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INRA Centre de Recherche de Bordeaux Equipe Informatique de Centre Cahier des Clauses Techniques Particulières pour la réalisation d'un câblage informatique supportant les hauts débits Objet: Rénovation et extension du réseau optique de campus du domaine INRA de l’Hermitage à Pierroton, création ou extension du pré-câblage réseau des bâtiments.

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INRA

Centre de Recherche de Bordeaux

Equipe Informatique de Centre

Cahier des Clauses Techniques Particulières

pour la réalisation d'un câblage informatique supportant

les hauts débits

Objet: Rénovation et extension du réseau optique de campus du domaine INRA de l’Hermitage à Pierroton, création ou extension du pré-câblage réseau des bâtiments.

TABLE DES MATIERES

1 Contexte de la consultation

Ce document a été réalisé à partir :

- des CCTP utilisés pour les précédents câblages,

- des CCTP utilisés sur d’autres centres,

- du modèle de CCTP crée par Jean-Paul Gautier de l'Unité Réseaux du Centre National de la

Recherche Scientifique (UREC),

- des recommandations de la Fédération Interprofessionnelle de la Communication d'Entreprise

(FICOME),

- de l'expérience acquise à l'INRA

1.1 Principes généraux des réseaux locaux INRA

D’une manière générale, les réseaux informatiques existants dans les locaux INRA sont de type 100 base Tx, 1000 base Tx, 100 base FX et 1000 base FX. Ils sont tous conformes aux normes ISO 8802-3 en vigueur.

Ces réseaux ont pour objet d'intégrer et d’interconnecter complètement et de façon performante l'ensemble des serveurs et postes de travail existants sur le site. Ils doivent aussi permettre de mettre en place et de développer de nouveaux usages comme par exemple la visioconférence ou la téléphonie.

La connexion de matériels hétérogènes étant un objectif, le respect de normes d'interfaces reconnues, publiées par les organismes indépendants compétents est indispensable. Les normes européennes et internationales seront employées dans tous les cas où les produits industriels correspondants existeront.

Afin de permettre la connexion des matériels les plus divers et l'interconnexion de sous réseaux, la norme retenue est Ethernet ISO 8802-3, à l'intérieur des bâtiments. Les réseaux Ethernet de bâtiment sont interconnectés par un réseau de fibres optiques. De même pour les liaisons entre les différents modules d’un même bâtiment.

En matière de logiciels de communication entre machines hétérogènes, l'objectif est la conformité aux normes ISO. En l'absence de produits de bonne qualité, à des prix raisonnables, respectant ces normes, l'INRA utilise les protocoles TCP/IP, avec ses applications FTP pour le transfert de fichiers, SSH pour la connexion distante, SMTP pour la messagerie, HTTP et HTTPS pour le World Wide Web. Pour les fonctions de partage et de service de fichiers, les protocoles utilisés sont NFS et SMB ou CIFS. Pour les fonctions de surveillance et d'administration de réseau, le protocole utilisé est SNMP. Ces protocoles permettent en effet d'interconnecter la plupart des systèmes disponibles aujourd'hui.

Ces réseaux doivent pouvoir supporter simultanément la plupart des protocoles s’appuyant sur TCP/IP, l’objectif étant d’utiliser des applications conformes aux normes ISO.

1.2 Matériels actifs de gestion du réseau

Ces matériels ne font pas partie de cette consultation.

2 Objet et étendue de la consultation

2.1 Le projet

Cette consultation se situe dans le cadre du ré aménagement du site INRA du pôle de recherches forestières situé sur le domaine de l'Hermitage à Pierroton.

Elle a pour objet : - l'étude, la fourniture, l'installation d'un ensemble de liaisons optiques inter-bâtiments destinées à rénover, étendre et sécuriser le réseau dorsal de campus (backbone) ; - l’étude, la fourniture, l’installation de nouvelles connexions de bâtiments au réseau de campus (connexions dites pendulaires) ; - l’étude, la fourniture, l’installation de pré-câblage VDI de bâtiment ou l’extension de pré câblages VDI existants. - la qualification de la totalité des installations réalisées dans le cadre de ce projet ;

Le réseau optique dorsal de campus est constitué d’un ensemble de liaisons par fibres optiques monomodes et multi modes reliant les différents bâtiments concernés. Les liaisons seront composées de fibres optiques mono mode 9/125 type OS1 et multi-mode 50/125 type minimum OM2.

Les connexions de bâtiment en pendulaire sont constituées d’une manière générale de fibres optiques multi modes 50/125 type minimum OM2. Le candidat pourra proposer des fibres mono mode

9/125 type OS1 dans le cas de la connexion « pépinière/halle biomasse » s’il juge que l’utilisation de la fibre mono mode est plus adaptée. Il justifiera son choix par un rapide argumentaire.

Toutes les liaisons VDI devront être de catégorie 6A classe E minimum.

Le nombre de points d’accès sont indiqués ci après et en annexe III. Leur implantation sera indiquée en annexe II.

Les prises VDI de ce futur réseau serviront soit pour des liaisons informatiques, soit pour des liaisons téléphoniques sur IP, soir pour des liaisons de vidéo conférence sur IP.

Ces câblages devront être conformes aux normes ISO/IEC IS 11801 et EN 50173. Il devra permettre au minimum de véhiculer la voix et les données jusqu’à des fréquences de 250 MHz (liaisons cuivre de classe E, liaisons optiques de classe OF500 et OF2000).

L’unicité du constructeur sur la totalité du « permament link » au sens de la norme est

exigée.

L’installation à réaliser est la suivante :

- Rénovation et extension du backbone de campus composé des liaisons : - Château ↔ halle biomasse - halle biomasse ↔ Pyramide pagode - Airial ↔ Château.

- création de la liaison pendulaire halle biomasse ↔ Pépinière, - création de la liaison pendulaire halle biomasse ↔ Entomologie, - création de la liaison pendulaire halle biomasse↔ Graines et Pollen, - extension du pré-câblage VDI du Château (5 points d’accès) destiné à la connexion des postes

d’unités et d’une borne WIFI, - extension du pré-câblage VDI Pyramide pagode (10 points d’accès à créer et 2 à réparer) destiné

à la connexion des postes d’unités et de deux bornes WIFI, - extension du pré-câblage VDI de l’Observatoire de la forêt (2 points d’accès) destiné à la

connexion d’une imprimante et d’une borne WIFI, - extension du pré-câblage VDI du bâtiment Artiga (1 point d’accès) destiné à la connexion d’un

onduleur dans le plenum technique du bâtiment, - création du pré-câblage VDI Graines et Pollen (3 points d’accès), - création du pré-câblage VDI Entomologie (2 points d’accès), - création du pré-câblage VDI Pépinière (2 points d’accès).

Remarque : Les liaisons Pyramide pagode Observatoire de la Forêt, Pyramide pagode Qualité du bois, Observatoire de la Forêt Artiga, ArtigaAirial existent déjà et ne font pas partie de ce projet. Les liaisons optiques existantes Château halle biomasse et Château Pyramide pagode seront abandonnées à l’issue de ce projet.

2.2 Etendue de la consultation

- Etude, fourniture, installation et qualification de tous les éléments nécessaires à la réalisation des installations décrites ci-dessus, y compris l’adaptation des baies de brassage existantes. Chaque partie devra être réalisée dans sa totalité.

- Contrôle des ouvrages réalisés par un organisme de contrôle agréé et indépendant tel que précisé au paragraphe 6 de ce CCTP.

3 Caractéristiques techniques

3.1 Généralités

3.1.1 Caractéristiques générales du câblage

Le câblage mis en place doit être :

Reconfigurable :

Les configurations et reconfigurations topologiques à réaliser suivant les réseaux doivent pouvoir être effectuées de manière rapide, économique et sans modification structurelle du câblage. Plus particulièrement, l'architecture proposée vise à permettre des regroupements de postes de travail indépendamment de leur situation géographique. Ces regroupements doivent permettre de maintenir

une logique de groupe de travail par équipe scientifique. Ainsi la mise en œuvre de techniques de filtrage, routage ou conversion rendues nécessaires par la nature des équipements informatiques de chaque équipe sera facilitée.

Universel :

L'infrastructure doit être adaptable au transport de tous les types d'informations numériques ou analogiques. Le système global doit supporter des transmissions de données traditionnelles, des réseaux locaux à très haut débit (giga bit pour le pré câblage VDI et connexion pendulaire de bâtiment, 10 Gbps pour le réseau dorsal de campus), des transmissions audio ou vidéo depuis n’importe quelle prise jusqu’à n’importe quelle prise. Pour ce faire, ses composants doivent avoir des performances de transmission au moins égales à celles figurant dans la norme ou les drafts de la norme pour la classe d'applications visée.

La pérennité du câblage sera assurée s'il possède ces caractéristiques.

3.1.2 Schéma d'organisation générale du câblage

Pour le réseau de campus et la connexion des bâtiments à ce réseau, voir synoptique du réseau figurant en annexe.

Pour un bâtiment ou une partie de bâtiment :

RG

Câblage primaire

PE

SR

Câblage

secondaire Poste de travail

SR

Câblage "rocade"

cordon

P E

Câblage

secondaire

Poste de travail

cordon

E

Câblage

secondaire

distribution de

campus

RG : Répartiteur Général

SR : Sous Répartiteur

P : Prise du terminal

E : Equipement du terminal.

Compte tenu des locaux concernés, ce projet ne prévoit pas de SR, de câblage primaire ni de câblage rocade. Pour chaque bâtiment, Il est composé d’un câblage secondaire depuis le RG existant (un seul répartiteur par bâtiment).

Dans le cadre de ce projet, certains RG existent déjà. Les autres sont à fournir. Voir les descriptions figurant en annexe III.

3.1.3 Normes et règlements de référence

Toutes les installations et fournitures seront conformes aux règles de l’art et devront impérativement satisfaire aux prescriptions des normes européennes, internationales et règlements en vigueur. Elles devront respecter les prescriptions de ce CCTP ainsi que les documents qui y sont cités. Elles devront de même respecter les préconisations des constructeurs des matériels ou équipements employés.

En cas de redondance (plusieurs préconisations différentes sur le même point), les préconisations les plus restrictives seront retenues.

En cas de modification de la réglementation, les textes en vigueur au moment de la commande de la prestation feront foi. Les recommandations nécessaires à la livraison d’une installation dont la partie

informatique est de classe E au sens de la norme ISO/IEC/DIS/11801 feront l’objet d’une attention

toute particulière.

3.1.3.1 Normes pour le câblage

3.1.3.2 Normes pour les applications

3.1.3.3 Rappel sur les classes de transmission

3.2 Organisation des liaisons

3.2.1 Distribution secondaire (câblage type "horizontal")

Le câblage des liaisons individuelles est toujours réalisé en étoile autour d'un local technique (répartiteur).

Ce câblage sera réalisé par des câbles cuivre paires torsadées tels que définis au paragraphe 4.1.1.

Les composants du câblage secondaire en paires torsadées sont :

- Prises type RJ45 (norme ISO 8877).

- Câble 4 paires.

- Modules de connexion RJ45 au sous répartiteur.

- Chemins de câble.

La longueur maximale des liaisons entre les prises RJ45 et les modules de connexion ne devra pas excéder 90 m.

Le câblage est configurable au répartiteur par cordons de brassage.

3.2.2 Distribution rocade

Sans objet pour ce projet.

3.2.3 Distribution primaire

Sans objet pour ce projet.

3.2.4 Distribution de campus ( liaisons fibre optique pendulaires ou backbone)

3.2.4.1 Caractéristiques générales

Ce câblage est utilisé pour relier les différents bâtiments d’un campus entre eux via des points de concentration appelés étoiles optiques ou EO.

Pour chaque bâtiment concerné, la ou les liaisons partent du répartiteur général ou RG du bâtiment.

Il est réalisé au moyen de câbles fibre optique tels que définis au § 4.1.2 Liaisons sur fibres optiques.

Le cheminement se fait dans des fourreaux et chambres de tirage existants. Cette infrastructure existante sera à examiner par chaque candidat lors de la visite de site afin d’évaluer les éventuels aménagements à y apporter.

Les arrivées de chaque câble optique se feront comme défini au § 4.2.2 Câbles en fibre optique.

3.2.4.2 Liaisons backbone

Ce câblage relie les principaux bâtiments du campus entre eux via des points de concentration appelés étoiles optiques ou EO. De ces étoiles optiques partent éventuellement les liaisons dites pendulaires reliant les autres bâtiments à ce backbone.

Sur ces liens transitent tous les flux d’information du campus.

3.2.4.3 Liaisons pendulaires

Ce câblage relie les bâtiments non desservis par le backbone à ce backbone.

Sur ces liens ne transitent que les flux d’information provenant et à destination de ces bâtiments.

3.3 Répartiteurs RG

Selon les bâtiments concernés, ces répartiteurs existent déjà ou sont à créer. Voir en annexe III pour le détail par bâtiment.

En cas de création, ils sont composés de baies ou armoires murales 19“ tels que décrites au paragraphe 4.4. Leur implantation figure sur les plans en annexe II.

Dans les autres cas, les répartiteurs existants sont à étendre selon les besoins de ce projet.

Ces répartiteurs contiennent les départs des liaisons secondaires desservant les bâtiments concernés et des liaisons inter bâtiment, ainsi que le matériel actif nécessaire à leur fonctionnement.

Toutes les précautions nécessaires devront être prises pour éviter de détériorer l'existant et perturber son bon fonctionnement (cf. § 5.2.1).

3.4 Identification et repérage des liaisons

Toutes les liaisons doivent être clairement repérées sur les connecteurs, modules ou prises, auxquels elles aboutissent. La codification sera portée au moyen d’un système de marquage durable, lisible et indélébile résistant à toutes épreuves.

3.4.1 liaisons horizontales :

Chaque prise sera repérée par une référence du type BB-R-NN-Et avec : BB numéro du bâtiment selon la nomenclature en vigueur R référence du répartiteur dans le bâtiment, selon la nomenclature en vigueur NN numéro de la liaison dans le répartiteur. Et numéro de l’étage du bâtiment où est située la prise (0 = raz de chaussée). Exemple : 34-B-12-0 représente la 12 ième prise RJ45 du répartiteur B du bâtiment 34, prise située au raz de chaussée du bâtiment. La référence figurera entièrement sur l'étiquette identifiant la prise côté bureau. Côté répartiteur, la partie BB-R sera indiquée d'une manière générale pour toutes les liaisons. Chaque liaison sera repérée par la partie NN-Et.

Le repérage se fera par des étiquettes sur les bandeaux des répartiteurs ainsi que sur les prises dans les bureaux.

Tous les emplacements des bandeaux seront numérotés, même s'ils ne sont pas utilisés. Les bandeaux seront numérotés en séquence. En cas d'extension d'un répartiteur, la numérotation des nouveaux bandeaux se fera en séquence de celle des bandeaux existants.

La numérotation des liaisons optiques sera indépendante de celle des liaisons cuivres.

Les gaines des câbles devront être identifiées selon la même codification au moins à leurs extrémités.

3.4.2 liaisons rocades :

Sans objet pour ce projet

3.4.3 liaisons primaires

Sans objet pour ce projet

3.4.4 Liaisons de campus (câbles optiques)

Toutes les liaisons doivent être clairement repérées sur les câbles (cheminement) ainsi que sur les connecteurs, modules ou prises, auxquels elles aboutissent (répartiteurs).

Les câbles optiques devront donc être identifiés à leurs extrémités, au niveau du débouché de chaque pénétration dans les bâtiments ainsi que dans toutes les chambres de tirage.

Ce repérage sera fait au moyen de plaquettes attachées autour des gaines des câbles. Il indiquera le code suivant : BB1-CC-BB2-TY avec : BB1 numéro du bâtiment d'arrivée de l'extrémité 1 du câble, selon la nomenclature INRA, CC numéro du câble parmi les câbles desservant ce bâtiment, selon la nomenclature INRA, BB2 numéro du bâtiment d'arrivée de l'extrémité 2 du câble. TY type du câble selon la codification suivante : - MO : câble ne contenant que des fibres mono mode, - MU : câble ne contenant que des fibres multi mode, - MI : câble mixte contenant des fibres mono mode et multi mode.

Exemple : 34.1-02-24.3-MO pour le deuxième câble reliant le bloc 1 du bâtiment 34 au bloc 3 du bâtiment 24, ce câble étant de type mono mode.

Au niveau de chaque répartiteur, toutes les fibres sont à repérer par une référence du type BB-CC-NN-TY avec : BB numéro du bâtiment d'arrivée de l'autre extrémité de la fibre, selon la nomenclature INRA, CC numéro du câble parmi les câbles optiques desservant ce bâtiment, tout type confondu, NN numéro de la fibre dans le câble. TY: type de fibre : MU pour multi mode MO pour mono mode (single mode) Exemple : 01-02-03-MU pour la 3 e fibre du 2 e câble venant du bâtiment 01, fibre de type multi mode 04-01-06-MO pour la 6 e fibre du 1 er câble venant du bâtiment 04, fibre de type mono mode. La partie BB-CC sera indiquée d'une manière générale pour toutes les fibres d'un câble, la partie NN-TY sera indiquée par fibre.

Exemple : 01-02-03-MU pour la 3 e fibre du 2 e câble venant du bâtiment 01,fibre de type multi mode . 04-01-06-MO pour la 6 e fibre du 1 er câble venant du bâtiment 04, fibre de type monomode. La partie BB-CC sera indiquée d'une manière générale pour toutes les fibres d'un câble, la partie NN-TY sera indiquée par fibre.

3.5 Passage des câbles

Tous les câbles devront emprunter un chemin protégé sur tout leur parcours (chemins de câbles, gaines, tubes ou goulottes, plinthe de distribution, etc.).

Le cheminement des câbles devra se faire dans des chemins de câbles ou des goulottes dans les circulations des locaux. La distribution dans les locaux se fera à partir de ces chemins de câbles ou goulotte. Sauf cas particulier, il faudra retenir : - dans les faux plafonds, l’utilisation de chemins de câbles, - en cas de cheminement apparent, l’utilisation de goulottes.

A l’intérieur des cloisons, lors de leur traversée, lors d’un changement de cheminement, tous les câbles devront être protégés par la solution la plus adaptée à la situation (tube, gaine, etc…).

Les cheminements existants devront être utilisés dans la mesure où leur occupation le permet. Dans les autres cas, la création de ces cheminements fait partie de ce projet.

En cas de pose de nouveaux chemins de câbles, ces derniers devront être correctement mis à la terre.

En présence d'un environnement électrique et électromagnétique défavorable, le cheminement retenu pour les câbles cuivre devra s'éloigner au maximum des sources de perturbation, quitte à créer un cheminement spécifique à ce câblage.

Quels que soient les dispositifs de passage retenus, ils devront respecter les contraintes générales d'environnement du § 3.6.

Les câbles métalliques et optiques ne devront subir aucune contrainte mécanique excessive : pliage, traction, écrasement lors de leur mise en place.

Les rayons de courbure minimum autorisés seront conformes aux recommandations du fabriquant du câble. Ils devront être respectés pendant et après la pose. Le titulaire devra être particulièrement attentif à ce point en ce qui concerne le câblage cuivre pour obtenir des performances minimum de classe E (catégorie 6A).

Les chemins de câbles devront être de type dalle marine CES ou similaire.

Dans les chemins de câbles, les câbles seront soigneusement installés sur l'ensemble de leur parcours. Ils chemineront côte à côte sans aucun chevauchement ou entrelacement. Ils seront maintenus par des colliers serrés modérément à la main sans écrasement des isolants, espacés régulièrement (2 par mètre). En aucun cas les câbles ne devront dépasser la hauteur de l'épaule de la dalle.

L’ensemble du cheminement suivi par les câbles ne présentera aucune aspérité pouvant entraîner un déchirement de la gaine.

Les écartements entre les fixations des chemins de câbles seront tels que la rigidité avec le poids maximum pouvant être en place ne sera jamais mise en cause.

Les descentes de câbles cuivre aux prises terminales se feront en plinthe. Dans les bureaux, on choisira :

- soit un modèle de plinthe avec une séparation courants forts/courants faibles d'au moins 50 mm.

Elles seront de type "passage ouvert" ( les câbles sont posés donc aisés à manipuler ). Les

prises courants forts, courants faibles seront groupées séparément. Si dans une pièce il existe

une telle plinthe avec un compartiment de libre, elle pourra être utilisée pour le cheminement

des câbles;

- soit un modèle de plinthe dont la taille ne permet pas le passage d'autres câbles, plus

particulièrement des câbles de type courant fort.

Tous les chemins de câbles, distribution primaire et horizontale, plinthe de distribution finale à compartiments créés dans le cadre de ce projet auront une capacité qui permettra d'augmenter la quantité de câbles de 30% minimum.

Chaque distribution cuivre vers les prises terminales comportera une longueur de mou lovée en plinthe ou dans le cheminement (faux plafond par ex.) permettant une intervention ultérieure sur chaque prise (1m. côté répartiteur, 3 m. côté point d’accès).

Une longueur minimale de câble optique de 5 m. sera laissée en attente aux deux extrémités de la liaison pour permettre un éventuel déplacement ultérieur. Cette longueur de mou pourra être lovée dans la dernière chambre de tirage avant la pénétration dans le bâtiment ou en faux plafond.

Les ouvrages instables ou entachés de "malfaçons" seront refusés, le travail de réfection étant à la charge de l'installateur.

3.6 Contraintes d'environnement électromagnétique

Le respect des contraintes d'environnement ci-après conditionne directement les performances de l'infrastructure de câblage.

Une des sources possibles de mauvais fonctionnement des systèmes informatiques peut être une mauvaise transmission du signal électrique dans les câbles due à un couplage avec des sources de

perturbations électromagnétiques. Ces sources seront donc à éviter au maximum et devront être neutralisées par la mise en place de dispositifs de protection adéquats.

Il existe principalement trois types de sources génératrices de perturbation :

- les générateurs à haute fréquence (exemples : radars, émetteurs radio, émetteurs téléphonie

mobile, lignes hautes tensions, etc.),

- les lampes à décharge (dont tubes fluorescents), les arcs électriques, et tout équipement

susceptible de générer un arc électrique,

- les générateurs à basse fréquence (exemple : câbles de transport d’énergie d’une tension de

220 V ou 380 V, véhiculant moins de 4 KVA, transformateurs électriques, moteurs, etc.).

Ces champs "parasites" induisent sur les lignes des signaux plus ou moins importants qui vont modifier le signal transmis.

Pour une bonne immunité, la réalisation du câblage doit répondre aux principes suivants :

- alimentation électrique avec régime de neutre TN-S, lorsque les bâtiments le permettent ;

- câbles cuivres blindés ou écrantés raccordés au réseau d’équipotentialité à leurs deux

extrémités ;

- continuité complète des écrans entre tous les équipements ;

- chemins de câbles métalliques raccordés au réseau d’équipotentialité à leurs deux extrémités.

Dans le cas d’un cheminement parallèle avec des câbles d’énergie, un écartement optimal de trente centimètres doit être respecté entre les deux chemins de câbles.

En cas de distribution de bureaux et sur des courtes longueurs, cette distance peut être réduite pour les câbles écrantés à :

Longueur de cheminement Distance

Moins de 2 m. 2 cm.

Moins de 5 m. 5 cm.

Moins de 10 m. 10 cm.

De 10 à 30 m. 15 cm.

Plus de 30 m. 30 cm.

Le croisement perpendiculaire est autorisé.

Tube fluorescent : distance minimum 50 cm, le croisement est interdit.

Autre source génératrice de perturbation : 3 m. .

Le recours à la fibre optique est à envisager dans un environnement fortement perturbé.

Toutes les préconisations de distances de séparation des courants forts et faibles sont des valeurs minimales. Dans la mesure du possible, ces distances seront augmentées de façon à améliorer le rapport signal/bruit.

3.7 Organisation du réseau de terre

Le problème de la mise à la terre est un problème complexe qui met en jeu la sécurité des

personnes, il est demandé à l'entreprise de câblage d'expliquer sa politique en la matière.

La mise à la terre se fera par des câbles de terre isolés vert/jaune 35 mm2, gainés et identifiés afin

de ne pas les confondre avec les câbles de terre du bâtiment. Ils aboutiront dans chaque répartiteur sur une borne isolable électriquement et clairement identifiée comme terre informatique.

La qualité de cette terre devra être vérifiée (aux environs de 5 ohms).

Ce projet comprend la mise à la terre des chemins de câbles et des répartiteurs posés dans le cadre de ce projet.

Le raccordement aux réseaux de terre et l'identification de ce raccordement sont compris

dans ce projet.

4 Composants du câblage

4.1 Liaisons et câbles

4.1.1 Liaisons sur câble de cuivre

IMPORTANT : Le choix d’un constructeur unique pour tous les éléments entrant dans la

partie "permanent link" d'une liaison au sens de la norme est exigé.

Le panachage de composants de marques différentes ne sera pas accepté quelques soient les

garanties données par les différents fournisseurs.

De plus, le respect de ce principe est indispensable pour l’obtention de la garantie longue

durée du fournisseur.

Les liaisons créées doivent pouvoir supporter au minimum des n. Les câbles proposés doivent permettre de réaliser

un système de câblage horizontal de catégorie 6A voire plus. Le recours systématique à ce type de câble garantit l'utilisation future d'équipements et d'applications à hauts débits.

Les valeurs de référence utilisées pour la validation du câblage seront basées sur l’altération la plus sévère pour les applications de classe E.

L'affaiblissement d'une liaison ne doit pas être supérieur à celui de la norme et doit être maintenu quelles que soient les conceptions du câblage et les matériels utilisés.

L'affaiblissement para diaphonique doit être constant quelles que soient les longueurs de câbles et les matériels utilisés.

Le câble retenu pour ce projet est du câble à paires symétriques 100 ohms catégorie 6A

minimum type F/UTP (écran ruban alu polyester), capable de véhiculer des fréquences d’au

moins 250 MHz.

L’entreprise pourra proposer éventuellement des câbles de qualité supérieure (F/FTP, etc…). Elle devra dans ce cas argumenter son choix et fournir toutes les documentations techniques permettant de l’évaluer.

Les câbles proposés devront respecter a minima les caractéristiques des normes citées ci dessus.

Les quatre paires devront être câblées. Le diamètre extérieur d’un câble ne dépassera pas 9 mm. Chaque conducteur de cuivre sera mono brin.

Ils devront assurer la non propagation d’incendie et le non dégagement de gaz corrosifs et halogènes.

Exemples de type de câble :

- Infra + MNC GigaCross F/UTP cat 6 - 3M Pouyet Volition ACP 100 Ω F/UTP cat. 6 - ou similaire.

4.1.2 Liaisons sur fibres optiques

Les liaisons fibre optique devront quant à elles supporter des applications allant jusqu'à 1 ou 10 giga bits, selon le type de fibre. Les fibres composant ces liaisons seront de nature différente selon le type de liaison (liaison pendulaire ou backbone).

Pour chaque liaison, chaque câble devra être d'un seul tenant, il ne sera pas accepté d'épissure.

En cas de cheminement en extérieur, chaque câble devra être de type extérieur, protégé

efficacement contre l’eau et l'humidité.

Il devra être protégé durablement (protection physique) contre les rongeurs : armature fibre

de verre ou autre protection mécanique comparable à préciser.

Il devra assurer la non-propagation d’incendie et le non dégagement de gaz corrosifs et halogènes

En l’absence de spécification plus favorable du fabricant, le rayon de courbure doit être supérieur à 100 mm.

Le soumissionnaire fournira dans sa réponse les documentations techniques concernant les câbles proposés.

4.1.2.1 Liaison de type backbone

Ce type de liaison sera composée de 12 fibres réparties de la façon suivante : - 6 fibres multi mode à gradient d’indice 50/125 µ, de catégorie minimum OM2 canal OF500 définie à 2 longueurs d'onde 850 nm et 1300 nm.

9/125 µ, canal minimum OF2000 définie à 2 longueurs d’onde 1310 nm et 1550 nm

4.1.2.2 Liaison de type pendulaire

Ce type de liaison sera composé de 6 fibres multi mode à gradient d’indice 50/125 µ, de catégorie minimum OM2 canal OF500 définie à 2 longueurs d'onde 850 nm et 1300 nm, regroupées dans un câble unique.

Rappels :

- classification des fibres optiques (ISO 11801 et EN 50173) :

Perte d’insertion globale du lien (dB)

Classe 850nm 1300 nm

OF 300 2,55 1,95

OF 500 3,25 2,25

OF 2000 8,5 4,5

Fibre monomode OS1 : standards IEC 60793-2 type B1.1 et ITU-T G652.

Exemple de type de câble :

- 3M Volition VOLIOG56 et VOLIOG96 - Infraplus VDIMNCGR062LTEP et VDIMNCGR065LTEP - Acome Acolan optique CLT N7042A - ou similaire.

4.2 Connectique et brassage des câbles

4.2.1 Câbles cuivre

4.2.1.1 Bandeaux de prises

Chaque répartiteur sera composé de bandeaux de prises RJ45 conformes aux spécifications du paragraphe 4.4.

Chaque bandeau aura une hauteur 1 U. Il comportera généralement 24 prises. Sa face avant devra être de préférence « décaissée » pour éviter tout risque d’écrasement des câbles de brassage par la porte de la baie le cas échéant.

Chaque bandeau devra permettre de réaliser les opérations de câblage ou de maintenance par l’avant. La mise en place des connecteurs devra pouvoir se faire sans outil. Chaque bandeau devra permettre d’assurer le guidage et l’arrimage des câbles de manière fiable.

Rappel : le respect du principe d’unicité du constructeur sur une même liaison (permanent

link) est obligatoire.

Le panachage de composants de marques différentes ne sera pas accepté quelques soient

les garanties données par les différents fournisseurs.

Pour l'installation, seule la longueur d'enveloppe de câble requise pour la terminaison doit

être dégainée, la longueur dé torsadée n'excédera pas 12,7 mm pour respecter la norme. De

même, la longueur de dégainage ne dépassera pas les 20 mm. Le non respect de cette

recommandation entraînera le rejet de l’installation

Un bandeau passe câbles est à fournir par bandeau de prises RJ45 posé.

Exemple de matériels : - panneaux Infra + Multiplus 9910F, - panneaux 3M Volition VOL-PPC.-BF24K, - similaire.

4.2.1.2 Cordons de brassage

Les cordons de brassage seront de type RJ45/RJ45.

Les cordons présenteront des caractéristiques électriques similaires à celles des câbles. Plus particulièrement ils devront être qualifiés catégorie 6A.

Les cordons de liaison RJ45/RJ45 devront disposer d’un système d’identification lumineuse des extrémités permettant un repérage simple, rapide et fiable dans les baies de brassage.

Ils devront être disponibles en 4 paires. Leur longueur est définie en annexe II.

La fourniture de ces cordons fait partie de ce projet, à raison d'un par liaison installée. De

même pour la fourniture d’une lampe d’injection du signal lumineux d’identification.

Exemple : cordons PatchSee type PatchCord Class 6 FTP ou similaire.

4.2.2 Câbles en fibre optique

Après éclatement du câble dans un dispositif adapté, les fibres optiques terminées par leur connecteur seront disposées dans un tiroir optique 19" fixé sur la baie.

Sauf spécification particulière indiquée dans les annexes, la fourniture et la pose de ce tiroir

fait partie du projet.

Sa hauteur sera de 1 U.

Il devra permettre la fixation du câble et le lovage d’une partie de la fibre.

Il comportera 12 coupleurs optiques.

Dans le cas de l’utilisation de deux câbles optiques pour une liaison de backbone, ces deux câbles devront arriver dans le même tiroir.

Les fibres seront regroupées par type (mono mode ou multi mode).

Les connecteurs seront organisés de manière à permettre le brassage avec les équipements actifs.

La connectique optique sera de type SC. Conformément aux préconisations de la norme, les connecteurs des fibres mono mode devront être de couleur bleu, les connecteurs des fibres multi mode beige ou gris.

La fourniture de deux jarretières optiques par liaison et par type fait partie de ce projet.

Ces jarretières optiques sont destinées au brassage. Elles devront présenter des caractéristiques similaires à celles des fibres et être disponibles en une paire. Elles seront de type LC – SC. Leur longueur est définie en annexe III.

Dans le cas d’une liaison backbone, deux jarretières monomode 9/125 et deux jarretières multimode 50/125 sont à fournir ; dans le cas d’une liaison pendulaire, deux jarretières multimode 50/125 sont à fournir.

La couleur des jarretières mono mode devra être différente de la couleur des jarretières multimodes.

Un bandeau passe câbles est à fournir par tiroir optique posé.

Exemple : tiroirs 3M gamme optique ou similaire ; raccords et connecteurs 3M gamme optique SC ou similaire; jarretières duplex LC/SC 3 M gamme optique ou similaire.

4.3 Points d’accès

4.3.1 Point d’accès cuivre et prise RJ45

Tous les câbles horizontaux de 100 ohms seront terminés à la prise (point d’accès utilisateur) avec un connecteur qui aura les caractéristiques énoncées par la norme.

La prise terminale destinée à recevoir la connexion d'un poste de travail sera fixée à une paroi. Elle sera située d'une manière générale à une hauteur d'environ 1,20 m. (au-dessus du plan de travail). Lorsqu'une goulotte de circulation existe, elle sera encastrée dans la mesure du possible dans cette goulotte avec des plastrons adaptés.

Chaque prise terminale devra permettre une identification claire (logo ou cache de couleur) de l’usage de chaque prise (informatique ou téléphonie). Cette identification devra être facilement interchangeable pour permettre des modifications ultérieures. Elle devra être homogène avec celle utilisée dans le local de brassage où aboutit la liaison desservant cette prise..

L’emplacement des points de connexion devra respecter les plans fournis en annexe et les indications données lors de l’ouverture du chantier.

La prise comportera 8 plots + 1 terre, elle sera au format 45/45 mm. Le connecteur sera de type RJ 45 qualifié catégorie 6A minimum avec volet de protection à fermeture automatique, étiquette de repérage et système d’identification d’usage. Elle devra disposer d’une coquille de blindage type cage de Faraday pour assurer une reprise de masse à 360 °.

Rappel : le respect du principe d’unicité du constructeur sur la partie « permanent link » au

sens de la norme est obligatoire.

Le panachage de composants de marques différentes ne sera pas accepté quelques soient

les garanties données par les différents fournisseurs.

Le cas échéant, la prise terminale devra être protégée des projections d'eau et de l'humidité par un boîtier adapté.

Elle devra permettre de préférence une connexion du cordon de liaison à “45°“ de manière à limiter au maximum les contraintes exercées sur ce cordon.

Les prises seront câblées selon le même schéma de câblage que celui du répartiteur (schéma de câblage droit). Ce schéma doit être le même sur l’ensemble du projet Les prises terminales doivent respecter la convention EIA/TIA 568 B. Les dispositions d'affectations des paires seront les suivantes :

7 8654321

Nota : Les meilleures caractéristiques sont obtenues sur les positions 1,2 et 7,8 qui seront utilisées préférentiellement pour les liaisons hauts débits.(EIA/TIA 568 B).

Pour l'installation, seule la longueur d'enveloppe de câble requise pour la terminaison doit

être dégainée, la longueur dé torsadée n'excédera pas 12,7 mm pour respecter la norme. De

même, la longueur de dégainage ne dépassera pas les 20 mm. Le non respect de cette

recommandation entraînera le rejet de l’installation

Ces recommandations sont à respecter absolument pour minimiser l'impact des terminaisons sur les caractéristiques de transmission.

Exemple : - supports et connecteurs RJ45 Infra + « Slim » catégorie 6 blindés 7700GE, - prises 3M Volition RJ 45 K6 catégorie 6 ou similaire.

4.3.2 Point d’accès optique

Sans objet pour ce projet.

4.4 Répartiteur et local de répartition

Selon le cas (voir annexe III), les répartiteurs seront à créer ou à étendre s’ils existent déjà.

4.4.1 Répartiteurs existants

Les répartiteurs existants seront complétés par des tiroirs optiques ou des bandeaux de prise RJ45 tels que définis au paragraphe 4.2 ci dessus et par des bandeaux passe câbles, un par tiroir optique ou bandeau de prises RJ45 ajouté. Les tiroirs optique et leurs bandeaux passe câbles seront placés à la suite des tiroirs existants. De même pour les bandeaux de prises RJ45.

4.4.2 Répartiteurs à créer

Les répartiteurs à créer devront permettre l'intégration directe de matériels 19". Ils seront contenus

dans une baie 800x800 19“ ou dans un coffret mural 600x700 min. 19". Une attention particulière

sera portée à sa profondeur pour permettre l’intégration des équipements de grande dimension

tels que des commutateurs « POE » et des onduleurs rackables (profondeur minimale utilisable

demandée de 500 mm).

Chaque répartiteur à créer sera composé au minimum d’un tiroir optique par liaison tel que défini au paragraphe 4.2.2, d’un bandeau “passe câble“ par tiroir optique posé et d’un bandeau d’alimentation électrique tel que défini ci-après.

Les tiroirs optiques seront placés de préférence au plus haut dans la baie. Des espaces seront laissés libres pour rajouter ultérieurement des bandeaux ou des tiroirs supplémentaires. Les tiroirs ou bandeaux seront regroupés par type de distribution.

Un bandeau “passe câble“ sera proposé par bandeau de prises ou tiroir optique pour faciliter la gestion du brassage.

Chaque répartiteur devra permettre un accès en face avant et en face arrière des

équipements. Sa porte avant devra permettre un contrôle visuel de l'état des équipements

actifs sans ouverture. Dans le cas d’un coffret mural, il devra être composé de deux parties

dont une pivotante.

Il devra permettre une fixation des équipements en face avant et arrière. Ses montants 19 “ devront être réglables en profondeur.

Il devra être correctement ventilé de façon à obtenir des conditions normales de fonctionnement pour les matériels actifs. Un espace devra être laissé libre au dessus et au dessous pour permettre une bonne convection naturelle.

Ces répartiteurs devront pouvoir être fermés à clés. Leurs serrures devront utiliser le même jeu

de clés à fournir en 3 exemplaires minimum par répartiteur.

La taille minimale du support 19 " est définie dans les annexes. Elle a été calculée pour offrir un espace disponible suffisant en vue de l'introduction au minimum des matériels actifs nécessaires à la mise en œuvre de tous les points d'accès regroupés sur ce répartiteur. Elle prévoit aussi la mise en place des produits auxiliaires de réseaux ou d'éventuels compléments de câblage. Elle prévoit les besoins d’extensions connus à ce jour et une réserve de 30 % pour les extensions futures. L'espace disponible doit aussi faciliter les opérations de maintenance et de brassage. De même, chaque répartiteur devra offrir des passages de câbles verticaux de taille suffisante, prévus pour le maximum de cordons possibles, extensions futures comprises. Des aménagements pourront être proposés dans ce but. Un intérêt particulier leur sera accordé.

Pour chaque répartiteur créé, une étagère au format 19” permettant de poser les équipements non « rackables » sera à fournir dans le cadre de ce projet.

Une alimentation électrique comportant un nombre de prises suffisant sera installée dans chaque répartiteur créé sur le support 19 " (bandeau de 8 prises 220 V 2P + T + interrupteur). Elle sera réalisée à partir d'une liaison directe provenant de l'armoire générale du bâtiment. Elle sera protégée

par un système de coupure adapté et dûment identifié. La fourniture, la pose de ces alimentations

et leur connexion à l’armoire générale du bâtiment font partie de ce projet.

5 Déroulement des travaux

5.1 Calendrier

Le délai d'exécution doit intégrer la réalisation des tests tels que définis au paragraphe 6 ci-après.

le candidat donnera une durée prévisible des travaux, détaillée pour chaque partie (base et options).

S’il est retenu, il établira alors à partir de ces durées un calendrier détaillé d’exécution avant le début des travaux. Ce calendrier détaillé d’exécution sera élaboré en collaboration avec le maître d’ouvrage et devra être approuvé par ce dernier.

Dans ce calendrier détaillé d'exécution, le titulaire distinguera les différentes parties du projet. Il indiquera :

- la date probable de départ et de fin de la totalité du projet (base + options retenues), recette

comprise,

- la date probable de départ et de fin de chaque partie.

L’exécution de chaque partie devra être réalisée sans interruption jusqu’à son achèvement complet.

Les travaux devront être complètement terminés pour le 30 novembre, opérations de qualification telles que définies au § 6 comprises.

5.2 Réalisation des travaux

5.2.1 Règles générales.

Les conditions de réalisation de ces travaux devront être définies avant l'ouverture du chantier avec M. Priam, responsable de l'Equipe Informatique de Centre de l’INRA Bordeaux Aquitaine, M. Chaugier, responsable travaux du centre et le correspondant local du site, M. T. Labbé.

L’ensemble de l’ouvrage devra être réalisé de façon professionnelle et sérieuse, selon les normes françaises, européennes, internationales, et règlements en vigueur et notamment :

- la norme NF C 15100 pour la France;

- les normes UTE NFC 1500 et annexes des installations électriques basses tension, et UTE en

général;

- les décrets relatifs à la protection des travailleurs et règlements du Code du Travail, hygiène et

sécurité suivant recueil du journal officiel;

- la norme C 12101 et décret n° 88-1056, textes officiels relatifs à la protection des travailleurs

dans les établissements qui mettent en œuvre les courants électriques;

- l’arrêté du 10 novembre 1976 relatif aux installations de sécurité;

- le décret n° 65.48 pour l’exécution des dispositions du Code du Travail hygiène et sécurité des

travailleurs;

- aux dispositions concernant les règlements de sécurité contre l’incendie;

- aux règles de l’art, normes et spécifications techniques de pose des fabricants concernant les

matériels ou installations destinés à la présente réalisation;

- au décret du 20 février 1992 concernant les travaux effectués dans un établissement par une

entreprise extérieure.

En cas de modification de la réglementation, les textes en vigueur au moment de la commande de la prestation feront foi. Les conditions de l’exécution des ouvrages devront être de plus conformes aux règles de l’art.

Ce câblage sera réalisé avec du matériel neuf, posé avec les soins nécessaires dans les conditions de sécurité requises et selon les règles de l'art. Tous les matériels et travaux présentant des défectuosités seront refusés et toutes les conséquences (démontages, retard...) seront à la charge de l'entreprise qui se voit confier le chantier.

L’entreprise s’engage en outre à respecter toutes les recommandations qui lui seront faites en matière d’hygiène et sécurité.

Concernant l'accès aux locaux, l’entreprise devra se procurer auprès du correspondant local du site les renseignements permettant l’accès aux locaux ou aux sites (plages horaires, clés ou codes, …) . Ces conditions sont spécifiques à chaque bâtiment et à chaque site. L’accès à un site devra se faire durant les heures normales d’ouverture du site.

Certains locaux à câbler sont occupés. Les interventions dans ces locaux devront faire

l’objet d’une planification établie en accord avec le correspondant local du site et le

responsable de l’Equipe Informatique de Centre au moins une semaine à l’avance. Les travaux

seront effectués par tranche géographique de manière à minimiser au maximum la gène auprès

des utilisateurs

Certains locaux sont meublés et contiennent parfois des équipements délicats à déplacer.

Tout déplacement ne pourra être effectué que par le responsable INRA de ces équipements ou

par le titulaire après accord explicite du responsable INRA de ces équipements, et selon ses

instructions.

Le fonctionnement du réseau existant ne pourra être interrompu qu’en cas d’extrême

nécessité, après accord préalable de l’Equipe Informatique du Centre, et durant une période de

temps la plus réduite possible. Les travaux seront effectués de manière à minimiser au

maximum la gène auprès des utilisateurs.

Les dates des interventions dans les baies existantes devront avoir été déterminées en

concertation avec l’Equipe Informatique de Centre avec un préavis minimal d’une semaine.

ATTENTION, toutes les précautions nécessaires devront être prises pour éviter de détériorer

l'existant. Si des détériorations sont commises, la remise en état est à la charge de l'entreprise.

Elle devra être effectuée immédiatement.

Une attention toute particulière devra être apportée au travail dans les baies techniques

existantes. Toute intervention dans une baie technique ne pourra être réalisée qu’après en

avoir averti l’Equipe Informatique de Centre de l’INRA (M. Priam, M. Girollet ou son

représentant sur le site, M. Labbé) et obtenu leur accord. Si malgré tout une détérioration se

produit, le titulaire des travaux devra en assurer la remise en état ou le remplacement selon le

cas.

En cas de détérioration d’une liaison, sa remise en état devra être faite de telle façon que la

réparation n’entraîne pas de dégradation des performances. Le remplacement de la totalité du

câble sera préférable.

Toutes les liaisons réparées après dégradation devront être qualifiées par un organisme de

contrôle agréé conformément aux préconisations du chapitre 6.

Si les travaux nécessitent le démontage préalable de l’existant, une solution provisoire de remplacement devra être mise en œuvre le temps de l’achèvement des travaux pour permettre la poursuite de l’activité des utilisateurs du réseau informatique durant les travaux. Ces mesures devront être prises en total accord avec l’Equipe Informatique de Centre.

En plus de ces recommandations, l’EIC accompagnera pleinement la réalisation des travaux

par le titulaire de la manière suivante :

- réalisation d’une réunion d’ouverture du chantier durant laquelle seront présentés et

explicités au responsable du chantier les préconisations contenus dans ce cahier des charges,

- au minimum une visite hebdomadaire de chantier, en présence d’un représentant du titulaire

du chantier.

5.2.2 Percements

Plusieurs types de percements de parois verticales ou horizontales seront à faire.

Avant d'effectuer tout percement, l'entreprise devra s'assurer qu'aucun réseau (électricité, eau, téléphone, gaz...) existant ne pourra être détérioré du fait de l'intervention.

L'intervention répondra aux exigences de la distribution et du cheminement du c ble dans les différents locaux.

Là où des goulottes ou des gaines existantes seront utilisées, le percement de cloisons devra se faire dans l'emprise de ces goulottes de façon à ce que le c ble ne soit pas apparent.

5.2.3 Remise en état, nettoyage

Avant tout percement intérieur, l'entreprise prendra toutes les dispositions nécessaires à la protection du voisinage et plus particulièrement des revêtements de sol.

L’entreprise devra l’ensemble des rebouchages et calfeutrements des passages, le rebouchage des éventuelles saignées.

Tous les percements devront être rebouchés avec des matériaux de même constitution que les ouvrages percés (plâtre, ciment ou autre), tout panachage étant proscrit.

L'entreprise devra en outre réaliser le lissage correct des parements des murs traversés ainsi que le nettoyage minutieux des salissures occasionnées.

Le chantier devra être régulièrement nettoyé afin de maintenir un niveau correct de propreté compatible avec le maintien de l’usage de ce bâtiment. Ce nettoyage devra être fait par local ou groupe de locaux mitoyens dès que la prestation sera complètement achevée à l'intérieur de ceux-ci. En fin de chantier, l’entrepreneur éliminera tous les déchets qu’il aura générés pendant le chantier.

5.2.4 Sécurité

La grande majorité des b timents sont parcourus par un ensemble plus ou moins disparate de réseaux de fluides très variés : eau, gaz, électricité, téléphone, air comprimé, hydrogène, oxygène, azote, etc. ...

Il appartiendra donc à l'entreprise de prendre les dispositions pour assurer le travail en sécurité de son personnel et de l'entourage (moyens de protection collective, individuelle, signalisation...).

En particulier le personnel des entreprises travaillant sur le site est tenu de se conformer aux lois et règlements en vigueur ainsi qu'aux règles propres à la corporation.

L'entreprise doit désigner une personne responsable du chantier. Lors de la visite préalable

à l'ouverture du chantier, un plan de prévention sera établi entre cette personne et le

représentant du Maître d’Ouvrage.

Par ailleurs tout travail par point chaud devra faire l'objet obligatoirement d'un permis de feu avant son début d'exécution. Toutes les dispositions prévues dans les textes devront être systématiquement et scrupuleusement suivies.

6 Tests et réception du réseau

6.1 Recettes et contrôles

Les différents contrôles abordés dans cette partie ont pour objet de vérifier que :

- l'installation correspond aux différents plans spécifiés;

- l'installation respecte les spécificités indiquées dans le présent cahier des charges;

- le système global satisfait à toutes les spécifications techniques fonctionnelles dont la conformité

aux normes et aux règles de l'art;

- l'intégrité du système global est assurée.

Trois étapes permettent de mener à bien ces contrôles :

- la définition des cahiers de recette,

- l'identification du matériel nécessaire aux essais,

- les contrôles stipulés dans les cahiers de recette.

- définition des cahiers de recette.

Les cahiers de recette préparent les différentes étapes de validation du réseau. Ils seront fournis par le titulaire et feront partie des spécifications.

La rédaction de ces cahiers fait partie intégrante du projet. Un exemplaire type devra être fourni par l’entreprise lors de sa réponse à cette consultation. Leur qualité sera un critère de jugement des offres.

Ces cahiers porteront sur les éléments constitutifs de la liaison et sur les spécifications fonctionnelles et techniques du système.

Pour chaque étape de la recette, le cahier précisera :

- les essais à réaliser,

- les conditions de réalisation,

- les appareils utilisés,

- les résultats à obtenir.

- identification du matériel d'essai.

Dans tous les cas, le matériel est fourni par le titulaire.

Ce dernier se dotera du parc d'appareils nécessaires, et la recette sera réalisée en présence des Informaticiens de Centre et du Conducteur d'Opération.

Les marques, types et caractéristiques de chaque appareil seront précisés dans le cahier de recette.

Un opérateur qualifié est requis pour la mise en œuvre des appareils de tests. Son nom sera mentionné sur les cahiers de recette. Les cordons de mesures devront être validés.

- Contrôles stipulés dans les cahiers de recette.

Les contrôles effectués conformément aux cahiers de recette porteront sur tous les éléments constitutifs du système. Dans la plupart des cas, ils pourront être réalisés en trois étapes :

- le contrôle "usine", le cas échéant,

- les essais en cours d'installation,

- le contrôle final après installation, obligatoire.

Ces contrôles permettent, en outre, de constituer un ensemble de mesures qui serviront de référence durant l'exploitation du système.

Chaque contrôle devra faire l'objet d'un compte rendu dans un cahier de recette.

Les résultats récapitulatifs ci-dessous devront à minima figurer dans le cahier de recette :

- tableau des longueurs de chaque segment pour tous les segments du répartiteur. Ce tableau

devra être organisé par bandeau.

- tableau des longueurs de chaque fibre, après pose et valeur de l'affaiblissement, pour chaque

liaison optique.

- tableau des tests à 250 MHz. pour toutes les liaisons.

Il sera tenu compte dans le jugement des offres de la description, outre des matériels d'essai utilisés sur le site, des tests tant statiques que dynamiques auxquels seront soumis les différents éléments et le réseau lui-même.

6.2 Tests de qualification

Ces tests seront effectués en présence des représentants de

l'Equipe Informatique de Centre et du Conducteur d'Opération pour la

partie câblage réseau.

Ils devront être effectués par un organisme de contrôle agréé

indépendant du titulaire. Ces contrôles seront mandatés par le

titulaire et seront effectués à sa charge.

Les résultats devront être remis à l'Equipe Informatique du Centre dans le mois suivant leur obtention.

6.2.1 Examen de l'installation

En préalable aux essais, les points suivants seront contrôlés :

- la distribution des câbles;

- la terre informatique;

- les locaux techniques;

- la pose physique des câbles et des composants d'extrémités, leur cheminement, leur

protection;

- le repérage des prises et des câbles.

6.2.2 Tests sur fibre optique

Les points suivants seront contrôlés :

- le repérage des fibres et connecteurs,

- la mesure des longueurs de chaque fibre,

- la mesure d'affaiblissement de transmission incluant connecteur et jarretière de brassage,

- la mesure de réflectométrie aux longueurs d’ondes caractéristiques :

- pour une fibre multi mode à 850 nm et 1300 nm,

- pour une fibre monomode à 1310 et 1550 nm..

Le contrôle portera sur la totalité des liaisons.

6.2.3 Tests statiques (câblage cuivre)

Les liaisons cuivre seront testées après la pose.

Ces tests permettront de s'assurer que :

- les connexions électriques du câblage sont correctement réalisées;

- les câbles n'ont pas été endommagés durant la pose;

- l'isolement entre les conducteurs est correct;

- la continuité entre les conducteurs est correcte;

- l'ordre de connexion des conducteurs est conforme (contrôle du dé pairage);

- les longueurs des liaisons ne dépassent pas les valeurs imposées par la norme (90 m) pour la

partie fixe («permanent link»);

- les ruptures d'impédances sur les paires sont détectées (réflectométrie).

Le contrôle portera sur la totalité des prises et des liaisons.

6.2.4 Tests dynamiques

Ces tests seront effectués après la fin de tous les travaux impactant les liaisons, prises et connecteurs posés.

Ils seront effectués à l'aide d'un testeur de câblage permettant d'effectuer une validation à 250 MHz.

Sur la totalité des prises, on procédera à une validation aux fréquences définies dans la norme.

Cette validation devra s'assurer que :

- l'atténuation mesurée en ligne est cohérente avec les valeurs imposées par la norme,

- les valeurs de diaphonie entre 2 paires d'un même câble sont inférieures à la limite définie par

la norme,

- le rapport signal sur bruit (SCR) ou l'ACR est satisfaisant,

- le bruit induit dans le câble par l'environnement électromagnétique est de niveau inférieur à la

norme.

6.3 Réceptions

L’entreprise est soumise à une obligation de résultats.

En conséquence, en plus des essais proposés par l’entreprise et des tests de qualification

décrits ci dessus, les Informaticiens de Centre pourront éventuellement réaliser un certain

nombre d'épreuves techniques de mise en charge. Si et uniquement si l'ensemble de ces tests

et épreuves a une issue concluante, la réception sera prononcée et notifiée au titulaire. Ces

tests de mise en charge seront effectués dans un délai maximum de une semaine (cinq jours

ouvrés) qui suit la date de fin des tests de qualification.

Dans le cas contraire, il sera demandé au titulaire d'effectuer les travaux correctifs

nécessaires et de faire réaliser de nouveaux tests de qualification dans les mêmes conditions.

7 Documents à fournir après les travaux (DOE)

7.1 Documentation

La documentation est un élément fondamental pour l'exploitation et surtout la maintenance du réseau. Elle fait partie des éléments contractuels liant l'INRA au titulaire.

Elle sera composée d'au moins quatre volets différents :

- la description fonctionnelle du réseau,

- les plans de câblage,

- les cahiers de recette,

- la description des composants.

Elle sera fournie en trois exemplaires papier et en format électronique sur CD-ROM pour les plans de câblage (format compatible avec AUTOCAD).

- Description fonctionnelle.

Elle comportera trois parties :

- la description fonctionnelle du système mis en place (rappel du cahier des charges),

- les schémas synoptiques du réseau, comportant la liste des équipements constitutifs en donnant

leur numéro de référence,

- le schéma synoptique du local de répartition.

- Plans de câblage.

Il s'agit des plans de récolement des segments Ethernet avec :

- la position des prises avec leur numéro, la position des répartiteurs,

- le cheminement des câbles informatiques et électriques.

Ces documents reproduisent sur des plans d'architecture le cheminement des câbles avec l'emplacement des points de tests.

Il est nécessaire d'établir après la pose du ou des câbles un plan précis et métré. En cas d'anomalies dans la transmission, ces indications sont utiles pour repérer l'endroit précis du câble où il faut intervenir.

- Cahiers de recette.

Un document réunira l'ensemble des cahiers de recette indiquant les procédures de recette, le matériel employé (avec les caractéristiques techniques de ce matériel) et les résultats obtenus au cours de ces recettes.

Il portera les signatures des intervenants lors de l'installation du réseau.

Ce document servira de référence par la suite. Après toute panne, les performances devront rester dans des tolérances définies par le cahier de recette. Il permettra de comparer les performances du réseau au cours du temps (vieillissement,...).

- Description des composants.

En outre, pour assurer la maintenance du système, il faudra constituer un dossier par type d'équipement, dossier comportant la liste des composants principaux, leur description physique, leurs caractéristiques techniques, leur fabricant, les recommandations de mise en service.

Ce document pourra être illustré de photos ou schéma d'ensembles ou de sous-ensembles.

Les contraintes d'installation et les méthodes de mise en fonctionnement seront décrites en tenant compte des points de tests éventuels et des réglages à effectuer.

7.2 Délai de remise des documents après travaux

Les documents énumérés ci dessus (DOE) devront être remis à l'Equipe Informatique de Centre

dans un délai maximum d'un mois après notification de la réception des travaux.

8 Déroulement et réponses à la consultation

8.1 Documents fournis

L’entreprise est réputée avoir pris connaissance du contenu de l'ensemble de ce document.

Il est tenu de vérifier les prescriptions du présent cahier des charges afin de signaler en temps utile au maître d'œuvre les erreurs ou omissions.

L'entreprise retenue ne pourra en aucun cas arguer d'oubli pour modifier sa proposition après acceptation de son offre. En outre, elle devra l'exécution de tous les travaux décrits ainsi que ceux implicitement nécessaires à leur parfait achèvement.

8.2 Visite du site

Les entrepreneurs soumissionnaires sont tenus de se rendre sur place afin de prendre connaissance des lieux et d'évaluer in situ les contraintes particulières liées aux prestations décrites.

L’entreprise retenue ne pourra en aucun cas arguer d’une méconnaissance des locaux pour modifier sa proposition après remise de son offre ni l’assujettir à des réserves.

La visite du site est obligatoire et donnera lieu à l’établissement d’un certificat de visite.

Ces visites pourront avoir lieu les 3,4,11,12,15,16 octobre.

Elles se feront uniquement sur rendez-vous à prendre auprès de Mme Lacoste ou Mme

Elaoula-Sbaa (cf coordonnées § 9 ci après).

L’entreprise retenue ne pourra en aucun cas arguer d’une méconnaissance des locaux pour modifier sa proposition après remise de son offre ni l’assujettir à des réserves.

8.3 Présentation des offres

L’entreprise aura à produire un dossier complet comprenant les pièces suivantes : - Ce Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) signé, à accepter sans modification; - la décomposition du prix global forfaitaire (D.P.G.F); - le certificat de visite du site ; - tout document ou tout renseignement que l’entreprise juge utile.

En outre, la présentation d’un échantillon des équipements proposés (Baies, bandeaux, connecteurs, câbles, jarretières, etc.) pourra être demandée. En cas de prêt, ces échantillons seront rendus après examen de l’offre.

En plus des informations techniques demandées dans ce cahier des charges, les offres devront préciser le cas échéant la partie des travaux qui seront sous-traités, ainsi que le nom des sous-

traitants choisis. Ces sous-traitants devront obligatoirement être acceptés par le maître d'œuvre, après accord du responsable de l'Equipe Informatique de Centre.

De même, l’entreprise devra indiquer dans son offre si elle envisage le cas échéant de faire appel à des intérimaires pour renforcer son équipe lors de la réalisation des travaux. Elle précisera alors la partie des travaux concernée ainsi que la qualification des intérimaires requis.

L’offre devra être présentée de manière à permettre l'appréciation exacte des points suivants :

- qualité des solutions techniques proposées,

- qualité et marque des fournitures proposées,

- qualité des procédures de recette,

- qualifications professionnelles du chef de chantier,

- délai de garantie,

- prix.

Le prix sera établi pour des travaux complètements achevés sur le site, toutes sujétions comprises.

Pour chaque partie ou option de la prestation telle que définie au chapitre 2, le devis de l'ensemble de la prestation sera obligatoirement décomposé de la manière suivante :

- prix global;

- prix global et détaillé (métré et prix unitaires) de chaque répartiteur, par type de câblage, en

séparant le prix des éléments des frais de fournitures, pose et mise en œuvre, pour les travaux

de câblage.

Un exemple de la décomposition forfaitaire figure en annexe.

8.4 Envoi des offres

Les offres devront parvenir au plus tard le 22 octobre 2012 à 16 Heures.

Les offres sont à faire parvenir A LA FOIS sous forme papier et sous forme électronique..

Sous forme papier, les offres sont à faire parvenir à l'adresse suivante, sous plis cacheté portant la

mention « Projet de rénovation et d’extension des réseaux informatiques 2012-03 » :

INRA Bordeaux Aquitaine Equipe Informatique de Centre A l’attention de M. Priam 71 ave Edouard Boulaux BP 81 33883 VILLENAVE D’ORNON Cedex

Sous forme électronique, les offres sont à faire parvenir à l’adresse [email protected] avec

comme sujet : rep. consultation pj cablage 12-03,

8.5 Jugement des offres

Les offres seront ouvertes et analysées par l’Equipe Informatique de Centre.

Leur contenu sera enregistré dans le procès-verbal d'ouverture des offres.

L'administration pourra demander de préciser le contenu de leur offre.

Dans le choix des offres, il sera tenu compte par priorité des critères suivants :

valeur technique des offres,

conditions de garantie,

prix des prestations,

Pour l’appréciation de la valeur technique des offres il sera notamment tenu compte de la :

9 Renseignements complémentaires

Pour obtenir tous les renseignements complémentaires à ces spécifications qui lui serait nécessaire en cours d'étude ou de réalisation, l’entreprise pourra s'adresser à :

INRA, Centre de Bordeaux

Equipe Informatique de Centre

B. P. 81

33883 Villenave d'Ornon Cedex

Contacts techniques : M. Priam, tél. : 05.57.12.26.62 / 06.72.38.10.56

M. Girollet, tél : 05.57.12.26.63

M. Labbé, tél : 05.57.12.27.68

email : [email protected]

Contacts administratifs : INRA - Secteur Achats – Marchés :

Mme Danièle Cazaux

Tél : 05.57.12.23.34

Fax : 05.57.12.23.44

E-mail : [email protected]

Prise de rendez-vous pour les visites de site : INRA, secrétariat Présidence de Centre

Mme Véronique Lacoste

Tél : 05.57.12.25.72

E-mail : [email protected]

Mme Elaoula-SBAA Asmae

Tél : 05.57.12.26.72

E-mail : [email protected]

Villenave d'Ornon, le 20 septembre 2012.

D. Priam

Responsable Equipe Informatique de Centre

INRA Centre de BORDEAUX

ANNEXE I : Synoptique du réseau de campus

ANNEXE II : Schémas d’implantation :

A-II_1 : Schéma général site

A-II_2 : Plan château

A-II_3 : Plan halle biomasse

A-II_4 : Pyramide pagode raz de chaussée

A-II_5 : Pyramide pagode étage

A-II_6 : Observatoire forêt

A-II_7 : Graines pollen

A-II_8 : Entomologie

A-II_9 : Plan pépinière

ANNEXE III : Composition des répartiteurs du réseau de campus

Bâtiment création Taille min.

Lg.jarretières et cordons brassages

Nb points d’accès

Numéros points accès

Château non 42 U 2,1 m. 5 01.1.18 à 01.1.22

halle biomasse oui 42 U 2,1 m. 0

Pyramide pagode non 42 U 2,1 m. 10 + 2 8.01.34 à 37, 8.01.62 à 63, 12.01.31 à 34,

12.01.83

Artiga Non 42 U 2,1 m. 1 133

Airial non 42 U 2,1 m. 0

Observatoire de la forêt non 42 U 2,1 m. 2 55 à 56

Graines Pollens oui 9 U 0,9 m. 3

Entomologie oui 9 U 0,9 m. 2

Pépiniére oui 13 U 1,2 m. 2

ANNEXE IV : Décomposition du prix global forfaitaire

PROJET N° 2009 - 01 : création réseau optique de campus site de Pierroton, INRA Aquitaine - D.P.G.F. : détail d’une liaison

Entreprise : ………... Liaison :

Désignation Descriptif Unité qté prix unitaire prix total

baie ou coffret / type

bandeau alim.

bandeau passe câb.

autres à préciser

divers répartiteur

câble optique

tiroir optique

dispo. épanouiss.

connecteurs

autres à préciser

divers optique

tests et recette opt.

moulure par type

gaine par type

chem. câble / type

autres à préciser

divers cheminement

cx répart. alim+terre

détails(éventuellem.)

divers

Total

PROJET N° 2009 - 01 : création réseau optique de campus site de Pierroton, INRA Aquitaine - D.P.G.F. : récapitulatif

Entreprise : ………... Liaison :

Liaison Coût

Château ↔ halle biomasse

halle biomasse ↔ Pyramide Pagode

Pyramide pagode ↔pôle Biogeco

pôle Biogeco ↔ Restaurant salle de conférence

Restaurant salle de conférence ↔ Observatoire de la forêt

Observatoire de la forêt ↔ Château

halle biomasse ↔ Domaine

halle biomasse ↔ Entomologie

halle biomasse ↔ Graines pollen

Pyramide pagode ↔ Pépinière

Pépinière ↔ serres 1

Pépinière ↔ serres 2

tests et recette APAVE

Total