connaissance de l'hydrogÉologie de la …infoterre.brgm.fr/rapports/67-dsgr-a-042.pdf- 2 -...

63
BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES DIRECTION SCIENTIFIQUE DÉPARTEMENT DES SERVICES GÉOLOGIQUES RÉGIONAUX CONNAISSANCE DE L'HYDROGÉOLOGIE DE LA PLAINE DU DOUBS RAPPORT N° 6 ÉTUDE DES ALLUVIONS DU DOUBS AUX ENVIRONS DE TAVAUX (JURA) ( GÉOLOGIE, PERMÉABILITÉ ) PAR J.d. COLLIN AVEC LA COLLABORATION DE G. CAMUS / J. TOUBIN S. G. R. JURA-ALPES 2O ROUTE DE STRASBOURG 69 LYON IV TÉL. 29 53 13 D.S.G.R. 67 A 42 Lyon, le 20 décembre 1967

Upload: others

Post on 26-Jul-2020

2 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES

DIRECTION SCIENTIFIQUE

DÉPARTEMENT DES SERVICES GÉOLOGIQUES RÉGIONAUX

CONNAISSANCE DE L'HYDROGÉOLOGIEDE LA PLAINE DU DOUBS

RAPPORT N° 6

ÉTUDE DES ALLUVIONS DU DOUBSAUX ENVIRONS DE TAVAUX (JURA)

( GÉOLOGIE, PERMÉABILITÉ )

PAR

J.d. COLLIN

AVEC LA COLLABORATION DE

G. CAMUS / J. TOUBIN

S. G. R. JURA-ALPES2O ROUTE DE STRASBOURG

69 LYON IV

TÉL. 29 53 13

D.S.G.R. 67 A 42 Lyon, le 20 décembre 1967

- 1 -

Liste des rapports pains

D.S.G.R. 64.B.1. "Etude hydrogéologique de la plaine

du Doubs, aux environs de TAVAUX (Jura)

Etat des travaux au 31/12/631

Par J.J. COLLIN, G. LIENHARDT, avec

la collaboration de J. TOUBIN.

Le 10.1.1964

D.S.G.R. 6k.A.25. "Etude hydrogéologique du secteur de

l'étang de l'Aillon (Côte d'Or)".

Par J.J. COLLIN, Y. ENSELEM, avec la

collaboration de J. TOUBIN.

Le 13.7.1964.

D.S.G.R. 65.A.1. "Plaine du Doubs. Données hydrogéologiques

sur le secteur TAVAUX - SAINT AUBIN (Jura)"

Par J.J. COLLIN.

Le 12.1 .1965

D.S.G.R. 66.A.k6. "Connaissance de 1'hydrogéologie de

la Plaine du Doubs. Etude hydrogéologique

du secteur de GEVRY MOLAY".

Par J.J. COLLIN, avec la collaboration

de J. TOUBIN, P. BEAUDUC.

Le 5.9.1966.

D.S.G.R. 67.A.38. "Connaissance de 1'hydrogéologie de la

plaine du Doubs. Présentation d'une carte

piézomètrique et d'une carte chimique de

la nappe des alluvions de la zone de con-

fluence SAONE DOUBS.

Par J.J. COLLIN, avec la collaboration de

J. TOUBIN.

Le 31.7.1967

- 2 -

R E S U M E

Dans le cadre des travaux exécutés sous convention pour

le compte de la Société SOLVAY (39 - TAVAUX) le S.G.R. JURA ALPES a

procédé à un essai de pompage de longue durée et à des mesures

de perméabilité par traceur.

Ces travaux avaient pour but de définir les caracté-

ristiques physiques de l'aquifère des alluvions du Doubs et de

prévoir dans la mesure du possible, l'influence que des captages

provoqueraient dans cette zone.

Les techniques employées ont été la géologie, assortie

de granulometrie, l'interprétation des essais de pompage, les

mesures de vitesse de l'eau dans un sondage grâce au micro-mou-

linet et le "traçage" de la nappe à la fluorescéine.

Les principaux résultats obtenus sont : la mise en

évidence de deux séries alluviales superposées dont l'une -la su-

périeure- est très perméable, la détermination des paramètres

physiques du terrain (transmissivité, coefficient d'emmagasine-

ment et vitesse réelle de l'eau). Ces résultats permettent d'en-

visager -moyennant certaines précautions techniques- le captage de

débits importants, en évitant de trop forts rabattements à pro-

ximité de l'aérodrome de TAVAUX.

TABLE DES MATIERES

1 -

2 -

21 - COUPE DU SONDAGE 528.5.247

22 - CORRELATIONS ET STRATIGRAPHIE SOMMAIRE DU SECTEUR

221 - Alluvions modernes

222 - Alluvions anciennes

223 - Formations pliocenes

23 - PERMEABILITE APPARENTE DES DIFFERENTS NIVEAUX

3 -

31 - ANALYSE DES RESULTATS 16

311 - Paramètres du terrain obtenus par les méthodesdites de non-equi.li.bre 1 6

312 - Instauration du régime quasi-permanent -| 8

3121 - Observations sur le diagramme, rabat—tëmënt""T3garîtbjnê~5ës~3Is tances 1 9

31211 - Influence observée 19

31212 - Calcul de T : méthode de 19la droite A /log r

k - DETERMINATION_DE_LA_VIT|SSE=DE_ÇIRÇyLATION_ÇAR_TRAÇEyRS 20

kl - TRAÇAGE A LA FLUORESCEINE PENDANT L'ESSAI DE POMPAGE 20

411 - Dispositif et technique d'exécution 20

412 - Observations 20

413 - Critique des résultats 22

- k -

Pages

5 - ^Np?S=C0NCERNANT=LES_DIFP|RENÇES_M_PERp4BILITE 22

51 - ESSAI DE MESURES AU MICRO MOULINET 23

6 - CONCLUSIONS

===_=_==_== 2j

61 - RECAPITULATION DES PRINCIPAUX RESULTATS ACQUIS 23

62 - CONSEQUENCES PRATIQUES 25621 - Exploitation 25622 - Influence du prélèvement sur les niveaux 25

piezometriques

623 - Rôle de l'hétérogénéité des couches alluviales 26

624 - Programme de complément • 26

LISTE DES FIGURES

- .5 -

Pages

Figure 1

Figure 22

Plan du situation

Coupes géologiques transversalesentre TAVAUX et MOLAY (voir plande situation Tigure 1)

10

12

Figure 222 Courbes granulometriques cumulatives(refus cumulé en %)

Figure 311 Essai de pompage du forage528.5.2^7 • Répartition des valeursde la transmissivité

17

Figure 51 Mesures au micro-moulinet 24

LISTE DES ANNEXES

- 6 -

Pages

Annexe la Coupes technique - géologiquedu forage de TAVAUX (528.5.247)

Annexe Ib Coupe géologique du forage "BENOTO"

27

28

Annexe II Mise en oeuvre de l'essai

Annexe II-1 Plan de la station d'essai

33

36

Annexe II-3a Détermination des rabattements réelsmesure du 22.6.1966

37

Annexe II-3b Evolution des rabattements réels d'aprèsla courbe d'évolution du niveau de la nappecalculée d'après les limnigraphes.

Annexe II-3c Evolution des rabattements réels d'aprèsla courbe d'évolution du niveau de la nappecalculée d'après les limnigraphes.

39

Annexe II-4 Courbe de THEIS, pompage : piézomètre 1TAVAUX 528.5.247

Annexe II—5 Courbe de THEIS, pompage : piézomètre 2TAVAUX 528.5-247

41

Annexe II-6 Courbe de THEIS, pompage : piézomètre 3TAVAUX 528.5.247

42

Annexe II-7 Courbe de THEIS, pompage :'piézomètre 4TAVAUX 528.5.247 43

Annexe II-8 Courbe de THEIS, pompage : piézomètre 5TAVAUX 528.5.247 44

- 7 -

Annexe II—9

Pages

Courbe de THEIS, pompage : piézomètre 6TAVAUX 528.5-247

Annexe 11-10 Courbes de THEIS, relèvement : piézomètres1 , 3 et 6. TAVAUX 528.5-247

Annexe 11-11 Courbe de THEIS, relèvement : piézomètre 2 47TAVAUX 528.5.2^7

Annexe 11-12 Courbes de THEIS, relèvement : piézomètres 484 et 5. TAVAUX 528.5-247

Annexe 11-13 Droite de JACOB, pompage : piézomètre 1TAVAUX 528.5.247

Annexe II-14 Droite de JACOB, pompage : piézomètre 2TAVAUX 528.5.247

50

Annexe 11-15 Droite de JACOB, pompage : piézomètre 3TAVAUX 528.5.247

Annexe II-16 Droite de JACOB, pompage : piézomètre 4(début de réaction). TAVAUX 528.5.247

52

Annexe II-17- Droites de JACOB, pompage : piézomètre 4(totalité du pompage). TAVAUX 528.5.247 53

Annexe II-18 Droite de JACOB, pompage : piézomètre 5TAVAUX 528.5.247

54

Annexe 11-19 Droite de JACOB, pompage : piézomètre 6TAVAUX 528.5.247

55

Annexe 11-20 Droite rabattement log des distancesA moyen corrigé pour la période du 15.7«au 1.8.1966

56

Annexe 11-21 Droite rabattement log des distancesA moyen corrigé pour la période du1 au 25.9.1966

51

- 8 -

Pages

Annexe III Résultats de l'examen des fluocapteurs placés 48sur le forage 528.5.247

Annexe IV Calcul de l'influence à l'aérodrome de 59TAVAUX et position des captages à envisager

-9 -

ETUDE DES ALLUVIONS DU DOUBS

AUX ENVIRONS DE TAVAUX (JURA)

(Géologie, perméabilité)

1 ~ INTRODUCTION

Les conclusions du rapport D.S.G.R. 66 A k6 "Etude hydro-

géologique du secteur GEVRY-MOLAY (jura)" (i) nous avaient autorisés

à fonder l'espoir de découvrir dans ce secteur un gite aquifère inté-

ressant. Des travaux et études destinés à compléter notre connaissance

de la perméabilité et des influences de pompages ont été réalisés

pendant l'été 1 966 ; ce sont les résultats de ces investigations qui

sont exposés dans le présent rapport.

2 - DONN|ES_G|qLOGiqyES

21 - COUPE DU SONDAGE 528.5-Zk^ (2) (cf annexe 1)

Un forage réalisé grâce à la technique "Bénoto" en très

gros diamètre ( 1200 à 8ootnm) nous a permis un bon examen des faciès

des alluvions ; sous 3t8Om d'argile plus ou moins limoneuse on ren-

contre 2,7Oni d1alluvions grossières à dominance essentiellement cal-

caire. En particulier une couche de 0,70m d'épaisseur est constituée

presque exclusivement de blocs calcaires sub-arrondis atteignant jus-

qu'à 30cm de diamètre. Les couches sous—jacentes sont beaucoup plus

variée mais d'une manière générale les alluvions comportent au moins

50 ia d'éléments siliceux, elles admettent des pourcentages de sable

fin beaucoup plus importants et présentent à priori un aspect moins

favorable à une bonne perméabilité que les alluvions calcaires.

Ces conclusions étaient :(1) - présence entre TAVAUX, GEVRY et MOLAY de zones surcreuséesgéologiquetnent favorables.

- homogénéité des caractères de la surface piézomètrique et con-firmation de l'influence du Doubs.

- très fortes valeurs de la transmissivité et de la vitesse réellede terrain.

- pollution par Cl" épisodique et à propagation rapide.

(2) 528.5.2^7 : indice de classement B.R.G.M. : sondage N»247 implanté

sur le 1/20 000 n»5 de la feuille 528 = DOLE X = 83*1,11 Y = 230,37

PLAN DE SITUATION Légende

ECHELLE5 Km

Ccturbe tso£>rezc eésens tf'ecoufernent

77-acé c/es coupes c/e /a-

- 1 1 -

Le substratum constitué d'argiles vertes, habituel-

lement rencontrées dans la plaine, n'a pas été recoupé par le son-

dage. L'ensemble argilo-sableux à plaquettes de grès et concrétions

traversé entre 16,10 m et 17,50 m semble bien indiquer la fin des

alluvions. Les grès présentent une ressemblance avec les consolida-

tions locales des "sables de Neublans", quant aux argiles gris-ver-

dâtre, elles sont voisines de celles rencontrées dans les sondages

"Highway" (i) réalisés aux alentours. Il pourrait donc bien s'agir

d'un remaniement d'éléments empruntés au véritable substratum tout

proche.

22 - CORRELATIONS ET STRATIGRAPHIE SOMMAIRE DU SECTEUR

La coupe géologique du sondage 528.5.247» replacée dans

le contexte des données fournies par les sondages "Highway" et les

sondages 528.5-190 et 528.5-71 (2) permet de mieux comprendre la

stratigraphie des alluvions du secteur.

221 - Alluvions modernes

Les alluvions modernes (alluvions du lit majeur

du Doubs) ne représentent qu'une partie de l'ensemble alluvial

(environ 6 m en moyenne) ; elles constituent un cycle comportant à

la base des galets et graviers assez grossiers ainsi qu'une couche

de gros blocs. Les éléments de teinte beige à blanc sale sont presque

tous constitués par des calcaires d'origine jurassienne. Par l'inter-

médiaire d'une couche de transition (graviers argileux) ces couches

passent aux argiles de surface et limons. Parfois se développent,

comme au sondage 204, quelques mètres d'une argile sableuse très

calcaire, riche en débris végétaux et en fragments de coquilles,

qui semble représenter les dépôts de quelque zone marécageuse ; de

telles accumulations viennent encore combler les "mortes" ou anciens

cours, si fréquentes tout le long du Doubs.

(1) En raison de leur position, nous les attribuons à un cyclealluvial ancien sans qu'il soit possible de préciser plus avant ladatation de cette formation

(2) Cf plan de situation fig. 1

COUPES GEOLOGIQUES TRANSVERSALES ENTRE TAVAUX

-ET M Q L A Y (voir situohon fiq, 1 ) f ± 2 2

-12 -

Limons Argiles/sableuses

Gravie rs /argi leux Sables

226 224.247 197 196 213 201 200

195--

190--

185-

180-- F

180--

250 500m

S.G.&.

- 13-

222 - Alluvions anciennes

Sous les alluvions modernes, et ravinées

par ces dernières, on rencontre une épaisseur variable de sables et

graviers dont le faciès est différent de celui présenté par l'horizon

sus-jacent. Il s'agit d'un mélange comportant à peu près en parties

égales des éléments calcaires et des éléments siliceux. Les éléments

calcaires semblent empruntés aux faciès les plus courants du Jurassi-

que, et du Crétacé inférieur du Jura. Les éléments siliceux comportent

une très grande variété et sont analogues à ceux rencontrés dans la

formation de la Forêt de Chaux. Une assez grande hétérogénéité règne

dans la formation ; des couches sont presque exclusivement sableuses,

d'autres constituées de graviers et galets grossiers, d'autres sont

envahies par de l'argile. Un bon critère distinctif est fourni par

l'examen des courbes granulométriques. La courbe cumulative fournie

par les alluvions modernes présente une courbure entièrement convexe

tandis que la courbe des alluvions anciennes comporte une zone légè-

rement déprimée au niveau des diamètres compris entre 0,5 et 2 mm.

Cette courbe se rapproche des diagrammes fournis par l'analyse des

formations sablo-graveleuses attribuées au Pliocène. La figure 22

permet de comparer les caractères de l'analyse granulometrique des

alluvions modernes, avec celle des alluvions anciennes, ainsi que

celle des formations pliocenes. On peut penser, au vu de cette figure,

que les alluvions anciennes qui remanient des formations pliocenes

ont acquis une formule granulometrique qui dénote bien leur origine ;

le caractère bi-modal des courbes des alluvions pliocenes est encore

présent dans les alluvions anciennes.

223 - Formations pliocenes

Les argiles plus ou moins sableuses et

marneuses rencontrées à la base de presque tous les sondages "Highway"

ont été attribuées au Pliocène. Elles comportent localement des cou-

ches plus ou moins lenticulaires de sable fin micacé argileux. Ces

argiles rencontrées dans toute la plaine du Doubs sont présentes

également dans la vallée de la Loue à OUSSIERES (1). Les importantes

(i) Rapport D.S.G.R. 67 A 6 "Etude hydrogéologique du sondaged'OUSSIERES (Jura)" par J.J. COLLIN et MJ. LIENHARDT.

Fig. 222

CCÜÍR.BJEL5ÚIGef u s 'curtnullie! gf|

! i i !U M M LAIS VIE

—+-WH-*M++

- (52.8..5^.71.)!a. 6,QQ :m.rAJiuvijQr\a

us Li-U^iiJ-í

—1—f—rr

i--4-' t -+ -

1 m m4 5 6 7 S 9 IOJ

10 m m4 5 6 7 i: 9 ¡0 '

- 15 -

formations sabio-graveleuses qui, à l'est, (vallée de la Loue)

encadraient les argiles pliocenes ont par contre pratiquement disparu

un seul témoin de ces sables et graviers a ¿té recoupé au sondage

528.5.71.

23 - PERMEABILITE APPARENTE DES DIFFERENTS KIVEATJX

(Caractéristiques hydrogéologiques appréciables à l'examen direct)

Les alluvions modernes, assez grossières dans leur

ensemble, très grossières parfois (à leur limite inférieure) présen-

tent à l'oeil nu des caractéristiques favorables à une bonne perméa-

bilité. Le coefficient d'uniformité (i) du matériau déduit des ana-

lyses granulometriques (cf fig. 22) est souvent plus faible que dans

les autres horizons. Si l'épaisseur des alluvions modernes était plus

grande, cette couche constituerait à coup sûr un magasin exceptionnel.

Les alluvions anciennes, assez souvent hétérogènes,

parfois argileuses, presque toujours riches en sable assez fin, sont

probablement bien moins perméables.

Les alluvions pliocenes, rencontrées exceptionnellement

au forage (528.5.71) présentent l'aspect d'un horizon assez peu

perméable.

3 - | = g | ^ ^ p = ^NEMENT "S" PAR ESSAIS DE POMPAGE

Un essai de pompage de 3 mois a été réalisé sur le forage

528.5.247. Le but de cet essai était double :

1°) Evaluer les caractéristiques locales de l'aquifère

2*) Déterminer les influences à grande distance (observer

en particulier les rabattements occasionnés par le pom»

page en direction des pistes de l'aérodrome de DOLE-

TAVAUX.

(1) Le coefficient défini par Hallen Hazen est le rapport des abscises(diamètres des éléments) correspondant à 40 # et à 90 # du refuscumulé.

- 16 -

Rappelons qu'un essai de 72 heures avait été pratiqué en

octobre 1965 sur le sondage 528.5.190. Ses résultats ont été analysés

dans le rapport n° 4 : D.S.G.R. 66 A 46 "Etude hydrogéologique du

secteur de GEVRY-MOLAY (jura) par J.J. COLLIN avec la collaboration

de J. TOUBIN et P. BEAÜDUC.

31 - ANALYSE DES RESULTATS

Les modalités et conditions de l'essai sont présentées à l'annexe

Les données recueillies permettent d'effectuer des

calculs de transmissivité grâce aux méthodes classiques d'étude des

essais de pompage en régime transitoire. D'autre part bien que les

conditions d'observations aient été délicates, il semble qu'un régime

quasi permanent se soit établi, on peut alors tenter d'appliquer le

calcul de la perméabilité par la méthode d'équilibre.

311 - Paramètres du terrain obtenus par les méthodesdites de non-equilibre

Les méthodes classiques de Theis et de Jacob (i)

ont été appliquées et nous ont fourni les valeurs de la transmissivité

pour chaque piézomètre (annexes 1 à 16).

Ces valeurs sont reportées sur le tableau dia-

gramme (fig. 311) qui permet de comparer les résultats pour chaque

piézomètre et selon chaque méthode de détermination. L'hétérogénéité

des résultatf n'a rien d'exceptionnel et ne saurait inquiéter. La

valeur moyenne de T que l'on peut retenir pour l'ensemble de la zone

est de 350 m2/h, ce qui est également voisin de 1 x 10~ m2/s.

Les valeurs obtenues pour le coefficient d'emma-

gasinement sont les suivantes (en % ou 10~ )

PIEZOMETRE METHODE DE THEIS METHODE DE JACOB

17

5,5

60

24,5

32,5

(1) Ces considérations théoriques et les modalités de mise en oeuvrede ces méthodes sont exposées dans les traités désormais classiquesde Castany : "Traité pratique des eaux souterraines" éditions DunodParis, et de Schoeller : "Les eaux souterraines" éditions Masson & C°Paris.

1

2

34

56

20

35

8,711 et 66

25

33

n des \Qlevirs dëiig

- 18 _

Malgré une assez nette similitude des résultats

obtenus par les deux méthodes (qui semble montrer que la mise en

oeuvre des diagrammes n'a pas été entachée d'erreurs grossières) il

faut considérer certains de ces résultats comme aberrants. Les valeurs

obtenues (piézomètre 1, 3, 5 sont compatibles avec les connaissances

que l'on possède sur 1 ' ennnagasinentent des nappes libres mais il s'agit

là de valeurs élevées (1) assez exceptionnelles.

Nous pensons que les méthodes classiques, appli-

quées tant au début du pompage qu'à une longue partie de son dérou-

lement sont mises en défaut par la stueture même de l'aquifère (2)

et que dans ces conditions les valeurs du coefficient d*emmagasinement

ne sont pas réellement représentatives.

312 - Instauration du régime quasi-permanent

Les diagrammes d'évolution des niveaux donnés

en annexe montrent que le rabattement réel par rapport au limnigramme

de référence (cf annexe II - 3 b et c) a considérablement ralenti sa

progression, voire même qu'il s'est probablement stabilise à l'issue

d'une période d'environ 20 jours.

Après une phase du pompage qui a été très pertur-

bée par des arrêts de la pompe et l'influence d'une crue on observe

même des rabattements inférieurs à ceux mesurés avant la perturbation.

Ces observations nous amènent à penser que les corrections établies

d'après les courbes limnigraphiques ne sont pas d'une rigueur absolue

et certains points semblent présenter des évolutions un peu différentes

de celles prévues. Notons que des différences de variations de niveau

de 5 cm sont absolument normales ; cependant ces différences peuvent

nous masquer la stabilisation du régime du pompage. C'est dan^ cet

aspect que réside la plus grande difficulté d'interprétation d'un tel

pompage, de longue durée et la méthode décrite k!l'annexe II'n'est

qù»une-tentative d'approche de la réalité.

(1) DE GELIS (E de) "Eléments d'hydraulique souterraine. Notes etMémoires Service géologique du Maroc n* 136 - 1956.

(2) cf annexe où ces données sont revues et critiquées dans lecontexte hydrogéologique

- 19 -

3121 - Observâtions_sur le diagrammef rabattement

logarithme des distance«

Les deux périodes où la meilleure apparence

de stabilisations a été décelée ont fait l'objet d'un essai d'inter-

prétation en régime permanent grâce à la méthode de DOPÜITS - THIEM.

31211 - Influence observée

Le rabattement "corrigé" au

piézomètre 528.5.124 nfa pas dépassé environ 10 cm. Cette faible

valeur deA, bien inférieure aux fluctuations saisonnières (en 1966

la variation entre les hautes et basses eaux a été de 2,63 m) montre

qu'une influence supplémentaire importante est improbable dans le

secteur de l'aérodrome si le prélèvement reste modéré.

31212 - Calcul de T : méthode de ladroite A/log r

La formule de Dupuit

M2 h2 » ~ S L » 1 « -fi-k r

peut s•écrire

H2 . h2 = Qf73 ft . log JBL.

k i«„

mais H2 - h2 = (H + h) .(H - h)

= (H + h)A

Si A est faible, h est voisin de H et alors

Or

H 2

T

A

- h 2

= k x

0.2

H

7? (

T

2 HA

L. log

0.73k

Rr

q log Rr

A _ 0.366 Q log J*__T r

sur les diagrammes le coefficient angulaire "tg*i" des droites

est tel que tg«f = • »" » = "c" accroissement de Ad log £

dans un cycle logarithmique et T = O»366 CfrC

- 20 -

pour les deux périodes de stabilisation étudiées la méthode nous

donne T = 274 et 280 m2/h.

Ces valeurs bien qu'un peu plus faibles que la

moyenne obtenue d'après les mesures en régime transitoire sont

finalement assez voisines.

k -

41 - TRAÇAGE A LA PLUORESCEINE PENDANT L'ESSAI DE POMPAGE

41 1 - Dispositif et technique d'exécution

La fluoresceine (environ 5 kg)t diluée dans un fût

d'abord avec 10 litres d'alcool et 3 litres d'ammoniaque, puis étendue

d'eau a été injectée au piézomètre 528.5.125. Grâce à un puits ins-

tantané spécialement implanté, on a pu pomper et injecter de l'eau

en quantité importante après le colorant de façon à introduire ce

dernier avec certitude dans le matériau aquifère et à provoquer

sa pénétration dans des zones actives de la nappe.

La détection a été opérée grâce à la méthode au

charbon activé (1). Cinq fluocapteurs immergés pendant 10 jours dans

le puits étaient renouvelés un par un tous les deux jours, ainsi

chaque témoin était baigné 10 jours dans l'eau à étudier.

D'autre part, des prélèvements d'eau ont été opérés

tous les deux jours dans les tubes piézométriques 528.5-124 et 196.

Ces prélèvements, gardés à l'obscurité, étaient mis en contact du

charbon activé. Ce charbon était ensuite révélé grâce à la méthode

classique (immersion des granulés dans une solution de potasse

alcoolique).

412 - Observations

Les résultats bruts sont donnés en annexe II mais ap-

pellent quelques commentaires.

- les tubes piézométriques, interposés entre le point d'injection

et le puits n'ont pas donné d'excellents résultats.

(i) CF rapport D.S. 6k A 47 : "La méthode de détection au charbonactif pour les opérations de traçage à la fluoresceine". ParA. LALLEMAND et H. PALOC

- 21 -

Ils ont bien sûr confirmé le passage du colorant, mais ne cap-

tant pas toute la nappe et réalisant un test très discontinu, ils

ne sont pas comparables au puits.

- les fluocapteurs placés dans le puits, au contraire, baignaient 10

jours dans l'eau chargée de traceur, eau qui était animée d'un mou-

vement rapide ; ils étaient donc susceptibles de capter aisément

des traces très faibles de colorant.

La première légère fluorescence dont on puisse être

sûr a été décelée 22 jours après l'injection.

La distance en ligne droite point d'injection puits

étant de 1 200 m

C'est la vitesse du filet d'eau le plus rapide.

La détection de la fluorescéine a ensuite montré une

augmentation de la teneur en ce traceur. La réaction de révélation

qui, après 22 jours, était lente et faible (légère fluorescence après

2k heures de séjour dans la potasse alcoolique) devenait quasi ins-

tantanée et produisait une couleur verte intense.

A l'issue de 78 jours le colorant devient visible

dans l'eau éclairée par une puissante lumière (faisceau convergent).

Les eaux prélevées les 78° et 92° jours, analysées

au fluorescimètre "Electrosynthèse" de l'Institut Pasteur de Lyon (i)

contenaient respectivement 1,3VA« et 3,8Y/1 (i)f/l = 0,001 mg/l)

L'arrêt du pompage, modifiant totalement les conditions

d'expérience, nous a imposé la cessation de nos tests. Nous n'avons

donc pas pu déceler avec précision le passage du maximum de colorant

(T) Analyse obligeamment réalisée par Meile LABROSSE,Ingénieurchimiste.

- 22 -

Nous pouvons toutefois considérer qu'après les

traces avant-coureuses de fluorescéine, une grande partie de ce

colorant est arrivée au puits à l'issue d'un trajet moyen de 80 jours

La vitesse "pratique", représentative de l'ensemble

de la masse d'eau en mouvement serait donc

v - -à^èô- - o.« -^Notons que cette vitesse est quasi identique à celle

déterminée grâce à l'observation de la progression du front de i

pollution par Cl Na (o,6O m/h) (1)

413 - Critique des résultats

L'apparition rapide de la très faible coloration

doit représenter le cheminement d'eau par un très mince conduit,

très perméable, "strate privilégiée".

Au contraire, la masse principale de colorant,

tout comme la pollution, chemine lentement, empruntant toutes les

couches du terrain ; le résultat ainsi obtenu est une moyenne inté-

grant les vitesses de toutes les couches, et ne faisant pas ressortir

les exceptions. Notons que V_ vitesse pratique est presque quatre

fois plus faible que V vitesse maximale.

5 - 50NOTES=C0NCE^ANT=LES=D|PFERENCES_DE=PERMEABILITE=SUR

Les renseignements apportés par l'examen de la coupe géo-

logique nous laissaient supposer que les alluvions modernes, peu

épaisses étaient les plus perméables. Singulièrement une couche de

0,70 m constituée de gros blocs et qui va de 5t8O à 6,50 m, repré-

sente un véritable drain.

(1) Rapport D.S.G.R. 66 A 46

- 23 -

51 - ESSAI DE MESURES AU MICRO MOULINET

Une série de mesures des vitesses de l'eau dans le

tubage, réalisée pendant une injection d'eau au débit de tkO m3/h,

a été pratiquée à l'aide du micro-moulinet Neyrpic, type Beauvert,

par la Société COFOR.

Compte tenu du débit dont on disposait pour l'injec-

tion et de la section du tubage (0 800 ram) les vitesses maximales

au-dessus des crépines étaient très faibles.

En effet, de la foraule générale Q = S V, on tire :

T.-a_

• -et D . 0°S£* « « 1"° " ^ • - V » L - »•*> -v = ~7T%ñ * 2 8° m/n o u 7.8 cm/s

Nous étions donc à la limite inférieure d'utilisation

du matériel, cette expérience ne saurait parvenir à déterminer des

vitesses précises au droit de chaque couche.

Le diagramme (fig. 51) figure les nombres de tours

relevés sur le compteur à différentes profondeurs. Il semble que

l'essentiel du débit soit absorbé par le terrain entre 5 et 8 m et

plus particulièrement entre 6 et 7 m.

6 - CONCLUSIONS

61 - RECAPITULATION DES PRINCIPAUX RESULTATS ACQUIS

Nous avons une assez bonne convergence des résultats

des calculs de T qui nous autorisent à considérer l'ordre de grandeur2 —1 2moyen T ~ 350 m /h ou 10 m /s.

Si nous considérons les écarts, en négligeant un point

aberrant du diagramme (fig. 311) (valeur de T = 1080 m /h), nous

avons : 2

177< T m A<61O

Les données de la géologie, de la coloration et des

mesures au micro moulinet tendent à confirmer ce que laissaient

pressentir certains résultats de l'essai de pompage : la perméabilité

r

! i

! • Í T~ "1"

-i

ÍM1CIi ; i

ikfex

- zk

- : 1 ¡ I : : I "

4 1 ~

XOH i 02 ! 0

I ' r Ï

i -• 4—^ 4

Í. - J !l_i_i , j_j_4—JMombre jde rWrsj/s c

i : I : ! :0j4 ! 0. 5 UD|6 ; 0 7 i Q[8 ; 0,9 ; '

Jl :: ..'i . .

i /

4. * A - + -

I

re e

- ^ :- f

T T

*-+ /

1...„.L., I«-.«,

—IV f-

--t-

D4-

t_

a.„...j......

I I

l 1.; ! i:

__L__L__.L

Li L

- 25 -

est très inégalement distribuée sur l'échelle verticale, elle est

probablement très forte dans les couches supérieures (alluvions

modernes) auxquelles le terrain doit l'essentiel de sa transmissi-

vité (1). On peut néanmoins considérer que la transmissivité est

élevée, ainsi que le coefficient d'emmagasinent ent et la vitesse

réelle de circulation de l'eau.

62 - CONSEQUENCES PRATIQUES

621 - Exploitation

Les paramètres physiques du terrain autorisent

l'exploitation de la nappe à un débit assez élevé. L'influence du

Doubs (2) qui est proche du secteur plus particulièrement étudié

et proche surtout d'une autre zone favorable mise en évidence près

de Molay est de nature à réalimenter la nappe (3).

622 - Influence du prélèvement sur les niveaux

piezometriques

II est bien certain qu'un prélèvement de plu-

sieurs milliers de nr/h ne peut s'envisager de manière ponctuelle.

Pour bénéficier au maximum de l'influence réalimentante du Doubs,

il sera nécessaire de répartir les puits dans un périmètre assez

vaste. L'abaissement de la nappe qui sera ainsi.produit ne peut

être calculé avec précision. Pour définir l'abaissement qui risque

de se produire dans la nappe, à proximité de l'aérodrome, nous

pouvons obtenir des résultats par excès, en considérant que le pré-

lèvement est assimilé à un puits ponctuel situé à l'emplacement du

sondage 528.5-2^7.

(1) II suffit en effet d'une seule couche très perméable pour quela transmissivité globale (T = k x h) soit fortement augmentée.

(2) Mise en évidence dans le rapport D.S.G.R. 66 A k6

(3) Près d'une limite de réalimentation, on peut espérer exploiterla nappe à un débit supérieur à son débit naturel tel que l'on peutle calculer par la formule Q = T i l , oùT est la transmissivitéi le gradient hydraulique et 1 la largeur de la nappe. Avec lesdonnées recueillies en 1965 : l'application de la formule nous don-ne un débit de 2 +00 m3/h. Les résultats moins optimistes de l'es-sai de TAVAUX autorisent d'escompter un débit naturel de 1^00 m3/hLes processus de réalimentation par effet de drainage aux limitespeuvent nous laisser escompter de doubler ou tripler ce chiffre, etd'atteindre, pour l'ensemble de la zone (SEVRY-TAVAUX-MOLAY un débitde 4000 à 5OOO m3/h dont une bonne part proviendrait du Doubs.

- 26 -

Les calculs figurés en annexe IV ont donné les résultats

suivant s :

Pour un débit de 3500 nr/h le rabattement pourrait atteindre

3m dans le secteur de l'aérodrome ; il pourrait être notablement

réduit par une implantation linéaire des puits, en particulier à

proximité du Doubs entre GEVRY et MOLAY. Cette dispersion des puits

est absolument nécessaire sinon dans la zone centrale le rabattement,

qui atteindrait au moins plusieurs mètres, risquerait de dénoyer

la couche conductrice privilégiée et le débit extrait par les puits

serait très vite limité.

623 — Rôle de l'hétérogénéité des couches alluviales

II est dommage que les couches les plus perméables

soient relativement proches de la surface de la nappe. Cette disposi-

tion peut avoir une influence sur la technique de captage choisie.

En particulier on peut envisager d'exploiter les niveaux supérieurs

très riches par des drains horizontaux et les couches sous-jacentes

par des crépines ou des barbacanes classiques.

62k- — Programme de complément

Dans l'éventualité de la réalisation d'un champ

de captage il est souhaitable que les zones favorables soient recon-

nues par essais de pompage afin d'implanter au mieux les puits.

Des essais de 2k à k& heures effectuées sur des puits Bénoto 0 400

ou 6OO, munis de deux piézomètres devraient permettre le choix des

emplacements de rendement optimum.

J.J. COLLIN

Ingénieur-Géologueau B.R.G.M.

Avec la collaboration de

J. TOUBIN G. CAMUS^Technicien-Géologue Technicien-Géologue

au B.R.G.M. au B.R.G.M.

Echelle des profondeurs : 1 / 5 0Echelle des diamèïres : 1/25

Forage

Tubage

SOCIETE SOLVAY

TAVAUX528-5-247

Voir description détaillée des terrains ci-jointe

COUPESTECHNIQUE

0

1 _

2 _

3 _

4 -

5 -

6 .

7 _

8 .

•9 -

10 -

11 -

12 _

13 _

15 _

16 .

17

17,50

massif degravillon 8 /12

SSS 0

S800mm

o

Si

1000mm

/Su

»

GEOLOGIQUE

1,00

1,50

2,90

3,553,80

4.60

5.80

6,50

7,40

8.50

9,50

10,60

13,0013.20

13,80

14,50

15,2015,30

16,10

16,80

17,50

/.

• ° * o

0.O;.•»••'. 0

¿ ? - , *

• • ' . • • o

.-. # ••• -p

O'- o P.O. 0

Terre végétale et limon

nrveau c/'eau

Alluvions modernessurtout calcaires,très perméables

ÜJCH

or

Alluvions anciennescalcaires etsiliceusescomportant du sable Finplus ou moins argileux,peu perméables

a

Eléments siliceux - calcairesJvro-A/pcs

IPOVII

Xo

DÉPARTEMENT : JURA

COMMUNE : TAVAUX

DÉSIGNATION : FORAGE BENQTQ

ANNEXE 1 b. .;•-28-

K Pièce n Vfeuillet N°1

Indice de classement :

Cote du sol (z) = +...193.78

[loupe établie par : J . J , C O L L X Nnterprétation de : M . J . J , COLLIN

i

(1

i11

t1

i

i

f

i

j

i1

t

F

DE

o,

1,

1.

2,

3,

3,

»ROFONDEURS

A

00

00

¿0

90

55

80

...

à

à

à

à

à

à

1

1

2

3

3

,00m

,50m

,90m

,55m

,80m

, 60m

NATURE DES TERRAINS

Terre végétale marron foncé très

argileuse, légèrement calcaire

Limon jaune, calcaire

Marne jaune légèrement marbrée

de gris et de lie de vin très

estompé

Argile gris noirâtre, très foncée

compacte, contenant de petits

fragments de coquilles blancs

assez rares

Argile identique à ci-dessus conte-

nant de petits graviers ^calcaires

à 90 %)

Gravillon et gravier roussâtre

éléments calcaires dominants (85$)

calcaires blancs et beiges, oolitlii

ques à entroques compacts etc ;

rares éléments siliceux (surtout ryoi

peu de sable grossier (40%) ,très

faiblement argileux

NTERPRÉTATION

uW

)DE

OH

• - -- . ._.

.ijbhes )

COTE

DU

TOIT

Í

DÉPARTEMENT :

lOMMUNE :

DÉSIGNATION :

JURA

TAVAUX

FORAGE BENOTO

r?9-Pièce n° ¿

feuillet N°2r 528 i 5 r

j 1

5 5Indice de classement : j 1 _ _ _ i

Cote du sol (z) = + 1 9 3 i 7 8

.oupe établie par : J • J • C O L L I N

nterprétat ¡on de : M . J . J . C O L L Z N

i1

1

1

iI

r

PROFONDEURS

DE A

4,60 à 5,80m

5,80 à 6,50m

6,50 à 7»4Om

• -

NATURE DES TERRAINS

jo% de sable, 60% de graviers et

10% de galets très peu argileux,

galets rares de 10 - 15cm, graviers

dominants 0,5 - 5 cm, éléments cal-

caires = 85%, même composition que

ci-dessus ; éléments d'origine pro-

bablement jurassienne

Blocs sub-arrondis jusqu'à 30 c m

de diamètre, 80% de calcaire sub-

lithographique abondant, calcaire

à polypiers, lumachellique, grave-

leux et quelques éléments siliceux

granite, quartz et quartzite

Saille gris clair à beige, kaki, fin.

calcaire et siliceux,30 % de gra-

viers et 70 % de galets. Les élé-

ments siliceux dominent _(60% de

siliceux), quartz, quartzite, jgrès

„roches jvertes, et roches cristal-

NTERPRÉTATION

aQ

m

H

- <

7)

HO

1H '

COTE

DU

TOIT

-

J

. ..-

1

1

i

-

.

-30-

DÉPARTEMENT :

COMMUNE :

«ß?BA_ Pièce n°. feuillet N°3

Indice de classement : 528

DÉSIGNATION = FORAGS-BENQTO Cote du sol (z) = 4- 193,7ft

Coupe établie par : J . J . C O L L X N

Interprétation de : M . J . J . COLLIN

— - •

PROFONDEURS

DE A

ji~ ê- o ft Q - j Q m

Ö • ¿Q à 9 • oOio

. — _ . _ ._

9.50 à 10,60m

NATURE DES TERRAINS

lines diverses, radiolarites. Les

calcaires clairs du type jurassique

du Jura sont rares, il y a surtout

des calcaires foncés gris ou noirs

Sable fin gria beige h knlfi-t micacé

légèrement calcaire identique au

sable de la couche sus-jacente ; trè

rares galets.

Alluvions hótorométriques t sable fi

galets ¿»05&1 éléments calcaires gris

et noirs ou marron (peu d'éléments

sont du type Jurassique du Jura ;

les éléments siliceux ne semblent

pas contenir de chaules » les élé-

ments calcaires représentent environ

25$ ~ 0 jusque 10 cm

Idem que ci-dessus, un peu plus

argileux,70% de sable, 30% de galets

INTERPRÉTATION

rn

i

COTEDUTOIT

—.

_

6... I.

• ÉPARTEMENT : JUBA

:OMMUNE : ._ TAVAUX_

IÉSIGNATION : EORAfiE. BENQTO-

-31-

Pièce n°feuillet

C_ Cot« du sol U ) = JL_123_JLZ§_

oupe établie par : J . J . COLLIN

iterprétation de : M . J . J . COLLIN

PROFONDEURS

DE ANATURE DES TERRAINS NTERPRÉTATION

COTE

DU

TOIT

10,60 à 13»QQ«n Gravillon« at pepita graviers 0 ,5 .

J> cm (7Q#), gros éléments rares assez

peu dessable. Lesi élémentu çaleaires

représentent U0$> jnais ce sont surtipu i

les petits éléments qui sont cal-»

13t00 à 13,20m

caires (calcaires Jalançs et beiges

du tyge Jura), sable fin , gris

Concrétions argiles calcaires,

ou moins ferrugineuses et jparfo is

13,20 à 13,80m

gréseuses, cimentant_parfoig quelque

galets.

Marne finement bariolée ou marbrée

1H

de gris - beige à lie de vin, trè§L

rares galets.

13,80 à. Sablesjgraviers et galets, k'jjo dea

éléments _sjont calcaires (les petits

é lernen t s_ surit out sont de type "Jura"

les éléments vont jusqu'à 10cm, peu

de sable et peu dfargile(20#j

-32-

DÉPARTEMENT : JURAleuii

lOMMUNE : IA.YAUX

DÉSIGNATION : FORAGE BRNOTO

Indice de classement : [528

Cote du $ol (z) = + 1 9 3 . 7 8

loupe établie par : J ' J « C 0 L L * N

nterprétation de : M . J.Jt COLLIN

-

PROFONDEURS

DE A

_1A«

16,

16

30-

20

ko

10

,80

* - " • - •

à 16.10m

à 16,80m

à 17,50m

t

NATURE DES TERRAINS

^ mm Á+Anra „ ^calcaires enrobées dans une gangue

argilo-sableuse„

Sable fin à moyen argileux et micacé

gris beige, contenant des galets

moyens, peu abondants.

Idem, concrétions Ea_r£oj.s JJIUSL Ä U

moins conglomératiques. La base com-

porte une argile bariolée pâle

Galets Jusqu'à 20cra, aase« arrondis

siliceux surtout ,30 $>% et graviers kO1}

dans un ensemble sablo-argileux "}0$a

nombreuses concrétion? calcaro-

arpileuses dures

Ensemble argilo-calcaire sableun

contenant des plaquettes de grès

(type du grès de Neublans) et conor¿

tions gréso-calcaires et galets sili

dominants.

PIN DE SONDAGE

NTERPRÉTATION

- -S—CO

aH

i ^ . _.

ceux

COTEDUTOIT

.

-

-33-

A N N E X E II

MISE EN OEUVRE DE L'ESSAI

1 - Dl§ÇQSITIP_TEÇHNIgUE (cf figure II - 1 )

Le forage a été équipé d'une pompe Alté à axe vertical, à

moteur électrique alimenté sur secteur (i). Le refoulement a été

réalisé par un tube semi-provisoire évacuant les eaux jusqu'à

l'usine de TAVAUX CITE c'est à dire que tout risque de recyclage

était écarté.

La surveillance du niveau piézomètrique était rendue possible

grâce à six piézomètres spécialement implantés (cf figure JJ _ -j

plan de la station d'essai). 5 piézomètres mis en place antérieu-

rement pour l'étude de la nappe ont également été surveillés.

Enfin les limnigraphes 528.5.68 et 71 ont été utilisés pour con-

naître les variations naturelles de la nappe.

2 -

Après développement du forage et mise en repos de la nappe

pendant 65 heures le pompage a été déclanché le lundi 27 juin

à 9 heures.

Pendant 72 heures un enregistrement continu a été opéré sur

les piézomètres P1 à P6 grâce à l'appareil Polycomp relié à des

fluviographes AJPk (HWK) . Le diagramme obtenu (2) permet l'interpré-

tation des réactions de la nappe pendant une phase ou le régime

permanent n'était pas établi.

(1) II est à déplorer de nombreuses coupures du courant ayant entrai-ner des arrêts parfois prolongés du pompage.

(2) Diagramme conservé en archives au S.G.R. JURA ALPES, 20 routede Strasbourg à LYON IVeme

L'arrêt définitif du pompage a été opéré 91 jours après la

mise en route le lundi 26 septembre et la remontée du plan d'eau

a pu être suivie de façon détaillée pendant quelques heures.

Le débit d'exhaure a été maintenu pratiquement constant pendant

tout l'essai à la valeur de 300 nrVh (- 10 m?/h.) .

3 - D | T E ^ | g =

Si pour l'interprétation d'un essai de pompage de courte durée

on peut, sans risque d'erreur grave, négliger les faibles fluctua-

tions de la nappe il ne peut en être de même pour un test de trois

mois. En effet les variations naturelles se sont avérées, pour bien

des piézomètres, largement supérieures à l'influence du puisage de

300 m3/h.

Il nous faut donc tenter de déduire, par l'observation de

points apparemment peu ou pas influencés par le pompage, quelle

serait l'évolution naturelle dans la zone ou l'on crée une dépres-

sion artificielle. Cette démarche constitue partiellement une

gageure car,en chaque point la surface piézomètrique présente des

fluctuations légèrement différentes. Ces différences de variation

sont les manifestations de l'hétérogénéité des paramètres physiques

de l'aquifère.

Pour obtenir au point de pompage, la courbe d'évolution natu-

relle de la nappe la plus proche possible de la réalité, nous

avons associé les deux limnigraphes 68 et 71 et la station d'essai

528.5.2^7 au repos, ce qui nous a permis de trouver 1'hydroîsohypse

passant par le forage. Nous avons alors admis que les fluctuations

de la nappe ne s'opéraient que sur le plan vertical, sans défor-

mation des courbes. La cote de la courbe passant par le point

trouvé sur la droite reliant 68 - 71 sera donc théoriquement la

cote piézomètrique qui existerait au forage à l'état de repos.

Quelques calculs de ce type interpollés nous ont permis de

- 35 -

définir la courbe théorique d'évolution à la station d'essai.

A partir de cette courbe on a déterminé les rabattements

réels que l'on aurait observés si la nappe était restée parfai-

tement stable (1). Ces diagrammes sont donnés en annexe II

Ce processus de correction entraine ipso-facto que le rayon

d'influence est pré-déterminé : en effet si on considère que les

points de référence 68 et 71 n e sont pas influencés cela implique

que "r" n'ait pas dépassé environ 1 kilomètre (cf figure )

II semble bien toutefois que ceci soit assez représentatif de la

réalité. Nous n'avons constaté en particulier au limnigraphe 68

dont l'enregistrement est de très bonne qualité aucun décrochement

révélateur d'une influence du pompage ni au début de l'exhaure,

ni dans les jours suivants. De même les arrêts de pompe dus à des

coupures de courant n'ont pas causé de relèvement du plan d'eau.

Les seuls facteurs oui semblent avoir influencé la nappe sont les

précipitations orageuses parfois importantes et les crues du Doubs

(1) Compte tenu du mode d'établissement de ces diagrammes il ne faut

pas leur demander une précision centimètrique qui serait illusoire.

PLAN DC LA STATiON D'ESSAi

Aerodrome de Dole-Tavaux

Pomf d injechon

de la fluoresceine

-•A- -,Py.lIs 24 7

231

18*8.8 5

Tube

1

2

3

4

5

6

D istanc©

60,

10,

5,

14 ,

49 ,

102 ,

au puits

48 m

m

20 m

15 m

80 m

30 m

CCUfLLf

0 200 500 m

LCGCMDC

CO

Courbe isopieze e\

sens d'e'coulernerU .

en cours de pompage

le 5.8.66.

Trajef de la

fluoresceine.

190

Annexe HT-1

- 36 -

S,G.'? Jura.Â/pes

Df TtRMiNATiOn DCS RABAT T€ M€ NTS Rf/ELS

mesure du 22.6.1966

Annex e II - 3 a

- 37 -

68

189, 8 9

•• \

\ 189,97

hydroisohypse passant \

par le Forage et servant!

á determiner le niveau ;

"statique " théorique . \

\

N

Puits 247 \

500 m

71

190,70

S G R. Jura. A/pes

JHVCÄ

MAp.C U£, DE LA- .PC M P£

DU DOUB

12fl_T^mps

36Q 4flCL

* — • .

22O.

F3

26Û 1320 lüH 22Û

; ;.-g -1

• t

¿VPLUTJON DES; RABATTEMENTS .REELS D'APRÈS ; LA COUjRBÇ , D'OjíQLÜ

¡22.6 1b 7

1(1-

6(1-,

19} I

c 70

911.

1011

1H)

M ARC. U£ D£ l,A PC M PC

-*«O

O

8—«*J

_, Rabattement

i

*

1

o

DU

.0 -120 JUQ .360 .4ÖC .600 J20

. 153 .—

PLUVIÓMETRO

15.Ö

R4

NAPffE CALCpl£f: D ^PRES Li¡-39-

1.9

OU DOOBi.

VOLUTiON IU£QRiQUt Cf LA. NAPEtJ

R5

OU DOOBi tTOí LA POMPE

Ct .LA CRt.tlit L'AHRÏLT

R4

flOBO . |12ÛÛ_ •a?o

H . 4

I03

9

8

76

5

1 m

9

8

7

6

5

0,1

7

6

5

3 -

0,01

. , ;- i

1 f !

. . . . : i

~ ~l ' 1 ' !

. . . .. . -

- : • • • -

.. -i- J - . :

i- ; _ : ":

• : -

1 i ; f

. . . . .

; • Î i-

Li i :

- - 1 : • [ :

, I . , .

1

~: : : t

; " : ; :

. . . . . : • . .

• , - ¡

I"!"'!

. . . .

i ' • '

i ;.: :

-i . , . .

.

:.Í!Í

• • ' : : : :

. 4 - ,

• - - :

* ' : • ' •

!

! 1

, 4 : i

!

! '• *4

i_i..

; • •

] L ; :: ~:

j . . . .

, - v - t .

::.„

I l l 'J- !

- * -

- • -

- •

- j - •

\ \

-1

• 1 -

1

— _ _

1

T -

- - -

i.

J

-

••

••

I-

- \

1

J."

,_

;

1

i

;

!

; '

"i

; ' ;- - • - • • !

- - • ? : • ;

" T ! ' Î"

I

r ! - ; "

•i i t

1 r ; •

" i ! • '

' ' j "

. . . . .

• • - - •

! . . .

t : . ,

:i ; t

¡ . . .: : : :

H::

- . V • I

• : ; .

• ' : : j . :

. . . . i .

I . . .

' : : . . • : ' : '

. , ; . :

r

1

it

!

• -

:

. . - • -

I -- - •

!L

I

i

j

!

i

1

J-

-y

/

¡ 1 1 !

; • ' ' • •

i i í :

A ! u

• ~ \ %

; : i :

• | :

: . . .

— , — . 4- •*

7^~\ , : : :•

» •

— , —

\\ r :•

5 i

h*.

....

y4

i

4'

A

I

i

1

i

t > .

t

Í

:

h L -•

i ¡ :• •

i i • :

• / ' • • •

H t

! ' ; •

i M !

! ! •

1

1 . . .

1

I

a

: _.ll'_-:•

1— - -

. .

: : i :

1 ' : •

- —

- • -

: •

• —

' " t "

M 'I

t

„ .

IK

r =Y J

A :X :

Ï :

T -

—;—

t

'

!

t

1 6

: i 6 (

P °": 4<

-. 3C

r fi

3

1

.1

0 c

• , 4 i

>

\ IT

h.

nfl

56C

!

-—"

;

S n

X

.0

** A

.

ÎÛ

r3

• -

!

n ¿

i;

. , ...

; i ; :; ! : ;

• • •

j ! • •

- : J

t ¡ ' '

. . .

i "

i i- , .

. . .

:; I:

...

^ - ,

. . . .

. . . .

30 900 L. 20

154 000; : IDC: - j • T •

.NNI

: . - ,

mi

í - .

- • •

. i - .

: • . • : • : : :

-k

in2

• H

- r -

: Í :

••

;.

4 5 6 7 8 9 4 5 6 7 8 9 4 5 6 7 8 90,01 h

S. G. /?. Jcro. Â/pes

01h 1 h4 5 6 7 8 9 I05

10 h

1 h

»5 G./?. Jura.

5 6 7 8 9 10

10h4 5 6 7 8 9lO?

1ÛOh4 5 6 7 8 9 (O3

1000 h5 ó 7 8 9V

1h4 5 6 7 8 9I0

10 h5 6 7 S 9 !02

100 h4 5 6 7 8 9 I03

1000h4 5 6 7 8 9 I

if. G./?-

3 4 5 ó 7 89100,1 h

3 4 5 6 7 3 910'

1h2 ' 3 4 5 6 7

4 i 6 7

1h

S. G. R. -Jura -

9 IÜ

10h6 7 8 9 IÛ3

100 h4 5 ó 7 9 ICT

1000h4 5 6 7 8 9

2 3 4 5 6 7 8.9 10~ Joro Â/pes 10m

4 5 6 7 Ô PIÓ2

100m5 6 7 8 9 lO3

1000m2 3 4r. en m

5 6 7 8 9 I

4 4 5 6 7 8 VIO23 4 5 6 7 8 9 10

RESULTATS DC L' CXA-M€M DCS -f LU O CAP Tfl URS PLAOES SUR

LE fORA-Gf 528.5.247

Dates

Juillet

4 - 8 12 16 20 24 28

H—k—i—i—i—i—i—i—(—t—i—t—i—t-

Aou

313 7 11 15 19 23 27

-H 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 H

Septembre

314 8 12 16 20 24 28 -

30H 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 H

n n i m m—»51—*-+• •i—i—i—i—i—i—i—i—i—i—•—i—i—i—i—y—i—i—i—i—i—i—i—i—i—i-

JA*/H 1 1 1 h*-l >

3.8 y1 1 t-"H t-

J+8 14 20 26 32 38 44 52 58 64 7076 82 88 94

nombre de jours

L fGfMDf

1 : aucune fluorescence .

2 : Fluorescence très Faible.

3 : „ faible a m o y e n n e .

A : „ Forïe.

5 : „ visible sur e'chanl Ion d 'eau (teneurs mesurées au fluorimèlre ). 00

S n J?

- 59 -

A N N E X E IV

CALCUL DE L'INFLUENCE A L'AERODROME DE TAVAUX

ET POSITION DES CAPTAGES A ENVISAGER

L'observation des diagrammes A /logt semble montrer que la sta-

bilisation s'est produite après environ 1000 heures de pompage .

Nous pouvons donc calculer juste avant que cette stabilisation ne

se produise quel sera le rabattement qui régnera dans la nappe à

l'extrémité de la piste, c'est à dire à 350m du puits 528.5.247

La variable réduite

Avec les données suivantes

TP "fc

r .Speut se calculer numéri-quement

2T = 350 m /h

à 10

Y

r = 350m

4 . 350 . 1000— — — — — — —350 . 350 . 0,1

t = 1000 h et S moyen estimé

4000

35

en reportant cette valeur sur la courbe standard on trouve :

Y nj 4

le rabattement A sera alors égal à

A _ °>08- • h m350

- 60 -

Pour un débit Q = 3500 m3/h

on aurait A = 3 »2m

Pour une valeur de S supérieure, soit 20 % nous aurions X = 57

et par conséquent Y ^ 3»5 ce qui donnerait :

a 0>08 . 3,5 . 3500 = 2 > 8 m

350

Dans le cadre de l'hypothèse adoptée un prélèvement ponctuel,

axé sur le sondage 2^7 était réalisé il entraînerait un rabattement

de nappe de 3m près de la piste de l'aérodrome. Il faut toutefois

noter que le prélèvement ne sera pas ponctuel mais que d'éventuels

captages pourrait s'étendre dans tout le secteur délimité par

TAVAUX - MOLAY et GEVRY. En conséquence on peut espérer que l'abais-

sement induit à l'aérodrome serait inférieur aux trois mètres cal-

culés .

2 -_APPLIÇATION_DE_LA_METHODE_D^E§yiLIBRE

L'absence apparente d'influence à des points situés à 1000 m

nous autoriserait peut-être à prendre pour rayon d'action cette

distance. Il semble toutefois plus prudent d'adopter comme rayon

d'influence la distance à la limite de réalimentation que constitue

le Douns sont R = 2000m. A cette distance le rabattement est nul.

La formule de DUPUIT peut s'écrire

H2 - h2 = °'73 Q . log _JL_k x

ou (H + h) (H -h) = °'73 Q . log ük

mais H - h = A donc

- 61 -

A = °'73 Q log _R_

Nous pouvons sans grosse erreur assimiler h à H et l'on a alors

2H.k soit encore 2 T

d'où on tire

A = O.366 Q . log R

T x

avec R = 2000m, x = 350m on a pour Q = 3500 mJ/h

A _ 0,366 . 3500 .0,76 ~ 2,80m

350

Nous obtenons donc un résultat très comparable au résultat

de la méthode de non-équilibre, avant la fin de la phase transitoire,

Les résultats des deux calculs ci-dessus, bien qu'assez voisins

ne doivent pas être considérés comme très rigoureux puisqu'ils sont

la conséquence d'hypothèses (choix de la valeur réelle de S, déli-

mitation de R) mais ils fournissent un ordre de grandeur probable.

Si un prélèvement ponctuel était pratiqué au puits 2^7 au débit

de 35OO m /h, il faudrait s'attendre à l'aérodrome à un rabattement

de 1'ordre de Jm.

Notons que l'actuel champ de captage de l'usine de TAVAUX qui

exploite un débit de 3500 à 4000 m /h depuis de longues années

ne provoque dans la nappe qu'un rabattement modéré (1). Le "creux"

au centre de la zone de dépression qui est assez vaste atteint en-

viron 3«n en étiage. La région prospectée n'étant pas à priori tel-

lement différente de celle de l'usine on peut penser qu'il 3 a peu

(1) Rapport D.S.G.R. 67 A 38

- 62 -

de raison pour que l'influence y soit beaucoup plus forte

Nous pouvons donc estimer que le déplacement du centre de gravité

du captage fictif vers le Doubs, car il est exclu qu'un débit de

3 à 4000 m /h puisse être fourni par un seul puits, est de nature

à restreindre l'influence aux abords de l'aérodrome. Si en parti-

culier les captages étaient implantés plus près du Doubs dans les

zones favorables reconnues dans le rapport D.S.G.R. 66 A k6 leur

rayon d'influence se limiterait probablement au cours de la rivière

vers l'est, et, dans le secteur de l'aérodrome, serait probablement

bien inférieur à celui calculé ci-dessus : l'aérodrome se trouvant

à environ 1000 m du captage ponctuel fictif et le rayon d'action

étant voisin également de 1000 m, le terme log devient nul

et on aurait alors aucun rabattement à proximité des pistes !

Il est donc prévisible que selon la position du centre du dis-

positif de captage un rabattement pouvant atteindre 3m s'instaure

au terrain d'aviation de TAVAUX. Il s'avère donc préférable pour une

implantation définitive de captage de reconnaître les caractéris-

tiques hydrauliques des zones situées au sud de GEVRY et de MOLAY,

là où les épaisseurs d'alluvions semblent les plus favorables.