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UNIVERSITE GALATASARAY FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET ADMINISTRATIVES DEPARTEMENT DE GESTION Mémoire de fin d’études présenté par: Yiğit AKÇİN Directrice de mémoire: Prof. Dr. Sibel YAMAK Juin, 2011 LA RESPONSABILITE SOCIALE DE MEDIA ET DES JOURNAUX EN TURQUIE: UNE ANALYSE DE DISCOURS SUR LA CATASTROPHE DE GOLFE DU MEXIQUE

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Page 1: LA RESPONSABILITE SOCIALE DE MEDIA ET DES  JOURNAUX EN TURQUIE: UNE ANALYSE DE DISCOURS  SUR LA CATASTROPHE DE GOLFE DU MEXIQUE

UNIVERSITE GALATASARAY FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET ADMINISTRATIVES DEPARTEMENT DE GESTION

Mémoire de fin d’études présenté par: Yiğit AKÇİN

Directrice de mémoire: Prof. Dr. Sibel YAMAK Juin, 2011

LA RESPONSABILITE SOCIALE DE MEDIA ET DES JOURNAUX EN TURQUIE: UNE ANALYSE DE DISCOURS

SUR LA CATASTROPHE DE GOLFE DU MEXIQUE

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ii

RESUME

La responsabilité sociale est un concept qui est apparu comme le

prolongement des valeurs et normes traditionnelles qui existaient depuis centaines

d’années et qui trouve une nouvelle forme dans la vie moderne du vingtième siècle.

Il est un sujet de débat qui concerne toute la société moderne, ses individus et ses

institutions. Alors la responsabilité sociale de l’entreprise qui est une forme de

production au sein de la société, devient beaucoup plus importante.

Dans ce débat autour de l’entreprise et ses responsabilités ; le media porte une

double influence, à la fois comme entreprise et outil de communication qui forme

notre perspective sur des entreprises. Dans la vie moderne, on participe à la vie

collective sociale en utilisant ces outils. Alors que le capitalisme libéral de nos jours

ne cesse pas sa diffusion, le media et les journaux ne peuvent pas rester non affectés.

Même si des gens ont essayé de fonder des journaux qui opèrent sans publicité dans

l’histoire, seulement une petite partie de ces journaux est survivant aujourd’hui. Le

journal est maintenant une organisation qui fonctionne à l’aide des publicités, des

annonces; alors que la contribution de lecteur porte influence mineur. Des journaux

aujourd’hui sont établis dans des grands holdings. La structure de capitale et de

propriété des medias y devient de plus en plus monopolistique.

Tous ces développements et conditions nous ont amené à faire cette étude.

Dans notre travail, nous sommes concernés avec la domination et l’attitude

économique ainsi que la politique de media d’aujourd’hui. Pour atteindre notre but,

nous avons choisi un événement supranational et essayé de révéler l’attitude de

media envers un scandale institutionnel. Donc, la responsabilité sociale de media à

l’égard de la société et le lecteur était au cœur de notre travail.

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iii

ÖZET

Sosyal sorumluluk kavramı çok önceden beri var olan toplumsal norm ve

geleneklerin devamı niteliğinde ortaya çıkmış ve modern yaşam tarzı ile birlikte yeni

formunu almış, bütün toplumu ilgilendiren bir tartışmanın ana konusudur. Bir

toplumsal üretim alanı olan şirketin sosyal sorumluluğa da bu sebepten oldukça

önem arz etmektedir.

Modern yaşantıda topluma katılımımızı sağlayan medya ise hem şirketleri

sunan bir iletişim aracı hem de başlı başına bir şirket olarak, şirketlerin sosyal

sorumluğu çerçevesindeki bu tartışmada fazlasıyla etkilidir. Kapitalizmin tüm

dünyaya yayılan bir sistem olarak öne çıktığı bu yıllarda, gazeteler gibi medya

kurumları da bunun etkilerinden uzak kalamamışlardır. Dünyanın farklı yerlerinde

reklam almadan çalışan gazeteler kurulmaya çalışılsa da bugün bunlardan küçük bir

bölümü ayakta kalabilmiş ve artık gazeteler ekonomik olarak ilan ve reklam gibi

gelirlerle idare edilen ve okuyucunun katkısının nispeten daha az bir öneme sahip

olduğu bir ortamda işler hale gelmiştir. Kısaca gazete günümüzde başka kurumları da

yönetmekte olan ve giderek tekelleşen holding yapısında kendine yer bulabilen bir

araçtır.

Bütün bu koşullar bizi bu çalışmayı yapmaya iten ana başlıkları özetliyor.

Medyanın bugünkü tahakkümü ve politik ve sosyal tavrı araştırmamızın ilgilendiği

önemli noktalardır. Amacımız doğrultusunda uluslar üstü bir olayı inceledik ve

kurumsal bir skandala karşı medyanın tavrına ışık tutmaya çalıştık. Kısaca

gazetelerin topluma ve okuyuculara karşı sosyal sorumlulukları bu çalışmanın

merkezinde yer almaktadır.

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iv

ABSTRACT

Social responsibility is a concept that has emerged as an extension of

traditional values and norms that had existed for hundreds of years and which finds

its new form in modern life of the twentieth century. It is an object at issue for the

modern society, its individuals as well as its institutions. So, social responsibilities of

business that is a form of production within society, becomes much more important.

Within this debate about the company and its responsibilities, the media has a

double influence, both as a business and a communication tool that shapes our

perspective on business. In modern life, we participate in social life by using these

tools, i.e. newspapers. While liberal capitalism today does not stop its dissemination,

the media and newspapers cannot remain unaffected. Even if in history, people tried

to found newspapers that operate without advertisement, only a small portion of

these newspapers is surviving today. The newspaper is now an organization that

works with commercials and ads, while the contribution of reader has only a minor

influence. Newspapers today are based in large holdings where the capital structure

and ownership is becoming increasingly monopolistic.

These developments and circumstances led us to produce this study. In our

work, we were concerned with the economic and politic attitude of the media and its

domination today. To achieve our goal, we chose a supranational event and tried to

reveal the attitude of media towards an institutional scandal. Thus, social

responsibility of media to society and to reader was at the heart of our work.

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v

TABLE DES MATIERES

RESUME...…………………………………………………………….........ii

Table des Matières………………………………………………..………....v

Liste des Tableaux……………………………………………………........vii

Les Abréviation………………………………………………………........viii

INTRODUCTION..………………………………………….……………...1

PREMIERE PARTIE : DES FONDEMENTS THEORIQUES- LA RESPONSABILITE SOCIAL ET LE MEDIA 1.1. L’Entreprise dans la Société ..….……………………………………..2

1.2. La Théorie des Actionnaires …………………………………………..3 1.2.1. Fondement Théorique ..………………………………………..3

1.2.2. Des Critiques à la Théorie……………………………………...4

1.3. La responsabilité Sociale de l’Entreprise .......……………………......5 1.3.1. La Définition de RSE …………………………………………5 1.3.2. L’Histoire de la RSE…………………………………………...7

1.4. La Théorie des Parties Prenantes……………………………….……..9 1.4.1. Des Critiques à la Théorie ..…………………………………..12 1.4.2. La Théorie dans la Pratique …………………………………..13 1.4.3. Définir les Parties Prenante.. …………………………………15 1.4.5. Des responsabilités de l’entreprise à des parties prenantes…...16

1.4.5.1. Des responsabilités envers des actionnaires ………..16 1.4.5.2. Des responsabilités envers des employés …………..17

1.4.5.3. Des responsabilités envers des consommateurs …....17 1.4.5.4. Des Responsabilité envers la Société………….........18

1.6. Des Autres Concepts lié à la RSE...…………………………….….....18

1.6.1. La Citoyenneté d'Entreprise..……………………………........18 1.6.2. L’Ethique des Affaires ….........……………………………...19

1.6.3. La Réactivité Sociale de l’Entreprise .....…….……………….20 1.6.4. La Performance Sociale de l’Entreprise…..………………......20

2. Media et Journaux dans le Monde et en Turquie …………………….21 2.1. Des Nouvelles et des Journaux .....………..………………………….21

2.1.1. Le Journalisme ............……………………………………….23 2.1.2. Le Journal et Ses Racines……………………………………..24

2.2. L’Ethique et La Responsabilité Sociale dans le Media.......................25

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vi

2.2.1. Les Théories sur l’Ethique de Journalisme ..............................26 2.2.2. Histoire de l’Ethique de Journalisme ..………………...……..27 2.2.3. Les Types de Journalisme ...………………………...………..29

2.3. Journalisme en Turquie ..…..………………………………………...30 2.3.1. Histoire de Journalisme en Turquie ………………………….30

2.3.2. L’Economie Politique du Media et La Structure Propriétaire...31

2.3.3. Le Media Turc Aujourd’hui ...………………………………..32

DEUXIEME PARTIE : UNE ANALYSE DE DISCOURS SUR LA PRESENTATION DES SCANDALES DANS DES JOURNAUX : LA CATASTROPHE DE GOLFE DU MEXIQUE

3. Recherche………………………………………………………………...34 3.1. L’Objectif de Recherche…………………………………....................34

3.2. La Méthodologie de l’étude et le choix du Corpus…………………..34 3.2.1. Analyse de Discours d.…………………….….........................35

3.2.2. La Catastrophe Environnementale de Louisiane.......................36 3.2.3. Présentation des Journaux Choisis …..……………………….37 3.3. L’Exploration de Recherche....……………………………………….38 3.3.1. Les Tableaux- Résultats du repérage quantitatif ..……………39

3.3.2. Résultats de l’Analyse de Discours…………………………...40 3.3.2.1. La catastrophe dans Cumhuriyet……………………40 3.3.2.2. La Catastrophe dans Zaman………………………...42 3.3.2.3. La Catastrophe dans Hürriyet.………………………44

3.4. Commentaire ...………………………………………………………..46

CONCLUSION ……………………………………………………………49

BIBLIOGRAPHIE…………………………………………........................51

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vii

Liste de Tableaux

Tableau 1: Les définitions de RSE par divers académiciens……………………....5-6

Tableau 2: La Liste des Parties Prenantes Connus………………………………….16

Tableau 3: Des Patrons du Media en Turquie ……………………………………...33

Tableau 4: Nombre Total des nouvelles et des articles sur le cas ………………....39

Tableau 5: Pourcentage des nouvelles sur la catastrophe selon journaux…………..39

Tableau 6: La Dispersion des nouvelles selon la rubrique dans les journaux ……...40

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viii

ABRÉVIATONS

ONG : Organisations non gouvernementaux

PIB : Produit Intérieur Brut

PDG : Président Directeur Générale

RS : Responsabilité Sociale

RSE : Responsabilité Sociale d’Entreprise

PSE : Performance Sociale de d’Entreprise

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INTRODUCTION

Dans un contexte historique, le but d’une entreprise a été traditionnellement

la création de richesse pour des actionnaires et satisfaire ses besoins, ce qui prend en

compte un groupe autour de l’entreprise. Même si des entreprises d’aujourd’hui ont

commencé à faire connaissance de leurs valeurs économiques et sociales qui les

force à réfléchir sur la société, des scandales institutionnels des dernières années ont

montré qu’ils tentent encore d’utiliser leurs pouvoirs pour accroitre leurs capacités de

créer de la richesse pour des actionnaires. Des gestionnaires prennent aussi un rôle

dans ces décisions socialement irresponsables. L’amoncellement monopolistique de

capital et la diffusion du system capitaliste aux pays de Tiers Monde porte une

influence majeure dans ce processus.

Alors vient la question « Ou est le media dans ce monde

libérale capitaliste? ». Dans ce contexte, on peut dire que le média est devenu un

système complexe économique. Après les années 1980, avec des changements

profonds et rapides dans « le secteur » mondiale des médias, la manière dont les

actualités sont produites et consommées a changé.

Le resultat était une nouvelle forme de media, y compris le contenu des

nouvelles, affecté par l'économie politique de l’industrie. Dans le processus de

production de l'information, les intérêts du propriétaire(s) du moyen de

communication a pris de l'importance principale. Dans ce sens-là, à quoi servent les

discours d'information doit être questionné.

Dans ce travail, nous allons d’abord aborder le savoir sur la responsabilité

sociale d’entreprise. Après avoir décelé notre revue sur le media et des journaux,

nous présenterons notre recherche sur la catastrophe de Golfe de Mexique.

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PREMIERE PARTIE : DES FONDEMENTS THEORIQUES- LA RESPONSABILTE SOCIAL ET LE MEDIA

1.1. L’Entreprise dans la Société

Les entreprises sont des organisations sociales qui opèrent au sein de la

société dont sans le soutien qu'ils ne pourraient pas exister. Cela nous amène au

champ d'études appelé « l’entreprise dans la société » mais pas « l’entreprise et la

société», car ces deux ne peuvent pas être séparés les uns des autres (Cooper, 2004).

Le terme “entreprise” est utilisé pour tous les organisations qui regroupent

des ressources (comme capital, humaine etc.) et qui sont contents de fournir un bien

ou un service avec son objectif de faire le profit. Une institution ayant le but lucrative

forme une entreprise sans considérer son taille ou son secteur de travail. (Carroll,

Buchholtz; 2008).

Cependant la seule définition du terme ne peut pas révéler suffisamment son

rôle dans la société. Réfléchir à ce qui est le but ou l'objectif de l'entreprise nous aide

à voir son rôle ainsi que ses motivations. Une réponse principale à cette question peut

être « l'objectif de l'entreprise est de faire du profit ». Mais le fait qu'une entreprise a

besoin de faire des profits pour vivre ne signifie pas que son objectif principal est de

faire du profit. Comme plusieurs théoriciens ont remarqué, le profit ne peut pas

constituer le seul objectif d’une entreprise. Définitions plus larges de l'entreprise et

ses objectifs, explique mieux son rôle.

Drucker, par exemple, décrit l’entreprise comme une organisation dont le but

est de “créer des clients”. Selon Drucker, la profitabilité n’est qu’un outil de tester la

validité de l’entreprise (2001). D’après Porter, l’objectif de l'entreprise est de

découvrir des possibilités qui profitent à la société et eux-mêmes par le renforcement

du contexte concurrentiel qu'elles génèrent (1987).

Le terme « société » peut être défini globalement comme la structure crée

collectivement par des êtres humains. Autrement dit, c’est où les gens se raillent et se

mettent en contact. En sens particulier, on dit “la société” pour un segment formé

par des humains tel qu’une communauté ou une nation. Dans ce sens particulier ces

groupes ont chacun différents, ou peut être mêmes, intérêts. La définition porte aussi

un sens de la collectivité des individus au moyen de leur besoins (Carroll,

Buchholtz; 2008).

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Les entreprises aujourd’hui, surtout des grandes, possèdent une influence

forte dans la société. La nature et identité anonyme des corporations, aussi leurs

grandeurs, les renforcent devant des institutions avec qu’ils opèrent. Ce n’est pas

seulement une influence orientée par des compagnies à son environnement mais elle

porte un double sens. Des membres de la société, comme des ouvriers, des clients ou

des directeurs, prennent leurs rôles autour de ces entreprises.

Dans la littérature de la science de gestion, la relation entre l’entreprise et la

société est étudié par des divers points de vue. Au sens normatif, il trouve trois

théories principales : la théorie des actionnaires, la théorie des parties prenantes et la

théorie de contrat social. Nous allons mentionner surtout la théorie des actionnaires,

comme il est encore un des plus puissantes théories de gestion.

1.2. La Théorie des Actionnaires

1.2.1. Fondement Théorique

La théorie des actionnaires qui est historiquement la première approche de la

gestion et la plus influente, a ses racines dans le capitalisme libéral américain. Elle

expose qu'il n'y a qu'une seule responsabilité sociale des entreprises: « utiliser ses

ressources pour s'engager dans des activités destiné à augmenter son profit, tant qu'il

fonctionne sans la déception ou la fraude ». Cette idée a été présenté par Milton

Friedman, un éminent économiste et lauréat du prix Nobel, qui croyait que la

responsabilité des entreprises « seulement à ses actionnaires et que ces derniers sont

intéressés par la maximisation du profit » (Beauchamp, Bowie ; 2004).

Cette théorie traite l’entreprise comme une institution qui crée de la richesse

pour les propriétaires. Mais ce principe de laisser les propriétaires se comporter dans

leur intérêt comme ils veulent, exige un niveau de morale élevée et le bon

fonctionnement du marché. Ainsi, un principe de morale qui va supporter la théorie

est nécessaire. L’idée, dans la théorie, qui dit que tout le monde dans la société va

bénéficier de la richesse établie pour des actionnaires est questionnée.

En théorie, l’intérêt des actionnaires doit être protégé par « des

gestionnaires ». Alors on se pose la question « Est-ce que le bénéfice des actionnaires

servira à l'intérêt public ? ». En autre part, si l'intérêt public devient la première

préoccupation d’une organisation, les droits des actionnaires peuvent être

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endommagés. En réalité, l'équilibre est en faveur des actionnaires en raison des droits

de propriété reconnus aux Etats-Unis et dans le monde. Selon cet approche, les

actionnaires ne sont pas des moyens qui fonctionne pour le bon des autres, mais ces

sont des individus qu’on doit traiter dans leurs propres droits. Ils ont des droits de

propriété qui doit être protégé par la loi, cela veut dire qu’ils ont le droit de

déterminer la façon dont leur propriété est utilisée. Mais bien sûr, leurs droits de

propriété peuvent être limités par d'autres lois (i.e. les droits de l'homme) (Cooper,

2004).

La théorie est largement pratiquée aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. La

principale pratique fondamentale de la théorie était le fait que tout projet avec la

valeur actuelle nette positive devrait être acceptée. Cependant cette pratique

historique a donné sa place à l’approche de « la gestion de la valeur (value based

management) », ou « la gestion de valeur pour l'actionnaire ». Cette nouvelle forme

de pratique est basée sur la maximisation de la valeur marchande de l'entreprise à la

quelle la richesse des actionnaires est liée.

1.2.2. Des Critiques à la Théorie

Il faut présenter alors quelques critiques sur la théorie des actionnaires. Le

premier critique est la déclaration que l’idée que « l’intérêt personnel qui est

rationnel » est une hypothèse simpliste. De plus, le comportement auto intéressé ne

peut pas toujours être bon pour le public. Une autre critique est basée sur l’évolution

de la société: les sociétés capitalistes actuelles diffèrent des anciennes, liées à la

séparation de la propriété et management (Fontradona, Sison; 2006). Ainsi, la

séparation nécessite une autre théorie- théorie de l'agence - une étape supplémentaire

à la théorie des actionnaires.

La question si la théorie des actionnaires crée de la richesse pour la société,

peut être compris en regardant le PIB réel par habitant que les États-Unis est le leader

jusqu’à récemment. Cependant, ce critère ne signifie pas un succès comme il faut

regarder aux autres indicateurs. L'écart entre les Etats- Unis et d'autres pays (i.e. des

pays européennes ou les pays de tiers monde) est plus petite par rapport au milieu du

vingtième siècle. Si on regarde le taux de croissance, succès des Etats-Unis disparaît.

Le taux de croissance des pays dont la théorie guidant est celle des actionnaires

(Royaume-Uni et États-Unis) n'ont pas bien réussi. Ce critère solde la premier.

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Succès du Japon ou des pays scandinaves à la fin du siècle soutient la

capacité de création de richesses des pratiques de la théorie de parties prenantes. En

regardant l’égalité de la distribution, ces pays encore une fois surpassent ceux des

actionnaires. L’idée que l’inégalité aide à créer plus de richesse peut être supporté

par le succès des Etats-Unis, mais elle n’est pas en accord avec l’exemple de

Royaume-Uni où l’inégalité est très élevée. Alors, la supposition que la théorie des

actionnaires améliore globalement le bien-être social est loin d’être prouvée (Cooper,

2004).

En bref, principales critiques aux théories courants de management, théories

des actionnaires et gestionnaires, sont leur défaillance de reconnaître les résultats de

leurs actions dans la société et la justice distributive inégale. Mais en regardant le

débat éthique, leurs principes ne le force pas des individus, des actionnaires, à

prendre des décisions qui peut endommager eux-mêmes. La dernière critique déclare

que cette approche crée la dominance en faveur des groupes qui gèrent et possèdent

des entreprises et elle limite la capacité de la société. Cette critique vient des

penseurs de la théorie appelée « des approches critique en management ».

1.3. La Responsabilité Sociale de l’Entreprise

1.3.1. La Définition de la Responsabilité Sociale d’Entreprise

Comme nous avons parlé de concept de la RSE qui devient de plus en plus un

trend et le débat qui autour de la, il faut la définir. C’est Bowen qui utilise le terme

« responsabilité social de l’homme d’affaire » dans son livre publié en 1953. Cette

expression de la responsabilité sociale fait initier le terme dans la littérature de la

gestion. Selon Bowen, la responsabilité sociale de l’homme d’affaire est de suivre

des actions et des politiques et de faire des décisions qui sont souhaitables en termes

d’objectif et des valeurs de la société. Depuis Bowen, différentes définitions de RSE

sont faites dans la littérature, dont quelques unes sont comme suivantes :

Bowen 1953 se réfère aux obligations des hommes d’affaires à poursuivre ces politiques, pour prendre ces décisions ou suivre les lignes d’actions qui son souhaitables en termes d’objectifs et valeurs de notre société Friedman 1962 peu de nouvelles tendances peuvent parfaitement saper les fondements de

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Tableau1: Les définitions de RSE par divers académiciens (cité de mémoire d’études

“La responsabilite social des entreprises et une étude sur la perception et les attitudes

des jeunes envers la RSE” écrit par Hande İbrahimçavuşoğlu)

L’histoire de l'évolution du concept et la définition de la responsabilité

sociale des entreprises a commencé dans les années 1950, qui marquent l'ère

moderne de la RSE. Définitions ont élargi dans les années 1960 et ont proliféré dans

les années 1970. Dans les années 1980, il y avait moins de nouvelles définitions,

mais plus de recherches empiriques ; alors que le débat a commencé à élargir. À

l’époque, il s’agissait plusieurs thèmes dans le domaine comme la performance

sociale, la théorie de parties prenantes et la théorie de l’éthique des affaires. Dans les

années 1990, la RSE a continué à former une base. Mais il a continué à sa

transformation en d'autres cadres thématiques (Carroll, 1999).

L'entreprise dans la société, la gestion des enjeux sociaux, des politiques

publiques et des affaires, la gestion des parties prenantes sont des termes utilisés pour

décrire les phénomènes liés à la responsabilité sociale de l’entreprise.

notre libre société comme l’acceptation de la responsabilité sociale autre que de faire de l’argent pour leurs actionnaires. Steiner 1971 le business est fondamentalement une institution économique mais il a des responsabilités sociales d’aider la société à atteindre ses objectifs Carroll 1979 la responsabilité de l’entreprise entoure les domaines économiques, juridique, éthique et des attentes discrétionnaires. Drucker 1984 l’objectif de l’entreprise n’est pas a proprement parler de faire du profit mais avant tout de satisfaire les besoins des parties prenantes : actionnaires, salariés, fournisseurs, clients et autres. L’entreprise a des devoirs envers la société tout entière. Wood 1991 une configuration de principe de responsabilité sociétales, de processus de social responsivités et de politique, programmes et résultats observables en tant qu’ils se réfèrent aux relations sociétales de l’entreprise. Davidson 1994 une obligation que l’entreprise privée doit à la société en générale et sous-groupes de cette société en particulier. Hick 2000 il embrasse un large éventail de question pour les entreprises et inclut les droits de l’homme de droits de s travailleurs impact sur l’environnement, la participation communautaire et de relations avec les fournisseurs.

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Récemment dans la littérature, on a vu des nouvelles formes pour

responsabilités sociales des entreprises et des nouveaux concepts alternatifs qui ont

été proposées. La citoyenneté d'entreprise et la durabilité des entreprises se forment

les deux, qui sont aussi comparé avec la notion classique de la RSE (Garriga, Melé ;

2004). Pour mieux comprendre le concept, il faut parler de sa trajectoire historique

dont on va parler ci-dessous.

1.3.2. L’Histoire de la Responsabilité Sociale d’Entreprise

Si on observe l’histoire du concept de la responsabilité sociale de l’entreprise

globalement, on voit qu’il est né dans des pays occidentaux développés qui vivent la

dernière étape du capitalisme, et ensuite il a élargi en concernant des pays de tiers

monde.

Afin de parler de la fondation de la RSE, regarder à l'histoire du capitalisme

est indispensable. Tout d'abord à la fin de 19ème siècle la notion de responsabilité

sociale est apparue sous forme de paternalisme principalement soutenue par l'église

et les autorités religieuses. La responsabilité de l'homme d'affaires était à cette

époque le standard que l'entreprise doit préoccuper. Etats-Unis dont le capitalisme

libéral est fondée est le lieu que l'idée de la « libre entreprise » est prospéré. Selon

cette mentalité, toute la sorte de responsabilité peuvent être et devraient être donnée

aux entreprises (Yamak, 2007). Donc dans ce premières formes du capitalisme, des

entreprises étaient au centre du progrès dont la pratique principale est «laissez faire,

laissez passez ».

Jusqu’aux années 1920, on n’observe pas un grand changement chez la RSE.

En fait, l’environnement libre a laissé aux entreprises d’opérer de façon

irresponsable, alors pendant ces années on a vu des grands monopoles dans des pays

industrialisés Après la première guerre mondiale et la grande dépression qui le suit ;

il est venu l’époque de la mentalité philanthropie, due à des conditions difficiles

après guerre. Or, il n’est pas encore possible de parler de responsabilité sociale de

l’entreprise (Yamak, 2007).

L’année 1953 était la date que Bowen a écrit son grand ouvrage « La

responsabilité sociale de l’homme d’affaire». Comme on peut inférer du nom du

livre, l’objet principal était encore l’homme d’affaire au lieu de l’institution soi-

même. A cette époque-là, des responsabilités économiques et légales de l’entreprise

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sont reconnues globalement ; mais la question de l’éthique n’était pas encore un

débat.

Dans des années soixante, l’économie américaine et celle du monde

développaient vite, des entreprises essayaient de s’adapter leur fonctionnement à ce

développement en forçant leurs ouvriers de travailler dans des mouvais conditions,

en utilisant des processus dangereux pour l’environnement ou en vendant des

produits défectueux ou non fini à des consommateurs. En même temps, c’était le

temps où des mouvements publics ont pris la place, des associations de

consommateur sont apparues et la fiabilité des entreprises était interrogée. Des études

de « l’entreprise et la société » ont commencé. Plusieurs essaies étaient faits pour

redéfinir la RS et se former divers cadres. La littérature sur la RS a gagné de

l’importance et s’est considérablement développé (Yamak, 2007).

Quand on arrive aux années soixante-dix, la littérature de la RS a élargit. Le

concept de la responsabilité sociale de « l’entreprise » a eu sa propre littérature.

Pendant cette période, on voit des modèles sociales crées par des entreprises tels que

la réactivité sociale. Le sujet des droites de l’homme- dont des premières normes

étaient pris en 1948, était discuté au sein des Nations Unis et son cadre a élargit et

pris sa place dans le droit international. Des sujets comme la discrimination, les

droits des ouvriers, l’environnement étaient discutés (Yamak, 2007). Cette période

des années 1960- 70 où des entreprises ont perdu pouvoir devant le peuple et des

ouvriers.

Mais dans les années 80’s, l’état est passé en arrière-plan et la compagnie est

devenue une unité autonome. C’est une période où des entreprises pouvaient se

comporter de façon irresponsable s’ils paient le prix. Après 1980 on a vue que la

relation entre l’entreprise et la société dans plusieurs pays du monde étaient

similaires celle des États-Unis, qui est en fait fruit de la globalisation. Pourtant des

travaux sur elle ont continué de multiplier. Frederick a développé des concepts de

RSE 1-2-3. Freeman a publié son œuvre sur des parties prenantes et relancé une

discussion. Malgré tout ces développements, des parties prenantes étaient vue

comme des institutions externes pour une entreprise et des gestionnaires ont essayé

les faire participer dans le processus de décision de façon stratégique. En même

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temps, Les études expérimentales ont été faites. La mesurabilité de la responsabilité

sociale des entreprises et la réactivité sociale ont été questionnés (Yamak, 2007).

Pendant des années 90, on a observé une augmentation du nombre de

scandales au sein des entreprises. Cela peut être un signe d'affaiblissement de la

notion de responsabilité sociale et éthique ou bien une illumination des scandales qui

existaient déjà, grâce à l’aire de l’époque où on vivait une croissance et

développement des moyens de communication et dans la liberté d’expression. Dans

ces années, un nouveau problème qui attire attention des gens notamment est

l’environnement. La Déclaration de Copenhague a été publiée. A émergé le concept

de « social accountability ». Elkington a offert système de comptabilité triple ;

économique, éthique et environnemental. Les concepts de citoyenneté d'entreprise et

la réputation des entreprises étaient nés ; alors que Carroll a réunis la responsabilité

sociale dans 4 groupes principaux: économique, juridique, éthique, et la

philanthropie (Yamak, 2007).

Dans le même temps que l'émergence de l'activisme mondial, le concept de

« la réputation d'entreprise» est devenu importante. À la fin des années 90, la théorie

des parties prenantes a commencé à être discutée encore. Le concept RSE 4 est

apparu et la question « est-ce que l’entreprise est au centre de la vie? » a été discutée.

L’utilisation de la philanthropie dans l’approche de Carroll « 4-dimension de la

RSE » afin d’atteindre influence et le pouvoir, a été ouverte à la discussion. Relations

publiques et domination de l’entreprise, l’intimité dans la responsabilité sociale

étaient des nouveaux problèmes de la RSE.

Des développements sur RSE' dans la dernière décennie, est en fait

intéressant. Avec l'expansion de l'Internet on observé une augmentation des ONG.

Des initiatives gouvernementales ont augmenté alors des mouvements Globaux de la

société civile sont devenus multinationaux. On parle maintenant d’un « marché de

vertu ». Les entreprises ont aussi commencé à agir plus activement pour la RS. Car

ils ont commencé à penser qu’un comportement responsable est bénéfique pour

l’image et la perception de l'entreprise.

1.4. La Théorie des Parties Prenantes

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Théorie des parties prenantes est une théorie organisationnelle morale sur des

institutions telles que l’entreprise. Il affirme que les entreprises peuvent être étudiées

comme un ensemble de relations avec les groupes qui ont un intérêt dans les activités

et des politiques d’elle. Le concept des parties prenantes a été retracé à l'Institut de

recherche de Stanford. A la fin des années 1960, il a été initialement utilisé pour

organiser des hypothèses des dirigeants sur l'environnement extérieur des entreprises.

Depuis Freeman (1984) a publié son ouvrage de “Strategic Management: A

Stakeholder Approach” il est devenu complètement intégrés à la littérature de

gestion. Après ce livre, accompagné des développements des travaux sur RSE,

plusieurs études sont faits sur le sujet discutant comment on peut définir et

déterminer une partie prenante.

La vaste définition d’une partie prenante acceptée par la majorité des

académiciens de gestion est comme le suivant: « La terme partie prenante se réfère

aux groupes ou personnes qui affectent ou qui peuvent être affectés par des décisions

et des opérations d’une entreprise ». Selon différents écoliers une partie prenante est:

« Sans le soutien de la quelle l'organisation cesserait d'exister » – Bowie N. ;

« Groupes à qui l’entreprise est responsable » – Alkhafarji F. ; « Affirme avoir un

ou plusieurs de ces types d'enjeux: D'une intérêt pour un droit ( légal ou moral), à

la propriété ou le titre légale pour une actif ou des biens de l’entreprise » – Carroll

A.B. ; « Parties prenantes sont des personnes ou des groupes qui ont ou qui

demandent de propriétés, droits ou intérêts dans une entreprise ou ses activités, son

passée et son future. » Clarkson B.E.

La théorie des parties prenantes est en effet une approche morale - par

« morale », nous entendons « pas amoral »- à des théories de la gestion

organisationnelle. Elle se distingue parce qu'elle aborde la morale et des valeurs

explicitement comme un élément central de la gestion des organisations. Les

résultats et les effets de l'activité coopérative et les moyens de réaliser ces objectifs

sont à l’examen critique de la théorie des parties prenantes d'une manière qui ne

peut être trouvée dans de nombreuses théories de la gestion (Melé et Garriga, 2004).

Cette approche est en contraste avec les vues traditionnelles de l'entreprise amorales

ou immorales. Elle rejette absolument le point de vue qui sépare le monde des

affaires du monde de l'éthique et des valeurs. On peut dire que l'éthique ou les

préoccupations sociales sont considérées comme fondamentalement étrangères à la

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mentalité d'entreprise amorale ou immorale. La théorie des parties prenantes asserte

que ce point de vue est trop simpliste. Donc, la théorie place les préoccupations de

l'éthique au cœur du capitalisme (Matten, Visser ; 2010).

Donaldson et Preston ont une influence importante dans le développement de

la notion de parties prenantes. Ils déclarent que la théorie des parties prenantes a

obtenu le soutien entre les praticiens et théoriciens, car il a montré comment une

entreprise fonctionne. Alors sans prendre en considération ce fonctionnement, les

entreprises ne peuvent pas être comprises. Elle nous aide à identifier à qui une

entreprise peut avoir des responsabilités (1995). Même si l'identification de ces

fractions est critiquée, ce genre d'approche élargit le débat et notre point de vue sur la

façon dont une entreprise fonctionne.

Prendre l’intérêt des parties prenantes en compte alors qu'aucune d'entre eux

ne domine l'autre est l'idée principale de la théorie selon Donaldson et Preston. Cette

idée n'a cependant pas pris un support universel et elle est trouvée idéaliste parmi

certains théoriciens. Mais la théorie est utilisée comme un outil par les gestionnaires

afin de connaître les groupes autour d’une entreprise. Pourtant il s’agit d’un accord

qu'il existe plusieurs parties prenantes d'une organisation qui ont un intérêt en elle.

La question « pourquoi et comment elles devraient être prises en considération ? »

est encore un débat parmi les penseurs de « business » (Jamali, 2008).

Donaldson et Preston ont constaté 3 dimensions dans la théorie des parties

prenantes ; la dimension descriptive, normative et instrumentale (1995).

La dimension descriptive présente une réflexion sur l'approche des

participants, par participant, on peut dire différents types de participants

d'entreprises; mais des études se sont principalement concentrées sur les décideurs, et

leurs actions vers les parties prenantes. Ici, des entreprises sont traitées comme des

organisations sociales actives. Des études exploratoires sur quels groupes l’entreprise

fait attention le plus, et dans quelle mesure elles s’acquittent leurs responsabilités;

sont groupés dans ce domaine. Comme il est important de définir les pratiques de la

théorie de gestion, ainsi que son contexte général; la question «comment agir pour

qui? » devient vraiment important à ce point (Cooper, 2004).

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Pour élargir le débat il faut regarder l‘ intention des gestionnaires qui peut

être observée en deux perspectives ; ils peuvent avoir des raisons instrumentales

aussi bien qu'ils peuvent l’utiliser fondée sur des principes normatifs, ou les deux en

même temps. Cela nous amène à penser aux deux autres dimensions de la théorie. La

théorie suggère que le bien-être de tous les groupes, y compris les actionnaires, est

un objectif réalisable. À un coté de débat, des académiciens suggèrent que ce chemin

demande « l’équilibre» entre les groupes, mais il existe des études qui utilisent

l'approche des parties prenantes afin d'améliorer plus la richesse des actionnaires.

Ces études considèrent comme principal objectif de l’entreprise la maximisation de

la richesse des actionnaires, qui est en général implicite. Des économistes et des

stratégistes ont utilisé la théorie de façon instrumentale en mettant au premier lieu

des bénéfices économiques. Ici, ils ont utilisé des facteurs qui contribuent au résultat

et à la valeur de l’entreprise, tels que la rentabilité. Mais cette approche ne convient

pas aux racines de la théorie, ni à la manière socialement responsable (Freeman,

Wicks et Phillip ; 2003).

La dimension normative s’est intéressée à la philosophie morale et à ses

principes. Des travaux essaient en premier lieu d’examiner quelles devraient être les

responsabilités des entreprises. Ainsi, il s’agit d’un domaine de réflexion sur

l’éthique. «Quel est le comportement éthique ou morale?» est le débat auquel des

études normatives des parties prenantes se sont intéressées. L’amalgame des éthiques

des parties prenantes est composé de l'éthique kantienne, l'éthique aristocratique, la

théorie du contrat social et le bien commun et en partie par la théorie de la justice

distributive de Rawls. Kant et Rawls se forment la majorité des références théoriques

dans des études de partie prenantes. Basée sur ces racines théoriques, la théorie des

parties prenantes soutient qu'il est immoral d’utiliser les autres comme un moyen afin

de servir à ses objectifs ; et dans ce cas-là, il est faux pour une entreprise d'utiliser ses

parties prenantes afin d'améliorer sa propre richesse ou celle des actionnaires. Selon

Freeman (2005), la théorie normative des parties prenantes est en accord avec la

perspective de « la juste distribution des richesses » de Rawls.

1.4.1. Des Critiques à la Théorie

La théorie a pris des critiques qui l’accusent d’être une théorie vague et

subjective. Ce qu'elle apporte à la théorie organisationnelle et à son application

dans les entreprises est discuté. Le concept de la responsabilité sociale des

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13

entreprises est interrogé par des questions « socialement responsable à qui? », « être

responsable de quoi ? », « La performance sociale jugée par qui et de quelles

normes? ».

Les critiques à l'idée de «l'équilibre» ou «l'équité» entre les groupes est la

déclaration que toutes les parties prenantes ont une valeur indépendante comme un

groupe, et elles ne peuvent pas être considérées de la même façon. Ici, dans la théorie

des parties prenantes, le concept de «l'équité» comme il est utilisé entre les membres

d'une société, perd son sens. Une autre critique fait valoir que le fait qu'il existe

certains groupes qui l'ont intérêt dans une l'organisation, n'est pas une raison

suffisante pour parler de la responsabilité de cette l'organisation à ces groupes et vice

versa. Selon cette critique, l'équité dans l'activité et la relation entre l'organisation et

des groupes sont déjà arbitrés par la loi. Un autre critique est bien sur la définition

des parties prenantes. Même après des tentatives qui visent à minimiser le nombre de

les parties prenantes à un niveau raisonnable, un autre commentaire a constaté que ce

type de simplification donne quelques priorités aux certaines parties prenantes et

c’est en contradiction avec les racines de la théorie (Cooper, 2004).

La théorie des parties prenantes en fait a été accueillie comme un rival pour la

théorie des actionnaires dont nous avons parlé avant. Selon Friedman, créer de la

valeur pour des parties prenantes peut être un but utile, mais il ne peut pas être traité

comme la RSE; comme ils sont tout à fait justifié dans l’intérêt de l’entreprise. Mais

les deux points de vue acceptent que les intérêts des parties prenantes soient

directement liés à l'intérêt de l'entreprise (Freeman, 2005).

1.4.2. La Théorie dans la Pratique

En terme pratique la théorie des parties prenantes exige que les gestionnaires

voient ces liens entre le monde des affaires et le monde de l'éthique (Matten, Visser ;

2010). Elle nous aide à relever ce qui était caché et implicite en disant "une action,

comportement ou approche socialement responsable". De la théorie des parties

prenantes, on comprend que les groupes qui peuvent affecter ou être affectés, doivent

être traités « de façon juste » quand il s'agit de distribuer la richesse créée

par l’entreprise.

L’application de la théorie exige aussi connaitre bien des parties prenantes.

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Puis vient créer de la valeur en les respectant. Au moins, il faut assurer que

l’entreprise ne conduisît pas au détriment d’une partie prenante. Comme la valeur est

créée en réunissant et en satisfaisant les intérêts des diverses parties prenantes, la

création de valeur et l'éthique sont inséparables. Alors la théorie des parties prenantes

facilite de reformuler la RSE ; de laisser des hypothèses dépassées sur le monde des

affaires objective et le monde des éthiques subjective, et à aider les gestionnaires à

prendre de meilleures décisions. (Wood et al., 2010)

Le point qu’il faut attirer l’attention, est la nécessité de se distinguer entre la

maximisation de la valeur et maximisation de la richesse des actionnaires et du prix

de l'action. Maximiser la valeur ne dit rien sur qui est reconnue pour la prise de

décision ou qui reçoit combien de la valeur qui alors n’est que maximisée. Une

organisation qui est gérée en tenant compte des parties prenantes va distribuer des

produits du succès de l'organisation (et échecs) entre tous les acteurs légitimes. En

outre, la gestion des parties prenantes doit comprendre la communication entre

les gestionnaires et des parties prenantes sur le procès et la façon dont

bénéfices doivent être maximisés et distribués. (Freeman, Wicks et Phillip ; 2003).

Alors la croyance que les résultats matériels sont les seuls sujets de la distribution

est trompeuse. L’information est un autre bien vital qui est distribuée entre les

parties prenantes par l'organisation

Alors si on déduit de ce qui est écrit jusqu'à présent que la théorie des parties

prenantes consiste à distribuer équitablement la richesse accrue obtenue par

l’entreprise aux parties prenantes, on peut ignorer une idée importante. Car non

seulement le résultat mais aussi « le processus » importe. L'un des points essentiels

qui est généralement ignoré par les gens est la participation des parties prenantes

dans la prise de décision. Si on distingue les deux: La justice distributive nécessite de

poser la question de « Combien chaque partie prenante reçoit de l’organisation et

pourquoi? », alors que la justice procédurale questionne « Qui décide? »

L'Equité des procédures peuvent être encore plus important que la justice, comme

certaines études montrent que les résultats ne sont pas les seules choses qui

comptent dans la perception de la justice (Freeman, Wicks et Phillip ; 2003).

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15

1.4.3. Définir des Parties Prenantes

Dans la littérature de gestion il y a des essaies de regrouper les parties

prenantes. Des parties prenantes peuvent être regroupées en deux comme internes et

externes. Ce point de vue représente la séparation des groupes selon l’affinité des

groups à l’entreprise. Cela veut aussi dire qu’il est plus facile d’intégrer des groupes

internes que des externes à processus de décision. Selon cette classification, des

parties prenantes internes se référent aux actionnaires, gestionnaires, travailleurs et

clients. Alors que des externes sont des concourants, des fournisseurs,

l’environnement et la société (Clarckson, 1995).

Il y a aussi une autre classification des parties prenantes comme primaire ou

secondaire. Une partie prenante primaire est un groupe dont sans participation

continue, l’entreprise pourrait être sérieusement endommagée. Cela fait référence à

la définition de Freeman. Il a fait deux définitions des parties prenantes dans son

livre: 1. « ces groupes sans leurs soutiens l'organisation cesserait d'exister» (p.31) et

2. « Groupes qui affectent ou peuvent être affectés par les réalisations des objectifs

de l'organisation. »(p.46) Deuxième définition est celle qui est encore acceptée par la

majorité (Clarckson 1995). Et la différence entre les deux définitions est utilisée pour

distinguer entre les parties prenantes primaires et secondaires, sauf dans la première

définition, il est préférable d'utiliser le mot « être sérieusement endommagés» au lieu

de « cesser d'exister».

Des parties prenantes primaires sont généralement composées d'actionnaires,

investisseurs, employés, clients et fournisseurs, ainsi que ce qui est défini comme le

groupe des parties prenantes publiques: les gouvernements et les collectivités qui

offrent d’infrastructures et des marchés, dont les lois et règlements doivent être

respectés, et à qui les taxes et autres obligations peuvent être dus. Il est un niveau

élevé d'interdépendance entre l’entreprise et des principaux groupes des parties

prenantes.

Comme mentionné précédemment, l'identification des intervenants est une

tâche difficile. Voici la liste des parties prenantes identifiées par les différentes

autorités :

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Social

Audit ASSC Doyle Clarckson Woodward

et Birkin Wheeler et Sillanpa

(1973) (1975) (1994) (1995) (1996) (1997) Des Parties Prenantes Actionnaires Autres types d'investisseur Clients Fournisseur Gestionnaires Travailleurs Concurrents Gouvernement Société/ Communauté Environnement Physique Groups d'intérêts

Table 2 : La Liste des Parties Prenantes Connus (Cooper, 2004)

Donc, dans la littérature et la pratique il ya des parties prenantes clés qui sont

largement reconnues. Les groupes que la plupart des autorités accorde sont des

actionnaires, des clients, des travailleurs et la société. Ces sont des groupes que ce

travail va concentrer plus.

1.4.5. Des responsabilités de l’entreprise envers des parties prenantes

1.4.5.1. Des responsabilités de l’entreprise envers des actionnaires

Quand on réfère à des parties prenantes, des actionnaires se forment un des

premiers groupes qui vient à l’esprit. En fait, des actionnaires jouent un rôle clés en

tant que partie prenantes dans toutes les entreprises grandes ou petites. Ce n’est pas

parce qu’ils dirigent la compagnie, mais qu’ils démarrent l’entreprise, prennent le

risque et prennent des décisions clés. La communication entre les gestionnaires et

actionnaires est alors au cœur du débat de la responsabilité de l’entreprise à ses

actionnaires. Aujourd’hui dans le monde travail, des comptes financiers sont

acceptés comme les moyens principaux de la communication entre ces deux. Le

résultat financier semble être un paramètre important pour des actionnaires. Mais en

pratique et en théorie, la notion la plus marquante est devenue la valeur de marché de

l’entreprise, autrement dit la richesse économique des actionnaires.

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Même si la richesse des partenaires la valeur de marché et le profit sont des

attentes primaires de l’actionnaire, il a aussi d’autres demandes de l’entreprise. Des

partenaires sont intéressés aussi par leurs fortunes futures et leurs réputations. Des

facteurs comme la part de marché ou le nombre de clients peuvent également être

importants. En Bref, il est possible de regrouper des responsabilités de l’entreprise à

ses actionnaires avec des responsabilités financières et opérationnelles.

1.4.5.2. Des responsabilités de l’entreprise envers des employés

Les employés sont les principales parties prenantes si bien que l’entreprise

pourrait cesser de fonctionner sans eux. En outre, ils sont directement touchés par des

actions ou des politiques de l'entreprise. Des travailleurs, étant des individus,

s’attendent de l’entreprise à créer des diverses bénéfices économiques et sociales

pour eux-mêmes. À ce point-là, la notion de la participation juste des individus à la

société doit être le cas. Il faut aussi constater que la satisfaction des employées est

importante. On peut regrouper des responsabilités d’entreprise à ses travailleurs sous

deux titres. Le premier est le paiement, autrement dit la rémunération. Des niveaux

comparatifs de rémunération et la capacité de payer par l'entreprise sont attendus par

les employés. Le deuxième regroupe la garantie d'emploi, la protection sociale et la

sécurité en lieu de travail (Cooper, 2004).

1.4.5.3. Des responsabilités de l’entreprise envers des consommateurs

Des consommateurs, ainsi que clients, ont une grande importance pour la

l'entreprise. Comme Drucker (2001) a dit, le but d’une firme est de créer un

consommateur. En d'autres termes, le service et le produit fournis par l'entreprise

répond à un besoin dans la société. Quand on considère le consommateur comme une

partie prenante et les responsabilités des entreprises envers ces parties prenantes, on

pense à la satisfaction du client. Mais d’abord on doit traiter le facteur prix. Poser un

prix absolu et relatif est la plus importante responsabilité d'une entreprise à l’égard

de ses consommateurs et clients. Ensuite, fournir un certain niveau de qualité doit

être prévu. Voici le prix qui s'y rapportent, pour ainsi dire, le rapport qualité / prix est

le concept qu’on peut utiliser.

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18

Un autre point c’est qu’une entreprise doit être fiable et tenir sa promesse,

dans la publicité et également dans la négociation. Il ne doit pas cacher la vérité du

client.

1.4.5.4. Des Responsabilité de l’entreprise envers la Société

La société se compose des individus, groupes, organisations, familles, etc. Ils

sont tous les membres de la société. Ils interagissent entre eux autres et sont

également dépendants les uns des autres dans toutes les activités. Il existe une

relation entre ces groupes, qui peut être directe ou indirecte. Une entreprise faisant

partie de la société, ont également des relations avec tous les autres membres de la

société. Ainsi, il a certaines responsabilités envers la société, par exemple traiter juste

et égale à tous les individus dans la société, respecter la démocratie et les droits de

l’homme, créer des emplois, préserver et de promouvoir les valeurs sociales et

culturelles, respecter l'environnement, de préserver les ressources naturelles et de la

faune, créer des valeurs dans le domaine associé avec l’entreprise (science,

technologie, culture etc.). L’entreprise aussi doit être capable de rendre compte

devant la société et partager l’information nécessaire.

1.6. Autres Concepts lié à la RSE

1.6.1. La citoyenneté d'entreprise

La citoyenneté d'entreprise peut être définie comme l'extension de la relation

entre les entreprises et la société afin d'y inclure une compréhension des

responsabilités sociales, environnementales et politiques de l'entreprise. La notion de

citoyenneté d'entreprise mentionne que les entreprises ont des droits, de devoirs et

des responsabilités dans la société de la même manière que les citoyens ont des

droits, des devoirs et des responsabilités. Pour de nombreux praticiens et activistes, il

est une notion si radicale que dans son exécution, il nécessite une réécriture des

règles de l'entreprise (Wood et al., 2010).

Cependant, en pratique le terme «citoyenneté d'entreprise» est souvent utilisé

comme synonyme de RSE. Il est aussi parfois confondue avec l'éthique des affaires

et la gouvernance d'entreprise dans le cadre du discours général autour des «affaires

et la société» ou «entreprises dans la société». En réalité, le terme a été utilisé partout

dans le monde depuis le début des années 1930 en Inde et en 1950 aux États-Unis

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dans le sens de « philanthropie », mais il a gagné une nouvelle légitimité comme une

révision radicale du champ de la responsabilité des entreprises dans les années 1990,

en particulier en Europe (Matten D., Crane A. ; 2005).

La citoyenneté d'entreprise implique des actions socialement responsables qui

signifient que les entreprises doivent se comporter de façon proactive afin de

promouvoir ce type de comportement. Par conséquent, il consiste à aborder les

questions de société, le renforcement des partenariats entre les parties prenantes et à

découvrir des opportunités sociales à travers des objectifs stratégiques etc.

1.6.2. L’Ethique des Affaires

Le mot éthique porte simplement un sens de conception de « bon et

mauvais ».Ce sens est appelé aussi « la morale » dans la littérature. Dans le sens

social, l’éthique se réfère aux normes, des principes, établis pour agir librement dans

une situation pratique et faire le choix d'un comportement dans le respect de soi

même et d'autrui.

L’éthique des affaires est une application de ces normes à « business ». Elle

est inséparable de l’éthique général qui contient entièrement tous les membres de la

société. Elle comprend toutes les normes et les responsabilités autour de l’entreprise.

L'éthique des affaires, alors, peut être définie comme l'étude des activités, des

décisions et des situations d'affaires où on peut confronter avec les questions du bien

et du mal. (Crane A. et Matten D., 2005). «Bon » et «mal » dans ce contexte

signifient « moralement bien ou mal », mais ils ne signifient pas le bien ou le mal en

terme stratégique, financière ou de commerce. En outre, le terme ne limite pas le seul

sujet aux entreprises, mais s'étend également aux autres organisations comme des

organismes gouvernementaux, des groupes de pression, les entreprises sans but

lucratif. Pas seulement des organisations comme des entités, mais aussi des individus

autour d’elles; par exemple des clients, des employés, des actionnaires ou

gestionnaires ; peuvent être le sujet des études de l’éthique des affaires.

L'éthique des affaires comme un domaine de la gestion, concernant les

questions sociales dans les entreprises est probablement le champ le plus ancien de la

recherche liées à la RSE. En effet au début, les questions de RSE ont été examinées

dans les études de l'éthique des affaires. Bien que la RSE décrit les activités aux

quelles des sociétés doivent s'engager pour répondre aux attentes de la société ;

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l'éthique des affaires peut être considéré comme l'outil d'analyse que les

gestionnaires et les autres peuvent utiliser pour comprendre, conceptualiser et à

légitimer le statut moral des politiques, des stratégies etc. (Altham J., 2001).

1.6.3. La Réactivité Sociale de l’Entreprise

La notion de la réactivité sociale de l'entreprise a été soulevée au début des

années 70 comme un remède au concept de RSE qui était trop vague et n’était pas

orienté à l'action. Une entreprise socialement responsable doit suivre et répondre aux

demandes et aux problèmes sociales à travers des actions pratiques telles que (a)

évaluer des informations sur l'environnement externe de l’entreprise (b) coopérer

avec des parties prenantes (c) suivre et répondre aux questions sociales qui peuvent

influer sur la société (Wood et al., 2010).

Une entreprise socialement responsable doit relier ses réponses et ses

réactions à ses valeurs fondamentales ainsi que à sa stratégie globale. Ces liens

aident à veiller si des réactions et réponses social d’une entreprise est logique ainsi

que d'éthique.

1.6.4. La Performance Sociale de l’Entreprise

La performance sociale de l’entreprise (PSE) est définie comme le choix et la

configuration dans une organisation commerciale, sur des principes de responsabilité

sociale, les processus de la réactivité sociale, et les résultats appréciables, en

concernant des relations sociétales de l’entreprise avec des parties prenantes et des

individus. Chaque firme existe et fonctionne dans un réseau social, et PSE offre un

moyen pour évaluer des processus et les résultats dans ce réseau. Au lieu de se

concentrer sur maximiser la richesse des actionnaires, PSE insiste plutôt sur

l'autorégulation dans une entreprise. (Wood et al., 2010)

Preston a proposé que PSE ait pour but de faire commencer une inquiétude ou

bien un débat sur des effets de comportement de l’entreprise dans la société. Ce débat

s’est surtout intéressé avec des résultats ultimes, mais pas avec les politiques ou les

intentions des entreprises. D'ailleurs il ya une certaine implication que ces résultats

doivent être évalués, et pas simplement décrits (Preston, Donaldson; 1995).

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21

2. Media et Journaux dans le Monde et en Turquie

Aujourd'hui, le concept de "média" est entré dans nos vies. Il affecte chacun

de nous et la façon dont on participe à la société. Nombre des personnes qui vivent

sans prendre des nouvelles diminue au jour le jour. Tous les membres de la société

ont le droit de savoir l’actualité du jour. Par ailleurs, on ne cesse pas d’inventer des

nouvelles formes de media et l’intégrer à la vie sociale. Même si des moyens de la

communication ont existé sous différentes formes, l’invention de la communication

écrite est évidemment très importante. Dans le processus de globalisation qui a

commencé avec des découvertes géographiques et qui est facilité par la révolution

industriel, la communication écrite y était toujours la partenaire de l’activité

économique mais aussi politique et sociale.

Depuis cette époque, le journal est devenu un outil commun de la

communication écrite. Il a une énorme valeur comme un instrument de

communication, mais il n’a pas seulement changé la façon de communiquer mais

aussi, son contenu. Au vingtième siècle, des lecteurs de journaux formaient une

grande masse dans la société si bien que la presse écrite a été utilisée comme un des

plus importants outils de propagande.

2.1. Des Nouvelles et des Journaux

Les journaux sont apparus comme des formes développées de la

communication qui a été essentiellement verbale auparavant. L’invention du journal

remonte en fait à une date tard dans l'histoire de l'humanité, car il n’existe que depuis

l’invention de l'impression. Comme ils nous aident à nous informer, les journaux ont

un grand impact sur notre vie. Même si c'est difficile de découvrir l'histoire du début

des nouvelles, on peut supposer que des nouvelles sont utiles parce qu’ils sont une

partie de la nature humaine.

Les journaux et le journalisme distingue des formes primitives des nouvelles,

parce que la spécialisation et la puissance sont apparues avec le concept de

journalisme comme une pratique sociale. Avec le développement de la haute

technologie de la communication et de la mondialisation, comprendre la nature des

nouvelles est beaucoup plus difficile aujourd'hui. De nos jours; le media de grand

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22

public et des ressources des nouvelles qui travaillent pour ces géants, a dépassé les

petits medias et leurs nouvelles. Toutefois, le journalisme d’internet et l'évolution de

la compréhension du journalisme, aide à prévenir la domination de media

traditionnel. Néanmoins, les médias traditionnels qui protègent leur importance et

dominance doivent être sérieusement examinés et analysés en termes de relations de

pouvoir dedans et la façon dont ils affectent nos points de vue. Dans ce contexte, le

journalisme et la construction des nouvelles sont centrales dans la discussion de

l'éthique des médias, ainsi qu’ils possèdent un poids important à la relation entre des

journaux et leur environnement (Berry, 2008).

Aujourd'hui, les gens continuent toujours à produire leurs propres « nouvelles

verbales » sur des événements autour d’elles. Cette culture verbale datée assez avant

le développement du journalisme a une influence directe sur des méthodes du

journalisme. Traditionnellement, la communication verbale produit des nouvelles à

travers rappeler des faits de l’environnement familiale, travail ou la vie privée des

individus. Ce type de communication a joué le rôle de la communication principale,

qu’aujourd’hui possède la presse écrite (Tokgöz, 2008).

Jusqu’aux développements technologiques de dix-neuvième siècle, des

nouvelles se sont propagés lentement. Cela signifie que des nouvelles contenaient

des informations sur des faits récents. Cependant, avec la nouvelle technologie,

aujourd’hui les nouvelles sont perçues comme « information sur l’actualité ». Un

autre point est la différence entre la perception de nouvelles de nos jours et celle de

l’histoire. La forme de nouvelles, en termes d’anecdotes ou de discussion sur des

divers faits et sujet, ne correspond pas complètement à des pratiques contemporaines

du journalisme. Cette ancienne forme est plus similaire à celles des journaux tabloïds

d’aujourd’hui. En effet ce genre de journalisme est vue inutile, par plusieurs, mais

surtout, par des élites, par rapport au journalisme politique. De plus, il est accusé de

baisser le niveau de la culture dans la société. Ce débat production de la « bonne »

ou de « mauvais » nouvelles- à travers la culture, la façon et d’autres facteurs- peut

être discuté sous la rubrique de l’éthique du journalisme (Berry, 2008).

En fait, le terme « nouvelles » contient aussi sa définition en soi. Il signifie ce

qui est « nouveau » ou « sur des événements actuels ». Cependant, pour appeler un

fait comme nouvelle, il doit être intéressant ou avoir une valeur importante pour une

partie ou la totalité da la société. Le débat sur ce qui est important ou pas, est aussi le

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23

sujet de l’éthique. Un autre sens de mot « nouvelles » qu’il faut souligner, est « le

découvert de l’information cachée ». Par cette attitude investigatrice, nous sommes

conscients que la presse entreprend aussi la tache de protéger « la

transparence » dans la société. Alors cela nécessite de cultiver une compréhension de

la responsabilité sociale (Bale, 1998).

2.1.1. Le Journalisme

Même si le terme « journalisme » n’étaient pas utilisé jusqu’au dix-neuvième

siècle, la collecte et la propagation de nouvelles sont des anciennes activités. C'est

effectivement ce qu’on peut appeler comme le journalisme, de collecter et de

propager des nouvelles via la technologie. Mais ces sont des activités aussi que tout

le monde fait dans sa vie quotidienne, donc ils ne distinguent pas les journalistes des

personnes ordinaires. Une des principales différences est que des non journalistes les

font d'une manière en générale subjective. Un journaliste est supposé de scruter les

événements et faire attention à tous les détails, alors que les autres peuvent les écrire

à leurs guises différent de réalité. Un autre point important que l'on devrait souligner

est que le journaliste le fait pour un lecteur plus large que l’auditoire des personnes

ordinaires (Berry, 2008).

La définition du journalisme est également essentiel dans l’éthique du

journalisme, car il constitue une base et que sa signification est liée à sa fonction

sociale. Premièrement, il faut voir la définition analytique du journalisme. La simple

définition du journalisme est large, « compte rendu visuel ou imprimé d'un

événement à un large public » est celle qu’on a déjà utilisée. Cette définition

historique nous renseigne sur ses racines historiques. Mais pour penser à sa

dimension normative, on doit répondre aux questions sur les méthodes et les moyens

donnés dans la définition. La question de l'éthique dans le journalisme et d'autres

médias se concentre sur la production de nouvelles - les méthodes de collecte des

nouvelles- et la façon dont elle est préparée pour la consommation. L'aspect principal

dans la première partie est de savoir si le collecteur de nouvelles est objectif ou pas,

et dans la deuxième axe c’est de savoir si c'est vrai ou pas (Berry, 2008).

Comme on peut le déduire de la discussion, la principale préoccupation de

cette partie sera essentiellement la relation entre le journalisme et la société. Pour

former cette base, d'abord son trajet historique doit être compris.

Page 32: LA RESPONSABILITE SOCIALE DE MEDIA ET DES  JOURNAUX EN TURQUIE: UNE ANALYSE DE DISCOURS  SUR LA CATASTROPHE DE GOLFE DU MEXIQUE

24

2.1.2. Le Journal et Ses Racines

Un journal est une publication régulière qui contient des nouvelles de

l'actualité, des articles informatifs et de la publicité. Il est en générale imprimé sur le

papier de faible qualité relativement peu coûteux. Journaux, si ils n’ont pas une

spécialité, ils publient généralement des histoires sur les événements locaux et

nationaux et sur les personnalités politiques, le crime, des affaires, loisirs, des

nouvelles de la société et le sport. La plupart des journaux disposent également d'une

page éditoriale contenant des éditoriaux écrits par un rédacteur en chef et les

colonnes qui expriment l'opinion personnelle des auteurs. Le journal est

généralement financé par les cotisations versées et la publicité.

Journaux en général répond à quatre critères:

• Publicité: Son contenu est accessible au public.

• Périodicité: Il est publié à intervalles réguliers.

• Actualité: Les informations sont mises à jour.

• Universalité: Il couvre une variété de sujets.

Dans Egypte ancien et plus tard dans la civilisation Babil, des greffiers

recordaient chaque jour des événements importants. Les romans publiaient des

décisions du sénat et celles des procès ainsi que des faits importants du jour. De la fin

de l’empire Roman jusqu’au quinzième siècle, des publications étaient

extensivement oraux. À cette époque, des petits journaux qui parlaient des

occurrences religieux et politiques ont été publié surtout dans des états italiens,

Vénice par exemple. Mais ils n’étaient pas publiés régulièrement donc, il était

difficile d’appeler ce type de publication, « journal » (Jeanneney, 1996).

Une recherche montre que le premier journal a été publié au début des

années 1600 à Strasbourg, et c’était Johann Carolus qui avait demandé une

autorisation de l’assemblé municipale à publier son article. Il avait rédigé son article

sur la base des écrits des secrétaires des commerçants qui faisaient des voyages

autour du monde. En fait des écritures de ces voyageurs ont une relation clé avec la

naissance du concept des « novelles publiés » et alors avec le journalisme (Albert,

1970).

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25

Des premiers journaux parlaient des faits actuels du monde, alors que des

éditoriaux étaient en générale censurés. Ces censures ont continué jusqu’à la dix-

neuvième siècle, quand la presse a gagné sa liberté grâce à la complète mécanisation

de la publication. Des journaux ont commencé à obtenir un pouvoir économique

avec l’aide des publicités, surtout aux États-Unis. Ils ont devenue faciles à acheter et

très populaires au début du vingtième siècle en des pays occidentaux. À cette date-là

3000 journaux avaient continué à sa publication (Jeanneney, 1996).

À Londres, le journal hebdomadaire britannique « The Weekly » a commencé

à être publié en 1626. En 1631, le médecin privé du roi et historien Theophraste

Renaudot a initié le premier journal français la « Gazette de France ». À la fin du dix

septième et au début de dix huitième siècles, des journaux hebdomadaires se sont

propagé à l'ensemble de l'Europe et aux États-Unis. Le journalisme était accepté

comme une profession. Le premier quotidien fut publié à Londres en 1704 avec le

nom de « Daily Mail ». Le célèbre journal « The Times » a été fondée en 1788.

La Révolution française a conduit à l'émergence du journalisme moderne. Le

renversement du Royaume a donné lieu à l’expansion régulière et rapide des

nouvelles. Les journaux de l'époque n’évitaient pas de parler des sujets tabous de

l’époque, dont le principal était la politique. Des techniques d’impression se sont

rapidement développées pour répondre à cette demande. 1814 Times a commencé à

utiliser des machines à vapeur, alors que des machines rotatives en Amérique du

Nord existaient en 1846 (Jeanneney, 1996).

Aujourd’hui des journaux se confrontent à des défis des media alternatives

d’internet et de nouvelles technologies de réseau social. La diffusion des journaux est

en baisse depuis de nombreuses années, mais la baisse s'est accélérée en 2007 et

encore plus rapidement dès la récession économique.

2.2. L’Ethique et La Responsabilité Sociale dans le Media

En fait, de plusieurs façons; des développements qu’on a mentionné, nous a

conduit à poser des questions sur le journal et sur ses responsabilités envers la

société. Jusqu'à présent de divers projets en parlant des responsabilités et des

principes éthiques que des journaux doivent suivre et respecter, ont été faits par des

organisations professionnelles, les organisations gouvernementaux et ainsi les non-

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26

gouvernementaux. D’ailleurs ; des travaux visant à accroître les possibilités

d'autoréglementation dans des organismes de média, ont eu lieu.

Des premiers efforts sérieux de réflexion sur l'éthique des médias ont

commencé aux États-Unis à la fin du dix-neuvième siècle. Entre les deux guerres

mondiales, l'intérêt à l'enseignement universitaire en journalisme et le

professionnalisme se sont accrus. En 1947 le Comission Hutchins a publié un rapport

marquant sur l’éthique du journalisme. Dans les années 1960, «la responsabilité

sociale» de media et des journaux attirait chaque jour plus d’attention. Dans cette

partie, la concentration sera sur le débat à propos de ce que sont les nouvelles

«bonnes» ou «mauvais», et comment les nouvelles peuvent être socialement utiles et

quelles sont les principales responsabilités du journaliste.

2.2.1. Les Théories sur l’Ethique du Journalisme

Dans cette section on va se concentrer sur deux concepts de l’éthique dans

journalisme dont le premier et la théorie libérale et le deuxième est l’approche

Européenne.

Le journalisme libérale défend les droits d’un journaliste de se comporter

libre et il respect au journaliste comme un individu dans son propre droit. Selon cette

théorie, le journaliste peut et doit être guidé par sa conscience. Alors tous les types de

pression sur le journaliste doivent être éliminés. Cette idée est aussi étroitement liée

au journalisme comme « le quatrième pouvoir », cela veut dire que le journalisme est

vu comme un pouvoir social ou politique et il doit être reconnu. Le journalisme dans

cette perspective, joue aussi le rôle de garant de la démocratie face aux trois pouvoirs

classiques- pouvoir législatif, pouvoir exécutif et pouvoir judiciaire. D’un autre coté,

l’approche Européenne se distingue de la théorie libérale. Comme le programme de «

l’éducation aux medias » montre qu’on a essayé de déduire des effets de l’approche

libérale en media en Europe. D’ailleurs, l'Union Européenne soutient le journalisme

dans un contexte de comment des informations qui sont bénéfiques pour la société

peuvent être organisés pour élargir la portée de la démocratie (Gurevitch, 1998).

La discussion sur la presse des éléments de médias par ces deux points de

vue, européen et libérale, est basée sur la fonction et le but du journalisme. Diffuser

des nouvelles est de maintenir la démocratie sont vues comme des buts principales

du media, donc sa place n’est pas essentiellement différente dans ces deux

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27

approches. La question de savoir comment les médias peuvent accomplir cette

position est un débat plus complexe sur la relation entre médias et la société. Il s’agit

aussi d’un accorde qu’il existe des instituions monopolistiques de media contre

lesquelles il faut lutter. Les deux acceptent que le media a un effet sur la société et la

discussion de comment il doit agir est utile et nécessaire pour le développement de la

société (Berry, 2008).

Un autre sujet de discussion est l'objectivité et le reportage objectif dans les

nouvelles et le journalisme. L'objectivité est un procédé de diffusion de nouvelles,

qui vise à révéler la vérité. Mais ce qui peut être « vrai » ou pas et des méthodes de

l’objectivité sont questionnés. Depuis l'objectivité peut aider le journaliste à

comprendre ce qui est réellement passé, il est d'une part très utile. Il tente de différer

le concept de «nouvelles» des potins ou d’une simple opinion. Mais d'autre part, il

est critiqué, parce qu'il est perçu comme irréalisable et idéaliste. Selon cette

approche, la rationalité et la raison scientifique ne sont qu’une façon de voir ce qui

s’est passé, bien qu'il y ait d’autres points de vue qui sont aussi vrais. Il n'est donc

pas plus éthique ou non éthique comparant à d'autres méthodes (Kieran, 1998).

2.2.2. Histoire de l’Ethique de Journalisme

Les travaux de l’éthique de média en tant que discipline académique est

relativement nouveau. Cependant, les études sur les types de production des

nouvelles datent avant ce développement. Au milieu de ce débat, des journalistes

étaient concerné par des questions de violations ou des solutions éthiques (Berry,

2008). La majorité des travaux sur l’éthique de journalisme alors, se concentre sur «

des codes professionnel » des journalistes.

Des écrits sur des règles et des principes du journalisme datent des années

1880. Mais, le terme « l’éthique de journalisme » étaient traité premièrement dans un

essai de W.S. Lilly en 1889. En 1922, un code de l’éthique « sept canons du

journalisme » étaient adoptés aux États-Unis. Les valeurs qu’un journal doit

respecter étaient constaté comme véracité, précision, l'impartialité et de la décence.

Une autre étape importante dans la recherche d'un code d'éthique est le

rapport de la Commission Hutchins. Le rapport intitulé «Une presse libre et

responsable» a été publié en 1947. Avant, il y avait eu diverses études sur le

journalisme "des codes d'éthique", mais des travaux sur «responsabilité sociale» dans

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28

le media ont commencé après ce rapport. Selon cette théorie de la responsabilité

sociale, la presse a une obligation morale de considérer l'ensemble des besoins de la

société lorsqu'ils prennent des décisions en vue journalistique pour produire « les

bénéfices » pour la société. Le rapport de la Commission a obtenu le soutien auprès

de certains chercheurs, et ils pensaient qu'il s'agissait d'une réaffirmation du rôle

central des médias modernes dans une société démocratique.

La responsabilité sociale dans les médias est apparue lorsque le public avait

des soupçons sur les motivations et les objectifs de la presse. Les critiques sont que

les médias ont des tendances monopolistiques que les propriétaires d'entreprise ne

sont pas concernés par les droits ou les intérêts de ceux qui ne les intéresse pas, et

que la commercialisation a produit une culture dégradée, ainsi que la politique

égoïste dangereuse.

Certains chercheurs ont émis l'hypothèse que l'équité journalistique et

d'équilibre existait déjà avant le rapport de la Commission. Les défendeurs de la libre

presse ont questionné la théorie de responsabilité sociale, en disant que la

responsabilité signifie l'intervention du gouvernement, et l'intervention du

gouvernement se fait au détriment de la liberté. En effet, la Commission a noté l'abus

de pouvoir répété de presse, il fallait réglementation.

Le Conseil de l’Europe a accepté « la résolution 1003 » en 1993. Il a constaté

de divers principes éthiques qui devraient être appliqués en Europe par les

professionnels qui travaillent dans des journaux. Le texte insiste sur le rôle des

entreprises de presse comme un pouvoir dans la pratique de la liberté d'information.

Il déclare qu’il existe trois cadres qui peuvent avoir des responsabilités dans

journalisme : des éditeurs, des propriétaires d'entreprises et des journalistes. Donc il

faut prendre en considération la liberté à tous ces niveaux. La résolution des

préoccupations morales pour les journalistes sont déterminées sur la base des droits

de l’homme. La vie privée des individus doit être respecté et obtenir des informations

par des moyens illégaux est traité comme amorale. Les informations fausses ou

erronées doivent être rajustées rapidement. Il faut aussi éviter la complicité avec le

pouvoir politique qui nuirait à l'indépendance et l'impartialité du journalisme; alors

qu’utiliser son pouvoir pour créer une influence personnelle n’est pas respecté. Le

conseil suggère aussi aux éditeurs, aux rédacteurs en chef et aux journalistes

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29

d’installer une autoréglementation. En bref, tous les types d’utilisation inéquitable et

injuste de la force possédée par des journaux et journalistes sont considérés amorales.

La résolution souligne également la nécessité d’avoir une formation pour des

journalistes. En outre pour assurer l’indépendance du journaliste, « il faut garantir à

celui-ci un salaire digne et des conditions, des moyens et des instruments de travail

appropriés ». Cependant, la majorité de ce qui est traité dans la résolution liste des

attentes et des recommandations.

2.2.3. Les Types de Journalisme

- Journalisme de Plaidoyer - un terme d'un débat dans le domaine du

journalisme, par définition, qui ont tendance à rejeter "l'objectivité", tout en

conservant en même temps de nombreuses autres normes et de l'éthique.

- Documentaire créative et le journalisme littéraire utilisent le pouvoir du

langage. Ils profitent des dispositifs littéraires plus proches de la fiction pour faire

connaissance et donner de la profondeur dans le traitement- souvent sous forme de

livre- des sujets sur lesquels ils écrivent. Les auteurs de cette branche du journalisme

respectent aux critères éthiques tels que l'exactitude des faits historiques que l'on

trouve dans le rapport standard de nouvelles. Pourtant, ils s'aventurent en dehors des

limites du rapport standard de nouvelles en offrant des comptes riches et détaillés.

- Nouveau journalisme et le journalisme Gonzo également rejettent une partie

des traditions éthiques fondamentaux et mis de côté les normes techniques de la

prose journalistique afin de les exprimer et de toucher un public particulier ou un

segment de marché.

- Journaux Tabloïds sont souvent accusés de sacrifier la précision et la vie

privée de leurs sujets afin d’augmenter les ventes. Tabloïdes de supermarché sont

souvent axés sur le divertissement plutôt que les nouvelles. Ces sont des «nouvelles »

qui sont si scandaleux qu'ils sont lus à des fins de loisir, mais pas pour s’informer.

Certains tabloïds visent à maintenir des normes journalistiques, mais tombent très

loin dans la pratique. D'autres ne font pas de telles réclamations.

Même si tout au long de l'histoire les gens ont partagé des nouvelles les uns

avec les autres, la relation entre journaliste et les nouvelles est très compliquée. Le

point qu’il faut attirer l’attention ici, est la réalité des nouvelles. Dans sa nature ; la

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30

réalité de nouvelles signifie une transmission de tout ce qui se passe sans la

considération ou le jugement sur ce qui sont nommées ou pas comme nouvelles.

2.3. Journalisme en Turquie

Le journalisme a une histoire parallèle de celle du capitalisme en Turquie.

Jusqu’à des années quatre-vingt dix, des ressources des nouvelles étaient limités.

Aujourd’hui il s’agit d’un grand changement si bien qu’il existe beaucoup de

ressources et des nouvelles sont devenus personnalisés. Les gens peuvent choisir

entre divers media comme la télé, la radio ou bien la presse écrite; aussi de même ils

existent des diverses alternatives de chaines de journaux etc. Mais quand on parle de

la propriété on voit une monopolisation semblable à ce qu’on voit dans le monde en

générale. C’est pour cela que même s’il ya une diversité de choix, il est difficile de

voir cela en contenu.

2.3.1. Histoire du Journalisme en Turquie

En empire ottoman le journalisme est fondé par des étrangers. Capitalisme.

Jusqu’aux années quarante. Le premier journal « Takvim-i Vakayi » était publié en

1831. Dans ce journal, il s’agissait des traductions et des articles à part des nouvelles.

Le première août 1840, c’était un anglais qui a initié le second journal turc à Istanbul,

au nom de William Churchill. Un journal crée par une entreprise privée turc

« Tercüman-ı Ahval » est publié le 21 Octobre 1860 (İnuğur, 2002).

Malgré ces développements dans la presse, des régulations sont attendues

jusqu’à la publication des grandes journaux. Alors cette époque avant la

constitution, qui dure jusqu’à la régulation des affaires de media est appelé comme

l’époque de « reforme administrative » (Tanzimat). De cette date jusqu’à la guerre

nationale, quelques autres journaux ont été crées mais ils étaient un organe de

l’empire et de l’état (Oktay, 1987)

Pendant la guerre d’indépendance, plusieurs journaux ont été crées afin de

fournir le support idéologique à la guerre. Pendant cette période, 82 journaux étaient

en publication. Après la fondation de « la république » des journaux ont été plus

reglementés; mais pourtant leur développement étaient très lente, surtout jusqu’à la

fin de la Deuxième Guerre Mondiale. L’apparition de la partie démocrate a affecté

beaucoup la presse. Avec un gouvernement plus pluraliste, de nouveaux journaux ont

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31

été crées et de divers voix y ont eu place. Des journaux comme « Milliyet » et «

Hürriyet » sont nés à cette époque. (Koloğlu, 2006)

Après cette période, à l’époque du gouvernement de la « parti démocrate »,

les journaux ont rencontré de nombreuses difficultés. D’abord sont apparues des

restrictions idéologiques.

Dans les années 1960, les capitaux privés sont devenus puissantes; les

journaux qui sont déjà limités en termes de liberté, sont aussi restés sous pression

économique des grands capitaux. A ces dates-là, la relation entre l’état et la presse

s’est rompu; alors que le nouvel jeu de puissance était déterminé par capital.

(Koloğlu, 2006)

2.3.2. L’Economie Politique du Media et La Structure Propriétaire

Toutefois, depuis ces années la monopolisation a commencé. La Constitution

de 60 reconnaît la liberté de la presse sensiblement, mais cela a continué jusqu’au

1970. La pression sur la presse est revenue. Cependant, les journaux ont fait de bons

profits à cette période. Certains développements des techniques d'impression se sont

produits. Cela a aidé aux journaux à réduire leurs coûts. Des soutiens de l'État, la

concurrence dans le secteur de la publicité étaient d’autres conditions positives

économiques. Pendant cette période, des journaux ont attiré l'attention des groupes

de capitaux. Des journaux comme « Tercüman », « Son Havadis », « Yeni Asır »

étaient vendus. Des publications puissants, comme journal « Hürriyet », ont gagné

plus de pouvoir economique. Les journaux qui ne peuvent pas s'adapter à ces

évolutions, sont disparus. En effet, surtout des publications gauchistes ont eu

beaucoup de difficulté. (Kaya, 2011)

D’un autre coté, les tirages des journaux apolitiques ont augmenté et ils ont

fait des bonnes revenues. Les ventes de journaux de cette période sont touchées par

la propagation de la télévision. Mais il est possible de dire que l’augmentation de la

tension politique dans la fin des années 70 a causé la multiplication de publications

politiques. Des affiches, annonces ou publications écrites telles que des magazines

ont plutôt augmenté. Cette période a été un temps de tension aussi pour les

journalistes. De nombreux journalistes travaillant pour éclairer les événements

cachés de cette période ont été victimes des assassinassions extrajudiciaires.

Page 40: LA RESPONSABILITE SOCIALE DE MEDIA ET DES  JOURNAUX EN TURQUIE: UNE ANALYSE DE DISCOURS  SUR LA CATASTROPHE DE GOLFE DU MEXIQUE

32

Dans les années quatre-vingt, les régulations pour intégrer l’économie du

marché a eu lieu. Cette nouvelle économie était basée sur l’informatique. Le secteur

de presse est aussi influencé par ces développements. Cette attitude libérale a donné

lieu à la multiplication du nombre des journaux. La majorité de media était contrôlé

par des groupes de capitaux. Le Group « Doğan » a été fondé pendant ces années. La

presse était associé à la fois avec la commerce et le politique. La Turquie a suivi des

pratiques néolibérales des pays occidentales, alors que le secteur privé et des

personnes d’affaire on obtenu le soutien de l’état. Mais des journaux sont mal

influencés par l’augmentation des prix du papier. A l’époque de coup d’état,

plusieurs institutions de presse près de gauche ont été fermées. La presse était loin de

la pluralité. Le média est devenu un secteur puissant stratégique. La lutte des forces

financières et politiques pour acheter des journaux a continué (Koloğlu, 2006)

Donc des mouvements néolibéraux des années quatre-vingt affecte beaucoup

le journalisme. Des outils de production des nouvelles télévisées par exemple sont

couteux et sont dans les mains des grands groupes qui possèdent aussi des journaux.

Il existe une dérégulation et une monopolisation dans le secteur. Il est aussi possible

de parler de la dénationalisation due à la globalisation. Des compagnies

multinationales de media font aussi entrée. Une autre caractéristique de media est le

fait que des nouveaux propriétaires de media ont aussi des investissements dans des

secteurs comme la construction, le tourisme ou les services financiers.

Quand on arrive aux années quatre-vingt dix, le media était devenu un secteur

économique. La télévision était populaire et des géants de media a eu le contrôle de

la télévision et la contrôle de la presse écrite. Il est possible de parler d’un marché et

ces géants font une bonne fortune. Lorsqu’en quantité il s’agit d’une grande

croissance, le contenu n’importe pas. On a vu les journaux qui fonctionnent en tant

qu'un outil de promotion et de publicité. On peut dire que des ententes et des

institutions monopolistiques ont totalement obtenu le contrôle dans le media

(Koloğlu, 2006).

2.3.3. Le Media Turc Aujourd’hui

Le media est toujours un outil de production d’idéologie, c’est aussi le cas

pour le journalisme en Turquie. Il est possible de parler d’une hégémonie de media

qui voulait dire qu’il n’utilise pas son pouvoir de façon juste. Cela est tout à fait

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33

contradictoire avec la démocratie que le journalisme doit apporter comme

contribution ou au moins respecter. L’accès libre de la société à l’information était

interrompu. Aujourd’hui on voit que les grands groupes possèdent 80 % du media,

les deux plus grandes ayant 50 %. Il existe aussi des alliances avec des groupes

multinationaux.

Des grands groupes de media ont des particularités similaires. Ils sont très

puissants économiquement ainsi que socialement. Ils opèrent dans différents autres

secteurs, et se sont intégrés dans des holdings. Ils forment des cartels et des

monopoles, ils dominent leurs valeurs institutionnelles. Il ne faut pas oublier la

pression sur le media qui continue dès son apparition sous l’Empire Ottomane.

Comme il n’est pas indépendant, il reste aussi loin de l’objectivité et de la pluralité.

Donc le media ne joue pas son rôle d’offrir un support à la société pour se former une

opinion.

Tableau 3: Des Patrons du Media en Turquie (Ce tableau est basé sur des notes de

cours de « Les Questions Contemporaines à travers La Presse Ecrite Turques » donné

par Jean-François Pérouse)

CHAINES DE TELEVISION JOURNAUX

Groupe Doğan Kanal D, Star, CNN Türk, TNT

Hürriyet, Posta, Radikal, Fanatik; Referans, Turkish daily News, 20 Dakika

Groupe Çalık (Turkuvaz) Atv

Sabah, Takvim, Pas Fotomaç, Günaydın

Groupe Çukurova Show Tv, Sky Türk Akşam, Güneş, Tercüman

Groupe Ciner Kanal 1, Haber Türk Gazete Haber Türk

Groupe Doğuş NTV, Cnbc- e, NTV Spor, e2, NBA TV -

Groupe İhlas TGRT Haber, TGRT Pazarlama Türkiye

Samanyolu- Zaman Samanyolu, Samanyolu Haber, Meltem Tv Zaman, Today's Zaman

Yeni Dünya İletişim Kanal 7, Ülke Tv, Kanal 7 INT -

Groupe Albayrak TvNet Yeni Şafak

Groupe Sancak Kanal 24 Star

Groupe Demirören - Milliyet, Vatan

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34

DEUXIEME PARTIE : UNE ANALYSE DE DISCOURS SUR LA

PRESENTATION DES SCANDALES DANS DES JOURNAUX : LA

CATASTROPHE DE GOLFE DU MEXIQUE

3. Recherche

3.1. L’Objectif de Recherche

Le media est un system qui nous apporte des faits du monde. Même s’il a une

mission d’être juste et neutre, aujourd’hui la coquille de la « réalité » est brisée et on

a accepté que la sélection et la présentation des nouvelles soient inséparables de

ceux qui les font. Le débat autour de cette question est profond et il dépasse le cadre

de nôtre recherche. Mais la discussion de l’éthique et la responsabilité sociale dans le

média est la première source de l’inspiration de ce travail.

Dans le cadre de cette étude, nous allons questionner la poursuite économique

et les relations de pouvoir politiques de media. Même si nous ne pouvons pas

répondre exactement à la question «Aujourd'hui, les journaux font-ils entendre la

voix publique ou sont-ils des séides des groupes puissants et dominants dans la

société ? » ; nous avons voulu développer et présenter une idée sur la responsabilité

que des journaux prennent ou pas dans le processus de production et la présentation

des nouvelles sur des scandales institutionnelles. Nous n’avons pas déterminé un

grand cadre pour cette petite recherche. Pourtant, nous espérons former un point de

vue pour notre sujet de travail.

3.2. La Méthodologie de l’étude et le choix du Corpus

Nous avons choisi un scandale institutionnel et trois journaux à examiner

dans notre travail. L’événement est déterminé comme la catastrophe de Golfe du

Mexique après l’explosion dans la plate-forme de pétrole « Deepwater Horizon » et

la fuite de pétrole dans la mer qui s’est produite après l’explosion. Cet accident est à

la fois international et récent. La période après et avant accident est largement

discutée dans la presse étrangère. Comme l’entreprise British Petroleum possède un

grand pouvoir mondial, la réaction de media à cet évènement porte une information

riche pour notre sujet de travail.

Page 43: LA RESPONSABILITE SOCIALE DE MEDIA ET DES  JOURNAUX EN TURQUIE: UNE ANALYSE DE DISCOURS  SUR LA CATASTROPHE DE GOLFE DU MEXIQUE

35

Nous voudrions bien comparer l’attitude de la presse turque et étrangère.

Mais comme cela nous nécessiterait d’examiner plusieurs journaux et à cause de

notre limite de temps, nous avons décidé d’exécuter l’étude seulement sur des

journaux turcs. Des journaux choisis se présentent comme des porte-drapeaux des

différents points de vue. Nous avons élu le journal Zaman, un journal conservateur et

près de gouvernement d’AKP ; Cumhuriyet qui est un journal près de l’opposition et

Hürriyet, un journal vendu de media « mainstream ».

Nous allons d’abord constater la répartition des informations concernant le

sujet dans trois journaux choisis. Après avoir observé les tableaux résultant du

repérage quantitatif, nous allons passer à une analyse qualitative. Pour trouver

information pertinent sur cet accident qui dure 5 mois, nous avons cherché des

nouvelles dans les cites d’internet des trois journaux. Comme la méthode, nous avons

choisi l’analyse de discours critique de Van Dijk qu’il nous fournirait une approche

critique sur des nouvelles et information écrite. Nous allons présenter aussi

l’évènement brièvement et donner quelques informations sur des journaux choisis.

3.2.1. L’Analyse de Discours de Van Dijk

Dans ce travail nous avons utilisé la méthode de l’analyse de discours de Van

Dijk. C’est un linguiste et académicien qui essai de critiquer et d’examiner le

discours dans le media. Selon Van Dijk, la nouvelle est un type de discours qui

présente aussi le discours dominant de la société. Alors en produisant une nouvelle,

le journaliste produit aussi le discours dominant (1993). Même s’il existe plusieurs

types de discours dans le media, on est intéressé, dans ce travail, avec la presse

écrite- surtout des journaux.

Van Dijk soutient que sans faire l’analyse des discours des nouvelles, on ne

peut pas comprendre leurs natures ; donc les nouvelles restent seulement comme un

texte. Mais si on examine ce texte, on peut trouver les informations sur le système

complexe social qui nous entoure. Le processus de production des textes dont on est

exposé dans le média, construit un système complexe et confirmé (1988).

Les produits de média et des journaux sont les messages codés sur la société

et sa nature. Ce processus de production est affecté par plusieurs éléments comme la

structure technique et économique aussi bien que son aspect idéologique. De ce point

de vue, Van Dijk critique les inégalités sociales et il souligne le rôle du discours

Page 44: LA RESPONSABILITE SOCIALE DE MEDIA ET DES  JOURNAUX EN TURQUIE: UNE ANALYSE DE DISCOURS  SUR LA CATASTROPHE DE GOLFE DU MEXIQUE

36

dans le processus de créer une domination. Il met l’accent sur la relation du dominant

et l’opprimé. Par son analyse de discours, il tente d'étudier les relations entre les

structures de discours et les structures de pouvoir (1993).

Dans la méthode d’analyse de Van Dijk, il y a trois aspects essentiels qu’il

faut prêter attention dans un discours: phrases, formes, significations et actes de

langage. Bien qu’il y a d'autres aspects de discours, selon lui nous avons besoin d'une

sorte d’outil développé qui nous permet de décrire le sens d'un paragraphe entier

(1993). Sa méthode contient deux niveaux d’analyse : les microstructures et les

macrostructures. L’analyse au niveau de la macrostructure se base sur l’analyse

thématique et schématique. Dans l’analyse thématique, on étudie les manchettes, les

titres, les spots. Dans l’analyse schématique, on examine les informations relatives à

l’événement intéressé (Keskin, 2004). Selon Van Dijk, les titres et le premier

paragraphe de la nouvelle sont les éléments les plus importants (Ülkü, 2004)

3.2.2. La Catastrophe Environnementale de Louisiane

Le 20 Avril 2010, un accident a eu lieu en Golfe de Mexique en causant à un

des plus grands catastrophes écologiques. Au large de dix milles de Louisiane dans le

champ économique des États-Unis, en plate-forme pétrolière de British Petroleum

Deepwater Horizon qui est loué de 2008 à 2013 pour extraire du pétrole, il y a eu une

explosion de gaze méthane. 36 heures après cet incident, le plate- forme était coulée

et des milliers de tonnes de pétrole avaient écoulé à la mer. BP n’a pas pu réussir à

éviter la fuite, même s’il a envoyé des robots sous-marins commandés pour réduire et

arrêter le débit d’huile. Pour atténuer les dommages à l’environnement, ils ont essayé

de bruler le pétrole en surface de l’eau*.

En 15 Juin 2010, la compagnie a déclaré qu’ils ont réussi à contrôler la fuite

et au début du mois d’Août à le bloquer. Toutefois, la déclaration officielle sur le

blocage de la fuite est venue le 19 Septembre. Des officiers américains ont accusé BP

de cette explosion et de la fuite de pétrole, alors que plusieurs investigations ont été

commencées. Au début du mois de Septembre, BP a publié un rapport et a accepté la

responsabilité pour l’accident. Le débat économique, politique et environnemental

autour de l’accident et la fuite de pétrole, a eu une grande répercussion aux États-

* http://www.greenpeace.org/usa/en/news-and-blogs/news/gulf-oil-spill/timeline

Page 45: LA RESPONSABILITE SOCIALE DE MEDIA ET DES  JOURNAUX EN TURQUIE: UNE ANALYSE DE DISCOURS  SUR LA CATASTROPHE DE GOLFE DU MEXIQUE

37

Unis et en Angleterre où le siège de BP est situé, et il a été discuté au quatre coin du

monde.

La fuite qui a duré 5 mois, est notée comme le plus grand accident du pétrole

dans le monde et elle a extrêmement endommagé l’environnement. Selon des

écologistes et des biologistes marins, la fuite n’a pas seulement perturbé le Golfe du

Mexique mais aussi elle a perturbé l’équilibre naturel d’un habitat plus large et la vie

naturelle de la rivière Mississipi a été endommagé**. D’ailleurs, des industries du

tourisme et la pèche dans la région a perdu 2,5 milliards de dollars. 11 personnes ont

décédé et 17 ont été blessé lors de cet accident.†

3.2.3. Information sur des Journaux Choisis

Journal Zaman

Le journal Zaman a été fondé en direction de Fehmi Koru en 1986, attaché à

Feza Gazetecilik Anonim Şirketi. Ali Akbulut est le président de conseil de

l’administration de « Zaman » qui est aussi le partenaire du groupe Samanyolu.

Aujourd’hui le rédacteur en chef du journal est Ekrem Dumanlı. Zaman est publié en

11 pays et distribué en 34 pays, son centre se situe à New York depuis 1994. Le

journal est aussi publié en 10 langues et 2 alphabets différents. En outre, c’est le

premier journal qui a été lancé en internet. Il est connu par son affinité avec

Fethullah Gülen et sa « communauté » ainsi que sa tendance conservatrice. Zaman

soutient le gouvernement de Recep Tayyip Erdoğan (İnanç, 2010).

Zaman a gagné plusieurs prix avec son design et sa mise en page. Son tirage

est entre 800- 900 milles par jour ; mais ce nombre est discuté du fait de sa

distribution gratuite dans de nombreuses localités.

Journal Cumhuriyet

Cumhuriyet est le journal fondé par Yaşar Nadi par l’ordre de Mustafa

Kemal le 7 Mai 1924. Il est le seul journal qui continue sa publication depuis l’ère de

la république sans être fermée, et c’set le premier journal qui est publié en alphabet

latin.

Dans le journal, il n’existe pas de patron, il y a un style de gestion différent.

Cependant, il est possible de parler d’influence de longue durée de la famille Nadi ** http://www.greenpeace.org/usa/en/news-and-blogs/news/gulf-oil-spill/timeline

Page 46: LA RESPONSABILITE SOCIALE DE MEDIA ET DES  JOURNAUX EN TURQUIE: UNE ANALYSE DE DISCOURS  SUR LA CATASTROPHE DE GOLFE DU MEXIQUE

38

dans Cumhuriyet. Après Yaşar Nadi, Nadir Nadi a obtenu la tache de direction. Alors

que jusqu’au début des années soixante on voyait des éditoriaux près de la gauche

dans une page et près de la droite dans l’autre, après cette époque le journal a

expérimenté la lutte des journalistes de ces deux groupes. Nadir Nadi a recruté le

journaliste İlhan Selçuk dans le journal et dès ce date-là Cumhuriyet est connu

comme un journal engagé à gauche. A l’époque du coup d’état de 1980 le journal a

eu des soucis dans sa publication. Dans des années 1990, 7 des journalistes de

Cumhuriyet ont été assassinés et un est estropié (İnanç, 2010).

Indépendamment de son orientation, C’était une institution, avec un nom

lourd à porter et qui se partagait l’héritage du kémalisme et du renouvellement. En

1991, le journal est pris par İlhan Selçuk et il a dirigé le journal jusqu’à sa mort. Il y

a aussi une association qui s’appelle CUMOK créé par les lecteurs du journal. Le

tirage de Cumhuriyet est estimé comme 50.000 (Göktanır, 2010).

Journal Hürriyet

Hürriyet est un journal crée en 1948 à Cağaloğlu par Sedat Simavi. Même si

le journal se positionne soi-même au centre, il a une tendance nationaliste. Le

« motto » de journal est « La Turquie aux Turcs ». Après la mort de Sedat Simavi en

1953 son fils Haldun Simavi et Erol Simavi ont pris la direction. Le journal a

continué sa publication dans la même ligne politique.

Dans les années suivantes, le journal est devenu le pionnier de media

« mainstream ». Il a lancé l’impression en couleur et la publication de petites

annonces dans des journaux en Turquie. Apres la rupture avec Haldun Simavi, Erol

Simavi était seul pour diriger le journal. Un journaliste de Hürriyet, Çetin Emeç a été

assassiné par une bombe installée dans sa voiture en 1990. En 1994 Hürriyet est

acheté par le groupe Doğan, qui était fondé en 1980. Le journal qui a commencé à sa

publication sur l’internet en 1994, continue sa vie comme une partie du groupe

Doğan qui est le plus Grand group de media en Turquie. Le rédacteur en chef du

journal pour une vingtaine d’années Ertuğrul Özkök, a laissé sa place à Enis

Berberoğlu le 29 Décembre 2009. Le tirage du journal est estimé comme 450-500

milles par jour (Göktanır, 2010).

3.3. L’Exploration de Recherche

Page 47: LA RESPONSABILITE SOCIALE DE MEDIA ET DES  JOURNAUX EN TURQUIE: UNE ANALYSE DE DISCOURS  SUR LA CATASTROPHE DE GOLFE DU MEXIQUE

39

3.3.1. Les tableaux - Résultats du repérage quantitatif

Nous faisons ce travail quantitatif avec le but d’attirer l’attention sur le fait

que des journaux pour des raisons de perspectives ou raisons économiques, sous-

estiment certaines nouvelles. Certains journaux peuvent ignorer l’information ou

présenter une seule partie d’elle. Comme les journaux ont des différentes façons de

présenter les informations et des différents intentions, on a présenté des données

quantitatives.

Nous avons constaté dix mots clés comme « patlama », « petrol », « sızıntı »,

« petrol sızıntısı », « çevre felaketi », « Meksika körfezi », « Meksika Körfezi’nde »,

« Deepwater Horizon », « BP » et « British Petroleum ». Ensuite, on a choisi des

nouvelles qui concernent notre sujet pendant la période allant du 18 Avril à la fin

Décembre 2010. La répartition des informations sur la catastrophe de Golfe du

Mexique selon les journaux est comme ci-dessous :

Tableau 4 : Nombre Total des nouvelles et des articles sur le cas

32%

40%

28%

Tableau 5 : Pourcentage des nouvelles sur la catastrophe du Golf du Mexique selon les

journaux

Cumhuriyet Zaman Hürriyet

La catastrophe de Golfe du Mexique

Nombre des nouvelles

Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre- Décembre

Total

Cumhuriyet 7 19 26 15 6 4 1 78

Zaman 3 23 32 25 6 6 2 97

Hürriyet 5 12 17 19 7 6 1 67

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40

Les rubriques dans lesquelles les nouvelles sont présentées portent aussi une

importance dans notre recherche. Car ils montrent la dimension de l’accident que le

journal prend en compte et attire l’attention le plus. Dessous, il se trouve un tableau

sur la dispersion des nouvelles dans les rubriques pour chacun des journaux.

Tableau 6: La Dispersion des nouvelles selon la rubrique dans les journaux

Dünya Çevre Ekonomi

Cumhuriyet 58% 27% 15%

Dış Haberler Gündem Ekonomi

Zaman 59% 14% 27%

Planet Dünya Ekonomi Ekonet Son Dakika Dış Haberler Teknoloji

Hürriyet 24% 24% 24% 21% 2% 3% 2%

On voit que Cumhuriyet présente des nouvelles sous la rubrique « Dünya (le

monde)», alors que « Çevre (environnement)» vient seconde. Zaman consacre

beaucoup de nouvelle dans la rubrique de « Dış Haberler (des nouvelles étrangères)»

et « Ekonomi ». A l’autre coté Hürriyet donne place aux nouvelles cités de journaux

étrangères dans la rubrique « Planet » et « Ekonet » et l’aspect économique de

l’accident couvre une place important dans le journal.

3.3.2 Les Résultats de l’Analyse de Discours

La Catastrophe de Golfe du Mexique dans des journaux

3.3.2.1. Cumhuriyet

Dans cette recherche, nous avons examiné des nouvelles et des articles

publiées sur le cite d’internet du journal Cumhuriyet. Nous avons essayé de trouver

des nouvelles sur BP, l’explosion de plate-forme « Deepwater Horizon », la fuite de

pétrole, les effets environnementales de l’événement, la répercussion politique et

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41

économique du cas et sur tous ce qui peut être intéressé avec notre sujet. 7 nouvelles

au mois du Avril, 19 en Mai, 26 en Juin-3 éditoriales y compris-, 15 en Juillet, 6 en

Août, 4 en Septembre et un en Octobre ont été trouvées.

La majorité des nouvelles sont sous la rubrique « Monde » et

« Environnement ». Les nouvelles d’abord présentent des développements sur la

fuite de l’huile. Dans des premiers jours de la fuite, ils donnent place à des

déclarations des fonctionnaires américaines. Le 30 Avril 2010, dans le dixième jour

de la catastrophe, il consacre une nouvelles sur des résultats de la catastrophe

incluant la comparaison de la fuite avec celle d’Alaska qui a été vécu en 1989. Le

point de vue présenté dans ce texte affirme que « cette fuite aura le même effet

catastrophique que celle d’Alaska ».

Au début du mois du mai, on vue des nouvelles, on voit que Cumhuriyet

présente le bilan économique de la catastrophe. Il donne lieu aussi à une nouvelle qui

déclare que « Obama a accusé BP de cette catastrophe ». Un rapport fait aux États-

Unis sur les effets nocifs de la fuite à l’environnement trouve aussi une place.

Une nouvelles au mois du Mai, présente des procès intenté à MMS ( Mining

Management Service) pour donner permission d’opérer au BP et des déclarations de

président de la république sur la fuite est aussi traité en disant que « Obama cherche

une solution. » On vue aussi des nouvelles dans la rubrique de l’économie qui parle

de l’indemnité que BP allait payer.

Le 19 Mai 2010, Cumhuriyet consacre une place à la déclaration de Tony

Howard, le président-directeur générale de BP - « Je pense que cette fuite aura très

peu d’influence à l’environnement.» et dans la nouvelle il est constaté que « cette

déclaration est loin d’être réaliste ». Des nouvelles qui parlent des résultats de la

fuite et des activités de nettoyage ont eu une place au mois du Juin.

Il est aussi publié 3 éditoriales critiques sur le sujet dont un, écrit par Sadık

Çelik, accuse BP en disant que « c’est une catastrophe similaire à celle de Bhopal ».

L’auteur de l’éditoriale supporte aussi que des responsables primaires de cette

catastrophe après BP sont les députés de l’ancien gouvernement américaine, dont le

président est George W. Bush, qui mettent en œuvre des politiques

environnementaux et énergétiques à coté des géants industrielles et il dit que « Des

États-Unis n’a pas hésité de drainer son poison dans le monde avec son statut et

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pouvoir politique et économique. ». Çelik aussi précise que « Les politiques de

nouveau gouvernement excusent à la mère nature. »

Un éditorial écrit par Suat Gezgin est titré « Collaborons pour un

environnement plus vivable. ». L’auteur attire l’attention sur le fait que le media ne

prête pas d’attention aux questions de l’environnement et invite tout le monde à être

intéressés à ces questions. Le journal aussi donne la place à la déclaration de Tyrone

Benton, un ouvrier de plate-forme Deepwater Horizon, qui a expliqué que BP était

conscients que la fuit allait avoir lieu. L’éditorial de Murat Narin est aussi concerné

par le sujet, il cite la catastrophe pour parler de la nouvelle loi de minière préparé par

le gouvernement. Il soutien que cette nouvelle loi donnera naissance à des

catastrophes comme celle de Golfe du Mexique et la catastrophe de déchets au

cyanure vécu en Hongrie. Il accuse la partie de la justice et du développement (AKP)

de ne pas se soucier de la nature.

Des nouvelles en Juillet sont concernées avec BP. La démission du PDG de

BP est donnée avec une nouvelle courte. La visite du David Cameron aux États-Unis

est aussi traitée dans une nouvelle de deux pages dont le titre « BP doit survivre. ».

Le titre tente de résumer les mots de Cameron qui avait parlé de l’importance de BP

pour l’économie des Etats-Unis et d’Angleterre. D’ailleurs, des manifestations de

Greenpeace a trouvé une place dans le journal. Un autre titre important en Juillet est

« Le nouvel clapet est « près de parfait » ». Dans le titre, la partie « prés du parfait »

est présentée entre guillemets. Dans la nouvelle, Cumhuriyet dit que même si la fuite

cesse ; les résultats nocifs, pour l’environnement naturelle et pour le peuple, de cet

accident continuera pendant des dizaines d’années.

En outre, dans toute les nouvelles du journal le nom du BP est mal

orthographié comme « British Petroluim » au lieu de « British Petroleum »

3.3.2.2. Zaman

Nous avons trouvé 3 nouvelles en Avril, 23 en Mai, 32 en Juin, 25 en Juillet,

6 in Aout, 6 en Septembre et 2 en Novembre. La majorité des nouvelles ont été

publié sous la rubrique de « Des nouvelles de l’étranger » (Dış Haberler) et des

nouvelles sur la dimension économique de l’événement sont examinées dans la

rubrique « Économie ». Nous avons constaté aussi des nouvelles qui sont présentées

sous le titre de « Actualité » (Gündem).

Page 51: LA RESPONSABILITE SOCIALE DE MEDIA ET DES  JOURNAUX EN TURQUIE: UNE ANALYSE DE DISCOURS  SUR LA CATASTROPHE DE GOLFE DU MEXIQUE

43

Des nouvelles en Avril et Mai parlent de la fuite et des efforts donnés par BP

afin de l’éviter. Zaman utilise des sources comme le journal Daily Telegraph ou BBC

(British Broadcasting Corporation) et donne lieu aux explications des dirigeants de

BP. Zaman aussi a télévisé des premiers vidéos d’explosion sur son cite d’internet.

Des premières nouvelles citent souvent des discours de Ken Salazar, ministre des

affaires intérieur des États- Unis. Elles parlent des travaux pour cesser la fuite. En

Mai, on voit aussi une nouvelles qui parle de la dimension environnementale de

l’événement.

En Juin, il s’agit de 17 nouvelles dans la rubrique économie et 3 en actualité.

D’abord il existe 3 nouvelles de l’effet de la catastrophe sur le prix de marché de BP,

puis on voit 4 nouvelles qui citent des déclarations de Tony Hayward, PDG du BP.

Une des nouvelles qui parle de la dimension environnementale est titrée

comme « Les effets des fuites d'huile vont durer des années ». Dedans la nouvelle on

voit d’abord des effets néfastes de l’accident et puis une enquête fait par Washington

Post, journal partenaire de Zaman aux États-Unis. Il est écrit « Selon l’enquête de

ABC News/ Washington Post 69 % du peuple ont des avis négatifs sur la gestion de

crise de l’administration d’Obama. Quand on parle de BP, 81% ont des vues

négatifs. »

Dans la deuxième partie du mois du Juin, il s’agit de 7 nouvelles sur al

situation économique de BP. Zaman aussi donne lieu à un critique de Didier Billion,

président de l’Institut des relations internationales et stratégiques de Paris. Dans son

éditorial, Billion attire l’attention sur les dangers de l’ouverture des nouveaux puits

offshore et sur l’importance des ressources d’énergie renouvelable pour le futur du

monde. Il constate que « Les 4 visite d’Obama à Louisiane pour évaluer des

problèmes de la fuite ne peut pas cacher son incertitude. Obama a arrêté des activités

d’extraction de pétrole pour 6 mois, mais il attend pour parler du futur. Il a appelé

extraction de pétrole « responsable » qui est ridicule à l’égard de la réalité

financière. ». Dans une nouvelle publiée le 30 Juin, dont le titre est « Des Etats-Unis

n’ont pas pu traiter de la fuite, ils vont demander de l’aide », Zaman précise que BP

est infructueux de lutter contre la catastrophe. Il se trouve aussi une nouvelle qui

présente des explications de Çağan Şekercioğlu, professeur associé de biologie sur la

catastrophe et ses effets sur la vie maritime au Golfe du Mexique. Zaman précise

aussi l’attention croisant à « éthanol » comme un carburant.

Page 52: LA RESPONSABILITE SOCIALE DE MEDIA ET DES  JOURNAUX EN TURQUIE: UNE ANALYSE DE DISCOURS  SUR LA CATASTROPHE DE GOLFE DU MEXIQUE

44

La catastrophe de Mexique est utilisée comme un argument dans une nouvelle

sur le passage des pétroliers dans la Bosphore pour supporter des nouvelles

conditions de passage que le ministre des affaires étrangères- Ahmet Davutoğlu- va

mettre en application. Alors qu’il existe aussi une nouvelle qui démontre des photos

des animaux huilées pour attirer l’attention des effets de la fuite, on voit plusieurs

nouvelles qui comprennent des citations des nouvelles du journal Washington Post.

Zaman aussi cite la catastrophe dans des nouvelles sur la fuite de pétrole qui a eu lieu

en Chine.

3.3.2.3. Hürriyet

Nous avons trouvé 67 nouvelles au totale- 5 nouvelles en Avril, 12 en Mai, 17

en Juin, 19 en Juillet, 7 en Août, 6 en Septembre et une en Décembre. 16 des

nouvelles sont présentées dans la rubrique « Planet », 16 dans l’économie, 16 dans le

monde, 14 dans « l’ekonet », une dans « le dernière minute », une technologie et

deux en « des nouvelles étrangers ».

La première nouvelle de Hürriyet, qu’on a trouvé, est publiée six jours après

de l’événement. Le journal utilise beaucoup d’images et de photos; peu

d’information est présentée. Dans une des premiers nouvelles on voit le journal

parlant des mauvaises conditions du temps qui bloque les travaux pour cesser la

fuite. L’information sur la mort possible de 11 personnes est donnée. Une nouvelle

qui parle les grands accidents de pétrole de l’histoire prend place juste après la

situation s’est aggravée dans la région. Dans cette nouvelle, Hürriyet supporte que ce

soit une des plus grandes fuites de pétrole dans la mer et les travaux allaient passer

très dure.

En autre coté, Hürriyet cite souvent les titres et des spots de la presse

étranger. Ces nouvelles démontré dans la rubrique « Planet » se forme une grande

partie des nouvelles sur l’explosion et la fuite. Dans quelques nouvelles, on voit que

Hürriyet présente l’accident comme un débat politique. Le journal constate que cet

événement est devenu une discussion critique pour Obama et la dispute entre les

républicains et les démocrates s’est excitée. Un titre « La vengeance du pétrole »” est

aussi marquant.

La nouvelle dont le titre est « Des condamnés vont nettoyer les côtes affectés

par la fuite » parle des travaux de nettoyage dans la côte de Louisiane, des effets de

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45

la fuite sur la faune de Louisiane sont aussi mentionnés. On voit également des

nouvelles qui parlent de la situation économique de BP après la catastrophe titré

comme « BP est sous la pression de coût » et « La fuite a emmené 30 milliards de

dollars des actions de BP ».

Dans le nouvelle « La catastrophe environnemental touche aux cœurs « , on

voit une présentation des photos soutenues avec un paragraphe déclare la perte de

BP. La nouvelle titrée « La loi de « Tu a encrassé, tu paie !! » sera adoptée »

souligne que Obama allait adopter une loi pour “forcer” BP à payer des pertes. Le

chelem d’Obama est présenté dans une nouvelle dont le titre est « Obama a juré ».

Toutefois, il existe une vidéo dans la nouvelles. Le fait que BP a voulu utiliser des

sous-marins ruses, est interprété comme « BP, désespérément, s’est imposé de

demander l’aide de la Russie. ». La perte économique de l’accident est encore une

fois mentionnée dans quelques nouvelles. L’entretien d’Obama et Cameron ont

également trouvé une place.

Au mois de Juin, Hürriyet parle d’abord de l’appell du président Obama pour

la loi de l’énergie propre. « BP a accepte à payer 20 milliard dollars » et la

déclaration du PDG du BP Tony Hayward « La fuite m’a détruit personnellement »

trouve une place. Une nouvelle sur la vacance de yacht du PDG est citée de BBC, en

disant que c’est un échec de relations publiques. La déclaration de Tyrone Benton,

un ouvrier de plate-forme Deepwater Horizon, qu’il avait déjà alerté BP du danger a

lieu sou le titre de « Le coût de ne pas écouter l’alerte est 2 milliards de dollars. »

Une nouvelle de Newsweek sur la future de l’énergie et l’environnement dans le

monde est traduite par Hürriyet.

En Juillet, même si le journal parle des effets de l’accident à l’environnement

dans une nouvelle, en fait une nouvelle dans la rubrique « économie », la recherche

de capital de BP et des effets de l’événement à l’économie des États-Unis sont des

sujets qui s’avancent dans le journal. Des nouvelles sur le blocage de la fuite sont

soudées de BBC. Au mois du Juillet, le journal consacre une grande place à des

citations de la presse écrite étrangère. Parmi ces nouvelles, « La solution de tricot de

laine » attire l’attention.

Les déclarations de BP trouvent une place dans le journal, mais les nouvelles

sont citées des journaux comme The Times, Haaretz, El Cezire etc. La nouvelle prise

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de The New York Times « La fuite de Golfe de Mexique est le plus grand accident

de pétrole », présente un point de vue critique sur l’accident. Deux jours plus tard de

cette nouvelle, on voit celle de BBC Türkçe. Dans cette nouvelle, il est précisé que la

¾ de la fuite sont nettoyés selon la déclaration de Carol Browner, une des

consultants de Barack Obama. Des dernières nouvelles qu’on a trouvées sont sur une

autre explosion dans la région de Golfe du Mexique dans la quelle le journal parle de

l’accident précédent. Dans quelques nouvelles le nom de BP est mal orthographié

comme « British Petroluem »

3.4. Commentaire

Quand on regarde des nouvelles du journal Cumhuriyet sur les

développements de la catastrophe au Golfe de Mexique, on voit que le journal tente

d’être objectif. Ils paraissent une langue simple dans les nouvelles et des

développements sont présentés globalement. La majorité des nouvelles est plus cout

d’une page. Dans chacune d’entre eux, il existe une photo ou une image. Mais il

n’est pas possible de parler une diversité de photos, 5-6 images au total sont utilisé.

L’image la plus utilisée est aussi simple- ou on peut dire pas très impressionnante,

elle démontre la mer et le pétrole répandu en surface.

La source d’une grande majorité de la nouvelle est Anadolu Ajansı (AA) qui

crée un sens de monotone. Comme le journal cite souvent les mots de Barack

Obama, on peut dire qu’il ne fait pas attention de présenter divers acteurs dans

l’événement.

Même si des nouvelles ne contiennent pas clairement un point de vue, on peut

dire que Cumhuriyet vue BP comme le premier responsable de l’accident. Mais dans

un chronique publié, on voit que l’ancien gouvernement des États-Unis prend cette

place comme la responsable de cette et des autres catastrophes environnementales.

Selon l’auteur la façon de vivre vite et basée sur la consommation sont aussi

coupable, mais Obama et le nouvel gouvernement peut le changer.

Dans une autre chronique, la nouvelle loi de minière préparée par AKP est

critiquée en citant la catastrophe. Selon cette critique, le gouvernement d’AKP est

content de donner pouvoir aux des grands capitaux pour qu’ils se comportent de la

façon qu’ils désirent, une mentalité similaire de l’administration américaine qui

donne le pouvoir au BP, c’est à dire le gouvernement de George W. Bush. Alors

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47

Cumhuriyet utilise cette catastrophe comme « un argument » contre la politique

économique et énergétique d’AKP, sans considérant sa validité.

Dans une nouvelle de Zaman, on voit aussi la même approche, cette fois pour

glorifier le gouvernement turc. Le fait qu’Ahmet Davutoğlu veut restreindre les

règles de passage de petroliers dans les Bosphors, est présenté comme un bon pas

pour l’environnement maritime de Marmara. Vue Davutoğlu ne parle pas d’une

motivation environnementale pour son projet, l’approche de Zaman est provoquante.

Pourtant ; des nouvelles de Zaman sur l’accident et ses effets, sont détaillées. Des

autorités scientifiques sont souvent citées. Mais le choix et les présentations des

nouvelles de Zaman nous donnent quelques signes. Zaman continue des

développements de la presse étrangère. Les nouvelles sur travaux de cesser la fuite et

la catastrophe sont écrits avec une langue pas technique, mais scientifique.

Un autre point important est des images utilisées dans les nouvelles de

Zaman. Le journal met les photos des oiseaux enduit à pétrole, ces sont des photos

choquants mais il explique d’un part les effets de la fuite sur des animaux.

La dimension économique de l’accident trouve plus de place dans Zaman

comparant à Cumhuriyet et Hürriyet. Elle passe même au delà de la dimension

environnementale. La facture économique de l’accident à BP et détailles techniques

sur le sujet ont une place important. D’ailleurs le journal, en publiant une enquête qui

trouve Obama responsable, dénote implicitement qu’il supporte le point de vue de

l’enquête. L’interprétation de Didier Billion, qui est aussi présenté dans le journal,

soutien ce point de vue. Même si on trouve plus de nouvelles dans Zaman par

rapport deux autres journaux, le journal évite de donner lieu à des chroniques ou

éditoriales.

On voit la même attitude aussi dans Hürriyet, il ne publie aucun article ou

chronique sur le sujet. Plusieurs images sont utilisées et des informations écrites ne

suffit pas expliquer l’accident. Le journal qui cite le plus la presse étrangère est

également Hürriyet. C’est pourquoi des nouvelles qui n’ont pas de valeur

internationale, par exemple des effets de l’accident à la rivalité des républicains et

des démocrates, trouve un place dans le journal.

La nouvelle dont le titre est « La vengeance de pétrole » est sensationnelle. Il

veut dire que des États-Unis se sont battues pour le pétrole, maintenant le pétrole

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venge. Mais on voit un commentaire sérieux sur le sujet. Encore une fois la demande

de l’aide de BP de Russie est présentée avec un titre et spot sensationnel et

intéressant. Une nouvelle qu’on n’a pas pu trouver dans des autres journaux, cité du

BBC, mentionne la vacance de yacht de PDG du BP comme un échec de relations

publiques, une façon comme s’il présente la nouvelle en Angleterre ou bien aux

États-Unis. Le titre « La solution de tricot de laine » est aussi le titre d’une autre

nouvelle écrite de façon tabloïde. Ces exemples montrent que le journal utilise des

nouvelles de la presse étrangère de façon négligente pour attirer l’attention de

lecteur.

Le fait que Hürriyet cite beaucoup de nouvelles de ressources anglaise et

américaines est la preuve que le journal saute l’errements général de l’événement,

mais les points de vue de deux pays sont bien présentés. De plus, après une période

de temps de l’accident, des critiques et des interprétations sur le bilan de l’événement

traduites des journaux des différents pays est important pour démontrer la dimension

globale de la catastrophe. Pourtant, en bref, on peut dire que Hürriyet utilise des titres

sensationnels et loin de la sensibilité. Il ne publie pas un éditorial ou chronique sur la

catastrophe, qui montre que le journal ne fait pas attention au sujet sérieusement.

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CONCLUSION

Dans cette recherche, nous avons examiné les nouvelles publiées dans 3

journaux turcs - Cumhuriyet, Zaman et Hürriyet- concernant la catastrophe de Golfe

du Mexique qui s’est passé en Avril 2010. Pour ce qui concerne la méthode de

travail, nous avons focalisé sur la méthode d’analyse critique du discours de Van

Dijk. Une analyse de discours accompagné d’un repérage quantitatif, concernant

l’événement choisi est faite. Après avoir observé les tableaux résultant du repérage

quantitatif, nous avons fait une analyse qualitative et on a examiné les textes

d’information qu’on a cherché dans les cites d’internet des journaux.

Dans le processus de production des nouvelles, ceux qui possèdent la

puissance économique ou politique jouent un rôle important. Alors pendant ce

travail, il est constaté que des journaux produisent des informations en fonction de

leur propre idéologie. Les différentes expressions et les perspectives reflètent les

idéologies des divers medias et des journaux.

Nous avons constaté que le media qui est aujourd’hui un des pouvoirs

majeurs qui affecte nos vies, contient aussi des organisations commerciales qui

peuvent avoir des buts économiques. « Faire des profits » ou « obtenir une influence

dans la société » sont devenus des buts primaires pour des instituions de média. La

plupart du temps ces buts sont en contradiction avec l’éthique et la responsabilité

d’une entreprise à ses parties prenantes. Cela nuit à des valeurs de la démocratie,

ainsi qu’il peut créer un sens d’insécurité dans la société.

De même, les médias sous-estiment certaines nouvelles ou les soumettent

différemment, pour des raisons de perspectives. Dans ce contexte ; des journaux qui

opèrent dans un champ où le langage et l’attitude de la communication est très

sensible, ne prêtent pas l’attention attendue de leurs part, par la société et des autres

parties prenantes.

Sur la base de fait qu’un accident environnementale supranationale ne trouve

pas une place important dans les journaux, on peut dire que les journaux préfèrent

rester indifférent à cette question. Cependant, l’éthique de journalisme nécessite de

se comporter de façon sensible à des scandales institutionnels et mettre accent sur le

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sujet. Mais des journaux ont donné lieu à des nouvelles qui peut attirer leurs propres

lecteurs, i.e. Hürriyet a fait des nouvelles semblable de tabloïd alors que Zaman et

Cumhuriyet ont utilisé la catastrophe comme un argument politique. Donc ils ont

avantagé leurs poursuites de profit à l’égard de leur responsabilité sociale envers la

société et le lecteur.

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