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Au coeur de l’information LE GRAND ENTRETIEN Bob Kneip, CEO KNEIP ITjobs ITnance Actual IT Focus : sécurité Nécessaire RSSI p.26 Dossier XBRL Commune mesure p.36 Dexia PFS SAS à la base p.44 Le Guide Spécial BI : L'actualité, les acteurs, l'annuaire EN KIOSQUE - LUXEMBOURG Eur 7.50 OCTOBRE 2008 / N°14 LUXEMBOURG : Les meilleures offres d’emploi IT au Luxembourg - P21

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ITnation Magazine Luxembourg octobre 2008 GRAND ENTRETIEN Bob Kneip: au coeur de l'information

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Au coeur de l’information

LE GRAND ENTRETIEN Bob Kneip, CEO

KNEIP

ITjobs IT!nance Actual IT

Focus : sécurité Nécessaire RSSIp.26

Dossier XBRL Commune mesurep.36

Dexia PFS SAS à la basep.44

Le Guide Spécial BI : L'actualité, les acteurs, l'annuaire

EN KIOSQUE - LUXEMBOURG Eur 7.50

OCTOBRE 2008 / N°14LU

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: Les meilleures offres d’emploi IT au Luxembourg - P21

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La transparence ne vaudra rien

sans code d’éthique Le vent s'est levé. On s’y attendait peut-être. On avait "déjà vu ça". D'autant plus que des signaux venus des Etats-Unis ou du Royaume-Uni l’annonçaient. Alors qu'une tempête s'abat sur la !nance internationale et nous jette une réalité douloureuse au visage, nous nous posons ces mêmes questions: pouvions-nous y échapper ? Pouvions-nous corriger le tir ? Pouvions-nous même le prédire ?

L’information n’a jamais eu si peu de valeur. Un comble pour l’industrie de la !nance dont le métier est d’informer les stakeholders et de prédire les "uctuations, espérant, à l’instar des surfeurs, de prendre le bon rouleau pour gagner les crêtes.

Tous pâtissent du credit crunch. Les entreprises, les enseignes, les groupes, les dirigeants, les employés, les clients, les fournisseurs, les épargnants,… Mais qui n’était pas au courant ? Qui peut se dissimuler derrière l'ignorance d’un contexte visible depuis douze mois ?

En matière d’IT, les solutions d’intelligence économique ou Business Intelligence ont toujours prôné l’utilisation de charts, d’apple-pies, de bars et de graphs, sur des données maîtrisées, validées, acceptées, qu'elles soient multiples, désorganisées ou contextuelles. Mais au !nal, la vérité, qui était ainsi exposée, n’a jamais généré de code de conduite digne de ce nom.

"Le secteur est déjà si régulé", diront certains. Pourquoi alors vivre une telle situation si tous détenaient les bonnes informations ? C'est très simple: on ne réglera jamais la morale par l’information. Trop d’informations nuit à l’information, on l’a vu. Et il faudra encore beaucoup d’efforts pour que de toutes les vérités sorte une éthique qui reposera aussi sur d’autres fondements que la course aveugle vers les pro!ts. "L'inégale valeur des choses est dans la nature même des choses", a dit Mencius. Raphaël Henry et Delphine Reuter

est un magazine

83 rue de HollerichL-1741 Luxembourg Grand-Duché de Luxembourg

T. +352 26 10 86 26F. +352 26 10 86 27E. [email protected] Internet: www.itnation.eu

Eric BuschDirecteur de la [email protected]

Raphaël HenryRédacteurM. +352 691 99 11 [email protected]

Delphine ReuterJournalisteM. +352 691 99 78 [email protected]

Émilie MounierProject ManagerM. +352 691 99 11 [email protected]

Géraldine BarbautProject ManagerM. +352 691 99 78 [email protected]

Laurent Defoë[email protected]

Photography Raoul Somerswww.raoulsomers.lu

Merci au Casino LuxembourgForum d'art contemporainwww.casino-luxembourg.lu

Expositiondu 4 octobre au 7 décembre 2008Anne Marie Jugnet + Alain Clairet"Décrire le reste"

Photos ITnews 2.0 www.itnews-photos.com

Layout Piranha et Petits Poissons [email protected]

AbonnementsLuxembourg 75,- - Europe 85,- www.itnation.eu

ITnews 2.0, anciennement LuxBoxIBAN LU53 0030 7526 7288 1000BIC BGL: BGLLLULL TVA LU 19730379RC Luxembourg B 95210

Maison d’éditionsAutorisation d’établissement N° 102739 © Toute reproduction, même partielle, est soumise à l’approbation écrite préalable de l’éditeur. Tous droits réservés. ITnews2.0 est membre de Luxorr - Luxembourg Organization For Reproduction Rights - [email protected]

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Séminaire sécurité Verizon Business Jeudi 30 octobre 2008

En toute confiance.SÉCURISER VOS DONNÉES FACE AUX DÉFIS DE L’ENTREPRISE ETENDUE.

Cette matinée vous apportera des solutions de sécurité pour : Gérer votre risque face aux menaces au sein de l’Entreprise Etendue Sécuriser vos applications Web et l’accès à vos bases de données O!rir aux expéditeurs un niveau de responsabilité et de contrôle jamais atteint dans la messagerie d’entreprise

Une méthodologie uni"ée contre les vulnérabilités du poste de travail en environnement complexe

Créer une stratégie de contrôle d’accès

Date: jeudi 30 octobre, dès 8h30Lieu de rendez-vous: Espaces Entreprises Namur – Luxembourg Hamm Pour consulter le programme ou vous inscrire: www.itnation.eu

Avec la participation de nos partenaires :

La disponibilité du service varie selon les pays. © Verizon. Tous droits réservés.

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///////// LE GRAND ENTRETIEN

6///////// ACTUAL IT

///////// PORTRAIT

///////// ITNATION-JOBS

EN NOVEMBRE 2008… LE GUIDE SERA CONSACRÉ AUX RESSOURCES HUMAINESClôture : 31 octobre 2008Rédaction : Raphaël Henry et Delphine Reuter - [email protected]égie publicitaire magazine : Emilie Mounier - [email protected]égie publicitaire guide : Géraldine Barbaut - [email protected] events : Emilie Mounier - [email protected] et Géraldine Barbaut - [email protected]

///////// IT FINANCE

Dossier XBRLAvancées au Luxembourg 36PricewaterhouseCoopers 40Fernbach 41Deloitte 42

Bob Kneip, Lee Godfrey

& Mario Mantrisi KNEIP

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DellToujours plus vert 46Carte BlancheLa SOA par Jan Ricken 48Inno!nance au CRPCon!ance et transparence 52Conférence Fund IndustryL’équilibre global-local 54ComputacenterLa !n des data leaks 55

Noble&ScheideckerL’archivage légal 56Petit-déjeuner IBMBeing PCI compliant 58MicrosoftIn the cloud 60LittératureClaude Roeltgen : l’IT à nu 61ITnation@HotCityRetour sur un événement 64

Fabien ColinAncré dans le concret 28Alain GenaL’humain et l’IT au service du client 30

Annonces21

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n tant qu’entité réglementée par la Commission de Surveillance du Secteur Financier, KNEIP offre des services

de support à la distribution de fonds d’investissement. Les fonds d’investissement, et plus précisément leurs représentants légaux, mandatent KNEIP pour les assister dans le contrôle et la transmission de données dynamiques ou statiques. KNEIP génère des avis de sociétés, des listings dans les journaux, auprès de bases de données de fonds, de régulateurs ou distributeurs, des reports !nanciers, des !ches produits, des FPP….

Gérer ces "ux entre de multiples intervenants et depuis des sources variées nécessite beaucoup de ressources et génère des coûts importants. En tant que partenaire de con!ance de plus de 9000 fonds, domiciliés dans 16 juridictions, KNEIP gère plus de 1200 canaux d’information dans 44 pays. En recourant aux services de KNEIP, les sociétés qui passent au travers de ces services peuvent libérer des ressources à des fonctions plus essentielles pour leur cœur de métier. KNEIP consigne les besoins de ses clients sur base d’une relation individuelle en traduisant les requêtes dans des solutions métier et par l’apport de solutions technologiques.

KNEIP est une société de services administratifs pour l’industrie des fonds et agit comme agent de communication pour les administrateurs, les promoteurs et les asset managers en leur assurant le transit continuel et d’informations dynamiques ou statiques et de données de fonds véraces. Les entreprises du monde des fonds et les administrateurs transmettent sur base journalière des quantités de données pour satisfaire aux besoins d’information du public, des partenaires ou des régulateurs, pour promouvoir leur notorité ou, plus simplement, pour répondre à des besoins opérationnels.

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Bob Kneip, Chief Executive Of!cer de KNEIP

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Lee Godfrey, Executive VP of Client Service Delivery de KNEIP

Mario Mantrisi, Senior VP - Product Innovation Regulator Relationship de KNEIP

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Monsieur Kneip, quel est le portrait de famille de la maison KNEIP aujourd’hui ?

Bob Kneip : Le 12 novembre 1993, il y aura 15 ans dans quelques jours, nous avons constitué la société KNEIP. À l’origine, l’idée était d’offrir des services de communication au secteur !nancier en supportant des pro-cessus qui pouvaient être industrialisés. Les deux premiers métiers dans lesquels nous avons été actifs ont donc été la communica-tion de la vie sociale des sociétés et de leurs instruments !nanciers avec les annonces que l’on retrouve dans les journaux. Ensuite - et il faut se rappeler ici qu’il y avait une vie avant Powerpoint - nous nous sommes occupés des entreprises qui avaient des besoins de génération de templates de support de com-munication et qui devaient être alimentés sans cesse par de nouveaux contenus. On produi-sait alors des diapos en 35 mm pour per-mettre aux entreprises de faire leurs présen-tations et leurs projections et les hand-outs qui allaient avec.

Un premier métier qui a disparu alors ?

En 1996, il a en effet fallu changer notre fusil d’épaule, mais en restant concentrés néan-moins sur les mêmes principes : templates pour le secteur !nancier, alimentés automa-tiquement. Et là, pour nous, la technologie a toujours été un booster. Au départ, dans ce qui apparaîtrait comme un monde de dino-saures aujourd’hui, il fallait deux jours entiers pour publier une annonce ou une information. Nous recevions les instructions du client et son contenu, le traduisions, le mettions en page, faisions valider par le client et ensuite commencions la production du matériel pour aller chez l’éditeur. Nous avions donc créé un tissu d’ateliers graphiques répartis dans les principaux centres de publications, à Londres, à Paris, à Bruxelles,… Nous transmettions ainsi plus rapidement les !chiers aux éditeurs. Cela pouvait nous permettre de placer des annonces dans la journée même !

La technologie a donc toujours été un levier pour KNEIP ?

En effet, la technologie est pour nous un

moyen, mais pas une !n en soi. Il s’agit d’un moyen qui nous permet d’offrir à nos clients de meilleurs services, plus pertinents et cela plus rapidement.

Est-ce que ces moyens technologiques ont pris de plus en plus de place ?

Lorsque l’on est actif dans le monde de la communication, forcément. Nous nous som-mes toujours demandés : Qui sont nos clients ? Quels sont leurs besoins ? Et de là, nous nous sommes calqués sur les standards de nos clients et pas forcément sur ceux de notre pro-pre industrie. Pour le client, ce qui compte, c’est le fait que l’on produise et pas le back-end sur lequel cela repose. Ça, c’est notre problème. C’est toujours avec cette logique de facilitateur que nous avons adopté les technologies qui font ce que nous livrons aujourd’hui…

Lee Godfrey : C’est vrai que la technologie a pris de plus en plus de place, même si au !-nal les services que nous rendons aux clients, eux, n’ont pas tellement changé. Je l’expli-que : c’est la livraison qui compte dans ce que nous faisons. Avec notre plate-forme en ligne baptisée «Fund Central», nous fournissons toutes les technologies avec une information enrichie et une plus grande interactivité. Du point de vue du back-of!ce, on entend de plus en plus parler du STP, notamment pour les notices légales et les corporate actions. Dès ce 1er novembre, nos clients pourront, sur le site web, accéder en direct à nos systèmes, commander l’espace publicitaire dont ils ont besoin, générer les documents en uploadant leurs !chiers Word ou Excel dans leurs pro-pres templates, con!rmer le prix et d’envoyer directement leurs annonces aux journaux et de voir le PDF online du résultat produit. Tout ce cycle sera géré, end-to-end, avec un système web-based.

Bob Kneip : Nous voulons toujours nous présenter comme une extension du métier de nos clients et ce uniquement sur la par-tie Fund Distribution. Depuis l’arrivée dans la structure de 3i Growth Capital, une venture capital, par un investissement de 37 millions d’Euros en mai 2007, KNEIP dispose désor-mais de moyens supplémentaires pour pou-voir grandir par acquisition également.

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Quelles sont les briques qui sont déjà en votre possession ?

Historiquement, la première avait été KISS pour le KNEIP Integrated Solution System qui consistait en une solution de gestion de projet très simpli!ée mais très puissante, faci-litant toute la procédure d’achat d’annonces depuis la con!rmation de commande jusqu’à la publication de celles-ci. Ensuite, nous avons mis en place TRACK, qui est toujours à l’heure actuelle notre agent de suivi des transferts. Il s’agit du Transfer and Control by KNEIP qui permet de suivre toutes les com-mandes médias de nos clients.

Lee Godfrey : Nous disposons aussi d’une base tarifaire des médias qui collecte tous les jours 20.000 prix d’annonces regroupés dans plus de 400 standards différents. Cela permet à nos clients d’adresser des com-munications sur plus de 2500 destinations.

La solution de media est particulièrement ef!cace aussi dans un but de Consistent Marketing des marques qui garantit que les noms, logos et templates utilisés de par le monde le sont dans un modèle unique et formalisé. Les sociétés de gestion de fonds nous demandent de collecter vers un seul type de modèle la façon de montrer la façon dont elles travaillent. Cela oriente largement les choix technologiques que nous faisons.

Mario Mantrisi : Et cela ne nous pose aucun con"it d’intérêts puisque nous ne sommes pas une agence média et que nous ne sommes pas rétribués par les éditeurs de journaux ou sociétés de distribution de l’infor-mation comme Bloomberg ou MorningStar.

Nous sommes certi!és selon la réglementa-tion PSF et disposons de la norme SAS70, ce qui garantit à nos clients la meilleure sécurité et !abilité possible. Nous disposons

aussi de 37 places de replis dans des locaux à la Cloche d’Or, ce qui fait que nous avons aussi la capacité nécessaire à surmonter des désastres, le tout formalisé dans le plan de continuité et de recouvre-ment de la société.

Quelles sont les grandes motivations des clients pour adresser leurs chaînes de communication à une société comme KNEIP ?

Bob Kneip : Elles sont simples et identiques à celles que le marché de l’outsourcing connaît. Il s’agit d’augmenter la sécurité, d’améliorer la base de prix ou d’accélérer la rapidité de traitement. Ou les trois à la fois.

Mario Mantrisi : Il y a aussi la capacité à pouvoir traiter un nombre considérable d’in-formations et de supporter l’enrichissement des documents et rapports par l’ajout de

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données dynamiques comme les NAV (les valeurs nettes d’inventaire) et les TNA (Total Net Assets). Mais cela va de plus en plus loin. Nous sommes aujourd’hui dans la posi-tion où nous pouvons adapter les systèmes sur d’autres processus, toujours grâce à la voie électronique.

Bob Kneip : Il faut aussi considérer que l’environnement réglementaire, européen ou des gouvernements nationaux, a aujourd’hui demandé une simpli!cation des communi-cations et une pertinence accrue de l’infor-mation. Nous voulons dans ce sens avoir un rôle actif et pouvoir participer à la con!gura-tion de cet environnement. C’est pour cela que nous avons été demandés pour partici-per au développement du FPP, le Fund Pro-cessing Passport. Il s’agit d’un document

court, simple et complètement harmonisé qui contient les informations opérationnelles clés et que les promoteurs de fonds peuvent fournir sur leurs fonds d’investissement a!n de faciliter le processus transactionnel. Ce concept a été développé par le Fund Pro-cessing Standardisation Group de l’EFAMA

comme un standard pour les agents de transfert. Nous avons développé en un temps record le premier prototype qui a été livré le 31 mars dernier. Nous avons annon-cé dernièrement le premier acteur à utiliser activement le FPP avec l’arrivée de Ikano Fund Management sur notre solution com-plètement web-based. Le Fund Processing Passport permet aux sociétés de gestion de mieux mettre à disposition du marché les informations relatives au processing.

C’est un constat, cette industrie de gestion de fonds est complètement fragmentée tant du point de vue des réglementations que sur les systèmes de distribution mis en place. Le processus ne peut alors être autrement que lui-même très fragmenté, ce qui fait que le traitement ne peut qu’être human intensive.

Donc la manipulation humaine y induit beau-coup de coûts et des erreurs de traitement. Le commissaire McCreevy a lancé un dé! à l’industrie : soit vous vous autorégulez, soit nous le ferons.

Lee Godfrey : Nous avons relevé ce chal-lenge non pas en mettant en place un simple récipient de données, mais en mettant à dis-position un outil intelligent qui contient des logical checks importants, simples comme le

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code de pays ou la véri!cation du code RIC (Reuters) qui n’est autre que l’ISIN, ou com-plexes comme la redemption fee. La base contient 105 champs maximum. Vous ima-ginez si vous détenez 1000 share classes !

C’est en ce sens que nous avions aussi mis au point un Master File qui repose sur la même plateforme que le FPP. Cela ajoute une dimension nouvelle à tout le cycle, même si à première vue, les piliers n’ont que peu de rapport entre eux (FPP, distribution template, client templates).

Nous sommes encore ce matin en phase de test avec un important gestionnaire de fonds qui traite son administration dans un !chier Excel et qui le met à disposition pour ses commerciaux au travers de son intranet.

Où pouvons-nous vous attendre, d’autant si vous pouvez ou voulez grandir par acquisition ?

Partout où nous pouvons apporter du support à la distribution de fonds. Il faut

savoir que nous ne voulons pas être actifs dans le routage d’ordres ou dans le monde du trans actionnel en général. Nous nous basons en effet sur un développement organique, mais certainement aussi par des acquisitions.

Pourquoi les clients choisissent-ils d’externaliser leur bout de chaîne de communication ?

D’abord pour un respect des questions réglementaires. Les clients sont obligés pour ces questions de produire les docu-ments officiels, mais sont aussi conscients des choix marketing qu’ils font. Par exem-ple, paraître dans le FT n’est pas une simple contrainte légale, mais surtout une option stratégique. Nous collectons tous les prix des médias et nous obte-nons jusqu’à 25 % de remise pour les insertions. Comme nous ne sommes pas une agence de média, nous restituons entièrement cette commission à nos clients qui souscrivent à nos services pour 250 euros par an.

Bonnes nouvelles, mauvaises nouvelles, il y a toujours matière à communiquer.

Sur les opérations régulées, il n’y aura que très peu d’impact sur les communications, même si l’on s’attend à une réduction possi-ble du volume ou des choix marketing moins onéreux. Mais comme nous ne sommes pas !nancés par les retro commissions, cela ne change rien pour nous. En outre, dans le cadre des legal notices, il est clair que l’on va voir apparaître des avis de fusions, d’acqui-sitions, de modi!cations de statuts… Nous serons là.

Bob Kneip : Nous sommes sollicités pour les besoins contractuels ou légaux de diffu-sion de l’information mais aussi de plus en plus dans un contexte opérationnel. Depuis 2001, les gens ont pris conscience quels sont les coûts qui peuvent être associés ou modérés sur base de certaines décisions. Aujourd’hui, une mauvaise communication doit aussi tenir compte de l’impact que cela va générer sur le call-center, des instructions

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qui seront mal exécutées ou des dommages de la marque qui peuvent en naître.

Lee Godfrey : Nos clients veulent une garan-tie, une assurance, que leur communication est uniforme et constante. Grâce à KNEIP, el-les peuvent être assurées que le respect des règles du jeu sera optimal et, par exemple, qu’un logo sera partout pareil dans le monde. Par exemple, nous avons un contact qui n’est pas client, qui a changé de logo il y a six mois et qui voit encore des lignes dans certains médias avec son ancien logo… On connaît aussi des personnes qui se sont retirées du FT pour des raisons de coûts et dont le call center a été inondé d’appels de gens inquiets de présumer que les produits !nanciers retirés étaient simplement arrêtés.

Quels types de technologies utilisez-vous en interne?

Je pense qu’il s’agit d’abord des principes que nous voulons suivre qui sont de prendre les grands standards de marchés et de ne pas vouloir suivre à tout prix les tendances

du moment. Nous utilisons ainsi des techno-logies avant tout très stables comme Linux dans les systèmes, Oracle dans les DB et Java ou Javascript dans les langages. Nous occupons 18 à 20 personnes dans le dépar-tement technologique sur les 140 personnes employées réparties dans nos bureaux du Luxembourg, de Suisse (pour le Quality Control) et l’Inde pour la production. Nous utilisons aussi des ressources externes, prin-cipalement pour les développements web.

Quelles sont les grandes tendances que vous espérez voir venir ?

Mario Mantrisi : Nous avons déjà traité les données dynamiques pour l’intégration des informations en continu. Nos clients veulent que nous adressions aussi les données stati-ques comme les Investment guidelines, etc. pour qu’elles soient correctes autant sur les sites web qu’auprès des datavendors com-me Bloomberg ou MorningStar. On voit donc cette tendance à mettre de plus en plus d’in-formations sur les sites internet et dévelop-per des nouveaux canaux de distribution.

Lee Godfrey : Nous sommes aussi en train de parler avec de nombreux éditeurs de jour-naux pour les aider à développer une straté-gie de présence sur le web. Pour le moment, ils n’arrivent pas à dissocier le site internet du journal. On doit maintenir l’identité mais on doit avoir plus de dynamisme qu’une simple reproduction de papier online. L’outil doit être traité de manière séparée. Ce message est passé chez plus d’un parmi les plus grands journaux d’Angleterre, d’Allemagne, de Fran-ce, de Suisse, d’Italie, d’Autriche, d’Irlande et de Luxembourg… Nous avons parlé avec les patrons de ces groupes et c’est représentatif de la place et de la technologie de KNEIP qui est reconnue sur le marché.

Qui sont vos principaux concurrents ?

Bob Kneip : On va rarement trouver des entreprises qui ont la même stratégie que la nôtre.

Lee Godfrey : Nos plus grands concur-rents, ce sont nos clients ou prospects eux-mêmes. Nous sommes un outsourcing

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partner et certains choisissent parfois de maintenir leur service in-house.

Bob Kneip : C’est moins cher qu’un chee-seburger par semaine !

Quelles sont les raisons du succès de cette ‘entreprise’ à Luxembourg ?

D’abord parce que le Luxembourg est la meilleure place pour la domiciliation des fonds ! Mais nous sommes plus qu’une entre-prise luxembourgeoise. Les entreprises des fonds ont toutes des quartiers généraux, des juristes, des auditeurs… représentant toutes sortes de pays. Nous sommes actifs dans 16 pays représentés. Mais on ne devient pas un acteur de poids si facilement. Notre réussite, c’est parce que l’on a réussi à rester focalisé sur des directions claires. Il faut néanmoins 10 ans pour se tailler une place au soleil…

Vous participez activement à la vie de l’industrie ?

Oui, nous avons des memberships actifs dans les groupes d’in"uence ou d’utilisateurs comme le TA Forum de l’ALFI et ailleurs dans le monde, en Suisse, en Allemagne, en Autriche... Notre participation est active, mais ce n’est pas notre raison principale. Notre raison, c’est d’être à l’écoute de ce que les clients veulent.

Vous avez mentionné pouvoir réaliser des acquisitions ?

Nous ne cherchons pas le big bang mais à continuer à assurer notre développement. Nous avons un Product Plan et un Roll-out Plan important. Notre agenda va être assez excitant pour les prochaines semaines. Nous avons prévu des étapes majeures tous les quinze jours. Et nous avons des dévelop-pements importants prévus également au premier trimestre 2009.

Lee Godfrey : Nous sommes aussi prêts à prendre une nouvelle dimension depuis que Bob Kneip et 3i ont accéléré la vitesse de croisière de l’entreprise. Nous allons le faire ! Assurément.

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////////////////////// CASE CHOICE

> Information Mosaic supporte ING sur les marchés européens émergents p18

> Le Brabant Flamand soutenu par NetApp et VMware p20

> La sécurité d’Euroclear monitorée par BT p20

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John Byrne, CEO Information Mosaic

Une mosaïque de besoins sur une seule plateformeLes banques qui veulent s’implanter sur les marchés d’Europe centrale et orientale doivent trouver des solutions assez "exibles pour supporter la diversité des systèmes utilisés dans chaque pays.

En dépit du credit crunch, les banques continuent à s’investir dans des projets IT de grande envergure. Parmi elles, ING a choisi la solution converg-e d’Information Mosaic, société basée à Dublin, a!n de développer une plateforme commune sur huit pays d’Europe centrale et orientale. ING a pour objectif af!ché d’être dans le top trois des global custodians sur les marchés où elle opère. La banque a identi!é les pays de l’est de l’Europe parmi lesquels la Russie, l’Ukraine et la Roumanie, comme zones au potentiel signi!catif.

A!n de servir ses clients, qui exigent de recevoir un service similaire sur des mar-chés différents, ING doit se confronter aux réalités locales, telles l’utilisation partielle de standards internationaux, l’obtention dif!cile de données de référence de qualité et, trop souvent, le recours aux tâches manuelles. De plus, certains de ces pays sont aussi mem-bres de l’Union Européenne et à ce titre, doivent se plier aux exigences réglementai-res en vigueur. En 2006, ING recherchait une technologie qui lui permette d’atteindre ses objectifs de développement tout en assurant une réduction de la complexité opération-nelle, une augmentation de l’automatisation, un meilleur contrôle des Key Performance Indicators (KPI) et une compression des coûts du hardware et de la maintenance.

SUPPORT DE CROISSANCE

Depuis deux ans, ING travaille en collabo-ration serrée avec Information Mosaic pour mettre en place la plateforme converg-e. Accessible en mode ASP, celle-ci assure à ING une sécurisation complète des don-nées (con!dentialité, intégrité, disponibilité et traçabilité) au travers d’architectures rési-lientes. Des systèmes de surveillance et de résolution d’incidents suivis par des profes-sionnels du service delivery sont accessibles

en 24/7. Les capacités de gestion de "ux de converg-e permettent à ING de béné!cier du straight-through processing (STP) et donc de dévouer plus de ses ressources aux tâches qui demandent plus de temps. Le service en est signi!cativement amélioré, un avantage compétitif déterminant.

«Nous avons conçu converg-e il y a une dizaine d’années car nous pensions que de nombreuses banques européennes seraient intéressées par le développement de leurs activités de banque dépositaire dans les années à venir», explique John Byrne, CEO d’Information Mosaic. En tant que plateforme complète supportant les règlements de livrai-sons, les activités de banque dépositaire, la comptabilité et le reporting, elle permet aux banques d’opérer sur des juridictions géo-graphiques diverses, comportant différentes régulations, monnaies et systèmes de comp-tabilité. «L’exemple d’ING annonce de futures réalisations du même ordre», dit John Byrne.

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Bas Burger, CEO de BT Benelux

Karl Pottie, Head of Computing Services, Province du Brabant Flamand

Lors d’un séminaire organisé par la société NetApp, spécialisée dans les solutions de virtualisation, la province belge du Brabant Flamand a exposé son expérience dans le design et l’implémentation de VMware.

Le gouvernement provincial "amand repré-sente 1000 utilisateurs et 30 sites distants. En 2007, il a fallu remplacer dix serveurs x86 et les applications qu’ils supportaient par de nouveaux serveurs, aptes à provisionner, assurer la "exibilité, plus d’élasticité et a!n de mettre en place un disaster recovery plan. «La virtualization infrastructure de VMware est idéale pour nous, a expliqué Karl Pottie, Head of Computing Services de la province. Le load balancing, reposant sur un stockage partagé des applications, permet d’assurer la haute disponibilité des informations.»

Karl Pottie a ensuite mis l’accent sur l’uti-lisation des protocoles. Tant NetApp que VMware peuvent supporter l’accès aux données par trois protocoles : Fiber Channel (FC), iSCSI (internet Small Computer System Interface), et NFS. «Nous avons mesuré la performance dont nous avions besoin grâce à la solution Simulated I/O tool de NetApp.» En fonction du type de performance identi!é par l’organisation, NFS ou iSCSI peut donc mieux convenir aux besoins. La province va ainsi implémenter le protocole NFS. «La con!guration et le design seront plus sim-ples, nous pourrons dégager plus de valeur et de "exibilité de notre infrastructure. Modi-!er les volumes a!n de les agrandir ou de les réduire sera plus simple avec NFS et évitera les risques de corruption de !chiers. En ce sens, les systèmes de NetApp apportent de la valeur ajoutée, notamment grâce à une visualisation en temps réel.»

Virtualisation et protocole : les bons choix

Dans cette perspective, Euroclear, four-nisseur de services de règlement, pour les obligations, capitaux propres, dérivés et mouvements de fonds, a choisi les solutions de sécurité managée de BT Counterpane pour gérer ses besoins en administration et en surveillance de la sécurité.

Initialement, BT assurera pour Euroclear la surveillance en temps réel de l’infrastructure de sécurité et des applications critiques, avec analyse et corrélation des menaces. Euroclear pourra ainsi réagir instantané-ment et gérer des menaces très diverses visant les ordinateurs, les applications et les réseaux, d’origine interne et externe. Ces menaces peuvent avoir une cause acciden-telle et involontaire, par exemple lorsqu’un employé utilise sans le savoir une clé USB infectée, ou être malveillantes, lorsqu’un botnet tente de prendre le contrôle de l’ensemble du réseau. Dans tous les cas,

elles peuvent réduire la productivité, engen-drer un vol de données con!dentielles et nuire à la réputation de l’entreprise.

En outre, la solution BT de ‘monitoring’, permettra à Euroclear de mieux véri!er les performances de son infrastructure de sécu-rité via le portail Web de BT où se trouveront des rapports quotidiens, hebdomadaires et mensuels. Euroclear pourra aussi générer des rapports totalement personnalisés. «La gestion des systèmes de sécurité exige des compétences de spécialistes, c’est pourquoi nous faisons appel à BT, déclare Wim Claeys, directeur exécutif d’Euroclear. L’une de nos principales priorités est de sécuriser le traitement des transactions, des données et des titres de placement de nos clients. Les services de sécurité managée de BT nous rapprocheront d’un niveau de tolérance zéro.»

Euroclear con!e la gestion de sa sécurité à BT//////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Pour en savoir plus :http://www.vmware.com/!les/pdf/storage_protocol_perf.pdf

http://media.netapp.com/documents/tr-3697.pdf

Les entreprises cherchent à externaliser la gestion de leur infrastructure de sécurité pour lutter contre des menaces de plus en plus sophistiquées.

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Véritable référent technique, vous possédez de fortes compétences de gestion de projet (établissement des plannings, mise en adéquation des besoins et des ressources, coordination technique). Force de propositions, vous possédez un grand sens

des responsabilités. Vous parlez parfaitement le français et l’anglais.

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5 Team Leaders) composée d’ingénieurs, de développeurs, de testeurs, équipe «recovery»…. (management des opérations et du «delivery», gestion RH de l’équipe : recrutement, conduite des entretiens d’évaluation…). La participation proactive à la dé!nition du catalogue de

service de la société ainsi qu’à la mise en place de la stratégie qui en découle. La gestion et l’analyse des risques liés à l’activité :

autorisation d’intervention, analyse des risques opérationnels, suivi de la production IT au sein de clients du secteur bancaire, analyse de la criticité des incidents… Garantir la productivité de votre équipe dans les normes de

qualité et de sûreté inhérentes aux services proposés (contrôle et dé!nition du SLA). Mettre vos connaissances et votre méthodologie à

disposition des clients à travers des missions de gestion de projet et de conseil (participation aux phases d’avant- vente) à forte valeur ajoutée. La gestion des aspects budgétaires liés à la maîtrise

!nancière du P&L du département.

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poste similaire d’Operations / Delivery Manager ou Responsable de la Production IT d’un établissement bancaire, vous possédez un leadership naturel qui vous permet de fédérer votre équipe autour des projets mis en place. Calme, structuré et ef!cace vous gérez de façon pragmatique

les différentes situations génératrices de stress. Vos qualités et votre sens de l’analyse vous permettent de prendre des décisions adéquates dans des contextes exigeants soumis à fortes responsabilités. Diplômé d’études supérieures dans le domaine informatique

vous maîtrisez la méthodologie ITIL, les méthodes de gestion de projets ainsi que le secteur de la sécurisation des données informatiques, idéalement en milieu bancaire. Votre environnement technique est issu de l’infrastructure

et de la production IT (serveurs, architecture Microsoft et/ ou Unix, Linux, Firewall, sécurité) et vous maîtrisez certaines d’applications !nancières telles que Bloomberg, Reuters, Olympic, SAP… Vous vous exprimez et rédigez parfaitement tant en français

qu’en anglais.

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Page 25: ITnation #14 - octobre 2008

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Page 26: ITnation #14 - octobre 2008

À la loupe : le RSSIPar sa nature même, le métier de Responsable de la Sécurité des Systèmes d’Information est en perpétuelle évolution et les formations qui y mènent sont encore à dé!nir.Comment s’y retrouver dans toute la nomenclature qui désigne le responsable de la sécurité ? S’agit-il de la sécurité informatique ou de la sécurité de l’information ? La réponse à cette question conditionne la mission, les activités et tâches, la formation et le positionnement hiérarchique de ce responsable. Il est clair qu’à notre époque, l’information représente le capital d’une entreprise : que ce soit une méthode de fabrication, le secret bancaire ou une stratégie commerciale, toutes ces informations sont vitales. Il faut donc les protéger.

Mais il est nécessaire que ces informations «voyagent» à l’intérieur et à l’extérieur de l’en-treprise et ce, en sécurité. L’informatique étant le support privilégié de cette information, il faut donc la sécuriser. Notre société est de plus en plus réglementée : directives européennes, lois nationales, autorités régulatrices. Il faut donc s’y conformer. Si l’on compare avec la dé!nition donnée sur le site du CIGREF (Club Informatique des GRandes Entreprises Fran-çaises), «il s’agit a priori de métiers différents regroupés sur une seule !che», ce qui cor-respond à la nomenclature «responsable de la sécurité de l’information».

Quelle que soit l’appellation utilisée, la carac-téristique principale de ce métier – car c’en est un – est d’être pluridisciplinaire. Le tableau récapitulatif des aptitudes et savoir-faire dressé par le CIGREF en est la con!rma-tion. Toutefois, il ne fait pas suf!samment de place aux aspects organisationnel, législatif et éthique. Or, l’éthique est certainement un des aspects les plus importants de ce métier qui touche à plusieurs domaines, dont cer-tains sont sensibles. C’est en respectant un code d’éthique que les responsables de la sécurité de l’information parviendront à faire reconnaître leur métier.

ÉLARGIR LES CONNAISSANCES

Quant à la formation «idéale» de ce res-ponsable, il s’agit d’un problème épineux. Luxembourg est connu pour ses profes-sionnels formés à des exigences nationales contraignantes, contexte dans lequel l’expé-rience et les certi!cations diverses ont toujours assuré un bon niveau de professionnalisme. Mais, comme précisé ci-dessus, l’aspect pluridisciplinaire du métier de responsable de la sécurité de l’information élargit le panel des connaissances requises. C’est ce qu’a compris l’Université de Luxembourg qui pro-pose, pour la troisième année consécutive, un Master en Management de la Sécurité des Systèmes d’Information. Ce Master permet d’assurer un tel niveau d’exigence.

Faut-il pour cela exiger du métier qu’il soit en possession d’un tel diplôme ? L’année 2009 verra la naissance, à Luxembourg, d’une organisation professionnelle des responsa-bles de la sécurité de l’information ; ce sera à elle de donner la réponse. D’ici là, le groupe de travail «RSSI» du CLUSSIL travaille sur les différents aspects du métier, élabore une pro-position de charte éthique et, en collaboration avec le CRP Henri Tudor, construit une !che métier. Tout cela sera présenté en !n d’année lors d’une séance publique.

Philippe Jeanbaptiste, Information Security Of!cer au Crédit Agricole

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Page 28: ITnation #14 - octobre 2008

Fabien Colin, un guide de projet ancré dans le concretAvec son expérience de gestionnaire de projet, Fabien a acquis une vision équilibrée de l’informatique où l’esprit d’équipe est aussi important que le travail individuel.

Après une école d’ingénierie mécanique à l’ENSIMEV, à Valenciennes, Fabien a suivi un stage de recherche en mécanique des "uides. «Mais c’était trop théorique pour moi. Etre ingénieur en mécanique, ce n’est pas tant bricoler sa voiture… Là, il me fallait établir une théorie sur une base non stable et remplie d’approximations. Le tâtonnement était la règle.» Voulant se réorienter vers «du concret», Fabien complète en 2000 un DESS en informatique à Paris VI, où il apprend le langage objet.

Il passe ensuite un premier stage informati-que chez Steria à Paris où il travaille pendant quatre ans sur un logiciel de Product Lifecycle Management (PLM) pour le secteur de l’aé-ronautique et de l’automobile. Attiré par les expériences, il quitte Steria pour monter une start-up avec trois associés. L’idée a du bon : créer un logiciel de gestion pour les maga-sins d’optique et d’audiologie. Une niche… «Il n’existait que deux logiciels qui n’étaient pas du tout ergonomiques ni adaptés aux besoins des audioprothésistes.» La solution qui combine des fonctionnalités d’ERP et de CRM est montée sur une plateforme J2EE et proposée à la demande. «Nous étions les premiers à proposer du Saas dans ce domaine.» L’entreprise rencontre un vif suc-cès. Mais Fabien déchante, des divergences apparaissent sur les plans stratégique et organisationnel, les situations dif!ciles, avec des deadlines trop courtes se répètent. Cette «gestion de la dernière minute» le convainc de quitter l’entreprise. Steria l’accueille à bras ouverts en lui proposant un contrat dans sa ville natale, à Lille.

SA RÈGLE D’OR : SIMPLIFIER

Très vite, Fabien se porte volontaire pour une mission à Bruxelles sur le projet Schengen (SIS II), alors que la partie développement du projet débutait à peine. Au sein d’une équipe de 80 personnes, dont une trentaine de développeurs, il participe à l’élaboration du système central; une application J2EE qui béné!cie de toutes les avancées tech-nologiques récentes dans le domaine. Ce système demande aussi un très haut niveau de sécurisation des données. En septembre 2007, il rejoint Luxembourg pour prendre la tête du développement de la Steria Intercon-nection Box. «C’est un gros dé! pour moi, chaque jour apporte son lot de nouveaux challenges... Mais c’est passionnant. Il faut être à l’écoute des attentes de chacun. Et être force de propositions, surtout quand on a des délais très courts de livraison.»

À aujourd’hui 32 ans, même s’il développe moins à présent, Fabien a conservé la même approche. «L’informatique est avant tout un outil qui permet de clari!er les processus. J’ai un esprit très «mathématiques’ en général et

//// GOLDEN TOOLBOX ////

«Mule est un ESB Open Source multi-

plateforme et multi-protocole qui permet

de faire communiquer les différents

services d’une application.»

«Spring, un autre framework

Open Source qui permet d’avoir

une architecture de composants

indépendants les uns des autres.»

«Hibernate qui permet de rendre

transparente la couche de persistance

des données.»

«Google est un moteur de recherche

ultrapuissant pour trouver des solutions

en recourant à la communauté

Open Source et supporte beaucoup

d’applications tels le mail, forums de

discussions, calendriers, etc.»

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Fabien Colin, Chef de Projet et membre de l’équipe SIB chez Steria Luxembourg

j’aime prendre du recul pour proposer une solution simple à des problèmes apparemment compliqués. Simpli!er, c’est la règle d’or des développeurs. Des règles simples assurent une meilleure maintenabilité du produit.» Le meilleur moment, selon lui, c’est la phase d’analyse, lorsque le consultant construit une solution à partir des besoins et des enjeux du client. «Je préfère les longs projets où on peut amener une vraie expertise. En général, ce sont ceux gérés en mode forfait, car le client a pris le temps d’une vraie ré"exion sur ses besoins. Ce sont aussi ceux-là qui apportent une plus grande responsabilisation.»

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Page 32: ITnation #14 - octobre 2008

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Page 33: ITnation #14 - octobre 2008

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Il aura pour mission de

mettre sur pied une équipe

d’experts Avaloq. Il apporte

une expérience de 20 ans de

l’IT, principalement acquise

en Suisse pour le compte

de grands noms du secteur

!nancier.

OLIVIER STASRejoint Kitry Luxembourg en tant que Solutions specialist.

Après ses années passées

autant sur la conception

technologique que sur les

besoins «métiers», Olivier va

assumer un rôle d’architecte

pour la solution dédicacée

au pilotage des chantiers de

construction, développée dans

un environnement libre «Zope,

Plone, Pithon».

ALEXANDRE VUILLEMIN Devient Account Manager chez Dimension Data

Fort de plus de 7 années

d’expérience dans l’industrie

IT, il a débuté sa carrière

en France dans la grande

distribution et s’est ensuite

tourné vers le Grand-Duché et

l’IT. Il occupait précédemment

les fonctions d’Account

Manager chez Computer

Systems, puis SIT Group.

JEAN-MICHEL EILLESPrend la responsabilité du département Unix Systems chez KBL European Bankers

Il a été pendant plus de 5 ans

Site Operations Manager pour

SUN auprès de la BEI et a

une expérience de 15 années

dans l'ingénierie systèmes

Unix. KBL epb poursuit

activement sa stratégie

de hub, en consolidant à

Luxembourg l'infrastructure

et les applications de son

réseau existant de !liales

européennes.

Envoyez votre nomination à [email protected]

NICOLAS GAUTHIER Rejoint Fujitsu Services en tant que Sales Director

Il dirigera et renforcera

l’équipe commerciale

luxembourgeoise et sera

responsable de l’exécution de

la stratégie commerciale de

Fujitsu Services Luxembourg.

Auparavant, il a notamment

travaillé chez Atos Origin

Luxembourg et peut se

prévaloir d’une expérience

commerciale de près de

20 ans dans l’industrie des

services !nanciers.

JOËL WOZNIAKDevient directeur commercial de BSB Luxembourg

Il aura pour tâche de

développer l’activité

commerciale de BSB

Luxembourg et d’encadrer

l’équipe de vente. Il a acquis

son expérience principalement

chez Deloitte et Fujitsu. Il

reportera directement au

Managing Director de BSB

Luxembourg, Eric Lippert et

fait partie du Comité Exécutif

Elargi de BSB.

XAVIER LAMOTENouveau directeur de la Business & Marketing Organisation (BMO) de Microsoft BeLux

Il sera chargé de coordonner

l’approche marketing et

business des différents

segments, de repérer et

anticiper les nouvelles

tendances et l’évolution des

besoins des clients, et d'y

répondre avec les partenaires

professionnels de Microsoft. Il

dirigeait auparavant la Division

responsable des produits et

services pour les PME.

EMELYNE BAUDRIER Rejoint Comparex Luxembourg en tant que Junior Consultant

Elle est certi!ée Fondamentaux

ITIL. Ces deux dernières

années, elle a acquis son

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Page 34: ITnation #14 - octobre 2008

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/////////////////////// IT FINANCE

Dossier XBRL> Les acteurs phares du Luxembourg ont porté l’adoption du standard (p36) et d’autres projets se

mettent en route tels l’IDEA made in USA (p40). Mais bien que XBRL agisse comme un catalyseur

de rentabilité et de "exibilité (p41), sa montée en puissance est encore retardée (p42)

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Marc Hemmerling, Secrétaire Général de XBRL Luxembourg

Promesses signées XBRLSuite à l’effort conjugué de plusieurs acteurs phares de l’économie luxembourgeoise, l’adoption du standard XBRL se normalise au Luxembourg et concernera bientôt le domaine des fonds après son entrée dans le secteur bancaire.

En janvier 2007, la création de l’association sans but lucratif XBRL Luxembourg par l’ABBL, la Commission de Surveillance du Secteur Financier, la Banque Centrale, l’ACA, l’ALFI, l’IRE, l’OEC, le Statec et la Bourse de Luxembourg marque le premier pas vers l’utilisation standardisée de ce type de message au Grand-Duché. La CSSF a alors entrepris un long travail de promotion et d’évangélisation auprès des acteurs luxembourgeois a!n que les reporting COREP, basé sur Bâle II, et FINREP, basé sur IFRS, soient transmis en langage XBRL. Depuis janvier 2008, c’est une réalité. Porté par les efforts conjugués de l’ABBL et de la CSSF, XBRL connaît un succès croissant.

XBRL (pour eXtensible Business Reporting Language), langage informatique basé sur des standards XML, a été conçu pour rem-placer un processus d’échange de données !nancières par l’envoi de documents trop laborieux et erratique. «Il fallait trouver une solution informatique pour remplacer les tableaux Excel envoyés sous !chiers PDF et permettre le Straight Through Processing de ces données», résume Marc Hemmerling, Secrétaire Général de XBRL Luxembourg. Les manipulations multiples qui étaient alors effectuées, à la fois lors de la génération et de la réception de ces fichiers, ren-daient les données parfois peu !ables et représentaient des coûts non négligeables. XBRL permet donc d’utiliser un standard informatique et moderne basé sur les tech-nologies web et d’incorporer également des processus business.

Au Luxembourg, les premières ré"exions sont nées sur base des travaux du Committee of European Banking Supervisors (CEBS) en 2005. «Il fallait dé!nir le type de tableaux à transmettre à la Commission de Surveillance du Secteur Financier, explique Jean-Luc Franck, Head of IT à la CSSF. Le format Edi-fact, utilisé au Luxembourg depuis 1996, a fait ses preuves mais n’est pas assez connu dans le monde !nancier. Le CEBS a permis de soutenir l’adoption de XBRL en réunissant les régulateurs de différents pays pour qu’ils échangent leurs opinions.» Un échange qui a donné lieu, au Luxembourg, à l’adaptation des taxonomies dé!nies par le CEBS pour COREP et FINREP. «Ces deux standards ont été les moteurs de l’adoption de XBRL au Luxembourg», dit Jean-Luc Franck.

LES ACTEURS À LA SOURCE

XBRL est un standard typiquement élaboré par les acteurs de l’industrie et non par un organisme de normalisation. Tout d’abord développé aux Etats-Unis par l’association XBRL International, il a ensuite été adopté dans de nombreux pays, où il a convaincu par sa "exibilité et son adaptabilité. «XBRL s’adresse tant aux données !nancières que statistiques, de même qu’il permet d’intégrer des références

aux régulations en vigueur, explique Marc Hem-merling. Non seulement des acteurs tels que les banques ou les fonds sont concernés par ce standard, mais aussi les entreprises qui doivent fournir du reporting aux autorités ou auprès de leurs maisons mères.» En!n, les entreprises offrant, notamment, du conseil et des services d’intégration, ont identi!é en XBRL de nouvelles opportunités pour leur activité. Les acteurs qui soutiennent cette standar-disation sont donc multiples, depuis les institutions qui reçoivent les données (ban-ques centrales, autorités de supervision) jusqu’aux maisons mères, qui centralisent les informations de leurs !liales. Pour assurer le développement et la promotion à une échelle globale, l’association américaine XBRL International a mis en oeuvre le concept de juridictions nationales, a!n d’adapter ces efforts aux contextes locaux. Ces juridic-tions ont vu le jour au !l des années, dont en Europe, où le Luxembourg vient de rejoindre les économies principales, dont la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Espagne, la Belgique et les Pays-Bas.

Au niveau européen, différentes juridictions européennes et XBRL International ont créé XBRL Europe qui doit jouer un rôle essentiel au niveau de la promotion de XBRL dans le cadre de projets pan-européens. «XBRL Europe

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n’a pas vocation à absorber les juridictions nationales, précise Marc Hemmerling. On ne peut imaginer que les 27 pays parlent une même langue mais d’un autre côté, il faut parler d’une même voix envers les instan-ces européennes qui lancent de nouveaux projets de reporting.» XBRL Luxembourg envisage de rejoindre ses consœurs euro-péennes, une fois que certaines adaptations statutaires sont mises en vigueur par XBRL Europe. En attendant, l’association nationale participe déjà à des groupes de travail. «Nous aimerions changer quelques détails, dit Marc Hemmerling. Par exemple, en tant que mem-bre provisoire, nous n’avons pas le droit de vote. C’est le point majeur qui demande une clari!cation rapide.»

GARDER LES OBJECTIFS

Même si l’adoption du standard est rapide, les dif!cultés demeurent nombreuses. «Les entre-prises apprécient ce nouveau format mais il

demeure compliqué, avance Jean-Luc Franck, de la CSSF. XBRL Luxembourg permet de rassembler les participants pour des séances d’information. Dans le cadre du projet COREP/FINREP, nous ne voulons surtout pas que les échanges soient réservés aux banques et aux régulateurs.» Il s’agit par exemple d’inclure les éditeurs de logiciel. «XBRL en est encore à ses débuts et peu de produits existent sur le mar-ché, dit Jean-Luc Franck. Or, en l’absence de produits matures, certains acteurs se tournent vers des produits maison, ce qui va à l’encon-tre des objectifs initiaux d’harmonisation.» Les régulateurs peuvent donc encore demander des reporting différents. «Les mêmes données en provenance d’une même société doivent parfois être créées dans des formats différents pour convenir à des solutions informatiques différentes, dit Marc Hemmerling. On doit convaincre les acteurs d’utiliser les mêmes technologies. Création va de pair avec pro-motion.» La CSSF veut également assurer une cohérence internationale.

«Certains pays ont créé une enveloppe XML autour de XBRL pour inclure des données nationales, alors que d’autres pays les ont intégrées dans XBRL, déclare Jean-Luc Franck. Le Luxembourg s’est contenté de les inclure dans le nom de !chier. Qu’en est-il de la standardisation ?»

La standardisation et XBRL sont deux sujets qui intéressent d’autres acteurs de l´’économie luxembourgeoise. Au Statec, la standardisation est en cours. Les bilans déposés par les sociétés au Registre de commerce et des sociétés (RCSL) seront centralisés par le Service central de la sta-tistique et des études économiques, qui est chargé de l’archivage électronique des don-nées. «Pour le moment, les sociétés déposent leurs données sur support papier auprès du RCSL, qui les scanne et les met à disposition du Statec sous format PDF, explique Patricia Gonzalez, responsable du projet de centrale des bilans au Statec. Mais la centrale n’est

Jean-Luc Franck, Head of IT à la CSSF

Patricia Gonzalez, Responsable du projet de Centrale des Bilans au Statec

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Dominique Valschaerts, CEO de CCLux

pas encore opérationnelle, dû à un manque de standardisation des comptes annuels. Le point d’entrée n’est donc pas le Statec mais le registre de commerce, placé sous tutelle du Ministère de la Justice. Or, le registre a pour fonction de conserver les données et de les mettre à disposition du public. Il ne doit donc pas les exploiter, ce qui est notre cas.» Il man-que donc une base légale pour moderniser la procédure. «Le Statec veut jouer un rôle pour encourager l’adoption du standard XBRL, dit Patricia Gonzalez. Mais l’impulsion doit venir de tous les côtés. Ainsi, on pourra collecter des données standardisées dès le départ.»

TRANSPORT SÉCURISÉ

Si XBRL est un format moderne et "exible, en revanche rien n’est précisé en ce qui concerne le transport sécurisé des données lui-même. «Nous avons besoin d’une cou-che supplémentaire d’encryptage et d’un canal de transmission, dit Jean-Luc Franck. La CSSF a donc entamé une discussion avec Cetrel et la Bourse de Luxembourg.» En effet, la société sœur de la Bourse, la Centrale de Communications Luxembourg (CCLux), ras-semble l’information statique et périodique sur l’ensemble des fonds d’investissement au Luxembourg sur sa plateforme e-!le. La CSSF a donc choisi le canal e-!le ainsi que le canal SOFiE du Cetrel pour faire transiter les rapports COREP et FINREP depuis début 2008. «Nous nous sommes rapprochés de la CSSF qui collecte un grand nombre d’informations, dont celles qui nous intéressent, dit Domi-nique Valschaerts, CEO de CCLux. Nous voulons pouvoir traiter l’information avec "exibilité pour, par exemple, réorganiser des databases ou créer des spreadsheets. C’est possible avec XBRL, un chantier qui se situe dans la logique de nos travaux précédents.» Fin 2008, un échange électronique rempla-cera le visa «papier» lors de l’enregistrement de nouveaux fonds. Les informations relati-ves aux fonds transiteront alors entièrement via les canaux d’e-!le, depuis le moment où l’information est déposée sur la plateforme, approuvée par la CSSF et, en!n, mise à disposition des investisseurs par CCLux.

LE LUXEMBOURG PIONNIER

D’ici 2009, XBRL devrait également concer-ner l’Association Luxembourgeoise des Fonds d’Investissement (ALFI). «La régle-mentation va évoluer vers le reporting des fonds monétaires et non monétaires», dit Marc Hemmerling. La Banque Centrale du Luxembourg, dans ce contexte, entend recourir à moyen terme au standard XBRL en passant tout d’abord par la généralisation de l’utilisation du standard XML, sous-jacent à XBRL. «Le Luxembourg peut jouer la carte

de pionnier dans le domaine des fonds d’in-vestissement», dit Dominique Valschaerts. Aujourd’hui, les fonds luxembourgeois couvrent le tiers de l’industrie européenne. «Beaucoup de fonds sont distribués depuis le Luxembourg vers l’Asie et l’Amérique latine, dit Dominique Valschaerts. Il est essentiel d’assurer le développement international du Luxembourg dans le domaine des fonds d’investissement en augmentant la transpa-rence des informations relatives aux fonds. XBRL est un facteur essentiel, de même que les technologies Internet et les réseaux de communication comme Swift.»

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Dominique Valschaerts, CEO de CCLux

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Luc Henzig, Associé PricewaterhouseCoopers

Laurent Collet, Directeur, PricewaterhouseCoopers Luxembourg

Une big «IDEA» pour les fonds luxembourgeois ?De nouvelles orientations dans le traitement de l’information sont apparues ces dernières années pour répondre aux nouveaux dé!s du reporting !nancier.

La Securities and Exchange Commission (SEC) s’est ainsi faite le fer de lance d’une réorganisation du traitement et de l’accès de l’information !nancière et des sociétés aux Etats-Unis. Le projet Interactive Data / ICI (Investment Company Institute) supporté par la SEC a permis de démontrer le potentiel d’une standardisation et une structuration de l’information dans l’analyse des informations liées aux fonds d’investissement. À cet effet, des taxonomies ont été élaborées sur base du rapport N-1A (équivalent du prospectus simpli!é) pour supporter les besoins de l’enregistrement des nouveaux fonds auprès de l’autorité. Cette nomenclature tend également à améliorer la visibilité et l’accès aux informations du fonds en matière de risques et performances auprès de l’ensemble des parties prenantes de l’industrie (fonds, distributeurs, investisseurs).

Ce projet constitue le socle de l’Interactive Data Electronic Applications : IDEA, la nou-velle initiative de la SEC qui permettra de rechercher, de parcourir et d’analyser les informations financières des sociétés de manière quasi instantanée avec un niveau de détail jamais atteint.

ENJEUX LOCAUX

Dotée d’un cadre réglementaire performant, la place !nancière n’est pas moins confron-tée aux exigences croissantes en matière de reporting (volume et fréquence) et de trans-parence de l’information (accès et niveau de détails). En tant que plateforme de distribution mondiale pour les UCITS, le Luxembourg doit par ailleurs se doter de solutions innovantes et différenciatrices lui permettant d’accroître la visibilité et l’accès de l’information liés à ces véhicules d’investissement et de se position-ner ainsi comme centre d’excellence !nancier.

Le modèle de prospectus simpli!é (ou du futur document KID, pour Key Information Document) et les rapports (réglementaires) !nanciers actuels ainsi que la collecte sta-tistique des OPC par la Banque Centrale du

Luxembourg constituent une base idéale pour développer au Luxembourg une ini-tiative similaire à celle menée par l’industrie américaine des fonds. En s’appuyant sur la juridiction XBRL répandue au niveau natio-nal, les acteurs de l’industrie pourraient fédérer leurs efforts et créer des taxonomies inspirées de ces documents de référence. La place disposerait ainsi d’un «pool» de données standardisées sur les fonds luxem-bourgeois lui permettant de satisfaire à la fois aux besoins de reporting (états !nanciers, rapports périodiques, prospectus simpli!é) et aux besoins des différentes parties pre-nantes (investisseurs, autorités, réviseurs, analystes, etc.).

En tant que centre !nancier européen de premier ordre, Luxembourg doit maintenir ses standards de qualité et d’ef!cacité et se positionner comme un marché favorisant la transparence et l’accessibilité de l’information !nancière. L’utilisation de nouvelles solutions inspirées des projets IDEA et de standards tels que XBRL doivent pro!ter à l’industrie des fonds luxembourgeoise et lui permettre de rentrer de plain pied dans le reporting du 21è siècle.

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Fabrizio Romano, Regional Manager pour le Belux et la France chez Fernbach

Ef!cacité et "exibilité dans le reportingLe reporting !nancier est en proie à de nombreux et profonds bouleversements et XBRL permet de catalyser la rentabilité et l’ef!cacité, selon Fernbach.

Outre la nécessité d’une transparence accrue, la demande en termes de vitesse et d’interactivité des rapports a atteint de nouveaux niveaux. La documentation rigide, imprimée, tend à disparaître, alors que les données électroniques se généralisent. Les changements dans la pratique du reporting !nancier amènent donc des dé!s considérables. Parmi ceux-ci, l’utilisation généralisée de différents systèmes de logiciels !nanciers, l’intensi!cation de la concurrence dans le secteur bancaire et le nombre de normes en vigueur.

Dans ce cadre, le Committee of European Banking Supervisors (CEBS) soutient et promeut XBRL, langage électronique stan-dard pour la compilation, la dissémination/publication, l’analyse et la comparaison de données corporate. Il vise à l’accélération de l’échange d’informations tout en augmentant la qualité et en réduisant les coûts. Face à l’essor de XBRL comme protocole de trans-fert, Fernbach s’est conformé aux directives du CEBS et a adapté sa solution FlexFinance aux reportings FINREP et COREP, permettant la création automatique et économique de rapports XML/XBRL pour les autorités natio-nales de contrôle.

«Dans la pratique, les facteurs cruciaux appa-raissent toujours au moment d’implémenter une méthode de reporting basée sur le sys-tème XBRL : séparation des fonctions de reporting et de calcul, couverture intégrale de la chaîne de traitement et connexion de l’in-terface aux systèmes bancaires standards», dit Fabrizio Romano, Regional Manager chez Fernbach-Software.

Les atouts de la solution FlexFinance FINREP/COREP de Fernbach ont convaincu de nom-breuses banques luxembourgeoises qui ont rencontré ces problèmes dans leurs systèmes de reporting. Parmi celles-ci, Hypo Pfand-brief Bank International, Glitnir Bank, M.M.

Warburg, Mizuho Trust & Banking et NORD/LB. Les clients citent «une amélioration considéra-ble de la qualité de nos données», l’abandon «des tableurs Excel et toute intervention manuelle», l’automatisation de «l’établisse-ment de nos rapports de A à Z» avec un «risque d’erreur considérablement réduit.»

AUTOMATISATION CRUCIALE

«Une approche modulaire permet de fournir une réponse partielle. FlexFinance FINREP/COREP couvre la totalité de la chaîne de trai-tement, et ce depuis les calculs des divers ratios jusqu’à la production du reporting !nal», explique Fabrizio Romano.

Le processus de séparation des données pour la génération des rapports et des ratios requis est divisé en deux étapes dans la solution. D’abord, FlexFinance produit les résultats escomptés (prétraitement). Lors de la seconde étape, FlexFinance utilise ces données comme base a!n de créer les rapports. Les informations contenues dans les datamarts permettent à tout moment de compiler des rapports supplémentaires. La "exibilité du système permet aux utilisateurs de rapidement adapter les rapports aux modi!cations des directives.Cette automatisation est cruciale. L’installation

d’une solution totalement automatique facilite les tâches de reporting tout en permettant à tout moment de générer des rapports annexes renseignant la banque sur divers indicateurs clés.

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Damien Ghielmini, Directeur TEC-System Integration, Advisory Consulting Group, chez Deloitte

Pour une meilleure diffusionXBRL possède le potentiel d’un protocole d’échange !nancier dominant, voire universel mais la simplicité et la vulgarisation lui font encore défaut.

XBRL, norme d’échange d’informations !nancières, a été conçue en particulier pour l’échange de données réglementaires, notamment vers les régulateurs. Cette norme se veut ouverte a!n que chaque pays puisse développer ses propres taxonomies en fonction de ses besoins. Ceci exige une très forte maturité et technicité ainsi que le recours à des outils spécialisés.

XBRL a su fédérer un nombre important de sponsors qui lui ont permis de s’imposer comme le candidat légitime à l’espéranto !nancier du futur. Pour atteindre véritablement cet objectif, il lui faudra cependant stabiliser son potentiel technique mais surtout norma-liser et canaliser les taxonomies produites aujourd’hui de manière très dispersée.

EUROPE : LA PROGRESSION

XBRL est un succès incontesté, surtout aux Etats-Unis, un marché uni!é qui utilise des volumes conséquents de données. Les initiatives, même en dehors du secteur !nan-cier, y foisonnent. En Europe, la dynamique est plus progressive. La France est assez active, notamment via le rôle volontariste de la Banque de France, ou au travers du projet concernant les greffes des tribunaux de com-merce. L’Espagne s’investit dans la saisie des données réglementaires avec des systèmes web. Les Pays-Bas ont conçu une taxono-mie, déjà en cours de refonte, pour un usage large au sein du secteur public (NTP) et la Belgique repense sa Centrale des Bilans. Au Luxembourg, les reporting COREP et FINREP ont tracé la voie. Deloitte suit ainsi de près l’élaboration de taxonomies, et, en Europe, en particulier dans son centre de compétences

luxembourgeois, par des solutions de contrô-les/transformation.

Ces avancées sont néanmoins en probable décalage avec le niveau réel de maturité des principaux acteurs du marché. Le poten-tiel induit par ces nouveautés leur demeure donc largement inconnu. En effet, le quo-tidien des acteurs se limite souvent à manipuler des !chiers de données XBRL en respectant une taxonomie. C’est aujourd’hui encore un exercice complexe, et sans com-paraison possible avec la manipulation de !chiers XML.

L’ATTRAIT DES SYNERGIES

Il est symptomatique de constater que certains régulateurs européens, et de très grandes institutions !nancières, prônent une normalisation beaucoup plus poussée. Les dé!nitions sémantiques interprétables trop librement, d’une part, et le coût de gestion des versions de taxonomies par pays, d’autre part, poussent naturellement à cette simpli!cation. La volonté, récente, de voir de plus grandes synergies entre les régulateurs, ne fait qu’accentuer ce phénomène. Cette évolution cadre parfai-tement avec l’objectif fondamental d’XBRL, à savoir homogénéiser et faciliter le partage

d’informations. Mais cela va aussi à l’en-contre de l’adaptation spéci!que (héritage des taxonomies entre elles, surcharge au niveau local) que la norme propose et favorise naturellement.

CONCURRENCE OU COMPLEMENTARITE ?

La dimension technologique très forte et la dif!culté à l’appréhender, conjuguées à la spéci!cité du métier de création de taxo-nomies, pénalisent la montée en puissance d’XBRL. Les organisations sont donc récep-tives à des solutions plus pragmatiques, tout aussi !ables et ef!caces. Ces alternatives permettent de ne pas dépendre d’experts très spécialisés, sans objectif de capitalisa-tion. La tentation est donc forte. La gestion 100% XML du reporting TAF, ou récemment le reporting «Security by security», voire la gestion Excel, mieux adaptée à des entités de taille variable comme les PSF, sont vues comme des solutions bien adaptées aux besoins. En ce sens la vulgarisation et la dif-fusion de solutions simples et puissantes, à prix abordable, permettant de manipuler les concepts XBRL (taxonomies d’abord, ins-tances ensuite) est sans doute le point de passage obligé pour une accélération de la diffusion de la norme XBRL.

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/////////////////////// ACTUAL IT

> Dexia Private Banking adopte la plateforme BI de SAS p44

> Dell lance de nouveaux laptops combinant Green IT et connectivité p46

> L’extension .sport sur le devant de la scène p47

> Carte Blanche à Jan Ricken p48

> E-Chain Management accède à de nouvelles possibilités suite à l’acquisition par Ordina p50

> Sogeti, Microsoft et Kofax, ensemble pour une solution ECM user-friendly p51

> Les atouts du projet Inno!nance du CRP Henri Tudor p52

> Conférence ITnews : le dialogue Global-Local à la loupe p54

> Petit-déjeuner ITnews : Computacenter, Microsoft et Utimaco luttent contre les fuites de données p55

> L’archivage électronique en voie de devenir une preuve légale p56

> SIT Group fête ses dix ans p57

> Prochain Petit-déjeuner ITnews : Etre PCI compliant avec IBM p58

> L’apport du cloud computing dans la plateforme de Microsoft p60

> Claude Roeltgen parle de la nouvelle édition de son livre, «Eine Million oder ein Jahr» p61

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Jean-Pierre Laurent, Analyst Data Management chez Dexia Private Banking

Dexia Private Banking, la troisième voie BILa plateforme Enterprise BI de SAS a séduit Dexia, qui a mis en route un projet de longue haleine pour ses activités de retail et de banque privée.

La qualité de l’information contenue dans un système se détériore avec l’encodage, le processing et le temps. Conçue comme un outil stratégique, la BI permet de mieux utiliser l’information que l’entreprise a à sa disposition. En 2006, Dexia Private Banking adopte SAS pour résoudre notamment des problèmes de bottleneck. «Nous rencontrions d’un côté trop de développements anarchiques par le business, sur Excel par exemple, produisant des applications non pérennes, explique Jean-Philippe Laurent, Analyst Data Management chez Dexia Private Banking. D’un autre côté, la charge de travail des équipes IT générait des goulots d’étranglement, et nous imposait des délais de développement incompatibles avec des demandes de type ‘BI’. Il nous fallait une troisième voie.»

La solution de SAS, Enterprise BI Platform, va être déployée sur la partie Personal Finan-cial Services de la banque (private banking et retail banking) pour les activités de reporting. Ce projet, encore en développement (12 rap-ports ont été créés jusqu’ici), sera poursuivi jusque !n 2009. En ce moment, Dexia PFS travaille sur un Proof Of Concept qui contient un nombre limité de KPI pour un public res-treint mais qui est destiné à plus de 500 utilisateurs. La plateforme sera utilisée pour le dashboard et le web reporting (visualisation des données).

LE MEILLEUR DES DEUX MONDES

Des KPI principaux ont été déterminés niveau par niveau pour n’égarer aucun utilisateur. La constitution des métadonnées est une étape déterminante puisque la dé!nition des infor-

mations et de leurs modalités d’utilisation peuvent être alors stockées dans une base de données spéci!que. «Nous devons met-tre à plat ces KPI, les classer en catégories, puis les prioriser. Il y a toujours de la place pour améliorer mais nous voulons conserver les caractéristiques principales pour ne pas perdre l’utilisateur. En effet, la convergence et l’alignement du business autour de dé!ni-tions communes de KPI est un des objectifs majeurs dans un projet de dashboarding.» Depuis début 2007, SAS BI a conçu une nouvelle approche entre l’informatique tradi-tionnelle et le computing user-friendly. «Il nous fallait une nouvelle approche il y a deux ans, a!n d’avoir le meilleur des deux mondes, dit Jean-Philippe Laurent. Nous voulions quelque chose de "exible et réactif tout en étant géra-ble et capable de grandir avec la société.»

La solution est placée sous la supervision du BI Competency Center (BICC), créé !n 2007, «un composant nécessaire à cette nouvelle approche» et qui assure la gouvernance et le support. L’équipe de data management partage la responsabilité avec le BICC du metadata. «Le BICC peut implémenter la plateforme mais pour plus de "exibilité, les charges principales de développement sont

dévolues aux lignes métier, tandis que l’IT assure le rôle du support.»

UN MODÈLE POUR ÉVOLUER

Dans le domaine de la Business Intelligence, SAS a fait sa spécialité des outils d’analyse de l’information. «Toutes les sociétés utilisent l’information pour déterminer des stratégies et accomplir leurs objectifs mais elles le font souvent mal, dit Mathias Coopmans, Busi-ness Development Manager chez SAS. Il faut mettre en place, au sein de l’entreprise, un modèle qui puisse évoluer et prenne en compte les aspects culturels de l’entreprise, qui sont aussi importants que l’infrastructure et les processus.» L’Information Evolution Model comporte cinq étapes dans l’utilisation de l’information, de la simple opération à l’in-novation. En se positionnant sur cette échelle, l’entreprise peut mieux évaluer les stratégies à adopter. Selon SAS, les clés de l’évolution du business sont fournies par le Business Performance Management. Planification (identi!cation des activités et des processus qui peuvent générer plus de valeur), ana-lyse (amélioration de la vision) et monitoring prennent ainsi le pouls de l’entreprise.

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L’ère de la Green ConnectionTout en maintenant ses objectifs de Green IT, Dell a développé de nouveaux produits qui supportent mieux les attentes des utilisateurs en matière de connectivité.

Dell pourrait devenir la société la plus verte du secteur informatique. La société a repensé toute sa chaîne logistique a!n d’y intégrer des éléments plus respectueux de l’environnement. Tous les écrans des portables devront ainsi être équipés de la technologie LED, à moindre consommation énergétique, dans les 12 prochains mois. Après le plomb, la société veut bannir totalement le mercure en 2009. Et Dell suit de près les études menées dans le secteur, telle celle du «Climate Group» qui avance que les TIC pourraient permettre une réduction de 15% du total des émissions prévues en 2020.

De passage à Bruxelles !n septembre 2008, le CEO de la société, Michael Dell, a salué les efforts fournis par la Commission Européenne dans le domaine du développement durable, notamment pour le soutien aux technologies vertes dans l’IT. «En adoptant les bonnes politiques, nous pouvons guider la transition et modeler le futur d’une économie prospère à bas taux de carbone», a déclaré Michael Dell. La société a donc logiquement fait de l’Europe l’un des marchés les plus porteurs pour ses nouveaux produits.

INNOVATION PAR LE CLIENT

Face à des demandes de plus en plus importantes de capacités de stockage, dû aux nouveaux contenus, vidéos, streaming, etc., l’évolution technologique passe inva-riablement par l’ef!cacité énergétique. Lors d’un séminaire à Monaco, Dell a présenté les

laptops qui apparaîtront sur les marchés dans les prochains mois, plus «verts» que leurs prédécesseurs. La concurrence sera rude : Dell a annoncé que dans les cinq prochaines années, l’industrie, dans son ensemble, va écouler près d’un milliard de laptops dans le monde. Dans cette perspective, la société a conçu des offres spéci!ques pour les «power users», «commercial users», «consomma-teurs», «marchés émergents», etc.

«Il faut penser au client qui a été trop souvent ignoré lors du design des produits, dit Mar-garet Franco, Director du Dell Product Group. Nous avons ainsi conçu des batteries à la vie plus longue.» Cette orientation vers le client, Dell la présente comme nouvelle, plus créative, avec plus de fonctionnalités. «C’est l’innova-tion guidée par le consommateur, résume Jeff Clarke, Senior VP & General Manager chez Dell Product Group. Notre industrie a été construite sur le concept de changement.

Les nouveaux moyens d’interaction ont changé la manière dont on collabore. Nous sommes à l’aube de l’ère de la connectivité.»

L’IT EN GUIDE

«Le client computing évolue rapidement, déclare Brian Gammage, VP & Gartner Fel-low, Client Research. L’utilisateur doit pouvoir provisionner sans compromis et accéder, par exemple, à la communication sans limites.» L’IT doit donc guider l’utilisateur tout en assu-rant l’accès aux applications et la sécurisation des données. «Dans le monde du travail, les réseaux sociaux prennent de plus en plus d’importance, voire bousculent les hiérarchies actuelles. La virtualisation sera bientôt par-tout, il faut d’ores et déjà prévoir les designs des ordinateurs capables de supporter cela. Tout doit donc aussi être mobile. Les applica-tions doivent donc pouvoir circuler librement sur tout device.»

Étude du «Climate Group» :

«SMART 2020 : Permettre la réduction

des émissions de carbone à l’ère de

l’information», disponible sur

Liens utiles : - www.dell.com- www.dell.com/earth- www.regeneration.org.

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Patrick van de Walle, secrétaire-général de l’Internet Society Luxembourg

L’avènement des nouveaux .comFace à l’essouf"ement des adresses internet, l’extension .sport, de par son caractère international, pourrait offrir au Luxembourg une plateforme de promotion ef!cace.

L’ICANN, l’Internet Corporation for Assigned Names and Numbers, organisme régulateur de l’Internet, s’apprête à lancer un appel à propositions pour créer de nouveaux noms de domaine de premier niveau, à côté des .lu, .com et autres. La course est ouverte, même aux villes qui souhaiteraient se mettre en avant. Au-delà d’une opportunité commerciale, l’évolution des noms de domaine représente un changement de mentalité dans l’utilisation d’internet. L’ICANN parle de milliers de nouveaux noms qui pourraient potentiellement être admis sur la toile. Dans ce contexte, Patrick Vande Walle, secrétaire général de l’Internet Society Luxembourg, avance que le .sport pourrait avoir un bel avenir devant lui.

«Tout d’abord, le concept lui-même, explique Patrick Vande Walle, fondateur du registre DotSport. Il est largement identifiable et univoque. Le sport est culturellement et politiquement vu comme une valeur positive dans tous les pays du monde. Les valeurs du sport transcendent les cultures. C’est une activité dont le succès ne se dément pas. Ensuite, linguistiquement, le mot «sport» est utilisé dans près de 40 langues différentes, pour désigner la même chose. On compte plus d’un milliard de locuteurs qui utilisent le mot «sport», écrit en alphabet latin. Economi-quement en!n, un domaine .sport toucherait donc une large population et transcenderait des frontières géographiques et culturelles. Le sport concerne de nombreux acteurs, tant sportifs – les fédérations et clubs – qu’économiques, comme les médias et les entreprises qui intègrent le sport dans leur dynamique de communication. Le marché est donc vaste.»

LE POINT SUR LES DOTS

Le retard pris par l’ICANN pour l’appel aux pro-positions, reporté au printemps 2009, ne re"ète pas le manque de dynamisme des soumis-sionnaires, bien au contraire. Des villes comme Paris, Berlin ou New York ont déjà préparé leur dossier à soumettre à l’ICANN. L’ouverture concerne aussi le rebranding possible d’une grande partie de marques internationales. apple.com deviendrait .apple, ou .microsoft, etc. Sur les 100 à 150 projets qui seront sou-mis à l’ICANN, la grande majorité d’entre eux seront sans doute américains. La compétition est donc d’ores et déjà ouverte pour .sport, le projet fondé par Patrick Vande Walle. «J’ai déjà rencontré, lors de conférences, deux per-sonnes qui ont la même idée que moi. Mais si la course est déjà lancée, il est aussi question de créer des synergies.» Et donc d’attirer des supporters de poids pour le projet, tels l’UEFA ou le Comité International Olympique.

SUPPORT LOCAL

Le succès de Dotsport pourrait également capitaliser sur les évolutions apportées au Grand-Duché avec la loi sur la propriété intellectuelle de décembre 2007. Certaines des entrepri-ses qui veulent béné!cier de l’exonération

à hauteur de 80% sont aussi actives dans l’enregistrement des noms de domaine. «Le Grand-Duché possède des avantages indé-niables pour se lancer dans une telle aventure, explique Patrick Vande Walle. Le contexte éco-nomique est favorable et les pouvoirs publics ont une politique volontaire de soutien aux entreprises axées sur les nouvelles techno-logies. Le Luxembourg possède une grande expérience dans le domaine de la propriété intellectuelle et du droit des marques. En!n, il est le berceau d’entreprises innovantes, notam-ment dans la gestion de noms de domaine Internet et du commerce électronique.»

Toutefois, bien que le projet soit prometteur, aucune décision majeure n’a encore été prise. «En l’absence d’un cahier des char-ges précis, on se perd en conjectures à ce stade, dit Patrick Vande Walle. Mais il est déjà certain que le ticket d’entrée sera élevé. C’est la raison pour laquelle une telle proposition ne peut se monter qu’avec un large soutien d’in-vestisseurs. J’attends de voir les décisions prises par l’ICANN lors de sa réunion au Caire en novembre pour dé!nir plus clairement les pré-requis pour le montage d’un tel projet.»

http://www.dotsport.info

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SOA, a key enabler for business agilityToday, core processes of enterprises need to be adapted frequently due to changes in strategy and the underlying organization.

These constant changes of processes de!ne the requirements for the supporting IT Systems. Depending on the degree of changes necessary, the underlying IT architecture might be impacted. We often call Business-IT alignment, the dynamic process of ensuring that the organization’s IT system is best supporting the business strategy and goals. According to [1], alignment can be considered from various perspectives. In my research, though not excluding other perspectives, I favour a top-down method as relevant in this context. This top-down method, illustrated in !gure 1, corresponds roughly to the strategy execution perspective of [1].

In order to support the "exibility required in the business processes, service-oriented architec-tures represent a promising way to implement IT needs [2,3,4,5,6,7]. The SOA paradigm is de!ned as “an architectural concept in which all functions, or services, are de!ned using a description language and have invokable, platform-independent interfaces that are called to perform business processes” [8,9].

In previous research [10], a possible top-down SOA construction method and related Critical Success Factors (CSF) have been identi!ed.

COPING WITH METHODOLOGY

Early 2007, independent worldwide studies with more than 1.400 CIOs came to the result of decreasing importance of SOA for Chief Information Of!cers (CIOs), while the level of SOA-readiness and implementation did not progress substantially [11]. SOA ranked only number 7 in Top 10 of CIOs’ priorities. The reason for this shift of prio-rities is to be found in mainly two issues. On the one hand, the method on how to approach implementation and what abs-traction models to use is very complex,

and today still unclear. On the other hand, the Return Of Investment (ROI) of SOA can hardly be calculated.

My research within the PhD programme is therefore addressing the !rst issue, about a complete and coherent methodology for SOA implementation with underlying models of abstraction. Therefore, a state-of-the-art analysis of the different abstraction layers within Enterprise Architecture frameworks including strategy, processes and IT with all related modelling languages and SOA metho-dologies (industrial & academic) has been done. This state-of-the-art work has shown achievements related to all components of SOA methodology. The developed model with identi!ed components and issues needs now to be tested by practitioners.

AN EXHAUSTIVE MODEL

Of course, there will not be a silver bullet “one !ts all” methodology, but it is possible to deve-lop a model with different domains and related issues. This model should be exhaustive and tested by industrial experience. The results will be used to discuss and compare the different methodologies, and to end with a classi!cation

on each abstraction level, of what models and methodologies are known, what is used, and !nally, which of these are successful by mee-ting expectations. By then, a decision model depending on IT architecture will be created and should be helpful to identify options on each level.

In a later phase (2009/2010), the metho-dology will be applied in three case studies from different industries, with the clear objective to provide exploitable results for Luxembourgish companies/organizations going towards SOA.

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This research is supported by the Luxem-bourgish Ministry of Education (Ministère de l’Education Nationale et de la Formation Professionnelle) and close collaboration with Luxembourg’s research institute CRP Henri Tudor, Center for IT Innovation (CITI).

//// CONTRIBUTION ////

By contributing to this questionnaire with the objective of testing the developed SOA methodology model (as a result of the state-of-the-art analysis), your bene!t will be threefold :

evaluate the presented SOA methodology model and get new ideas & insights get an electronic copy of the executive summary with the results of this questionnaire benchmark your efforts/progress with average results from your industry

More information on www.itnation.eu

REFERENCES

[1] - J.C. Henderson and N. Venkatraman, Strategic Alignment :Leveraging Information Technology for transforming organisations - IBM Systems Journal, vol32, NO1, 1993

[2] - Erl T., :Service-oriented Architecture: Concepts, Technology and Design, 2006

[3] - Newcomer, E.; Lomow, G. :Understanding SOA with Web services. Upper Saddle River : Addison-Wesley, 2005

[4] - Krafzig, D.; Banke, K.; Slama, D. :Enterprise SOA : service-Oriented architecture best practices. 5. print. Upper Saddle River [u. a.] : Prentice Hall PTR, 2006

[5] - Pulier, E.; Taylor, H. :Understanding enterprise SOA. Greenwich, Conn : Manning. 2006

[6] - Woods, D.; Mattern, T. : Enterprise SOA: designing IT for business innovation. 1. Au". Beijing [u.a] : O‘Reilly, 2006

[7] - Dostal W. et al :Service-orientierte Architekturen mit Web Services: Konzepte – Standards – Praxis. Heidelberg; München : Elsevier, Spektrum Akad. Verl., 2005

[8] - Barry D.K : Web Services and Service-Oriented Architectures, Morgan Kaufmann Publishers, 2003

[9] - Channabasavaiah K. et al, : Migrating to Service-Oriented Architecture – part 1, IBM Developer Works, 2003

[10] - Ricken, J. : Top-down Modeling Methodology for Model-Driven SOA construction, On the Move Doctoral Consortium, Villamoura, Portugal in : Conference Proceedings, Springer Nov 2007

[11] - Pettey C. : Gartner

JAN RICKEN

Is a Business Process Manager and

external PhD candidate at University of

Namur, Computer Science Department,

Belgium. His main topic is Strategic

Business Process Management, based

on 8 years of professional experience with

advisory companies in Luxembourg. He

started the PhD as an external candidate

and works currently as Business Process

Manager for Cargolux Airlines. He has

started his PhD research early 2007 and

has published two articles so far.

[email protected]

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Lever de rideau sur E-ChainL’acquisition d’E-Chain Management par la société Ordina lui ouvre de nouvelles perspectives dans la consultance et sur le marché !nancier.

L’inauguration des nouveaux bureaux d’E-Chain Management, Route d’Arlon, est représentative de la nouvelle orientation prise par la société belge. Justi!é par une croissance de l’équipe luxembourgeoise, le déménagement coïncide avec l’acquisition d’E-Chain Management par la société Ordina, à la recherche de compétences SAP. Pour E-Chain, la reprise est synonyme de renforcement de sa position en local. La société de consultance s’ouvre de nouveaux horizons et lorgne sur le marché de la !nance.

E-Chain Management, partenaire SAP le plus important au Luxembourg, fournit des services d’automatisation depuis 2001. Cette acquisition soutient les objectifs de croissance d’Ordina, tandis qu’E-Chain, for-tement axée sur les clients ‘high-end’, pourra offrir une gamme de services plus complète, y compris une expertise technologique plus large et du développement de solutions.

«Pour notre marché local, Ordina a une offre beaucoup plus étendue que SAP, expli-que Philippe Hamtiaux, Managing Partner d’E-Chain Luxembourg. Nous sommes spé-cialistes SAP mais c’est vrai qu’on doit aller dans la direction des compétences dans le langage de programmation.» Ordina supporte, en grande partie, du hosting d’applications et ses compétences en SAP étaient jusque-là assez réduites. La société est maintenant en mesure de renforcer sa position dans le segment ‘enterprise solutions’.

E-chain va donc durcir le noyau de compé-tences SAP d’Ordina. «Ils vont devenir notre centre de références pour le Luxembourg, dit Philippe Hamtiaux. E-chain, c’est 40 per-sonnes au Luxembourg, ce qui est encore trop petit pour des clients !nanciers.» Les collaborateurs d’E-Chain ont donc aussi plus d’opportunités de carrière à leur portée.

CONSOLIDER SAP

La combinaison des deux sociétés au Luxem-bourg ouvre ainsi la perspective du marché bancaire. «Cela devient une réelle perspec-tive pour E-Chain Luxembourg via la branche !nance ‘ORDINA-ITG’ bien présente dans les banques avec leurs consultants business et l’implémentation de packages bancaires, explique Philippe Hamtiaux. ITG est d’ailleurs présent aussi auprès des banques luxem-bourgeoises, de même qu’Ordina Finance.

Et Business Objects est bien réputé dans les banques.» La fusion va donc permettre de consolider SAP et BO, cela également auprès des clients !nanciers.

L’année prochaine s’annonce chargée. «En plus de nos activités SAP et BO, nous nous rapprochons des activités de consulting dans les banques via ITG.» A ce niveau, E-chain n’a pas vraiment de concurrence. «Nous avons pour objectif une croissance de 10% du headcount d’ici 2010.»

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Renaud Vanderoost, Solution Manager ECM chez Sogeti Luxembourg

L’ECM passe par tousPour supporter la bonne circulation de l’information dans l’entreprise, l’IT doit pouvoir concevoir un système global d’ECM (Enterprise Content Management) facile et ef!cace.

Le nombre de documents augmente au sein des entreprises. Dans cette masse d’informations qu’il faut pouvoir gérer, certains contenus, utiles, doivent pouvoir circuler, d’autres doivent être stockés, d’autres encore doivent être simplement détruits. A!n d’avoir une vision globale de ces processus, la société Sogeti a conçu une solution ECM avec Sharepoint de Microsoft et la solution de scanning de Kofax.

«L’échec des projets d’ECM est souvent dû à des interfaces conçues par les managers, dit Renaud Vanderoost, Solution Manager ECM chez Sogeti Luxembourg. Je penche plutôt pour une approche bottom-up. Ce sont en effet les employés et les secrétaires qui font face à de plus en plus de types de données, ce qui leur prend de plus en plus de temps.» L’idée est d’utiliser la même interface de départ, commune à tous : le multifunction printer (MFP). Les données introduites dans le MFP, par scannage, sont ensuite reconnues et dispersées dans l’entreprise en fonction de leur utilité. «Le système extrait les méta-données des documents, les reconnaît et les classe, explique Koen Beeuwsaert, Account Manager chez Kofax. Si la con!guration est correcte au départ, le risque d’erreur est quasi nul.» La consolidation des documents dans Sharepoint donne un accès facilité à l’infor-mation. «De plus, si la solution est intégrée avec Of!ce, les utilisateurs ne sortent pas de leur zone de confort», ajoute Tony Knors, Pre-Sales Manager chez Microsoft Belux.

La solution intégrée ‘Mail Room’ est donc conçue comme une salle où le courrier arrive et doit être traité. Par exemple, si le système reconnaît une facture, un work"ow déterminé sera lancé, géré par Microsoft Sharepoint. La seconde solution proposée par les trois partenaires est le Document Exchange Ser-ver (DES) où les documents scannés sont envoyés directement vers la maison mère ou l’organisation centrale. «Cela permet de gagner du temps, par exemple lors de

l’ouverture d’un compte, explique Koen Beeuwsaert. L’email ou le fax sont automati-sés, les "ux sécurisés. Une solution typique pour gérer les ordres dans le cas des fonds d’investissement.»

PETITS PROJETS

Cependant, la taxonomie prend énormément de temps et les nuages de tags, visibles sur internet, ne sont pas encore applicables aux environnements professionnels. «Cela ne fonctionne que si la solution est automatisée et que la dématérialisation et la catégorisa-tion des documents est suivie par tous, dit Renaud Vanderoost. Le webmaster est par exemple trop souvent un goulot d’étrangle-ment car il doit mettre en ligne de l’information qu’il reçoit dans des formats trop disparates. Il faut que les documents soient mis aux bons endroits dès l’entrée, sinon on fait de l’entre-posage, pas de l’ECM.»

De plus, les problématiques légales entrent aussi en ligne de compte. «Il faut savoir qui a consulté le document, l’a créé ou modi!é, conseille Renaud Vanderoost. La loi n’impose rien au niveau de la technologie mais le pro-cessus mis en œuvre pour assurer le suivi des documents sera examiné à coup sûr. Nous demandons aux clients de faire le minimum, soit d’abord l’inventaire du type de contenu et ensuite, sa hiérarchisation.» De même, le stockage sécurisé doit être assuré par l’in-tégration de l’ILM dans l’ECM. «Quand on veut mener une politique d’ECM, il faut avoir

une vision de tout cela. Les techniques de publications concernent aussi les PDA, DVD, sticks USB, ainsi que l’envoi de documents par mail.» L’ECM soutient donc la commu-nication dans son ensemble. «Ce sont de multiples petits projets au sein de l’entreprise qui apportent une avancée globale.»

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Con!ance et transparence : les apports d’un référentiel communDans un contexte de crise !nancière, dont les tenants et les aboutissants restent relativement obscurs, l’appel du Président de la Banque Centrale Européenne à accroître la transparence des institutions, des instruments !nanciers et des marchés, semble sonner le glas d’une période d’intense «innovation», voire de complexi!cation, du système !nancier. Parallèlement, il replace le rôle de la réglementation et de la surveillance prudentielle au cœur des débats.

Faut-il plaider pour une réglementation plus rigide et une surveillance accrue ou pour une réglementation basée sur des principes, capable d’évoluer concomitamment avec les marchés !nanciers et prônant une approche plus large de la gestion des risques systémiques ? Une tendance semble poindre à l’horizon, récemment confortée par le Nouvel Accord de Bâle ou encore les “Principles-based regulation : Focusing on the outcomes that matter» de la Financial Services Authority britannique. Cette évolution du cadre réglementaire implique la mise en œuvre de nouveaux dispositifs permettant de s’assurer que les principes ou objectifs de ces réglementations sont effectivement atteints. Et c’est bien la qualité de ces dispositifs qui conditionnera la con!ance que les différentes parties prenantes accorderont au système.

INNOFINANCE : UNE DEMARCHE COLLABORATIVE

Dans le cadre de son programme de recher-che INNOFinance, le CRP Henri Tudor s’attache à soutenir le développement de la Place !nancière en la positionnant comme un centre d’excellence des services. Cette excel-lence est démontrable grâce à des dispositifs de description et d’évaluation des proces-sus soutenant les services. Sur base d’une approche rigoureuse, ces travaux exploitent une norme internationalement reconnue permettant de décrire et d’évaluer de façon systématique et objective des processus d’une part, et des connaissances spéci!ques aux différents métiers du secteur !nancier, qu’elles soient formalisées et codi!ées ou implicites, d’autre part.

L’adhésion ou l’engagement des principales instances de la Place !nancière (telles que l’IRE, l’ALCO, l’IIA, l’Association des PSF de support, l’ISACA, etc.), de l’audit et du conseil ne peut que témoigner de l’intérêt d’une telle démarche. Les développements actuels se concentrent principalement sur une approche

de gestion des risques pour les PSF de sup-port, avec des instances spéci!ques pour les différents métiers concernés, le développe-ment d’applications e-banking sécurisées, le Business Continuity Management ou encore la problématique de la gestion de la relation de sourcing. Un autre démonstrateur de ce programme de recherche est un modèle standardisé d’évaluation des obligations en matière de KYC/AML (Know Your Customer/Anti-Money Laundering).

VERS UN RÉFÉRENTIEL COMMUN

Une consultation des parties prenantes a mis en évidence le caractère récurrent de cette problématique et fait émerger le besoin de disposer d’une vision commune des processus métiers et de leurs objectifs. Cette vision doit par ailleurs être suf!sam-ment précise et structurée a!n de permettre tant aux institutions !nancières qu’aux audi-teurs d’identi!er les risques, de spéci!er les contrôles, d’analyser l’impact des réglemen-tations sur les processus et en!n, d’évaluer, pour un processus spécifique, le degré d’assurance atteint.

Ces instances du modèle KYC/AML sont ainsi actuellement co-construites avec des professionnels du secteur !nancier et feront l’objet d’expérimentations dans le courant du quatrième trimestre 2008. Suite à ces expé-rimentations et validations avec les acteurs concernés, ces modèles devraient constituer le référentiel commun permettant de démon-trer le niveau de maîtrise des processus KYC/AML au sein des différentes entités.

Sans présager des résultats de ces expéri-mentations, mais fort d’une riche expérience antérieure en matière de description et d’éva-luation standardisées de processus ayant con!rmé les forces de cette démarche tant en termes de formalisation des processus et activités qu’en tant que diagnostic précis permettant d’identi!er aisément des actions d’amélioration ciblées, le CRP Henri Tudor souhaite promouvoir l’exploitation de ces modèles par la communauté professionnelle.

Par Anne-Laure Mention, INNOFinance Program Manager au Centre de Recherche Public Henri Tudor

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Conférence ITnewsPhotos sur www.itnation.eu

Eric Mansuy, CIO de RBC Dexia ISJosée-Lynda Denis, Chairwoman du TA Forum de l’ALFI

Conférence Fund Industry : Le dialogue Global-Local à la loupeLa conférence mensuelle d’ITnews fut l’occasion de revenir sur la constitution de RBC Dexia Investor Services et, ensuite, de présenter quelques projets de taille dans le domaine des fonds.

Créée en 2006 suite à la fusion de Dexia et Royal Bank of Canada, la banque comporte deux entités opérationnelles : Luxembourg et Toronto ; et une structure juridique basée à Londres. Classée neuvième dans le top ten des global custodians, RBC Dexia est passé, en deux ans, d’une base de 3000 employés à 5200, dont 1550 à Luxembourg. La banque vient également d’ouvrir une entité malaise, à Kuala Lumpur. L’Asie est un marché qui prend de plus en plus d’ampleur dans le secteur des fonds d’investissement. Pour assurer le support d’un réseau de renommée mondiale, l’activité locale est déterminante.

«Nous devons continuer à développer nos services et nos solutions tout en nous établissant sur des marchés à haut poten-tiel, a expliqué Eric Mansuy. Nous devons combiner implémentation technologique et excellence opérationnelle.» La joint-venture a rapidement mené à la formation de nou-velles équipes focalisées sur la qualité de la relation avec le client, ce qui a créé parfois des tensions entre les projets globaux, les aspects tactiques et la maintenance. «Cette qualité, nous l’atteignons en donnant à nos projets une dimension globale, ce qui signi!e que nous sommes transparents en termes de capacité disponible et que nous sommes très peu repliés sur nous-mêmes.» Pour garantir les meilleurs services possi-bles, la banque doit pouvoir grandir tout en étant pro!table ; elle passe donc par un développement des ressources humaines, notamment via des missions au Canada, et de l’innovation.

HORS FRONTIÈRES

«Luxembourg est de plus en plus reconnu comme une plateforme de distribution glo-bale», dit Josée-Lynda Denis, Chairwoman

du TA Forum de l’ALFI, qui rassemble des groupes de travail et organise des événe-ments autour de l’expertise opérationnelle dans le domaine des fonds. Depuis 2005, l’Association Luxembourgeoise des Fonds d’Investissement établit un classement des transfer agents basés au Grand-Duché. «Nous voyons clairement une évolution dans l’offre de services et cela particulièrement dans les activités transfrontalières. Celles-ci exigent une administration de tous types de fonds et de monnaies, de garantir la mainte-nance des produits et, logiquement, la plupart d’entre nous ont des hubs en Amérique ou en Asie pour supporter cette masse critique, qu’il faut pouvoir gérer.»

MAINTENIR LA TRANSPARENCE

«Il faut une solution globale qui accompagne cette évolution, dit Philippe Cortes, consul-tant chez Information Mosaic. Pour prendre en compte les aspects IT, avec des systèmes d’information très éloignés qui se parlent, et des aspects métier, comme le fait de placer le gestionnaire de fonds au centre du schéma lorsqu’on conçoit la solution.»

Olivier Mohy, Senior Manager Advisory & Consulting chez Deloitte, a mis l’accent sur l’importance du reporting prudentiel, de plus en plus détaillé et complexe. «Il faut pouvoir regrouper les rapports, ce qui représente un fameux dé! pour l’IT au niveau du dataware-housing», a-t-il expliqué. D’autant plus que les instruments !nanciers se complexi!ent. «Il faut néanmoins aller faire toujours plus de transparence envers les administrateurs et les promoteurs de fonds, a-t-il rappelé. Ceux-ci veulent disposer des informations nécessai-res pour se concentrer sur le business.»

Au CRP Henri Tudor, Anne-Laure Mention est en charge du projet INNOFinance qui vise à contribuer à la promotion et au développe-ment de la Place !nancière a!n d’améliorer les services. «L’innovation ne se résume pas aux produits mais peut aussi venir d’apports méthodologiques.» Dans le domaine des fonds, Inno!nance est en train de créer un modèle d’évaluation des problématiques KYC/AML en se basant sur les normes inter-nationales et en collaborant avec des acteurs tels que l’ALGO et l’Institut des auditeurs luxembourgeois. Le projet devrait entrer en phase de test le premier trimestre 2009.

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Petit-déjeuner ITnewsPhotos sur www.itnation.eu

La fuite des données sous contrôleLors du Petit-Déjeuner ITnews consacré à la sécurité IT, Computacenter, Microsoft et Utimaco ont exposé les meilleures manières de lutter contre la fuite des données et rendre celles-ci inutilisables en dehors de leur contexte initial.

Riche d’une équipe d’une cinquantaine de personnes à Luxembourg, Computacenter, désormais installé à Howald, est un prestataire et intégrateur agréé PSF de renom, notamment sur la question du support aux utilisateurs, sur la mobilité et la sécurité de l’information. Avec des ressources réparties dans les Managed services (helpdesk,…) en Uni!ed messaging, en intégration d’applications et en consulting et sourcing, Computacenter approche la sécurité tous les jours et propose des solutions notamment sur la lutte contre la fuite des données. L’entreprise dispose de partenariats avancés avec Microsoft, Utimaco et VMware notamment.

«Aucune société ne voudrait être à la une des journaux pour avoir perdu des données stra-tégiques et con!dentielles, explique Frédéric Dumesle de Computacenter Luxembourg. Ce problème est mondial et touche des socié-tés de tous secteurs, de toutes tailles. C’est devenu d’autant plus problématique que l’information est aujourd’hui stockée partout (PDA, clé USB, serveurs…) et disséminée notamment par l’explosion de la téléphonie mobile, du "ux de données…»

BITLOCKER AND MORE

«Un des problèmes les plus pointus pour les gestionnaires IT, c’est de garantir la sécurité des desktops des utilisateurs, a noté Benoît Fortemps, Technology and Solutions advisor de Microsoft Luxembourg. C’est un challenge qu’a adressé Vista par une harmonie de la sécurité dans tout l’OS. On n’obtiendra pas une sécurité à 100% ; il faut être lucide. Mais grâce à Vista, on peut limiter l’impact des brèches IT, connues ou inconnues.» Pour cela, Microsoft permet d’empêcher notam-ment le ‘buffer over"ow par injection de code’ avec la Data Execution Prevention. L’édi-teur offre aussi une Address Space Layout

Randomization qui permet de charger les données à différents endroits de la machine, a!n de contrer d’éventuels hackers. En!n, l’User Account Control permet de modérer la promotion des utilisateurs comme adminis-trateurs de machines et CardSpace, de gérer les identités de façon plus "uide qu’avec une simple SSO.

«Vista est le premier OS sorti dans le cadre d’un Security Development Lifecycle chez Microsoft et qui est publié sur le web», dit Benoît For-temps. Avec la Network Access Protection, l’éditeur garantit que seules les machines pro-pres (AV,…) se connectent. Celles qui ne sont pas conformes sont mises en quarantaine. En matière de sécurité des postes de travail, Microsoft propose surtout l’EFS (cryptage des dossiers ou des !chiers) et le RMS pour Right Management Services (ou les droits d’usage des documents). Dernièrement, MS a mis au point Bitlocker, la solution d’encryption (incluse) pour Vista Entreprise ou Windows 2008 Server qui permet, en plus de sécuriser les données, de garder la machine intacte par rapport à la session précédente. Il dispose aussi d’un outil de déploiement, d’un outil de gestion, et d’outils de recovery and repair.

LA CLOSE PROTECTION D’UTIMACO

«Notre raison d’être, c’est de veiller à ce que toutes les solutions de sécurité soient géra-bles et accessibles par les entreprises et leurs responsables de sécurité, dit Ann Deruyter, d’Utimaco. Nous sommes donc principale-ment actifs sur la protection et monitoring de la compliance.» À l’heure actuelle. Utimaco, qui va être repris par Sophos, protège l’informa-tion dans le cas de vol ou de perte d’un device mobile, met sous contrôle les accès des par-tenaires sous-traitants ou extérieurs dans le cadre d’outsourcing, protège de l’interception des emails, bride les Removable Medias (DVD, CD, clés USB), empêchant le vol interne ou externe par l’encryption des données. Dans SafeGuard Enterprise, Utimaco dispose d’un point fort grâce à son Management Center et ses modules annexes dont le fameux Partner Connect qui rend possible l’insertion de la solution Vista Bitlocker de Microsoft dans la famille de sécurité Utimaco.

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Gary Cywie et Agnès Mongin-Weiss Noble & Scheidecker, Avocats à la Cour

L’archivage électronique peut être une preuveAvec le développement considérable de la numérisation, les supports traditionnels d’archivage sont progressivement remplacés par des systèmes électroniques.

Longtemps considéré comme permettant de réduire le volume papier et les coûts de stockage, l’archivage électronique tend à devenir un instrument de preuve auquel les entreprises veulent pouvoir recourir pour limiter leur risque juridique et commercial. Il est donc important d’assurer que la valeur probante des documents archivés électroniquement ne sera pas altérée par le temps. Certes, certaines lois prévoient cette possibilité et fournissent quelques principes concernant les modalités d’archivage. Ainsi, la loi du 12 février 1979 relative à la TVA offre la possibilité aux entreprises d’archiver leurs factures (qui doivent être conservées pendant 10 ans) sous forme électronique, à certaines conditions.

Le Code civil attribue aussi force probante aux copies sous certaines conditions. Ainsi lorsque l’original n’existe plus, une copie effectuée à partir de celui-ci, sous la respon-sabilité de la personne qui en a la garde, a la même valeur probante que l’écrit sous seing privé dont elle est présumée, sauf preuve contraire, être une copie !dèle lorsqu’elle a été réalisée dans le cadre d’une méthode de gestion régulièrement suivie et qu’elle répond aux conditions !xées par le règle-ment grand-ducal du 22 décembre 1986 (à savoir, reproduction !dèle et durable, effec-tuée de manière systématique et conservée aussi longtemps que les reproductions, conservée avec soin, dans un ordre systé-matique et protégée contre toute altération). En cas de litige, les juges conservent un large pouvoir d’appréciation pour détermi-ner si la méthode d’archivage utilisée permet d’assurer la force probante des documents. C’est probablement également le cas pour les actes conclus directement par voie électronique à propos desquels le Code civil prévoit que, sous certaines conditions, l’acte conclu électroniquement possède la même valeur probante que l’original établit sur support papier.

NORME LOCALE À VENIR

La valeur probante d’un écrit conservé de manière électronique est donc subordonnée aux modalités de son archivage, comme l’ef-!cacité d’une preuve dépend des conditions de sa conservation. La méthode d’archivage, quel que soit son support, doit donc répon-dre à certaines normes. Or, il n’existe pas au

Luxembourg de norme précise à ce sujet. Plusieurs textes étrangers et internationaux dé!nissent des normes de mise en place d’un archivage électronique. Parmi elles, la NF 42-013 de l’AFNOR (proposant l’utilisa-tion de supports Write Once Read Many ou WORM), la norme internationale ISO 15489 (proposant des principes directeurs pour maî-triser de l’archivage électronique) ou encore la norme OAIS. Ces normes n’ont toutefois qu’une valeur indicative.

La convention de preuve pourrait apporter une solution contractuelle claire et sécurisée entre parties, en déterminant les modes de preuve admissibles entre elles. Cette solu-tion comporte néanmoins un certain nombre de limites légales remettant quelque peu en cause son ef!cacité.

A l’heure actuelle, la capacité à établir de manière certaine la valeur probatoire des documents conservés sur support électro-nique est par conséquent jugée insuf!sante. L’enjeu pour le législateur serait de fournir aux entreprises un cadre juridique souple mais sécurisé répondant aux nouvelles dif!cultés posées par l’archivage électronique.Gary Cywie et Agnès Mongin-Weiss Noble & Scheidecker, Avocats à la Cour

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Gary Cywie et Agnès Mongin-Weiss Noble & Scheidecker, Avocats à la Cour

Cyril Dagand et Jérôme Grandidier, fondateurs de SIT Group

A l’occasion de ses dix ans, SIT Group avait rassemblé une communauté de décideurs au Château Villeroy&Boch, où se tenait des sémi-naires dédiés à ses trois secteurs d’activités: ICT, Télécom et Outsourcing. Créée en 1998, SIT Group décroche son premier contrat d’out-sourcing en 2000 et compte rapidement parmi ses clients Deloitte, SES ou encore Banque de Luxembourg. En 2003, un partenariat avec IBM fait passer l’effectif de 12 à 25 personnes. En 2005, c’est sur le marché de la téléphonie que se lance SIT Group, en duo avec Avaya, en créant IP Trade. Un an plus tard, ces deux partenariats provoqueront la naissance de SIT

Nederland, puis, en 2007, le rachat du parc client Tenovis/Avaya. Cette année-là, un dé! de taille se présente à SIT Group, qui devient Professionnel du Secteur Financier (PSF). «On mise beaucoup sur les compétences», résume Cyril Dagand, co-fondateur du groupe. «On met aussi en avant nos atouts PSF, qui fut une expérience structurante», explique Jérôme Grandidier. Quand on peut offrir ses services au secteur !nancier, on peut tout faire.» En 2008, SIT Belgium a complété la présence du groupe au Benelux… avant le lancement de sa !liale française.

SIT Group, la force d’un réseau10 ans après sa création, la société de services SIT Group ne tarit pas de projets et va bientôt lancer une !liale française.

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Petit-déjeuner d’ITnewsThursday 23 october 2008

Theme : PCI compliance

When ? Thursday 23rd October 2008 From 8:30 A.M.

Where ? Espace Entreprises Namur, Luxembourg-Hamm

Who ? Umberto Sansovini – IBM

Umberto Sansovini, IBM Internet Security Systems, General Business Sales, GTS, SouthWest Europe

Petit-déjeuner ITnewsPhotos sur www.itnation.eu

PCI, a Plan Compliant for the client’s InterestProtecting con!dential data in the payment card industry is a sensitive issue.Millions of transactions are made throughout the world everyday. From the companies where the cards are used in the !rst place, to the banks between which the transactions are made, the con!dential data contained in the communication has to be protected. At the occasion of the breakfast organized by ITnews, IBM will present its Internet Security Systems (ISS) solution, to conceive and put into practice a complete security plan.

“We receive spams every day on the internet. For example, one gets invited to know more about how to work remotely from home, says Umberto Sansovini, IBM. We call it ‘mules recruiting’. The ones that take the chance to believe the information must then proceed to transfer a few thousands euros from a spe-ci!ed bank to another one.” The examples remain rare because not many are publicly known but the danger is real. Sometimes, it takes years before these thefts are discovered and the illegal transactions are stopped. “‘Who must refund the clients?’ That is the question that everyone asks by then. But the reissuing of a credit card costs between 10 and 15 euros. In the case of a massive theft, the cost is huge, because of both the refunding and the loss of credibility to the customers.”

COMMON FOUNDATIONS

In 2006, in order to prevent data or identity theft, !ve of the most well-known credit card companies put their competitive differences aside to create the standards of the Payment Card Industry and the PCI Council. This list of 12 compliance rules for the enterprises and the banking institutions helps insure a correct protection of the data. The list starts with the optimal management of the !rewall, Sansovini said. Ninety-nine percent of PCI customers have put it into place and think that Security stops there, when it is only the !rst step.” Indeed, the list also underlines that

the encryption of data is paramount for both transfer and storage.

PCI is not about !nding holes in organiza-tions’ security systems. It is about helping them to collaborate on the international level to prevent ‘organized cybercrime’. “PCI must not be seen as one more standard in the industry, Sansovini said. It is true that the banking sector is wired with compliance rules. But the PCI standards are the foun-dations to create the best security plan for the company.” In Europe, the PCI customers’ strive for compliance is much unequal across the continent and from one sector to the next. “The transactions between shops and banks should be highly secured, Sansovini said. Risk management is high on the agenda for the latter. Shops have thus to prove to banks that they are compliant with PCI.”

PROOF OF COMPLIANCE

IBM Internet Security Systems has developed a thorough experience in security. IBM ISS can therefore certify a company is compliant, or not, with PCI as requested by the PCI Council and Banks. “Some shops may think that their needs are not as important because their transfer system is protected by Cetrel, for example, Sansovini said. Nevertheless, the data is still stored locally, which induces risks. IBM ISS can check the way a company follows the 12 rules of PCI.”

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David Vander, Worldwide Banking Industry Manager de Microsoft Corp. à Redmond

Brian Jackson, WorldWide Banking Technology Strategist de Microsoft Corp.

La plateforme des services !nanciersMicrosoft s’intéresse de plus en plus aux sociétés de services !nanciers et aux banques. Ces Power Customers, dans la tourmente actuelle, sont-ils prêts à construire l’avenir ? L’éditeur y croit…

Forte d’une équipe dédiée d’une soixantaine de personnes, la BU Financial Services de la Maison de Redmond est en pleine croissance. «Cette industrie est clairement une industrie qui croît, de par la conscientisation autour de la puissance des technologies et aussi de par la quantité de données, estime David Vander, Worldwide Banking Industry Manager de Microsoft Corp. De plus, les services !nanciers disposent de compétences et de leadership éprouvés sur les technologies et en!n, ils sont enclins à l’innovation.»

Microsoft veut se faire une place de choix dans le monde des serveurs de métiers pour les banques et les services !nanciers. Cela passe tant par l’IT interne des banques que par les innovations dans les ATM, l’internet banking, le mobile banking, etc… «Microsoft dispose de la plus large palette de solutions sur une même plateforme, de la plus grande !abilité et du plus large panel de partenaires et d’ISV», avance David Vander.

Après une visite au Sibos, et à la lumière des derniers événements du monde !nan-cier, Microsoft soutient qu'une globalisation des services, dans un contexte de plus en plus réglementé et transfrontalier, est la seule issue. Mais d'un autre côté, il faut pouvoir gérer le dilemme qui se présente avec l'ex-plosion du volume des données. Le prix du terabyte diminue mais le data management gagne en complexité... D’autant que dans les nouveaux processus de co-creation (business in the cloud), il devient dif!cile de garantir la qualité de toutes les informations du "ux. En!n, la mobilité y met son grain de sel: de nouvelles connexions appellent de nouveaux talents... dont le business a bien besoin, lui qui se doit d'être plus réactif, plus "exible et moins coûteux que jamais.

LA VOIE DU MILIEU

«Même si Microsoft reste fort dans le mode client-serveur, il faut constater que les ser-vices d’aujourd’hui sont dispersés dans les nuages, dit Brian Jackson, WW Strategist Financial Services de Microsoft. Nous, nous croyons à une voie du milieu. En IT et dans les services bancaires et !nanciers, nous sommes fortement représentés dans les Enterprise servers avec SQL Server, Win-dows Server, Exchange Server, etc. dans l’internet, dans les services, dans les mobiles solutions et aussi sur le PC Client. Notre posi-tion dans toutes les sphères technologiques est unique.» Pour renforcer cela, Microsoft adhère à de nombreux standards du marché et soutient activement des initiatives comme celles autour du MDMI, l’Object management Group, l’UML, le BPML… «Nous supportons la Banking and Financial Architecture qui aidera au déploiement de solutions SOA pour l’industrie, dit Brian Jackson. Et nous venons d’annoncer des accords étendus avec Swift, autour de IFX, de l’intégration avec Biztalk ou les standards de reporting pour XBRL.»

QUELLES TENDANCES ?«D’abord, une informatisation étendue avec un supercomputing avancé et disponible. Aujourd’hui, un péta"op de puissance est possible et la croissance

du volume des données est indéniable. Cela change radicalement la fondation du business. Ensuite, on constate une véritable standardisation sur des open

standards qui permettent une cohérence agrandie et des décisions plus précises car plus communes. Nous voyons aussi la tendance au cloud computing

qui vise à mettre dans l’internet plus de services et plus de partenariats. En!n, dans les services !nanciers comme ailleurs, l’informatique est drivée par

l’utilisateur lui-même qui 'mash-up' des applications sur le web et qui participe au contenu avec des wikis, des blogs…. donc plus de complexité et une

manageabilité encore plus délicate.» Dans ce sens, la vaste famille des produits de serveurs logiciels Microsoft veut être en tête.

DEVELOPER / CONSULTANT

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Claude Roeltgen, Auteur du livre «Un million ou un an» disponible sur Amazon.de

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"Eine Million oder ein Jahr" v 2.0Deux ans après la première édition de son livre-témoignage «Un million ou un an», Claude Roeltgen, ancien CIO de Crédit Suisse et de retour à la LBLux, l'a mis à jour. Un livre-vérité couronné de succès, disponible l’an prochain en anglais…

Comme en IT, une refonte partielle mais importante du contenu a été engagée. «En deux ans, l'IT a connu de nombreux changements et de nouvelles voies, dit l'auteur luxembourgeois. J’ai obtenu un très bon écho de la première édition et j’ai voulu la réactualiser avec mon éditeur.» Certains sujets, datant de 2005, ont perdu de leur importance tandis que d’autres sont apparus. «J’ai remplacé près de 50% du texte original pour cette seconde édition, plus précise et plus pointue sur certains domaines. Aujourd’hui par exemple, SOA n’est plus un hype, c’est une réalité !»

Le livre de Claude Roeltgen lève un coin de voile sur les projets IT qui n’aboutissent pas. «Quelquefois, on a du mal à surmonter les épreuves, à savoir pourquoi les projets ne sont pas de pleines réussites. Je pense que c’est souvent parce qu'on n’est pas dans les bons starting-blocks, d’autant que les éditeurs de logiciels nous livrent de la qua-lité douteuse et que le business nous force à livrer trop rapidement.» Mais la faute est aussi du côté de l’IT, ne cache pas le DSI.«À la première édition, certains de mes confrères m’ont encouragé tandis que d’autres ont été un peu choqués qu’un initié dévoile ce qui se passe réellement à l’intérieur et qui ne devrait pas être exposé, selon eux, à l'extérieur.»

PAROLE D'INITIÉ

Pour Claude Roeltgen, le diable reste toujours la maintenance en IT. «Le prix d’ac-quisition n’est pas le prix !nal du software. Il faut certainement le multiplier par deux, par cinq, voire par dix, si on tient compte

de tous les coûts associés.» Une idée reprise dans le titre: si vous voulez votre projet, donnez-moi un million (à l’époque en francs, aujourd’hui cela pourrait être en euros) ou une année.

«Selon moi, un projet IT ne doit pas être abordé sur base de critères émotifs, comme pour l’achat d’une voiture, mais comme la construction d’une maison qui implique tous les acteurs.» Pour combler ce gap et aider les interlocuteurs à se comprendre et négocier en toute franchise, le CIO donne quelques recettes : «Améliorons la transpa-rence et communiquons sur nos dif!cultés. Embarquons le business dès le début dans nos projets et élevons le niveau de com-préhension générale. Mettons en place une communauté de CIOs qui exerce une autre pression sur les fournisseurs logiciels et IT. N’acceptons plus des taux de maintenance de 20% ou 22% pour des logiciels buggés d’avance. Laissons le temps aux fournis-seurs de nous livrer de la qualité qui soit

validée et conçue pour un biotope IT somme toute très différent de ce qu'ils ont envisagé dans leurs laboratoires. Etablissons un réseau où chacun peut exprimer sa priorité et en!n faire des projets ensemble.»

Anti-langue de bois, Claude Roeltgen écrit dans un langage abordable tant par le monde des affaires que par les expérimentés, permettant d’aligner une vision sur un projet IT. «Les chapitres 3, 5 et 7 expliquent pourquoi les projets prennent tellement de temps et quelles dif!cultés sont à considérer dès le début. J’explique aussi ce que font les gens de l’IT - du moins les métiers principaux de l’IT. En!n, je traite des Unexpected Errors.» Le livre balaye allègrement les axes de la sécurité comme un roman policier, le training des staffs comme un livre de sociologie et le disaster recovery comme une police d’assurance face aux risques encourus.

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BUSINESS DECISION MAKER

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La mobilité au grand jour rassemble les décideurs IT au cœur de la VilleÀ l’occasion d’un forum consacré à la mobilité et aux nouvelles technologies, environ 70 développeurs et créateurs se sont rassemblés le 29 septembre sur la Place Guillaume II, bientôt rejoints, en soirée, par près de 400 décideurs IT. ITnation, le réseau social de la communauté des professionnels de l’IT initié par ITnews, et HotCity, la plateforme de mobilité IT de la Ville de Luxembourg, ont organisé ce forum qui a donné à la Ville un dynamisme ITnation@Hotcity.

La journée salua le lancement d’ITnation.eu, le premier réseau social privé dédié aux professionnels de l’ICT. En collaboration avec la Ville de Luxembourg et des partenaires comme Cisco, Telindus et le groupe Sfeir, ITnation a porté haut l’ambition technologique de la capitale luxembourgeoise, concrétisée particulièrement par le projet HotCity. «Ce projet est une réussite aussi parce que le bourgmestre est un vrai ‘fan’ de la communication et des nouvelles technologies, a estimé Pit David, ingénieur télécom de la Ville de Luxembourg et père-fondateur de l’initiative HotCity, devant un parterre de développeurs et d’initiateurs d’idées. HotCity n’est pas un projet d’internet mobile, a-t-il précisé, mais bien la possibilité de mettre un contenu et des applications sur une plateforme mobile publique et ouverte et de donner les moyens au public d’utiliser ces services.»

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En novembre 2006, lorsque la couverture de la ville fut une réalité avec Luxembourg Goes Wireless, la Ville de Luxembourg fran-chit les étapes à toute vitesse : initiative votée en février 2007, 40 premières antennes en juillet, phases complémentaires et extension du réseau en 2008. «Sont nés aussi de cette initiative des contacts avec les P&T, LOL (Luxembourg Online) et Tango, ce qui garantit la couverture multiopérateurs de la plate-forme.» La Ville est aujourd’hui en contact avec d’autres villes comme Esch-sur-Alzette et Thionville pour étendre la couverture.

«Le 18 octobre, nous passons au mode payant. Ce qui nous manque encore, ce sont des applications et des contenus complé-mentaires. Je vous invite à donner vos idées et coordonner vos projets avec ITnation, a encouragé Pit David. Travailler encore plus étroitement ensemble nous permettra de nous placer au top de la communication mobile.»

WIFI AND MORE

La plateforme HotCity est composée de qua-tre éléments : «une infrastructure de réseau en WiFi, une plateforme centrale qui gère et concentre les "ux de communication et met à disposition des services et des fonction-nalités, des sites mobiles et, en!n, hotcity.lu, le site de communication avec le monde, a expliqué Detlev Goetz, coordinateur eCity à la Ville de Luxembourg. Cette plateforme de communication a été rendue ouverte et mise à disposition des fournisseurs a!n de créer et supporter des applications modernes.» La Ville a donc lancé un appel à projets. Tou-tefois, elle «n’acceptera que les applications web, sans aucune installation sur les devi-ces», a précisé Detlev Goetz.

QUI DE NOUS DEUX?

«C’est l’histoire de la poule et de l’œuf, dit Evelyne Rys, Public Sector Manager chez Cisco France. Pas de réseau sans appli-cation... et pas d’application sans réseau. Voici néanmoins un constat : le marché des applications mobiles est émergent, d’autant que les utilisateurs sans !l ne sont pas for-cément des utilisateurs mobiles. La plupart des connections WiFi ont lieu à l’intérieur des bâtiments. La Ville de Luxembourg a la chance d’avancer sur ce terrain alors que les nouveaux devices comme l’iPhone ou l’iPod ont du succès et que les téléphones mobiles sont multi-usages et très répandus…» Ser-vices de géolocalisation, paiements mobiles, réseaux sociaux... mais aussi localisation d’amis en ville, suivi des services de secours par un tag RFID tel qu’en Belgique, mesure de la pollution sonore, relevé des amendes comme à Westminster… «C’est le moment d’y aller» , a conclu Evelyne Rys.

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DE TOUTES LES PEUPLADES

OVNI dans le paysage internet européen, Peuplade est un site de quartier qui s’ancre dans la réalité et veut renforcer la cohé-sion sociale. Nathan Stern, sociologue et fondateur de Peuplade, est fasciné par les capacités de l’internet et la manière dont le virtuel permet de créer des liens concrets. «J’ai voulu porter un projet social qui est tra-duit dans la charte Peuplade.» Après avoir ‘googlé’ le nom de sa rue, Nathan Stern a rencontré d’autres habitants de cette même rue. Des relations ont été créées, sans base commune, entre personnes très différentes, faisant ! des barrières sociales. En sont nés des projets divers, d’abord au sein de la rue, puis du quartier des Epinettes à Paris, puis du 17ème arrondissement et, désormais, de toute la capitale.

Le site propose de se connecter au voisinage à l’échelle microlocale. Une google map iden-ti!e les habitants (pseudonyme) et les invite à découvrir une liste de voisins. Chacun se pré-sente avec ce qu’il a aimé, sans considération d’âge, d’opinions politiques ou religieuses… «C’est un réseau social, convient Nathan Stern, mais les personnes connectées ne sont pas au préalable en relation.» Le site dis-pose aussi d’un espace de petites annonces, d’une boîte à idées qui permet aux créateurs

de tester la valeur ou l’intérêt d’une idée par sondage et des Peuplades, qui rassemblent des gens sur base de relations pérennes.

HOTCITY, HOT APPLI’S

«HotCity aujourd’hui, ce sont 158 access points répartis sur le territoire des 52 km2 de la Ville de Luxembourg, a expliqué Philippe Hougardy, Business Consultant chez Telin-dus, partenaire d’implémentation technique de HotCity. À l’horizon 2009, ce ne seront pas moins de 500 access points qui garantiront la couverture totale de la Ville.» Cette plate-forme est reliée à une solution Cisco ISG qui connecte plusieurs opérateurs télécoms et fournisseurs de contenus ou d’applications. Il fonctionne comme un réseau mesh qui per-met le déplacement de borne en borne, tel un réseau de 3G mobile. «HotCity dispose de services prêts à l’emploi fournis par une API, a expliqué Patrick Lézy, Project manager chez PBS. Cette API contient les méthodes de connectivité et de géolocalisation offer-tes sur base d’une Mac Address du device comme ID de départ.»

Prêt à conquérir le mobile, l’internet est en train de changer. «Les widgets et le 2.0 vont révolutionner la manière de penser l’internet et l’intranet, a prédit Didier Girard, Direc-teur Technique du groupe Sfeir. Le Web 2.0 s’est enrichi ergonomiquement (avec des

technologies comme Silverlight, Flex ou GWT), est soutenu par une vague sociale, et porte et supporte pléthore de technologies et de médias. Quelque chose émerge du chaos !» L’une des tendances est ainsi l’Architec-ture Orientée Ressources (ROA): mettre l’architecture du web dans les systèmes d’information des entreprises en s’inspirant de cette capacité de monter dans les nuages (Cloud computing) les services et les ressour-ces. L’un des phares de cette initiative est le GWT, le Google Web Toolkit, un framework de développement où le navigateur est la pla-teforme. Que ce soit sur un PC, un iPhone, dans la Wii, toutes les applications GWT sont accessibles par l’usage de Javascripts, sim-pli!és et rédigés dans un langague présent dans tout navigateur. Cette technologie use de concepts de rafraîchissement de l’infor-mation introduits par l’arrivée d’Ajax en 2005. «Il y a une vie avant 2005 et une vie après 2005, dit Didier Girard. Cette révolution est à peu prêt comparable avec l’arrivée de la TV couleur comparé aux vieux postes noir et blanc.» Mais comme sont rares les docteurs ès Javascript, GWT offre la meilleure tech-nologie actuelle pour le développeur et pour l’utilisateur… Que rêver de mieux ?

//// HOTCITY.LU ////

Surfez-y pour trouver le fond

documentaire des procédures, les

intégrations des applications et la charte

graphique des sites à respecter.

La Ville a également conçu un livre blanc

avec 15 types d’applications qu’elle

souhaiterait offrir à ses publics.

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///////////////////////////////////////////////2nd Luxinnovation Forum

ORGANISATEUR: LuxinnovationTHÈME: Business meets ResearchLIEU: Centre de conférence de la Chambre de Commerce, 7, rue Alcide de Gasperi, Luxembourg-Kirchberg

Les Rendez-vous Sécurité d’ITnews N°2

ORGANISATEUR: Verizon BusinessTHÈME: SécuritéLIEU: Espace entreprises Namur, Rue de Bitbourg 2, Luxembourg-Hamm

Informations et inscriptions :www.itnation.eu

Colloque sur l’imagerie médicale : ImageJ

ORGANISATEUR: CRP Henri TudorTHÈME: ImageJLIEU: CRP Henri Tudor, 29 avenue JF Kennedy, Luxembourg-Kichberg

Aris ProcessDay Luxembourg

ORGANISATEUR: IDS ScheerTHÈME: Aris ProcessDay LuxembourgLIEU: Casino Mondorf, rue Flammang, L-5618 Mondorf-les-Bains

Salon Contact

ORGANISATEUR: Chambre de Commerce de Luxembourg, Chambre des Métiers de Luxembourg et LuxexpoTHÈME: Salon Networking et B2BLIEU: Luxexpo, 10, Circuit de la Foire Internationale, L-1347 Luxembourg

Conférence ITnews d’octobre

ORGANISATEUR: ITnewsTHÈME: Business IntelligenceLIEU: Espace entreprises Namur, Rue de Bitbourg 2, Luxembourg-Hamm

Informations et inscriptions :www.itnation.eu

EMC Forum

ORGANISATEUR: EMCTHÈME: Information InfrastructureLIEU: Novotel Kirchberg, 4, rue du Fort Niedergrünewald, Quartier Européen Nord, Plateau de Kirchberg, L-2015 Luxembourg

Thaler run on SAP

ORGANISATEUR: Callataÿ&Wouters & SAPTHÈME: Thaler run on SAPLIEU: Hôtel Le Royal, 12, boulevard Royal, L-2449 Luxembourg

Petit-déjeuner d'ITnews

ORGANISATEUR: ITnews et IBMTHÈME: La conformité aux standards PCILIEU: Espace entreprises Namur, Rue de Bitbourg 2, Luxembourg-Hamm

Informations et inscriptions :www.itnation.eu

Roadshow Talend

ORGANISATEUR: TalendTHÈME: Atelier de découverte Talend Open StudioLIEU: Luxembourg, Centre-ville

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Retrouvez tous nos événements sur www.itnation.eu/conference

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Le 20 novembre 2008ITnation entreprises : Guide spécial Ressources Humaines

Le recrutement 2.0 Les cabinets de ressources humaines spécialisés en IT Les staf!ng houses Les freelances Les solutions de recrutement Les solutions de gestion des ressources humaines Les nouvelles tendances du recrutement social

Contacts:

Rédaction : Raphaël Henry et Delphine Reuter - [email protected]égie publicitaire magazine : Emilie Mounier - [email protected]égie publicitaire guide : Géraldine Barbaut - [email protected] events : Géraldine Barbaut - [email protected] Emilie Mounier - [email protected]

Clôtures: Manifestation à intérêt : 24 octobre 2008 Contribution : 31 octobre 2008 Parution et conférence : 20 novembre 2008

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PIRANHA_Ann_ITNEWS_V1.pdf 10/10/08 16:03:52

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LA RECHERCHE PUBLIQUE AU SERVICE DE VOTRE COMPÉTITIVITÉ

2E FORUM LUXINNOVATION

28 OCTOBRE 2008BUSINESS MEETS RESEARCH

CENTRE DE CONFÉRENCES DE LA CHAMBRE DE COMMERCE

LUXEMBOURG-KIRCHBERG

BUSINESS MEETS RESEARCH

www.business-meets-research.lu