la rotonde - Édition du 14 janvier 2013

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  • 7/30/2019 La Rotonde - dition du 14 janvier 2013

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    - L e j o u r n a l i n d p e n d a n t d e l U n i v e r s i t d O t t a w a -

    dition du lundi 14 janvier 2013 | VOLUME LXXXI NO 14

    FACEBOOKwww.facebook.com/LaRotonde.ca

    WEBwww.larotonde.ca

    TWITTER@LaRotonde

    pp . 8 - 11

    illustration Maxime Charlebois / photos Jrme Sim

  • 7/30/2019 La Rotonde - dition du 14 janvier 2013

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    2p. www.larotonde.ca

    [email protected]

    L

    Mardi 15 janvier 2013

    13 h, La Rotonde

    t iendra un atelier sur la

    correction et la rdacti

    darticles. Tous les

    collaborateurs du

    journa l sont invi ts

    au 109 rue Osgoode

    Caf et rigolade

    seront au menu.

    Table des matir

    la UneCauses et consquences p. 8Cinq demandes de lAAC p. 9Journe nationale pourIdle No MorGalerie de photos p. 11

    ActualitsTte tte avec le recteur p. 3Accs linormation: lU dOa le pire dossier en Ontario p. 4Loi 8: raction du recteur p. 5Une nouvelle matrise lU dO p. 5Revue de presse p. 6Budget de la FC p. 6Chronique: Pour un activismepragmatique p. 7

    Arts et cultureGlutenberg: une nouvellebire sans gluten p. 12Les Zapartistes Gatineau p. 12Nature nocturne au Muse p. 13Cos fan tutte lU dO p. 15

    Pause Kit-Kath p. 16Chronique / critiques / calendrier p

    SportsLuc Glineau ait le point p. 17Les Gee-Gees domptent les Rams pDaite crve-coeur au hockey p. 18Victoire laborieuse au volleyball p. Valrie Watson se prte aux Tirs p. 1Chronique: La pointe de lasprege p

    Opinions p. 22

    Procrastination p. 23Les Fauteux de TroublesOvila CastonguayCapitaine Mollusque

    LU dO doit adhrer aux demandes de lAACLe mouvement a pris de lampleur.Notamment grce aux mdias so-ciaux, le mouvement Idle No More(Fini linertie) rsonne maintenant par-

    tout au Canada.

    Heureusement et surprenamment , lUniversit dOttawa (U dO) nychappe pas. La semaine dernire,lAssociation des tudiant.e.s entudes autochtones et canadiennes(AAC) a ofciellement remis ladministration dAllan Rock, cinq de-mandes pour la dcolonisation ducampus .

    Deux jours auparavant, le 9 janvier, aupavillon Tabaret, quelque deux centtudiants et membres de la commu-naut autochtone se sont rallis pourdanser sur le rythme des tamboursqui raisonnaient dans la rotonde dupavillon. De ce rassemblement sest

    mane une nergie indniable. Lestudiants se sont spontanment jointsau rassemblement dans un lan desolidarit inhabituel. Ainsi, commeon la rarement rarement vu sur lecampus de lU dO, tudiants fran-cophones et anglophones se sontunis dans ce lieu symbolique questla rotonde du pavillon Tabaret, tout

    juste devant le bureau du recteur, ensoutient au mouvement Idle No More.

    Les quelques deux cents tudiants ontensuite particip une crmoniespirituelle. Sen sont suivis plusieurs dis-cours bien sentis ponctus par unepluie dapplaudissements faire sou-lever le toit de la rotonde. Lmotiontait son comble.

    Rarement La Rotonde a-t-elle t t-moin dune mobilisation sur le campusaussi rassembleuse. Bien quil ny ait euque quelques centaines dtudiants,la qualit et la uidit des discours asurvolt la foule. Lmouvante allo-cution de lAutochtone Nina Wastea particulirement soulev la com-passion de la foule, elle qui y est al-le dun touchant plaidoyer pour lerespect des traits et pour la coexis-tence pacique des Premires nationset des colonisateurs .

    LU dO, lUniversit tranquille?

    Reconnu pour tre un campus plutt

    clame, pour ne pas dire apathique,lU dO sest forge une rputation dUniversit tranquille . Or, le ras-semblement dtudiants ayant eulieu Tabaret mercredi dernier nouspermet de croire que lUniversit tran-quille peut subir des soubresauts etquil est possible de mobiliser les tu-diants. Dtrompez-vous, les tudiantsottaviens ne sont pas tous de pauvresutilisateurs-payeurs qui passent lUdO comme on passe au Walmart.Non! Une certaine population estu-

    diantine rsiste encore et toujours lenvahisseur nolibral.

    Malgr que ce soit encore une mi-

    norit qui semble progressivementsengager dans le mouvement IdleNo More, ce nest pas la quantit quicompte, mais bien la qualit. Et lerassemblement de mercredi dernierdevant le bureau du recteur en taitun de qualit. Une certaine Fdra-tion tudiante devrait sen inspirer

    Les cinq demandes de lAAC doi-vent tre accepts

    Dans leur ensemble, elles ne sont pasexagrs et sont ralisables moyenterme. Les demandes de lAACsont lgitimes et raisonnables et doi-vent tre acceptes en totalit parladministration de lU dO.

    Dabord, dans le but de prserver leslangues algonquine et mohawk, il estimpratif quelles soient enseignesdans un cadre universitaire. Il grandtemps que lestablishment blanc re-connaisse son devoir dassurer laprennit de la culture des Premires

    nations. En ce sens, il faudrait lui ac-corder une certaine visibilit aca-dmique. Cette visibilit passe pardes intellectuels et des savants qui sespcialisent dans ces langues.

    En deuxime temps, an dassurerlaccessibilit lducation postsec-ondaire des Autochtones, lU dO doitaugmenter de manire substantielleles bourses destines au Amrindiensan dventuellement en arriver lagratuit scolaire, comme en font foi

    les traits signs cet effet. Le seulmoyen dassurer laccessibilit auxtudes postsecondaires est de la ren-dre abordable. Comme on la fait

    avec les Qubcois au tournant desannes 1960, luniversit doit, dans unfutur rapproch, devenir gratuite pourceux qui ont un niveau de vie dignedu tiers-monde, mais qui vivent pour-tant dans le mme pays que nous.

    LU dO doit reconnaitre, sans hsita-tion et sans nuance, quelle est surun territoire algonquin non-cd quia t acquis par le massacre despeuples autochtones. Par ailleurs,ladministration doit aussi faire rayon-ner la culture autochtone sur le cam-pus dans loptique de reconnaitre leurcontribution la socit occidentaleque lon connait. Il est grand tempsque les Premires nations cessentdtre traites comme une sous-race,

    comme des citoyens de deuximeclasse. En tant compltement ig-nors par ladministration et en ne val-orisant leur culture daucune manire,lU dO contribue au gnocide cul-turel que subissent les autochtonesdepuis prs de 400 ans.

    Finalement, ladministration doit al-louer un plus grand montant au pro-gramme dtudes autochtones dela Facult des arts avec comme ob-

    jectif moyen terme de crer un In-stitut des tudes indignes et de ladcolonisation. plus long terme,lUniversit dite canadienne , doitabsolument contribuer crer uneclasse dacadmiciens autochtones.Sans quoi, elle ne peut continuer dese proclamer lUniversit canadienne.

    LU dO doit respecter toutes ces de-mandes. dfaut de ne pas rpondre ces revendications, elle risque de seranger dans un camp peu enviable :celui du colonialisme, de loppression,du rvisionnisme et de la spoliation.

    La Rotonde soutient les revendicationsde lAAC et somme ladministrationdAllan Rock de les respecter.

    Vt Rx,Rdacteur en chef

    Illustration Maxime Charlebois

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    ACTUALITSmilie Deschamps | [email protected] 14 janvier

    Dp,Cochef de pupitre

    Alors que 2013 en est ses pre-

    miers balbutiements, Allan Rock,

    recteur de lUniversit dOttawa

    (U dO), regarde 2012 avec

    enthousiasme et la qualife

    danne charnire pour lU dO,

    sans cacher quil reste de grands

    dfs relever.

    Pour contrer la dpression, mieux accom-moder les tudiants

    La consommation importante dantid-presseurs chez les tudiants de lU dO ilsagit de la deuxime prescription la plusrclame lAssurance mdicamentsde la Fdration tudiante de lUniversitdOttawa (FUO) proccupe le recteur,mais il ntablit pas de lien direct entrecelle-ci et les hausses de frais de scolarit.Il diverge ainsi de la FUO, dont la vice-prsidente aux communications afrmaiten novembre, dans Le Droit: [] il y a unlien entre la hausse des droits de scolaritet le stress nancier, qui peut mener unedpression .

    Le recteur estime que la consommationdantidpresseurs est semblable sur tous lescampus universitaires. Il explique quil a lui-mme eu des problmes de dpression etdanxit durant ses tudes, pour lesquelsil a cherch laide dun psychiatre. Il ajoutequ il ne faut pas cacher ses problmesde sant mentale , que ce nest pashonteux . Cest pourquoi je souligneque moi aussi jai eu ce type de problme, explique Allan Rock. Le recteur croitdonc qu il faut renforcer notre capacitdaccommoder et daider les tudiantset les membres de la communaut uni-versitaire , mais sans prciser commentlUniversit pourrait atteindre un telobjectif.

    Cours en ligne: une approche hybride

    Les cours en ligne sont dans lair du temps,mais provoquent aussi certaines inqui-tudes, notamment la division ontariennede la Fdration canadienne des tudi-antes et tudiants, qui rejette lide envisa-ge par le ministre de la Formation, desCollges et Universits de crer un instituten ligne qui dcernerait des diplmes.

    lU dO, le recteur explique que cest uneapproche hybride qui sera favorise, le butntant pas que les lves passent tout leurtemps la maison. Par exemple, un coursmagistral en ligne pourrait tre suivi dungroupe de discussion avec un professeurou un assistant professeur an de bien as-similer la matire.

    Allan Rock se montre trs intress par lesnouvelles options offertes par les technolo-gies, comme les cours en ligne ouverts et

    massifs, connus en anglais sous le nomde MOOC (Massive online open course).Il cite en exemple un de ces cours offertspar lUniversit Stanford en Californie, quitait suivi par 110 000 tudiants. la n dece type de cours, offerts sans frais, les tu-diants nobtiennent pas de crdit, mais ilsles suivent parce quils sont intresss. Con-trastant avec cette approche, Allan Rockexplique que lU dO voudrait mettre les

    cours en ligne pour la convenance de nostudiants et voudrait aussi rcolter plusdargent .

    Il conclut que la situation de lU dO en cequi concerne les cours en ligne sera sou-mise prochainement Hal Abelson, unexpert dans lenseignement assist par lestechnologies et professeur lInstitut detechnologie du Massachusetts. Celui-ciconseillera lUniversit sur une approche adopter qui sera prsente au Bureau des

    TTe TTe aVec le RecTeuR

    2012: Un bilan mitig pour lU dO

    Le recteur invite les tudiants participer la Socit

    des dbats, se prsenter pour la Fdration tudianteetmanifester contre le mchant recteur .

    gouverneurs au printemps prochain

    Un souhait inusit du recteur pour 20

    Interrog sur la faible participatiodiante dans la politique tudiante versitaire, le recteur explique que dommage parce que [] si on necipe pas, on part aprs quatre anune exprience limite , et consid

    cest mieux de prendre part, de paer la Socit des dbats, de se prpour la Fdration tudiante et defester contre le mchant recteur dernier souhait a t exauc le lendde cette entrevue, alors qutudiamilitants autochtones envahissaienttonde du pavillon Tabaret pour demla dcolonisation de lUniversit ers cinq demandes.

    Les Publications La Rotonde Inc. sont une organisation but non lucratif gre par un conseil dadministration (CA) de membres votants.

    Vous trouverez en ligne les ordres du jour et les procs-verbaux des runions du CA, des assembles des membres ainsi que les Statutset Rglements en vigueur qui rgissent ladministration du journal.

    Pour communiquer avec les membres du conseil excutif, veuillez vous rfrer aux adresses ci-dessous.

    Ducakis Dsinat - Prsident - [email protected] Maaloul - Trsorier - [email protected]

    Vacant - Secrtaire - [email protected]

    Membres votants: Ducakis Desinat - Anis Maaloul -Mathieu LacombeThomas Voglimacci Stephanopoli - Rjean Lger - Jrme Simon

    Membre non-vontants: Vincent Rioux - Alexandra Scott-Larouche - Anne-Marie Roy

    Allan Rock, recteur de lUniversit dOttawa. photo Jrme Simon

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    14 janvierACTUALITS | [email protected]

    Ppp Pp

    En primeur,La Rotonde rend public cette semaine le rapport dun groupe dtudiants (GE) de lUniversit dOttawa (U dO) sur les pratiques en

    matire de traitement des demandes daccs linormation par lUniversit entre 2006 et 2011. Le GE, compos de Nathan Boivin, Alexandre

    Nano et Nigel Wodrich, dans son document intitul The University of Ottawa and Freedom of Information Requests: a Comparative Analysis

    dplore les lacunes systmiques dans le traitement des requtes daccs linormation lU dO. Selon Alexandre Nano, le rapport est en courtraduction et sera bientt disponible en ligne.

    Cest aprs avoir attendu dix mois suiteau dpt de ses demandes daccs linformation lU dO, que le GEa remarqu quun bon nombre desrequtes demeuraient non rsolues.La plupart de celles-ci ont ncessitune extension du dlai de rponseallant jusqu trois mois. Le groupesoutient aussi quun nombre levdes documents demands nont tque partiellement ou nom divulgus.Le GE constate que le processus sestrvl lent et que le Bureau daccs linformation et la vie prive a sem-bl en manque de personnel pour

    adquatement faire face la quantitde demandes.

    Linsatisfaction du GE dans le traite-ment rserv ses demandes daccs linformation par lU dO la pouss tudier les pratiques passes de lUdO en la matire. Les tudiants ontprocd une comparaison des don-nes de lU dO avec celles des au-tres universits ontariennes, puis avecla moyenne universitaire ontarienne.Les donnes utilises dans le rapportdu GE proviennent essentiellement durapport annuel 2011 du commissaire linformation et la protection de lavie prive de lOntario.

    Ressources et personnel insufsants?

    Le rapport dmontre que lU dO,malgr une quantit de demandesbeaucoup plus leve que dansnimporte quelle autre universit on-tarienne, ninvestit pas plus que les au-tres dans la dotation de personnel etressources pour traiter ces demandes.Le Bureau daccs linformation et la vie prive est compos de deuxpersonnes. En comparaison, pour desquantits de demandes nettement in-frieures (voir le graphique), en 2012,lUniversit de Toronto employait deuxpersonnes, lUniversit York en em-ployait deux, lUniversit Ryerson enemployait quatre et lUniversit deWestern Ontario en employait deux. LeGE rapporte enn que lune des deuxpersonnes ayant pris son cong dematernit en novembre, lU dO pour-rait tre encore plus la trane danssa gestion des demandes pour la nou-velle anne.

    Des demandes particulirement lev-es lU dO

    Le rapport souligne quen 2011, lUdO a vu son nombre de demandesse multiplier par un peu moins quedeux depuis 2007, passant dune quar-antaine au nombre record de 78 de-

    mandes. Ce chiffre est important, selonle GE, mme en prenant en comptelafux dtudiants, lU dO doit faireface aujourdhui deux requtes pourchaque tranche de 1 000 tudiants,soit une quantit environ deux foisplus importante que pour lUniversitRyerson, la deuxime universit ontari-enne o le taux de requtes daccs linformation est le plus grand en On -tario.

    Le pire dossier provincial pour le re-spect des chances de rponse

    Une mthode efcace dvaluer lescapacits dune universit rpondreaux demandes daccs linformationest dobserver le respect des chanc-es prtablies par rglement, indiquele GE. Actuellement, le Bureau daccs linformation et la vie prive dis-pose de 30 jours pour divulguer lesdocuments demands. Il lui est cepen-dant loisible de faire usage de sonpouvoir discrtionnaire an dallongercette chance de 60 jours. Le rap-port dmontre une chute dramatique

    du taux de respect de lchance de30 jours, passant de 100 % en 2007 65,1 % en 2011. LU dO trane mainte-nant loin derrire les autres universits.LUniversit de Western Ontario dtientle deuxime pire score avec 75 % detaux de respect.

    La situation serait encore plus alar-mante pour le respect du dlai de 90

    jours. Si lU dO dtenait un dossier pr-esque parfait jusquen 2009, le nombrede demandes pour lesquelles les d-

    lais nont pas t respects a atteint10 % en 2010, pour stagner ce tauxen 2011. En comparaison, depuis 2007,lUniversit de Toronto, lUniversit Yorket lUniversit de Western Ontario ontgard un dossier parfait, lUniversit Ry-erson possdant le deuxime pire dos-sier avec environ 5,5 % de non-respectdes dlais de 90 jours.

    Le rapport dcle aussi que lU dOdtient un dossier bien moins reluisantque celui de lUniversit Carleton tanten ce qui a trait au respect du dlai de30 jours, quen ce qui a trait au dlaide 90 jours. En 2010, si lU dO avait untaux de respect du dlai de 30 joursde 20 % infrieur celui de lUniversitCarleton, son taux de non-respect desdlais de 90 jours tait deux fois supri-eur celui de lUniversit Carleton.

    En 2011, lU dO avait un taux de re-spect des dlais de 30 jours infrieurde 20 % celui de la moyenne provin-ciale. Dans le cas du non-respect desdlais de 90 jours, lU dO avait encoreune fois un dossier deux fois pire la

    moyenne provinciale.

    Plus dappels de dcisions, pour plusde documents divulgus

    Le rapport indique que le nom-bre dappels aprs divulgation delinformation est galement un bon in-dicateur de la capacit de lUniversit rpondre aux demandes. Encoreici, le dossier de lU dO est beaucoupmoins reluisant que celui des autresuniversits ontariennes. Le GE rapporte

    accs linoRmaTion

    LUniversit dOttawa a le pire dossier en matire daccs en Ontar

    les propos du commissaire de l linformation et la vie privafrme quil y a eu plus de dappeles contre lU dO en 201contre nimporte quelle autre agprovinciale.

    Depuis 2006, lUniversit dOest vise par la Loi sur lacc

    linformation et la protection deprive de lOntario. Cette loi apremier objet de procurer undaccs linformation rgie painstitution conformment deucipes: linformation doit tre asible au public et les exceptiodroit daccs doivent tre limitprcises. En un deuxime tempa pour but de protger la vie des particuliers que concernerenseignements personnels dpar une institution. Le commisslinformation et la protection vie prive doit balancer ces de

    jectifs. Les universits ouverteessentielles la gouvernance usitaire effective car la transpapermet aux tudiants et aux p

    seurs de scruter les activits deciels de luniversit, ceci assurantous agissent dans lintrt du puajoute le GE.

    Le GE, toujours en processus daclinformation dans plusieurs dossieposs en mars 2012, entend conles procdures.

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    14 janvierACTUALITS | [email protected]

    l mrt

    Le Droit rvlait, le 12 dcembre

    dernier, que le gouvernement

    ontarien a reus lUniversitdOttawa (U dO), la dsigna-

    tion de ses programmes en vertu

    de la Loi 8 (ou la Loi sur les

    services en ranais), obligeant

    ladministration chercher une

    solution alternative quelle veut

    proposer au gouvernement dans les

    prochaines semaines.

    RancoPhonie

    Allan Rock commente lchec de lU dO concernant la Loi

    snaT De lu Do

    Une matrise en durabilit de lenvironnement verra le jour

    Ragissant cette nouvelle, Allan Rock,recteur de lU dO, a con: Nous som-mes heureux que la province ait acceptune dsignation pour nos services, cest untmoignage que nous sommes vraimentune institution bilingue. [] [Nous sommescependant] dus quelle nait pas ac-cept la formule que nous avons propose

    pour la dsignation de nos programmes,mais dtermins trouver une solution .

    Cest particulirement la question de ladurabilit des programmes qui a pos pro-blme lU dO. La demande de dsig-nation prcisait que lUniversit se rservele droit de modier les programmes d-signs tous les quatre ans, si elle le jugeaitncessaire. Pour M. Rock, cest un moy-

    en dassurer que loffre de programmesdemeure conforme aux demandestudiantes, ainsi quaux capacits delUniversit.

    Les remarques que jai entendues con-cernant le programme de dsignationvenaient de nos professeurs, tudiants,

    doyens a dclar le recteur. Ils sonteux-mmes conscients que lon ne peutpas geler pour toujours les programmesqui existent maintenant, il faut avoir de laexibilit! .

    Lors de la runion du Bureau des gouver-neurs, le 26 mai dernier, le recteur taitdj conscient quil pourrait y avoir desproblmes avec la formule prsente.

    l mrt

    La semaine dernire, le Snat

    de lUniversit dOttawa (U dO)

    sest runi pour la premire ois

    en 2013 pour voter la cration et

    labolition de divers programmes.

    Lombudsman y a aussi prsent

    son rapport annuel pour lannequi vient de se terminer.

    La runion, prside par Allan Rock, sestouverte avec une minute de silenceen souvenir du pre Roger Guindon etdAndr Lalonde, tous deux dcds aucours du premier semestre et qui, durantleur carrire, ont contribu normmentau dveloppement de lU dO. Le recteura ensuite souhait la bienvenue aux cinqnouveaux tudiants snateurs, dont lemandat au Snat se termine en avril 2013,ainsi qu Steve Perry, nouveau doyen dela Facult des sciences.

    La cration dune matrise interdisciplinaireen durabilit de lenvironnement, prsen-te par Ross Hastings, a t approuve par

    une trs large majorit, de mme que lasuppression dun programme de traduc-tion espagnole qui navait pas enregistrdadmissions depuis trois ans. Une matriseen criminologie a t modie pour tre enadquation avec lvolution du domaine.Le nom de lInstitut dtudes canadiennesa t modi pour Institut dtudes ca-nadiennes et autochtones, nouveau lunanimit.

    Rapport positif de lombudsman

    Lucie Allaire, ombudsman de lUniversit,a prsent un rapport annuel trs positif.

    Elle souligne toutefois certains problmesen ce qui concerne les exemptions du pro-gramme du laissez-passer universel (U-Pass)pour les tudiants handicaps. En effet,selon le rapport, les critres de la OC Trans-po, pour quun tudiant handicap puisse

    obtenir une exemption, sont beaucouptrop restrictifs et injustes . Lexemption estaccorde seulement aux tudiants quisont dans limpossibilit demprunter lestransports en commun, ce qui ne prendraitpas en compte les ralits de la vie tudi-ante, comme les dplacements frquentsavec des horaires irrguliers. De plus, laprocdure dexemption semble longueet fastidieuse , toujours selon le rapport.

    Lombudsman dplore aussi que seule-ment 8,7 % des membres du corps profes-soral ait complt la formation en ligne surlaccessibilit, offerte depuis quelques an-

    nes. Elle demande donc lUniversit dexer une chance pour lever ce taux 100 % puisque cest souvent vers eux [lesprofesseurs] que les tudiants handicapsse tournent en premier pour discuter deleurs besoins .

    En 2011-2012, le Bureau de lombudsmana galement trait des processus de rvi-sion de notes, des questions nancires etdu respect de la personne. Mme Allaire aformul plusieurs recommandations laFdration tudiante de lU dO (FUO) et ladministration ces sujets.

    Le service dombudsman de lUniversita vu le jour en septembre 2010 et Al-lan Rock a afrm quil considre le pro-jet dombudsman un trs grand succs lU dO .

    Cotisation obligatoire la FUO?

    Avant la n de la runion, une tua soulev le problme de la reprtion des tudiants par la FUO. Les fscolarit incluent automatiquement

    tisation lassociation tudiante, rete les opinions des tudiants oAllan Rock a rpondu quun procesmdiation tait engag avec la FUde rgler ce problme, mais que ce pas au Snat de prendre une dcisce point. Rappelons ce sujet quEInch, tudiant de quatrime annlU dO, poursuit actuellement laparce quelle a continu collecfrais dadhsion aprs quil se soit recelle-ci. La cause sera entendue lcredi 16 janvier 2013, au Palais de dOttawa.

    Il avait alors expliqu aux gouve Nous avons visit Me Franois B[commissaire aux services en franlOntario], Toronto, et le sous-minisjoint des Affaires francophones, Me

    Cayen, pour en discuter, et francheils avaient certaines rticences. Lecats ont prsent leurs inquitud

    rapport une liste bonie chaque ans par lUniversit. ,

    Allan Rock avait alors rencontreleine Meilleure, la ministre dlguAffaires francophones, qui lavait eag aller de lavant avec la positlUniversit et laisser au gouvernemsoin de dterminer sil allait laccelavenir .

    Selon le rapport de lombudsman de lU dO, les critres de la OC Transpo, pour quun tudiant handicapobtenir une exemption, sont beaucoup trop restrictifs et injustes . illustration co

    illsutration Simon Lalonde-

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    14 janvierACTUALITS | [email protected]

    ReVue De PResse Sexprimer par larosolLe Dlit, McGill University

    Le Dlit a rencontr un graffeur montr-alais connu, ses dbuts, sous le pseud-onyme de Dre . Maintenant, son nomest Earth Crusher . Son personnage,que lon retrouve dans plusieurs de sesuvres, reprsente le capitalisme et a tinspir du lm American Psycho. EarthCrusher sinspire aussi des uvresde Barry McGee pour raliser ses graf-

    tis. Ce personnage reprsente une contre-attaque face la socit capi-taliste, une socit o rgne lavarice ,selon lui. Sa premire uvre a t raliseprs dun pont, o il a esquiss la tte dunrobot, qui est ensuite devenu son person-nage. Mme si Earth Crusher a dj euquelques problmes avec les autorits, legrafti demeure son moyen dexprimer sesmotions. En plus de Montral, il a aussipeint Toronto, Halifax et Vancouver.Par contre, il croit que Montral est le pointdintrt central du grafti au Canada.

    J Vrd

    Jouer pour unebonne causeBrunswickan, University of New Bruns-wick

    Le 1er fvrier 2013, lquipe de basketballfminin de lUniversit du New Brunswick,les Varsity Reds, participera la leve defonds intitule Shoot for the Cure. Celle-ci apour but de trouver un remde au cancerdu sein. Lanne dernire, deux joueuses

    de lquipe de basketball, Kristen Johnsonet Tilly Ettinger, ont coup leurs cheveuxpour en faire un don. Cette anne, deuxnouvelles volontaires le feront leur tour,an de montrer leur support celles at-teintes du cancer du sein. Ce programmea dj amass 512 394,58 $ cette anne.Pour cette dition, les 44 quipes universi-taires de basketball fminin au pays parti-ciperont la leve de fonds.

    Appels gratuits,de Calgary lIndeThe Weal, SAIT Polytechnic

    Trois tudiants dorigine indiennlUniversit SAIT Polytechnic Cvont bientt lancer leur propre entSynqh Telecom. Celle-ci offrira sesdes appels tlphoniques gratuits de Calgary vers le Canada, les tatslInde. Les revenus de lentreprise p

    dront de publicits de 15 secondes qclients devront couter avant de coter leur appel. Selon eux, le tlphoune bonne manire pour les annode retenir lattention dune personncomptent sur lattrait de la gratuit putilisateurs, an de populariser leur sSelon Sutej Bath, lun des fondateprojet, une facture typique pour aen Inde est de 30 $. Pour linstant, leresss peuvent sinscrire sur le site ide lentreprise, freecalling.ca, qui letira ds que le service sera opratio

    c

    Un budget quilibr

    Dp,Cochef de pupitre

    Lors de sa dernire Assemble

    gnrale annuelle, en novembre

    dernier, la Fdration canadienne

    des tudiantes et tudiants (FC)

    a dpos un budget quilibr quislve prs de quatre millions

    de dollars.

    Du ct de lanne scale 2012, un landenthousiasme de la part de la Fdra-tion a entran des dpenses en dons biensuprieures ce qui tait prvu. En effet, lebudget pour les dons se chiffrait 2 500 $et ce sont nalement 30 000 $ que la FCa donns, an de soutenir juridiquement lemouvement tudiant qubcois.

    Un site internet de plus en plus cher

    Plus de 70 000 $ ont quant eux t allousau site web en 2012, et pour 2013, cestprs de 92 000 $ qui sont budgts pource mme site. Adam Gilani, vice-prsidentde la Fdration tudiante de lUniversitdOttawa (FUO), explique que la FCpense changer de site web pour un ser-vice moins dispendieux. La dcision dece changement devra toutefois tre prise

    lors dune Assemble plnire de la FC(la prochaine se tiendra en mai). SelonM. Gilani, au moment de la mise en placedu site internet, il ny avait pas de ser-vice bon march pour les petits organ-ismes comme la FC, alors que depuis,des plateformes comme Wordpress per-mettent de crer des sites moindrescots.

    Des services dcitaires

    En ce qui concerne les services offerts ses membres, en 2012, la FC a dpensun peu plus de 157 000 $ pour le Guide

    tudiant , lagenda distribu gratuitementpar les associations tudiantes. Un total de270 000 $ a servi nancer les campagnescomme bas les frais! et les activitslies aux relations gouvernementales,comme la semaine de lobbying. Pour cequi est des divers programmes de rabaiscomme la carte ISIC, la facture slve plus de 372 000 $, soit un peu moins de10 % du budget. Adam Gilani expliqueque mme si les associations membres de

    la FC doivent payer un certain montantpour ces services, par exemple, pour com-mander des agendas, les montants paysne remboursent pas les cots de la FC,ce qui fait en sorte que la plupart desservices sont dcitaires. Selon le budget2013 de la FUO, cette dernire cotisera276 575 $ la FC.

    Les deux Assembles gnrales annuellesde 2012 ont cot la Fdration plusde 322 000 $. La plus grosse dpense lorsde ces vnements qui rassemblent envi-ron 200 dlgus de partout au pays estlhbergement. Rappelons que la politique

    de la FC veut que le mme montafactur chaque participant. Ceuxmeurent donc tous dans des htels dure de lAssemble, mme ceuxtant proximit.

    Mieux pays que la plupart des extudiants

    Finalement, le prsident, le vice-pret le trsorier de la FC ont c

    un salaire annuel de 42 272 $, ausajoutent des avantages sociaux, quivaut un montant suprieur des excutifs de la plupart des assoctudiantes de premier cycle au pay

    Pour ceux qui souhaiteraient consbudget dans sa totalit, il peut tre n sur rendez-vous au bureau de la Ftion tudiante de lUniversit dOttaFC ne met pas ce budget en lignelle autorise seulement ses membrconsulter.

    Earth-Crusher dans son personnage. photocourtoisie

  • 7/30/2019 La Rotonde - dition du 14 janvier 2013

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    www.larotonde.ca

    chRonique

    Pour un activismepragmatique

    BRVes | Dp, Chef de pupitre

    14 janvierACTUALITS | [email protected]

    Ppp Pp

    Je ne peux pas mempcher

    de me sentir mal laise enlisant les cinq revendicationsde lAssociation des tudi-ants en tudes autochtoneset canadiennes (AAC) delUniversit dOttawa (U dO).Si on sarrte quelques min-utes pour valuer vraimentquelle sera la porte de cesrevendications, le lien decausalit avec laccessibilitdes jeunes autochtones auxtudes post-secondaires sem-ble tnu.

    Leurs revendications, si con-crtises, nauront aucuns im-pacts sur la quantit de sp-cialistes de la sant, du travailsocial, de lingnierie, dudroit, de lducation ou de lascurit dans les rserves. Lavie, la libert et la scurit, as-surs par ces spcialistes, sontles piliers incontestables dudveloppement humain. Sansceux-ci, il est futile desprerune quelconque avancesociale. Ces piliers gurent larticle 3 de la Dclara-tion Universelle des droits delHomme et toute personneayant le moindrement tudile dveloppement humain oules droits humains vous en diraautant. Ces mtiers demeur-ent essentiellement blancs ,

    tout comme les ressources hu-maines dans les rserves.

    Une question dargent oudalination?

    Les requtes daugmentationdes subventions ne tiennentpas compte des ressourcesdj disponibles aux raresAutochtones qui tententdaccder aux tudes post-secondaires, ainsi que dessources relles de labsencedAutochtones dans les uni-versits quest lalination dsle bas ge des enfants au-tochtones.

    Il existe dj lU dO des pro-grammes de nancement for-midables pour les jeunes Au-tochtones qui entreprennentdes tudes post-secondaires.Une recherche rapide dansla section des bourses du por-tail Infoweb dmontre, quence moment, sont disponibles :Bourse pour tudiants Autoch-tones, Bourse dtudes Mgr-Guillaume-Forbes ou encoreBourse de la Fondation pour

    lAvancement des Jeunes Au-

    tochtones. Il existe, en Ontarioseulement, douze bourseset programmes de boursesdestins essentiellement aux

    jeunes Autochtonesselon lePortail des Autochtones auCanada du site internet duGouvernement du Canada.Notons ici que sont gale-ment disponibles des sourcesde nancement provincialessans distinction ethniques,pour ne pas mentionner quele nancement des tudesdes jeunes autochtones estdu ressort des conseils debandes.

    Il est vrai que les ressourc-es manquent en matiredducation pour les Autoch-tones en rserve, mais cestlors de lenfance que cettecarence est la plus criante,pas au niveau universitaire.Ainsi, selon les donnes durecensement de 2006, le tauxde diplomation au secon-daire chez les Autochtonesest bien en de de celui dela population en gnral..Quon mexplique la logiquedans tout a.

    Que lU dO sengage sri-eusement dans des pro-grammes cibls pour les

    jeunes Autochtones, commeelle le fait si bien avec lesjeunes du Qubec dont lamoyenne au secondaire estsufsamment leve. Quellelance des programmes deparrainage ds le jeune gean de sassurer que les Au-tochtones qui entrent dansses salles de classes aient lescapacits de russir les pro-grammes auxquels ils sont ad-mis. Ensuite, nous parlerons dufait que lUniversit soit btiesur un sol autochtone, que lesbtiments portent les nomsdes plus grands donateurset non de chefs de bandeset quil ny ait quun institut

    dtudes autochtones et ca-nadienne plutt quun institutdvou entirement aux pre-mires nations.

    Des candidatures se dessinent lhorizonAlors que la date limite pour dposer sa can-didature aux lections de la Fdration tudi-ante de lUniversit dOttawa (FUO) est le 18

    janvier, certains candidats se montrent djintresss.

    Christopher Clarke

    Celui qui avait t dfait par quelque 198 voiesdans la course contre Liz Kessler pour le postede vice-prsident aux affaires universitaireslhiver dernier, compte bien tenter sa chance nouveau cette anne pour le mme poste.Une des raisons qui pousse Clarke briguer leposte nouveau vise mettre un terme lacampagne bas les frais orchestre par laFdration canadienne des tudiantes et tu-diants qui est inutile ses yeux.

    Adam GilaniAdam Gilani est lactuel vice-prsident aux -nances de la FUO et il ne cache pas son dsirde briguer un deuxime mandat ce poste.Il dit apprcier beaucoup son emploi et sou-haite continuer travailler pour la Fdration.Toutefois, des raisons personnelles pourraientlamener ne pas se reprsenter, sa candi-

    dature nest donc pas encore ofcielle. Landernier, il avait connu une victoire facile, per-sonne ne stant prsent contre lui.

    Anne-Marie RoyAnne-Marie Roy est prsentement vicedente aux communications de la FUO.roge sur ses plans pour lan prochain ereste vasive. Toutefois, elle na pas npossibilit de briguer la prsidence, noutant surveiller la liste ofcielle des canla semaine prochaine. Tout comme M. GMme Roy a t lue lan dernier sansdopposant.

    LU dO se dmarque par sonrespect de lenvironnementLUniversit dOttawa (U dO) est mont14e rang mondial pour ce qui est de la bilit, selon le classement mondial deversits UI GreenMetric et au 2e rang pCanada. Une amlioration par rapport o lUniversit se classait au 19e rang. Lmire place au Canada revient lUnivde Sherbrooke. Le classement UI Gree

    ric value les universits selon six catdont la gestion des dchets, lnergie changements climatiques, les transpolutilisation de leau. Le classement, pour la troisime anne, value 215 univde 49 pays travers le monde. Il est rali

    lUniversit de lIndonsie. La premire a t attribue lUniversit du Connec

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    14 janvierACTUALITS | [email protected]

    ReVenDicaTions auTochTones

    Causes et consquences du mouvement autochtonec lt

    Depuis plusieurs semaines, le

    mouvementIdle No More (Fini

    linertie) ait couler beaucoup

    dencre.La Rotonde a rencontrdes experts en droit et en histoire

    des peuples autochtones afn de

    comprendre quelles sont leurs re-

    vendications et surtout quels sont

    les acteurs sociaux, conomiques

    et juridiques qui y sont lis.

    Les revendications des peuples autoch-tones ne sont pas nouvelles. Cela fait plusde 60 ans quils rclament que les gouver-nements successifs les coutent et agissentpour leur dveloppement conomiqueet social , explique Marie-Pierre Bous-quet, professeure agrge au Dparte-ment danthropologie de lUniversit deMontral. Alors pourquoi ces rclamationssont soudainement mises au-devant dela scne? La goutte qui a fait dborderle vase a t le dpt des projets de loisomnibus C-38, en 2011, et C-45, en octobredernier, qui modient la Loi sur les Indienset la Loi sur la protection des eaux navi-gables. La colre lie aux modicationsdes lois est moins importante, par rapport celle engendre par la non-consultationdes membres des communauts , soulveSbastien Grammond, doyen de la Sec-tion de droit civil de lUniversit dOttawa(U dO), car leur plbiscite est un principede la Constitution canadienne.

    Deux types de lois rgissent le fonc-tionnement des rserves autoch-tones: les lois des droits ancestrauxet les lois des droits issus de traits. La rgle de base est de respecter les ac-cords signs , note Nicolas Houde, profes-seur de sciences politiques lUniversit duQubec Montral.

    Acqurir une autonomie

    M. Grammond explique que les peuplesautochtones nont pas accs aux fondsnanciers qui sont allous aux rserves parle gouvernement fdral. Chaque dollardpens doit faire tat dune justicationnote dans des papiers administratifs. Leschefs croulent sous la paperasse lorsquilsveulent monter un projet. Il est videntque ce systme ne leur permet pas de sedvelopper conomiquement et sociale-ment , ajoute M. Grammond. M. Houdeconrme: Lune de leurs rclamationsest lacquisition dune autonomie. La pos-session des leviers politiques les aidera

    dans leur dveloppement puisquils serontadapts leurs besoins .

    Des initiatives dans cette direction ont tinstaures dans plusieurs rserves, notam-ment dans la communaut crie de la BaieJames, o le dveloppement conomiqueet social est dsormais viable. Les membresde ce groupe ont nou des partenariatsavec des compagnies prives pour con-trler lextraction des ressources naturellesprsentes sur leurs territoires et permettre leurs jeunes de travailler.

    Un compromis bilatral

    Depuis les annes 1950, le dialogue entreles deux parties nest pas vraiment tabli.Les multiples runions avec les membres dugouvernement fdral nont pas men de grandes dcisions, si bien que plusieursAutochtones sont pessimistes quant aux

    prochains rsultats. Il est certain que legouvernement fdral et les membres deIdle No More devront chacun mettre deleau dans leur vin pour tre en accord ,ajoute M. Grammond.

    Le gouvernement conservateur avait con-voqu les membres des Premires nationsau dbut 2012, mais peu davancesconcrtes ont t constates depuis. Je pense que les choses voluerontlorsque le gouvernement aura la volo-nt dcouter les revendications de sescitoyens et de mettre en place des solu-tions adaptes, au niveau local et longterme , ajoute M. Houde.

    Rduire les ingalits sociales

    Les revendications actuelles concern-ent les conditions sociales dans lesquelles

    vivent les autochtones, avec leurs con-squences parfois dramatiques. Suicides,taux dincarcration levs, chmage etanalphabtisme, tous les indicateurs so-ciaux sont plus mauvais dans ces rgions-l quailleurs , note Mme Bousquet. Pourelle, le gouvernement fdral doit investirdans des coles et des lieux culturels pourpermettre aux Premires nations de souvrirsur le monde. Mais il ne suft pas de leurconstruire de beaux btiments, il faut aussiles nourrir et les chauffer pour quils russis-sent , poursuit-elle.

    Selon Mme Bousquet, les communauts ontaussi des difcults emprunter de largent des banques pour ouvrir des commerc-es, ngocier avec des entreprises miniresou dvelopper le tourisme. Ces freins, cou-pls aux distances gographiques avecles villes, naident pas leur essor. Ils ont

    dnormes ressources environnementaleset culturelles, mais quest-ce quelles sontloin! , note Mme Bousquet.

    duquer lopinion publique

    Les rseaux sociaux jouent un rle non n-gligeable dans la profusion du mouvementIdle No More travers le Canada, ce quilaide gagner en visibilit et en notori-t. Mais pour Mme Bousquet, les citoyenscanadiens ne connaissent pas lhistoire deleur pays ni la culture de ces peuples, cequi ralentit leur implication dans le mouve-ment. Les personnes issues de commu-nauts autochtones sont des gens commevous et moi, ordinaires, normaux, mais quisouffrent du reliquat de la colonisationinterne . Daprs lexperte, ces peuplesportent les consquences aujourdhui desmigrations sociales dhier. Elle souhaite que

    lopinion publique change de regard surces communauts .

    Elle espre aussi quau moins, ces mo-bilisations donnent un cours dhistoire auxCanadiens . Elle afrme aussi quil fautdabord combattre lignorance gnralepour mobiliser lopinion publique: Je suiscertaine que beaucoup plus de citoyenssindigneraient de cette situation sils con-naissaient vraiment lhistoire des autoch-tones et des difcults quils ont se sortirde la pauvret dans laquelle ils sont plon-gs , conclut-elle.

    Sbastien Grammond, doyen de la Section de droit civil de lUniversit dOttawa photo Jrm

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    14 janvierACTUALITS | [email protected]

    Dp,

    Chef de pupitre

    Deux jours aprs avoir rassembl

    plus de 200 personnes la rotonde

    du pavillon Tabaret, le 9 janvier

    dernier, les membres de lAssociation

    des tudiant.e.s en tudes autochtones

    et canadiennes (AAC) ont transmis

    ofciellement leurs cinq demandes

    pour la dcolonisation du campus

    ladministration de lUniversit

    dOttawa.

    LAAC demande la cration de mineu-res en langues algonquine et mohawk, uneaugmentation des bourses pour les tudi-ants autochtones, une reconnaissance parlUniversit que le campus est construit surun territoire non-cd de la nation algon-quine, la cration ventuelle dun Institutdtudes autochtones et de la dcoloni-sation et nalement, une meilleure recon-naissance de la nation algonquine sur lecampus, par exemple, travers les nomsdes dices .

    La petite dlgation de lAAC sestprsente Tabaret, arborant lesdrapeaux iroquois et anishnab ainsiquun drapeau reprsentant un wampum deux bandes mauves, symbole de la

    coexistence pacique des Premires na-tions avec les Europens. Alastair Mullin,du Cabinet du recteur, a reu les reven-dications et le groupe lui a demand quelUniversit y rponde dici le 18 janvier pro-chain, une date qui devrait tre respecteselon M. Mullin.

    Le groupe lui a aussi offert du tabac enguise de cadeau. Kiera Brant, tudiantemembre de lAAC, explique que cecadeau symbolise le dsir de revital-iser les traits , mais aussi de travaillerensemble . Les traits en question sontdes ententes conclues de 1701 jusqu nosjours entre le gouvernement du Canada etles Premires nations concernant des ques-tions comme la cession de certaines terresen change de divers avantages promis.

    Caroline Millard, gestionnaire des relations

    avec les mdias de lU dO, a pour le mo-ment ragi en afrmant : Nous sommesau courant des demandes []. Nous allonstravailler avec les tudiants, leurs associa-tions et les facults; btir de solides rela-tions avec les communauts autochtonesest et a toujours t une priorit. MmeMillard rappelle galement la cration,cette semaine, du nouvel Institut dtudescanadiennes et autochtones, pour rem-placer lInstitut dtudes canadiennes. Une dcision qui reterait limportancegrandissante des tudes autochtones surnotre campus.

    Des demandes qui rallient de nombreux

    appuisLors du rassemblement du 9 janvier au pa-villon Tabaret, environ deux cent personnesstaient rpandues sur les trois tages dela rotonde pour faire des danse-rondes,au son des tambours et des chants dereprsentants des Premires nations. lasuite de quoi, plusieurs individus et groupessont venus tmoigner leur soutien au mou-vement Idle No More ainsi quaux cinqdemandes de lAAC, dont la Fdrationtudiante de lUniversit dOttawa (FUO),lAssociation des tudiants diplms delUniversit dOttawa, la Fdration cana-dienne des tudiants et tudiantes (FC)et lAssociation gnrale des tudiants delUniversit du Qubec en Outaouais.

    Nina Wilson, lune des quatre fondatri-ces du mouvement Idle No More, a livr

    un tmoignage charg dmotion : Cemouvement a commenc parce que nousavions vraiment peur de ce que nous voy-ions. Leau que nous pouvions boire au-paravant, nous ne pouvons plus la boire.Nous ne voyons plus que des signes disantBoire vos propres risques. Nos enfantsallaient se baigner dans cette eau et reve-naient malades a-t-elle expliqu, des tr-molos dans la voix. Lducation, la culturene devraient pas tre des privilges, nousne devrions pas les considrer commedes droits, mais comme des responsabili-ts a-t-elle ajout, suivie dune tonnedapplaudissements.

    Le gouvernemental fdral choue saresponsabilit de fournir le nancementpour que ces tudiants [autochtones] puis-sent effectivement aller luniversit! aclam Adam Awad, prsident de la FC.

    La Fdration dnonce notamment lefait que laugmentation du nancementdu Programme daide aux tudiants deniveau post-secondaire, travers lequelles tudiants autochtones reoivent du -nancement, soit plafonne 2 % depuisenviron 10 ans, une augmentation qui estmoindre que celle des frais de scolaritdans plusieurs cas.

    Quant Liz Kessler, vice-prsidente aux af-faires universitaires de la FUO, elle a faitcho aux demandes de lAAC dans sondiscours : Ce campus repose sur le ter-ritoire non-cd des Algonquins, mais sivous explorez le campus, vous trouvereztrs peu de reconnaissance par lUniversitque cette institution repose sur un territoirequi a t acquis par la violence . Elle aaussi dplor les programmes dhistoire[] fortement centrs sur une histoire

    blanche de colonisateurs .Appliquer Idle No More lU dO

    William Leonard Felepchuk, lun des organ-isateurs du rassemblement du 9 janvier, ex-plique que lobjectif ntait pas seulementde dmontrer un soutien face au mou-vement Idle No More, mais aussi de voircomment les principes de ce mouvementpouvaient sappliquer au campus. Cestpourquoi il souligne limportance des cinqdemandes faites lUniversit dOttawa.

    maniesTaTion lu Do

    Cinq demandes pour dcoloniser l U dO

    Nicole Desnoyers, reprsentante tudiante au Bureau des gouverneurs. photo Vince

    Nina Waste, militante autochtone. photo Vince

    Alastair Mullin ( droite) reoit ofciellement les revendications de au nom dAllan Rock et de lU dO. photo Vince

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    14 janvierACTUALITS | [email protected]

    maniesTaTion

    Journe daction nationale pour Idle No More Dp,Chef de pupitre

    Le 11 janvier dernier, alors que

    Stephen Harper allait rencontrerles reprsentants des Premires

    nations, environ 2 000 personnes

    ont maniest, guides par des

    danseurs et par le rythme des

    tambours. Un peu partout au pays,

    des vnements semblables taient

    organiss en cette journe

    daction nationale du mouvement

    Idle No More.

    Les manifestants ont quitt lle Victoria, o

    la chef Theresa Spence jene depuis plusdun mois, vers 11h pour se diriger paci-quement jusquau Parlement. En chemin,Ramon Robinson, lun des deux hommesqui jene avec Mme Spence depuis ledbut, a eu un malaise, mais a refus dequitter en ambulance. Dans un discoursquil a par la suite donn devant le Par-lement, il sest exclam : Harper, si tu veuxnos terres, ce sera over my dead body .Il a poursuivi : Je me bats pour nous tous,je suis prt mourir, et je pse mes mots. Jenarrterai pas tant quHarper nexaucerapas notre souhait, qui est de rejeter le pro-jet de loi C-45.

    Jean Sock, du territoire micmac, estaussi en grve de la faim depuis plus de25 jours. Il a prot de son discours pourparler dhistoire : Lorsquils sont arrivsau Canada, moiti affams et moiti

    morts, nos anctres les ont accueillis, ontpartag avec eux la terre sur laquelle ilsvivaient, les remdes quils avaient, etmaintenant, ils dtruisent tout , sest-il ex-clam, en parlant denvironnement. Lui

    aussi a soulign quil nabandonnerait passon jene et quil tait prt mourir.

    Les demandes de lAssemble des Pre-mires Nations pour le fdral

    Dans des communiqus de presse datantdu 11 janvier, le comit excutif nationalde lAssemble des Premires Nations de-mande, entre autres, au gouvernement f-dral de crer une commission denqutesur la violence faite aux femmes autoch-tones. Cette commission devrait se con-centrer particulirement sur les femmesdisparues ou assassines. Rappelons queselon linitiative de recherche Surs parlesprit, environ 600 femmes autochtonessont portes disparues ou ont t assassi-nes au cours des vingt dernires annes.

    LAssemble demande aussi la garan-tie davoir une cole des Premiresnations au sein de chaque Premirenation , chaque cole devant trefonde sur la langue et la culture pro-pre sa nation. De plus, lAssemblednonce les structures nan-cires actuelles quelle considre

    injustes, inefcaces et nuisibles la rela-tion entre le gouvernement canadien etles Premires nations. Elle demande aussides changements dans ces domaines.

    Le Premier ministre du Canada a rencon-tr certains chefs des Premires nations aucours de la soire et dautres rencontressont prvues dans un avenir rapproch.Toujours selon lAssemble des PremiresNations, le Premier ministre a coutrespectueusement les chefs et [] pourla premire fois, a fourni un mandat clairpour des discussion de haut niveau surlapplication des traits. Le Premier ministresest aussi engag avoir des discussionsde haut niveau sur les revendications glo-bales. Ces-dernires sont des ententesqui se ngocient dans les rgions du payso les terres nont pas t cdes par destraits.

    Dj, un appel une journe mondialedaction pour Idle No More a t lancpour le 28 janvier prochain, jour de rentreparlementaire pour les dputs fdraux.

    Militants autochtones lors de la journe daction nationale du mouvement Idle No More. photos Jrm

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    14 janvierACTUALITS | [email protected] Vincent Rioux et Jrm

    Le 9 janvier, quelque deux cent personnes sesont runies sur les trois tages de la rotonde de

    Tabaret pour faire des danse-rondes.

    Crmonie spirituelle la rotonde du pavillon Tabaret (ci-hauLes drapeaus autochtones volaient bien hauts devant le parlement.

  • 7/30/2019 La Rotonde - dition du 14 janvier 2013

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    ARTS ET CULTUREKatherine Sullivan | [email protected] 14 janvier

    comPTe-RenDu

    Les Zapartistes de passage Gatineau

    inTolRance alimenTaiRe

    Boire sans gluten

    Vt Rx

    En spectacle la salle Odysse la

    Maison de la culture Gatineau la

    semaine dernire, Les Zapartistes

    ont eux-mmes soulign, dentre de

    jeu que, cette anne, le groupe a eu

    lembarras du choix et le choix de

    lembarras .

    De fait, avec le printemps rable et sescarrs rouges, les lections provinciales,la vertigineuse chute de Jean Charest, lacommission Charbonneau, pour ne nom-mer que cela, la troupe dhumoristes en-gags compose de Christian Vanasse,Brigitte Poupart, Franois Patenaude, Vin-cent Bolduc et Jean-Franois Nadeau,avait une anne particulirement chargeen actualit survoler. Leur traditionnel bi-lan de lanne sest avr dun humourcinglant, encore cette anne, corchantplusieurs personnalits politiques.

    Les Zapartistes y vont sans dtour :lvnement de lanne incontest est lagrve tudiante qui est le principal thme

    de la premire partie du spectacle. Jean-Franois Nadeau interprte brillamentJean Charest, le prsentant comme unchef dtat orgueilleux, tyrannique et op-portuniste qui cherche se faire du capi-tal politique au dtriment du mouvementtudiant. Le ton blas et les blagues typ-iques de lanne comme dans le nord,autant que possible taient au menu. Liche (Line) Beauchamp passe aussidans le tordeur, elle qui est interprtepar une marionnette manipule (dans lesdeux sens du terme) par Jean Charest. Cedernier sentretient aussi avec un policiercaricatur comme un imbcile heureuxqui rpond aveuglment aux demandesdu Premier ministre.

    En contraste, les leaders tudiants sont d-peints comme des sauveurs romanesquesde la justice sociale et les carrs rougescomme un mouvement visionnaire oppri-m et malmen par les Martineau, Gen-dron, Duhaime et cie. Quant eux, les car-rs verts sont reprsents par Arielle Grenieret Laurent Proulx sur lair dune chansonde Marie-Mai qui a pour refrain Moi, moi,moi pour souligner lgocentrisme destudiants socialement responsables .

    Cette premire partie sest conclue par unsketch se tordre de rire sur les lectionsestivales durant lequel le personnage deFranois Legault, interprt avec brio parChristian Vanasse, assure que les Qub-

    cois ont besoin dtre tanns et quils veu-lent ce fameux mnage en faisant aussirfrence au tweet misogyne de Legault leffet que les femmes accordent unemoins grande importance au salaire queles hommes. Le personnage de Legaultpoursuit avec le discours typique de ladroite qubcoise selon lequel les Qub-cois, particulirement les plus jeunes, netravaillent pas assez et sont paresseux.La premire partie a aussi t marquepar un sketch mouvant, au cours duquelun membre du Black Bloc offre une judi-cieuse explication de ce quest le chaos.Contrairement la dnition de celle deJean Charest, pour qui le printemps rableet les casseurs taient synonyme de chaos,le personnage vtu de noir soutient que lechaos sapparente plutt la pauvret etaux injustices sociales quengendre notresocit.

    En deuxime partie : le fdral et le mu-nicipal

    La deuxime partie samorce avec lecolor animateur de radio sportive, RonFournier, qui, dfaut de ne pas pouvoirparler de hockey avec ses auditeurs en rai-son du lock-out dans la LNH, aborde pluttlactualit politique au Qubec. Il expliquenotamment que la grve tudiante duprintemps 2012 est due llimination h-tive du Canadien de Montral.

    Les imitations des maires du Qubsont avres trs russies en commepar Rgis 1er Labeaume, interprVincent Bolduc, le personniant cexagrment en amour avec sen passant par Jean L L Trelintgriste religieux et Grald Treavec un discours de dmission voloment interminable, sans couleur eaveur.

    Jean-Franois Nadeau imite avec jStephen Harper, rappelant son obenvers la commmoration de la de 1812 et les personnages obsclentourent.

    Nadeau (encore lui) offre un sketch ant dun pcheur no-brunswickoisvoit contraint daccepter un job dsalon de coiffure 37 kilomtres de dence durant la saison morte an dligner les effets pervers des lois omnigouvernement Harper.

    Au nal, on peut dire que le ZAP201rvl dle lui-mme, cest--drevue pertinente de lanne saveirique avec une ligne ditoriale enrsolument gauche. Les deux nouvenus depuis 2011, Vincent Bolduc eFranois Nadeau, semblent gaavoir fait leur niche au sein du group

    Dk Dt t

    Ktr sv

    Cest en avril 2011 que la micro-

    brasserie qubcoise Glutenberg a

    produit dans ses usines de

    Montral sa premire bire sans

    gluten. Depuis sa parution, cette

    jeune entreprise a vite acquis

    une rputation qui dpasse les

    rontires qubcoises grce

    ses produits alternatis. Ceux-ci

    orent la possibilit aux individus

    ayant une intolrance au gluten deprendre part aux soires arroses

    entre amis.

    Intolrance au gluten

    Cette intolrance alimentaire, autrefoismconnue, prend davantage dampleurau sein des rgimes thrapeutiques et despiceries. Toutefois, lintolrance peut en-core porter confusion. JoAnne de Grce,

    naturopathe de la rgion de lOutaouais, atent de simplier la chose.

    En gros, cest une intolrance la prot-ine retrouve dans une crale. Les gensayant une intolrance au gluten ont unecarence enzymatique qui ne permet pasde dcomposer la protine. De plus, lacrale en question est une molcule desucre complexe lintrieur de laquelle ily a la composition du gluten. Le corps doitfournir les enzymes ncessaires pour d-composer la molcule de glucose avant lamolcule de gluten .

    Glutenberg

    La gense de Glutenberg a t linitiativede Julien Niquet et de David Cayer, deuxamis de longue date passionns parlentrepreneuriat et la bire. La commer-cialisation de la bire sans gluten chemi-nait depuis plusieurs annes dans la ttede Julien Niquet, lui mme intolrantau gluten. Cest en rponse la faiblequantit de bire sans gluten offerte surle march que le les deux comparses ontmis en branle leur projet. Depuis 2011,lentreprise a pris ses gallons et ses produitssont prsents dans plusieurs commerces aupays, rcoltant divers prix, dont les trois prixlors du World Beer Cup dans la catgoriebire sans gluten en 2012.

    Suite la cration de leur bire rousse,blonde, ainsi que la pale ale, les co-fonda-teurs ont remis la main la pte an decrer la double belge, parue en novem-

    bre. Ils ont voulu ainsi largir leur gammede bires, an de ressembler aux brasser iestraditionnelles. Les autres brasseries sansgluten sortent seulement des blondes as-sez douces a expliqu David Cayer. Onvoulait faire ce que les brasseries tradition-nelles font en produisant des bires de tousles styles. La double belge est une birehivernale plus forte et plus houblonne poursuit-il.

    Lalimentation sur le Campus

    La Rotonde sest intresse laccs auxproduits sans gluten sur le campus. PourNicholas Cherlet, responsable des b-nvoles et de la communication au centrede dveloppement durable, les optionssont trs limites pour ne pas dire inexistan-tes sur le campus de lUniversit. Dans lacaftria principale, les produits sans glu-ten sont inexistants.

    Gabrielle Hakett qui est responsable descampagnes et des vnements au mmecentre poursuit dans la veine et nous ap-prend que les responsables de la caftriaavance que des produits sans gluten nesont pas offerts tout simplement parce quiln ya pas de demande pour ce type deproduit. Mme Hacket note cependant uncercle vicieux, car aussi longtemps que lesproduits sans gluten ne seront pas offerts,les personnes intolrantes au gluten nevont jamais sen procurer.

    Par contre, il existe dautres alternativesplutt timides sur le campus, comme leCentre de dveloppement durable orga-nise aussi des activits avec plusieurs fermi-ers locaux au cours de la session permet-tant ainsi de se procurer des produits bioset souvent sans gluten.

    Allez voir la critique de la nouvelle bire coise sans gluten la page 16. photo co

  • 7/30/2019 La Rotonde - dition du 14 janvier 2013

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    se canadien de la nature innovedans sa programmation pour aller

    chercher une nouvelle clientle en

    proposant un combo esti pour les

    30 ans et moins, intgrant danse et

    visite des galeries.

    Un terrain de jeu, pour les plus vieux

    Le concept de Nature Nocturne vient delobservation du taux de frquentationtrs bas des expositions par les adultessans enfants. Selon la coordonnatrice duprogramme ducatif du Muse, CynthiaIburg, le Muse, tant une institution natio-nale, se doit de correspondre, au travers sa

    programmation, lensemble de la popu-lation canadienne. De ce fait, il devenaitprimordial de crer un temps ou le Mu-se est uniquement pour les adultes, o ildevient un endroit confortable pour eux .Pour correspondre aux attentes des jeunesadultes, cest mensuellement que le Mu-se se mtamorphosera en bote de nuit.

    Stimulez votre esprit, bougez votre corps

    Nouveau pour la ville dOttawa, le con-cept est dj exploit ailleurs, dont auMuse royal de lOntario. Le concept estsimple : un alliage entre danse et intel-lect travers la visite des galeries. Pourlvnement, toutes les expositions seront

    accessibles en plus dajout dlments[] comme des DJ, des bars et des expri-ences spciales , selon Mme Iburg. Deplus, les participants pourront sy procurerun breuvage et de la nourriture de style cantine mobile .

    Ct ambiance, le Muse, ayant dj unevaste exprience comme hte de mariag-es et de bals, est conant dtre en mesurede crer un quilibre entre la consomma-tion dalcool et la fte, note Mme Iburg.

    Programmation musicale varie

    Sur la piste de danse, cest DJ TDot qui seracharg de mixer la musique. Ce dernierest connu pour tre lhte de lmission deradio 5 Oclock Trafc Jam au Hot 89,9,qui retient lattention de 65 000 auditeursquotidiennement. DJ TDot est un DJ ex-

    traordinaire et il a une vaste exprienceavec un auditoire divers , indique MmeIburg. Son style, plutt versatile, vient allierhip hop, old school et techno.

    En plus de pouvoir se trmousser sur cesrythmes, les participants pourront gale-ment prendre le pouls de lavant-garde

    musicale en sarrtant pour couter TheOttawa New Music Creators (ONMC), cren 2007 par le compositeur Evan Ware. LeONMC rassemble des compositeurs et des

    interprtes de la capitale nationale dans lebut de promouvoir de la musique contem-poraine.

    Chris Milne, tudiant en quatrime annedu programme dinterprtation au bacca-laurat en musique, sera galement de lapartie, faisant proter les visiteurs nocturnes

    des sons de sa guitare classique.

    Premire soire : le 25 janvier

    Disponibles au cot de 20 $, les billela soire sont disponibles en ligne place pour la premire soire du vier. Lvnement se droulera de minuit. Selon les organisateurs, aut1000 individus pourraient se dplaceassister lvnement.

    muse canaDien De la naTuRe

    Nature Nocturne : Se trmousser dans un muse ?

    illustration co

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    Cos fan tutte : Une interprtationtranspose au cur des annes 50

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    Le Muse des beaux-arts lanceson nouveau magazine en lignem Prt

    Le Muse des beaux-arts duCanada a lanc un magazineen ligne au dbut du mois dedcembre an doffrir une pano-plie de contenu artistique, tel quedes reportages, articles, vidos,ainsi que de linformation au sujetdes activits du Muse.

    Ce magazine offre au lecteur desreportages exclusifs mis jour chaque semaine par des journali-stes collaborateurs de Calgary,Toronto, Ottawa, Montral et

    Halifax, ainsi que le personnel duMuse des beaux-arts (MBAC). Le nouveau magazine est une

    continuation de lancien maga-zine publi du Muse, Vernissage, a expliqu Serge Thriault, ledirecteur des nouveaux mdias,publications et distributions duMBAC. Par ailleurs, a t publipendant treize ans, mais, selonM. Thriault, le contenu dunmagazine publi tait limit .Le nouveau magazine en lignea donc t cr an doffrir plusde ressources au lecteur quunmagazine de format ordinaire, enoffrant des vidos et des galeriesdimages.

    En plus dexpliquer en profond-eur les activits du Muse, quelon peut retrouver sur le site in-

    ternet, le magazine offre gale-ment des nouvelles au sujet desexpositions et artistes prsentsdans les muses partenaires,tels que le Muse dart contem-porain canadien Toronto, laGalerie dart de lAlberta Ed-monton et la Galerie dart deWinnipeg. Enn, on peut gale-ment y retrouver un aperu dela communaut artistique cana-dienne, des conseils littraires,des entrevues avec des artistes,ainsi que des vidos inusits.

    Vrt

    Sous la direction de San-dra Graham, la Troupe

    dopra de lUniversit

    dOttawa dbute son anne

    2013 en interprtant un

    des opras les plus oss

    de Mozart : Cos fan tutte.

    Pour loccasion, ces derni-

    ers taient accompagns

    de lOrchestre de chambre

    de lUniverist dOttawa,

    dirig par Renni Regehr.

    Retour sur une prestation

    colore et nergique.

    Sur lindlit des femmes

    Prsent pour la premire fois en1790, Cos fan tutte est la dernirecollaboration de Mozart et Lo-renzo da Ponte, responsable delcriture du livret, soit le texte lit-traire compltant luvre musi-cale.

    Le drame giocoso de deux actesvient questionner la dlit desfemmes. Laction dbute lorsquedeux hommes prennent un parisur la loyaut de leurs conjoint-

    es respectives avec Alfonso,un cynique personnage pluttsceptique quant la dlit desfemmes. La gageure impliqueque ceux-ci devront se soumettre la volont dAlfonso en secamouant sous de pittoresqueshabits an de sduire leurs an-

    ces. Croyant que leurs ancssont partis en guerre, Fiordiligi etDorabella seront nalement char-mes, grce aux manigances

    dAlfonso, par leur ancs, vtusdhabits de fortune. Remportantson pari, Alfonso chante aux deuxancs : Ripetete con me : Cosfan tutte (Rptez aprs moi : Elles le font toutes ). La combinesera dvoile lors de la scne -nale des noces dans lesquellesles deux jeunes lles devaientpouser leurs nouveaux amants. Somme toute, Alfonsosavoue nalement responsablede limbroglio et sefforce de rc-oncilier les deux couples, qui separdonneront mutuellement pourcette double trahison.

    Apparemment, les vnementsqui ont lieu dans la pice sontrellement arrivs Vienne du-rant le temps ou Mozart y vivait.

    Deux hommes dguiss auraientirt avec la anc de leur ami ,raconte Sandra Graham.

    Un classique saveur moderne

    tant directrice du cours de pro-duction dopra, Sandra Gra-ham est responsable de produireun opra tous les deux ans. Sonchoix sest arrt sur Cos fantutte cette anne pour plusieursraisons, dont sa large expriencedans la prsentation de la pice : Jai jou le rle de Dorabella ausein de lOpra Lyra, de lOprade Calgary et de lOpra duManitoba. Je connais donc lamusique trs bien. Je lai aussi di-rig deux fois prcdemment.

    Pour loccasion, cette dernirea choisi de transposer lopraau dbut des annes 50: lorigine, je voulais que lactionprenne lieu dans les annes 20,mais les chanteurs taient pluttintresss ce quelle se tiennedans les annes 50, en sinspirantquelque peu du lm Brillantine.

    Cest ce que lon a fait.

    Dune dure de deux heu-res avec entracte, lopra est

    chant en italien alors que lesdialogues ont t traduits en an-glais. La langue utilise lors deschants constituait ainsi un bmollors de la reprsentation, limitantla comprhension du public.

    Une bonne utilisation delespace et de lhumour

    Pour Graham, il importaitdajouter son grain de sel lamise en scne de la pice : Jepense que jai des ides assezoriginales et jessaie en ce sensde faire en sorte que chaqueseconde de lopra soit intres-sante pour laudience, particu-lirement pour ceux qui croientque lopra est ennuyant.

    Le d fut relev. En jonglantavec lhumour, Graham a sutenir le spectateur en hale-ine durant les deux heures dela reprsentation. Le jeu desacteurs tait impeccable, cha-cun des personnages tanttrs expressif dans sa faondtre. De plus, malgr la taillerduite de la scne, Graham asu lutiliser son avantage, cr-ant une proximit la fois avecle public et lorchestre, auquelles clins dil rguliers dclen-chaient des clats de rires chezle spectateur.

    Deux reprsentations se tien-nent cette n de semaine lAuditorium des anciens : ven-dredi le 18 janvier 19h ainsi

    que samedi le 19 janvier 14h.Les billets sont disponibles enligne sur le site de lcole demusique au cot de 5,65 $ pourles tudiants et 11,30 $ pourladmission gnrale. Les billetsrestant seront vendus la porteau cot de 15 $ et de 10 $ pourles tudiants.

    photos co

  • 7/30/2019 La Rotonde - dition du 14 janvier 2013

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    Pause KiT-KaTh

    Nouvelle annerime avec bonnesantKtr sv,

    Chef de pupitre

    Comme le veut la tradition, tous lesmembres de ma famille sembrassentet soffrent des vux de bonne an-ne et de bonne sant aux douzecoups de minuit le 31 dcembre.Bien que japprcie ces vux, jemefforce tout de mme de toujoursbien manger, dormir, ainsi que de mebouger le popotin quotidiennement.Eh bien, la revue lactualit a dni-ch un article vestimentaire qui sau-rait peut-tre aider garder la sant,ou plutt prvenir la maladie. Uneentreprise amricaine aurait cr unsoutien-gorge pouvant dtecter lecancer du sein six ans avant quunetumeur soit dtectable au moyen

    dune mammographie. Le conceptsemble intressant, puisque javouequil serait plus agrable de porter unsoutien-gorge que de me rendre chezle mdecin pour ma visite annuelle. Ilfaut cependant porter cette brassireune fois par anne pendant douzeheures conscutives. Certains ny ver-ront pas dinconvnient. Je trouveque ce sous-vtement ressemble un gilet pare-balles pour la poitrine.Eh oui, il est gris, moche et ressemble un soutien-gorge de sport qui na past lav depuis quelques semaines.Je recommande dviter de le porterlors dune soire romantique!

    Du ct technologique, ce bustier

    mammographique est en fait munide capteurs mesurant la tempraturede la poitrine an de pouvoir dcelertoute anomalie pouvant tre lie laformation dune tumeur. Les donnesrecueillies seraient ensuite envoyeset analyses par des professionnelsde la sant. Bref, on dirait un test degrossesse achet au dpanneur ducoin, quoique plus onreux, car lesous-vtement cote tout de mme200 $. Je crois qu ce prix, ce gadgetne pourra pas remplacer une bonnevieille visite chez son mdecin defamille, mais pourrait tout de mmedsengorger les cliniques dans lemeilleur des mondes. Mais jy pense,si nous pourrons bientt se faire testerle toton de la maison, quand pourra-

    t-on se procurer des bobettes dtec-tant le cancer du colon?

    calenDRieR culTuRel

    14 jvr:Rception: Rception daccueil pourlhonorable Richard Wagner, au pavillonFauteux 17 h

    mrd 15 jvr:Atelier: Amliorer vos comptences encommunication, au pavillon Fauteux 12 hmission: Enregistrement de lmissionCoups francs, au Centre universitaire de 19 h 22 hMusique: Lancement de lalbum dAlexisNormand, au Club Saw 17 h 30Cinma: Lancement du festival du lm Lesbandes de rsistance de GRIPO, au salontudiant du 90 Universit 14 h 30

    mrrd 16 jvr:Sance dinfo: Fonds Alex Trebek pourlinnovation et le d, au pavillon dIorio,de 11 h 30 13 h

    Thtre:Rouge dcant, au Centrenational des Arts (CNA) 19 h 30Cinma:Attention fministes, au Centreuniversitaire 14 h 30

    Jd 17 jvr:Atelier: Recherche en bibliothque:Le catalogue, au pavillon Morisset de 13 h 10 13 h 50Thtre:Rouge dcant, au CNA 19 h 30Danse: Soire latine au Petit Chicago, Hull 20 h

    Vdrd 18 jvr:Opra: Cosi fan tutte, troupe doplUniversit dOttawa, au Centreuniversitaire 19 h

    Thtre:Rouge dcant, au CNA 19 h 30Cinma:Le temps quil reste, au Ceuniversitaire 14 h 30

    sd 19 jvr:Thtre:Rouge dcant, au CNA 19 h 30Opra:Cosi fan tutte, troupe doplUniversit dOttawa, au Centreuniversitaire 14 h

    D 20 jvr:Danse: Soire annes 80 au Barrymo

    14 janvierARTS ET CULTURE | [email protected]

    cRiTique De ilm

    Django: dchanmr BrdPtv

    cRiTique De Roman

    Le sermon sur la

    chute de Romemr BrdPtv

    cRiTique De BiRe

    BSG belge de saismr BrdPtv

    Il a dj fait sa rputation dans le mondecinmatographique; Quentin Tarantinoa maintenant son actif quelques lms-cultes. Ds ses dbuts avec Reservoir Dogs,le ralisateur et scnariste a su imposer sonstyle sanglant ainsi que son humour sardo-nique au grand public. Avec son dernier

    opus, Django : dchan, il prouve encorequil na pas peur de provoquer.

    Laction se droule la veille de la guerre deScession, en 1858 au Texas; lesclavageest plus cruel que jamais. Django, interpr-t brillamment par Jamie Foxx, fait partiedes chanceux amens changer leurlibert contre la tte de quelques ban-dits. Tous, videmment, recherchs mortsou vifs. Cest le docteur King Schultz (in-terprt par Christoph Waltz), un dentistedevenu chasseur de primes, qui lui montrequelques trucs du mtier. Aprs stre lisde la forte amiti quun matre et son tu-diant peuvent avoir, ils prolongent leur en-tente originale et pourchassent ensembleles cowboys dlinquants des rgions delOuest.

    Situ quelque part entre un lm noir im-

    prgn de revanche et une ambiance dewestern spaghetti, les talentueux acteursse donnent la rplique avec un mordantdigne de leur renom. Leonardo DiCaprionous en fait voir de toutes les couleurs ennous donnant alternativement des clatsde rire et des frissons dans le dos. Lhistoirehroque dun Noir libr de lesclavageest surraliste du dbut la n et comportesufsamment dexplosions, de sang, detripes et de chapeaux de cowboys. Curssensibles, sabstenir.

    Gagnant du prestigieux prix Goncourt2012, le philosophe et crivain JrmeFerrari nous offre un livre tout fait horsde lordinaire. Lesermon sur la chute deRome nous fait voyager en Europe, o lonsuit lhistoire de deux tudiants en philoso-phie. Victimes de leurs pulsions humaines,ils apprennent durement la ralit cruellede lhomme et de ses tentations. Tout com-mence quand Matthieu et Libero, lesditstudiants, retournent leurs racines, dansun village qui a autrefois t le leur. D lamort du prcdent grant, ils doivent as-surer le bon fonctionnement dun petit barqui a connu de bien meilleures annes. Ar-tisans de leur propre malheur, ils se faulenttant bien que mal entre les mensonges,lennui et la routine sinistre qui sinstalle insi-dieusement dans leur tablissement.

    Outre ces deux personnages principaux,on suit galement lhistoire de quelqueshabitants du village, tous aussi malheu-reux les uns que les autres. Tout au longdu livre, on observe, impuissant, la faadeparfaite, quont dabord voulu dier lesamis denfance, tre dtruite brique parbrique. crit de concert avec le sermondAugustin, le lien entre un empire et unhomme est plus que agrant. On assiste la chute humaine, aux sentiments les pluslaids qui y sont associs et limminenten tragique comme dans une sorte derve veill. Lcriture juste de Ferrari nousmeut autant quelle nous fche, laissantun got amer de dsespoir sur nos lvres.

    Nom: Belge de Saison aux Orangeguines. Brasserie: Brasseurs sans (BSG) Style de bire: saisonTaux dalcool: 6,5 %

    La Belge de Saison des BrasseuGluten dvoile dabord une robejaune orang lgrement troublequune mousse dense mais phmnez, les armes typiques de levures conrment le style annonc. Sans fois dmontrer une grande compleniveau du nez, elle prsente gades fragrances dorange poivre crales diverses. Pas tonnant, puilisant les ingrdients, on se rend cquelle est compose de millet, dde sarrasin, de sarrasin grill, de mdorange sanguine et de poivre rose

    Toutefois, les saveurs se dveloppbouche de faon surprenante. avant tout une lgre amertume, pagrumes attaquent le palais. Tout edeur, les armes dj prsents au mlangent et se disputent la vedettede nir schement. Une pointe daperce lensemble des saveurs. La de la bire est plutt uide, vagueffervescente et agrablement enpe. Larrire-got sestompe doucet laisse une trace de sucre orallangue. Les pices persistent un pelongtemps, ce qui nest pas du touagrable: cette douce impression dvu reste juste assez longtemps pour denvie de prendre une autre gorge

    Pour les amateurs de bire, la BeSaison des Brasseurs sans Glutenpas ncessairement un incontouPar contre, crer une bire de dgusans orge ni bl est toujours un dbrasserie BSG perfectionne de miemieux ses recettes. Pour tous ceux des limites mdicales, cette alternaassurment considrer!

    Jamie Foxx

  • 7/30/2019 La Rotonde - dition du 14 janvier 2013

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    www.larotonde.ca

    SPORTSGhassen Athmni (intrim) | [email protected] 14 janvier

    G at,Chef de pupitre (intrim)

    La migration de lquipe de oot-

    ball au 200 Lees, prvue en 2012,

    devrait fnalement avoir lieu en

    2013. La Rotonde est alle la

    rencontre du directeur du Ser-

    vice des sports de lUniversit

    dOttawa, Luc Glineau, afn de

    aire le point sur lavancement duprojet et sur lquipe de ootball.

    Un terrain prt tre utilis

    Le terrain qui doit accueillir lquipe defootball des Gee-Gees est enn opra-tionnel, selon Glineau. La constructionet lamnagement ne semblent toutefoispas avoir t de simples entreprises. Ledirecteur a notamment voqu des prob-lmes dinstabilit du sous-sol, tant donn

    quune fondation souterraine doit tre po-se pour supporter le dme. Dautre part, ila aussi parl darrangements avec la villedOttawa an de garder la piste cyclable ct du terrain. La proximit de la rivireRideau et la construction du train lger ontaussi t pris en compte.

    Le directeur du Service des sports de lUdO a tenu prciser que lquipe auraitpu jouer deux matchs de la saison 2012 aunouveau terrain, mais que les dommagesventuels dun changement de terrain enplein milieu dune saison ont pouss la di-rection ne pas envisager cette possibilit.

    Selon le grand manitou des Gee-Gees,le 15 mai prochain, le terrain du 200 Leessera de nouveau mis la disposition destudiants et de la ville dOttawa. En fait,le camp dentranement de lquipe defootball commencera le 15 aot sur la ver-dure synthtique du terrain. Les matchs domicile se drouleront dsormais au 200Lees, mme une fois que les rnovationsdu stade Frank Clair seront compltes, en2014, lexception de la panda (matchopposant les Gee-Gees aux rivaux locaux,les Ravens de lUniversit Carleton) et decertains matchs des sries, qui se droul-eront au parc Lansdowne situ dans le suddu quartier Glebe. La capacit du nou-

    veau terrain au 200 Lees est de 3 500 plac-es dans les gradins. Toutefois, le directeurdu Service des sports pense installer desestrades temporaires ou des sections de-bout an de laugmenter 5 000 places.

    Le dme avant 2014

    Linauguration dun dme au 200 Leestait cense se drouler au mme mo-ment que celle du terrain, cest--dire en2012, mais la revue de lchance con-cernant ce deuxime projet est due unconit entre la ville dOttawa et le groupeColiseum, charg de la ralisation duprojet. Laccord initial prvoyait que legroupe Coliseum garde la proprit dudme pendant six ans, et que lUniversitdOttawa lacquire par la suite. Aprs larupture de cette entente, lUniversit a d-cid dacheter son propre dme ds 2013.Ce changement de programme entraneaussi une hausse des cots, les 1,5 millionsde dollars venant sajouter aux 8 millionsinvestis initialement. Selon M. Glineau,ces 1,5 millions sont faciles trouver: il nesagirait que dune question de liquidits.La vote en question devra tre une copiede celle prvue parColiseum an de cor-respondre aux fondations dj construites,et servira de la n de lautomne la n duprintemps.

    Notre interlocuteur a estim que lesera install avant la n de 2013, proment en novembre ou dcembre, permettra dorganiser diffrentes sportives intra-murales pendant la hivernale. La partie couverte du pourra accueillir jusqu six quipmme temps, ce qui donnerait loc un grand nombre dtudiants dequer des sports collectifs.

    Un nouvel entraneur pour lquipe dball

    la question concernant le dentraneur-chef de lquipe de foposte vacant depuis le congdiemGary Etcheverry en septembre daprs une srie de mauvais rsultGlineau na pas hsit nous que le nom du nouvel entraneur senonc au dbut de la semaine procet quil ne restait que quelques drgler. Monsieur Glineau a aussi rque lentraneur en question sera p Ottawa ds sa dsignation. Concle fait que le nouvel entraneur ait saison de recrutement, M. Glineautim que la direction technique a mme continu recruter et quil recore des possibilits.

    ooTBall

    lu do r prpr d vt f d 2013

    t v trr pr

    Luc Glineau, directeur du Service des sports de lU dO, promet que le nouveau dme au 200 Lees sera nalement prt accueillir les quipes intra-murales de lUniversit lhiver prochain.illustration Maxime Charlebois

  • 7/30/2019 La Rotonde - dition du 14 janvier 2013

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    18p. www.larotonde.ca

    14 janvierSPORTS | [email protected]

    stp Brg

    Samedi dernier, les Carabins de lUniversit

    de Montral (10-2-0), troisime au paysavant le dbut de la rencontre, ont ren-du visite au Gris et Grenat de lUniversitdOttawa (3-7-2). Les deux quipessaffrontaient pour la deuxime fois con-scutive en saison rgulire. Dans unmatch se soldant par une dfaite de 2 1contre Ottawa, les joueuses de lquipe lo-cale ont travaill dur en obtenant tout demme de bonnes squences lattaque.Malgr tout, les nombreux jeunes partisansont t combls.

    Le match a dbut en force, ds latroisime minute de jeu, le Double G aencaiss un premier but. Le deuxime letdes Carabins a t inscrit lorsque le tab-leau indiquait 15 :16 jouer en ce premiertiers. Les Gee-Gees ont tent de riposteren obtenant une chance de marquer surune chappe de Carolann Upshall qui

    na toutefois pas russi inscrire un but.Quelques minutes plus tard ctait au tourde la joueuse Lauren Coxon de rater uneoccasion semblable.

    Les Carabins on cop dune pnalit enmilieu de premire priode ce qui a permisau Gris et Grenat de sinstaller dans le ter-ritoire de Montral. Bourdonnant en zoneadverse, Asha Kauffeldt a nalement al-lum la lumire rouge derrire le let desvisiteuses la 13me minute de cette pre-mire priode. Par la suite le Gris et Grenatn a pas su transformer les passes distillspar Jessica Bouchard et Alicia Blomberg

    en buts. Elarie Leclair sest vu offrir unechance, seule devant la gardienne mais

    na pas russi concrtiser. En n de ren-contre, lors dune double supriorit nu-mrique, le Gris et Grenat a tent de nivel-er la marque en multipliant les tentativesmais le score est toutefois rest inchang.

    La route vers la victoire : concrtiser seschances de marquer

    Pour lentraineur, Yanick Evola, pour ajouterdes victoires leur che, les joueuses dev-ront trouver le moyen de saisir toutes lesopportunits. Nous avons eu plusieurs oc-casions de marquer, il faut savoir proterde nos chances a-t-il not. Le travail enavantage numrique reste un aspect dujeu amliorer, les Gee-Gees nont pas suproter de leurs quatre avantages numri-ques. La gardienne des Gee-Gees, gardason quipe dans le coup en effectuant denombreux arrts de la mitaine. Grce ses

    30 arrts elle a obtenu la deuxime toiledu match.

    Atmosphre dtendue

    La dfaite ne semble pas avoir modi lemoral des joueuses. Lquipe est conanteet pense dj aux sries daprs saison Le moral de lquipe est bon. On est rede ce quon a fait. [] On sait que lon abien jou a dclar dun ton encouraglattaquante Jessica Bouchard. Ce senti-ment est partag par lentraineur : Pournous ce soir, cest une victoire [] On saitque lon samliore.

    La dfaite des Gee-Gees et leur che actu-elle ne sont pas reprsentatives de la vraievaleur de lquipe selon Evola. De fait, plusieurs reprises cette saison, lquipe estpasse prs dune victoire.

    Les Gee-Gees joueront leur prmatch samedi 19 janvier prochain McGill pour se frotter au Martlets.

    hocKey minin

    Le manque dopportunisme mne une daite

    hocKey masculin

    Les Gee-Gees domptent les RamsPpp mrlrgr

    Cest une horde de Rams rabroue

    qui a quitt le complexe sporti

    Minto dimanche, aprs avoir reuune solide correction de 9 4 de la

    part des locaux. Le estival oensi

    a mis peu de temps se mettre en

    place, puisque ds la troisime

    minute de jeu, Mathieu Leduc a

    donn les devants au Double G

    dun puissant tir rapp du haut

    des cercles. En logeant la rondelle

    dans la partie suprieure du flet,

    Leduc poursuivait sur sa lance

    des derniers matchs. Il est en

    eu, raconte lentraneur-che, Ral

    Paiement. Si lon regarde les trois

    derniers matchs, je crois quil a

    prs dun but par partie.

    La dbandade pour Ryerson

    Par la suite, les choses se sont gtes pourles Rams, le Gris-et-Grenat faisant scintillerla lumire rouge profusion. Aprs avoirvu Dominic Jalbert doubler lcart 3:41,Alexandre Touchette y est all dune picede jeu des plus spectaculaires. Aprs avoir

    servi une tasse de caf au dfenseur desRams, il est parvenu tromper la vigilancedu cerbre de lUniversit Ryerson, TroyPassingham. Possiblement incommod parune blessure, Touchette na pas termin larencontre par mesure prventive.

    Avant que ne sachve le premier tiers,Craig Moore a fait 4-1, dun lancerquaimerait srement revoir Passingham.La deuxime priode ne fut que la con-tinuation du massacre unilatral en faveurdes Gee-Gees. Ds la 31e seconde de jeu,Stephen Blunden sest joint au festin offensifen redirigeant le tir de la pointe de Domi-nic Jalbert lors dun avantage numrique.Puis, 2:56 du deuxime engagement,Jean-Sbastien Fournier a prot dun re-tour de lancer pour capitaliser dans unecage bante. Ce but signia la n pourPassingham, qui quitta la rencontre au

    prot de son auxiliaire, Louie George.

    Nouveau gardien, mme rsultat

    George fut dailleurs test outrageusementds son entre en action. Marc-AntoineLamoureux-Bisson, Jean-Bernard Voyeret Dominic Jalbert se sont relays pourcreuser lcart, pendant que les Rams semettaient nalement sinscrire au tab-

    leau par lentremise de David Lansdowne.Lattaque diversie a donc tmoign dela profondeur chez les Ottaviens, selon lecapitaine, Luc-Olivier Blain: On a qua-tre lignes qui peuvent affronter nimportequi et des dfenseurs qui peuvent con-tribuer offensivement. Vers la n de saisonlorsquon affrontera de bonnes quipes,notre profondeur sera importante.

    Relchement en troisime

    Les Rams accusaient donc un retard de9 1 en sautant sur la glace en troisimepriode. Cela na toutefois pas sembl lesdcourager outre mesure, ceux-ci jouantdsormais pour lhonneur. Chez le Gris-et-Grenat, cette avance insurmontable sem-blait leur octroyer le droit de jouer plus d-

    tendu et de pcher par indisciplineen inscrivant trois buts conscutifs Ra entrepris une vaine remonte, fatemps. Ce relchement a notamsembl irriter le portier ottavien, Russbott, qui jusque l, disputait un matcbavures. Un lment que Paiemepas manqu de souligner: Cest jusheureux pour Russell, quen n de m

    on na pas dmontr la volont dedfensivement