itnation #2 - juillet 2007

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LE GRAND ENTRETIEN THIERRY DELROISSE La stratégie des services de Dexia-BIL CIO & COO, Dexia-BIL JUILLET 2007 / N°02 CASE CHOICE: Dexia-BIL Content Management et dossier centralisé du client / Sécurité aux CFL / Banque de Luxembourg sous Exchange / Outsourcing chez CACEIS / Mizuho TBL Portail / ACTUAL-IT: Le Luxembourg au sommet du G8 / 30 ans de Swift à Luxembourg / GAX dans Second Life / CARTE BLANCHE à Pierre Schilling - Service eLuxembourg / MARKET PLACE / ANALYST VIEWS / SPOTLIGHT: Pourquoi implémenter une stratégie ITIL ? LE GRAND DOSSIER / SPECIAL TELECOM & CONVERGENCE: Des Bénéfices clairs ! ITJOBS.LU: les meilleures offres du mois au Luxembourg IT AGENDA

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ITnation Magazine Luxembourg juillet 2007 GRAND ENTRETIEN Thierry Delroisse: la stratégie des services de Dexia-BIL

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LE GRAND ENTRETIEN

THIERRY DELROISSELa stratégie des services de Dexia-BILCIO & COO, Dexia-BIL

JUILLET 2007 / N°02

CASE CHOICE: Dexia-BIL Content Management et dossier centralisé du client / Sécurité aux CFL / Banque de Luxembourg sous Exchange / Outsourcing chez CACEIS / Mizuho TBL Portail / ACTUAL-IT: Le Luxembourg au sommet du G8 / 30 ans de Swift à Luxembourg / GAX dans Second Life / CARTE BLANCHE à Pierre Schilling - Service eLuxembourg / MARKET PLACE / ANALYST VIEWS / SPOTLIGHT: Pourquoi implémenter une stratégie ITIL ?

LE GRAND DOSSIER / SPECIAL TELECOM & CONVERGENCE: Des Bénéfices clairs !

ITJOBS.LU: les meilleures offres du mois au Luxembourg IT AGENDA

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est un magazine

83 rue de HollerichL-1741 Luxembourg Grand-Duché de Luxembourg

T. +352 26 10 86 26F. +352 26 10 86 27E. [email protected] Internet: www.makana.luBlog: luxbox.blog.lu

Eric BuschDirecteur de la publicationM. +352 691 43 45 [email protected]

Raphaël HenryRédacteurM. +352 691 99 11 [email protected]

Emilie MounierChef de projetM. +352 691 99 11 [email protected]

Ont collaboré à ce numéroJean-Luc ManiseJean-Marc StreitMichael BünteAbdelhay ToudmaAlain FennicheSylvie Prime Van Parys

Photographies, Raoul Somers

Photos Apple, CFL, Commission Européenne, Comstock, ITnews 2.0, LaCie, Microsoft, Ministère allemand des Affaires Etrangères, P&T, Toshiba

AbonnementsLuxembourg 45,- - Europe 65,- www.itnews.lu

ITnews2.0, anciennement LuxBoxIBAN LU53 0030 7526 7288 1000BIC BGL: BGLLLULL TVA LU 19730379RC Luxembourg B 95210

Maison d’éditionsAutorisation d’établissement N° 102739 © Toute reproduction, même partielle, est soumise à l’approbation écrite préalable de l’éditeur. Tous droits réservés. ITnews2.0 est membre de Luxorr - Luxembourg Organization For Reproduction Rights - [email protected]

On apprenait fin juin que pour ses quarante ans, les distributeurs automatiques de billets ont débité quelque 26 milliards de dollars - une activité normale - le jour de leur anniversaire. C’est en effet le 27 juin 1967, sur le fronton de l’agence de la Barclays à Enfield, au nord de Londres que les premiers billets sont sortis du premier ATM. Pour cela il fallait introduire un bon en papier et composer un code secret à quatre chiffres… L’inventeur, John Shepherd Barron, aurait suivi ici l’idée d’un code à quatre chiffres plutôt qu’à six ; son épouse estimant que six chiffres c’était trop… Lui avait conçu un distributeur automatique de billet en s’inspirant d’un distributeur de barres de chocolat… En 1983, lors de la première Bureautec, la grand-messe de la bureautique qui se tenait aux Foires Internationales à Luxembourg (FIL, aujourd’hui LuxExpo), on avait même organisé un bus qui faisait le tour des quatre ou cinq distributeurs de Luxembourg-Ville. Aujourd’hui, il y aurait 1,5 million de distributeurs dans le monde.

Mais les moyens de paiements ont bien changé aussi en quarante ans. Si le billet et le chèque étaient les méthodes privilégiées pour régler ses achats, les transactions électroniques sont devenues évidemment majoritaires. À l’aube de SEPA (Single European Payment Area en vigueur au 1er janvier prochain) plus que jamais, c’est vers les moyens de paiements électroniques mais aussi contact-less (SMS, MMS, RFID…) que l’on va s’orienter. Est-ce pour autant la fin annoncée du billet de banque et donc des distributeurs automatiques. Non évidemment, mais ceux-ci vont encore assumer de plus en plus des nouveaux rôles. Déjà, les distributeurs servent d’interface vers les comptes des clients, permettent des transferts et opérations, gèrent des cartes de fidélité, autorisent la recharge de crédits prépayés vers les téléphones mobiles, etc… Il y a donc là tout un monde neuf à explorer: comment doter le terminal d’encore plus de fonctionnalités, d’intelligence, de services clients, avec une GUI (Graphical User Interface) bien plus riche. Pour cela de nombreuses banques réfléchissent aussi à l’introduction de nouvelles technologies dans les terminaux, notamment autour de l’Operating System, qui pourrait, dans certains cas, venir de Redmont…

Qui n’a jamais parlé à un ATM ou lâché un souffle de soulagement lorsque le billet tant attendu pointe le bout de son nez ?

Raphaël Henry

La cash machine a 40 ans…

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Services financiers / Convergence / PartenariatMoneytrans opte pour une solution combinée COLT/Econocom

COLT Telecom et Econocom ont uni leurs forces dans le cadre d’un partenariat où les entreprises pourront dorénavant faire appel à des solutions globales dans le secteur informatique et télécoms. « Ainsi, les entreprises pourront se concentrer sur leurs activités principales, alors que les investissements en IT et télécoms restent sous contrôle », précisent les partenaires qui envisagent déjà des solutions en bundle en matière d’infrastructure IT, de services d’hébergement, d’interconnectivité, de VoIP, etc.

C’est dans ce cadre que Moneytrans, un spécialiste des transferts d’argent dans le monde entier par le biais d’internet, a opté pour des solutions du duo. Moneytrans offre aux particuliers et aux entreprises la possibilité de transférer de l’argent dans plus de 60 pays dans le monde de manière rapide et simple. « La fiabilité de notre infrastructure de transferts d’argent, ainsi que la connexion entre nos agences et nos partenaires est un élément déterminant de la qualité et de la rapidité de notre prestation de services. Grâce à la solution COLT/Econocom, nous pouvons toujours faire appel à une infrastructure IT et télécoms performante et fiable, sans devoir y investir nous-mêmes du temps ou des ressources. Cela facilite considérablement nos activités et cela nous permet de réduire nos coûts en termes d’IT et de télécoms », explique Alan Hortz, IT Analyst et Developer chez Moneytrans.// www.moneytrans.com

Shor tcutsZOOM

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Banque / Database / IDMSLe belge Anubex vire la base IDMS de l’espagnole Banca MarchAutre succès dans le monde de l’industrie financière, cette fois pour une société de services et d’ingénierie en informatique belge: Anubex. La société anversoise a été retenue pour moderniser la principale application logicielle de la banque espagnole Banca March. Anubex y remplacera le système de bases de données en réseau IDMS, désuet, par un modèle de bases de données relationnelles BB2. « Aujourd’hui, l’IDMS est devenue une technologie désuète. Notre logiciel automatise la traduction du code d’un système vers un autre. Étant donné que tout se passe en mode automatique, il n’y a quasiment aucune interruption du système et les développeurs de logiciels ne doivent pas réécrire le code », indique Louis Heymans, Managing Director d’Anubex Belgique.// www.bancamarch.com

Le Crédit Suisse gouverne sa SOA avec CentraSite de Software AG

Le Crédit Suisse, a choisi CentraSite, la solution de gouvernance SOA de Software AG, pour le développement

de son programme stratégique SOA. La solution sera le fondement technologique du programme SOA du

Crédit Suisse, mis en place en 1998. Un programme qui vise en premier lieu à transformer les processus de

base de l’entreprise en services réutilisables. La banque a notamment procédé à une cartographie modulaire

de ses processus métier et utilisé des cycles de développement abrégés afin de construire une base de

départ permettant une mesure des gains d’efficacité des processus métier.

« CentraSite, la solution de gouvernance SOA basée sur des standards ouverts co-développée par Software

AG et Fujitsu, contrôle et administre tous les composants d’un environnement d’applications basées sur SOA,

explique l’éditeur allemand. Le Crédit Suisse utilise CentraSite pour stocker des descriptions d’interfaces et

cartographier la structure des applications mainframe associées. Son objectif premier est de découpler

les applications existantes les unes des autres afin de reconstruire par la suite un environnement applicatif

flexible. Le Crédit Suisse implémentera CentraSite dans le cadre de la première phase de son programme,

dont le bouclage est prévu pour septembre 2007. Dans les phases suivantes, CentraSite deviendra la base

de registre et le référentiel d’entreprise central de l’environnement applicatif SOA du Crédit Suisse dans le

monde et remplacera à terme sa propre solution. »

« Nous avons procédé à une évaluation de plus de dix solutions de gouvernance SOA, et avons finalement

porté notre choix sur CentraSite, explique Andreas Kurmann, Director Special Projects du Crédit Suisse. La

richesse fonctionnelle et le haut niveau de maturité du produit ont permis à ce dernier d’emporter la décision.

Ces deux aspects montrent que Software AG comprend pleinement le besoin de développer et d’exploiter

une architecture orientée services. »

// www.softwareag.com

ZOOM

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Thierry Delroisse, CIO & COO de Dexia-BIL.

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Dexia-BIL:Ops&IT, véritable fournisseur de services

La transformation que Dexia-BIL entame sur ses départements organisation, opérations et informatiques (Ops&IT) est évidente… Physiquement, elle s’est traduite dès le premier week-end de juillet par le transfert du premier mainframe depuis le centre de calcul de Bruxelles vers DTS (Dexia Technology Services). En effet, il y a 18 mois, le Groupe Dexia a constitué une nouvelle filiale, PSF 29-3 de droit luxembourgeois, prestataire de services d’infrastructure IT pour les entités belge et luxembourgeoise.

// Avec l’installation de RBC Dexia ISB sur les terres rouges des anciennes friches industrielles d’Esch-Belval, voilà un autre signe évident de la politique d’excellence que la banque entreprend. Ajoutons à cela, une gouvernance des ressources humaines fine, des choix stratégiques sur les technologies et voilà un état d’esprit qui porte haut les couleurs de la filiale luxembourgeoise dans le cœur du groupe bancaire franco-belge.

LE GRAND ENTRETIEN

// Dexia-BIL, quatrième employeur du pays (au 1/1/2007), est une des vitrines des services financiers de la place grand-ducale. Avec ses activités de bancassureur, Dexia dispose d’une structure grand-ducale pleine de vigueur malgré ses 150 ans… À Luxembourg, les activités de banque de détail, de gestionnaire d’actifs, de banque commerciale ou d’agent de transfert, désormais avec Royal Bank of Canada dans RBC Dexia IS Bank,… sont particulièrement en vue. Aujourd’hui, avec la filiale DTS, spin-out du département infrastructure de Dexia Bank Belgium et de Dexia-BIL, la banque est prête pour les services de demain. Elle dispose déjà d’offres tournées vers l’extérieur, comme la qualité de Swift Agent (Swift Member Concentrator) accessibles à d’autres banques de la place. Elle a aussi procédé à deux choix importants dernièrement au niveau IT: la refonte des plateformes métiers de banque privée sous Flex (applications Web 2.0 dites Rich Internet Applications) comme de l’intranet IT avec la même technologie, mais surtout la continuité de la platefome de core-banking BLS…

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DES OPERATIONS ET DES HOMMES

Thierry Delroisse, quel est votre rôle au sein de l’organisation de Dexia-BIL ?

Je suis responsable de la Direction Operations & Technology que l’on appelle plus familièrement Ops&IT. Depuis le moment où j’ai re-joint le Comité de Direction en 2001, avec les responsabilités de l’IT et de l’Organisation, le périmètre s’est progressivement élargi avec le regroupement des départements Operations (que l’on appelait autrefois les Back-offices) et le Facilities Management. Le scope est effectivement large… Le département du Facilities Management est le dernier élément à avoir rejoint cette structure. L’IT, les Operations, et l’Organisation sont des métiers qui travaillaient déjà ensemble dans un objectif clair de servir le business et d’apporter de la valeur ajoutée à la banque en termes de support aux projets, de support informatique ou de prestations pour les opérations…

Notre philosophie est de se positionner non pas en tant qu’un support classique exécutant des demandes ou réalisant des projets, mais clairement comme un partenaire business. … C’est ce partenariat qui est créateur de valeur, que ce soit dans l’initialisation des demandes, dans la réalisation d’un projet ou encore dans son suivi. Il y a donc bien une démarche plus proactive, plus collaborative et plus anticipative avec le business.

Comment cette stratégie s’applique-t-elle ?

Nous venons de parler projet, nous avons dans ce domaine revu très fortement tous nos processus en matière de Project Portfolio Management. On a commencé ici chez Dexia-BIL, il y a environ trois ans, à mettre en place un Project Portfolio Management pour mieux définir quels sont les projets les plus générateurs de valeur sur les-quels la banque doit prioritairement mettre des moyens financiers et humains. C’est un processus que le département Organisation a mis en place et qui fonctionne grâce à une approche collabora-tive très étroite des directions commerciales, financières et Ops& IT. Une démarche de type ‘Business Case’ est ainsi systématisée et permet de procéder aux choix des projets ainsi qu’à l’estimation des moyens qui leur sont alloués avec rigueur et efficacité.

Cette organisation entraîne certainement des changements culturels ?

C’est effectivement une démarche culturelle qui est importante. Cet objectif a pu être atteint grâce à l’adhésion de l’ensemble des di-rections de la banque, qui ont fortement appuyé la démarche et qui nous ont aidé à mieux structurer notre apport au business. Cela a été aussi possible parce que les départements Informatiques et Opérations avaient su gagner une très bonne crédibilité au niveau de la banque: nous avions toujours montré cette démarche de presta-tion de services, de proximité, d’agilité, de recherche de solutions... Enfin, nous avions déjà créé un département Organisation fort, avec un apport d’expertise et de méthodologies nouvelles.… Tous les ingrédients étaient présents pour rapidement atteindre une solide

maturité dans ces processus de définition de notre portefeuille de projets. Le collaboratif et l’anticipatif ont remplacé le cloisonnement et la réactivité !

Aujourd’hui, tout cela est entré dans nos mœurs ! Plus personne ne parle de projet sans évoquer le DPPM, le Dexia Project Portfolio Management, ou sans évoquer ce principe de prioritisation. Cette démarche, initiée localement chez Dexia-BIL est aujourd’hui adop-tée par le Groupe Dexia.: la méthodologie et l’approche mise en place, ont ainsi été généralisées au niveau du groupe.

Votre périmètre de responsabilités ne se limite donc pas au niveau local ?

Effectivement, nos prestations de services dépassent le cadre de l’entité Dexia BIL à Luxembourg, puisque nous réalisons des pres-tations pour certaines de nos filiales, en France, à Jersey, à Mo-naco ou sur certaines parties d’infrastructure en Suisse,… Notre

orientation est clairement depuis de nombreuses années de déve-lopper à Luxembourg une structure de hub qui permette de servir nos filiales en termes d’IT et d’Operations dans un objectif de qua-lité et évidemment de maîtrise des coûts. Nous capitalisons ainsi sur les compétences de nos équipes à Luxembourg. Cela répond également à une demande forte des lignes métiers, notamment du Private Banking, qui souhaitent internationaliser leurs modèles commerciaux et leurs outils.

DTS (Dexia Technology Services) en est un exemple, y en a-t-il d’autres ?

Oui, DTS est un modèle de hub dans le domaine de la prestation de services en termes d’infrastructures informatiques. Mais les équipes Informatique Dexia BIL assurent le développement d’application pour nos filiales (la France et Jersey partagent les mêmes appli-cations que nous que ce soit le Core-Banking System mais aussi les systèmes de Data Warehouse ou les systèmes communs pour la gestion du risque et autres) ou encore des prestations au niveau des opérations (centralisation des prestations vers le marché dans le cadre des Securities) ou transversales (gestion des archives)… Mais cette notion de hub est large puisque nos équipes OPS&IT ont même des clients externes: Nous prestons les paiements en Euros (clearing) d’un grand nombre de banques de la place. Nous sommes depuis quelques mois Swift Member Concentrator, ce qui signifie que nous proposons à d’autres banques, gestionnai-res, Asset Managers ou grandes entreprises une offre de services complète en matière de connexion Swift: inscription, gestion des opérations, connectivité et relation administrative avec SWIFT. Nous sommes bien loin du classique back-office du passé !

LE GRAND ENTRETIEN

DEVELOPPER A LUXEMBOURG UNE STRUCTURE DE HUB QUI PERMETTE DE SERVIR NOS FILIALES EN TERMES D’IT ET D’OPERATIONS

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LogicaCMG Luxembourg S.A.,

7, Zone d’activité de Bourmicht, L-8070 Bertrange

T: (+352) 26 51 47 20 - E: [email protected]

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Comment êtes-vous organisés au niveau de l’IT ?

La structure organisationnelle des équipes de développement IT reflète l’organisation métier de la banque et transversalement nous travaillons de manière permanente sur trois éléments fondamen-taux: l’architecture fonctionnelle (applications et modèles fonction-nels), l’architecture technique (infrastructure et outils) et les proces-sus. Ces processus doivent nous permettre d’améliorer l’efficience des départements informatiques, d’augmenter la qualité de nos livrables et aussi la pertinence du fonctionnement avec les interlo-cuteurs externes (DTS par exemple)…

Pourquoi une telle importance sur les processus ?

Nous avons effectivement constaté ces dernières années que la partie processus prend une place de plus en plus importante. Une première explication, ce sont les rapprochements de plus en plus fréquents d’entités dans des phases de globalisation ou de consolidation. Inévitablement ces rapprochements se font avec des objectifs très clairs d’accroîssement de valeur, d’augmenta-tion business, mais aussi de maîtrise des coûts. La recherche de synergies est la clé de ces mouvements. Et si l’on veut que les équipes travaillent ensemble, au sein de centres de compétences partagés capitalisant les meilleures pratiques du marché, il faut met-tre le plus possible de processus en commun. La deuxième expli-cation, c’est l’émergence de modèles d’outsourcing qu’ils soient internes ou externes. Au niveau de Dexia, le regroupement au sein de DTS de l’ensemble de l’infrastructure IT du Groupe Dexia nous force à adapter nos processus puisqu’ils doivent refléter un mode de fonctionnement entre deux entités distinctes là où auparavant il s’agissait d’une relation entre deux départements de la banque. Cette évolution est valable pour l’informatique. Mais c’est égale-

ment vrai pour les Opérations et là nous abordons l’influence de la réglementation en termes de risques par exemple, d’auditabilité ou de compliance qui nous impose bien entendu une formalisation de processus plus importante. Enfin, le focus sur les processus peut venir d’une initiative business dans le cas d’une recherche de certi-fication: ISO en matière de qualité ou propre à un métier (auditabilité dans le monde de l’administration des fonds, par ex.),…

Ce plan de transformation sur les processus s’applique comment ?

Tout d’abord je tiens à préciser que le vaste plan de transformation que nous avons initié est tridimensionnel: au-delà des processus, nous travaillons parallèlement sur deux axes supplémentaires: les ressources humaines et l’architecture (fonctionnelle et technique).

(1) Dans l’Arcelor Mittal Information technology Newsletter de janvier 2007.

PLUS PERSONNE NE PARLE DE PROJET SANS EVOQUER LE DPPM, LE DEXIA PROJECT PORTFOLIO MANAGEMENT

Au niveau des processus, sur quoi avez-vous mis les accents?

Le DPPM dont nous avons parlé précédemment nous a permis d’optimiser la construction du portefeuille de projets à réaliser. La suite logique est l’optimisation des processus de réalisation de ces projets. C’est l’autre grand chantier sur lequel nous travaillons en termes de processus. Nous nous sommes focalisés dans une pre-mière étape sur 3 processus: la formalisation des exigences métiers (le Business Requirement Definition), le project management et la partie testing. Nous avons collaboré avec le CRP Henri Tudor qui nous a apporté de l’expertise dans un domaine tel que les référen-tiels CMMI, tant pour ce qui était de l’assessment de notre niveau de maturité que pour le déploiement des optimisations identifiées. En termes de gestion de projet, nous mettons en place une mé-thode basée sur les meilleures pratiques du groupe ou du marché (je citerais PMI) et qui sera adoptée par le groupe.

Cela s’accompagne aussi par un plan en matière de ressources humaines ?

Les ressources humaines ont toujours été au cœur de nos priorités. Ces deux dernières années, nous avons mené au sein de la Direc-tion de nombreux projets d’accompagnement des personnes en termes de formation ou de coaching. Cela a été le cas notamment pour le middle management IT avec le programme Up-to-You qui permet, sur base d’un assessment, de construire un plan de déve-loppement et d’accompagnement personnalisé tenant compte des compétences mais également des aspirations de chacun. L’enjeu est important également au niveau du recrutement. Nos métiers génèrent constamment des besoins de compétences nouvelles, un rafraîchissement permanent des profils est nécessaire. Nous avons aussi, au niveau de la banque et du département Ops&IT, cette volonté de pouvoir faire évoluer les personnes. Souvent de jeunes diplomés entament leur carrière à l’Organisation ou à l’Informatique et ensuite montrent le désir d’évoluer vers les Opérations ou vers les lignes métiers… Ops&IT est pour la banque un vivier important de ressources qui se forment aux outils, aux métiers, à la culture…

Cette workforce se présente comment dans Ops&IT ?

Nous avons, sans compter les équipes de DTS, 125 personnes au niveau de l’informatique accompagnées d’un certain nombre d’externes (de 40 à 45 personnes). Au niveau des Operations, il y a un environ 300 personnes, une quinzaine à l’Organisation et 115 personnes au Facilities Management.

Quelle est la ligne directrice au niveau de l’architecture fonctionnelle ?

Notre architecture fonctionnelle s’articule autour de deux compo-santes: une composante Distribution qui regroupe l’ensemble des outils à destination des front-offices et une composante Production, où l’on retrouve les outils de support et de production (l’« usine » à proprement parler). En termes de front-end, une logique multi-channel sous-tend notre stratégie. Ce principe architectural per-met d’offrir pour toutes les plateformes front-office l’ensemble des

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services disponibles sur les plateformes back-office (produits, reporting, informations…). Tout en se gardant la possibilité de per-sonnaliser le canal par rapport à l’interlocuteur. Nous avons d’ailleurs des projets importants, pour 2008, de refonte de certaines parties de cette infrastructure de distribution.

Et au niveau du système de production ?

Nous avons un système Core-Banking robuste que nous utilisons depuis pratiquement 15 ans. Ce système intégré, BLS, contient l’ensemble des informations qui permettent le fonctionnement de la banque tant pour les transactions que pour la comptabilité, ou les outils de pilotage de la banque. Une architecture intégrée qui offre de nombreux avantages en termes de cohérence de l’information et de coûts de maintenance et d’évolution. Dans les 15 derniers mois, nous avons mené une étude pour vérifier la pérennité de cet outil. Au vu de l’évolution des besoins commerciaux et réglementai-res nous devions en effet étudier et confirmer la pérennité de cette plateforme. A l’issue de cette étude, qui a abordé non seulement les aspects fonctionnels, techniques et financiers mais également les éléments d’implémentation, nous avons décidé de continuer sur la plateforme actuelle et de la pérenniser par un plan d’investissement pluriannuel solide.

Y a-t-il d’autres éléments importants dans cette architecture fonctionnelle ?

Certainement la refonte de notre Data Warehouse que l’on ap-pelle chez nous CODS pour Corporate Operational Data Store. Il avait pour vocation à son origine, il y a une dizaine d’années, d’être uniquement un outil décisionnel, permettant d’offrir un cer-tain nombre d’informations aux métiers de la banque, pour pouvoir analyser le comportement ou la rentabilité d’un client par exemple. Aujourd’hui, la frontière n’est plus aussi hermétique entre informa-tique décisionnelle et informatique opérationnelle. Notre futur envi-ronnement CODS permettra d’offrir au Front-office des outils plus orientés métiers, leur offrant plus d’autonomie et de souplesse dans la réalisation d’analyses ou encore de reportings que ce soit pour un pilotage global ou pour un entretien avec un client.. C’est égale-ment l’outil qui nous permet de faire le reporting officiel, de gérer et consolider les risques pour Bâle II,… La panoplie des utilisations a effectivement fortement évolué… Les autres éléments-clés de cette architecture fonctionnelle sont aussi ceux qui sont partagés avec le groupe comme TFM2B, qui est un projet de consolidation de l’ensemble des outils pour la gestion de l’activité sur les marchés financiers…

Et au niveau de l’architecture technique ?

Notre architecture technique est fortement orientée sur les concepts SOA (Service Oriented architecture). Ces concepts permettent de bien gérer la séparation entre outils front-office et outils back-office et notamment d’orchestrer les processus métiers au travers de dif-férents services proposés. Tout cela se fait autour d’une structure métier qui vise la flexibilité et la réutilisabilité de certains actifs lo-giciels. Les outils que nous utilisons ? Aujourd’hui les techniques « mainframe » côtoient les outils de toute dernière génération: En-

terprise Service Bus, Rich Internet Application, Web2.0… Un exem-ple: les outils Flex d’Adobe sont aujourd’hui utilisés pour développer la nouvelle plateforme Banque Privée.

Avec ces nouvelles technologies, les méthodes de développement doivent également s’adapter. Nous privilégions les méthodes itérati-ves qui permettent à la fois aux développeurs et aux analystes mé-tiers de se familiariser avec ces outils et les possibilités qu’ils offrent. Un des défis relevés est aussi celui de DTS ?

C’est un challenge qui a commencé il y a un an et demi et qui va en-core continuer une bonne année et demie… Il s’agit de l’ « externali-sation » du département infrastructure: la partie technique (réseaux,

serveurs, stockage, machines…) ainsi que les prestations qui y sont liées (services, back-up, batch, disponibilité, performance…). L’idée du Groupe est de créer une société d’infrastructure au niveau de Dexia. La volonté de garder cette compétence en infrastructure à l’intérieur du groupe et de ne pas aller vers une société externe, est bien présente. Cette société DTS, détenue à 100% par Dexia, se positionne non pas comme une société à vocation technologique, mais comme un prestataire de services.

LE GRAND ENTRETIEN

NOUS AVONS DECIDE DE CONTINUER SUR LA PLATEFORME ACTUELLE

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L’objectif est bien de capitaliser au niveau des hommes, des compé-tences, des matériels et aussi de l’immobilier, pour pouvoir réaliser des économies d’échelle qui dépasseront annuellement les 10 mil-lions d’Euros pour le groupe Dexia. La création d’une société spé-cialisée, basée à Luxembourg, au statut PSF 29-3 a donc été déci-dée à cet effet. Aucune délocalisation des équipes qui se trouvaient initialement à Luxembourg et Bruxelles n’est prévue. La société est basée à Luxembourg mais le staff reste réparti sur les deux pays. Il s’agit d’un défi technique important. L’ensemble des machines de Luxembourg et de Bruxelles seront consolidées et localisées sur trois sites physiques à la route d’Esch, à Windhoff et à Gasperich.

Vous en êtes où sur ce chemin ?

Nous sommes à mi-chemin! En 2005, nous avons élaboré le pro-jet ainsi que le business case. L’année 2006 a été consacrée à la mise en place de l’organisation fonctionnelle de DTS et au début du fonctionnement des équipes en mode consolidé. Nous avons aussi élaboré le projet de consolidation technique des machines. 2007

a vu la création de l’entité et le transfert des personnes de Dexia-BIL et Dexia Banque Belgique au sein de la nouvelle société. C’est aussi, au mois de juin, le début des déménagements des machines. D’ailleurs le premier mainframe ( le mainframe de test et de déve-loppement de Bruxelles) déménage ce dernier week-end de juin ici à Luxembourg. Ce déménagement des matériels va durer jusqu’en juin 2008. Il y a plusieurs milliers de serveurs à déplacer: ceux de Bruxelles et ceux que l’on réorganise ici localement…

Comment est-ce que vous vivez le projet d’Esch-Belval ?

C’est un projet gigantesque, de par la durée du projet, de par l’in-frastructure et de par les aspects financiers. Avec un impact im-portant sur la vie luxembourgeoise et le développement socio-éco-

nomique du Sud du pays.. Dexia-BIL a été le pionnier et l’arrivée de l’université et d’autres infrastructures commerciales va amener rapidement une extension importante de ce site. Pour nous Dexia-BIL ce projet répondait à un double objectif: répondre à la demande d’espace de bureau croissante notamment dans le secteur d’acti-vité des fonds d’investissement (depuis lors la filiale RBCDISB a été créée) et rationaliser nos immeubles administratifs autour de deux pôles: l’immeuble PLM (le HQ de Dexia-BIL, route d’Esch, ndlr) et en l’occurrence Esch-Belval.

La première étape a eu lieu fin d’année dernière avec la livraison de la première phase de notre projet et l’installation de notre filiale RBC DISB L’année dernière nous avons donné le feu vert au lancement de la seconde tranche des travaux: deux immeubles supplémen-taires sont en construction et permettront de répondre au besoin d’espace toujours croissant de RBCDISB.

Quels sont les assets cruciaux de Dexia-BIL ?

On a parlé de systèmes et de processus, mais ce qui est crucial à mes yeux, ce sont les ressources humaines auxquelles j’attache une attention toute particulière. Encore tout récemment nous avons effectué avec l’aide de la DRH Dexia BIL et d’un cabinet extérieur une enquête de satisfaction au niveau des équipes informatiques. L’objectif était de « prendre le pouls » de nos équipes dans ces périodes de changements importants comme la création de DTS. Il en ressort que globalement les gens se sentent bien par rapport au fonctionnement de la banque, à leur management, ce dont je me réjouis. Il y a évidemment des points à améliorer, je pense par exemple au partage de l’information quand nous travaillons sur des projets groupe. Ces points faibles sont désormais identifiés et nous allons y travailler. Si nous voulons des gens qui s’investissent et qui croient en la société, il faut en retour leur offrir un environnement de travail adéquat et le soutien nécessaire. Pour moi, effectivement, les ressources les plus importantes ce sont les femmes et les hom-mes…Et à ce propos nous sommes toujours à la recherche de ta-lents, jeunes ou confirmés, pour rejoindre nos équipes et relever de passionnants défis!

LE GRAND ENTRETIEN

Thierry Delroisse

Thierry Delroisse, de formation scientifique (IT et mathématiques) a rejoint Dexia-BIL en 1989, comme chef de projet dans le département informatique. En 1992, un projet de refonte de l’IT apparaît dans la banque - et conduit au déploiement de la solution intégrée de core-ban-king. Thierry Delroisse prend part à cette équipée et devient responsable du département du développement informatique dans la foulée en 1995. Quatre ans plus tard, c’est l’entièreté de la responsabilité du département IT qui lui est confiée (développement et infrastructure). Après avoir mis en place des processus communs entre les deux pôles, la responsabilité de l’Organisation lui est confiée et il entre au Comité de direction de Dexia-BIL en 2001. En 2002 les Operations, en 2004 le Facilities Management et enfin en 2005 le projet Esch-Belval complètent successivement son domaine de responsabilité. Ce parcours de dirigeant, Thierry Delroisse l’a construit sur base de relations humaines et par son attrait pour la banque et ses métiers eux-mêmes plus que par son goût pour la technologie pure. Entrecoupée de moments privilégiés en famille, la vie de cet amoureux de la nature et de belles balades champêtres est bien remplie à la route d’Esch. Exigeant et perfectionniste, Thierry Delroisse sait emmener les gens sur sa vision et sur sa stratégie et sans cesse fait part du mérite qu’ont ses collaborateurs passés et actuels sur ses succès de plus de quinze ans à la Dexia-BIL…

LE PREMIER MAINFRAME DEMENAGE CE DERNIER WEEK-END DE JUIN ICI A LUXEMBOURG

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A partir du 12 juillet 2007, la ville de Luxembourg vous offre un accès mobile à Internet. Avec votre ordinateur portable ou votre téléphone mobile, vous pouvez consulter vos emails, surfer sur Internet et rechercher des informations pratiques. Hotcity est un outil d’avenir, d’interactivité et de dialogue pour vous qui vivez la ville.

Hotcity, une initiative de la Ville de Luxembourg _ www.hotcity.lu

HOTCITY. VIVEZ LA VILLE._ Luxembourg m’offre le monde via Hotcity

L’ Internet mobile en ville

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CASE CHOICE

Bon début d’année 2007 pour IRIS Luxembourg autour de Documentum. Après la BCEE, c’est Dexia-BIL qui franchit des étapes sur la gestion de son contenu avec la solution de Content Management-phare d’EMC, Documentum. Il s’agit, auprès de la plus grande banque du pays, de la mise en place d’un système de gestion des dossiers clients avec les solutions d’IRIS Client Folder et Post&Mail.

Dès lors les deux sociétés sont entrées en relation étroite et IRIS a pour son client procédé à la mise en place « du système Computer Output Laser Disk (COLD) qui traitait à l’origine les listes internes clients, du système IMAGE pour le fichier central de la Banque, et d’une application de capture de données de toute origine permet-tant également le traitement des chèques, des transferts, des titres d’OPC, des archives des agences, pour un volume actuel équiva-lent à 120.000 pages par jour ».

Le projet de Gestion des Dossiers Crédits avait pour objectif le remplacement du flux papier des activités crédits par un workflow électronique et également la mise en place d’un dossier électroni-que Crédits centralisé et consultable par les personnes autorisées. La solution sélectionnée et implémentée repose sur deux produits développés par IRIS que sont IRIS Post&Mail pour la distribution des documents entrants au moyen de corbeilles électroniques et IRIS Client Folder pour le regroupement et la présentation des do-cuments en dossiers clients.

// « Cette solution a d’abord été mise en production pour une cen-taine de personnes réparties entre le Back-Office Crédit du Siège et chacune des agences Dexia-BIL, expliquent les partenaires. Très rapidement, cette application a évolué vers la Gestion des Dossiers Clients par intégration d’éléments complémentaires. On y retrouve ainsi l’identification et la signalétique client, les conditions générales, les documents contractuels, les dossiers crédits, les contrats cartes de crédit, les extraits de comptes, etc. »

Dexia-BIL automatise la gestion des dossiers clients

// Fin 2003, Dexia-BIL envisageait la migration de ses informations vers une plateforme de Gestion de Contenu d’Entreprise. C’est la solution d’EMC Documentum qui est déterminé comme choix stratégique en matière de plateforme. « Pour valider ce choix, Dexia-BIL a lancé le projet pilote de Gestion des Dossiers Crédits, premier élément du Dossier Client », explique l’intégrateur et spécialiste en solutions documentaires IRIS. La banque luxembourgeoise a confié ce projet à IRIS Luxembourg qui dispose d’une bonne expérience dans la mise en œuvre de projets similaires pour d’autres clients luxembourgeois.

Cette application a été intégralement déployée auprès des 1.400 utilisateurs de Dexia-BIL et gère aujourd’hui une base de plus de 5 millions de documents pour un peu plus d’1 million de comptes clients dans le même environnement serveurs.

« Dexia-BIL et IRIS s’accordent à dire que le succès des projets réalisés est le résultat d’une fructueuse collaboration, d’un excellent esprit d’équipe et d’une confiance mutuelle de leurs collaborateurs. » Ce succès a conduit aussi à la mise en chantier de projets nouveaux tant chez Dexia-BIL qu’auprès de ses filiales. Frédéric Martin, Responsable du Service IT Document Management chez Dexia-BIL a noté que les compétences des consultants de l’intégrateur ont permis que les projets soient réalisés avec qualité et répondent aux besoins exprimés par les utilisateurs.

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CASE CHOICE

La BDL se dote d’Exchange 2007Aujourd’hui forte de 700 collaborateurs, la Banque de Luxembourg est une des institutions financières des plus renommées de la place. Répartis sur les sept sites de la banque, les employés disposent désormais d’un environnement Microsoft Exchange.

En avril 2006, la Banque de Luxembourg (BDL) pose le choix de migrer sa messagerie de Lotus Notes vers Microsoft Exchange, et ce dans le cadre de sa stratégie d’introduction des technologies Microsoft en remplacement de Novell. Si la BDL a posé ce choix sur Exchange, c’est évidemment dans l’esprit de cohérence de sa politique IT, mais aussi pour atteindre des objectifs principaux qu’étaient la mise à disposition de clients Outlook et apporter un axe de mobilité renforcée.

À l’époque, Microsoft, en phase de développement d’Exchange 2007, propose à la Banque de Luxembourg un RDP, un Rapid Deployment Program. Il s’agit d’une action win-win où Microsoft se dote d’une référence locale (à l’époque sur les 150 clients mondiaux, la DBL était la première entreprise grand-ducale à souscrire à Exchange 2007), mais aussi d’un bêta testeur d’envergure. Quant à la Banque de Luxembourg, elle accède à des budgets de consulting nouveaux, des outils de migration, des licences avantageuses et un accès au support direct vers Microsoft.

« Dans le cadre de l’action Exchange 2007 RDP, nous avions le choix de sept scénarios, explique David Boegen, Project Manager à la Banque de Luxembourg. Nous en avons choisi deux dont un qui reposait sur la haute disponibilité des systèmes de messagerie (avec des services de réplication continue en clustering (CCR) et la mobilité. » Pour la Banque, il était essentiel de trouver une solution en high availability qui supportait le mode asynchrone entre les nœuds actifs et passifs de l’infrastructure, ce qui a été rendu possible par le cluster, comme services de protection de la messagerie. Ensuite, l’aspect mobilité a été couvert notamment par Outlook Web Access et des services de push mail. Actuellement, cette étape est encore dans un mode de proof-of-concept qui est très satisfaisant mais qui n’a pas encore été implémentée.

Alors que la Banque de Luxembourg avait revu sa position sur la technologie réseau Novell vers Microsoft, elle a en outre pris la décision du remplacement des PC vers Microsoft sous Windows XP SP2 avec tous les upgrades. L’Active Directory a été implanté et Office 2003 est resté en vigueur - une mise à jour vers Office 2007 devant d’abord s’assurer de l’intégration de la nouvelle mouture dans le paysage applicatif existant.

Dans ce genre de remplacement de technologie, l’aspect d’éducation et de training des utilisateurs est évidemment très important. Le passage de Notes à Outlook a bien été accepté aussi parce que les utilisateurs sont familiers avec la technologie, « comme à la maison »… Quant à l’infrastructure technique, elle a dû subir aussi une refonte puisqu’Exchange et SharePoint 2007 requièrent des serveurs 64 bits. Le clustering avec CCR, le stockage, les SQL Server et SharePoint Server, ont aussi été impactés.

Les étapes: // 17/04/2006 - Décision vers Exchange // 03/06/2006 - Acceptation du RDP // 29/06/2006 - Kick-off // 23/07/2006 - Installation // 28/06/2006 - 10 users live // 02/10/2006 - 70 users live // 15/12/2006 - 700 users live

« Nous avons fait face à des challenges de migra-tion de Domino vers Exchange notamment sur les matières d’annuaires, de mail routing, d’applica-tions sous Domino. » Il faut dire que la Banque ne disposait pas d’outils pour l’ensemble de la procé-dure de migration. Elle a donc eu lieu par étapes: de Domino à Exchange 2003, de Exchange 2003 à Exchange 2007 Bêta2 et de la Bêta2 à RTM (Released To Manufacturing)… La migration des applications sous Domino reste à faire et sera re-développé sous Echange ou SharePoint selon les éléments. Les prochaines étapes seront celles-là, mais aussi l’in-vestigation d’Office 2007 et SharePoint Server 2007, une réflexion sur des espaces de travail collaboratif et un groupe d’utilisateurs pilotes Vista…

Photo Microsoft Convention 2006 – Ready for a New Day

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CASE CHOICE

Les CFL aux commandes des postes clientsSolution de sécurité des end-points pour les chemins de fer

Sanctuary, suite de sécurité de SecureWave, a été installée aux CFL afin de contrôler l’usage des périphériques externes (clefs USB…) et l’usage et l’exécution d’applications sur les postes clients. Les CFL sont ainsi à même d’assurer un environnement stable et limiter considérablement l’installation et l’exécution de logiciels non sollicités, la fuite de fichiers sensibles et l’utilisation de supports amovibles non autorisés.

« Nous recherchions une solution nous permettant de limiter l’installation de logiciels clandestins installés sur des périphériques amovibles et de prévenir la fuite de données sensibles sur nos postes clients », a expliqué Marc Schneider, Administrateur Réseaux des CFL. La solution SecureWave a été déployée progressivement sur les 1.200 postes clients des CFL, répartis dans tout le pays et principalement sur les grands sites que sont Luxembourg-Ville, Bettembourg, Pétange et Esch-sur-Alzette. L’installation de Sanctuary a été effectuée pendant la migration de Windows NT vers Windows XP - migration complètement effectuée désormais sur l’ensemble des postes. La solution SecureWave est utilisée à 100% de son potentiel, depuis 6 mois.

« Notre choix a été renforcé par le fait que SecureWave propose également une solution de contrôle d’usage d’applications. La suite Sanctuary était la réponse parfaite à nos besoins puisqu’elle permet de coupler la gestion des supports amovibles et le contrôle applicatif à partir d’une console centralisée unique. »

« Depuis que nous utilisons la suite Sanctuary, nous avons constaté une très forte diminution du nombre de spyware sur les postes clients. Sanctuary s’avère également être un outil très efficace pour agir en complément des anti-virus. Nous n’avons pratiquement plus de problèmes d’infections virales ou de diffusions de virus de poste à poste », poursuit Marc Schneider. « La technologie basée sur le principe de « Liste Blanche » nous a également permis d’intégrer rapidement les logiciels métiers utilisés par nos différents départements. »

// Les chemins de fer luxembourgeois ont mis en place début d’année dernière les solutions de controlling applicatif et des devices de SecureWave sur l’ensemble des postes clients.

PatchLink Corporation sur le point d’acquérir SecureWave SA

PatchLink Corporation, éditeur de solutions de gestion des vulnérabilités, va acquérir SecureWave et servira plus de 5.000 clients à travers le monde. La transaction devrait être conclue dans les semaines à venir. La combinaison de ces offres certifiées « Critères Communs » (Com-mon Criteria) crée la première plate-forme intégrée de sécurité pour une protection unifiée et un contrôle de tous les serveurs et postes de travail (endpoint) de l’entreprise. « Les synergies techniques et géographiques entre les deux sociétés ont fait de ce rapprochement une étape logique », explique Bob Johnson, CEO de SecureWave.

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CASE CHOICE

CACEIS confie ses infrastructures IT à CSCMainframes et midranges de CACEIS sous contrat d’outsourcing

// CACEIS, le groupe bancaire européen, a conclu un accord d’outsourcing avec CSC pour la gestion des infrastructures de poduction informatique.

CACEIS, 10ème banque mondiale dans le secteur de la conserva-tion et 3ème administrateur de fonds au Luxembourg, occupe 350 personnes sur le Glacis et 2.500 personnes dans les six pays où elle est active (France, Luxembourg, Irlande, Belgique, Suisse et Pays-Bas). Le groupe détenu par le Crédit Agricole et Natixis est spécialisé dans les activités de dépositaire-conservation, d’admi-nistration de fonds et de services aux émetteurs, pour une clientèle institutionnelle et de grandes entreprises.

C’est donc CSC, Computer Sciences Corporation, qui a emporté le contrat de gestion d’infrastructures de production informatique avec CACEIS, pour sept ans. CSC a pour mission de consolider et transformer l’ensemble des infrastructures de production informati-que de CACEIS en Europe, en mettant en place un environnement d’exploitation optimisé. CSC assurera la supervision, l’exploitation et le support de l’ensemble des plates-formes techniques — grands systèmes (mainframes), machines de moyenne gamme (midranges) — ainsi que la maintenance de ces matériels.

CACEIS, Crédit Agricole & Caisses d’Epargne Investor Service, est aussi sous contrat avec Steria dans le cadre d’un contrat d’exter-nalisation international qui concerne quatre sociétés implantées sur six sites distincts répartis entre le Luxembourg, la Belgique, les Pays-Bas et l’Irlande. Le contrat d’outsourcing repose sur des en-gagements sur la qualité de service délivrée (SLA) et porte sur un ensemble de matériels gérés de 1.500 PC et 120 serveurs.

Le nouveau contrat avec CSC illustre la capacité du prestataire américain « à répondre à l’évolution de nos besoins métiers et informatiques, selon Michel Bois, directeur général du groupe CACEIS. Notre croissance est aujourd’hui très dynamique. En choisissant CSC comme partenaire, nous nous sommes dotés des moyens de répondre aux nouveaux enjeux du secteur des services financiers avec une qualité de services accrue, et une réduction significative de nos coûts informatiques. »

Pour CSC, ce contrat est le fruit de « la grande expérience de CSC dans le secteur des services financiers et notre capacité à répondre à l’évolution constante des besoins de nos clients donnent des fondations solides à cet accord avec CACEIS », d’après Guy Hains, président de CSC en Europe.

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LE GRAND DOSSIER

Téléphoner sur le canal Internet ! La voix ou téléphonie sur IP (VoIP: Voice over IP) fait beaucoup parler d’elle. Avec cette technologie, le prix des communications réseaux est jusqu’à 10 fois moins cher que celui des communications téléphoniques.

C’est un domaine qui pourrait faire faire de considérables économies aux entreprises, d’autant que les communications ne cessent d’être omniprésentes, et que la vidéoconférence entre, lentement mais sûrement, dans les mœurs.

Voice Over IP: il faut que les bénéfices soient clairs

En septembre, le Grand Dossier sera consacré au Customer RelationshipManagement (CRM) et à l’Enterprise Resource Planning (ERP)

Ainsi, après avoir intégré le répondeur, le fax ou le photocopieur, l’ordinateur va bientôt ajouter le téléphone à sa panoplie… Et cette solution est très tentante, car elle permet d’appeler n’importe quel ordinateur du monde à moindre coût, et de limiter l’infrastructure à un seul type de câble: celui du réseau d’ordinateurs… Le but final: le partage sur un seul réseau de la voix, des données et bientôt des images et la mise à disposition de services comme la messagerie unifiée, l’interactivité voix-Internet ou la vidéo-conférence.

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VoiPGateVoiPGate est un opérateur et un fournisseur de Voix sur Internet basé au Luxembourg. Son ré-seau supporte les protocoles SIP et IAX. Son service voix sur IP peut s’associer à des logiciels comme Softphone, Softphone Toolbar ou Web-phone.

SERVICES CLICK2CALLvoipGate permet l’échange d’appels téléphoni-ques soit entre utilisateurs de voipGATE, soit vers des lignes téléphoniques standard en utilisant le réseau téléphonique PSTN classiques. Cela per-met à tout utilisateur Internet d’accéder d’un site Web au réseau PSTN, pour se faire rappeler par une tierce personne distante, gratuitement.

PASSERELLES VOIPPour l’intégration dans les entreprises, VoipGATE a développé des passerelles VoIP permettant de relier l’autocommutateur téléphonique privé (PBX) des entreprises au monde VoIP. Ceci est réalisé en intégrant une passerelle VoIP Plug-ang-Play (PnP) entre leur PBX et les lignes de téléphone existantes. « VoipGATE est un guichet unique pour la téléphonie Internet », résume Jorge Mar-ques. En dehors des services indiqués ci-des-sus, nous acquérons, enregistrons et louons des numéros de téléphone pour le compte de tous nos clients VoIP dans de nombreux pays. »

Xavier Buck, Managing Director de VioPGate.

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LE GRAND DOSSIER

CEGECOMFrançois Thys, le Directeur de l’opérateur de télécommunica-tion artelis - Cegecom - VSE NET, a décidé de mettre un terme à sa carrière professionnelle et à céder ses responsabilités. Il a ainsi mis fin à plus de sept ans de réussite à la tête de l’en-treprise ; son successeur est Georges Muller qui collaborait jusqu’à maintenant à François Thys dans des postes de di-rection. A l’heure actuelle, la force du groupe repose sur trois fondements: les lignes louées, les prestations clients basées sur Internet ainsi qu’une palette complète de services dans le domaine de la téléphonie. Grâce à des participations dans l’in-frastructure la plus moderne dans le secteur des transferts de données et à une stratégie rigoureuse d’édification deréseaux, l’entreprise a mis en place la politique d’entreprise qui l’a placé dans une position de pointe dans ses métiers de référence. Citons ici, entre autres, des lignes à haut débit qui atteignent Bruxelles, Francfort et même la ville américaine d’Ashburn. Georges Muller

«Nous sommes en prospection avancée pour l’acquisition d’une plate-forme sophistiquée de Voix sur IP. Celle-ci devra offrir les valeurs ajoutées propres au VoIP tout en offrant la qua-lité et l’attractivité du réseau voix classique: la voix IP sera en effet acheminée jusqu’à nos équipements et routée sur notre réseau voix. »

QUATRE SOLUTIONSOn a en fait trois solutions pour transporter la voix sur son réseau de données. Soit opter pour une solution interne et disposer dans son entreprise d’un central IP ou d’un serveur IP. C’est une garan-tie d’autonomie mais cela implique investissement et maintenance. Les solutions hébergées permettent de faire l’impasse sur ces deux points mais elles mettent la société à la merci de la fiabilité du réseau Internet et de la stabilité de son fournisseur. En cas de panne chez ce dernier ou en cas d’interruption de la connexion Internet, c’est toute la téléphonie qui est paralysée. On peut aussi travailler sur les deux plans: mettre en place un serveur d’appel local et en assurer la maintenance à distance. En fait, il existe quatre grands scénarios de déploiement d’une solution VoIP. Soit on part du central existant que l’on adapte en y ajoutant une passerelle IP. Le PABX peut dès lors être relié au réseau local de l’entreprise, qui va véhiculer les services de téléphonie. On peut aussi choisir de remplacer le PABX par un central IP, ou plutôt par ce qu’on appelle un serveur d’appel –basé sur une machine standard (de type Windows ou Linux) ou sur une « black box » propriétaire: c’est ce qu’on appelle l’IP-PBX. A l’inverse, il est possible d’externaliser complètement la téléphonie vers un IP Centrex (PBX hébergé et mutualisé) géré de bout en bout par un opérateur télécom ou un fournisseur VoIP. Entre ces deux dernières situations, il existe des solutions hybrides combinant serveur d’appels local à des services de gestion, de contrôle et de mise à jour hébergés.

CENTRAUX IPTéléphonie IP, VoIP, téléphonie LAN: tous ces termes recouvrent un concept: utiliser le réseau de don-nées de l’entreprise pour véhiculer la voix sur le réseau IP (Internet Protocol). A partir d’un ordinateur ou, plus professionnellement, à partir d’un poste téléphonique IP, lisez un appareil standard, qu’on peut connecter sur le réseau. L’avantage est criant: le coût des communications s’effondre pour les entreprises qui bénéficient d’une connexion Internet permanente. En cas de nouvelle installation, on pourra aussi bénéficier des avantages d’un seul tirage de câble, et d’un seul système de gestion des postes «informatique» et «téléphonie». La société d’étude de marché Infotech estime que 80% des entreprises américaines utiliseront la téléphone IP d’ici 1 an. A ce moment, on devrait vendre autant de centraux téléphoniques IP (IPBX) que de PABX traditionnels.

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Georges Muller, Directeur de Cegecom.

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VERS LA MATURITÉLe VoIP arrive tout doucement à maturité et les fonctionnalités com-me la déviation d’appels, la mise en attente, le transfert, la numé-rotation accélérée sont de plus en plus implémentées en standard dans les serveurs de téléphonie LAN. Le prix des combinés IP dimi-nue, et leur design s’améliore. La perte de ligne en cours de sélec-tion, les bruits de fond, les silences entre deux phrases, l’absence de fonction main libre commencent à faire partie du passé.

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LE GRAND DOSSIER

VALEURS AJOUTÉESLe VoIP, s’il coûte (encore) plus cher à l’installation et nécessite une solide mise à niveau des équipements LAN, offre des perspectives plus qu’intéressantes. Le prix de la communication longue distance bien entendu, c’est son principal avantage. Mais aussi la possibilité d’intégrer des systèmes de messagerie unifiée (courrier électronique, courrier vocal) au sein de l’entreprise, de n’avoir recours qu’à un seul système de câblage ou de pouvoir déployer des solutions de CTI (Computer Telephony Integration). Exemple pratique: en cliquant sur un bouton, l’internaute peut rentrer en contact téléphonique, depuis son ordinateur, avec une personne du service commercial ou support du site, tout en continuant à surfer.

MULTISERVICEDe manière plus générale, le VoIP apporte des perspectives d’intégration des données, de la voix et de la vidéo au sein d’un réseau multiservice. Jusqu’à présent, on a tendance à déployer des réseaux en parallèle: un pour la voix, un pour les données, un pour la vidéo conférence. Le déploiement d’un réseau unique offre des perspectives en matière d’économie d’échelle, et de gestion. Ces avantages économiques seront selon Damovo la première raison qui va pousser les Senior Executives à investir dans de l’IP. Sur 100 personnes interrogées, 50% d’entre elles ont parlé du ROI comme du plus important argument en faveur d’un investissement. Suivent ensuite la maturité de la technologie (21%), sa fiabilité (20%) et sa sécurité (11%).

COLT TELECOMLudo Cox, Senior Sales Manager Genesys BeLux: « Nous ne sommes pas pour l’instant actif sur le marché voix au Luxembourg mais nous comptons proposer une offre dans ce sens courant du quatrième trimestre 2007. Notre réseau international nous permet d’offrir une ges-tion de bout en bout des services IP. Cela va permettre à nos clients de bénéficier des avantages du VoIP (convergente voix et données), sans avoir en contrepartie les coûts ou les risques d’un déploiement réalisé en interne: le prix est fonction du nombre d’utilisateur. »

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LE GRAND DOSSIER

CONVERGENCEPour IDC, qui a réalisé un livre blanc sur la téléphonie sur IP, la convergence des réseaux voix et données permet « d’éliminer les coûts multiples liés à l’infrastructure, à l’administration et à la main-tenance. La convergence permet d’éliminer les coûts de réseaux dédiés, de réduire les coûts d’expansion du système, d’homogé-néiser les services des sites distants par rapport aux sites centraux dans le cadre d’une architecture centralisée et de gagner en rapi-dité sur le déploiement de solutions applicatives. La convergence simplifie l’exploitation. Elle contribue à la réduction des coûts avec la diminution des spécialistes nécessaires à la gestion des équipe-ments propriétaires, un meilleur contrôle du réseau de la part du département informatique, une très forte réduction des coûts liés aux déplacements de numéros ou de postes généralement asso-ciés à la maintenance de systèmes traditionnels. » Il y a aussi la perspective de la mise en place de nouveaux services: « Les béné-fices récurrents seront apportés par les gains de productivité liés à l’utilisation de nouveaux services et de nouveaux applicatifs tels que la messagerie unifiée (qui permet de libérer entre 25 et 40 minutes de temps de travail par collaborateur), les assistants personnels (qui permettent au collaborateur de personnaliser sur l’Intranet toutes les fonctions avancées de renvoi d’appel en fonction de son agenda propre ou partagé) et les applications de eLearning. »

ET LES PME ?Relativement rétives aux investissements lourds, elles sont séduites par la perspective d’une solution centralisée, et par la réduction des coûts que cette homogénéisation peut générer. Selon Stefan Vekeman, strategic product manager chez Ericsson, les PME sont les entreprises qui se montrent le plus sensibles aux avantages de l’IPBX (commutateurs sur IP) par rapport aux PABX (centraux télé-phoniques « classiques). Aujourd’hui, tous, de Siemens à Alcatel en passant par Cisco ou 3Com, proposent des centraux IP. Sachant que, selon Vekeman, la téléphonie va de toute manière totalement migrer vers IP. En résumé, si une (grosse) PME change de centrale, elle doit aujourd’hui à coup sûr se pencher sur les offres « VoIP »…

GENESYSSpécialisée en logiciels pour centres d’appel et numéro 1 mon-dial des plates-formes de service vocal (elle fait état d’une part de marché de 34% en Europe), Genesys Labs a été racheté par Alcatel en 2000 pour 1,5 milliard de dollars. La société, qui compte 20 employés et 50 clients au Benelux, travaille de ma-nière indépendante par rapport à sa maison mère et a joué dès le début la carte des systèmes ouverts. La solution proposée, Open IT Contact Center, repose sur des standards tels que SIP, H323 et VoiceXML et comprend elle aussi une partie locale couplée à des services hébergés sur une plate-forme centrale. La partie locale se compose d’un serveur d’appel SIP et d’une passerelle VoIP vers la plate-forme centrale de contact de Ge-nesys. Les arguments en faveur du VoIP ? « La virtualisation, la centralisation, la consolidation et le support de nouvelles appli-cations comme la messagerie instantanée ou la vidéo. »

SERVICES VOIP P&T/NETCORE

Serveur IP Oui

Centrex (PBX hébergé et mutualisé)Oui

(en développement)

Solution hybride (central chez le client, services et contrôle à distance)

Oui

Voice mail to e-mailPossibilité offre

sur mesure

IVR (Intelligent Voice Response)Possibilité

offre sur mesure

Reporting Oui

Support Skype Non

Support Google Talk Non

Support Yahoo Messenger Non

Autres

LDAPPossibilité

offre sur mesure

Téléphones IP Oui

Intégration CRMPossibilité

offre sur mesure

Enregistrement des CommunicationsPossibilité

offre sur mesure

Call CenterPossibilité

offre sur mesure

ReportingPossibilité

offre sur mesure

Services de maintenancesOui.

Possibilité de support 24/24 - 7j/7j

Reporting Oui

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LE GRAND DOSSIER

Vox, la voix du succès.

Vox, tombée aux mains de Mobistar, se voit dotée d’une nouvelle envergure, dans un paysage des télécommunications mobiles qui doit se consolider pour répondre notamment à la nouvelle directive sur le roaming.

Si Vox et d’autres opérateurs grand-ducaux n’avaient pas attendu une directive européenne en matière de roaming des appels en té-léphonie mobile, il est un fait que le plafonnement des coûts de réception ou d’émission de communications mobiles à l’étranger depuis ce 1er juillet a particulièrement mis les opérateurs sous pression.Dans ce contexte particulier, VoxMobile, petite entreprise quasi familiale dans le paysage des opérateurs européens a su pleinement tirer profit de son dynamisme incontestable sur le mar-ché local. Créée en 2003 par le team aux commandes à l’époque de Tango/Télé2, le duo Jean-Claude Bintz et Pascal Koster, Vox a réussi le pari de prendre 20% de parts de marché à Luxembourg en trois ans à peine ; la première commercialisation ayant eu lieu en 2004. Opérateur particulièrement innovateur dans un marché cade-nassé par l’opérateur historique et les premiers arrivants, Vox a fini par construire et propose son réseau (ou plutôt ses réseaux Edge, UMTS, HSDPA, WiFi) et désormais ne fait plus transiter aucun appel par le réseau LuxGSM des P&T.

Si le rachat par Mobistar semble plus être une opération financière qu’autre chose aujourd’hui (le management reste, le nom reste, les services restent), demain les synergies sont évidentes. Bernard Moschéni, directeur général de Mobistar, a par exemple déjà pointé leurs accords respectifs avec Universal pour l’offre de contenus mu-sicaux,… Aujourd’hui, on assiste donc à un changement d’action-nariat, où BIP et Audiolux remettent leur participation aux mains de Mobistar, filiale d’Orange - groupe France Télécom. BiKo, la société des pères fondateurs Bintz et Koster gardant 10% de la nouvelle entité. « Nous avons examiné attentivement toutes les offres que nous avons reçues et celle de Mobistar était celle qui correspondait le mieux à nos attentes. »

« Nous connaissions bien Vox avec nos clients transfrontaliers, dit Bernard Moschéni. Vox appor-tera à Mobistar ce dynamisme qui lui est propre et renforcera notre progression sur le marché belge. » Une offre commune belgo-luxembourgeoise est donc à attendre, le patron de Mobistar n’excluant pas le même type de proposition avec la maison-mère française. Les deux opérateurs ne sont pas à leurs premiers contacts: ils avaient déjà gagné notamment ensemble les communications mobiles pour la Commission Européenne…

Jean-Claude Bintz, Directeur de VoxMobile.

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LE GRAND DOSSIER

Accès mobile aux données: la généralisation du « push e-mail »

Si l’accès mobile aux données de l’entreprise suppose la plupart du temps un développement sur mesure, les accès Internet Hot Spot et la réception de l’e-mail en temps réel sont en passe de devenir une commodité. Avec deux plates-formes de références: Microsoft et BlackBerry

Principal avantage de la solution Microsoft: elle est uniforme et complètement intégrée à l’in-frastructure en place (Exchange) chez le client. L’environnement Microsoft ouvre aussi la porte sur un vaste éventail de possibilités supplémen-taires telles que la navigation GPS, l’intégration avec des scanners codes barres ou l’impres-sion mobile. Windows mobile est une plate-forme ouverte disponible auprès de différents vendeurs, ce qui stimule la concurrence. Enfin, Microsoft travaille en permanence pour amélio-rer son produit, comme on le voit avec le lance-ment de la version 6 de son Windows Mobile. Le BlackBerry se prête quant à lui très bien, grâce à son économie de moyens de transmis-sion, aux réseaux de données faibles débits. Il reste par ailleurs un modèle du genre en matière de gestion à distance. Il est ainsi, par exemple possible d’initialiser à distance toutes les fonctions d’un Blackberry, grâce au concept d’Enterprise Activation et de Wireless Backup de RIM. Mais il faut savoir que le Blackberry a été essentiellement conçu pour la message-rie d’entreprise et l’intégration d’applications basiques. Il ne dispose pas de fonctionnalités avancées ni d’interfaces pour des applications spécifiques, même si le récent BB 8800 abrite un module GPS intégré. De plus, le système de gestion des terminaux et la plate-forme appli-cative ne sont disponibles qu’en composants séparés et ne s’intègrent pas dans des servi-ces standard de gestion de répertoires (comme le LDAP) de Microsoft et de règles de groupe.

PLATE-FORME MICROSOFTDepuis Windows Mobile 5, les terminaux mobiles tournant sous Windows bénéficient d’une solution push e-mail qui suppose obligatoirement l’installation d’un serveur Exchange 2003 SP2. Cela signifie, pour l’entreprise déjà équipée, qu’aucun investissement supplémentaire n’est nécessaire. L’accès au courrier, à l’agenda et à la gestion de contact peuvent se faire directement à partir d’Exchange. Les fonctionnalités supplémentaires d’accès aux applications d’entreprise devront elles être développées sur mesure dans l’environnement .Net.

TELE2TANGOTele2Tango propose une offre d’accès mobile aux données basée sur les solutions BlackBerry. Pour chacune de ces solutions, la société offre deux options tarifaires: la L pour les utilisateurs moins gourmands, qui ne dépassent pas les 40 courriers électroniques par jour. Et la XL pour les plus gros volumes. Le Pack L comprend 4 Mo de volume national tandis que le pack XL inclut 16 Mo de trafic national et 2 Mo de roaming. Qua-tre formules sont disponibles. La première suppose la présence chez l’utilisateur d’une messagerie (Exchange, Domino, Groupwise) et d’un serveur Blackberry Enterprise Server. Les coûts mensuels par utilisateurs sont de 24 (L) et 49 (XL). Tele2Tango propose encore une solution basée uniquement sur Exchange, sans serveur supplémentaire à instal-ler chez le client. Elle coûte 49 (L) et 69 (XL) par mois. Une troisième possibilité est l’hébergement complet, sans aucune application à installer dans l’entreprise. Le service Hosted Exchange, à destination des PME, coûte par mois 54 (L) et 74 (XL) . Ces trois services comprennent le push e-mail, l’agenda et les contacts synchronisés. Un dernier service, également en mode hébergé, comprend uniquement le push e-mail: il coûte 24 (L) ou 49 (XL). Au niveau des solutions d’accès mobile à Internet, trois offres sont disponibles: 3 par jour (surf de 24 heures, 250 Mo par jour avec modem USB disponible pour 219 ) ; 19 par mois (surf tous les soirs entre 20h et 6 h, 3 Go par mois de données, 105

pour le modem USB) et 50 par mois (surf 24 heures sur 24, 5 Go de données par mois, 1 pour le modem USB).

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Pascal Koster, VoxMobile.

CONVERGENCEPour IDC, qui a réalisé un livre blanc sur la téléphonie sur IP, la convergence des ré-seaux voix et données permet « d’éliminer les coûts multiples liés à l’infrastructure, à l’administration et à la maintenance. La convergence permet d’éliminer les coûts de réseaux dédiés, de réduire les coûts d’ex-pansion du système, d’homogénéiser les services des sites distants par rapport aux sites centraux dans le cadre d’une archi-tecture centralisée et de gagner en rapidité sur le déploiement de solutions applicatives. La convergence simplifie l’exploitation. Elle contribue à la réduction des coûts avec la diminution des spécialistes nécessaires à la gestion des équipements propriétaires, un meilleur contrôle du réseau de la part du département informatique, une très forte ré-duction des coûts liés aux déplacements de numéros ou de postes généralement asso-ciés à la maintenance de systèmes tradition-nels. » Il y a aussi la perspective de la mise en place de nouveaux services: « Les bénéfi-ces récurrents seront apportés par les gains de productivité liés à l’utilisation de nouveaux services et de nouveaux applicatifs tels que la messagerie unifiée (qui permet de libérer entre 25 et 40 minutes de temps de travail par collaborateur), les assistants personnels (qui permettent au collaborateur de per-sonnaliser sur l’Intranet toutes les fonctions avancées de renvoi d’appel en fonction de son agenda propre ou partagé) et les appli-cations de eLearning. »

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Acronyme Dénomination Vitesse maximale en réception

Vitesse maximale en émission

Evolutions Futures

GPRS General Packet Radio Service 54 Kbps 27 Kbps -

EDGE Enhanced Data Rate for GSM Evolution 237 Kbps 60 Kbps 1 Mbps

UMTS Universal Mobile Telecommunications System 384 Kbps 128 Kbps 128 Kbps

HSDPA High Speed Downlink Package Access 1,8 Mbps 384 Kbps 5,8 Mbps

HSDPA High Speed Downlink Package Access 3,6 Mbps 384 Kbps 7,2 Mbps

VOXMOBILE C’est en mai dernier que Mobistar, qui fait partie du groupe Orange, a annoncé le rachat de VoxMobile. Créée en 2004, Voxmobile dispose de 20% de parts de marché au Luxem-bourg dans la téléphonie mobile. Avec un chiffre d’affaires en 2006 de 27,6 millions d’euros, la société, qui dispose de son propre réseau avec licence GSM 900/1800 et UMTS, propose également des services de téléphonie mobile, fixe et des accès ADSL, ainsi que des offres Data. Pascal Koster, CEO: « Nous sommes le pionnier et de loin le leader des solutions données pour entreprises. Nous avons été les premiers à introduire des bundle données, avec aujourd’hui une gamme étendue de pac-kages data. Grâce à la technologie Edge, nous proposons sur notre réseau GSM, il couvre aujourd’hui 99% du territoire, des débits de 220 Kbit/s. Notre réseau UMTS couvre lui 80 à 90% de la population, avec des débits de 3,6 Mbit/s rendus possi-bles par la technologie HSDPA. Cela veut donc dire que nos clients mobiles disposent avec cette offre d’une solution très proche de l’ASDL au niveau des performances.

LE GRAND DOSSIER

BUSINESS EVERYWHERENotre entrée dans le groupe France Telecom va nous permettre d’étendre notre portefeuille de solutions avec des solutions inno-vantes de géolocalisation, et notre connectivité sans fil. C’est ainsi que nous comptons une septantaine de HotSpots au Luxembourg, et que nous pouvons communiquer avec un parc global à l’étranger de quelque 90.000 HotSpots. Nous travaillons aussi à simplifier au maximum l’accès à l’Internet mobile. C’est le rôle d’une solution comme Business Everywhere de Mobistar, qui va reconnaître auto-matiquement les hotspots disponibles et s’y connecter.

CHOIX DE MICROSOFT MOBILEA côté des offres data, nous proposons des services d’accès mobi-le et en temps réel à la messagerie électronique. Nous avons décidé d’opter, sur le plan local, pour la plate-forme Microsoft. Elle offre l’avantage de ne pas impliquer le paiement d’un licence utilisateur, comme c’est le cas avec BlackBerry, et d’être directement compa-tible avec le système push e-mail du service pack 2 d’Exchange. L’autre raison de ce choix, par rapport à la plate-forme Blackberry est la technologie d’accès de la plate-forme Microsoft qui permet de garder une session ouverte et de ne pas payer pour chaque micro connexion, ce qui peut être très pénalisant lorsque l’on se trouve à l’étranger. Enfin, les connexions des mobiles Microsoft sont « one to one »: du device au serveur installé chez le client. Avec le système BlackBerry, tout transite via des serveurs basés en Angleterre, ce qui peut poser des questions au niveau de la sécurité. VoxMobile estime à 2000 le nombre de « pack » achetés spécifiquement pour le push e-mail »

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ET LES PME ?Relativement rétives aux investissements lourds, elles sont séduites par la perspective d’une solution centralisée, et par la réduction des coûts que cette homogénéisation peut générer. Selon Stefan Vekeman, strategic product manager chez Ericsson, les PME sont les entreprises qui se montrent le plus sensibles aux avantages de l’IPBX (commutateurs sur IP) par rapport aux PABX (centraux télé-phoniques « classiques). Aujourd’hui, tous, de Siemens à Alcatel en passant par Cisco ou 3Com propose des centraux IP. Sachant que, selon Vekeman, la téléphonie va de toute manière totalement migrer vers IP. En résumé, si une (grosse) PME change de centrale, elle doit aujourd’hui à coup sûr se pencher sur les offres « VoIP »…

Baudouin Stévenart, Sales Manager pour Comparex Luxembourg

L’OPTION BLACKBERRYLes Blackberry de la famille 8800 sont très bien profilés pour les applications de messagerie et d’entrée de données. Leur GPS intégré doublé logiciel MAPS apporte une valeur ajoutée évidente en matière d’intégration d’application business. Les fonctions de calendrier et de courrier électronique sont disponibles en stan-dard dans la solution Blackberry Enterprise Solution. Au niveau du développement et de l’intégration d’applications, le MDS (Mobile Data Système) qui fait partie de BES (Blackberry Enterprise Solu-tion) dispose de fonctions très performantes et très conviviales de développement d’applications. Le MDS 4.1 comprend tout ce qu’il faut pour développer et gérer des applications dans l’environne-ment BES. Il fait appel à des mécanismes et protocoles standards et permet de centraliser le déploiement et la gestion d’applications. Il offre des facilités d’installation, de déploiement et de mise à jour « over-the-air » et permet d’optimiser les transmissions de données sans fil.

P&T LuxembourgAvec plus de 250.000 clients, LuxGSM est le premier opérateur de téléphonie mobile au Luxembourg. C’est en mai dernier que la so-ciété a introduit le service DSL Mobile, basé sur le HSDPA, avec une couverture de l’ordre de 80% de la population du Grand Duché. Parallèlement à ce lancement, LuxGSM poursuit le déploiement du réseau EDGE dans les régions non couvertes par l’UMTS. Au niveau Data, c’est en 2004 que P&T Luxembourg et Vodafone ont conclu un accord de réseaux associés, faisant de LuxGSM le partenaire exclusif de Vodafone. Il en résulte deux services Data mobiles. La carte PC Vodafone Mobile tout d’abord, qui permet l’accès depuis son ordinateur portable à Internet et aux données de l’entreprise. A noter la disponibilité prochaine d’une gamme de PC portables avec modules HSPDA intégré.

HOSTED BESC’est le deuxième service, basé BlackBerry, proposé sous une forme entièrement hébergée: Hosted BlackBerry Enterprise Server. Hos-ted BES apporte un accès sans fil sécurisé à la messagerie d’entreprise hébergée sous Microsoft Exchange, la téléphonie fixe et mobile, internet et Intranets, les fonctions organisateurs, la messagerie instantanée et le SMS.

LE GRAND DOSSIER

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LE GRAND DOSSIER

Pression sur les télécoms aux P&TPour la seconde fois consécutive, les produits télécoms sont en baisse au sein de l’Entreprise des Postes et Télécommunications. Alors que les P&T ont toujours connu la croissance dans ce secteur d’activités (les télécoms pèsent pour deux tiers au sein du groupe), ces deux dernières années marquent un tournant dans le monde des télécommunications. Depuis longtemps, l’entreprise publique avait limité la casse de la fuite des revenus du trafic par sa situation quasi monopolistique en certains domaines. Aujourd’hui, la pression sur les prix est forte et les P&T doivent lâcher du revenu. C’est ce qu’il ressort du rapport annuel de l’opérateur et du bilan pour 2006 où les recettes télécoms passent de 356 millions en 2004 à 355 millions en 2005 et 351 millions en 2006…

La téléphonie fixe, qui représente toujours la vache à lait du sec-teur pour l’opérateur historique (près de 40% des recettes télécoms viennent de ces trafics) se tasse légèrement. On pourrait s’attendre prochainement à une importante correction, avec notamment le tra-fic IP et convergé en hausse et l’arrivée d’opérateurs qui pourront être enfin concurrentiels. La voix pèse pour 138 millions et c’est le trafic mobile qui est en seconde position, aussi depuis la con-centration des opérateurs maison sous la seule bannière LuxGSM avec 91 millions de revenus, s’accaparant un bon quart du gâteau télécom. Ici aussi, le petit Vox ayant désormais la carrure euro-péenne dans Mobistar, groupe Orange et Tango/Télé2 toujours à la chasse, les P&T ont du mouron à se faire… Les services qui peuvent offrir une compensation à ces challenges sont autour de l’infrastructure (58 millions d’Euros en 2006), de la data (20 mil-lions), de l’interconnexion (19,7 millions), de l’internet (15 millions)…

L’entreprise a aussi connu des succès l’an dernier, notamment autour du produit Intégral de voix, internet et mobile (grand public) mais aussi par le lancement du projet Teralink de transmission haut débit à l’international, véritable squelette de communication de sup-port à des activités paneuropéennes en matière d’eCommerce ou d’eBusiness… Le service des Réseaux d’entreprise a connu une croissance de 20% en termes de clients mais c’est bien évidem-ment l’offre LuxDSL (+20% et 37,6% de taux de pénétration au Grand-Duché) qui est un succès incontesté et qui devra permettre l’arrivée de services à valeur ajoutée comme l’IP-TV. Pour tenir le cap, les P&T ont également consenti à des investissements im-portants dont le Datacentre et Recovery center de Windhof pour quelque 26 millions d’Euros et 18,6 autres millions sur le réseau dans tout le pays. Le centre de tri postal aura englouti 14,2 mil-lions et 4,3 millions ont été consacrés à la modernisation de l’in-formatique. Teralink à lui seul représente un investissement de 1,4 million d’Euros et le groupe P&T a pris 25,8 millions de partici-pations dans des sociétés externes, dont Victor-Buck Services…

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Par Abdelhay Toudma, ITSM Consultant CTG Luxembourg PSF.

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SPOTLIGHT

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ITIL et Gouvernance ITAu cours des années, les technologies de l’information sont devenues l’ossature du business à un point tel qu’il est devenu impossible de réussir sans IT.

La Gouvernance IT, inspirée des principes de « Corporate Governance » fait face à la double nécessité de contribuer d’une part aux opérations et aux performances actuelles du business et d’autre part à la transformation et au positionnement de l’IT afin d’être à la hauteur des défis futurs. Un modèle de croissance bien défini permet au Management IT de s’aligner avec le business et d’augmenter graduellement le contrôle du niveau de maturité de la gouvernance IT dans une société.

Ce modèle repose sur 5 niveaux évoluant du contrôle élémentaire des ressources ICT jusqu’au support de la stratégie «Corporate », en passant par l’IT Service Management, l’Application Service Management et le Business Service Management. Chaque niveau met l’accent sur plus de contrôle dans le domaine désigné et facilite l’interface avec chacun des autres niveaux.

La méthodologie des bonnes pratiques ITIL joue un rôle crucial dans cette évolution depuis la simple gestion de l’infrastructure ICT vers une gestion de service plus orientée « processus ». Elle renforce aussi un meilleur alignement de la gestion de service IT avec la gestion de service applicatif et la gestion de service métier.

À partir d’un certain niveau de maturité la chaîne de livraison de service va traverser tous les silos départementaux et fera participer toute l’organisation au projet commun d’amélioration continue, incluant:

et l’apport de valeur ajoutée. ITIL est un ensemble de processus étroitement liés qui incitent à l’amélio-ration de résolution et à la réduction du temps nécessaire au traitement des incidents.

Les sociétés demandent de plus en plus de retour sur investissement: elles peuvent en trouver les premiers éléments grâce à la gestion des incidents et des problèmes, notamment via un volume réduit d’incidents et une chute des interruptions de service conduisant à des économies. La gestion des changements et celle des mises en production soutiennent une meilleure définition des priorités et un déploiement plus souple alors que la gestion des niveaux de service apportera une rationalisation des services. Tout est source de réduction de coûts.

Comme bénéfice immédiat en choisissant ITIL, en formant votre personnel à ITIL ou en évaluant votre degré de maturité, vous aurez sans doute suscité en interne les bonnes questions au sujet de votre organisation. C’est le début d’une longue mais intéressante route pleine d’enrichissements.

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ITIL, quatre lettres qui cachent un monde merveilleux rempli de processus…Un principe bien établi aujourd’hui concerne la nécessité de mettre en oeuvre des processus (la réalisation d’une série d’activités avec un objectif à atteindre) et de s’assurer qu’ils seront bien respectés. Cette approche a mis du temps à s’imposer mais aujourd’hui, les termes « processus » et « industrialisation des processus » sont des mots couramment usités.

Ainsi dans le cadre de la continuité des services IT, le BCI (Business Continuity Institute) fait référence. Cobit, lui, (Controlled Objectives for Information and related Technologies) définit un cadre de références haut niveau des processus IT. Il est réputé pour faire référence aux aspects de gouvernance et contribue par ailleurs à la mise en place de tableaux d’indicateurs, les Balances Scorecard. Des approches telles que IT Service CMM (IT Service Capability Maturity Model) ou ISO/IEC 15504 sont ici des normes ou référentiels qui permettent d’évaluer une maturité de processus et donc d’améliorer la qualité dudit processus.

Et enfin, la dernière norme relative à la qualité de la fourniture des servies IT: ISO/IEC 20000. Sur base de la BS 15000 (British Standard 15000), cette norme a été adoptée le 15 décembre 2005 sous le nom ISO/IEC 20000. Toute jeune norme mais déjà beaucoup de succès ! De nombreuses sociétés sont en cours de certification. En février 2007, plus de 70 sociétés étaient déjà certifiées dont une au Luxembourg: Deutsche Börse.

Cette norme fait sans cesse référence aux Bonnes pratiques ITIL du Service Management tant au niveau des critères obligatoires (« Shall ») que les critères optionnels (« should »). L’objectif dans la cadre d’une certification, est de prouver que vous avez le contrôle sur les différents processus, qu’ils soient gérés en interne ou externalisés. Concernant la sécurité et l’ISO/IEC 27001, ici encore les Bonnes pratiques ITIL et les autres référentiels se rapprochent avec un focus particulier sur la sécurité. L’évolution d’ITIL quant aux aspects de sécurité dans la version 3 est flagrante…

Les Bonnes pratiques ITIL, dans le cadre du Service Management, concernent dix processus et une fonction (le service desk) qui sont ainsi formatés (entrées, sorties, activités, acteurs..). Ces processus sont le résultat d’une réflexion d’une dizaine d’années - ITIL a vu le jour vers la fin des années 80 en Angleterre -, suivi d’une période de consolidation - la version 2 à la fin des années 90 - et d’une autre période de maturation qui se concrétise par la version 3 d’ITIL qui vient de paraître en mai 2007.

Exemples de valeur ajoutée d’ITIL et du service management en particulier: orientation Business, focus sur le Client et ses besoins, un même vocabulaire, l’accent sur la qualité et l’amélioration continue, une gestion efficace et efficiente des Services IT, la mise en place de contrats de qualité de services (SLA, indicateurs mesurés), tendance à être proactif à opposer à une simple réactivité sur incidents. Pour le Client, ces aspects se traduiront par une nette amélioration de la qualité des services fournis qui seront plus disponibles et plus fiables. Ceci engendrera donc un gain de productivité et de compétitivité permettant de gagner de nouveaux marchés.

ITIL fait partie de cette mouvance de normes, référentiels et autres Bonnes Pratiques qui existent. Il est important de comprendre que chaque norme ou référentiel a ses points forts et ses points faibles, qu’il est fondamental d’en utiliser le meilleur mais qu’il est illusoire de pouvoir les connaître tous, les appliquer tous. L’important est donc d’avoir un référentiel, même interne, de l’utiliser et de le respecter.

SPOTLIGHT

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Par Sylvie Prime Van Parys, Présidente.Comité itSMF, chapitre Luxembourgeois.

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ITIL la fin des Héros

SPOTLIGHT

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En effet, ces modèles sont très bien adaptés à des services informatiques importants et indépendants. A Luxembourg, hormis les quelques grands du marché, les banques sont souvent dotées de services informatiques de taille restreinte (moins de 50 personnes). Dans ce cas elles ont plutôt une approche « acheteur de packages ». De ce fait, on retrouve un système d’information constitué d’une accumulation de « Legos » correspondant aux besoins successifs exprimés par le marché. Ces modèles ne sont pas très adaptés à ces organisations ; en appliquant ces modèles dans leur intégralité, il y aurait plus de responsables de processus que d’exécutants. De plus, avec une position « d’acheteur de packages», la fonction du département IT se résume à l’étude des outils puis à leur maintenance. Toutefois, ces organisations peuvent s’inspirer de ces modèles et les adapter afin d’optimiser certains processus, mais l’application d’ITIL ou CMMI dans leur globalité serait une hérésie.

Par ailleurs, ces modèles sont reconnus essentiels par certains acteurs du marché mais font l’objet d’une certaine réticence auprès de leur département IT. Cette méfiance est due sans doute à deux éléments importants du fondement de ces modèles, qui sont une organisation horizontale du management du système d’information, et leur documentation. A cause de ces points, les informaticiens interprètent ces modèles comme une perte de leur pouvoir, par la destruction du système pyramidal et la remise en cause de leur légitimité au travers du partage du savoir.

En fait ces modèles connaissent le même démarrage difficile que l’ISO 9000 dans les années 80 mais s’avèreront aussi pertinents dans un futur proche si nous savons les adapter aux spécificités de notre marché. Toutefois, l’application de ces modèles ne pourra se faire que si nos Héros de l’IT acceptent de concéder une partie de leur pouvoir au profit du partage du savoir.

Dans les années 80, poussée par un souci de répondre de façon optimale à la demande client, l’industrie met en place un système documentaire pour identifier et surveiller ses processus qui donnera naissance un peu plus tard à la notion de qualité puis à l’ISO 9000. Cependant, l’application de ce système documentaire à l’IT restait assez délicate à cause de sa mise en œuvre complexe, mais aussi et surtout par la réticence des informaticiens à documenter exhaustivement leurs travaux. C’est pourquoi des modèles comme ITIL et CMMI, plus adaptés à ce métier, font depuis quelques temps leur apparition. A Luxembourg ces modèles connaissent un franc succès dans certaines organisations, mais rencontrent de réels freins dans d’autres.

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Par Alain Fenniche, Groupe SFEIR.

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Par Michael Bünte, Project Manager, Primesphere s.a.

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ACTUAL-IT

500 ans d’ITIL et le défi du changement

Ces quelques lignes sont extraites du Prince de Nicolas Machiavel (1469-1527), qui les a écrites en 1512, alors qu’il se retrouvait sans travail après 14 années passées au service de la République floren-tine. Cinq siècles après leur rédaction, il semblerait que les choses n’ont pas beaucoup évolué, car aujourd’hui nous sommes con-frontés aux mêmes problématiques qu’alors. À chaque fois que les membres d’une organisation, souvent soucieux du bien-être, voire de la survie de celle-ci, estiment qu’il est trop risqué de persister dans une direction sans changement, ils sont confrontés à ces mê-mes forces opposées. Néanmoins, les dernières décennies nous ont permis de progresser dans la compréhension de la meilleure façon d’appréhender ces circonstances.

Machiavel l’a bien exposé; le changement est également un défi:

«Cette tiédeur, au reste, leur vient de deux causes: la première est la peur qu’ils ont de leurs adversai-res, lesquels ont en leur faveur les lois existantes; la seconde est l’incrédulité commune à tous les hom-mes, qui ne veulent croire à la bonté des choses nouvelles que lorsqu’ils en ont été bien convaincus par l’expérience.»

Évidemment, ITIL n’existe que depuis quelque 25 ans. Mais le fait qu’il se soit désormais imposé comme le standard de facto de l’IT Service Management illustre son indéniable percée. Le changement est le seul moyen de s’améliorer et aujourd’hui, le lancement de la version 3 d’ITIL, intégrant les meilleures pratiques actuelles, est une évolution logique. ITIL n’aurait jamais eu ce succès, si les équipes qui l’ont introduit n’avaient pas perçu d’amélioration de leur situa-tion, attribuées «à toutes ces activités et procédures nouvelles que nous suivons maintenant». Les plus-values telles que «le commerce est désormais mieux soutenu par l’IT» ou «nous pouvons offrir à nos clients des services de meilleure qualité à un moindre coût», citées depuis longtemps, ne laissent plus de place au doute. La manière la plus convaincante d’argumenter en faveur de la mise en place d’ITIL est de discuter avec d’anciens sceptiques, qui ont saisi l’opportunité et perçu une amélioration.

«[…] on doit remarquer qu’en effet il n’y a point d’entreprise plus difficile à conduire, plus incertaine quant au succès, et plus dangereuse que celle d’introduire le changement. Celui qui s’y engage a pour ennemis tous ceux qui profitaient du status quo, et il ne trouve que de tièdes défenseurs dans ceux pour qui le changement serait utile.»

La question ne devrait donc pas être «pourquoi devrais-je mettre en place ITIL ?»

mais

«combien de temps puis-je encore attendre avant d’accepter le défi du changement ?».

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30 années de messages Swift à Luxembourg

Swift a soufflé les bougies de sa trentième année de présence au Grand-Duché de Luxembourg. La société, bien connue pour ses services de messageries standardisées, offre aujourd’hui des interfaces à plus de 7.800 institutions dans plus de 200 pays. Le Luxembourg occupe la 9ème place des pays utilisateurs.

En 2002, le Groupe National Swift Luxembourg (GNS) a été transformé en une asbl, l’ALMUS (Association des Membres et Utilisateurs de Swift), qui agit comme véritable interface entre Swift et les utilisateurs finaux. Dans cette optique, le Luxembourg a une représentation au conseil d’administration de Swift et c’est l’ALMUS qui coordonne les relations notamment en vue d’aboutir à des solutions communes sur des sujets tels que l’implémentation de TARGET2, Single European Payments Area (SEPA),… Le Luxembourg compte actuellement 156 utilisateurs de Swift, dont 23 membres. Son trafic, qui avait une croissance de 25 % durant le second semestre 2006, lui assure la neuvième place au niveau mondial.

// À sa création, en 1973, la BGL, la BIL et la KBL ont fait partie de ces membres fondateurs et ont, parmi d’autres, officiellement démarré leurs activités Swift en 1977. Dès 1983, la com munauté luxembourgeoise comptait déjà quelque 22 sociétés utilisatrices et aujourd’hui presque tous les établissements financiers de la place sont utilisateurs de Swift.

ACTUAL-IT

En janvier 2007, Swift a lancé un modèle amélioré d’accès aux banques, SCORE, qui permet l’interaction, d’une manière standardisée, entre les entreprises et les institutions financières utilisatrices de Swift. ArcelorMittal a pris la décision d’analyser la migration vers Swift non seulement pour augmenter l’auto ma-tisation de son business mais aussi pour améliorer la sécurité et la fiabilité, tous deux traduisant un Retour sur Investissement élevé de 605% sur 5 ans.

La cérémonie d’anniversaire a eu lieu à l’Auditorium de RBC Dexia Investor Services bank notamment en présence de Jeffrey Tessler, Membre du Conseil d’administration de Swift et Directeur général de Clearstream International, d’Yves Lahaye, Président de l’ALMUS et Membre du Comité de direction de RBC Dexia Investor Services bank, de Michel Wurth, Membre du Comité de direction d’Arcelor- Mittal et Alain Raes, Chef de division industrie bancaire du groupe Swift.

// ALMUS - http://luxembourg.community.swift.com

// Swift - http://www.swift.com/

// SIBOS 2007: du 1 au 5 octobre 2007, Boston USConférence annuelle des utilisateurs de Swift

Avec notamment:

- Marc Aguilar, General Manager, Payments BeNeLux, Fortis Bank

« SEPA: the home straight - how we met the challenges »

- Jeff Tessler, Chief Executive Officer, Clearstream International and Member of the Board of Directors, Swift

« The redesign of the European settlement landscape: is there progress and where will we land? »

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ACTUAL-IT

Le logiciel de la présidence européenne de P&T Consulting au sommet du G8L’an dernier, suite à la présidence grand-ducale de l’Union Européenne, P&T Consulting avait développé un système d’organisation et de gestion d’évènements internationaux. Après l’avoir installé pour la présidence allemande, le logiciel a été également mis en place pour l’organisation du dernier G8, le comité des huit plus grandes puissances industrielles qui vient de se tenir à Heiligendamm (Allemagne).

Le logiciel IC2M (International Conference and Meeting Manager), développé par P&T Consulting (PTC Luxembourg), a été mis en place par le Ministère allemand des Affaires étrangères, en charge de l’organisation de cet événement majeur de la scène internationale qu’est le G8. « Ainsi l’accréditation des délégations des pays les plus importants du monde a été faite par l’intermédiaire du logiciel de PTC permettant une préparation optimale de ce sommet au

regard de l’ensemble des aspects liés aux obligations du Protocole, explique la filiale du groupe de l’Entreprise des Postes et Télécommunications, P&T Luxembourg. Les équipes de PTC étaient également présentes sur site pour assurer un support opérationnel à l’instar d’autres réunions majeures au niveau européen comme lors des célébrations du 50ème anniversaire du traité de Rome. »« La participation active de PTC au G8 est avant tout le témoignage d’un savoir-

faire luxembourgeois qui s’exporte et une reconnaissance extraordinaire des compétences de PTC, estime Sylvain Arts, Business Development Manager de P&T Consulting. Avec l’aide des institutions luxembourgeoises nous espérons vivement pouvoir continuer à faire la promotion de l’innovation grand-ducale au plus haut niveau international ».

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Carmignac Gestion sauvegarde en ligne

Le Luxembourg inspire les bureaux parisiens sur les solutions EVault

Souvent, les entreprises pensent que la sauvegarde en ligne (back-up and restore) est compliquée, met en danger la confidentialité des données ou coûte cher. LAB, le spécialiste des solutions d’archivage des documents physiques et électroniques, a déjà démontré que ces appréhensions étaient non-fondées. Il y a deux ans, Carmignac Gestion Luxembourg a développé avec le prestataire de Munsbach une solution de sauvegarde en ligne sur la technologie EVault, filiale à 100 % de Seagate Technology, et éditeur de solutions de protection des données.

Carmignac Gestion est une société française créée en 1989 et spécialisée dans la gestion d’actifs financiers. Elle emploie près de 90 collaborateurs répartis entre le siège parisien et sa filiale au Luxembourg, en charge du développement européen. « En automne dernier, la société décide de remplacer sa solution de sauvegarde sur bandes SDLT par une solution de sauvegarde en ligne dernière génération, fiable et évolutive, pour gérer les données critiques émanant d’une dizaine d’applications métiers (.Net, Base SQL, Oracle…) et de la gamme MS Office, reparties sur 12 serveurs en interne. Le choix de la solution EVault s’est fait assez naturellement car Carmignac Gestion connaissait déjà l’éditeur - un projet similaire avait été conduit au Luxembourg fin 2005 sur la technologie EVault, en mode hébergé par l’intégrateur LAB. Le siège parisien quant à lui préfère souscrire, fin 2006, une licence EVault Infostage. La société pense pouvoir amortir la solution sous trois ans. »

« Parfois, les entreprises ne voient pas d’un bon œil la sauvegarde, admet Bernard Moreau, le Managing Director de LAB. Ils ne considèrent en effet pas le back-up comme un coût récurrent et pensent qu’une fois l’effort d’acquisition de tapes ou autres réalisé, les solutions sont autonomes. Ici, la solution génère une copie conforme de l’existant, prête à redémarrer. Nous l’avons vendu plusieurs fois, dont à Carmignac Gestion Luxembourg. » Ce concept et cette méthodologie bien maîtrisés localement ont permis de faire adopter les principes aujourd’hui dans les bureaux parisiens de Carmignac Gestion. On peut donc dire que le bureau grand-ducal de Carmignac Gestion a fait naître des idées dans le groupe en cette matière de sauvegarde en ligne. La technologie devient accessible à tous: pour un full back-up de 50 gigas par exemple, un connexion adsl suffit… »

ACTUAL-IT

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L’INTÉGRATION D’EVAULT INFOSTAGE CHEZ CARMIGNAC GESTION

durant une journée,

complète en 13 heures

disque et de restauration de données en ligne ;

« Le grand avantage de la technologie EVault réside dans la capacité de compression des données et la souplesse d’utilisation, explique Raphael Schumann, Responsable Technique chez Carmignac Gestion. Pour 7Tb de backup, le stockage est de 470 Gb seulement. Nous pouvons effectuer nos sauvegardes en 6 heures sur le serveur interne, là où il nous fallait 10 heures et plus avec l’ancienne solution.»

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ALTIRIS ET LAB Lab et Altiris - désormais dans Symantec (mais aussi APC et Dell) - vont renforcer leur collaboration sur le marché luxembourgeois par la création d’un ‘Altiris Demo Center’ dans les bâtiments de Lab. Selon l’accord, Lab mettra en effet un espace de démonstration au sein de son Data Center à la disposition d’Altiris pour des tests et des démonstrations. Cet espace a d’ailleurs été inauguré par le ministre de l’Economie et du Commerce extérieur Jeannot Krecké. Réalisé en collaboration avec des partenaires tels que Dell, APC et Altiris, le Data Center de Lab occupe pour l’instant quelque 300 mètres carrés. Il est équipé des dernières technologies qui permettent de simuler des environnements très hétérogènes ainsi que des solutions des partenaires de Lab. « Pour l’archivage de données, nous collaborons avec Dell et Altiris, explique Bernard Moreau, Managing Director de Lab. » « Nous dé-veloppons régulièrement des solutions en commun, confirme Micaël Weber, Business Development Manager Dell Luxembourg. Cette solution de hosting s’inscrit dans le cadre de cette collaboration. D’autre part, nous avons également un contrat ‘Infrastructure Services Partner’ avec Lab, qui nous permet de sous-traiter une partie de la prestation de service à Lab lorsque nous vendons une solution ».

« Une démonstration vaut toujours mieux qu’un long discours, explique Koen Chiau, Regional Manager Altiris Belux. Les véritables avan-tages des solutions d’Altiris sont bien plus évidents lorsque les utilisateurs peuvent en faire l’expérience en situation réelle. »

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Bernard Moreau, Managing Director de LAB

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Le 4 octobre 2007

Le forum itSMF Luxembourgeois, ses activités, sa conférence annuelle.

Conférence annuelle de l’itSMF, chapitre Luxembourgeois,

Salons Paul Eischen à Capellen

le JEUDI 4 OCTOBRE 2007 entre 12:30 et 18:30

la nouvelle version ITIL (v3) ISO/IEC 20000.

Retour d’Expérience:BRITISH TELECOM

itSMF Lu, avec l’ANSIL, le CLUSSILet le chapitre luxembourgeois de l’ISACA.

Pour en savoir plus:www.itsmf.lu, [email protected] de la cotisation annuelle: 100,-

Le forum sur les pratiques IT du Luxembourg a été créé en 2004 et compte environs 150 membres nominatifs et une vingtaine de sponsors

Les objectifs du forum sont les suivants:

devélopper et promouvoir les Bonnes Pratiques ITIL au niveau du Service management développer et aider à l’essort du service management au Luxembourg contribuer à professionaliser les personnels impliqués dans la gestion des services IT fournir à ses membres un forum qui permette de l’échange d’informations et de partager des expériences avec les autres sociétés de la place, orienter et aider à l’mélioration de la qualité et de la performance des services être une passerelle entre les différentes associations ou acteurs impliqués dans la gestion des services IT

Il édite en outre un magazine 2 fois par an, organise des rencontres mensuelles sur des thèmes variés (processus, évaluation, outillage, reporting.) et est actif dans le domaine des formations ISO/IEC 20000 avec certification. Il est aussi présent dans le cadre du groupe de travail SC7 de l’Ansil (Association de Normalisation pour la société de l’Information Luxembourg ANSIL.) qui participe au positionnement du Luxembourg en tant que pays dans les conventions internationales pour la normalisation (en France, l’équivalent de l’Ansil est l’AFNOR, Agence Française pour la Normalisation). Le forum organise des réunions mensuelles, le jeudi soir entre 17:00 et 19:00.

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Mizuho Trust & Banking Luxembourg met en place une solution de portail Open SourceNée de l’association de quatre banques japonaises à Luxembourg, Mizuho Trust & Banking Luxembourg est déjà à sa troisième jeunesse en matière de portail. Avant la fusion déjà, en 1997, la banque délivrait ses premiers rapports de fonds et des capacités en queries dynamiques via un portail qui était orchestré par SQL Surfer et HTML sur l’application server.

CASE CHOICE

Les informations étaient ainsi accessibles à la clientèle de la banque active en administration de fonds, en global custody et comme securities agency, via le portail. En 2001, l’application est re-construite autour du moteur iPlanet mais Mizuho Trust & Banking Luxembourg se retrouve avec une solution complètement dépendante d’un fournis-seur. La banque, avec une petite équipe IT, s’était assuré des prestations extérieures jusqu’au jour où le prestataire ferme ses portes et que la banque se retrouve sans support et aux commandes d’une boîte noire…

Les besoins des clients grandissant rapidement, un lay-out vieillot, une partie des informations uniquement disponible par VPN en Fra-me Relay… ont conduit la banque à se plonger dans l’étude d’une nouvelle interface de communication avec ses clients. « Nous avons d’une part voulu éconduire les limitations que l’ancienne solution nous imposait tout en trouvant une solution facile et simple, res-pectant un budget très bas, explique Mickael Mariotti, responsable des projets techniques, de l’architecture et de l’infrastructure de Mi-zuho Trust & Banking Luxembourg. Nous souhaitions une solution facile à administrer, qui ne nécessitait donc pas trop de développe-ments, qui offrait des garanties de sécurité importantes puisque l’on souhaitait passer sur des technologies internet. Nous avons donc analysé beaucoup de solutions et toutes respectaient nos critères sauf un: le budget. Nous sommes donc partis sur l’Open Source et Liferay s’est imposé. »

D’une part, Liferay est gratuit et open et d’autre par basé sur des standards java, ce qui garantit des coûts et des facilités de dévelop-pement intéressants. Ensuite, supportant nativement la JSR-168 comme spécification de portlets, Liferay a repris intégralement les portlets existants, sans aucune modification. Enfin, l’interface est complètement personnalisable, ce qui a permis de développer le portail « pour » les clients qui sont des gestionnaires de fonds et donc avec une logique métier importante. En centralisant l’authenti-fication dans le portail, l’aspect sécurité a été aussi couvert.

Par ailleurs, une combinaison Tomcat, MySQL, Eclipse a fait le res-te quant au respect du budget… « La seule partie du budget que nous avions, nous l’avons consacré au support et depuis la mise en Live en décembre 2006, nous n’avons connu aucun bug ni aucun crash, assure Mickael Mariotti. Les seuls investissements que nous avons eu à supporter ont eu lieu dans le cadre du développement et du support de l’application métier avec Fujitsu. » Parée pour le futur avec ce portail Mizuho Trust & Banking Luxembourg offre déjà une communication efficace en anglais et en japonais pour un ac-cès à 150 rapports (générés en PD par GP3 (Global Portfolio 3) de Sungard) et par 200 connexions de clients en mode 24 X 7. La personnalisation est pour l’instant encore assumée par la banque à la requête des clients, mais un self service n’est pas exclu: la tech-nologie le permet. Pour un premier projet Open Source à la banque, Liferay a donc fait une entrée remarquée.

Mickaël Mariotti, Mizuho Trust & Banking Luxembourg

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Le Roude Léiw flottera-t-il dans Second LifeGax, éditeur de logiciels et fournisseur de services IT, vient d’inaugurer en présence de Jeannot Krecké, Ministre de l’Economie et du Commerce extérieur, une vitrine technologique dans Second Life.

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Marc Cenon, infographiste chez Gax

ACTUAL-IT

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Second Life ! Pour celles et ceux qui n’ont pas assez d’une vie, le monde virtuel est une aubaine. Si nombreux visiteurs se déplacent dans Second Life pour y faire des rencontres, y visiter des mondes imaginaires ou y suivre des trainings, beaucoup y vont aussi pour y construire un busi-ness dématérialisé, une vitrine technologique et gagner des Linden Dollar (L$, la monnaie locale). IBM, Dell, mais aussi Adidas, Toyota, BNP Parisbas, Sarkozy et Ségo,… y ont nouent des ambi-tions. Une ambassade de Suède y est ouverte. Comme de nombreuses sociétés technologiques donc, Gax y fait une entrée remarquée avec un building tout d’orange visant à servir à la fois de vi-trine pour ses produits (solutions de CMS - Content Management Software -, ou sa CVThèque).

« Second Life n’est pas un jeu, martèle Cornelia Den Hartog, Directrice de Gax Technologies, la première entreprise grand-ducale à saisir au bond l’opportunité Second Life. S’installer dans Second Life représente un potentiel important. » Avec la construction de son module Bâle II, Gax envisage aussi Second Life comme un espace d’interaction avec les clients, partenaires, consommateurs. Il faut dire que la communauté qui « vit » dans Second Life compte quelque 7 millions d’individus. On y parle toutes les langues, même luxembourgeois paraît-il. Mais les badauds et leurs ‘avatars’ sont nombreux,…

ACTUAL-IT

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Si le monde virtuel s’ouvre effectivement comme un jeu 3D, le contenu est lui bien différent. D’île en île (une île est égale à un serveur, soit 65.000 mètres carrés virtuels), le passant peut ainsi découvrir de nombreux produits, solutions, technologies. Dell offre par exemple la possibilité de construire un PC sur mesure dans Second Life et de se le faire livrer dans la « vraie vie ». « La plupart des habitants sont d’un niveau d’éducation élevé, estime Cornelia Den Hartog. Ce sont souvent en effet des gens qui viennent de la technologie ou du monde du graphisme. »

Car pour être bien noté dans Second Life, l’aspect extérieur compte tout au autant, si pas plus, que l’aspect intérieur. Et c’est en cela que l’application change la donne. Pour 300 L$, on peut acheter son lopin de terre et construire rapidement des premières constructions. Mais, à l’instar d’un projet en béton, il faut aussi souvent s’adjoindre les services d’un architecte, d’un construc-teur, d’un décorateur d’intérieur… Ce sont les rôles qu’a endossés Marc Cenon, infographiste chez Gax. « On commence par acheter un terrain ou une île toute entière si l’on veut, puis on pose les fondations. Il faut ensuite élever les étages en 3D comme pour une construction nor-male », explique-t-il.

Ce monde virtuel offre une deuxième jeunesse à des offres commerciales. Mais cette plateforme encore peu attaquée, risque bien aussi le terrain de jeu de personnes malintentionnées. Dire que le chemin est long est encore plus vrai dans des allées de bits et de bytes…

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Le Guichet unique: la refonte des échanges d’informations avec les administrations publiques Les deux dernières décennies ont été marquées par le développement de plateformes d’échanges dématérialisés de plus en plus sophistiquées entre les acteurs économiques. En suivant l’exemple du secteur privé, voilà le secteur public qui se fixe des objectifs ambitieux d’innovation qu’il est confiant d’atteindre avant 2010.

SIGNÉ... PIERRE SCHILLING

Les deux dernières décennies ont été marquées par le dévelop-pement de plateformes d’échanges dématérialisés de plus en plus sophistiquées entre les acteurs économiques. En suivant l’exemple du secteur privé, voilà le secteur public qui se fixe des objectifs ambitieux d’innovation qu’il est confiant d’atteindre avant 2010.

Le B2B a révolutionné l’interopérabilité des acteurs économiques et leur a permis de mettre en place des chaînes de valeur intégrant fournisseurs et clients. La mise en œuvre de solutions ERP et EAI ainsi que le recours à des intermédiaires d’échanges EDI a permis aux entreprises de réduire considérablement leurs charges de gestion en relation avec les cycles de conception, de production et de distribution. Pendant cette même période, les contraintes des entreprises vis-à-vis des administrations ne sont pas devenues moins complexes. En effet, l’internationalisation des marchés les a amenées à maîtriser, en dehors des démarches locales, celles des pays cibles de leurs activités. Il n’est donc pas étonnant de constater que les revendications d’une simplification administrative sont exprimées avec insistance. Le développement du commerce électronique a également pro-voqué un changement fondamental du comportement des clients.

Il est évident qu’au vu des expériences positives de la dématériali-sation des relations économiques, les administrations ne pouvaient plus rester à l’écart de cette évolution et repensent dès lors leurs relations avec les entreprises et les citoyens qui seront dorénavant considérés comme leurs clients.

Les objectifs de modernisation et de simplification administrative avaient été ancrés dans le programme du Gouvernement de 2004. Un des projets stratégiques qui se sont dégagés de ce programme est le Guichet unique virtuel dont l’infrastructure est opérationnelle depuis le début de cette année et qui permettra de gérer les quelque

200 situations de vie des entreprises et des citoyens dont plus de 600 événements associés nécessitent des démarches auprès de diverses administrations. Le périmètre très large de ce projet veut que son déploiement s’étalera inévitablement sur plusieurs années et respectera des priorités qui tiennent compte du niveau de récurrence des événements et de la valeur potentielle de la dématérialisation des relations qui s’en dégagent.

Une prise en charge holistique d’une situation de vieLe client, confronté à un événement particulier, ne se trouvera plus en face d’administrations indépendantes qui, chacune, ne se sent responsable que d’un aspect de son problème. Le Guichet unique est un centre d’accueil virtuel qui prend en charge les événements à travers un dialogue intelligent et unique. Un espace personnel et sécurisé du client lui permet de mémoriser des informations récurrentes en vue d’une réutilisation ultérieure. Le client peut également autoriser les administrations à échanger directement des informations qui le concernent.

Le Guichet unique, vrai centre de dispatching, deviendra ainsi la plateforme de collaboration électronique des acteurs publics et privés et contribuera considérablement à la transparence et à la simplification.

Des échanges XML entre les systèmes d’informations des entreprises et des administrationsLes autoroutes d’informations seront progressivement mises en place entre les entreprises et les administrations. Leurs systèmes se parleront à des échéances prédéfinies. Le B2G remplacera les déclarations récurrentes traditionnelles et évitera tout réencodage inutile. Les échanges eTVA et SNOCS ne sont que deux exemples dont le succès encouragera tous les partenaires à poursuivre les efforts d’intégration et à concevoir des connecteurs XML pouvant gérer les principaux flux.

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Pierre SchillingChargé de Direction

Service eLuxembourgMinistère de la Fonction Publique et de

La Réforme Administrative

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Un suivi efficace des dossiers d’affairesL’Espace administratif personnel du client lui offre une traçabilité de ses dossiers depuis leur dépôt électronique jusqu’à leur clôture. Cette transparence permettra aux entreprises de mieux planifier leurs activités qui dépendent d’autorisations décernées par les administrations.

Le projet Guichet unique est certes ambitieux. Dans ma fonction de directeur du programme j’ai eu l’occasion de rencontrer la plupart des chefs d’administrations et je peux témoigner de leur engagement à relever les défis et à contribuer à un Etat moderne et performant.

// www.eluxembourg.lu

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Lionel Getti, Analyste Développeur à la Banque de Luxembourg

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Lionel Getti, les pieds sur terre, la tête dans les nuagesSérieux et mesuré, Lionel Getti laisse de prime abord un sentiment de professionnalisme qui sied bien à sa fonction. Il révèle une personnalité responsable, fiable et en adéquation avec le personnage. Profession et hobbies sont pour lui des choix mûrement réfléchis qui lui apportent satisfaction et équilibre. Au figuré comme au propre, Lionel Getti a pris un nouvel envol…

Langages maîtrisés:- C++- UML / Object Role Modeling

Sites favoris:// http://www.google.fr

// http://www.commeaucinema.com

// http://www.laboutiquedupilote.com

// http://olivia.aviation-civile.gouv.fr/

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PERSO

Le sérieux du personnage outre son paraître, se lit aisément au travers de son cursus. Ainsi, après un bac S français obtenu en 1999, il entame trois années de classe préparatoire à Nancy pour intégrer ensuite l’Ecole Nationale Supérieure en Génie des Systèmes Industriels (ENSGSI), toujours dans l’ancienne capitale du duché de Lorraine. « En fin de 3ème année, étant passionné d’aéronautique, j’ai eu la chance d’effectuer mon stage au CNES à Toulouse. Le travail qui m’avait été confié était des plus complet et le stage dans son ensemble m’avait énormément plu… », se souvient-il. Toujours est-il que cette première référence professionnelle et son diplôme d’ingénieur généraliste en poche, lui ouvrent d’emblée de nombreuses portes dans la vie active.

// « Toutefois, je souhaitais intégrer un job dans le décisionnel. De ce fait, il me fallait maîtriser plus à fond certains langages informatiques », reconnaît Lionel. C’est ainsi qu’il a intégré dans un premier temps une SSII lui permettant de se former en interne. La connaissance de langages en sus, Lionel s’active de missions en missions à travers l’Europe (notamment en France et aux Pays-Bas) et acquiert une expérience riche, variée et gratifiante. Pourtant cette mobilité a ses limites et cherchant à « se poser », il a la chance de se voir proposer un poste d’analyste-développeur à la Banque de Luxembourg. Il saisit cette opportunité et se voit donc engager au sein de cet établissement financier courant mars 2007.

Vols, sports et voyages

« Depuis que je suis gamin, je suis passionné par l’aviation », explique Lionel. C’est donc « logiquement » qu’il entame la préparation de son brevet en août 2004. Après la parenthèse SSII – « durant mes deux ans d’activité en SSII, je n’avais pour ainsi dire plus de vie privée. Travailler pour une SSII, c’est bien quand on est jeune et flexible… », admet-il – il peut enfin, grâce à son nouvel emploi remettre le pied à l’étrier et reprendre ses séances de vols. Ce-pendant « pour l’instant je vole encore en double commande » souligne-t-il, le temps pour lui de décrocher son brevet. Sa nouvelle stabilité professionnelle lui a également permis de reprendre le judo ; sport qu’il avait dû mettre de côté pour les mêmes raisons que l’aviation. Enfin, les voyages et la randonnée sont également parmi ses violons d’Ingres, appréciant tout spécialement cette dernière car elle lui donne l’opportunité « d’apprécier les paysages et la nature, de prendre un bon bol d’air et de se retrouver entre copains ». Ainsi, comme il aime à le dire: « en acceptant ce travail à la Banque de Luxembourg, je savais ce que je voulais et surtout je savais ce que je ne voulais plus ! »

« Ce travail me correspond tout à fait. En effet, je fais en quelque sorte l’interface en-tre l’utilisateur et la technique. J’inclus mon travail dans une globalité. Ce travail est pour moi très enrichissant car il me permet d’allier différentes compétences qu’elles soient rela-tionnelles, psychologiques, pédagogiques et bien évidemment techniques », rapporte-t-il. Au-delà de l’aspect purement professionnel ce nouveau job lui a également apporté une stabilité privée, qui plus est, dans sa région natale (il est originaire du secteur de Lon-gwy) ! L’idéal en somme pour se relancer dans ses anciens passe-temps…

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LE PORTABLE LE PLUS LÉGER AU MONDE !

Toshiba lance le Portégé R500, « le notebook le plus léger au monde ». Ce PC pour les utilisateurs professionnels est disponible dans deux versions: la Zero spindle et la Double spindle. Le modèle Zero spindle, d’un poids de 779 grammes, est le notebook « le plus léger au monde. Il est fourni avec un SSD (Solid State Disc) de 64 GB. Un SSD n’a pas de parties rotatives ou mobiles et résiste donc mieux aux chocs et aux vibrations, consomme moins d’énergie, est plus silencieux, démarre et lit l’information plus rapidement », explique Toshiba. La version Double spindle est elle équipée d’un disque optique de 7 mm - aussi une première mondiale. Le Portégé R500 dispose d’un DVD SuperMulti intégré de 160 GB et d’un écran très particulier de 12,1 pou-ces du type ‘Transfer Display’ (lisible même en plein soleil). Le Portégé R500 est livré d’office avec Windows Vista Premium à 1.799 HTVA en Double spindle) et 2.299 HVTA pour le Zero spindle dès la mi-août.

EXTRA

PREMIERS SUCCÈS POUR L’iPHONE Le handheld d’Apple a démarré sur les chapeaux de roues. Lancé fin juin aux Etats-Unis, l’iPhone intègre trois produits: un téléphone mobi-le, un iPod à écran panoramique et un PDA. Il est doté de commandes tactiles et de facilités de communication sur Internet avec fonctionna-lités de courrier électronique, de navigation sur le Web, de recherche et de cartographie. Le tout, au design à la pomme. « iPhone introduit une interface utilisateur totalement inédite, fondée sur un écran large sensitif et des logiciels novateurs, qui permettent aux utilisateurs de commander iPhone à l’aide de leurs seuls doigts, explique le Califor-nien. iPhone inaugure également une ère de puissance et de sophisti-cation logicielles sans précédent pour un appareil mobile, qui redéfinit totalement les possibilités qui s’offrent aux utilisateurs de téléphones mobiles. » A noter que le lancement en Europe fin d’année est en-core soumis à la conclusion avec un ou des opérateurs téléphoniques mobiles. Aux US, c’est AT&T qui est le réseau préféré d’Apple et au

Luxembourg, seul Vox a les capacités technologiques sur réseau Edge avancé à soutenir ces services. Néanmoins, un accord avec Vodafone semble aussi se dessiner, ce qui ouvrirait l’iPhone au marché de LuxGsm. L’iPhone tourne sous Mac OS X avec la légendaire convivialité d’Apple et dispose d’un véritable (full) navigateur web (Safari). Ce n’est pas une version allégée, mais ‘full internet’, exactement comme sur un ordinateur. Il dispose d’un clavier virtuel sur un écran tactile de 3,5 pouces et l’e-mail html mais surtout de fonctionnalités d’un iPod, connectable à iTunes.

UN PREMIER DISQUE D’UN TERA AVEC SÉCURITÉ BIOMÉTRIQUELaCie a augmenté la capacité de son Disque dur d2 SAFE à 1 To pour disque externe. Il s’agit d’un disque conçu pour conserver les données privées à l’abri des intrus puisqu’il est équipé d’un capteur biométrique, d’une technologie de cryptage matériel AES à 128 bits et d’un port de verrou pour un maxi-mum de sécurité contre les utilisateurs non autorisés. Il est présenté dans le design d2 de LaCie en alliage d’aluminium avec trois interfaces (FireWire 800/400 et USB 2.0) tant pour Mac ou PC. « La capacité d’1 To permet aux utilisateurs de stocker des millions de documents et de présentations, 333 000 photos haute résolution, 250 000 MP3 ou 358 films », a calculé LaCie.

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Meet the Communities ! Liferay

Didier de Callataÿ, Callataÿ & Wouters

Frédéric Stiernon, Callataÿ & Wouters

Gerard Rivolier, Clearstream Services

André Oly, Dresdner Bank Luxembourg

Philippe Hieronimus, Reuters

Alain Picquet, Clearstream Services

SaaS, a new reality for the banking world Callataÿ & Wouters

Tous les événements IT à Luxembourg sont sur luxbox.blog.lu / section Agenda - Plus de photos sur le blog luxbox.blog.lu / section Albums

Michael Mariotti, Mizuho TBL

Jorge Ferrer, Liferay

Christophe Cocquet, Fujitsu Services

Benoît Koch, VersusMind

Eric Lekeux, BEI

PERSO

Pierre Van Wambeke quitte l’Hôpital Kirchberg pour CHAMPAprès avoir passé six ans à la tête de l’IT de la Fondation François-Elisabeth (Hôpital Kirchberg - Clinique Ste Marie - Clinique Bohler), Pierre Van Wambeke va devenir Account Director Cargolux Services pour CHAMP Cargosys-tems, le provider de services IT pour les cargoliners.

Phillip Vandervoort démarre à la tête de Microsoft BeLuxMicrosoft a nommé Phillip Vandervoort Directeur Général de sa filiale BeLux. Le bureau belgo-luxembourgeois était sans Country manager depuis le départ de Bruno Segers. Phillip Vandervoort était CEO de la société de consul-tance Roland Berger Strategy Consultants et a assumé des fonctions chez Toyota Motor à Bruxelles, puis Du Pont de Nemours et comme CIO chez Interbrew.

François Thys passe les commandes de Cegecom à Georges MullerFrançois Thys, le Directeur de Cegecom et Directeur Financier et Administratif dans la joint-venture artelis (Cegecom et VSE NET), a décidé de mettre un terme à sa carrière professionnelle au 30 juin 2007. La direction de l’opérateur grand-ducal est confiée Georges Muller, ancien responsable marketing.

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Vip Room Launch

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Market Place

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PERSO

Agenda// Lun. 20/9 ATELIER:THÈME: 2nd Benelux Workshop on Information and System

Security (Luxembourg, LU)ORGANISATEUR: Université de LuxembourgDATE ET HEURE: Jeudi 20 septembre 2007LIEU: Université de LuxembourgInformations et inscription: http://wissec2007.uni.lu/

// Lun. 24/9 SEMINAIRE:THÈME: Progress Technology WorldORGANISATEUR: Progress SoftwareDATE ET HEURE: Lundi 24 septembre 2007 à 8.30 heuresLIEU: Crowne Plaza BruxellesInformations et inscription: www.progress.com/ptw/2007/emea/

// Mer. 27/9 CONFERENCE:THÈME: PMI event with Professor Adrian Müller,

UAS KaiserslauternORGANISATEUR: PMI Belgium Chapter – Luxembourg SectionDATE ET HEURE: Mercredi 27 septembre 2007 à 18.30 heuresLIEU: Sofitel Luxembourg EuropeInformations et inscription: www.pmi.org

// Jeu. 4/10 CONFERENCE:THÈME: Conférence annuelle itSMF LuxembourgORGANISATEUR: chapitre Luxembourgeois itSMFDATE ET HEURE: Jeudi 4 Octobre à 12.30 heuresLIEU: Salons Paul Eischen à CapellenInformations et inscription: www.itsmf.lu

// Mer. 04/07 AVIS D’ATTRIBUTION DE MARCHE:MARCHE: Intégration des moyens de recherche dans les

publications en ligneADJUDICATEUR: Office des publications officielles des Commu-

nautés européennesCONTRAT: Cadre à plusieurs contractantsOFFRES: Trois

Jouve S.A. France

Consortium of Reggiani

euroscript Luxembourg S.à.r.l

Informations: Office des publications officielles des Communautés européennes

// Mer. 18/07 OUVERTURE DE LA SOUMISSION:OFFRE: Projet informatique relatif à l’analyse, la conception

et la réalisation d’un domaine personnel de l’armée luxembourgeoise

ADJUDICATEUR: Ministère des Affaires Etrangères et de l’Immigration - Direction de la Défense

DATE ET HEURE: Mercredi, 18 juillet 2007 à 10.20 heuresLIEU: Direction de la DéfenseInformations: Etat-major de l’armée

38-44 rue Goethe à L-1018 Luxembourg

// Mer. 22/08 OUVERTURE DE LA SOUMISSION:OFFRE: Acquisition de divers lots de photocopieursADJUDICATEUR: Ministère de la Fonction Publique

et de la Réforme Administrative - Service Central des Imprimés et des Fournitures de bureau de l’Etat

Informations: Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative,

Service Central des Imprimés

et des Fournitures de bureau de l’Etat

22, rue des Bruyères à 1274 Howald

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EXTRA

Analyst Views// 2Q07 COMPOSITE APPLICATION

INFRASTRUCTURETHÈME: Gartner Magic Quadrant for Application

Infrastructure for Composite-Application ProjectsANALYST: GartnerLEADERS: InterSystems, SAP, IBM, OracleCHALLENGERS: BEA Systems, Microsoft, FujitsuVISIONARIES: Tibco Software, Sun Microsystems, Software

AG, WebMethods, Seagull Software, Metastorm, Cordys, Digital Harbor, Pegasystems, GT Software, Skyway Software, Magic Software Enterprises

NICHE PLAYERS: Vignette, Compuware, Lombardi Software, TmaxSoft

Demander un reprint: via [email protected]

// 2Q07 APPLICATION INFRASTRUCTURETHÈME: Gartner Magic Quadrant for Application

InfrastructureANALYST: GartnerLEADERS: BEA Systems, Microsoft, Fujitsu, SAP, IBM,

Oracle, Red HatCHALLENGERS: NoneVISIONARIES: InterSystems, Software AG, Tibco Software, Sun

Microsystems, Cordys, WebMethods, Magic Software Enterprises

NICHE PLAYERS: Compuware, TmaxSoft, Hitachi, NEC, KingdeeDemander un reprint: via [email protected]

// WHITE PAPER SOA Governance: Rule Your SOA

THÈME: Could your SOA Governance strategy be described as incidental, accidental, or even non-existent? And, if so, should you care? The successes of early adopters to minimize risk and avoid pitfalls Step-by-step approach details key facets of suc-cessful implementations Builds upon the recent release of the SOA Value Assessment, a customizable analysis of projected benefits

AUTEUR: Software AGDemander un reprint: via [email protected]

// 2Q07 ORACLE AWARDS 2007 Partenaires de l’année

AWARDS 2007: * Partner of the Year: Cronos S.A.* Partner of the Year Technology: Agfa HealthCare S.A.* Partner of the Year Applications: Deloitte* Best Industry Partner: Cegeka S.A.* Best Newcomer: Erudict S.A.* Best Mid-Market Partner Technology: Gencom S.A.* Best Mid-Market Partner Applications: Inter Access

Belgium S.A.* Innovation Award: Fujitsu Siemens Computers S.A.* Best Consulting Partner: B&V Consultants S.A.TECHNOLOGY: Oracle

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Page 62: ITnation #2 - juillet 2007

Lancelot Consulting 83, rue de HollerichL-1741 LuxembourgTél. +(352) 26 38 93 57 [email protected]

Is looking for a Senior Manager R&DOur client, a leading international media and technology company is currently looking for a Senior Manager R&D

RESPONSIBILITIES:In charge of developing and incorporating our client’s application firmware into CE worldwide manufacturer’s products, you will report to the General Manager Technical & Operations Europe. Successful candidate will:

Implement within the R&D Department the company policy Be responsible for the whole software development lifecycle, and for porting projects, ensuring the consistency of deliverables and documentation Organize the work of and coaches team of 12+ engineers (among 6 based in Hong-Kong) Work in close collaboration with QA team ensuring seamless transi-tioning between development and QA work Define and maintain key technical specifications Contribute to maintain relationship with software groups of other regions

QUALIFICATIONS: Graduate in Computer Science (Bac+5) You have developed (at least in the past five years) an excellent knowledge of the storage sector from hardware, software and ser-vices point of view. English and German or English and French are required; the three languages (or more) can be an asset.

PROFILE: 10 years+ experience in software development with at least 5 years in embedded real time software

Expert in C-language Ability to write high-quality technical and design software specifica-tions You already managed a software team from junior to senior engi-neers Excellent communicant with ability to talk to high-ends professional Willing to travel abroad several times a year

INTERESTED? TO APPLY FOR THIS JOB:If you wish to apply for this job, please send your application to [email protected] add the following text in the subject line of the email: “Ref. 511 – R&D Manager ITN”

Schneider CONSULTING S.A.119, avenue Gaston DiderichL-1420 LuxembourgTél. +352 40 67 30-1Fax +352 40 67 [email protected]

Is looking for a International Sales Manager

Our client is a leading service provider in the Telecom business. Being recognized as one of the key operators in the Grand Duchy of Luxem-bourg, our client offers international Broadband network solutions and operates as one of the newest and most advanced telecommunications platforms.We are looking for an International Sales Manager who will promote those international voice and data products.

Your mission:

Your main responsibility will be to promote and sell international voice and data products in order to put this line of products as a telecom-munication gateway to Luxembourg. You will be responsible for creating and developing a portfolio of cus-tomers by prospecting the international markets (Belgium, Germany, Nederland and France). You will interact at all levels within the customer’s organization in order to establish the first contacts, managing contracts negotiations and closing the deal. You will share the market information with relevant people inside the company and will manage support staff in order to improve overall efficiencies.

Your profile:

You have relevant key account management experiences and strong capabilities in hunting clients. You have a significant background coming from the Telecom sector at an international level. You are autonomous and capable to work independently in taking initiatives. Being focus on results, you are a commercial leader who is able to qualify the needs, convincing the executive staff of the clients and closing deals in the state of the art.

You preferably have very good language skills speaking at least English plus two other European languages (French and German, or German and Dutch), or all of them. You don’t have problem to travel on a regular basis.

The salary package will be attractive and linked to your performance. Furthermore our client offers real career opportunities as well as continuous internal education adapted to your needs.

For a first confidential discussion about this challenging position, please contact Nicolas Hurlin – Schneider CONSULTING +352-40 67 30 or via email [email protected]

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Analyste - Programmeur JAVA/J2EEwww.itjobs.lu/atos

Ingénieur système Microsoft expérimenté www.itjobs.lu/atos

Ingénieur système Microsoft/Unix www.itjobs.lu/atos

Administrateur Webspherewww.itjobs.lu/ctg

Ingénieur Systèmes Z/OSwww.itjobs.lu/ctg

Unix Loadrunner Testerwww.itjobs.lu/ctg

Unix Weblogic Testerwww.itjobs.lu/ctg

Unix Administratorwww.itjobs.lu/ctg

Développeur .Net:www.itjobs.lu/agilepartner

Consultant Business Intelli-gence / Base de donnéeswww.itjobs.lu/aptelia

Analystes Développeurs Java/J2EE www.itjobs.lu/aptelia

Analystes Développeurs .NET www.itjobs.lu/aptelia

Consultant expérimenté en systèmes d’informations bancaires: progiciels Olym-pic, TripleA, Multifonds, GP3www.itjobs.lu/aptelia

Analyste Développeur / Architecte Seniorwww.itjobs.lu/aptelia

Testeurs d’Applicationswww.itjobs.lu/fdm

Configuration and Release Management Administratorwww.itjobs.lu/fdm

Client Services Officer – Financial ITwww.itjobs.lu/lancelot

Chef de Projet Private Banking - Banquewww.itjobs.lu/lancelot

Développeur / Analyste .NET www.itjobs.lu/lancelot

IT Account Managerwww.itjobs.lu/lancelot

Développeur Delphi www.itjobs.lu/lancelot

Responsable Projet et Architecte Principal d’une application GED en JAVA www.itjobs.lu/lancelot

PERSO

Développeur gestionnaire de données www.itjobs.lu/lancelot

Développeur Web www.itjobs.lu/lancelotAdministrateur Système Linux www.itjobs.lu/lancelot

Microsoft Windows Systems Administrator www.itjobs.lu/lancelot

Junior Analyst Programmer – UNIX, PERL, SHELL www.itjobs.lu/lancelot

Project Manager – ERP Billing www.itjobs.lu/lancelot

Ingénieur Avant-vente / Consultant www.itjobs.lu/lancelot

Chef de Projet Développement JAVA www.itjobs.lu/lancelotDirecteur de Projets www.itjobs.lu/lancelot

Développeur CableCad www.itjobs.lu/lancelot

Manager R&D www.itjobs.lu/lancelot

Page 64: ITnation #2 - juillet 2007

MAKANA - Emilie Mounier83, rue de HollerichL-1741 LuxembourgT +352 26 10 86 26F +352 26 10 86 [email protected]

Vous recrutez? Votre annonce ici pour seulement 450 !

VOS AVANTAGES: Plus de 7000 lecteurs spécialisés en IT La solution pour à la fois recruter et renforcer votre image Une parution de l’annonce couplée dans le magazine ITnews 2.0 et sur le site www.itjobs.lu Aucun frais de graphisme

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SPÉCIFICATIONS TECHNIQUES:Vous nous transmettez: Votre logo Votre annonce

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PLUS D’INFORMATIONS:MAKANA - Emilie Mounier - 83, rue de Hollerich - L-1741 Luxembourg - T +352 26 10 86 26 - F +352 26 10 86 [email protected]

Lancelot Consulting 83, rue de HollerichL-1741 LuxembourgTél. +(352) 26 38 93 57 [email protected]

Recherche un Chef de Projet Package Core-BankingOur client, a leading international media and technology company is currently looking for a Senior Manager R&D

VOTRE MISSION: Gestion de Projets Procéder à l’analyse et élaborer le cahier des charges Surveiller le bon déroulement de l’implémentation technique Interfaçage Swift

VOTRE PROFIL: Une très bonne connaissance d’un package Bonne connaissance fonctionnelle Back Office, et/ou Front Office La maitrise du paramétrage est un atout La connaissance générale de l’architecture (principaux modules et programmes) est demandée Connaissances linguistiques: Français requis Profil: facilité d’adaptation, sens aigu de la communication, et esprit d’équipe seront des qualités appréciées pour cette mission

SPECIFICATIONS DU POSTE: Type de contrat: CDI Lieu de travail: Luxembourg Salaire: 70 – 80+ K selon profil

INTÉRESSÉ? POUR POSTULER:Si vous souhaitez postuler pour ce poste, merci de nous faire parvenir votre candidature à l’adresse suivante: [email protected] ajoutant le texte suivant dans l’objet de l’email: “Réf. 513 – Chef de Projet Package Core-Banking”Votre CV doit être de préférence en format MS WORD ou RTF.

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International Sales Managerwww.itjobs.lu/schneider

Senior Project Engineer/ Technical Managerwww.itjobs.lu/schneider

Storage Sales Consultantwww.itjobs.lu/schneider

Account Manager Financial sectorwww.itjobs.lu/schneider

Security Consultantwww.itjobs.lu/secaron

Analyste / Développeur Java Juniorwww.itjobs.lu/sfeir Architecte Javawww.itjobs.lu/sfeir

Analyste / Développeur Java Séniorwww.itjobs.lu/sfeir

Analyste / Développeur .Net www.itjobs.lu/sfeir

Analyste / Développeur Javawww.itjobs.lu/sfeir

Chief Technology Officer www.itjobs.lu/lancelot

Chef de Projet Comptabilité / Tarification - Banque www.itjobs.lu/lancelot

Pre-sales Engineer SAN / Storage / Back up www.itjobs.lu/lancelotSales Manager www.itjobs.lu/lancelot

Mitarbeiter Kreditgeschäft www.itjobs.lu/lancelot

Project Director / Client Side Consulting www.itjobs.lu/lancelotConsultant BI www.itjobs.lu/lancelot

Account Manager www.itjobs.lu/lancelot

Développeur .Net Sharepoint (2007) - Banquewww.itjobs.lu/lancelot

Chef de Projet Fiscalité Titres - Banquewww.itjobs.lu/lancelot

Analyste Développeur JAVA / J2EEwww.itjobs.lu/lancelot

Administrateur des Risques Informatiqueswww.itjobs.lu/lancelot

Recherchons Freelances/ Indépendantspour le Luxem-bourg et la Belgiquewww.itjobs.lu/lancelot

System Engineer AIX 5.1 et 5.3 expérimentéwww.itjobs.lu/systemat

Plusieurs DBA ORACLE expérimentéwww.itjobs.lu/systemat

System Engineer expérimentéwww.itjobs.lu/systemat

Ingénieur en Java/J2EEwww.itjobs.lu/unilog

Testeurwww.itjobs.lu/unilog

Analyste développeur .NETwww.itjobs.lu/unilog

PERSO

Toutes les offres d’emploi

sont autant accessibles aux

femmes qu’aux hommes.Jusqu’au 31 décembre 2007, testez ITjobs.lu gratuitement !Pour plus d’informations, contactez Emilie Mounier au: +352 26 10 86 26 / [email protected]

/ JUILLET 07 / 65

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/ JUILLET 07 / 66

LAST MINUTE

Last MinuteLE CETIC, LE CENTRE D’EXCELLENCE EN TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION, ET LE CITI, LE CENTRE D’INNOVATION DES TECHNOLOGIES DE L’INFORMA-TION, DÉPARTEMENT DU CRP HENRI TUDOR VONT CONCLURE UN ACCORD STRATÉGIQUE DE PARTENARIAT. POUR CES DEUX CENTRES EN GÉNIE LOGICIEL, CE PARTENARIAT « ÉTABLIT UN CENTRE EUROPÉEN D’EXCELLENCE EN QUALITÉ DES SERVICES ET PRODUITS LOGICIELS ». LA SIGNATURE DE CET ACCORD STRATÉGIQUE S’EST FAITE EN PRÉSENCE DE MARIE-DOMINIQUE SIMONET, MINISTRE DE LA RECHERCHE, DES TECHNOLOGIES NOUVELLES ET DES RELATIONS EXTÉRIEURES DE LA RÉGION WALLONNE ET DU MINISTRE LUXEMBOURGEOIS DU TRAVAIL ET DE L’EMPLOI, DE LA CULTURE, DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE ET MINISTRE DES CULTES, FRANÇOIS BILTGEN.

PIERRE GUISSET DIRECTEUR GÉNÉRAL DU CETIC A EXPLIQUÉ LA STRATÉGIE COMMUNE DANS L’OBJECTIF DE CON-VERGENCE ET L’APPORT DU CRP HENRI TUDOR ET ERIC DUBOIS ET JEAN-POL MICHEL, MEMBRES DU COMITÉ DE DIRECTION DU CRPHT ONT EXPLIQUÉ LA STRATÉGIE CITI DANS LA SCIENCE DES SERVICES (AXE PRIORITAIRE NATIONAL) ET L’APPORT DU CETIC DANS CETTE STRATÉGIE.

Getronics reçoit une expression d’intérêt et pourrait passer en mains américaines.Le prestataire IT néerlandais Getronics a admis avoir reçu une « expression of interest », à savoir la

formalisation par une société possible acquéreur du hollandais. Cette information exprime la volonté

d’un groupe américain d’acquérir Getronics, dont le management a accepté d’explorer cette piste. Il

pourrait en résulter une OPA amicale sur la société de services. Les rumeurs vont bon train et IBM,

EDS et HP sont citées. Mais le plus probable dans ce lot de suppositions, est un rachat par Dell. Le

constructeur déjà bien actif dans les services aux Etats-Unis connaît en ce domaine encore un terrain

de jeu à explorer. Getronics est déjà l’un des habilités à donner du support au constructeur… En mars

dernier, l’action Getronics avait bondi sur des rumeurs de rachat du groupe par KPN, ce début juillet

le titre a grimpé de 20% en une seule séance suite à cet intérêt d’un groupe américain…

En septembre... le Grand Dossier sera consacré à l’ERP et au CRM Bouclage le 31/08/2007Pour contacter la rédaction: [email protected]

Pour contacter la régie pub: [email protected]

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