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JANVIER-MARS 2007 QNT 67 t r i m e s t r i e l l e s de l’Association des Anciens de l’OMS Tél :+4122 791 31 03 et 31 92 Bureau 4141, OMS, CH- 1211 Genève, Suisse E-mail : [email protected] Association des Anciens de l’OMS Page 1 Ce tableau, que l’on peut admirer dans le bureau 4141, a été peint spécialement pour l’AOMS par le Dr Francisco Martin-Samos (voir en bas de page 6 ). > sommaire en page 2 <

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JANVIER-MARS 2007 QNT 67

t r i m e s t r i e l l e s de l’Association des Anciens de l’OMS Tél

:+4122 791 31 03 et 31 92

Bureau 4141, OMS, CH- 1211 Genève, Suisse E-mail : [email protected]

Association des Anciens de l’OMS Page 1

Ce tableau, que l’on peut admirer dans le bureau 4141, a été peint spécialement pour l’AOMS par le Dr Francisco Martin-Samos (voir en bas de page 6 ).

> sommaire en page 2 <

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JANVIER-MARS 2007 QNT 67

Assurance maladie - Pensions

Page 2 Association des Anciens de l’OMS

ASSURANCE MALADIE ---------------------------------------

Pour des raisons d’économie, le règlement de l’assurance maladie n’est plus imprimé sur papier. Les participants peuvent le lire sur le site Intranet de l’OMS. Or, comme d’une part nos retraités n’ont pas accès à l’Intranet puisqu’il faut être dans le bâtiment du Siège pour y accéder, et que d’autre part, ils n’ont pas tous un ordinateur à la maison, nous avons de-mandé : 1. que le règlement de l’assurance mala-

die soit accessible sur le futur site de l’AOMS;

2. que le règlement soit imprimé à l’usage des retraités, qui ne disposent pas tous d’ordinateurs et d’Internet.

Nous attendons une réponse. Nous ne manquerons pas de vous tenir au courant.

Conseil aux nouveaux retraités habitant la Suisse

--------------- Au moment de prendre votre retraite, si vous res-tez en Suisse, vous avez la possibilité, mais non l’obligation, de cotiser à l’AVS (assurance vieil-lesse) jusqu’à l’âge de 65 ans pour les hommes et 64 ans pour les femmes. A partir de 65 ans pour les hommes et 64 ans pour les femmes, vous tou-cherez une prestation retraite qui sera bien enten-du très modeste, vu le nombre d’années de cotisa-tions. Mais, ce qui est important, vous aurez droit à des prestations réservées à ceux qui ont cotisé à l’AVS, telles que: admission dans les établisse-ments médico-sociaux, prise en charge au titre d’invalidité, etc. C’est vous qui devez demander à cotiser à l’AVS, car l’administration ne vous contactera pas.

D.Cohen,

--------------------------------------------------- A propos de nos pensions

A la suite des turbulences autour des choix relatifs au placement de nos pensions, de grandes in-quiétudes se font à nouveau jour. Voici, d’une part, un article de Dev Ray, chargé des pensions au sein du Comité de l’AOMS, et d’autre part, une lettre que nous avons reçue de notre collègue M. Jean Romain.

Placements du Fonds de pension: la saga continue Depuis l’automne dernier, les retrai-tés ont été assaillis par des informa-tions quelque peu contradictoires. A la suite de la dernière réunion du Comité mixte de la Caisse des pen-sions de juillet 2006 et de la pétition lancée par les représentants des participants, l’Assemblée générale des Nations unies a en fait maintenu les recommandations du Comité mixte en ce qui concerne la gestion des investissements, y compris la gestion passive des investissements nord-américains. Quand M. Burn-ham, le très critiqué Secrétaire gé-néral adjoint des Nations unies en charge de l’administration, quitta les Nations unies pour entrer à la Deutsche Bank, on a confié à M. Warren Sachs, Contrôleur des Fi-nances des Nations unies, la mise en œuvre de ces recommandations. Il a lancé des appels d’offres à des compagnies financières privées pour la création, à un coût approximatif

de USD 1,2 millions, d’un indice pour investir et gérer environ USD 9 milliards en fonds nord-américains. Certains représentants des partici-pants proclament que les honoraires annuels se monteront à USD 695 millions, un chiffre bien évidemment absurde. Il est plus probable qu’ils se situeront autour de USD 695 000. Le contrat pour la gestion des inves-tissements suscite un souci légitime parmi de nombreux retraités mais on doit aussi se rappeler que cela est fait actuellement par le Service de gestion des investissements (SGI), conseillé par des banques privées. De plus, un rapport récent du bu-reau de surveillance interne des Nations unies a confirmé des ru-meurs de favoritisme et de mau-vaise gestion de la part de certains fonctionnaires du SGI, ainsi qu’il a été rapporté par deux dénonciateurs (cf. le rapport de Inner City Press de New York du 5 février). Je voudrais prier les retraités et leurs représen-

tants d’avoir une vision objective et de ne pas se comporter en oiseaux de malheur. Dev Ray

S O M M A I R E Assurance maladie, Pensions p. 2 Pensions ; compliments à la DG 3 OMS et histoire de la santé 4 AOMS et Histoire de la santé ; Distinction 5 120e Comité Exécutif ; remerciements 6 Notre planète et le pétrole ; nouvelles énergies : un espoir? 7, 8 Un voyage en Inde ; musée des toilettes ; nouveaux membres 9, 10 In memoriam répertoire 11, 12 ,13 ; Côté sourire 14 Voyage en Bav ère 15 iBulletin d’adhésion 16 Annexe : Répertoire 2007

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Pensions

Association des Anciens de l’OMS Page 3

Lettre d’un collègue à propos des pensions « J'ai lu votre éditorial du Nu-méro de Juillet-Septembre 2006. Qu'a dit notre Sous-secrétaire Général? Plus de rendement. Tout un chacun rêve de cela. Donc rien de nouveau. C'est ce qu'il n'a pas dit qui a toute son importance. En résumé: II existe un dicton populaire aux Etats-Unis d'Amérique que tous ceux qui ont étudié dans ce pays connaissent bien : "Si ça marche, dit-on là-bas, n'y tou-chez pas"(If it is working, don’t touch it ) 1) Or, il n'est que de jeter un coup d'oeil sur la courbe de croissance des avoirs de notre Caisse pour se rendre compte que : "ça marche bien". 2) Les Cours de placement de capitaux disent tous la même chose aux Etats-Unis d'Améri-que. J'en citerai un: “Tout conseiller financier hon-nête vous dira qu’un retraité

qui compte sur sa pension pour vivre, ne peut se permet-tre aucun risque de perte de capital. Le problème se pose lorsque le (la) retraité(e) vise le rendement maximum ; il (elle) doit alors renoncer à une part de sécurité du capi-tal. Les investisseurs jeunes peu-vent accepter plus volontiers un risque élevé de perdre une fraction de leur capital, parce que d’une part ils perçoivent leurs salaires et que d’autre part ils savent qu’ils pourront se rattraper sur le long terme. Les personnes âgées ne peu-vent remplacer le capital per-du, un bien qu’ils ont mis des années à cumuler. Ils sont dépendants du revenu de leur capital Il leur faut donc choisir un taux de rendement faible mais stable ».Fin de citation. Source: Successful Investing & Money Management. Hume

Education Services, 835 Franklin Court, Box 105627, Atlanta, Geor-gia 30348, U.S.A.Pp.323-325.HumePublishing Inc.Edition 1986. Conclusion. On voit donc que l'éthique suggère que celui qui recommande à une personne âgée d'augmenter le rendement du capital devrait assumer lui-même tout risque de perte. Car ce qu'il recommande peut se décomposer comme suit: 1) vous aurez plus de rende-ment; 2) si vous changez la structure de votre portefeuille; 3) en y ajoutant des instru-ments à plus haut risque que les obligations et les actions -et il y en a des milliers- 4) tant pis si un jour survient un "crash" et qu'une portion du capital disparaît; je n'y suis pour rien ».

Jean Romain

NDLR : Vos réactions et commentaires sont les bienvenus.

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Compliments à la nouvelle DG, Dr Margaret Chan Londres : Alors que la campagne de l’OMS d’éradication de la poliomyélite fait des merveilles dans le reste du monde, le virus s’est maintenu obstinément au Nigeria, en Afghanistan, au Pakistan, et avec encore plus de ténacité, en Inde. C’est ainsi que l’année dernière, le nombre de cas dans ces pays a plus que doublé. Dans le passé, l’OMS aurait probablement jeté plus d’argent pour résoudre le pro-blème et publié des slogans triomphalistes. Margaret Chan, nouvelle directrice générale de l’OMS, a plus de sagesse. L’éradication de la polio a déjà coûté USD 4 milliards et il faudrait peut-être prévoir un autre milliard pour les nouveaux cas qui surgiront. Chan a convoqué une réunion pour décider d’objectifs à court terme pour les quatre pays.

Si ces pays et ceux qui financent peuvent atteindre ces objectifs, l’éradication continuera. Sinon, on serait tenté d’en déduire que l’argent pourrait être mieux utilisé ailleurs. Réalisme au sommet d’une agence de l’ONU: çà, c’est une bonne nouvelle.

Y.Beigbeder, d’après New Scientist, reproduit par International Herald Tribune, 31.01.07.

Responsable de la rédaction et mise en page: David Cohen ; Comité de rédaction :

Yves Beigbeder, Samy Kossovsky, Carole Modis, Jean-Paul Menu, Dev Ray, Rosemary Villars. Traductions, articles : tous les rédacteurs.

Tous nos remerciements aux Services de l‘Impression, de la distribution et du courrier. --------------------------------------------------

Les opinions exprimées dans ce journal n’engagent que leurs auteurs et ne sont pas nécessai-rement celles de la rédaction.

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OMS et Histoire

Page 4 Association des Anciens de l’OMS

Faire bouger la société vers la santé – l’OMS peut-elle le faire ? Séminaire organisé par l’initiative de l’OMS pour l’histoire globale de la santé

Le 13 décembre 2006, le docteur Jo Asvall, ancien di-

recteur du Bureau

régional de l’OMS pour l’Eu- rope, a

exposé son point de vue à un groupe attentif et

fasciné de l’OMS - personnel et retraités - et de visiteurs. L’OMS fait-elle usage de son énorme potentiel pour remplir son mandat : aider les peu-ples à atteindre une meilleure santé ? Après avoir décrit comment l’OMS a fait face à ce défi depuis le début des années 1980 jusqu’à la fin du siècle, période qui a couvert dix ans de guerre froide suivis par l’effondrement des régimes communistes, plusieurs guer-res et des désastres socio-économiques, le docteur As-vall a survolé le développe-ment de la politique de Santé pour Tous (SpT) dans la ré-gion européenne.

On peut tirer de multiples le-çons des activités techniques, mais une conclusion fonda-mentale s’impose: la mise au

point d’une politique com-mune unifiant tous les Etats membres dans la région constitua un outil majeur pour l’OMS. Cette approche lui permit d’accéder au plus haut niveau des décideurs des états, car les ministres de la santé, les premier- ministres et les présidents savaient que la SpT était élaborée sur la base de données scientifi-ques indiscutables et non pas sur une idéologie particulière. La SpT, soutenue par les ex-perts du Bureau régional et leurs partenaires dans toute la région, apportait des ré-ponses claires à la plupart des défis essentiels auxquels faisaient face les décideurs nationaux. Les indicateurs de la SpT et les évaluations étaient d’une importance par-ticulière car ils permettaient d’établir un cadre commun de comparaison entre les pays. Nombreux furent les exem-ples de responsables politi-ques nationaux qui, mis en face de la réalité froide des évaluations de la SpT, rentrè-rent chez eux pour revoir leurs propres méthodes. Enfin, il faut ajouter que la SpT n’était pas un événement isolé mais une politique à long terme, basée sur des don-nées scientifiques, évaluée

périodiquement et systémati-quement mise à jour. La SpT assurait ainsi une continuité unique qui manquait tant dans la plupart des programmes nationaux et internationaux.

Malheureusement, l’OMS semble avoir oublié cette le-çon cruciale. Elle a plus ou moins abandonné la SpT, se privant elle-même et le monde d’un outil essentiel pour mobiliser effectivement l’immense potentiel existant dans nos sociétés d’aujourd’hui pour conduire le développement sanitaire vers des buts communs.

Dans son message final, le docteur Asvall a énuméré trois outils indispensables : • Une politique de santé –

le cœur de l’OMS • Une base scientifique –

le cerveau de l’OMS • Une action catalytique –

le muscle de l’OMS.

Le problème aujourd’hui, a-t-il dit, est que l’OMS a perdu son cœur et en conséquence sa direction, sa clarté et sa capacité d’inspiration. La SpT offrait une base scientifique et nécessaire pour un dévelop-pement sur le long terme qui exclurait la politique politi-cienne des politiques de san-té. Carole Modis

On trouvera des informations sur les séminaires passés et futurs ainsi que le texte complet de la présenta-tion du docteur Asvall, sur le site http://www.Who.int/global_health histories/seminars/en/

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Nous avons reçu de M. Henri-Louis ORAIN(cf QNT N° 65) la précision suivante :

Ceci pour vous informer que le site http://www.blenoir-orain.info vient de faire l'objet à la fois d'un complément d'illustra-tions et d'informations, notamment par l'apport d'appréciations de lecteurs de l'ouvrage "Le blé noir" dont je suis l'auteur. Ces appréciations figurent également sur le site de L'Harmattan. Je vous souhaite une agréable consultation et vous remercie de votre effort. H-L.ORAIN

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AOMS et Histoire

Association des Anciens de l’OMS Page 5

Le rôle de l’AOMS dans l’initiative sur l’Historique de la santé1

Comprendre l’évolution historique du concept de la santé par l’analyse de l’expérience de l’OMS depuis sa fondation en 1948 devrait permettre de mieux faire face et répondre aux défis de de-main.L’initiative “Historique de la santé”2 a pris naissance vers la fin 2004. Elle est gérée au siège de l’OMS à Genève par le département « Partage et gestion des connaissances ». L’histoire mondiale du concept de santé au cours des 60 dernières années, telle qu’elle sera mise à jour par des historiens de la santé de réputation mondiale, est en cours de réalisation. Elle va couvrir les principaux événe-ments sanitaires, les tendan-ces et les problèmes, ainsi que le rôle de l’OMS. Les auteurs travaillent en collabo-ration avec d’anciens fonc-tionnaires des six bureaux régionaux de l’organisation. En parallèle avec cette initia-tive, le projet « Histoire orale », animé par l’Association des Anciens de l’OMS, a pour but d’illustrer les plus importants événements sanitaires des 60 dernières années au moyen d’entrevues enregistrées, sur l’expérience vécue de per-sonnalités marquantes. Les enregistrements sont retrans-

crits selon les règles profes-sionnelles, archivés pour la postérité et mis à la disposi-tion des chercheurs, condui-sant éventuellement à des publications ou radiodiffu-sions. Il est coordonné par Carole Modis, assistée par plusieurs autres « anciens ». Plus de 25 entrevues ont déjà été enregistrées. Il existe d’autres projets asso-ciés: - la mise à jour de l’Histoire Officielle de l’OMS. Cette mise à jour concerne la pé-riode 1969-1979 et complète la documentation officielle de l’OMS déjà publiée pour les deux décennies allant de 1948 à 1968;

- les “Classiques de la santé Publique“. Un volume des “Classiques de la santé Pu-blique“, rassemblera une collection d’articles mar-quants provenant de pério-diques médicaux ou scienti-fiques et qui ont déjà, au cours des années, été repris par le Bulletin de l’OMS et accompagnés des commen-taires d’experts.

- les « séminaires de midi »

Depuis 2005 des séminaires sur des thèmes de l’histoire des concepts de la santé ont eu lieu dans la Bibliothèque de l’OMS à Genève. Le pre-mier fut animé par le Dr Half- dan Mahler, Directeur général emeritus de l‘OMS. Les sui-vants ont porté sur des pro-blèmes sanitaires affectant l’Amérique latine, l’Europe puis le Moyen-Orient. Le pro-chain portera sur l’historique du concept des soins de san-té primaires. Le projet « Histoire orale » animé par l’AOMS invite les anciens à y participer. Contactez nous : [email protected] ou [email protected] pour être interviewé ou si vous avez des documents, photogra-phies ou autres souvenirs mémorables à nous confier. L’AOMS a aussi l’intention de construire une collection de media. Nous pouvons vous faciliter l’accès aux archives de l’OMS. Votre aide sera la bienvenue dans le domaine de la technologie audio, la transcription de documents ou la technique d’interview. J-J Guilbert

1 http://www.who.int/global_health_histories/en2 Global Health Histories (GHH) initiative

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Distinction Nous avons le plaisir d’annoncer que notre ami Jean-Paul Darmsteter vient d’être promu Chevalier dans l'ordre des Arts et des Lettres. Le 21 novembre 2006, au cours d'une cérémonie tenue durant l'émission Culture Club de la chaîne de télévision genevoise Léman Bleu, les insignes de l'ordre lui ont été remis par le Consul Général de France, Monsieur Nicolas Mettra. L'Ordre des Arts et des Lettres est l'un des quatre ordres ministériels de la République Française et, en conséquence, l'une de ses principales distinctions honorifiques. Une réception a suivi cette cérémonie. Toutes nos félicitations à notre collègue et ami.

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JANVIER-MARS 2007 QNT 67

Conseil exécutif

Page 6 Association des Anciens de l’OMS

120e session du Conseil exécutif: 22 au 30 Jan 2007 La session du Conseil exécutif de janvier 2007 a été la première avec la nouvelle Directrice géné-rale, le docteur Margaret Chan, entrée en fonctions au début de l’année. Le Conseil, composé de 34 membres élus sur une base régionale, est l’organe exécutif de l’Assemblée mondiale de la santé, supervisant le DG. Les membres, dont le mandat est de trois ans, sont renouvelés par tiers chaque année. Le Conseil a délibéré sur des problèmes de santé publique, entre autres la rougeole, les ma-ladies chroniques, la grippe aviaire et la grippe pandémique, la lutte anti-tuberculeuse et l’application du Règlement sani-taire international. Dans son allocution d’ouver- ture, le docteur Chan a souli-gné la réussite de la lutte contre la rougeole: l’initiative a conduit à une réduction de 60% de la mortalité en 2005 par rapport à l’année 2000, dépassant ainsi la cible qui avait été fixée à 50%. Elle a sélectionné six thèmes: deux couvrent les besoins de la santé – le développement de la santé et la sécurité sani-taire, deux sont stratégiques – renforcement des systèmes de santé et amélioration des données factuelles de mesure d’impact, et deux sont opéra-tionnels – partenariats et inté

gration dans les soins de san-té primaires des multiples initiatives pour la santé. Elle assignera une grande priorité au développement sanitaire des femmes et de l’Afrique. Après une interruption d’environ quinze ans, l’OMS peut à nouveau reprendre les soins de santé primaires dans leur globalité plutôt que des programmes verticaux frag-mentés. Pendant la session, on a pu constater deux faits notables : d’une part, les membres du Conseil ont manifesté une confiance totale dans la DG et ont entamé un dialogue avec elle sur de nombreux sujets. D’autre part, il était clair que son expérience de la santé publique lui a permis d’intervenir dans de nom-breux débats, ce qui ne s’était pas vu depuis de nombreuses années. La DG devra cepen-dant trouver un équilibre entre un dialogue technique public avec le Conseil et des inter-ventions soigneusement limi-tées dont chaque mot sera noté et analysé. Le Conseil a également salué son intention d’entreprendre des réformes lentes et mesu-rées afin de ne pas provoquer de bouleversements dans le seul but de changer. Certains membres du Conseil, repré-sentant des contributeurs

majeurs, n’ont pas entériné un accroissement du budget régulier de l’organisation. Toutefois, c’est l’Assemblée mondiale qui définit le niveau du budget et les délibérations du Conseil n’ont qu’une va-leur consultative. Le Conseil salua la nomina-tion d’un Directeur général adjoint, le docteur Asamoa-Baah (surnommé affectueu-sement AB), un poste vacant depuis de longues années. On peut espérer que le DDG fera preuve d’autorité sur de multiples sujets tels que la consolidation des opinions sur la manière dont les soins de santé primaires doivent être mis en œuvre ou encore la coordination du processus de programmation budgétaire. On a aussi évoqué le principe de la répartition géographique du bureau du DG.

Le Conseil a également enté-riné la nomination du docteur Hussein Gezairy en tant que Directeur régional de EMRO pour un historique sixième terme de cinq ans. On se souvient que les organes di-recteurs avaient limité à deux les termes pour les postes élus mais cela ne s’appliquait pas au docteur Gezairy car la décision avait été prise après sa prise de fonction. Dev Ray

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Remerciements Le Dr Francisco Martin-Samos, après avoir été médecin militaire pendant une courte pé-riode, est entré à l’OMS en 1961, et a été successivement affecté en République démo-cratique du Congo, puis au Gabon. Il a été ensuite représentant de l’OMS à Ouagadou-gou (Burkina Faso). Auteur de plusieurs publications et titulaire de nombreuse décorations, le Dr Martin-Samos , qui s’est retiré en 1982, vit actuellement à Las Palmas, Canaries, où il s’adonne à sa passion, la peinture. Qu’il soit ici remercié pour le cadeau, peinture d’inspiration mé-dicale, qu’il a offert à l’AOMS.

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JANVIER-MARS 2007 QNT 67

Notre planète et le pétrole

Association des Anciens de l’OMS Page 7

Manquerons-nous bientôt de pétrole ? Hélas non ! Depuis que le risque d'un échange nucléaire généralisé s'est considérablement réduit, la menace princi-pale pesant sur l'humanité est la dérive climatique.

Le présent climat terrestre, si favorable à Homo sapiens, ré-sulte d'un fragile équilibre entre l'énergie reçue du soleil et sa fraction réémise vers l'espace interstellaire sous la forme de rayons infrarouges. Ce sont des composants très minoritaires de l'atmosphère, des gaz à effet de serre, la vapeur d'eau, le dioxyde de carbone, le méthane et l'oxyde d'azote, qui assurent ce filtrage énergétique. Sans eux, la température terrestre moyenne, voisine de + 15° Cel-sius, serait de - 18° C.

Pendant des centaines de mil-liers d'années la composition de l'atmosphère terrestre a été raisonnablement stable. Elle a commencé à lentement évoluer avec la destruction des forêts puis le début de l'usage industriel du charbon de terre. Cette évolu-tion s'est considérablement ac-célérée depuis quelques décen-nies avec l'appel massif aux pro-duits pétroliers et l'utilisation de molécules soufrées et halogé-nées de synthèse ayant un effet de serre, dit aussi pouvoir radia-tif, beaucoup plus important que ceux des gaz précités.

Chacun des gaz à effet de serre a ses caractéristiques propres, en termes du durée de survie dans l'atmosphère et de pouvoir radiatif. Le dioxyde de carbone (CO2) étant le plus abondant de ces gaz, pour simplifier les addi-tions et comparaisons, on a utili-sé un équivalent dioxyde de carbone puis, plus récemment, un équivalent carbone (12/44èmes de l'équivalent CO2). On estime qu'avant l'ère industrielle la production et la

métabolisation des gaz à effet de serre s'équilibraient autour de

trois milliards de tonnes équiva-lent carbone (tec) par an. Nos émissions sont à présent de l'ordre de sept milliards de tec par an, dont quatre s'accumulent d'une année sur l'autre. L'étude des carottes de glace extraites de l'Antarctique et, dans une moindre mesure du Groenland, montrent que la pro-portion atmosphérique des gaz à effet de serre a commencé à augmenter il y a moins de deux siècles et que cette augmenta-tion, de plus en plus rapide de-puis quelques décennies, est suivie par un accroissement de la température terrestre moy-enne. Un Groupe intergouver-nemental d'experts sur l'évolu-tion du climat (IPCC en anglais) a été établi pour modéliser les évolutions passées et s'efforcer de prévoir les évolutions futures en fonction de la démographie mondiale escomptée et de diffé-rentes hypothèses de production des gaz à effet de serre. Les études ont été conduites en parallèle sur les mêmes bases par de nombreuses équipes, afin de pouvoir comparer leurs conclusions. En dépit de quel-ques flous technologiques, qui ne seront éliminés qu'au fil des pro-grès météorologiques et océano-graphiques à venir, les conclu-sions intérimaires sont sans équivoque, la Terre se réchauffe, et le niveau de la mer monte.

La récente évolution peut para-ître anodine, quelques dixièmes de degrés et de décimètres en plus, mais il faut tenir compte de

l'énorme inertie de notre bios-phère, et d'inévitables rétroac-

tions positives. La demi-vie du CO2 n'excède guère le siècle,

mais l'élimination complète des molécules excédentaires pren-dre mille ans. L'équilibre thermi-que entre l'atmosphère et la mer relève de cycles thermohyalins d'une durée de cinq à dix siè-cles; si la température de l'at-mosphère se stabilise, la mer continuera de se dilater pendant dix siècles, et les glaciers antarc-tique et groenlandais de fondre (à eux deux ils peuvent faire monter le niveau de la mer d'en-viron 65 mètres). Toute augmen-tation de la température terrestre réduit la capacité marine de dissoudre le CO2 et le potentiel de métabolisation des micro-algues de surface; elle libère les gaz à effet de serre immobilisés dans le permafrost et pourrait progressivement libérer ceux des talus océaniques; elle réduit la capacité des sols à stocker le CO2, et peut même le dé-stocker. A partir d'un certain niveau de la température ter-restre, l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre pourrait ainsi continuer indépendamment des efforts faits pour réduire les émis-sions anthropiques. L'essentiel des émissions anthropiques provenant de l'utilisation des produits pétro-liers pour les transports aé-riens, maritimes et terrestres, pour le chauffage des bâti-ments, et pour la production d'électricité, il paraissait pro-bable que la raréfaction commerciale des produits pétroliers associée à une augmentation rapide des prix réduirait considérablement leur usage et les émissions an-thropiques des gaz à effet de serre. Certains auteurs prédi-saient d'ailleurs un risque d'apocalypse économique et

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JANVIER-MARS 2007 QNT 67

Planète et pétrole (suite)

Page 8 Association des Anciens de l’OMS

sociale. Il n'en sera rien. Il est facile de fabriquer des produits pétroliers liquides à partir du charbon et des ligni-tes, et plus facile encore de le faire à partir du gaz naturel. La présente mini-crise résulte d'imprévoyances commercia-les et industrielles. Nous au-rons des produits pétroliers à un coût raisonnable tout au long du 21ème siècle. En ne tenant compte que des réserves prouvées d'énergies fossiles conventionnelles faci-lement exploitables, leur utili-sation entraînerait l'émission de plus de 700 milliards de tec de gaz à effet de serre. Si l'on

tient compte aussi des réser-ves ultimes, plus difficiles à exploiter, le potentiel d'émis-sion passe à plus de 1500 milliards de tonnes. Le relar-gage, en cours, des gaz à effet de serre immobilisés dans le permafrost pourrait ajouter 400 milliards de ton-nes. L'abondance des pro-duits pétroliers, naturels ou de synthèse, pourrait permettre d'émettre environ 19 milliards de tec par an pendant le pré-sent siècle. Le climat terrestre pourrait alors évoluer d'une façon très inamicale, et l'es-pèce humaine disparaître.

Pour éviter une telle issue, il sera nécessaire de réduire rapidement à presque rien l'utilisation des énergies fossi-les carbonées, sauf à capter et à séquestrer durablement les gaz à effet de serre émis. Faire ainsi tout en gommant les inacceptables inégalités intra-nationales et inter-états en matière d'accès à l'énergie implique une volonté politique mondiale et une forte coopé-ration intergouvernementale faisant à présent défaut, et l'établissement de sociétés humaines plus solidaires. Sommes-nous capables d'oeuvrer en ce sens ?

Références Bataille, C. & Birraux, C., 2006.- Les nouvelles technologies de l'énergie et la séquestration du dioxyde de carbone. - Rap-

port de l'Office parlementaire d'Evaluation des Choix scientifiques et technologiques, Paris, 397 pp. Cochet, Y., 2005.- Pétrole apocalypse.- Fayard, Paris, 275 pp. Jancovici, J.-M. & Grandjean, 1., 2006.- Le plein, s'il vous plaît.- Seuil, Paris, 190 pp Prévôt, H., 2007.- Trop de pétrole.- Seuil, Paris, 318 pp.

Energies alternatives-: un espoir?-----------------------------------------------------------

Copier l’usine à hydrogène qu’est le termite Le Joint Genome Institute (JGI) (Institut de génomique) américain s’intéresse aux termites, plus précisément aux micro-organismes qui peuplent le système digestif de ces insectes et qui, à l’aide d’enzymes, produisent de l’hydrogène. L’objectif du JGI est d’analyser en profondeur les mécanis-mes biochimiques grâce auxquels le termite transforme la cellulose du bois dont il se nourrit. En consommant une simple feuille de papier, un termite peut ainsi fabriquer deux litres d’hy-drogène. Le ministère américain de l’énergie souhaite, à terme, transposer ces mécanismes dans des bioréacteurs industriels. Ceux-ci, à partir de bois, donneraient de l’hydrogène, carburant propre des piles à combustible. A l’heure actuelle, l’hydrogène est essentiellement obtenu en brisant des molécules d’eau ou de gaz naturel, un procédé gourmand en électricité. D.C.d’après Le Monde, 22 février 2007

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Des micro-algues pourraient produire des biocarburants

Leur très petite taille - 2 à 40 millièmes de millimètre - est inversement proportionnelle à leur teneur en lipides, dont peut être tiré le biodiesel. « Certaines espèces de micro-algues produisent des stocks de lipides allant jusqu'à 80 % de leur poids lorsqu'elles sont soumises à des stress comme la privation d'azote ou une aug-mentation brutale de lumière », explique Olivier Bernard, chargé de recherche à l'Institut national de recher-che en informatique et en automatique (Inria) de Sophia Antipolis, France. « un hectare et demi de culture en bassins sous serre suffit chaque année à produire plusieurs tonnes d'algues, même en cas de mauvaises conditions climatiques ». Les micro-algues se nourrissant d'azote, de phospha-tes et de gaz carbonique, «on peut très bien imaginer des cultures d'algues installées à côté d'industries pol-luantes, et arrosées avec des eaux usées agricoles ou urbaines » De nombreuses équipes françaises, allemandes, espagnoles, américaines, sont en compétition; selon un expert américain, ces micro-algues seraient déjà compétitives pour un baril de pétrole à 67 USD. D.Cohen., d’après Le Monde, 22 février 2007

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Un voyage en Inde

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L’Inde : une prospérité croissante – voyage dans trois villes Je suis récemment allé avec ma famille en Inde où nous avons passé environ une semaine à Bombay (ou Mumbai), à Calcutta (ou Kolkata) et Delhi avec deux courtes visites à Ajanta et Agra.

La prospérité croissante de l’Inde apparaît en première page de nombreux journaux et périodiques. On rencontre bien évidemment une classe heureuse de plusieurs mil-lions de gens qui rejoignent la classe moyenne relativement à l’aise, mais il y a une autre histoire, celle de ceux qui sont laissés sur la route. La nou-velle richesse profite aux moins riches, mais à quel rythme ? L’Inde connaît les iniquités, mais le progrès économique actuel crée pro-bablement de nouvelles pau-vretés tout en rendant les inégalités plus fortement visi-bles. Selon une récente en-quête gouvernementale por-tant sur environ 125 000 foyers, le villageois moyen dépense moins de USD 0,50 par jour alors que le citadin moyen dépense moins de USD 0,80. Les perspectives ne sont toutefois pas si som-bres. En plus de la croissance des dépenses– dans les campagnes, elles ont aug-menté de 13,5% entre 1994 et 2005 – l’indice GINI, qui mesure la distribution de la richesse, est moins inéquita-ble pour l’Inde que pour d’autres pays en développe-ment rapide comme le Brésil ou la Chine, moins même que pour les Etats-Unis (cf Inter-national Herald Tribune, 26 janvier 2007, pp. 10-11).

La croissance de la prospérité crée toutefois ses propres problèmes. En 2006, les In-diens ont acheté presque un million de voitures, 7,1 mil-lions de motos et 82 millions de nouveaux abonnements à

des téléphones portables. Les nombreuses voitures et au-tres véhicules à deux ou trois roues encombrent maintenant les rues des cités et des villa-ges. A Bombay, qui n’occupe qu’une portion étroite de terri-toire vers le sud, les routes sont bloquées presque tout le temps et voyager pour le plai-sir est devenu un cauchemar. Ainsi, des millions de familles dont les revenus s’accroissent passent leur temps à se ren-dre à leur travail et à en reve-nir, et à faire quelques sorties dans des restaurants ou ci-némas – au risque de respirer un air lourdement pollué à pleins poumons. Delhi, capitale de l’Inde, a la chance d’avoir le gouverne-ment central qui verse des milliards de roupies dans son infrastructure et a des kilomè-tres de ponts et d’espaces verts. Mais, même là, les bouchons peuvent bloquer la circulation et polluer l’atmosphère. Les économis-tes ont proclamé que le man-que d’infrastructures a handi-capé l’Inde – routes, énergie, approvisionnement en eau et autres. Le gouvernement s’est lancé dans un pro-gramme ambitieux de cons-truction de routes dans quatre villes (dont Madras ou Chen-nai) connectées par des auto-routes à plusieurs voies. Nous avons voyagé sur une de ces autoroutes de Delhi à Agra –. Un panneau curieux sur la route dit : « Restez sur votre côté de la route » en anglais et hindi. Nous avons vite compris pourquoi: aussitôt que nous sommes entrés

dans l’Uttar Pradesh, nous avons vu des tracteurs, des bus, des camions qui voya-geaient nonchalamment du mauvais côté de la route – même devant des postes de police. Comme ceux qui ont visité l’Inde le savent, les conducteurs indiens ont l’habitude de bloquer la voie de dépassement, et le dépas-sement se fait d’habitude par la voie intérieure. Imaginez le ralentissement du trafic quand la voie de dépassement n’est pas seulement pleine de ca-mions et de véhicules lents, mais quand ils rencontrent des tracteurs et autres véhi-cules lents arrivant en face - souvent sans lumières la nuit. Dans beaucoup de villes, la fourniture d’électricité est souvent sporadique – on es-time que la production est insuffisante et qu’environ 30% de celle-ci est détournée illé-galement. A Calcutta, les li-gnes électriques devant notre maison sont parsemées de connexions illégales qui per-mettent l’utilisation gratuite de l’électricité. La Direction de l’Electricité exhorte la popula-tion à dénoncer ces cas, mais dans cette localité, la police passe et rien n’arrive. De même, l’approvisionnement en eau est assez incertain – particulièrement en été – mais les robinets publics sont ou-verts tout le temps et des mil-lions de litres d’eau se déver-sent dans les caniveaux.

Je ne relate pas tous ces in-cidents pour démontrer à quel point la situation est mau-vaise, mais pour rappeler qu’investir en capital seule-ment sans imposer le respect

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Un voyage en Inde (suite)

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des règles du droit et un comportement éthique de la population a un prix. Alors que la moitié de la population a du mal à subvenir à ses besoins, les médias sont pleins d’histoires de riches et de super-riches – et de leur mode de vie. La différence entre la vie d’un Indien moyen et celle des riches a atteint une dimension absurde. La

question est de savoir com-bien de temps cela va conti-nuer et pendant combien de temps l’autre moitié de la po-pulation va accepter cette situation sans réagir! La situation n’est pourtant pas totalement désespérée, car, pour chaque exemple il y a un contre-exemple de progrès : ainsi la construction et la mise en route efficace du métro de

Delhi, la profitabilité des che-mins de fer indiens et l’existence de nombreuses ONG qui s’occupent des pau-vres. Quoiqu’il en soit, nous devons mettre une sourdine aux excès médiatiques et aux proclamations du gouverne-ment, et être plus patients et conséquents. Dev Ray

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Musée des Toilettes Sulabh Le vocable Sulabh Sauchalaya (toilettes propres) est très certainement familier aux fonctionnaires des NU (UNICEF/PNUD) impliqués dans un programme d’hygiène sanitaire urbaine et/ou rurale en Inde. Cette question des toilettes est venue au premier plan au début des années 1980, grâce à l’ingéniosité du Dr. Bindeshwar Pathak, qui a commencé son travail dans son état natal, le Bihar. Ces latrines sont particulièrement utiles aux femmes et aux enfants des régions rurales car elles sont construites dans les maisons particulières, les femmes et les enfants n’ont donc pas à se dé-placer pour faire leurs besoins. Grâce à l’initiative du Dr. Pathak, Delhi possède maintenant un Musée des Toilettes. Situé dans les rues encombrées Palam Dabri, le musée possède une rare collection de gravures et objets détail-lant l’évolution historique des toilettes de 2.500 AC à aujourd’hui. On peut ainsi suivre l’évolution de la technologie des latrines depuis les premières jusqu’aux modernes, les habitudes sociales en rapport avec les toilettes, l’étiquette des toilettes, et même la législation relative aux installa-tions sanitaires. Dans un grand hall du musée, on peut voir des pots de chambre datant de 1794, ainsi qu’un pot de chambre électrique plutôt moderne. (UNPA Newsletter,New-Delhi, octobre 2006).

NOUVEAUX MEMBRES

Nous avons le plaisir d’accueillir dans notre grande famille qu’est l’AOMS les nouveaux membres suivants, que nous félicitons vivement de leur décision.

Membres à vie Emilienne ANIKPO, Harriskrisna ANNENDEN, Zohra BENMUSA, Jane CLEMENTS, Marie-Christine COURET, Derrick DEANE, Doris GASSER, Anani Hila GAYIBOR, Mario GLOOR, Mohamed Mahmoud HACEN, Marc KARAM, Isabelle LAGRANGE BUSTRUP, Claude MELIN, Maurice NOVICKI, Patricia PICARD, Assiata SOILIHI, Conversion de membre annuel à membre à vie: Michel BRUNET, Mme CANDAU Membres annuels : Ann J.D. CALOZ, Maryse CESTRE, Annie LEGUENNE-RICHARD, Carol PETERS, Alexandre ZENIE

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Ne jetez plus vos anciennes lunettes de vue : remettez-les à votre opticien, il les utilisera pour une bonne cause : ainsi, Optic 2000 par exemple, les collecte en vue de les envoyer au Burkina Faso, dans le cadre d’un projet particulier.

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In memoriam

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Le Professeur Philippe Ranque est décédé le jeudi 23 novembre 2006. Philippe était issu d’une fa

p

e

mille de parasitolo-

gues puis-que son ère et son

grand père étaient tous deux pro-fesseurs de

parasitolo-gie à la Faculté de médecine de Marseille. Après avoir lui-même enseigné la parasitologie à Mar-seille, Philippe Ranque a consacré le reste de sa carrière universitaire aux étudiants de l’école de méde-cine du Point G à Bamako, Mali, où il a formé toute une génération de médecins parasitologues qui se

sentent aujourd’hui orphelins. La qualité et l’humanisme de son en-seignement lui valent dans le monde médico-scientifique un très grand respect. C’est avec un esprit de pionnier de la médecine tropicale que Philippe Ranque a entrepris d’évaluer, sur le terrain, l’efficacité de l’ivermectine chez des onchocer-quiens fortement infectés. Il a été ensuite nommé au poste de Chef de l’Unité des filarioses au siège de l’Organisation mondiale de la santé à Genève en 1988. Par la suite, il a consacré son travail à l’éradication de la dracunculose. Grâce à son expertise scientifique, son expé-rience de terrain, et ses connaissan-ces en Afrique, il a su mettre en

marche un formidable élan qui marquera,dans un avenir proche, l’histoire de la médecine tropicale : la dracunculose sera probablement la première maladie parasitaire à être éradiquée. Philippe était marié et père de deux enfants dont l’un perpétue la tradi-tion familiale en enseignant la para-sitologie à la faculté de médecine de Marseille. Notre pensée va à son épouse, Juta, et à ses enfants que nous assurons de notre soutien moral en témoignage de notre pro-fonde amitié pour Philippe et en souvenir de sa contribution à l’amélioration de la santé des popu-lations déshéritées de ce monde. Dr Marc Karam.

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Fernando Habib Sadek est décédé à Alexandrie le 17 décembre 2005.

Après a-voir ob-tenu un diplôme dmathé-mati-ques(first class ho-nors) en 1948 à l’université

du Caire, Fernando Habib Sadek (1928 – 2005) partit au College of Science and Technology à Londres en tant que chercheur en statisti-ques, santé publique et épidémiolo-gie. Rentré en Egypte en 1952, Fernan-do fut nommé statisticien dans le département de la planification, des statistiques et des maladies endé-miques au ministère égyptien de la santé. En 1963, il entra à l’OMS où il restera 21 ans. Sa carrière débuta dans la Région africaine, au Ghana, au Nigeria Occidental et à Nairobi

dans le projet de lutte contre la tuberculose. En 1971, Il fut affecté en Malaisie au projet de services épidémiologiques puis pendant deux ans au projet de planification et d’évaluation de la santé en Indoné-sie. Transféré à la Barbade (Région des Amériques – PAHO) en 1979 en tant que statisticien pour la zone des Caraïbes pour participer au déve-loppement des systèmes d’information sanitaires et de surveil-lance épidémiologique, Fernando resta dans les Caraïbes jusqu’à sa retraite anticipée de l’OMS en 1984. S’installant alors en Irlande, il obtint une maîtrise es sciences en Santé Communautaire au Trinity College de Dublin. Ses connaissances et son expertise étaient très recher-chées par ses jeunes condisciples auxquels il servait de tuteur, ce qu’il appréciait beaucoup. Il fut envoyé comme consultant à court terme de l’OMS au Sultanat d’Oman où il fut

ensuite employé directement par le ministère de la Santé jusqu’à sa retraite définitive en 1993 à l’âge de 64 ans. Tout au long de sa carrière, Fernan-do Sadek s’est toujours montré fier de l’utilité du travail effectué par l’OMS et surtout il était heureux de travailler avec de jeunes collègues pour développer l’expertise locale et les services d’appui. Souffrant de troubles cardiaques et de complications du diabète dans ses dernières années, il s’est éteint doucement le 17 décembre 2005 à Alexandrie lors d’une visite à sa famille. Ceux qui ont connu Fernan-do se souviendront de lui comme d’un travailleur consciencieux et attentionné, doté d’une haute intel-ligence et de grandes qualités mora-les et qui a apporté une contribution précieuse aux nombreux program-mes dans lesquels il a servi.

Anis Sadek, son fils

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In memoriam

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Le Docteur Ali Hussein est décédé le jeudi 30 novembre 2006

L’annonce de sa mort a été nd

manque-terri-

ement

ui l’ont connu et ont tra-

vaillé avec lui.

Ali était né à

un grachoc. Il

ra bl

à ceux q

Colombo, Sri

connaître

Lanka (Ceylan, comme on disait alors) : Il y a passé ses jeunes années avant d’aller en pension en Angleterre en 1949. En 1953 il a été admis à Oxford, boursier au Balliol College, jusqu’en 1957. Il a passé ensuite une année à l’Université de Vienne, avant de revenir à Oxford où il a achevé ses études cliniques en 1961. Il y a ensuite consa-cré plusieurs années à la re-

cherche et à la pratique médi- cale privée. Puis il a ensei-gnée l’anatomie à l’Université de Kuala-Lumpur, en Malai-sie. En 1973, il est entré à l’OMS comme rédacteur de la Chro-nique de l’OMS au service des publications. Tout au long de sa carrière à l’OMS Ali a été impliqué dans les périodi-ques, devenu rédacteur du Bulletin de l’Organisation mondiale de la santé, avant d’être promu à la tête de l’Unité des Périodiques, qu’il a quittée pour parti à la retraite en juillet 1996. Tous ceux qui ont connu Ali avaient vite conscience d’avoir affaire à quelqu’un d’exceptionnel. Ses standards personnels et professionnels étaient très élevés; il escomp-tait la même chose de son entourage. Il était cependant enclin à la compassion

et il était toujours prêt à ap-porter son aide à ses collè-gues pour toute difficulté qu’ils pouvaient rencontrer à l’intérieur ou au dehors du bureau. Son jugement et sa remarquable intelligence lui permettaient de pénétrer au cœur de n’importe quel pro-blème et de proposer des solutions. Son principe direc-teur, qu’il répétait à qui voulait l’entendre, était: «aider, coo-pérer, ne jamais gêner». Homme de lecture, il adorait aussi la musique, aussi bien comme auditeur que comme exécutant. Plus que tout, il ressentait le besoin d’une dimension spirituelle dans tous les aspects de sa vie et il y a consacré une grande part de son temps. Nous exprimons nos sincères condoléances à l’épouse d’Ali, Zarah, à sa famille, à ses amis. Carole Modis

------------------------------------------------------------------- Marie Fitzsimmons est décédée le 27 novembre 2006.

Elle avait 61 ans. Les amis et collè-gues qui ont eu le privilège

de la

et de travailler avec elle sont sous le choc. Marie a travaillé pour l’OMS de 1979 jusqu'à sa retraite en août 2004. Elle était assis-tante éditoriale au Service des Publications, mais elle avait aussi travaillé au pro-gramme Santé environne-mentale, Technologie et Sup

port (1979-1984), au Comité du Programme du Siège » (1984-1985). A partir de 1993, elle a fait partie, comme responsable des corrections, de l’équipe éditoriale du Rap-port annuel de l’OMS.

C’était une joie de travailler avec Marie, aussi bien du point de vue professionnel que personnel. C’était une personne sur laquelle on pou-vait compter. Elle travaillait efficacement, avec dé-vouement et de façon dis-crète. Sa relation avec ses collègues à tous les niveaux de l’Organisation était posi-tive. Son calme imperturba- ble et son sens de l’humour,

en situation de stress, étaient un répit pour ses collègues. On se souviendra d’elle comme d’une amie chaleu-reuse, loyale et généreuse. Elle était passionnée de voya-ges et de randonnées et par-tait souvent dans le but de découvrir, tout en marchant, des coins exotiques du globe. Quand elle ne voyageait pas, on pouvait la retrouver au théâtre, à l’opéra ou en train de partager des dîners entre amis.

Nous adressons nos sincères condoléances au compagnon de Marie, à sa famille et à ses nombreux amis.

Carole Modis

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In memoriam

Association des Anciens de l’OMS Page 13

Seamus Gallagher nous a quittés le 24 avril 2006, à Dublin, dans sa quatre-vingt cinquième année. Né le 23 septembre 1921 à Donegal, en Irlande, pratiquant le gaélique, le Dr Gallagher est entré à l’OMS en 1963. Il a

d’abord été en poste à Pondi-chéry, en Inde, où son

plus jeune enfant est né, plus tard au Sri Lanka, et finalement à SEARO, à New-Delhi. Il y a débuté dans le domaine de la médecine sociale et préven-tive. Plus tard il s’est orienté vers la formation médicale, occupant des postes à EURO et à EMRO. Seamus avait pris une retraite anticipée en 1979, continuant cependant à travail-ler comme consultant indépen-dant à la Division du dévelop-pement des Personnels de Santé et dans plusieurs autres divisions. De 1985 à 2003, il a collaboré

au Conseil des Organisation Internationales des Sciences Médicales (CIOMS) en qualité de consultant pour l’action gé-nérale et les publications, une tâche qu’il a énormément ap-préciée. L’un de ses amis, Bob Levine, a dit à propos de son ouvrage sur les Références éthiques internationales con-cernant la recherche biomédi-cale impliquant l’homme: «Je ne pense pas que quiconque soit pleinement conscient de la dette dont nous vous sommes redevables pour la production d’un document aussi remar-quable. En notre nom à tous, je vous dis merci.» Seamus a été aussi consultant de publication à la Division de la recherche de l’Institut pour la Prévention de l’accoutumance à l’alcool et aux drogues de Lausanne; c’était un travail qui l’enchantait encore quelques mois avant qu’il ne tombe ma-lade.

Outre le tennis, qu’il a pratiqué avec un grand plaisir jusqu’au-delà de ses quatre-vingts ans, sa grande passion a été la langue anglaise. Tout comme son ami irlandais Jimmy Ma-gee, un autre ancien de l’OMS, il avait un esprit pénétrant et une plume aiguisée. Seamus avait le don d’écrire les mots pertinents pour souhaiter le meilleur aux collègues quittant le service ou partant à la re-traite. C’est le moins que nous lui rendions pareillement jus-tice ! Comme l’a dit un de ses amis : « Nous avons toujours considéré Seamus comme l’un des plus jeunes, des plus vifs et des plus intéressants d’entre-nous, et il est difficile de réaliser qu’il n’est plus. » Lui survivent sa femme, ses cinq enfants et ses six petits-enfants à qui nous adressons nos quelque peu tardives mais cependant très sincères condoléances.

Ses amis --------------------------------------------------------------------------

Autres décès récemment portés à notre connaissance

DEOM, Dr Jacques 04.01.2007 HARVEY SKEET, Muriel 22.11.2006 HUMPHRIES, Jean 21.01.2007 JONES, Dr Cenydd 27.10.2006

MOTTIEZ Narcisse 01.02.2007 PALMER Hazel 2006 SCHRAPNEL Liz 02.2007

Répertoire des anciens de l’OMS – édition 2007

Chers lecteurs/lectrices et ami(e)s, Il y a deux ans, vous avez reçu le répertoire 2005. Vous avez été nombreux à nous confirmer son intérêt. Certains d’entre vous ont aussi exprimé le désir de modifier les informations les concernant. Nous préparons une nouvelle édition cette année. Pour répondre à vos désirs, nous voulons mettre à jour vos données afin d’en vérifier la validité et de confirmer votre accord pour leur insertion dans le répertoire. Dans ce but, nous vous serions reconnaissants de bien vouloir remplir le questionnaire joint à ces Nouvelles et nous le renvoyer par retour du courrier (ou par email). Cette requête s’adresse à tous les destinataires des Nouvelles trimestrielles, qu’ils soient membres à vie, mem-bres à jour de leur cotisation annuelle ou qu’ils reçoivent les Nouvelles à titre gracieux.

Et merci pour votre fidélité à votre Association ! Anne Yamada et Jean-Paul Menu

Extraits de lettres adressées à la Sécurité sociale (Authentiques)

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Côté sourire

Page 14 Association des Anciens de l’OMS

Mon mari est en créventorium, on lui a fait un flumeau tho-rax.

J'ai ma femme en état de grosse et désire m'inscrire à la pré-natation»

Mon mari souffre d'un abcès sédentaire.

Je vis maternellement avec ma concubine.

Quand mon petit a eu 5 ans, la caisse m'en a coupé la moitié.

Faites un effort, mon enfant va naître,

Suite au passage du contrôleur, veuillez m'envoyer un car-net de maternité.

Orphelin à l'âge de 13 ans, j’ai vécu de droite et de gauche, mais toujours dans le droit chemin.

Mon mari pour le moment est décédé et jusqu-'au 20, la quinzaine,c'est loin.

Je suis resté malade à cheval sur 2 mois. On a coupé les bourses à mon fils, il ne va plus en classe.

Je possède quelques pieds de vigne que mon fils fait marcher.

J'espère que vous aurez pitié d'un pauvre homme qui a 7 enfants à manger,plus sa femme et sa belle-mère.

Comme mon mari doit partir chez les fous, je l'envoie à votre bureau. Cela fait 16 jours que je suis au lit avec le docteur Dupont et je voudrais en changer, parce qu’il ne m’a encore rien fait. Mon mari est mort depuis 2 mois, que dois-je faire pour le sortir de la Caisse ?.

Il y a 5 mois que je suis enceinte et je n'ai pourtant rien touché.

Souffrant d'un long magot dans les reins, je voudrais être radiodiffusé pour voir si j'ai la colliose.

Mon fils est devenu sourd, a-t-il droit à un appareil encaus-tique ?.

Gomme vous me l'avez demandé, j’ai collé sur l'ordonnance les petites devinettes du spécialiste.

Je n'ai pas payé toutes mes cotisations ayant eu 2 morts dans ma famille, dès que je pourrai, je vous enverrai les restes.

Je nourris mon enfant aux seins mais je n'arrive pourtant pas à joindre les deux bouts.

Malade depuis 8 ans, je suis couché avec le médecin, ce n'est pas drôle.

En réponse à votre lettre, j'ai donné naissance à deux ju-meaux dans une enveloppe jointe.

Avoir des enfants n'est pas à la portée de toutes les bourses.

Depuis que le médecin a dit à mon mari de prendre de la courtisane, il va beaucoup mieux.

Je me suis marié il y a 8 jours, dites-moi comment couvrir ma femme.

Mon enfant n'a pas une bonne glande tyrolienne.,

Je me suis soignée avec les feuilles maladie.

J'ai été victime d'un accident de la circulation provoqué par un chien à bicyclette.

Preuve évidente du réchauffement climatique

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JANVIER-MARS 2007 QNT 67

Voyage en Bavière Comme nous l’avons annoncé dans notre précédent numéro, un voyage en Autriche et Bavière est projeté début octobre. Jour 1: Genève- St Gall par train, puis trajet en car jusqu’à Bodensee, bateau (une heure) sur le Lac de Constance. Arrivée à Füssen (deux nuits). Jour 2: Le matin, visite du château de Neuschwanstein, édifié par le roi Louis II de Bavière. Après déjeuner, trajet le long de la route des Alpes allemandes jusqu’à Steingaden (visite du monastère de Rottenbuch et de la Wieskirche baroque. Dans la soirée, possibilité d’assister à un spectacle musical (prix EURO 40-80). Jour 3: Dans la matinée, visite, via le lac Plansee, du château de Linderhof, château favori du roi Louis II, copié sur le Petit Trianon de Versailles. Après déjeuner, visite du village pittoresque de Oberammergau, siège de nombreux tisserands et autres artisans. Après un arrêt à Bad Tolz, arrive à Salzbourg (2 nuits). Jour 4: Tour de ville de Salzbourg le matin, puis départ pour le parc national de Berchtesgarden pour profiter de la vue sur le célèbre Mont Watzmann. Après le déjeuner, arrêt à Konigsee puis trajet en bateau pour la visite de la pittoresque chapelle de St Bartolomée. Retour via Bad Reichenhall à Salzbourg. Dans la soirée, possibilité d’aller à l’Opéra (prix EURO 100-200). Jour 5: Départ pour Chiemsee pour une promenade en bateau et la visite du château de Herrenchiemseehe, un autre palais fabuleux et son jardin, édifiés par le roi Louis et copiés cette fois sur Versailles. L’après-midi, voyage par l’Intal à Neuotting pour visiter une brasserie et continuation sur Passau pour une visite touristi-que et pour y passer la nuit. Jour 6: Le matin, visite de Regensburg, une des cités médiévales parmi les mieux conservées et de sa ca-thédrale. Arrêt dans le Landshut pour voir le château Trausnitz puis arrivée à Munich où nous resterons deux nuits. Le groupe visitera Munich by night et prendra un repas dans une Hofbrauhaus bavaroise typique. Jour 7: Le matin, visite de Munich. L’après-midi est libre pour la visite de musées. Possibilité de faire une visite optionnelle du parc olympique, de l’arène Allianz ou de l’usine BMW (EURO 15). Le soir, repas au Franziskanerkeller, un restaurant de plein air. Jour 8: Départ pour Nuremberg, une belle ville, bien connue pour ses jouets et ses gâteaux d’épices et de miel. Après une visite et un déjeuner nous continuons vers Wurzburg, capitale de la Basse Franconie, que nous visiterons et où nous resterons deux nuits. Jour 9: excursion vers la cité médiévale magnifiquement fortifiée de Rothenburg : l’après-midi, visite de Din-kelsbuhl et café. Pour la dernière soirée, dîner dans un restaurant franconien typique. Jour 10: Arrêt à l’abbaye bénédictine à Ottobeuren avant d’arriver à St Gall pour le voyage de retour en train sur Genève. Groupe de 25 à 30 personnes Prix incluant le transport, les petits déjeuners, les dîners et l’hôtel pour les dix jours : EURO 1100 en chambre dou-ble. Supplément chambre pour une personne : EURO 225 Réduction pour les personnes titulaires d’un abonnement demi-tarif : EURO 47 Fussen: deux nuits ; Salzburg: deux nuits; Passau: une nuit ; Munich: deux nuits ; Wurzburg: deux nuits ;

Langues: Toutes les excursions seront en Anglais et Français, sauf celles des châteaux de Neuschwantein, Lin-derhof et Herrenchiemsee, uniquement en anglais, mais des audio-guides en français seront disponibles.

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Bulletin d’inscription

Je suis intéressé (e) par le voyage en Bavière 1-1o octobre 2007 :

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Bulletin à adresser dès que possible à l’AOMS ; Bureau 4141, par poste ou e-mail

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