harry potter et les reliques de -...

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Voici la traduction française du dernier tome Harry Potter et les reliques de la mort Cette traduction a été réalisée par quelques courageux sur le site http://www.e- monsite.com/harrypotter7traduit/ et a été corrigée par de nombreux volontaire (la dernière correction étant apportée par djoper jusqu’au chapitre 24) puis sur le site http://www.e-monsite.com/vivelatraduction En lisant cette traduction tu t’engages à l’acheter en version française une fois qu’il sera sortit. Bonne lecture :p Chapitre 1 L’ascension du seigneur des ténèbres

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  • Voici la traduction franaise du dernier tome Harry Potter et les reliques de la mort

    Cette traduction a t ralise par quelques courageux sur le site http://www.e-monsite.com/harrypotter7traduit/ et a t corrige par de nombreux volontaire (la dernire correction tant apporte par djoper jusquau chapitre 24) puis sur le site http://www.e-monsite.com/vivelatraduction

    En lisant cette traduction tu tengages lacheter en version franaise une fois quil sera sortit.

    Bonne lecture :p

    Chapitre 1 Lascension du seigneur des tnbres

  • Lascension du seigneur des tnbres

    traduit par RAB

    Deux hommes surgirent de nulle part, quelques mtres lun de lautre, dans une ruelle troite claire par la lune. Lespace dune seconde, ils restrent debout pointant leur baguette magique en direction de la poitrine de lautre, puis, se reconnaissant, ils les rangrent sous leur cape et marchrent vivement dans la mme direction.

    - Des nouvelles ? Demanda le plus grand des deux.

    - Les meilleures possibles. Rpondit Severus Rogue

    La ruelle tait bordes gauche par des ronces sauvages et droite par une haie taille avec soin. Les longues capes des deux hommes voletaient au niveau de leurs chevilles pendant quils marchaient.

    - Je craignais dtre en retard, dit Yaxley, ses traits grossiers se mouvant, tantt visibles et invisibles lil, dans les rayons de la lune filtrs par les branchages. Ctait un peu plus dlicat que je ne laurais pens. Mais jespre quil sera satisfait. Tu sembles avoir confiance en ta rception ?

    Rogue hocha la tte sans donner plus de dtails. Ils tournrent droite dans une large impasse. La haute haie se courbait avec eux continuant son chemin au del de limpressionnante paire de portails en fer forg barrant la route aux deux hommes.

    Aucun des deux narrta sa marche, puis, en silence, il levrent leur bras gauche dans une sorte de salut et passrent travers le mtal sombre comme travers un rideau de fume. La haie dif assourdissant leurs pas, les deux hommes entendirent un bruissement soudain leur droite : Yaxley tira, nouveau, sa baguette magique, la dirigeant vers le responsable qui stait avr ntre rien dautre quun paon blanc clatant paradant majestueusement au sommet dune haie.

    - Il sest toujours bien fait paratre, Lucius. Un paon, Yaxley abaissa sa baguette et la rangea sous sa cape avec un grognement. Un lgant manoir grandissait au fur et mesure quils avanaient dans lobscurit. Une intense lumire suintait travers les volets dune fentre place au niveau de lescalier de lentre principale. Quelque part, dans le sombre jardin, au del de la haie, on pouvait entendre clapoter une fontaine. Le gravier crpitant sous leurs pieds, Rogue et Yaxley avancrent vers la porte dentre qui souvrit vers lintrieur leur approche bien que, visiblement, personne ne lavait touche.

    Le vestibule tait grand, faiblement clair, et somptueusement dcor avec une magnifique moquette recouvrant la plupart du sol en pierre. Les portraits au teint ple accrochs au mur suivirent Rogue et Yaxley des yeux. Les deux hommes sarrtrent devant une porte en bois lourd conduisant dans la pice suivante, hsitant lespace dun battement de cur, Rogue tourna la poigne en bronze.

    Le salon tait rempli de gens silencieux assis une table longue et trs ornemente. Les meubles, qui dcoraient dordinaires la pice, avaient t pousss

  • avec ngligence contre les murs. La lueur vive provenait dun feu crpitant au-dessous dun lgant manteau de chemine en marbre surmont dun miroir dor. Rogue et Yaxley sattardrent un moment sur le seuil. Comme leurs yeux taient encore habitus la pnombre, ceux-ci furent attirs vers la silhouette la plus caractristique, la plus trange de la scne : une forme humaine, apparemment vanouie au-dessus de la table, tournoyant lentement comme si elle avait t suspendue par une corde invisible, et reflte dans le miroir ainsi que la surface nue et polie de la table.

    Aucune des personnes places au-dessous de cette vue singulire ne la regardait part un jeune homme ple. Il semblait incapable de ne pas y jeter un regard ascendant chaque minute ou presque.

    -Yaxley, Rogue, dit dune voix aigu et distincte la personne se trouvant en tte de table, vous tes en retard. "

    Linterlocuteur tait plac juste devant la chemine, de telle manire quil tait difficile, pour les nouveaux arrivs, den distinguer plus que sa silhouette. Sapprochant, ils pouvaient distinguer son visage dans lobscurit : il tait chauve, semblable un serpent, avec des fentes en guise de narines et des yeux rouges aux pupilles verticales. Il tait si ple quils semblaient rougeoyer comme des perles.

    - Severus, ici, dit Voldemort en indiquant un sige sur sa droite. Yaxley cot de Dolohov.

    Les deux hommes prirent leurs places alloues. La plupart des yeux autour de la table suivirent Rogue et ce fut lui que Voldemort sadressa en premier.

    - Alors ?

    -Mon Seigneur, lOrdre du Phnix lintention de dplacer Harry Potter de son endroit actuel samedi prochain la tombe de la nuit

    Lintrt autour de la table se durci manifestement ; certains se raidirent, dautres se trmoussrent, tous regardrent Rogue et Voldemort.

    - Samedi la tombe de la nuit, rpta Voldemort.

    Ses yeux rouges fixaient les noirs de Rogue avec une telle intensit que certains observateurs dtournrent les yeux, apparemment effrays dtre brls par la frocit de son regard. Rogue, cependant, regardait calmement le visage du seigneur des tnbres ; puis la bouche sans lvre de Voldemort se courba en quelque chose qui ressembla un sourire.

    - Bien, trs bien. Et ces informations proviennent

    -De la source dont nous avons discuts

    - Mon seigneur.

    Yaxley se pencha pour regarder au bout de la longue table Voldemort et Rogue.

    - Mon Seigneur, jai eu vent dinformations diffrentes.

  • Yaxley attendit, mais voyant que Voldemort ne rpondait pas il continua.

    - Dawlish, lauror, a laiss paratre que Potter ne se dplacera pas avant la nuit du trente, le jour de ses 17 ans.

    Rogue sourit.

    - Ma source ma dit quil y avait des projets pour poser de fausses pistes, celle-ci doit ltre. Sans aucun doute, un charme de confusion a t jet Dawlish. Ce ne serait pas la premire fois ; il est connu pour tre susceptible.

    - Je vous assure mon seigneur, Dawlish semblait certain Dit Yaxley

    - Sil a t soumis au sortilge de Confusion, videment quil en est certain. Coupa Rogue. Yaxley, je vous assure que le dpartement des Aurors ne jouera aucun nouveau rle dans la protection de Harry Potter. LOrdre croit que nous avons infiltrs le ministre.

    - Au moins, l'Ordre a raison sur un point, hein? dit un homme assis prs de Yaxley.

    Il eut un petit rire nerveux qui ft cho tout autour de la table. Voldemort ne riait pas. Son regard errait, il regarda le corps tourner au dessus de lui. Il semblait perdu dans ses penses.

    - Mon seigneur, reprit Yaxley, Dawlish croit quune entire partie des aurors sera employes pour transfrer le garon.

    Voldemort leva sa grande main blanche et Yaxley se calma aussitt regardant son seigneur avec impuissance, tandis que le matre se tournait de nouveau vers Rogue.

    - O vont-ils cacher le garon ensuite ?

    - Dans la maison de lun des membres de lordre. Dit Rogue.

    - Lendroit, selon la source, a t dot de la protection de lOrdre et du ministre. Je pense quil y a peu de chance de sen prendre lui une fois quil sera l-bas mon seigneur moins que, bien sur, le Ministre tombe avant samedi prochain, ce qui nous permettra de dfaire assez des enchantements pour percer leur dfenses.

    - Bien. Yaxley? Appela Voldemort en regardant quelque part vers le bout de la table, la lumire du feu tincelant dune manire trange dans ses yeux rouges. Le ministre sera-t-il tomb avant samedi prochain ?

    De nouveau, toutes les ttes se tournrent vers lui, Yaxley redressa ses paules.

    - Mon seigneur, jai de bonnes nouvelles sur ce point. Jai, avec difficult et aprs beaucoup deffort, russi soumettre au sortilge de lImprium, Pius Thickness.

    Beaucoup de personnes autour de Yaxley parurent impressionnes ; Dolohov, un homme au visage long et tordu lui donna une petite tape dans le dos.

  • - Cest un dbut, dit Voldemort. Mais Thickness est seulement un homme. Nous devons encercler compltement Scrimgeour avant que jagisse. Une tentative rate sur la vie du ministre me ralentirait beaucoup.

    - Oui, mon seigneur, cest vrai, mais vous savez, comme Thickness est la tte du departement dapplication des lois magiques, il a des contacts rguliers et pas seulement avec le ministre lui-mme, mais aussi avec les dirigeant de tous les autres dpartements. Ce sera, je pense, plus facile maintenant que nous avons un tel officier de haut rang sous notre contrle pour subjuguer les autres, et alors ils travailleront ensemble pour faire tomber Scrimgeour

    - Pourvu que notre cher ami Thickness ne soit pas dcouvert avant davoir pu en convertir dautres, dit Voldemort. En tout cas, il reste peu probable que le ministre soit mien avant samedi prochain. Si nous ne pouvons pas attraper le garon son arrive, alors nous devons agir pendant quil voyage.

    - Sur ce point l, nous avons lavantage, mon seigneur, dit Yaxley qui semblait dtermin recevoir une partie des approbations. Nous avons maintenant plusieurs personnes plantes dans le dpartement de Transport Magique. Si Potter transplane ou utilise le rseau de chemine nous le saurons immdiatement.

    - Il ne fera pas cela, dit Rogue, lOrdre vite nimporte quelle forme de transport qui est contrle ou rgl par le Ministre ; ils nont pas confiance en eux.

    - Tant mieux, dit Voldemort, ce sera beaucoup plus facile sils ne se dplacent pas avec les moyens du ministre.

    Encore une fois, Voldemort regarda au-dessus de lui le corps en rotation qui ralenti puis il continua :

    - Je moccuperais du garon moi-mme. Il y a eu trop derreurs concernant Harry Potter. Certaines dentres elle mont t propres. La vie de Harry Potter est plus due mes checs qu ses triomphes.

    Lassistance regarda craintivement Voldemort, chacun dentres eux soignait son expression de peur dtre blms sur la survie dHarry Potter.

    - Jai t ngligent, et donc contrecarr par la chance et le hasard, ces destructeurs de projets. Mais jen sais plus dsormais. Je comprends ces choses que je navais pas compris avant. Je dois tre celui qui tuera Harry Potter, et je le serai.

    A ces mots, apparemment en rponse, on entendit un gmissement soudain qui ressembla plus un cri dhorreur quautre chose. Beaucoup de personnes assises la table semblrent effrays car le son avait sembl sortir de dessus la table.

    -Queudvert, dit Voldemort d'une voix calme sans enlever ses yeux du corps tournoyant au dessus de lui. Ne t' avais-je pas charg de garder notre prisonnier silencieux ?

    - Oui m-mon Seigneur haleta un petit homme mi-chemin du bout de table, qui s'tait assis si bas dans sa chaise qu'elle semblait, premire vue, tre inoccup. Il se leva en vitesse de sa place et couru pas prcipits dans la pice, ne laissant rien derrire lui si ce n'est une curieuse lueur d'argent. - Comme je disais, continua Voldemort, regardant les visages tendus de

  • ses partisants. J'ai compris des choses que je n'avais pas comprises avant. J'aurai besoin, par exemple, d'emprunter la baguette magique d'un d'entre vous avant que j'aille tuer Potter. Les visages autour de lui parurent choqus; il aurait pu leur annoncer qu'il voulait emprunter un de leurs bras. -Aucun volontaire ? demanda Voldemort, Voyons Lucius, je ne voit aucune raison pour vous ayez une baguette magique.

    Lucius Malfoy le regarda, sa peau sembla jauntre et cireuse, illuminer par les flammes, et ses yeux taient creux et sombre. Il parla d'une voix rauque.

    - Mon Seigneur... - Votre baguette, Lucius. J'exige votre baguette. - Je

    Malfoy jeta un coup d'il latral sa femme. Elle regardait fixement devant elle, aussi ple que son mari, ses longs cheveux blonds arrivant au bas du dos, mais sous la table ses doigts minces se convulsrent nerveusement. Aprs l'avoir observe, Malfoy mis sa main dans sa longue robe et retira sa baguette magique qu'il fit passer Voldemort qui la regarda avec ses yeux rouge, l'examinant.

    - En quoi est-elle ? - En Orme, lui murmura Malfoy - Et l'intrieur ? - Du cur de dragon. - Bon... Il sortit sa propre baguette magique et compara les longueurs. Lucius Malfoy fit un mouvement involontaire; pendant une fraction de seconde, il semblait s'attendre recevoir la baguette de son matre en change de la sienne. Ce geste n'chappa pas Voldemort, dont les yeux s'largirent mchamment.

    - Te donner ma baguette magique, Lucius ? Ma baguette magique ? Quelques-uns ricanrent. Je vous ai donn votre libert, Lucius, cela n'est pas assez pour vous ? Mais j'ai remarqu que vous et votre famille semble moins qu'heureuse ces temps-ci Qu'est-ce qui vous dplait dans ma prsence, ici, dans votre maison, Lucius ?

    - Rien... rien du tout, mon Seigneur!

    - De tels mensonges, Lucius...

    Sa voix douce avait semble siffler aprs que sa bouche cruelle arrta de se dplacer. Un ou deux des mangemorts rprima un frisson pendant que le sifflement se dveloppait de plus en plus fort; quelque chose de lourd glissait sur le plancher, dessous la table. Un norme serpent mergea pour s'lever lentement vers le haut de la chaise de Voldemort. Il monta, interminablement, et venu se reposer sur les paules

  • de Voldemort : son cou tait aussi pais que la cuisse dun homme; ses yeux, avec leurs fentes verticales pour des pupilles, ne cilla pas. Voldemort caressa la crature distraitement avec de longs doigts minces, regardant Lucius Malfoy.

    - Pourquoi les Malfoy semblent-ils si malheureux de leur sort ? Est-ce mon retour, ma remonte au pouvoir, n'est-ce pas cela qu'ils ont dit "dsirer" pendant tant d'annes. videmment, mon Seigneur, dit Lucius Malfoy. Sa main tremblante essuyant la transpiration forme sur sa lvre suprieure.

    - Nous le dsirions, nous le dsirions.

    A la gauche de Malfoy, sa femme fit un signe de tte trange, rigide, ses yeux vitaient Voldemort et son serpent. A sa droite, son fils, Drago fixa le corps inerte flotter au-dessus de lui, il jeta, ensuite, un coup d'il furtif vers Voldemort mais dtourna les yeux de peur d'tre en contact avec le siens.

    - Mon Seigneur, dit une femme sombre mi-chemin du bout de table, dont la voix vibrait dmotion.

    C'est un honneur de vous avoir ici, dans la maison de notre famille. Il n'y a pas de plus grand plaisir.

    Elle s'assit ct de sa sur. Contrairement elle, elle avait des cheveux sombres et de lourdes paupires, mais la faon dont elle se tenait tait la mme, une faon distingue. Narcissa se tenait assise, rigide et impassible. Bellatrix se pencha vers Voldemort, de simples mots ne pouvant dcrire son dsir ardent de se rapprocher.

    - Pas de plus grand plaisir, rpta Voldemort sa tte penche dun ct considrant Bellatrix. Cela signifie beaucoup, Bellatrix, venant de toi.

    Son visage pris des couleurs; des larmes de plaisir jaillirent de ses yeux. - Mon Seigneur sait que je ne dis que la vrit ! - Pas de plus grand plaisir mme compar l'vnement heureux qui, j'entends, est survenu dans votre famille cette semaine ?

    Elle le regardait fixement, sa bouche entrouverte, apparemment confuse.

    - Je ne vois pas ce vous que voulez dire, mon seigneur. - Je parle de votre nice, Bellatrix. Et aussi la vtre, Lucius et Narcissa. - Elle vient juste de se marier avec le loup-garou, Remus Lupin. Vous devez tre si fier !

  • Il y eu une ruption de rires sarcastiques autour de la table. Beaucoup se penchrent en avant pour changer des regards rieurs, quelques-uns cognrent la table avec leurs poings. Le grand serpent, dtestant la perturbation, ouvrit grand sa bouche et siffla de colre, mais les mangemorts ny prirent pas garde, ils taient trop heureux de l'humiliation subie par Bellatrix et les Malfoy. Le visage de Bellatrix, si rcemment rougit par le bonheur se changea en une tache rouge hideuse.

    - Elle n'est pas notre nice, mon Seigneur, pleura t-elle au-dessus de toutes les hilarits. - Nous, Narcissa et moi, n'avons jamais revu notre sur depuis qu'elle s'est marier un sang de bourbe. Cette morveuse n'a rien a voir avec nous, ni les btes quelle pourrait marier. - Quen dit-tu Drago ? " demanda Voldemort, bien que sa voix fut calme elle portait clairement travers toutes les railleries. Babysiteras-tu les louveteaux ?

    Les mangemorts clatrent de rire, Drago Malfoy regarda son pre avec terreur, qui fixait ses genoux, puis il chercha sa mre des yeux, elle secoua sa tte presque imperceptiblement puis fixa son regard sans expression en direction du mur oppos.

    - Assez, dit Voldemort caressant le serpent nerv. Assez.

    Et les rires moururent aussitt.

    - Beaucoup de nos vieux arbres gnalogiques deviennent malades avec le temps, dit-il alors que Bellatrix le regardait fixement haletante et implorante. - Tu devrait tailler le tient, n' est-ce pas, pour le garder saint. Coupe ces parties qui menacent la sant du reste. - Oui, mon seigneur, murmura Bellatrix, ses yeux baignant dans des larmes de gratitude, la premire occasion. - Tu lauras, dit Voldemort.

    - Et dans notre famille, ainsi que dans le monde... nous couperons la pourritures qui nous infectent jusqu ce que restent seuls ceux au sang-pur... "

    Voldemort leva la baguette de Lucius Malfoy, la pointa directement sur la forme suspendue aux dessus de la table et donna un petit coup. Le corps sanima dans un gmissement et commena se dbattre contre des liens invisibles.

    - Reconnat tu notre invite, Sverus ? demanda Voldemort.

    Rogue leva les yeux vers le visage retourn. Tous les mangemorts regardrent la captive comme si on leur avaient donn la permission de montrer de la

  • curiosit. Alors qu'elle tournoyait face aux flammes, la femme dit d'une voix craquele et terrifie.

    - Severus, aide moi ! - Ah, oui, dit Rogue tandis que la prisonnire tournoyait doucement. - Et toi Drago ? demanda Voldemort tout en caressant le museau du serpent avec sa main inoccupe.

    Drago secoua brusquement la tte, maintenant que la femme fut rveille il semblait incapable de la regarder.

    - Mais, videmment, tu n'auras pas pris ses cours, pour ceux d'entre vous qui ne le savent pas, cette nuit nous a rejoint Charity Burbage qui jusqu' aujourd'hui enseignait l'cole de sorcellerie de Poudlard.

    Il y eu quelques bruits comprhensifs autour de la table. Une femme large et tordue ricana, ce qui fit apparatre des dents pointues.

    - Oui... le professeur Burbage apprenait aux enfants de sorciers et sorcires tous sur les moldus... comment ils ntaient pas si diffrents de nous...

    Un des Mangemorts cracha sur le sol. Charity Burbage tourna pour faire face Rogue nouveau.

    - Severus... s'il vous plait... je vous en prie...

    - Silence ! dit Voldemort, qui donna un autre coup sec avec la baguette de Malfoy, et Charity redevint silencieuse comme si elle avait t billonne. Non contente de corrompre et de polluer les esprits des jeunes sorciers, la semaine dernire le professeur Burbage crit un article dfendant passionnment les Sangs de Bourbe dans la Gazette des sorciers. Les sorciers, nous dit-elle, doivent accepter ceux qui volent leur savoir et leur magie. Le dclin des sang-purs est, nous dit le professeur Burbage, une circonstance plus que dsirable... Elle aimerait nous voir unis avec les Moldus... ou, sans doute, les loup-garous...

    Personne ne rit cette fois: la colre et le mpris dans la voix de Voldemort ne prtait aucune erreur. Pour la troisime fois, Burbage tourna pour faire face Rogue. Des larmes coulaient de ses yeux jusque dans ses cheveux. Rogue lui rendit son regard, compltement impassible, tandis qu'elle se dtournait de lui nouveau.

    - Avada kedavra.

  • La lueur de lumire verte claira chaque recoin de la pice. Charity tomba, avec un bruit sourd, sur la table, qui trembla et craqua. De nombreux Mangemorts bondirent de leurs chaises. Drago glissa de son sige et tomba sur le sol.

    - Le dner est servit, Nagini, dit Voldemort d'une voix doucereuse, et le grand serpent se balana et glissa de ses paules jusqu' la table de bois poli.

    chapitre 2 IN MEMORIAM

    IN MEMORIAM

    (de Sirius, benji251 et moi)

    Harry saignait. Etreignant sa main droite dans la gauche et jurant dans un souffle, il ouvrit d'un coup d'paule la porte de sa chambre. Il y eu un bruit de porcelaine brise : il avait march sur une tasse de th froid se trouvant sur le sol, devant la porte de sa chambre.

    - Qu' est-ce que ?

    Il regarda autour de lui : le palier du numro 4, Privet Drive tait dsert. Il tait probable que la tasse de th fut une farce subtile venant de Dudley. Harry enleva les morceaux de la tasse avec l'autre main et les jeta dans la poubelle dj pleine craquer. Ensuite il se dplaa jusqu' la salle de bain pour mettre son doigt sous le robinet. Il tait stupide et plus qu'irritant de devoir attendre encore quatre jours avant de pouvoir utiliser la magie. Mais il lui fallait admettre que sa coupure au doigt pourrait bien l'en empcher! Il n'avait jamais appris soigner les blessures, et

  • maintenant il lui vnt penser, en particulier la lumire de ses plans imminents, que c'tait une faille srieuse dans son ducation magique!

    Il rdigea une petite note mentale pour demander Hermione de le lui apprendre! Il tira un grand morceau de papier toilette et pongea autant de th qu'il le put, avant de retourner dans sa chambre et de claquer la porte derrire lui.

    Harry avait pass la matine vider compltement sa malle d'cole, et ce, pour la premire fois depuis six ans ! Au cours des annes prcdentes, il avait simplement utilis les strates suprieures, remis jour son matriel, et laiss au fond une couche indtermine de vieilles canettes, yeux desschs, de coloptres, et autres chaussettes clibataires... Quelques minutes plus tt, Harry avait plong la main dans ce fouillis, et ressenti une douleur fulgurante dans le quatrime doigt de sa main droite. Il avait immdiatement retir sa main qui saignait abondamment. Il avait prsent dcid de procder avec ordre et prcaution. Il agissait maintenant un peu plus prudemment. A genoux prs du coffre, il cherchait ttons au fond de celui-ci et, aprs avoir retrouv un vieux badge qui clignotait faiblement entre " VIVE CEDRIC DIGGORY et A BAT POTTER ", un criquet, un Scrutoscope compltement us et un mdaillon dor sign " R.A.B ", il dcouvrit finalement le morceau pointu qui venait de le blesser. Il le reconnut immdiatement : ctait un morceau long de deux pouces, partie du miroir enchant que Sirius, son parrain disparu, lui avait donn. Harry le posa sur le ct et continua chercher dans la grosse malle de bois avec prcaution, mais il ne trouva rien dautre du dernier cadeau de son parrain, lexception dun peu de verre en poudre, qui, accroch la couche la plus profonde de dbris, scintillait.

    Harry sassit et examina le morceau entaill avec lequel il venait de se couper, ne voyant rien de plus que le reflet de ses yeux verts. Il mit ensuite le fragment sur La Gazette du Sorcier du matin mme, qui reposait sur le lit sans avoir t encore lue, et il essaya de contenir le flux soudain damers souvenirs, les regrets et la nostalgie que la dcouverte du miroir cass avait provoqu en lui. Il sattaqua au reste des ordures prsentes dans la malle. Cela prit encore une heure pour la vider compltement, jeter les choses inutiles et classer tout ce quil restait dans des piles, selon ce dont il aurait encore besoin ou non. Les uniformes de lcole et de Quidditch, la bouilloire, les parchemins, les plumes et la majorit des livres dcole furent empils dans un coin, pour tre laisss de ct. Il se demanda ce que son oncle et sa tante feraient avec eux ; les brler tard dans la nuit probablement, comme sils taient la preuve dun quelconque crime horrible. Ses vtements moldus, sa cape dinvisibilit, son matriel pour fabriquer des potions, quelques livres, lalbum photos que Hagrid lui avait une fois offert, une pile de lettres et sa baguette, le tout venait dtre emball rcemment dans un vieux sac dos.

    Dans une poche avant se trouvait la Carte du Maraudeur et la reliquaire avec la note signe " R.A.B ".

    Cet objet avait reu cette place dhonneur non pas pour sa valeur il tait compltement inutile pour quoi que ce soit mais surtout pour ce qui lui avait cot

  • afin de lobtenir.

    Il restait une pile considrable de journaux sur son bureau, ct de Hedwige : un journal pour chaque jour que Harry avait pass Privet Drive durant lt. Il se releva, stira et se dirigea vers son bureau. Edwige ne bougea pas lorsquil commena dchirer les journaux, en les jetant aux ordures un un. La chouette tait endormie, ou faisait semblant ; elle tait fche contre Harry cause du temps limit qui lui avait t accord. Alors quil arrivait la fin de la pile de journaux, Harry ralentit, cherchant en particulier une dition qui, il le savait, tait arrive un court moment aprs son retour Privet Drive pour lt ; il se souvint quil y avait eu une petite note sur la page principale propos de labandon de Charity Burbage, le Professeur dEtude des Moldus Poudlard. Il le trouva enfin. Feuilletant jusqu la page dix, il sappuya sa chaise de bureau et relut larticle quil cherchait.

    Souvenirs dAlbus Dumbledore, par Elphias Dodge

    Jai rencontr Albus Dumbledore lge de onze ans, lors de notre premier jour Poudlard. Notre attirance mutuelle tait indniable, cela tait du au fait que nous nous sentions tous les deux comme des trangers. Javais contract pour ma part la fivre du dragon peu avant mon arrive lcole, et mme si je ntais plus contagieuse, mon visage piqu et la couleur verte nencourageaient pas beaucoup de gens mapprocher. Pour sa part, Albus tait arriv Poudlard avec le lourd fardeau dune notorit non souhaite. Une anne auparavant, son pre, Perceval, avait t condamn pour une attaque trs plbiscite contre trois jeunes Moldus. Albus na jamais essay de nier que son pre (qui est mort Azkaban), avait commis ce crime ; au contraire, quand jai eu le courage de lui demander, il ma assure quil savait que son pre tait coupable. Indpendamment de a, Dumbledore refusait de parler de cette sale affaire, bien que beaucoup aient essay de le faire parler. Certains mme, disaient quil faisait lloge de laction de son pre et ont assur que Albus, aussi, tait un anti-Moldus. Ils ne pouvaient pas avoir plus faux : comme nimporte quelle personne connaissant Albus ne pourrait dire le contraire, il na jamais eu aucune tendance anti-Moldu. De plus, son soutien dtermin aux droits Moldus lui a apport beaucoup dennemis au fil des annes suivantes. Au cours des mois, par contre, la clbrit dAlbus a dpass celle de son pre. A la fin de sa premire anne, il ne voulait plus jamais tre connu comme le fils dun anti-Moldu, mais comme rien de plus ou de moins que le plus brillant lve jamais vu lcole. Ceux qui comme moi ont eu le privilge dtre ses amis ont pu bnficier de son exemple, sans oublier son aide et ses encouragements, dont il tait toujours gnreux. Il ma confess plus tard, quil avait toujours su que son plus grand plaisir serait lenseignement. Il na pas seulement gagn tous les prix du mrite quoffrait lcole, il tait aussi en contact par correspondance avec les plus clbres magiciens actuels, dont Nicolas Flamel, le clbre alchimiste, Bathilda Bagshot, la clbre historienne, et Adalbert Waffling, le thoricien magique. Plusieurs de ses crits ont t publis dans " mtamorphoses modernes ", " dfis des sortilges " et " les potionistes pratiquant ".

    La future carrire de Dumbledore semblait tre " mtorique ", et la seule question quil restait tait de savoir quand il allait devenir Ministre de la Magie.

  • Toutefois, mme sil a t souvent prdit dans les annes suivantes quil tait sur le point de prendre ce poste, il na jamais eu des ambitions de Ministre.

    Trois ans aprs que nous ayons commenc Poudlard, le frre dAlbus, Aberforth, est arriv lcole. Ils ne se ressemblaient pas ; Aberforth na jamais t charismatique et, contrairement Albus, il prfrait rgler les conflits par des duels quavec une discussion raisonne. Par contre, il est assez faux de dire, comme certains lont fait, que les frres ntaient pas amis. Ils taient aussi bien tous les deux que pourraient ltre deux garons tellement diffrents. Pour tre juste avec Aberforth, il faut admettre que vivre sous lombre dAlbus ne doit pas tre une exprience trs commode. Etre continuellement dans lombre tait un risque en tant lami et le frre dAlbus. Quand Albus et moi avons quitt Poudlard, nous avons prvu de faire ensemble le dixime traditionnel tour du monde, pour visiter et observer les sorciers trangers, avant de poursuivre nos carrires respectives.

    Malheureusement, la tragdie a frapp. Au tout dbut de notre voyage, la mre dAlbus, Kendra, est morte, laissant Albus la tte de toute la famille. Jai post-pos mon dpart assez longtemps pour prsenter mes condolances aux funrailles de Kendra, puis je suis partie pour ce qui tait devenu maintenant un voyage solitaire. Avec un jeune frre et une sur dont il devait soccuper, et un rien dor laiss eux, il ntait plus question pour Albus de maccompagner.

    Cest cette priode de nos vies que nous avons perdu contact. Jai crit Albus, lui dcrivant, peut-tre insensiblement, les merveilles de mon voyage, des petites vasions Chimaeras en Grce, aux expriences des alchimistes gyptiens. Ses lettres men disaient un peu plus sur sa vie de tous les jours, qui je le supposais tait assez frustrante pour un si brillant sorcier. Immerge dans mes propres expriences, cest avec horreur que jai entendu, vers la fin de mon anne de voyage, quune autre tragdie avait frapp la famille Dumbledore : la mort de sa sur, Ariana. Mme si Ariana avait une mauvaise sant depuis longtemps maintenant, le drame, survenu si vite aprs la perte de leur mre, a eu un impact profond sur les deux frres. Tous les proches dAlbus et jen fais partie sont daccord de dire que la mort dAriana et le sentiment de culpabilit quAlbus a ressenti (mme sil ny avait pas de raison, videmment), a laiss une marque jamais sur cet homme.

    Je suis retourne la maison pour dcouvrir un jeune homme qui avait affront plus de souffrance quune personne ge. Albus tait plus rserv quavant, et beaucoup moins allgre. Pour ajouter son malheur, la perte dAriana avait provoqu, non pas un rapprochement entre Albus et Aberforth, mais bien un certain loignement. Au fil du temps, ils auront cependant renou contact, pas pour une relation trs proche mais au moins une relation un temps soit peu cordiale. Par contre, partir de ce moment-l, Albus parlait rarement de ses parents ou dAriana, et ses amis avaient appris ne pas en parler.

    Dautres trophes dcriront les triomphes des annes suivantes. Les innombrables contributions de Dumbledore la connaissance de la magie, incluant notamment sa dcouverte des douze utilisations du sang de dragon, ont profit aux gnrations suivantes, tout comme la sagesse dont il a fait preuve dans tous ses

  • jugements lorsquil tait Chef du Mangemagot. Ils le disent encore aujourdhui, quaucun combat de sorcier na autant marqu que celui entre Dumbledore et Grindelwald en 1945. Ceux qui y ont assist ont crit des articles concernant la terreur et la crainte quils ont ressentie alors quils regardaient ces deux extraordinaires sorciers se battre.

    Dumbledore triompha et les consquences qui en dcoulrent pour le Monde des Sorciers ont t considres comme un point cl dans lHistoire de la Magie, pour marquer la naissance dun Statut International du Secret ou la chute de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom. Albus Dumbledore na jamais t fier ou vantard ; il pouvait trouver quelque chose de bon en chacun, mme sil tait apparemment insignifiant ou misrable, et je crois que les premires pertes quil a subies lui ont permis de faire preuve dune grande humanit et dune grande sympathie. Son amiti devrait me manquer plus quautre chose, mais la perte que je viens de subir nest rien par rapport celle du Monde des Sorciers. Quil tait le plus inspir et le plus aim de tous les Professeurs de Poudlard. Il est mort comme il a vcu : travaillant toujours pour le plus grand Bien, et, sa dernire heure, toujours aussi dispos tendre la main un jeune garon avec une fivre de dragon que le jour o je lai rencontr.

    Harry avait fini de lire mais continuait fixer la photo accompagnant lavis de dcs. Dumbledore portait son sourire familier et chaleureux, mais, comme il regardait par-dessus ses lunettes en demi-lune, il donnait limpression, mme travers le journal, de passer Harry au rayon X, chez qui la tristesse stait mlange lhumiliation.

    Il pensait connatre plutt bien Dumbledore, mais dj en lisant cet avis ncrologique, il tait forc de reconnatre quil ne le connaissait qu peine. Pas une fois il navait imagin lenfance ou la jeunesse de Dumbledore ; ctait comme sil avait toujours t comme quand Harry lavait connu, vnrable et grisonnant, et vieux. Lide dun Dumbledore adolescent tait tout simplement impensable, comme si on imaginait une Hermione idiote ou un ( vrifier ds que g recu le livre).

    Il navait jamais pens poser des questions Dumbledore sur son pass. Sans doute serait-ce en partie trange, impertinent mme, mais aprs tout, son duel lgendaire avec Grindelwald tait connu de tous. Et Harry navait pas pens demander Dumbledore quoi cela avait ressembl, ni ne stait renseign sur aucun autre de ses accomplissements clbres.

    Non, ils ne discutaient toujours que de Harry, de son pass, de son avenir, de ses plans et Harry y repensait maintenant, malgr le fait que son avenir allait tre si dangereux et si incertain, quil avait manqu des occasions irremplaables de demander Dumbledore plus son sujet, bien que la seule question personnelle quil nait jamais demande son directeur soit aussi la seule laquelle Harry souponnait Dumbledore de ne pas avoir rpondu honntement :

    - " Que voyez-vous quand vous regardez dans le miroir du Rised ? "

  • - " Moi ? Je me vois tenir une paisse paire de chaussette en laine. "

    Aprs plusieurs minutes de rflexion, Harry dchira la rubrique ncrologique de la Gazette, la replia soigneusement et la mit lintrieur du premier volume de son livre " La Pratique de la Magie Dfensive et son Utilisation Contre les Forces du Mal ". Puis, il jeta le reste du journal sur la pile dordures et se tourna, face la pice. Ctait maintenant dj beaucoup plus rang. Les seules choses quil restait taient la Gazette daujourdhui, toujours tendue sur le lit, et le morceau de miroir cass.

    Harry se dplaa travers la pice, fit glisser le fragment de miroir de la Gazette et dplia le journal. Il avait tout juste jet un coup dil au titre en prenant le journal roul du hibou-livreur tt ce matin, et lavait mis de ct aprs avoir vu quil ne traitait pas de Voldemort. Ctait seulement maintenant, donc quil vit ce quil avait manqu.

    A mis chemin de la premire page, un titre plus petit tait plac au dessus dune image de Dumbledore, marchant grands pas le long de cette image, le regard tourment :

    DUMBLEDORE ENFIN LA VERITE ? A venir la semaine prochaine, lhistoire choquante du gnie imparfait considr par plusieurs comme tant le sorcier le plus grand de sa gnration En dshabillant loin l'image populaire du sage serein, a la barbe d'argent, Rita skeeter rvle l'enfance drange, la jeunesse illgale, les querelles perptuelles et les secrets coupables que Dumbledore a emport dans sa tombe. POURQUOI a-t-il t refus de devenir ministre de la magie pour rester un simple directeur ? QUEL tait le but rel de l'organisation secrte connue sous le nom de l'ordre du phnix ? COMMENT Dumbledore a vraiment rencontr sa fin ? Les rponses ces questions et bien dautres sont explores dans la nouvelle biographie explosive "La vie et le mensonge d'Albus Dumbledore", par Rita Skeeter, exclusivement interview par Betty Braithwaite, page 13, l'intrieur.

    Harry ouvrit le journal et trouva la page treize. L'article tait surmont d'une image montrant un autre visage familier : une femme portant des verres pars de bijoux , des cheveux blonds, ses dents dcouvertes dans ce que l'on suppose tre un sourire gagnant, agitant ses doigts vers le haut. En faisant de son mieux pour ignorer cette image coeurante, Harry continua de lire.

    En personne, Rita skeeter est beaucoup plus chaude et plus douce que dans ses portraits fameusement froce. En me saluant dans le vestibule de sa maison confortable, elle me mna directement dans la cuisine pour une tasse de th, une tranche de gteau et, cela va sans dire, un dgagement de vapeur du commrage le plus frais.

    "Bien, bien sr, Dumbledore est le rve de tout biographes," dit Skeeter.

  • "Une vie si longue, pleine. Je suis sr que mon livre sera le premier de trs loin." Skeeter tait certainement rapide pour crire. Son livre de neuf cents pages a t achev simplement quatre semaines aprs la mort mystrieuse de Dumbledore en juin. Je lui demande comment elle a gr cet exploit trs rapide.

    "Oh, quand vous avez t une journaliste aussi longtemps que moi, travailler dans de courts dlais est une deuxime nature. Je savais que le monde de la sorcellerie rclamait cor et cri l'histoire complte et j'ai voulu tre la premire rpondre ce besoin."

    Je mentionne la rcente remarque largement rendue publique de Elphias Doge, la conseillre spciale au Magenmagot et l'amie de longue date d'Albus Dumbledore, "Le livre de Skeeter contient moins de faits qu'une carte de choco-grenouille." Skeeter rejeta sa tte en arrire et rit.

    "Darling Dodgy! Je me rappelle lavoir interview il y a quelques annes propos de " merpeople ", la bnissant. Compltement gaga, elle semblait penser que nous tions assis au fond du lac Windermere, me dire de faire attention la truite "

    Et pourtant les accusations inexactes de Elphias Doge ont t entendues en de nombreux endroits. Skeeter estime-t-elle vraiment que quatre courtes semaines aient t suffisantes pour gagner une image complte de la longue et extraordinaire vie de Dumbledore ?

    "Oh, mon cher," rayonna Skeeter, me frappant affectueusement travers les articulations, "vous savez aussi bien que moi que beaucoup d'informations peuvent tre produites par un sac gras de gallions, un refus d'entendre le mot "Non" et un paquet de Citations agrables rapidement aiguises ! Les gens mettaient en file d'attente les plats sales de Dumbledore, de toute faon. Tout le monde ne le trouvait pas merveilleux vous savez il a march sur un lot terrible d'orteils importants. Mais la vieille Dodgy Doge peut descendre de son grand hippogriffe, parce que j'ai eu accs une source pour laquelle la plupart des journalistes changeraient leurs baguettes magiques puisqu'elle provient de celle qui n'a jamais parl en public auparavant et qui tait prs de Dumbledore pendant la phase la plus turbulente et inquitante de sa jeunesse." La publicit d'avance pour la biographie de Skeeter a certainement suggr qu'il y ait des chocs dans les magasins pour ceux qui croient que Dumbledore a men une vie irrprochable. Je lui demandai ce qui a tait la plus grande surprise qu'elle a dcouverte.

    "Maintenant, Betty, je ne donne pas tous les points croustillants avant que quiconque ait achet le livre!", ria Skeeter. "Mais je peux promettre que quelqu'un qui pense toujours que Dumbledore tait blanc comme sa barbe se dirige vers un rveil brutal. Disons juste que nimporte qui l'entendant en colre contre Vous-Savez-Qui aurait rv qu'il n'ait fait en amateur de la magie noire lui-mme dans sa

  • jeunesse! Et pour un magicien qui a pass plaider tant d'annes pour la tolrance, il n'tait pas exactement aussi large d'esprit quand il tait plus jeune! Oui, Albus Dumbledore avait un pass extrmement obscur, pour ne pas mentionner cette famille trs poissonneuse, qu'il a travaille si durement pour la garder cache."

    Je demande si Skeeter se rapporte au frre de Dumbledore, Aberforth, dont la convocation par le magenmagot pour l'abus de la magie, a caus un scandale mineur il y a quinze ans.

    "Oh, Aberforth est juste le bout du tas de fumier," rit Skeeter. "Non, non, je parle de quelquun de beaucoup de plus mauvais qu'un frre avec un penchant pour jouer avec des chvres, plus mauvais mme que le pre de Muggle-Muggle-maiming - Dumbledore ne pouvait pas les maintenir tranquille elles nont plus de toute faon, toutes les deux ont t condamnes par le magenmagot. Ce ne sont pas la mre et la soeur qui m'ont intrigus, et creusant dcouvert a nid positif de mchancet - mais, comme je dis, vous devrez attendre les chapitres neuf et douze pour avoir les dtails complets. Tout que je peux dire maintenant cest quil est loin dtre merveilleux ! Par exemple Dumbledore na jamais parl de la faon dont son nez sest cass. "

    Des squelettes de famille nonobstant, fait Skeeter, nient les brillantes dcouvertes magiques menes par Dumbledore ?

    "Il a eu un cerveau," concde-t-elle, "bien que beaucoup doutent maintenant qu'il pourrait vraiment prendre le plein crdit de tout ses accomplissements supposs. Comme j'indique en chapitre seize, Ivor, que Dillonsby soutient, avait dj dcouvert huit utilisations du sang de dragon quand Dumbledore "a emprunt" ses papiers."

    - Mais l'importance de certains des accomplissements de Dumbledore ne peuvent pas, j'osent, tre nis. En particulier sa dfaite clbre de Grindelwald ?

    "Oh, maintenant, je suis heureux vous ayez mentionn Grindelwald," dit Skeeter avec un sourire provoquant. "J'ai peur que pour ceux qui ont eu les larmes aux yeux en faveur de la victoire spectaculaire de Dumbledore, ce livre ne leurs fasses leffet dune bombe - ou peut-tre une bombabouse. Affaire trs sale en effet. Tout que je dirai cest quil nest pas sr qu'il se soit vraiment produit un duel spectaculaire de lgende. Aprs qu'ils aient lu mon livre, les gens ne peuvent qutre forcs de conclure que Grindelwald a simplement cr un mouchoir blanc de l'extrmit de sa baguette magique et est revenu tranquillement !"

    Skeeter refuse de donner plus de dtails sur ce sujet intrigant, ainsi nous nous tournons la place vers le rapport qui fascinera assurment ses lecteurs davantage que tout autre.

  • "Oh oui," dit Skeeter, inclinant la tte vivement, "je consacre un chapitre entier au tout Potter-Dumbledore-Dumbledore le rapport. Il s'est appel malsain, mme sinistre. Encore une fois, vos lecteurs devront acheter mon livre pour l'histoire entire, mais il n'y a aucune question sur le fait que Dumbledore ait pris un intrt artificiel pour Potter. Si c'tait vraiment dans les meilleurs intrts du garon - bien, nous verrons. C'est certainement un secret dvoil que le Potter a eu une adolescence pour le moins proccupante."

    Je demande si Skeeter est toujours en contact avec Harry Potter, elle est tellement clbre quelle interview l'anne dernire : un morceau de perce dans lequel le Potter a parl exclusivement de sa conviction selon laquelle Vous-Savez-Qui tait revenu.

    "Oh, oui, nous avons dvelopp un lien plus troit," dit Skeeter. Le "Potter des pauvres a peu de vrais amis, et nous nous sommes runis un des moments d'essai de sa vie - le tournoi des trois sorciers. Je suis probablement l'une des seules personnes vivantes qui peut indiquer qu'elles connaissent vraiment Harry Potter."

    Ce qui nous mne d'une manire ordonne aux nombreuses rumeurs circulant toujours au sujet des heures finales de Dumbledore. Skeeter croit-il que le Potter tait l quand Dumbledore est mort ?

    "Bien, je ne veux pas dire trop - il y a tout dans le livre - mais des tmoins oculaires l'intrieur de chteau de Poudlard ont vu le Potter courir partir du moments que Dumbledore soit tomb, saut, ou ai t pouss. Potter plus tard a accus Severus Rogue, un homme contre qui il a une rancune notoire. Est-ce que tout est ce qu'il y parait ? C'est pour que la communaut des sorciers sen rende compte - une fois qu'elles auront lu mon livre."

    Sur cette note intrigante, je prends mon cong. Il ne peut y avoir aucun doute que Skeeter a des tuyaux pour un best-seller instantan. La lgion d'admirateurs de Dumbledore, en attendant, pourra bien tre secou propos de ce qui sera bientt dcouvert au sujet de leur hros. Harry avait fini de lire l'article, mais avait continu de regarder fixement la page. Le revirement et la fureur montrent en lui comme un haut-le-coeur ; il chiffonna le journal et le jeta, de toutes ses forces, contre le mur, o il rejoignit le reste des dchets autour de la poubelle.

    Il commena marcher, sans rien voir autour de lui, travers la salle. Les tiroirs vides s'ouvrait et la reprise rserve pour les remplacer seulement sur les mmes piles ( verifier), peine conscient de ce qu'il faisait, car les expressions alatoires de l'article de Rita avaient fait cho dans sa tte : Un chapitre entier au tout Potter-Dumbledore-Dumbledore le rapport... qu'il s'est appel malsain, mme sinistre... il a tremp dans les arts noirs lui-mme dans sa jeunesse... j'ai eu accs une source si fiable que la plupart des journalistes serait prt a vendre leurs baguettes magiques pour...

  • "Mensonges !" Beugla Harry, et par la fentre il vit le voisin d' ct, qui avait fait une pause pour remettre en marche sa tondeuse gazon, recherchant nerveusement la cause du bruit. Harry sassit sur le lit dur. Le reste du miroir cass avait dans ct de lui ; il le pris et le fit tourner dans ses doigts, en pensant, en pensant Dumbledore et aux mensonges avec lesquels Rita Skeeter le diffamait...

    Un flash du bleu des plus lumineux survnt. Harry gela, son doigt coup glissant sur le bord dchiquet du miroir une nouvelle fois. Il l'avait imagin, il devait lavoir rv. Il jeta un coup d'oeil au-dessus de son paule, mais le mur tait dune couleur maladive de pche que sa tante Ptunias choisissait : Il n'y avait rien de bleu l que le miroir puisse reflter. Il scruta de nouveau le fragment de miroir, et ne vit rien de plus que son propre oeil vert clair.

    Il l'avait imagin, il ne pouvait y avoir aucune autre explication ; imagin parce qu'il avait pens son directeur mort. Si une chose tait certaine, c'tait que les yeux bleus lumineux d'Albus Dumbledore ne le traverseraient plus jamais.

    chapitre 3 Le dpart des Dursleys

    Le dpart des Dursleys

    traduit par Kolo et ou nico

    Le bruit du claquement de la porte dente fit cho vers le haut des escaliers et une voix hurla, " Oh ! Toi ! " Seize ans passs a tre appel ainsi ne laissait par consquent Harry pas de doute sur le fait que son oncle lappelait, nanmoins, il ne rpondit pas immdiatement. Il tait toujours avec ltroit fragment dans lequel, pendant une fraction de seconde, il avait cru apercevoir lil de Dumbledore., jusqu' ce que son oncle crie, " MON GARON ! ", Harry se leva lentement de son lit et se dirigea vers la porte de la chambre, faisant une pause pour ajouter le morceau de miroir cass au

  • sac dos rempli des choses qu'il prendrait avec lui.

    -Tu as pris ton temps ! hurla Vernon Dursley quand Harry apparu en haut des escaliers, Descends ici. Je veux te dire un mot !

    Harry descendit les marches, ses mains profondment enfouis dans les poches de son pantalon. Quand il examina la salle de sjour il y trouva chacun des trois Dursleys. Ils taient en tenue de voyage ; Oncle Vernon dans une vieille veste dchire et Dudley, le grand, blond, muscl cousin dHarry, dans sa veste en cuir.

    -Oui ? demanda Harry. -Assieds-toi ! dit oncle Vernon. Harry haussa les sourcils. " Sil te plat ! " ajouta oncle Vernon, grimaant lgrement comme si ce mot lui avait entaill la gorge.

    Harry s'assit. Il pensait connatre ce qui suivrait. Son oncle commena arpenter la pice de long en large, tante Petunia et Dudley, suivant son mouvement avec une expression anxieuse. Finalement, son gros visage pourpre se crispa avec concentration. Oncle Vernon s'arrta devant Harry et parla.

    - J'ai chang d'avis, dit-il. - Quelle surprise, dit Harry. - Ne prends pas ce ton la commena tante Petunia avec une voix aigu, mais Vernon Dursley lui fit signe de se taire. - Cest un tas de baratin, dit oncle Vernon, lanant Harry des regards furieux depuis ses petits yeux porcins. " J'ai dcid de ne pas en croire un mot. Nous restons ici, nous nirons nulle part. "

    Harry leva les yeux vers son oncle et senti un mlange d'exaspration et d'amusement. Vernon Dursley avait chang d'avis toutes les vingt-quatre heures depuis les quatre dernires semaines, chargeant et dchargeant et rechargent la voiture chaque changement dhumeur. Le moment prfr de Harry avait t quand oncle Vernon, ignorant que Dudley avait ajout ses haltres sa valise depuis la dernire fois quil avait remplie, avait essay de la hisser dans le coffre et s'tait effondr avec un jappement de douleur et un paquet de jurons.

    - Selon toi, dit Vernon Dursley rarpentant maintenant la pice de long en large, nous - Ptunia, Dudley, et moi - sommes en danger. A cause de, de -d'une partie des gens de " mon espce " ? dit Harry - Bien je ne le crois pas, rpta oncle Vernon, faisant encore une halte devant Harry. Je suis rest rveille la moiti nuit, rflchir, et je crois que c'est un complot pour obtenir la maison. - La maison ? Rpta Harry. Quelle maison ? - Cette maison ! scria oncle Vernon, la veine de son front commenant

  • palpiter. Notre maison ! Les prix de logements montent en flche dans les environs ! Tu nous veux l'cart pour faire un peu d'abracadabra et avant que nous le sachions, les contrats seront a ton nom - Tas perdu la tte ? demanda Harry. Un complot pour avoir cette maison ? Es-tu vraiment aussi stupide que tu y parais ? - Je te dfends! Couina tante Ptunia, mais encore une fois loncle Vernon lui fit signe de se taire. Les insultes dans leur aspect personnel ntaient apparemment rien compares au danger quil avait repr. - Juste au cas o vous oublieriez, dit Harry, j'ai dj une maison que mon parrain ma lgu. Alors pourquoi je voudrais celle-la ? Pour les bons souvenirs ? Il y eu un silence. Harry pensa qu'il avait plutt impressionn son oncle avec cet argument. - Tu prtends, dit oncle Vernon, commenant faire les cents pas encore une fois, que ce Lord machin - - Voldemort, dit Harry qui simpatientait, et nous avons abord ce sujet environ cent fois dj. Ce n'est pas ce que je prtend, cest un fait. Dumbledore vous la dit lanne dernire, et Kingsley et M. Weasley -

    Vernon Dursley vota ses paules de colre, et Harry devina que son oncle essayait de chasser les souvenirs de la visite inattendue, quelques jours pendant les vacances d't de Harry, de deux sorciers pleinement adulte. L'arrive sur le seuil de Kingsley Shacklebolt et d'Arthur Weasley tait apparu comme choc le plus dsagrable pour les Dursleys. Harry d admettre cependant quil ne pouvait pas sattendre a ce que la rapparition de M. Weasley, qui avait par le pass dmoli la moiti de la salle de sjour, dtende oncle Vernon.

    - Kingsley et M. Weasley l'ont expliqu tout aussi bien, poursuivit Harry impitoyablement, une fois que j'aurai dix-sept ans, le charme protecteur qui me garde sauf sera rompu, et cela vous expose autant que moi. L'ordre est sr que Voldemort vous prendra pour cible, pour vous torturer pour essayer de dcouvrir o je suis, ou parce qu'il pense quen vous prenant en otage je viendrais et jessayerais pour vous sauver.

    Les yeux de Harry et de oncle Vernon se croisrent. Harry tait sr quen cet instant il tait tous deux en train de se demander la mme chose. Ds lors oncle Vernon se remit en marche et Harry repris.

    - Vous devez vous cacher et l'ordre veut aider. Il vous est offert une srieuse protection, la meilleure qui soit. Oncle Vernon ne dit rien mais continua faire les cents pas. Au dehors le soleil tait bas lhorizon au dessus des haies de Privet Drive. La tondeuse du voisin sarrta de nouveau.

    - Je pensais quil y avait un ministre de la magie ? demanda Vernon Dursley abruptement. - Il y en a un, dit Harry, tonn. - Bien, alors, pourquoi ne peuvent-ils pas nous protger ? Il me semble, en tant que victimes innocentes, coupables de rien plus que lhbergement dun homme

  • marqu, nous devons bnficier de la protection du gouvernement !

    Harry ri ; il ne pourrait pas s'aider. Il tait tellement typique de la part de son oncle de remettre ses espoirs dans la fonction publique, mme si cest dans le monde qu'il ddaigne et dont il se mfit.

    - Vous avez entendu quel M. Weasley et Kingsley ont dit, rpondit Harry. Nous pensons que le ministre a t infiltr. Oncle Vernon marcha de nouveau vers la chemine et il respira si fortement que sa grande moustache noire ondula sur sa face encore rouge de concentration. - Bien, dit-il, s arrtant devant Harry encore une fois. Trs bien, disons que pour le plaisir de la discussion nous acceptons cette protection. Je ne vois toujours pas pourquoi nous ne pouvons pas avoir ce type Kingsley.

    Harry tait parvenu ne pas rouler les yeux, mais avec la difficult. Cette question avait galement t pose une demi-douzaine de fois.

    - Parce que je vous lai dit, dit-il les dents serres, Kingsley protge le mol.. je veux dire, votre premier ministre. - Exactement - il est le meilleur ! dit oncle Vernon, se dirigeant vers l'cran blanc de tlvision. Les Dursleys avait repr Kingsley pendant les nouvelles, marchant au ct du premier ministre moldu pendant qu'il visitait un hpital. Ceci, et le fait que Kingsley avait matris le talent de s'habiller comme un Moldu, pour ne pas mentionner un certain ct rassurant dans sa voix lente et profonde, faisaient se comporter les Dursleys avec Kingsley d'une manire dont elles ne l'auraient certainement jamais fait avec aucun autre sorcier, bien qu'il ait t vrai qu'ils ne lavait jamais vu avec sa boucle doreille. - Bien, il est pris, dit Harry. Mais Hestia Jones et Dedalus Diggle sont plus quau point dans ce travail - Si on avait pu voir les CVs commena oncle Vernon, mais Harry perdit patience. Se levant, il avana vers son oncle, ne se dirigeant pas vers l'ensemble TV lui-mme. - Ces accidents ne sont pas des accidents les crashs et les explosions et les draillements et quel que soit ce qui s'est produit depuis que nous avons vu pour la dernire fois les nouvelles. Des gens disparaissent et meurent, et il est derrire tout a - Voldemort. Je vous rpte a pour nime fois : il tue des Moldus pour samuser. Mme le brouillard - ils est provoqu par des dtraqueurs, et si vous ne pouvez pas vous rappeler ce quils sont, demandez votre fils !

    Les mains de Dudley jaillirent pour se mettre devant sa bouche. Sous le regard de ses parents et celui de Harry, il les abaissa lentement encore et demanda, " il y en aplus que a ?

    - Plus ? Harry ri. Plus que les deux qui nous ont attaqus, tu veux dire ? Naturellement il y a les centaines, peut-tre mme des milliers ces temps ci, voyant mesure quils salimentent de la crainte et du dsespoir.

  • - Bien, bien, fanfaronna Vernon Dursley. Tu marques un point - Jespre bien, dit Harry, parce qu'une fois que j'aurais dix-sept ans, tous les mangemorts, les d traqueurs, peut-tre mme les Inferis - ce qui signifie les corps morts envots par un sorcier du mal - seront capable de vous trouver et vous attaqueront certainement. Et si vous vous rappelez la dernire fois o vous avez essay de vous opposer des sorciers, je pense vous conviendrez que vous avez besoin d'aide.

    Il y avait un bref silence dans lequel l'cho loign de Hagrid fracassant une porte dentre en bois semblait se rpercuter au cours des annes qui staient coules entre-temps. Tante Ptunia regardait oncle Vernon ; Dudley regardait fixement chez Harry. Enfin oncle Vernon laissa chapper,

    - Mais quen est-il de mon travail ? Quen est-il de l'cole de Dudley ? Je ne pense pas que se genre de chose importe a une bande de sorciers feignants - - Vous ne comprenez pas ? cria Harry. Ils vous tortureront et vous tueront comme ils lont fait avec mes parents ! - Papa, dit Dudley dans une voix forte, papa - je vais avec ces personnes de lordre. - Dudley, dit Harry, pour la premire fois de ta vie, tu dis quelque chose de cens.

    Il a su que la bataille tait gagne. Si Dudley tait assez effray pour accepter l'aide de l'ordre, ses parents l'accompagneraient. Il ne pouvait tre question dtre spars de leur dudlouney. Harry jeta un coup d'oeil sur la pendulette au dessus de la chemine.

    - Ils seront l dici cinq minutes, dit-il et au moment un des dursley allait rpondre, il quitta la pice. La perspective du dpart - probablement pour toujours - de sa tante, de son oncle, et de son cousin tait quelque chose quil pouvait contempler gaiement mais il flottait nanmoins une certaine gne dans lair. Que diriez-vous a quelquun au bout de seize ans daversion ? De retour dans sa chambre, Harry tripota distraitement son sac dos puis pris deux noix pour hibou et les lana travers les barreaux de la cage dHedwige. Ils tombrent dans un son mat au fond de sa cage o elle les ignora.

    - Nous partirons bientt, vraiment bientt, lui dit Harry . Et alors tu pourras voler de nouveau. La sonnette tinta. Harry hsita, puis sortit de sa chambre et dvala les marches. Il tait trop tt pour s'attendre ce que Hestia et Dedalus fassent face au Dursleys tous seuls. - Harry Potter ! glapi une voix excite, au moment o Harry avait ouvert la porte ; un petit homme avec un chapeau mauve qui se courba dune basse rvrence. " Un honneur comme toujours ! "

    - Merci, Dedalus, dit Harry, accordant un petit sourire embarrass vers la sombre chevelure dHestia. Cest vraiment bien de votre part de faire a Ils sont

  • part l, ma tante et oncle et cousin " - Bonjour vous, les parents de Harry Potter ! " dit Dedalus arpentant joyeusement la salle de sjour. Les Dursleys navaient pas lair ravis dtre appels de cette manire ; Une partie dHarry avait attendu un autre changement de comportement. Dudley se resserra tout prs de sa mre la vue de la sorcire et du sorcier. - Je vois que vous tes prpars et prts. Excellent ! Le plan, comme vous la dit Harry, est simple, dit Dedalus, sortant une norme montre de poche hors de son gilet et l'examinant. Nous partirons avant Harry. En raison du danger d'utiliser la magie dans votre maison - Harry nayant toujours pas lge requis cela pourrait fournir au Ministre une excuse pour l'arrter - nous conduirons par exemple pendant 20 kilomtres avant de disparatre vers l'endroit sr que nous avons slectionn pour toi. Vous savez conduire, je prsume ? demanda-t-il poliment oncle Vernon. - Savoir quoi ? Evidement que je sais conduire ! cracha oncle Vernon. - Quelle intelligence, monsieur, quelle intelligence. Je serais personnellement serais tout fait dboussol par tous ces boutons et les boutons et manette, dit Dedalus. On avait clairement limpression quil tait en train de flatter Vernon Dursley, qui perdait visiblement confiance du plan chaque mot de Dedalus. - Ne peut pas mme conduire, murmura-t-il dans un souffle, sa moustache ondulant avec indignation, mais heureusement ni Dedalus ni Hestia ne sembla l'entendre. -Toi, Harry, continua Dedalus, " attends ici sur tes gardes. Il y a eu un changement dans lorganisation - Que voulez-vous dire ? dit Harry immdiatement. Je croyais que Fol-Oeil devait venir et me prendre par le transplanage descorte. -Peut pas lfaire, dit Hestia laconiquement, Fol-Oeil texpliquera.

    Les Dursleys, qui avait tout cout avec des regards d'incomprhension totale sur leurs visages, sursautrent lorsquil quune voix sonore scria, " dpchez-vous ! " Harry regarda tout autour de la pice avant de raliser que la voix provenait de la montre de la poche de Dedalus.

    - Tout est bien, on est dans un programme trs serr, dit Dedalus inclinant la tte vers sa montre et la remettant de nouveau dans son manteau. " Nous essayons de synchroniser ton dpart de la maison avec la disparition de ta famille, par consquent Harry lorsque le charme se rompra, tu sera en sret. Il se tourna vers les Dursleys, tout est emball vous tes prts a y aller ? Aucun deux ne lui rpondt. Oncle Vernon regardait toujours fixement le renflement de la poche de Dedalus.

    - Peut-tre devrions-nous attendre dehors dans le hall, Dedalus, murmura Hestia. Elle avait clairement sentit quil serait dpourvu de tact quils restent dans la pice pendant quHarry et les Dursley changeraient leur amour et leurs adieux dchirant. - Cest pas la peine, murmura Harry, mais oncle Vernon rendu toute autre explication inutile en sexclamant, - bien, c'est au revoir mon garon.

  • Il leva son bras droit pour serrer la main de Harry, mais au dernier moment sembla incapable de lui faire face, et ferma simplement son poing et quil commena a balancer davant en arrire comme un mtronome.

    - Prt, Diddy ? demanda Petunia, vrifiant de manire confuse l'agrafe de son sac main afin d'viter davoir regarder Harry.

    Dudley ne rpondit pas mais se tint l, sa bouche lgrement entrebille, rappelant Harry le gant, Graup.

    - Allez maintenant, dit oncle Vernon.

    Il avait dj atteint la porte de la salle de sjour quand Dudley marmonna, - je ne comprends pas.

    - Quest ce que tu ne comprends pas, Popkin ? demanda Ptunia levant les yeux vers son fils.

    Dudley souleva une grande main, telle un jambon pour se diriger vers Harry.

    - Pourquoi ne vient-il pas avec nous ?

    Oncle Vernon et tante Ptunia se figent sur place regardants fixement Dudley comme s'il venait juste dexprim le dsir de devenir une ballerine.

    - Quoi ? dit Vernon dun ton fort. - Pourquoi ne vient-il pas aussi ? demanda Dudley. - Bien, - il ne le veut pas, dit oncle Vernon, jetant Harry un regards menaant et ajouta, tu ne le veux pas nest-ce pas ? - Pas le moins du monde, dit Harry. - Voil, dit oncle Vernon Dudley. Maintenant nous sommes parti.

    Il sortit de la pice. Ils entendirent la porte dentre souvrir, mais Dudley ne bougea pas dun pouce et aprs quelque pas hsitants Ptunia sarrta aussi.

    - Quest ce quil y a maintenant ? aboya oncle Vernon, rapparaissant sur le pas de la porte.

    Il semblait que Dudley luttait avec des ides trop difficiles mettre en mots. Aprs plusieurs minutes de lutte interne apparement douloureuse il dit, mais o va-t-il aller ?

  • Tante Ptunia et oncle Vernon changrent des regards. Il tait clair que Dudley les effrayait. Hestia Jones rompit le silence.

    - Mais vous savez srement o va votre neveu ? demanda-t-elle semblant dconcerte. - Certainement nous le savons, dit Vernon Dursley. Il est en contact avec une partie des gens de votre espce, n'est-ce pas ? Trs bien, Dudley, va la voiture, tu a entendu l'homme, nous sommes presses.

    Une fois encore, Vernon Dursley marcha jusqu la porte dentre, mais Dudley ne suivit pas.

    - En contact avec une partie de " notre espce " ? Hestia sembla outrage. Harry avait dj t confront lattitude de sorcires et sorciers qui semblait tonn que la famille encore vivante de Harry ait si peu dintrt pour le clbre Harry Potter. - Ca va, la rassura Harry. Ce nest pas grave, honntement. - Pas grave? rpta Hestia, sa voix slevant considrablement. Ces personnes ne ralisent-elles ce que tu as travers ? Dans quel danger tu es ? La position unique que tu tiens au sein du mouvement anti-Voldemort ? - Heu - non, ils ne la savent pas, dit Harry. Ils pensent je suis un gaspillage despace, en fait jai lhabitude - je ne pense pas que tu es un gaspillage d'espace

    Si Harry n'avait pas vu le mouvement des lvres de Dudley, il ne laurait pas cru. Il regarda fixement Dudley pendant plusieurs secondes avant d'accepter le fait que ctait son cousin qui avait parl ; pour fait, Dudley rougit. Harry tait embarrass et tonn.

    - Bien heu merci, Dudley. De nouveau, Dudley sembla s'attaquer a des penses trop difficiles mettre en mot avant de marmonner, -tu mas sauv la vie, - pas vraiment, dit Harry. Ctait ton me que le Dtraqueur aurait pris.

    Il regarda curieusement son cousin. Ils n'avaient eu pratiquement aucun contact pendant cet t ou le dernier, alors quHarry retournait Privet Drive si brivement et quil senfermait dans sa chambre. Maintenant, il vint lesprit de Harry que la tasse de th froid sur laquelle il avait march ce matin navait peut tre pas t un pige du tout. Bien que plutt touch il fut nanmoins soulag que Dudley sembla avoir puis sa capacit exprimer ses sentiments. Aprs avoir ouvert sa bouche une fois ou deux fois plus, Dudley carlate garda le silence. Tante Ptunia clatt en sanglots. Hestia Jones lui jeta un regard dapprobation qui se changea en outrage pendant que tante Petunia courrait embrasser Dudley au lieu de Harry.

  • - S-si bon, Duddlounet sanglota-elle contre sa massive poitrine. t-tellement adorable g-garon d-disant merci - Mais il n'a pas dit merci du tout ! sindigna Hestia . Il a seulement dit quil ne pensait pas que Harry tait un gaspillage d'espace! - Ouais mais venant de Dudley cest comme un " je t'aime, " dit Harry, dchir entre l'ennui et un dsir de rire pendant que tante Ptunia continuait prendre Dudley comme sil venait juste de sauver Harry dun btiment en feu. - On y va ou pas ? hurla oncle Vernon, rapparaissant encore une fois la porte de salle de sjour. Je croyais que nous avions un programme serr! - Oui - oui, on arrive, dit Dedalus Diggle, qui avait observ la scne dun air perplexe et qui semblait maintenant se recomposer. Nous ne devons pas rester en contact. Harry.. Il savance et secoua la main de Harry entre les sienne. - Bonne chance. J'espre que nous nous rencontrerons encore. Les espoirs du monde de la Magie reposent sur tes paules. - Oh, dit Harry, cest vrai. Merci. - A bientt, Harry, dit Hestia treignant galement sa main. Nos penses taccompagnent. " - Jespre que tout ira bien, dit Harry avec un regard vers tante Ptunia et Dudley. - Oh je suis sr que nous finirons par tre les meilleurs amis du monde, dit Diggle dune voix lgre, agitant son chapeau alors quil quittait la pice. Hestia le suivi.

    Dudley se libra doucement de lemprise de sa mre et marcha vers Harry qui d rprimer lenvie de le menacer avec la magie. Alors Dudley lui tendit sa grosse main rose.

    - Mince alors, Dudley, dit Harry alors que Tante Ptunia ravalait ses sanglots, Les Dtraqueurs ont-ils insuffler une personnalit diffrente en toi?" - Je ne sait pas, marmonna Dudley, Au revoir, Harry. - Ouais dit Harry, serrant la main a Dudley. Peut-tre. Fait attention, Big D.

    Dudley esquissa un sourire. Ils avancrent lourdement dans la pice. Harry entendit ses pas lourds sur lalle couverte de graviers, puis une porte de voiture claquer. Tante Ptunia dont le visage avait t emptr dans son mouchoir regarda autour delle, aprs le bruit. Elle ne pas semblait pas avoir pris en compte lventualit de se trouver seul avec Harry. la hte rangeant son mouchoir humide dans sa poche, elle dit :

    - bon - au revoir et se dirigea vers la porte sans le regarder. - Au revoir dit Harry.

    Elle sarrta et regarda en arrire. Pendant un moment Harry a eu le sentiment trs trange qu'elle voulait lui dire quelque chose ; Elle lui jeta un regard trange et timide et sembla sur le point de parler, mais ensuite, avec un peu de sa tte,

  • elle sortit de la pice aprs son mari et son fils.

    chapitre 4 les 7 potters

    les 7 potters

    (traduit par yolo)

    Harry remonta les escaliers vers sa chambre, arrivant sa fentre juste temps pour la voiture des Dursley sortir de lalle et virer vers la rue. Le chapeau de Dedalus tait visible entre tante Ptunia et Dudley sur la banquette arrire. La voiture tourna droite l'extrmit de Privet Drive, ses fentres brlantes de rouge pendant un moment en coucher de soleil, et puis sen fut.

    Harry pris la cage dHedwige, son Eclair de feu, et son sac dos, jetta sa chambre anormalement range un rapide dernier regard, et puis retourna maladroitement dans le hall, o il dposa la cage, le balai, et le sac prs du pied des escaliers. La lumire se diminuait rapidement, le hall rempli dombres la lumire du soir. Il sentait vraiment trange le fait de rester ici dans le silence alors quil tait sur le point de quitter cette maison pour la dernire fois. Il y a bien longtemps, quand il avait t laiss seul tandis que le Dursleys sortait pour s'amuser, les heures de solitude

  • avaient t un plaisir rare. Faisant une pause seulement pour dnicher quelque chose de bon dans le rfrigrateur, il s'tait prcipit en haut des escaliers pour jouer sur l'ordinateur de Dudley, ou pour allumer la tlvision et changer de chane a son gr. Cela lui donnait un sentiment trange, de se souvenir de ces moments ; Ctait comme se souvenir dun jeune frre qui se serait perdu.

    - Tu ne veux pas jeter un dernier coup dil a ce lieu ? demanda Harry Hedwige, qui boudait toujours, sa tte sous son aile. " Nous ne serons plus jamais ici. Ne veux-tu pas te rappeler de tous les bons moments ? Je veux dire, regarde ce paillasson. Quel souvenir Dudley a vomi l-dessus aprs que je l'aie sauv des Dtraqueurs il sest avr tre reconnaissant aprs tout, peux-tu croire a ? Et l't pass, Dumbledore a pass la porte dentre Harry perdu le fil de ses penses pendant un moment et Hedwige ne fit rien pour laider a se rappeler, mais a continua se reposer, sa tte sous son aile. Harry tourna le dos la porte dentre. - Et en dessous de ca, Hedwige - Harry ouvrit une porte sous les escaliers - "cest l que j'avais l'habitude de dormir ! Tu ne le savais pas - mince alors, cest petit, j'avais oubli " Harry regarda des chaussures et des parapluies empils, se rappelant comment il avait l'habitude de rveiller chaque matin levant les yeux vers dessous de l'escalier, qui tait le plus souvent agrment dune ou deux araignes. Tels avaient t les jours avant qu'il ne dcouvre sa vritable identit ; avant qu'il ne dcouvre comment ses parents taient morts ou pourquoi de telles choses se produisaient tout autour de lui. Mais Harry pouvait encore se rappeler des rves qui ne le lchaient pas, mme en ces jours : des rves confus impliquant des flashs de lumire verte et une fois - oncle Vernon avait failli avoir un accident de voiture quand Harry lui avait racont - une moto volante

    Il y eu soudain un hurlement assourdissant tout prs. Harry se redressa en un rflexe et se cogna le dessus de la tte sur lencadrement de la basse porte. Faisant une pause pour employer quelquun des jurons doncle Vernon, il chancela vers la cuisine, saisissant sa tte et regardant fixement par la fentre dans le jardin de derrire.

    L'obscurit sembla onduler, l'air lui-mme vibrait. Puis, un par un, des visages commencrent a apparatre pendant que leur Charme de Dsillusion se dissipait. Hagrid dominait la scne, portant un casque et des lunettes et chevauchant une norme moto possdant un side-car noir. Tout autour de lui d'autres descendaient des balais et, dans deux cas, de chevaux noirs aux ailes squelettiques.

    Ouvrant la porte arrire a la vole, Harry se prcipita au milieu. Il y eu un cri gnral de la salutation alors quHermione se jetait ces bras autour de lui, Ron lui donna une claque dans le dos, et Hagrid dit,

    - tout va bien, Harry ? Prt pour ldcolage ? - Sans aucun doute, dit Harry, rayonnant autour deux. Mais je ne mattendais pas ce que vous soyez autant ! - changement de plan, grogna Fol-Oeil, qui portait deux que normes sacs,

  • et dont l'oeil magique tournait du ciel qui sobscurcissait, la maison, au jardin avec une tourdissante rapidit. Allons a couverts avant daborder la sujet.

    Harry les ramena vers la cuisine o, riant et plaisantant, ils prirent place sur les chaises, sassirent sur le sol brillant de Tante Ptunia, ou sappuyrent contre les surfaces de travail immacules ; Ron, grand et dgingand ; Hermione, ses cheveux touffus runis en arrire en une paisse et longue tresse ; Fred et George, souriant identiquement ; Bill, mchamment marqu et avec ses long cheveux ; M. Weasley, au regard bienveillant, a la calvitie naissante, ses lunettes peu un de travers ; Fol-Oeil, us par les batailles, unijambiste, son oeil magique bleu lumineux sifflant dans son orbite ; Tonks, dont les cheveux courts portaient sa nuance prfre un rose vif ; Lupin, grisonnant, plus rid ; Fleur, mince et belle, avec ses longs cheveux blonds argents ; Kingsley, chauve et large dpaule ; Hagrid, avec ses cheveux et sa barbe hirsute, pli en deux pour viter de se cogner la tte au plafond ; et Mondingus Fletcher, petit, sale, et honteux, avec les yeux et les cheveux emmls de son chien de chasse perc en vrille abaiss. Cela rchauffa le cur de Harry qui rougissait a vue : Il se senti incroyablement bien au milieu de tous, mme de Mondingus, quil avait essayer dtrangler la dernire fois quil lavait vu.

    - Kingsley, je croyais que vous vous occupiez du premier ministre de Moldu ? lanca-t-il a travers la pice. - Il peut tenir une nuit sans moi, dit Kingsley, tu es plus important. - Harry, devine quoi ? dit Tonks perche sur la machine laver, et elle agita sa main gauche vers lui ; une bague y scintillait. - Vous vous tes mari ? jappa Harry, regardant tour tour lupin et elle. - Je suis dsol que tu nai pas pu tre la, Harry, ctait vraiment discret - Cest gnial, flici... - bien, bien, nous aurons du temps les treintes plus tard, hurla Maugrey au-dessus du remue-mnage, et le silence retomba dans la cuisine. Maugrey laissa tomber ses sacs ses pieds avant de se tourner vers Harry. - Comme Dedalus te la srement dit, nous avons d abandonner le plan A. Pius Thicknesse sen est all, ce qui nous pose un sacr problme. Il a commis une infraction condamnable pour relier cette maison au rseau de Chemines, placer un Porte-au-loin ici, ou Transplaner a et l. Tout ceci fait au nom de ta protection, pour empcher Tu-Sais-Qui de sen prendre a toi. Absolument injustifi, puisque le charme de ta mre le faisait dj cela. Tout ce quil a russi faire cest de nous empcher de sortir dici sain et sauf. - Deuxime problme tu na pas lge requis, ce qui veut dire quil y a une Marque sur toi - Je nai pas - Une Marque, une Marque ! simpatienta Maugrey . Le charme qui dtecte toute activit magique chez les moins de dix sept ans, la faon dont le ministre dcouvre une utilisation illgale de la magie ! Si toi, ou n'importe qui autour de toi, lance un sort pour partir dici, Thicknesse le saura, ainsi que les mangemorts. Nous ne pouvons pas attendre la Marque se lve, parce quau moment ou tu aura 17ans tu perdra la protection magique de ta mre. En bref, Pius Thicknesse pense qu'il taura dune faon ou dune autre. Harry ne pouvait pas aider mais tait daccord avec linconnu Pius Thicknesse. - Alors quest ce quon va faire ? - Nous allons employer les seuls moyens de transport quil nous reste, les

  • seuls que la Marque ne peut pas dtecter, parce que nous n'avons pas besoin de formule magique pour les utiliser : les balais, les sombrals, et la moto de Hagrid.

    Harry pouvait voir des failles dans ce plan ; cependant, il tint sa langue pour donner a Fol-il une chance de sexpliquer.

    - A prsent, le charme de ta mre se brisera seulement deux conditions : quand tu atteindra l'ge, ou " - Maugrey gesticula dans la parfaite cuisine tu nappellera plus cette endroit ta maison. Toi et ta tante et ton oncle avaient pris des chemins diffrent ce soir et ce en sachant pertinemment que vous ne vivrez plus jamais ensemble, correct ? "

    Harry acquiesa.

    - Ainsi cette fois, quand tu partiras il ny aura pas de retour possible et le charme se brisera au moment ou tu quitteras cet endroit. Nous avons choisi de le rompre plus tt, parce que l'autre alternative consiste attendre Tu-sais-qui et quil te prenne le jour de tes Dix sept ans. - La seule chose qui est de notre cot est que Tu-sais-qui ne sait pas o est ce que nous allons ce soir. Nous avons laiss de fausses piste au ministre : Ils pensent que tu ne partira pas avant le 30. Cependant, c'est de Tu-sais-qui dont nous parlons, ainsi on ne peut pas compter sur de fausse dates pour le dupper ; il laissera un couple des mangemorts patrouiller dans le ciel dans le secteur, juste au cas o. Ainsi, nous avons donn une douzaine de maison diffrentes toutes les protections quil tait possible de leur attribuer. Elles ressemblent toutes a un endroit ou on pourrait te cacher, et elles ont toute une certaine protection faites par lOrdre: ma maison, celle de Kingsley, de tantine Muriel de Molly ca te donne une ide. - Ouais, dit Harry, pas entirement sincre, parce qu'il voyait encore une faille dans le plan. - Tu ira chez les parents de Tonks. Une fois que tu dans les limites des sortilges protecteurs que nous avons install autour de leur maison tu pourra utiliser un porte-au-loin vers le Terrier. Des questions ? - Heu - oui, dit Harry. Peut-tre quils ne sauront pas dans laquelle des douze maisons scurises je me dirigerais en premier, mais ne serait-ce pas vident par la suite dit-il rapidement - quatorze dentre nous en train de voler vers la maison de Tonks ? - Ah, dit Maugrey, " j'ai oubli de mentionner le point cl. Quatorze de entre nous ne voleront pas vers les parents de Tonks. Il y aura sept qui Harry Potter qui se dplaceront dans le ciel ce soir, chacun deux avec un compagnon, chaque paire se dirigeant vers une maison scurise diffrente. "

    De l'intrieur de son manteau Maugrey avait maintenant retir un flacon de quelque chose qui ressemblait a de la boue. Il n'y au aucun besoin dajouter quoique ce soit dautre ; Harry compris le reste du plan immdiatement.

    - Non ! dit-il dune voix forte, sa voix se rpercutant dans la cuisine. Pas moyen !

  • - Je lui ai dit que tu le prendrais de cette manire, dit Hermione avec air de satisfaction. - Si vous pensez que je vais laisser six personnes risquer leurs vies -- ! " - parce que cest la premire fois pour nous, dit Ron. - C'est diffrent, de feindre d'tre moi - bien, aucun de nous ne se dguise vraiment, Harry, dit Fred sincrement. Imagine si quelque chose tournait mal et nous que tions coincs pour toujours en tant que dbile marqu et maigre.

    Harry ne sourit pas.

    - Vous ne pouvez pas le faire si je ne coopre pas, vous avez besoin de moi pour vous donner quelques cheveux. - Bien, c'est l que le plan tombe a leau , dit George. " Evidemment il n'y a aucune chance du tout pour quon obtienne quelque cheveux a moins que tu coopres. " - Ouais, nous treize contre un type qui na pas le droit dutiliser la magie ; on na aucune chance, dit Fred. - Trs Drle, dit Harry, vraiment marrant. - Si on doit le prendre de force alors, ce sera fait, grogna Maugrey, son oeil magique tremblant maintenant un peu dans son orbite alors quil jetait des regards furieux Harry. Chaque personne de cette pice a le bon ge, Potter, et ils sont tous prt prendre le risque. Mondingus gesticula et grimaa ; l'oeil magique tournant deriere la tte de Maugrey pour le voir. - Nous navons plus le temps de discuter. Le temps ne nous attend pas. Je veux quelques uns de tes cheveux, mon garon, maintenant. - Mais c'est fou, il ny a pas besoin.. - Pas besoin ! gronda Maugrey. Avec Tu-sais-qui dehors et la moiti du ministre de son ct ? Potter, si nous sommes chanceux il aurons gober les fausses pistes et projetteront de tattirer dans un guet-apens le 30, mais il serait fou de ne pas avoir mis un ou deux mangemorts pour garder un il sur toi, moi cest ce que je ferais. Ils ne pourraient probablement pas tavoir dans cette maison alors que le charme de ta mre se tient, mais il est sur le point de se rompre et ils connaissent la position approximative de ce lieu. Notre seule chance est d'utiliser des leurres. Mme Tu-Sais-qui ne peut pas se diviser en sept.

    Harry croisa le regard dHermione et dtourna les yeux immdiatement.

    - Alors, Potter quelque uns de tes cheveux, sil te plait.

    Harry jeta un coup d'oeil a Ron, qui se tordit en une sorte dexpression de " fait-ce-quil-demande "

    - Maintenant ! Hurla Maugrey.

  • Avec tous les regards poss sur lui, Harry leva sa main vers sa tte, saisis une touffe de cheveux, et tira.

    - Bien, dit Maugrey, boitant en avant pendant qu'il tirait le bouchon du flacon de potion. Directement dedans, sil te plat.

    Harry laissa tomber les cheveux dans le liquide boueux. Au moment ou ils entrrent en contact avec la surface, la potion commena mousser et fumer, puis, d'un coup, pris une couleur or lumineuse.

    - Ooh, tu semble avoir meilleur gout que Crabbe et Goyle, Harry, dit Hermione, avant de capter le mouvement des sourcils de Ron, sempourprant lgrement, ajouta, Oh, vous voyez ce que veux dire je.. la potion de Goyle avait un got monstrueux. - Trs bien, les faux Potter en ligne de ce cot ci sil vous plat , dit Maugrey.

    Ron, Hermione, Fred, George, et Fleur salignrent devant l'vier brillant de tante Ptunia.

    - Il en manque un, dit le lupin. - Ici, dit Hagrid dun ton bourru, et il souleva Mondingus de terre par la peau du cou et le laissa tomb prs de Fleur, qui frona le nez ostensiblement avant de longer la range pour prendre place entre Fred et Georges. - Je suis un soldat, je serais bientt un protecteur, dit Mondingus. - Ferme-la, grogna Maugrey. Je tai deja dit, espce de mollusque, que chaque mangemort sur lequel nous tomberons seront autoriser a capturer Potter non a le tuer. Dumbledore a toujours dit que Tu-Sais-Qui voudrait en finir avec lui en personne. Ce seront les protecteurs qui devront le plus sen inquiter, les mangemorts voudront les tuer.

    Mondingus n'eu pas lair particulirement rassur, mais Maugrey tirait dj une demi-douzaine de verre de la taille de coquetier de l'intrieur de son manteau, qu'il distribua, avant de verser un petit peu de Polynectar dans chacun.

    - tous ensemble, maintenant

    Ron, Hermione, Fred, George, Fleur, et Mondingus en burent leur potion. Tous haletrent et ont grimacrent pendant que la potion descendait dans leurs gorges ; Immdiatement, leurs traits commencrent bouillonner et se tordre comme de la cire chaude. Hermione et Mundungus taient en train de grandir ; Ron, Fred, et George rtrcissaient ; leurs cheveux sobscurcissant, ceux dHermione et Fleur se tiraient vers l'arrire de leurs crnes. Maugrey, tout fait insouciant, dtachait maintenant les liens des grands sacs apports avec lui. Quand il se redressa, il y avait de six que Harry Potter haletant

  • devant lui.

    Fred et George se tournrent lun vers lautre et dirent ensemble, Wow - nous sommes identiques !

    - Sais pas, mais, jcrois quand tre encore le plus beau , dit Fred, examinant son reflet dans la bouilloire. - Bah, dit Fleur, se contemplant dans la porte du micro-onde, Bill, ne me regarde pas - je suis une " ide ". (ou un ideal c pas sur ideous ?) (help) - Ceux dont les vtements sont trop grands, j'en ai de plus petit ici, dit Maugrey, indiquant le premier sac, et