour les restaurations d’édifices anciens.

Epi de faîtage, rue Balzac

Briques silicocalcaires de l’école Y. Chollet

Détails de pierres meulières et céramiques,rue de la Cloche Rouge

L’argile cuite Brique et tuile plateLes tuiles et briques ont été longtemps fabriquées à partir de l’argile locale. Les traces des sites d’extraction ou de fabrication se retrouve rue de la Tuilerie, rue du XXe Chasseurs et rue Aristide Briand (près du Collège Jean Emond). La tuile plate est dominante dans la ville, comme dans le Perche et la Beauce. La brique est très présente à Vendôme en appareil de chaînage et compose beaucoup de petits murs de clôture. Elle sert aussi au remplissage des pans de bois.

Mur de briques avec un assemblage esthétique, rue Jean Jaurès

Mur en briques au quartier du Temple

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Porte en bois médiévale, rue Parisienne

Le « petit patrimoine » Les lavoirs et pompes sont des éléments souvent isolés et n’ayant pas toujours conservé le lien avec leur usage passé.

L’architecture dans ses finitionsTémoins discrets d’une construction de la fin du XVe ou du début du XVIe siècle, le rondelis de pierre qui déborde sur le profil de certains murs pignons est parfois associé à des sculptures appelées acrotères placés aux angles et à la base du toit.

Les corniches des maisons du XIXe

à Vendôme ont souvent repris les formes et le décor «  à l’antique  » développé au XVIIe siècleLes vieilles souches de cheminée en briques en raison de leur grande dimension sont exposées aux transformations lors des travaux d’entretien des toitures.

Diversité des portesPoints de contact entre l’extérieur et l’intérieur, les portes et portails sont des éléments de protection et de décor.

Fenêtres Au fil des siècles, les fenêtres changent de forme… 

Rondelis et crochets le long d’un pignon de

demeure fin XVe ou début XVIe,

rue Poterie

Corniche à modillons et chapiteaux corinthiens, rue des Béguines

Hauts jours à meneaux, rue St-Jacques

Fenêtre gothique à meneau et croisillons de pierre, XVe siècle du logis abbatial de la Trinité. De forme assez large, elle était souvent associée à des volets intérieurs.

Fenêtre de la reconstruction après 1945, rue Marie de Luxembourg

Fenêtre « à la française » surmontée d’un arc segmentaire XVIIIe avec une menuiserie composée de petits bois, aile Régence de l’abbaye de la Trinité

Fenêtre rectangulaire à 8 carreaux avec persiennes, première moitié du XIXe, rue des Béguines

Fenêtre plus en largeur avec un profil « art déco », années 1920-30, rue Parisienne

Gloriette, rue d’Angleterre

Lavoir de Courtiras

Lavoir bord de Loir (par A. Normand, 1888)

Baies géminées romanes, arcs en plein cintre, XIIe, ancien grenier de l’abbaye de la Trinité

Du XVIIe au XIXe siècle

Du XIIe au XVIe siècle

XXe siècle

Ancien portail Renaissance de l’hôtel du prévôt de Mazangé, rue du Bourg Neuf

Portail en demi-lune,rue Parisienne

Portail XIXe de la maison de l’architecte Edouard Marganne, rue des Béguines

Porte XIXe avec marquise en verre, rue Bretonnerie

Portail en fer au décor « art nouveau », rue Jaurès

Porte fermière à deux battants, rue de l’hopiteau

Porte « art déco », rue Parisienne

Porte 1930-40, rue Cloche Rouge

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Du XIIe au XVIe siècle, Moyen âge et Renaissance : Persistance du gothiqueLe pan de bois souvent utilisé dans notre région au Moyen-Age n’a pas traversé le temps aussi bien que la construction en pierres. Parmi les causes, on compte l’incendie de 1940 mais aussi l’obligation au milieu du XIXe de changer en pierre les façades en alignement de certaines rues. La soixantaine de maisons à pan de bois recensées par l’étude d’Arlette Godard de l’association Résurgence dans les années 1980 n’est pas toujours visible car des enduits recouvrent souvent certaines façades.Beaucoup de constructions sont conçues avec un décor gothique. De grands hôtels urbains de la fin du XVe siècle construits en pierre témoignent de cette persistance du gothique à Vendôme : l’hôtel du Saillant, siège de l’office de tourisme, le logis de l’abbé de la Trinité ou l’hôtel du prévôt de Mazangé rue du Bourg Neuf.

Le XIXe siècle, du néoclassicisme à l’éclectisme, citer et revisiter les décors passés

Sur le Mail Leclerc, une demeure au décor néogothique et aux sculptures très inspirées des églises du centre de Vendôme

Demeure d’Edouard Marganne, architecte de la ville au XIXe, une architecture « à l’antique », rue des Béguines.

Façade éclectique qui s’inspire de différentes

époques pour composer le décor de sa façade,

rue des Quatre Huyes

L’architecture vendômoise exprime les courants archi-tecturaux au fil des époques avec des particularités par rapport au contexte national. À Vendôme, le gothique par exemple demeure le décor dominant jusqu’au XVIe siècle. L’architecture classique aux façades d’inspiration antique faisant preuve d’une certaine sobriété dans le décor se retrouve jusqu’au milieu XIXe. Au XIXe, la place à l’art de la citation architecturale des décors passés s’affiche selon les moyens des commandi-taires.

XVIIe et XVIIIe siècles,les formes régulières du classicisme l’emportent Les façades présentent une composition symétrique (héritée de la Renaissance) avec des travées verticales régulières (superposition de fenêtres au fil des étages) et des chaînages de pierre (collège des Oratoriens). Les baies rectangulaires « à la française  » au XVIIe siècle vont prendre un profil légèrement courbe par un arc segmentaire au XVIIIe siècle.

l’Architecture vendômoise

Peu d’exemples de décor Renaissance à Vendôme, comme ce portail ouvrant sur une ruelle disparue

elle-même donnant sur la place de la République et redécouvert à l’occasion d’un incendie survenu en 1997

Combles brisés et fenêtres à arcs segmentaires, rue du Change

Polychromie des chaînages de pierres raidissant les murs de briques, aile XVIIe du collège des Oratoriens

L’ancien hôtel de la chambre des comptes

du Comté de Vendôme, XVIe, rue Renarderie (gravure Queyroy)

Les charpentes avec des bois plus courts se développent et progressivement les toitures changent de forme par des combles brisés. La création de croupes aux extrémités des deux longs pans de la toiture supprime certains pignons maçonnés médiévaux.

Le XIXe siècle a fortement marqué l’image de la ville actuelle, notamment par la mutation du bois à la pierre. Sensibilisés par la notion de patrimoine et d’histoire, les architectes de cette époque s’inspirent des siècles passés et reprennent les décors gothiques mais aussi « à l’antique » ou classique (très appréciés dans la première moitié du XIXe) pour composer les façades des demeures

de la bourgeoisie vendômoise. Certaines façades évoluent vers une composition éclectique qui mélange les types de décors comme autant de citations architecturales des courants architecturaux passés.

Maison Saint-Martin XVe siècle

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Une ville tissée par l’eauL’implantation médiévale de Vendôme, sur plusieurs îles formées par le Loir, à des fins défensives, marque le début d’une histoire intime entre la ville et sa rivière. Cela lui confère un charme évident autant qu’une identité fortement marquée par la présence de l’eau. De leur dialogue naît une série d’aménagements  : berges, quais, emmarchement, embarcadères, rampes, lavoirs, passerelles, moulins… La présence d’une ripisylve (ensemble des formations végétales présentes sur les rives du Loir) au cœur même de Vendôme témoigne encore aujourd’hui de cette imbrication entre la ville et la rivière.

Le patrimoine naturel et environnemental

Berges naturelles du Loir

Le XXe siècle Une série d’architectures pittoresques, inspirées de visions régionalistes éloignées des constructions vendômoises, s’est d’abord développée. Quelques villas construites dans les faubourgs montrent une grande fantaisie inventive dans le décor des façades  : un appareil mixte de matériaux (briques et pierres par exemple), l’assemblage de diverses couleurs de brique permet une recherche de polychromie de la façade associant divers matériaux modernes (céramiques, briques émaillées, linteaux en fer) aux matériaux traditionnels et locaux.

Faubourg St-Lubin, cette maison en pan de bois cache bien son jeu sur sa datation car elle a été construite en 1948 par le compagnon charpentier Fisseau

L’art nouveau et l’art déco s’expriment assez rarement à Vendôme et plutôt sur des détails dans la construction. Façade aux formes inspirées de l’art déco, rue de la Cloche Rouge.

Les anciens bains douches publics, rue Faton, présentent une façade très soignée

L’architecture de la reconstruction Les maisons et immeubles du quartier reconstruit après 1945 allient des proportions de façades qui suivent celles des constructions anciennes épargnées par l’incendie.

Faux pan de bois pittoresque associé à un décor art déco, avenue Ronsard

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Une ville jardinA l’omniprésence de l’eau en ville, le centre ancien compte de nombreux parcs et jardins publics ou privés. Les jardins publics sont hérités d’anciennes emprises religieuses qui contribuent à aérer le tissu urbain. En effet, vus de l’intérieur, les rapports entre les surfaces de bâti et les jardins sont presque équivalents.Les jardins privés, qu’ils débordent sur le Loir ou sur les rues donnent à la ville une fraîcheur indéniable et les traits d’une véritable « ville jardin ».

Les arbres remarquables

et alignements d’arbres

Comme les monuments, les arbres remarquables sont les témoins du passé et des éléments à part entière du patrimoine. Ces sujets sont inscrits dans le paysage de la ville souvent de manière isolée. Principalement de grandes tailles, ils constituent des points d’appels dans le paysage et sont des relais pour la faune et la flore entre les réservoirs de biodiversité.

Les espaces naturels au contact de la ville

Promenade aménagée en bord de cours d’eau, rue Marcille

Jardins privés dans le centre

Fleurissement du parc du château

Cèdre du Liban de 1807 au parc du château

Ginkgo Biloba, Cité des Capucins Faubourg Chartrain

Platane de 1759 Parc Ronsard

Chêne vert de la résidence du parc Faubourg Chartrain

Vigne de la pente des Coutis

Le relief naturel a permis le maintien de vastes espaces naturels qui délimitent clairement le paysage de la ville ancienne tout en offrant des points de vue privilégiés.

Ainsi, les vues sur la vallée du Loir et la ville depuis la terrasse du château ou la pente des Coutis font partie intégrante du patrimoine paysager de Vendôme. Au-delà de ces coteaux, entre les marges de la ville et les boisements, les espaces agricoles sont encore très présents (25% de la surface communale).Enfin, les boisements, situés au nord et au sud du territoire, constituent une véritable «  ceinture verte  » structurant le territoire et encadrant les horizons agricoles de la ville.

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Postface du Maire de VendômeJe souhaite que ce petit guide contribue à une meilleure connaissance de l’histoire de notre ville et de ses particularités architecturales et paysagères.

Cette richesse commune n’est pas seulement liée aux grands monuments. Elle repose sur les maisons de ville et leurs jardins, les hôtels particuliers, sur le petit habitat des faubourgs, les longères… hérités du XVIIe, XVIIIe

ou du XIXe siècle et les immeubles de la reconstruction. La richesse patrimoniale de Vendôme trouve aussi sa source dans la morphologie de notre ville, traversée par plusieurs bras du Loir et marquée par la présence des bâtiments et des espaces publics.

Valoriser le patrimoine va bien au-delà de l’effet positif de sa rénovation pour l’environnement urbain. Avec la mise en valeur des constructions, des matériaux ou des détails architecturaux remarquables nous contribuons à l’épanouissement d’une qualité de vie partagée ; une qualité de vie qui soude la communauté Vendômoise dans sa diversité.

Tous, nous sommes fiers de vivre dans cette belle ville qui gagne en image à chaque intervention réussie. En prenant soin de notre patrimoine, nous perpétuons le souvenir des générations qui nous ont précédés, de leur labeur et de leurs espoirs.

Inscrite dans les pierres et dans le tissu urbain, cette lecture de l’histoire locale fait aussi prendre conscience du renouveau perpétuel des villes. Car les villes ne cessent jamais de s’adapter aux besoins et contraintes de leur temps.

Catherine Lockhart

Crédits photographiques :Ville de Vendôme (A. Veillith),

Animation du patrimoine, Bibliothèque de Vendôme,

Musée de VendômeBailly Leblanc,

A. Normand,Archives Nationales

Livret édité par la Direction de l’Urbanisme et de l’Aménagement

et la Direction de la Culture, animation du patrimoine.