la rotonde - Édition du 8 septembre 2009

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Le journal indépendant de l’Université d’Ottawa Édition du 8 septembre – Volume LXXVII N o 2 SPORTS ARTS ET CULTURE CNA Football Western 32 Ottawa 17 Photo Romain Guibert PhotoThibaut Baron Découvrir les arts à bas prix! Une Semaine 101... sans v-p social Photo Mathieu Langlois

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La Rotonde est le journal indépendant de l'université d'Ottawa.

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Page 1: La Rotonde - Édition du 8 septembre 2009

Le journal indépendant de l’Université d’OttawaÉdition du 8 septembre – Volume LXXVII No 2

SPORTS

ARTS ET CULTURE

CNA

FootballWestern 32 Ottawa 17

Photo Romain Guibert

PhotoThibaut Baron

Découvrir les arts à bas prix!

Une Semaine 101...

sans v-p socialPhoto Mathieu Langlois

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ActualitésMathieu [email protected]

le 8 septembre 2009

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FÉUO

Jean Guillaume quitte ses fonctions dans la controverse.

Photo Mathieu LangloisJean Guillaume quitte son poste de v-p aux affaires sociales de la FÉUO

Mathieu Gohier

Le 1er septembre dernier, à quelques jours à peine du lancement de la Semaine 101, Jean Guillaume, vice-

président aux affaires sociales, re-met sa démission, effective immé-diatement.

La démission du v-p aux affai-res sociales se fait sur un fond de controverse. Sans vouloir identifi er

la nature des plaintes enregistrées contre Guillaume, Seamus Wolfe, président de la Fédération étudian-te de l’Université d’Ottawa (FÉUO), admet qu’un dossier avait été ouvert dans le cas de l’ex-v-p aux affaires sociales. Lorsqu’il lui a été demandé si des plaintes avaient été déposées, soit par des employés du bureau de la FÉUO ou des membres de l’exé-cutif, Seamus Wolfe n’a pas voulu émettre de commentaire. On sait toutefois que Marc Labrosse, avocat de la FÉUO, est au courant du dos-sier. Le vice-président démission-naire avance de son côté que des plaintes ont été formulées contre lui, mais n’a pas voulu détailler la nature ni la provenance de celles-ci.

« Pas de commentaire »

Alors qu’on ne peut confi rmer si des plaintes avaient bel et bien été enregistrées à l’endroit de Jean Guillaume, Seamus Wolfe affi rme que sa relation avec ce dernier était bonne. « Moi est Jean sommes des amis, on est assez proche », a-t-il confi é. Il n’a cependant pas voulu émettre de commentaire quant à la relation que le v-p aux affaires sociales entretenait avec ses autres collègues de l’exécutif. Interro-gées à ce sujet, Michèle Lamarche et Julise Séguin, vice-présidentes aux affaires étudiantes et aux com-munications respectivement,n’ont également pas voulu commenter leur relation avec leur ancien col-lègue.

Jean Guillaume, quant à lui, avance que des pressions ont été faites de la part des membres de l’exécutif de la FÉUO: « On m’a

forcé à démissionner », a-t-il lancé. Pour sa part, Wolfe soutient qu’il n’a pas personnellement demandé la démission du v-p aux affaires sociales. En ce qui a trait aux pres-sions que Guillaume affi rme avoir subies, Wolfe n’a pas voulu émettre de commentaire. « Cette situation est vraiment complexe et je ne suis pas professionnel dans le domaine des droits », s’est défendu Wolfe. Le président de la FÉUO avance

toutefois que d’autres informations seront données plus tard concer-nant ce dossier.

Une démission évitable?

C’est suite à une réunion de mé-diation, convoquée mardi dernier et qui a de toute évidence échoué que Guillaume a remis sa démission. Le contenu de la médiation, qui oppo-sait Guiullaume au reste de l’exécu-tif de la FÉUO, n’a toutefois pas été divulgué.

Pas le bon moment

La démission de Jean Guillaume survient à un moment critique. En effet, l’organisation de la Semaine 101 relève du vice-président aux affaires sociales, et la démission de celui-ci complique quelque peu la situation. Le v-p démissionnaire avance cependant que la qualité des activités offertes ne devrait pas être affectée. Même son de cloche du côté du président de la FÉUO, qui affi rme que les événements de la Semaine 101 ne seront pas per-turbés par la démission soudaine de Guillaume. « On est prêt », main-tient Wolfe.

Élection partielle

La FÉUO a émis pas voie de communiqué que des élections partielles se tiendront dans les plus brefs délais. Les réunions du Conseil d’administration seront levées pour une période tempo-raire en raison des échéanciers serrés de la Semaine 101 ainsi que de l’élection partielle.

Le v-p aux a� aires sociales a donné sadémission le 1 septembre

« On m’a forcé à démissionner. »- Jean Guillaume

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démission le 1 septembre

Éric Perron

La victoire du OUI pour un « cam-pus sans fumée » a engendré d’im-portantes pertes de revenus pour le Pivik, commerce de la Fédération étudiante (FÉUO), qui ne peut plus désormais vendre de produits du tabac. Ce changement majeur sur le campus est survenu l’an dernier suite à un référendum inclus dans le bulletin de vote des électeurs lors des élections de la FÉUO. Depuis lors, notre dépanneur du Centre univer-sitaire est la proie de nombreuses plaintes et de mécontentement.

Roxane Dubois, v-p aux fi nances de la FÉUO, estime la perte an-nuelle due à l’abolition de la vente de paquets de cigarettes à 50 000$. « C’est suffi sant pour déterminer si nous sommes dans le vert ou le rouge », affi rme-t-elle.

Nicolas Aubert, gérant du Pivik depuis janvier, est déconcerté face à la situation. « Les clients le prennent très mal. Du coup, ils ont une plus grande distance à marcher », déplo-re-t-il. Ayant perdu 12% à 16% de ses recettes, toujours selon Aubert, le commerce n’a du coup plus besoin de fonctionner avec trois caissiers. Sa

liste d’employés est passée de 16 à 12 noms. Les clients qui autrefois ache-taient leurs cigarettes à cet endroit préfèrent maintenant faire leurs pro-visions aux comptoirs environnant l’Université. « C’est un service perdu pour les étudiants, estime Aubert. L’argent perdu va directement aux grandes chaînes de magasins. »

Restructuration

Le Pivik a mis de l’avant plusieurs projets pour redresser sa situation économique. Le plus important est l’implantation d’un dépositaire de Capital Tickets pour vendre et

promouvoir la vente de billets des Gee-Gees. Les clients pourront également acheter des places pour les matchs des Sénateurs ainsi que d’autres événements. Le tout sera mis en place dès la semaine pro-chaine. Un site internet sera dispo-

nible le semestre prochain en vue de promouvoir les services offerts par le comptoir étudiant. De son côté, Dubois se dit très confi ante en l’ave-nir du commerce. « L’idée c’est d’of-frir des produits aux étudiants selon leurs capacités fi nancières. C’est sûr que pour l’instant, ça fait mal, mais on s’adapte! » conclut-elle.

Naissance du projet

Un article publié dans La Ro-tonde le 17 novembre dernier traite du le début du projet. La campagne était menée par les étudiants Sarah Burke et Ryan Kennery, le tout in-dépendamment de la FÉUO. Elle comportait deux questions: la vente de produits du tabac sur le campus et le droit d’y fumer. Le groupe a tout d’abord obtenu le nombre suf-fi sant de signatures pour qualifi er la question pour les élections généra-les de février dernier. Par ailleurs, les résultats pour « campus sans fumée » étaient les suivants: OUI : 5993 NON : 1680. L’une des clauses de la Constitution de la FÉUO oblige le syndicat à appliquer toute motion ayant obtenu une majorité lors d’un référendum.

Clientèle partie en fumée au PivikCOMMERCES ÉTUDIANTS

Camila Juarez

Le Web 2.o et l’Université?

Tout comme d’autres universités à travers le monde, l’Université d’Ot-tawa fait face à de nouveaux défi s dans l’ère du Web 2.0. Elle se trouve dans une situation quelque peu in-confortable. Pourquoi? Le Web 2.0 est interactif, alors pour vraiment en tirer profi t, il est nécessaire de constamment y participer et de le surveiller. Pour ces raisons, les pla-teformes de réseautage telles que Facebook et Twitter causent bien des maux de tête aux institutions académiques.

D’après Jim Kohan, gestionnai-re du marketing électronique de l’Université d’Ottawa, les plus gros

obstacles auxquels l’Université fait face sont le manque de ressources fi nancières, le manque de person-nel et le manque d’une manière effi cace de gérer le bilinguisme sur ces nouvelles plateformes. Par ailleurs, il nous rappelle que l’Uni-versité a beau essayer de s’intro-duire sur de tels réseaux, mais il faut aussi prendre en considération la résistance que certains étudiants peuvent démontrer envers ces nou-veaux outils de l’Université.

L’Université est-elle ou non présente sur ces nouveaux

médias?

Voici ce qui porte à confusion.Lorsqu’on tape « Université d’Ot-tawa » dans le moteur de recher-

che de Facebook, il y a plusieurs réseaux, groupes, etc., qui appa-raissent avec ce nom sur l’écran. On est alors porté à croire que l’Université est bel et bien pré-sente, mais ce n’est qu’une illu-sion. En réalité, chaque faculté, département, cours et ainsi de suite peut créer par lui-même un compte Facebook et porter le nom de l’Université, sans toutefois faire l’objet de quelque contrôle ou sur-veillance que ce soit de la part de l’administration. L’Université pos-sède bien un profil sur Facebook – profil qui, malheureusement, a un taux de participation très bas, mais sur lequel certaines fonctions connaissent du succès, comme les forums de discussion. Pour ce qui en est de Twitter, eh bien l’histoire

est similaire. Rien n’est centralisé. Les professeurs, les étudiants et le personnel sont libres d’y partici-per personnellement. Cependant, avant de s’y lancer, l’administra-tion veut connaître sa clientèle et les avantages qu’elle peut en tirer.

Ces outils de réseautage sont également un moyen de faire de la publicité. Les personnes qui sont présentes sur Facebook et Twitter font d’une façon ou d’une autre de la promotion personnelle. En ex-posant leurs pensées, leurs photos, leurs sites favoris et leurs contacts au grand public, elles peuvent in-viter le monde entier à les vision-ner. L’Université recherche par ces intermédiaires à donner accès à la communauté étudiante à plus d’in-formation à son sujet. Ce ne serait

que d’autres niches à exploiter où les gens pourraient s’informer da-vantage sur l’Université. La clien-tèle ciblée est illimitée: étudiants, professeurs, le personnel et le grand public.

L’Université envisage une ex-pansion de sa présence sur le web. Si elle essaie avant tout de trouver des façons de débuter et de mainte-nir un dialogue avec sa population, ce ne sont pour l’instant que des sujets de discussion qui pourraient prendre de l’ampleur après plus d’analyse. Cependant, nous rap-pelle Kohan, il est essentiel d’avoir accès à une augmentation des res-sources fi nancières ainsi que de la main-d’œuvre pour voir un projet d’une telle ampleur être mis de l’avant.

TECHNOLOGIE

L’Université à l’ère du Web 2.0

Photo Mathieu LangloisPerte importante de revenus pour le Pivik

Photo FacebookComment se sert l’Université des nouvelles plateformes technologiques ?

« C’est un service perdu pour les étudiants »

- Nicolas Aubert

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Mathieu Gohier

La Rotonde: Les enjeux seront mul-tiples cette année, j’imagine ; quels sont les principaux que la Fédéra-tion étudiante de l’Université d’Ot-tawa (FÉUO) a identifi és?

Julie Séguin: En effet, les enjeux pour cette année sont multiples ; le premier traité est celui de la limite d’âge qui avait été imposée par OC Transpo. Nous sommes contents que la limite de 28 ans ait été annulée par le Comité des transports, mais le Conseil de ville peut toujours re-venir sur cette décision. Nous reste-rons évidemment à l’affût. La FÉUO prépare également une évaluation des conseillers municipaux lors de leur vote sur les enjeux étudiants.

LR: Comment se déroulera la cam-pagne « À bas les frais », cette an-née?

JS: L’approche, cette année, sera plus large. Nous allons travailler avec di-vers syndicats, dont celui de la fonc-tion publique canadienne (SCFP), ainsi qu’avec l’Association of Com-munity Organizations for Reform Now (ACORN). Notre approche sera basée sur une lutte générale à la pau-vreté, tout en mettant l’accent sur les

enjeux étudiants. Les frais universi-taires sont gratuits presque partout en Europe, pourquoi les étudiants canadiens devraient-ils s’endetter pour étudier? Ça n’a pas de sens!

LR: La notion écologique a beau-coup été mise de l’avant au cours des dernières années. Qu’en est-il pour cette année?

JS: Toutes nos actions se feront de la façon la plus verte possible. Le déve-loppement durable est vraiment au centre de nos préoccupations. Des étudiants travaillent à la création d’une coopérative de vélo. Notre ob-jectif est de faire diminuer le nom-bre de véhicules à moteur utilisés par les étudiants. On souhaite aussi éliminer les sacs de plastiques sur le campus ; même les commerces qui n’appartiennent pas à la FÉUO em-boîtent le pas, comme c’est le cas de la pharmacie du campus.

LR: Il a également beaucoup été question de la commercialisation du campus dans les dernières années. Quel est votre plan pour l’année à venir?

JS: Nous travaillons de concert avec l’Association des étudiants diplômés (GSAÉD), afi n de récupérer les diffé-

rents espaces sur le campus pour les étudiants. Pour cette année, on veut mettre de la pression afi n que les étudiants soient en mesure de plus utiliser leur Centre universitaire.

LR: L’expérience aidant, quelles sont les choses que l’exécutif sou-haite faire différemment cette an-née?

JS: Par le passé, nous avons eu ten-dance à vouloir trop en faire et nr pas assez déléguer aux bénévoles. En impliquant plus ceux-ci, cela va favoriser la création d’un sentiment d’appartenance sur le campus.

LR: En terminant, quels sont les projets particuliers pour intégrer les francophones à la vie du campus?

JS: Nous comptons nous servir au maximum du Fonds de la franco-phonie. Ce dernier est doté d’un budget d’environ 5000$ et servira à fi nancer et à augmenter la visibilité des activités francophones et bilin-gues. Il y a également la création du Caucus francophone à la Fédé-ration canadienne des étudiants et des étudiantes de la section Ontario (FCÉÉ-O), qui sera un outil très uti-le pour faire valoir les intérêts des francophones.

Entretien avec Julie Séguin, vice-présidente aux communications de la FÉUODébut d’année mouvementé pour fédé occupée

Photo Mathieu LangloisLes projets de la FÉUO sont multiples cette année encore

Vente d’eau embouteillée interdite à l’Université de Winnipeg

À compter du mois de septembre 2009, les étudiants de l’Université de Winnipeg ne pourrons plus acheter d’eau embouteillée sur leur campus. Alors que toutes les bouteilles d’eau sont présentement en train d’être re-

tirées des machines distributrices, l’admi-nistration universitaire a accepté, suite aux pressions exercées par l’association étudiante de l’institution, d’installer des fontaines à dif-férents endroits stratégiques sur le campus au cours de la session automnale.

Un étudiant de l’Université de Toronto accusé d’avoir simulé son propre enlè-

vement

Disparu pendant trois jours après son dé-part pour Scarborough, Furqan Muhammad-Haroon avait appelé ses parents depuis sa voi-ture en disant que trois hommes de race noire le poursuivaient avec une arme à feu. Après que la famille eût convoqué une conférence de presse appelant au retour de leur fi ls et que la police eût mené une petite enquête, les auto-rités de la région de Niagara arrêtèrent fi na-lement le jeune étudiant de 22 ans en génie électrique près d’une mosquée à St. Cathari-nes. Muhammad-Haroon aurait apparem-

ment monté un scénario d’enlèvement dans le but de se procurer un billet d’avion pour Du-baï – une situation d’autant plus problémati-que que l’étudiant devait comparaître en cour le 15 septembre prochain pour faire face à des accusations de vol d’équipement dans le cadre d’un stage d’été chez IBM Canada.

Un professeur de l’Université Ryerson accusé de fraude

Sheldon Reinsilber, professeur, coordon-nateur et instructeur à la School of Child and Youth Care de l’Université Ryerson, doit se rendre en cour le 8 septembre prochain suite à son arrestation par la police de Toronto en juin dernier pour fraude et blanchiment d’ar-gent. Reinsilber est accusé d’avoir entretenu, avec un complice, un système de fausse fac-turation d’avril 1999 à février 2007, totalisant un montant de 2 000 000$ volé principale-ment à un hôpital communautaire basé à To-ronto et à Durham.

L’Université de Montréal forcée de se rétracter

Dans la foulée du dossier des cotisations automatiques non obligatoires (CANO – un fonds alimenté par des frais technologiques maintenant non obligatoires payés par la po-pulation étudiante), la gestion de l’U de M s’est vue critiquée par la ministre de l’Édu-cation du Québec, l’ombudsman de l’U de M ainsi que les associations étudiantes. Le prin-cipal sujet de contestation: la hausse des co-tisations et l’abolition du droit de se les faire rembourser sur le Web. Cet été, l’Université a donc été contrainte de négocier avec la Fédé-ration des associations étudiantes de l’Uni-versité de Montréal (FAÉCUM) pour trouver un terrain d’entente. L’accord conclu prévoit une remise en ligne de la procédure de rem-boursement, mais le montant de la CANO est majoré de 50% par rapport à la session d’hi-ver 2009. Un dossier à suivre dans Quartier libre.

François-Olivier Dorais

Revue de presse universitaire

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AVIS D’EMPLOI : POSTE DE DIRECTION GÉNÉRALE LES PRODUCTIONS LA ROTONDE INC

Employeur : Les publications La Rotonde inc. Type d’emploi : Contrat, temps partiel Durée : 1 an Lieu : Ottawa , Université d’Ottawa Salaire : selon l’expérience, bien rémunéré DESCRIPTION DE TÂCHE: La direction générale doit assurer la reddition des comptes auprès du conseil d’administration. Au quotidien, la direction générale assure la bonne gestion financière, l’administration générale ainsi que l’encadrement des ressources humaines. Il/Elle est également responsable de l’organisation de l’Assemblée générale annuelle de La Rotonde inc. La direction générale doit, tout au long de l’année, assurer la promotion des intérêts de La Rotonde dans la communauté ainsi qu’auprès de ses partenaires. EXPÉRIENCES / COMPÉTENCES

- Expérience en gestion et/ou administration générale

o Élaboration d’un budget annuel o Planification stratégique o Gestion de personnel

- Compétences informatiques

o Excel o Logiciel de traitement de texte

CONNAISSANCES / ATOUTS

- Enjeux/ acteurs du campus de l’Université d’Ottawa - Habiletés en relations publiques - Enjeux journalistiques

QUALITÉS RECHERCHÉES

- Travail d’équipe Respect de la diversité - Sens de l’initiative Flexibilité (horaire) - Maîtrise de la langue française et connaissance de l’anglais

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Sonia [email protected] Arts et Culture

Caroline Bouchard

Guillaume Loslier-Pinard vous propose un monde tordu et décalé devenu réalité. Ce jeune cinéaste

émergent débute son premier moy-en métrage ici en Outaouais. Imag-inez, tissés dans un même scénar-io ,un cadavre tatoué, une ruée vers l’or, un boucher et son ami docteur, une femme enceinte et congelée – le tout cousu par un mystère nous tenant en haleine jusqu’à la fi n. Tel est le défi que veut relever Loslier-Pinard avec son fi lm intitulé Ni hu-mains ni monstres.

Une idée germée

Lors d’un voyage autour du monde, Guillaume Loslier-Pinard s’est mis à l’écriture d’un roman. C’est suite à la rédaction de ce livre qu’est né le concept de Ni humains ni monstres. D’un naturel conteur, l’auteur a transporté La Rotonde dans son univers à « l’atmosphère étrange ». Comme lorsqu’on racon-te toute bonne histoire, débutons par le début. Il s’agit de l’histoire « d’un boucher qui fait congeler sa femme lorsqu’elle devient enceinte. Ce dernier trouve un cadavre tatoué et une fortune en pépites d’or sur le bord de la route. Il va vouloir s’assurer de la provenance de la fortune en suivant un tireur de wag-ons suspect. Son ami docteur, qui a de sérieux problèmes relationnels, fi t son enquête de son côté. Il prend lui aussi la route de l’exploration de son passé ». L’auteur nous as-sure que malgré l’excentricité de son synopsis et l’atmosphère sur-réaliste, le fi lm sera tout de même accessible au grand public. « Pour les personnages principaux, il est trop diffi cile d’être humains et trop facile d’être monstres », affi rme Loslier-Pinard lorsqu’il explique l’univers dans lequel évoluent les protagonistes.

Petit budget pour gros projet

Selon le jeune artiste, la produc-tion, la réalisation et la création d’un court métrage, les coûts sont souvent très importants. « Ce que les gens ne réalisent pas, c’est la quantité de bureaucratie qui ac-compagne chaque petite poche d’argent que l’on réussit à obtenir

CINÉMA ÉMERGENT

Projet de moyen métrage dans la région de l’Outaouais: un � lm surréaliste à venir !

Humains monstrueux

Photo Guillaume Loslier-Pinard

d’un bord et de l’autre. Qui plus est, il est très diffi cile d’avoir des bénévoles fi ables », explique-t-il. Il semble que la création d’un tel pro-jet demande de nombreuses res-sources et, surtout, la collaboration de plusieurs acteurs.

Guillaume Loslier-Pinard a déjà

reçu plusieurs formes de support. Il est appuyé par le Club Saw, entre autres, qui lui fournit l’équipement nécessaire pour la réalisation. An-née après année, le Club sélectionne

six réalisateurs de la région. Le ci-néaste bénéfi cie également d’une subvention du groupe « Jeunes vo-lontaires ». Cette forme de subven-tion est émise par le Gouvernement du Québec et vise à encourager les initiatives des jeunes qui ont dé-cidé de se dédier entièrement à leur

projet. Finalement, Loslier-Pinard collabore avec le réalisateur Salah El Oulidi, récipiendaire de prix émérites en réalisation sur la scène internationale. Pour le jeune artiste,

il s’agit là d’une collaboration très importante en termes de mentorat ainsi que de support tout au long de la pleine réalisation du projet.

Médias émergents

Loslier-Pinard a choisi l’Outaouais pour réaliser son fi lm. Selon lui, la région comprend de nombreux lieux incomparables et idéaux pour ce genre de tournage et il est im-portant de développer ce genre de projet afi n d’encourager le dével-oppement artistique de la région. Qui plus est, l’Outaouais offre de nombreux festivals de cinéma, ce qui est idéal pour la projection de fi lms « émergents ». De plus, si le jeune réalisateur a l’intention de faire sa marque au Canada, il ten-

tera également sa chance dans les festivals internationaux.

Avis de recherche

Avis aux intéressés, le projet est encore à la recherche d’acteurs. Des auditions se tiendront à la Cour des arts, à Ottawa, du 11 au 13 septembre. Les auditions sont ouvertes à tous, car même si les personnages principaux sont mas-culins, plusieurs rôles secondaires sont féminins. Qui plus est, le projet nécessite toujours la participation de techniciens, maquilleurs, cos-tumiers ainsi que d’assistants à la production. Voici votre chance de participer au développement des médias émergents dans la région de la Capitale nationale!

ou monstres humains ?

Nouveau tournage cinématographique en Outaouais

« Pour les personnages principaux, il est trop di� cile d’être humains et trop facile d’être monstres. »

- Guillaume Loslier-Pinard

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Arts et Culture

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Nedggy Mauricin

Qui n’a jamais entendu parler du programme qu’offre le Centre national des Arts (CNA) aux étu-diants? Qui pense encore que voir des pièces de théâtre ou voir des spectacles de ballets comme Cas-se-noisette est trop dispendieux?

Offre importante pour les étu-diants

Le CNA offre aux étudiants à temps plein entre 13 et 29 ans d’as-sister à des pièces ou des spectacles de danse pour 11$. Le programme « Buzz en direct », qui fête cette année son 10e anniversaire, est une façon «

d’offrir aux étudiants [des billets de spectacle] à un prix le plus abordable possible », explique Hugo Couturier, agent de communication du Théâtre français du CNA. Ceci est une occa-sion pour eux de voir les pièces de théâtre françaises ou anglaises ou les spectacles de danse et de chant qui les intéressent.

CNA

Découvrir les arts à bas prix!

DÉPARTEMENT D’ARTS VISUELS

Résistance Sonia Noreau

Le Département d’arts visuels est abrité dans l’un des plus beaux édifices de l’Université d’Ottawa. Situé devant le café Nostalgica, il attire pourtant peu les regards. La population étudiante, ne sachant pas vraiment ce qui s’y trame, passe devant sur une base quoti-dienne sans y entrer. Pourtant, ce département est l’un des plus intrigants du campus. En partie à cause de ce qui s’y passe, mais aussi à cause du fonctionnement du Département. Dans une univer-sité qui tend de plus en plus vers la commercialisation des classes et dans un contexte social ou l’art n’a qu’un petit public, le Département d’arts visuels résiste.

Ce qui s’y passe

Le Département d’arts visuels n’est pas comme n’importe quel départe-ment. Les étudiants ne s’y cloîtrent pas pour créer en aparté du reste de la communauté. Ils s’inscrivent dans la dynamique de la communauté ar-tistique en dehors du Département. Avec de nombreux stages à l’exté-rieur et en exposant leurs œuvres à la fi n de chaque année, ici même à l’Université, les étudiants partagent leur talent avec la communauté uni-versitaire et artistique des environs. L’exposition annuelle, une tradition à ne pas manquer qui prend place ici même sur le campus, attire de nom-breux gens de l’extérieur qui vien-nent assidûment.

Les cours qui se donnent au Dé-partement d’arts visuels sont variés, passant de la peinture à la photo en noir et blanc, en mouvement ou en-core en fi lms. Cependant, comme le confi e Philippe Croteau, adjoint scolaire au Département d’arts vi-suels, à La Rotonde, les cours vont au-delà de la technique, puisqu’on y apprend à « traduire un message par le visuel ». Oubliez les cours d’arts plastiques du secondaire où tous reproduisent sans enthousias-me des images pré-choisies: les étu-diants en arts visuels à l’Université d’Ottawa apprennent les mécanis-mes pour aller plus loin. Qualifi ant le Département pour lequel il tra-vail d’« institution du savoir et pas de formation », Croteau explique à La Rotonde que l’accent est plutôt mis sur l’analyse et la recherche es-thétique. On n’y apprend pas sim-plement à peindre ou à prendre des photos, par exemple, car l’étudiant qui est admis au Département sait déjà le faire ; il vient au Départe-ment pour y faire de la recherche artistique.

Qui y étudie

Effectivement, n’entre pas au Département d’arts visuels qui veut. Si certaines classes peuvent parfois être ouvertes aux étu-diants hors département, il faut néanmoins montrer patte blanche pour être admis. Bien qu’étant un processus inhabituel à l’échelle du campus, il n’en reste pas moins que ce sont les professeurs qui

choisissent les élèves. En effet, les professeurs ont un droit de veto sur l’admission des étudiants à leurs cours. Cette façon de faire est en place pour maintenir un niveau d’excellence chez tous les étudiants. Le but est de ne pas pé-naliser ceux qui sont déjà entrés.

Pour être admis au Département, une bonne moyenne et une lettre de recommandation ne suffi sent pas. Il faut en outre passer une entrevue et soumettre un portfolio aux profes-seurs du Département qui détermi-nent qui mérite d’entrer ou pas. Un certain niveau de talent est donc de rigueur.

Le contexte

Le Département d’arts visuels s’inscrit dans un contexte où les budgets fédéraux octroient de moins en moins d’argent au mi-lieu artistique. Ces coupures affec-tent directement tant les bourses et les subventions directes aux projets artistiques que les infras-tructures supportant l’expres-sion artistique. Ces infrastruc-tures pourraient, avec les fonds nécessaires,permettre l’initiation de plus de gens à l’art. Par ailleurs, les arts ont un public restreint, au Canada, et c’est tout aussi vrai à Ottawa. « Il est très dur de percer », admet Croteau. Néanmoins, le Département d’arts visuels conti-nue d’offrir une formation de grande qualité aux jeunes artistes talentueux qui réussissent à passer le concours.

Photo Thibaut Baron « Buzz en direct » revoit ses méthodes de vente.

Quelques changements

Ce programme a été l’object d’un grand changement cette année. Alors qu’ils devaient auparavant se procurer une carte de membre, les étudiants intéressés doivent main-tenant s’inscrire sur le site www.buzzendirect.ca. Dorénavant, ceux-ci vont être inscrits dans une base de données et pourront acheter leurs billets directement sur Inter-net ou aller les acheter à la billette-rie (www.nac-cna.ca). Par ailleurs, « le CNA est rendu à l’air du Web 2.0 », dit Couturier, qui nous apprend que le CNA a une page Facebook, est sur Fkickr et même sur Twitter. Il est également possible de recevoir

des informations sur les spectacles à l’affi che par texto chaque lundi midi. De plus, les étudiants auront l’op-portunité de s’inscrire à un grand tirage qui leur fera courir la chance de gagner un iPod Nano.

Cependant, quelques éléments demeurent intactent. Les billets « Buzz en direct » sont en vente, la veille d’un spectacle dès l’ouverture de la billetterie à 10h et jusqu’à 18h le jour même de la représentation de ce spectacle. « Le coût des billets

est encore de 11$ vu que c’est plus diffi cile économiquement », ajoute l’agent de communication. Ce sont 80% des spectacles qui resteront ac-cessibles via « Buzz en direct ».

40 ans déjà!

La saison 2009-2010 du CNA souligne son 40e anniversaire. Pour commencer cette nouvelle saison, il y aura la pièce Littoral de Wajdi Mouawad, qui sera présentée du 15 au 19 septembre 2009. La pièce dé-bute avec un jeune homme, qu’on ap-pelle en plein milieu de la nuit pour lui annoncer que son père est décé-dé. « C’est une bonne porte d’entrée dans le programme “Buzz en direct,”

car c’est une pièce de théâtre en fran-çais qui est fantaisiste et amusante », souligne monsieur Couturier.

« Buzz en direct » est une manière simple et économique pour commen-cer à voir des spectacles: c’est même moins cher qu’aller voir un fi lm au ci-néma! De plus, c’est une opportunité de découvrir des artistes d’envergure nationale et même internationale sans débalancer son budget. Pour plus d’information, rendez-vous sur www.buzzendirect.ca.

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« Le CNA est rendu à l’air du Web 2.0 »- Hugo Couturier

Photo Mathieu Langlois

« Le Département d’arts visuels n’est pas comme n’importe quel département. »

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À venir cet automneuoZone.uOttawa.ca

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le 8 septembre 2009

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Sonia Noreau

Si les cabarets francophiles n’ont pas rencontré le succès espéré l’année pas-sée, ils bénéfi cient cette année d’une plus grande force d’envoi qui pourrait lui assurer une meilleure réception de la part de la population estudiantine. D’ici peu, le 1848 devrait sembler plus familier au francophones. Pour-quoi? Comment? Cette année, le bar universitaire organisera des cabarets francophones qui auront lieu tous les deux jeudis. Appelé Francothursdays en anglais, ce nouveau type de fête au 1848 s’organise depuis quelques mois déjà. Si des regroupements francophones, comme la LIEU, se re-trouvent déjà sur le campus après les cours, pourquoi ne pas les inviter au bar étudiant, s’est demandé Jonathan Collard, gérant du 1848 et organisa-teur de ces événements.

Les participants de ses soirées écouteront uniquement de la mu-sique francophone. Si la totalité de la liste des invités n’a pas été divulguée à La Rotonde, la venue d’un groupe francophone a cependant déjà été confi rmée. Konfl it Dramatik vien-dra, avec leurs chansons engagées et en français, égayer le campus.

Appât à francos?

Lorsque La Rotonde a demandé à l’organisateur s’il s’agissait d’un « appât à francophones », celui-ci a répondu que si les francophones étaient interpelés, il ne voulait pas que le 1848 se limiter à ceux-ci: « C’est pour attirer tout le monde ». Par ailleurs, Collard ne doute pas que les anglophones voudront eux aussi assister aux cabarets franco-philes. « Avant, je n’écoutais pas de

musique francophone, mais mainte-nant, je l’apprécie de plus en plus », confi e ce gérant anglophone, prou-vant ainsi que la musique en fran-çais peut être autant appréciée par des oreilles allophones. Les organ-isateurs espèrent que les étudiants et les professeurs seront séduits et feront des fêtes franco du 1848 un point de rencontre.

Pas que de la musique

Afi n de rajouter à l’authenticité « franco » des cabarets franco-philes, le 1848 s’est procuré des bières de la brasserie Unibroue. La Blanche de Chambly, la Maudite et la Fin du monde, trois bières bien connues des Québécois, seront désormais servies au bar universi-taire. Initiative qui devrait plaire à tous, bien sûr, mais qui s’adresse

surtout aux francophones du Qué-bec. C’est donc toute l’ambiance « franco » que tente de recréer le 1848. Si la décoration reste une surprise, on nous assure quand même qu’elle sera chaleureuse et à saveur francophile. En somme, les participants des cabarets fran-cophiles seront plongés dans une expérience gustative, visuelle et, surtout, auditive.

Pas juste une campagne de marketing

Il s’agit d’une idée de longue date qui ne fait pas que s’inscrire dans une promotion publicitaire. C’est un projet développé indépendamment. « L’Université est bilingue, il est im-portant pour nous que nos barmans soient bilingues et que le bar fasse la promotion de ce qui se passe sur

la scène francophone », déclare Col-lard, qui se dit en outre sincère dans son souci de faire la promotion de la musique francophone et qu’il ne s’agit pas juste d’une campagne de marketing.

Pour s’assurer de l’authenticité des cabarets francophiles, le re-sponsable s’est allié à plusieurs groupes francophones, dont le Centre de bilinguisme, qu’il affi rme fréquenter tous les jours afi n de prendre le pouls des bénévoles de l’endroit au niveau des boissons et de la musique choisies. « On veut s’assurer d’une bonne réception de la part des francophones », expli-que-t-il. Les cabarets francophiles ayant pour thème les francophones, il est important pour les organ-isateurs de leur donner ce que les principaux intéressés veulent réel-lement entendre.

1848

Les francophones débarquent au 1848

Roberto Morane

Un vent de changement

Tel le cobra royal tatoué sur le mol-let gauche de son président, la Li-gue d’improvisation étudiante uni-versitaire (LIEU) change de peau. En effet, il est fortement possible que vous ne reconnaissiez plus vos équipes préférées lorsque la saison régulière commencera en octobre. Ce changement ne s’effectue pas qu’au niveau esthétique, puisqu’il est question de modifi cations im-portantes apportées au processus de sélection des équipes. Alors que les équipes étaient soumises depuis cinq ans à un système de franchise où les joueurs appartiennent à leur équipe respective, cette année, nous verrons les entraîneurs relâcher tous les anciens joueurs dans la mêlée. Dans une manœuvre qui fe-rait cracher du laudanum du nez de Descartes, la LIEU fait table rase. Pour les lecteurs moins rapides en calcul mental, il s’agit bien d’un total de 32 places qui s’ouvrent au sein des quatre équipes de la LIEU dès le début du camp d’entraîne-ment.

En procédant ainsi, la LIEU pourra accueillir tant les nou-veaux joueurs que les anciens. Il est aussi question de stimuler un sentiment d’appartenance chez les

joueurs, afin que ces derniers se sentent impliqués, non seulement au sein de leur équipe respectives, mais aussi dans la Ligue en géné-ral. Certains pessimistes attaquent cet ajout aux règlements comme une vaine tentative de démanteler les cliques de la LIEU ou encore prétendent qu’il s’agit d’une fa-çon facile et impersonnelle de se débarrasser de certains joueurs indésirables. Outre les critiques intestines qui font tempête sur le forum de la LIEU, il faut souligner que pour le spectateur moyen, soit l’étudiant qui ne cherche qu’à se perdre dans l’imagination d’autrui le temps d’une soirée, les change-ments apportés cette année ris-quent certes de modifier le specta-cle. Cependant, en laissant de côté ses attentes, on aura la chance de découvrir de nouveaux talents à la LIEU cette année.

Ce qu’en dit le président

Afi n de commenter le sujet plus en profondeur, nous avons ren-contré le King Cobra en personne, alias Patrick Guillotte, président de la LIEU cette année. « Il faut noter que la LIEU est déjà un événement rassembleur chez la population étudiante, mais que malheureu-sement, on commençait à voir les fi ssures dans le concept, déplore-t-

il. La foule était tellement habituée de voir les équipes performer d’une certaine façon que les matchs en étaient devenus quasi prévisibles. En brassant la boule de cristal, si on veut, on espère ainsi effacer toute attente que pourrait avoir la foule envers le spectacle pour ainsi prendre les gens par surprise en offrant un produit amélioré », a-t-il expliqué lors d’un entretient amical, mais informatif, tenu dans une grotte secrète. « Cette année, la LIEU s’affi rme aussi en tant qu’ins-titution francophone sur le cam-pus, entre autres en participant aux cabarets francophiles et aux midis d’humour organisés en collabo-ration avec le Service de vie com-munautaire. Plusieurs organismes sur le campus ont déjà compris le potentiel de la LIEU comme forum. Il était temps qu’on utilise cette puissance que nous accorde notre public, afi n de promouvoir des ac-tivités et des causes qui nous inté-ressent », poursuit Guillotte. Bien que la LIEU semble se politiser d’année en année, celui-ci nie les rumeurs voulant qu’il se présente à la présidence de la FÉUO lors des prochaines élections: « Bien que la LIEU prenne de plus en plus de place dans la sphère politique sur le campus, la vie politique active, ce n’est pas ma place ; je préfère gérer la Ligue d’impro afi n d’ac-

ARTICLE POUR, PAR ET SUR LA LIEU

La LIEU fait peau neuve

croître tant le calibre du jeu que notre place au sein de la population étudiante. Et en plus, si j’étais pré-sident, je n’aurais clairement plus le temps pour mes vraies passions: le tir à l’arc médiéval et travailler le cuir. »

Où les rencontrer?

La LIEU invite les intéressés à se présenter au camp d’entraînement

dès le 10 septembre, lorsque les en-traîneurs tenteront de combler les 32 places dans leurs équipes. Pour ceux qui préféreraient participer en tant que specateurs, les matchs réguliers débuteront le 1er octobre à l’Agora, où les Jaunes affronte-ront les Rouges, et les Mauves, les Bleus. Cependant, la vraie question se pose encore: de quels joueurs se-ront composées les équipes lors de ce match inaugural?

Nouveaux réglements à la LIEU.Photo La LIEU

Nouvelles soirées francophones au 1848 Photo Sonia Noreau

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Arts et Culture

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Les sommes exorbitantes à la cafétéria du Centre universitaire, peuvent faire perdre de vue qu’il est possible de bien manger à peu de frais. Cette semaine, je vous entraîne à la Bottega, une épicerie fi ne située au 64, rue George. Derrière l’allée entièrement réservée aux pâtes artisanales et celle occupée exclu-sivement par des bouteilles d’huile d’olive, se trouve le comptoir sandwichs. Bien caché du public, mais méritant de se faire découvrir (un peu comme la perle dans l’huître), le comptoir sandwichs de la Bottega s’est révélé beaucoup plus prometteur que je ne l’aurais pensé.

Seul hic: la fi le était longue. Heureusement, l’attente, qui eut lieu entre le comptoir char-cuterie et les points « fromage », se déroulait dans une atmosphère rappelant les promesses d’abondance et de prospérité nord-américaines avant la menace de récession économique. Lé-gèrement impatiente, comme le sont souvent ceux qui ont faim, je penchai la tête pour voir ce qui ralentissait le processus. À la vue d’un

sympathique commerçant aux petits soins pour sa cliente qui le couvrait de formules de politesse, je ne pus m’empêcher de sourire et de balayer d’un revers de la main les inconvé-nients qu’allaient me causer l’attente.

Une fois que j’eus atteint le comptoir, on me servit très poliment, et la surabondance de choix de pain, fromage, viande, sauce et lé-gumes m’impressionna. Une fois dehors, mon sandwich en main et ayant déboursé moins de 5$, je croquai enfi n dedans. Oh là là, mes amis! La qualité des ingrédients faisait de ce qu’on appelle vulgairement « sandwich » un véritable délice. Les saveurs qui se faisaient l’amour dans ma bouche dépassaient en ex-cellence, et de beaucoup, ce que Chartwell nous prépare pour un prix si indécent qu’on ne veut pas le mentionner. C’est donc une note de 8/10 que je décerne au comptoir de sandwichs de la Bottega, qui rassasie à petit prix et contente même les palais les plus in-transigeants.

Bien manger avec un billet de 5$

Le coin du

Il n’y a pas qu’un seul plafond de verre, les femmes talentueuses et méritantes du monde des affaires ne sont pas les seules à avoir de la diffi culté à « percer », bien qu’elles aient beaucoup à offrir. C’est également le cas pour de nombreux artistes, qui se cognent la tête contre un plafond de verre, incapables de per-cer sur la scène nationale ou internationale. L’art est un mode d’expression, une activité profondément humaine nécessaire à la socié-té. Toutefois, c’est également une industrie. Or, une compagnie privée n’a pas pour man-dat d’assurer l’émergence de nouveaux cou-rants impopulaires qui nuiraient à leur chiffre d’affaires. Elle est là pour faire du profi t et vendre et ne sera pas tentée de prendre beau-coup de risques, par exemple en investissant dans une musique d’un genre nouveau. Ce n’est pas « méchant » en soi ; cependant, de nombreux jeunes artistes, peintres, cinéastes, écrivains et poètes restent tapis dans l’ombre parce que leur travail n’a pas encore de valeur commerciale.

L’art est subjectif et on peut comprendre qu’un commerçant puisse ne pas tout de suite voir la beauté d’une œuvre pour des raisons de goûts. Toutefois il ne faut pas croire qu’ils sachent immédiatement quelle œuvre connaî-tra le plus de succès. Je prends pour exemple le fameux cas de J.K. Rowling, auteure du re-nommé Harry Potter, dont le manuscrit s’était

fait refuser par plusieurs éditeurs avant d’être publié… Les pauvres doivent tellement s’en mordre les doigts que j’en éprouve presque de la pitié pour eux.

Comme ce fut le cas pour cette auteure bri-tannique, la route qui se dessine devant les jeunes artistes du campus en quête de renom-mée est longue. Pourtant, ce qui est certain, comme le fait remarquer Frédéric Beigbeder dans 99 F: 100% des gagnants ont tenté leur chance. Si vous ne rencontrez pas le succès escompté dans les grandes maisons de dis-ques, d’édition ou autre, votre sort n’est pas pour autant scellé pour toujours. La région dans laquelle nous habitons n’est pas dépour-vue d’opportunités pour un jeune artiste de se faire connaître. Il y a des maisons d’édition, des associations de poètes et les studios d’en-registrement locaux. Autrement, il est égale-ment possible de commencer ici même sur le campus en grossissant les rangs des clubs ar-tistiques comme l’Association des musiciens amateurs de l’Université d’Ottawa, le Club de théâtre, les nombreux groupes de danse qui ont épaté tout le campus lors de la fi nale l’année dernière ou encore l’association Beat-box (pour ceux qui aiment hip-hop). J’espère qu’avec ce support, les jeunes artistes de l’Université d’Ottawa pourront percer comme le font de plus en plus les femmes dans le monde des affaires.

L’autre plafond de verrePréfaceSonia Noreau, Chef de pupitre Arts et culture

gloutonSonia Noreau, Chef de pupitre Arts et culture

La prophétie était donc vraie! Il est possible de bien manger avec un budget étudiant. La Rotonde a découvert pour vous un petit trésor caché au cœur du marché By. Les sandwichs de la Bottega sont analysés par Sonia Noreau, gloutonne de la section Art et culture pour cette semaine.

Des prières oecuméniques avec les chants de Taizé

ont lieu chaque mois à l’église Sacré-Cœur,

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TaizéSur le campus !

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Photo Mathieu Langlois

Page 11: La Rotonde - Édition du 8 septembre 2009

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Le café Nostalgica vient tout juste de rouvrir ses portes. Fidèle à son habi-tude, il reprend le phare de la pro-motion de la culture sur le campus et renoue avec les artistes visuels de la région.

L’odieuse question d’argent

Lorsque La Rotonde a demandé à Frank Wimart, artiste présente-ment à l’honneur au Nostalgica, s’il était photographe à temps plein ou à temps partiel, il a répondu qu’il l’était « à temps perdu ». En effet, il peut être diffi cile pour un photo-graphe de vivre de sa lentille. Ayant concilié son travail et sa passion en travaillant sur des documentai-res pendant une dizaine d’années, Frank Wimart a dû accepter un travail dit « plus sérieux » pour des raisons monétaires. Toutefois, il est loin d’avoir accroché sa caméra et offre à la clientèle du « Nostalge » la beauté de ses photos.

Bien qu’il vende les oeuvres pré-sentement exposées, ce n’est pas un support fi nancier qu’il recherche, mais bien la reconnaissance. Ce qu’il souhaite, avant tout, c’est connaître la réaction des gens. Pour vivre de son talent en arts visuels, il devrait plutôt travailler en télévision, ce qu’il se refuse à faire: à la télé, « c’est du consommer-jeter, affi rme-t-il. On produit vite, vite, avec un mini-mum de moyen, puis, ça disparaît ; c’est du kleenex». Or, le temps né-cessaire, Frank Wimart, est prêt à le mettre dans ses photos. « Il faut

prendre le temps, mettre de l’amour et de l’énergie », nous a-t-il dit tout en étant conscient que, malheureu-sement, personne ne vit d’amour et de belles photos. « C’est beau, les applaudissements, les prix, les cock-tails, mais ça [ne] paie pas… À un certain âge, on est tanné de fouiller dans les craques de sofa pour de quoi payer le pain », a dit Frank Wimart à

La Rotonde. S’il n’abandonne pas la photo pour autant, Wimart s’est ce-pendant trouvé une autre source de revenu et pratique maintenant son art à temps perdu.

De la couleur qui bouge

Les photos qu’il a décidé d’ex-poser au café Nostalgica cette se-

maine ont été prises lors du tour-nage d’un documentaire. Ces pho-tos animalières saturées à fond de couleurs chaudes sont le produit d’une excellente maîtrise de la photo en mouvement. Wimart y représente « [des animaux] dans une expression naturelle, c’est-à-dire en mouvement ». La photo animalière, c’est incertain, rappel-

le Wimart : « on ne peut pas [dire à l’animal] “heille, toi, va là et re-prend la pose!” Prendre une belle photo d’un animal, c’est comme avoir un petit trésor », conclut-il. Préférant la couleur au noir et blanc, l’artiste a choisi de prendre des photos d’animaux, car ceux-ci s’y prêtent bien. Pour faire son travail, il a déjà pris des risques en s’approchant peut-être un peu trop d’une bête sauvage. Pourtant, c’est le fait que ses photos aient été prises de près qui, selon lui, les rend si captivantes. « Ce qui est intéressant, souligne-t-il au sujet de sa photo du coati, c’est que je l’ai en gros… C’est ce qui donne de l’impact à mes photos, c’est d’être collé et en mouvement… Quand j’ai un animal qui bouge, je ne le fige pas. » En citant Frank Kappa, photographe de guerre qui pre-nait d’énormes risques dans son métier, Wimart rappelle d’ailleurs que « si une photo n’est pas inté-ressante, c’est que le photographe n’est pas assez près ».

Pour vous, jeunes photographes

Aux jeunes photographes, Wimart conseille d’abord de savoir ce qu’ils veulent, de savoir pourquoi ils tien-nent à faire de la photographie, puis de se pencher sur toute la technique de base avant d’essayer de faire de la photographie artistique. Après avoir maîtrisé le plan équilibré, la règle des tiers et toutes les lois de la photographie, Frank Wimart sug-gère de laisser parler l’artiste – mais pas avant.

De la couleur qui bougePLEINS PHARES SUR LE NOSTALGICA

La Rotonde dévoile la signi� cation cachée derrière les photos colorées de la nouvelle exposition au café Nostalgica

Un photographe pas comme les autres au NostalgicaPhoto Frank Wimart

Page 12: La Rotonde - Édition du 8 septembre 2009

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le 8 septembre 2009

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Maxime [email protected] SportsFOOTBALL

Les Gee-Gees perdent leur premier match de la saison contre les Mustangs de Western

Départ boiteuxMaxime Goulet

Match décevant pour les Gee-Gees, alors que les Mustangs de l’Université

Western se sont imposés par la marque de 32 à 17. Fidèle à sa ré-putation, le Gee-Gee est bel et bien sorti premier de la stalle de départ. Ottawa menait 13 à 7 au début du deuxième quart. Néanmoins, les Mustangs ont rapidement repris du poil de la bête et ont pris le contrôle du match grâce à deux touchés en fin de première demie. Un peu plus de 5000 personnes, dont plusieurs 101ers, ont par la suite assisté à la lente déchéance de leur favori.

Bon début de match

Le match avait bien commencé. Les hommes de Denis Piché ont été les premiers à s’inscrire au poin-tage suite à une belle séquence of-fensive. Le tout s’est complété avec une course de Jordan Wilson-Ross sur six verges. Quelques minutes plus tard, Alex Fortier-Labonté, qui s’était mérité le titre de Recrue de l’année l’an dernier, a fait peur aux fans du Gris et Grenat en payant cher un attrapé d’un peu plus d’une quinzaine de verges. Cependant, après un petit tour sur les lignes de côté, il est revenu sur le jeu avant la fi n du quart.

Le reste du match n’a pas plu aux fans du Double G. Au grand dam de leur entraîneur, les hom-mes de Piché, fortement aidés par un arbitre généreux, ont multiplié les pénalités: « Même si ça fait partie du jeu, on a eu beaucoup de pénalités et quelques-unes étaient un peu bizarres! » nous a dit Piché. Les verges perdues (151) lors de ces pénalités ont contribué au fait qu’Ottawa a concédé deux touchés de sûreté en deuxième demie.

Sinopoli reste confi ant

Même s’ils ont livré une perfor-mance décevante, Brad Sinopoli, qui jouait sa première partie comme quart-arrière partant, avait toujours

confi ance en ses co-équipiers après le match: « Il y a beaucoup de nou-veaux qui ont montré qu’ils avaient du talent. On a de bons jeunes, de bons receveurs et on a fait de beaux jeux, mais on a eu beaucoup trop de pénalités. » Peut être faisait-il allusion à Steven Hughes et Cyril Adjeitey, qui ont cumulé respecti-vement 98 verges en sept passes, et 96 verges en six réceptions.

Si, dans l’ensemble, l’équipe a mal fait, certains joueurs ont tout de même livré des performances indi-viduelles remarquables. C’est le cas de Chayce Eliott, qui a bien failli re-mettre sa troupe dans le match lors de sa seconde interception. Mal-heureusement, la séquence allait se terminer par un touché de sûreté. Il faut aussi noter les prouesses de Wilson-Ross, qui a couru 126 verges en 18 courses, pour une moyenne de sept verges par course.

Équipe rouillée

Malgré la défaite du Gris et Gre-nat, la foule a eu droit a un excellent spectacle. Toutefois, Piché n’a pas caché sa déception quant à l’exécu-tion laborieuse de plusieurs jeux. Par la même occasion, il a souligné le manque d’opportunisme de ses joueurs. Ceux-ci se sont d’ailleurs fait passer les menottes plusieurs fois lorsqu’ils étaient dans les 20 verges défensives de leur adver-saire.

Adversaires redoutables

Le Gris et Grenat est fi nalement rentré au vestiaire la tête basse. Par contre, les Ottaviens ne s’avouent pas vaincus. Avec plus de constance et de discipline, le match aurait fa-cilement pu tourner en leur faveur. Cependant, il ne faut pas oublier que la machine de Western, classée deuxième au pays avant le match, semble fonctionner à merveille. Un nom qu’on entendra certainement cette saison est celui de Micheal Faulds, celui qui a complété près de 300 verges par la passe contre les Gee-gees en est à sa cinquième et dernière saison.

Photo Simon Cremer

Photo Simon Cremer

Photo Romain Guibert

Page 13: La Rotonde - Édition du 8 septembre 2009

Sports

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le 8 septembre 2009 Sports

www.larotonde.ca • 13

FOOTBALL

Maxime Goulet

Eric Chibuluzo et Steven Hughes ont pris part au premier match de la saison, qui s’est déroulé au stade Frank-Clair dimanche dernier. Pour Chibuluzo, il s’agissait d’un retour au jeu après une saison d’absence. Hughes, quant à lui, provient de l’Université de York et revient jouer dans sa ville natale ; il avait pris

congé la saison dernière pour rendre possible le transfert d’université.

Chibuluzo a été sélectionné sur la deuxième équipe d’étoiles du Sport universitaire ontarien (SUO) lors de sa dernière saison en 2006. Le plaqueur-centre sem-ble remis des épreuves qui avaient causé son arrêt de jeu. Du haut de ses 6’3” et fort de 280 lbs, il risque de faire peur aux unités offensives

adverses. « Je vais frapper, mais ça n’a rien de personnel, confi ait-il d’ailleurs dernièrement au Service des sports. C’est juste du football, mais je vais frapper aussi fort que je peux! »

Un autre ajout notable pour l’équipe, cette année, est celui de Steven Hughes. À sa dernière sai-son dans le SUO, le receveur a ac-cumulé 1013 verges en 79 passes

captées et a marqué trois touchés en 15 matchs pour York lors de la

saison 2006-2007. Spécialiste des attrapés dans les zones où le trafi c est dense, il se décrit comme un receveur fort, mais lent. Jean-Phi-lippe Asselin, entraîneur des rece-veurs, n’est cependant pas de cet avis: « Quand il dit qu’il ne court pas si vite que ça, j’imagine que c’est pour être humble, car il n’a vraiment rien d’un receveur lent », a-t-il déclaré au Service des sports.

Deux nouveaux joueurs d’expérienceMi-temps

Maxime Goulet

Le Double G affrontait une équipe de la première division de la Natio-nal Collegiate Athletic Association (NCAA). En effet, la tempête rouge de St. John’s était en quête d’une quatrième victoire en deux jours en sol canadien. Après avoir battu Montréal (104-66), McGill (90-55) et Carleton, les champions canadien (71-54), le Red Storm avait Ottawa dans sa mire.

Bonne performance

Les hommes de DeAveiro ont très bien fait dans la défaite de 73-74, n’ayant jamais laissé fi ler l’adver-saire avec une avance de plus de six points.

Après une première demie en dents de scie, le Gris et Grenat s’est retiré au vestiaire avec une avance d’un panier (38-36). Ottawa a bien campé son avance en début du troisième quart, y allant de deux paniers sans réplique et portant l’avance à six points dès les premières minutes. Paris Horne, qui arborait le numéro 23, a rapide-ment refroidi leur ardeur avec un autre de ses dunks spectaculaires. Le quart s’est fi nalement terminé avec une avance de quatre points pour les hommes du Tennessee.

Match intense

Les deux numéros 3 se sont livré un beau duel de porteurs de ballon. À quelques reprises, au dernier quart, on a vu l’animosité monter d’un cran quand la foule, contrai-rement aux arbitres, a été témoin de quelques contacts entre les deux joueurs, alors que ni l’un ni l’autre n’avait le ballon. À la fi n du match, questionné sur le résultat qu’il avait anticipé contre une équipe de ce calibre, Daveiro a répondu qu’« il [s’agissait] là d’une équipe fatiguée ».

Les Gee-Gees ont prouvé que leur équipe allait très certainement pou-voir rivaliser contre Carleton cette saison. L’édition de cette année possède plusieurs armes dans son arsenal. En plus de posséder un ex-cellent porteur de ballon, plusieurs joueurs ont prouvé qu’ils étaient ca-pables de viser l’anneau orange avec précision. Ajoutez à cela une défen-sive qui ne semble pas avoir trop de lacunes et une chimie exceptionnel-le, comme le fait si bien remarquer DeAveiro: « Les gars s’entendent vraiment bien, j’ai rarement vu un groupe aussi soudé. » Bref, tous les ingrédients sont réunis pour qu’Ot-tawa et ses fans connaissent une ex-cellente saison.

Grand chelem pour leBASKET-BALL

« C’est juste du football, mais je vais frapper aussi fort que je peux! »

- Eric Chibuluzo

Red Storm

Défaite honorable des Gee-Gees.Photos Simon Cremer

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Sports

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le 8 septembre 2009 Sports

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Maxime Goulet

Certains de ces athlètes ont inscrit leur nom sur des trophées de renom, d’autres l’ont vu inscrit dans le livre des records de l’Université ou même de leur ligue, mais, surtout, ils ont marqué la mémoire des fans. La Rotonde vous propose de revisiter cette mémoire collective qui nous appartient en tant qu’étudiants de l’Université d’Ottawa.

Volley-ball féminin

L’histoire de l’équipe de volley-ball féminine se divise en deux ères. De la première, il n’existe que des souvenirs vagues dans des mé-moires vieillissantes. La deuxième ère, quant à elle, commença peu avant les années 1980, époque à laquelle il existait un programme quasi professionnel à l’Université d’Ottawa. L’équipe nationale, jadis domiciliée à Ottawa, était formée de joueuses qui combinaient en-traînement intensif et études. Les entraîneurs du programme natio-nal entraînaient aussi l’équipe de l’Université.

C’était le début de l’ère « moder-ne » de l’équipe ottavienne. Mylène Camu est un nom qui marqua ces années ponctuées de succès pour Ottawa. Elle remporta d’ailleurs le titre de Joueuse par excellence lors de la saison de 1978-1979.

L’un des phénomènes qui a évo-lué pour le Double G se nomme Irie Leslie. Elle ne mesurait que 5’1” ; dans le jargon du volley-ball, on qualifie ces joueuses de « nai-nes ». Passeuse exceptionnelle,

c’est sa vision du jeu qui lui permit d’être sélectionnée à trois reprises pour la seconde équipe d’étoiles (Sport interuniversitaire canadien – SIC) et une fois pour la premiè-re. À sa dernière saison, elle mena son équipe au championnat après une saison de 16 victoires, aucune défaite.

Pour les années 1990, les fans retiennent le nom de Kara Zakr-zewski. Dans sa carrière universi-taire, elle termina notamment pre-mière au Canada pour le nombre de points marqués. Aujourd’hui, elle évolue sur le circuit professionnel de volley-ball de plage et elle est membre de l’équipe nationale de volley-ball intérieur.

Plus récemment, Laura Simons et Christine Lamey formaient un duo redoutable. Lamey se retrouva deux fois sur la deuxième équipe d’étoiles et une fois sur la première. Sa carrière universitaire lui fut très bénéfi que: « À la fi n, elle était de-venue une joueuse beaucoup plus complète qu’au début. Malheureu-sement pour ses adversaires, elle avait gardé la puissance phénomé-nale de ses smashs! » commente Lionel Woods, entraîneur-chef de l’équipe depuis 19 ans. Il ajoute que si on parlait à Lamey de son succès, elle aurait tôt fait d’attribuer une partie de son mérite et de celui de l’équipe à Laura Simons.

Lorsque interrogé sur les joueu-ses les plus talentueuses qu’il a entraînées, Woods met aussitôt en garde: « Le talent s’exprime de deux manières. Certaines joueuses brisent des records, gagnent des championnats ou fi nissent la sai-

son avec des statistiques impres-sionnantes. D’autres, parfois plus talentueuses, ne font pas partie d’une équipe aussi complète, mais réussissent quand même à s’illus-trer de façon exceptionnelle. » Ain-si, on se doit de mentionner le nom de Rachel Runnels, gagnante du Prix canadien pour l’esprit sportif en 2006. Identifi ée par son entraî-neur comme la « colle » de l’équipe à cause de la confi ance que ses coé-quipières avaient en elle, son talent particulier était de ne jamais faire d’erreurs.

Bref, l’histoire du programme de volley-ball féminin de l’Université d’Ottawa regorge de noms qui ont fait vibrer les fans. L’une des rai-sons qui explique la constance de ce succès est probablement l’équipe d’entraîneurs, qui porte une atten-tion particulière à des aspects spé-cifi ques du jeu.

Hockey féminin

L’équipe de hockey féminine existe depuis un peu moins d’une dizaine d’années. L’Université d’Ottawa accueillit le programme pour la première fois en 1999. Ce-pendant, il fallut attendre jusqu’en 2003-2004 pour assister à une année hors du commun. La confé-rence était jusqu’alors dominée par Concordia: « Les joueuses de cette édition ont surpris tout le monde, personne ne s’attendait à ce qu’elles se rendent aussi loin », se rappelle Miguel Filiatrault, entraîneur actuel de l’équipe.

Cette année-là, les joueuses rem-portèrent plusieurs matchs en pro-

SÉRIE

Le Gee-Gee, symbole de vitesse et de détermination, accompagne l’athlète de l’Université d’Ottawa dans chacun de ses pas dans sa quête de gloire. Plusieurs sportifs ont arboré � èrement les couleurs du Gris et Grenat au cours de l’existence du Double G.

Les grands du Gris et Grenat

longation, parfois en double ou tri-ple prolongation, dans des matchs qui se terminaient 1-0. Dans la série contre Concordia, pour accéder au championnat national, l’escouade ottavienne réussit à remporter deux victoires en autant de matchs et ce, même si Concordia fi nissait les matchs avec quatre fois plus de tirs au but! Ottawa fi nit par remporter la médaille d’argent au championnat national. Le succès de 2003-2004 a toutefois beaucoup à voir avec les

deux gardiennes de but. Blessée vers la fi n de la saison, Megan Tequila dut céder sa place à sa remplaçante, Tara Brousseau, qui effectua un tra-vail tout aussi remarquable pendant les séries.

Depuis, l’équipe n’a pas réussi à reproduire l’exploit. Néanmoins, l’un des noms à retenir est celui de Kim Kerr: meilleure compteuse de son équipe, elle siège d’ailleurs en permanence dans le top 5 de la conférence pour les points comptés.

Expliquez-moi un truc: des gens paient des sommes faramineuses – entre 50 et 3000$ – pour assister à des matchs professionnels. Ils paient pour un spectacle: des millionnaires vont s’efforcer de les impressionner. Pour la plupart de ces athlètes, la passion s’est lente-ment mutée en travail. Ils ne cherchent plus à remporter leur premier championnat – c’est fait depuis belle lurette. Ils ne cherchent plus à épater la galerie, ils n’ont plus rien à prou-ver – ou du moins c’est ce qu’ils pensent (je ne nommerai pas Dany Heatly). Ils ne cherchent même plus les louanges de leur entraîneur: leur contrat est signé pour les dix prochaines années.

Les gradins se remplissent aisément et avec raison: on peut vociférer tant qu’on veut, être

présent lorsqu’un Ovetchkine tombe sur la glace, dos au but, et réussit quand même à compter. Tout ça vaut bien quelques billets payés 80$ chacun. Vous ne me croyez pas? Demandez à un astronome combien il paierait pour voir une éclipse solaire. Vous doutez de ma comparaison? Les deux se valent ample-ment. La rareté d’un jeu exceptionnel, l’inten-sité d’une fi nale serrée ou l’accomplissement collectif d’une équipe – ce sont autant de rai-sons d’être fan du sport.

Expliquez-moi pourquoi plusieurs étu-diants économisent pour assister à un match des Sénateurs et n’iront jamais voir un seul match de l’équipe de hockey de leur universi-té? Expliquez-moi pourquoi, l’hiver prochain, des milliers d’entre nous regretterons de ne

pas pouvoir assister aux Jeux olympiques, alors que des centaines d’exploits sportifs sont réalisés chaque années sur le campus de l’Université sans qu’on y porte la moindre at-tention? Expliquez-moi donc pourquoi – par-ce que je ne comprend vraiment pas – la très grande majorité des étudiants sur le campus sont incapables de nommer un joueur d’une équipe des Gee-Gees?

Pas même celui qu’ils iront probablement voir dans quelques années jouer pour une équipe de la Ligue canadienne de football. Pas même celle qui les fera frissonner avec un smash d’une puissance phénoménale au prochaine Jeux olympiques d’été. J’ai deux hypothèses. Serait-ce parce que la grande majorité des étudiants n’est pas friande d’ex-

ploits sportifs ou simplement de sports? J’en doute fort.

Je ne vois qu’une alternative: le niveau de jeu. Les exploits sont plus rares, moins spec-taculaires, au niveau universitaire. Après tout, l’intensité d’un championnat interuniversitai-re n’est pas celle des Jeux olympiques. Ou en-core, la qualité et, par le fait même, les quali-tés d’un athlète universitaire n’équivalent pas celles d’un athlète professionnel.

Expliquez moi un dernier truc: pourquoi sont-ce ceux qui ne sont jamais allés voir un match des Gee-Gees qui me servent ces argu-ments? Parce qu’ils ne se donnent pas la peine d’aller voir un match des Gee-gees. Ça leur fe-rait réaliser qu’ils ont payé beaucoup trop cher leur dernier billet à la place Banque Scotia.

Estrades facultatives ProlongationMaxime Goulet, Chef de pupitre Sports

Photo Archives de l’Université d’OttawaLeslie Irie (droite), l’une des plus petite joueuse à avoir fait partie de la pre-mière équipe d’étoile canadienne.

Page 16: La Rotonde - Édition du 8 septembre 2009

Sports

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Sports le 8 septembre 2009

16 • www.larotonde.ca

Photo libre de droitUn monde de différences sépare les clubs des équipes du SIC

Annie-Claude Bastien-Lessard et Maxime Goulet

En termes de fi nancement, d’accès aux installations et de promotion, les équipes sont mieux supportées par l’Université d’Ottawa. Elle sont toutes membres offi ciels du Sport universitaire de l’Ontario (SUO), sous-catégorie du Sport interuni-versitaire canadien (SIC), et béné-fi cient donc de la meilleure organi-sation canadienne disponible pour gérer leur sport.

Après avoir affronté les adversai-res de leur division pendant la sai-son, les équipes se rendent au cham-pionnat canadien et leurs athlètes sont éligibles à différents honneurs; comme par exemple, être membre de la première ou de la deuxième équipe d’étoiles ainsi que d’autres des titres accompagnés parfois de bourses et de trophées.

Pour ce qui est des clubs, certains évoluent dans des ligues canadien-nes, d’autres dans des ligues pro-vinciales ; ils jouent parfois contre d’autres universités, parfois aussi contre des équipes seniors. Cette semaine, La Rotonde se donne pour mission de vous présenter ces mé-connus.

Club de volley-ball masculin cherche ligue interuniversi-

taire

C’est grâce à sa participation à plu-sieurs tournois organisés par l’Asso-ciation de volley-ball de l’Ontario, à quelques parties contre des équipes du Québec et à une série de matchs hors concours que l’équipe masculine de volley-ball de l’Université d’Ottawa se fait connaître. Les participants à ce programme doivent aussi être en-gagés dans la vie communautaire en aidant à l’organisation de tournois dans les écoles secondaires.

Bien que le volley-ball masculin fasse présentement partie des clubs compétitifs fi nancés par la Fédéra-tion étudiante de l’Université d’Ot-tawa, plusieurs demandes ont déjà été envoyées au Service des sports de l’U d’O afi n d’intégrer le Sport interuniversitaire canadien. Cepen-dant, elles ont toutes été refusées. Le principal argument: le manque d’installations sportives. Les res-ponsables du programme sont très déçus, car les jeunes joueurs de vol-ley-ball de la région doivent s’exiler afi n de poursuivre leur carrière. En effet, aucun programme d’excellen-ce n’est offert dans la région.

Le base-ball masculin, une his-toire de succès!

Créée par un groupe de joueurs de base-ball étudiants fréquentant l’Université d’Ottawa, l’équipe de base-ball masculine est née en 1995. Le club est fi nancé par la Fé-dération étudiante ainsi que par quelques commanditaires. L’équipe est sous les ordres de Larry Bélan-ger, entraîneur-chef et entraîneur des lanceurs, de Dave Dunn, en-traîneur au bâton et défensif, ainsi que de Raymond Lamarre, entraî-neur des receveurs. À eux trois, ils comptent plus de cinquante années d’expérience dans le base-ball mi-neur à Ottawa.

Les Gee-Gees ont une tradition de gagnants. En effet, ils n’ont pas manqué les séries depuis les dix dernières années quelques pré-sences au championnat national. Par contre, la saison dernière a été plus diffi cile, puisque l’équipe n’a remporté que trois victoires en 16 rencontres. Larry Bélanger, pour sa part, a confi ance pour la saison à ve-nir étant donné qu’il pourra compter sur le retour de plusieurs vétérans:

Un club n’est pas une équipeCLUBS SPORTIFS

« Club » et « équipe »: synonymes? Pas du tout! Il ne faut pas les confondre, car les différences entre les deux sont nombreuses.

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« La plus grande différence avec la saison dernière sera toute l’expé-rience qu’ils apporteront », annon-ce-t-il avant d’ajouter que « les vé-térans devront se démarquer et faire preuve de leadership ».

Malgré qu’ils aient vécu la pire saison de leur histoire l’an dernier, l’entraîneur croit que son équipe est « prête à exploser et à, non seu-lement participer aux séries élimi-natoires, mais peut-être aussi à se rendre au championnat national qui se tiendra à Oshawa, à la fi n du mois d’Octobre ».

Au niveau des statistiques, le meilleur frappeur des Gee-Gees, en 2008, a été Kevin Brunet, étudiant en histoire, qui a maintenu une moyenne de 0,366. Max Pelletier Lauzon, aussi en histoire, le suit avec une moyenne de 0,333. Au monti-cule, Maxime Caron a été le meilleur des siens en saison avec une victoire

et trois défaites ainsi qu’une moyen-ne de points mérités de 2,59.

La ligue

Les Gee-Gees font partie de l’As-sociation de base-ball interuniver-sitaire canadienne (ABIC), qui se divise en trois conférences: Atlanti-que, Ontario et Northern, dont Ot-tawa fait partie. La saison régulière débute habituellement en même temps que la session universitaire pour se terminer à la mi-octobre avec les séries éliminatoires. Les Gee-Gees affrontent des équipes du Québec, soit McGill, Concordia, le Collège Lafl èche de Trois-Rivières, le Collège John Abbott, ainsi que l’Université Carleton, contre qui la rivalité ne cesse de s’accentuer, dans des programmes doubles.

Il y a quelques années, l’Univer-sité Laval faisait aussi partie de cet-

te conférence, mais le programme a pris fi n puisque l’équipe n’avait plus de compétition dans la ligue. Elle comptait en effet dans ses rangs plusieurs jeunes joueurs sortis tout droit de la Ligue de base-ball élite du Québec et son calibre était beau-coup trop fort comparativement à celui des autres équipes de la confé-rence.

Finalement, on se demande aussi pourquoi le club de base-ball de l’U d’O ne fait pas partie du SIC. La raison que l’entraîneur Bélanger avance est fort simple: pour devenir membre du SIC, « il faudrait inclure des équipes de l’Ouest canadien, et ce ne serait pas possible, considé-rant notre budget ».

La saison de l’équipe de base-ball masculine débutera à domicile le 13 septembre, quand les Stingers de Concordia seront visiteurs dès 12h, au parc Heritage d’Orléans!

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le 8 septembre 2009 • Vol. LXXVII No. 2

109, rue OsgoodeOttawa (Ontario)K1N 6S1613 421 4686

RÉDACTION

Rédacteur en chefMathieu [email protected]

Secrétaire de rédactionJoanie [email protected]

ActualitésMathieu Gohier (Par interim)[email protected]

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Directrice généraleCaroline [email protected] 562 5264

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La Rotonde est le journal étudiant de l’Université d’Ottawa, publié chaque lundi par Les Éditions de La Rotonde, et distribué à 5000 copies dans la région d’Ottawa-Gatineau. Il est financé en partie par les membres de la FÉUO et ceux de l’Association des étudiants diplômés. La Rotonde est membre du Carrefour inter-national des presses universitaires franco-phones (CIPUF) et de la Presse universi-taire canadienne (PUC).

La Rotonde n’est pas responsable de l’emploi à des fi ns diffamatoires de ses ar-ticles ou éléments graphiques, en totalité ou en partie.

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le 8 septembre 2009

Éditorial

4 septembre. Date ultime pour s’acquitter de ses frais de scolarité. Grosse facture, hein? Le 4 septembre et

pas après, sinon, pénalités. Pas les moyens de payer l’année complète dès le mois de septembre? L’Uni-versité y a pensé! Trente-cinq dol-lars de « frais administratifs » pour ceux qui ne peuvent se permettre de tout payer d’un coup. Faire payer les pauvres? Pourquoi pas, nous dit l’Université. Faire payer tout le monde? Ça fait déjà longtemps.

Plus loin que la pauvreté

5 novembre. Tous dans les rues de la capitale pour la manif annuelle « À bas des frais ». Objectif plus que louable, d’autant plus que cette an-née, le message sera orienté dans une perspective plus large de lutte à la pauvreté. « À bas les frais », version récession. Les étudiants ne sont pas les seuls à manger du Kraft Dinner, le gouvernement de l’Onta-rio devrait le savoir. Mais il y a plus que ça, lorsqu’on traite des frais de scolarité.

Janvier et mai. Les notes appa-raissent sur Infoweb. Déçus ou sa-tisfaits, les étudiants font le bilan de leur session ou de leur année. Année pour laquelle ils ont payé. Et c’est là que ça devient dangereux.

Pour plusieurs, dépenser plus ou moins 6000$ par année pendant trois ou quatre ans devrait donner droit à un diplôme. Voilà l’effet pervers de ces frais astronomiques. Non seulement appauvrissent-ils, mais ils faussent aussi la perception des étudiants: à ce prix, ceux-ci ont l’impression de débourser pour un

Passez à la caisse et recevez un diplôme?

pour laquelle ils ont payé. Et c’est là que ça devient dangereux.

Pour plusieurs, dépenser plus ou moins 6000$ par année pendant trois ou quatre ans devrait donner droit à un diplôme. Voilà l’effet pervers de ces frais astronomiques. Non seulement appauvrissent-ils, mais ils faussent aussi la perception des étudiants: à ce prix, ceux-ci ont l’impression de débourser pour un

service. De plus en plus d’étudiants contestent les notes, râlent contre la longueur des travaux – bref, se di-sent: « Je paye pour ça, c’est donc à moi de décider. »

Étudiants, pas clients

Peut-on blâmer les étudiants? Certains ne fournissent pas assez d’effort dans leurs cours, mais dans une société où tout, mais absolu-ment tout, est fait pour les consom-mateurs, il devient diffi cile pour cer-tains de différencier les dépenses. Cinq mille dollars pour un télévi-seur? Bien mieux de fonctionner, ce foutu machin, sinon illico de retour au magasin pour se faire rembour-ser. L’expression « le client est roi » n’a jamais été aussi juste. Cette logi-que n’a cependant pas sa place dans une institution d’enseignement.

Un argument de plus

On évoque avec raison l’appau-vrissement des étudiants dans le débat sur les frais de scolarité. On parle beaucoup de chiffres, mais qu’en est-il de la scolarité elle-même – et surtout de son marchandage? L’obtention d’un diplôme n’est pas le fruit d’une dépense, mais plutôt celui d’efforts d’apprentissage.

La solution? Elle doit venir des deux côtés. D’une part, les divers gouvernements et universités doi-vent comprendre que le prix exigé pour fréquenter une université est déjà exorbitant et qu’une sérieuse diminution des frais s’impose. D’autre part, c’est également aux étudiants de comprendre que mal-gré l’important coût de l’éducation post-secondaire, obtenir un di-plôme requiert plus que sortir son chéquier. Insatisfaits du montant des frais de scolarité? Faites-le sa-voir! La Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa (FÉUO) n’at-tend que ça! Les campagnes contre les frais sont connues et il n’en tient qu’aux étudiants de s’impliquer auprès de celles-ci.

Bref, combattons vigoureusement le prix – et, malheureusement, la hausse – des frais de scolarité, mais n’oublions pas qu’un diplôme se décroche à la suite d’efforts, et non après une transaction bancaire.

Page 24: La Rotonde - Édition du 8 septembre 2009

Jeudi 17 septembre

Cabaret francophile avec Konflit Dramatik21 h , 1848Entrée gratuite, plus de 300$ en prix de présence*

Les billets pour le tirage sont disponibles aux bureaux du SVC et du Centre de bilinguisme.

Thursday September 17th

Cabaret francophile with Konflit Dramatik9pm, 1848Free entrance, more than $300 in door prizes*

Tickets for the draw are available at CLS’s and Bilingualism Centre’s offices.