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SOCIETE DES EAUX DE MARSEILLE 25, rue Ed. Delanglade - Marseille RECHERCHE D ' U N RESERVOIR AQUIFERE DANS LA REGION D'AUBAGNE ( Bouches du Rhône ) 11 Programme d'étude " par B. DELLERY G. DUROZOY Cl. GOUVERNET BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES ET MINIERES Service géologique régional Provence Corse 16, Bd Pebre - MARSEILLE FACULTE DES SCIENCES DE MARSEILLE Laboratoire ae géologie appliqué« DSGR.67.A13 Novembre 1966

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Page 1: DSGR.67 - BRGM

SOCIETE DES EAUX DE MARSEILLE

25, rue Ed. Delanglade - Marseille 6°

RECHERCHE D ' U N RESERVOIR AQUIFERE D A N S LA REGION D ' A U B A G N E

( Bouches du Rhône )11 Programme d'étude "

par

B. DELLERY G . D U R O Z O Y Cl. GOUVERNET

BUREAU DE RECHERCHESGEOLOGIQUES ET MINIERES

Service géologique régionalProvence Corse

16, Bd Pebre - MARSEILLE 8°

FACULTE DES SCIENCESDE MARSEILLE

Laboratoireae géologie appliqué«

DSGR.67.A13 Novembre 1966

Page 2: DSGR.67 - BRGM

R E S U M E

Ce programme d'étude s'appuie sur les conclusions d'un

rapport^ ' d'inventaire de ressources hydrauliques, effectué sur

la vallée de l'Huveaune, dans le cadre de l'Jtude du bassin du

Beausset et réalisé sous convention pour le compte du Ministère de

1'industrie«

La Société des eaux de Marseille recherche, à proximité

d*Aubagne, un réservoir aquifère susceptible de fournir, pendant

quelques jours par an seulement, 700 m /h.

Lfhydrogéologie de la vallée de l'Huveaune à l'aval d'Au-

bagne et de la plaine à l'est de la ville montre que les seuls ré-

servoirs possibles sont constitués par les calcaires urgoniens et

les alluvions» Les premiers devraient être recherchés par sondages

profonds et, en cas de succès, les hauteurs d'exhaure seraient im-

portantes ; les secondes ne paraisbent pouvoir être sollicitées que

dans la partie nord orientale de la plaine d'Aubagne^

Un programme d'études du réservoir alluvial est fournio

(l) Données géologiques et hydrogéologiques acquises à la date du31 octobre 1966 sur la vallée de l'Huveaune à l'aval d'Aubagnecouverte partiellement par les feuilles topographiques Aubagne1, 2, 5, 6O En cours d'éditiono

Page 3: DSGR.67 - BRGM

TABLE DES MATIERES

pages

1 - PROBLEME POSE 1

2 - VALLEE DE L'HUVEAUNE ENTRE AUBAGNE ET SAINT MARCEL 1

21 - Situation

22 - Hydrologie

3 - PLAINE D'AUBAGNE 4

31 - Situation

32 - Hydrogéologie

4 - LE PROBLEME PARTICULIER DE LA SOCIETE DES EAUX DE MARSEILLE 6

41 - Alluvions

42 - Calcaires urgoniens

5 - PROGRAMME D»ETUDE DU RESERVOIR ALLUVIAL 9

51 - 1ère phase

52 - 2ème phase

53 - 3ème phase

ANNEXE I - ESTIMATION DU COUT DE L'ETUDE

Fig«, 1 - Région d'Aubagne - carte géologique au l/50 000

Fig0 2 - Plaine d'Aubagne - zones de recherches

Page 4: DSGR.67 - BRGM

- 1 -

- PROBLEÍJE POSE

La Société des ©aux de Marseille recherche à proximité

d•Aubagne, la possibilité de prélever 700 m /h pendant deux périodes

de trois j ournJes dans 1'année (mise en chômage de lu branche du

canal de Marseille alimentant la région d•Aubagne)•

Afin d'orienter la recherche du réservoir à solliciter

éventuelle ont on donnera ici un bref aperçu de 1'hydrogéologie de

la v.llée de l'IIuve.une à l'aval, puis à l'ar.iont d'Aubagne»

2 - VALLEE DE LMIUVEÀUNE E.\TIÎE Al-BACiNE ET SAi\T ...AiîCEL

21 - Situation

La vallée de l'Uuveaune entre Aubagne et Saint ^ ,

correspond à un axe synclinal orienté ouest - sud-ouest, est - nord-

est, intéressant principalement les terrains oligocènes ; les terrains

crétacés du substratum comprennent les calcaires massifs urgoniens

du massif de Cjrpiagne et les calcaires cénomaniens et turoniens qui

en constituent les contreforts septentrionaux ; le plongement géné-

ral est vers le nord, leur structure sous la couverture oligocène

n'est pas connue ; les terrains oligocènes correspondent à une épaisse

série de marnes ou argiles rougeâtres admettant des lentilles de

conglomérats ou de poudingues D

Le cours de iMIuveaune ne correspond pas exactement à

l'axe du bassin synclinal mais est décalé vers sa bordure méridionale

et vient longer les calcaires urgor.iens et aptiens entre la Penne

et Saint Alarcel o On note, à la Bar as. e, un recouvrement de l'Oligocène

par les formations crétacées déplacées vers le nord«

Page 5: DSGR.67 - BRGM

- 2 -

22 - Hydrologie

Les études déjà effectuées p^r l'un de nous (Clo Go* f ) f

le travail d'inventaire des ressources hydrauliques effectué par le

BRGM (SGR Provence Corse* ')s aboutissant à 1fétablissement d'une

carte de la surface piézomètrique et de cartes hydrochimique^ l'exa-

men de la documentation rassemblée (et nota, nent celle relative aux

travaux effectués dans ce secteur par le Bureau d'études géotechni-

ques), permettent de se faire une idée assez précise de 1'hydrolo-

gie de ce secteur«

221 - Calcaires crétacés

Une grande partie des eaux infiltrees sur les terrains

karstiques du massif de Carpiagne s'écoule vers la mer en direction

de la cote salyenne ; ceci a notamment été vérifié par les résultats

d'une coloration effectuée au sud de la plaine de Géuenos à la fin

de l'année 1965 par le BRGAI.

Une fraction non négligeable (infiltrations sur la bor-

dure septentrionale) paraît s'écouler vers la vallée de l'Huveaune,

drainée par les alluvions anciennes du fleure (région de la Penne-

1 a Barasse)0 Les eaux des alluvions dans ce secteur montrent en

certains points des compositions différentes de celles qui circulent(3)

dans les alluvions plus à l'amontv .

(1) Cl* Gouvernet - rapports inédits,»

(2) Données géologiques et hydrogéologiques acquises à la date du31 odobre 1966 sur la vallée de l'Huveaune à l'aval d'Aubagnecouverte partiellement par les feuilles topographiques Aubagne1, 2, 5, 6« En cours d'édition?

(3) Po Martin - "Les captages industriels des eaux de la basse valléede l'Iluveaune". - Le moniteur des travaux publics et du bâtimentn° 34, 26 août 1961 - pp« 47 - 49o

Page 6: DSGR.67 - BRGM

- 3 -

222 - Marnes et conglomérat« oligocènes

Les conglomérats de l'Oligocène sont perméables ainsi

que les poudingues (perméabilité de fissures)? mais ces assises ne

constituent que des lentilles au sein des argiles ou des marneso

Les débits extraits par les puits ou forages qui les atteignent

ne se sont jamais révélés importants et utilisables, même lorsque

la série a été traversée sur une grande épaisseur (forage SOPAD

1044.6.13 de 219 m, forage F 1 Phénix

223 — Alluvions de l'Huyeaune

L'épaisseur des alluvions de lMluveaune est faible, en

général 5 à 10 m atteignant rarement 15 m* La base de la formation,

sous des Huons argileux, est constituée par des sables et graviers

dont la disposition, qui correspond au comblement d'anciens chenaux

creusés dans le substratum, est très irrégulièr.e. L'épaisseur de

cette formation de base est très variable (2 à 5 m) o

Aussi, de ce fait, les débits qu'on peut extraire des

niveaux graveleux, pour les puits ou forages établis dans de bonnes

conditions, ne dépassent guère 50 m /h« Un grand nombre d'établisse-

ments industriels s*alimentent dans cette nappe, mais, dès que le

débit nécessaire est important, le nombre des puits doit être mul-

tiplié« C'est ainsi que la SOPAD (Nestlé) à Saint ¿¿enet, en rive

droite de l'Huveaune, extrait 14.000 m /j sur dix ouvrages» L'étude

effectuée dans ce secteur par le Bureau d'études géotehhniques a

montré que la surface de la nappe ¿at Ici i un niveau inférieur'à

Ofllui de l'Huveaune qui, par conséquent, 1'alimente* Les débits ex-

traits des puits sont donc fonction d'une rualimentation par la ri-

vlèrév'En rive gauche,de l'Uuveauu' des débits importants sont ex-

traits pax la "Carbonique française" entre la Penne et Saint Wenet

(l) dans la mesure où le lit n'est pas çobiaté. Une telle étanchéltéparaît exister au moins localement (usine Orgánico).

Page 7: DSGR.67 - BRGM

- 4 -

(70200 m /j ) et "Ugiue" à la Barasse« Les recherches dirigées par

l'un do nous (Cla Go) ont montre qu'il y avait suralimentation la-

térale des alluvions anciennes par des venues d'eau importantes en

provenance dos circulations karstiques existant d.ms les calcaires

crétacés, à lr_ faveur d ' anciens cônes de déj ection au débouché des

principaux thalwegs latéraux»

3 - PLAINE D'AUBAGNE

31 - Situation

Cette région a fait l'objet, pour le"Ministère de la cons-

truction, d'une étude hydrogéologique^ ' et d'une prospection gé"o-

physiquev"'o La plaine correspond à une déprebsion synclinale^ ' pro—

lo n ge ant à 1T es t le synclinal de 1 'íluveaune qui se développe à 1 ' ouest

vers Marseille j un bourrelet transverse, qui affecte l'Oligocène,

explique le resserrement de la vallée à hauteur d'Aubagne0

32 —

321 — Calcaires crJtaces

Leur rôle est ici inverse de celui ¡oué à la Barasse à

l'ouest d'Aubacjne s ils drainent« au sud de la plaine, la nappe cir-

culant dims les alluvions» Sur la bordure orientale la présence d'un

puits dans les calcaires (-̂ agny) et d'une source temporaire (Font—

magne) semble montrer que ceux-ci, dans cette zo;e, alimentent ou

drainent selon la charge piézo. ètri.ue, variai, le suivant les saisons

(1) PURGEAI1 *La nappe de lMIuveaune à l'est d'Aubagne" - octobre 194Ö

(2) C,Ci.Go - 1949

(3) où à une déchirure de la couverture secondaire plissée«

Page 8: DSGR.67 - BRGM

- 5 -

322 - Oligocène

Le comportement hydrologique de cet étage est le même

que celui existant plus à l'ouest dans la vallée de l'Huveaune.

323 - Alluvions

Comme dans la vallée à l'ouest d'Aubagne, elles sont ici

peu épaisses. D'autre part, les alluvions, sous les limons de surface,

sont d'autant moins grossières qu'on s'éloigne des bordures des re-

liefs orientaux« D'anciens cônes de déjection existent en effet au

débouché des vallons de Saint Jean de Guarguier et de Saint Pon6<>

Par contre, en rive gauche de l'Huveaune, à l'extrémité sué—ouest

de la plaine (region des Paluda), les alluvions ne comprennent que

des éléments fins peu perméableso

En rive droite de l'Huveaune la situation est la uême t

alluvions grossières assez développées dans la partie amont au débou-

ché de la vallée au sud de Pont de l'Etoile, et importance des limons

plus grande vers l'avalo

L'étude piézomètrique de la nappe effectuée en 1946 montre

deux phénomènes importants : d'une part, au sud, la nappe est drai-

née par les calcaires crétacés ; d'autre part, à l'ouest, le long du

cours de l'Huveaune, la nappe est d'abord alimentée par l'Huveaune

dans la partie amont et ensuite drainée par elle à l'aval*

Des irrigations participent pour une part importante à

l'alimentation de la nappe des alluvions (canal de Marseille, bran-

che nord et branche sud, et canaux de dérivation de l'Huveaune)„

Page 9: DSGR.67 - BRGM

. 6 -

4 - LE PROBLEME PARTICULIER DE LA SOCIETE DES EAUX DE MARSEILLE

II s*agit de prélever 700 m /h pendant deux périodes de

trois journées dans l'année ; deux systèmes aquifères peuvent 6tre

sollioi tés i les alluvions et les calcaires urgoniens.

41 * Alluvions

Le volume total qui sera prélevé dans l'année est peu

important et une réinjection d'un débit équivalent, à partir du canalf

pourrait d'ailleurs être envisagée« II s'agit donc d'un problème de

réservoir s il faut pouvoir disposer d'un massif alluvial suffisam-

ment épais, étendu et perméable,, La zone serait à rechercher immédia-

tement à l'amont d'Aubagne et au nordo Les alluvions sont dan« ce

secteur peu développées« A Aubagne même, dans le resserrement de la

vallée, elles n'ont que ó m de puissance, les niveaux graveleux à

la base n'ayant que 2,5 m d'épaisseur* Les puits forés dans de bonnes

conditions ne peuvent donner plus de 40 m /h en débit instantané avec

un fort rabattement et un rayon fictif d'influence de l'ordre de

100 m« II parait difficile de pouvoir disposer d'un réservoir suffi-

sant, dans une zone limitée à proximité même d'Aubagne. Il cet de ce fait

nécessaire de le rechercher dans la partie nord de la plaine où les

alluvions grossières sont plus développées et où une dépression de(2)

la nappe sera compensée par une réalimentation par l'Huveaunev 'ce

qui posera le problème des pollutions possibles» Une dizaine d'ouvra-

ges, à intervalles suffisamment grands, paraît a priori nécessaire

si l'épaisseur de l1aquifèr© ne dépasse pas 5 m (rive droite aval de

l*Huveaune)o Si l'épaisseur de la couche aquifère est égale ou,supé-

rieure à 10 m (cours amont de 1'Huveaune), le no. bre d'ouvrages peut

(1) Ets GEMACO dont la consommation journalière ne dépasse pas 500m3«

(2) et où une réalieinentatiou artificielle serait possible à partirdu canal de Marseille«

Page 10: DSGR.67 - BRGM

- 7 -

6 tre réduit» Mais c'est vraisemblablement plus à l'est, dans la par-

tie de la plaine située à l'aval du débouché du vallon de Saint Jean

de Garguier, que se situe la meilleure zone» Dans ce secteur, selon

les données de la campagne de géophysique de 1919, 1!épaisseur de

l'aquifère atteindrait 15 m«

42 - Calcaires urgoniens

Les circulations, existant dans les calcaires urgoniens

du massif de Carpiagne, pourraient Ätre recherchées dans trois sec-

teurs 3

1 — à l'est dfAubagne, dans la zone des embuta, le long de la route

de Toulon, vers la cote 10Ö ;

2 — au sud—ouest de la ville dans le site de Kenestrolle (entrée du

tunnel de Mussuguet) vers la cote 130 j

3 — au sud de Gómenos, vers la cote 11ÜÖ

Dans le premier cas, les expériences de coloration, effec-

tuées par le BHGA1 en 19Ó5, ont montré que l'eau infiltrée (canal d'ir-

rigation et nappe des alluvions) réapparaissait aux résurgences de

Port lui ou 9 soit après un parcours souterrain de 11 kms • Kn admettant

une perte de charge de A m par km, le niveau hydrostatique dans les

calcaires devrait se trouver à la cote + 55 (environ 75 m sous le sol)0

Kn fait il est probable que les pertes de charges sont plus importan-

tes au début du trajet* Le niveau hydrostatique dans les secteurs

proposés pour l'exploration se trouverait ainsi à une cote inférieure»

A Fénestrelie, on peut espérer rencontrer des terrains fissurés et

karstifiés car la localité se trouve sur le passage ci 'une faille bien

marquée ; d'autre part-il existe à 600 m au nord-est, dans les calcaiaes

Page 11: DSGR.67 - BRGM

- ö -

un aven qui a été exploré jusqu'à la cote + 145, sans trace de cir-

cul étions * o Si l'on se trouvait dans une zone drainée par les allu-

vions de l'iluvcaune en direction de la région de Saint dienet (nappe

vers la cote 60), le niveau hydrostatique se trouverait, en admettant

les mômes valeurs pour les pertes de charge, vers la cote 80 (dis-

tance 5 km)o Un raccordement avec le système de Port Miou conduirait

à admettre un niveau hydrostatique moins .'levé, situé à la cote + 35,

seit à 100 n sous le solo

Au sud de Géruenos, entre Fo:t M^QÏIO et .Magny, les calcaires

urgoniens alimentent, en bordure de la pleine, une petite source

interi.ii ten te 0 On peut admettre que cet le émergence est en liaison

avec LUI niveau hydrostatique dont 1.. cote varie suivant les saistns

on fenction de la charge existant à l'auonU Un send ge à faible

profondeur d.ns les calcaires, implanté dans une zone fissuré, suffi-

rait POLT solliciter les eaux recelées par ces derniers, -iais il

peut s'agir d'un compartiment isolé d'importance minime ; signalons

d1autre p rt que l'on se trouve h une distance trop grande dfAubagneo

La recherche du réservoir urgonien a donc un caractère

assez aléatoire et exige, en deux points sur trois, des sondages de

reconnaissance de l'ordre de 100 m de profondeur» Le prix de revient

de telles recherches ne sera pas envisagé ici0

(l) ouverture à la co Le lo0o L'„ven, impénétrable au—delà du rJ tro-ciste*.eut à — 15 m, se poursuite

Page 12: DSGR.67 - BRGM

- 9 -

5 - PR^GKAfcUE D»ETUDE DU RESERVÜIU ALLUVIAL

La recherche d'un tel reservoir comportera les phases

d!études suivantes t

51 - 1ère phase

Déliaitation de la zone de recherche : ótude de la surface

piézomètrique (pente de la nappe, profondeur de I1 aquifer© souíl le

sol) dans la partie nord occidentale de la plaine (au aord de la

route Aubagne - Gánenos), prospection géophysique électrique (nature

et épaisseur des alluvions^ ; éventuelle..cut prospection mec an i que

(courts sondages à la tarière) seulement duns la zone aval (faible

épaisseur des alluvions, faible profondeur de la surface piézomètri-

que sous le sol)»

52 — 2ème phase

Définition des caractérisLiques du r 'servoir aquifère

dans la zone retenue pour une recherche plus approfondie (niveau

piézomètrique, profondeur du substratum, épaisseur de la couche aqui—

fère, valeur de la perméabilité, rayon d•influence fictif)« Les con-

ditions de l'étude seront différentes selon que, en fonction des

données recueillies, on s'orientera vers une prospection dans la

zone aval ou dans la zone amont) (épaisseur inpor taute des alluvions,

profondeur du niveau piézo:..btrique sous la surface du sol supérieur

à 5 ou 6 m ) .

Page 13: DSGR.67 - BRGM

- 10 -

521 - Zone aval

• 6 soudages de 15m 0 5 n

Tubage plastique cri.'pino sur la hauteur de l'aquifere - lissais

Lefranc à 1!avancement dans les niveaux graveleux (sur passe de

1 m) - Pompage de développement (pompe de surface) — Etablissement

de la courbe carac té ris tique — Pompage d'essai à débit constante»

A provoir si les ouvrages ne peuvent être implantés à distance

convenable d'un puits existant :

« 6 piézouètres de 10 m 0 3"-2 en tubes plastiques crépines sur la

hauteur de l'aquifère.

522 — Zone amont

Elle est caractérisée par l'impossibilité d'utiliser une

pompe de surface; il f ut donc prévoir 8

04 sondages de 30 m 0 5 n

EsG aïs Lugeon (injection d'eau) à 1* avancement par passes de 4 m —

Equipement

Equipement e:i pi 'zonetres par des tubes plastiques crépines sur

la hauteur de l'aquifère»

Essais de débit de courte durée sur des puits exist ants0

Les sondages auront alors été implantés à cî is tance convenable des

puits existants,

Page 14: DSGR.67 - BRGM

- 11 -

53 — 3èrae phase

En cas de resultats positifs des travaux précédents

exécution d?un ou deux ouvrages d!essais en grand diamètre avec pié-

zo!.¡êtres •

Marseille, le 3 novembre 1966

Page 15: DSGR.67 - BRGM

A N N E X E

ESTIMATION DU COUT DE L'ETUDE

Page 16: DSGR.67 - BRGM

ESTUlATION DU COUT DE L'ETUDE

1ère phase

o Inventaire des points d'eau* Enquête sur les débits pré-

levés« Carte de la surface piézorcètrlque et Jtude chimi-

que soi.jnaire : 25 j • ¿e technicien 2OOF x 25 ... 5.000 F

3 j. d'ingénieur 400F x 3 ,.o. 1.200 F

D Prospection géophysique.

Longueur 3 kms, profondeur d'investigation 25 m

Traînée ou sondages à l'intervalle de 150 m

Amenée et repli du matériel 2.000 F

4 journées equipe à 1.200 F o 4.600 F

• Sondages à la tariere

Reconnaissance de la profondeur du toit des alluvions

grossières (contrôle et co:,louent des données de la

prospection géophysique)

Exécution à la tarière à main à la charge de la S.E.i.,*

Total 1ère phase 13*000 F

Eventuelle, .ent x exécution des sondages à la tarière

high-way (profendeur maximale d'investigation 7 m)

10 sondages eu 7 J à 750 F/j o A prévoir en sus 5.250 F«

A i ..planter en fonction dc^ résultats de la prospection

géophysique

Page 17: DSGR.67 - BRGM

— 2 —

2ème phase

1ère hypothèse — zone aval

• 6 sondayes de 15 m de profondeur avec essais "Lefranc" à

1 *aViincOi.;cnt) essais de débit et 6 pic'zouètres de 10 m

de profondeur

Prix

1

2

3

4

5

6

8

9

11

12

13

(l machine)

Essais Lefranc parpasse de 2 m

Développement etpompage

Nombre

1

1

6

6

ô

90

00

90

60

24

60 h

Prixunitaire

1.500,-

1.200,-

100,-

700,-

120,-

130,-

05,-

120,-

25,-

150,-

60,-

Total

Dépense

1.500,-

1.200,-

600,-

4.200,-

720t-

13.500,-

5.100,-

10.000,-

1.500,-

3.600,-

3.600,-

46.320,- F

Surveillance essais Lefrancet essais de débit, interprutation

15 unités d!oeuvro technicien x 200 F = 3.000 F

3 unités d'oeuvre ingénieur x 400 F « 1.200 F

4Q2OO,- F

50.520,- F

Page 18: DSGR.67 - BRGM

3 -

2ème hypothèse — zone amont

4 sondages de reconnaissance 35 m, pas d'essais de débit

uniquement des essais ponctuels "Lugeon" par injection.

1

3

4

5

ó

9

12

Nombre

1

4

4

4

140

140

12

Prixunitaire

1.500,-

100,-

700,-

120,-

150,-

120,-

150,-

Dé* pense

1.500,-

400,-

2.600,-

460,-

21.000,-

16.000,-

1.600,-

Total 44.760,- F

Surveillance essais Lugeon et interpretation

5 unités d'oeuvre technicien x 200 F «• lo000 F

1 » » ingénieur x 400 F = 400

1.400,- F

46.160,- F

Page 19: DSGR.67 - BRGM

- 4 -

3èrae phase

1ère hypothèse - zone aval

• 2 foxv.ges en grand diamètre à 15 m avec piézo^ètres de 10 m

pour essais de debit

Prix

1 (2 machines)

2

3

4

5

78

10

10

11

13

bis

Nombre

1

1

2

2

2

30

20

30

10

20

20

Prixunitaire

3.000,-

l«200,-

100,-

700,-

120,-

200,-

85f-

150,-

100,-

25,-

80,-

Dépense

3.000,-

1.200,-

200f-

1*400,-

240,-

6.000,-

1.700,-

4-300,-

1.000,-

500,-

1.600,-

Total

Surveillance et interprétation easais de débit

G unités d'oeuvre technicien x 200 F «= 1.600 F

2 » » ingénieur x 400 F = Ö00 F

21.340,- F

2.400o- F

23.740,- F

Page 20: DSGR.67 - BRGM

— 5 «•

2biae hypothèse - z^ne ai.u-nt

• 2 forages en grand diamètre à 35 m avec 2 piézoraètres de

15 m ¡»our essais de débit

Prix

1 (2 uachines)

2

3

4

5

7

6

10

lu1

11

12

13

.bis

Nombre

1

12

2

2

70 m

30

70

30

30

6

30 h

Prixunitaire

3.000,-

2.200,-

10L,-

700,-

120,-

200,-

Ö5f-

150,-

100,-

25,-

150,-

ÖOt-

Total

Dépense

3.000,-

2.200,-

200,-

1.400,-

240,-

14,000,-

2.550,-

l0è500,-

3.000,-

750,-

900f-

1,600,-

40.340.- F

Surveillance et interpretation essais de döbit

8 unites oeuvre technicien x 200 F•= 1.600 F

2 " " ingénieur x 400 F = 800 F

2.400,- F

42.740,- F

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_ 6 -

BORDEREAU DE PRIX

TRAVAUX REGLES AU FORFAIT

1- Approvisionnement à pied d'oeuvre et évacuation en fin

de travaux de tout le materiel nécessaire aux sondages

y compris les aménagements dea terrains et pistes d1accès

- 1 machine 1.500 F

- 2 machines 3,000 F

2- Approvisionnement à pied d'oeuvre et évacuation en fin de

travaux de tout le matériel nécessaire aux essais de débit

de 50 l/s et refoulement des eaux y compris l'appareil de

comptage

- avec groupe de surface • 1*200 F

- avec groupe inmerge •<> 2.200 F

3- Montage et démontage d'un groupe de pompage pour essais

Lefranc 100 F

4- Terme fixe pour cha ,ue sondage et forage .....<> • 700 F

5- Terme fixe pour piézomètre » • «,*..•»* 120 F

TRAVAUX REGLES AU METRE

6- Le mètre linéaire de forage de diamètre 200 mm • 150 F

7- Le mètre linéaire de forage de diamètre 400 mm „ 200 F

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- 7 -

Ö — Le mètre linéaire de plézoniètres à 90 m 85 F

bis

8- Plus value pour terrain dur .„• 30 F

9- Prix du mètre de tube crépine plastique 200 m o..*.0 120 F

10- » H u n plein acier 400 m ©..•• 150 Fb i fi

10- Plus value pour crcpinage acier = o» 100 F

11- Prix du mètre de tube piézomètrique plastique 25 F

12- Essais type Lefranc ou Lugeon o. • 150 F

13- Pompage pour développement ou pour essais de débit de

50 l/e, tous les frais d'énergie et de main d'oeuvre- avec groupe de surface par heure 60 F- avec groupe immergé ••••<> «> " " 80 F

Nota

En ce qui concerne les essais de débit, la fourniture de con-

duite de refoulement provisoire, pour le cas où un canal de drainage ne

pourrait être utilisé, est supposée assurée par la S.Ii.Ai.

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FIG. 1REGION D ' A U B A G N E

CARTE GEOLOGIQUE AU 1/50000

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Alluvions

Sicilien

Oligocène

créate

Crétacé inf.

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Autoroute

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FÍG. 2 PLAINE D'AUBAGNE. ZONES DES RECHERCHES

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