panda magazine 67

24
MAGAZINE Nº 67 NOVEMBRE – DÉCEMBRE – JANVIER TRIMESTRIEL – BUREAU DE DÉPÔT BRUXELLES X – P309290 2013 © Jürgen Freund / WWF-Canon Dossier L’AVENIR DES MERS EST ENTRE VOS MAINS Focus : Louise au pays des tortues

Upload: wwf-belgium

Post on 25-Mar-2016

236 views

Category:

Documents


5 download

DESCRIPTION

Edition novembre, décembre, janvier Au sommaire : dossier Pêche durable : l'avenir des mers est entre vos mains Produits de la mer : faites le bon choix grâce à notre Consoguide 2013 Sur le terrain : Louise, 12 ans, est partie à la découverte des tortues marines au Suriname

TRANSCRIPT

Page 1: Panda Magazine 67

MAGAZINE

Nº 67 NOVEMBRE – DÉCEMBRE – JANVIERTRIMESTRIEL – BUREAU DE DÉPÔT BRUXELLES X – P3092902013

© Jürgen Freund / WWF-Canon

Dossier

L’AVENIR DES MERS EST ENTRE VOS MAINS

Focus : Louise au pays des tortues

Page 2: Panda Magazine 67

14.10.13 > 16.03.14

Panda_BBAnimaux_A4.indd 1 18/03/13 16:08

14.03.13

Page 3: Panda Magazine 67

Panda magazine – Page 3

ÉDITOPOUR UNE PÊCHE DURABLE

Le déclin global de la biodiversité ne concerne pas que la faune et la flore terrestre. La surpêche, la destruction des habitats marins ou encore la pollution, détruisent petit à petit nos mers et océans. Mais rien n’est perdu, au contraire, on peut se battre ensemble pour laisser aux générations futures des mers et océans en bonne santé. Une des clés du succès est de changer nos habitudes de consommation. Achetons des produits de la mer durables et laissons de côté les espèces menacées comme le thon rouge de Méditerranée. Ensemble, nous pouvons faire évoluer le marché et entraîner le secteur de la pêche vers la durabilité. La tendance est lancée, mais il y a encore une longue route à faire. Agissons ensemble pour une pêche durable!

Franck Hollander, Responsable de la campagne Pêche durable

Brèves 4-5

Focus Louise au pays des tortues 6-7

Nouveau Les WWF Rangers au secours de la nature 9

Dossier Pêche L’avenir des mers est entre vos mains 10

Éco-conso Faire le bon choix grâce à notre consoguide 18

Éco-détente Dos de cabillaud MSC roti

au poivre Timut 19

Entreprise EXKi s’engage pour une pêche durable 20-21

Éco-shopping Cartes de voeux, calendriers et

agendas WWF 22

SOMMAIRE

Louise 12 ans est partie

à la découverte de nos

projets de protection des

tortues au Suriname. Elle

répond à nos questions en

page 6.

Focus

L’AVENIR DES MERS EST ENTRE VOS MAINS P. 10

COLOPHON : Panda magazine est une publication du WWF-Belgique Communauté francophone asbl. Tous droits réservés au WWF. Le sigle Panda, le mot Panda et les initiales WWF sont des marques déposées du World Wide Fund for Nature. Reproduction des textes autorisée, à condition qu’il soit fait mention de la source. • Coordination et rédaction : Natacha Bertiaux et Isabelle André • Ont collaboré à ce numéro : Sarah Beelen, Franck Hollander, Gwendoline Viatour, Maryssa Cools, Marie-Noëlle Collart, Théodora Echizli, Annie Ghijs, Christiane Linet, Isabelle André, Natacha Bertiaux, Caroline Steygers, Géraldine Louis • Illustrations : Alice De Page • Réalisation : www.propaganda.be • Impression : Claes Printing. St-Pieters-Leeuw. • Photo de couverture : © Jürgen Freund / WWF-Canon• E.r. : Damien Vincent. Bd E. Jacqmain, 90 – 1000 Bruxelles.

DOSSIER

PECHE

Page 4: Panda Magazine 67

Panda magazine – Page 4

BRÈVES

Voilà la conclusion de la première étude scientifique portant sur la restauration de la nature en Europe. Elle a été réalisée à la demande de 'Rewilding Europe', une initiative internationale ayant pour but de favoriser le retour de la biodiversité en Europe et dont nous sommes partenaires. Les scientifiques de la Société Zoologique de Londres, de Birdlife International et du European Bird Census Council ont décrit et analysé les tendances des popula-tions de 37 espèces d’oiseaux et de mammifères.Les résultats sont positifs. Au cours des 50 dernières années, de nombreuses populations animales se sont remarquablement rétablies. Ce succès est principale-ment dû au travail de protection et aux règles émises par l’Union européenne. Les castors, les ours bruns, les bisons et les pygargues sont de retour dans nos contrées.

LES ESPÈCES SAUVAGES SONT DE RETOUR EN EUROPE

© David Lawson / WWF-UK

NOTRE ÉQUIPE CHEZ VOUS ?Notre équipe éducation et mobilisation propose des animations pour des groupes d’adultes et d’enfants hors du cadre scolaire. Ces animations durent en moyenne deux heures et portent sur nos différentes campagnes nationales et internationales. Au début de l’année scolaire, nos collègues ont donc présenté le Parc National des Virunga et notre projet de reforestation auprès de différents publics (enfants, associations, groupes d’alphabétisa-tion, maisons de jeunes, de quartier, etc). Dans le cadre d’Earth Hour, au mois de mars 2014, nous proposerons également des animations portant sur l’énergie. Si vous êtes intéressé(e) pour vous-même ou pour un groupe de votre commune, n’hésitez pas à contacter Caroline Steygers, responsable des projets de mobilisa-tion au 02 340 09 21 ou via mail [email protected]

Les élèves de Monsieur Jérôme de l’école Saint Jean-Marie d’Angleur ont remporté le titre de la classe la plus pandas-tique 2013 ! Ils ont participé à ce concours, tout comme 130 classes en Belgique. Le thème proposé cette année cadrait avec celui de la campagne internationale du WWF visant la protec-tion du plus ancien parc d’Afrique : le Parc des Virunga. Ces élèves ont d’ailleurs rassemblé 569 signatures pour s’opposer à l’exploration pétrolière dans le Parc des Virunga.Virunga, Afrique ? Autant dire que ces mots évocateurs ont décuplé la force créative des enfants qui nous ont fait parvenir des photos où les lions, les gorilles et les volcans se partageaient l’espace avec un bel enthousiasme ! La classe pandas-tique partira en excursion avec le WWF, mais chut, la destination est

encore tenue secrète afin de leur garantir une surprise maximale !

LA CLASSE PANDASTIQUE 2013 EST CONNUE !

Page 5: Panda Magazine 67

Panda magazine – Page 5

CAMPAGNE VIRUNGA MERCI POUR VOTRE SOUTIEN DANS CE COMBAT DIFFICILE, MAIS ESSENTIELVous en avez certainement entendu parler : début août nous avons lancé une campagne mondiale contre l’exploration pétrolière dans le Parc National des Virunga, en République démocratique du Congo. Ce parc, le plus vieux et le plus précieux parc naturel africain, est en danger : cer-

taines compagnies menacent d’y faire de l’exploration pétrolière. Et ce alors que ce joyau de biodiversité, dont plus de 50 000 personnes dépendent pour leur subsistance, est Patrimoine Mondial de l’Humanité. Au moment d’écrire ces lignes, la compagnie pétrolière britannique incriminée

(Soco) n’a toujours pas renoncé à ses projets pétroliers dans le Parc. Notre combat continue donc ! Un immense merci aux 41.000 belges qui ont signé la pétition, votre aide nous est précieuse! Pour ceux qui ne l’ont pas encore fait, rendez-vous sur www.wwf.be

EN ACTION POUR LES TORTUESSous la devise Sauvons les tortues marines !, les élèves de 6e primaire de l’école ‘De Springplank’, à Bruges, n’ont pas lésiné sur leurs efforts et ont réussi à récolter 1000 euros pour protéger les tortues marines. Mais le plus original dans l’histoire fut cer-tainement la remise du chèque au WWF. Celle-ci s’est en effet déroulée dans l’élément naturel des tortues marines, sous l’eau !

Merci à la classe de Madame Sarah pour son soutien à la protection des tortues marines.

(c) Simon Bemelmans

Page 6: Panda Magazine 67

Panda magazine – Page 6

FOCUS

LOUISE AU PAYS DES TORTUES En août 2013, Louise,

12 ans, a vécu une

aventure extraordinaire.

Encadrée par l’équipe

de ‘Code Aventure’

(émission de la RTBF),

elle a visité nos projets

de protection des tortues

marines au Suriname.

De retour de ce fabuleux

voyage, Louise répond à

nos questions.

dû attendre deux semaines pour avoir la réponse définitive, cela m’a paru une éternité.

On sait que tu as vu les tortues, notamment des bébés tortues luth, qu’as-tu ressenti à ce moment-là ? C’était magnifique. Les petites tortues sont super mignonnes. J’ai été un peu surprise d’apprendre que si petites, elles devaient déjà vivre toutes seules. Je pensais qu’elles allaient rejoindre leurs parents en mer, mais ce n’est pas le cas. J’ai aussi appris à les protéger : si on voit des bébés, il faut les laisser se débrouiller tout seuls et ne surtout pas les toucher! Il faut aussi éviter de jeter des déchets comme des sacs en plastique. Ils finissent dans l’eau et les tortues risquent de les manger pensant que c’est de la nourriture.

CODE AVENTURE. MAIS QUI EST DONC MISS TURTLES ? Une émission spéciale de ‘Code aventure’ relatant le voyage de

Louise est disponible sur le site Ouftivi, la chaîne jeunesse de la

RTBF. Louise, avec l’aide de Gabi et de Sharenta, ses nouvelles amies

du Suriname, y tente de résoudre le ‘Code’ : qui est Miss Turtles ?

Varsha Ramratan, alias Miss Turtles, est une des ambassadrices du

WWF au Suriname. Depuis son élection en 2011, elle s’implique, en

tant que Miss Inde du Suriname (élue par la communauté indienne

très importante au Suriname), dans la protection des tortues

marines. Elle participe par exemple à des campagnes de sensibili-

sation pour expliquer à ses concitoyens qu’il ne faut pas consommer

les œufs de tortues.

Comment as-tu eu connaissance du projet ‘Code aventure’ spécial WWF ? C’est la directrice de mon école qui a contacté mes parents. Elle avait reçu l’information directement de la part du WWF. J’aime relever des défis et découvrir de nouveaux pays. Dès que mes parents m’ont parlé du projet j’étais donc très enthousiaste! La condition pour pouvoir partir au Suriname était de parler couramment néerlandais (c’est la langue nationale de ce pays). J’ai la chance d’être parfai-tement bilingue, j’ai donc postulé.

L’attente des résultats du casting n’a pas été trop difficile ? Oh si ! Dès que Marie-Pierre (NDLR : Marie-Pierre Fonsny, éditrice des Niouzz) est venue m’interviewer, je voulais absolument partir ! J’ai encore

Louise et Varsha

Page 7: Panda Magazine 67

Panda magazine – Page 7

Au Suriname, j’ai rencontré Sharenta. Elle était fière de me faire découvrir son village notamment l’espace tortue tout près de son école. Quand nous avons vu les tortues, elle était aussi impressionnée que moi. Même si elle vit là-bas, c’était en effet la première fois qu’elle voyait des bébés tortues !

COMMENT PROTÉGEONS-NOUS LES TORTUES AU SURINAME ? Les revenus des habitants de Galibi, à

la frontière de la Guyane française, sont

principalement issus de la pêche et pour

certains, du braconnage des oeufs de tor-

tues. Ces œufs sont considérés comme

un mets délicat, particulièrement au

Suriname. Pour parer à ce problème,

nous travaillons étroitement avec les

autorités du village et les habitants eux-

mêmes. Un espace ‘tortue’ a d’ailleurs

été installé au centre du village. Il permet

aux enfants et aux plus grands de recon-

naître les tortues présentes sur leurs

plages et d’apprendre à les protéger.

L’écotourisme

Après la pêche, le tourisme est la deu-

xième ressource financière des villageois

de Galibi. Mais pour que l’apport de tou-

risme compense les pertes dues à l’arrêt

du braconnage des œufs de tortues, il

faut que l’offre touristique s’étoffe. C’est

pourquoi nous avons, entre autres, déve-

loppé, un sentier dans la forêt, le ‘Jungle

Trail Park’. Au cœur de ce parc, si le tou-

riste se fait discret, les sons de la jungle

deviennent impressionnants et partici-

pent à la magie de Galibi, isolé du reste

du pays par une épaisse forêt tropicale.

Tu n’as pas fait que voir les tortues pendant ton voyage, tu as également pas mal pêché. Peux-tu nous en dire plus ? Oui, je suis partie pêcher à plusieurs reprises. Notamment avec Starvium, l’assistant du chef du village de Galibi. Il nous a guidés pendant tout notre séjour. Nous avons eu l’occasion de manger les poissons que nous avions capturés, c’était super bon ! Nous avons aussi navigué à bord d’un bateau de la société Heiploeg qui ne pêche que des crevettes. Les pêcheurs nous ont mon-tré les systèmes qui permettent aux tortues de ne pas être prises dans les filets de pêche. Grâce à une porte spé-ciale dans le filet, les tortues peuvent s’échapper. Elles ne restent pas prison-nières et ne risquent donc pas de se noyer.

Tu sais ce que signifie le label MSC ? Oui, cela veut dire que le poisson, ou la crevette pour ce que j’ai vu, est pêché sans faire de mal à l’environnement. On ne pêche pas trop de poissons et on évite de prendre des animaux trop petits ou trop jeunes.

Merci Louise d’avoir répondu à nos questions. As-tu un conseil à donner à d’autres personnes qui voudraient vivre la même aventure que toi ? Prendre des tonnes de crèmes anti-moustique !

Sharenta et Louise découvrent les bébés tortues en compagnie de Varsha, Miss Turtles, Karin Billow, spécialiste de la faune marine au WWF-Suriname et de l’équipe ‘Code Aventure’.

Louise et Sharenta

Le label MSC est bien visible sur les produits de la mer qui répondent aux critères MSC.

Page 8: Panda Magazine 67

Panda magazine – Page 8

REJOIGNEZ-NOUS LE SAMEDI 25 JANVIER 2014

AU MUSEUM DES SCIENCES NATURELLES DE BRUXELLES POUR UNE

JOURNÉE PANDASTIQUE.

NE RATEZ PAS CETTE GRANDE JOURNÉE ET RÉSERVEZ VOS TICKETS D’ENTRÉE DÈS AUJOURD’HUI SUR WWW.WWF.BE/JOURNEEPANDASTIQUE

JOURNÉE PANDASTIQUE ?C’est une journée spécialement organisée pour les membres du WWF et tous les curieux qui désirent mieux nous connaître. Lors de cette journée, nos plus jeunes fans seront particulièrement chouchoutés. Elle marque en effet le lancement officiel de notre tout nouveau WWF Rangers Club ! Les enfants qui s’y seront déjà inscrits recevront un traitement VIP !

AU PROGRAMMENous vous accueillons entre 10h et 18h (dernière entrée à 17h). Vous pourrez visiter l’exposition Bébés animaux, les salles d’expositions permanentes (galerie de l’évolution, BiodiverCITY, salle des insectes, etc.) et participer au Paleolab pour apprendre à découvrir des fossiles. Les enfants pourront se faire maquiller aux couleurs de leur animal favori, choisir leur propre animal totem, écouter le récit d’une petite abeille qui part à la recherche de ses sœurs disparues et découvrir le parcours WWF à travers le musée.

POURQUOI LE MUSEUM DES SCIENCES NATURELLES ?Le Museum des Sciences Naturelles, tout comme le WWF, souhaite vous faire découvrir de nouveaux aspects de l’incroyable biodiversité dont regorge notre planète. Depuis les dinosaures jusqu’à aujourd’hui, qu’il s’agisse de l’importance des abeilles, des comportements des jeunes animaux ou d’étranges insectes. Nous vous invitons également à découvrir ou redécouvrir l’exposition ‘Bébés animaux’, testée et approuvée par les parents et les enfants (dès 3 ans) !

COMMENT PARTICIPER ?Vous êtes membre? Inscrivez-vous sur www.wwf.be/journeepandastique. Vous recevez une entrée gratuite. Vous pouvez également inviter gratuitement 3 autres personnes. Attention, les places sont limitées !

(c) Stefan Smets

Page 9: Panda Magazine 67

Panda magazine – Page 9Panda magazine – Page 9

LES WWF RANGERS au secours de la nature

LE WWF RANGERS CLUB, C’EST QUOI ? Le WWF Rangers Club rassemble les enfants âgés de 6 à 12 ans, passionnés par la nature d’ici et d’ailleurs.

Pour une cotisation annuelle de 30 euros par an, les WWF Rangers recevront :

Une carte de membre personnalisée, un badge, un porte-clés singe et d’autres surprises réunis dans un colis de bienvenue 5 x par an, un magazine qui leur est spécialement dédié, avec une tonne d’info sur la nature, les animaux, les plantes de chez nous et d’ailleurs

Des réductions pour différentes activités nature organisées en Belgique

Un traitement ‘VIP’ lors des journées organisées par le WWF Et bien d’autres surprises

VOUS POUVEZ DÈS À PRÉSENT INSCRIRE VOTRE ENFANT SUR WWW.WWF.BE/RANGERS.

Tous les Rangers sont invités à venir chercher leur colis de bienvenue avec leur carte de membre le 25 janvier, lors de notre journée pandastique au Musée des Sciences Naturelles à Bruxelles1. Lors de cette journée, ils bénéficieront en plus d’un traitement VIP!

REJOIGNEZ-NOUS NOMBREUX ! Les enfants sont les adultes de demain. Il est dès lors essentiel de leur donner un maximum de cartes en mains pour qu’ils puissent mieux comprendre leur environnement et le respecter.

Vous avez des enfants qui ont entre 6 et 12 ans ?

ILS SONT PASSIONNÉS PAR LA NATURE ET LES ANIMAUX ? INVITEZ-LES À REJOINDRE NOTRE WWF RANGERS CLUB.

1Si vous ne pouvez pas être des nôtres, leur colis sera envoyé à l’adresse de votre choix.

NOUVEAU !

(c)

Isab

elle

an

dre

/WW

F-B

elg

ium

Page 10: Panda Magazine 67

Panda magazine – Pagina 10

L’AVENIR DES MERS EST ENTRE VOS MAINS

© naturepl.com / Claudio Contreras / WWF-Canon

Les mers et les océans ont toujours été d’une importance capitale pour les hommes. Ils produisent la plus grande partie de notre oxygène, influencent le climat, soutiennent l’économie et nous nourrissent. Le poisson est la principale source de protéines pour 950 millions de personnes. La pêche est le moyen de subsistance de 200 millions de personnes. Mais depuis 1950, le nombre de tonnes de poissons pêchés a plus que quintuplé ! On est passé de 16,7 millions de tonnes en 1950 à 84,4 millions en 2002. Selon la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture), plus de 75% des stocks sont aujourd’hui exploités au maximum voire surexploités ! Dans la seule Méditerranée, 80% des stocks de poissons sont surexploités !

DOSSIER

PECHE

Panda magazine – Page 10

Page 11: Panda Magazine 67

Panda magazine – Pagina 11

VOS CHOIX PEUVENT FAIRE LA DIFFÉRENCELe Belge consomme en moyenne 10 kg de poissons par personne et par an. Pas grand-

chose à côté des 70 kg du Japonais mais suffisamment pour nous assurer de faire les bons choix ! Tour d’horizon des espèces les plus courantes dans nos assiettes.

des stocks de poissons sont surexploités en Europe et 80% en Méditerranée.Le saviez-vous ? 47 %

Panda magazine – Page 11

Le cabillaudQUEL EST LE PROBLÈME ?Jadis très courant, le cabillaud se fait aujourd’hui de plus en plus rare. Dans la mer du Nord, les prises (total de captures autorisées) sont passées de 110 750 tonnes en 1963 à 25 400 en 2013. Aujourd’hui, la demande conti-nue en Europe est largement satisfaite par des importations en provenance de Russie, de Norvège ou d’Islande. A l’échelle mondiale, la pêche illé-gale et les quotas bien trop élevés ne laissent aucune chance aux popula-tions de cabillauds de se rétablir. Les prises mondiales ont chuté de 70% au cours des 30 dernières années. Si cette tendance se maintient, dans 15 ans, les filets remonteront peut-être vides.

QUE PUIS-JE FAIRE ? Vérifiez l’origine du cabillaud que vous achetez. Certaines pêcheries de la mer de Barents, d’Alaska, de la mer Baltique et d’Islande sont certifiées MSC. Les cabillauds issus de ces pêcheries portent le logo MSC et sont donc facilement reconnaissables. On les trouve dans nos supermarchés. Pour ne pas vous trom-per, utilisez notre consoguide.

LE WWF EN ACTIONLa législation en matière de pêche doit être adaptée pour empêcher la pêche illégale et adopter des quotas qui laissent aux populations de cabillauds une chance de se rétablir. Nous encou-rageons les gouvernements et les orga-

nisations régionales de gestion de la pêche à mettre en place une régulation plus stricte et une meilleure gestion des pêcheries. Nous demandons égale-ment un meilleur système de contrôle. Nous promouvons la pêche respon-sable par le biais de systèmes de certi-fication tels que le MSC. Nous voulons que 75% des espèces prioritaires de poissons comme le cabillaud soient certifiés ou en passe de l’être d’ici 2015. En Europe, nous suivons de très près le processus de révision de la poli-tique commune de la pêche. Nous vous tenons régulièrement au courant des dernières avancées sur notre site :

www.wwf.be

© Wild Wonders of Europe /Magnus Lundgren / WWF

Page 12: Panda Magazine 67

LES FORÊTS PARTENT

EN FUMÉE

Brûler les forêts au profit de

l’élevage est l’une des plus

grandes menaces qui pèsent

sur l’Amazonie.

Panda magazine – Page 12

1999

La plie QUEL EST LE PROBLÈME ? La plie est un poisson qui vit dans les fonds sablonneux. Pour la capturer, les pêcheurs utilisent souvent des cha-luts à perche. Il s’agit de filets de forme conique remorqués par un bateau. Pour maintenir le contact avec le sol, le bas des filets est équipé de rouleaux, de pneus en caoutchouc ou même de chaînes, en fonction de la nature du sol. Les plus grands, possédant des rouleaux de 75 cm de diamètre, sont si puissants qu'ils peuvent déplacer des rochers de 25 tonnes. Cette technique de pêche peut être très destructrice pour les fonds marins les plus fragiles ! En mer du Nord par exemple, les filets sont équipés de chaînes et provoquent énormément de dégâts dans les fonds sablonneux. Heureusement, il existe des méthodes moins dommageables pour l’environ-nement. Les filets maillants en sont un exemple. Les filets sont fixés dans le sol marin et ‘coincent’ les poissons. Les

mailles sont en effet juste assez larges pour laisser passer la tête du poisson visé (cabillaud, plie, sole…). Une fois la tête passée, il ne peut plus avancer ni reculer, coincé par ses opercules. Cette technique nécessite moins de carburant et n’abîme pas les fonds marins. Elle permet aussi de mieux cibler l’espèce pêchée en adap-

tant la taille des mailles. Un seul pro-blème persiste en mer du Nord, il s’agit de la capture accidentelle de marsouins. Mais malgré tous ces avantages, seul 5% de la flotte belge a recours à cette tech-nique. Une autre technique consiste à envoyer de petites impulsions électriques qui saisissent les poissons pélagiques et les entraînent dans les filets tractés, qui ne doivent dès lors plus racler le fond.

Certains pêcheurs en Belgique utilisent aussi le ‘SumWing’, un filet qui dispose d’une sorte d’aileron. Contrairement au traditionnel chalut à perche, le SumWing racle donc légèrement moins le sol ce qui permet de dépenser un peu moins d’éner-gie (± 10%). Des méthodes alternatives de pêche seront nécessaires à l’avenir

pour diminuer drastiquement l’impact des chaluts traditionnels sur les fonds marins.

QUE PUIS-JE FAIRE ? Pour vous assurer que la plie que vous achetez n’a pas été pêchée en abîmant les fonds marins, utilisez notre conso-guide. Sur l’étiquette de votre poisson, l’origine doit être indiquée. En choisis-

DOSSIER

PECHE

Dans le consoguide, vous reconnaîtrez les poissons labellisés

MSC grâce au logo dessiné à côté.

© Erling Svensen / WWF-Canon

Le MSC est organisation indépendante depuis 1999.www.msc.org

Le saviez-vous ?

Page 13: Panda Magazine 67

Panda magazine – Page 13

La surpêche au niveau mondial : 29,9% des stocks sont surexploités, 57,4% sont à la limite de l’être et seuls 12,7% ne le sont pas (source, FAO 2009).

Le saviez-vous ? 57,4 %

Le colin QUEL EST LE PROBLÈME ? Le colin est particulièrement apprécié sous forme de bâtonnets pannés. Il est aussi souvent le principal ingrédient du surimi. Le succès de ces produits entraîne une surpêche de l’espèce. Les populations de colins sont en constante diminution. Heureusement, de plus en plus de pêcheries sont entrées dans le circuit de certification MSC. C’est le cas notam-ment en Russie et en Alaska.

QUE PUIS-JE FAIRE ? Utilisez notre consoguide. En choisis-sant des poissons de la colonne verte, vous êtes certains de ne pas participer à la surpêche. Le label MSC garantit aussi des produits issus d’une pêche durable, plus respectueuse de l’environnement.

LE WWF EN ACTION En février 2013, nos collègues du WWF-Russie se sont opposés à la certifica-tion d’une pêcherie de colin, la Russian Pollock Catchers Association (PCA). La PCA et le WWF se sont dès lors mis autour de la table pour solutionner le problème. Un nouveau plan a été mis en place pour permettre à la pêcherie de répondre aux critères de la pêche durable endéans les 5 ans. Aujourd’hui, le WWF a levé son véto mais suit de très près le pro-cessus de certification de la PCA. La PCA s’est engagée à améliorer sa surveillance et à récolter des données fiables quant au volume de poissons capturés, les prises accessoires de colin trop jeunes ou d’autres espèces dont certaines sont menacées comme le lion de mer de Steller ou les oiseaux marins.

sant des poissons de la colonne verte, vous êtes certains de ne pas partici-per à la surpêche ou à la destruction des fonds marins. Dans le consoguide, vous reconnaîtrez les poissons labelli-sés MSC grâce au logo dessiné à côté. Ce label garantit des produits issus d’une pêche durable, plus respectueuse de l’environnement.

LE WWF EN ACTION En 2008, nos collègues du WWF-Pays-Bas ont signé un accord avec le minis-tère de la pêche afin de rendre la flotte de pêche au chalut conforme aux critères du MSC à l’horizon 2012. Dans ce cadre, ils ont aidé le groupe Ekofish à rendre sa chaîne de production plus durable. Le groupe utilisait la pêche au chalut dans une zone particulièrement vulnérable, le Dogger Bank. A force de négocia-tions, Ekofish a volontairement cessé de pêcher dans cette zone. Aujourd’hui, le groupe a reçu le label MSC.

Le SumWing

© S

tich

tin

g D

uu

rzam

e V

isse

rijO

ntw

ikke

lin

g v

zw.

© Kevin Schafer / WWF-Canon

Est un filet qui

dispose

d’une sorte d’aile

ron.

Il racle donc lég

èrement

moins le sol ce

qui permet

de dépenser un p

eu moins

d’énergie.

Page 14: Panda Magazine 67

Panda magazine – Page 14

DOSSIER

PECHE

© naturepl.com / Visuals Unlimited / WWF-Canon

Le thonQUEL EST LE PROBLÈME ? La surpêche étendue du thon, par-ticulièrement du thon rouge a mené à un effondrement spectaculaire de l’espèce. Bien que de plus en plus de monde prenne conscience de la nécessité de sauver le thon rouge, on ne voit encore que de faibles signes de rétablissement de ses populations. Nous craignons aussi que le thon jaune et le thon obèse ne suivent le même chemin. La Méditerranée est la plus grande pêcherie de thons rouges au monde. Suite au boum du marché mondial de sushi et de sashimi et au prix exor-bitant de sa chair, le thon rouge est surexploité par des flottes équipées des dernières techniques de pêche. La pêche illégale est courante et les pêcheries ont été mises à mal par le manque de contrôle et d’application des lois. Cette situation entraîne les stocks de thons rouges à la limite de l’effondrement. L’élevage des thons rouges en mer est également problématique car il entraîne des tricheries notamment dans les quotas - soit par rapport au nombre de poissons élevés et vendus, soit par rapport au poids des pois-sons qui dépasse la norme autorisée. Pour lutter contre ce phénomène, nous avons soumis des preuves de ces tricheries à l’ICCAT (Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés de l’Atlantique) qui pren-dra les sanctions nécessaires.

Page 15: Panda Magazine 67

Panda magazine – Page 15

Le Colombus parcourt

la Méditerranée sur

la piste des thons

rouges

Une fois un banc repéré,

notre plongeur capture

un individu

Il est ensuite remonté sur le navire…

…pour qu’un traceur lui soit apposé

En Europe, le taux de surpêche a diminuée depuis 2005, mais certaines espèces posent toujours problème : thon rouge, cabillaud (mer du nord, Ecosse, Irlande), sole (mer du nord), flétan (mer du nord, Groenland, Islande), etc.

Le saviez-vous ? 2005

Les traceurs env

oient

régulièrement le

ur

position par sat

ellite,

ce qui nous perm

et de

suivre les dépla

cements

des thons tout a

u long

de l’année. Ces

données

nous permettent

de mieux

déterminer les z

ones

dans lesquelles

la pêche

doit être interd

ite car

les thons y sont

trop

vulnérables (zon

es de

nourrissage et d

e frai).

(c) Edward Parker

QUE PUIS-JE FAIRE ? Bannissez le thon rouge de vos assiettes ! Le thon MSC n’est pas encore très répandu dans nos supermarchés. Lors de vos achats, vérifiez bien l’origine du thon que vous choisissez et optez pour le thon jaune prove-nant de l’océan Pacifique, Indien ou Atlantique et pêché à la ligne (indiqué sur l’étiquette). Pour le thon blanc (albacore), choisissez le issu de l’océan Atlantique éga-lement pêché à la ligne ou encore mieux, certifié MSC.

LE WWF EN ACTIONLe thon rouge de Méditerranée se trouve dans une situation alarmante. Pourtant, nous pos-sédons très peu d’informations à son sujet, particulièrement concernant ses routes migra-toires. A travers notre pro-jet « sur les traces du thon de Méditerranée », nous récoltons des données essentielles sur les comportements migratoires du thon rouge afin de mieux connaître ses déplacements, et donc mieux le protéger.

Ce projet, lancé en janvier 2008, consiste à placer des traceurs sur les thons pour les suivre par satellite tout au long de leur migration.

Page 16: Panda Magazine 67

Les crevettes tropicalesQUEL EST LE PROBLÈME ? Au cours de la dernière décennie, les crevettes tropicales ont pris de plus en plus d’importance sur le marché mon-dial. Elles sont surtout consommées en Amérique du Nord, en Europe (la Belgique est un grand importateur) et au Japon. Les flottes de pêche ont énor-mément augmenté ces 30 dernières années et la plupart des pêcheries sont aujourd’hui en déclin. La pêche au cha-lut à la crevette est une des techniques de pêche qui engendre le plus de prises accessoires. Pour un kilo de crevettes, on compte 5 à 20 kg de prises accessoires : des tortues marines, des jeunes poissons, des cétacés, des dugongs, des requins, des hippocampes, des oiseaux marins, des coraux et d’autres invertébrés comme des crabes ou des étoiles de mer. Les chaluts endommagent les fonds marins, écrasent d’autres animaux et détruisent d’importants habitats vul-nérables comme les récifs de corail qui

servent de nurserie et de zone de frai à de nombreuses espèces marines. L’aquaculture de crevettes tropicales génère aussi beaucoup de pollution (voir plus loin).

QUE PUIS-JE FAIRE ? Opter pour les crevettes exotiques label-lisées MSC ou celles élevées avec une méthode d’aquaculture extensive (p.ex sans additifs nutritionnels), ces données sont normalement reprises sur l’étiquette. Alternativement, choisissez des crevettes de la mer du Nord. Pour ne pas vous tromper, utilisez notre consoguide.

LE WWF EN ACTIONAu Suriname, la crevette seabob atlan-tique est pêchée dans les eaux peu pro-fondes du long de la côte, jusqu’à environ 33 m de profondeur. Depuis des années, nous travaillons à améliorer les techniques de pêche et les plans de gestion des pêcheries de cre-vettes. Par exemple, les filets ont été équi-pés de TED’s (turtle excluding device : appareil permettant aux tortues marines de s’échapper des filets de pêche). Ce dispositif a permis de réduire la capture accidentelle des tortues marines de 95%. Fin 2011, les crevettes pêchées à l’aide de cette technique ont obtenu le label MSC. Un réel succès pour la pêche durable et un exemple pour la région. Les crevettes du Suriname sont impor-

tées chez nous par la société Heiploeg, dont le siège belge se situe à Ostende. L’entreprise propose, en plus des raviers de crevettes natures, des plats tout faits à base de crevettes roses, tout cela labellisé MSC et disponible chez nous !

Le saumon QUEL EST LE PROBLÈME ? Pour répondre à la demande grandis-sante au niveau mondial, on a de plus en plus recours à l’élevage. Il y a 5 ans, l’aquaculture a dépassé la pêche d’espèces sauvages en tant que première source de produits de la mer consommés par l’humanité. Il y a 2 ans, la production de l’aquaculture a dépassé la production mondiale de bœuf. Mais l’élevage a des impacts qui risquent de mettre les saumons et d’autres espèces en danger. • Un rapport récent montre que pour

chaque tonne de saumon de l’Atlantique produite, 10,6 ha de zone marine (pour la nourriture - production d’organismes marins qui serviront à nourrir les sau-mons) et 3 ha de terres (pour absorber le CO2 et produire de la nourriture - céréales) sont nécessaires.

Panda magazine – Page 16

DOSSIER

PECHE

© Paul Nicklen/National Geographic Stock / WWF-Canada

© Erling Svensen / WWF-Canon

Page 17: Panda Magazine 67

Panda magazine – Page 17

• Les saumons sont élevés dans les ‘colonnes’ d’eau qui peuvent dépasser les 20 m de profondeur. Les déchets peuvent s’y accumuler et affecter la qua-lité de l’eau.

• Les excréments et la nourriture non consommée qui s’accumulent dans l’océan y augmentent la quantité de nutriments (azote et phosphore). Cette situation peut avoir d’énormes impacts sur le phytoplancton qui se met à proli-férer. Ce foisonnement réduit la lumino-sité sous la surface, menaçant les algues et les zostères.

• Les saumons qui s’échappent des fermes d’élevage risquent d’entrer en compétition avec les saumons sauvages ou d’autres espèces marines, notam-ment pour la nourriture et l’habitat. Ils risquent également de transmettre des maladies ou de polluer génétiquement les populations de poissons sauvages.

• L’utilisation de produits chimiques comme des antifongiques polluent l’océan.

• Environ 20% des saumons d’élevage meurent durant leur croissance. Si les cadavres ne sont pas éliminés convena-blement, ils risquent de contaminer les eaux environnantes.

QUE PUIS-JE FAIRE ? Optez pour du saumon sauvage. Choisissez un saumon en provenance d’Alaska. Si vous ne trouvez pas de sau-mon labellisé MSC, optez pour le saumon biologique. Il n’existe pour le moment pas encore de saumon d’élevage labellisé ASC (voir plus loin). Pour faire le bon choix, utilisez notre consoguide.

LE WWF EN ACTIONEn complémentarité avec le label MSC, nous avons participé à la création du label ASC, destiné à certifier les élevages de poissons. En août 2013, la « Global Salmon Initiative », 15 producteurs de saumons représentant 70% du saumon d’élevage, s’est engagée à répondre aux critères de durabilité établis par l’ASC. Une belle victoire pour les océans.

L’élevage est-il une solution ?

Pour réduire les problèmes de surpêche, l’aquaculture peut être une solution. Mais, comme nous l’avons vu pour le saumon, celle-ci entraîne de nombreux impacts négatifs pour l’environnement. Dans ce cas, comment ne pas se tromper ?

Le label MSC (Marine Stewardship Council) ne concerne que les poissons sauvages. En 2010, nous avons participé à la création du label ASC (Aquaculture Stewardship Council). Ce système de certification est basé sur des standards globaux pour une aquaculture responsable. Ces standards ont été mis en place à l’aide d’une série de tables rondes multipartites organisées à l’initiative du WWF. L’organisation ASC travaille avec différents producteurs, grossistes, distributeurs et restaurateurs, mais aussi des scientifiques et des groupes d’environnementalistes afin de promouvoir l’aquaculture responsable. Plus d’info : http://www.asc-aqua.org

Pour être certain de faire les bons choix : utilisez notre consoguide (découvrez-le dans la rubrique écoconso de votre magazine

Page 18: Panda Magazine 67

Panda magazine – Page 18

ENTREPRISES

WWF ET EXKI, PARTENAIRESDepuis ses débuts, EXKi a toujours placé la responsabi-lité d’entreprise au cœur de son activité. Chaque restaurant est géré de manière à réduire au maximum son impact sur l’environnement : utilisation de produits d’entretien écolo-giques, recyclage, utilisation de matériaux de récupération pour l’aménagement des restaurants, financement auprès d’une banque durable, offre d’une large gamme de produits Bio et Fair Trade…Notre partenariat avec EXKi vise à faire évoluer davan-tage les activités de la chaîne dans le respect du développe-ment durable. Avec l’aide d’Ecolife, nous avons développé un calculateur d’empreinte écologique spécialement adapté au secteur de la restauration. Cet outil a permis d’analyser l’impact des restaurants EXKi (13 à l’époque). Nous avons ensuite déterminé, ensemble, les actions à mener en prio-rité pour réduire l’empreinte écologique de la chaîne de 25% en 5 ans. En 2011, EXKi pouvait se targuer d’avoir réussi à diminuer son empreinte de 29% tout en augmentant son chiffre d’affaire. En 2011, en plus du recalcul de son empreinte écolo-gique, EXKi a réalisé le bilan carbone de ses restaurants à Paris et mesuré l’empreinte eau de son plat ‘légume du mois’. Toujours dans le but d’améliorer ses performances environnementales.

L’histoire d’EXKi a commencé

en 1999 quand 3 amis, Nicolas,

Frédéric et Arnaud, passionnés

par la bonne cuisine, ont développé

l’idée d’une restauration rapide

de qualité et axée sur des produits

naturels. Le premier restaurant

EXKi a ouvert ses portes le 9 janvier

2001, à Bruxelles.

Aujourd’hui, EXKi est présent

dans 5 pays (Belgique, France,

Luxembourg, Pays-Bas, Italie) avec

70 restaurants.

EXKI S’ENGAGE POUR UNE PÊCHE DURABLE

Page 19: Panda Magazine 67

Panda magazine – Page 19

En août 2013, EXKi a obtenu le certificat de ‘Chaine de Garantie d’Origine’. Le 1er novembre, l’entreprise lançait sa première recette, Saint Malo, à base de cabillaud certifié MSC.Le saviez-vous ?

POUR ALLER PLUS LOINPour obtenir le label MSC, les

entreprises qui désirent vendre

des produits de la mer labellisés

doivent obtenir la Certification

‘Chaîne de Garantie d’Origine’.

Comment cela se passe-t’il ?

Les certificats de ‘Chaîne de Garantie d’Origine’

du MSC sont émis par des organismes de

certification indépendants.

A la demande de l’entreprise, l’organisme de

certification organise une visite pour procéder

à un audit.

Durant cet audit, il vérifiera que :

• l’entreprise a mis en place des systèmes qui

garantissent que le poisson MSC n’est pas

mélangé avec des poissons non certifiés

• les enregistrements relatifs au système

de traçabilité et au suivi de tous les lots de

produits MSC sont conservés de manière

adéquate et sont disponibles à tout moment.

Si l’issue de l’audit est positive, l’organisme de

certification délivrera un certificat attestant de

la conformité de l’entreprise aux exigences du

Référentiel ‘Chaîne de Garantie d’Origine’ MSC.

Une fois le certificat obtenu, l’entreprise pourra

demander l’autorisation d’utiliser le logo MSC.

LA PÊCHE DURABLEÀ côté du réchauffement climatique, la surpêche reste une des menaces les plus importantes pour la vie marine. C’est pourquoi EXKi s’est engagé à proposer poisson certifié MSC.

EXKI S’ENGAGE POUR UNE PÊCHE DURABLE

Page 20: Panda Magazine 67

Panda magazine – Page 20

ÉCO-SHOPPING

LES CARTES DE VŒUX, CALENDRIERS ET AGENDAS DU WWF N’ATTENDENT QUE VOUS !

Comment commander ?

Via notre pandashop online : www.wwf.be/pandashopPar téléphone au 052 35 04 66Par fax au 052 35 16 01Par mail à l’adresse [email protected]

N’oubliez pas de mentionner les informations suivantes : - votre commande (calendrier, cartes de vœux…) - vos nom, prénom, adresse complète et numéro de téléphone - le montant total de votre commande

(y compris les 4,75 € de frais d’envoi)

ENVOYEZ DES VŒUX PANDASTIQUES !

Janu

ari

Janv

ier

Wo Do Vr Za Zo Ma Di Wo Do Vr Za Zo Ma Di Wo Do Vr Za Zo Ma Di Wo Do Vr Za Zo Ma Di Wo Do VrMe Je Ve Sa Di Lu Ma Me Je Ve Sa Di Lu Ma Me Je Ve Sa Di Lu Ma Me Je Ve Sa Di Lu Ma Me Je Ve1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31

©B

erna

rd D

e W

ette

r /

WW

F-C

anon

Page 21: Panda Magazine 67

Vous l’avez lu dans notre dossier, les espèces de pois-sons les plus répandues dans nos assiettes sont sou-vent surexploitées. Pourtant, il existe des solutions. Pour bien choisir votre poisson, servez-vous de notre consoguide.

Ce petit guide vous permet de déterminer les pois-sons à proscrire car menacés et ceux à privilégier. Il reprend les espèces de poissons et crustacés les plus répandus sur le marché belge et se divise en quatre colonnes : • La colonne des poissons certifiés MSC ou ASC : ces

labels représentent les meilleurs choix !• La colonne verte reprend les poissons à privilégier :

les élevages sont bien gérés, il n’y a pas de surpêche et les dégâts sur l’environnement sont minimes ou limités.

• La colonne orange reprend les poissons de deu-xième choix : ils doivent être consommés avec modération car des problèmes d’élevage ou de cap-ture persistent pour ces espèces.

• La colonne rouge reprend les espèces surpêchées, dont certaines sont menacées d’extinction, et les poissons dont la capture ou l’élevage nuit énormé-ment à l’écosystème marin.

Notons tout de même que le consoguide ne ren-seigne pas tous les produits de la mer. Le surimi par exemple ne s’y trouve pas. Il s’agit d’un haché de poissons auquel sont ajoutés différents agents pour améliorer la texture et la saveur. Malheureusement, il est souvent composé de poissons gravement surpê-chés. Mieux vaut donc rester vigilant et veiller à choi-sir des produits de la mer portant le label MSC.

FAIRE LE BON CHOIX GRÂCE À NOTRE CONSOGUIDE

MANGER LOCALLe transport des poissons réfrigérés ou congelés vers leur lieu de consommation est une opération fortement énergivore. Il est donc préférable de consommer du pois-son provenant du littoral le plus proche. En choisissant des produits de la mer plus respectueux de l’environne-ment, vous soutenez les modes de pêche et d’élevage plus durables. Ce consoguide, est également téléchargeable sur notre site : www.wwf.be/consoguide

ÉCO-CONSO

Consoguide poissons

B

Le saviez-vous ?La surpêche est une problématiqueenvironnementale majeure.Plusieurs espèces sont en nettediminution, certaines techniques depêche sont dommageables pourl'environnement ou sont peusélectives (ex. prises accessoires dedauphins, requins, tortues) etcertaines formes d'élevage sontpolluantes.

A vous d'agir ! Le consoguide vous permetde faire le meilleur choix,emportez-le donc partoutavec vous !

Plus d'infos surwww.wwf.be

Produit d'élevage

Produit sauvage

meilleur choix en raisond'une technique de pêcheou d'élevage plusrespectueuse pourl'environnement.

*[s]

[e]

Légende

Un très bon choix : poisson non-certifié MSC/ASC mais dontl'espèce est bien préservée, peud'impacts négatifs sur l'environnement,élevage bien géré.

Avec modération : élevage peu durable ou problèmes auniveau des pêcheries (sous-effectif despopulations, surpêche, destructiond'habitat etc.).

A éviter :poisson fortement surpêché, en voie dedisparition ou dont l'élevage est trèspolluant.

Le meilleur choix :Le meilleur choix : poisson sauvage (MSC)ou d'élevage (ASC) certifiés, garantissantune pêche/un élevage durable.

E.R

. : D. V

incent - 90, Bd E

. Jacqmain - 1000 B

ruxelles

Poiss. 3 Propaganda 4/11/13 12:34 Page 2

Page 22: Panda Magazine 67

ÉCO-DÉTENTE

12 carrés de cabillaud label MSC de 75 gr

1 courge Butternut (400 gr de chair)

1 dl de purée de fruits de la passion

6 mini betteraves Poivre Timut (Poivre Pamplemousse) & fleur de sel

de Maldon 50 gr de beurre 30 gr de noisettes fraîches émondées Filet d’huile d’olive 1 cuillère à soupe de vieux vinaigre Balsamique 2 dl de fond de volaille

1. Cuisson du CabillaudMarquer le cabillaud côté peau à l’huile d’olive.A l’envoi, finir la cuisson 3’ au four statique à 185°.A la sortie du four assaisonner avec le poivre Timut et le sel de Maldon

2. Purée de ButternutEplucher et tailler la courge en gros dés.Cuire 20’ à 100° au four vapeur.Mixer la chair avec le coulis de passion, sel, poivre et beurre à chaud.Réserver.

3. Mini Betteraves :Cuire sous vide avec du vieux Balsamique, du fond de volaille, sel et poivre ; 40’ à 95° en four vapeur.Stopper la cuisson sur glace.

4. Eclats de NoisettesTorréfier les noisettes à l’huile d’olive.Égoutter et concasser avec de la fleur de sel.Dresser le tout harmonieusement

Chef :JEAN-JACQUES DANTHINEChef Euro-Toques BelgiqueBrasserie ‘Le Toucan’ à Bruxelles

DOS DE CABILLAUD MSC AU POIVRE TIMUT, PURÉE DE COURGE BUTTERNUT & FRUITS DE LA PASSION, MINI BETTERAVES & ÉCLATS DE NOISETTES TORRÉFIÉS

INGRÉDIENTS Pour 4 couverts

PRÉPARATION

Aiglefin (Eglefin)

Anchois

Anguille

Bar

Cabillaud

Calmar

Colin d'Alaska

Coque

Coquilles St-Jacques

Couteau

Crabe

Crevette(grise, Nordique)

Crevette (tropicale)

Dorade

Ecrevisse

Espadon

Flétan

Grondin

Hareng

Homard

Huîtres

Langoustine

Lieu

Limande

Lotte

Loup de mer

Maquereau

Marlin

Merlan

Merlu

Moule

Omble chevalier(Arctic charr)

Pangasius

Perche du Nil

Plie

Poulpe

Raie

Requin

Rouget barbet

Sandre

Sardine

Saumon

Sébaste

Silure (Claresse®)

Sole

Sole limande

Thon blanc

Thon jaune (yellowfin)

Thon rouge

Thon skipjack

Tilapia

Truite

Truite saumonée

Turbot

Vivaneau campèche

[MSC] océan Atl. NE, océanArctique NE

[MSC] océan Atl. SO

[MSC] Pays-Bas

[MSC] mer de Barents,mer de Bering, océan Arct.NE, océan Atl. N, merBaltique

[MSC] Alaska, Russie

[MSC] Pays-Bas, U.K.(Wales)

[MSC] Japon, Canada, U.K.,Argentine

[MSC] Pays-Bas

[MSC] Etats-Unis, Canada,Australie, Groenland

[MSC] Suriname

[MSC] océan Atl.

[MSC] océan Pac. NE

[MSC] océan Atl. NE

[MSC] Canada, Europe

[MSC] Pays-Bas, Danemark

[MSC] mer du Nord, océanArctique, Skagerrak

[MSC] Alaska

[MSC] Afrique S

[MSC] Danemark, Irlande,Pays-Bas, U.K.

[ASC] Vietnam

[MSC] mer du Nord

[MSC] Portugal, Bretagne

[MSC] Alaska

[MSC] mer du Nord

[MSC] océan Pac.

[MSC] océan Pac.,Maldives

[ASC] mondial

[s] mer du Nord(ligne de traine*)

[s] Golfe de Gascogne

[e] biologique

[s] mer Baltique E, mer deBarents

[s] Amérique S

[s] Norvège, Ecosse (plongée*)

[e] biologique

[s] mer Baltique, Norvège

[s] Pays-Bas (Oosterschelde)

[e] France

[s] mer du Nord (nasse*)

[s] Islande (filet maillant*)

[e] France (culture sur bouchot*)

[e] Europe (recirculation*)

[e] biologique

[s] mer du Nord (filet maillant, senne*)

[s] océan Atl. (ligne à lamain, pots*)

[s] Alaska, [e] biologique

[e] Belgique, Pays-Bas

[s] océan Pac.(ligne à la main*)

[e] biologique

[e] Europe NO

[e] biologique

[e] Pays-Bas

[s] mer du Nord (filet maillant*), Ecosse,Islande (ligne de traine, filet maillant*)

[s] Amérique S, Maroc, merNoire, Baléares

[s] Nouvelle-Zélande

[s] mer du Nord (ligne à lamain*), [e] mer Médit.

[s] mer Baltique O, mer duNord (ligne à la main*)

[s] océan Atl. NE, merMédit., mer Noire (ligne à la main*)

[s] océan Pac. (Russie)

[s] Europe (grapette à main*)

[e] [s] Japon, Chine

[s] mer du Nord

[s] mer du Nord, mer deWadden, Norvège

[e] mondial*

[e] mer Médit.*

[e] Chine

[s] Norvège (ligne detraîne*), [e] Europe

[s] Islande, Féroé (chalut pélagique*)

[s] Islande (filet maillant*)

[s] océan Atl. NE

[s] Afrique S, océan Atl. NE(ligne de traîne*)

[e] Allemagne, Danemark

[e] Europe

[s] Tanzanie (Naturland)

[s] mer du Nord (chalut àimpulsion électr.*), merBaltique

[s] Europe O, Scandinavie

[s] océan Atl. E, Maroc

[s] Canada, [e] Europe

[s] Islande

[s] mer du Nord (filet maillant, chalut à impulsion électr.*)

[s] Islande (senne*)

[s] océan Atl. (ligne à lamain*)

[s] océan Pac., Ind., Atl.(ligne à la main*)

[s] océan Pac. et Ind.,Indonésie (ligne à la main*)

[e] Europe

[e] Europe

[s] mer du Nord (filet maillant*)

[s] océan Atl. NE (chalut à perche)

[s] mer Médit. (chalut)

[e] [s] Europe

[s] mer du Nord (chalut de fond)

[s] mer du Nord, Cattégat, mer d'Irlande, mer Celtique,Norvège

[s] océan Atl. NE, mer Médit., mer Noire (chalut de fond)

[s] Europe (chalut mécanique)

[s] océan Atl. NE-NO

[s] Europe (chalut mécanique)

[e] [s] mondial

[e] mer Médit.

[s] mer Médit., océan Pac.,Ind., Atl.

[s] mer du Nord, Islande, Groenland,océan Arctique, mer de Bering

[s] océan Atl. NE

[s] mer du Nord

[s] mer du Nord(chalut à perche)

[s] Féroé (chalut de fond)

[s] mer du Nord, Alaska (chalut à perche)

[s] océan Atl. NE

[s] océan Atl. NE

[s] mer Médit.

[s] mondial

[s] océan Atl. NE

[s] Argentine, océan Atl. NE,mer Médit.

[e] Asie

[s] lac Victoria, Ouganda, Kenia,Tanzanie

[s] mer du Nord, mer Celtique,mer d'Irlande, Manche (chalut à perche)

[s] océan Atl., mer Médit.(chalut de fond)

[s] océan Atl. NE

[s] mondial

[s] mondial

[s] Europe E, Turquie, Russie,mer Baltique

[s] mer Médit.

[s] océan Pac. (Russie), [e] Chili

[s] mer du Nord, mer Celtique, mer d'Irlande, Manche, Golfe deGascogne (chalut à perche)

[s] océan Atl. NE

[s] océan Atl., océan Pac., mer Médit.

[s] océan Pac., Ind., Atl.

[s] [e] mondial

[s] océan Ind., Atl. E

[e] mondial

[e] Chili

[s] mer du Nord, océan Atl. NE

[s] mondial

Le meilleur choix Très bon choix Avec modération A éviter

Plus d’informations sur www.wwf.be

Espèce

Poiss. 3 28/10/13 17:38 Page 1

Page 23: Panda Magazine 67

Notre missionMettre un terme à la dégradation de la biodiversitésur notre planète et construire un avenir où l’hommeet la nature vivront en harmonie.www.wwf.be

Offrez votre héritage aux personnes que vous choisissez et soutenez en même temps notre mission: protéger la nature!

Lors d’un héritage, les droits de succession peuvent être très élevés. A moins que vous n’optiez pour le legs en duo. Cette procédure permet à vos héritiers de recevoir plus et à vous d’aider le WWF.

Exemple: vous laissez à votre nièce un legs d’une valeur de 100 000 euro*

UN LEGS CLASSIQUE:

Presque la moitié de votre héritage va à l’état.

Si vous optez pour le legs en duo, vous faites de sorte que votre nièce reçoive non pas € 59 375, mais bien € 65 000. Elle ne devra pas payer ses droits de succession. Ceux-ci seront pris en charge par le WWF.

LEGS EN DUO:

Laissez le WWF payer vos droits de succession

* S

ujet

à m

odifi

catio

ns. E

xem

ple

rédi

gé s

elon

les

taux

app

licab

les

en R

égio

n W

allo

nne.

Vous aimeriez également laisser une planète vivante aux générationsfutures? Contactez Maryssa Cools (02/340 09 83 - 0477/211 797, ou pare-mail [email protected]). Nous nous ferons un plaisir de vous fournir de plus amples informations.

MontantDroits de succession à payer à l’étatVotre nièce reçoit

€ 100 000€ 40 625 € 59 375

Montant

Vous léguez

€ 100 000Au WWF€ 35 000

A votre nièce€ 65 000

Tous les droits de succession sont payés par le WWF € 25 325Votre nièce reçoitVotre geste généreux offre au WWF

€ 65 000€ 9 675

Page 24: Panda Magazine 67

xxxxxx

Notre raison d’être Mettre un terme à la dégradation de l’environnement dans le monde et construire un avenir où les êtres humains pourront vivre en harmonie avec la nature.

www.wwf.be

100%RECYCLED

WWF-Belgique • Bd E. Jacqmain 90 • 1000 Bruxelles • Tél. 02 340 09 99 • Fax 02 340 09 33 • [email protected] • Le Centre Info est ouvert du lu au ve de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 16h30.

8% A l’échelle mondiale, 8% du poisson pêché est certifié MSC

75% Plus de 75% des populations de poissons sont exploitées à leur maximum ou surpêchées

20 000 Plus de 20 000 produits de la mer sont certifiés MSC dans le monde

80% En Méditerranée, au moins 80% des stocks de poissons sont surexploités

90% Par rapport à l’ère pré-industrielle, les populations de grands poissons prédateurs (thon, merlan, cabillaud) ont diminué de 90%