aire de mise en valeur de l’architecture...

Lire le paysage urbain, les monuments, les maisons, les jardins

AIRE DE MISE EN VALEUR DE L’ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE

OLORON SAINTE MARIE(PYRÉNÉES - ATLANTIQUES)

RÈGLEMENT - approbation

- Donner à voir et à comprendre l’histoire de la forme urbaine et du paysage- Mettre en évidence les caractères du patrimoine architectural

- Définir un périmètre raisonné et concentré- Établir une règle partagée pour mettre en valeur la ville, son art et son histoire

- Mettre en évidence les types d’ouvrages qui caractérisent et qualifient l’architecture

AVAP d’OLORON SAINTE - MARIE. REGLEMENT APPROUVE 04/11/2016Atelier LAVIGNE ARCHITECTURE ET PATRIMOINES - PAU / Catherine ROI - BAGES (11)

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AVAP d’OLORON SAINTE - MARIE. RÈGLEMENT APPROUVE 04/11/2016Atelier LAVIGNE ARCHITECTURE ET PATRIMOINES - PAU / Catherine ROI - BAGES (11)

SECTEUR URBAINSU

1 - former le paysage2 - former la ville et ses espaces publics

3 - orienter et programmer le secteur urbain4 - valoriser l’art de bâtir

5 - insérer le bâti neuf

RèGLES secteur SU


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RèGLES secteur SU

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RèGLES secteur SURÈGLES PARTICULIÈRES AU SECTEUR SU

quartier de la gare, du jardin public, du gave

Définition et étendue du secteur urbain :

Le secteur urbain couvre le quartier de la Gare. Ce quartier est récent. Il est réalisé, pour l’essentiel, sui-vant un tracé urbain mis en place lors de l’arrivée du chemin de fer (inauguré en 1883, son prolongement sur Canfranc lui même inauguré en 1928) et du Jardin Public. Il est à noter que le Pont Sainte Claire était en cours de construction en 1883. Ce quartier est encore aujourd’hui en cours de développement Il est hétérogène quant aux périodes de construction des différents édifices qui le composent. Il se carac-térise également par une grande mixité des fonctions : habitations, commerces, équipements publics et services (Sous-Préfecture, Postes, Gare), bâtiments de production (ancienne usine de bérets, bâtiments liés au fret du transport ferré, etc..).Ce quartier est situé au pied de Sainte-Croix, en premier plan depuis la promenade Bellevue : il est parti-culièrement sensible par le caractère de ses toitures.Ce secteur comprend également le quartier Guynemer pour lequel un plan de composition urbaine est à perfaire pour assurer son aménagement en cohérence et en transition avec le quartier ancien de la rue Revol, les extensions sud plus récentes, le gave et le jardin public. Pour tenir compte de ces caractères et des mutations urbaines possibles dans un cadre global, des disposi-tions spécifiques sont mises en place (appréciation des catégories et des protections). Pour l’entretien, la réhabilitation des bâtis identifiés au plan de l’AVAP, les règles du secteur SU s’ap-pliquent. Pour la construction neuve, des règles spècifiques assurant la continuité urbaine s’appliquent.

Vocation du secteurCe secteur a pour vocation d’être bâti. Il doit évoluer car il représente un potentiel de suture urbaine entre les quartiers anciens de Notre Dame, Sainte Croix et Sainte Marie. Les travaux de retournement vers le Gave méritent d’être aboutis, la place du jardin public réaffirmée en densifiant ou réorganisant le secteur autour de ces équipements actuels et futurs. Sa mixité doit être préservée, les règles du secteur SU s’y emploient.

Éléments identifiés :Des éléments spécifiques sont identifiés (ensemble de la sous-préfecture et de son parc, la Poste, l’usine de Bérets, l’ancien bâtiment de la Banque de France, avenue Sadi-Carnot). Ils ont pour objectif de servir de pivot dans le cadre des projets urbains d’ensemble à programmer (sur ce secteur et sur les secteurs voisins).

Organisation des règles du secteur Urbain : Elles sont réparties en plusieurs volets complémentaires, reprenant pour certains l’ancien règlement de la ZPPAUP :1 - former le paysage : règles sur le paysage,2 - former la ville : règles urbaines,3 - orienter et programmer le secteur du projet urbain4 - bâtir : règles architecturales, selon les catégories de bâti indentifiées au plan de l’AVAP ;5 - insérer le bâti neufLes enjeux du développement durable sont intégrés dans les chapitres adaptés (paysage, espaces publics, bâti).


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RèGLES FORMER LE PAYSAGE secteur SU

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1 - FORMER LE PAYSAGE : règles paysagères

Généralités: Dans le secteur SU, les règles paysagères ont pour objectif de cadrer :- la gestion d’un paysage d’ensemble généralement lié au bâti ou au cadre urbain.- l’aspect paysager des jardins privés et privés : plantations, palette végétale, organisation…

Sommaire :les jardinsles clôturesla topographieles enjeux du développement durable.



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RèGLES FORMER LE PAYSAGE secteur SUSU 1 FORMER LE PAYSAGESU 1.1 LES JARDINS D’EXCEPTION

Dans le secteur SU, les jardins sont par nature des espaces libres non bâtis, plantés selon une palette végétale typique de la fin du XIX°siècle. Les jardins de la villa de la sous-préfecture ou de «l’ancienne Banque de France» ont fait l’objet d’une composition ce qui en fait des parcs intéressants.L’objectif de l’AVAP est de préserver les espaces remarquables, d’encourager le traitement de jardins privés.Les jardins d’exception sont repérés sur le plan par une légende appropriée.

SU 1.1.1. s les jardins d’exception identifiés au plan de l’AVAP sont maintenus libres de construc-tions.SU 1.1.2. s la composition et le tracé des jardins d’exception sont conservés et restitués.

SU 1.1.3. c La mise en valeur des jardins d’exception passe par la préservation et la restauration de plusieurs ouvrages et éléments liés. L’évaluation du projet porte sur :

• la conservation et la restauration des portails anciens, leurs piliers, leur ferronnerie, en conformité leur disposition d’origine.

• La conservation, la réparation des murs de soutènement, des murs de clôtures sur la rue, des grilles en ferronnerie, conservées, réparées et restituées suivant témoins de même type.

• Le maintien et la restitution des plantations et des motifs paysagers conformément aux essences végétales de la composition d’origine;

• La conservation et la restauration des éléments ornementaux: treilles, tonnelles, puits, serres, et toutes les constructions liées au jardin en conformité avec leurs matériaux et dispositions d’origine.

• La conservation et la restitution des allées et l’usage de matériaux non perméables.

Enjeux et objectifs

Règles strictes

Règles cadres

SU 1.2 LES JARDINSDans le secteur SU, la mixité du quartier, sa densité souhaitable, la présence du jardin public en son cœur, celle du parc du Gave, rendent moins sensible la pré-servation des jardins privés. Car même s’ils contribuent à une qualité du cadre de vie, ils restent liés à une organisation de type pavillonnaire qui est appelée à évoluer si nécessaire vers d’autres formes urbaines . L’objectif de l’AVAP est d’encourager le traitement de jardins privés.

SU 1.2.1. c La mise en valeur des jardins est conforme à leur caractère et à leur situation urbaine. L’évaluation du projet porte sur:

- la maîtrise de l’impact visuel des bassins, piscines et pièces d’eau par : - l’intégration dans la composition du jardin et sa topographie, - sa situation proche de la cour- des fonds et parois de piscine de couleur verte, beige, grise ou noire. - la tonalité des accessoires de fermeture de couleur proche des gris-verts

- la maîtrise de l’impact visuel des allées par l’utilisation de matériaux d’origine locale, pour la texture et la couleur: sable, gravillons, pierres, galets. - la palette végétale par :

- sa variété (en évitant les haies mono-spécifiques, et en privilégiant des essences locales rustiques et adaptées)- son gabarit- son adaptation à l’échelle des lieux et à leur nature (les essences d’exception sont attribuées aux espaces d’exception)- la référence à une palette d’essences introduites au XIXe siècle.

Enjeux et objectifs

Règles cadres


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Exemple de clôture sur la rue : l’espace entre façade et rue est une cour ; le mur fait appel à une combinaison décorative de matériaux traditionnels (XIXe-XX e)

Exemple de clôture entre parcelle : architecture de galets extrêmement soignée.


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SU 1.3. CLÔTURES ET MURS

Même sur le secteur SU, le jardin est clos. Le mode de clôture s’adapte à la période de conception du quartier en développant un registre de mur bahut et de grilles propres au vocabulaire du XIXe siècle. Ce registre, voisine avec celui des murs en maçonnerie de galets, reste employé.

L’objectif de l’AVAP est de conserver et valoriser les murs formant l’espace public et les murs entre parcelles selon leur art de bâtir. Ils sont repérés par une légende appropriée. Les jardins repérés au plan de l’AVAP sont concernés par cette règle.

SU 1.3.1. s Les murs repérés sur le plan de l’AVAP sont conservés, restaurés. SU 1.3.2. s Entre jardins et parcelles privées, les murs des jardins sont à conserver

SU 1.3.4. c La restauration, l’entretien, la création des murs de clôture se fait en référence à l’art de bâtir des maçonneries anciennes. L’évaluation du projet porte sur: Pour les murs sur le domaine public la référence à l’un des types suivants

mur maçonné : - le traitement des maçonneries enduites à pierre vue ou laissé en maçonnerie de pierre ou galets à joints ouverts. - le traitement du couronnement : chaperon maçonné ou pierre de taille en pierre des Pyrénées, ou dalle de schiste à bords épaufrés. - la conservation et la réhabilitation des portes et portillons;

mur bahut avec grille - le traitement de la maçonnerie du mur bahut : enduit ou à appareillage appa-rent- la conservation, restitution, création de grilles en fer peinte .

Pour les murs sur le domaine privé :- le traitement des maçonneries enduites à pierre vue ou laissé en maçonnerie de pierre ou galets à joints ouverts. - le traitement du couronnement: chaperon maçonné ou pierre de taille en pierre des Pyrénées, ou dalle de schiste à bords épaufrés. - en l’absence de mur, la mise en place d’une clôture grillagée non brillante

Enjeux et objectifs

Règles strictes

Règles cadres

SU 1 FORMER LE PAYSAGE


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1.3 TOPOGRAPHIE

1.3.1 INTERIEUR DE PARCELLE : MODIFICATION DU TERRAIN NATURELRègle : o Il est interdit de modifier le terrain naturel par exhaussement ou déblais.Recommandation : Toute construction, toute création de bassin ou piscine respectera le terrain naturel en s’y instal-lant sans talus ni remblais.

1.3.2 TOPOGRAPHIE ENTRE PARCELLE OU DOMAINE PUBLIC Règle : o Le dénivelé sera soutenu sur toute sa hauteur par des murs maçonnés en pierre.Recommandations : La hauteur est libre. Les maçonneries peuvent être enduites, à pierre vues ou laissées en maçonnerie de pierre sèche à joint ouvert. L’emploi du ciment est interdit sur les murs anciens. Le couronnement est constitué de :- d’un chaperon maçonné ou,- d’une pierre de taille en pierre des Pyrénées ou similaire, - d’une dalle de schiste à bords épaufrés.

1.4 RESEAUXRègle : o Les réseaux électriques et téléphoniques seront enterrés.Recommandations : Les raccords et éléments à établir pour la répartition de l’électricité ou des réseaux de téléphonie seront dissimulés. Sur la voie publique les bornes de raccordement seront intégrées aux murs riverains (en fonction des accords nécessaires avec leurs propriétaires). En sol, les plaques des chambres, regards etc.. seront harmonisées et composées en fonction des traitements des espaces considérés.

1.5 PUBLICITE ET SIGNALISATIONRègles : o La publicité est interdite.o Les panneaux de signalisation routière en limitant leur nombre et leur impact doivent être unifiésRecommandation : En matière de signalisation : on respectera la loi sur la sécurité routière en intégrant un plan de signalisation en accord avec la qualité des espaces. 1.6 MOBILIER URBAINRègles :o Le mobilier urbain sera intégré dans la composition de l’espace public pour ne pas perturber la composition des constructions ou les perspectives intéressantes.o Les infrastructures lourdes telles que transformateur, cabines téléphoniques, abribus, conteneurs ou éléments de tri sélectif seront intégrées au bâti et à la structure urbaine.Recommandations : Décliner un mobilier urbain qui soit en accord avec les bâtiments et les espaces près desquels il s’installe. Eviter les éléments rapportés et encombrants l’espace public , sans continuité architecturale ou urbaine : jardinière par exemple...


Le secteur SU, installé sur une terrasse du gave est relativement plan. Le relief se cantonne au rapport avec le gave. Toutefois des aménagements amènent à intervenir sur le niveau du sol naturel.L’objectif de l’AVAP est de préserver la caractère du dénivelé naturel du site. Pour cela, la manière de «tenir» le dénivelé est réglé par le présent article. Tout le secteur SU reste concerné par cette règle.

SU 1.4.1. s Toute modification du terrain naturel en coeur de parcelle se fait par un mur de soutènement maçonné.

SU 1.4.2. c Le projet de nivellement s’évalue sur: • la hauteur raisonnable du (ou des) soutènement(s) dans leur contexte paysager;• le calage des niveaux au vu du terrain naturel; • l’absence d’enrochements;• l’absence de terrassements mécaniques;• les finitions en tête de mur.

Enjeux et objectifs

Règles strictes

Règles cadres

SU 1.4. TOPOGRAPHIE

SU 1 FORMER LE PAYSAGE

SU 1.5. PRISE EN COMPTE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE

Les jardins, par leur plantations, la présence d’arbres et leur sol perméable, jouent un rôle important dans:

- les échanges air-eau,- les continuités vertes,- la bio-diversité.

En outre, la couverture végétale assure une régulation thermique avérée particulièrement en été. Pour ces raisons, favoriser la présence, le maintien, le renouvellement de ces espaces est aussi un objectif de l’AVAP. Les interventions pour l’intégration des énergies renouvelables sont en cohé-rence avec la valeur paysagère d’ensemble. Pour cela l’objectif de l’AVAP est de répondre en assurant cette intégration.

SU 1.5.1. s Les jardins repérés sur le plan gardent leur nature de jardin par leur plantation. SU 1.5.2. s Tout dispositif technique est dissimulé.

SU 1.5.3. c L’évaluation d’installation d’équipement d’énergie renouvelable porte sur la maîtrise de son impact visuel. Le projet s’évalue sur :

• la hauteur de l’équipement au regard de son environnement (murs, bâti de jardin, etc...)

• la teinte et la brillance des matériaux visibles,• leur contribution à une architecture spécifique,• leur composition dans la parcelle,• leur visibilité depuis l’espace public, de près comme de loin.

SU 1.5.4. c Le maintien ou la création de jardin nécessite la préservation de sols en majorité perméable. Tout projet est évalué sur :

- la présence de surfaces plantées- la présence d’allées et de cheminements perméables : terres, sables, graviers...

Enjeux et objectifs

Règles strictes

Règles cadres


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RèGLES FORMER LA VILLE secteur SU

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2 - FORMER LA VILLE : règles urbaines.

Généralités :

Les règles urbaines du secteur urbain ont pour objectif de régler la relation entre l’échelle publique et l’échelle privée et de préserver le tracé viaire, caractérisés par :

- la notion d’ensemble urbain autour de la place du jardin public;- la nature et la position de la limite entre domaine public et domaine privé, façade principale ou murs et clôtures des cours et jardins;- une manière de dimensionner, diviser, occuper les parcelles;- une composition des espaces urbains sur la base de la création d’îlots organisés par les tracés viaires,- le plan de référence porté au diagnostic de l’AVAP concernant méthode et hiérarchie pour interve-nir et considérer les espaces publics.

Sommaire :

espaces publics- traitements des sols des espaces publics- prise en compte du plan de référence- réseaux;- publicité et signalisation,- mobilier urbain

règles urbaines- trames parcellaires, rythme, échelle,- implantation par rapport aux voies et emprises publiques- organisation dans la parcelle- implantation par rapport aux limites séparatives,- implantation par rapports aux limites de fond de parcelle- gabarit et hauteur des constructions

Prise en compte des enjeux du développement durable.



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caractère de l’alignement sur l’avenue de la gare

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SU 2.1.1. TRAITEMENT DES SOLS ET PLANTATIONS PUBLIQUESLes traitements des sols participent à la valeur d’un espace public, dans le dia-logue avec les matériaux des façades qui le bordent, du socle géologique de la ville. Ils ont une valeur patrimoniale par des mises en oeuvre et des matériaux qui ont pu subsister au travers des époques ou par un traitement spécifique de la topographie. Dans le secteur SU de grands tracés articulés par des plantations d’alignement sont structurants. Les plantations en motif d’alignement font l’objet d’une légende appropriée au plan de l’AVAP.

SU 2.1.1.1. s Les seuils, perrons anciens sont conservés et intégrés à l’aménagement. SU 2.1.1.2. s Toute intervention de nivellement sur le terrain naturel s’accompagne de la confection de mur de soutènement maçonné en pierre avec couvrement en pierre de taille des Pyrénées ou similaire. SU 2.1.1.3 s. Les plantations existantes figurant sur le plan de l’AVAP sont conservées, restituées et remplacées. SU 2.1.1.4 s. Les monuments, les statues, les croix sont conservés et restaurés en conformité avec leurs matériaux et dispositions originelles.

SU 2.1.1.5 c L’aménagement des espaces publics participe à la valorisation de l’architecture et du patrimoine. L’évaluation des projets porte sur:

• le respect de la topographie naturelle des sols, sauf lorsqu’il s’agit de restituer une topographie ancienne attestée par des études historiques ou archéologiques;

• la mise en oeuvre de matériaux de revêtements naturels d’origine locale: pierre, galets, sables, gravillons et leur capacité à être mis en oeuvre selon leur usage;

• la limitation des revêtements de bitume et d’enrobés; • la perméabilité des revêtements stationnés ou piétons par la mise en oeuvre de

pavés, galets ou sables stabilisés; • l’atténuation des marquages au sol (stationnement, PMR, etc...) par inclusion de

logos discrets ou de pièces métalliques; • le maintien ou la restitution des plantations existantes correspondant à un plan de

composition révélé ou attesté par les documents anciens;• le plan de composition, l’échelle, le motif et la nature des végétaux plantés.

Enjeux et objectifs

Règles strictes

Règles cadres

SU 2.1 ESPACES PUBLICS


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SH 2.1.2 CONCEPTION DES ESPACES PUBLICS ET PLAN DE RÉFÉRENCEL’étude diagnostic comporte un chapitre «plan de référence urbain» qui évalue la valeur patrimoniale de l’ensemble des espaces publics du coeur historique d’Oloron Sainte-Marie. Le diagnostic donne des orientations tenant compte du rapport à l’histoire, des tracés, de l’identité des quartiers, du rôle dans la ville. La méthode proposée s’appuie à la fois sur une approche globale et sur le carac-tère d’espaces publics identifiés. La valeur de l’espace public est déterminée par les façades qui le bordent et le forment, et son rôle dans la structure de la ville (seuils, articulations, etc...).

L’objectif de l’AVAP est de favoriser une valorisation à partir de cette méthode, des formes et hiérarchies identifiées, en vue d’obtenir à terme une cohérence et de renforcer les identités des différents lieux.

SU 2.1.2.1. s L’aménagement de l’espace public se réfère au plan de référence.

SU 2.1.2.2. s L’évaluation du projet d’aménagement d’espace public porte sur:- son inscription dans la structure urbaine et dans le caractère des quartiers,- le lien avec l’histoire de la ville,- la cohérence entre usages retenus et nature des lieux (place, rue, quai, etc...),- la préservation et la valorisation des géométries caractéristiques de la nature des lieux (topographie, chemin de l’eau, motifs plantés),- le dialogue avec les façades mitoyennes,- la préservation et la valorisation des tracés anciens,- la création de nouvelles voies, - leur maillage au réseau existant,- leur capacité à prolonger les valeurs de l’espace public du secteur.

Enjeux et objectifs

Règles strictes

Règles cadres



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SU 2.1.3. RÉSEAUX, PUBLICITÉ, SIGNALISATION, MOBILIER URBAIN

L’étude diagnostic montre la variété et le caractère des paysages urbains, aux-quels réseaux (éclairage public, alimentation électrique, etc...), signalisation et signalétique, publicité, mobilier urbain participent.

L’objectif de l’AVAP est de promouvoir des aménagements d’espaces publics qui valorisent l’identité des lieux, et dans lesquels ces éléments mobiliers n’inter-fèrent pas avec la valeur des lieux. Les règles sont au service de l’intégration maximum (aspect, composition).Pour la publicité et la signalisation routière, les règles de l’AVAP ne se substi-tuent pas aux règles en vigueur.

SU 2.1.3.1. s Les réseaux et coffrets, compteurs sont dissimulés.SU 2.1.3.2. s Les émergences (abris, transformateurs, bornes de tri, etc...) s’inscrivent dans la trame urbaineSU 2.1.3.3. s Le mobilier urbain, par sa discrétion, n’entre pas en concurrence avec la composi-tion des constructions ou les perspectives intéressantes. SU 2.1.3.4. s Les panneaux de signalisation et de signalétique s’accordent au mobilier urbain et aux espaces publics dans lesquels ils s’inscrivent.

SU 2.1.3.5. c Le projet de dissimulation des réseaux est évalué sur: - l’enterrement des alimentations. - leur intégration en façade sur rue (composition, encastrement, couleur, matériau)- l’intégration des plaques, regards, etc... dans le traitement des sols des espaces publics concernés

SU 2.1.3.6. c Le projet d’implantation et de traitement des émergences s’évalue sur: - la nature de leur bâti (matériaux, couleurs)- leur rôle dans la composition de l’espace public- leur insertion dans la topographie.

SU 2.1.3.7. c Le projet d’implantation du mobilier urbain est évalué sur - la nature (usages, matériaux, couleurs)- leur rôle dans la composition de l’espace public- leur encombrement- leur nombre- leur insertion dans la topographie. - leur insertion sur les façades.- la cohérence des mobiliers les uns avec les autres.- leur accord avec les façades et l’espace dans lequel ils s’inscrivent.

Enjeux et objectifs

Règles strictes

Règles cadres



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RèGLES FORMER LA VILLE secteur SUSU 2.2 RÈGLES URBAINESSU 2.2.1 TRAME PARCELLAIRE, RYTHME

La trame parcellaire par la taille, le rythme et l’échelle des parcelles participe en même temps à la création du paysage oloronnais et à la fabrication de la ville. Elle fait partie de l’histoire et assure la cohésion de la ville alors que les maisons changent et que des édifices différents peuvent voisiner. Pérenniser et valoriser cette trame assure la cohésion du cadre urbain. C’est l’objectif de l’AVAP.

SU 2.2.1.1. s Les divisions de parcelle se font perpendiculairement à la rue.

SU 2.2.1.2. c en cas de regroupement de parcelles ou d’immeubles, le traitement architectural et paysager conserve et valorise la division parcellaire. L’évaluation de ce traitement porte sur:

- la composition architecturale de chaque façade.- les différences de décor et de couleur; - les différences de volumétrie - les particularités d’adaptation à la pente; - la préservation des murs de séparation entre parcelles initiales.- La restitution paysagère de la séparation entre parcelles par des haies par exemple.

SU 2.2.1.3. c Tout découpage et division parcellaire fait l’objet d’un projet. Celui-ci est évalué sur sur :

- la composition générale qui s’inscrit dans un plan d’ensemble,- l’absence de desserte en impasse,- le raccordement au maillage de voies du quartier- la présence de jardin.

Enjeux et objectifs

Règles strictes

Règles cadres

SU 2.2.2 ORGANISATION DANS LA PARCELLE, IMPLANTATIONSLa structure urbaine d’Oloron repose sur la constitution d’îlots urbains. Leur densité varie en fonction de la place des jardins et des cours et des quartiers. L’enveloppe de l’îlot forme l’espace public et doit être préservée. Dans le sec-teur SU, les îlots sont moins continus que dans la ville plus ancienne. L’enjeu est à la fois de préserver une image «aérée» propre au tissu urbain du XIXe siècle et d’assurer les articulations avec les tissus anciens au parcellaire plus étroit et continu.L’objectif de l’AVAP est de préserver les qualités urbaines de l’îlot et de per-mettre des évolutions dans le cadre de projet d’ensemble.

SU 2.2.2.1. s La continuité du contour physique de l’îlot sur l’espace public est conservée. SU 2.2.2.2. s Les alignements existants sur l’espace public sont conservés.

SU 2.2.2.3. c L’évolution des îlots fait l’objet d’un projet global à l’îlot. il est apprécié en fonction de : - création de cour,- création de bâtiments secondaires,- création d’avant-corps en alignement sur la rue en complément de bâti en retrait de l’espace public,- création d’annexe implantée sur les limites de fond de parcelles.

Enjeux et objectifs

Règles strictes

Règles cadres


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ÉPANNELAGE DU JARDIN PUBLIC

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RèGLES FORMER LA VILLE secteur SUSU 2.2 RÈGLES URBAINESSU 2.2.3 IMPLANTATION PAR RAPPORT AUX LIMITES SÉPARATIVES

Le secteur SU assure une transition avec la ville ancienne. Pour permettre la création d’un tissu urbain qui assure la transition les règles suivantes s’ap-pliquent.

SU 2.2.3.1. s dans le cas de parcelles étroites (largeur inférieure ou égale à 10m) l’implantation se fait en limite séparative latérale.

Enjeux et objectifs

Règles strictes

SU 2.2.4 GABARIT ET HAUTEUR DES CONSTRUCTIONS

La règle concernant les gabarits s’établit sur le principe des hauteurs relatives, dans le cas des secteurs suffisamment déterminés, pour la place du jardin public un épannelage est établi pour des hauteurs maximales.L’objectif de l’AVAP est de préserver ce paysage urbain.La hauteur des bâtiments dépend :

- de l’ensemble urbain dans lequel il se situe et en particulier des bâti-ments mitoyens. - de leur nature : bâtiment principal ou bâtiment secondaire.

SU 2.2.4.1. s La hauteur s’évalue à l’alignement sur l’espace public en référnce au plan d’épan-nelage pour le tour du jardin public .

SU 2.2.4.2. s En dehors du plan d’épannelage la hauteur est limitée à 12m.

SU 2.2.4.3. c Le projet s’apprécie selon: - la hauteur et le gabarit du bâti principal- la pente de toiture - la largeur de la construction- la hauteur du bâti secondaire ou annexe qui est inférieure au bâti principalle faîtage du bâti secondaire ou annexe qui est à un niveau inférieur de celui du bâti principal.

Enjeux et objectifs

Règles strictes

Règles cadres


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Le parc autour de la ville de la sous-préfecture : la palette végétale des jardins fin XIX e comprend des arbres de collection

Le paysage urbain du quartier de la gare fin XIX e intègre largement ces différents motifs de composition végétale.

Le jardin public pos-sède une composition de grands platanes qui prolonge l’axe urbain


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SU 2.3 PRISE EN COMPTE DES ENJEUX DU DÉVELOPPEMENT DURABLE

Espaces publics et formes urbaines sont l’objet des enjeux du développement durable : par la perméabilité des sols publics et le respect des échanges air-eau auxquels les plantations publiques participent, par la place laissée aux piétons et aux modes de déplacements alternatifs, par les continuités d’espaces de jardins en coeur de ville. Certains de ces points sont déjà réglés dans d’autres articles du chapitre «former la ville». La prise en compte des eaux de ruissellement, des économies d’énergie dans l’éclairage public sont autant de programmes susceptibles d’engendrer des pro-jets innovants dans le respect du paysage urbain et patrimonial d’Oloron.

L’objectif de l’AVAP est de favoriser cette problématique de projet.

SU 2.3.1. c Tout projet visant à satisfaire le développement durable est apprécié suivant: - le respect du paysage urbain depuis l’espace public, - la valorisation patrimoniale produite,- la préservation d’espaces perméables en sol public,- la valorisation de plantations nouvelles,- la place des déplacements alternatifs à la voiture,- la prise en compte des eaux de ruissellement dans l’espace public.

Enjeux et objectifs

Règles cadres



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Edifices à conserver : La poste

usine de bérets parc et villa de la sous-préfecture

RèGLES BÂTIR secteur SU

Points d’appui patrimoniaux des secteurs de projet

A : Ancienne banque de France, maison, jardin, clôtureB : PosteC : Ancienne usine de béretsD: Villa de la sous-préfecture, clôture et annexesE: Villa BourdeuF: Ancienne dépen-dance du Parc BourdeuG: Ancien MoulinH: Caisse d’épargneI: GareJ: Palais de JusticeK: Corps de bâti industriel

CDE

FG

K

B

H

J

I

A

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SU 3 ORIENTER ET PROGRAMMER LE SECTEUR DE PROJET URBAINL’étude de l’AVAP a fait apparaître un espace particulier où se concentrent un ensemble d’opérations juxtaposées au cours des décennies passées, un tissu urbain «décousu» et en partielle déshérence. Il est aujourd’hui à l’articulation des différents quartiers de ville. Il comprend des éléments de valeur patrimo-niale identifiés au plan de l’AVAP . Le diagnostic montre l’intérêt d’une réflexion urbaine élargie sur un ensemble compris entre plusieurs secteurs : secteur SH (Confluence et place Mendion-dou, rue Louis Barthou, abords de la Mairie), secteur SU (jardin public, place de Jaca), secteur SO (Les Gaves et leurs ouvrages: Pont Sainte Marie).

L’AVAP a pour objectif de faciliter le projet urbain en permettant d’apprécier le maintien de points d’appui patrimoniaux susceptibles d’articuler un projet de recomposition. Elle fait la promotion d’une méthode de programmation urbaine et de conception. L’objectif est de délimiter un cadre dans lequel doit se développer un plan d’ensemble dont la mise en oeuvre guide la manière dont on traite les éléments patrimoniaux. SU 3.1. s Le projet urbain est suivi par la commission locale de l’AVAP. SU 3.2. s Le périmètre d’étude du projet urbain permettant d’apprécier les valeurs patrimo-niales est celui porté sur le plan de l’AVAP

SU 3.3. c Le projet s’apprécie selon : - le maintien des édifices et leur capacité à générer de la requalification d’espaces publics,- la recomposition de structures urbaines capables de créer des espaces publics hiérarchisés, - la valorisation des caractères de chacun des quartiers,- le vélum, - la présence de jardins,- la place donnée à la voiture,- la continuité des cheminements- la capacité des voies nouvelles à se mailler au réseau existant- la capacité des voies nouvelles à générer de nouveaux îlots urbains.

Enjeux et objectifs

Règles strictes

Règles cadres



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4- VALORISER L’ART DE BATIR : règles architecturales

Généralités Les règles architecturales ont pour objet de régler à la parcelle :

- la conservation du patrimoine architectural oloronais selon ses catégories d’intérêt,- l’évolution d’ouvrages encore mal intégrés,- la création de bâti neuf dans le caractère urbain du quartier de la gare d’Oloron Sainte Marie.

La diversité des périodes de construction et des usages du secteur induit des objctifs de valorisation adap-tés à la diversité des édifices présents :

- du bâti traditionnel rural, inclus dans l’urbanisation,(type A)- du bâti de la fin XIXe et du début XXe correspondant à la mise en oeuvre d’équipements nouveaux (gare, poste, hôtels) (type B)- du bâti de l’entre deux guerres : villas, petits immeubles de rapport, bâtiments industriels de construction avec des matériaux «industrialisés» (type B ou C)- des constructions récentes immeubles urbains de rapport incluant des rez-de-chaussée commer-ciaux par exemple... (type C)

Elles concernent l’enveloppe du bâti. Les intérieurs peuvent receler un patrimoine de qualité (escaliers, menuiseries, décors…) dont Oloron-Sainte-Marie est très riche. Il est recommandé que la mise en valeur de l’enveloppe architecturale aille de pair avec la réhabilitation de ces éléments (confère le diagnostic patrimonial et environnemental).

Sommaire :4-A les édifices à conserver et à mettre en valeur de typologie ancienne p 155

cours perrons et marquises sur l’espace public façade de devant

maçonneriecoloration et badigeoncomposition architecturale, organisation des percementsbalconsmodénature et décor : soubassement, corniche, chaînagemenuiseries de fenêtre, volets, contreventsportes et portailséquipements de façadedevanture commerciale

façades dans la parcelle maçonneriebardagegaleries et leurs menuiseriesmodénatures et décors

couverturematériau, volume, pente, sens de faîtageéléments fr couvertures : lucarnesautres équipement de toiture : percements, cheminées..

prise en compte des enjeux du développement durable

4-B les édifices à conserver et à mettre en valeur de typologie récente façade couvertureprise en compte des enjeux du développement durable

4-C les édifices courants pouvant être améliorés ou remplacés les façades et la prise en compte du développement durablela couverture et la prise en compte du développement durable



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155


SU 4-A LES EDIFICES A CONSERVER ET À METTRE EN VALEUR DE TYPOLOGIE ANCIENNE

SU 4.A.1 LES COURS, LEURS CLÔTURES, LEURS SOLSLes cours sont des espaces non bâtis, mais « construits » à l’intérieur de la par-celle par les différentes constructions les délimitant (murs, bâtiments annexes, secondaires ou principaux..).Quand elles existent, l’objectif de l’AVAP est de les préserver et les valoriser à partir des éléments qui les constituent (clôtures, sols,...).

SH 4.A.1.1. s les murs maçonnés de pierre séparant la cour de l’espace public ou des parcelles voisines sont conservés, restaurés, valorisés,SH 4.A.1.2. s les portails et ouvrages décoratifs, bornes chasse-roues, des murs de clôture sont préservés et restaurés,SH 4.A.1.3. s les pavages anciens des cours (calade de galets, pavage ou dallage de pierre) sont préservés, complétés, restaurésSH 4.A.1.4. s les seuils existants en pierre sont préservés et restaurés. SH 4.A.1.5. s les seuils sont en pierre des Pyrénées

SH 4.A.1.6. c La mise en valeur des cours est conforme à leur caractère et leur situation urbaine. L’évaluation du projet porte sur: - la mise en oeuvre en sol de matériaux perméables et minéraux (grave tout venant et stabilisé, sol pavé ou dallé posé sur sable..par exemple)- la continuité de plain pied du sol de la cour avec celui de la construction- la mise en oeuvre de murs maçonnés y compris soutènements (en cas de dénivelé) surmontés de grilles entre cour et jardins.- la mise en oeuvre d’emmarchements de pierre des Pyrénées.

Enjeux et objectifs

Règles strictes

Règles cadres

SU 4.A.2 PERRONS ET MARQUISES SUR L’ESPACE PUBLIC

La transition entre espace public et privé est marquée par des éléments d’archi-tecture relativement monumentaux dans l’architecture du courant du XIXe et début XXe siècle.Quand ils existent, l’objectif de l’AVAP est de les préserver et les valoriser.

SH 4.A.2.1. s les perrons existants sont conservésSH 5.A.2.2. s les marquises existantes sont conservées

SH 5.A.2.3. c La réparation, la création de marquise et perron font l’objet d’un projet. Celui ci s’apprécie sur :- la reprise des éléments existants, dans leur caractère dimensionnel - la cohérence avec la nature de l’ouvrage- la nature des matériaux (pierre des Pyrénées, pour les perrons et leurs emmarchements, ferronnerie peinte...)- la présence pour les marquises de matériaux verrier transparent et/ou translucide, sans cou-leur- la géométrie, la simplicité, la légéreté et le dessin des ossatures (marquises, garde-corps, main-courante) en cohérence avec le type d’ouvrage.

Enjeux et objectifs

Règles strictes

Règles cadres

Dans le secteur SU, de nombreuses constructions correspondent aux typologies de la ville historique. Pour elles les règles suivantes s’appliquent afin de les entretenir, faire évoluer dans le respect de leur mode constructif.



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Fin XIX e

exemple de façade sur rue avec encadrement de baies en briques, organisation en travées

Fin XIX e

exemple de façade sur cour de devant, maçonneries traditionnelles, symétrie et organisation en travées, lucarnes se prolongeant en toiture


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SH 4.A.3 LES FAÇADES DE DEVANT

SH 4.A.3.1 MAÇONNERIE

SH 4.A.3.2 COLORATION ET BADIGEON

Un ensemble de dispositions sont réglées pour les façades de devant car elles donnent sur l’espace public et participent à leur qualité ou leur caractère.

La maçonnerie de pierre, de galets, assemblés dans un mortier de chaux carac-térisent les typologies anciennes. L’objectif est d’en préserver les qualités intrin-sèques tant constructives que passives.

La coloration des enduits s’obtient aussi par un badigeon dont les teintes sont obtenues par des pigments naturels. Selon chaque période de production du bâti, des colorations existent. Pour mettre en relation les colorations avec les époques de production du bâti :- période médiévale : couleur naturelle des matériaux ; possibilité d’un lait de chaux transparent sur enduits et parement en pierre de taille,- période classique : chaulage blanc ou coloré par des terres, lait de chaux semi-transparent et coloré,- XIXe siècle : peinture à la chaux et peinture minérale de tons clairs ou soute-nus, coloration à base de terre et d’oxyde.L’objectif de l’AVAP est de préserver et de valoriser ces cohérences de colo-rations et d’inciter à s’inspirer des colorations anciennes pour les travaux de ravalement.

SU 4.A.3.1.1. s les matériaux anciens de maçonnerie sont conservés.SU 4.A.3.1.2. s les parements sont nettoyés et entretenus avec des techniques non abrasives.SU 4.A.3.1.3. s les maçonneries courantes sont enduites au mortier de chaux aérienne ou de sable.

SU 4.A.3.1. s le badigeon est à la chaux aérienneSU 4.A.3.2. s l’emploi d’enduits teints dans la masse est réservé à la palette des ocres et terres naturelles.

SU 4.A.3.1.4. c les façades maçonnées sont réparées ou restituées en conformité aux disposi-tions originelles ou d’un édifice de même type. L’évaluation du projet porte sur: - la finition - les textures d’enduit en lien avec les périodes de construction et la nature de l’architecture, urbaine ou rurale

SU 4.A.3.3. c La mise en couleur d’un édifice s’apprécie sur un projet portant sur : - l’ensemble de l’édifice- sa période de production- le type de façade et ses décors- la mise en cohérence entre colorations des menuiseries et colorations des façades; - la situation de l’édifice dans la ville.

Enjeux et objectifs

Enjeux et objectifs

Règles strictes

Règles strictes

Règles cadres

Règles cadres




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Galerie sur cour de devant avec lambrequin de bois


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SU 4.A.3.3 COMPOSITION ARCHITECTURALE, ORGANISATION DES PERCEMENTS

L’organisation, la hiérarchisation et la typologie des formes de baies témoignent des périodes d’édification des constructions. Compte-tenu de l’évolution du bâti, certaines façades portent des percements de périodes différentes. Les élé-ments de percements sont aussi liés à la nature des encadrements et à l’équipe-ment de la baie, qui font l’objet d’autres articles.L’objectif de l’AVAP est de préserver et de valoriser la cohérence d’ensemble à l’échelle d’un édifice, et conserver les percements anciens et leurs détails (appuis de baies, traverses, etc...). Selon les cas, sont à apprécier la cohérence d’ensemble et la cohabitation de plusieurs témoins comme la création d’ouver-tures nouvelles.

SU 4.A.3.3.1. s Tout percement existant et cohérent avec la logique de composition de l’en-semble des percements est préservé, restauré ou restitué.

SU 4.A.3.3.2. c L’évaluation du projet de percement nouveau porte sur : - son inscription dans la logique de composition de l’ensemble des percements existants de la façade, - ses proportions, leur nombre et la hiérarchisation en référence aux percements existants, - le respect de la logique constructive de l’édifice, - la valorisation des appuis de baie cohérents avec l’architecture d’origine;- la suppression des éléments étrangers à l’architecture d’origine,- la référence aux portes charretières ou portes cochères pour les portes de garages.

Enjeux et objectifs

Règles strictes

Règles cadres

Ces dispositions s’appliquent à toutes les façades du bâti de typologie ancienne à conserver du secteur SU


SU 4.A.3.4 BALCONS

Les balcons s’inscrivent dans la composition générale des façades principales. Ils apparaissent essentiellement au XIXe avec de nouveaux programmes d’archi-tecture. Ils jouent un rôle ornemental et deviennent des espaces intermédiaires entre espace public (extérieur) et espace privé (intérieur du logement). Ils témoignent de la mise en oeuvre de fers forgés et de fonte, qui ont une valeur patrimoniale à ce titre.L’objectif de l’AVAP est de les conserver et de les valoriser dans les situations de cohérence urbaine et architecturale.

SU 4.A.3.4.1. s Les balcons inscrits dans leur architecture d’origine, leurs garde corps d’origine en fer forgé ou en fonte, sont conservés et restaurés.SU 4.A.3.4.2. c L’évaluation du projet de valorisation de façade intégrant le balcon s’évalue sur : - la composition générale de la façade et sa période de construction, - la nature, le traitement, les dispositions constructives des balcons,- la préservation des éléments constitutifs d’origine (garde corps, consoles, main courante, appuis, etc...)

Enjeux et objectifs

Règles strictes

Règles cadres




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Encadrement et modénature avec poly-chromie pierre et brique

Contrevents avec éléments de découpé


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Ces dispositions s’appliquent à toutes les façades du bâti à conserver du secteur SU

SU 4-A LES ÉDIFICES A CONSERVER ET À METTRE EN VALEUR DE TYPOLOGIE ANCIENNE

SU 4.A.3.5 MODÉNATURE ET DÉCOR : SOUBASSEMENT, CORNICHE, CHAÎNAGE..Chaque façade possède des éléments qui lui sont propres et caractérisent son individualité.L’objectif de l’AVAP est de les conserver et de les valoriser dans des situations de cohérence urbaine et architecturale. SU 5.4.3.5.1. s Tout projet de restauration définit les éléments qu’il convient de conserver ou restituer sur la façadeSU 5.4.3.5.2. s Tout élément de décor est à conserver, réparer, restaurer. SU 5.4.3.5.3. s Les éléments de décor sont nettoyés et entretenus avec des techniques non abrasivesSU 5.4.3.5.4. s La pierre reste apparente (sans peinture).

SU 5.4.3.5.5. c Le projet de restauration s’évalue à partir : - d’une analyse reconnaissant les éléments de décor: soubassement, corniche, chaînage, ban-deau, pilastre, encadrement… . - la période de construction, - l’identification du matériau (pierre de taille, gypserie, bois, peinture, ...), du tracé, du profil d’origine, - des dispositions de conservation, d’entretien, de valorisation et de réparation, de restitution.

Enjeux et objectifs

Règles strictes

Règles cadres




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Les menuiseries et leurs équipements d’occultation (volets, contrevents, per-siennes) font partie de l’écriture architecturale de l’édifice, comme les autres ouvrages de l’architecture. Ils participent à sa composition et en définissent le caractère et sa valeur. L’étude des menuiseries versée au diagnostic patrimonial relève des dessins et des typologies à valeur patrimoniale exceptionnelleL’objectif de l’AVAP est de conserver les cohérences architecturales et de les valoriser.

SU 4.A.3.6.1. s Les menuiseries de fenêtre et leurs impostes sont en bois peint.SU 4.A.3.6.2. s Les menuiseries de contrevents et de volets sont en bois peint.SU 4.A.3.6.3. s La teinte est définie en référence à la palette de couleur déposée en mairie. La conformité de la teinte est vérifiée par les autorités compétentes après séchage.SU 4.A.3.6.4. s Les menuiseries de remplacement sont implantées en feuillure de l’encadrement visible en façade. Le cadre dormant ancien est déposé.

SU 4.A.3.6.5. c Les menuiseries de fenêtre et leurs impostes en bois, les contrevents et volets d’origine en bois sont conservés et restaurés ou restitués. L’évaluation du projet de conserva-tion porte sur :- l’analyse de l’état de conservation ;- les potentialités de réparation, de calfeutrement, de doublement intérieur ;- la valeur patrimoniale et la cohérence dans l’architecture de la façade.

SU 4.A.3.6..6. c L’évaluation du projet de restitution des menuiseries, contrevents et volets porte sur :- l’adéquation des menuiseries de fenêtre ou d’imposte neuves à la forme de la baie ;- leur conformité au modèle d’origine ou de modèle issu d’édifices de même type ou relevé au diagnostic de l’AVAP- la conservation de la vitrerie ancienne- leur conformité au matériau d’origine- la partition de petits bois structurels, les découpes ornementales, le profil, la proportion des bois correspondants ;- le réemploi des pièces métalliques anciennes en bon état: pentures, espagnolettes, crémones ou arrêts de volets qui servent de modèle aux pièces neuves. - la mise en oeuvre soit sur barres et écharpes chanfreinées, soit sur pentures, pour les volets et contrevents.- L’usage de planches larges et sans rainures, pour les volets et contrevents.

SU 4.A.3.6..7. c Les volets repliables en tableau d’origine en bois ou en métal sont conservés, restaurés ou remplacés. L’évaluation du projet porte sur :- l’analyse de l’état de conservation ;- les potentialités de réparation, de calfeutrement, de doublement intérieur ;- la valeur patrimoniale et la cohérence dans l’architecture de la façade ;- leur remplacement suivant le matériau d’origine et les dispositions originelles de la façade.

Règles strictes

Règles cadres

SU 4.A.3.6 MENUISERIES DE FENÊTRE, VOLETS, CONTREVENTS,....




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SU 4.A.3.7 PORTES ET PORTAILSLes portes et portails font partie de l’écriture architecturale de l’édifice, comme les autres ouvrages de l’architecture. Ils participent à sa composition et en définissent le caractère et sa valeur, et contribuent à la qualification de l’espace public.L’étude des menuiseries de portes et portails portée au diagnostic relève des dessins et des typologies, à valeur patrimoniale exceptionnelle.

L’objectif de l’AVAP est de maintenir l’ensemble de ces qualités en cohérence avec l’architecture d’origine. La conservation des ouvrages anciens, en les répa-rant et les adaptant aux modes d’habiter actuels, fait partie de la préservation et de la mise en valeur du patrimoine.

SU 4.A.3.7.1. s Les menuiseries de portes et portails sont en bois et selon le type de porte soit en planche et contre-planche, soit à panneaux.

SU 4.A.3.7.2. s Les éléments ornementaux, notamment sculptés seront préservés.

SU 4.A.3.7.3. s Le bois des menuiseries de portes, portails, et portes de garages est peint en référence à la palette de couleur déposée en mairie. La conformité de la teinte est vérifiée par les autorités compétentes après séchage.

SU 4.A.3.7.4. s Les portes et portails de remplacement, les portes de garage, sont implantés en feuillure de l’encadrement visible en façade. Le cadre dormant ancien est déposé.

SU 4.A.3.7.5. c Les menuiseries anciennes de portes, portails et leurs impostes originelles sont conservés et restaurés ou restitués. L’évaluation du projet de conservation porte sur :- l’analyse de l’état de conservation ;- les potentialités de réparation, de calfeutrement, de doublement intérieur ;- la valeur patrimoniale et la cohérence dans l’architecture de la façade.

SU 4.A.3.7.6. c L’évaluation du projet de restitution des portes, portails et leurs impostes porte sur :- l’adéquation des menuiseries neuves à la forme de la baie ;- leur conformité au modèle d’origine ou de modèle issu d’édifices de même type ;- leur conformité au matériau d’origine : bois ou métal ;- la partition de panneaux, les éléments ornementaux, le profil, la proportion des bois ;- la conservation et le réemploi des pièces métalliques anciennes en bon état : cloutages, pen-tures, heurtoirs, serrures qui servent de modèle aux pièces neuves.- la mise en couleur homogène de la serrurerie non ornementale et de la menuiserie

Enjeux et objectifs

Règles strictes

Règles cadres




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Ces dispositions s’appliquent à toutes les façades du bâti à conserver du secteur SU

SU 4.A.3.8 ÉQUIPEMENTS DE FAÇADES

Les façades comportent de nouveaux équipements (boites aux lettres, compteurs, ...). L’enjeu pour l’AVAP est d’assurer leur intégration dans les façades d’origine, que de tels dispositifs ne doivent pas perturber ou dénaturer. SU 4.A.3.8.1. s Tout dispositif technique et ouvrage étrangers à l’architecture d’origine en façade est non visible depuis l’espace public.SU 4.A.3.8.2. s Boites aux lettres et compteurs s’intègrent sans saillie par rapport au nu extérieur de la façade.

SU 4.A.3.8.3. c Les projets d’intégration d’équipements portent sur :- la mise en oeuvre de volets peints dans le ton de la façade- la composition dans l’ensemble de la façade.

Enjeux et objectifs

Règles strictes

Règles cadres

SU 4.A.3.9 DEVANTURE COMMERCIALE Le quartier de la Gare intègre une dynamique commerciale sensiblement diffé-rente de celle du coeur ancien. Le parcellaire plus grand que dans la ville histo-rique, permet l’installation d’activités qui ont besoin de surfaces continues en rez-de-chaussée conséquentes. L’activité d’hôtellerie, de restauration trouve aussi sa place dans ce quartier avec la réalisation en même temps que la gare de nouveaux programmes architecturaux.L’enjeu est à la fois de préserver la continuité commerciale de la ville et son inscription dans des architectures particulières. Pour cela, la totalité de la façade, voir de la construction, est à considérer pour qu’un projet de devanture soit élaboré. SU 4.A.3.9.1. s La devanture se limite au rez-de-chaussée. Elle laisse apparents les éléments archi-tecturaux des étages.SU 4.A.3.9.2. s Les menuiseries sont en bois ou en métal. Elles sont peintes en référence à la palette de couleurs déposée en mairie. La conformité de la teinte est vérifiée par les autorités compétentes après séchage.SU 4.A.3.9.3. s Les stores et bannes sont en toile. La couleur des stores et des bannes est unie de couleur suivant la palette de couleurs déposée en mairie. La conformité de la teinte est vérifiée par les autorités compétentes.SU 4.A.3.9.4.s Les pré-enseignes sont non scellées au sol, de type chevalet esquivent : 1 par activité, installée directement au sol sur le pas de porte ou sur le domaine public sous réserve de l’accord de la commune.

SU 4.A.3.9.5. c Les devantures font partie du projet de la façade. L’évaluation du projet porte sur : - le choix du type de traitement soit :

o d’une devanture en bois composée en applique du rez-de-chaussée de la façade de l’immeuble ;o d’un ensemble menuisé et vitré composé dans les baies constituant la façade du rez-de-chaussée de l’immeuble.

- les dispositifs de condamnation de type grille et volet métallique non apparents en façade, soit par l’emploi d’un vitrage anti-effraction soit d’un dispositif situé en arrière de la vitrine ;- le dispositif d’enseignes lumineuses, éclairées par des projecteurs implantés en façade.- l’accès à l’ensemble de l’immeuble qui n’est pas condamné;- le fractionnement des vitrines, en cohérence avec les parcelles ou la nature du ou des im-meubles concernés.

Enjeux et objectifs

Règles strictes

Règles cadres



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SU 4-A-4 FAÇADE DANS LA PARCELLE

Les façades dans la parcelle correspondent au type suivant :- façades latérales- façades arrière sur cour ou jardin.Elles suivent les règles de cohérence architecturale et d’utilisation des matériaux. Elles sont tou-tefois plus libres pour interpréter cetter relation plus «privée» avec un espace caché de la rue.

SU 4.A.4.1 MAÇONNERIELes maçonneries de pierres, de galets, assemblés dans un mortier de chaux caractérisent les typologies anciennes. L’objectif est d’en préserver les qualités intrinsèques tant constructives que passives. SU 4.A.4.1.1. s les maçonneries courantes sont enduites au mortier de chaux aérienne ou de sable.

SU 4.A.4.1.2. c les façades maçonnées sont réparées ou restituées en conformité aux disposi-tions originelles ou d’un édifice de même type. L’évaluation du projet porte sur: - la finition - La coloration qui est soit celle des matériaux mis en oeuvre dans l’enduit. en lien avec la composition de l’édifice et sa façade principale- les textures d’enduit en lien avec les périodes de construction et la nature de l’architecture.

Enjeux et objectifs

Règles strictes

Règles cadres

SU 4.A.4.2 BARDAGE

Les bardages d’ardoises existent sur les façades les plus exposées aux intempé-ries. L’objectif est de les préserver en les conservant et en les réparant, et d’en utiliser le motif en cas de création.

Enjeux et objectifs

SU 4.A.4.2.1. s Les bardages en ardoises irrégulières des Pyrénées sont préservés, restaurés ou restitués.SU 4.A.4.2.2. s le réemploi maximal des matériaux anciens est de règle.

SU 4.A.4.2.3. c Le projet de réfection, de réparation, de modification ou de création s’évalue à partir de :

- l’emploi de matériaux identiques ou similaires à l’existant (ardoises naturelles)- l’usage de mise en oeuvre identiques à l’existant (épaisseur, clouage, pureau…)- l’emploi d’ardoises irrégulières des Pyrénées.

Règles strictes

Règles cadres



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SU 4.A.4.3 LES GALERIES ET LEURS MENUISERIES



Les galeries assurent une qualité d’espace «intime» en complément du loge-ment et offrent des espaces qui participent à la qualité de l’habitat. Elles jouent un rôle de sas en terme climatique et sont généralement orientées à l’Est. L’enjeu de l’AVAP est de les conserver, les protéger, les entretenir, et d’inciter à leur création dans des situations urbaines ou climatiques similaires dans le secteur SU. SU 4.A.4.3.1. s Les balcons couverts, galeries et mirandes existants et cohérents avec l’architec-ture d’origine sont conservés et restaurés SU 4.A.4.3.2. s Les garde corps d’origine, en bois, fer forgé, fonte, sont conservés, restaurés, restitués. Ils sont peints. SU 4.A.4.3.3. s En cas de fermeture, le dispositif menuisé est en bois. Il est peint en harmonie avec le reste du bâtiment.SU 4.A.4.3.4. s Les menuiseries métalliques sont réservées aux dispositifs de la fin du XIX°, début XX°. Elles sont peintes. SU 4.A.4.3.5. s L’accès aux galeries se fait par une porte fenêtre à un vantail qui comporte une partie basse pleine en bois. Elle est peinte.

SU 4.A.4.3.6. c Le projet de réfection, de réparation, de modification ou de création s’évalue à partir : - du respect de la structure porteuse de la galerie (rythme des poteaux) et composition géné-rale de la façade. - de la prise en compte du rythme, de la volumétrie, de la silhouette, de la texture de l’en-semble de la façade. - des motifs de fermeture qui sont soit : - bardés en ardoises quand ils sont orientés à la pluie ou à l’humidité, - dotés d’ensembles menuisés et composés, lorsqu’ils sont abrités. - de la référence aux motifs traditionnels : bardage en ardoise clouée, ensembles menuisés avec traverses et petits bois, affinés au maximum. - de la présence de stores en bois composés avec le dispositif;- du type de structure proposée pour la galerie, le balcon couvert ou la mirande: - charpente bois, - piliers métalliques ornés, - colonnes en pierre.

Enjeux et objectifs

Règles strictes

Règles cadres



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SU 4.A.4.4 MODÉNATURE ET DÉCORS

Par leur dessin et leur matériau, les éléments de modénature et de décor (grilles, garde-corps) constituent des éléments d’élégance des façades arrières et secondaires. L’objectif est de les préserver, les restaurer, et favoriser leur création.

SU 4.A.4.4.1. s Les éléments existants en pierre de taille, les maçonneries, les grilles ornemen-tales, les bois découpés sont conservés, restaurés ou restitués.

SU 4.A.4.4.2. c Le projet de réfection, de réparation, de modification ou de création s’évalue à partir de :

- l’analyse des décors existants, leur nature, leur originalité et leur composition dans la façade, - les décors qu’il convient de restituer,- l’inspiration, en cas de création, des motifs décoratifs existant dans des situations équi-valentes, - la composition générale de la façade.

Enjeux et objectifs

Règles strictes

Règles cadres


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SU 4 A.5. LES COUVERTURESLes toitures du secteur SU participent à la valeur d’ensemble d’Oloron Sainte-Marie. La dominance reste celle de l’ardoise dans ce quartier, même si ponctuellement d’autres matériaux sont utilisés, notamment de la tuile mécanique plate pour des édifices construits à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. L’objectif de l’AVAP est de préserver la dominance de l’ardoise en cohérence avec les typologies bâties.


SU 4 A 5.1. MATÉRIAU DE COUVERTURE, VOLUME, PENTES, SENS DE FAÎTAGELe matériau de référence est l’ardoise naturelle épaisse irrégulière, à clouer, en provenance des Pyrénées, pour trois raisons :

- la solidité reconnue du matériau (ardoise d’Aydius, de Lourdes),- la technique qui permet de conserver les formes « souples » des toits,- l’aspect qui n’est pas noir mais d’un gris coloré, typique des toitures pyré-néennes.

L’objectif est de conserver ce matériau et d’en favoriser le suivi, l’entretien, en cohérence avec les typologies anciennes.

SU 4.A.5.1.1. s Les formes, pentes, volumes d’origine et leur sens de faîtage sont conservés.SU 4.A.5.1.2. s La couverture ancienne en ardoises naturelles est conservée.SU 4.A.5.1.3. s Tous les ouvrages liés à l’étanchéité de la couverture sont dissimulés.SU 4.A.5.1.4. s La couverture est en ardoises naturelles. Pour les bâtiments industriels ou artisanaux existants et conçus pour la recevoir, la couverture peut-être en tuile de terre cuite, mécanique plate du type tuile de Marseille.

Enjeux et objectifs

Règles strictes

SU 4.A.5.1.5. c La restauration et la création des toitures est réalisée conformément aux disposi-tions architecturales et techniques ancienne d’Oloron Sainte-Marie. L’évaluation du projet porte sur :

- la reconnaissance de la forme, de l’époque et du type d’édifice et sa toiture ;- le rapport entre pentes de couverture, des bâtiments principaux (100% minimum), et des bâtis secondaires (65% minimum). - la situation urbaine de l’édifice pour l’orientation de son faîtage soit :

- perpendiculaire à la rue (pour les parcelles étroites), - parallèle à la rue (pour les parcelles larges).

- le choix du matériau de couverture : ardoise naturelle, ardoise des Pyrénées, et ponc-tuellement zinc - le détail des ouvrages annexes (arêtiers, faîtage, rives, porte-solins…) ;- les simples débords de toiture, sans corniche, ni génoise, réalisés par des chevrons bois de section carrée faisant une saillie ;- les dispositifs de recueil des eaux pluviales en zinc patiné : gouttières pendantes, ché-neau, descentes d’eau pluviales et leur composition en façades;- la nature des travaux : car dans le cas de strict entretien des toitures existantes d’autres matériaux compatibles avec l’existant sont admis.

Règles cadres



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SU 4 A 5.2. ELEMENTS DE COUVERTURE : lucarnes.


Les lucarnes ont un grand rôle dans les toitures Pyrénéennes : prises de jour, prise d’air pour la ventilation des combles, éléments décoratifs importants dans la composition de la façade. Elles sont parfois l’objet de prouesses techniques (charpente, décor, couverture, ...) et représentent un patrimoine en tant que telles. La menuiserie et les systèmes de volets font partie intégrante du décor de la lucarne. L’objectif est de les conserver, les valoriser, restituer. SU 4.A.5.2.1. s Les lucarnes anciennes sont conservées ou restituées d’après modèles existants en cohérence avec la façade. SU 4.A.5.2.2. s La couverture est identique à celle du toit.SU 4.A.5.2.3. s La couverture comporte un seul niveau de lucarnes par versant.

Enjeux et objectifs

Règles strictes

SU 4.A.5.2.4. c Les projets de réfection ou de créations s’évaluent sur :- la composition qui suit l’un ou l’autre de ces dispositifs :

- les lucarnes se superposent aux travées d’ouverture de la façade en tout ou partie, - les lucarnes sont composées dans l’axe de la toiture et ne tiennent pas compte des travées d’ouverture.

- L’implantation : les lucarnes sont implantées en raison du niveau du plancher des combles,- Les encadrements qui sont en pierre ou en bois, avec éventuellement un fronton en pierre ou en bois peint.- Les menuiseries :

- en bois peint, - avec volets intérieurs,

- Les jouées en ardoise des Pyrénées posée en bardage.- La passe de toit, traitée par un entablement en planche de bois peint, ou le débord des che-vrons.- La forme de couverture avec un pavillon droit ou courbe.- Les proportions, plus hautes que larges.

Règles cadres


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SU 4 A.5.3. AUTRES ÉQUIPEMENTS DE TOITURE : percements, cheminées..


La toiture dispose d’un certain nombre d’équipements et d’émergences : che-minées dont la maçonnerie compte dans l’architecture de typologie ancienne, percements autres que lucarnes, dispositifs contemporains liés à diverses exi-gences techniques. L’enjeu pour les dispositifs existants et cohérents avec l’archi-tecture ancienne est d’en assurer la conservation, l’adaptation. Pour les disposi-tifs actuels, il s’agit d’éviter «l’accessoirisation» des couvertures et de trouver à partir des motifs anciens les moyens d’une insertion cohérente.

L’objectif est de préserver l’aspect dominant de la couverture, et de ne pas le perturber par la présence d’éléments étrangers à leur nature.

SU 4.A.5.3.1. s Les cheminées maçonnées anciennes sont conservées SU 4.A.5.3.2. s Tout dispositif technique et ouvrage étranger à l’architecture d’origine en toiture est totalement dissimulé. SU 4.A.5.3.3. s Les éléments décoratifs de zinguerie existant et cohérents avec l’architecture d’origine sont conservés, restaurés, remplacés à l’identique.Les descentes d’eau pluviale sont en zinc sur la façade sur l’espace public. Elles sont peintes et sont équipées d’un dauphin fonte.

Enjeux et objectifs

Règles strictes

SU 4.A.5.3.4. c La modification et la création d’ouvrage en toiture respectent le caractère archi-tectural de la couverture. L’évaluation du projet porte sur :- la création des percements en couverture suivant les types suivants :

- tabatière en fonte, - châssis ouvrant encastré dans le plan de toiture, de dimensions maximales 0.70m * 1m- la réalisation dans le plan du toit des dispositifs de sécurité de type désenfumage. - les puits de jour couverts en verrière ou en lanterneau, de dimensions plus importantes, en structure métallique peinte.

- le couvrement des souches réalisé par une douille de zinc patiné.- leur nombre.

SU 4.A.5.3.5. c L’entretien, la modification, la création de cheminées respectent le caractère ar-chitectural de la couverture. L’évaluation du projet porte sur le respect d’un des modèles suivant: - cas 1 : elle est maçonnée et enduite. Sa proportion est plus large qu’épaisse, la largeur mini-male est 1m, l’épaisseur minimale est 0,50m. Le couronnement est réalisé en corps d’enduit. Le couvrement est réalisé par un dispositif de tôle de couleur noire - cas 2 : elle est en briques appareillées et rejointoyées. Sa proportion est plus large qu’épaisse : minimum 0,50 pour l’épaisseur et 0,70 pour la largeur. Son couronnement est réalisé en briques. Son couvrement est réalisé par un dispositif de tôle de couleur noire. - cas 3 : En dehors de ces modèles seul est autorisé un ouvrage ponctuel en métal d’un diamètre inférieur à 20cm, muni de sa douille et de sa girouette

Règles cadres



172

SU 4-A.6 PRISE EN COMPTE DU DEVELOPPEMENT DURABLE


Le secteur SU de l’AVAP contient un bâti de typologie ancienne qui s’apparente au bâti de la ville historique. Les interventions pour l’amélioration des perfor-mances énergétiques du bâti et l’intégration des énergies renouvelables ne s’opposent pas à la valeur architecturale et patrimoniale des édifices concernés.

L’objectif principal pour ce secteur de l’AVAP est de répondre aux exigences du développement durable et de maîtrise énergétique en tenant compte des quali-tés spécifiques aux bâtis anciens qui y existent. Pour cela, une attention particulière porte sur les économies d’énergie par l’amélioration du bâti existant et l’intégration des énergies renouvelables n’ayant pas d’impact sur le paysage patrimonial. Une autre attention est à porter au recours aux matériaux recyclables d’origine locale comme le bois par exemple notamment pour les menuiseries.

Des règles architecturales sont donc formulées pour les modes opératoires en l’état actuel de l’avancement des techniques et des connaissances.

Les solutions d’isolation par l’intérieur ne font pas l’objet du présent réglement.

SU 4.A.6.1. s Les dispositifs d’isolation et d’amélioration des performances énergétiques des murs extérieurs conservent et laissent totalement apparents la composition architecturale, le décor, la modénature.

SU 4.A.6.2. s L’amélioration énergétique des toitures maintient les plans de la couverture dans leurs niveaux existants, sans rehausses.

SU 4.A.6.3. s Les équipements d’énergie renouvelable sont totalement dissimulés en façades et en toiture.

Enjeux et objectifs

Règles strictes

SU 4.A.6.4. c Les dispositifs d’isolation et d’amélioration des performances énergétiques sont compatibles avec l’architecture ancienne. L’évaluation du projet porte sur :

- le choix d’une isolation préservant les murs extérieurs et la stabilité des maçonneries anciennes, liées à la capacité des matériaux isolants de «respirer» c’est à dire d’assurer les échanges hygrothermiques : mise en oeuvre d’enduit isolant à la chaux par exemple.- le choix d’une isolation maintenant la valeur architecturale de la façade: composition, décors, modénatures.- l’amélioration des performances énergétiques des menuiseries anciennes sauvegar-dées, en complément des dispositifs intérieurs non réglementés ici :

• remplacement du verre d’origine par du verre plus performant• mise en oeuvre de calfeutrement périphérique;

- mise en oeuvre de débords de toiture importants pour limiter les surchauffes d’été dans le cas des passes de toit sur chevrons.

Règles cadres


173


SU 4-B LES EDIFICES A CONSERVER ET À METTRE EN VALEUR DE TYPOLOGIE RECENTELe secteur SU, se caractérise par la présence de construction dont les typologies différent des typologoes anciennes par les programmes mis en oeuvre (usines, équipements, entrepôts, hôtels..) et par leur mode constructif (utilisation de matériaux industrialisés et de maçonnerie de béton) . Parmi ces constructions celles de l’entre deux guerres et celles du milieu du XXe siècle représentent un enjeu pour les améliora-tions énergétiques.Pour elles les règles suivantes s’appliquent afin de les entretenir, faire évoluer dans le respect de leur mode constructif.

SU 4.B.3.2 COMPOSITION ARCHITECTURALE, ORGANISATION DES PERCEMENTS

Les mouvements architecturaux récents offrent une diversité pour la composi-tion des percements et leurs caractères géométriques. Cette diversité se réfère à des courants et des modes architecturales. L’objectif de l’AVAP est de préserver et de valoriser la cohérence d’ensemble à l’échelle d’un édifice par la conservation des percements d’origine et leurs détails (appuis de baies, cadres, débords de béton, etc...).

SU 4.B.3.2.1. s Tout percement existant et cohérent avec la logique de composition de l’en-semble des percements est préservé, restauré ou restitué.

SU 4.B.3.2.2. c L’évaluation du projet de percement nouveau porte sur : - son inscription dans la logique de composition de l’ensemble des percements existants de la façade, - ses proportions, leur nombre et la hiérarchisation en référence aux percements existants, - le respect de la logique constructive de l’édifice, - la valorisation des appuis de baie, éléments de décor cohérents avec l’architecture d’origine;- la suppression des éléments étrangers à l’architecture d’origine.

Enjeux et objectifs

Règles strictes

Règles cadres

SU4.B.3.1 MAÇONNERIE- COLORATIONLes maçonneries sont enduites et peintes. Elles comportent ponctuellement des matériaux apparents (pierres, briques..) ou des débords construits en béton (cadres, «casquettes»..) qui participent à leur décor ou à la composition.L’objectif de l’AVAP est de favoriser la conservation et l’entretien des éléments contribuant aux qualités architecturales de ces constructions.

SU 4.B.3.1.1. s les maçonneries sont enduites.SU 4.B.3.1.2. s les parements de matériaux apparents participant de la composition architectu-rale d’origine sont conservés, réparés, restitués.SU 4.B.3.1.3. s les parements de matériaux apparents participant de la composition architectu-rale d’origine sont nettoyés et entretenus avec des techniques non abrasives.

SU 4.B.3.1.4. c les façades sont réparées ou restituées en conformité aux dispositions originelles ou d’un édifice de même type. L’évaluation du projet porte sur: - la finition, - les textures d’enduit,- l’apport de la couleur soit

par une peinture adaptéepar un apport coloré dans la masse.

- la coloration, en référence avec la palette de la ville et les teintes mises en oeuvre à l’origine de l’édifice.- la réparation des pierres ou briques apparentes par refouillement, remplacement, agrafage de matériaux de même nature que le matériau existant sur une épaisseur d’au moins 15cm.

Enjeux et objectifs

Règles strictes

Règles cadres



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SU 4-B LES EDIFICES A CONSERVER ET À METTRE EN VALEUR DE TYPOLOGIE RECENTE

Les menuiseries (de porte, de fenêtres, de porte fenêtre...) et leurs équipe-ments d’occultation (volets, contrevents, persiennes) font partie de l’écriture architecturale de l’édifice, comme les autres ouvrages de l’architecture. Ils parti-cipent à sa composition et en définissent le caractère et sa valeur. L’étude des menuiseries versée au diagnostic patrimonial relève des dessins et des typologies à valeur patrimoniale exceptionnelleL’objectif de l’AVAP est de conserver les cohérences architecturales et de les valoriser.SU 4.B.3.3.1. s Les menuiseries et leurs impostes , les éléments décoratifs de protection sont peints.SU 4.B.3.3.2. s La teinte est définie en référence à la palette de couleur déposée en mairie. La conformité de la teinte est vérifiée par les autorités compétentes après séchage.SU 4.B.3.3.3. s Les menuiseries (de fenêtres, de portes, de portes fenêtre) de remplacement sont implantées en feuillure de l’encadrement visible en façade. Le cadre dormant ancien est déposé. SU 4.B.3.3.4. s les dispositifs décoratifs de protection (barre d’appui de baie, balcon, grille..) cohérents avec l’architecture d’origine sont conservés, restaurés, restitués.

SU 4.B.3.3.5. c Les menuiseries d’origine sont conservées et restaurées ou restituées. L’évalua-tion du projet de conservation porte sur :- l’analyse de l’état de conservation ;- les potentialités de réparation, de calfeutrement, de doublement intérieur ;- la valeur patrimoniale et la cohérence dans l’architecture de la façade.

SU 4.B.3.3.6. c L’évaluation du projet de restitution des menuiseries, contrevents et volets, élé-ments décoratifs de protection porte sur :- l’adéquation des menuiseries neuves à la forme de la baie ;- l’adéquation des équipements décoratifs de protection à la forme de la baie ;- leur conformité au modèle d’origine ou de modèle issu d’édifices de même type ou relevé au diagnostic de l’AVAP,- leur conformité au matériau d’origine,- la partition des éléments structurels, les découpes ornementales, les profils, les proportions ;- le réemploi des pièces métalliques anciennes en bon état: pentures, espagnolettes, crémones, heurtoirs, sonnettes ou arrêts de volets qui servent de modèle aux pièces neuves. - l’absence de saillie en façade pour les volets roulants.

Règles strictes

Règles cadres

SU 4.B.3.3 MENUISERIES, VOLETS, CONTREVENTS, ÉLÉMENTS DECORATIFS DE PROTECTION ....

SU 4.B.3.4 ÉQUIPEMENTS DE FAÇADES Les façades comportent des équipements fonctionnels (boites aux lettres, comp-teurs, ...). L’enjeu pour l’AVAP est d’assurer leur intégration dans les façades d’ori-gine, que de tels dispositifs ne doivent pas perturber ou dénaturer. SU 4.B.3.4.1. s Tout dispositif technique et ouvrage étrangers à l’architecture d’origine en façade est non visible depuis l’espace public.SU 4.B.3.4.2. s Boites aux lettres et compteurs s’intègrent sans saillie par rapport au nu extérieur de la façade.

SU 4.B.3.4.3. c Les projets d’intégration d’équipements portent sur :- la mise en oeuvre de volets peints dans le ton de la façade- la composition dans l’ensemble de la façade.

Enjeux et objectifs

Règles strictes

Règles cadres


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SU 4 B.4. LES COUVERTURES

Les toitures du secteur SU participent à la valeur d’ensemble d’Oloron Sainte-Marie. La dominance reste celle de l’ardoise dans ce quartier, même si ponctuellement d’autres matériaux sont utilisés, notamment de la tuile mécanique plate pour des édifices construits à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. L’objectif de l’AVAP est de préserver la dominance de l’ardoise en cohérence avec les typologies bâties.

SU 4 B.4.1. MATÉRIAU DE COUVERTURE, VOLUME, PENTES, SENS DE FAÎTAGEPlusieurs types de couverture nouveaux apparaissent au début du XXe siècle. Ils dépendent des types de charpente, de la nature de l’édifice, et des techniques de couvrement. L’enjeu pour le secteur SU est de conserver le type de couver-ture cohérente avec l’architecture de l’édifice. Peuvent ainsi cohabiter : des toi-tures peu pentues revêtues de tuiles mécaniques plates dites de Marseille, des couvertures à sheds pour les constructions industrielles, de manière plus rare des toitures terrassesL’objectif est de conserver le type de revêtement cohérent avec l’architecture d’origine, sans concurrencer la dominance de l’ardoise.

SU 4.B.4.1.1. s Les formes, pentes, volumes et leur sens de faîtage cohérents avec l’architecture d’origine sont conservés.SU 4.B.4.1.2. s Le type de matériau de couverture d’origine est conservé.SU 4.B.4.1.3. s Tous les ouvrages liés à l’étanchéité de la couverture sont dissimulés.

Enjeux et objectifs

Règles strictes

SU 4.B.4.1.5. c La restauration et la création des toitures est réalisée conformément aux disposi-tions architecturales et techniques liées à l’architecture d’origine de l’édifice considéré. L’évalua-tion du projet porte sur :

- la reconnaissance de la forme, de l’époque et du type d’édifice et sa toiture ;- le rapport entre pentes de couverture, des bâtiments principaux et des bâtis secon-daires, - la situation urbaine de l’édifice pour l’orientation de son faîtage,- le choix du matériau de couverture : tuiles mécaniques plates, ardoises, zinc, matériau métallique ou minéral non brillant dont la teinte se réfère aux tonalités de l’ardoise - le détail des ouvrages annexes (arêtiers, faîtage, rives, porte-solins…) ;- la présence de débords de toiture;- les dispositifs et descentes d’eau pluviales, en zinc patiné, ramenées sur les extrémités des façades sur rue ou sur cour;- la nature des travaux : car dans le cas de strict entretien des toitures existantes d’autres matériaux compatibles avec l’existant sont admis.

Règles cadres



176


SU 4 B.4.2. AUTRES EQUIPEMENTS DE TOITURE : percements, cheminées..

Les équipements de toiture concernent tout aussi bien les prises de jour, que les prises d’air ou conduit d’évacuation. L’enjeu pour les dispositifs existants et cohé-rents avec l’architecture d’origine est d’en assurer la conservation, l’adaptation, le rétablissement. Il s’agit également d’éviter «l’accessoirisation» des couver-tures et de trouver à partir des motifs cohérents avec l’architecture d’origine les moyens d’une insertion cohérente.

L’objectif est de préserver l’aspect dominant de la couverture, et de ne pas le perturber par la présence d’éléments étrangers à leur nature.

SU 4.B.4.2.1. s Les prises de jour cohérentes avec l’architecture et la composition d’origine sont préservées, réparées, restituées.SU 4.B.4.2.2. s Les cheminées d’origine et participant à la composition architecturale de l’édifice sont conservées, réparées, restituées. SU 4.B.4.2.3. s Tout dispositif technique et ouvrage étranger à l’architecture d’origine en toiture est totalement dissimulé. SU 4.B.4.2.4. s Les éléments décoratifs de zinguerie existant et cohérents avec l’architecture d’origine sont conservés, restaurés, remplacés à l’identique.SU 4.B.4.2.5. s Les descentes d’eau pluviale sont en zinc. Elles sont peintes et sont équipées d’un dauphin fonte.

Enjeux et objectifs

Règles strictes

SU 4.B.4.2.6. c La modification et la création d’ouvrage en toiture respectent le caractère archi-tectural d’origine de la couverture et de l’édifice. L’évaluation du projet porte sur :- la création des percements en couverture suivant les types suivants :

- tabatière en fonte, - châssis ouvrant encastré dans le plan de toiture, de dimensions maximales 0.70m * 1m- la réalisation dans le plan du toit des dispositifs d’éclairage (de type shed par exemple)- la réalisation dans le plan du toit des dispositifs de désenfumage- les puits de jour couverts en verrière ou en lanterneau, de dimensions plus importantes, en structure métallique peinte.

- leur nombre,- leur composition,- leur matériau,- leur coloration.- le couvrement des souches réalisé par une douille de zinc patiné.

SU 4.B.4.2.7. c L’entretien, la modification, la création de cheminées respectent le caractère architectural de la couverture et de l’architecture d’origine. L’évaluation du projet porte sur : - la composition dans l’architecture d’origine,- la préservation, la restitution des dispositions constructives et décoratives d’origine,- l’utilisation de matériaux cohérents avec l’architecture d’origine,- les caractères dimensionnels en cohérence avec la composition architecturale d’origine.

SU 4.B.4.2.8. c La démolition des cheminées existantes est évaluée selon : - le risque d’effondrement ou la présence d’un problème structurel irréversible. - un problème d’infiltration majeur - l’incohérence avec l’architecture de l’édifice

Règles cadres


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SU 4-B.5 PRISE EN COMPTE DU DEVELOPPEMENT DURABLE

Le bâti récent du secteur SU a des caractériqtiues architecturales et énergé-tiques hétérogènes. L’objectif principal pour ce secteur de l’AVAP est de répondre aux exigences du développement durable et de maîtrise énergétique en tenant compte des carac-téres architecturaux des édifices récents.Pour cela, une attention particulière porte sur les économies d’énergie par l’amélioration du bâti existant et l’intégration des énergies renouvelables n’ayant pas d’impact sur le paysage patrimonial. Une autre attention est à porter au recours aux matériaux recyclables d’origine locale comme le bois par exemple notamment pour les menuiseries.

Des règles architecturales sont donc formulées pour les modes opératoires en l’état actuel de l’avancement des techniques et des connaissances.

Les solutions d’isolation par l’intérieur ne font pas l’objet du présent réglement.

SU 4.B.5.1. s Les dispositifs d’isolation et d’amélioration des performances énergétiques des murs extérieurs conservent et laissent totalement apparents la composition architecturale, le décor, la modénature.

SU 4.B.5.2. s L’amélioration énergétique des toitures maintient les plans de la couverture dans leurs niveaux existants, sans rehausses.

SU 4.B.5.3. s Les équipements d’énergie renouvelable sont totalement dissimulés en façades et en toiture.

Enjeux et objectifs

Règles strictes

SU 4.B.5.4. c Les dispositifs d’isolation et d’amélioration des performances énergétiques sont compatibles avec l’architecture récente. L’évaluation du projet porte sur :

- le choix d’une isolation préservant les décors des murs extérieurs - l’amélioration des performances énergétiques des menuiseries sauvegardées, en com-plément des dispositifs intérieurs non réglementés ici :

• remplacement du verre d’origine par du verre plus performant• mise en oeuvre de calfeutrement périphérique;

- mise en oeuvre de débords de toiture importants pour limiter les surchauffes d’été dans le cas des passes de toit sur chevrons.- des solutions de vêture compatibles avec l’architecture d’origine.

Règles cadres




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SU 4-C LES EDIFICES COURANTS POUVANT ÊTRE AMÉLIORÉS OU REMPLACÉS

SU 4.C.1 LES FACADES ET LA PRISE EN COMPTE DES ENJEUX DU DÉVELOPPEMENT DURABLE

Les façades par leur coloration et la discrétion de leur équipement doivent s’inscrire dans la continuité du paysage urbain d’Oloron Sainte Marie.

SU 4.C.1.1 s Les travaux de ravalement des murs de façade sont établis en référence à la palette de couleurs déposée en mairie. Sa conformité est vérifiée par les autorités compétentes après séchage. SU 4.C.1.2. s Les menuiseries sont peintes. La couleur est définie en référence à la palette de couleurs déposées en mairie. La conformité de la teinte est vérifiée par les autorités compé-tentes après séchage.SU 4.C.1.3. s Tout dispositif technique et ouvrage étranger à l’architecture d’origine en façade est totalement dissimulé.

SU 4.C.1.4. c Les travaux de modification façades sur rue ou visibles depuis l’espace public sont l’occasion de recomposer une façade. L’évaluation du projet porte sur :

- la composition architecturale, - la mise en oeuvre de vêture - les finitions - les matériaux- les textures - les éléments décoratifs,- la hiérarchie des percements - le projet de coloration.

Enjeux et objectifs

Règles strictes

Règles cadres

Les édifices courants ont une valeur essentiellement basée sur la continuité urbaine à laquelle ils parti-cipent. Leur architecture ne mérite pas en l’état actuel des connaissances des mesures de conservation. Par contre, comme ils s’inscrivent dans un ensemble urbain, lorsqu’ils sont conservés l’observation de quelques règles permettent leur maintien et leur entretien en accord avec le contexte urbain.Cette catégorie concerne des bâtiments qui peuvent être soit :

- entretenus et améliorés- démolis pour être remplacés.

Dans le cas de leur entretien, les règles ci après s’appliquent dans l’ensemble du secteur urbain.Dans le cas de remplacement, ce sont les règles applicables au bâti neuf (chapitre suivant du secteur SU) qui s’appliquent.


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SU 4-C LES EDIFICES COURANTS POUVANT ÊTRE AMÉLIORÉS OU REMPLACÉS

SU 4.C.2 LA COUVERTURE ET LA PRISE EN COMPTE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE

Comme pour les façades, l’enjeu essentiel est de permettre l’entretien et l’amé-lioration dans le respect du paysage urbain du secteur urbain. La couleur des matériaux, leur nature, leur aspect non réfléchissants sont autant d’éléments permettant d’assurer la valeur d’accompagnement que ces édifices courants jouent.

SU 4.C.2.1 s les matériaux de terre cuite et les ardoises compatibles avec les pentes existantes sont conservés.SU 4.C.2.2. s tout dispositif technique, y compris les équipements d’énergie renouvelable ne sont pas visibles en toiture.

SU 4.C.2.3. c L’entretien ou la restauration de toiture, l’amélioration énergétique font l’objet d’un projet. L’évaluation du projet porte sur :- l’adaptation du matériau à la pente de couverture existante qui sont soit :

- des tuiles mécaniques plates,- de l’ardoises naturelles,- un matériau non réfléchissant.

- le maintien du plan de toiture dans son niveau existant en cas d’amélioration énergétique,- le nombre, les matériaux, les dimensions des prises de jour, cheminées.- la composition architecturale, - la situation dans le paysage urbain.

Enjeux et objectifs

Règles strictes

Règles cadres



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SU 5 INSÉRER LE BÂTI NEUF

Dans le secteur SU, la réalisation d’une construction entièrement neuve est possible, par exemple pour le comblement d’une dent creuse existante, pour le remplacement d’une démolition, dans le cadre des projets de recomposition urbaine.L’objectif de l’AVAP est que ces nouvelles constructions soient insérées et évoluent dans le contexte particulier du quartier urbain d’Oloron Sainte-Marie. On doit donc assurer en priorité la cohérence de l’ensemble urbain et la conti-nuité du paysage bâti. Les rues d’Oloron Sainte Marie offrent des exemples de voisinage d’écritures architecturales différentes mais capables de se cotoyer sans monotonie. L’innovation de chaque époque est reconnaissable. Cepen-dant la communauté de matériaux et quelques règles simples de compositions (travées, symétries, hiérarchies, modénatures) garantissent une cohérence d’ensemble.SU 5.1.1. s Les parties de murs sont en maçonnerie enduite, colorée dans les couleurs de la palette de la ville.SU 5.1.2. s les menuiseries de portes, fenêtres, contrevents, pare soleil sont en matériaux tein-tés ou peints de couleur mate dans la couleur de la ville.SU 5.1.3. s Les matériaux apparents ne sont pas réfléchissants.

SU 5.1.4. c Le projet de construction neuve s’insère dans un contexte urbain. Le projet est éva-lué sur :- le gabarit et la volumétrie qui correspondent en élévation et en volume à la valeur moyenne des constructions mitoyennes;- l’implantation de la construction qui fabrique soit une cour, soit la rue par son implantation à l’alignement.- le rappel du rythme parcellaire propre au contexte urbain dans lequel s’inscrit la construction neuve exprimé dans la composition des façades, l’organisation des pignons, les volumétries;- l’organisation des percements, la combinaison des lignes de structure, des modénatures, des ornements de façon à ponctuer et souligner des axes, des travées verticales et des lignes hori-zontales,- le paysage urbain des toitures, en cohérence avec le paysage urbain du secteur et le contexte proche :

- en terrasse avec couvert végétal,- en pente revêtue d’ardoise naturelle,- en zinc.

SU 5.1.5. c Les constructions publiques obéissent à des règles spécifiques. L’évaluation des projets porte sur :- la capacité de la composition et de l’implantation à engendrer un espace public de référence : place, parvis, perspective urbaine, cour...- la capacité de l’architecture à offrir une monumentalité par la symétrie, l’échelle et le gabarit plus élevé que les immeubles courants.

Enjeux et objectifs

Règles strictes

Règles cadres

L’insertion du bâti neuf est tout d’abord une insertion urbaine et paysagère, avant d’être une insertion architecturale.Lorsqu’il s’agit d’habitations, le bâti doit «disparaître» dans le paysage patrimonial de la ville. Cela peut être différent lorsqu’il s’agit d’un équipement public dont la fonction est aussi de permettre de nouveaux rapports avec l’espace public et d’apparaître comme un nouveau repère dans la structure urbaine.L’architecture par les couleurs des matériaux mis en oeuvre prolonge les harmonies du paysage urbain patrimonial.

SU.5. 1 INSERTION PAR LE PAYSAGE URBAIN ET L’ARCHITECTURE


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SU 5 INSÉRER LE BÂTI NEUF

SU.5.2 INSERTION PAR LES ENJEUX DU DÉVELOPPEMENT DURABLE

Les interventions pour l’amélioration des performances énergétiques du bâti et l’intégration des énergies renouvelables doivent être en cohérence avec la valeur patrimoniale du secteur urbain.Pour cela l’objectif de l’AVAP est de favoriser les équipements sans impact sur le paysage patrimonial. Favoriser des matériaux d’origine locale, recyclables reste une mesure au titre du développement durable de la responsabilité du pétitionnaire.

SU.5. 2.1. s les dispositifs d’énergie renouvelable sont totalement dissimulés en façades et en toiture pour ne pas être visibles depuis l’espace public.SU.5. 2.2. s les sols des jardins sont perméables : terre végétale, graviers, sables..SU.5. 2.3. s Les dispositifs d’isolation des murs sont colorés, en référence à la palette de cou-leurs et de matériaux déposée en mairie. La conformité de la teinte est vérifiée par les autorités compétentes après séchage.

SU.5. 2.4. c Les équipements d’énergies renouvelables sont implantés et dissimulés de façon à ne pas être visibles depuis les espaces publics. L’évaluation du projet porte sur :

- la nature et le volume des équipements- leur implantation au sol figurant sur le plan masse du projet- les dispositifs de masque.- la mise en oeuvre de débords de toiture importants pour limiter les surchauffes d’été - leur capacité à créer une architecture spécifique.

Enjeux et objectifs

Règles strictes

Règles cadres


aire de mise en valeur de l’architecture...

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