la femme en paleo islam

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La Femme en Paleo Islam Dans cet ouvrage, est traité le statut de la femme dans l'islam primitif. Les personnes qui ne sont pas familiarisées avec l'exégèse coranique et la critique historique peuvent tre surpris du thème de ce !log. "r, nous allons voir au fil des articles que le su#et qui n'est connu que trop peu est un su#et qui nécessitait une diffusion hors des milieux limités. $. Frelser

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La Femme en Paleo Islam

Dans cet ouvrage, est traité le statut de la femme dans l'islam primitif. Les personnes qui nesont pas familiarisées avec l'exégèse coranique et la critique historique peuvent tre surprisdu thème de ce !log. "r, nous allons voir au fil des articles que le su#et qui n'est connu quetrop peu est un su#et qui nécessitait une diffusion hors des milieux limités.

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%vant&Propos

Dans cet ouvrage, nous allons traiter du statut de la femme dans l'islam primitif. Les personnes qne sont pas familiarisées avec l'exégèse coranique et la critique historique peuvent être surpris dthème de ce livre. Or, nous allons voir au fil des articles que le sujet qui n'est connu que trop peu un sujet qui nécessitait une diffusion hors des milieux fermés savants.

ous traitons dans les articles suivants le statut de la femme dans l'islam primitif, selon la critiquhistorique et la linguistique moderne. ous prions les lecteurs de ne pas a!order ces articles commdes fatawas ou comme une remise en question des usages contemporains. "l s'agit !ien d'uneapproche scientifique, et non d'un travail théologique.

%vertissement important

Dès les premiers articles, nous avons utilisé certaines images qui peuvent heurter certains lecteuha!itués # une pudeur très intransigeante. $oulignons d'em!lée que nous avons veillé dans cearticles # respecter scrupuleusement les critères islamiques originaux, % compris dans le choix illustrations. &n effet, il faut savoir qu'encore il % a moins d'un siècle, il n'était pas rare de voir dles régions islamisées des femmes ainsi dénudées. uisque si un mouvement radical condamnantrès sévèrement la nudité domine dans tout le monde musulman depuis la fin du ("(e$, il n'endemeure pas moins que dans les marchés, il était courant de trouver des esclaves mises en ven parfois presque totalement dénudées... Le rite han!aliste n'exigeant par ailleurs des femmes nomusulmanes que de se couvrir la région se trouvant entre le nom!ril et les genoux. )insi, quoi quchoquants par rapport aux valeurs musulmanes contemporaines, il faut se souvenir que des femmdénudées circulaient sur la voie pu!lique sans que cela ne heurte il % a # peine deux générationsest par ailleurs # souligner que les photos de femmes utilisées sont prises dans le monde musulma

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Le (oile en Paleo&Islam

%. Introduction

$ouvent le mot *+ - du /oran 0/or. 123456 est rendu par voile et il est soutenu que ce serait unustensile vestimentaire utilisé dans la période préislamique en )ra!ie. Dans cet article, nous allonétudier la question en nous fondant sur la poésie dite préislamique et les sources anciennedisponi!les.

). *xemple de poèmes anciens usant du mot +himar - /01

)&2. %3f i!n %ti4a

789:;+< 7>?@A B+C9;? ? EF GHI8; J+K ;? M+IHN G:9;F

* P-;? M+QR +S8T9RF U:CV +SH WF *+-X;? Y:Z?F [< \R] ^u'ils sont !eaux ces jeunes hommes et ces dames nues comme la fraicheur que vous ave_ croisé

en ce matin. ues de tout ce qui est voilé par le *+- et leurs soeurs `non voilées recherchées, et même du lieu

caché par leurizar `leurs sexes .]

b Dans ce poème le terme *+- est utilisé comme cachant tout ce qui est recherché che_ une femmLe poète % décrit donc la nudité totale de ces jolies dames, et le *+- est désigné comme cachant tce qui est recherché. $i le terme *+- se limitait # voiler les cheveux, ce poème serait a!surde.

)&5 . 6an7ur 6arsad i!n el&%sadi

+ *? M?@ C Y *++ *+- +R +9 @S;? k -V

&lle court vers sa demeure avec $af an..."nclinant son Khimar sensuellement...

b Dans ce poème, il serait insensé de comprendre que le *+- voile les cheveux, et on entend plutque le corps se dévoile graduellement et entièrement. &lle laisse descendre son ch le depuis sépaules lentement et se désha!ille pour son amant che_ elle. &n comprendre qu'elle retire son volentement serait complètement a!surde pour une société o se promener les seins découverts étaiusuel. $e cacher dans sa demeure pour exhi!er ses cheveux n'est pas plausi!le avec ce poèmeérotique dans l')ra!ie préislamique o la nudité féminine était chose !anale et cette interprétationest tout !onnement anachronique.

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" Inclinant son Khimar sensuellement " , le khimar ne peut pas selon ce poème se réduire à un couvre chef dans l'Arabie préislamique où la nudité de la femme n'avait rien de tabou.

)&8 . 9ahr écrit : propos de sa soeur

+ *?7 +S 9RW ?Fbbb+ *+ k9H < w M+ A k F + *+- w R Qy @;Fbbb+ *? z 7: \R {|XV?F

Dieu m'est témoin que je ne tente pas # réfuter ses erreurs bbb Or c'est l# la meilleur preuve de s pudeur...

}ême lorsqu'elle périt et que sonkhimar se déchire bbb &lle prend de ses cheveux sur sa poitrine.

" Même quand .. son khimar se déchire, elle prend de ses cheveux sur la poitrine " ; ici il ressort quele khimar couvrait la poitrine de la soeur du poète. Elle ne se soucie nullement de ses cheveux lorsque

son khimar se déchire..

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b "ci, le poète vante la pudeur de sa soeur qui prend ses cheveux sur la poitrine même sur le chevde la mort lorsque son *+ - se déchire. $i le *+ - était un ustensile devant cacher les cheveux, poitrine ne serait pas dénudée, et utiliser ses cheveux pour dissimuler ses seins perdrait son sensles seins étaient déj# apparents avant le déchirement du *+- . $i le *+- devait cacher les cheveuxserait insensé pour sa soeur de prendre ses cheveux sur la poitrine. "l ressort donc de ce poème q

lorsque le *+ - se déchire, ce ne sont pas les cheveux qui se dénudent mais les seins, et celle~ prend de ses cheveux sur ses seins pour cette raison. ^ue le *+- cachait plut t les seins de sa soeuest selon ce poème très explicite.

;. *xemple d'usage dans l'époque préislamique

De même que ces poèmes le montrent clairement, le terme *+ - sem!le avoir été usité che_ l)ra!es avant la période islamique.

L'expression ancienne ara!e ]almar'ah takhammarat b'il khimar wakhtamarat ] signifie ]la femme se couvre de sa couverture et reste couverte]. /ette expression aussi demeure o!scure et ne réduit pas l'idée de se couvrir spécialement # une partie de son corps. L'invocation de cette expressi pour soutenir que le voile dissimulait les cheveux est donc une approche tautologique sanfondement réfuta!le.

•u!uri soutient que le terme *+- signifierait la couverture des cheveux en invoquant l'expressio]takhammur bil-imamah] et remarque que cela signifie ]couvert d'un turban], or si le mot *+- selimitait # un covre~chef, cet usage serait une faute de langue et un pléonasme totalement inutile.

De même, est souvent invoqué pour soutenir cette thèse l'expession ancienne !ien connue touchacertains personnages masculins préislamiques désignés comme ]dhul khimar ] soit ]celui qui est couvert ] 0sans doute d'une cape6. €out particulièrement pour al~)s ad al~)nsi 0i!n a'! )!lahah6et ) f i!n al~‚a!i i!n el~_hi ‚amaha%n désignés respectivement comme ]dhul khimar ] le dernier étant mentionné comme a%ant pris le *+ - de son épouse et vaincu un adversaire, en sorte qlorsqu'on demanda # son adversaire en agonie qui l'a !lessé celui~ci aurait dit ]dhu'l khimar ]. our l'historien et le linguiste, cet incident ne dit rien sur ce que signifiait ici le terme *+- qui demeudonc o!scur et indéterminé, par conséquent en se fondant sur ce qui est apparent, il est impossi!lde soutenir sur !ase de ce récit que le terme *+- désignerait le voile. "l est par ailleurs impossi!l pour un )ra!e de se promener dans le desert et qui plus est en pleine !ataille la tête découverte, ecette description ne peut pas lui être propre si nous soutenons que cela traiterait d'un couvre~chefs'agissait pro!a!lement d'une cape ou d'un genre de masque couvrant le visage. L'expression ]dhul

khimar ] désignant ce caractère ne peut donc pas être utilisé pour soutenir que le *+ - cachait lecheveux. otre avis critique est que ce qui est visé ici devait être un genre de cape, car l'a!ondancedes textiles et les longues traines étaient # l'époque un signe de no!lesse et de richesse. Les plu pauvres ne possédant aucun ha!it. }ais il est également permis de penser qu'il pourrait s'agir d'ugenre de masque cachant son visage, mais il sem!le peu plausi!le que la personne tuée ignoral'identité de son adversaire.

€ous les dictionnaires décrivent le terme *+- comme un voile, or, tous soutiennent de même que sens primitif du terme signale tout ustensile servant # couvrir une chose. ar conséquent, même nous admettons que le terme *+ - a pu être utilisé dans la période préislamique pour désignercouverture des cheveux, il ne ressortira pas de l# que le /oran visait cela au verset 3 0/or. 123456.

7CQ;+ ƒ„*+-… X;?F3ƒ†7… -… T< ƒ‡7… -… X;+< ƒ„ˆI… ‰ 9;?<=<- /> 0 @AB CE G H J K MNOŠ3‹7„ -„ F ‹7Œ -„ F ‹Ž7… -Œ W .0 ? 3„*+Ž -… X;? 6

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D. Le mouton couvert

n autre expression ara!e !ien ancrée fondée sur cette racine est l'expression ]mukhammerahmin'al Abyad ] désignant le ]mouton couvert de blanc à tête noire]... €andis que ]le mouron couvert de poils noirs à tête blanche] se disait au contraire ]mukhammerah min'al Siyah]. )utrement dit, ce

qui est couvert d'un *+- n'est pas la tête mais tout le restant du corps. /e qui rejoint le verset 0/or123456 commandant de ra!attre une couverture sur la poitrine.

$elon les ouvrages d'exégèse anciens, # l'instar de celui d'i!n athir, les femmes ara!es demeuraienles seins découverts avant le verset du *+ - , et al~ u‘hari et d'autres historiens rapportent selo)’cha que lorsque le verset du *+ - a été transmis, ces dames aux seins nus ont découpleursizar 0drap couvrant exclusivement le !as du corps6 pour voiler leurs parties supérieures.

]}u‘hammerah min'al )!%ad] désignait 3 ]couvert de poils !lancs]. &xpression qui renforce la thèse que le *+- devaicacher la poitrine demeurant découverte.

*. L'o!ligation de prier avec un - /0 , et l'approche des gens de 6édine selon 6ali+ i!n %nas

… “‰ y;? „”@„ >Ž* Ž”+Ž w ŒŽ ;+Ž w ƒŽ YŽ … +Ž Œ\Ž ƒ……*+Ž Œ ;? … YŽ 9Œ ? Ž Y‰ I… Ž z Œ\Ž ƒŽ\ …7I… > …\Œ ? …\Ž ƒŽŽ+Ž HŽ w Œ\Ž ƒŽ YŽ -Ž yŽ > …\Œ …+‰ -Ž A Œ\Ž ƒ„ YŽ I… KŽ w +Ž 9Ž –‰Ž A ƒ‹+‰ 9Ž +Ž 9Ž –‰Ž A Gy>F “Iy ? Uyz—*+Ž -… X… ‰…E …˜… +Ž Œ ;? „ŽŽ z „[Ž KŒ 8„ V Ž.F—7Œ -Ž …\Œ … “‰ y;? …Œ KŽ Œ\Ž …™+Ž KŒ ;? k… NŽF Ž”+Ž w.„ “„ ;Œ@Ž wŽF„… +Ž Œ ;?. k… 9Œ :Ž

ŒŽ Z+Ž A ?Ž…E k… 9Œ :Ž Žš… ;+Ž KŒ ;? ŽŽWŒ7Ž -Œ ;?.‹\Ž CŽ A ‹› …Ž A Ž YŽ … +Ž „› …Ž A UŽ CI… @„ ŽW Ž”+Ž w.Œ‰ yŽ Ž N ŒŽ <Ž*ŒŽW ?Ž…E ŽŽWŒ7Ž -Œ ;? ‰MŽW …GŒ y… :Œ ;? …[Œ ŽW ŽŒ 9… … “Œ IŽ yŽ „[Ž -Ž :Œ ;?ŽF +Ž S„ VŽŽ z „œ@„ Ž V Ž ‹ž@„ Œ QŽ R +Ž …7Œ :Ž Œ\… R ‹BŒkŽ ŽF.‹ž@„ Œ QŽ R +Ž …Ž CŽ Œ\… R ‹BŒkŽ ŽF …ŽWŒ7Ž -Œ ;? „ŽŽ z „œ@„ Ž V Ž Ž”+Ž w ‡k… :… N+‰ ;? „”Œ@Ž w Ž@„ ŽF.Ž”+Ž w

‹Ž… +Ž +Ž S„ VŽŽ Ž N +Ÿ N@„ Œ QŽ R +Ž SŒ IŽ RŽŽ w „7Œ SŽ ŽM+Ž < ŒM…E Ž[I… w ŒŽ wŽF ¡k… :… N+‰ ;?

"l est !ien connu que l'"mam }ali‘ se fondait sur la pratique des gens de }édine pour sa jurisprudence, or le hadith $ahih mentionné ci~dessus exige # la femme de se munir de son * pendant la $alat. Or, l'"mam }ali‘ ne considère pas que la femme doive couvrir tout son corps lorde la prière, ce qui montre que le sens du mot *+- a !ien su!i une dérive sémantique depuis soépoque...

¢oici une s%nthèse de la notion de a ra que le *+- doit cacher lors de la prière selon l'"mam }ali‘

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] Pour la femme libre :

La nudité 0') ra6 u!hallaza 0essentielle6 3 c'est tout son corps sauf ses mem!res, sa poitrine,le haut du dos et ce qui au dessus.

La nudité ukhaffafa 0légére6 pour elle 0dans la prière6 est constituée de sa poitrine, lehaut du dos, les !ras et avants !ras,le cou, la tête et du genoux jusqu'aux pieds.

Le visage et les mains ne sont pas du tout une nudité pour la femme.

/elui ou celle qui prie 0sans l'ou!li ou l'impossi!ilité6 sans couvrir une partie ou latotalité de sa nudité essentielle 0 u!hallaza 6 3 sa prière est invalide et il faut qu'il larefasse 0rattrape6 o!ligatoirement même si son temps est fini.

our celui ou celle qui prie sans couvrir sa nudité légère 0 ukhaffafa 6 sa prière restevalide mais il lui est préféra!le de refaire sa prière dans le temps de celle~ci 0en secouvrant correctement6.

Exception :

our la femme si elle découvre le dessous des pieds 0la plante des pieds6 elle ne refait pas sa prière même dans le temps.

$i l'homme prie en ne couvrant pas ses cuisses ou son !as du ventre 0au dessus du pu!is6 ou le !as du dos 0au dessus des fesses6 3 sa prière reste valide et il ne la referamême pas dans le temps imparti pour cette prière.]

0£in de citation, voir ita! al~£iqh 'al al~madh hi! al~ar!aa tome " page 3 5¤1 et voir les vers d'i!n '¥shir # ce sujet.6

b /ette approche est très importante, car il s'agit d'une démonstration indirecte du sens primitif dterme *+- . La pratique du temps du }essager sur !ase du verset du *+ - justifiait de se couvrircomplètement, tandis que le sens primitif original du term *+ - justifiait cette lattitude en pr pendant la prière.

F. 6ufradat d'al&Ispahani

Le premier dictionnaire en langue arape connu est le Kitab el ayn remontant # deux siècles après lerophète qui n'est pas exhaustif. Le terme *+- a%ant déj# acquis une idée !ien particulière entretemps... Dans son }ufradat, ‚aghip al~"spahani 0m.5¦5§6 explique le terme *+- d'une fa¨on forneutre. /et ouvrage étant antérieur au "isan'al Arab d'i!n }an_ur 05144~54516 de 4¦¦ ans. ‚aghi!aussi, comme dans tous les dictionnaires explique que le terme *+- signifie initialement l'idée couvrir une chose, et rajoute ensuite le mot *+- a pris dans la jurisprudence islamique le sens voile couvrant les cheveux des dames. /ela constitue une anal%se très neutre rédigée # une époq

o on ne dé!atait pas sur la question de voiler ou non les cheveux, c'est l# l'une des plus anciennedéfinitions de ce mot connues encore disponi!les. &n réalité, l'ét%mologie de la racine signale l'ide couvrir quelque chose, or le mot *+ - a acquis une acception spécifique avec la pratique

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suivant l'usage des femmes de ©athrip après le verset du *+- . &n effet, ne sachant pas la partie leurs charmes pouvant demeurer apparent selon le verset, celles~ce s'étaient couvertes intégralem# la suite de ce verset. Originellement le *+- désigne un ustensile servant # couvrir quoi que ce set a acquis au fil du temps l'idée de rideau, voile, ch le, !urqa, ou de voile masquant le visage. Lefemmes de ©athri! qui s'étaient intégralement couvertes par esprit de piété # la suite du verset *+- ont ainsi institué un usage qui deviendra une référence après le décès de }uhammad comm

usage avalisé par celui~ci. ourtant la partie # couvrir visée par le dit verset était plusspécifiquement la poitrine et aucun hadith sain n'institue une règle particulère ou unique.

Les femmes des photos présentées ci~dessus ont ra!attu leurs couvertures sur l'espace séparant ledeux seins 0ª I 6 tel que recommandé dans le verset laissant ]une partie de leurs charmesapparent ], ici un sein. n sein demeurant ainsi apparent, une interprétation sans doute faite commele dévoilement d'un sein peut se révéler nécessaire pour l'allaitement en pu!lic, un peu comme lraisons invoquées dans le rite hanafiste ou malé‘iste pour permettre de découvrir les !ras du faque la femme est parfois amenée # laver le linge # une rivière ou # un lac 0par nécessité,dar#rah6,ou peut~être même que cette fa¨on de se couvrir une partie de la poitrine est un usage, antérieur /oran che_ les dames de couches aisées, précisément visé par le verset dès l'origine. $i la second photo en haut # droite sem!le pouvoir ne pas être naturelle, et peut tenir d'un contexte envisagé ple photographe, les deux autres sem!lent !el et !ien être des clichés de scènes communes. ^uantaux esclaves, n'a%ant pas le statut d'une personne responsa!le, elles pouvaient rester entièremenues, et mangeaient des restes de leurs maitres. /ela montre que, quoi que dans les grandes villel'usage des femmes de ©athri! ait voulu être imposé par certains compagnons comme la règle, dales recoins du monde musulman et en campagne la vestimentation féminine des musulmanes étdemeurée hétéroclite, néanmoins conforme aux prescription textuelles du /oran, mais différemendes femmes de ©athri!. &lles ne faisaient pas commes les dames de ©athri!, mais pour marququ'elles ne sont pas des esclaves mais des femmes li!res et chastes, elles ra!attaient leurscouvertures sur leur poitrine tout en pouvant laisser apparent un sein, en conformité avec le setextuel du verset permettant vaguement de laisser une partie de leurs charme apparent. Le voiinégral ne s'imposera en réalité pas # l'ensem!le du monde musulman avant le ("(e$, la majeure partie du monde musulman n'a%ant que des notions !asiques de la jurisprudence islamiquconventionelle, mais disposant néanmoins toujours du /oran jusqu'au moindre petit village.

Le verset du ™+Ky instituait, lui, chronologiquement la prise d'un drap par les musulmanes sortanuit pour faire leurs !esoins étant d'usage de dormir entièrement nus # l'époque en )ra!ie 0/or.443«§6, en sorte de se différencier des femmes esclaves et éviter de se faire a!order par de personnes mal intentionnées. Or, !eaucoup de musulmanes ne disposaient pas d'asse_ de draps pose couvrir et la tradition rapporte qu'elles se partageaient leurs couvertures. &t le verset du ™n'instituant pas la fa¨on de se couvrir, les musulmanes continueaient # sortir les seins nus. /ela es

rapporté par les exégètes dont €a!ari et i!n athir`5 . La cro%ance que le ™+Ky devait couvrircorps intégralement vient des recommandations dans les ouvrages de jurisprudence postérieures rophète et se fonde sur la standardisation de l'usage des femmes de ©athri! par certains discipledu rophète. )utrement, après le verset du ™+ Ky il aurait été inutile de rapporter un verrecommandant de ra!attre la couverture sur la poitrine. &t l'histoire dément cette interprétatio^uant au verset du ™+ A, il concernait spécifiquement les femmes du rophète et désignoriginellement les rideaux de leurs cham!res flanquées # la }osquée du rophète de ©athri!séparant leurs cham!res de l'enceinte de la mosquée du rophète # }édine. €erme qui, tout comme pour le *+- et le ™+Ky a acquis le sens de voile fluctuant d'un voile couvrant les cheveux # un intégral selon les écoles de jurisprudence.

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)près le verset du *+- les femmes ara!es islamisées continuaient # sortir les seins découverts, se contentant de cachele !as de leurs corps. Or, la partie que le verset du *+- permettait de laisser apparent a été interprété tant t comme le

!ras, tant t comme les cheveux, le visage et les mains, et sem!lerait~il aussi parfois incluant 0comme sur les photos cdessus6 un des deux seins ou une partie de ceux~ci.

"l sem!lerait que le fait de découvrir un sein pour allaiter un !é!é en pu!lic ne posait pas de pro!lème dans lescommunautés musulmanes, encore vers la fin du ("(e$. /i~dessus, une maman faisant une pause en allaitant son petit.

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`5 ¬ ^u'elles ra!attent leurs couvertures sur leurs poitrines 0...6 La couverture devait êtredésormais ra!attue sur la poitrine # contrario de l'usage des femmes du temps de l'ignorance. "es femmes du temps de l'i!norance ne faisaient pas ainsi$ Au contraire% la femme sortait au milieu desm&les les seins nus sans les couvrir de quoi que ce soit$arfois elles exhi!aient leurs cous, leurstresses et leurs !oucles d'oreilles. )llah a recommandé aux cro%antes de se dissimuler tant par leuvestimentation que par leurs activités. 0...6 $aid i!n •u!a%r, explique cette partie du verset ains^u'elles ra!attent leurs couvertures sur leurs poitrines en sorte que rien n'en reste visi!le. al~ u‘harrapporte 3 )hmad i!n /ha!i! rapporte.. )’cha a dit 3 Lorsque le verset¬ ^u'elles ra!attent leurscouvertures sur leurs poitrines a été révélé, les femmes de ©athri! ont découpé leurs pagnes pour s'en couvrir, i!n a!u hatim a dit 3 }on père m'a rappoté... $afi%%ah !int /ha’!a a raconté ceci 3 ous étions en présence d')’cha, et discutions au sujet de la supériorité des femmes de ^ora’che.)’cha a dit 3 /ertes les femmes de ^ora’che ont leurs supériorités, or Dieu m'est témoin que dans lreconnaissance du Livre de Dieu je n'ai pas trouvé de femme supérieure aux femmes de)nsar. "orsque le verset de la sourate ur disant ¬ ^u'elles ra!attent leurs couvertures sur leurs poitrines a (t( r(v(l(% les m&les sont rentr(s chez eu) leur transmettre ce qui a (t( r(v(l( par *ieu$$ +hacun a r(cit( ce verset à son (pouse% à sa fille et ses cousines$ ,outes sans e)ception se sont mises à prendre leurs habits avec des motifs et des dessins pour s'en couvrir int(!ralement en si!ne de soumission au verset de *ieu et pour s'y appliquer$ "e lendemain matin% elles se sont pr(sent(es derri re le .roph te (tant compl tement voil(es$ Au point qu'on aurait dit que descorbeau) s'(taient pos(s sur elles$/e hadith est également transmis par une autre voire par a!uDa ud, par la voie de $afi%%ah !int /ha’!ah... `i!n athir, 0 7I®< \ ? 7IC V6 ¯12,45 .

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La (estimentation dans le Paleo&Islam

ous tenons depuis €a!ari au moins que les recommandations vestimentaires du /oran visaient #différencier les femmes li!res des esclaves par leurs tenues. ) cette époque, la notion de codevestimentaire fondée sur la pudeur était étrangère aux )ra!es. "l était courant de trouver des femmeentièrement nues faisant des circumam!ulations autours de la a'!a. &n lisant et interpétant lestermes coraniques comme lehi/ab, le /ilbab et lekhimar sous cette optique, dans ce contexte socio~antropologique nous acquiérons une approche saine plus pertinente et vérifia!le du sujet point dvue historico~critique. éanmoins, de nom!reuses valeurs culturelles et morales ont été instituéedans le monde musulman après l'époque du prophète }uhammad.

La présentations des femmes esclaves entièrement dénudées dans les marchés de l'%ra!ie préislamique, et leurprostitution forcée sous des tentes en laine de chameaux avec des clients mQles provenant de toutes part rappellece que le ;oran visait en recommandant aux dames de prendre leurs draps en sortant en sorte de se différencier

des esclaves qu'elles ne sortent plus entièrement nues comme les esclaves.

I. ( tisse7 vos esclaves de ce dont vous vous v tisse7

Le commandement rapporté dans certains hadiths disant 3]vêtisse_ vos esclaves de ce dont vousvous vêtisse_] rappelle que ceux~ci n'étaient pas au paravant considérés comme des humains # parentière et n'étaient pas dotés d'ha!its, et étaient en outre contraints de manger des restes de leumaitres. Les ha!its en soie et les longues tra°nes étaient un signe ostentatoire démontrant la richesdes plus fortunés d'entre les )ra!es. Le !esoin du port des ha!its che_ les )ra!es n'avait pas encorede connotation de pudeur, mais une connotation liée # la classe sociale des individus.

II. 9i tu lui donne ta pagne il ne te restera rien, et si tu le porte elle n'en aura rien

Dans de nom!reux hadiths, nous lisons la description de personnes dépourvues de tout ha!it o possédant un seul ha!it couvrant seulement le !as du corps. ) ce sujet, un hadith rapporté par al~u‘hari cite sem!le~t~il le cas d'une femme se présentant # la mosquée de ©athri! entièrement nu

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avant toute institution vestimentaire, et dont l'appréhension aurait évolué au fil des siècles et dl'évolution des moeurs # mesure de l'éloignement de l'époque du prophète }uhammad. "l ne sie pas de s'étonner de cela, car le verset coranique autorisant aux femmes de se proposer commépouses au rophète est le verset «¦ de la sourateal-Ahzab. Or le verset recommandant aux épousesdu rophète d'accueillir les hommes venant poser des questions de derrière les rideaux de leurcham!res viendra trois versets plus loin dans la même sourate... ^uant # l'homme demandan

d'épouser cette dame après le reffus du rophète, il ne possédait qu'une pagne pour se couvriuniquement le !as du corps. )insi, le rophète fit la remarque si ce dernier n'offrait pas sa pagne #la femme celle~ci n'en aurait rien, et que si il la lui donnait ce serait lui~même qui en serait privéeffet, les transmetteurs précisent que cet homme ne possédait qu'une pagne pour se couvrir le !as corps et que le rophète a o!servé la dame de haut en !as et !aissé les %eux en signe de reffus. ouscomprenons par ce récit que la femme comme l'homme étaient démunis. ous allons voir dans lhadith rapporté selon )’cha un peu plus loin, qu'après le verset dukhimar les femmes de ©athri! ontdécoupé leurs pagnes pour se couvrir le haut du corps. )utrement dit, il était avant ces versetanodin pour les femmes de sortir nues et les seins apparents... &t le verset visait !ien cela.

Dans le paleo&islam la question du code vestimentaire faisait que les femmes sortaient en pu!lic les seinsapparents, comme sur la photo ci&dessus, et m me entièrement nues comme cela se constate dans toutes les

sociétés précaires et pauvres. Le ;oran recommandant donc de se munir de draps en sortant de nuit en sorte dese différencier des esclaves et plus tard de ra!attre leurs couvertures sur leurs poitrines. L'évolution des moeurset usages postérieure che7 les générations ultérieures a conduit : une compréhension erronée des hadiths et récits

transmis par les premières générations par anachronisme.

¬ ^u'elles ra!attent leurs couvertures sur leurs poitrines 0...6 La couverture devait êtredésormais ra!attue sur la poitrine # contrario de l'usage des femmes du temps del'ignorance. Les femmes du temps de l'ignorance ne faisaient pas ainsi. Au contraire,la femme sortait au milieu des mâles les seins nus sans les couvrir de quoi que cesoit. arfois elles exhi!aient leurs cous, leurs tresses et leurs !oucles d'oreilles. )llah arecommandé aux cro%antes de se dissimuler tant par leur vestimentation que par leursactivités. 0...6 $aid i!n •u!a%r, explique cette partie du verset ainsi 3 ^u'elles ra!attentleurs couvertures sur leurs poitrines en sorte que rien n'en reste visi!le. al~ u‘harirapporte 3 )hmad i!n /ha!i! rapporte.. )’cha a dit 3 Lorsque le verset¬ ^u'ellesra!attent leurs couvertures sur leurs poitrines a été révélé, les femmes de ©athri! ont

découpé leurs pagnes pour s'en couvrir, i!n a!u hatim a dit 3 }on père m'a rappoté...$afi%%ah !int /ha’!a a raconté ceci 3 ous étions en présence d')’cha, et discutions ausujet dela supériorité des femmes de RoraSche. )’cha a dit 3 /ertesles femmes de

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RoraSche ont leurs supériorités, or Dieu m'est témoin que dans la reconnaissance duLivre de Dieu #e n'ai pas trouvé de femme supérieure aux femmes des%nsar. "orsque le verset de la sourate ur disant ¬ ^u'elles ra!attent leurs couverturessur leurs poitrines a (t( r(v(l(% les m&les sont rentr(s chez eu) leur transmettrece qui a été révélé par ieu $$ +hacun arécité ce verset à son (pouse% à sa fille et ses cousines$,outes sans e)ception se sont mises à prendre leurs habits avec des motifs et des dessins

pour s'en couvrir int(!ralement en si!ne de soumission au verset de *ieu et pour s'yappliquer$ "e lendemain matin% elles se sont pr(sent(es derri re le .roph te (tant compl tement voil(es$ Au point qu'on aurait dit que des corbeau) s'(taient pos(s sur elles$/e hadith est également transmis par une autre voire par a!u Da ud, par la voiede $afi%%ah !int /ha’!ah... 0i!n athir, 0)(! se du +oran 6

III. Rue celle qui n'a pas de !ilbab en demande : son amie

On rapporte d')’cha que lorsque le /oran recommanda aux femmes sortant dénudées de nuit pourfaire leurs !esoins de prendre sur elles de leurs draps, étant donné qu'ils dormaient nus et ndisposaient pas de toilettes dans leurs demeures, on vint s'enquérir che_ le rophète au sujet dfemmes n'a%ant pas de draps pour se couvrir. /elui~ci aurait alors dit que celles qui ne disposent pde draps devraient en demander # leurs amies. lus tard un second verset leur commandera dra!attre leurs couvertures sur leurs poitrines, ce qui démontre que ces recommandations visaie !ien originellement une vestimentation minimale et non une vestimentation codifiée précise.

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La ;hronologie des versets liés au code vestimentaire

I. Le verset du"i!ab recommandant aux épouses du Prophète d'accueillir les hommes dederrière les rideaux séparant leurs cham!res de la mosquée

Le terme 0T UUVW6 du verset duhi/ab 0/or. 443«46 désignait, comme cela a déj# été souligné dansl'article précédant les tentures séparant les cham!res des épouses du rophète flanquées # la grandmosquée de ©athri! de l'enceinte de la moquée accessi!le au pu!lic. al!r( que le proph te n'arien recommand( de tel%ses épouses avaient pris l'initiative de se couvrir intégralement en sortanten sorte de se voiler aux %eux des m les % compris # l'extérieur. "e .roph te n'ayant ni e)i!( niinterdit cette pratique allait n(anmoins interdire de se voiler le visa!e et les mains lors du p lerina!e . &t dit~on lorsqu'un jour mar i!n al~ hatta! s'écria en reconnaissant $a da dans sesdraps un soir qu'elle sortit faire ses !esoins, le prophète allait leur dire 3]Dieu vous autorise # sortir pour vos !esoins]. Leur autorisant donc de sortir quand cela est nécessaire sans autre précisionvestimentaire spécifique.

arfois, on prétend que }uhammad aurait exigé de ses épouses de se voiler même devant i!n umm}a‘tum qui était pourtant aveugle en les vo%ant se dénuder en sa présence, en argumentant ]il eaveugle] en leur répliquant]si lui est aveugle l'êtes~vous vous aussi ±] pour soutenir par l# que levoile intégral serait commandé par celui~ci. Or, il est connu que seulement une poignée demalvo%ants est complètement aveugle, et il faut souligner qu'il est évident que les épouses devase dénuder dans leurs domiciles en partie voire entièrement pour par exemple se laver. /ar leurcham!res étaient fort exigu²s, et la chaleur devait les amener # régulièrement se dénuderspontanément en présence d'i!n umm }a‘tum. €andis que l'évolution des moeurs et le changemendes usages che_ les générations postérieures les conduisait # comprendre de ces temres ]se dénud3 l'idée qu'elles dévoilaient leurs cheveux voire leurs visages. "l est évident qu'il s'agissait de dénuder davantage. "l aurait été complètement inutile de se voiler devant une personne entièremeaveugle.

II. Le verset du !ilbab et la recommandation de ne plus sortir nues : la manière des esclaves

Originellement, le verset du /ilbab 0/or. 443«³6 visait # éviter aux musulmanes d'être agressées ensortant de nuit pour faire leurs !esoins par les h%pocrites prétextant qu'ils les ont pris pour desclaves. Or la partie du corps devant être couvert par le drap 0T XYZ6 n'était pas spécifiée. }aisl'évolution des usages a conduit avec le temps # également interpéter ce verset comme command

le voile intégral ou la couverture des cheveux. ourtant le verset dukhimar allait encore plus tardrecommander aux cor%antes de]ra!attre leurs couvertures sur leurs poitrines], montrant que cetteinterpétation est très clairement erronée et anachronique. De fait, si le verset du /ilbab visait unvoile intégral, il aurait été totalement inutile de leur commander encore plus tard de ra!attre leucouvertures sur leurs poitrines, de même que pour le verset duhi/ab qui ne visait nullement unetenue vestimentaire mais concernait les rideaux des cham!res des épouses du rophète. &t latradition rapporte que ce verset visait !ien les femmes qui selon les usages sortaient après ces deuversets les seins découverts. ar ailleurs, !eaucoup d'entre elles n'avaient pas asse_ de draps pour scouvrir intégralement.

III. Le verset du#"imar recommandant de ra!attre leurs couvertures sur leurs poitrines Le terme ‘himar 0- /06, comme cela a déj# été étudié dans le !illet précédant désignait simplement

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une couverture au verset 0/or. 123456, et il était question de ra!attre une couverture sur la poitrinsans viser le corps en entier ou les cheveux, et les termes]sauf ce qui demeure apparent] prouventcela très clairement. €out comme le mot désigne un couvre~chef si la couverture se pose sur la têtla racine signifiant l'idée decouvrir , cacher , l'endroit que le verset recommande icidecouvrir est !ien explicitement la poitrine, plus précisément le milieu du torse ][EZ]. Le mot[EZ signifiant de par sa racine l'idée de ]ce qui s(pare deu) choses], ]ce qui ouvre l'interstice]. /e qui

est désigné ici est !ien l'enfoncement entre les deux seins au milieu de la poitrine. Le mot[EZ est dela même racine que les termesT@UUUZ et[UUUXZ désignant ]réponse] ou ]puits].T@UUUZ signifie l'idéed'ouvrir ce qui est o!scur, et[XZ le puits ouvert pour accéder # l'eau. ^uant au termeTH\ rendu par ]ra!attre] il signale l'idée de serrer deux choses l'une contre l'autre.

]a!atte leurs couverture sur leurs poitrine hormis ce qui demeure apparent de leurs charmes1 a4ant étéappliqué par piété par les dames de athri! par le voile intégral ignorant ce qu'il est permis de laisser découvert,

a été appliqué par d'autres cro4antes de fa_on fluctuante selon les époques, les lieux et les interprétations laissant nus tant`t les !ras, les #am!es, ou un seul sein. % l'époque d' mar i!n al&bhatta!, l'usage des dames de

athri! sera standardisé comme l'exemple : suivre sans que cela ne soit admis ni appliqué par toutes.9pécialement dans les milieux campagnads.

al~ u‘hari rapporte, par la voie d')hmed i!n /ha!i!, d')’cha aurait dit 3¬ "orsque le verset disant 1qu'elles rabattent leurs voiles sur leurs poitrines1 a (t( r(v(l(% les femmes de 2athrib ont d(coup(leurs pa!nes pour se couvrir avec . i!n athr rapporte # ce sujet dans son ouvraged'exégèse,1avant ce verset% les femmes sortaient devant les hommes les seins nus% sans les couvrir

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en aucune mani re1 . )utrement dit, lorsque le verset dukhimar a été édicté, les dames de ©athri!ont découpé leurs pagnes qui leur permettait de se couvrir le !as du corps 0le termeizar rendu ici par pagne servant # couvrir le !as du corps6, ne disposant pas de draps pour appliquer lrecommandation du verset, au point qu')’cha vantera celles~ci pour s'en être couverteintégralement par piété après que leurs époux leur aient transmis tel quel ce verset. /ertains savansoutiennent que ]lekhimar ] serait un couvre~chef déj# utilisé avant l'islam et que le verset

commanderait en fait simplement de les ra!attre sur la pointrine], or cette interprétation esanachronique et sans fondmement comme cela ressort nettement de ce témoignage d')’cha. Le faqu'il soit fait mention ici de découper leurs pagnes pour s'en couvrir intégralement après ce versmontre clairement qu'elles ne disposaient pas de larges voiles couvrant leurs têtes comme prétende la sorte en sorte de les ra!attre simplement sur la poitrine et devaient même découper de leu pagnes pour se couvrir le haut du corps. L'évolution des usages a%ant conduit # attri!uer un se particulier aukhimar postérieurement au rophète les conduisant # mal comprendre ce verset par tautologie, sans aucun élément argumentatoire vérifia!le.

I(. La prise de l'exemple des femmes de ^athri! comme référence

Les femmes de ©athri! ignorant ce qu'il était permis de laisser apparent s'étant couverteintégralement # la suite du verset dukhimar par les termes]sauf ce qui demeure apparent], et la parole d')’cha les vantant pour cela spécifiquement montre implicitement que les autres cro%antne l'avaient pas appliqué ainsi. Du temps d' mar i!n al~ hatta!, étant donné qu'il n'% avait pas uneseule fa¨on de se vêtir, un dé!at sur ]la fa¨on correcte de se vêtir] fut lancé, et cela prouve qu'il n'avait pas un consensus quant au sens de ce passage du /oran jusqu'alors. Or, certains compagnoncomme i!n }as'ud et i!n )!!as, ont soutenu la pratique des ces dames de ©athri! comme une règleimpérative. /ela témoigne en réalité de ce que toutes les femmes ne se couvraient pas de la mêmmanière du vivant de }uammad. )insi, même en ville, $u‘a’na !int al~´assan, et encore d'autresgrandes dames refusaient de se couvrir les cheveux, et cela prouve qu'il n'% avait pas une seuinterprétation de ces versets dans l'islam primitif.

)insi nous parvenons # une meilleure appréhension de ces versets lorsque nous savons que lefemmes esclaves étaient entièrement nues et forcées # la prostitution dans les temps préislamiquen )ra!ie. De par ce que les esclaves se promenaient nues # l'époque nous comprenons quel'incitation a se différencier de celles~ci des dames li!res visait initialement !ien le fait de ne plsortir entièrement nues et les termes ]qu'elles prennent sur ellesde leurs draps] marque cette nuancede fa¨on évidente.

‰\… SŒ IŽ yŽ Ž\I… µŒ„ \… R‰\… S… KI… +Ž yŽ BH < j k> Ž\Œ¶ŽŒ·„ +Ž yŽ N Ž\ 0/or. 443«³6^u'elles prennent sur ellesde leurs draps,cela est plus proche # les différencier en sorte de ne pas

être dérangées.

)’cha, comme }a%munah, rapportant qu'elles se]!ouchaient le lieu d'o jaillit le sang lors desrègles], témoigne que celles~ci se couchaient !ien complètement nues en temps normal. &n citatrois périodes de la journée o se dénuder, le /oran renforce encore cela explicitment. Les femmesqui dormaient donc entièrement nues selon les usages, et qui sortaient faire leurs !esoins dehonues # la manière des esclaves étaient recommandées # prendre de leurs draps en sortant de mani# éviter les agressions des h%pocrites. De même, le jour de la conquête de la }ecque, selon ce q

est rapporté par al~ u‘hari, # la visite d' mm ´ani che_ le prophète }uhammad cette cousine du prophète trouva celui~ci faisant son !ain, tandis qu'# son arrivée sa fille £atimah se leva le cachesa vue par un ha!it, ce qui serait inutile si £atimah était seule avec son père dans la pièce. Le /oran

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commandant pour cette raison aux plus jeunes de toquer avant d'entrer, visant # éviter en fait dtrouver leurs parents en train de copuler. }ais non pas pour une question de nudité au sein famillia/ela aussi témoigne de l'ampleur des changements des moeurs vestimentaires depuis cette époque

(. otion de code vestimentaire et hadith dit d'%sma

Dans un hadith fai!le, il est affirmé que }uhammed vit )sma ha!illée d'un vêtement translucide etqu'il lui aurait recommandé de ne laisser apparent que le visage et les mains. /omme ce hadith efai!le, celui~ci n'a aucune valeur du point de vue critique historique. L'usage de se couvrir lecheveux ou de se couvrir intégralement vient donc de l'usage des femmes de ©athri! ignorant cqu'il était permis de laisser découvert selon le verset disant]de n'exhi!er de leurs charmes que cequi demeure apparent]. /'est pourquoi )’cha les vanta pour cette pratique.% ce moment l:,l'islam s'étendait pourtant de ^athri! au ^émen. Les dé!ats sur ce qui devait être couvert aprèsle décès du rophète témoignant de ce qu'il n'% avait pas une interprétation standard de son vivant

94nthèse et conclusions

€ous le fait que tous les hadiths présentés comme imposant la couverture des cheveux consistanen la pratique des épouses du rophète d'après le verset duhi/ab ou en l'usage des dames de ©athri!et l'a!sence catégorique d'instruction extra~coranique du rophète, constitue un élément charnièsur ce sujet. $ur ce point, nous pouvons aisément conclure que les termescoraniqueshi/ab, /ilbab etkhimar ont été historiquement interprétés suivant l'usage des dames de©athri!, tandis que dans le paleo~islam et du vivant du rophète la situation était toute différente.

5. remièrement, lors des noces de }uhammad avec ¸a’na!, les jeunes invités trainant dans laloge de la nouvelle épouse a%ant gêné le prophète a conduit # édicter aux épouses dn'accueillir les visiteurs qu'au chevet de leurs portes derrière le rideau faisant office de porentre leurs cham!res et la mosquée.

1. $uite # la recommandation aux épouses de demeurer liées # leurs demeures et de ne plus'exhi!er # la manière préislamique, les épouses ont pris l'initiative en sortant de se voileintégralement sans aucune instruction émanant du rophète.

4. La sortie dans cet accoutrement de $a dah et l'interpellation d' mar disant ]je t'aireconnue] ont été suivis de l'autorisation des épouses # sortir pour leurs nécessités sanexiger de règle vestimentaire particulière.

2. Les autres cro%antes sortant de leurs demeures nues et étant agressées par des h%pocr

cela a été suvi par la recommandation de prendre sur elles de leurs draps en sortant afin dn'être pas confondues avec les esclaves. &t de par la pauvreté de !eaucoup d'entre~ellecelles~ci se partagèrent de leurs draps, laissant néanmoins toujours leurs seins découverts.

«. lus tard, comme les femmes sortaient en couvrant le !as du corps mais avec les seinsdécouverts en conformité avec l'usage de l'époque che_~elles, le verset disant]qu'ellesn'exposent de leurs charmes que ce qui demeure apparent] fut édicté, pour les inciter #ra!attre leurs couvertures sur leurs poitrines.

¹. /omme la partie pouvant rester visi!le selon ce dernier verset concerné n'était pas codifiéestrictement, les femmes de ©athri! prirent l'initiative de se couvrir intégralement en sortqu')’cha vantera cette initiative.

¤. /omme l'usage en dehors de ©athri! était fluctuant en conformité au /oran, après le

rophète, des compagnons tels qu'i!n }as'ud, i!n )!!as et certains autres ont tenter d'imposer la pratique des femmes de ©athri! comme la règle # suivre.

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"l est acquis que les femmes ne se couvraient pas avant cela d'une fa¨on uniforme dans l'islam prmitif. Les dé!ats # se sujet de compagnons tels qu'i!n )!!as ou i!n }es'ud prouveent cela.L'application des dames de ©athri! a voulu être instituée comme l'exemple # suivre de par ce qu'iété reconnu par le rohète qui ne s'% est pas opposé. De par l'existence de récits évoquant des damau visage ou aux mains découverts et sur !ase du hadith fai!le d')smaa, certains savants ont

autorisé de ne pas cacher les mains et les visages. L'"mam }ali‘ autorisant par ailleurs aux femmede montrer leurs !ras étant donné que cela est une nécessité lorsqu'elles sont conduites # laver dlinge dehors, et a!u ´anifah a atorisé de ne pas couvrir leurs pieds. )illeurs un sein restait parfoisdécouvert, sans doute de par l'idée de nécessité en cas d'allaitement. $u‘a’na petite fille drophète !ouclant par ailleurs ses cheveux et une petite~fille d'a!u a‘r du nom d')’cha refusaientainsi de cacher leurs cheveux. ) l'époque d' mar i!n al~ hatta!, des dames lancèrent même unemode moulante et une mode mini~jupe avec un ha!it arrivant # mi cuisse soutenant que le /oran nl'interdit pas, mais mar % contrevint et interdit ces modes les qualifiant d'innovations. Le fait qu% ait de nom!reuses divergences # ce sujet découle !ien de ce que le verset ne codifie pas les part# cacher et que le rophète n'% a rien ajouté.

Plausi!lement, certaines communautés comprenaient par la partie des charmes étant permis de laisser apparenten ra!attant leur couverture sur la poitrine comme autorisant : laisser apparent un sein, étant donné la nécessité

d'allaitement. La nécessité rendant un usage licite.

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Le ;oran Permet&il de )attre les Dames

%. ;ourte s4nthèse de l'histoire de la compilation du ;oran

Le /oran ne consistait pas en une compilation officielle du vivant de }uhammad. Les quelques4«.¦¦¦ fragments de /oran découverts # $ana'a après l'effondrement d'un toit d'une vieille mosquéedont «¹ /orans remontent # la première moitié du premier siècle hégirien, a démontré que le /orandont nous disposons est conforme au /odex d' thman i!n )ffan sous sa forme consonantique.€andis que la version vocalisée a été démontrée par l'approche selon la rhétorique sémitique d}ichel /u%pers comme organisé rigoureusement suivant des s%métries logiques internes pasourates et entre les sourates. ^uant # l'ouvrage d'exégèse le plus ancien dont nous disposontoujours d'une version c'est celui de €a!ari 0§4§~³146 postérieur au rophète de deux siècles. oucette raison, la langue et les interprétations de cet ouvrage ancien sont tout de même éloignées l'idiome originel du vivant du rophète laissant certains passages du /oran o!scurs.

our cette raison, un effet de jeux de miroirs entre les usages, traditions, les hadiths sains ou fai!leet les versets s'est opéré naturellement comme cela est connu au fil de l'histoire telle une règinaliéna!le en sorte que l'approche jurisprudencielle en soit arrivé au fil du temps # uneinterprétation presque unanime du verset 0/or. 23426 3 comme autorisant les m les # frapper leépouses. Or, la présentation de cette lecture comme un fait acquis a pris cette forme par un effet dgoulot d'étranglement au fil de la dispatition d'ouvrages religieux contenant des avis hétéroclit)insi, les quatre écoles de jurisprudence canonisées ne constituaient qu'une partie des écoles avan´arun al~‚achid. /ertains hadiths fai!les se sont imposés et été mis en avant # cette fin. /ependant,ni ce verset ni un seul hadith considéré sain ne soutiennent l'idée de frapper la femme ino!éissantet le verset ne concerne pas les femmes déso!éissantes mais leur reffus charnel # l'égard # leuépoux. "l n'existe aucun élément de preuve tangi!le solide ou réfuta!le dans le /oran ou parmis lehadiths sains # ce sujet. La diversité des approches # ce sujet che_ les premiers cro%ants dans l'is primitif demeure néanmoins sous forme de trace # travers certaines variantes de hadiths, malgré multiples tentatives d'uniformisations sur ce sujet. }ême si ceux~ci sont s%stématiquemeinteprétés par esprit de tautologie.

)1 ;oran

)&2. Le verset sensé permettre de frapper son épouse

W / [E Y w W y zY{ |B }A @K ~K •@€ / O Y‚ }Aƒ MƒB / „ … Y‚ @K‡EXJ ~AEY‚ •@ Xˆ ‡B }‰ Š ‹B ~Œ@ H\ O Z ƒ/ B ~ŒOHVŒ O ~Œ@w B ~ŒŽ

Le terme ]daraba] 0] ºF H\\ @ ]6 de ce verset généralement interprété comme l'idée de frapper, estde l'avis unanime des linguistes un mot pol%sémique. &t en effet, le terme est usité dans le /orsuivant plusieurs sens asse_ divers.

)&5. Le sens du mot TH\

$elon le hadith du sermon d'adieu transmis dans le 3ami'ul Sahih de }uslim le verset en questionest rendu comme]frapper~les sans les !lesser]. La racineTH\ est cependant pol%sémique et le/oran en use dans divers sens 3 ]ra!attre sa couverture sur la poitrine], ]exhi!er le !raclet de

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cheville entrottant], ]donner des exemples évidents]... La parole‘HXUUK HUUE’ HUU\ ~Œ@ HU dusermon d'adieu peut néanmoins être comrpis de diverses manières. )insi, selon al~"spahani dason ufradat le mot ]daraba] signifie la copulation, et le verset en question est interpété commesignifiant par analogie]la copulation avec les épouses]. Les )ra!es disaient ainsi 3 MUUz • THUU\“y ” • , c'est ~#~dire ]le chameau roux a copulé avec la chamelle] 3 tandis que le passage d'un c tél'autre de la femelle pour la mettre au sol pour la rendre docile se dit en ara!e ] ‘HXK] 0le terme

] Ž@ ] signifiant ét%mologiquement l'indocilité ou l'idée de ne pas plier6.Le motTH\ rejoignant le terme en s%riaque ]trapa] signifiant l'idée de ]se serrer contre quelquechose], ou ]s'emlasser] rejoignant le sens de la copulation en langue ara!e, en en montrant lfondement philologique 3 nous comprenons pas l# que le sens de ce hadith devait signifioriginellement 3 ]Le passage d'un flanc # l'autre, se serrant contre la femme sans la forcer pourrendre plus docile ].

La ru!rique] ™7Z ] dans le "isan al 'arab 3

“y • <Mz • TH \OŸ+ ?7… Z +S„ …7Œ »3Az‰ “ @KI> ”+w ¼3‘ ‰ N C•H> \ <M z • AH \”+w ƒ3 +-< “µ@;@8 F ƒŸ+ Œ7Ž Z ½+I8;?F M@;@83½+I8;? @ F ƒŸ+ Œ QŽ µ .‹™…*+Z ‹ Yw+µF3ªC‰ 9;? Uy ƒ„[ ;? +S Ž7Ž Z .‹™?7Œ »Ž V ‹ Yw+µF3kµ+I y;? ”+wF ¼—™…*+»<3¾w 7I¿ ÀŽW k ‹¾Á… w ŽW Ž*Œ„ GyN ƒŒŽ …7„ Z kH;? k.› ;? kNF3…™?7… Z \ USŽ µ “µŽW

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Y:‰ C;? Uy „7I ŽÂ? ¼Ã+ …E +S„ HŒ Ž7Œ ZŽWF ƒ+S Ž7Ž »N Ž Yw+9;? Ž[Œ Ž ;? „Œ Ž7Œ ZŽW wF.Ž™Ž7Œ ZŽW wF.Ÿ+ ?7… Z +S Ž7Ž »N ƒŽ Yw+9;? Ž[ ;? „[ 7;?

)&8. raditionellement le terme Ž@ signale l'idée de délaisser ou de tromper

~4.5. al~ u‘hari rapporte dans son 3&mi ul-Sahih selon )’cha au sujet du verset 02351§6 que ceterme rendu par]déso!éissance] `revenant par ailleurs au verset 042326 concernant cette fois lecomportement des m les # l'égard de leurs épouses que le termeŽ@ signifiait dans ce versetselon )’cha le souhait d'a!andonner son conjoint, ou d'en désirer un autre. 0 3ami'ul Sahih%al~u‘hari, ¹135426

~4.1. )ta, }ujahid, /ha'!i, selon i!n el~)ra!i soutiennent cette définition d')’cha suivantl'ouvrage ] Ahkam ul-Kur'an]. /e verset du /oran et les instructions du rophète lors du sermond'adieu commandant aux dames de ne pas faire piétiner leurs couches par des étrangers rejoint effet nettement cette lecture. €andis que l'usage par le rophète lors du sermon d'adieu en lieu e place du terme coraniqueŽ@ du terme“ W B signifiant l'idée de tromperie prouve de fa¨ontangi!le que cela signifiait uniquement la non o!éissance exclusive]sur le plan sexuel]. Lecommandement de ne pas faire piétiner la couche renforce encore cela nettement.

~4.4. &n effet l'idée de,]crainte de leurnuchuz], ne pouvant point signifier une crainte]d'êtredéso!éi], cela devient clairement plus cohérent et pertinent. eut~on ]craindre la déso!éissance] de

son épouse ± Ou !ien elle sera conciliante ou !ien non. Or, lors du sermon d'adieu le rophètespécifie qu'il s'agit de l'idée de crainte d'être a!andoné ou trompé, si la femme se refusesexuellement ou ramène des étrangers che_ elle en l'a!sence de l'époux. Le choix du terme

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“ W B dans son sermon d'adieu est ici concluant # ce sujet.

~4.2. Dans ce cadre de relations charnelles au sein conjugal, le sens du termeTH\ devient plus pertinent quand on le comprend dans le sens de la copulation. Le mot a%ant donc le sens ]copulation], ]s'enlasser] ou ]se serrer contre quelque chose]... &n langue ara!e de nom!reuxtermes sont pol%sémiques et ceux~ci prennent un sens spécifique selon la phrase o ils sont usit

$i donc le verset a été édicté dans le contexte des relations conjugales charnelles, l'idée ddélaissement sexuel et de tromperie deviendra prioritaire et le termeTH\ sera compris commel'idée de les a!order ]sans passer d'un c té # l'autre en les for¨ant # plier]. L'expression du rophèteachevant cette lecture et n'a%ant jamais frappé ses épouses. L'aliénation de ce sens au fil du tem par une culture partiarcale vo%ant la question de fa¨on unilatérale a entériné une interprétati particulière postérieure # }uhammad. /ependant cette lecture est erronée. La langue ara!e, la paléographie et la philologie montrant cela.

^uoi que dans la langue ara!e apauvie le termeTH\ ait été progressivement réduit # la notion de]frapper], sa racine et son usage multiple dans divers sens dans le /oran témoigne de la richessesémantique du mot originellement. &n effet, la racine du terme ]daraba] a généré de nom!euxtermes parrallèles. $ur !ase d'anciens écrits en s%riaque, les linguistes soutiennent que le m]trapa] signifiant l'idée de ]serrer l'un sur l'autre] rejoint le terme ]daraba]. Le terme ]TH\] rejointde par sa racine les termes 3 ] ] 0le vin est o!tenu enpressant les raisins6, ] ] 0lamonnaie estimprimée6, ] ] 0la terre estpiétinée6, de même certains termes coraniques o!scursacquièrent un sens nouveau comme les mots 3 ]] ou ] ]. Kawaibe atraba 0¤§È446signifiant ainsi ]deu) seins tel deu) !ros vases serr(s l'un contre l'autre], uruban atraba 04¹È4¤6signifiant quant # lui ]deu) seins d(couverts et bien dress(s serr(s l'un contre l'autre] et min baynias-sulbu wa'ttar&ib 0§¹È¹~¤6 signifiant quant # lui ]entre les reins et l'entre /ambes 4ou les c5tes6 dela femme]. La traduction forcée de ces passages redevient ainsi intelligi!le lorsque la racine du moest maitrisée. Le thème central étant l'idée de ]serrer l'un contre l'autre].

)&–. La lecture du verset – 8–1 : la lumière du sermon d'adieu

n sens plus explicite est acquis 0voir infra6 # la lumière du sermon d'adieu, il faut en outrsouligner que le !ut du mariage # l'époque est la sexualité et la reproduction.La dot rendant licitele sexe de l'épouse : son con#oint. /e point qui peut choquer les gens # notre époque estnéanmoins un fait acquis. Les m les sont chargés de veiller et de pourvoir aux !esoins des épousetandis que les épouses sont tenues de protéger leur sexe en leur a!sence. $i donc un époux craique son épouse le délaisse ou cherche un autre partenaire 0Ž@6 il est recommandé de l'exhorter. Deséparer leurs couches jusqu'# quatre mois 0voir la mise en pratique du rophète selon al~ u‘hari pa

exemple6. /'est juste # ce niveau qu'apparait l'idée de ]frapper] l'épouse. }uhammad n'a jamais per¨u le termeTH\ originel comme l'idée de frapper les épouses. "l a ainsi séparé £atimah queson époux avait frappé immédiatement, et a même fait affranchir une femme esclave # la suite d'ugiffle et tout cela est totalement incompati!le avec cette interprétation d'une autorisation # lefrapper."r, le verset qui légifère ce code de divorce unilatéral féminin se situe #ustement plusloin, dans la m me sourate, —– versets plus loin – 25˜1.Le Prophète a donc séparé Fatimahde ha!it i!n Ra4s qui l'a frappée après le versets avancé pour défendre qu'il est permis defrapper la femme déso!éissante al&)u+hari, $a"i"'ul %ami & (: ) *+ .

our cette raison, il ressort nettement que ce qui est traité dans ce passage coranique concernait trèspécifiquement la sexualité au sein conjugal, le mariage a%ant rendu licite le sexe de l'épouse

mari, en sorte qu'introduire un étranger # leur domicile était interdit, de fa¨on que si l'épouse insisen cela, et introduit che_ elles des hommes en l'a!sence de son époux, et que son époux craignqu'elle cherche # le quitter, il doive l'exhorter, séparer leurs couches un certain laps de temps

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revenir vers elle sans insister. $i donc après toutes ces tentatives celle~ci ne devient pas concilianil poura la répudier en en toute conscience et justice. ‘HXUUK HUUE’ HUU\ , dans le sermon d'adieusignifiant donc l'idée de les a!order sans insister et passer d'un c té # l'autre.

)&™. Le sens des termes et l'analogie avec les chameaux

Le ;oran s'adresse d'a!ord aux %ra!es, dans leur langue et leur culture.

Dans son ufradat ‚aghi! al~"pahani mentionne cet usage particulier du termeTH\ qui donne uneidée plus précise de sa sémiologie 3šUUUUUEY‚ HUUUUU\ ~UUUUU/ “UUUUU/E • ›ce quisignifiel'humiliation les a couverts comme la tente couvre la personne$^ui rejoint le sens primitif de se superposer, en effet le sens primitif du termeTH\ signifie c'est~#~dire3la superposition d'une chose sur une autre. &t montre que le sens primitif du verset étudié est !iende coucher avec son épouse en s'allongeant sur elle dans sa couché qui a été séparée.

Du fait que les termes constituaient une analogie, il % a eut des divergences # ce sujet. &nlangue ara!e, le terme signifie l'idée de passer d'un flanc # l'autre. Le terme a donc étéinterprété comme l'idée de ne pas insister. /ependant, tout comme pour le terme il est fait iciune analogie avec la copulation che_ les chameaux. Le /oran présente les édouins comme les premiers interlocuteurs de }uhammad dans la langue desquels il édicte le /oran, et il existe unesérie de hadiths rejoignant cette analogie des édouins avec les chameaux en vue d'exemplificatioanalogique. Les édouins et leurs épouses étant donc le sujet de ce passage, il ressort qu'il % avaitune analogie avec la sexualité che_ les chameaux.

a!u ´ura%rah rapporte 3]Lorsqu'aucun d'entre vous se prosterne, qu'il ne se prosterne pas commes'accroupit lechameau].

a!u ´ura%rah rapporte de la tri!u des anu £a_arah qu'un homme est arrivé che_ les rohète et dit 3]}on épouse a enfanté d'un enfant noir] sous~entendant qu'il la soup¨onnait de l'avoir trompé. $uce, le rophète demanda # l'homme 3])s~tu des chameaux ±]. &t l'homme de répondre par l'affirmative. &nsuite le rophète répliqua 3]^uelle est la couleur deces chameaux ±]. L'hommerépondant ]‚oux]. Le rophète remarqua alors 3]Dans ce cas, arrive~t~il qu'unechamelle mette !asunchameau d'une couleur différente ±]. L'homme répondit alors 3 ]Oui, certains sont d'une couleur différente]. )lors le rophète lui demanda 3'Dans ce cas, d'o viennent ceschameaux~l# ±] L'homme répondant 3 ]D'une veine ancestrale]. Le rophète conclua 3]De la même fa¨on,votre enfant a donc pu hériter d'une veine ancestrale.] lui expliquant que la couleur de l'enfant nesignifiait pas que celui~ci n'en est pas le père !iologique.

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Analysons...

b La partie de ce hadith dont le dé!ut interdit strictement de frapper ]les servantes de Dieu] esfluctuant et trou!le 0mudtarib6. )insi, il possède de nom!reuses varia!les incompati!les... L'une deces variantes ressort comme la source de toutes ces variantes. }uhammad interdit aux m les de

frapper les dames. &t mar i!n al~ hatta! vient che_ le rophète se plaindre de ce que les femmessont devenues insupporta!les. La réponse du rophète sur ce aurait été 3%u#ourd'hui soixante&dix femmes !attues sont encore venues se plaindre de leurs époux, et selon mes épouses ceux&ci ne sont pas les meilleurs de hommes.. 0i!n $a'd,,abaqat .6 La transmission de cette varianteest un artéfact d'une approche différente de la question dans l'islam primitif a%ant résisté aindénom!ra!les tentatives d'uniformisation des sources.

~ au sujet de cette source, nous constatons une proximité optimale vis~#~vis de toutes les auvariantes 3

a6] /eux qui frappent leurs épouses ne sont pas les meilleurs parmis vous ] 0versionoriginelle6 !6 ] $ur ce il a autorisé # les frapper disant ]ceux qui frappent ne sont pas les meilleurs parmis vous ] 0qualifier ceux~ci de ceux qui ne sont pas les meilleurs est interprété icicomme une permission de frapper non souhaita!le6c6] &nsuite le rophète l'a permis # nouveau ] 0le hadith est transmis dans son sensinteprété ainsi en supprimant les termes propres du rophète6d6] )lors frappe_~les. /es femmes ne sont pas les meilleures des femmes ] 0cetteversion est une transmission du hadith tel qu'interprété tourné # l'envers aprèslemudra/ul matnim!riqué au récit dans les versions 1 et 4 citées supra6

La variation du récit a ainsi progressé # partir du récit cité plus haut étape par étape. )insi letermes]ensuite il l'a # nouveau autorisé]et toutes les autres variantes dérivent de cette paroleoriginelle du rophète 3] au jourd'hui encore soixante~dix dames !attues sont venues se plaidre deleurs époux, ceux~ci ne sont pas selon mes épouses les meilleurs des hommes parmis vous].

De l'expression]ceux~ci ne sont pas les meilleurs des hommes] il a été compris]donc ceci n'est pasformellement prohi!é mais permis]. Or cela est totalement incohérent, puisqu'au dé!ut du hadith lerophète dit nettement 3]ne frappe_ pas les servantes de Dieu]. ;e hadith sain constitue donc uneinterdiction formelle de frapper les femmes de la !ouche du Prophète.

;&8 . *xemple du ProphèteLe /oran enseigne que le prophète est un exemple # suivre, et )’cha rapporte qu'en dehors desconfrontations sur les champs de !atailles le rophète n'a frappé personne qu'il s'agisse d'une personne li!re ou d'un esclave. 0}uslim rapporte cela suivant une source fia!le.6

;&–. Le Prophète a séparé deux couples quand les femmes ont été maltraitées

i!n )!!as, rapporte qu'après les noces de €ah!it i!n ^a%s celui~ci cassa le !ras de son épouse.] Ï}essager, je ne me plaindrai pas au sujet de la foi de mon époux, mais je crains après avoir cru d

me mettre en défaut au sujet de la religion ] aurait~elle dit au rophète. }uhammad luidemandant 3]&s~tu suscepti!le de lui remettre son jardin qu'il t'a offert pour dot ±. &lle derépondre 3]Oui]. $ur quoi le rophète commandera # €ha!it de reprendre son jardin et se séparer

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d'elle. 0rapporté par al~ u‘hari, €irmidhi, a!u Davud et i!n }ajah, ...6 De même, le prophète séparaun autre couple de fa¨on unilatérale sur demande de l'épouse encore une autre fois.

;&™. Le Prophète 6uhammad déconseille : une amie d'épouser un homme connu commeétant violent

£atima !int ^a%s a%ant re¨u trois invitations au mariage par $uf%an, }ua i%a et a!u •ahm vindemander conseil che_ le rophète. /elui~ci répondit # £atima 3]Le ! ton d'a!u •ahm ne descend jamais de son épaule, }ua i%a est démuni et sans mo%ens, épouse plut t sama].£atima !in ^a%srépondit 3]•e ne resens rien # son égard]. Or, il réitéra 3 ]&pouse plut t sama].£atima dira plustard 3]•'ai suivi son conseil et les amies m'enviaient]. 0repris par }uslim avec une source fia!le6

;&ž . $adith forgés, fai!les ou orientés

/~¹.5. a!u Da ud 01.5216 3] ne personne ne sera pas interrogée pour avoir frappé son épouse.]

~ /e hadith est très fai!le et sans aucun poids. &t il contrevient aux autres hadiths sains rapportales pratiques du rophète en cas de violence conjugale.

/~¹.1. /ertains prétendent que }uhammad aurait un jour frappé )’cha # la poitrine. Or, le hadithcité pour cette fin parle plut t de ]pousser] 0¡UUz6 # la poitrine. On peut lire que }uhammadmécontant la poussa en touchant sa poitrine, mais la fragilité de son épouse fit qu'elle en resenune certaine douleur. /ela n'est certes pas élégant mais parler de frapper est inexact et erroné. arailleurs, la perception personnelle d')’cha suivant son témoignage cité plus haut o elle dit que jamais en dehors des champs de !ataille le rophète n'a frappé quiconque est très limpide. arconséquent le hadith invoqué, quoi que sain n'indique aucune intention de faire mal.

/.¹.4. arfois, le hadith que nous allons anal%ser infra est également invoqué pour soutenirl'interprétation classique du passage du /oran étudié ici... $elon ce hadith une femme serait arrivéche_ le rophète se plaindre de la violence de son époux. &t le verset étudié aurait été révélé rendalicite le fait de les frapper. /ela est £) (. 0Le hadith est rapporté de source fia!le selon }uslim.6

b &n fait, la lecture du récit montre que la femme ne s'est nullement plainte au rophète de violenconjugale. /elle~ci portait une trace de meurtrissure, mais celle~ci pourait fort !ien être survenulors des é!ats sexuels involontairement. )!durrahman apprenant que son épouse est allée che_ lerophète arriva juste après elle. La femme ne mentionne nullement des coups mais dit très

exactement 3 ] Dieu m'est témoin que je ne lui ai causé aucun tord, mais celui~ci est impuissanm'est aussi utile que ceci] en secouant les franges de sa ro!e pour dire qu'il n'est pas puissant, suquoi )!durrahman dit 3 ] Dieu m'est témoin, }essager qu'elle a menti. •e suis un m le très puissant et puis l'assouvir, mais c'est plut t qu'elle désire se séparer de moi en sorte # retourner ch‚ifa'a son ex mari]. $ur ce, le prophète dit # la femme 3 ]$i ton intention est !ien de retourner # toex mari, tu ne peux retourner # lui sans avoir consommé le mariage avec )!durrahman.] &regardant vers )!durrahman et deux jeunes hommes # ses c tés il lui demanda 3 ]/eux~ci sont~iltes gar¨ons ±] )!durrahman répondit par l'affirmative. )lors le rophète dit # la femme 3 ] €uaffirmes qu')!durrahman est impuissant, mais ses deux gar¨ons lui resem!lent comme descor!eaux entre~eux.]

a6 La femme ne se plaint nullement de violence che_ le rophète, mais souhaite s'enséparer. !6 &lle affirme que celui~ci est impuissant et inapte # l'assouvir.

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c6 Le rophète fait remarquer l'incohérence de son affirmation de par la resem!lanceentre )!durrahman et ses deux fils.d6 our cette raison, il rapelle # la femme qu'elle ne peut retourner selon le /oran # sonex mari avant d'avoir consommé un mariage avec un autre homme entre~temps. 0/or.1.14¦6

D~¹.2. n autre hadith, fai!le, est souvent invoqué également dans la s%stématique de vouloiautoriser # frapper les épouses. Or, ce fammeux hadith ne remontant pas jusqu'au rophète et dontoutes les voies de transmissions interrompues 0mursal 6 remontent # i!n •afar est utilisé comme une preuve de fa¨on totalement partiale et orientée. ne seule variante remontant de fa¨on régulière jusqu'# i!n }ardu%a 0mawkuf 6 est connue pour ce récit, qui est également fai!le. }algré qu'aucunedes variantes de ce récit ne soit fia!le, des juristes la considèrent comme saine en assem!lant touteles variantes ensem!les.D'eux&m mes ils désirent rendre le récit fai!le sain dans unraisonnement tautologique sur !ase de l'ensem!le des hadiths étudiés plus haut interoprétéss4stématiquement en ce sens. 6ais ils ne se demandent pas ;e récit a&t&il pu avoir lieu avantou après le hadith o¢ le Prophète interdit de !attre les servantes de Dieu. "r, si le Prophètea permis de les frapper avant ce récit&ci, alors pourquoi aurait&il souhaité appliquer le talionplus tard. Par contre ci cette interdiction a suivi cet incidant induisant le fammeux verset,comment a&t&il pu contrevenir au verset /'est plut t que ce récit forgé ne nous parviens par aucune source fia!le.

¢oici le contenu de ce hadith fai!le 3] ne dame vint au rophète se plaindre de la violence de sonépoux, et celui~ci envisagea d'appliquer le talion. sur ce, le verset ]les hommes veillent sur lfemmes...] fut révélé, et le rophète dit 3 ]•'ai souhaité une chose, or Dieu a commandé autrement.}ais comme souligné plus haut, les variantes de ce récit sont fai!les. /eux qui affirment qu'il estsain ne présentent aucune source de transmission saine. ´istoriquement un tel événement n'a jamaeu lieu. ourtant ce hadith est s%stématiquement invoqué dans les ouvrages de jurisprudencappu%é par l'ensem!le d'autres hadiths forgés ou interprétés de fa¨on orientée en sorte de l présenter comme fia!le par tautologie. $i ce récit avait vraiment eu lieu historiquement, il n pourait se situer ni avant, ni après le hadith authentique disant que le prophète }uhammad a interdde ]frapper les servantes de Dieu] avant de se rétracter ~rétractement également inexact comme plus haut. /ette mléthode tautologique de produire du fia!le # partir de sources non fia!les est ainsune a!erration logique. &t il n'existe pas un seul élément solide en faveur de cette interprétatioclassique autorisant # frapper son épouse indocile.

D1 Les traditions des compagnons et l'islam primitif

D~5. Le terme ] ] du /oran a plusieurs sens autres que ]frapper], comme ]s'enlasser],]copuler], ]jeter], ]se serrer contre]... Le /oran l'utilise par ailleurs dans le sens de 3 ]ra!attre],]exposer] ou ]trotter].

D~1. /he_ les /ompagnons le terme ]Ž@] rendu traditionellement dans le sens de ]l'ino!éissance]est démenti par 3 )ta , }ujahid, /ha!i ou )’cha, interprétant tous le terme ]Ž@] comme le souhaitde quitter son conjoint pour un autre. Le sermon d'adieu rejoignant ce fammeux verset expliquant]crainte denuchuz] comme la tromperie ou le fait d'amener des étrangers che_~elles en l'a!sence del'époux renforce nettement cela.

*1 La femme peut divorcer de fa_on unilatérale par "all $i les époux sont violents # l'égard des femmes, celles~ci peuvent s'en séparer de fa¨on unilatéra

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parkhall . ous allons étudier ce sujet plus tard dans un autre !illet.

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La 6ixité Dans le Paleo Islam

%. Dans le ;oran

01314«6 3] &t on ne vous reprochera pas de faire, aux femmes, allusion # une proposition demariage, ou d'en garder secrète l'intention. Dieu sait que vous alle_ songer # ces femmes. }ais nleur promette_ riensecrètement sauf # leur dire des paroles convena!les. &t ne vous décide_ aucontrat de mariage qu'# l'expiration du délai prescrit. &t sache_ que Dieu sait ce qu'il % a dans mes. rene_ donc garde # lui, et sache_ aussi que Dieu est pardonneur et plein de mansuétude. ]

~ /e verset est une preuve que la mixité n'était pas prohi!ée dans l'islam primitif car il autorise auhommes de proposer ou sous~entendre leur désir de se marier # des veuves, même secrètement.

). 9elon les hadiths ~5. "nterdiction de s'enfermer en tête~#~tête 3

al~ uh‘ari rapporte que le rophète a dit 3] Le dia!le incite l'homme et la femme qui s'enfermenten tête~#~tête derrière une porte ]. $elon ce hadith il est donc prohi!é de s'enfermer en tête~#~têteavec une personne du sexe opposé sans nécessité.

~1. Le meilleur emplacement dans les mosquées selon le sexe 3

$elon }uslim, le rophète a dit 3] Les meilleurs rangs pour les hommes 0dans la mosquée6 sont les premiers rangs, et les pires sont les derniers ¯ et les meilleurs rangs pour les femmes 0dansmosquée6 sont les derniers rangs et les pires sont les premiers ].

/ependant dans les grandes mosquées, il est admis que les femmes forment des groupes au miliedes hommes. )insi, il est permis aux femmes de former des _ones de prières autours de la a'!a # la}ecque, et celles~ci forment par endroits des groupes de femmes au milieu des hommes. Le !ut dcette parole était d'éviter que la femme qui prie déconcentre les hommes situés derrière elle pendala prière commune. }ais # notre époque cela a été poussé # l'extrême en sorte que descompartiments entièrement séparés sont prévus pour les femmes avec des cloisons ou des rideaentre les deux parties. /ela constintue une innovation. $i il est reconnu que la meilleure place pouune femme est # l'arrière, aucune interdiction formelle de prier # l'avant n'est connu, dans le /oraou dans les hadiths sains.

Ð i!n •ura%j raconte 3

B+T kµ7K W3”+w ƒ”+ 7;? ËR ž?@T;? B+C9;? À+ \ ? Ë9R E3? Uyz kK9;? B+Cµ ž+Ì wF ƒ\S:9- ˆI<yw Ñ”+ 7;? ËR Gy>F “Iy3”+w Ñ[Kw FW ™+ ;? : W3™+ ;? : “H<* W 8; ƒ¶7-:; ¶E.yw3\T;+X ˆI<

”+w Ñ”+ 7;?3GST;+XV ƒ”+ 7;? \R 7 A ž@TV +S9 ? kZ* Y + µ+< ƒ\T;+X \Q G;

¬ )ta mÒa raconté que lorsquÒi!n ´icham 0un des &mirs de la }ecque6 interdit auxfemmes dÒaccomplir les circumam!ulations avec les hommes, il lui dit 3 ]/ommentvoudrais~tu leur interdire cela, alors que les femmes du rophète faisaient leurs toursavec les hommes ±] ]&tait~ce avant la révélation du verset duhi/ab 0al~)h_a! 3 «³6, lui

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demandai~je, ou après ±] "l dit 3 ]/ertes, par ma vie, jÒai vu cela après la révélation de ceverset Ó] •e dis 3 ]/omment pouvaient~elles être mêlées aux hommes ±] "l dit 3 ]&lles nese mêlaient pas aux hommes. )icha faisait les circumam!ulations # lÒécart des hommes,elle ne se mélangeait pas # eux.] 0al~ u‘hari, . lerina!e .6

"l n'est pas interdit aux femmes de faire leurs tours autour de la a'!a avec les hommes,mais il faut éviter les contacts ph%siques pour le mieux. Le fait que même les épousesdu rophète faisainent leurs parcours au milieu des hommes montre que l'interdiction dela mixité est une innovation postérieure # l'époque du rophète.

~4. Le rophète n'était pas dérangé par la mixité 3

~4.5. Des jeunes filles dansent et chantent devant le prophète }uhammad et a!u a‘r 3

)icha dit 3]a!u a‘r est entré che_ moi une fois, alors que deux fillettes parmi les ])nsars] étaient présentes. &lles étaient en train de chanter les actes 0de courage et de !ravoure6 des ])nsars] lors la !ataille de ] uÔath] 0an ¹5¤6. }ais elles nÒétaient pas de vérita!les chanteuses. a!ou a‘r ditalors 3 ¬ ^uoi ± La flÕte de $atan dans la maison de lÒ&nvo%é de Dieu ± /Òétait le jour de la Le }essager dit alors 3 ¬ O a!u a‘r Ó /haque peuple a sa fête et cÒest aujourdÒhui la n tre. ] 0al~u‘hari, 7deyn6

~4.1. Des danseurs dansent dans la }osquée du rophète et des femmes o!servent la chorégraphie3

)icha rapporte ceci 3] n jour, lorsque des )!%ssins étaient venus présenter leurs danse guerrièreche_ le }essager un jour de fête, je me suis mise # les regarder par~dessus son épaule. Le rophètse !aissa alors un peu et je pus ainsi les o!server par~dessus son épaule jusquÒ# mÒen être ennuuis je suis rentrée.]

}uhammad a fait la course avec )icha deux fois, une fois # la }ecque, et une seconde fois #©athri! après la !ataille de adr. 0i!n ´icham6

~4.4. Le rophète a interdit d'éloigner les femmes des mosquées 3

Le rophète a enseigné que les femmes ont leur plein droit # aller prier et faire leurs invocation

dans les mosquées et interdit de les en priver. )icha rapporte cela selon al~ u‘hari. mar envisageade leur interdire les mosquées mais s'en a!stint se souvenant de cette prohi!ition du rophète éanmoins celui~ci contrevint # la mode moulante 0‘a!ati6 et la mini~jalla!a arrivant # mi~cuislancées par des femmes # son époque 0¹42~¹226.

~4.2. ne femme fatiguée peut monter en croupe derrière un homme 3

)sma !int a!u a‘r a rapporté qu'elle travaillait dans les champs lorsque ¸u!a%r lÒavait prise pour épouse, ils nÒavaient pas de !iensÖ &lle explique 3] •e pétrissais de la farine, mais je nÒétais pasha!ile # préparer le pain, des voisines, des femmes des )nsars me les faisaient, car elles étaient deamiesÖ n jour en transportant des récoltes, je rencontrai le }essager accompagné de plusieurs de

ses amis, il mÒappela fit sÒagenouiller son cheval, et me fit monter en croupe derrière lui. &expliqua cela ensuite # son mari 3 '•Òai eu honte car je sais comme tu es jaloux', ce # quoi ¸u!arépondit 3 ' ar Dieu, il mÒest moins péni!le de te savoir en croupe derrière lui, que de te voir por

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cette charge sur la tête'. )sma expliqua que cela dura jusquÒ# ce quÒa!u aqr lui offre uncheval.]}uslim rapporte cela avec ce même titre. /e récit transmis par )sma et retenu avec ce titre par }uslim témoigne que la question de la mixité n'était pas instituée # leur époque, en sorte que crécit était cité comme une autorisation pour les femmes fatiguées # monter en croupe derrière uhomme.

~4.«. ne femme et un homme peuvent discuter de sexualité s'ils sont raisonna!les 3)icha rapporte 3 £atima !int a!u ´u!a’che avait des écoulements vaginaux récurrents et elledemanda au }essager # ce sujet pour l'exécution de la prière nécessitant la purification. Le}essager répondit 3]/e sang vient d'une veine a!imée, ce ne sont pas des règles. Lorsque ta période de menstrues dé!ute cesse les prières, et reprend lorsque la période s'achève.]0}uslim6

~4.¹. Le rophète est dissimulé du regard d'une femme par sa fille tenant un ha!it # son arrivée 3

m ´ani, la fille d'a!u €ali! a dit 3 ¬•e suis allé # le rophète dans l'année de la conquête de la}ecque et le trouvai en prenant un !ain et sa fille £atima le cachait avec un ha!it. •e l'ai salué. "ldemanda 3 ¬^ui est~elle ± •e lui ai répondu 3 ¬•e suis m ´ani !int a!u €ali!. "l dit 3 ¬ ienvenue, m ´ani. ^uand il eut fini son !ain, il se leva et pria huit ‚a‘'at, tout en portant un seul vêtementenroulé autour de son corps et quand il a fini j'ai dit 3 ¬O )p tre Ó }on frère m'a dit qu'il va tuer un personne qui j'ai donné un a!ri et cette personne en est ainsi et si le fils de ´u!aira. Le rophète adit 3 ¬ ous mettre # l'a!ri de la personne que vous ave_ # l'a!ri. ] m ´am a ajouté 3 ¬ &t c'étaitavant midi 0 *uha6. ]. 0}×slim6

~ $oulignons que cela se déroule après les versets sur la vestimentation après la conquête de }ecque. )utrement dit, la nudité était permise au sein famillial jusqu'# la fin de la vie du rophète."l était néanmoins exigé pour les plus jeunes de toquer avant d'entrer, sans doute pour éviter unscène érotique. ne femme peut allaiter en présence des hommes de sa famille. ro!a!lementégalement devant des étangers car cela constitue une nécessité, de même que l'"mam }ali‘ permettait de laisser leurs !ras visi!les du fait que ceux~ci leurs servaient tant ts # laver le ling)insi, comme nous l'avons déj# vu dans les articles précédants, laisser un des seins apparent étaconcrètement souvent considéré comme une partie des charmes que le /oran autorisait # laisseapparent. L'usage encore asse_ courant des !édouines # laisser un sein apparent en ra!attant leucouverture sur leur poitrine comme exigé dans le /oran permet de penser que le sens initial duverset visait précisément ce t%pe de vestimentation pour les femmes. La couverture des cheven'étant pas visée par ce verset.

)&8.£. Les femmes peuvent prier : l'avant des mosquée ne femme priait derrière le messager, c'était une très !elle femme. i!n )!!as a dit 3Ø ar Dieu Ó •en'ai jamais vu une femme sem!la!le Ó /ertains hommes s'étaient mis au premier rang pour ne pas voir tandis que d'autres tardaient # venir pour être dans les derniers rangs, et lorsqu'ils s'inclinaieils regardaient en dessous de leur !ras 0et ils écartaient leurs !ras6. /'est alors que Dieu révéla 3 ' 0t ous connaissons certes ceu) qui parmi vous ont avanc(% et ous connaissons ceu) qui tardent encore' 3 05«.1«6.Ù €a!ari rapporte cela ainsi que des ouvrages de hadiths, Dhaha!i et ´a‘im ontidentifié ce récit comme fia!le.

$ur cet incident, le rophète est rapporté avoir dit 3]La plus mauvaise place pour les femmes est #

l'avant des mosquées, la meilleure place pour les femmes est # l'arrière. La plus mauvaise pla pour les hommes est # l'arrière, la meilleur place pour les hommes est # l'avant.]

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/ela ne signifiant pas une règle stricte ou a!solue, mais une remarque suite # l'incident cité pluhaut. D'ailleurs, tout comme cela continue # être pratiqué encore actuellement dans la Úrand}osquée de }édine, les femmes prient par groupes au milieux des hommes. /ela est et a toujoursété toléré dans la pratique, quoi que les ouvrages de jurisprudence aient veillé # entériner un prohi!ition stricte aux femmes de prier devant des hommes, # défaut de parvenir # leur interdire to

!onnement la fréquentation des mosquées et prévoir des compartiments séparés dans les mosqué postérieures.

On rapporte ainsi qu')’cha s'est irritée envers a!u ´ura%rah affirmant que le passage d'une femmed'un ne ou d'un chien noir devant un homme interrompait sa prière en disant 3]¢ous ave_ assimiléles femmes aux nes et aux chiens Ó Le }essager priait dans notre cham!re exigu² du c té de mes pieds en direction de mes jam!es et les touchait juste pour que je les replie lorsqu'il se prosternait.

~2. ne femme peut soigner un homme et aussi l'inverse 3

)nas i!n }ali‘ rapporte 3] Lorsque le rophète partait pour une conquête, il prenait avec lui m$ula%m et quelques femmes des )nsar. /elles~ci apportaient # !oire aux !lessés et leur donnaiendes soins médicaux ] 0}uslim6 }uslim a traité de ce sujet sous le même titre. De même qu'al~u‘hari. /hose impossi!le # distance sans mixité.

~«. ne femme peut vo%ager sur une distance de trois nuits sans accompagnateur m le 3

}uslim rapporte selon )!dullah i!n mar, que le rophète a dit 3] "l ne sied pas pour une femmede vo%ager sans accompagnateur m le sur une distance de plus de trois nuits ]. ‚este que vo%ager seule était autrefois autrement plus risqué que de nos jours dans !eaucoup de régions.

~¹. ne femme peut proposer le mariage # un homme 3

mar a ainsi proposé ´afsa en mariage respectivement # a!u a‘r et thman, cela ne constituait pas une honte. areillement, il était courant qu'une femme propose le mariage # un homme.

)&£ . Il est interdit de marier une femme contre sa volonté

I. Droit de reffuser un candidat

Le rophète dit 3] ne vierge 0bakr signifiant, sans gain, inapte # se reproduire6 ne peut être mariéesans son consentement, et son consentement est son silence. ^uant # une femme mature0thayyib signifiant prête # se reproduire6 elle est plus en droit que son tuteur sur elle~même ].

II. Le Prophète casse un mariage forcé

i!n ´ajar rapporte 3 ] ne jeune fille fut contrainte par son père # épouser un cousin fortuné plut tque son amoureux, et elle vint se plaindre che_ le rophète qui l'autorisa # épouser la personne dson choix ].

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La Ruestion de l'"!éissance de la Femme : 9on 6ari en Paleo Islam

%. Introduction

La question du devoir d'o!éissance de la femme envers son époux est un concept !ien entériné eislam moderne. }ais, comme pour les autres points touchant les femmes ce sujet aussi a été l'o!jed'arrangements sexistes caractéristiques de par ce que le monde musulman a été dirigié et structu presque exclusivement par la gent masculine. Dans ce !illet, nous allons étudier ce sujet de fa¨ohistorico~critique sur !ase du /oran et des instructions personnelles du rophète.

). Le verset souvent invoqué pour instituer cette règle

023426 3] Les hommes veillent sur les femmes de par leur faveur ph%sique sur celles~ci, et e

pourvo%ant matériellement # leurs !esoins. Les femmes droites, respecta!les veillent avec le soutde Dieu sur leurs sexes en l'a!sence de leurs époux. $'ils craignent que leurs épouses cherchent # ldélaisser 0pour d'autres6 `les délaissant charnellement ou en introduisant des étrangers en lea!sence , qu'ils les exhortent, séparent leurs couches 0jusqu'# 2 mois au maximum6 et les enlass0dans le !ut de la copulation, sans insister en passant d'un c té # l'autre6. $i elles deviennenconciliantes, qu'ils ne cherchent plus contre elles de voie `pour la répudation . ]

b Le terme ]Ž@< < ] étant interprété comme ]déso!éissance] et le terme ]}< ‰ Š >‹ B ] par ]si elles vouso!éissent]. Or, le mot ] œ@ µ ] du verset de la même sourate située un peu plus loin 0/or. 2351utilisant cette fois le même terme ]nuchuz] touchant les m les envers leurs épouses est interprétécomme ]délaissement]. /ette approche # dou!le vitesse tranchant de l'orientation masculine dusujet. ^uant # l'o!éissance suggérée dans ce verset, elle concerne comme nous l'avons déj# vu emontré dans l'article sur la question de la violence conjugale les relations charnelles entre les époet ne s'étend pas au~del#.

;. L'allusion dans le sermon d'adieu

] Ï peuple Ó "l est vrai que vous ave_ certains droits # lÒégard de vos femmes, mais elles aussi des droits sur vous. $ouvene_~vous que cÒest par la permission de Dieu que vous les ave_ pr pour épouses et que cÒest Dieu qui vous les a confiées. $i elles respectent vos droits, alors # erevient aussi le droit dÒêtre nourries et ha!illées convena!lement. €raite_ donc !ien vos femmes so%e_ gentils # leur égard, car elles sont vos partenaires et elles sont dévouées envers vous. "l esvotre droit quÒelles ne fassent pas piétiner vos couches en votre a!sence, et quÒelles ne commet jamais lÒadultère. $i donc elles font cela, alors exhorte_~les, séparer leurs couches et enlasse_0dans le !ut de la copulation6, sans insister en passant d'un c té # l'autre. $i elles deviennenconciliantes, qu'ils ne cherchent plus contre elles de voie `pour la répudation . ]

"l existe un parrallèle évident entre ces instructions et le passage concerné du /oran. La finalité dce passage est la gestion des rapports conjugaux. &n effet, # cette époque les usages et le /oraconcevaient le mariage comme un engagement rendant le sexe de l'épouse licite # l'époux. Lconception sémantique du mariage coranique se fonde très précisément sur ce rapport très précmême si cela peut choquer une personne moderne. )utrement dit, le !ut du mariage dans l'esprit dl'islam primitif vise les rapports conjugaux en vue d'assouvir les !esoins charnels et la reproductio"l n'existe pas pour cette raison un seul verset, ni un seul hadith sain instituant une t che ménagè

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pour les femmes.

Le don aux femmes des m les d'une dot en vue de coha!iter avec elles et démontrer qu'ils peuvenassumer leurs !esoin et assurer leur sécurité est une pratique amplement ancrée dans la nature qn'est pas exclusive aux humains. &n islam aussi, les m les offrent aux femmes une dot en vue d

pouvoir coha!iter et se mettre en couples avec celles~ci.

D. Les hadiths invoqués pour imposer l'o!éissance des épouses envers leurs maris

€ous les hadiths sains invoqués touchent exclusivement les relations conjugales liées au droit sexude l'époux envers son épouse par le contrat de mariage 0en ara!e ]ni‘ah], c'est~#~dire ]copulationqu'elle ne jeune pas sans son accord 0la copulation étant prohi!ée en cas de jeÕne6, vienne # lcouche si son époux la désire, lui montrer un visage agréa!le, n'introduire personne che_ elle sansconsentement de son époux 0relations dérangées en cas d'une tierce personne au mauvais momen€ous les points touchent précisément la sexualité au sein du couple.

Les hadiths invoqués

b ] $i je devais permettre # des humains de se prosterner devant des humains, j'aurais autorisé ceaux femmes enevers leurs époux. ] ;e hadith est incohérent et a de nom!reuses variantes et pasun seul ne remonte #usqu'au prophète 6uhammad de fa_on fia!le. i!n $a7m a souligné queles chaines contiennent ;hari+ i!n %!dullah qui est fai!le et est réputé pour trafiquer leschaines de transmissions. Le hadith est un faux.

b ] $i le m le appelle son épouse # leur couche, et que celle~ci s'en a!stient en sorte que l'épouxveille courroucé, les anges font des invocations contre celles~ci jusqu'# ce qu'elles les rejoignedans leur couche.]

b ] ne femme ne doit pas jeuner si son époux n'% consent pas et ne doit pas introduire une personne che_~eux sans son consentement. ]

b ] ¢otre droit sur vos épouses est qu'elles ne fassent pas piétiner vos couches et ne prennent paceux~ci dans vos demeures. ] 0a!u Da ud, anasik ¯ €irmidhi, 8ada¯ i!n }aja, ikah , anasik ¯Darimi, anasik .6

b ] $i l'époux appelle son épouse en la désirant, que la femme le rejoigne vite même si elle esoccupée # cuisiner. ]

b ] L'épouse dont le mari meurt en étant satisfait d'elle entrera au paradis. ]

b On demanda # )’cha au sujet des occupatins du rophète # la maison, et elle répondit 3] "l étaitun homme simple comme les autres, lavant son linge, tra%ant le !étail, et se chargant de ses prop !esoins lui~même. ] $elon d'autres hadiths, }uhammad raccommodait ses ha!its lui~même, réparaitses souliers et il lui arrivait de cuisiner. "l n'existe pas un seul hadith instituant une t che ménagè pour les femmes qui soit connu comme sain et fia!le.

b ] Les meilleurs des épouses sont celles qui viennent lorsque vous les désire_ et vous réjouisselorsque vous les regarde_. ]

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*. ne fat3a : en tirer des le_ons du ¤IIe9

L'extrapolation de cette o!éissance charnelle # tout ce qui est licite est une erreur. Dans son 9ad al a'ad , i!n al ^a%%im souligne au (""e$ que l'islam n'institue pas de t che ménagère pour lesfemmes, et précise que cela est un usage qui a perduré sans que cela soit fondé comme une règ

islamique. i!n al ^a%%im écrit dans cet ouvrage de référence 3 si une femme d'une classe aidisposait de servantes che_ ses parents, son époux aura le devoir de lui assurer des servantes # ledomicile. $es servantes se chargeront ainsi de laver son linge personnel, lui cuisiner ses plats... n'existe pas de hadith sain exigeant des femmes d'o!éir # leur époux en toute chose islamiquemelicite.

De même, trois des "mams des écoles jurisprudentielles 3 /hafi'i, }ali‘ et a!u ´anifa son unanimessur le point que les femmes n'ont pas de devoir ménager au sein du couple. )u contraire, c'est selole /oran son époux qui doit pourvoir a ses !esoins alimentaires. $eul )hmad i!n ´an!al soutientnéanmoins les t ches ménagères comme incom!ant aux femmes. &t il n'apporte aucun hadith efonde cela sur les usages. )insi, i!n al ^a%%im contrevient # sa propre école par esprit d'intégriintellectuelle.ar ailleurs, l'époux aussi a le devoir d'assouvir les !esoins et les attentes sexuelles de son épouse)utrement, celle~ci est en droit de divorcer de fa¨on unilatérale. ous allons revenir sur ces pointsdans les articles plus loin et nous pencher plus précisément sur ces domaines l#~!as.

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Institution du Droit de Divorce nilatéral Féminin en Paleo Islam

%1 Les versets coranique

02351§6 3] &t si une femme craint de son mari a!andon ou indifférence, alors ce nÒest pas un péch pour les deux sÒils se réconcilient par un compromis quelconque, et la réconciliation est meilleu puisque les mes sont portées # la ladrerie. }ais si vous agisse_ en !ien et vous êtes pieux... )llahest, certes, arfaitement /onnaisseur de ce que vous faites. ]

b /e verset propose un arrangement dans le cas o l'époux délaisse son épouse et qu'elle sent qu'isouhaite s'en séparer pour une autre.

01311§~11³6 3] &t les femmes divorcées doivent o!server un délai dÒattente de trois menstrues¯ etne leur est pas permis de taire ce que Dieu a créé dans leurs ventres, si elles croient en Dieu et

•our dernier. &t leur reprise est meilleure si ils souhaitent la réconciliation. &t pour elles l'équivalde ce qui est en leur défaveur suivant les usages, car les m les % ont sur elles un avantage. &t Dest puissant et sage. Le divorce 0réconcilia!le6 est permis pour seulement deux fois. )lors, cÒest sla reprise conformément aux usages, soit la li!ération avec gentillesse. &t il ne vous est pas permde reprendre quoi que ce soit de ce que vous leur avie_ donné, ~ # moins que l'un d'eux ne craigde ne point pouvoir se conformer aux ordres imposés par Dieu.9i donc vous craigne7 quequiconque d'entre&eux ne puisse se conformer aux ordres de Dieu, alors ils ne commettenaucun péché si la femme se rachète avec quelque !ien. (oil: les ordres de Dieu. e lestransgresse_ donc pas. &t ceux qui transgressent les ordres de Dieu ceux~l# sont les injustes ]

b /e verset modifie les usages en vigueur et réduit la période du veuvage # trois mois. &t instituel'encontre de l'avantage accordé aux m les sur les femmes par la répudiation unilatérale un droéquivalent féminin de divorce unilatéral féminin. $i l'épouse ne peut plus assurer sa fonction dconjointe envers son époux, elle a désormais le droit de s'en séparer unilatéralement en rompantcontrat de mariage en lui rendant la dot qui a justifié son droit de coha!itation sur elle. $i en outson époux n'assure pas ses devoirs propres, celle~ci ne devra pas remettre la dot pour s'en séparLe divorcekhall consiste en la rupture du contrat charnel conlu entre les couples par le fait derendre la dot. $i ceux~ci se séparent de commun accord, ils peuvent selon ce verset conclurerendre une partie de la dot # l'époux. Or, si l'épouse remet la dot dans son intégralité, alors lmariage est cassé unilatéralement.

)1 L'application du Prophète i!n )!!as, rapporte qu'après les noces de €ah!it i!n ^a%s celui~ci cassa le !ras de son épouse.]Û}essager, je ne me plaindrai pas au sujet de la foi de mon époux, mais je crains après avoir cru dme mettre en défaut au sujet de la religion ] aurait~elle dit au rophète. }uhammad luidemandant 3]&s~tu suscepti!le de lui remettre son jardin qu'il t'a offert pour dot ±]. &lle de répondre3]Oui]. $ur quoi le rophète commandera # €ha!it de reprendre son jardin et se séparer d'elle.0rapporté par al~ u‘hari, €irmidhi, a!u Davud et i!n }ajah, ...6 De même, le prophète sépara unautre couple de fa¨on unilatérale sur demande de l'épouse encore une autre fois.

b "l est intéressant que la séparation de £atima sur !as du verset 02351§6 par le rophète, que celua appliqué cette rupture unilatérale du mariage postérieurement au verset 023426 de la même souinvoqué pour autoriser les m les # frapper leurs épouses. /ela montre encore une autre fois quedans l'esprit du rophète le terme ]daraba ] ne signifiait manifestement pas l'idée de ]frapper].

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La Ruestion des Droits de 9uccessions Féminin en Paleo Islam

%. $istorique du droit d'héritage

Du temps du rophète, les femmes n'avaient pas de droit de succession ou une partie insignifiante/ela n'était par ailleurs pas propre ni au juda’sme, ni aux )ra!es, et était un usage généralisé de parle monde. our cette raison, nous prions les lecteur de tenir cela # l'oeil en lisant notre article. &effet, en accordant une part d'héritage aux femmes le /oran faisait !ien une réforme par rapport # lsociété de l'époque. "ntepréter ces règles comme une discrimination envers les femmes par rophète }uhammad est donc un anachronisme.

). Les versets coraniques

0135§¦6 3¬ On vous a prescrit, quand la mort est proche de lÒun de vous et sÒil laisse des !iens, faire un testament en règle en faveur de ses père et mère et de ses plus proches. /Òest un devoir poles pieux.

01312¦6 3¬ /eux dÒentre vous que la mort frappe et qui laissent des épouses, doivent laisser untestament en faveur de leurs épouses pourvo%ant # un an dÒentretien sans les expulser de che_ e$i ce sont elles qui partent, alors on ne vous reprochera pas ce quÒelles font de convena!le poelles~mêmes. Dieu est puissant et sage.

023¤~526 3¬ )ux hommes revient une part de ce quÒont laissé les père et mère ainsi que les procheset aux femmes une part de ce quÒont laissé les père et mère ainsi que les proches,que ce soit peu ou!eaucoup une part impérative. §. &t lorsque les proches parents, les orphelins, les nécessiteuxassistent au partage, offre_~leur quelque chose de lÒhéritage, et parle_~leur convena!lement. ³. ^la crainte saisisse ceux qui laisseraient après eux une descendance fai!le, et qui seraient inquietsleur sujet¯ quÒils redoutent donc )llah et quÒils prononcent des paroles justes. 5¦. /eux qui mange`disposent injustement des !iens des orphelins ne font que manger du feu dans leurs ventres. " !rÕleront !ient t dans les flammes de lÒ&nfer. 55.(oici ce que Dieu vous ]*;"66% D* ausu#et de vos enfants3 au fils, une part équivalente # celle de deux filles. $Òil nÒ% a que des fillemême plus de deux, # elles alors deux tiers de ce que le défunt laisse. &t sÒil nÒ% en a quÒunealors la moitié. ^uant aux père et mère du défunt, # chacun dÒeux le sixième de ce quÒil laisse, sun enfant. $Òil nÒa pas dÒenfant et que ses père et mère héritent de lui, # sa mère alors le tiers. sÒil a des frères, # la mère alors le sixième, après exécution du testament quÒil aurait fait paiement dÒune dette.De vos ascendants ou descendants, vous ne save7 pas qui est plus près devous en utilité. ;eci est un ordre o!ligatoire de la part de Dieu ¥de donner une part : tous, quece soit peu ou !eaucoup sans discrimination¦, car Dieu est, certes, omniscient et sage.51. &t #vous la moitié de ce que laissent vos épouses, si elles nÒont pas dÒenfants. $i elles ont un enfalors # vous le quart de ce quÒelles laissent, après exécution du testament quÒelles auraient fai paiement dÒune dette. &t # elles un quart de ce que vous laisse_, si vous nÒave_ pas dÒenfant. }vous ave_ un enfant, # elles alors le huitième de ce que vous laisse_ après exécution du testameque vous aurie_ fait ou paiement dÒune dette. &t si un homme, ou une femme meurt sans héridirect, cependant quÒil laisse un frère ou une sÜur, # chacun de ceux~ci alors, un sixième. $Òils plus de deux, tous alors participeront au tiers, après exécution du testament ou paiement dÒune d

sans préjudice # quiconque. 0€elle est larecommandation de Dieu. &t Dieu est omniscient etindulgent. 54. €els sont leslimites de Dieu. &t quiconque o!éit # Dieu et # son messager, il le feraentrer dans les •ardins sous lesquels coulent les ruisseaux, pour % demeurer éternellement. &t v

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la grande réussite. 52. 0t quiconque d(sob(it à *ieu et à son messa!er% et trans!resse ses limites% :l le fera entrer au ;eu pour y demeurer (ternellement$ &t celui~l# aura un ch timent avilissant.

0235³6 3] Ï les cro%ants Ó "l ne vous est pas licite dÒhériter des femmes contre leur gré. e leempêche_ pas de se remarier dans le !ut de leur ravir une partie de ce que vous avie_ donné, moins quÒelles ne viennent # commettre un péché prouvé. &t comporte_~vous convena!lem

envers elles. $i vous ave_ de lÒaversion envers elles durant la vie commune, il se peut que vous ade lÒaversion pour une chose o )llah a déposé un grand !ien. ]

023446 3] ) tous nous avons désigné des héritiers pour ce que leur laissent leurs père et mère, leurs proches parents, et ceux envers qui, de vos propres mains, vous vous êtes engagés, donne_ leur doleur part, car Dieu, en vérité, est témoin de tout. ]

0«35¦¹~5¦§6 3]5¦¹ Ï les cro%ants Ó ^uand la mort se présente # lÒun de vous, le testament seraattesté par deux hommes intègres dÒentre vous, ou deux autres, non des v tres, si vous êtes evo%age dans le monde et que la mort vous frappe. ¢ous les retiendre_ 0les deux témoins6, aprè$alÝt, puis, si vous ave_ des doutes, vous les fere_ jurer par dieu 3 ¬ ous ne faisons aucucommerce ou profit avec cela, même sÒil sÒagit dÒun proche, et nous ne cacherons pointémoignage de Dieu. $inon, nous serions du nom!re des pécheurs. 5¦¤. $i lÒon découvre que cedeux témoins sont coupa!les de péché, deux autres plus intègres, parmi ceux auxquels le tort a éfait, prendront leur place et tous deux jureront par )llah 3 ¬&n vérité, notre témoignage est plus juque le témoignage de ces deux~l#¯ et nous ne transgressons point. $inon, nous serions certainemdu nom!re des injustes .

;. %3li4a, raddi4a et le préservement des limites fixées dans le ;oran

L'excédant ou le manque de !iens dans le partage des !iens hérités a été soulevé sous le règned' mar i!n al~ hatta!. &t il a été noté que l'application rigoureuse de ces parts recommandées parle /oran était souvent impossi!le dans la pratique. )utrement dit, il arrivait régulièrement que les !iens excèdent après le partage ou se révèlent en dessous des part encouragées.

0)emples <

&pouse 5ȧ Þ 4È12£illes 1È4 Þ 5¹È12ère 5ȹ Þ 2È12}ère 5ȹ Þ 2È12€otal Þ 1¤È12elle~fille 5È2 Þ 4È51}ère 5È4 Þ 2È51£ille 1È4 Þ §È51€otal Þ 5«È51

&poux 0 5È1 6 Þ 5È1£rères 0tous 6 Þ 1È1€otal Þ 4È1

&poux 0 5È1 6 Þ 4ȹ£rère 0 5È1 6 Þ 4ȹ}ère 0 5È4 6 Þ 1ȹ€otal Þ §È¹

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D. Les parts recommandées ne sont pas a!solue, mais constituent des limites a!solues

Les )ra!es n'accordaint aucune part aux femmes ou une part insignifiante. Lorsque ) s i!n €ha!itdécéda, deux de ses oncles vinrent s'accaparer de ses !iens en privant son épouse et ses trois fille$a veuve du nom de ^ahla vint se plaindre au rophète, et les versets 023¤~526 furent édictés apr

cet incident en sorte que quiconque ne soit plus privé de droit de succession.&n fait, au verset 0¦23546 nous lisons !ien textuellement 3 • jO¡W kYˆ autrement dit] /e sont lales limites de DieuÙ. &t au verset 023¤6 nous lisons 3 H§N O š K My /K soit ] ne part impérativeque ce soit peu ou !eaucoup]. )insi, les versets, 023¤~526 n'instituent pas de parts strictes, mais unelimite assurant # éviter la privation d'aucun d'une part d'héritage. )utrement, il ne s'agit pas de para!solues # exécuter au iota. /'est ainsi que l') li%a 0excédant des !iens après partage6 devient clairLa finalité de ces règles étant] de donner une part # chacun sans en exclure aucun ], 0¤3526. our cette raison, le partage des !iens suivant les parts encouragées dans le /oran ne sont pasexécuta!les de fa¨on rigoureuse et cela n'est pas imposé par le /oran. )insi, il apparait qu'il estconforme au /oran d'accorder des parts supérieures aux limites envisagées dans le /oran sanschercher # priver d'aucun de sa part.

*. Le fond du su#et

Les versets 0«35¦¹~5¦§6 de la sourate }aida ont été historiquement fort négligés. L'idée que le parts d'héritages sont des parts rigoureusement fixées est une erreur. ous avons vu que leslimites fixées par les versets 023¤~526 ne sont pas applica!les dans une série de situations réellLe /oran visait pas cela # empêcher de priver les héritiers d'une part par discrimination eenvisageait d'accorder # tous une part minimale. Le fait que ces parts ne sont pas applica!lerigureusement montre que cela n'était pas le !ut visé, et cela se vérifie de fa¨on mathématique. Lfait que les femmes n'avaient pas de devoir matériel conjugal faisait qu'une part moindre leur étenvisagée, et cela était sans doute compréhensi!le dans cette société. Or, la lecture minutieuse edétaillée du /oran montre que si une part minimale d'une moitié de la part des hommes estenvisagées pour les femmes, rien n'interdit textuellement de leur accorder davantage, voirl'équivalent de la part des hommes. ous sommes d'avis que la lecture traditionelle de ces versetest erronée, et que l'attri!ution pour les filles de la moitié de la part des gar¨ons n'est pas une règla!solue, mais une limite inférieure 3la part revenant aux gar_ons n'étant nullement déterminéedans le ;oran. La limite de la part des filles etant la moitié de la limite maximale de la part desgar¨ons 0puisque c'est la limite de la part des filles qui est prise comme référence pour les gar¨on ous comprenons que le !ut réel de ce passage est d'éviter l'injustice du déshéritement fondé sur l

sexe ou une autre chaose. Le verset 023546 fixe des limites donc. Or, seulement six versets plus hnous pouvons lire textuellement ]que ce soit peu ou !eaucoup une part ]. our cette raison, nous n pouvons pas parler de la violation de la limite inférieure. L'o!jectif s'éclaircit de la sorte. La fixatide limites inférieures, en sorte que plus personne ne soit privé d'une part. &t le fait que ces parts sont aritmétiquement pas s%stématiquement applica!les est la preuve tangi!le qu'il ne s'agissait pl# de parts gigoureuses. Le verset 0235¦6 stipule donc !ien 3 c'est~#~dire] Dieu vous conseille au sujet de vos enfants ]. Le terme de ce passage signifie !ien textuellement l'idée de conseiller, d'enquiérir qui est la racine du mot ]héritage ] en languara!e.

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F. La part des filles en le conseil coranique

~EE§ ¨• W M§K HNœY }Nj O ©B • }‰Eª@

) ce sujet, le verset 023556 est important. /omme les termes usités sont !ien« }Nj O ©B • }‰Eª@

¬soit concrètement ¬ Dieu vous conseille au sujet de vos enfants 3 ¬ au gar¨on la part de deuxfilles ceci constituant une limite maximale. our coordoner ce verset avec le verset 3 š K My /KOHUU K XEUU{ H§UUN O , c'est~#~dire¬ que ce soit peu ou !eaucou une part cette lecture devientnécessaire.

our conclure, la part des épouses, parents, enfants ressort comme étant une part a!solue mais norigoureuse. )utrement dit ¬ au gar¨on la part de deux filles apparait comme une limite supérieureen leur faveur. Le verset a%ant été édicté après le décès d') s i!n €ha!it dont l'épouse et les troisfilles avaient été totalement déshéritées. &n sorte de leur attri!uer une part minimale au moins.

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Le émoignage De La Femme et Paleo Islam

%. 9elon le ;oran

0131§16 3] O les cro%antsÓ ^uand vous contracte_ une dette # échéance déterminée,mette_~la en écrit¯ et quÒun scri!e lÒécrive, entre vous, en toute justice¯ un scri!e nÒa pas# refuser dÒécrire selon ce quÒ)llah lui a enseigné¯ quÒil écrive donc, et que dicte ledé!iteur 3 quÒil craigne )llah son $eigneur, et se garde dÒen rien diminuer. $i le dé!iteur est gaspilleur ou fai!le, ou incapa!le de dicter lui~même, que son représentant dictealors en toute justice.Faites&en témoigner par deux témoins d®entre vos hommes¯ et: défaut de deux hommes, un homme et deux femmes d®entre ceux que vous agrée7comme témoins, en sorte que si l®une d®elles s®égare +Ž -„ ?ŽŒ AŒE ‰[… »Ž V MŽW1, l®autre puisselui rappeler ÅŽ7 Œ „Â? +Ž -„ ?ŽŒ A…E Ž7‡ <Ž| „ HŽ N1 . &t que les témoins ne refusent pas quand ils sontappelés. e vous lasse_ pas dÒécrire la dette, ainsi que son terme, quÒelle soit petite ougrande 3c®est plus équita!le auprès d®%llah, et plus droit pour le témoignage et le

plus puissant … “ ß y;? Ž9… „ à Ž CŒ wŽW ŒG „ Q… ;Ž<°@UU yO…Ž+Ž S ‰ y… ; 1, et plus suscepti!le dÒécarter les doutes.}ais sÒil sÒagit dÒune marchandise présente que vous négocie_ entre vous3 dans ce cas,il nÒ% a pas de péché # ne pas lÒécrire. }ais prene_ des témoins lorsque vous faites unetransaction entre vous¯ et quÒon ne fasse aucun tort # aucun scri!e ni # aucun témoin. $ivous le faisie_, cela serait une perversité en vous. &t craigne_ )llah. )lors )llah vousenseigne et )llah est Omniscient.]

0«35¦¹~5¦§6 3] Ï les cro%ants Ó ^uand la mort se présente # lÒun de vous,le testamentsera attesté par deux personnes intègres d®entre vous, ou deux autres, non desv`tres, si vous tes en vo4age dans le monde et que la mort vous frappe. ¢ous lesretiendre_ 0les deux témoins6, après la $alÝt, puis, si vous ave_ des doutes, vous lesfere_ jurer par )llah3 ¬ ous ne faisons aucun commerce04«6 ou profit avec cela, mêmesÒil sÒagit dÒun proche, et nous ne cacherons point le témoignage dÒ)llah. $inon, nousserions du nom!re des pécheurs . $i lÒon découvre que ces deux témoins sontcoupa!les de péché, deux autres plus intègres, parmi ceux auxquels le tort a été fait, prendront leur place et tous deux jureront par )llah3 ¬&n vérité, notre témoignage est plus juste que le témoignage de ces deux~l#¯ et nous ne transgressons point. $inon, nousserions certainement du nom!re des injustes .;®est le minimum kUUU> •@< ŸUUU UUU j

>±j A² > A> A ZO Y ‚ 1 pour les inciter : fournir le témoignage dans sa forme réelle¯ ouleur faire craindre de voir d®autres serments se su!stituer aux leurs. &t craigne_)llah et écoute_. )llah ne guide pas les gens pervers. ]

b Le verset 0131§16 utilise l'expression le témoignage le plus puissant 0<°@ y6 celui d'un m le et dedeux femmes, et les versets 0«35¦¹~5¦§6 ne déterminant pas de sexe aux deux témoins est décrcomme un témoignage suffisant minimal. Or ce second passage n'exige nullement de sélectio particulière des témoins sur !ase sexuelle ou autre. /e détail fondé sur !ase du sexe du verset0131§16, concerne en fait les transactions commerciales. }ais les contrats commerciaux sodésormais fixés par des mo%ens !eaucop plus rigoureux et sophistiqués. Du temps de }uhammales femmes )ra!es ne pratiquaient pas le commerce et en ignoraient les codes et règlementation poussées t%piques du monde )ra!e ancien. )insi, pour tous les litiges en dehors des contratscommerciaux, le /oran n'exige aucune forme de règlementation sur !ase du sexe, l'extrapolation dce verset propre aux transactions comerciales # tous les domaines est une grille de lecture qui nefonde pas sur une application littérale du /oran. $i les versets étaient donc appliqués textuellemenil ne devrait être recherché juridiquement aucune forme de discrimination sur le sexe des témoidans le traitement des litiges.

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). $adith

q!a i!n el~´arith, avait épousé mm ©ah%a !int a!u "ha!. q!a rapporte cecu 3] ne dame de peau noire vint en affirmant nous avoir allaités les deux. &n entendant cela, le rophète dit 3 ' /emariage est interdit, cette dame a témoigné être la mère de lait de ces deux personnes 'et annulé le

mariage. ] 0al~ u‘hari,+hahadat .6b D'après ce hadith, le témoignage unique d'une seule dame a été considéré comme suffisant. &effet, nous constatons que le rophète prend comme élément de preuve le témoignage d'une seule unique femme.

;. ;onclusions

ous constatons en étudiant le /oran de près qu'il est erroné d'extrapoler la nécessité # recherchedeux dames pour témoigner en lieu et place d'un seul m le dans les cas de transactionscommerciales en vue d'en faire une règle a!solue. &n fin de compte, le témoignage d'une seule unique femme # elle seule suffit parfois comme élément de preuve en islam. Le fait que les femm)ra!es de l'époque ne maitrisaient pas les règles et usages compliqués du code de commerce de leu

milieu était la raison vérita!le qui fait que le /oran envisageait la recherche de deux dames si il n'a pas deux m les pour témoigner des clauses exactes. /e cas spécifique propre aux transactioncommerciales et désigné par le /oran comme le plus puissant des témoignages 0trois témoinsconstitue un cas particulier. )insi, en cas de vol ou d'autre forme de criminalité, il n'est pas requis dsélectioner les témoins sur !ase de leur sexe en vertu du sens littéral exlicite du verset 3 0«35¦¹~5¦

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De la sexualité des Femmes en Paleo Islam

%. a!ou sur la sexualité des femmes

Úénéralement, une hésitation plane dans le monde musulman concernant le droit au plaisir et jouissance sexuelle des femmes, pourtant le rophète a fort insisté au sujet du droit de jouissancsexuelle. La sexualité de la femme a été culturellement imposée dans les esprits comme étandia!olique.

0135§¤6 3] On vous a permis, la nuit de jeÕne, dÒavoir des rapports avec vos femmes¯ elles sontvêtement pour vous et vous êtes un vêtement pour elles. ]

~ €out comme il est un devoir conjugal pour la femme d'assouvir les !esoins sexuels de son époules m les aussi ont le devoir d'assumer les !esoins sexuels de leurs épouses. $i l'époux ne parvien pas # assumer sexuellement son épouse, celle~ci peut donc s'en séparer unilatéralement. $i le m

refuse la séparation le juge sera chargé de l'% contraindre pour cette raison, quitte a lui rendre u partie de la dot si lui le nie.

Le rophète institua même la sexualité au sein des couples comme un acte religieux et cultuel}uhammad dit pour cette raison ceci 3] "l % a une rétri!ution divine pour les plaisirs charnels ausein des couples mariés. ] Les compagnons demandèrent alors 3] Ï }essager, serons~nousrécompensés pour avoir assouvi nos !esoins charnels ± ]. Le rophète répondit # cela 3] $i vousassouvissie_ vos !esoins charnels hors mariage vous serie_ ch tié, de même lorsque vouassouvisse_ ceux~ci avec vos conjoints vous sere_ rétri!ués. ] 0}uslim6

). La question de l'excision du clitoris La mutilation sexuelle sévère incluant parfois notamment en )frique l'a!lation des grandes lèvreest un usage préislamique qui continue de se pratiquer sous l'étiquette islamique, de même certainmutilations terrifiantes remontant # l')ncienne &g%pte sont imputées # la culture islamique et cvise # diminuer les pulsions sexuelles de la femme considérées comme dia!oliques. L'excisiocontinue de détruire la vie de nom!reuses femmes encore au jourd'hui au nom de l'islam. our justifier cette mutilation au nom de l'islam, sont ainsi invoqués en guise d'argumentsdeu) hadiths sefondant sun un usage ara!e préislamique.

b remier hadith 3] Le !ain rituel est recquis si les deux lieux de circoncision se touchent ]. Dansce hadith le toucher entre les lieux circoncis décrit la pénétration sexuelle. /ela sous~entend que femme aussi, # l'instar de l'homme était excisée, ce hadith est transmis par la voie d')’cha.

b $econd hadith 3 n exciseuse du nom d' mm )ti%%ah a%ant un jour été aper¨u par le prophètexcisant une fillette lui dit 3 ] 'exagères pas et prends juste de son extrémité, cet organe rend levisage lumineux et la rend plus agréa!le # son époux ]. /e hadith existe sous différentes formes etvariantes.

~ ne idée fausse existe que l'excision des femmes che_ les )ra!es visait # réduire leurs pulsionssexuelles,ce hadith (voque pourtant bien une /ouissance visible sur le visa!e de la femme. &n faitles )ra!es étaient avides de sexe dans la chaleur du desert. $elon leurs cro%ances, l'excision d prépuce du clitoris augmentait le plaisir de la femme lors des rapports. arfois, lorsque le prépucempêche le clitoris de sortir, une opération de décallotage s'avère nécessaire. Le tissus du prépudiminue en effet l'intensité du plaisir s'il ne se décalotte pas.

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Les schémas ci~dessus représentent les organes sexuels m le et femelle, qui permettent dcomprendre la connaissance poussée de }uhammad et son intérêt au sujet de la sexualité de lafemme. /ontrairement # son apparence extérieure, le clitoris ne se réduit pas # la petite languvisi!le au~dessus du vagin mais s'ancre en profondeur, et lors de la pénétration de la verge du m ll'engorgement par l'afflux sanguin clitoridien fait gonfler le gland vesti!ulaire faisant partie dclitoris qui stimule la verge en le serrant de part et d'autre. &t cet organe constitue un organ

d'environs huit centimètres profondément enraciné dans le sexe de la femme. Le clitoris serre pénis lors de son passage dans le vagin en se dilatant, et en parlant de contact entre le pénis et clitoris lors des rapports sexuels, le rophète montre com!iens il savait l'importance de la fonctiodu clitoris dans la jouissance sexuelle. ar ailleurs, en parlant de concact des ]deu) lieu) decirconcision], il montrait nettement sa connaissance de ce que le clitoris est vérita!lementl'homologue anatomique du pénis che_ la femme, ou !ien il considère moins précisément le clitoet son prépuce comme une partie apparente du sexe féminin.

&n parlant de deux ] pr(puces] l'homologie entre le pénis et le clitoris dévient évident. Autrement dit% il est fait mention du d(callota!e respectif d'or!anes homolo!ues$

b &n fait, au contraire de chercher # diminuer la li!ido de la femme, les )ra!es cherchaient #l'augmenter en décalottant l'organe homologue au pénis qu'est le clitoris, et ils percevaient pailleurs les sécrétions sexuelles de la femme comme une su!stance pure similaire # la salive.

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~ r e i!n ¸u!a%r étant venu négocier avec le rophète # ´uda%!i%%a fut arroguant, a!u a‘r intervint alors en disant 3] )s~tu cru que nous allions fuir, va plut t sucer le clitoris d'al~L t. ]. 0al~u‘hari.6

/ela montre qu'# l'époque, du vivant de }uhammad, cela était pratiqué che_ les )ra!es dans cette

société. Or cela n'est prohi!é ni par un verset, ni par un hadith.

;. e copule7 pas immédiatement

Le rophète encourageait # em!rasser par la langue et jouer au lit avant la copulation. &t )’chavantait la capacité # se contenir d'éjaculer de }uhammad. $ans doute qu'elles en discutaient entreelles entre épouses, puisqu'elles étaient toutes veuves hormis )’cha... )’cha rapporte 3] ^ui d'entrevous se maitrise aussi !ien que le rophète 0# ne pas éjaculer6 ± ] 0al~ u‘hari, 0)(! se < =->[email protected]

ilal rapporte de même que le rophète visitait successivement toutes ses épouses de retours desexpéditions, montrant comme il maitrisait effectivement sa sexualité. &t surtout cela montl'importance accordée # la jouissance sexuelle de ses épouses.

D. Li!erté sexuelle dans les postures sexuelles et la #ouissance

0131146 3] ¢os femmes sont pour vous un champ de la!our. )lle_ donc # vos champs par o vousdésire_, et gére_~les pour vous~mêmes 0 /ach re ou culture6. /raigne_ de contrevenir # Dieu etsache_ que vos alle_ retourner # lui, annonce la !onne nouvelle aux cro%ants. ]

~ Le /oran donne li!re~cours aux relations charnelles au sein des couples. /he_ !eaucoup de personnes, les rapports conjugaux n'ont pour o!jectif que la reproduction. Or, comme danl'hindouisme, la sexualité est en islam considérée comme un culte encouragé ainsi que la rechercde la jouissance sexuelle. )insi seule la pénétration du vagin lors des menstrues est prohi!ée enislam, tout étant laissé li!re en dehors de cela. $trictement tout le reste est permis par l'autorité de verset.

*. ;ontr`le des naissances

lusieurs compagnons ont témoigné 3] ous pratiquions la continence du vivant du rophète tandis

que le /oran continuait # être révélé, or aucune interdiction ne fut édictée. ] 0}uslim.6~ Le rophète autorisait la continence, et affirmait même l'appliquer lui~même avec )’cha.

F. 9i l'époux ne parvient pas : assouvir la femme elle peut s'en séparer

01311³6 3] Le divorce 0réconcilia!le6 est permis pour seulement deux fois. )lors, cÒest soit la repriconformément aux usages, soit la li!ération avec gentillesse. &t il ne vous est pas permis dreprendre quoi que ce soit de ce que vous leur avie_ donné, ~ # moins que l'un d'eux ne craignene point pouvoir se conformer aux ordres imposés par Dieu.9i donc vous craigne7 que quiconque

d'entre&eux ne puisse se conformer aux ordres de Dieu, alors ils ne commettent aucun péché sla femme se rachète avec quelque !ien. (oil: les ordres de Dieu. e les transgresse7 doncpas. &t ceux qui transgressent les ordres de Dieu ceux~l# sont les injustes ]

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i!n )!!as, rapporte qu'après les noces de €ah!it i!n ^a%s celui~ci cassa le !ras de son épouse.]Ï}essager, je ne me plaindrai pas au sujet de la foi de mon époux, mais je crains après avoir cru dme mettre en défaut au sujet de la religion ] aurait~elle dit au rophète. /elui~ci luidemandant 3]&s~tu suscepti!le de lui remettre son jardin qu'il t'a offert pour dot ±]. &lle de répondre3]Oui]. $ur quoi le rophète commandera # €ha!it de reprendre son jardin et se séparer d'elle.

0rapporté par al~ u‘hari, €irmidhi, a!u Davud et i!n }ajah, ...6 De même, le rophète sépara unautre couple de fa¨on unilatérale sur demande de l'épouse encore une autre fois. ar conséquent, iest évident que se séparer de son époux si elle n'est pas sexuellement assouvie est un droit naturel

³. %ssouvir le désir de la femme menstruée

)’cha rapporte 3] Lorsque le rophète souhaitait réjouir 0 á 6 l'une d'entre~nous lors de sesmenstrues, il lui commandait de charger son vagin et la pénétrait. ^ui parmis vous se maitrise aus !ien que le }essager ± ] 0al~ u‘hari, «~1¦³.6

~ "l est prohi!é de pénétrer le vagin lors des menstrues. Le terme ! signifie en langue ara!e la pénétration sexuelle. $elon les usages de l'épque, les femmes !ourraient leurs vagins lors demenstrures pour gérer les écoulements menstruels.

$. Demander l'accord de la femme pour quitter le lit de nuit

)’cha rapporte 3] Lorsque le }essager souhaitait quitter notre couche pour prier de nuit, il medemandait mon accord. ]

~ )ssouvir les !esoins charnels de la femme est un devoir pour l'époux, et cette su!tilité du rophèteest exemplaire. ^uant # ce qui est une grande injustice, c'est de considérer les !esoins charnels de femme comme honteux, et nous avons vu que cela est totalement incompati!le avec lesenseignements du rophète en islam.

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La Ruestion du uteur de 6ariage de la Femme et Paleo Islam

%. Les hadiths concernés

)~5. ] oint de mariage sans tuteur ] 0 )hmad, a!u Da ud, €irmidhi 6 .

"l % a des manipulations dans la chaine de transmission de ce hadith d'a!u }usa. Le hadith a étrejeté par les spécialistes dont Dahle i. Le hadith selon )’cha 0] un mariage sans tuteur est nul, nulnul ]6 est également fai!le car ¸uhri a nié avoir transmis cela. La transmission de ce hadith viâsmail i!n â!rahim i!n •ura%j sont de même rejetés car celui~ci n'est pas fia!le. "l est intéressant q pour les gar¨ons, l'expression ]pas de mariage sans tuteur ] n'est nullement tenu comme nécessair/ela prouve clairement que ce hadith n'est pas authentique.

)~1. ] La femmethayyib est plus en droit sur elle~même que son tuteur, quant # labikr son accordest recquis, et cet accord est son silence. ]

b Le sens du termethayyiba été discuté. $ouvent il est interprété comme ]déj# mariée au par avant], mais cela ne fait pas l'unanimité.,hayyib désigne ainsi un nuage, la pluie, ou ce quis'écoule vers le !as 0thawb6. )insi, la fille mature dont l'organe sexuel se mouille et est prête # lareproduction devientthayyib. ^uant au termebikr il désigne la personne n'apportant aucunavantage reproductif. &n effet, # l'époque il était rare pour une fille de se marier # un ge avancé,les filles ph%siquement matures mais n'a%ant pas encore de règles étaient mariées, en sorte trouver une fille fertile vierge après l' ge de 54 ou 5« ans était chose exceptionelle. )insi, letermethayyib a acquis dans l'usage le sens de la fille a%ant déj# contracté un mariage.

)~4. ] ne jeune femme du nom de ´ansaa vint che_ le rophète lui dire 3 ]}on père souhaite memarier avec un cousin fortuné pour s'enno!lir ]. Le rophète lui autorisa # rompre ce mariage forcé&t la jeune femme dit 3 ] •'ai juste voulu montrer que les tuteurs n'ont pas de droit, je vais acceple choix de mon père ]. 0i!n }aja6

$uivant une autre variante, elle a épousé un autre gar¨on qu'elle désirait elle.

). Dans le ;oran

~5. 044~«¦6 3] Ï rophèteÓ ous tÒavons rendu licites tes épouses # qui tu as donné leur mahr 0dot6, ce que tu as possédé légalement parmi les captives `ou esclaves quÒ)llah tÒa destinées,filles de ton oncle paternel, les filles de tes tantes paternelles, les filles de ton oncle maternel, et lfilles de tes tantes maternelles, ~ celles qui avaient émigré en ta compagnie ~,ainsi que toutefemme cro4ante si elle fait don de sa personne au Prophète sans dot, pourvu que le Prophèteconsente : se marier avec elle c®est l: un privilège pour toi, : l®exclusion des autres cro4ants. ous savons certes, ce que ous leur avons imposé au sujet de leurs épouses et des esclaves quÒil possèdent, afin quÒil nÒ% eÕt donc point de !l me contre toi. )llah est ardonneur et }iséricordieu]

b Dans ce passage, nous lisons qu'une femme peut proposer le mariage # un homme. /ela est un preuve formelle du droit au mariage sans tuteur d'une femme, et ce verset n'évoque ni vierge, veuve.

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D. ;onclusions

La nécessité de l'acord du tuteur qui est une pratique !ien entérinée dans la pratique, ne constitu pas une règle formelle instituée par le /oran ou le rophète. "l n'existe en effet aucun hadithimposant cette règle qui n'ait été critiqué par des spécialistes du hadith. L'approche la plu

pertinente # ce sujet est celle d'a!u ´anifa. &n effet, une femme mature est plus amème # savoir cqu'elle veut. Or, l'accord du tuteur pour les plus jeunes est très sage. &tant donné qu'en cad'opposition # son mariage peut inciter # la fornication. ne jeune femme doit être en droit de smarier avec la personne de son choix, qu'elle ait ou non déj# contracté un mariage auparavant. }ales trois écoles en dehors de l'école hanafiste imposent cet accord comme une règle o!ligatoir/ependant, une fille vierge dont le tuteur reffuse le mariage peut invoquer en justice de se marienéanmoins en conformité au rite hanafiste. "l faut veiller # annoncer le mariage par une fête dans états islamiques régis par la charia post~coranique, afin d'éviter l'accusation de fornication Ó }êsi cela est totalement injuste et non conforme au /oran.

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La Femme et l'*stétique en Paleo Islam

%. ;oran

0¤345~416 3] Ï enfants dÒ)dam, dans chaque lieu de $al t porte_ votre parure 0vos ha!its6. &tmange_ et !uve_¯ et ne commette_ pas dÒexcès, car "l `)llah nÒaime pas ceux qui commettent excès. Dis3 ¬^ui a interdit la parure dÒ)llah, quÒ"l a produite pour $es serviteurs, ainsi que !onnes nourritures± Dis3 ¬&lles sont destinées # ceux qui ont la foi, dans cette vie, eexclusivement # eux au •our de la ‚ésurrection. )insi exposons~ ous clairement les versets pour les gens qui savent.]

~ /et extrait encourage # se parer de ses plus !eaux ha!its en allant # la mosquée, par conséquensortir dehors dans un !el accoutrement est conforme au /oran.

Dans un hadith, le rophète entre che_ une femme et la trouve !ien entretenue et lui dit 3 ] •e voi

que tu t'es faite !elle, peut~être souhaite~tu te marier ± /ependant ta période de veuvage n'est parrivée # son terme, tu dois patienter quatre mois et dix jours ].

). Les hadiths

~5. $elon un hadith considéré sain, le rophète a interdit la soie et l'or aux m les, et autorisé cela pour les femmes.

~1. De même, les ha!its jaunes et rouges sont prohi!és aux m les mais permis aux femmes de la !ouche de }uhammad.

~4. areillement, teindre les cheveux est laissé li!re. La couleur noire est selon certains prohi!ée,mais si la su!stance n'est pas du henné noir nocif cela est permis aussi. $u‘a%na 0petite~fille6

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rophète par ´ussa%n !ouclait ses cheveux et soutenait qu'il n'est pas impératif de les voiler.

~2. /olorer ses ongles avec du henné ou autres cosmétiques est de même permis.

~«. Le rophète a dit selon une source fia!le ceci 3] Le cosmétique de l'homme est sans couleur mais parfumé, celui de la femme colore mais ne sent pas. ]

~¹. "l est interdit # une veuve de se maquiller durant quatre mois et dix jours.

~¤. "l est permis de teindre ses cils et paupières. "l en est de même pour les lèvres et autres partidu corps... ) l'époque, les femmes mordillaient et mouillaient leurs lèvres pour les rendre plurouges et voluptueuses.

~§. "l existe des hadiths prohi!ant de faire un chignon, raser les sourcils ou faire des tatouagedéfinitifs. /ependant l'excédant de pilosité peut être diminué. ^uant aux perruques, l'avis le plus juste est que si il s'agit d'implants permanents, cela est permis.

~³. Les transformations des seins et des organes sexuels pour des !esoins sanitaires est égalemenautorisé par de nom!reuses fat as.

)&2. Les perruques

Les femmes •uives de ©athri! se rasaient complètement le cr ne afin de ne pas exhi!er un seulcheveux même che_~elles, tandis qu'elles se paraient de perruques luxuriantes et ostentatoires, erophète interdit de les imiter aux musummanes.

$elon un hadith, un jour une jeune femme a%ant sem!le~t~il su!i une perte de cheveux liée # effluvium télogène avant son mariage. )’cha aussi rapporte avoir su!ie une chute de cheveux aprèune très forte fièvre dans sa jeunesse, témoignant que cela était un phénomène connu dans la régi# l'époque.

] ne dame des )nsar avait donné sa fille en mariage. }ais sa fille avait su!i une perte de cheveux./elles~ci vinrent che_ le rophète et dirent 3 ~ ' $on futur époux a exigé # ma fille de les rallonger mèches '. Le }essager répondit 3 ~' on. /elles qui rallongent leurs cheveux de fausses mèches ontété maudites'.

~ Dans le contexte social de l'époque, il n'existait pas de vaccins, et régulièrement, des femmsu!issaient des pertes de capillaires # la suite de fortes fièvres survenues # cause de la rougeo0effluvium telogène6. Or, cela était connu pour ne pas être chronique, et était passager. La mè

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demanda ainsi de lui faire porter des rallonges de mèches # l'occasion des festivités de mariag/'est cela qui est prohi!é par le rophète dans ce récit. Les •uives de ©athri! se rasaient le cr necomplètement et portaient ensuite de grandes perruques ostentatoires. )insi elles s'enlaidissaient ese rasant les cheveux, mais se faisaient !elles avec des perruques chato%antes.

)u sujet de la calvitie, un hadith rapporté par al~ u‘hari explique comment un )nge vint che_ une

personne dans le passé pour lui rendre une !elle chevelure. Or, ce récit témoigne que la calvitie esconcevoir comme une maladie ou une pathologie # soigner. ar conséquent le hadith prohi!ant l perruque # la jeune mariée se fonde sur une autre raison que médicale. &n cas de calvitie chroniqla perruque peut être comparée # une quelconque autre prothèse. &t nous trouvons un cas d prothèse de ne_ en or fait fa!riquer pour un compagnon du nom d')rfajah i!n $a'd al~ inani sur ordre du rophète, après que celui~ci en fut amputé lors d'une !ataille. De même, le rophète auraid'après )nas permis # deux compagnons ¸u!a%r et )!d al~‚ahman i!n al~) f de porter des ha!itsde soie, pourtant prohi!és pour les m les # cause de très violentes démangeaisons. Or, des hadithsains disent pareillement # ce hadith de la perruque que les m les portant des vêtements de soie eseront privés au paradis.

)&5. La maladie lève les interdits

´uma%d i!n )!d al~‚ahman a entendu }ua i%a prononcer ces paroles sur le min!ar du rophètel'année o il fit le pèlerinage, après avoir saisi une touffe de cheveux des mains d'un garde 3 ]O}édinois, o sont donc vos savants ± •'ai entendu le rophète interdire ceci en ces termes 3 ]Les filsd'"sra²l ont courru # leur perte quand leurs femmes s'en sont parées.] 0al~ u‘ari, "ibas.6

b /eci constitue la !ase de la prohi!ition du port ostentatoire de la perruque.

*. ]aser les sourcils

Dans un hadith nous lisons 3] Dieu a maudit lesnamisat ].

"ci aussi, il est fort pro!a!le qu'il s'agisse de même d'une pratique juive consistant # épilecomplètement le corps. "l % a divergence au sujet du sens du termenamisa$"l sem!lerait que

l'épilation ponctuelle de pilosités ne soit pas visé par ce terme. ne mode au }o%en~¥ge consistaien effet # supprimer les sourcils complètement et # épiler les cheveux en haut du front en sorte montrer un front plus étendu considéré comme un canon de !eauté # l'époque. Les cils mêmes étaarrachées parfois.

~ Les •uives rasaient complètement leurs sourcils au point de complètement dénuder leurs visagne pratique remontant apparement # l'&g%pte )ncienne. /ette suppression des sourcils au }o%en¥ge était une mode visant # exhi!er un front plus étendu. Le rophète recommandait par ailleursl'épilation des aiselles, du pu!is et le raccourcissement des cheveux. "l ressort que ce haditconcernait la suppression complète des sourcils ou des poils du corps. "l est plausi!le que lefemmes de ©athri! cherchaient # imiter les •uives plus cultivées de la cité. L'interdiction pa

certains juristes d' ter même un seul poil du visage se fonde pourtant sur ce hadith. €andis qucertains autres juristes autorisent # enlever les moustaches et !ar!es che_ la femme. La cause de prohi!ition dans ce hadith sem!le être l'altération de l'apparence naturelle. "l ne devrait % avo

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aucune crainte # des retouches esthétiques n'altérant pas l'apparence naturelle. )insi les cosmétiqusont tolérés. La prohi!ition par le rophète de cette pratique sem!le !ien découler du dégoÕt suscit par ces déformations sur le visage de la femme, contre~nature.

F. eindre ses cheveux en noir

Le henné noir peut provoquer des soucis tels que rendre les cheveux verts. ire, selon sa préparatioil peut provoquer de sévères irritations cutanées. L'h%pothèse que le rophète déconseille de cololes cheveux avec le cosmétique noir peut être simplement lié # cela.

La question de la prohi!ition de colorer les cheveux en noir découle de cet incident. Lorsque le pèd'a!u a‘r entra dans l'islam, on l'amena che_ le rophète. /'est le jour de la conquête de la}ecque. a!u ^uhafa est décrit dans les récits comme a%ant une chevelure intensément !lanche. Lerophète aurait alors dit 3] /hange_ cette couleur !lanche avec une chose et éviter la chose noire] 0al~ u‘hari.6

$elon de nom!reux juristes, la coloration en noir des cheveux che_ les plus jeunes a été tenu pou permise. )insi $a'd i!n a!i ãaqqas, q!a i!n )mir, ´assan, ´ussa%n ou encore d'autres comme•arir sont rapportés comme se colorant les cheveux en noir. )nas i!n }ali‘ rapporte qu'a!u a‘r teignait ses cheveux avec un mélange de henné et de ‘atm, tandis qu' mar les colorait simpemenau henné 0rouge6. 0^arda i, ;atawas p. 5¦46.

^uant # cette prohi!ition, diverses interprétations ont été avancées. /ertains juristes ont considérécela comme une interdiction catégorique. D'autres ont lié cela # l' ge. Or, il est plausi!le que lrophète ait simplement craint que la coloration au henné noir de la chevelure !lanche du vieihomme lui ait donné une frimousse verdo%ante humiliante ou déteignant vers du jaune. /e qui eacquis # ce sujet est l'encourragement du rophète # colorer les cheveux et la !ar!e sansspécification de couleur, que ce soit en !lond, roux ou autre. Le cas d'a!u ^uhafa sem!le donc malcompris, il est pro!a!le qu'il s'agissait d'un simple conseil personnel et avisé. L'encouragement colorer les cheveux gris ou !lancs est même l'idée de !ase de l'incitation # utiliser une coloration‚este que dans certains hadiths, nous apprenons que le rophète lui~mêm usait d'un mélange dhenné gouge et de ‘atm pour noircir ses cheveux.

&nfin, un certain hadith fai!le parlant de personnes colorant leurs cheveux dans une couleur noiintense tel la poitrine d'une colom!e qui ne sentiront pas l'odeur du paradis. /e hadith n'est pas

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fondé, mais tenu pour argument par certains en l'appu%ant sur le hadith d'a!u ^uhafa étudié pluhaut.

³. Le maquillage est per_u comme un signe de féminité par 6uhammad

Ú~5. $i tu étais une femme tu aurais changé la couleur de tes ongles...)’cha rapporte qu'un jour une femme avan¨a la main vers de prophète de derrière un rideau pou prêter serment d'allégence. Le rophète aurait saisi sa main et demandé 3] •e ne sais pas, est~ce l# lamain d'un homme ou celle d'une femme ± ]. La femme répondit 3] /'est la main d'une femme. ].$ur ce, le rophète lui dit 3] $i tu étais une femme, tu aurais changé la couleur de tes ongles. ] 0a!uDa ud6

³&5. "!ligation de se maquiller en dehors du veuvage

¸a%na! !in $alama rapporte 3] Lorsque son père, a!u $uf%an i!n •ar! décéda, mm ´a!i!aentama son deuil. On lui a envo%é plus tard un récipient contenant un cosmétique jaune. ] ar Die je n'éprouve aucune envie de me faire !elle, mais j'ai entendu le }essager dire depuis sonmin!ar 3 ] La femme qui croit en Dieu ne doit rester en deuil et cesser de se maquiller plus de quatrmois et dix jours que pour son époux défunt ] D'après cela, le maquillage de la femme n'est pas undroit, mais une nécessité.

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La Ruestion des ravaux Féminins en Paleo Islam

%. Des exemples de travaux exécutés par les dames du temps du Prophète

%&2. %griculture

] )sma !int a!u a‘r a rapporté qu'elle travaillait dans les champs lorsque ¸u!a%r lÒavait prise pour épouse, ils nÒavaient pas de !iensÖ &lle explique 3 ] •e pétrissais de lafarine, mais je nÒétais pas ha!ile # préparer le pain, des voisines, des femmes des )nsarsme les faisaient, car elles étaient des amiesÖ n jour en transportant des récoltes, jerencontrai le }essager accompagné de plusieurs de ses amis, il mÒappela fitsÒagenouiller son cheval, et me fit monter en croupe derrière lui. &lle expliqua celaensuite # son mari 3 '•Òai eu honte car je sais comme tu es jaloux', ce # quoi ¸u!a%r répondit 3 ' ar Dieu, il mÒest moins péni!le de te savoir en croupe derrière lui, que de te

voir porter cette charge sur la tête'. )sma expliqua que cela dura jusquÒ# ce quÒa!u aqr lui offre un cheval.]

%&5. 6édecine

b "l existait des exciseuses 3 ne dame nommée mm )ti%%ah pratiquait l'excision, le rophète lavit un jour et lui dit 3] 'exagère pas et te juste l'extrémité, car cela rendra son visageresplensissant et sera plus agréa!le pour son époux ].

b al~ u‘hari écrit a rédigé un chapitre sous le titre 3] ne dame peut soigner un homme, et unhomme peut soigner une femme ], dans son fammeux 3ami'ul Sahih. &xpliquant qu'une femme peut pratiquer la médecine. Du temps du rophète il % avait des accoucheuses et des femmes qsoignaient les !lessés sur les champs de !ataille...

%&8. ´ustice

b De nom!reuses personnes avaient recours # )’cha dont des compagnons m les au sujet de litigesL'affirmation que les femmes peuvent juger uniquement dans des cas de litiges légers n'a aucufondement vérifia!le et consiste juste en une thèse sexiste t%pique des mentalités patriarcales.une femme est forte en matière de justice, il est légitime d'avoir recours # sa science.

%&–. ;ommerce

b hadija était fortunée, mais les femmes ne se lan¨ant pas dans le commerce nécessitant desvo%ages trop périlleux, elle avait fait appel # }uhammad pour gérer ses caravanes de marchandis

%&™. 9ervices et %rtisanat

b "l existait encore des métiers tel que l'allaitement, les coiffeuses, et encore d'autres.

0131446 3] &t les mères, qui veulent donner un allaitement complet, allaiteront leurs !é!és deux ancomplets. )u père de lÒenfant de les nourrir et vêtir de manière convena!le. ul ne doit supporter

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Le /oran justifie les paroles de la ‚eine de $a!a disant que les ‚ois corrompent et humilient leshonora!les cito%ens des cités vaincues en confirmant1 et c'est ainsi qu'ils font 1 ... ar conséquent,celle~ci n'est nullement critiquée pour être une femme dirigente. Le fait que tout le fardeadécisionnel politique ne repose pas sur son dos et qu'elle cherche conseil change par conséquentsituation de che_ la fille de /hosroès. uisque la ‚eine de $a!a est entourée d'une cohorte de personnes compétentes.

ar ailleurs, le r le puissant d')’cha dans les conflits politiques a%ant succédé le meurtre du /aliphethman est un exemple paleo~islamique du r le d'une femme dans la politique hautementstratégique du monde musulman, qui était pleinement acceptée et désirée par un grand nom!re dfidèles dans les dé!uts de l'islam.

;. Désigner les plus compétants dans les tQches

Le rophète commandait de désigner les personnes les plus compétantes pour les t ches #accomplir. "l décrivait même l'attri!ution des fonctions aux personnes les moins compétentecomme l'un des signes précurseurs # la £in du }onde.

al~ u‘hari 0kit&b'ul ilm 6 rapprte d'après a!u ´ura%ra 3

ØLe }essage parlait dans une mosquée et un !édouin arriva demander 3

ä ^uant aura lieu la ‚ésurrection ±

Le }essager n'interrompit pas son sermon./ertaines personnes se disaient entre~eux 3

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ä Le }essager # entendu le !édouin mais été irrité par sa question.

D'autres 3

ä on, c'est plut t qu'il ne l'a pas entendu.

)%ant terminé son sermon, le }essager dit 3ä O est passé celui qui a demandé au sujet de la ‚ésurrection ±

Le !édouin dit 3

ä }e voici }essager de Dieu.

Le }essager 3

ä Lorsque se disipera l'esprit des responsa!ilités.

Le !édouin 3

ä /omment se réalisera cette disparition de l'esprit des responsa!ilités ±

Le }essager 3

ä ]^uand le commandement sera confié # ceux qui n'en sont pas dignesÖ]

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Qches 6énagères en Paleo Islam

%. Introduction

n sujet peu connu et dérangeant !eaucoup de musulmans est la question de la femme et des t chesménagères. &t c'est !ien l# un sujet touchant les femmes qui a été en général traité asser justeme par les juristes musulmans. $elon trois des écoles sunnites, les t ches ménagères n'incom!ent paaux femmes. enchons~nous dans ce !illet sur ce sujet dérangeant.

). $adiths

~5. Le rophète a mangé du pain en de rares occasions et assumait l'alimentation de ses épouses 3

)nas rapporte 3 ] Le }essager portait de modestes ha!its en laine, et des sandales raccommodées.] )nas a aussi rapporté 3 ] Le }essagé a mangé du plat nommé ]!achi] et porté des ha!its raides] 0/elui qui transmet d')nas a demandé 3 ] Le !achi c'est quoi ± ]/elui~ci expliqua 3 ] De l'orgegrossier, que la personne ne peut avaler qu'# l'aide d'une gorgée d'eau. ]

)’cha rapporte 3] Le }essager n'a pas mangé deux jours consécutifs du pain d'orge. ] 0al~ uhari,}uslim.6

)’cha dit un jour # r a, un neveu 3 ] ar Dieu, fils de mon frère, nous vo%ions la nouvelle lune,

ensuite une autre lune, ensuite une autre, et o!servions trois nouvelles lunes sur une plage de temde deux longs mois sans que ne fume une cheminée dans la demeure du }essager. ]$ur cela, r adit 3 ] }a tante, dans ce cas que mangie_~vous alors ± ]. )’cha lui répondit 3.] Les deux chosessom!res, les dattes et l'eau. $eulement, des voisins médinois avaient du !étail, et envo%aient tantde leur lait au }essager dont nous !uvions alors.. ] 0al~ u‘hari, ´i!a ¯ }uslim, ¸uhd ¯ )hmad i!n.´an!al.6

a!u $aid el~}a‘!uri transmet d'a!u ´ura%ra, qu'ils ont croisé un jour une tri!u, et ont vu un moutonr ti. "ls ont été invités # en manger. /elui~ci s'a!stint d'en manger en disant 3] Le }essager a quittéce monde sans manger du pain d'orge # satiété ]. 0al~ u‘hari.6

)&5. Le Prophète apportait : manger : sa famille

] •e ne voudrais pas te laisser dans la faim, mais j'ai donné les aliments aux démunis d')sha! al~$uffa. /ependant j'ai renvo%é une personne t'apporter également de quoi manger. ]0)hmad.6

)&8. Le Prophète participait : toutes les tQches ménagères

n jour une personne demanda # )’cha 3] ^uelles étaient les occupations du rophète che_~lui ±] )’cha lui répondit 3 ] "l aidait la personne demandant de l'aide, et était perpétuellement au servicede sa famille.] 0al~ u‘hari.6] "l réparait ses sandales, raccommodait des ha!its... ].

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] "l était un homme comme les autres 3 lavant ses ha!its, tra%ant le !étail, et exécutant ses prop !esoins. ]

)&–. 6uhammad préparait des plats et des desserts

De mêmen il est rapporté que le rophète a préparé du tharid # !ase de pain et de viande, ainsi qu'udésert nommé sa i‘, !ase de lait et de miel.

;. 9e charger des !esoins des épouses incom!e : l'homme

ourrir son épouse est une t che de l'homme, c'est lui qui est chargé d'assurer un plat chaud # celleci. La majorité des savants soutiennent que les t ches ménagères n'incom!ent pas # la femme/ertains autres défendent l'idée que cela revient aux femmes. &n réalité, aucun verset ou hadith san'attri!ue ces t ches aux femmes. )u contraire, il existe des hadiths témoignant de la participationaux t ches ménagères des m les, et pouvons lire que !eaucoup avaient des servantes et esclaves pour s'occuper de ces t ches.

Les savants expliquent 3 ] La !ase, c'est de !ien agir envers les femmes. &t agir # l'exemple drophète, en se chargeant de leurs !esoins quotidiens, alimentation, logement et vestimentation. &outre, la nature et la quantité de la nourriture sera déterminée selon les usages sur place. ] 0a‚a da an~ di%a, )l!ani.6

D. Le droit d'exiger des domestiques et ménagères

}ême les juristes les plus sévères envers la gent féminine écrivent que si la femme a été élevéedans une famille aisée disposant de domestiques et cuisinières, leur époux doit leur assurer le mêmconfort après le mariage. $oulignant qu'en les épousant, leurs maris savaient qu'elles ne sont pha!ituées # exécuter de telles t ches. /onsidérant donc les moeurs et usages en vigueur commedéterminantes # ce sujet. Or, # ce sujet ni le /oran, ni les hadiths n'attri!uent ces t ches auxfemmes.

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Paleo Islam et ;onditions de 6ariage Féminin

%. ;onditions spécifiques et acte de mariage

023126 3] 0...6 il vous est permis de les rechercher, en vous servant de vos !iens et en concluanmariage, non en dé!auchés. uis, de même que vous jouisse_ dÒelles, donne_~leur leur dot commune chose due. "l nÒ% a aucun péché contre vous # ce que vous conclue_ un accord quelconque vous après la fixation du dot. /ar )llah est, certes, Omniscient et $age. ]

D'après al~ u‘har le rophète a dit 3] Les conditions les plus dignes # être respectéessont celles conclues lors de l'acte de mariage. ]

). "ccasion d'imposer ses conditions propres L'acte de mariage est le fondement et le no%au des relations conjugales. /ela est une occasion podiscuter, dé!attre et négocier ses conditions pour le devenir du couple. "l % a l# des points trimportants et # ne pas négliger qu'il faut souligner.

).2. Pl4gamie

Le /oran accorde, il est vrai la pol%g%nie aux m les. Dans tous les cas, il est juste et !ien avisé qula femme s'enquière # savoir avant la conclusion éventuelle d'un mariage des intentions du candiet de savoir s'il envisage d'autres mariages, et de conclure avec lui de se séparer d'elle en cas dsouhait de contracter un autre mariage. /ela ne signifie pas qu'elle le prive d'un droit. arceque la pol%gamie n'est pas une une o!ligation mais une possi!ilité. ar conséquent, le fait que l'homme ala possi!ilité de choisir en toute li!erté d'accepter ou non cette condition fait que cela estislamiquement licite et il incom!era # celui~ci, s'il a accepté cette condition en toute li!erté de s plier de fa¨on intègre.

).5. Partage des !iens en cas de séparation

La femme devra de même convenir au sujet du partage des !iens en cas de séparation. ar exempleils peuvent convenir de prendre chacun ses !iens sur !ase de preuves d'achat, ou de partageréquita!lement les !iens acquis après le mariage. ^uant # la charge d'allocations pour les enfantscommuns, cela incom!e # l'époux selon le /oran. ^uoi qu'il soit en principe légitime que la femme puisse décider d'assumer la charge des enfants si elle est financièrement !ien située, il n'est paconceva!le que le futur époux pose comme condition de mariage que ce soit la femme qui se chardes enfants communs potentiels en cas de séparation. /ar la prise en charge des enfants n'est pas udroit de l'époux comme cela est le cas pour la pol%gamie, mais un devoir.

).8. Li!erté d'appliquer sa profession

Les femmes peuvent travailler selon l'islam, or, si l'épouse est par exemple docteur, celle~ci devêtre disponi!le # tout moment, et # chaque seconde une urgence médicale pourra se présenter. $o

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époux peut ainsi être dérangé par le fait qu'elle est continuellement occupée par sa profession adétriment du temps imparti pour sa famille, tandis qu'il devra être compréhensif pour sa carriè professionnelle. our cette raison, avant que cela ne conduise # des malentendus, il est !ien avisd'en discuter lucidement avant de s'engager # une vie commune. De même, les visites d'amies activités devront être discutées dès le commencement en sorte d'éviter les disputes inutiles eagissant de fa¨on prévo%ante, comme des adultes responsa!les.

).–. Qches ménagères

De même, la femme aura l'occasion d'exiger des cuisinières et domestiques pour la gestion de s !esoins personnels, ainsi que d'une nourrice.

).™. (estimentation

ar ailleur, elle est en droit d'exiger de son futur époux de lui assurer des ha!its comme toutes lefemmes de leur région, même si elle travaille, car le /oran impose cela # l'époux.

ote

ous avons ici a!ordé les points clés que nous estimons les plus importants. &n fonction desattentes et nécessités, la femme peut poser comme conditions toute chose # la condition de ne pcontrevenir # un devoir ou un interdit formel. Le fait que les candidats seront entièrement li!red'accepter ou non ces conditions ne contrevenant pas aux devoirs ou interdictions, en cad'acceptation il sera tenu de s'% conformer en toute honnêté. uisqu'il est licite de demander # u personne de renoncer # des droits de fa¨on li!re et consciente. ) la condition donc que ces critèrene contreviennent pas # des devoirs formels ou des interdits catégoriques.

Dans le cas de figure ou ce t%pe d'actes de mariages se multiplieraient, cela s'instituera progressivement comme des moeurs et usages, et ces règles s'enracineront comme des règld'usages, en sorte que même si ces conditions ne sont plus mises par écrit, en cas de litiges, ceuxconstitueront désormais des critères morales en justice. /es critères seront entérinées comme derègles et des usages culturels, et les époux seront tenus de s'% appliquer ou d'éventuellement podes conditions dérogatives lors de l'acte de mariage. uisque le /oran institue les moeurs commecritères # suivre en cas de litige 3 0¤3³³6.

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La Ruestion de la Poigné de 6ain et 6ixité

%. Introduction

n autre sujet au sujet de la femme dans l'islam primitif méritant notre attention est la question dla prétendue interdiction de serrer la main d'une personne du sexe opposé. ^uoi que cela soi prohi!é par les écoles de jurisprudence existentes, il n'existe pas un hadith sain l'interdisanclairement. "l sem!lerait que cette appréhension vienne de ce que certains hadiths affirment que lodes serments d'allégences, }uhammad n'aurait pas serré la main des femmes mais accepté leurserments ver!alement.

ous ne connaissons aucune interdiction formelle au su#et de l'interdiction de serrer la main d'une femme.6 me pour le cas d'une personne em!rassant une femme, faire de !onnes actions est considéré comme suffisant

pour se racheter.

). $adiths

5. mm )ti%%ah rapporte 3 ] ous avons fait serment d'allégence au }essager. $ur ce, il nou arécité le verset ]^u'elles n'associent rien # )llah...] 0 umtahinnah 6. "l nous a ensuite interdit leslamentations au sujet des défunts, et l'une d'entre~nous 0elle~même6 lui demanda 3 ' ne telle av pleuré pour un de nos défunts, puis~je lui rendre juste cela ± ', et le }essager reffusa, etelle retirala main et s'en alla. Plus tard elle est revint et pr tQt serment d'allégence.] 0al~ u‘hari, Kitabu'l Ahkam.6

1. mmu )ti%%ah rapporte 3 ]Lorsque le Prophète arriva : ^athri! il fit rassem!ler les femmesdes %nsar dans une maison et leur envo4a mar.mar arriva # la porte de la maison, salua ettransmis les salutations du rophète, puis dit 3 ] •e suis le messager du rophète envo%é pour vous&lles dirent 3 ] $alut au rophète et son messager. ] mar dit alors 3 ] £aites serment que vousn'associere_ rien # )llah, ne commettre_ pas la fornication, ne tuere_ pas vos enfants, ncalomniere_ point, ne contreviendre_ pas aux usages et au }essage_. ]Les dames dirent alors 'certes ' et ont sorties les mains dehors en vue de pr ter serment, et lui leur allongeait la main.Finalement il dit %llah, sois témoin. .0i!n $aåd,,abqkatuBl-kubra ¯ )hmad i!n´an!al, usnad .6

4. )icha rapprte 3 ]ne femme allongea la main de derrière une cloison pour prêter serment

d'allégence,le 6essager attrappa sa main et demanda3 ' •e ne sais pas, est~ce l#, la main d'unhomme ou d'une femme. ' La femme répondit 3 ' /'est la main d'une femme. ' )lors le rophète dit 3' $i tu étais une femme, tu aurais changé la couleur de tes ongles. '. ] 0a!u Da ud ¯ esai, 9inah.

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2.%icha a dit on, par %llah, le Prophète n'a point touché la main d'une seule femme lorsdu serment d'allégeance, il les a acceptées ver!alement.Ù 0al~ u‘hari, Ahkam ¯ i!n }aja, 3ihad .6

b "l sem!lerait que ce hadith constitue la source des inquiétudes touchant la poignée de main ent personnes de sexe opposé. Or les deux hadiths cités plus haut ne justifient pas ce hadith, car sem!lerait que tant t le }essager touchat tout de même la main de certaines des femmes.

«. )icha rapporte 3 ] La main du }essager n'a jamais touché la main d'une femme, le rohète a faitle serment ver!alement. ] 0^urtu!i.6

b Le mot ]jamais] est d' r ah, et diffère de la variante citée plus haut.

¹. ma%mah !int ‚a‘i‘a dit 3 ] Le }essager n'a pas serré nos mains lors du serment, mais dit 3 ~ ')lle_ donc, nous avons fait le serment, le serment que j'ai fait avec l'une de vous est comme unserment fait avec vous toutes. ] 0€a!ari.6.

¤. ] •e ne serre pas la main des dames.] /e que je compte dire # cent femmes est identique # ce qu je dis # une seule. ] 0 esai, a%'ah ¯ i!n }aja, 3ihad .6

b /e témoignage est une variante du récit précédant. L'ajout 3 ] •e ne serre pas la main des femmesest un rajout.

;. D'autres exemples de hadiths

5. ] ^ue l'on enfonce une pointe en fer dans la tête de l'un d'entre vous est meilleur pour lui que dtoucher 0mass6 une femme qui ne lui est pas permise. ] 0at~€a!arani et al~ e%haqi.6

b /e hadith ne parle pas de poignée de main, mais utilise le terme toucher ]mass] désignant enlangue ara!e les relations charnelles, comme visi!le dans certains versets du /oran 3 0/or. 232460/or. 432¤6 ou 0/or. 1314¤6.

1. i!ni }asÒud dit 3 ]n homme a4ant em!rassé une femme vint au Prophète lui dire sonpéché.Le verset 3' Prie dans les extrémités de la nuit et du #our, car les !onnes actions effacent

les mauvaies. ' 3 0/or. 5535526. L'omme demanda 3 ~ ' &st~ce propre # moi ou général ± '. rophète lui dit 3 ~ ' /'est ainsi pour toute la communauté.' ] 0al~ u‘hari, awaqit , €afsir ¯}uslim, ,awbah .6

4. )sma !int a!u a‘r a rapporté qu'elle travaillait dans les champs lorsque ¸u!a%r lÒavait prise pour épouse, ils nÒavaient pas de !iensÖ &lle explique 3] •e pétrissais de la farine, mais je nÒétais pas ha!ile # préparer le pain, des voisines, des femmes des )nsars me les faisaient, car elles étaiendes amiesÖ n jour en transportant des récoltes, je rencontrai }uhammad accompagné de plusieurs de ses amis, il mÒappela fit sÒagenouiller son cheval, et me fit monter en croupe derlui. &lle expliqua cela ensuite # son mari 3 '•Òai eu honte car je sais comme tu es jaloux', ce # ¸u!a%r répondit 3 ' ar Dieu, il mÒest moins péni!le de te savoir en croupe derrière lui, que de te v

porter cette charge sur la tête'. )sma expliqua que cela dura jusquÒ# ce quÒa!u aqr lui offre ucheval.]}uslim rapporte cela avec ce même titre. /e récit transmis par )sma et retenu avec ce titre par }uslim témoigne que la question de la mixité n'était pas instituée # leur époque, en sorte que c

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récit était cité comme une autorisation pour les femmes fatiguées # monter en croupe derrière uhomme.

D. Poignée de main avec une personne du sexe opposé dans l'islam primitif

Dans l'islam primitif et parmis les premiers fidèles, nous ne trouvons aucune interdiction formellserrer la main d'une personne du sexe opposé. Lorsque nous lisons les récits invoqués entre llignes, il ne ressort pas que cela aurait été interdit.

&t en effet, a!u a‘r est rapporté comme a%ant serré la main de dames gées en plusieurs occasion0}a qsili, al-7khtiyar .6 De même, }ari%ani rapprte dans sonal-Cidayahqu')!dullah i!n ¸u!e%r faisait appel aux premiers soins d'une dame gée, qui massait ses pieds et grattait sa tête0}argi%ani,al-Cidayah.6 /ela n'est possi!le que parceque cela n'était pas prohi!é. $i c'était interdit,ils s'en seraient très certainement a!stenus strictement.

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La Ruestion des 9orties de Dames et Paleo Islam

%. Introduction

ne chose attri!uée au rophète est la prétendue interdiction aux femmes de circuler au milieu deschemins. /ela est un artefact d'un pro!lème ponctuel résolu par le rophète. L'incident dé!ut t dansles rues très exigu²s de ©athri!, lorsque des femmes !loquèrent un jour la voie # la sortie de la}osquée du rophète en discutant entre~elles ou marchant trop lentement par rapport aux m les.

Les rues de la vielle ©athri! étaient exigu²s, et cet incident survint dans ce contexte précis... "l fudemandé aux dames de circuler sur les !ords du chemin et de ne pas gêner la circulation.

). $adiths erronés

i!n mar dit 3] La femme ne peut pas sortir en dehors de ses !esoins, et n'a droit qu'aux !ords deschemins et point au milieu des chemins. ] 0 an_ al mmal.6)!u )mr i!n ´amas et a!u ´ure%re transmettent de fa¨on marfu 3] Le milieu des chemins n'est pas pour les femmes. ]

b /es hadiths contiennent des transmetteurs fai!les et ne parviennent pas jusqu'au rophète. Leursource est l'incident cité juste plus haut.

;. $adith d'i!n a!i %s4ad

;&2. Les femmes o!struent le chemin de sortie de la mosquée

´am_a i!n a!i)s%ad al~)nsari rapporte de son père, le rophète dit aux femmes occupant et

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!ouchant le chemin de sortie de la mosquée 3] /ircule_, ne gêne_ pas ainsi le passage. rene_ les !ords des chemins. ]$ur ce, les femmes se mirent # fr ler les murs au point que leurs ha!itss'accrochaient aux murs. ] 0$unan a!u Da ud.6

C-;? \R Š*+ @ F Gy> F “Iy ? Uyz kK9;? Ë-> “µW “I W \ ¶*+ µÂ? I>W ,”+ 7;? à yH ? w F B+C9y; ? ”@>* ”+8N æ 7T;? kN B+C9;? Ë6æ 7T;? \»H V MW \Q; ÄI; “µÊN M7 ÍH>?,ç7 T;? {+ N+ \ QIy

0 “ +Sw@ ; \R *? ;+ æyH:I; +S @– ME UHA *? ;+ æ yV W7-;? µ+QN .

;&5. Le Prophète attent la sortie des dames, et leur accorde la priorité

] )orès la prière, le rophète restait assis jusqu'# ce que les femmes soient parties les premières.i!n/hiha! dit 3 ] ous vo%ions, et Dieu est plus savant, qu'il attendait que les femmes aient pris del'avance en sorte de ne pas s'accrocher aux hommes sur les chemins. ]

Gy > ? E Gy >F “ Iy ? Uy z ”@>7;? M+<, “-Iy CV k »8 UH A B+ C9;? À+ w,À@ 8 MW [ Kw ?7I C › QRF.\ ? ”+ w Å*ÍN ™+S~Gy W ?F~B+C9;? | 9 kQ; “®QR MW,À@8;? \R ž7 µ? \R \S<* MW [Kw .

b /e hadith rapporté par al~ u‘hari montre que pour éviter aux femmes de fr ler les murs, lerophète leur laissait le temps de prendre de l'avance. "l apparait clairement que cela a succédl'incident mentionné plus haut.

;&8. Le Prophète attri!ue une entrée propre aux femmes

£inalement, le rophète attri!ua une porte de la }osquée propre pour les femmes. i!n mar rapporte 3 Le }essager dit 3] Laisserions~nous une porte propre aux femmes ± ] afi rapporte 3] ) partir de ce moment, i!n mar n'emplo%a point cette porte~l# jusqu'# sa mort. ]0a!u Da ud.6

}algré ces preuves montrant que les femmes sortaient de che_~elles du temps du rophète, l'esprsexiste et patriarcla les a progressivement condamnées # un enfermement # domicile # perpétud'une fa¨on totalement incompati!le avec les usages dans l'islam primitif.

D. entative d'éloigner les femmes des mosquées

mar i!n al~ hatta! envisageat d'interdire les mosquées aux femmes après le décès du rophète.}ais s'en a!sint se rappelant de la prohi!ition formelle du rophète de les en priver. Le prophète

}uhammad avait même attri!ué une porte propre aux femmes. )’cha aurait dit 3] $i le }essager avait vu les changements che_ les femmes, il leur aurait interdit les mosquées, comme cela est le cche_ les enfants d'"sra²l. ]0al~ u‘hari.6 /ela est néanmoins son avis personnel.

ous avons après une anal%se historico~critique, une approche moderne réfuta!le, soutenu montré que la question de la circulation des dames sur les !ords des chemins est une extrapolatiod'un incident ponctuel, qui plus est résolu par le rophète # l'époque. /et incidant a%ant étéextrapolé au point de leur interdire jusqu'# l'interdiction de sorties constitue un point caractéristiqdes mentalités a%ant structuré le satut de la femme dans la culture musulmane postérieurementrophète.

56 Les femmes encom!rant les chemins étroits de ©athri! # la sortie de la }osquée, lerophète leur demanda de circuler et d'emprunter les !ords des chemins en sorte de ne pas déranger le passage...

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16 Le rophète trainait depuis lors # sortir de la mosquée en leur donnant de l'avance envue de rentrer plus aisément. &t leur attri!u t une porte propre interdite aux m les.

46 Or, après le décès du rophète, les sorties furent interdites aux femmes en dehors desnécessités.

26 ne tentative de leur interdire les visites des mosquées fut avorté comme le rophèteavait pensé # prohi!er de les en empêcher de son vivant.

«6 Le hadith d'a!u Da ud s'est répandu, les sorties des femmes fut strictement interditen dehors des strictes nécessités, alors que même les épouses du rophète sortaient,comme par exemple )’cha qui particip t # l'expédition pourchassant les meurtriersd' thman i!n )ffan.

*. Des groupes de femmes au milieu des hommes

Le conseil du rophète aux femmes de circuler # leur vitesse en empruntant les !ords des cheminétroits de ©athri! en vue de leur éviter des contacts ph%siques dérangeantes avec des hommes, et pas gêner le passage est explicite et clair. /ela ne constituant nullement l'intention de leur interdirles milieux des chemins. Dans le cas o cela serait pratiqué # la lettre, dans les marchés, ra%ons magasins, l'accès des hommes aux marchandises en serait simplement dérangé. &n réalité, cela tid'un simple incident dans les ruelles étroites de ©athri! que le rophète a résolu # l'épque. arailleurs, dans les grandes mosquées, des groupes de femmes se trouvent régulièrement au milied'hommes. /ela est un artéfact des usages du temps du rophète qui se sont conservées, malgré lesmultiples manipulations jurisprudentielles et théoriques visant # progressivement confiner lfemmes che_~elles dans un genre d'incarcération # domicile # perpétuité.

F. La 6osquée du Prophète et l'*nceinte de la ba'!a témoins historiques

La grande mosquée du rophète # }édine et la }osquée $acrée de la }ecque ont de tout tempscontinué # être visités de fa¨on mixte et ce depuis le vivant du rophète # ce jour. /ela est la preuvematérielle historique de l'évolution des usages après le décès du rophète, qui n'ont pas eut l'autoride déformer l'usage du rophète en personne au coeur du monde musulman même, du moins jusqce jour.

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9ur cette vue de l'enceinte sacrée de la 6ecque, nous vo4ons les dames et les hommes de fa_on mixte, cet usage sperpétue depuis l'époque du Prophète et a résisté aux changements d'usages, témoignant de l'usage du temps du

Prophète.

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Femme en Islam ne Discrimination Positive %vortée

%. Introduction

n des domaines des moins connus est qu'en islam, la femme dispose du droit de travailler, ainsque de posséder des !iens matériels propres # sa propre personne sans avoir de devoir d'en dépens% compris pour ses propres enfants. L'homme a seulement le droit d'hériter d'une partie de ses !ieen cas de décès. &n cas de séparation, il convient donc de déterminer et convenir du partage d !iens communs acquis après la vie commune. &n outre, le /oran et les hadiths attri!uent la chargde leur entretien financier alimentaire, vestimentaire et de logement.

). ravail, profession et carrière

/omme expliqué plus haut dans un autre article, la femme dispose de même de l'occasion denégocier parmis les conditions de mariage le droit d'exercer sa profession. ous avons vu que danl'islam primitif, les femmes exer¨aient des professions rémunérées ou non et appu%é cela par/oran. &t avions souligné qu'elles exer¨aient # l'époque en tant que coiffeuses, guérisseusesaccoucheuses, ... Dans le cas de la convention d'exercer leur profession après le mariage, celle~ pourra exercer en paix sa spécialité. Le rophète dit ainsi un jour # ce propos 3 ] Les conditions l plus dignes # être respectées sont celles convenues lors de l'acte de mariage. ]

al~ uhhari explique dans son $ahih~ul •ami, que les femmes peuvent exercer leur métier, et mêmsoigner des hommes.

;. Discrimination positive

Dans le cas o les règles du /oran seraient appliquées littéralement, une discrimination positive enfaveur des femmes surgirait. )insi, le droit de travailler tout en !énéficiant du droit d'être entretenufinancièrement entièrement par son époux montrerait com!ien le /oran protège le sexe fai!le. ar ailleurs, la femme a le droit de demander en outre des domestiques pour se charger de leurs !esoi personnels. &t l'exemple du rophète envers ses épouses constitue un exemple riched'enseignements sur ce plan.

D. ne société saine

ous avions discuté un jour sur la question du travail de la femme avec un ami musulman. "soutenait que l'occupation des enfants était une t che # part entière. ^uant # moi, je lui demandai cqu'il préfèrerait en cas de grossesse de son épouse 3 un g%nécologue m le ou une femme. &répondit 3 ] une femme ]. •e lui dis alors 3 ] ourtant, cette femme devra quitter son lit peut~être nuit pour faire accoucher son épouse. &t elle serait également une femme, mais qui travaille. ]. /el'a fait réfléchir, et il a admis que mon raisonement était juste. &t de fait, dans une société saine,faudrait des femmes médecins comme des hommes, et que chacun puisse s'épanou’r et évoluer dasa carrière professionnelle. Or, il est parfaitement autorise en islam, qu'un homme fasse accouch

une femme, si il est qualifié pour cela.

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*. Divorce

&n cas de séparation, la femme peut avoir été prévo%ante et avoir covenu la fa¨on de partager !iens communs lors de l'acte de mariage. Or, point de vue jurisprudentiel, rien ne lui est attri!ué edehors de ses !iens personnels en l'état. &n sorte que si celle~ci n'a pas prévu sa situation en cas

divorce, elle sera vouée # rester # la charge de son père, frères ou oncles comme un fardeau. Daun contexte social islamique, il incom!e en réalité une certaine allocation garantie par l'éta/ependant, dans un état # l'économie fai!le, la femme n'a aucune garantie solide assurée et ces%stème s'avère insuffisant sur ce plan. /'est~#~dire qu'en cas de divorce, l'état assure un reveminimal garanti 0au cas o elle n'a pas de proche parent pouvant se charger d'elle6, étant en droit !énéficier d'un soutien financier de l'état, qui ne pourra lui être accordé concrètement. }ais dans lcas de l'application du contrat de mariage suggéré plus haut, elle sera assurée de disposer de quoi prendre en charge. &t si cette pratique se généralise, # terme cela constituera un nouvel usage doseront tenus les coulpes # l'avenir.