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L’HÉRÉSIE JOURNAL DE LASSOCIATION DES CERCLES ÉTUDIANTS DE LULB SEPTEMBRE 2016

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SEPTEMBRE 2016

Page 2: journal de l 'association des cerc les étudiants de l 'ulb

2

Editrice responsable : Laura Faure

Rédactrice en chef : Aurore Duriau

Photographie de la couverture : © Sophie de Lombaerde

Page 3: journal de l 'association des cerc les étudiants de l 'ulb

EDITORIAL

Et ce qui devait arriver arriva… Clap de fin sur

l’épisode des vacances et/ou de la seconde ses-

sion et nouvelles arrivées sur le campus pour

démarrer une nouvelle année. Afin de digne-

ment commencer cette nouvelle année acadé-

mique, étudiants chevronnés et nouveaux arri-

vants viennent à ce désormais traditionnel

événement qu’est la JANE.

Premier événement d’une longue série de soirées, activités en

tous genres, pré-TD, TD, et j’en passe. Et oui, cette année le 16

septembre marque la reprise officielle des activités plus ou

moins folkloriques de notre chère université ! Dans ce premier

numéro annuel de l’Hérésie, tu pourras retrouver un agenda des

activités de l’ACE mais également la présentation d’activités pro-

posées par d’autres cercles. Bien entendu, pour les novices, je ne

peux que vous conseiller d’aller rencontrer ces derniers ! Ils vous

accueilleront avec plaisir !

Si vous voulez découvrir ou redécouvrir l’ACE, et rendez-vous en

page 5 pour une petite présentation. Découvrez également ce

nouveau cru exceptionnel qu’est le comité 2016-2017, à partir de

la page 7.

Ne me reste plus qu’à vous souhaiter un très bon début d’année,

une bonne rentrée ! Profitez en un maximum et surtout… Bonne

lecture !

Aurore Duriau

3

Page 4: journal de l 'association des cerc les étudiants de l 'ulb

LE MOT DE LA PRÉSIDENTE

4

C’est parti ! Après plus de trois mois d’alternance entre une session d’examens, des

craquages imprévus, des réunions préparatoires, quelques examens et d’autres cra-

quages divers (on ne se refait pas, hein), l’année académique 2016-1017 peut officielle-

ment commencer, et avec elle le lancement des activités de l’ACE pour un premier qua-

drimestre qui s’annonce comme à l’accoutumée très chargé.

Petite question pour les personnes qui ne nous connaissent pas encore : qu’est ce que

l’ACE ?

a) un mouroir pour anciens du folklore

b) l’Association des Cercles Etudiants

c) une succursale de la Philo

d) la réponse D

Je laisse à chacun le bon soin de choisir la réponse qui lui conviendra le mieux, mais

dans un souci de clarté, je rajoute que l’ACE est l’association qui regroupe les 30

cercles dits « folkloriques » de l’ULB, qu’ils soient baptismaux, régionaux ou de sec-

tion. Qui dit 30 cercles dit 30 voix, 30 traditions, mais aussi 30 fois plus de bonnes

idées, 30 fois plus d’idées un peu moins lumineuses, 30xplusdechancesdemefaireré-

veillerlematinparundélicatcoupdetéléphone,... Bref, ma vie s’annonce 30 fois plus in-

tense cette année !

Le point fort de cette année est sans aucun doute le comité ACE. Tous les délégués se

sont mis au travail dès leur élection car les challenges à relever cette année sont mul-

tiples. Les résultats ne devraient pas tarder à se faire sentir puisque l’implication de

chacun chamboule déjà bien la routine de l’ACE : une nouvelle Saint V, le nouvel évé-

nement de la brocante, des perspectives de rénovation pour la salle cantus, une partici-

pation à l’Université d’Automne, et j’en passe. On a même réussi à inverser la tendance

en termes de délégués folklore ! Tout ça me permet d’envisager une ACE beaucoup

plus présente avec les cercles cette année, plus visible, plus ouverte et, je l’espère, plus

festive - bien que je ne m’inquiète pas trop pour ce dernier point (coucou les prez’s).

Cet élan positif n’empêche pas que le premier coup de massue a déjà été porté, car

cette année sera aussi une année placée sous le signe de la sécurité. Il est très difficile

de s’entendre dire par des textes légaux aussi flous que contraignants que les évène-

ments créés par les cercles ne sont plus des lieux de fête sûrs. Il est encore plus difficile

de les laisser se faire enfermer par des barrières métalliques, nouveau must-have en

matière d’évènementiel. C’est un dilemme assez pesant de savoir que le seul moyen de

faire les choses est de les faire clôturer, mais quoi qu’il en soit, mon but sera que les

cercles soient le moins possible affectés par ces mesures et que cette année soit au

moins aussi festive et riche que les précédentes !

J’en ai fini avec la note négative, et je pense qu’il ne me reste désormais plus qu’à sou-

haiter la bienvenue aux nouveaux étudiants de l’ULB, une bonne rentrée aux habitués

et une excellente rentrée folklorique à tous les cercles !

Laura Faure

Présidente

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L’ACE… C’est quoi ? Présentation

5

L’Association des Cercles Etudiants, communément appelée l’ACE, est une A.S.B.L. fondée en

1989. Elle succède à l’Association des Cercles Facultaires (1973-1989) et avant cela, à l’Assem-

blée Générale des étudiants (1886-1973).

Conformément à ses statuts, les buts de l’ACE sont :

- La représentation et la défense de ses membres au sein des structures universitaires ou

autres ;

- La coordination et le développement des activités intercercles, ainsi que l’exercice d’une

mission fédératrice pour l’ensemble des cercles membres ;

- La prise de positions et d’engagements sur des problèmes et sujets qui touchent et/ou

menacent l’esprit du Libre Examen, le Folklore de l’ULB ou les Cercles qui lui sont affiliés ;

- L’accomplissement d’un rôle de mutualisation des ressources (gobelets, assurances, ...),

ainsi que la gestion administrative et organisationnelle d’activités touchant l’ensemble des

cercles membres (Saint Verhaegen, Baptêmes, etc.) notamment par une prise de contact vers

l’extérieur ou avec d’autres mouvements étudiants ;

- La promotion du Folklore estudiantin de l’ULB.

De manière un peu plus digeste, l’ACE est donc l’échelon intermédiaire entre les cercles et les

autorités de l’ULB. Elle est composée de 30 cercles membres répartis entre 15 cercles baptis-

maux, 8 cercles régionaux, 6 cercles de section, et un cercle interfacultaire - le Librex -, avec

qui nous organisons d’ailleurs la Nuit Théodore Verhaegen. Le dernier cercle à avoir fait son

entrée à l’ACE est la Liégeoise en 2014 et depuis cette année, le cercle ISTI a introduit une de-

mande pour intégrer l’ACE.

Le comité de l’ACE est composé d’un bureau de 5 personnes, ainsi que de 11 autres postes. Au

fil des ans, l’ACE ne cesse de se développer et de s’adapter aux changements qui touchent

l’Université. En effet, bien que le noyau dur de l’ACE demeure inchangé, il y a environ 5 ans

que le poste d’éco-responsable (anciennement « environnement ») a été créé et qu’il ne cesse

de se développer. Si dans un premier temps il s’agissait de lancer le projet de gobelets réutili-

sables, il est désormais réparti en trois axes : (1) les initiatives durables dans les cercles ; (2) le

projet Modus Vivendi, visant la sensibilisation aux risques liés à la fête et (3) le projet Build

The Cerk pour la mise en place de locaux durables à long terme pour les cercles. De la même

façon, nous avons créé il y a deux ans un poste de « cantus », afin de mieux répondre aux de-

mandes concernant tout ce pan du folklore estudiantin.

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Ceci ne sont que les exemples les plus récents. Dans tous les cas, chaque poste de

l’ACE a été mis en place dans le but de proposer des activités touchant l’ensemble

des cercles. Les trois plus grands moments de l’année sont sans doute la Saint

Verhaegen, organisée par le/la vice-président.e externe, les baptêmes étudiants,

dont l’organisation générale revient à trois (cette année quatre !) délégué.e.s fol-

klore, et enfin la Nuit Théodore Verhaegen. Il y existe bien d’autres activités so-

ciales et culturelles proposées par l’ACE qui seront détaillées dans cette Hérésie

de rentrée.

Tout cela concerne le volet organisationnel de l’ACE, mais une autre part impor-

tante de nos activités concerne la représentation de ces cercles au sein de l’ULB.

Ainsi, l’ACE siège dans les commissions suivantes : la Commission Culturelle

(CoCu), la Commission des Affaires Sociales Etudiantes (CASE), les Presses Uni-

versitaires de Bruxelles (PUB), l’Union des Anciens Etudiants (UAE) et la Plate-

forme des Cercles Etudiants (PlaCE). Au final, par sa position fédératrice, l’ACE

est devenue peu à peu l’interlocuteur privilégié avec les autorités de l’ULB pour

les questions touchant au folklore estudiantin.

C’est un exercice plus difficile qu’il n’y paraît que de présenter l’ACE car celle-ci se

trouve dans une position très atypique par rapport aux autres cercles étudiants et

que nous sommes un peu touche-à-tout, chaque année réservant son lot de nou-

veautés et d’imprévus. Finalement, le meilleur moyen de la découvrir reste

l’investissement dans les cercles, car sans cercles étudiants, pas d’ACE !

Laura Faure

Présidente

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PRÉSENTATION DU COMITÉ

2016-2017

Notre

Raïs à nous, c'est elle. Notre présidente tient son beau comité d'une

bonne poigne de fer et a été élevée à la bonne école: togée au Caré puis

présidente de cercle, elle finira l'année passée

Vice présidente externe de l'ACE, et ça en jette pas mal quand

même. Avec un tel curriculum vitae, pas de doute, elle était dé-

jà sur la bonne voie. Elle ponctue maintenant nos journées de

ses remarques, blagues et bonne humeur qui nous permettent

d'avoir la cohésion que ce comité mérite tant. Elle a même ré-

ussi à avoir quatre délégués folklores, c'est pour dire la bête!

Présidente

Laura Faure

Nolan

Baptisée

d'un mer-

veilleux

cercle gri-

sâtre et pro-

venant de sa meilleure cuvée, Célia, alias Célio, déjà

maîtresse historienne de l'art médiéval (keurkeur

les beffrois) qui continue courageusement son ap-

prentissage à Solvay, est la Vice-Présidente Interne.

Vice-Présidente Interne

Célia Leclercq

De fait, c'est un peu la petite maman de notre joyeux comité, toujours là pour nous rappeler

quand nous devons être présents, ce que nous devons faire et puis, nous taper sur les doigts

quand nous faisons des bêtises. Mais ce n'est pas tout ! Comme toutes les mamans, elle pense

qu'il vaut mieux prévenir que guérir, et s'occupe dès lors également des assurances des

cercles. Dois-je encore ajouter qu'elle aide également au développement dans son temps

libre ? Bref, une belle et gracieuse tournaisienne qui occupe un poste de choix dans le bu-

reau !

Margot

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On m’a confié la tâche de vous

présenter notre boute-en-train

attitrée, l’enjouée et souriante

Vice-Présidente Externe

Laura Walkiers

Aussi amicalement surnommée Yolo, cette historienne pas-

sionnée est en charge d’organiser la Saint-Verhaegen, plus

communément appelée Saint-V. Chaque année, aux envi-

rons du 20 novembre, c’est tous unis que nous fêtons la

fondation de l’Université libre de Bruxelles, en commémo-

rant son fondateur « Théodore Verhaegen ». Et c’est bien le

comité ACE qui se charge d’organiser cette petite sauterie,

et en particulier son Vice-Président Externe, notre Laura

elle-même. Comptez sur elle pour vous surprendre, vous

étonner et vous amuser !

Célia

Seul membre du bureau pourvu d’une paire de chro-

mosome XY, le rôle d’Antoine dans le comité consiste

à nous rappeler que la bière, c’est de l’argent, mais

qu’il reste néanmoins plus agréable de consommer la

première que le second. Fort de plusieurs années au

sein de l’ACE, il reprend pour la seconde année con-

sécutive le poste délicat de trésorier. Sa crédibilité ? Il

la tient de ses petites lunettes rondes. Sa passion ? Se

prélasser dans un lit de billets. Ses atouts ? Il maitrise

parfaitement l’équilibre entre rigueur et plaisir, car il

sait que nous sommes tout d’abord là pour (se) faire

plaisir !

Trésorier

Antoine Salomé

Laura Faure

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Nolan

Culture-Archives

Chloé Martinache

Secrétaire

Louise Denys

Après un beau et long parcours au sein du cercle de Philosophie et Lettres de l'ULB et une année de déléguée événements à l'ACE, j'ai le plaisir de vous présenter Louise, la nouvelle secrétaire de notre associa-tion ! Sa passion pour l'écriture vous garantira des PV précis et sa ri-gueur se retrouvera dans les diverses convocations qu'elle prendra plai-sir à envoyer. Vous la connaissez sans doute au travers des nombreuses photos de bal qu'elle a dû prendre de vous, mais cette année c'est son sourire qui illuminera les réunions du dimanche. Son secret de longévité dans les cercles est certainement lié au lait d'ânesse, mais ne lui dites pas que je vous l'ai dit.

Antoine

Au poste de déléguée sociale cette année

Nous avons la joie de vous présenter

Une jeune femme aussi souriante que motivée

Chouette de la tête aux pieds.

La reconnaître est chose aisée

Avec ses lunettes léopardées

Ses cheveux récemment coupés

Et son look un rien décalé.

Si vous la cherchez,

Elle sera présente à l’Université

D’automne ou d’été,

Munie d’une clope roulée.

Cette ravissante dulcinée,

Fraîche comme la rosée,

S’appelle Chloé.

(Poil au nez).

Louis

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Social

Clémentine Deschryvers

Louise

Hérésie

Aurore Duriau

Timo

J’ai pour tâche de présenter Clé-

mentine Deschryvers ainsi que

son rôle au sein de l’Association

des Cercles Etudiants en

quelques lignes.

Résumer un tel personnage est impossible en si peu de

mots. Néanmoins, je peux dire sans aucun doute que le

poste de déléguée sociale la représente parfaitement. Il

lui sera désormais possible, à travers divers événements

et actions, de faire rayonner sa bienveillance naturelle

sur le plus grand nombre.

Aurore sera ta déléguée Hérésie pour l’année à venir (alors non, l’Hérésie ne se veut

pas comme un contre-mouvement à l’Inquisition). Concrètement, cela fait d’elle la ré-

dactrice en chef du journal apériodique de l’ACE. Elle s’appliquera à te fournir aussi

souvent que possible (compte sur deux à trois mois au minimum entre numéros) des

articles de qualités et d’une grande diversité présentés sous l’aspect le plus swag qu’il

soit. Elle a déjà pu faire montre de ses talents en la matière lors de son passage au

Cercle d’Histoire, tu ne seras pas déçu, je peux te le promettre !

Mais il y a beaucoup plus à sa personne que son simple rôle de déléguée. Derrière sa

chevelure blonde et ses yeux couleur menthe à l’eau, tu trouveras quelqu’un d’émi-

nemment sympathique, à l’écoute des autres, n’hésitant pas à faire usage de son franc-

parler et toujours prête à boire quelques Alfredos (pas toujours avec modération par

contre) et s’amuser ! Son plus grand rêve ? Poser juste pour un bout d’essai à la Centu-

ry Fox…

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Eco-responsable

Louis Van Geertruyden

Web/Graphisme

Margot Elmer

Margot. Cette inconditionnelle fan de la musique des années 80 ne

marche jamais seule lors de ses chasses de pokemons. Celles-ci la dis-

traient de son autre chasse obstinée : la recherche du papier peint par-

fait. Web Master de l'ACE, elle nous égaie grâce à son humour, ses imi-

tations de profs débiles et ses photos de chat. Vous la croiserez proba-

blement le vendredi soir dans les salles de bal, munie de son plus beau

collier. Un sage a dit : les éléphants arrivent en 12 .

Clémentine

Louis, délégué éco-responsable de l’ACE est une

personne unique et atypique. Voici un un acros-

tiche :

Lentement, le vent tout doux me rassure

On n’oublie jamais rien, on vit avec

Un jour, un destin

Isabelle, Isabelle, Isabelle, Isabelle, je t’aime

Sous le vent [tout doux, qui me rassure]

Volare, woho, cantare, wohohoho

l’Aventura, c’est la vie que je mène avec toi

Nature, gloire et bowté

Grande fête au château

Est-ce que tu viens pour les vacances ?

c’Est un garçon pas comme les autres

Ris plus fort et parle moins.

Élémentaire mon cher Watson

Comme un enfant aux yeux de lumière

Ohisse la saucisse

Les comédiens, voir les musiciens, voir les magi-

ciens

On ne change pas

La vie sûrement, plus d’un million d’années

Laura Walkiers

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Thomas

Evenement 2 - Sponsors

Thomas Van de Leemput

Timo est l’un des trois délégués évè-

nement de l’ACE.

Actuellement étudiant en histoire, il

fût successivement délégué bal et président du Cercle d’Histoire avant de re-

joindre l’ACE cette année.

Il se chargera de te divertir certains soirs de l’année : en effet, plusieurs TD

seront organisés te permettant de boire draguer, enrouler, encore boire,

chanter, danser, reboire, etc. Ceux-ci se déroulent à la Jefke, sur le campus de

la plaine. Même s’il s’agit du lieu de rendez-vous de beaucoup de baptisés,

tous les étudiants y sont les bienvenus. Par ailleurs, l’événement à ne pas

manquer ce quadrimestre est la Nuit Thédorore Verhaegen. Celle-ci aura lieu

le vendredi 25 novembre. Ce sera l’occasion de te mettre sur ton 31 et de pas-

ser une soirée inoubliable (s’il te reste des souvenirs). Tu seras prévenu de

ces évènements bien assez tôt via facebook, le site du cercle ou via des af-

fiches collées un peu partout sur le campus.

Evenement 1

Timo Steffens

Voici Thomas, le délégué « Évènements-Sponsors » ! Mais quel est donc son rôle

dans la magnifico-sublime organisation qu’est l’ACE ? Vous l’aurez deviné, c’est lui

qui ira faire les yeux doux aux plus grandes multinationales (à l’ACE, on vise plus

haut que le soleil) pour rendre nos évènements encore plus fous et majestueux

qu’un anniversaire made « sweet sixteen ».

Outre cette mission cruciale, on peut résumer Thomas à cette métaphore : imagi-

nez une crème. Une crème à la crème. Fourrée à la crème. Avec, au-dessus, une

couche de crème, et saupoudré d’encore un petit peu de crème. En effet, parmi

cette bande de requins que constituent les autres membres du comité, c’est le seul

qui prendra le temps de faire un bisou à TOUT LE MONDE avant de s’installer.

C’est pour ça que si vous l’apercevez une nuit un petit peu fatigué sur la baleine,

vous verrez toujours mille personnes autour pour l’aider, tellement que tout le

monde il aime Thomas.

Cholé

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Folklore

Nolan Masure

Evenement 3 - Cantus

Vincent Busseniers

Vincent, cet inconditionnel passionné de cantus ne pouvait que deve-

nir délégué à l’ACE. Cette année, il sera chargé de gérer au mieux ce

local, dans lequel guildes, étudiants et autres énergumènes se retrou-

vent afin d’entonner ces chants qui animent le foklore ulbiste toute

l’année durant ! Son grand projet cette année ? Entamer une réfec-

tion du local cantus.

Quoi qu’il en soit, n’hésitez pas à vous adresser à Vincent si vous avez

des questions sur le folklore, les guildes ou simplement si vous êtes

en quête d’un gars sympa avec qui prendre une ou deux bières !

Aurore

Grand héritier du Prince des Buveurs et digne repré-

sentant du rire Jaune, Nolan est, avant tout, un gar-

dien et défenseur du Libre Examen au sein des tra-

ditions estudiantines propres à notre Alma Mater.

Entre rire et dérision, il appose son veto et son cour-

roux si l’un ou l’autre viendrait à abuser de l’argu-

ment d’autorité.

Il est aussi bien responsable de la coordination

entre les différents comités de baptême propres à

chaque Cercle folklorique que de l’organisation et

surtout du bon déroulement de leurs activités. Avec

son comité, il assure également la mise en place de

toute la logistique propre aux soirées de baptême. Et

bien entendu, il organise diverses activités afin de

réunir tous les folklores de notre université afin de

créer des liens et de favoriser l’esprit de partage et

de fraternité.

Vincent

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Sophie

Folklore

Gwen Sauvage

Folklore

Max Knuknu

Max

Après une année de toge et une année en temps que Président de

Baptême Solvay, le voici embourbé dans les méandres du folklore

en devenant son fervent protecteur. Ne vous détrompez pas, le

folklore n'est pas mort et il s'en assurera. Soyez rassurés, il veillera

à l'aide des trois autres délégués folklore à ce que la bleusaille soit

embellie et retrouve le blason qui lui revient et qui malheureuse-

ment se perd d'année en année

Gwen c'est un chic type, c'est aussi le deuxième trésorier du folklore ACE, il nous vient du

Cercle Solvay pour lequel il assuré plusieurs fonctions prestigieuses, comme délégué af-

fiche du comité de baptême 2 années de suite (tellement il collait bien les affiches) pour se

hisser jusqu'au poste de vice-président !

Cette année, il s'occupera des comptes du comité folkore, c'est un peu lui qui fera la pluie

et le beau temps dans l'humeur des E.P.A.V.E.S. et qui tentera d'éviter un infarctus du

myocarde à notre copain Antoine ! Tu pourras le trouver aux alentours des préfabs (c'est le

grand barbu).

Page 15: journal de l 'association des cerc les étudiants de l 'ulb

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Folklore

Sophie Forestini

Gwen

Sophie, officiellement folklore n°1 (mais tout le monde sait qu’il y a un ratio d’oestrogènes à

respecter..), nous vient du cercle de droit. Ce doux mélange entre tendresse et fermeté consti-

tuera un atout considérable pour converser avec la faune particulière des différents comités de

baptême. De plus, son amour de la bonne bouffe (et de la picole) est une mine inépuisable

d’idées d’activités. Rendez-vous au cochon de la rentrée, vous ne serez pas déçus !!

Page 16: journal de l 'association des cerc les étudiants de l 'ulb

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LIBREX

Le Libre examen, qu’est-ce donc ?

Le libre examen est couramment défini comme le rejet de l’argument d’autorité et

prône l’indépendance de jugement. Mais il ne se résume pas qu’à une méthode

scientifique. Au contraire, il s’applique dans la vie de tous les jours et consiste en

une constante remise en question. Henri Poincaré (pour ceux qui aime les citations)

le définissait ainsi : « La pensée ne doit jamais se soumettre, ni à un dogme, ni à un

parti, ni à une passion, ni à un intérêt, ni à une idée préconçue, ni à quoi que ce soit,

si ce n’est aux faits eux-mêmes, parce que, pour elle, se soumettre, ce serait cesser

d’être. » Définir le libre examen devient donc ardu en ce sens qu’il existe autant de

définitions de celui-ci qu’il y a de ‘libres-exaministes’.

Mais pourquoi le libre examen est-il si important à l’ULB ? Il faut revenir à la créa-

tion même de note alma mater. La fondation de l’ULB en 1834 était une réaction

face à la montée en puissance de l’Eglise catholique en matière d’enseignement. Par

le biais de l’UCL, l’Eglise tentait de répandre à travers tout le pays un enseignement

en accord avec sa religion. Des personnages influents et francs-maçons (oui oui ! les

loges maçonniques ont joué un rôle important à l’ULB) fondèrent notre université

pour offrir une alternative philosophique aux étudiants désireux de s’affranchir des

dogmes de l’Eglise.

Si le sujet t’intéresse, sache qu’il a été l’objet de nombreuses études. Nous te recom-

mandons « La modernité du libre examen » de Jean Stengers et Chaim Perelman

que tu trouveras à un prix abordable au P.U.B ou à la bibliothèque.

Gaëlle Dulion

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SOCIAL

Brocante étudiante 4 octobre 2016

Salut à toi, étudiante, étudiant, visiteur curieux et simple passant ! Permets-moi de

te présenter aujourd’hui notre tout nouveau projet. La Brocante Étudiante s’installe-

ra sur l’avenue Paul Héger le mardi 04 octobre, entre 7 et 16 heures.

Si toi aussi tu préfères un moment convivial et responsable à une virée sauvage chez

Ikea Anderlecht, si ta mère s’obstine à t’offrir ses vieux bijoux à Noël, mais qu’ils

n’ont pas assez de valeur pour finir chez « CentrOr Bruxelles », si ton canapé a bien

mérité de finir ailleurs que dans ton cercle, si ton déménagement s’éternise un peu et

que l’envie te prend de te débarrasser de quelques cartons pleins, n’hésite plus et ré-

serve-toi un emplacement à la Brocante.

Ceux-ci sont limités donc ne tarde pas trop, car il ne fait aucun doute que le succès

sera au rendez-vous. Pour s’en assurer, nous t’avons réservé quelques bonnes sur-

prises. Je te rassure, il y aura bien évidemment de quoi t’abreuver et te sustenter,

tout en faisant ta BA du jour. De plus, l’aspect durable, chaleureux et social cher à

notre Université sera incarné par la présence d’invités de marque… Je n’en dévoile

pas plus, je ne voudrais pas te gâcher la fête.

Les réservations sont à effectuer auprès de la déléguée Social de l’ACE (moi) : so-

[email protected] Tu trouveras plus d’informations sur l’event Facebook, qui sera ac-

tualisé en fonction des nouveautés. En espérant t’y voir, toi et tous tes amis J Petit

tuyau pour les lecteurs attentifs de l’Hérésie : le prix de l’emplacement sera laissé

libre…

Clémentine

Déléguée Social

Page 18: journal de l 'association des cerc les étudiants de l 'ulb

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CULTURE

Au fil du temps, son intérêt et surtout sa

présence déclinèrent. Seul le Festival belge de la chanson estudiantine (organisé chaque année

au début du mois de novembre par le Cercle Polytechnique dans l’auditoire Janson mécon-

naissable) maintenait encore ce folklore visible et vivace. Pour ces raisons et bien d’autres, des

groupes de jeunes et d’anciens étudiants, voulurent rétablir ces traditions en perdition. Par

cette volonté et un large héritage de traditions folkloriques, naquirent les cantus tels que nous

les connaissons aujourd’hui.

Généralement, une Guilde est composée de plusieurs membres ayant des postes définis, ceux-

ci organisent au moins un évènement par mois, il peut s’agir de cantus classiques ou à thèmes,

aussi bien que de vadrouilles (ndla : il s’agit d’une tournée des bars au cours de laquelle les

participants chantent et célèbrent la camaraderie) ou de sorties culturelles.

La Guilde a généralement à sa tête un Senior, qui s’assure d’orchestrer tout cela dans une am-

biance fraternelle et conviviale. Le Senior est accompagné dans son bureau par le Cantor, qui

se charge de lancer et proposer les chants, du Censor faisant respecter le calme et l’autorité à

grands coups de bière ou punitions aussi dérisoires qu’amusantes, du Quaestor responsable

des finances, du Scriba faisant office de secrétaire, et last but not least du Fuchs Mayor gérant

les fuchsen (ceux qui servent les boissons) et la gestion des fûts.

Chaque Guilde ou groupe possède un décorum propre lors de ses cantus. Mais tous partagent

l’utilisation de la Corona (où les tables sont disposées en U), l’éclairage à la lueur des bougies

et bien entendu la bière.

Ci-dessous, tu pourras avoir un petit aperçu des principales Guildes de l’ULB et de leurs spéci-

ficités. Et en fin d’article, tu y trouveras également la Société du Grand Clysopompe, car

d’autres sociétés (certaines plus discrètes que d’autres) de Guindaille ou de chants existent par

-delà les Universités et surtout les époques.

N’hésite donc jamais à pousser l’une ou l’autre porte pour rencontrer ces joyeux camarades

qui font vivre le folklore estudiantin, bien au-delà de la bleusaille, et les traditions de notre

Alma Mater qui nous sont chers.

Avant tout, qu’est-ce qu’une Guilde ? Les Guildes de

l’ULB ont vu le jour à partir des années ‘80 par

l’intermédiaire de quelques étudiants soucieux de

remettre le chant étudiant au goût du jour de façon

plus formelle que cela ne se réalisait jusque-là.

Les Guildes de l’ULB

(RE)DE COUVERTES…

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CULTURE

Ad Gildam Romanum

(la Guilde romaine, affiliée au Cercle de l'ISTI) est une Guilde très

jeune datant de février 2015. Le but de celle-ci est très simple:

donner une alternative chantante aux membres du cercle sans

marcher sur les plates bandes de l'ordre. Le folklore est lié aux

études de traduction et interprétation: étudiant des langues

vivantes à l'institut, nous avons voulu faire un retour aux

sources en impliquant de manière très présente, le latin,

langue morte et symbolique du monde romain qui a façonné

notre patrie.

Guilde AXIS

Nous sommes la Guilde des kinés et ostéos. Peut être dis-

crets, sans doute à cause de notre localisation sur le campus

Erasme, mais nos cantus valent le déplacement! Ceux qui

sont déjà venus savent que l'on chante autant que l'on

s'amuse et que l'on se rempli le gosier! N'hésitez pas à venir

nous voir si l'envie vous le dit. Notamment à notre cantus

Noël que l'on fait chaque année!

La Guilde Gates

est la Guilde du Cercle informatique fondée en 2003. Bien que nos

cantus soient généralement de taille modeste, la bonne am-

biance y est présente et l'alcool coule à flot, ce qui les rend

d'autant plus conviviaux pour tout le monde, que ça soit du

novice à l'expert du folklore chantant. Venez boire, chanter

et rigoler avec nous, vous serez toujours bien accueilli !

Ad Fundum ! Senior de la GG, Sécu.

Page 20: journal de l 'association des cerc les étudiants de l 'ulb

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CULTURE

Guilde Horus

Depuis 1992, la Guilde d'Horus, à l'effigie du dieu à tête de faucon, "chante pour passer le temps". Le Pharaon et son co-mité accueillent baptisés et non baptisés; pennés et calottés; ULBiens et les autres étudiants; les jeunes et les vieux; les garçons et les filles; les belges, les français, les flamands, et même tous les "Ben-quelque chose"...bref quiconque désire passer un bon moment autour du chant et du breuvage du Nil, dans la joie et la bonne humeur (et, parfois, dans un joyeux bordel). Si le coeur t'en dit, viens donc découvrir notre Guilde bourrée d'autodérision et presque autant de talents cachés, comme ce poème, que l'on te par-tage, très cher lecteur peut en attester:

"Horus n’aime pas chanter

Nos cantus sont TD’s La bière y coule a flots

C’est la guilde qui prend l’eau On pondra une chanson

Dépourvue de talent Et comme chaque festival

On sera encore recale Laissez-nous donc gueuler Les chansons qu’on connaît

« dans une tour de Londres » Nini et Alexandre

Des éternel(e)s bleus On vous emmerd’ les vieux

Guindaille années quatr’-vingt C’est fini cher parrain" (auteur: "Ben-machin quelque chose")

La Guilde de la Robe de Pourpre (les juristes)

a été créée en 1992 dans les toilettes de la Jefke. Tradi-

tionnellement, elle se réunissait les mardis pour éviter

la présence d'un certain ordre. Une particularité? Nous

sommes la seule guilde où on sert de la Kriek en cantus!

Cette année, la Guilde fête ses 25 ans d’existence ; soyez

aux aguets, nous fêterons bien ça!

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CULTURE

La Guilde Polytechnique

est née en 1986 et par l’organisation de nombreux cantus nous accueillons encore et

toujours tous ceux qui veulent donner de la voix avec nous jusqu’aux heures les

moins sages. C’est au nom de ce cher folklore que nous éditons le Carpe Diem, re-

cueil de chants estudiantins, ou encore que nous organisons des cantus de 12 heures!

Mais quoi de mieux pour résumer le sujet que notre Jingle : “ À boire, pour donner

de la voix. À boire, la Guilde est là. On chante, ce n’est pas d’la musique pop. On

chante pour une kriek, on chante pour une chope. Jusqu’à l’aube, nous allons guin-

dailler. À l’aube, on s’ra bourré. Et au matin, si l’on se

sent bien, on recommencera demain!” Si vous avez com-

pris, levez donc votre verre rempli jusqu’au bord. Buvez-

le à la chanson et au folklore. À la liberté, à la fraternité.

Et bien sûr à la santé de l’ULB!

La Guilde Médecine,

c'est le phénix qui renaît de ses

cendres... Et c'est tout feu tout

flammes qu'elle reparaît doucement au

sein de ce folklore incandescent que

représente le chant fraternel. Certains

l'auront remarqué, ses membres tou-

jours plus terre-à-terre auront remué

ciel et terre pour vous présenter un

collège plus survolté que jamais. Le

chant est dans l'air, un vent d'unité

souffle sur notre Alma Mater. Et cette

année encore, voilà qui coule de

source, on vous aura concocté un pro-

gramme à vous en mettre l'eau à la

bouche. Ne vous laissez pas devenir

l'élément qui manque, et rendez-vous

parmi nous, pour des chants avec plus

de coffre que jamais... la Guilde Méde-

cine vous attend !

Page 22: journal de l 'association des cerc les étudiants de l 'ulb

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CULTURE

La Guilde Mandarine

pour sa part vit le jour en 1993 avant de s’essouffler et de revenir

en 2001. Depuis elle n’a pas arrêté d’être la meilleure, bien évi-

demment. Initialement attaché à la faculté Solvay, elle se veut ou-

verte à tous, tant aux étudiants baptisés qu’aux autres, son pre-

mier principe étant de réunir des amis autour d’un moment de partage (et aussi de

blagues foireuses, c’est depuis plusieurs années un des ses éléments de cohésion les

plus importants).

Comme son nom l’indique, son décorum est basé sur ce délicieux agrume qu’est la

Mandarine. Le Senior répond au doux nom de Grande Tige et est aidé par les Quar-

tiers qui assument les différentes fonctions. S’y ajoutent également la Pelure, les

membres n’ayant pas de poste, les Fruits Secs, soit les anciens de la Guilde, et enfin

les Pépins, c’est-à-dire les impétrants ayant entamé une demande d’adhésion à la

Guilde.

On pourrait encore en parler longuement, mais le plus simple est tout bonnement

d’y participer. Pour toutes remarques, question, ou envie de baston, vous pourrez

toujours contacter les membres de la Guilde qui répondront éventuellement à vos

sollicitations, mais encore une fois la meilleure façon de se faire une idée reste en-

core de nous rencontrer lors d’un cantus. Que ce soit en tant que néophyte ou ba-

roudeur initié depuis longtemps, nous vous accueillerons avec plaisir autour d’un

verre et de quelques chants, pour ensuite, pourquoi pas, se taper une mine en-

semble.

Sur ce, prosit et à la prochaine !

Félix Steffens,

Cette année, les guildes de l’ULB devront faire de la place,

à la toute nouvelle Améthyste, la Guilde du Grandissime

Cercle des Sciences. Car oui, nous sommes nouveaux dans

le paysage chantant de notre Université, mais croyez-moi,

notre programme s’annonce déjà chargé et rempli de

bonne humeur. Tu ne me crois pas ? Alors viens tâter le

folklore de l’Améthyste en ramenant ton cul à notre Can-

tus d'Inauguration, on se charge de t’abreuver de boisson

houblonnée !

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CULTURE

Le Diable-au-Corps

En 1892, au numéro 12 de la rue aux Choux, s’ouvrit un cabaret d’un genre parti-

culier : le Diable-au-Corps. Bien que détruit vers la fin des années 1920, l'esprit

de ce respectable et bibitif cénacle où se rassemblaient jadis tous les poils et

plumes de l'ULB a retrouvé la vie en 1996 pour réunir vaillants buveurs, trous-

seurs de rimes et libres-penseurs de tout bord ! Pas

une guilde à proprement parler, le Diable-au-Corps

et son chapitre organisent cependant principalement

des cantus, ouverts tant aux baptisés qu'aux non-

baptisés. Ses membres proviennent essentiellement

Guilde Turquoise (les architectes)

Sachez, braves gens, qu’en l’An de grâce 1997 se détacha

de notre cercle un groupuscule de guindailleurs, rimail-

leurs, chanteurs et affonneurs afin de créer le corps de

la première Guilde Turquoise. C’est elle-même qui en-

chante vos veillées de nos jours.

Sa cour est composée de nombreux membres : la Monseigneur, le Troubadour, le

Trouvère, l'Inquisiteur, le Prévôt, les Bourreaux et le Maître des Chais assisté des

Valets de Pisse.

Vous les reconnaîtrez facilement parés de leur band en peau de vache avec liserés

turquoise ainsi que leurs insignes dorés sur fond rouge.

Ils vous rappelleront alors leur devise: « Ridendo Dicere Verum » (Dire la vérité en

riant) et entonneront mieux que quiconque leur chant, « Sur les bords de la Loire ».

Page 24: journal de l 'association des cerc les étudiants de l 'ulb

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CULTURE

Société du Grand Clysopompe

Entre 1900 et 1914, il exista à l'Université libre de Bruxelles un Cercle étudiant ré-

pondant au doux nom de Clysopompiers. On ne sait rien de ce club si ce n'est qu'il se

réunissait au cabaret du Diable-au-Corps, rue aux Choux.

De ces anciens Clysopompiers, nous n'avons retrouvé que deux traces. Leur nom fi-

gure - à côté de celui d’autres Cercles - sur un carton d'invitation au banquet donné

le 12 janvier 1929 à l'occasion de la fermeture du Diable-au-Corps. Ils sont égale-

ment mentionnés par le Bruxelles Universitaire du 20 novembre 1948, dans un ar-

ticle évoquant les guindailles du fameux cabaret

Aujourd’hui le Grand Clysopompe unit des étudiants et des étudiantes ainsi que des

anciens étudiants et des anciennes étudiantes issus de différentes facultés de l’ULB

qui entendent renforcer les liens de camaraderie, promouvoir la libre pensée ainsi

que connaître, maintenir et développer les coutumes estudiantines. C’est une Société

Etudiante ouverte qui adopte le Comment (recueil de nos statuts, de nos rites estu-

diantins et de nos jeux bibitifs), qui rythme la vie de notre Société.

La Société du Grand Clysopompe décore également des vlecks du Chasseur d’Oppos-

sum et de la Vaporeuse Vadrouille des poils, plumes et anciens – qui ont excellé dans

les Arts au profit d’un Cercle universitaire ou ont travaillé à la conservation du patri-

moine estudiantin – ou – qui ont notamment restauré une tradition poilique ou posé

un acte estudiantin digne d’être perpétué.

La plupart de ses séances sont ouvertes et comme la fraternité naît entre les verres, il

y aura toujours une chaise prête accueillir un visiteur à notre table. Prochaine séance

ouverte ce lundi 26 septembre 2016 - 19h.

Pour en savoir plus et nous contacter :

http://www.clysopompe.eu/

Et sur Facebook : Société du Grand Clysopompe

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CULTURE

Guilde Halewijn

« Oyez ! Oyez ! Compaings et compagnes,

C’est avec merveille et grande joie que nous mettrons tout notre soin à ce qu’il ne

manque point de geste en cette veillée. »

C’est par ces mots, que depuis 36 ans maintenant s’ouvrent les veillées de la

Guilde Halewijn. Trente-six ans durant lesquels auront raisonnés les chants, se

seront noués nombre d’amitiés. C’est par ce Folklore et par la Fraternité que tout

ceci a été possible pendant de si nombreuses années.

C’est en juillet 1985 que la Guilde Halewijn est créée par quelques amoureux du

chant folklorique étudiant du Cercle de Philosophie et Lettres, dont Eric Schels-

traete (que le Folklore remerciera en attribuant son nom à la salle à cantus du

Solbosch). C’est pourquoi nous gardons des liens assez fort avec le dit cercle et ses

différentes instances. La Guilde Halewijn est, comme je le précisais plus haut, la

plus vieille Guilde de l’ULB, n’en déplaise à la Guilde Polytechnique. Il s’agit d’un

groupement étudiant qui propose des soirées chantantes, à la lueur des bougies.

Soirée au cours desquels, nous nous plaisons à revisiter les chansons du Folklore

étudiant (que ce soit les chansons à boire, les chansons de marins et de soldats,

où encore les chansons plus symboliques), que ce soit d’anciennes créations où de

nouvelles productions.

La Guilde Halewijn, comme l’indique l’orthographe particulière de son nom, se

veut être une institution bilingue. Bien que nos rituels se fassent en français, nous

sommes toujours en quête de compaings (membres) provenant des deux côtés de

la frontière linguistiques. Ceci est un peu particulier à notre groupement, n’hési-

tez donc pas à ramener vos petits camarades néerlandophones chez nous. Ils y

seront toujours accueillis chaleureusement.

Suite p. 26.

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CULTURE

La Guilde est aussi et surtout un endroit festif, ou la bonne humeur est de mise. Nous

accompagnons nos chants de quelques bières et d’une bonne dose d’humour (le second

degré, voire plus, y est de mise). C’est bien entendu le chant qui prime, mais on ne sau-

rait se priver du plaisir d’un petit affond de temps en temps (mais ne vous inquiétez

pas, l’alcool n’est pas une obligation ! Comme dirait un illustre ancêtre dont les paroles

sont entrées dans la légende : « Moi, avec l’alcool, je n’ai pas de problèmes, je n’ai que

des solutions ! »). C’est donc, une compagnie bonne ambiance que je vous présente ici.

Nous essayons bien entendu de proposer des activités diversifiées à notre public, même

si les «guildes classiques » (tablées en U et bougies) sont les plus fréquentes, nous ai-

mons à bouleverser parfois les habitudes. Ainsi, nous proposons des activités telles que

le banquet anniversaire (tous les cinq ans. Il faudra donc encore attendre quatre an-

née) ; la vadrouille dans les cafés au court de laquelle nous chantons dans différents

bars du cimetière d’Ixelles ; le petit déjeuner qui comme son nom l’indique se déroule le

matin et pour lequel nous préparons divers mets des plus succulents (ceux qui y ont

participé ne vous en dirons que du bien) ; des guildes dans la nature (avec nos amis de

la Guilde Turquoise et de la Guilde du Diable-au-Corps). Enfin bref, vous voyez que

nous sommes assez créatif.

Pour en savoir plus, je vous invite à venir nous rencontrer lors de nos prochaines activi-

tés. Il y a encore tant à dire sur nos us et coutumes, mais cela serait usant de tout lire,

alors qu’il serait beaucoup plus sympathique de voir cela de ses propres yeux. Vous re-

trouverez ci-après l’agenda de nos futures activités. Pour être plus informé, rejoignez-

nous sur notre page Facebook ( https://www.facebook.com/groups/11967838676/ )

Sur ce, je vous dis à bientôt.

A la gloire d’Halewijn et de sa compagnie,

Sur ce ma baverie, j’abriève,

Pour la Guilde Halewijn

Clément (A.k.a Julien Lepers),

36e Bateleur de la Gilde Halewijn

Programme

- Lundi 10 octobre, de 9h à 13h30 : Petit déjeuner de la Guilde (sur réservation)

- Vendredi 28 octobre, à 19h : Guilde Privée (réservée aux membres)

- Lundi 14 novembre, à 19h : Guilde Halewijn

- Jeudi 1er décembre, 19h : Guilde Halewijn

- Lundi 19 décembre, 19h : Guilde Halewijn – Passation de Collège.

Vincent Busseniers,

Délégué Événement et Cantus pour l’Association des Cercles Étudiants (Et Senior MMXIII-MMXIV de la Guilde Mandarine (parce que c’était marrant))

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CULTURE

Terrence Malick

Est-il le nouveau Kubrick ?

CINE MA

En 2011, Cannes accueillait pour la soixante-quatrième fois un concours cinémato-

graphique qui gagne à être connu. Proposant à sa grande habitude un cocktail de

films tantôt grandes premières assurées de devenir de grands succès commerciaux,

tantôt compétition acharnée de films qui retomberont vite dans l’oubli, une fois les

habituels cinéphiles rassasiés d’images et de performances filmiques, en lieu et

place des habituels cocktails alcoolisés que boivent les plagistes sur fond d’azur mé-

diterranéen. Pourtant, cette année-là au milieu des milliardaires russes braillards et

des mémés cupides dénudant leurs épaules de leurs parures en renard pour que

ceux-ci aperçoivent enfin des rayons de soleil, un homme à l’allure de policier chi-

cagoan mal dégrossi vient présenter son nouveau film, s’attendant à encore une fois

étonner le jury et déchainer de longs débats parmi ses spectateurs : sous un grand

chapeau de paille se cache Terrence Malick.

L’œuvre qu’il présente alors est intitulée Tree of Life. S’associent alors Brad Pitt et

Jessica Chastain, fondant une famille après avoir donné naissance à une fratrie

turbulente dans l’Amérique des années soixante. Didier Péron, journaliste chez Li-

bération en profite pour comparer, dans un article paru le 17 mai, Malick à un

autre maître du cinéma : Kubrick. L’expression avait alors déjà fait son chemin

outre-Atlantique et avait bien sûr crû de manière exponentielle après les premières

projections presses de Tree of Life. Libération permettait à cette idée de débarquer

nonchalamment sur les plages médiatiques de l’Ancien Monde. Le lecteur aura peut

-être dès à présent compris que le but de l’article est de donner avec fatuité mon

avis sur cette tempête dans un verre d’eau médiatique qui ne provoque probable-

ment qu’uniquement mon ire. Cette démarche pourrait être pleinement futile. Pre-

mièrement, l’article est paru il y a maintenant plus de cinq ans et secondement,

malgré le succès de l’Hérésie, je doute qu’un exemplaire finisse entre les mains de

Didier Péron. D’autant plus que, si je devais me baser uniquement sur cette compa-

raison, l’article n’aurait tendance qu’à attirer ma sympathie. Mon but est bien de

modérer une comparaison qui peut vite glisser vers l’exagération et de vilipender

les nombreux autres journalistes qui ont repris, avec beaucoup moins de génie et en

oubliant la Sainte Modération qui doit habiter chaque comparaison, cet innocent

parallèle.

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CULTURE

De la supernova aux ballets spatiaux :

chroniques d’une analogie

Ce n’est ni en comparant les intérêts que portèrent Malick et Kubrick pour les conflits qui dé-

chirèrent le XXème siècle ou encore en comparant de grandes épopées historiques comme

Barry Lyndon ou Le nouveau monde que les affinités entre les cinémas des deux réalisateurs

furent pointées massivement du doigt. La raison n’en est nullement fortuite, il existe de nom-

breux parallèles démontrables entre Tree of Life et 2001 : l’odyssée de l’espace. Tant que le

parallèle se nourrit uniquement des points de convergence entre les deux œuvres, la réflexion

reste intelligente et sensée.

Premièrement, d’un point de vue purement technique, un homme fait le lien entre les deux

films. Il s’agit de Douglas Turnbull, responsable des effets spéciaux pour 2001 : l’odyssée de

l’espace. Turnbull a en effet été appelé par Malick pour l’aider à réaliser la longue scène de la

supernova, que Malick voulait la moins virtuelle possible. Pour ce faire Turnbull s’est transfor-

mé, une énième fois, en apprenti chimiste. Ainsi, les masses de gaz, les nébuleuses et les ex-

plosions solaires sont des colorants, des produits de synthèse, de simples briques de lait et

autres produits chimiques trouvables dans le commerce. De plus, c’est bien la scène de la su-

pernova qui rappelle aux cinéphiles les mouvements astraux du monolithe de 2001 : l’odyssée

de l’espace. Même si le film de Malick développe l’évolution d’une vie de famille américaine

moyenne, où le père, Brad Pitt, tend, en musicien raté, à éduquer ses enfants à la dure et à

développer chez le cadet une franche aversion, chez le benjamin une peur presque insondable,

le réalisateur des Moissons du ciel, à sa grande habitude, apporte une réflexion métaphysique

toute empreinte de mysticisme chrétien, représenté par la scène de la supernova, vite échangé

contre une genèse de la terre et de l’univers environnant.

On pourrait aussi ajouter à tous ces éléments assonants la Bande originale de Tree of Life. En

effet, Kubrick s’est vite fait connaître suite à sa passion pour la musique classique et à son uti-

lisation massive dans certains de ses films. Ainsi, Barry Lyndon chevauche à travers une Eu-

rope dévastée par la guerre de sept ans aux notes de la sarabande d’Handel, Tom Cruise valse

sous les airs de Chostakovitch dans Eyes Wilde Shut et Keir Dullea se perd dans l’espace avec

le Beau Danube bleu de Strauss en fond. De même, Malick fait le choix d’inclure de nom-

breuses pièces classiques dans son Tree of Life. Des compositeurs romantiques comme Smeta-

na et son inimitable Moldau se confondent avec des compositeurs plus contemporains

comme John Taverner. Pourtant, déjà ici, le bât blesse. De fait, si Kubrick utilise massivement

les compositeurs classiques, les réadaptant parfois, il suffit de penser à la version presque mé-

connaissable de l’élégie de Purcell dans Orange mécanique, ce n’est pas forcément dans les

habitudes de Malick. Par exemple, Le nouveau monde choisit une Bande originale mixte, re-

prenant par exemple l’adagio du vingt-troisième concerto pour piano de Mozart et l’associant

aux œuvres développées spécialement pour le film par James Horner. La ligne rouge, choisit

elle d’associer des chants mélanésiens traditionnels à la Bande originale composée par Hans

Zimmer.

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CULTURE

Hélas, ce n’est pas la seule dissonance

notable entre les deux réalisateurs, et

je vous propose d’en découvrir

d’autres, plus profondes, et permettant

de mettre le doigt sur l’océan tumul-

tueux de déraison dans lequel coule les

différentes comparaisons faciles faites

entre ces deux grands messieurs du

Cinéma.

Et Pourtant

C’est sous ce sous-titre peu inspiré que

se cache la principale critique que je me

dois d’adresser aux diverses comparai-

sons faites entre Malick et Kubrick.

Même si, comme expliqué dans l’intro-

duction, je pense que les divers dangers

suivant cette peste d’analogies forcées

n’ont pas encore dépassé les murs de

notre Caffa de raison,

Je dirai pour commencer que là où je trouve Kubrick classique, je trouve plutôt Ma-

lick baroque. Bien entendu, il ne s’agit pas de la définition commune des deux termes

et je ne vois pas le cinéma de Kubrick comme conventionnel ni le cinéma de Malick

comme absolument fantasque. Je ne cherche pas non plus à les placer en chefs de

files d’un courant artistique quelconque, comme une sorte de transposition des deux

courants mentionnés ci-dessus avec des lettres majuscules. Disons plutôt que,

comme le génie propre qui habite chaque bâtiment selon son style architectural, je

cherche par-là à faciliter la définition de ce qui me frappe dans les deux styles des

deux réalisateurs, que ce soit dans leur photographie ou encore dans la récurrence de

certains thèmes et problématiques qui leur sont propres.

il me semblait indispensable d’expliquer pourquoi je ne pense pas qu’une comparai-

son aussi forte puisse devenir parole de loi, avant de m’enfermer dans une conclusion

confuse et décousue.

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CULTURE

Tout d’abord, j’aime à me représenter le cinéma de Kubrick comme le Panthéon de Pa-

ris. La rigueur et la recherche permanente de symétrie dans les plans de Kubrick me

font penser aux colonnes du portique ou encore au plan en croix grec du bâtiment.

Pourtant, cette symétrie ne va jamais dans l’excès et il arrive que, lorsque Kubrick veut

attirer l’œil sur un détail ou sur les émotions du visage, il arrive à des plans plus rap-

prochés et parfois des caméras moins fixes, plaçant à sa guise travelling ou point de

vue subjectif, au même titre que le côté carré du Panthéon est amoindri par les formes

courbes du dôme qui le domine. Quant aux thèmes abordés, j’ai souvent l’impression

que Kubrick aborde la psychologie de ses personnages avec quelque chose de scienti-

fique, emmenant le spectateur là où il veut l’emmener et en profitant pour dénoncer ou

exalter plusieurs aspects de la société qui l’entoure. Même si le thème de la folie est ré-

current chez Kubrick, on la voit presque tout le temps à travers le regard objectif d’un

être gardant sa raison. Une exception pourrait être pointée dans les dernières minutes

de 2001 : L’odyssée de l’espace, mais après tout, le monolithe n’est-il pas le symbole

même d’une raison froide et énigmatique ?

Par contre, Malick ne peut décemment pas être associé à un portique classique. S’il est

tentant de l’associer à un bâtiment éclectique ou même à un chef d’œuvre déconstructi-

viste comme le cinéma de Dresde, c’est pourtant à un ovni de l’architecture baroque

que le cinéma de Malick me fait penser : l’église Saint-Jean Népomucène de Žďár nad

Sázavou, anciennement Saar en République Tchèque. Tout d’abord, à l’image de la ca-

méra de Malick, le plan de l’Eglise semble s’affranchir de toute logique. Pour ce qui est

du cinéma pensons à la faculté de Malick de mettre en avant des éléments annexes à

l’action de ses différents protagonistes. Ainsi, il n’est pas rare, dans Tree of life, que la

caméra, à l’épaule, quitte la course folle du héros pour suivre un papillon ou filmer les

branches d’un arbre. De même, c’est l’ensemble du mysticisme chrétien qui entoure les

films de Malick qui lui donne cet aspect baroque et contre-réforme passionné. Ses per-

sonnages offrent ainsi souvent des monologues, en voix off, annexes à l’action, dans

lesquels ils interrogent souvent Dieu ou quelconque force supérieure sur leurs buts,

leurs actions et quels sont les plans que l’univers à prévu pour eux. Et ce en mettant en

avant le doute d’un Job biblique. Rappelons que Tree of life s’ouvre sur une citation du

livre de Job.

De plus, il est dans les habitudes de Malick de créer un couple de personnages ambiva-

lents. Ainsi, il le théorise dans Tree of life, lorsque Jessica Chastain explique qu’il existe

deux voies : celle de la nature, que suit Brad Pitt, qui est la voie violente, compétitive,

dominante du monde et celle de la grâce, que suit Jessica Chastain, que est la voie de

l’amour, de la compassion et de l’entraide.

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CULTURE

Pourtant, c’est probablement dans La ligne rouge qu’apparaît le plus beau

« couple » créé par Malick, où Sean Penn joue le rôle d’un soldat dur, sûr de lui,

refusant d’admettre son affection pour Jim Caviezel, soldat désabusé, ayant dû fuir

le paradis perdu qu’il s’était créé dans les îles du Pacifique, au milieu des popula-

tions locales. Ce n’est que quand la mort vient frapper à leur porte que les rôles

s’inversent, que le militaire désabusé, ayant déjà perdu toutes ses désillusions, ac-

cepte sans broncher ce qui lui semble être le plus court chemin pour retourner vers

son paradis perdu et que le dur à cuire, laisse exploser sa carapace pour montrer sa

sensibilité, commençant un chemin de croix expiatoire pour tenter de rattraper les

erreurs qu’il fit quand il avait encore l’occasion d’agir.

Conclusion

Il doit probablement y avoir quelque chose de ridicule dans cet article. Une sorte de

râle grotesque. Le lecteur s’imagine peut-être un jeune étudiant survolté, martyri-

sant son clavier dans ce qu’il pense être un procès intenté à une comparaison qu’il

juge frauduleuse, persuadé de devenir ainsi un justicier de l’ombre. Il y’a bien en-

tendu quelque chose d’inénarrable dans cet article, je le reconnais. Pourtant, j’ai-

merais que le lecteur n’y voit rien d’insultant. Je ne pense pas qu’une personne atti-

rée par le cinéma puisse si facilement tomber dans une comparaison abusive entre

les deux maîtres, car même si seuls quelques points ont été soulignés au-dessus, il

existe encore de nombreuses assonances et dissonances entre les cinémas de Ku-

brick et de Malick.

Mon but était donc premièrement de faire découvrir le cinéma de Malick, que je

juge trop souvent sous-estimé. Peut-être qu’au fond, en l’associant à Kubrick pour

lui donner plus de visibilité, j’agis exactement comme ses comparaisons que je dé-

nonce. Si c’est le cas, alors l’objectif central de mon article est raté, car le but pre-

mier n’est pas forcément tenu au monde du cinéma mais plus généralement à celui

de la création. Les comparaisons sont des choses logiques, elles naissent dans notre

esprit sans qu’on puisse vraiment les contrôler, pourtant ma crainte est que, ce fai-

sant, il arrive que l’œuvre la plus célèbre dévore dans notre imaginaire l’œuvre la

moins réputée et qu’ainsi, on ne reconnaisse chez Malick que quelqu’un qui marche

(et doit marcher) dans les empreintes de Kubrick, lui refusant la reconnaissance de

son génie propre. J’entends souvent autour de moi que désormais on ne crée plus,

que tout n’est que recopiage.

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CULTURE

Bon, effectivement, quand je vois qu’on s’apprête à sortir un remake de Ben-Hur, il

devient difficile de contredire ce point de vue. Mais, quand j’observe le cinéma de Ma-

lick, je vois quelque chose de personnel, de nouveau et de décomplexé, j’ai l’impres-

sion de vraiment voir au cœur de l’artiste et de partager totalement ce qu’il cherche à

me montrer. Ainsi, je me demande si ce n’est pas ces comparaisons abusives qui en-

traînent cette idée de recommencement perpétuel des créations artistiques. Je ne vois

pas d’inconvénient à comparer certains aspects de deux créateurs, comme par

exemple l’indépendance face à leurs producteurs qu’avait Kubrick et qu’a maintenant

Malick, cependant, je pense que, pour respecter le génie propre des deux réalisa-

teurs, la comparaison doit en rester là, à des aspects. Pour terminer en assenant une

parole d’évangile, je dirai qu’on doit dire : « Parfois, Malick me fait penser à Kubrick »

et non : « Malick est le nouveau Kubrick ».

P.S : Alors que je préparais cet article, un compte-rendu des inrocks, exposant les pre-

mières de la Nostra de Venise de cette année, critiquait amèrement la dernière sortie

cinématographique de Malick, Voyage of Time : A life Journey. Je n’ai bien sûr pas eu

la chance, ou la malchance, de voir le film et il est peut-être très mauvais, mais le

nombre de rapports établis entre Malick et Kubrick, jusqu’à reprocher au film de

n’être pas aussi réussi que 2001 : L’odyssée de l’espace, comme s’il en était le déposi-

taire et l’héritier me fait dire que mon article n’est finalement pas si inutile. J’espère

voir un jour de vrais critiques de cinéma exprimer sur un film de Malick leurs senti-

ments et non citer du Kubick comme s’il s’agissait de montrer qu’on était cinéphile

parce qu’on a vu ses classiques. Peut-être qu’un jour, enfin, dans le monde sans fard

des critiques, l’honnêteté des sentiments remplacera la vantardise pompeuse des réfé-

rences divinisées, alors le cinéma redeviendra ce qu’il doit être, un espace de création

et d’émancipation artistique et plus une arène ou quelques journaleux bas de gamme

étalent, profitent de chaque occasion pour étaler leurs références, sacrifiant sur l’autel

de leur orgueil la créativité des œuvres qui les entourent.

Benoît Theys

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ÉVÉNEMENTS

Salut à toi ! Les cours commencent à peine et tu ne penses déjà qu’à ta prochaine sortie ? Pas de problème, nous avons tout pensé pour toi ! Cette année a lieu la 30ème édition des 6h Cuistax du Cercle Polytechnique, alors ré-serve déjà le 5 octobre et rendez-vous sur le parking de l’auditoire Paul Émile Janson à partir de 12h00. Mais qu’est-ce que c’est, les 6h Cuis-tax? Étonnement, c’est un course de cuistax qui durera... 6h ! Mais pas seulement ! Il y a de nombreuses activités organisées telles que du volley, du babyfoot, du combat de Sumo à deux ou encore un Human splash. Divers stands seront mis en place afin de promouvoir de façon ludique la prévention de : l’alcool au volant ou l’alcool tout court, les MST dont le sida ainsi qu’un apprentissage de la réanimation de base avec la croix rouge. Ne t’inquiète pas, il y aura aussi de quoi te ra-fraîchir et te remplir la panse toute l’aprem ! De la nourriture améri-caine mais aussi chinoise sont prévues ainsi qu’un enhaurme bar nor-mal et un bar à spéciales. Et si tu es friand de musique, il y aura dès 16h du jazz, du rock ou en-core de l'électro. En résumé : des cuistax, des activités, des stands et un enhaurme bar ! La course sera suivie d’une remise de prix et d'une soi-rée animée par un DJ ! Hé oui les trois premiers et le plus beau char seront récompensés ! Et pour bien terminer ta soirée il y aura bien évi-demment le traditionnel TD 6h cuistax à la Jefke ! Tu souhaites louer un cuistax, une tente ou mettre un fût privé ? Demande à ton scribe de nous contacter par mail à l’adresse [email protected] Au plaisir de t’y voir ! Rémi et Julie, Tes délégués 6h Cuistax 2016

6H Cuistax

5 OCTOBRE 2016

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ÉVÉNEMENTS

Raphaël Delchambre

Chèr(e)s étudiant(e)s,

Je m’appelle Raphaël Delchambre et je m’occupe des repair cafés ULB. Si

ce nom ne te dit rien, je me charge d’éclairer ta lanterne. En gros, si, après

un auto-luigi, tu te rends compte que tu n‘as plus de slips à te mettre,

amène-le vite au repair café le plus proche et il en ressortira comme neuf.

Plus sérieusement, ce sont des activités où, si tu as des appareils électro-

niques cassés, des problèmes avec ton vélo, ou des vêtements déchirés, tu

peux les amener pour les faire réparer gratuitement, mais tu peux aussi

faire un don si tu te sens d’humeur généreuse. En plus, en y allant, tu parti-

cipes activement à renforcer les liens sociaux qui unissent la communauté

estudiantine. Et tu luttes aussi contre l’obsolescence programmée en évi-

tant le gaspillage.

En outre, comme tu le découvriras plus tard, si n’est déjà le cas, il est tou-

jours utile d’être un peu bricoleur pour pouvoir s’occuper d’un robinet qui

fuit, etc. Donc si tu le souhaites, tu peux me contacter pour apprendre

comment font les bénévoles, et en devenir un plus tard si l’envie te prend, à

l’adresse : [email protected].

Pour finir, pendant l’attente lors du repair café, tu pourras te détendre avec

des jeux de société, tout en te délectant des jus de fruit et des bières spé-

ciales du bar. La prochaine édition du repair café aura normalement lieu le

dimanche 16 octobre de 11h00 à 15h00 au campouce (en face de

chez Théo) à l’occasion du relais pour la vie, événem ent pour la

lutte contre le cancer auquel je t’invite aussi à participer. Les Repair café

sont des activités mensuelles, il y en aura un autre en novembre et puis tous

les mois de février à juin. Pour te tenir au courant des dates je t’invite à ai-

mer la page facebook Repair Café ULB : https://www.facebook.com/Repair

-Caf%C3%A9-ULB-1179773238704227/ .

En espérant t’y voir bientôt

Repair Café

16 OCTOBRE 2016

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ÉVÉNEMENTS

XLIIe édition du Festival Belge de

la Chanson Estudiantine

10 NOVEMBRE 2016

Salut à toi, ami.e de la chanson!

Une fois par an, depuis maintenant 41 ans, le Janson, transformé pour l’oc-casion, se réveille le temps d’une soirée et chante la vie estudiantine, saoul de joie, de rire et de bière.

Le Festival Belge de la Chansons Estudiantine, organisé par le Cercle Poly-technique de l’Université Libre de Bruxelles, revient, cette année déjà, pour une 42ème édition! On vous donne rendez-vous le jeudi 10 novembre prochain dès 20h dans un auditoire bien connu de tous les ULBistes : l’Auditoire Paul-Emile Janson sur le Campus du Solbosch de l’Université Libre de Bruxelles, Avenue Fran-klin D. Roosevelt 48, 1050 Bruxelles. Nous vous attendrons dès 19h sur le parking où de quoi vous faire patienter sera prévu. Veille de congé donc pas de raison de ne pas venir!

Mais le Festival Belge de la Chanson Estudiantine,

qu’est-ce que c’est?

Il s’agit d’un concours de création et d’interprétation de chansons qui se fait par équipes de 4 à 6 chanteurs. Ce festival vise à promouvoir cet art qu’est le chant estudiantin et à en renouveler son répertoire. Le Festival ne se limite pas à l’ULB. En effet, le concours accueille chaque année une petite dizaine de groupes venant non seulement de l’ULB, mais également d’autres universités et instituts d’enseignement supérieur (VUB, UCL, UMons, ERM, Hautes Écoles...). Le Festival ayant pour mission d’ini-tier le plus grand nombre de personnes à la chanson estudiantine, il est ou-vert à tout le monde. Contrairement à une idée largement répandue, le Festi-val n’est donc pas une activité réservée aux baptisés ! Pour ceux qui n’ont encore jamais été au Festival, ce jeudi 10 sera l’occasion pour vous de découvrir une facette souvent oubliée mais pas des moindres de notre cher folklore estudiantin.

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ÉVÉNEMENTS

Tu l’auras compris, si tu n'as pas encore eu la fortune de croiser le chemin

d'une horde d'étudiants gringottant une douce mélodie après s'être chauffé

le gosier autour d'un godet d'hydromel dans le plus grand auditoire du cam-

pus, si tu n’es toujours pas convaincu ou si au contraire tu comptes les jours

qu’il reste impatient de retourner au festival, nous organisons également un

cantus festival le lundi 10 octobre prochain à la salle cantus du campus du

Solbosch, qui met à l’honneur les chansons qui ont fait vibrer la salle Janson

par la passé.

De plus, les insignes du Festival font leur grand retour, en vente à la Ludo-

thèque du Cercle Polytechnique au prix de 4€.

Pour participer au Festival en tant que chanteur, les sélections auront lieu le

vendredi 4 novembre prochain sur le campus du Solbosch. Il vous est pos-

sible de vous inscrire directement sur le site du festival (http://

festival.cerclepolytechnique.be) sur lequel tu trouveras le règlement du fes-

tival ainsi que toutes les informations nécessaires pour lancer ta carrière de

chanteur en participant au festival.

Vous pouvez également suivre toute l’actualité du festival sur sa toute nou-

velle page facebook qu’il te suffit de liker dès à présent (https://

www.facebook.com/festival.cerclepolytechnique/).

Si tu as cependant une question, envoie nous un mail à festi-

[email protected]. Les inscriptions commencent le 1 octobre pro-

chain.

Au plaisir de chanter avec toi !

Les délégués Festival du Cercle Polytechnique

Sacha, Pauline et Maxime

Préventes : 5 € / 7 € / 10 € (membre CP / étudiant / bourgeois)

Prix majorés de 2 € sur place.

Préventes du vendredi 4 au mercredi 9 novembre de 12h à 14h, et le jeudi 10

de 12h à 18h au bâtiment F1, entre les deux restaurants.

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ÉVÉNEMENTS

Formation réanimateur cardio-pulmonaire

Le Cercle de Médecine propose de t'enseigner par ses instructeurs

(étudiants) reconnus par l’ERC (European Resuscitation Council) une for-

mation rapide des gestes de base à la Réanimation ainsi que l'utilisation

d'un défibrillateur externe automatisé.

Formation qui débouchera sur une petite évaluation avec, à la clef, un di-

plôme officiel de réanimateur cardio-pulmonaire reconnu !

La formation coute 50€, ou 45€ pour les membres du Cercle de Médecine.

Alors manifeste toi vite auprès de nous, délégués RCP, à l'adresse

[email protected] pour que nous t'organisions rapidement une réani-

mation sur ton campus, dans ton auditoire, dans ton salon, dans ta salle de

bain et même dans ton lit s'il le faut, pour que tu puisses sauver des vies !

Les délégués RCP du Cercle de Médecine,

Vincent Leclercq et Georgios Wallden

[email protected]

Si sur notre beau Solbosh, l'art de guérir est ab-

sent, le cercle de médecine compte bien y im-

planter le strict minimum, à savoir la réanima-

tion cardio-pulmonaire !

La RCP est l'outil indispensable qui te permettra

de passer pour un héro auprès des passants et

tout ton entourage, lors d'une détresse car-

diaque aiguë le plus souvent liée à une irritation

des cardiomyocytes d'origine ischémique ou

autre, entrainant une arythmie de type fibrilla-

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BAL !

Nuit Théodore Verhaegen

25 NOVEMBRE 2016

Très cher lecteur, très chère lectrice,

Bienvenu à toi pour cette nouvelle année sur notre belle Université ! Tu peux

déjà sortir ton agenda pour indiquer une date de la plus haute importance (et

certainement plus importante que tes horaires de cours, on sait que tu n’y iras

de toute façon pas).

En effet, une fois de plus, pour ton plus grand plaisir, l’ACE et le Librex sont de

retour non pas pour te jouer un mauvais tour mais bien pour t’offrir l’un des

plus grandioses événements de l’année 2016 (restons modestes). Je te parle

bien entendu de la fameuse Nuit Théodore Verhaegen qui connaît cette année

encore une nouvelle édition qui ne manquera pas de te couper le souffle et qui

se tiendra ce vendredi 25 novembre.

Tout l’été durant, l’équipe organisationnelle dans son ensemble a travaillé d’ar-

rache-pied, délaissant examens, vacances et verres entre amis. Chaque minute a

été consacrée à la préparation de ce grand moment ! Pour te mettre l’eau à la

bouche, bien que tout cela ne soit pas encore officiel, je peux déjà te dire que

nous sommes en négociation avec Lunch Garden, qui vient d’ouvrir un service

traiteur, pour te régaler les papilles lors de la soirée. Quant à la salle, nous

avons pu dernièrement visiter la salle des pas perdus de la Gare du Nord ou en-

core le Quick place de la Bourse. Trêve de plaisanterie ! Il est bien évidemment

trop tôt que pour te communiquer toutes ces informations. Nul besoin de

t’inquiéter toute fois, nous veillerons à te tenir informé couramment (bonjour

les spams facebook) pour que tu sois au courant du moindre détail.

En résumé, il te suffit de réserver ton smoking, ta robe, ta limo, tous tes potes et

la soirée du 25 novembre (ainsi que la journée du 26 pour t’en remettre) car

nous te préparons une soirée inoubliable* ! Je peux te promettre que tu vivras

une expérience inédite et t’attend avec impatience pour partager cela avec toi.

Allez viens, on est des gens sympas !

* La consommation à outrance d’alcool peut entraîner des pertes de mémoire, les organisateurs se

dédouanent de toute réclamation quant à une soirée oubliée dans le fond d’une bouteille.

Timo Steffens

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SAINT– VERHAEGEN

Le 20 novembre 1834 marque le jour de la fondation

de l’Université Libre de Bruxelles. Depuis lors, un jour

de congé signifie l’importance de cette date pour la

communauté estudiantine bruxelloise. En 1843,

l’Union des Anciens Étudiants voyait le jour. À cette

occasion, une poignée d’anciens ulbistes se donnaient

rendez-vous le 20 novembre de la même année dans

les bistrots du centre pour célébrer leur Alma Mater.

En 1888 aura lieu la première Saint Verhaegen à pro-

prement parler : 200 étudiants iront s’incliner devant

la statut de Théodore Verhaegen avant d’aller fleurir

sa tombe.

Au fil du temps, les commémorations

de la Saint Verhaegen ont évoluées. De-

puis une vingtaine d’années, elles se

font sous forme d’un cortège motorisé :

les étudiants de l’Université Libre de

Bruxelles et de la Vrije Universiteit

Brussel descendent de la place du Sa-

blon vers la Bourse de Bruxelles en sui-

vant des chars. Ce que nous appelons

ici chars sont des petits camions ou des

« pick up » ornementés symbolique-

ment pour dénoncer ce que les étu-

diants estiment être des faits sociétaux

abusifs.

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SAINT-VERHAEGEN

Au nom de l’Association des Cercles Étu-

diants de l’Université Libre de Bruxelles,

Laura Walkiers

Photographie : © Sophie de Lombaerde

Ces décors, faits de dessins sarcastiques et caricaturaux, caractérisent

l’essence même des universités bruxelloises et de cet événement em-

blématique du folklore estudiantin : la volonté emblématique de se le-

ver contre la bienséance, l’autorité et la domination bourgeoise.

Depuis la création de la Saint Verhaegen, seules les éditions de 1939,

1940 et 1941 n’ont pas eu lieu. À cette liste, nous pouvons désormais

ajouter 2015, année où la menace terroriste a eu raison du traditionnel

cortège. Mais loin de décourager les étudiants, la commémoration

« clandestine » de l’année dernière a lancé une dynamique de réflexion

sur ce qu’était fondamentalement la Saint Verhaegen et ce à quoi elle

devrait ressembler : un événement engagé où les étudiants descendent

et investissent le centre de leur ville.

Le remaniement que nous proposons cette année se veut l’expression

de la volonté de la communauté estudiantine : retourner vers l’essence

de cette célébration. Cette nouvelle formule permet non seulement de

mettre en valeur le piétonnier bruxellois et d’alléger le travail des poli-

ciers et des fonctionnaires de la Ville de Bruxelles, mais aussi et surtout

de revaloriser l’initiative d’une jeunesse engagée. En ce qui concerne

les détails plus pragmatiques, rendez-vous le 18 novembre prochain !

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AGENDA ACE

19 Septembre 2016 : TD ACE Rentrée

26 Septembre 2016 : TD ACE Veille de congé

4 Octobre 2016 : Brocante étudiante

15-16 Octobre 2016 : Relai pour la vie

31 Octobre 2016 : TD ACE Veille de congé

10 Novembre 2016: TD ACE Veille de congé

14 Novembre 2016: Quête sociale

18 Novembre 2016 : St V + TD Post St V

25 Novembre 2016 : Nuit Théodore Verhaegen

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SAUVER LA PLAINE !

Non, on n’est pas morts !

Si tu te demandes pourquoi la Plaine commence à ressembler à un champ de

ruines avec tous ces travaux, laisse-moi t’expliquer ce qui se passe. Le comité

Sauver la Plaine s’oppose au projet Universalis Park du promoteur immobi-

lier Immobel depuis maintenant plusieurs années. Ce projet comporte plu-

sieurs absurdités, comme la construction d’un parc sur le parking de la Plaine

car oui, ils se soucient de l'environnement... Ils oublient bien sûr de préciser

qu'ils comptent détruire la quasi-totalité du terrain, véritable poumon vert

pour Ixelles et habitat de plusieurs espèces protégées (bah oui c’est du dé-

tail). Jusqu’à peu, ils comptaient aussi construire un home pour personnes

âgées près de la Jefke, ce qui aurait entraîné sa fermeture. Heureusement,

ramener 200 étudiants au conseil communal d’Ixelles a aidé à leur faire ou-

blier soudainement ce projet.

En plus de ce « parc », Immobel prévoit de construire des immeubles de luxe

que l’écrasante majorité des étudiants ne pourront pas se payer (en tout cas

pas moi, je sais pas vous). Pourtant le manque de logements sociaux et étu-

diants est criant à Ixelles, la commune avec les loyers les plus élevés de

Bruxelles. Ces logements de luxe ont d'ailleurs des chances de conduire à la

suppression des TDs : le tapage nocturne risque de déplaire aux nouveaux

habitants qui viendront s'y installer. Tout ce projet est un gros doigt fait au

folklore.

Nous pensons que la commune d’Ixelles, les pouvoirs publics, ont encore un

rôle important à jouer et décident de l’esquiver. C’est à eux de mettre des li-

mites au projet d’Immobel : ils le peuvent et ils le doivent. Mais ils ne sem-

blent pas décidés à nous écouter. Ils ont refusé notre demande d’organiser

une consultation populaire (dans ton cul la démocratie) et nos arguments

leur passent au-dessus. Seuls semblent compter les besoins d’Immobel.

Les travaux ont déjà commencé mais seule une petite partie du terrain, peu

intéressante écologiquement, est touchée. Il ne faut pas donc pas se laisser

impressionner par les dégats : il y a encore beaucoup à gagner et on compte

bien continuer à se battre pour un projet qui sera au bénéfice des étudiants et

de la planète, et pas au bénéfice du portefeuille d’Immobel. Intéressé ? N’hé-

site pas à contacter sur notre page facebook !

https://www.facebook.com/comitesauverlaplaine

Tibor Van Custem

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SAUVER LA PLAINE !

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DIVERS

Camille Durez, présidente du BEPSS

B.E. et B.E.A. Quid ?

Qu’est-ce qu’un Bureau Etudiant à l’Université Libre de Bruxelles ? A l’ULB,

les Bureaux Etudiants, souvent abrégés BE, sont assez méconnus. Tout le

monde connaît le BEA (Bureau des Etudiant.e.s Administrateurs de l’ULB),

mais savez-vous que chaque faculté a un BE ? Leur mission première est de

regrouper les délégué.e.s étudiants élu.e.s chaque année au mois de dé-

cembre. C’est au sein du BE de leur fac qu’ils se rencontrent et débattent

avant de participer aux conseils facultaires. Le BEA est l’organe qui coor-

donne tous les délégué.e.s facultaires. Maintenant, on complique les choses :

il est important de noter que chaque BE a un fonctionnement particulier et

qu’au-delà de la représentation étudiante, les BE sont libres de faire ce qu’ils

veulent. La plupart des BE proposent des activités et ont aussi un rôle de con-

seils aux étudiant.e.s de leur faculté.

Le BE peut par exemple être un bon endroit où trouver des personnes qui

sont passées par les mêmes difficultés que vous. C’est aussi un interlocuteur

privilégié avec l’administration de la faculté et avec les professeurs. Leur

fonctionnement interne diffère aussi. Ainsi, certains BE acceptent des

membres volontaires c’est-à-dire des étudiants qui souhaitent participer à la

vie de leur faculté et s’impliquer dans une association. Les BE ont un local et

des horaires de permanences où les rencontrer. Il y a un BE pour lequel je

suis capable de vous donner tous les détails : le BEPSS - Bureau Etudiant de

la Faculté de Philosophie et Sciences Sociales. Chaque année, ce bureau se

donne à fond pour proposer de l’aide aux étudiant.e.s durant leur parcours

universitaire (parrainage social, foire du livre, Jobday…) mais aussi des évé-

nements plus sociaux (soirées facultaires, conférences).

La particularité du BEPSS est d’être composé de délégué.e.s mais aussi de

membres volontaires. Cela est véritablement un atout car au-delà de l’organi-

sation d’activités, le BE est aussi un lieu de rencontre entre des étudiant.e.s

de toutes les années et de toutes filières, ce qui est assez rare à l’ULB. Des

amitiés se créent et rendent les années universitaires encore meilleures. Alors

n’hésitez pas en ce début d’année à prendre contact avec votre BE toujours là

pour vous accueillir et, qui sait, vous pourriez y prendre goût et y rester !

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DIVERS

Depuis la nuit des temps, dans les salles obscures et dans les auditoires de notre université, une question revient, comme un murmure lancinant : « Mais merde, le BEA c’est quoi ? ». Ah ! Des générations d’étudiant-e-s ont tenté de répondre à cette question et de comprendre. Certain-e-s ont réussi, d’autres cherchent encore. Mais prépare-toi, car aujourd’hui, tu es prêt-e à savoir. Brace yourself, winter explanations are coming.

Le BEA, ou Bureau des Étudiant-e-s Administrateurs-trices, est l ’or-gane officiel de représentation étudiante à l’ULB. Eh ouais. Les membres de ce bureau, les étudiant-e-s administrateurs-trices (ou EA), te représentent dans les instances dirigeantes de l’ULB, là où se prennent les décisions qui impactent le quotidien des étudiant-e-s (dans des commissions qui portent souvent des noms incompréhensibles comme CASE, COCU ou CoA, mais on en parlera une autre fois). On a même du poids au niveau de toute la Com-munauté Française à travers la FEF, la Fédération des Étudiant-e-s Franco-phones.

Mais si on faisait que discuter le cul assis sur nos chaises, ce serait trop fa-cile. En plus de représenter les étudiant-e-s, le BEA porte et soutient les pro-jets étudiants. Si ça t’intéresse, plein de personnes sont prêt-e-s à t’aider ma-tériellement et on donne jusqu’à 20 000€ de subsides par an, donc n’hésite pas : [email protected]). On encourage l’engagement sur le cam-pus (par exemple via l’Université d’Automne qui commencera le 5 octobre #teasing #çavaêtretropbien #LikeNousSurFacebook), on défend les droits des étudiant-e-s (et en gagne de nouveaux, tant qu’à faire), les informe et les mobilise. Par exemple, en 2014, le BEA avait créé une plateforme pour un enseignement public, de qualité et accessible à tou-te-s et avait pu amener ces revendications au sein du monde politique. Bref, quand on veut, en tant qu’étudiant-e-s, on peut peser dans le game.

Le BEA c'est toi ; on te représente, te défend et te soutient. C’est bien pour ça qu'on t'écrit, pour que tu saches qu'on est là (keur keur). Et si tu veux t'impliquer dans la vie étudiante, nous aider ou que tu as la moindre ques-tion, contacte-nous à [email protected] ou directement sur notre page facebook « BEA – Bureau des Étudiant-e-s Administrateurs-trices » (que tu peux d’ailleurs aller liker de ce pas). On t’attend aussi à notre drink de rentrée, le mercredi 21 septembre au foyer culturel du Solbosch.

Yasmina Beatrice HANNA

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Envie de participer au prochain

numéro de l’Hérésie ?

N’hésitez pas nous contacter si l’envie de

prendre la plume vous creuse les méninges.

Un projet ? Une proposition d’article ? Vos

réactions sont toutes les bienvenues ! Pour

cela, il vous suffit d’envoyer un email à

[email protected]

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