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CASE CHOICE CASE CHOICE CASE CHOICE HVB Luxembourg Sauvés ! p.16 GoodYear Mobilité : ça roule p.18 EFA Performance Series p.20 1 LE GRAND DOSSIER COLLABORATION Spécial Mobilité LE GRAND ENTRETIEN Jean-Philippe Ricard Head of Information Technology RBC DEXIA Investor Services Bank L’IT a sa propre identité MARS 2008 / N°08 : Les meilleures offres d’emploi IT au Luxembourg - P78 EN KIOSQUE - LUXEMBOURG Eur 7.50 2 100000 002788 LUXEMBOURG

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ITnation Magazine Luxembourg mars 2008 GRAND ENTRETIEN Jean-Philippe Ricard: l'IT a sa propre identité

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CASE CHOICE CASE CHOICE CASE CHOICE 1

HVB Luxembourg Sauvés !p.16

GoodYear Mobilité : ça roulep.18

EFA Performance Seriesp.20

1

LE GRAND DOSSIER COLLABORATION • Spécial Mobilité

LE GRAND ENTRETIEN

Jean-Philippe Ricard

Head of Information Technology

RBC DEXIAInvestor Services Bank

L’IT a sa propre identité

MARS 2008 / N°08

: Les meilleures offres d’emploi IT au Luxembourg - P78

EN KIOSQUE - LUXEMBOURG Eur 7.50

2 100000 002788

LUXE

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TECHNOLOGYSOURCING

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Temps modernesOn a trop souvent l’impression d’être resté figé, sur certains sujets, à une vision des Temps Modernes à la Charlie Chaplin. De nombreuses entreprises ne sont pas encore entrées dans le troisième millénaire en matière de rénovation de l’espace de travail des employés de l’in-dustrie des services. Or, il n’y a plus aucun frein aujourd’hui pour permettre de créer une véritable nouvelle culture d’entreprise, qui sera basée essentiellement sur la mobilité et la collaboration entre les individus…

D’une part, il vous faudra supporter la nouvelle work/life balance que vos ressources ont déjà adoptée. Vos collaborateurs travaillent à la maison le soir et assurent leurs obligations privées en journée. Devez-vous encourager ou contraindre de tels agissements ? D’autre part, vos nouvelles ressources sont des Digital Natives et la mise en communauté des informations est la nouvelle façon de faire. Vos informations, l’essence même de votre métier, sont aujourd’hui sur la route… Êtes-vous au volant ou simple passager ?

Les outils de collaboration et de mobilité sont donc plus que nécessaires aujourd’hui - ils sont cruciaux. Les entreprises qui ne permettront pas à leur personnel de pouvoir tirer à 100% profit de leur temps de travail perdront encore en efficacité. D’après les études, les employés sont à tiers-temps (de leur temps de travail) occupés à traiter des questions non relatives au business ; à tiers-temps toujours, absents de leur poste de travail, mais bel et bien payé par l’entreprise ; et à tiers-temps enfin rémunérés vraiment pour des heures prestées à la question de leur emploi… Si les entreprises ne dotent pas les individus d’outils permettant d’augmenter leur participation active dans l’entreprise, peut-on réellement jeter le trouble sur le salarié ?

À Capellen, au Pafebruch, un nouveau centre d’affaires est en train de s’ouvrir avec une bannière de 15 m sur 10 montrant un embouteillage monstre sur une autoroute, peut-être grand-ducale, et annonce la couleur : «Gagnez du temps» et venez installer vos bureaux en dehors de la ville… C’est cela la nouvelle conception de la mobilité ? Reporter les problèmes sans offrir de la flexibilité n’a pas de sens. Et le centre doit l’avoir compris : il est accessible jour et nuit…

Raphaël Henry

est un magazine

83 rue de HollerichL-1741 Luxembourg Grand-Duché de Luxembourg

T. +352 26 10 86 26F. +352 26 10 86 27E. [email protected] Internet: www.itnews.lu

Eric BuschDirecteur de la publicationM. +352 691 43 45 [email protected]

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Raphaël HenryRédacteurM. +352 691 99 11 [email protected]

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Aurélie RebelAssistante de [email protected]

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_LE JOURNAL DE NOTRE INFRASTRUCTURE

_84e JOUR: Ecrans inondés de fenêtres de navigation, boîtes de courrier submergées... Au secours, nous nous noyons dans nos espaces de travail!

_Comment collaborer efficacement quand on nage dans la confusion?

_87e JOUR: La solution: Lotus Notes et Domino 8, le nouveau standard des plateformes de collaboration. Nous sommes plus efficaces maintenant avec la nouvelle interface naturelle et contextuelle, qui intègre une suite bureautique complète et tous les outils indispensables. Nos applicatifs métiers sont facilement intégrés à l’aide d’applications composites pour réagir très vite à l’évolution des besoins. Vive le Web 2.0!

_Et en plus, finis les doigts fripés.

Découvrez le nouveau Lotus Notes et Domino 8:

IBM.COM/SOFTWARE/BE/LOTUS/

IBM, le logo IBM, Lotus, Lotus Notes, Domino et «Take Back Control» sont des marques d’International Business Machines Corporation aux États-Unis ou dans d’autres pays. © 2008 IBM Corporation. Tous droits réservés.

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_LE JOURNAL DE NOTRE INFRASTRUCTURE

_84e JOUR: Ecrans inondés de fenêtres de navigation, boîtes de courrier submergées... Au secours, nous nous noyons dans nos espaces de travail!

_Comment collaborer efficacement quand on nage dans la confusion?

_87e JOUR: La solution: Lotus Notes et Domino 8, le nouveau standard des plateformes de collaboration. Nous sommes plus efficaces maintenant avec la nouvelle interface naturelle et contextuelle, qui intègre une suite bureautique complète et tous les outils indispensables. Nos applicatifs métiers sont facilement intégrés à l’aide d’applications composites pour réagir très vite à l’évolution des besoins. Vive le Web 2.0!

_Et en plus, finis les doigts fripés.

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IBM, le logo IBM, Lotus, Lotus Notes, Domino et «Take Back Control» sont des marques d’International Business Machines Corporation aux États-Unis ou dans d’autres pays. © 2008 IBM Corporation. Tous droits réservés.

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LE GRAND ENTRETIEN

RBC Dexia IS, seulement deux ans

et déjà certifi ée CMMI niveau 2

////////////// LE GRAND ENTRETIEN

Jean-Philippe Ricard, RBC Dexia Investor ServicesBien que présente depuis seulement deux ans dans le paysage bancaire luxembourgeois, RBC Dexia Investor Services est déjà un leader dans son domaine. 6

/////////////////////// CASE CHOICE

HVB Luxembourg Centric Store, la solution de back-up et de recovery de Fujitsu Siemens Computer, donne une fl exibilité accrue à la banque en permettant une sauvegarde modulaire de virtualisation de tapes ou disk-to-disk.

16Goodyear around the clock Des services 24/7 optimisés et maîtrisés par la division spécifi que Collaboration et Mobility.

18EFA European Fund Administration virtualise son environnement Swift pour adapter dynamiquement ses ressources système.

20BNP Paribas: fl uide Face à des compliances plus contraignantes, la banque met en place des workfl ows pour gérer de manière sécurisée ses documents électroniques.

50///////////////// LE GRAND DOSSIER

Hotcity : ville sans fi l Luxembourg veut se rapprocher du citoyen et améliore un peu chaque jour sa couverture wifi, avançant hand in hand avec les P&T, Telindus et Cisco, une véritable prouesse alors que de tels projets se sont soldés ailleurs par des échecs.

22

VoIPGate : fi n du roaming VoIPGate se positionne comme opérateur et complète l’approche de ses sociétés soeurs Datacenter Luxembourg et EuroDNS par une banque de numéros dans six pays européens.

34SQL 2008 sur les rails Offi ce Communications Server 2008 sort en mars et rassemble les outils majeurs de mobilité, SQL Server 2008, SharePoint, Active Directory,… dans les mains des utilisateurs, avec un mot d’ordre : l’intuitivité.

36Lotus Notes : total mashup Version après version, IBM Lotus Notes développe des fonctionnalités plus complètes avec des look and feel différents pour répondre aux attentes des utilisateurs.

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/////////////////////////// ACTUAL-IT

Spotlight Datacenter Luxembourg fait un pas en avant sur la scène de l’eCommerce en participant à une plateforme de connectivité entre Luxembourg et Francfort.

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eCommerce made in Luxembourg George Schmit, du ministère de l’Ecomonie, présente les raisons pour lesquelles des entreprises comme la Japonaise Rakuten élisent le Grand-Duché pour y développer leurs activités d’eCommerce.

54

//////////////////////////// PORTRAIT

Thierry Hoeltgen, Deloitte64

Stéphane Royer66

//////////// LES PETITS-DÉJEUNER

Blanchiment d’argent Des pistes pour contrer le phénomène.

74IT bancaire Profi ls ciblés pour le recrutement.

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en aVrIL 2008… Le granD DossIer sera consacrÉ À La sÉcurItÉConférence Sécurité : Le 17 avril 2008 – Espace Entreprise de la Confi serie Namur – Luxembourg HammClôture: 27 mars 2008 / Rédaction: [email protected] / Régie publicitaire et infos conférence: [email protected]

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Sommaire

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Le Roude Léiw :RBC Dexia Investor Services, porte-drapeau grand-ducal

Née il y a seulement deux ans, RBC Dexia Investor Services a su s’imposer dans le top dix mondial des banques dépositaires. Pour cela, la banque issue de la fusion des activités d’agent de transfert, d’administrateur de fonds et de custodian de Dexia et de RBC (Canada) aura pu compter sur des piliers technologiques forts avec SARA, l’application développée en ses murs (sous FETA), Multifonds (comptabilité) et demain avec NCS (conservation),… mais aussi sur une culture d’entreprise qui illustre déjà parfaitement le renouveau des terres (et des tours) rouges eschoises. Plus qu’une banque, RBC Dexia est déjà une fi erté nationale, représentative sur le globe du savoir-faire luxembourgeois qui mêle avec justesse fi nances et technologies, robustesse et innovation… Preuve de cette force tranquille : le siège luxembourgeois vient de recevoir la certifi cation CMMI (Capability Maturity Model Integraton) de niveau 2, démontrant cette capacité interdisciplinaire basée sur un ensemble de bonnes pratiques reconnues et éprouvées. Rouge ardent !

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Le Roude Léiw :RBC Dexia Investor Services, porte-drapeau grand-ducal

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Jean-Philippe Ricard, Advisor to the Executive Committee, Head of Information Technology RBC Dexia Investor Services Bank S.A.

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Jean-Philippe Ricard, qui est RBC Dexia Investor Services ?

RBC Dexia Investor Services offre une expertise reconnue dans les services de banque dépositaire, d’administration de fonds d’investissement et de pension ainsi que les services aux actionnaires. Constitué en 2006, RBC Dexia Investor Services est un groupe détenu à parts égales par Royal Bank of Canada et Dexia. Nous figurons parmi les dix plus grandes banques dépositaires au monde avec 1.900 milliards d’euros d’actifs sous gestion.

RBC Dexia Investor Services propose une gamme complète de produits et de services aux investisseurs institutionnels couvrant trois lignes majeures - services de banque dépositaire, administration de fonds et services d’agent de transfert - soutenue par une gamme de services à valeur ajoutée.

Quel était l’objectif de ce partenariat ?

Il s’agissait de mieux répondre aux besoins de plus en plus complexes de nos clients globaux à travers les synergies de notre offre de services et de notre couverture

géographique complémentaire. Un certain nombre des deals que nous avons remportés récemment ensemble n’auraient pas pu être gagnés sans ce rapprochement.

Notre métier est de gérer la complexité grâce à notre capacité à adapter notre offre de service aux besoins de tous types de clients institutionnels, opérationnels dans de multiples juridictions. Notre expertise aujourd’hui nous permet de proposer des produits sophistiqués

à nos clients globaux mettant en œuvre des produits multinationaux, mais aussi à nos clients locaux dans les pays où nous sommes présents, ce qui est un réel élément de différentiation dans le secteur dans lequel nous opérons.

Nos 4.700 professionnels sont présents dans 15 pays sur quatre continents. Avec 1.400 employés au Grand-Duché, nous sommes le plus grand acteur local dans ce domaine : en termes de croissance, nous avons embauché 365 personnes l’an dernier à Luxembourg, soit une personne par jour.

Luxembourg occupe ainsi une place de choix dans ce rapprochement ?

Luxembourg a en effet un rôle majeur dans RBC Dexia. Certaines caractéristiques de notre business model en général et en informatique en particulier ont été retenues pour contribuer à la définition de la RBC

Dexia de demain. À ce titre, Luxembourg est et restera un centre de compétences très important pour le Groupe.

Vous développez également de nouvelles activités à partir de Luxembourg ?

Nous sommes effectivement très innovants sur des sujets autour de la distribution des fonds (routage des ordres, suivi de la

livraison), la gestion de trésorerie, le prêt de titres ou les produits alternatifs, pour n’en citer que quelques-uns. Je ne voudrais pas oublier le gros effort entrepris de façon continue pour améliorer notre efficience au quotidien autour des métiers de base pour lesquels nous avons acquis localement une expertise reconnue.

Le succès a rapidement été au rendez-vous ?

Oui, et il n’est pas dû au hasard. Très tôt le marché a compris et reconnu la rationnelle derrière ce rapprochement. Des investissements importants ont été lancés pour supporter la mise en place de notre modèle dans lequel l’informatique tient une place de choix. Après deux ans à peine d’existence, RBC Dexia est non seulement un succès, mais dépasse sensiblement depuis deux ans ses objectifs en termes de résultats financiers, rétention et acquisition de clients et confiance du marché. Nous pouvons proposer à nos clients une offre de services consolidée, supportée par des systèmes déjà en partie intégrés. La complémentarité des compétences joue ici à plein régime et l’enjeu est autant pour nous de délivrer à la fois les nouveautés attendues que de consolider et renforcer notre infrastructure, socle dont la robustesse doit être à toute épreuve.

Qu’est-ce que cela veut dire pour vos systèmes IT ?

Cela veut dire qu’aujourd’hui cela passe par l’impérative nécessité de rationaliser notre arch i tecture in format ique, en réconciliant robustesse des infrastructures, standardisation et automatisation des processus métiers et flexibilité des besoins de nos clients internes et externes.

Nous avons embauché 365 personnes l’an dernier à Luxembourg - soit une personne par jour.

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Feta, RBC ou Dexia étaient prêtes à changer ? Quelles solutions ont été envisagées ?

Nos outils «Multifonds» et «SARA», solutions pour le mét ier d’agent de t ransfert développées in-house, éta ient dé jà orchestrés dans un modèle centralisé. Ce modèle est efficace car il permet de supporter la mise en place de processus opérationnels standardisés en conservant le contrôle sur l’évolution de l’architecture informatique, selon les pr incipes de l’urbanisme par exemple. Mais il peut aussi avoir ses limites lorsque l’on recherche de la flexibilité, comme dans le cas de demandes autour du reporting client ou du respect de règles légales dans nos filiales. Voilà pourquoi nous avons développé et mis en place un modèle baptisé «IT Second Niveau», qui permet, avec des technologies standardisées de type «rapid application development», de donner plus d’autonomie à nos filiales qui peuvent aussi «s’échanger» des composants entre elles.

Qu’est-ce qui est central et qu’est-ce qui est tailor-made ?

Où met-on le curseur entre central et local ? C’est un véritable enjeu, car on peut y voir la concurrence entre deux objectifs parfois difficiles à concilier : l’excellence opérationnelle et la souplesse du sur-mesure, du spécifique. À ce jour, nous avons développé une vingtaine de petites applications en Ruby on Rails – la framework technique de notre IT Second niveau – qui donnent satisfaction et répondent aux besoins de souplesse exprimés : nous continuons donc dans cette voie.

Comment avez-vous travaillé sur ce rapprochement informatique ?

La première chose à faire était d’apprendre à se connaître. Avec l’aide d’un prestataire externe, nous avons réalisé un travail de revue baptisée «IT Roadmap». Les informatiques ont été comparées sous di fférentes dimensions : celle du patrimoine applicatif, des infrastructures, des modèles d’organisations, des méthodologies employées et de la finance. L’objectif étant de porter un regard

neutre sur nos forces et faiblesses réciproques pour déterminer ensemble ce qu’il était opportun de conserver ou de changer pour bâtir l’informatique de demain.

Vous vous êtes donc organisés sur base de cette feuille de route ?

Oui mais pas seulement. Nous avons procédé rapidement à la création du nouvel organigramme commun de l’IT, avec des

fonctions locales et des fonctions globales. Ainsi, nous avons confirmé au niveau local des entités Delivery avec Jim Brown à la tête de l’informatique de Toronto et moi-même pour l’IT à Luxembourg. Nous avons aussi créé deux entités dotées de rôles globaux, à savoir le PMO (Program Management and Organisation) et ce que l’on appelle Business Application and Architecture, pôle de ressources séniores connaissant bien le métier et les technologies, en charge de définir les différentes «roadmaps» des métiers de la banque, un roadmap présentant non seulement la cible à atteindre (applications, infrastructures) mais également les modalités (systèmes, planning) de leur mise en œuvre. Tout cela s’effectue sous la gouverne d’Eric Mansuy, le CIO du Groupe.

Quel est le but poursuivi par l’informatique ?

Nous avons rapidement souhaité clarifier ce qu’était la mission de l’IT et son identité. Afin d’assurer le fonctionnement de notre entité, il nous faut un système d’information clair, fiable et robuste, qui nous permette de tenir nos

engagements et obtenir ainsi la satisfaction de nos clients. Une spécificité que nous avons est que certains clients ont même accès direct à nos systèmes d’agent de transfert via le web ou Citrix : la disponibilité de nos systèmes est un axe majeur sur lequel nous travaillons.

Au niveau de l’infrastructure ?

L’informatique de RBC Dexia se focalise sur le développement et l’ intégration

Il n’y a pas eu de compétition entre les différents centres de développements informatiques fraîchement regroupés.

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d’applications. Nous nous appuyons sur nos maisons mères pour tout ce qui est de la production et le hosting de nos applications et de l’infrastructure. Ici au Grand-Duché, nous sous-traitons ces prestations à ADTS (Associated Dexia Technology Services), le datacenter du groupe Dexia. L’informatique de Toronto fait de même avec RBC, doté localement d’un méga datacenter.

Vous avez démarré de suite d’importants chantiers ?

Passée la phase de découverte, nous avons lancé plusieurs initiatives. La première concernait l’infrastructure : nous avions quatre informatiques dont l’usage était limité aux utilisateurs de l’entité concernée

et qui ne pouvaient pas être partagés. Un travail important a été entrepris pour que l’on puisse partager nos outils et nos applications, et ce tout d’abord sur l’infrastructure, les réseaux, l’intégration et la sécurité.

Deuxièmement, comme prévu par l’IT Roadmap, nous avons ident i f ié des applications qui avaient le potentiel d’être de dimension Groupe. Ces applications ont pour certaines été revues et renforcées avant de commencer l a phase de déploiement au niveau global. Parmi elles, au niveau Fund Accounting, nous avons retenu Multifonds, qui est notre application-cœur, et qui est désormais utilisée à Londres. Au niveau des services agent de transfert,

nous avons retenu l’application développée in-house à Luxembourg, SARA, qui est utilisée depuis peu en Australie et en cours de déploiement en Thaïlande.

C’est un véritable challenge que d’adapter ces applications aux marchés locaux. Donc même si ces applications sont des candidates sérieuses, cela ne veut pas encore dire qu’elles sont déjà prêtes. Elles en ont le potentiel, mais il est nécessaire de les renforcer et parfois de les structurer différemment. N’oublions pas qu’il s’agit ici de permettre une utilisation 24h/24, 7 jours sur 7, et de traiter des volumes considérables.

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Street Side : c’est de loin le plus grand projet de notre portefeuille.

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D’autres applications sont aussi déjà brandées corporate ?

Notre référentiel valeurs MDF, développé en interne, est déjà utilisé dans quatorze pays et des projets de déploiements nouveaux sont prévus, pour lesquels nous devons encore arbitrer le planning. La difficulté ici - on en vient au portefeuille de projets - est de concilier ces ambitions légitimes avec le travail préliminaire sur l’infrastructure et l’architecture de ces applications.

Les choix ont-ils eu lieu dans la douceur ou dans la douleur ?

Il n’y a pas eu de compétition entre les différents centres de développements informatiques fraîchement regroupés. Je pense que les entités qui disposaient d’un patrimoine applicatif qui n’était pas à la hauteur ont très vite vu l’intérêt d’utiliser les autres applications disponibles dans le groupe plutôt que de pratiquer une résistance au changement.

Il n’y avait pas d’overlap important entre les applications ?

Nous avons un overlap au niveau Global Custody. Aucune application aujourd’hui présente dans le Groupe n’était à même de satisfaire nos besoins. Nous nous sommes donc lancés dans un projet avec Tata Consulting Services pour mettre en place leur application NCS, New Custody Solution. Baptisé Street Side, c’est de loin le plus grand projet de notre portefeuille. Nous préparons le hosting et l’intégration de l’application tandis que Tata en assure le développement. Notre grand défi est d’avoir une expression de besoins claire et précise, commune pour l’ensemble du Groupe. Il s’agira également de travailler avec une société en mode offshore pour la première fois.

Quel est l’agenda de NCS ?

Un des objectifs est la mise en place d’un operating model commun et cohérent au

niveau du Groupe. Nous nous tournons aujourd’hui vers un système unique qui viendra remplacer les cinq ou six actuels, ce qui impliquera des changements au niveau de la structure. Du point de vue informatique, la fin de ce projet sera consacrée lors du désengagement de tous les anciens systèmes Custody, sur une durée de quatre ans environ. C’est un travail de longue haleine. La construction de la nouvelle plateforme IT globale en soi n’est qu’une des composantes du projet.

D’autres grands chantiers ?

Oui, la construction de notre nouvelle plateforme internet sécurisée, pour supporter certaines activités transactionnelles avec nos clients. Aucun des trois sites en place n’était vraiment à la hauteur de nos attentes ni de celles de nos clients: nous nous sommes donc lancés, avec un partenaire canadien spécialisé dans le domaine, Intelliware, dans la construction d’une nouvelle plateforme web disposant de fonctionnalités plus innovantes, notamment au niveau du degré de personnalisation possible. Pour le reporting par exemple, l’utilisateur peut personnaliser ses requêtes en termes de contenu, de formatage et même de diffusion. Nous avons préféré travailler avec une société tierce qui avait l’habitude de faire cela. Il fallait aller vite. Et ces derniers maîtrisent les frameworks technologiques standards du marché, en particulier avec des produits du monde open source. Ils disposaient d’une expérience significative pour avoir développé de nombreux sites web sur le continent américain. Cela a été très instructif car nous avons découvert de nouvelles façons de travailler, comme avec une web agency en quelque sorte. Pour le coup, c’est très différent d’une relation maîtrise d’œuvre et maîtrise d’ouvrage classique, où des spécifications et des documents très précis structurent le projet. Dans ce cas précis, toutes les parties prenantes ont été mises ensemble dans une pièce et toutes nos idées et besoins ont été écrites sur les murs faisant office de tableau blanc. C’est une méthode

très interactive qui nous permet d’aller droit au but, via des techniques comme l’écriture de scripts et de scénarios orientés clients. Cela a été une vraie source d’apprentissage et d’ouverture pour nous.

En matière d’automatisation des processus ?

Nous utilisons aujourd’hui Documentum comme plateforme de workflow documentaire. Nous avons commencé avec l’activité Agent

de Transfert pour automatiser tout ce qui est traitement des fax, routage, etc. L’objectif de limiter la manipulation du papier a été atteint à la satisfaction de tous. Pratiquement tous les agents disposent de deux écrans sur leur bureau, l’un avec SARA, l’autre avec Documentum. La prochaine étape va être l’OCR pour permettre d’alimenter automatiquement un ensemble de zones dans l’outil. Nous utilisons déjà un OCR dans les activités de Distribution Support qui connaît un taux de succès très important. Forts de ce succès, nous avons d’ores et déjà des demandes d’autres métiers de bénéficier de ces avancées, comme pour le Custody par exemple.

D’autres enjeux ?

La flexibilité dans la gestion des ressources, de même que la capacité à répondre rapidement à une demande importante sont des enjeux majeurs aujourd’hui. Pour ce faire, nous ne pouvons pas nous contenter des approches classiques de recrutement ou de recours à des sociétés de services locales. Notre terrain d’action est global et nous devons adapter nos capacités en conséquence, via des partenariats avec des sociétés au rayon d’action inter -national prêtes à répondre à nos demandes.

Quelles sont vos ressources IT actuelles ?

Nous occupons 150 informaticiens en interne ici à Luxembourg sur les 450 dans le Groupe et environ une quarantaine

L’informatique est un contributeur essentiel

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d’externes nous accompagnent dans nos projets sur site. Nous étudions à l’heure actuelle les opportunités pour plus de synergie et de rationalisation de nos expertises. Un de nos enjeux par exemple est dans le support, puisque nous sommes en 24 x 6 pour la quasi-totalité de nos applications.

Le support, c’est complexe ?

Notre mission ne se limite pas à livrer des applications de qualité, vision réductrice de notre mandat. Il est attendu de l’informatique qu’elle propose un service complet incluant, au-delà du développement, l’infrastructure correctement dimensionnée, le suiv i opérationnel et également le support en cas d’incident. Oui, sans ambiguïté le support

est un challenge quand on comprend toutes les dimensions qu’il inclut : il y a d’une part la couverture horaire 24 / 24, six jours sur sept, la dimension géographique (nous sommes présents sur trois continents) et les différences linguistiques. Tout cela avec comme objectif d’offrir le même niveau de service partout et à toute heure, quand on sait qu’il s’agit d’un processus multi-acteurs : IT et métier, et que la réactivité est un gage de succès.

C’est aussi la richesse du modèle informatique de RBC Dexia…

Tout à fait. Une dimension clef de la satisfaction client est la communication et la transparence. Nous avons créé un pôle d’account managers dont la mission est de maintenir le dialogue et la coopération avec

les opérationnels au quotidien. L’informatique est un des piliers de notre activité, elle ne peut atteindre ses objectifs en usant d’un jargon incompréhensible. Nos account managers vont en clientèle expliquer nos changements d’organisation, faire des points sur nos projets, commenter nos activités via tableaux de bord de plus que nous enrichissons régulièrement. Nous commençons à recueillir les fruits de cette ouverture, condition sine qua non pour positionner l’informatique en partenaire plutôt qu’en fournisseur.

Tirez-vous des bénéfices de la relation avec vos deux actionnaires ?

Pour tous les sujets d’infrastructure, nous travaillons avec ADTS qui anime des forums réguliers avec tous ses clients du Groupe Dexia.

Des rencontres équivalentes sont entreprises côté RBC, qui dispose par exemple d’une bonne expérience en termes d’outsourcing. La robustesse et la pérennité de nos architectures étant des caractéristiques clefs, nous travaillons globalement avec les plus grands acteurs du marché. En termes de data management par exemple, Oracle nous accompagne tandis qu’au niveau de l’intégration, la gamme des produits et des services IBM a été retenue. Nous travaillons avec eux en mode partenariat et nous attendons clairement de leur part qu’ils nous aident à tirer le meilleur parti de leurs solutions.

Vous êtes un bon client d’ADTS ?

Nous sommes certainement celui qui est le plus international et probablement le plus

atypique, avec des attentes élevées en termes de réactivité et de qualité de services. Notre clientèle institutionnelle est très exigeante envers nous, et nous le sommes donc avec nos fournisseurs. Si les commerciaux m’appellent, il faut que je sois rapidement disponible, même si cela a des incidences sur les plannings.

D’autres relations avec vos maisons mères ?

Nous avons des accords réciproques, notamment avec la BIL. Ainsi notre référentiel valeurs dont je vous ai parlé plus tôt est aussi celui du Groupe Dexia. Les informations gérées sur MDF sont envoyées, outre dans nos systèmes, vers de multiples systèmes du Groupe. Parfois nous nous retrouvons

dans la position d’un éditeur de logiciel, pour lequel nous nous inspirons de plus en plus des pratiques.

Nous prestons pour le Groupe, comme le Groupe preste pour nous : les applications non spécifiques à notre métier, comme pour les ressources humaines, la comptabilité de la banque, ou les outils de réconciliation sont prestées par la BIL. Cette mutualisation des outils bancaires «classiques» nous permet de nous focaliser sur notre core-business.

Vous vous concentrez également sur la qualité

Nous nous sommes lancés depuis 18 mois dans une initiative d’amélioration de la qualité au travers du référentiel CMMI.

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Nous devions évoluer dans nos pratiques pour converger vers un modèle professionnel standard du marché. Comme je l’ai indiqué, les entités informatiques du Groupe sont encore très marquées par des cultures et des approches différentes, ce qui ne facilite pas toujours le travail en commun ou avec nos partenaires informatiques externes. Nous étions encore trop dans un mode Héros, où l’on réussissait de beaux projets certes, mais avec une dépense d’énergie folle et où tout reposait sur les épaules de quelques personnes. La certification que nous venons d’obtenir fin février par l’assesseur du SEI est le niveau 2 et nous sommes me semble-t-il un des premiers à Luxembourg à s’être lancé dans cette aventure. Cela nous aide clairement. Je dispose par exemple pour tous nos projets de tableaux de bords standardisés, de matrices d’estimation de charges fiables, d’une gestion des risques et des problèmes plus formels. Il ne s’agit que d’une première étape et pas d’une fin en soi : forts de ce succès nous allons poursuivre sur notre lancée et en faire profiter toutes les entités informatiques de RBC Dexia.

Comment innovez-vous ?

Tout dépend de ce que l’on entend par innovation. Au niveau de nos métiers principaux, cela se fait via des systèmes comme Documentum par exemple. Les apports de technologie de type workflow et BPM font l’objet d’études approfondies. L’erreur serait de considérer que la technologie seule est synonyme d’innovation. Depuis bientôt un an, un vaste programme Qualité a été mis en place au sein de la banque. Baptisé Insight, il vise à faire de la Qualité une caractéristique quasi génétique de l’entreprise. Nous la comprenons ici dans le sens du service au client, la maîtrise des processus, le travail en équipe et l’innovation technologique qui concourent tous à l’atteinte d’un même objectif. Seule la mise en commun de compétences et de points de vue complémentaires permettront le succès de l’initiative. J’ai été personnellement séduit par l’approche structurée et efficace apportée par les quelques experts 6 Sigma recrutés récemment. Ils écoutent et challengent à

la fois, sans a priori, et leur positionnement transverse dans l’entreprise leur donne cette vision nécessaire à l’ innovation. L’informatique est un contributeur essentiel à travers la fourniture de données structurées pour permettre d’affiner les diagnostics et simuler les apports de telle ou telle initiative d’amélioration. Nous pouvons aider également en facilitant le travail collaboratif, en proposant des bases de connaissances, des forums… Ces éléments ne doivent plus être considérés comme des gadgets, mais comme un réel facilitateur. Vous savez, cloisonner les employés dans leurs missions de base, sans développer ce sentiment d’appartenance et stimuler les échanges, c’est se fermer la porte à une possible contribution à cette initiative globale.

Quel est le risque de la méthode ?

Le piège est de rester dans la banalité et les généralités. Nous devons stimuler une curiosité, un appétit de comprendre, cela passe par des sessions de formations sur le sujet et par une déclinaison de la qualité et de l’innovation jusque dans les objectifs individuels de chacun.

Des innovations qui pourraient être concrètes ?

C’est clairement l’objectif. Des pistes sont à l’étude par exemple, dans le cadre de la gestion et du suivi des performances de nos architectures, avec une mise à jour d’indicateurs de façon régulière sur notre Intranet. L’information de base existe dans les différents outils de supervision. Certains de nos clients sont aussi intéressés à disposer de tels indicateurs via notre plateforme web. Autre exemple, avec un usage plus poussé des technologies mobiles : un Blackberry peut-il offrir plus que l’échange d’emails ? Il est temps maintenant d’amorcer le mouvement…

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• HVB Luxembourg p. 16 • Goodyear p. 18

• European Fund Administration p. 20

/////////////////////// CASE CHOICE

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Sauvegardes modulaires chez HVB Luxembourg La banque HVB-Luxembourg utilise depuis deux ans une solution de back-up et de recovery sur base de CentricStore, la plateforme de virtualisation de la sauvegarde de Fujitsu Siemens Computers. Dotée d’une forte flexibilité, cette solution combine des capacités de virtualisation de tapes et de disk-to-disk back-up pour un succès unique…

Premier client luxembourgeois de Fujitsu Siemens Computers à avoir installé une solution autour de CentricStore, HVB Luxembourg est décidément un avant-gardiste. Déjà en 2000, la banque avait été l’une des premières à avoir implémenté un SAN avec la technologie d’EMC. Pour ses sauvegardes, elle a fait également appel à FSC pour son produit maison CentricStore, aujourd’hui aussi dans le catalogue d’EMC.

//// HVB LuxemBourg ////

Fondée en 1971 et fruit actuel de la fusion

de l’HypoBank International et de la

Vereinsbank International en 1998, HVB

Luxembourg est l’une des premières

institutions de la place financière grand-

ducale au regard de sa capitalisation

(2,6 milliards d’Euros) et de son bilan. Le

groupe est ici particulièrement actif comme

banque privée (gestionnaire d’actifs, de

propriétés, de fortunes, planning financier

et de participations,…) mais aussi comme

banque corporate (emprunts, eurocrédits

et dépôts court terme, financement

commercial long terme, Geldilux (5,9

milliards d’Euros - le plus grand programme

ABS en Europe). HVB Luxembourg est

aussi active en trésorerie et reconnue

au sein d’HVB Group comme centre de

compétences pour la finance internationale

(lead agent pour plus de 100 affiliés) et

dispose d’une plateforme IT ‘state of the

art’ en matière de prêts syndiqués.

In numBers SAN in 2000 now 20 To

Data Growth : 70% Year-over-Year

Cache 2 Full Business Days 2,5 To

Jukeboxes 700 tapes

In facts Unix & Oracle

Win XP

Cisco network

EMC Control Center management console

EMC Clariion, DMX and Centera

HSM & data classification to WORM UDO’s

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aVangarDIste

Early adopter, autonome dans ces déci-sions,… «Oui, nous avons une certaine liberté de mouvement, tant que cela ne touche pas à nos consignes de sécurité et à la stratégie globale de la banque, dit Romain Risch. Si nous avons pu innover, c’est aussi grâce à un partenaire local qui possède les compétences requises et parce que la solution a été reprise dans le catalogue d’EMC.» «C’est appréciable d’avoir de tels clients, dit Philippe Monfort, Sales manager chez FSC Luxembourg. Et pour nous, c’est une occasion unique, lorsqu’ils s’engagent dans de nouvelles voies, de les s ervir au mieux, avec la plus grande attention et avec les suivis les plus fins possible.»

Demain, la banque connaîtra de nouveaux challenges et son infrastructure de sauve-garde, taillée pour le futur, devra supporter ces nouveaux défis. «Nous supportons déjà l’IT pour UniCredit et en juin, nous intégrerons Capitalia. La croissance des données sera encore à la hausse…» Dans un environnement SAN de 20 T° brut de données, le Centric Store nous permet déjà de couvrir nos nouveaux défis… Un cinquième client FSC CentricStore à Luxembourg a adopté la même philosophie…

Le DÉfI a sauVegarDer

En 2005, l’équipe de la production IT de HVB-Luxembourg était confrontée à des difficultés de back-up et de recovery (en dehors de l’environnement AS400 déployé à part). Le volume des données était sans cesse croissant (+70% y-o-y) et la plage de temps pour traiter les sauvegardes en baisse. De manière plus critique, la banque ne disposait pas de traitement optimisé parallèle dans leurs deux datacenters, malgré l’infrastructure redondante entre ses deux sites répartis au Kirchberg. Pour les sauvegardes uniquement, le mirroring était encore asynchrone. Il fallait d’abord procéder à la sauvegarde sur tapes, puis les cloner. Cette sauvegarde en deux temps ne garantissait donc pas la continuité optimale des affaires.

«Si nous avons retenu CentricStore, c’est principalement pour la grande flexibilité de la solution, dit Romain Risch, directeur IT Operations de HVB Luxembourg. C’est un concept qui combine des technologies de disk-to-disk back-up et de virtualisation de bandes. Avec comme grand avantage, le Dual Safe sur les deux robots Storagetek répartis dans les deux salles informatiques.» Un autre atout non négligeable pour HVB : un restore dans une fenêtre de temps éclair avec deux jours de données en cache (2,5 To) ! La banque profite aussi de cette situation pour remplacer ses ‘juke-boxes’ à bandes…

TECHNICAL DEvELOPMENT MANAgER

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«Nous voulons mettre à la disposition de nos utilisateurs un environnement toujours disponible, efficace et sécurisé, explique Fabien Giberto, responsable de l’équipe Global Collaboration & Mobility chez Good-year Luxembourg. Notre équipe virtuelle permet d’élargir notre fenêtre de disponibilité et d’assurer des services performants 24/7. Chez Goodyear, nous sommes les premiers utilisateurs des outils de collaboration et de mobilité que nous proposons. Ces outils nous aident à assurer le bon fonctionnement de notre infrastructure à chaque instant. De plus, cette utilisation intensive nous permet d’anticiper les problèmes que nos utilisateurs pourraient rencontrer.»

«L’autre défi de taille réside dans le choix judicieux des appareils mobiles que Good-year met entre les mains de ses utilisateurs. Il faut trouver un compromis efficace entre la flexibilité qui leur est offerte et la gestion qui en découle. Le parc informatique mobile doit être géré de manière à assurer l’inté-grité et la sécurité des données traitées et stockées. Enfin, le troisième défi important est de concevoir les applications futures pour qu’elles puissent fonctionner sur les assis-tants personnels modernes et d’adapter les applications existantes à ces technologies.»

Collaboration virtuelle pour productivité réelle chez GoodyearLa mobilité est devenue un élément essentiel de la vie d’une entreprise internationale comme Goodyear. Plus de productivité passe par la messagerie unifiée et les applications de collaboration traditionnelles.

Au Luxembourg, l’équipe Collaboration et Mobilité met en place des solutions efficaces pour que les connaissances et les outils accompagnent les employés où qu’ils soient, leur garantissant un contact permanent avec l’entreprise et facilitant la recherche d’information et les prises de décisions. La conséquence immédiate est de répondre plus rapidement aux demandes. Goodyear utilise le chat, les forums, les bases de données partagées, workflows. D’autres outils collaboratifs sont aussi développés pour des besoins spécifiques.

Fabien Giberto, responsable de l’équipe Global Collaboration & Mobility chez Goodyear Luxembourg.

DEvELOPER / CONSULTANT

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Page 20: ITnation #9 - mars 2008

Dider Marcelis, responsable du département IT infrastructure and Operations chez EFA

EFA emploie près de 550 employés et admi-nistre plus de 2.400 fonds pour le compte de 150 clients pour 120 milliards d’euros d’actifs nets. Une telle entreprise ne laisse rien au hasard lorsqu’il s’agit de sélectionner ses partenaires. Depuis 2005, EFA a choisi IBM pour lui fournir des solutions fiables et modulables permettant de répondre aux évolutions des besoins du secteur.

EFA a commencé, il y a trois ans, la migration du coeur du système informatique de l’entreprise. Grâce aux technologies Power et AIX 5.3, sur les serveurs Unix - les System p -, EFA a mis en place une solution de haute disponibilité avec basculement automatisé des ressources (H.A.C.M.P pour High Availability Cluster Multi-Processing) et a entamé un processus de fonctionnalités virtualisation (VIO).

«Il s’agit d’une solution performante et très souple, explique Didier Marcelis, responsable du département IT infrastructure and Opera-tions chez EFA. La possibilité d’adapter dyna-miquement les ressources système est très efficace (allocation temporaire de ressources supplémentaires à une partition, optimisation des environnements afin d’éviter d’avoir des serveurs de secours en standby). Une fois l’infrastructure de virtualisation opérationnelle,

il est très simple de mettre de nouveaux serveurs à disposition de nouvelles applica-tions, et cela à des coûts très limités. Forts du succès de la virtualisation de l’environnement SWIFT, nous avons ensuite décidé d’étendre cette technologie aux autres partitions.»

En collaboration étroite avec Systemat Luxembourg PSF, EFA a étendu la techno-logie de virtualisation à l’ensemble de l’en-vironnement hébergé sur les serveurs IBM System p, et a migré les partitions logiques qui hébergent les applications core business (GPIII – Global Portfolio 3 de Sungard et Multi- fonds Transfert Agent de Igefi) vers AIX 5.3 et HACMP 5.4.

«Cette infrastructure avait comme but prin-cipal l’optimisation et la réduction des coûts du hardware nécessaire aux connexions vers notre Storage Area Network, précise Didier Marcelis. Les premières analyses effectuées par notre équipe IT révèlent de nombreuses évolutions positives : gains en performance dépassant même nos objectifs, optimisation des ressources étendues, gains en flexibilité dans la gestion dynamique des ressources système, simplification dans le contrôle des applications, stabilité sans faille démontrée pendant et après la migration.»

EFA dépasse ses objectifs de performance ITDepuis trois ans, EFA (European Fund Administration), acteur incontournable de l’industrie des fonds d’investissement en Europe, fait confiance à IBM pour maintenir son système informatique au top de la technologie.

EFA a franchi des caps importants dans l’évolution de son infrastructure informatique. À l’arrivée, le niveau de performances et d’optimisation de l’infrastructure informatique d’EFA s’avère plus élevé qu’escompté.

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• Hotcity p. 22 • Opérateurs téléphoniques mobiles p. 24 • Cisco p. 28 • SIT group p. 30 • Dimension Data p. 32 • Telindus p. 33 • VoipGate p. 34 • Microsoft p. 36 • Econocom p. 38 • Nerea p. 38 • IBM Lotus Notes p. 40 • Easi p. 42 • Siemens IT Solutions and Services p. 44 • P&T Consulting p. 44 • Logica p. 44 • Siemens Enterprise Communications p. 46 • HP p. 47 • Primesphere p. 48 • Avaya p. 49

//////////////// LE GRAND DOSSIER

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L’adoption de devices mobiles performants s’accélère au niveau mondial. La mobilité est ainsi devenue un enjeu global et plu-sieurs grandes villes se sont lancées dans l’aventure wireless. «Certaines villes comme San Francisco ont essayé d’installer une couverture wifi mais ça n’a pas fonctionné, a expliqué Evelyn Rys, Business Development Manager, Local Government EMEA chez Cisco. L’échec vient d’un modèle déséqui-libré entre des partenaires privés et publics. Pour que le modèle marche, il faut une vraie connexion, pas des wireless connectés entre eux pour solutionner le problème du ‘last mile’.»

«Pour que l’infrastructure soit intelligente, il faut différencier le comportement en fonc-tion du type de devices utilisés, a dit Evelyn Rys. La voix et les données expriment des besoins différents, l’information a un de-gré d’utilisation différent, la facturation doit être détaillée, la qualité des services doit être end-to-end. Cette qualité dépend de la fiabilité de l’infrastructure.» Les services sont souvent de proximité, pour trouver des restaurants, des espaces de parking… Dans le futur apparaîtront des services pour les personnes âgées, des cityguides, et peut-être du net banking.

transParence Pour L’utILIsateur

Le portail web est utilisable par tous les devices : en février 2008, 34% de connexions étaient faits depuis des mobiles, 66% pour les laptops. La connexion a été assurée par les meshed technologies : certains spots ont été reliés avec le réseau de fibres, le reste avec du wireless, la transparence permet-tant à l’utilisateur de bénéficier des meilleurs services sans se soucier de la nature de la connexion. «La synergie vient de la combi-naison de la technologie, du dialogue et du contenu», a expliqué Jacques Ruckert, Bu-siness line manager, networking and secu-rity solutions chez Telindus. Le Wimax, qui couvre de plus en plus les villes, permet la diffusion des chaînes de télévision.

Or, la diffusion de ces contenus n’est pas un succès. «Les utilisateurs promettent souvent d’adopter la TV mobile quand la qualité sera meilleure, a précisé Christophe Duplay, Global vice president for service development and Satmode manager chez SES Astra. SES Astra se positionne comme le lien de qualité vers le mobile. L’expertise vient des partenariats avec le wireless terrestre.» SES Astra propose une solution satellite qui permet de formater, bund-ler les données et les broadcaster en une fois vers l’antenne principale de Hotcity. Reste à voir si, à Luxembourg, les utilisateurs verront

Hotcity : la ville connectée au citoyenLors de la conférence organisée par l’American Chamber of Commerce of Luxembourg (Amcham), les entreprises participantes à Hotcity, ont tiré un bilan positif du projet de couverture wifi tout public de la Ville de Lxembourg.

Un an après le lancement officiel du réseau Hotcity, une quarantaine d’accès wifi ont été installés, et les antennes couvrent la Vieille Ville et le centre. Avec ce projet de connectivité, gratuit jusqu’au mois de juillet 2008, la Ville de Luxem-bourg veut créer le dialogue avec les citoyens. En développant des services de proximité, les partenaires (P&T, Telindus, Cisco, SES Astra et Mach) adhèrent aux ambitions de la Ville : connectivité avancée, position dans le top du classe-ment des E-cities, et évolution parallèle aux besoins des utilisateurs.

//// DeLL ////

Le portable est devenu

hyperconnecté. Au-delà du

Bluetooth, le 3G a apporté une

mobilité plus importante pour une

connexion haut débit permanente

de 3,6 MB/s. Les voyages peuvent

être rentabilisés avec une offre

complète pour se connecter dans les

avions, les gares… «Les utilisateurs

se dirigent souvent vers des ultra

portables, explique Micaël Weber,

responsable channel Luxembourg

chez Dell. Mais de plus en plus

souvent aussi pour l’utilisation à

domicile.» Au Luxembourg, Dell

a un partenariat avec LuxGSM

et Vodafone, pour la solution

intégrée «MyPC», qui s’appuie sur

les téléboutiques LuxGSM et des

abonnements au réseau UMTS.

Enfin, Dell a lancé un programme de

partenariats, Dell PartnerDirect, pour

pénétrer le secteur de la distribution

sans renoncer à la vente online de

ses produits.

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une valeur ajoutée dans la consultation de la TV sur leurs mobiles ou leurs laptops. «Une grande part du contenu vidéo est créée par les utilisateurs eux-mêmes», a rappelé Christophe Duplay. En ce moment, seulement 3% des utilisateurs regardent les chaînes TV rendues disponibles par SES Astra, et ne dépassent pas quatre minutes par visite.

roamIng : BesoIn De nouVeLLes IDÉes

Hotcity va s’étendre à d’autres villes luxem-bourgeoises comme Esch, et dans la Grande Région avec Arlon. Si le modèle s’exporte bien, il est loin d’égaler le succès de Séoul. «Les Coréens payent 22 dollars par mois pour une connexion de 18MB/s», a avancé Boris Ruth, de Mach. La valeur du data roaming dans un monde mobile est importante, d’autant plus que les réglemen-tations en la matière sont de plus en plus encadrées par la Commission Européenne. C’est la communauté d’utilisateurs qui met au point les standards : une facture unique, un accès simple, la transparence et pas trop de factures sur divers partenaires ou ISP (Internet Service Provider). Le roaming va jouer un rôle important dans les nouvelles définitions du marché.

«L’augmentation en roaming prépayé révèle aussi le besoin d’assurer que l’utilisateur paye en temps réel, a expliqué Boris Ruth. C’est un changement complet de paradigme par rapport au paiement après utilisation. Quand on utilise des services data, qu’on y accède ou qu’on les télécharge, le roaming coûte plus qu’un abonnement. Le modèle actuel du roaming (appels vers l’extérieur d’un pays pour joindre le nôtre, l’envoi des records vers une clearing house qui déter-mine les coûts et envoie les factures) est à repenser pour évoluer vers un monde en temps réel, gouverné par le contenu, l’IP et les données et, enfin, les webservices.» Une chose est certaine : le roaming ne doit pas être calculé en fonction des services. Pour laisser le choix aux utilisateurs.

Hot CitoyensDans un monde mobile, le média est devenu interactif. Interact crée le dialogue via des applications visibles sur le réseau Hotcity.

En étant mobile, l’utilisateur récupère à tout instant, sur tout device, en tout lieu, l’information pertinente. Les fournisseurs de services prennent en compte le besoin et le désir de recevoir et de consulter l’information, pour réaliser l’adéquation entre l’un et l’autre. La réalité technologique lève les barrières grâce au paramétrage des devices et à la disponibilité des données.

«Il faut pouvoir enclencher un dialogue entre les acteurs de la communication, de peer to peer, B2B ou B2C, soutient Dan Eischen, Directeur d’Interact. La com-munication peut être commerciale, institutionnelle, via internet, mais le besoin de communiquer est toujours le même.» Agrégateur de contenus pour les médias, annuaires, ou agendas, Interact a débuté en 1994 avec des bornes interactives, des vidéos MPEG-1, de la diffusion sur écrans tactiles, puis s’est étendu aux jeux par SMS et au wifi en 1999. «Le mobile crée un nouveau canal de communica-tion, complémentaire avec le net», explique Dan Eischen.

moBILItÉ et WeB 2.0

En 2004, Interact a créé une campagne par SMS pour Fortis dirigée vers les jeunes, «share your ID». «À l’époque, il s’agissait de créer une communauté de jeunes, déjà existante mais en l’approchant via des techniques de web 2.0, explique Dan Eischen. C’était déjà du social marketing.» Les utilisateurs de ce type de services sont motivés par une relation au temps différente (information rapide et précise), un aspect limité du display, de la vitesse de transmission et du type de médias possibles à envoyer. Or, plus le média est riche, plus la commu-nication est efficace. «Plus la voix et la vidéo sont présentes, mieux le passage passe, explique Dan Eischen. Pour offrir des services complets, l’entreprise doit analyser comment les personnaliser, et quel canal utiliser : le mobile ou l’online.»

Pour Hotcity, Interact a développé le portail d’accès et une plateforme de services en front-end. En accord avec la volonté de la Ville de Luxembourg, le projet devait atteindre d’autres objectifs que le simple accès à internet, d’où la notoriété du branding ‘Hotcity’. «La logique est guidée par l’intérêt de l’information, résume Dan Eischen. Hotcity est encore en cours de développement mais il reste des barrières à supprimer, notamment l’ignorance du potentiel créatif de l’online, qui peut être utilisé pour la mise en dialogue, la gestion et le suivi en 24/7… Les gens sont mi-réels, mi-digitaux. Les hotspots ont évolué, tout comme les attentes des utilisateurs. L’accès au réseau lui-même n’a plus de valeur ajoutée mais est vu comme un prérequis pour fournir des services, et non comme un service à part entière.»

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Succès sur toutes les lignesFace à des réglementations plus contraignantes en matière de roaming, les opérateurs ont renforcé leurs partenariats et développé leurs offres ‘data’.

Avec une progression de moins de 10% sur l’année 2006, les opérateurs mobiles ont connu une croissance ralentie par rapport aux années précé- dentes. Les chiffres de 2007 devraient confirmer cette tendance. Pour 2008, les objectifs sont les mêmes chez LuxGSM, Tele2Tango et Voxmobile : diversifica-tion des services, surtout en matière de data, et consolidation du réseau UMTS, restreint à environ 65% de la population.

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Marc Rosenfeld, Directeur Général de LuxGSM

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«Les années 2007 et 2008 sont les années de la mobilité», dit Didier Rouma, CEO de Tele2Tango. Le 2G est arrivé en 1999-2000, avec le GPRS et le WAP pour le data. Depuis, la couverture 2G est au point au ni-veau du Luxembourg. Le 3G est arrivé en 2001, via le rajout d’une couche UMTS, et la 3G+, en HSDPA (High Speed Dowlink Pac-ket Access). À l’heure actuelle, il y a plus de sites 3G que de couverture 2G. «Là où deux antennes 2G sont présentes, il faut presque cinq antennes 3G», dit Didier Rouma. Le défi est donc d’augmenter la couverture en rajoutant le modèle DSL pour continuer l’ex-tension de la couverture 2G. Les opérateurs doivent devenir très mobiles pour suivre leurs clients dans tous leurs besoins.

Le DSL mobile semble être l’offre la plus alléchante pour les utilisateurs. À coûts réduits, ils peuvent profiter d’un débit de transmission pouvant atteindre 7,2 Mbits/s, soit une vitesse six à dix fois plus rapide que via l’UMTS. Les équipements sont déjà prêts pour ces technologies, qui sont de-venues un marché de masse. «La majorité des gens ont ce genre de devices, pour le DSL mobile, ce qui est plus pratique que les hotspots où l’on doit passer par un fournis-seur», explique Marc Rosenfeld, Directeur Général de LuxGSM. En matière de parte-nariat, l’offre ‘MyPC’ de LuxGSM, avec Dell et Vodafone, inclut un modem 3G. À long terme, Tango se focalise sur le développe-ment du 3G DSL. Avec 14 Mbits/s, soit le double du mobile, le mobile DSL est «un succès fou… chez les clients résidentiels», dit Didier Rouma. Peut-être un exemple à suivre pour le futur des business…

Les recettes Du roamIng

Avec 130.000 utilisateurs potentiels, les opé-rateurs de téléphonie mobile misent sur le phénomène luxembourgeois des frontaliers. 2008 est donc l’année des packs frontaliers, combinés avec le lancement des packs roa-ming data. L’annonce des tarifs roaming par Viviane Reding, Commissaire Européenne de l’Information et des Médias, avait fait grincer des dents : 49 cents pour un appel sortant et 24 cents pour un appel entrant… Pour un pays de la taille du Grand-Duché, la marge de revenus créée par le roaming est stratégique.

Chez Voxmobile, le ton est clair. «Le roaming nous a fait perdre beaucoup d’argent, dit Jean-Claude Bintz, Directeur et CEO de Vox-mobile. Nous avons tenté de palabrer avec Madame Reding mais elle ne nous a pas entendus.» Afin de proposer des offres in-téressantes à leurs clients, les opérateurs ont dû s’entendre rapidement avec leurs partenaires allemands, belges et français… «La décision de Viviane Reding nous a surpris car elle n’était pas prévue, dit Didier Rouma. Avec l’abaissement des prix du roaming, nous perdions la moitié des 40% de notre chiffre d’affaires. Mais l’utilisateur final en bénéficie de manière directe, et à long terme, nous devrions voir augmenter leur utilisation.» Tango applique des prix légèrement inférieurs aux normes fixées : 46 cents pour un appel sortant et 23 cents pour un appel entrant.

En ayant plus de la moitié des clients au Luxembourg, LuxGSM mise aussi sur la qua-lité de ses services. «Nos parts de marché

ont augmenté sur ces dernières années, ce qui est étonnant pour un opérateur historique, rappelle Marc Rosenfeld. Notre orientation n’est pas d’être le moins cher mais le meilleur. Si le client choisit un concurrent pour épar-gner quelques centimes, c’est sa décision.» Pour LuxGSM, la convergence des solutions mobiles passe par un partenariat étroit avec la maison mère, les P&T Luxembourg. Grâce au partenariat avec Vodafone cependant, les possibilités de solutions se sont déclinées. «Pour nos clients, l’accès à nos helplines et à leur boîte vocale à l’étranger coûte le même prix qu’au Luxembourg, et nous offrons le même service aux clients Vodafone étrangers qui utilisent notre réseau», explique Marc Rosenfeld.

Didier Rouma, CEO de Tele2Tango

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Page 26: ITnation #9 - mars 2008

contourner Les BarrIÈres

L’utilisation des applications remote data, dans le secteur bancaire, est freinée par la peur, légitime, que les données sortent du territoire. Les opérateurs doivent donc rivaliser d’ingéniosité pour proposer des solu-tions qui cadrent avec les desiderata bancaires. Vox fournit Windows Mo-bile sur les HTC, hébergé par Siemens IT Solutions and Services et, bientôt, sur les Blackberry. Le S-NET, le net

banking de la Spuerkees, est déjà sur le HTC Windows Mobile. «De tels

services sont importants pour le fleet management, et le suivi

des dépenses sur le PC est customisé», explique

Jean-Claude Bintz.

Chez Tango, on estime que «les clients ne doivent pas être freinés par des coûts non contrôlés.» Une des options propose les appels au sein de la même entreprise, entre entités différentes, via le VPN. La VoIP n’a pourtant pas été le déclencheur de cette solution. «Nous suivons ces technologies mais elles ne sont pas suffisamment ma-tures pour les professionnels», dit Didier Rouma. En matière de collaboration, Tango propose le Hosted Exchange via le Blackberry. «Le Blackberry est pratique hors frontières et permet de proposer les premières offres de pack roaming», explique Didier Rouma.

Et les offres corporate ? «Les alliances nous permettent de faire des offres sur plusieurs pays, dit Jean-Claude Bintz. Une grande société va faire appel à un groupe, comme Clearstream et Deutsche Börse avec T-mo-bile en Allemagne. L’offre est alors groupée au niveau international. Cela permet de répondre aux besoins pour le fixe, mobile, data et lease.» La couverture des corporate se fait en fonction des besoins de l’entre-prise elle-même, en Chine et en Inde par exemple. «Le Luxembourg est une plaque tournante, on doit pouvoir offrir les meilleurs produits, dit Didier Rouma. Les marges sont moins conséquentes et pour proposer des services concrets, on doit jouer sur des effets de groupe.»

WHY not WImax?

De l’avis de tous les opérateurs, le Wimax n’est pas une priorité. Une des raisons princi-pales est la bonne santé du réseau UMTS et les fonctionnalités des mobiles de troisième génération qui satisfont, à l’heure actuelle, les besoins des utilisateurs. «Le Wimax est destiné à ramener une certaine large bande plutôt que de servir le client final, dit Marc Rosenfeld. On en parle depuis longtemps mais cela ne se déploie pas rapidement. En 3G, on obtient déjà des vitesses élevées de 1,8 ou 3,6 voire 7,2 MB/s. Du 3G au HSDPA, l’utilisateur a déjà gagné en rapidité.»

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Jean-Claude Bintz, Directeur et CEO de Voxmobile

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Communication is vital.Let’s make it simple.

Fast, reliable communication is essential to business success. The trouble is, all the emails, messages, voicemails and phone calls you’re bombarded with have an impact on productivity. HiPath OpenOffice from Siemens Enterprise Communications has been specifically designed to meet the needs of small and medium enterprises with features that make managing diverse communications simple and cost effective. It is part of our award-winning portfolio of Open Communications solutions which makes the frustrating physical and technological barriers to efficient communication a thing of the past.

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«Être online 24/7 permet d’ordonner ses tâches par priorité, en notifi ant le système de ses disponibilités», explique Romain Siebenaler, Area Manager chez Cisco Luxembourg. Chez Cisco, les employés utilisent les solutions mobiles sans arrêt.» Dès l’entrée dans le bâtiment, l’utilisateur se branche sur le réseau wifi interne. Cisco utilise un système de carte d’accès qui peut fonctionner dans toutes les entités Cisco. Le téléphone a lui aussi un code correspondant à son utilisateur, qui peut être entré dans tout appareil. Cisco organise ainsi des confé-rences internationales avec ses managers, utilisant les fonctionnalités du téléphone (pour l’affi chage des PowerPoint) et du PC (pour la vidéo), en permettant aux participants d’intervenir à tout moment. De la mobilité à la collaboration effective, il n’y a qu’un pas, celui de l’interactivité.

L’ILLusIon De ProxImItÉ

Au niveau du transport, Cisco veut réaliser des économies sur les voyages. Avec 60.000 employés, la société «parcourt» un milliard d’air miles par an ! La réduction est possible via l’utilisation de la téléprésence, et des conférences virtuelles qui mettent en rapport les différentes entités. Déjà 260 systèmes ont été installés. «Le principe est de gommer la distance entre les intervenants, explique Romain Siebenaler. C’est toujours

le même principe, à propos de comment on vit l’expérience et comment on l’utilise.» Les intervenants sont rassemblés autour des mêmes tables, fi lmés devant le même décor pour créer cette illusion de proximité.

«Les compagnies aériennes et les trains vont déployer ces technologies wireless dans les années à venir, avance Romain Siebenaler. Ce n’est pas encore fort répandu mais c’est un problème plus commercial que technologique.» Tout est devenu facteur de communication : la voix, le chat, les don-nées, les mails… Cisco est devenu maître dans le domaine de la «worklife balance», un motto qui guide sa stratégie. «Ce n’est ni un produit, ni un service mais un mindset», résume Romain Siebenaler. La connexion peut être gérée pour rendre le travail plus souple en fonction des besoins et des conditions extérieures. Et là où la complexité est incontournable, les formations peuvent apporter des réponses : parler d’une solution est plus facile lorsqu’on l’exploite soi-même…

cIBLe : La VoIP

«La mobilité est une solution d’envergure inter-nationale mais la maintenance est toujours lo-cale. C’est pourquoi Cisco peut apporter son expertise tout en comptant sur des partena-riats solides pour fournir une solution com-plète.» Ces solutions end-to-end peuvent être

It’s all about experienceCisco mise tout sur l’expérience de l’utilisateur comme point de départ pour l’adoption effi cace des solutions mobiles.

Les frontières entre les vies professionnelle et privée sont de plus en plus fl oues. Or, la mobilité peut vite devenir une contrainte. Un système intelligent permet notamment à l’utilisateur de choisir son moyen de connexion pour gérer ses disponibilités. Le «presence management» est devenu une condition sine qua non de la réussite de la mobilité au sein de l’entreprise.

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étendues jusqu’à la maison. Cisco œuvre dans le domaine de la robustesse de la pla-teforme IP, de plus en plus importante. «Avant, on interconnectait des applications, aujourd’hui on interconnecte des per-sonnes.» De là vient aussi la vision du «connected home», avec Linksys. «Il y a un certain temps, les entreprises avaient plus de bande passante que les maisons, à présent c’est souvent l’inverse.»

«On ne peut plus dissocier les solutions entre- prises et les applications voix, et là-dessus on va pouvoir développer des services de VoIP, voix, sécurité et back-up, sur la même plateforme», dit Romain Siebenaler. Et d’affi-cher les objectifs du groupe : «nous voulons passer d’environ 15% à 35% de parts de marché de la VoIP. Au début, il a fallu trois ans pour vendre un million de téléphones IP alors qu’une telle vente se fait maintenant sur deux, trois mois. Tous les jours, on met en place 21.000 téléphones digitaux.» Face à cette croissance galopante, Cisco possède l’avantage concurrentiel de se consacrer, en matière de téléphonie, aux téléphones IP uniquement.

Romain Siebenaler, Area Manager chez Cisco Luxembourg

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conVergence… Des mentaLItÉs

«Les mentalités doivent encore évoluer pour intégrer les Télécom et l’IT, estime Jérôme Grandidier, CEO de SIT group. Il faut désor-mais trouver des personnes des deux mon-des pour les rapprocher. En fait, ces grosses différences de philosophie sont rapprochées par la technologie.» Grâce aux progrès tech-nologiques en matière de sécurité, les mon-des bancaire et du trading peuvent progres-sivement intégrer des outils de mobilité. Par exemple, «les solutions d’IP Trade étaient encore peu utilisées il y a quelques années et se sont maintenant étendues à tout le Luxembourg.», explique Jérôme Grandidier. Le trading est un secteur délicat, avec des règles strictes dont les fournisseurs de so-lutions doivent tenir compte. «Même les conversations GSM doivent pouvoir être enregistrées», précise Pierre-Marie Mallet, vice président Benelux ICT Solutions chez SIT group.

moBILe sur DemanDe

SIT group s’est aussi spécialisé en matière de solutions de leasing. «Au point de vue du budget, les entreprises on l’habitude de payer des contrats très chers sur des technologies en fin de vie, explique Jérôme Grandidier. Le leasing est donc la solution, en tant que ‘location évolutive’, que le client peut prolonger année après année.» Devenue une utility, la mobilité ouvre la voie aux solutions on-demand. SIT group a ainsi un projet futur avec IBM pour faire du back-up online et du hosted storage en remote. «Il faut tordre le cou aux idées reçues pour faire dépenser le client aux endroits où il en a le plus besoin», dit Pierre-Marie Mallet. En termes de dépenses à réduire, la vidéo-conférence, ou visioconférence, est donc un investissement rentable. D’une manière générale, le futur de la mobilité des entre-prises passerait alors par le remote : pour le back-up, le help-desk, le secrétariat…

Le futur est remoteAprès la convergence hardware, software et réseaux, l’entreprise s’intéressera de plus près aux aspects remote de la mobilité, selon SIT group.

Du côté hardware, les téléphones portables deviennent peu à peu aussi performants que les ordinateurs, tout en étant plus maniables. Les laptops conservent leur avantage en matière de lisibilité, là où les écrans des PDA et autres GSM demeurent limités. Pour répondre à ces nouvelles demandes, en ce qui concerne le software pour les handsets, SIT group est partenaire de Windows et de Symbian OS. Enfin, pour la connectivité, SIT group collabore avec VoxMobile et Avaya.

//// case storY ////

eDItus«SIT Group est intervenu chez Editus

plus comme consultants que comme

revendeurs de solutions», explique

Pierre-Marie Mallet. Le board voulait

mettre en place des outils pour les

représentants commerciaux,

ce qui concernait directement 80

personnes. Après une analyse

des workflows internes des cycles

commerciaux, SIT Group a implanté

une solution de téléphonie fixe

Avaya sur six sites, en plus d’une

solution sur mobiles portables (OS

Symbian). Le call center, utilisé par

huit personnes, permet du reporting

réel sur les activités de phoning.

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focus sur Les DonnÉes

SIT group s’est rapproché de Voxmobile et d’Avaya pour fournir des solutions mobiles complètes. «Vox permet d’avoir des condi-tions tarifaires intéressantes pour le client car l’intérêt est de ne plus avoir de double facturation, explique Jérôme Grandidier. En ce moment, l’évolution est visible pour les données, dont les tarifs baissent sans cesse.» Au Luxembourg, la bonne couverture HSDPA permet aux start-ups d’utiliser une connexion de 3MB/s. Pour la VoIP, «Avaya scinde les communications entre fixe, GSM et laptop, résume Pierre-Marie Mallet. La signalisation envoyée est donc différente mais le message reste le même sur les trois devices en même temps. La signalisation suit la communication.» Autrefois plus pour les loisirs, la VoIP est devenue un véritable outil d’amélioration de performance et de réduction des coûts. En effet, les contrats des entreprises avec les opérateurs sont de mieux en mieux calibrés. «Avec des budgets prévus pour les TDM de l’époque, on arrive à faire des solutions beaucoup plus perfor-mantes», ajoute Pierre-Marie Mallet.

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Jérôme Grandidier, CEO de SIT group

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Le monde est un village… mobileD’ordinaire, les entreprises deviennent mobiles pour réduire les coûts. Dimension Data est mobile par principe.

La mobilité participe de plusieurs phénomènes et entre autres, l’arrivée sur le marché du travail de «digital natives», plus exigeants quant aux technolo-gies utilisées (e-book, etc.) pour communiquer au travers d’une communauté. L’entreprise doit donc être plus souple tout en conservant les règles au sein desquelles les gens doivent évoluer.

«On veut le wireless dans les aéroports, les gares, les cafés. La plupart des employés ont leur PDA, et tandis qu’ils prennent soin de cet environnement, ils sont aussi sans cesse à la recherche de nouveaux gadgets», observe Russell Bolan, CEO Europe de Dimension Data. Le leurre est de croire que tout tourne autour de la frénésie technologique, alors que le but final demeure l’accessibilité aux données. «Les mobiles sont seulement des objets. Ce qui évolue, c’est l’attente quant à la disponibilité des gens, donc de l’information.»

Dans un contexte généralisé de démocrati-sation de l’accès à l’information, Dimension Data conseille les entreprises pour détecter les domaines où l’information pourra apporter de la plus-value. «Nous faisons ce que nous enseignons, explique Russell Bolan. Nos em-ployés travaillent depuis Johannesburg ou Londres, et travaillent ensemble. La mobilité nous permet de trouver les compétences là où elles se trouvent et de les faire travailler dans un espace collaboratif performant. L’accès aux données peut aussi être un pont jeté au-dessus du fossé nord sud, par exemple en facilitant l’accès aux banques de données.»

DonnÉes ou VoIx, mÊme comBat

Pour les entreprises, la mobilité signifie une gestion des bureaux plus souple puisque l’em-ployé peut travailler à distance. L’interaction devient possible partout, n’importe quand, et le rapprochement entre des entités géographi-quement fort éloignées passe par un clic de souris. Ces nouveaux moyens de communi-cation, vidéoconférence et instant messaging, se normalisent. Tout cela est possible via et repose sur le réseau ou, de manière générale, les possibilités de connexions sécurisées entre les utilisateurs. De plus en plus souvent se pose aussi la question de la sécurité des données qui quittent le bureau, sur stick ou sur CD. Enfin, l’utilisation accrue des rich medias rend le stockage des données plus complexe.

Si les entreprises sont nombreuses à migrer vers un système plus mobile, voire repenser leur architecture en fonction, entre autres, de la mobilité, cet aspect est encore souvent vu comme un asset supplémentaire. Par exem-ple, l’installation de ces nouveaux devices est limitée aux ouvertures ou aux déménagements d’entreprises. La plupart des entreprises vont conserver leurs modes de communication actuels basés sur des infrastructures legacy et opter pour une installation step-by-step, en commençant par la VoIP.

«Les utilisateurs acceptent la VoIP comme solution car elle est réelle et surtout moins chère, analyse Russell Bolan. Idéalement, le réseau transporte la voix et les données en même temps. Avoir une ligne fixe n’a plus d’intérêt quand passer un coup de téléphone par VoIP coûte si peu. La ligne fixe est gardée uniquement pour supporter l’ADSL.»

rÔLe Des rÉguLateurs

Les nouvelles technologies reposent sur l’adoption par les utilisateurs mais la techno-logie poursuit son chemin. «Nous rions de Facebook mais le taux d’adoption est énorme, rappelle Russell Bolan. On ne peut ignorer la propension naturelle des êtres humains à vivre en réseaux. En matière de groupware par exemple, on a découvert que les réseaux et les applications vont se recouvrir et qu’il sera difficile de déterminer quel acteur domine quel autre. Il faut que les gouvernements s’intéressent à la situation car la régulation doit être faite au niveau européen pour créer une communauté mobile. Il y a déjà une prise de risque de la part des gouvernements. Celle-ci est nécessaire car l’évolution est en marche.»

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«La mobilité n’est pas obligatoire pour le busi-ness, explique Jean Racine. Il faut prendre en compte les aspects sociaux, l’attrait de la tech-nologie… Pour la première fois dans l’histoire de la technologie, elle est plus disponible chez soi qu’au bureau. Au travail, les utilisateurs ont parfois de moins modernes technologies pour travailler. Il y a un élément social impor-tant dans l’adoption de ces technologies, qui peuvent fidéliser les employés».

maÎtrIser Les fLux

À l’inverse, la mobilité devient aussi un outil de contrôle. «Nous fournissons les devices aux utilisateurs (messagerie, PDA, mail, laptop,

Blackberry… et parfois cela déteriore leurs conditions de travail, dit Jean Racine. L’être humain devient le middleware et doit router toutes les informations.» Il faut donc rajouter de l’intelligence au niveau des applications pour automatiser les réponses, ce qui, idéalement, donne à l’employé un meilleur équilibre entre privé et professionnel. À côté de cette résistance au changement, l’igno-rance des mesures de sécurité constitue un autre frein majeur à la mobilité. «C’est devenu un casse-tête pour l’équipe IT qui doit gérer les risques liés aux installations par les utilisateurs, explique Jean Racine. Les dépar- tements informatiques doivent retrouver la maîtrise de l’information qui circule.»

Des offres PLus cLaIres

Le concept des unified communications a poussé Telindus à prioriser leurs partenariats et gérer par exemple des projets institution-nels, comme avec les P&T pour Hotcity. «Nous sommes ainsi poussés à mettre en place des business consultants en plus des techni-cal consultants, explique Jean Racine. Il faut qu’on apprenne à parler business.» Au sein du groupe Telindus, l’entité luxembourgeoise a servi d’entité pilote pour la création de ces nouveaux postes. Les fonctions business se sont aussi rapprochées du service marketing. La cohérence des messages est donc très importante, dans un secteur où les offres sont rarement claires pour les utilisateurs.

«Il faut réfléchir à ce que sont les unified communications et ce qu’elles apportent à l’entreprise. L’intégration entre la téléphonie et le CRM crée de la vraie collaboration. Ces mash-ups permettent d’économiser de pré-cieuses minutes par jour et par personne. Une étude menée par Sage montre que ceux qui les utilisent de manière efficace peuvent gagner 28 jours par an.» La mobilité n’est cependant qu’une partie des unified communications… mais à l’heure actuelle, aucun autre projet IT ne permet d’économiser autant de temps.

Mobilité 2.0, l’intelligence en plusSelon Telindus, l’impact d’un projet de mobilité sur l’entreprise n’est pas à négliger. La technologie ne devrait pas piéger les utilisateurs.

Les évolutions amenées par la mobilité sont plus culturelles que techniques. Les utilisateurs ont leur rôle à jouer dans les unified communications. En effet, les nouvelles règles de collaboration induisent une modification des politiques de sécurité et ont un impact sur le pouvoir au sein de l’organisation. «L’utilisa-teur sur le terrain retrouve de l’autonomie, dit Jean Racine, Business Develo-pment Manager chez Telindus. Cela amène de la satisfaction aux employés, comme les commerciaux qui voient leur rôle changer.»

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Personnalisez votre communication d’entreprise :optez pour du Marketing Mobile !

Proches de vos clients. Partout. A tout moment. En toute mobilité.Cassez le dilemme des médias de masse et rapprochez-vous de votre marché, tout en optimisant vos investissements marketing. Avec des stratégies de communication personnalisées qui parlent à vos clients et qui créent des relations individuelles solides et durables. Les applications du marketing sont multiples. Les solutions interactives, infinies. Avec Interact Mobile, première agence de Marketing Mobile au Luxembourg, vos produits et services n’auront jamais été aussi proches de vos clients.

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DÉPasser Le roamIng

Pour les end-users, la solution est d’utiliser des softphones déclinés en logiciels, ou barre à outils, sur le navigateur, ou un web phone affi ché sur une page web particulière. Pour les PME et PMI, les demandes sont assez variées, et le rôle d’opérateur prend tout son sens. VoIPGate travaille avec les opérateurs historiques : P&T au Luxembourg, France Télécom, Deutsche Telekom, Belgacom, etc. La VoIP ouvre les portes de l’entreprise aux communications bas prix internationales. Un autre objectif est donc de contourner le roaming. Par exemple, un client luxembour-geois dont le représentant commercial est à Bruxelles a acheté une carte prépayée avec un numéro belge. La connexion se fait en Belgique, puis est ramenée vers le Luxem-bourg. Une PME basée au Luxembourg avec des fournisseurs dans la Grande Région, en France par exemple, peut proposer un numéro de téléphone à Paris.

fIrst mILe

«VoIPGate est un opérateur de téléphonie sur IP, pas un fournisseur de services», dit Jorge Marquez. Avec une licence dans le fi xe et la téléphonie, inscrit au Luxembourg auprès de l’ILR, en France, en Allemagne, en Belgique, en Espagne et bientôt en Autriche. «Nous offrons un certain nombre de pays d’origine, afi n que les clients aient les numéros les plus ressemblants à ceux dont ils ont besoin», dit Marc Storck, Chief Information Offi cer chez VoipGate. «On peut aussi utiliser des numé-ros gratuits ou à coûts locaux, précise Jorge Marquez. Il s’agit donc aussi d’être proche de sa clientèle.» Mais les solutions vont plus loin. Le last mile, problème récurrent de la téléphonie, est inversé : «c’est le fi rst mile qui compte, entre le client et notre ser-veur, résume Jorge Marquez. Nous voulons offrir des points d’accès plus proches et plus transparents.»

«La voix est devenue une application com-me les autres, dit Jorge Marquez. Nokia a annoncé que ses téléphones seraient équi-pés de puces réseaux sans fi l et de stack SIP. C’est l’apogée des réseaux sans fi l.» L’utilisateur demeure joignable soit sur sa

boîte vocale, soit par email ou SMS. L’appel peut aussi être dévié vers un autre numéro. Enfi n, si la personne se déplace souvent, le convertisseur fax-to-email est utilisé. Le même numéro connecte le fi xe, le GSM, à Paris, Luxembourg, sur le PDA…

BanQue De numÉros

VoIPGate a interconnecté sa banque de numéros avec son système de téléphonie et l’a couplée à un serveur de routage pour acheminer les appels selon les options choisies par les utilisateurs. Les solutions semblent cumulables à l’infi ni : Le GSM peut être couplé à un stack SIP, ce qui permet de confi gurer le VoIP sur son GSM en fai-sant dévier les appels. Il est aussi possible de faire transiter les appels à travers le 3G ou 3,5G, réseau UMTS, et utiliser la fl at fee dans le transfert des données. Le SIP peut aussi être connecté à plusieurs téléphones. «L’UMTS est assez résistant pour suppor-ter le volume et la qualité des connexions, explique Jorge Marquez. Nous avons testé notre système dans un centre commercial et sur les autoroutes allemandes. Ni la masse, ni la vitesse, n’ont été un obstacle aux communications.».

De la virtualité à la virtuositéLa téléphonie par internet (Voice over IP) permet de réduire les coûts, surtout en matière de roaming, et de proposer des solutions au plus près du client… géographiquement.

VoIPGate est née en 2004, quatre ans après la création de Datacenter Luxem-bourg, et deux ans après EuroDNS. L’idée était de dématérialiser le numéro de téléphone et en faire des noms de domaine. Par un effet de synergie, le service de téléphonie de Datacenter est donc proposé par VoIPGate. «À la différence de Skype, nous pouvons nous connecter à tout protocole car nous utilisons les protocoles standardisés SIP, telle que la direction générale des marchés l’indique, explique Jorge Marques, IT Project Manager chez VoIPGate. Cela fait partie du mouvement général de démocratisation, comme le choix des GSM». Et la demande s’accroît au Luxembourg.

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Personnalisez votre communication d’entreprise :optez pour du Marketing Mobile !

Proches de vos clients. Partout. A tout moment. En toute mobilité.Cassez le dilemme des médias de masse et rapprochez-vous de votre marché, tout en optimisant vos investissements marketing. Avec des stratégies de communication personnalisées qui parlent à vos clients et qui créent des relations individuelles solides et durables. Les applications du marketing sont multiples. Les solutions interactives, infinies. Avec Interact Mobile, première agence de Marketing Mobile au Luxembourg, vos produits et services n’auront jamais été aussi proches de vos clients.

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Avec l’imposition de la ‘génération internet’ sur la toile en matière de contenus et d’outils de communication, suite à la démocratisa-tion de la technologie et l’omniprésence de ces outils à domicile, les attentes des utili-sateurs sont plus proactives. Vouloir parta-ger des fonctionnalités avec des collègues, accéder à des informations sécurisées à tout moment, à distance… la mobilité s’est normalisée. Si le web 2.0 a un impact sur la consommation des ressources, c’est que les sphères privée et publique doivent se correspondre. «Auparavant, les entreprises influençaient le privé, comme dans le cas de l’email ou du fax, résume Thierry Fromes, Country Manager chez Microsoft Luxem-bourg. Maintenant, le privé pénètre dans la sphère professionnelle.»

Du gaDget au BusIness-enaBLer

L’adoption chez les clients est effective car la mobilité n’est plus perçue comme un gadget, mais comme un enabler de productivité parallèlement à une straté-gie de réduction des coûts. C’est devenu possible car les travailleurs optimisent leur temps pendant leurs déplacements. La dépendance vis-à-vis de la technologie a changé de mains. Le bémol : les fron-tières sont devenues plus floues entre le privé et le professionnel puisque la dispo-nibilité augmente. C’est pourquoi la ges-tion du temps peut être efficace mais doit surtout être ordonnée, par exemple avec Messenger. Etre en route, c’est aussi être au bureau.

«Le lead doit venir du business qui doit comprendre que la technique n’est plus un frein mais un choix, explique Thierry Fromes. La mobilité n’est pas une nécessité mais doit correspondre aux projets business, alors qu’au début des années 2000, les grands projets étaient dans le siège conducteur de l’IT.»

rÉunIons VIrtueLLes

Le SQL server 2008 permet d’utiliser le télé-phone et l’ordinateur en même temps. Les combinaisons offertes offrent plus de flexi-bilité, tout ordinateur peut devenir le nouvel espace de travail, à travers l’accès au réseau et à internet. Cela permet d’optimiser les ressources en place. Par exemple, posséder trois directories n’a pas d’intérêt, et tout est réuni dans l’Active Directory. La mobilité, ce sont de nouveaux business models à créer. De nouveaux types de réunions émergent, avec une relation à l’information plus riche. Via la visiophonie (via Live Meeting) et la visioconférence (RoundTable), le partage de l’information est simultané. Ces concepts sont étendus aux devices comme les smart-phones, tel HTC qui fournit Windows, avec ou sans clavier. Windows propose aussi la solution MSNgo avec LuxGSM, aux niveaux privé et professionnel.

Plus loin, le serveur devient un service à l’entreprise. «C’est le ‘facility management’, explique Thierry Fromes. Si le desktop de-vient une utility, avec des solutions utilisées

La mobilité dans une coquille de noixDe nouveaux business models émergent avec les communications virtuelles et le partage de l’information à grande échelle. En matière de mobilité, Windows mise sur le potentiel du logiciel. Avec le lancement prochain d’Office Communications Server 2008 et le SQL Server 2008, Windows veut familiariser le plus grand nombre d’utilisateurs avec les Unified Communications. L’accès à des technologies de manière transparente change les comportements des utilisateurs, qui considèrent de plus en plus leur desktop comme un outil à calibrer en fonction de leurs besoins.

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Lancement d’Office Communications Server 200819 mars 2008 Où ? Restaurant Paul Eischen, Capellen www.itnews.lu/web/it-agenda

Concours ouvert aux PME : www.ultimatemakeover.lu

sur demandes, celles-ci n’ont d’intérêt que si elles sont complètes.» Par exemple, l’EPT propose le serveur Exchange pour les PME, une infrastructure mobile, à raison de 9 €/mois/personne (HT). Microsoft propose de combiner SharePoint (pour gérer les infor-mations et les processus métiers, simplifier la recherche et partager des informations) avec un registre central, et Forefront pour la sécurité.

HÉrItage… ouVert

Cependant, l’omniprésence de Microsoft sur le marché des logiciels fait douter les uti-lisateurs quant à la liberté de décision des solutions à adopter. «Microsoft est toujours perçu comme un monolithe, or la société ne revendique que ses droits à la propriété intel-lectuelle, se défend Thierry Fromes. De plus, nos solutions sont basées sur des standards ouverts comme XML ou ODF (Open Docu-ment Format), ce qui facilite l’augmentation de la productivité. Cela permet aussi l’inté-gration pour la pérennité de l’information via l’ouverture à d’autres systèmes.»

Microsoft n’est pas encore agnostique concernant les services offerts. «On crée de la technologie, on ne fait pas de solu-tions métier, explique Thierry Fromes. On industrialise la technologie basée sur des standards et les partenaires utilisent nos solutions et amènent de la valeur ajoutée aux clients. C’est du cloud computing : nos solutions peuvent convenir à tous les secteurs mais les intégrateurs ont un rôle central.»

ÉcosYstÈme De QuaLItÉ

L’écosystème luxembourgeois est fort d’en-viron 240 entreprises présentes globalement, 130 entreprises locales et une quinzaine dans un domaine certifié, avec un partena-riat Gold pour leur développement poussé de solutions Microsoft. «Le rôle de Microsoft au Luxembourg est de jouer sur la qualité, résume Thierry Fromes. Cette souveraineté doit pouvoir évoluer vers la compétence. Pour voir la qualité émerger, il faut épauler les compétences locales au sein des entre-prises partenaires. Le développement de cet écosystème favorise l’évolution vers des en-treprises nouvelles, comme pour le RFID.»

«Augmenter la capacité des ordinateurs n’a plus d’intérêt en regard de la mobilité, dit Thierry Fromes. Ce qu’il faut, c’est une garantie d’accès et de partage pour tous les devices utilisés.» Au final, il faut arriver à rassembler la panoplie des services sur le téléphone. L’abstraction des solutions fait disparaître la complexité pour rendre les fonctionnalités user-centric, l’idée première de la mobilité.

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Thierry Fromes, Country Manager

chez Microsoft Luxembourg

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«On est au début de cette accélération, tout le monde passe le cap du CRM», explique Philippe Maes, Managing Partner Belux chez Nerea. Nerea, société de conseil, met en place des outils de collaboration comme Microsoft Dynamics 4.0, intégrée complète-ment à Outlook et suite Office, des solutions présentes dans la grande majorité des en-treprises. Nerea est en adéquation avec la vision globale de la mobilité. «Il y a une dé-pendance psychologique quant à la mobilité, ajoute Philippe Maes. Pour les entreprises, cela représente un aspect concurrentiel, il faut être réactif et disponible, et le montrer».

Du point de vue technologique, dans les trains, les avions, on se ‘sert’ de la mondia-lisation, qui passe aussi par l’optimisation des infrastructures. «La mobilité est un asset car l’information est traitée en temps réel et les gens multitâches s’y adaptent très bien, explique Philippe Maes Par contre, les per-sonnes qui ont un travail plus séquentiel vont devoir s’adapter à cette ‘nuisance’. Les bu-reaux sont les lieux de rencontre et de pas-sage mais la notion de travail même évolue, parallèlement à celle de gestion de l’informa-tion et des outils de collaboration.»

gÉrer L’ÉVoLutIon

Depuis le début, Nerea a orienté son busi-ness vers des solutions de CRM verticales (Finance, Media & Formation). Le grand défi est de partager l’information sans la répli-quer ni la noyer, mais en la synchronisant. Un challenge auquel Nerea s’est attelé. «Non encadré selon les besoins de l’entreprise, l’outil devient une contrainte et non un avan-tage concurrentiel, précise Philippe Maes. Le choix de la technologie est important. Le succès du CRM est basé sur la technolo-gie et la compréhension des besoins de la société et la capacité d’intégration des de-mandes business parallèlement aux choix technologiques.

La gestion du changement est essentielle car la solution va modifier la façon de travailler des utilisateurs. S’il n’y a pas d’adhésion, la technologie sera inutile, d’où l’importance du change management de l’entreprise. Le problème est que nombre d’entreprises sont encore conscientes du besoin de change-ment mais en redoute les impacts. Il faut aller au-devant d’elles, rencontrer la chaîne d’intervenants.»

Être mobile… et après ?Au Luxembourg, le secteur des sociétés de services est confronté à de nouvelles stratégies d’optimisation via de nouveaux outils, notamment le retour du CRM.

L’intérêt pour les solutions de mobilité croît parallèlement au développement du marché luxembourgeois, et en réaction aussi à la concurrence, par taille aussi avec les grandes sociétés avant les petites, certaines qui sont plus enclines à développer les technologies… c’est exponentiel.

//// econocom ////

«On peut raisonnablement

considérer que sur une base de

100% de disponibilité, durant

1/3 du temps le personnel est

en dehors de la société, 1/3 du

temps il est dans l’entreprise mais

pas devant son poste de travail

et 1/3 du temps il est au bureau,

estime Michel Moureau, Services

Manager d’Econocom Luxembourg.

Le paradoxe est qu’actuellement

quasiment 100% de l’investissement

est consacré au 1/3 du temps passé

au bureau. On prévoit que d’ici 2010

dans le segment professionnel,

les personnes mobiles au sein

du bâtiment de leur entreprise

représenteront 50% des employés.

D’autre part, on prévoit une

croissance annuelle de l’ordre de 5 à

10% du trafic des données mobiles

au cours des 5 prochaines années.»

Econocom, en tant que Total

Solution Provider, peut assurer le rôle

d’interlocuteur unique fournissant le

hardware, le software et le support.

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Philippe Maes, Managing Partner Belux chez Nerea ©

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Pour satisfaire les utilisateurs, IBM conçoit des outils qui peuvent servir de base à des mashups business, mélanges de puzzles applicatifs et paramétrables, pour recréer une solution plus complète. «Les mashups intègrent les applications entre elles pour que l’information ne voyage pas simplement de l’une à l’autre, explique Laurent Boes, Software Sales Representative chez IBM Belux. Il y a une obligation de continuer à faire un travail efficace, rapide et innovant. Les gens doivent pouvoir comprendre ce concept de macrocosme, où l’information circule en permanence. On parle d’infra-structure digitale de collaboration.»

Pour cela, il faut intégrer des environnements tels les spreadsheets, le business, l’ECM… en fonction des besoins des utilisateurs en front-end. Les services sont rendus plus ac-cessibles, car réutilisables, via la SOA. Adap-tables, basés sur des standards ouverts, les services doivent pouvoir être accessibles sur le serveur et utilisés sous forme de colla-boration intégrée. «L’intégration commence avec les applications business, puis avec les outils de collaboration, explique Laurent Boes. L’utilisateur devient le middleware.»

masHuPs ouVerts

IBM s’investit plus en avant dans la collabo-ration avec la version 2.0 de son logiciel so-cial, Lotus Connection, pour mi-2008. Lors la conférence Lotusphere 2008 à Orlando, qui a accueilli 7.300 visiteurs, Lotus a fait part de quelques nouveautés orientées vers le secteur de la mobilité. IBM a développé plusieurs projets de mashups sur les ap-plications existantes, telles Expeditor. Tout applicatif peut y être intégré en front-end, qu’il soit écrit en Cobol, Java ou .NET. La dernière version de Lotus Notes inclut ainsi Expeditor comme base de travail. IBM a in-tégré Eclipse, un environnement intégré de développement, dans Lotus Notes.

Lotus a aussi annoncé une collaboration avec SAP pour intégrer Lotus Domino dans un mashup business, baptisée «Atlantic». Ici, pas besoin de serveur tiers, l’accès aux données est garanti via le serveur SAP. «Les clients SAP utilisent déjà le portail Web-sphere pour accéder à leurs données», explique Laurent Boes. SAP sera intégré dans Notes, pour faciliter la création de tels mashups. Online, l’utilisateur peut aussi intégrer des portails pour créer des mashups dans les navigateurs Firefox et Explorer. Tout cela rend plus facile l’intégration de données dans la spreadsheet, dans une lettre, etc.

Pme : accÈs À L’on-DemanD

Des deux millions d’utilisateurs avant 1995, IBM a fait passer Lotus à 130 millions. Lotus Symphony compte déjà 400.000 téléchargements, toujours gratuits. «Même si IBM et Lotus sont traditionnellement des acteurs dans le secteur des grandes entreprises, les PME sont un marché à pren-dre», dit Laurent Boes. IBM a donc lancé sa solution cadrée pour les PME : Lotus Foun-dations, un accès on-demand, dont IBM gère le hosting, à la plateforme d’email et de collaboration Lotus Domino.

Lotus Notes Foundations a été créée après le rachat de Netintegration systems, spécia-lisé dans le serveur Linux avec sécurité et collaboration. Une version Beta publique sera prête pour la mi-2008. Egalement pour les PME, le package Bluehouse propose des webservices comme le chat et les réu-nions virtuelles. Avant d’acquérir Netintegra-tion, Lotus était 100% channel et va le de-meurer via ses partenaires. «IBM Lotus veut continuer à construire un écosystème avec les autres acteurs mobiles, explique Laurent Boes. C’est crucial d’être le plus ouvert pos-sible, au niveau des plateformes aussi.»

Lotus Notes, l’intégration évolutiveEn améliorant Lotus Notes, IBM met à la disposition des entreprises des outils performants de communication mobile. Mashups, plug-ins… le futur va dans le sens de l’intégration.

Face aux attentes des utilisateurs en termes de collaboration, IBM Lotus Notes présente des fonctionnalités plus avancées avec des look and feel différents. La version 8.1 de Lotus Notes sort en mars et intègre Lotus Traveller, incorporé dans le serveur Domino, avec une fonctionnalité push dans le serveur. IBM pense que la version 8.5 sera téléchargée plus vite encore… avant la version 9 en 2009.

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Or, les utilisateurs ont tendance à ne pas partager l’information. «On constate que les organisations ont des applications spéciali-sées mais éparses. Chaque système a des informations différentes et des contacts différents, donc il y a duplication au lieu de centralisation de l’information. C’est un frein réel à l’instauration d’un système effi-cace, flexible et collaboratif», estime Michel Bastin. L’entreprise devrait bénéficier d’une certaine flexibilité quant à l’affichage des informations. Easi propose une approche globale de services, consultance et d’instal-lation de solutions.

Lotus Notes, plateforme… d’évolution Easi constate que les entreprises utilisent des applications spécialisées qui demeurent éparses. Partenaire IBM, la société de conseil et de développement mise sur un meilleur partage de l’information.

Pour Easi, la valeur du contact est déterminée par la configuration logicielle. «Progressivement, les utilisateurs se sont rendu compte que la messagerie ne devait pas être limitée à un canal de communication, pour devenir une plateforme véritable de collaboration», explique Michel Bastin, Country Manager d’Easi Luxembourg.

Michel Bastin, Country Manager d’Easi Luxembourg

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WorKsPace coLLaBoratIf

Partenaire d’IBM, Easi a conçu des modu-les basés sur le canal de messagerie Lotus Notes. «Il faut commencer par définir ses contacts, en les différenciant en fonction des besoins métier», conseille Michel Bastin. La mise en place de briques logicielles permet de combiner collaboration et mobilité. L’op-timisation de ce workspace collaboratif pas-se, selon Easi, par l’utilisation coordonnée des ressources humaines, des processus et des technologies. Les ressources humai-nes sont basées sur la hiérarchisation des listes de contacts, afin de garder un œil at-tentif sur les actions menées chez les clients et les prospects. D’où l’intérêt d’un carnet d’adresses commun, qui évite la répétition des mêmes actions mais demande aux utili-sateurs de partager leurs informations.

Les processus sont des modules directe-ment liés aux contacts. La stimulation est immédiate, la prise de décision est accélé-rée, les processus simplifiés. Par exemple, le module de Human Resource Manage-ment, lié au CRM, utilise la messagerie pour prendre un rendez-vous au Luxembourg et en notifier un collègue à Bruxelles ou Paris. Le module Forecast permet de cibler un segment déterminé de la base de contacts pour une campagne d’emailing, le module Document Management donne accès aux contacts pour partager des offres clients, etc. Le tout est supervisé par le module APM (Activity and Priority Management), qui gère la traçabilité des actions menées par les utilisateurs. Enfin, les technologies rendent possibles les relations entre les ressources humaines et les processus.

VIsIon 360°

«Nos modules ont été challengés par les solutions que nous avons développées pour nos clients, explique Michel Bastin. Pour construire des ponts, il nous faut une com-pany overview suffisante, une sorte de vue à 360° des sociétés.» La difficulté pour les prestataires réside dans le développement sur mesure car le client a besoin de temps pour s’adapter, or il faut faire vite et bien. «La correspondance avec les désirs des clients nous guide et en général ils s’adaptent à nos produits packagés, ajoute Michel Bastin. La difficulté est alors de déterminer le temps nécessaire pour développer les applications manquantes. Si leur satisfaction est infé-rieure à 50%, cela signifie qu’ils ne sont pas encore prêts à véritablement collaborer en entreprise.»

Easi s’est spécialisé dans le développement des plateformes applicatives Domino, afin de permettre aux organisations d’être le plus ef-ficace possible et pour fluidifier les flux : No-tes, en premier lieu, et Sametime, le logiciel d’instant messaging. Le message instantané permet de définir où se trouve la personne à contacter, de manière moins intrusive via un coup de téléphone. Pour les PDA, Lotus Traveller est une solution applicative dont les fonctionnalités sont adaptées à la taille de l’écran. La version 8 de Lotus Notes, puis 8.1, va rassembler les outils de collabora-tion, messagerie, messagerie instantanée, et récolter des informations extérieures via les flux RSS. L’aspect de réplication est essen-tiel à Lotus. Easi va développer une nouvelle version du CRM avec la VoIP qui permettra de mieux gérer les appels.

DsK, PLus De fLuIDItÉ

Fournisseur de solutions de gestion de temps et d’alarmes, DSK a repensé ses acti- vités pour devenir plus mobile et améliorer la collaboration. L’arrivée d’un représentant commercial a révélé des problèmes de cen-tralisation et de circulation de l’information, électronique chez l’un, papier chez l’autre. Auparavant, la démarche de prospection était inexistante, les affaires marchaient grâce au bouche à oreille. Pour mieux organiser le système de gestion des offres, il a fallu rechercher des solutions de type CRM, et ainsi gagner du temps en collaboration, en partage d’informations et en chiffre d’affaires.

Utilisant déjà la plateforme IBM, DSK a choisi le CRM d’Easi car la société de conseil et de développement utilisait elle-même le logiciel basé sur Lotus Notes. Pour rendre DSK plus mobile, Easi a installé Notes pour la réplica-tion en offline (sur Blackberry et PDA), le suivi des offres (module de Forecast et partage de calendrier), l’APM, et le technique (saisie de l’appel et entrée dans la base de données). La solution sera en place pour la mi-avril. «Nous allons progressivement étoffer notre base de données de contacts, explique Gil Da Silva, Administrateur délégué de DSK. Cela nous permet de tenir un historique pré-cis. Nous pouvons donner au client un suivi détaillé de nos relations et des personnes responsables pour chaque action.»

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Page 44: ITnation #9 - mars 2008

SITS

«Il faut libérer la communication,

dit Luc Halbardier, Expert certifi é

Microsoft chez Siemens IT Solutions

and Services Finance. Avec Offi ce

Communications Server, Sharepoint

est arrivé à maturité. Il faut alors

pousser la collaboration plus loin,

synchroniser les calendriers et

utiliser un portail commun pour

avoir la même vision.» Or, les

technologies Sharepoint et Offi ce

Communications Server deviennent

des technologies coûteuses. Aux

entreprises, SITS propose le Hosted

Exchange, utilisé par Voxmobile

pour le push mail. L’entreprise gère

l’accès sans gérer l’IT. Le réseau

Windows est classique, Hosted

Exchange garantit l’isolation de la

messagerie et de l’Active Directory.

Pour l’utilisateur, un login et un

mot de passe sont créés pour être

offerts en desktop via Terminal

Service, sans avoir besoin d’un

client spécifi que type RDP (Remote

Desktop Protocol). D’autres services

suivront, vers Hosted Sharepoint et

Hosted Desktop.

P&T Consulting

«Pour la mise en place de solutions

nomades complètes, P&T Consulting

a pour partenaires RIM Blackberry,

Microsoft Windows Mobile, Sybase/

IAnywhere, l’outil Everywan de Sparus

Software et NetSnapper pour les

aspects sécurité, explique Pierre

Pigaglio, Administrateur Délégué et

CEO de P&T Consulting. La fi abilité

du réseau de l’EPT et de LuxGSM, les

accords internationaux de roaming

et la maîtrise technologique rendent

possibles des réalisations et des

intégrations métiers très poussées. En

ce sens, les évolutions à venir sont

essentiellement technologiques et

ergonomiques. L’ergonomie des

terminaux nomades (PDA) passe

d’une interface de type ‘classique

PC’ à une approche tactile, sans

stylet. La visioconférence et le partage

de documents, soutenues par la

multiplicité des réseaux, vont favoriser

l’adoption des nouvelles technologies

par les utilisateurs.»

Logica

Dans le secteur bancaire, Logica

propose des applications comme la

consultation du solde sur le compte

courant, l’alerting, l’actualité bancaire,

les cotations boursières ou la géo-

localisation des distributeurs. Un autre

service permet d’offrir une interface

Web service bidirectionnelle au SMS-C

(plateforme d’envoi et de réception

de SMS). Selon Guillaume Schott,

Technical Manager chez Logica,

le futur verra une démultiplication

des terminaux et des canaux de

distribution avec les devices de type

IPhone ou Eee PC, ainsi qu’une

démultiplication des modes de

connexion (WIFI, GPRS, 3G, …). Les

mêmes services seront réutilisés quel

que soit le canal (web banking, phone

banking, mobile banking, guichets

automatiques, …). L’architecture sera

couplée à un portail qui détecte le

type de device et génère la page en

fonction de ce dernier.

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Page 45: ITnation #9 - mars 2008

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Les entreprises veulent modifier leur BPM pour mieux intégrer ces nouveaux moyens de communication. Par exemple, le flex office, ou ‘bureau souple’, permet de mieux gérer les infrastructures utilisées au sein d’une entre-prise. Le mapping supervise les mises en rela-tion du hardware au sein de l’entreprise : liens entre imprimantes et desktops, etc. «L’aspect mobile vient de la configuration directe de la solution, pour rendre la workforce plus sou-ple, explique Laurent Saeul. Cette situation est fort présente en Allemagne et en Belgique. Au Luxembourg, l’accès physique est parfois aussi rapide qu’un dialogue via email.»

manageD serVIces

Là réside tout l’intérêt du presence mana-gement. Les numéros sont regroupés dans une centrale de commande pour effectuer le dispatching. C’est donc une solution complète de mobilité, avec la répartition et la communication prises en charge. La collaboration repose sur la disponibilité. «Par étapes, nous essayons d’apporter une mobilité simple et conviviale car nous som-mes dans une première phase d’utilisation de la mobilité, dit Laurent Saeul. Pour aider les utilisateurs, il faut donc les former à utili-ser ces nouveaux devices.»

Compétences globales pour approche localeSiemens Enterprise communications Network (SEN) est né de la scission de la même business unit en deux sociétés, il y a un an et demi. D’un côté, la joint venture Nokia Siemens, opérateurs et carriers. De l’autre, Siemens Enterprise communications Network, une entreprise 100% Siemens. La mobilité est le fil rouge de la solution de SEN, Open Path.

Face au développement de nouveaux moyens de communication, Siemens veut pouvoir mettre des technologies de pointe à la disposition des utilisateurs. «Seulement 10% des fonctionnalités disponibles sont réellement utilisées, explique Laurent Saeul, Managing Director chez Siemens Enterprise communications Network. À tout moment, l’utilisateur doit pouvoir bénéficier de services et d’un écosystème performant.» Les infrastructures de communication, incluant les nouvelles technologies comme la voice over IP (VoIP), les produits wireless et les devices comme PDA et GSM, s’intègrent dans une vision de convergence. «Nous préférons parler de ‘convenience’, plus proche des souhaits des utilisateurs, dit Laurent Saeul.» Les communications basées sur l’IT sont ainsi plus développées dans les logiciels pour les rendre plus intuitives.

//// case storY ////

rBc DexIaRBC Dexia Investor Services, née

de la joint venture entre Dexia et

Royal Bank of Canada, déménage

en décembre 2006 à Esch-Belval.

1.300 employés issus de six

bâtiments différents sont déplacés

en trois week-ends. Dans le nouveau

bâtiment, Siemens a mis en place un

serveur de communication en temps

réel, l’HiPath 4000 V3.0. Le système

a été combiné aux applications

HiPath Procenter (routage), HiPath

Expressions (messagerie unifiée),

HiPath Trading (intégration de

plusieurs solutions, basée sur VoIP)

et l’ASC Recording System.

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Open Path, l’ensemble des solutions de mobilité chez Siemens, est une «philoso-phie de migration». «Les entreprises voient dans la mobilité une augmentation de la pro-ductivité et une réduction des coûts, mais doivent accompagner les utilisateurs dans leur formation. De notre côté, nous sommes aussi proches des clients que possible pour les services et la gestion. 30 à 35% de nos contrats sont des managed services. De plus en plus de PME sont attirées par les

solutions de mobilité brandées Siemens, non pas pour des raisons de gestion de complexité mais parce que leur savoir-faire technique est absent. Nous sommes en me-sure des proposer des managed services dans une certaine marge budgétaire.» Le produit récemment lancé, Open office ME, rassemble pour les Unified Communications en une seule solution. Chaque licence uti-lisateur inclut la suite de communications unifiées Siemens OpenScape Office.

//// HP ////

En 2006, HP a voulu étendre son offre mobilité en introduisant le 3G mobile wireless, et utiliser le réseau des opérateurs Telco. En 2007, HP est passé à six

plateformes, 13 familles de notebooks, des ultra portables aux 17 pouces, qui supportent tous le 3G. «2008 sera une année de développements, explique

Michael Donck, Area Category Manager Business Notebooks & Handhelds. Après l’introduction des nouvelles technologies les années précédentes, les

early adopters les utilisent. Mais le grand public ignore que les notebooks et les PDA offrent désormais une connexion bien plus rapide qu’avant et que

les opérateurs mobiles déploient leurs réseaux ainsi que des offres intéressantes à un prix raisonnable.» L’adoption des solutions dépend de la couverture

réseau 3G et GPRS. HP veut aussi plus se développer au Luxembourg. «On essaie de développer des partenariats locaux, dit Michael Donck. Si l’on veut

annoncer que la compatibilité avec le 3G est effective, il ne faut pas le faire à coups publicitaires.»

Michael Donck, Area Category Manager Business Notebooks & Handhelds

Laurent Saeul, Managing Director chez Siemens Enterprise communications Network

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Même si les applications business en back-end sont l’objet des décisions principales des entreprises, aujourd’hui toute société dépend aussi de la plateforme bureau sur leur desktop, ce qui fournit une valeur claire au business. L’intégration du mail, du calendrier et du carnet d’adresses est de-venu une brique centrale des processus primordiaux d’une entreprise, basés sur le finding, la collaboration et la communica-tion. Bien qu’aujourd’hui le besoin pour une telle plateforme de collaboration n’est plus une question, cette plateforme est souvent incomplète.

PLus Qu’un gaDget

La demande pour accéder à toute informa-tion, n’importe quand et n’importe où devient de plus en plus importante, mais l’intégration de tous les devices de communication ne se fait pas par conscientisation. La collabora-tion dépend principalement des devices de téléphonie et de GSM. Leur intégration dans une plateforme de collaboration ne devrait pas être vue comme un gadget. En effet, cela mènera au changement des proces-sus organisationnels au sein de l’entreprise de la même façon que Microsoft Exchange 4.0 l’a provoqué, il y a quelques années. Les processus consommateurs de temps seront optimisés, ce qui amènera une vraie valeur business aux entreprises. Le bureau mobile devient une réalité.

Même si des plug-in CTI sont disponibles, nombreuses sont les entreprises qui main-tiennent encore des listes téléphoniques internes dans leurs systèmes PBX, au lieu de les mettre à jour de manière automatique dans leur Active Directory. Les systèmes PBX classiques et les solutions Voice over IP basées sur le hardware offrent aujourd’hui beaucoup de fonctionnalités. Malheureu-sement, ces fonctionnalités ne sont pas,

la plupart du temps, intégrées au desktop et sont dès lors rarement utilisées. La majorité des utilisateurs ne peuvent (ou ne savent) pas utiliser plus de 1% des fonctionnalités de leurs devices sur leur desktop. C’est aussi le cas lorsque l’entreprise a lourdement investi dans un système VoIP basé sur le hardware.

C’est là que la VoIP, basée sur le software et sur les unified communications, a un avantage clair car elle fournit plus d’innovation et de pro-ductivité avec moins de coûts comparé à tout autre système hardware. Les unified commu-nications étendent la plateforme Office actuelle en intégrant le mail, le calendrier, le téléphone, le voicemail, les fax, l’instant messaging, la VoIP et la conférence. Cette intégration est possible en étendant la plateforme Microsoft Exchange vers Microsoft Office Communica-tion Server 2007. Le desktop demeure Mi-crosoft Office. Les utilisateurs sont capables d’utiliser les fonctionnalités de communication supplémentaires au sein de leur environnement familier. Au lieu de garder un environnement VoIP complexe basé sur le hardware, toutes les tâches administratives peuvent être faites via les administrateurs Windows actuels. Les messages vocaux peuvent être stockés dans

Les unified communications, évolution des habitudesLes unified communications étendent la collaboration sur le desktop et mettent une à l’ère des devices téléphone classiques et des solutions VoIP basées sur le hardware.

Depuis mars 1998 et le lancement de Microsoft Exchange 4.0, ce marché a rapidement grandi. Les logiciels Microsoft ont amené une valeur ajoutée aux utilisateurs business en changeant du tout au tout la façon dont les gens communiquent. Tandis que l’email au sens classique n’atteindrait jamais cette cible, l’idée d’une plateforme de collaboration complète pour entreprises était l’innovation majeure qui a conduit l’entrée dans cette nouvelle ère.

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Exchange et peuvent être écoutés, supprimés et réécoutés depuis tout device. Les respon-sables de sécurité apprécient que tout, dans les unified communications, est encrypté et que les messages vocaux peuvent être revus, publiés et archivés.

soLutIons famILIÈres

Avoir un enregistrement complet des appels téléphoniques devient de plus en plus impor-tant dans certains business pour correspon-dre aux régulations internationales. Les uni-fied communications changeront la manière dont les gens font leur travail quotidien. Les utilisateurs aujourd’hui considèrent encore l’email comme un moyen de demander de l’information ou communiquer une décision. C’est une communication à sens unique qui pourrait ne pas être reconnue par la suite. Ou bien les personnes utilisent le téléphone pour aller plus vite. Si la personne recher-chée n’est pas disponible, ils utilisent un ‘re-minder’ pour la rappeler plus tard. Ce pro-cessus serait optimisé en utilisant les unified communications. La disponibilité d’une per-sonne et le moyen préféré pour la contacter est visible n’importe quand dans Outlook. La communication est établie via un clic et peut changer avec un autre clic via la conférence par texte, voix ou vidéo. Les questions sont résolues et les décisions prises rapidement. Pendant une conversation, des feuilles Excel peuvent être partagées, d’une manière plus sécurisée et plus efficace que via email.

Les appels peuvent être effectués de PC à PC, sur PDA, téléphone sur le desktop ou GSM. Un notebook devient le device téléphonique classique. Les speaker et microphone intégrés fournissent un son d’excellente qualité. Alors qu’aujourd’hui tout téléphone desktop permet de forwarder des appels, c’est souvent peu utilisé. Avec les unified communications, la dis-ponibilité des gens, avec leur information de contact, et la capacité de communiquer avec eux sont intégrées. Une solution VoIP basée sur le hardware, afin de fournir de la vidéo conféren-ce entre deux salles de réunions, était très chère dans le passé. Avec les unified communica-tions, la fonctionnalité de conférence devient familière : elle ne demande qu’une caméra Mi-crosoft dans chaque salle de réunion.

mIcrosoft en Interne

Les fonctionnalités du bureau mobile sont soulignées par l’intégration des devices mo-biles tels les GSM et les smartphones. Tout device, même un téléphone mobile, permet l’accès à l’information du calendrier. Les uti-lisateurs mobiles peuvent changer les dates de réunion dans Exchange via le touchtone ou la reconnaissance de la voix. Les gens peuvent travailler ensemble en temps réel même s’ils sont à l’étranger. Les commu-nications de mobile à mobile peuvent être dans ou en dehors du bureau, voire pas-sées à des communications wireless pour abaisser les coûts de GSM. En interne, Primesphere a commencé avec Microsoft Live Communication Server 2005, puis a migré vers une solution unified communica-tions et utilise aujourd’hui un environnement Microsoft OCS 2007 et VoIP. MOCS peut être intégré avec tout système PBX classique ou basé sur la VoIP. Un projet unified com-munications commence d’habitude avec la construction des fondations en implémen-tant et utilisant la plateforme de communica-tion. La deuxième étape est l’intégration et la coexistence avec le système PBX actuel, en sachant qu’à la fin, un environnement OCS transformera tout PC dans l’entreprise en un device téléphone intelligent.

Primesphere voit sa valeur ajoutée dans son expérience et sa connaissance de la plate-forme de collaboration Microsoft. Nous ne sommes pas des compétiteurs des socié-tés de networking our de phone exchange. Avec l’annonce de MOCS 2007 nous pen-sons que les solutions VoIP basées sur le hardware seront remplacées par le software. Avec les unified communications, Microsoft étendra sa plateforme d’une façon que les entreprises comme Cisco auront du mal et pourraient terminer là où elles ont com-mencé : comme fournisseur de composants networking qui seront toujours requis en tant que fondations de toutes les applications ba-sées sur le réseau, y compris MOCS 2007.

Jacques Schmitz,primesphere S.A., Solution Architect,

Microsoft collaboration platform

//// aVaYa ////

Avaya a développé des solutions de

VoIP et de centre d’appels. «Avaya

intègre la communication dans les

business process, explique Philippe

Monet, Sales Director Belux chez

Avaya. Les ERP comme Oracle et

SAP s’adaptent bien sur les solutions

mobiles.» La technologie permet

de laisser à l’utilisateur le choix du

device vers lequel la communication

est déviée. Le software est installé

sur le mobile pour accéder aux

mêmes fonctionnalités qu’au bureau

(en attente, transfert ou conférence).

«La mobilité se résume souvent à

la qualité des services, explique

Peter Vandermeulen, Business

Development Director. Il faut

s’assurer que la voix se comporte

comme des données et arrive au

bon endroit, à la bonne personne.»

Le portfolio d’Avaya pour les unified

communications inclut one-X

pour les téléphones IP et Meeting

Exchange pour les conférences.

Basés sur des standards ouverts,

les outils agissent comme moteurs

d’intégration pour les solutions de

Microsoft ou d’IBM et donnent accès

à tous les réseaux, sur fixe et mobile,

et aux OS Blackberry, Windows

Mobile, IBM Lotus Sametime….

Il existe aussi un logiciel de

reconnaissance vocale, qui ouvre un

dialogue homme-machine pour la

consultation des mails sur le serveur.

Philippe Monet, Sales director Belux

Peter vandermeulen, Business

development director

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Page 51: ITnation #9 - mars 2008

• BNP Paribas redessine ses workflows pour mieux gérer ses documents électroniques p. 50 • Datacenter étend son influence vers Francfort p. 53 • eCommerce made in Luxembourg chez Rakuten p. 54 • Ulysses Consulting s’implante au Grand-Duché p. 58 • Petits-déjeuners et Conférence ITnews p. 70 • Événement Yajug p. 76

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Les P&T ont collaboré via leur réseau Tera-link, qui permet aux clients corporate com-me aux enterprises ICT et XSP de bénéficier de connexions à large bande internationale pour développer leurs propres activités bu-siness. Couvrant 4.000 km, le réseau Tera-link connecte Luxembourg à six autres pays, avec entre autres les villes de Francfort, Amsterdam, Bruxelles, Londres, Paris et Strasbourg. Inexio a construit un backbone optique Ethernet d’avant-garde, d’une ca-pacité allant jusqu’à 3,2 Terabits/s, avec 1,6 million de lignes DSL dans l’Allemagne du sud-ouest, connectant les villes de Franc-fort, Mannheim, Karlsruhe, Kaiserslautern et Saarbrücken, Saarlouis, Merzig et Perl.

Pour Datacenter Luxembourg, la plateforme permettra d’attirer plus de clients actifs dans l’e-commerce international et de favoriser la pénétration de Datacenter sur les marchés de l’IPTV et du streaming. «Ce projet nous donne la possibilité de négocier avec des clients potentiels au même niveau que nos compétiteurs à Francfort, Paris ou Londres, explique Marco Houwen, Managing Director de Datacenter Luxembourg. Nous avons l’avantage d’être l’un des hubs les plus inté-ressants en Europe.»

… Passe Par LuxemBourg

Par ailleurs, le fonds d’investissement BIP Investment Partners SA, spécialisé dans les projets de nouvelles technologies à haut po-tentiel, s’est rapproché d’EuroDNS, société sœur de Datacenter Luxembourg. Lancée en 2002, EuroDNS permet aux multinatio-nales, PME et particuliers de développer et protéger leur présence sur internet en enregistrant des noms de domaine au tra-vers d’une interface globalisée pour toutes les extensions internet. EuroDNS a récem-ment été déclaré numéro 2 mondial en termes de nombre de noms de domaine enregistrés dans l’extension .asia.

«La confiance que nous témoigne BIP en entrant dans notre capital est un signal fort, a déclaré Xavier Buck, Administrateur Délé-gué d’EuroDNS. Cet investissement survient dans une période exponentielle de croissan-ce pour EuroDNS et va nous permettre de poursuivre au mieux notre développement, notamment à l’international».

L’autoroute de l’e-commerce…L’e-commerce se renforce avec le lancement de la première plateforme internationale de connectivité entre Luxembourg et Francfort.

Datacenter Luxembourg, Inexio et P&T Luxembourg joignent leurs efforts pour développer une nouvelle plateforme internationale de connectivité. La plate-forme est «un pas en avant important pour accélérer la position de Luxembourg comme plateforme e-business clé en Europe», dit Jean-Marie Spaus, directeur de la division télécommunications des P&T Luxembourg.

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Nouveau soleil levant pour l’eCommerce luxembourgeoisLa place grand-ducale de commerce en ligne est définitivement entrée dans une nouvelle phase et l’arrivée du japonais Rakuten Inc. en est une des plus belles et nouvelles illustrations.

La première page de l’économie digitale à Luxembourg est assurément tournée. L’heure des premiers succès de l’eCommerce européen à Luxembourg engrangé à coups d’attraits fiscaux ou de TVA n’est plus ; la Place est entrée dans une nouvelle dimension. Après AOL, Amazon, iTunes, Skype,… une nouvelle génération d’acteurs du commerce électronique arrive à Luxembourg. Si les premiers joueurs avaient été particulièrement séduits par le contexte légal et fiscal du Luxembourg, ces arguments ne sont plus décisifs aujourd’hui.

D’une part, un alignement de la taxation européenne en matière de commerce électronique a été conclu : d’ici 2014, la transition d’une taxation depuis le pays d’achat (l’argument qui avait fait venir les premiers acteurs) vers celui du pays de consommation sera opérée. Puisqu’il y a désormais un agenda clair, il n’y a donc plus de raison de s’émoustiller avec cette considération. Qu’est-ce qui fait la richesse de la candidature du Luxembourg pour héberger de nouvelles organisations comme Rakuten ? Eléments de réponses avec Georges Schmit, premier conseiller au ministère de l’Economie.

//// raKuten ////

L’entreprise japonaise Rakuten établira

son Quartier Général européen au

Grand-Duché de Luxembourg d’ici

mars 2008. L’entité luxembourgeoise

servira de plateforme de support pour

le développement ultérieur de sa galerie

marchande virtuelle Ichiba en Europe.

Ichiba est un outil facile à utiliser mis au

point par Rakuten, qui permettra aux

PME européennes d’ouvrir et de gérer

leurs boutiques en ligne et de mettre

en valeur leur savoir-faire commercial

ainsi que leur vaste palette de produits.

Le siège luxembourgeois sera la tête

stratégique du développement de

Rakuten en Europe et accueillera

aussi un centre de formation pour les

filiales et les clients européens. Dans

une seconde phase, le Luxembourg

sera aussi le centre logistique

transcontinental de la société.

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•L’infrastructure et Le PaYsage It

De nombreuses entreprises fournisseurs de services, conseils, solutions et produits IT, dont les majeures du paysage ICT mon-dial (tant américaines, qu’européennes ou indiennes), sont présentes à Luxembourg. L’infrastructure locale a été renforcée notam- ment par la constitution de LuxConnect et l’offre Teralink des P&T en matière de connectivité et par l’élargissement de l’offre de hosting auprès de nombreux datacenters. En matière de sécurité, le contexte LuxTrust est clairement un levier important.

•L’accueiL

S’il y a quatre ans, la question de la TVA primait, aujourd’hui, c’est bien la qualité globale de l’accueil qui est au sommet des atouts du Luxembourg. L’environnement culturel, la qualité de la vie, et un track record bien évident sur l’eCommerce,… attirent.

•ecommerceet InDustrIe fInancIÈre

Avec PayPal en premier lieu, mais aussi avec tous les PSF, il est aussi évident que le Luxembourg possède une expérience à valeur ajoutée pour combiner des servi-ces financiers complexes et de qualité liés à un contexte de commerce électronique. Cette dimension est encore renforcée avec l’arrivée de Rakuten dont le volet moyens de paiement est très important. En outre, le Luxembourg n’a pas raté une seule échéance pour être en avance dans un effort d’harmonisation et de régulations européen-nes, comme cela a été le cas avec SEPA…

•QGetcentre oPÉratIonneL

Plusieurs candidats ont marqué aussi leur volonté de s’installer à Luxembourg avec un quartier général européen qui sera prêt à être activé en centre opérationnel selon les éléments déclencheurs. Ainsi, Wipro est à Luxembourg avec une structure prête à prendre de l’ampleur en fonction du succès commercial.

•LeGouvernement Donne Le ton

Le Luxembourg s’est doté d’atouts (Teralink, P&T, contexte réglementaire…) mais donne aussi la mesure. Avec la transformation du secteur public (des ministères de la Réforme administrative, du Commerce, des Com-munications,… et des administrations et services des Douanes, eLuxembourg, regis-tre de commerce, représentation fiscale…), l’Etat est en tête.

•Défisimportants

Mais dans le contexte, il faudra aussi pou-voir supporter l’innovation comme levier à l’augmentation de la productivité. Les TIC peuvent aider à créer de la valeur et amé-liorer la productivité mais il faudra supporter une croissance y-o-y de plus de 5%, avec les ressources qui vont avec et qui seront capables d’assembler différents types de connaissances techniques et métiers. Cela passera par le soutien à l’éducation et à l’en-treprenariat. Renforcés aujourd’hui par une loi sur la propriété intellectuelle qui favorise encore plus ce contexte.

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Au-delà de la réalisation d’un projet technologique, les Flagship Awards vont identifi er la volonté, l’innovation et l’excellence organi-sationnelle qui sont les bases pour le leadership, le développement et l’expansion du marché de l’informatique au Luxembourg et en dehors des frontières nationales. Pour son édition de lancement, l’APSI a décidé de retenir un thème générique qui permettra au plus grand nombre d’entreprises de participer : le modèle global de l’entreprise, son positionnement concurrentiel et son fonctionnement. Quelle a été l’idée de base lors de la constitution de l’entreprise ? Quelles ont été les évolutions parcourues ? Comment est-elle orga-nisée ? Comment est-ce qu’elle se positionne sur le marché et se différencie par rapport à la concurrence ? …

QuI Peut PartIcIPer ?

Les Flagship Awards s’adressent à toute entreprise dont l’activité s’appuie sur les technologies de l’information et de la communica-tion (TIC). L’entreprise devra justifi er son éligibilité en décrivant ou en chiffrant l’impact des TIC sur son activité économique. Pourront participer toutes entreprises et organisations installées au Luxem-bourg. L’entreprise participante devra envoyer avant le 15 avril 2008 un dossier de présentation de son activité.

Infos : www.fl agship.lu ou fl [email protected]

L’Association des Professionnels de la Société de l’Information (APSI) remettra le 22 mai son Flagship Award, premier trophée patronal luxembourgeois visant à récompenser le dynamisme et l’excellence des entreprises luxembourgeoises actives dans l’IT et la société de l’information.

Successeur des très populaires APSI Internet Business Trophy (IBT), organisés depuis 2001, les Flagship Awards témoignent d’une prise de conscience qui mettra dorénavant plus l’accent des trophées sur les valeurs entrepreneuriales et organisa-tionnelles que sur le développement informatique pur. La remise des trophées se fera le 22 mai lors de la soirée «Golden-i Awards & Gala» organisée conjointement avec ITnews 2.0.

Depuis 1999, l’APSI s’attache à créer un en-vironnement propice au développement de l’activité des TIC au Luxembourg. En tant que membre affi lié à la CLC, l’APSI est devenue l’interlocuteur privilégié des autorités et institu-tions nationales sur les questions relatives aux TIC. En 2007 l’APSI s’est concentrée sur la problématique de la pénurie de la main-d’œuvre qualifi ée dans le secteur TIC (rédaction d’un avis pour le projet de loi déterminant les conditions de recrutement de personnes provenant de pays

hors UE), à la promotion du secteur au niveau international (création d’un référentiel des ac-teurs et compétences pour les investisseurs potentiels lors de missions économiques) et a activement participé à l’étude «FNR Foresight» du Fonds National de Recherche. Elle a orga-nisé une première conférence sur l’impact des nouvelles conditions d’accès et d’exercice des PSF de Support au Luxembourg et une se-conde sur la responsabilité civile du prestataire informatique.

En 2008, l’APSI s’engage à promouvoir le développement de nouveaux services dans le secteur TIC au Luxembourg. Un premier groupe de travail se penchera sur la création de services innovants tels que la numérisa-tion de documents et l’archivage numérique légal. Un deuxième groupe travaillera sur la reconnaissance et le développement de la propriété intellectuelle, avec la tenue d’une conférence relative à l’article «50bis LIR».

Jean Diederich, Membre du Conseil d’Administration de l’Apsi

Award de l’APSIFlagshipAward FlagshipAward de l’APSIFlagship

de l’APSI

Rejoindre l’APSI Pour adhérer à l’APSI : www.apsi.lu

L’Association des Professionnels de la Société de l’Information (APSI) remettra le 22 mai son Flagship Award

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Le positionnement luxembourgeois d’Ulys-ses Consulting devient le coeur de leur rayonnement sur la Grande Région, jusqu’à Francfort, et en Suisse. «Notre choix est de nous spécialiser sur les métiers ICT, et plus particulièrement ceux reliés aux nouvelles technologies de l’information, explique Boris Modestus. Nous approchons le marché par les par les candidats et leurs compétences, leur développement avec un travail plus im-portant en amont de toute proposition de poste. Ce travail vise à faciliter l’intégration et la pérennité au sein de la future fonction et organisation.»

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«La pénurie de certaines compétences est une réalité connue de tous, dit Boris Modestus. Entre autres grands classiques, les « bons» business analysts avec toutes les variations entre métier et IT, les urbanistes et les métiers d’architecture autour de SOA. En BI et ECM, l’arrivée de certaines applications open-source notamment, commence à ré-duire l’omnipotence d’autres applications propriétaires ce qui devrait détendre la de-mande sur les compétences concernées et logiquement sur les coûts celles-ci.»

Ulysses Consulting veut pouvoir offrir à ses clients une solution globale en matière de Ressources Humaines, que ce soit par la chasse de têtes, le recrutement et sélection, la mise à disposition d’experts ou encore le conseil au sein même du département RH des clients pour des projets de courte ou longue durée. «Une attitude naturelle de veille technologique, sociale ou de métiers, affine notre positionnement», ajoute Boris Modes-tus. Opérationnellement, cela se traduit par

Recrutement networkingBasé à l’origine à Bruxelles, le cabinet de recrutement spécialisé sur les métiers ICT, Ulysses Consulting, établit ses quartiers luxembourgeois à Dommeldange.

La présence locale est une priorité pour le cabinet de recrutement, qui recourt au développement des réseaux sociaux et du web 2.0.

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le souci de l’excellence dans les rapports tant avec les candidats qu’avec les clients. Outre l’indispensable évaluation des compé-tences, une attention particulière est portée au développement de carrière, y compris les composantes de la personnalité. «Il est exclu pour nous d’envoyer un candidat chez un client sans l’avoir rencontré au préalable, dit Boris Modestus. Nous collaborons avec des candidats, pas avec des cv.»

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À ce titre, Ulysses Consulting a mis l’accent depuis longtemps sur le développement des réseaux sociaux et des technologies Web 2.0. «An De Jonghe, CEO d’Ulysses Consul-ting Belgique, en est devenue l’une des spé-cialistes, explique Boris Modestus. Il s’agit bien là d’une démarche culturelle et pas seulement d’un changement d’outil. Même si la cooptation gratuite ou tarifée reste un moyen important d’identifier de bons candi-dats sur la place. La pertinence de cette dé

marche est directement liée à la diversité des nationalités présente dans l’entreprise. Les chargés de recrutement sont donc soumis à un impératif soit de multiplicité (plus de ca-binets, plus diversifiés,…), soit de créativité (nouveaux canaux,…). Les nouvelles tech-nologies et services apparentés à la culture Web 2.0 en font partie.»

«Sans vouloir dépeindre le marché luxembour-geois», le cabinet de recrutement a constaté un léger ralentissement du marché en raison du coup de froid suite à la crise des Sub-pri-mes. «Cela se traduira éventuellement par une réduction ou une stagnation des budgets des filiales pour «soutenir» les maisons mères, expli-que Boris Modestus. Par ailleurs, l’ouverture du permis de travail aux nouveaux ressortissants de l’Union Européenne depuis novembre 2007 n’a pas encore fait sentir ses effets. De plus, les initiatives du gouvernement concernant la TVA réduite sur les transactions e-commerce devraient engendrer une demande plus im-portantes sur les compétences y afférentes.

Le Grand Duché de Luxembourg comme tout centre tertiaire a besoin de technologies pour produire. La volonté affirmée du Gou-vernement de promouvoir les services inno-vants ne fera qu’accroître cette demande.»

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BERNARD HENSMANS

Est le nouveauCountry Manager de Monster Luxembourg

Bernard Hensmans est l’ancien dirigeant de Monster.be. Il était auparavant vice-président Europe de la business line Medical and Science d’Adecco, dont il avait été le directeur des ventes et du marketing.

MICHEL BASTIN

nommé Country Manager d’EASI Luxembourg

Michel Bastin sera responsable du développement des activités commerciales d’EASI au Luxembourg. Il était préalablement Large Account Manager chez Getronics Luxembourg PSF.

DIDIER ROUMA

Est promu CEO de Tele2Tango

Didier Rouma a auparavant assumé le poste de Chief Operating Offi cer. Entré chez Tele2Tango en 1998 en tant que responsable billing and IT, il était devenu CIO en 2003.

FRANCK BACK

Devient Business Developer chez Callataÿ & Wouters

Franck Back renforce l’équipe commerciale de Callataÿ & Wouters. Il s’est forgé une solide expérience chez System Solutions Luxembourg, et chez Tau Technology.

AMAL CHOURY

Prend les rênes d’e-Kenz

Amal Choury, autrefois CIO du Groupe Eurobéton, dirige à présent la spin-off du Groupe dédiée aux solutions sophistiquées de type ERP pour PME, e-Kenz SA, dont elle est un des fondateurs.

ISADORA PARDO

Est nommée Business Implementation Manager chez Linedata

Isadora Pardo connaît bien le domaine bancaire et OPC, elle a notamment occupé le poste de Head of Investment Operations dans un grand groupe bancaire français au Luxembourg.

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Le projet a commencé par une carto-graphie des systèmes d’information aux niveaux applicatif, métier, fonctionnel et technique. Il a fallu garder en tête que la SOA ne contrôle pas l’enchaînement des processus et l’alimentation en information des processus. Le BPM est donc venu renforcer la repensée de l’architecture. Les services peuvent encapsuler ou s’appuyer sur d’autres services, pour assurer l’agilité du système. Le BPM aide ainsi à compo-ser le système pour «coller» aux besoins de l’entreprise.

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En premier lieu, BNP Paribas désirait gérer la conformité. «La réglementation imposante au Luxembourg, comme MiFID et l’anti blan-chiment d’argent, nous a poussés à met-tre en place ce workflow, explique Marina Lespagnard, Chargée du département or-ganisation chez BNP Paribas. Via ce même projet, nous pouvons valider notre connais-sance des clients.» La gestion électronique de documents est centrale à l’activité de toute banque, depuis l’entrée en relation jusqu’à la révision périodique des clients existants. Ici, le workflow de la GED est industrialisé, facilitant, dans le futur, le travail des utilisateurs. Par exemple, l’accès aux

documents de manière rapide et claire per-met de réviser les services offerts aux clients, et de partager, ensuite, cette information.

La répartition des données en fonction des besoins est l’objectif majeur du projet de SOA. «Nous devions se faire parler des applica-tions venues d’environnements confidentiels, précise Damien Chaffotte, Chargé de mission organisation chez BNP Paribas. Nous avons dû par exemple interconnecter des appli-cations de workflow avec des applications d’archivage et construire l’environnement adéquat au workflow. En faisant sortir l’infor-mation d’un espace confiné pour les mettre à disposition des utilisateurs, nous nous devons de garder la sécurité de l’information.» Après la construction d’un réseau spécifique au travers duquel les données seront mises à disposition des utilisateurs, Aubay mettra en place un single sign-on (SSO) pour faciliter l’utilisation par une unique authentification. Aubay intervient au niveau du workflow et de la défi-nition du SSO.

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«Un tel projet a de nombreux avantages, avance Marina Lespagnard. La planification et l’automatisation des tâches permettent de mieux mesurer la fluidité des processus.

C’est primordial pour une entreprise dont l’activité repose sur des documents qui n’ont pas tous été constitués de la même façon à l’origine.» La fluidité des processus a permis à la gouvernance de gagner en clarté. Les données ont également pu être réparties entre différents systèmes, afin que les décideurs soient équipés avec des outils pragmatiques d’information. L’outil permet de suivre les actions à mener suite aux dé-cisions prises.

«Nous devons placer le client avant tout et pour cela, les décideurs doivent avoir les informations nécessaires pour le satisfaire, rappelle Marina Lespagnard. Ils doivent pouvoir garder en parallèle cette vision des risques.» L’utilisation des documents est liée directement à leur traçabilité, afin de garan-tir la confidentialité des données. Ainsi, les utilisateurs peuvent mieux suivre l’avancée des processus et mener des actions en conséquence, qu’ils vont pouvoir organiser et suivre. «Un tel projet nécessite impérati-vement deux types de métier et le soutien du management pour fonctionner», conclut Damien Chaffotte.

BNP Paribas : une SOA sauce GEDFace aux contraintes imposées par des régulations comme MiFID, BNP Paribas a mis en place une SOA pour gérer les documents électroniques. Aubay a apporté son expertise en matière de création de workflow.

L’équipe organisation de BNP Paribas met en place un workflow qui gère de façon différente la mise à disposition, l’utilisation, et l’archivage de l’information au sein de la banque. BNP Paribas veut ainsi intégrer la Gestion Electronique de Documents (GED) dans les processus business. L’architecture, rendue plus fluide, va être orientée services (SOA) et l’ajout de la gestion des processus (BPM) au workflow va permettre à BNP Paribas d’atteindre ses objectifs tout en gérant le risque opérationnel.

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Page 66: ITnation #9 - mars 2008

seLf-maDe

Arrivé à la SNCF en avril 2004, il travaille pour Transiciel. Changement de décor : tou-jours sur les anciennes technologies SQL, il travaille dans un mode qualité ISO 9001 et s’implique dans un projet en cours à la SNCF. «Faire en sorte que la SNCF éco-nomise l’achat de trains était un vrai défi. Même avec un seul TGV économisé, le projet avait de la valeur.» Sa participation à l’optimisation des flux des trains existants a duré un an. Bien vite, en se confrontant à la complexité de cette rentabilisation, Stéphane se rend compte qu’il peut encore progresser dans sa formation technique. «Je me suis formé chez moi à .NET.» Il quitte alors la SNCF pour EBP, où il acquiert une solide expérience en .NET pour développer des applications comptables. Formé à ASP NET, il part pour Peugeot Automobiles où il travaille pour le compte de ALTI, et conseille aussi les autres développeurs.

À Votre serVIce…

Depuis deux ans et demi, Stéphane travaille pour une institution financière de la Place, où il se forme à .NET, SQL Server 2005, et à la SOA (Service-Oriented Architecture). «Je veux pouvoir servir l’utilisateur au mieux, sans tomber dans le zèle technique, expli-que-t-il. Je suis toujours à la recherche de la qualité, aussi en tant que développeur qui va laisser des traces dans le système. Avec l’expérience, je me suis rendu compte que ce qui est ingérable coûte très cher à l’entreprise.» De la France au Luxembourg, la transition a été plutôt douce. «Je ne vois pas de différences dans la gestion des grands comptes, où l’on est toujours confronté à la problématique de la flexibilité, pour une qua-lité maximale. Des applications qui ont une durée de vie de trois à cinq ans doivent en durer dix…»

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«C’est la bible des développeurs

Microsoft, qui contribue aussi au niveau

du code source.»

SQL Server 2005 : «Le meilleur outil.»

La chose qui manque au Luxembourg :

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France.

Stéphane Royer, la qualité maximale pour le clientAprès un DUT à Lyon empoché en 1998, Stéphane Royer a vite mis la main à la pâte en rentrant dans les mondes Microsoft et Unix en parallèle pour, finalement, s’orienter vers les technologies du géant de Redmond.

Après une première expérience sur plateforme Microsoft en ASP et Unix en C, Stéphane a travaillé sur un gros projet durant quatre ans. Par la suite, Stéphane a passé une certification .NET à Lyon pour se familiariser avec les défis de qualité, une décision qui a depuis lors orienté sa vision.

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Stéphane Royer, développeur .Net

Stéphane a aussi ses préférences en ma-tière logicielle. «Quand vous commencez dans l’informatique, tout le monde va vers Linux génial. Mais à force de développer, je me suis ouvert à Microsoft, dit-il. Je pense que Microsoft a pris une bonne direction en proposant des outils de développement homogènes entre eux, alors que Linux, même si c’est convivial, propose des alternatives dont la mise en œuvre et la co-habitation est très complexe.» Pour objectif final, Stéphane se donne l’urbanisation des systèmes d’information. La mise en place d’architectures plus per-formantes passe en effet par l’in-ter relation de compétences business… et techniques. «Je veux pouvoir mettre à profit tout ce que je sais, et dire au client ‘je vous comprends’», résume-t-il.

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Page 68: ITnation #9 - mars 2008

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Aubay SA Luxembourg38, Rue PafebruchL-8308 Capellen

Tel: +352 29 92 501Fax: +352 29 92 51

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Document & Content ManagementStructured and unstructured Data Management

Corporate Portals (information syndication)Automated Taxonomy & Categorization

Business Process Management & WorkflowRecord Management

e-Business & Technical DevelopmentArchitecture, Design, Development &

DeploymentMulti-tier Architectures: J2EE, .NET, SOA,...(Real Time) Embedded Systems (C++, Ada)

Database Design

Business IntelligenceData Extraction (ETL)

Data Warehouse, Data Mining, OLAPBusiness Performance Management, Score-

carding, KPIDecision Support Systems

Infrastructure ManagementFrom Network to Servers

Workstations & Applications SupportChange ManagementMonitoring & Tuning

ITIL approach

Third Party MaintenanceSoftware Functional Evolutions

Platform EvolutionsDevelopment Technology Evolutions

Application Support

Project Management & Quality Ass.Prince 2 Project Management approach

RUP Risk Analysis

Test Plan & Test Scenario DesignOutsourcing of Test Activity (ISTQB)

Depuis 20 ans nous réunissons pour nos clients l'ensemble des expertises nécessaires autour d'un objectif simple :

construire avec et pour eux une informatique efficace

For the Luxemburg branch, Aubay is actively recruiting the following talents:

Interested in joining a human and dynamic international IT Group to boost your career?Please apply and send your detailed CV to Catherine GODFROY - Recruitment Officer

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Conférence Mobilité et Collaboration

ORGANISATEUR: ITnews 2.0THÈME: Conférence Collaboration et MobilitéDATE: 13/03/2008LIEU: Confi serie Namur, Espace Entreprise, Luxembourg-Hamm

Informations et inscriptions:www.itnews.lu/eventmobilite

VIRTUAL DAY EVENT 2008

ORGANISATEUR: COMPUTERSYSTEMS SATHÈME: Virtualization with HP – VMWARE & COMMVAULTDATE: 13/03/2008LIEU: Sofi tel Luxembourg Europe Quartier Européen Nord - Kirchberg

Informations et inscriptions:www.comsys.lu

Tmap Next Luxembourg

ORGANISATEUR: SogetiTHÈME: Tmap Next LuxembourgDATE: 18/03/2008LIEU: Sofi tel Luxembourg Europe 6 rue du fort Niedergruenewald Quartier européen Nord - Plateau du Kirchberg

Informations et inscriptions:www.sogeti.lu

Microsoft Heroes Happen Here

ORGANISATEUR: Microsoft LuxembourgTHÈME: Lancement de Windows Server 2008 / Visual Studio 2008 / SQL Server 2008DATE: 19/03/2008LIEU: Paul Eischen - Parc d’Activité Capellen Capellen L-8308 - Luxembourg

Informations et inscriptions:www.luxinnovation.lu

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Cycle d’information sur la Propriété Intellectuelle : Les droits d’auteur

ORGANISATEUR: Luxinnovation GIETHÈME: La propriété intellectuelleDATE: 20/03/2008 de 18h à 20hLIEU: Centre de Conférences de la Chambre de Commerce 7, rue Alcide de Gasperi – L-1615 Luxembourg-Kirchberg

Informations et inscriptions:www.luxinnovation.lu

Yajug : Web Content Management

ORGANISATEUR: YajugTHÈME: Web Content ManagementDATE: 07/04/2008 dès 17h15LIEU: CRP Henri Tudor - 29, avenue John F. Kennedy L - 1855 Luxembourg - Kirchberg

Informations et inscriptions:www.yajug.org

Petit-déjeuner d’ITnews : Vos données sensibles sont-elles bien protégées ?

ORGANISATEUR: Petit-déjeuner d’ITnewsTHÈME: Vos données sensibles sont-elles bien protégées ?DATE: 10/04/2008LIEU: Confi serie Namur / Luxembourg Hamm

Informations et inscriptions:www.itnews.lu/emailing/protection

Conférence / Cocktail ITnews : Sécurité

ORGANISATEUR: Conférence / Cocktail ITnewsTHÈME: SécuritéDATE: 17/04/2008LIEU: Confi serie Namur / Luxembourg Hamm

Informations et inscriptions:www.itnews.lu/eventsecurite

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Page 70: ITnation #9 - mars 2008

Les ProtectIons PÉrImÉtrIQues ne suffIsent PLus

Aujourd’hui les entreprises ne sont plus définies par un périmètre précis qu’il suffit de sécuriser afin d’assurer une protection glo-bale et permanente de toute l’infrastructure. La banalisation de l’usage des nouvelles technologies en entreprises et l’externali-sation des services exposent les données à de nouvelles menaces et rendent le péri-mètre de l’entreprise de plus en plus flou. Il ne s’agit plus de protéger un support ou un poste mais le système d’information dans son ensemble.

Vers un cHIffrement gLoBaL

Aujourd’hui, la technologie [FSRd] de Prim’X permet, par l’intermédiaire d’une seule solution, la mise en place d’un plan de chiffrement sur la totalité du système d’infor-mation : postes nomades, desktop, serveurs, pda, supports amovibles, messagerie, etc.

Des utILIsateurs LIBres et sans contraInte

Pour éviter tous risques de contournement, il est nécessaire de ne pas changer les ha-bitudes de travail. La solution de chiffrement se doit d’être totalement transparente pour l’utilisateur comme pour l’administrateur. La technologie Prim’X applique un chiffrement «in place» et ne nécessite ni réorganisation des données au sein de l’entreprise ou sur le poste concerné, ni intervention de l’utili-sateur pour chiffrer et déchiffrer les données.

gÉrer Le DroIt D’en connaItre

En abordant le droit d’en connaître, on tou-che un point sensible de la sécurité. Seules les personnes habilitées doivent avoir ac-cès aux données confidentielles, pourtant, aujourd’hui, nombre de helpdesks, ou de services externes peuvent prendre connais-sance de ces informations sous prétexte de support ou de maintenance. Cette pro-blématique est désormais résolue grâce au chiffrement ‘in-place’, proposé par Steria via son offre Prim’X ZoneCentral.

Chiffrement : nouveaux enjeux, nouvelle solutionLe chiffrement des données : un rempart majeur, aujourd’hui simple à déployer sur la totalité du système d’information.

Comment protéger les systèmes d’information des entreprises ? Par son expertise, Steria est à même de proposer des solutions de sécurité de haut niveau permettant de protéger les données des systèmes d’information. Cela passe évidemment par des antivirus, des firewalls mais aussi par des produits plus avant-gardistes tel que ZoneCentral, le logiciel de chiffrement de nouvelle génération développé par Prim’X.

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Petit-déjeuner d’ITnewsJeudi 10 avril 2008

Thème : Vos données sensibles sont-elles bien protégées ?

Quand ? Jeudi 10 avril 2008 à partir de 8h30

Où ? Confiserie Namur, Espace entreprises Luxembourg Hamm

Qui ? ERIC STYLEMANS – Steria PSF Pourquoi cet enjeu est-il critique ? Comment Steria peut vous aider à y faire face ? XAVIER CONQUI – Prim’X Technologies Introduction ZoneCentral. Présentation d’une solution de chiffrement des données de nouvelle génération

Démos en cours de séminaire

Charles Mandica, Directeur de Steria PSF

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Page 72: ITnation #9 - mars 2008

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Page 73: ITnation #9 - mars 2008

Jean-Luc Martino, Directeur et Responsable de la Fonction Informatique chez KBL Eu-ropean Private Bankers, a introduit la SOA en présentant leur stratégie d’urbanisation. «L’ajout de nouvelles fi liales au groupe KBC a révélé leur besoin d’autonomie, a-t-il expli-qué. Nous avons alors créé au Luxembourg le concept de hub au niveau de l’IT et du business.»

Au sein du groupe KBC, l’offre des fi liales KBL epb se concentre principalement sur le private banking. La plateforme informatique,

conçue selon les besoins de la banque pri-vée, est customisée pour les fi liales en fonc-tion des marchés concernés.

La suite de la conférence a été notamment animée par Aubay, qui a présenté un projet de workfl ows réalisé pour BNP Paribas. Le but était d’interconnecter des applications de workfl ows avec des applications d’archi-vage pour faciliter l’utilisation et l’accessibi-lité sécurisée aux données.

Enfi n, Jan de Laet de Siemens IT Solutions and Services et Laurent Boes d’IBM ont présenté des outils de collaboration de type web 2.0. En effet, la mise en place d’une SOA au niveau de l’entreprise, pour des raisons initiales d’op-timisation des ressources et de performance, va parfois de pair avec l’utilisation renforcée d’outils collaboratifs basés sur le web 2.0.

Les clés de la SOALa conférence ITnews, organisée sur le thème central la SOA ou Service-Oriented Architecture, a rassemblé 83 personnes. Les intervenants ont présenté les avantages d’une refonte des workfl ows pour améliorer l’agilité du business.

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Page 74: ITnation #9 - mars 2008

En termes d’IT, les entreprises ont besoin de profils qui peuvent relever les défis ac-tuels comme le vieillissement des applicatifs bancaires, la mise en place d’une SOA ou la conformité avec les législations locales et européennes. Et que choisir parmi le SaaS, l’outsourcing des business process, et les nouvelles solutions ?

La scIence It

En IT, la professionnalisation du métier amène sa spécialisation. Les banques luxembourgeoises tendent vers la standardisation des processus de base… tout en conservant leur différentia-teur. Une tendance qui évolue vers une «scien-ce des services». Donc, les besoins actuels des banques sont des personnes qui doivent comprendre leur monde : de plus en plus de CIO viennent du monde fonctionnel et non du monde technique. «Le chef de projet n’est plus le meilleur programmateur de l’équipe, c’est devenu un métier à part entière, résume Claude Lüscher. De plus en plus de départements IT deviennent une société dans leur société».

À l’école de commerce et de management CERAM, à Nice, on répond à ces besoins en liftant les programmes d’étude avec l’aide di-recte des entreprises. «Avant tout, nous vou-lons former des spécialistes compétents qui répondent avec expertise aux défis actuels des entreprises, explique Franck Moreau, responsable des programmes du CERAM. Nous tenons à fournir cette valeur ajoutée dont le business ne peut plus se passer.»

ProfILs Du futur

Lancelot, cabinet de recrutement spécialisé dans les profils IT, a dévoilé les trois profils les plus recherchés par les entreprises. «Les pro-cessus tiennent le haut du tableau, avec les best practices, Bâle II et Itil, explique Claude Rodisio, consultant chez Lancelot. Avec 4,7% de sa population travaillant dans le secteur de l’IT, le Luxembourg est avant tout une écono-mie de services.»

Les profils type de demain : tout d’abord, l’ur-baniste des systèmes d’information, ayant une bonne connaissance de l’entreprise. Sa mis-sion est de gérer les SI de manière cohérente et pérenne. Ensuite, le chef de projet, qui s’est aussi spécialisé et n’a parfois plus un profil technique. Enfin, le business analyst a des connaissances techniques et business qui lui permettent de garder une cohérence dans la stratégie, afin de recueillir les statistiques et faire du reporting. «Le défi pour les sociétés est aussi de réussir l’intégration de ces profils, rappelle Maxime Alexandre, consultant chez Lancelot. Les arguments de poids demeurent la qualité de vie luxembourgeoise, la ville à taille humaine, le rythme moindre, qui peuvent sé-duire les Parisiens comme les Suisses.»

Les profils de demainLes banques luxembourgeoises se préparent à implémenter une nouvelle génération de leurs applicatifs core-banking. Identifier les futurs profils et mesurer les changements en cours dans la formation des spécialistes IT furent les buts du petit-déjeuner ITnews.

Dans un contexte économique remué par les fusions et les acquisitions, les besoins en recrutement IT ont évolué parallèlement aux changements encourus par le business. «Il ne faut pas voir ces futures consolidations en termes de me-naces, explique Claude Lüscher, président de l’APSI et CEO d’Exigo. Cela amène aussi des opportunités comme la création de centres de compétences. Pour les entreprises installées au Grand-Duché la possibilité de devenir le service provider de leurs groupes.»

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Dans tous les cas, il ressort que les institutions financières au premier plan et certaines autres professions comme les cabinets d’avocats, devront prendre toutes les dispositions afin de mieux connaître leurs clients (KYC). Cela sup-portera des rapportages passifs et actifs qui devront être transmis aux autorités. Le cabinet Le Goueff a ainsi expliqué les différences de vues entre les régimes légaux en Angleterre (où presque tout peut tomber sous le couperet de la lutte contre le blanchiment) et les autres pays européens.

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C’est pour aider ses clients que Siemens IT So-lutions and Services Finance, la PSF de SITS, a retenu Siron, le produit AML de Tonbeller, un éditeur de solution de Business Intelligence alle-mand. «Siron est un produit idéal car il permet à la banque de rendre son département en charge de la lutte contre le blanchiment complètement indépendant des autres départements comme l’IT ou le développement», dit Thomas Storck, Project Management, Consulting and Sales de SITSF Luxembourg.

Avec un millier de références pour ses pro-duits AML, dont plusieurs clients globaux et une

dizaine de clients locaux luxembourgeois, Ton-beller est apprécié pour sa simplicité et son efficacité. Selon l’éditeur, les banques étaient face à des difficultés pour développer et mettre à jour des rapports AML, de pourvoir les matcher entre selon différents cas d’alerte, de pouvoir faire un backward sur un client en cas de suspi-cion ou de produire une documentation ad-hoc. «Avec Siron, nous nous basons sur un scoring model, facilement adaptable qui attribue une va-leur à certains risques. Les banques, sans l’aide de l’IT, peuvent rapidement créer ou modifier de nouveaux indicateurs et les intégrer dans le sys-tème. Il produira des rapports détaillés, montrera les transactions liées, et produira toute la docu-mentation nécessaire. Il est très facile de définir des nouveaux cas dans Siron, ce qui fait que ce produit est déjà prêt pour la Third EU Directive», dit Frank Holzenthal, Senior Product Manager de Tonbeller.

En effet, la directive européenne met encore plus l’accent sur l’analyse des menaces, le profil du client et une approche risk-based. Les outils déjà bien inscrits dans cette philosophie seront prêts lors de la transposition, probable-ment dans l’année, en droit luxembourgeois de cette lutte européenne harmonisée contre le financement des activités répressibles.

Opération mains blanchesLa lutte contre le blanchiment d’argent (AML) va prendre une nouvelle dimension avec la transposition en droit grand-ducal de la troisième directive européenne sur la question. C’est ce qui ressort du petit-déjeuner ITnews consacré à l’AML.

«Pour qu’il y ait blanchiment, il faut qu’il y ait une infraction primaire, une charge criminelle originelle», explique Erwin Sotiri, Avocat au cabinet LG@vocats. Ensuite seulement interviennent les dimensions et questions financières relatives à ce délit initial. Pour lutter contre le financement de la traite des êtres humains, du ter-rorisme, du trafic des stupéfiants, etc…, l’Union Européenne a donc déposé une troisième directive qui est portée actuellement aux débats nationaux et à Luxem-bourg particulièrement dans le cadre du projet de loi 5756 qui étendra le champ des infractions primaires et 5811 qui simplifiera le mécanisme de l’intervention AML.

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Page 76: ITnation #9 - mars 2008

Le Wcm est un DrIVer seLon Les ÉDIteurs

Facile à utiliser et pas limitatif, telle est la vision du WCM selon Polopoly. Et cela s’applique à tous les acteurs, depuis les architectes systèmes et développeurs qui créent les solutions CMS Polopoly jusqu’aux system operators ou webmasters. Ainsi, Polopoly veut aider les personnes à travailler des informations réparties sur de multiples sites et de multiples canaux. «Pour les éditeurs et utilisateurs, cela veut dire que des tâches simples sont facilitées, tout en conservant la flexibilité de permettre à des utilisateurs expérimentés d’opérer des changements de layout ou de contenus avancés. Pour les développeurs, cela passe par un système qui doit être suffisamment flexible pour s’intégrer avec des environnements complexes ou s’utiliser suffisamment bien out-of-the-box. Pour les opérateurs systèmes, cela signifie que le système respecte les standards du marché et corresponde à un environnement server J2EE», dit Anders Weijnitz, Product manager chez Polopoly.

Chez Alfresco, on constate que le marché du WCM est «en phase de transition, initiée notamment par les organisations qui, com-me celles de l’industrie de l’édition du jeu, déplacent leurs efforts marketing de la pu-blicité télévisée à la création de sites web de nouvelle génération ; souvent des microsites ou communautés orientés selon les produits ou marques, d’ailleurs. La tendance est d’opérer une transition des sites traditionnels .com en communautés ou microsites. Des sites comme digg ou facebook ont marqué ce mouvement et ces orientations atteignent désormais les environnements corporate», dit Dr Ian Howells, CMO, Alfresco Software.

mÉDIas 2.0 Dans un contexte D’entrePrIse

Effectivement, les médias modernes, l’em-pressement à supporter des changements rapides et des principes agiles appliqués dans un contexte d’entreprise sont des tendances claires à laquelle Polopoly ad-hère. «Le marché WCM est aussi une par-tie des marchés du print et de la diffusion,

Web Content Management au YajugLe Yajug, le groupe d’utilisateurs Java à Luxembourg, tiendra le 7 avril 2008, dès 17h15 au CRP Henri Tudor une conférence autour du Web Content Management avec des orateurs venus d’Alfresco et de Polopoly, deux éditeurs de solutions WCM.

Fort d’une communauté de plus de cent membres et après 18 mois d’exis-tence, le Yajug peut se targuer de très belles rencontres, autour des RIA (Rich Interface Applications), de la SOA (Service-Oriented Architecture), des Mobile Applications, etc… Le club réunit, autour d’un conseil d’administration de onze membres et en toute indépendance, de nombreux intervenants. L’association est représentative de l’ensemble du secteur et veut favoriser au Grand-Duché de Luxembourg le partage et la diffusion de connaissances et des bonnes pratiques relatives à la plate-forme Java et aux sujets communément associés. C’est dans ce sens que ce JUG organise une conférence autour du WCM, la gestion du contenu web, avec la participation exceptionnelle de deux éditeurs d’outils réputés, Polopoly et Alfresco.

Yajug : Web Content Management 7 avril 2008

dès 17h15 CRP Henri Tudor Avec Alfresco et Polopoly

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Page 77: ITnation #9 - mars 2008

dit Anders Weijnitz. Polopoly adresse ces métiers, rendant possible les solutions de médias intégrés avec la puissance à tous les canaux digitaux et à l’organisation dans son entièreté.»

Les produits WCM Alfresco, lancés en sep-tembre 2007 et depuis moins de deux ans auprès des 70 institutions corporate et gou-vernementales qui ont déjà choisi Alfresco, les aident à adresser les besoins en matière de gestion des contenus web. La solution WCM d’Alfresco est la plus appropriée pour les High-End Portal comme kaptest.com, les communautés comme easportsbig.com, ou même les plus simples portails....

«Polopoly est un choix naturel pour les gran-des entreprises digitales qui possèdent de nombreux sites et contenus. Polopoly est un WCM ready-to-use, construit pour une intégration dans une plateforme J2EE idéale pour les grandes organisations avec des contenus complexes et des besoins d’in-tégration puissants, par exemple pour le monde de l’éducation ou des médias. Java/

J2EE est la seule plateforme établie sur une architecture indépendante qui permet des déploiements à la taille d’entreprises. Cha-que solution bénéficie d’un vaste écosystè-me d’outils, de connaissances et pratiques disponibles pour les développeurs Java. Spécifiquement, c’est aussi facile d’intégrer un CMS Java avec n’importe quoi, depuis les librairies AJAX aux environnements ser-veurs J2EE où des standards tels JMX et SNMP sont utilisés comme systèmes opé-rationnels. Java/J2EE offre un full application stack et ce seul fait donne raison à tout choix Java pour développements et opérations.

Le bureau du Yajug avec son président Lionel Coquin, son secrétaire Yves Leblond et son trésorier Jean-François Denis.

DEvELOPER / CONSULTANT

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Page 78: ITnation #9 - mars 2008

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Page 79: ITnation #9 - mars 2008

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Lancelot Consulting 83, rue de HollerichL-1741 LuxembourgTél. +(352) 26 38 93 57 [email protected]

PROJECT MANAGER AVALOQ LUXEMBOURGOur client is an independent consulting company based in Luxembourg. Although the structure is still very young, they can rely on a confi rmed experience. All their consultants have at least 10 years experience in their respective fi eld of expertise. The founders were partners at Deloitte, Ernst & Young or were managing large companies in the consulting sector.

MISSION:As Project Manager, you will be responsible for the successful support of customer implementation projects.You will take care of different interests and take appropriate measures to ensure smooth cooperation.Ensure conformance with our client’s Processes or Policies & Procedures and compatibility with customer interestsUse appropriate measures in all areas of co-operation with the customer and the software generation / delivery to ensure project success, including proactive synchronisation of the client release planning and the customer project planning.Professional project management and reporting; transparent and meaningful information on project progress, risks and issues; dealing with requirements for decisions and escalation.Close co-operation with Key Account Manager

PROFIL:• Master’s degree or equivalent• Demonstrate performance as overall project leader• Considerable project leader experience, preferably in the introduction of standard software solutions (e.g. ERP, Banking systems, CRM etc.)• Good knowledge of processes in the banking / fi nance industry• Grammatically correct French and English, as well as German is advantageous.

SPECIFICATIONS DU POSTE• Début : ASAP • Lieu : Luxembourg • Salaire : 150000.00 - 250000.00

INTÉRESSÉ(E) ? POUR POSTULER:Si vous souhaitez postuler pour ce poste, merci de nous faire parvenir votre candidature à l’adresse suivante: [email protected] ajoutant le texte suivant dans l’objet de l’email: “Réf. 721 à INTERNATIONAL SALES”Votre CV doit être de préférence en format MS WORD ou RTF.Confi dentialité assurée! Pour les offres d’emploi, Lancelot s’engage à ne jamais envoyer un CV à un client sans avoir demandé au préalable l’accord du candidat.

Ref 32–IT Account ManagerOur client is Luxembourg’s leading provider of IT services. They offer Consulting, Managed Services, Infrastructure Integration and Technology Sourcing. Part of an expanding international group, they provide their services based on the solutions of the main market players such as Microsoft and Cisco.

We are looking for an IT Account Manager to expand the power of the commercial team in Luxembourg.

MISSION:

• Management and development of a client database.• Business development in accordance with the sales strategy which is defi ned on a European and national level.• Coordination of Pre Sales meeting with high qualifi ed engineer people from the company. • Presentation of managed services, • migration and integration projects.

PROFILE:

• Very good knowledge of the local market.• Strong sales capabilities and excellent relationships skills with both clients and professional counterparts (partners).• Good presentation and communication skills.• Entrepreneurial skills and ability to work in a team.• Fluent French, good level of English is an advantage.• Good general knowledge of IT technologies, knowledge of Microsoft and Cisco considered an advantage.

Our client offers a competitive fi xed salary plus a variable part based on the performance, car, GSM, Laptop.

Schneider CONSULTING S.A.119, avenue Gaston DiderichL-1420 LuxembourgTél. +352 40 67 30-1Fax +352 40 67 [email protected]

For a fi rst confi dential discussion about this position, please contact Marilyn Hurlin – Schneider CONSULTING, via telephone +352-40.67.30 or email to [email protected]

Page 81: ITnation #9 - mars 2008

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COUNTRY MANAGER LUXEMBOURG LUXEMBOURG A Microsoft Certifi ed Gold Partner is active in infrastructure, content management, service management, customized development both in Microsoft technology and Open Source, and business processes solutions..

MISSION:• You will have a direct reporting line to the CEO of the Group, and will take over the immediate management of the existing sales and operations team.• You will have the responsibility of the local P&L.

Your role will be:• To (re-)defi ne the global commercial strategy, • To increase visibility in the local market,• To build and motivate an effective middle management • To manage and coach a team of account managers,• To lead the company in penetrating new markets• To introduce and position new products to the existing clientele, • To support the operational teams in proposing added value services to the customers,• To realize effi cient cross-selling between the different business units,• To optimize the cost structure of the different business units and increase profi tability.

PROFIL:• At least 5 years experience as a Sales Manager or a similar position, • Role model attitude, • Ability to motivate and create a strong team spirit,• Ability to manage clients relationships, • Excellent presentation, communication and negotiation skills, • Solid technical background to effectively grasp the complexity of the offered products and solutions,• Good people management skills,• Given the multilingual profi le of our client, the candidate needs to be fl uent in English, French and German.

SPECIFICATIONS• Début: 1/5/08 • Lieu: Luxembourg

INTÉRESSÉ(E) ? POUR POSTULER:Si vous souhaitez postuler pour ce poste, merci de nous faire parvenir votre candidature à l’adresse suivante: [email protected] ajoutant le texte suivant dans l’objet de l’email: “Réf. 451 à CHEF DE PROJET SENIOR”Votre CV doit être de préférence en format MS WORD ou RTF.Confi dentialité assurée ! Pour les offres d’emploi, Lancelot s’engage à ne jamais envoyer un CV à un client sans avoir demandé au préalable l’accord du candidat.

Page 82: ITnation #9 - mars 2008

Le 17 avril 2008ITnews 2.0 Spécial Sécurité Informatique

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Page 84: ITnation #9 - mars 2008

Rappelez-vous le temps de vos premières conquêtes.

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