enjeux majeurs et axes strategiques de developpement de la region de matam · 2017-07-18 · la...
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REPUBLIQUE DU SENEGAL
UN PEUPLE-UN BUT-UNE FOI
REGION DE MATAM
SERVICE REGIONAL D’APPUI AU DEVELOPPEMENT LOCAL
------------------------------------------------------------
=
CONSEIL DES MINISTRES DECENTRALISE DE MATAM
ENJEUX MAJEURS
ET AXES STRATEGIQUES DE DEVELOPPEMENT
DE LA REGION DE MATAM
Elaboré par :
Cellé Diagne chef du SRADL
Mamadou Mara Baldé chef du SDADL de Matam
Lamine Diop chef du CADL de Agnam-Civol
Mars 2013
SOMMAIRE
I Présentation de la région
11 Situation géographique
12 Situation démographique
13 Caractéristiques physiques
II L’économie régionale : potentialités et contraintes
III Les services sociaux de base
31 La protection sociale
32 La santé
33 L’éducation
34 L’Hydraulique
IV Axes stratégiques et lignes d’action
V Les services d’appui au développement local dans le développement régional
VI La matrice des intervenants
La région de Matam est créée en 2002 par la loi 2002-02 du 15 février 2002 complétée par
le décret 2002–166 du 21 février 2002. Ce changement dans l’architecture administrative a eu pour
souci majeur entre autres, l’amélioration de l’offre de services administratifs et techniques de
l’Etat.Dix ans après sa création, la région a connu des avancées avérées quasiment dans la plupart
des segments de la vie socioéconomique même s’il reste entendu qu’il y a encore des efforts à
accomplir dans certains secteurs.
I PRESENTATION DE LA REGION
11 Situation géographique et administrative
La région partage des limites communes avec Tambacounda (au Sud et au Sud-Est), Kaffrine (au Sud-
ouest), Louga (à l’Ouest) et Saint Louis (au Nord). Le fleuve Sénégal qui borde la région sur toute sa
partie orientale et septentrionale sur une longueur d’environ 200 Km, constitueun point de jonction
avec la République Islamique de Mauritanie et la République du Mali.
La région de Matam couvre une superficie de 29 616 Km², soit environ 1/7 du Territoire National, ce
qui fait d’elle la deuxième région du pays après celle de Tambacounda.
La région compte trois (3) départements, cinq (5) arrondissements, douze (12) communes, 14
communautés rurales, 414
villages et 395 hameaux.
S’il est vrai que ce redécoupage
issu du décret 2002–166 du 21
février 2002 a permis un
redimensionnement de
l’ancienne région de Saint Louis,
avec des entités plus viables, il
n’en demeure pas moins que le
cas du département de
Ranérou-Ferlo suscite réflexion.
En effet, le département se résume à l’unique arrondissement de Vélingara -Ferlo qui le compose.
Pour améliorer la cohérence territoriale, il importe de réorganiser l’actuel département de Ranérou-
Ferlo, en tenant compte des contraintes démographiques dans un souci de viabilité des collectivités.
12 Situation démographique
Les projections basées sur le recensement général de la population et de l’habitat de 2002, évaluent
la population à 566 866 habitants en 2011, avec un taux d’accroissement moyen annuel entre 2002
et 2011 de 3.7 %. Cette population est inégalement répartie entre les entités administratives. Elle est
fortement concentrée dans les départements de Matam et de Kanel, qui totalisent ensemble près de
89,8% de la population régionale.
A dominance Halpular, cette population est constituée néanmoins d’une véritable mosaïque
ethnique avec les soninkés, les maures, Wolofs etc. …
Zone de départ vers les autres régions du Sénégal, ainsi que vers l’extérieur du pays, eu égard à la
faible valorisation de l’économie locale, la région a du mal à retenir et à fixer ses fils qui ont acquis
une vieille tradition d’émigration et d’exode vers les centres urbains.
Cette migration dont les conséquences se font ressentir sur la main d’œuvre agricole, contribue
cependant, à l’atténuation de la grande pauvreté qui sévit dans la région .En effet, dispersés aux
quatre coins du monde et toujours attachés à leur terroir, les émigrés effectuent de très importants
transferts d’argents vers leurs foyers d’origine.
L’extension des communes et leur urbanisation présentent des limites réelles. En effet, leur développement est confronté à des contraintes majeures liées aux moyens de drainage et d’assainissement dérisoires, au manque d’espace viabilisé, à la faiblesse des activités économiques capables de porter leur développement, à un système de transport déficient et enfin, à l’enclavement de certaines d’entre elles. A ces contraintes majeures s’ajoutent l’insuffisance de la voirie urbaine et de l’éclairage public et des difficultés d’extension pour certaines localités. La réalisation de la RN3(route Matam/Linguère) qui traverse la région sur une longueur de 164,5 Km permettra sans nul doute à la région de s’ouvrir vers les autres régions . .
13 Caractéristiques physiques
Le reliefest relativement plat par rapport au reste du pays et demeure caractérisé par une vaste
plaine incisée de vallées, permettant de distinguer trois (03) zones éco-géographiques:
La vallée du fleuve constituée de dépressions et de micro reliefs appelée communément « Dandé Mayo » ;
la zone du Ferlo, latéritique dans la majeure partie de son espace et sableuse dans sa partie occidentale (vers Lougré Thioly et Vélingara-Ferlo) ;
le Diéry ou zone intermédiaire
La région de Matam est par ailleurs située dans les zones sahéliennes et soudano sahélienne
(partie Sud). Cette situation lui confère un milieu naturel diversifié et un environnement
écologique riche et assez favorable.
Elle est comprise entre les isohyètes 300 et 500 mm, avec des précipitations pouvant atteindre
parfois 600 mm d’eau dans la partie sud. L’hivernage dure 3 à 4 mois environ et s’installe de manière
échelonnée du Sud au Nord
Les températures varient en moyenne entre 18 et 48 degrés Celsius. L’insolation moyenne annuelle
tourne autour de 2880 heures soit 7 à 8 heures d’ensoleillement par jour.
II L’ECONOMIE REGIONALE : potentialités et contraintes
L’économie régionale dépend encore du secteur primaire, de
l’agricultureen particulier qui mobilise plus de 70 % de la population.
Cependant elle demeure très vulnérable et fortement tributaire des
aléas climatiques.
Les cultures irriguées pratiquées dans le Walo constituent tout de
même une alternative sur laquelle l’Etat peut s’appuyer pour contribuer à l’autosuffisance alimentaire et dégager des surplus commercialisables pour permettre aux ménages ruraux de disposer des revenus et au pays de réduire sa facture d’importation de céréale. Le potentiel existe avec 55000 ha de terres irrigables, de l’eau de surface disponible toute l’année grâce au fleuve Sénégal) et des structures d’appui (SAED, PRODAM, USAID Yaajendé etc...) Toutefois des contraintes majeures qui méritent d’être surmonées constituent encore des entraves à une modernisation du secteur. Il s’agit entre autres i) des difficultés d’accès à la terre, ii) du déficit et de la vétusté du matériel agricole ; iii) du faible niveau de mise en valeur des aménagements ; iv) des capacités techniques relativement faible des producteurs et de leur structuration encore timide; v) de la faible structuration des circuits de commercialisation etc. L’élevage pratiqué surtout dans sa forme extensive, constitue un des piliers du secteur primaire avec
des atouts certains qui ont pour noms:
La disponibilité de l’eau pendant la saison des pluies avec les mares naturelles et artificielles, du fourrage de qualité surtout en hivernage et des résidus de récolte;
La présence de projets et programmes qui appuient le sous-secteur ;
L’existence d’unités pastorales à même de garantir une gestion participative, intégrée et durable de l’activité en préservant les écosystèmes ;
Un effort de densification du
maillage des forages surtout dans le Ferlo entrepris par l’Etat et les autres partenaires au développement ;
Le secteur offre des opportunités qui peuvent booster l’économie régionale à condition que des mesures d’amélioration soient prises dans le sens de l’intégration des activités pastorales dans le schéma de mise en valeur de la vallée. Parmi les contraintes qui gangrènent le secteur de l’élevage, on peut citer : - L’insuffisance des points d’eau pour l’abreuvement du bétail dans la zone Ferlo - Le faible niveau d’organisation des éleveurs ; - La destruction des pâturages naturels par les feux de brousse; - Le manque d’intensification de l’activité ; - Les difficultés d’accès au crédit; - Le manque d’abattoirs modernes dans la région; - La présence de maladies qui affectent le cheptel ; - L’insuffisance, la vétusté et l’inégale répartition des parcs à vaccination dans la région Dans le domaine de la foresterie, la région dispose d’importantes formations forestières
qu’elle doit aux caractéristiques éco-climatiques de cette partie nord - est du pays.
La région est fermée à l’exploitation du charbon de bois. Le seul produit contingenté demeure le bois mort de Dialambane. Les autres produits non contingentés peuvent être exploités par des individuels ou groupements moyennant le paiement de la taxe forestière afférente. Depuis les années 70, le domaine forestier a subi des pressions qui se sont intensifiées à travers
l’exploitation forestière clandestine, les émondages abusifs, la pression du bétail, les feux de
brousse et les aménagements hydro-agricoles. Cette situation a engendré une perte de la diversité
biologique et un recul des superficies boisées.
Toutefois, la réserve de biosphère du Ferlo, créée grâce au concours de l’UNESCO, constitue un
atout de taille à saluer. En effet, le site concerné est intéressant du point de vue de la conservation
car caractérisé par une grande diversité des espèces et des écosystèmes. Il est constitué de plusieurs
catégories d’aires protégées, notamment des réserves de faune, des forêts classées et des réserves
sylvopastorales.
Pour la pêchela région de Matam renferme un potentiel halieutique énorme du fait de l’existence de nombreux cours d’eau dont le fleuve Sénégal et de nombreuses mares Le secteur nécessite une modernisation avec la consolidation des expériences en aquaculture au niveau de la région.
Les principales contraintes identifiées dans le secteur s’articulent autour des points suivants
:
le manque de dynamisme des conseils de pêche;
les difficultés d’accès au crédit pour les acteurs;
La vétusté du matériel ;
l’envasement des lits des cours d’eau qui ne favorise pas le développement de la faune ichtyologique ;
le non prise en compte de la pêche continentale dans les programmes hydro-agricoles;
la faible valorisation des acquis en matière de pisciculture dans certaines zones de la vallée (Walo surtout);
Dans le domaine de l’industrie et des mines : Le tissu industriel de la région de Matam se
caractérise essentiellement par sa faiblesse; il est presque impropre de parler d’industries pour la
région. On dénombre quelques rares PMI/PME dont les plus représentatives se spécialisent dans
l’agroalimentaire et le BTP.
La plupart de ces PMI/PME tourne en deçà de leur capacité, si elles ne sont pas fermées pour des
raisons qui se situent à plusieurs niveaux :
o Difficultés d’approvisionnement en matière première ; o Difficultés d’accès au crédit ; o Coût élevé des facteurs de production ; o Absence d’une véritable structure régionale de promotion des investissements ; o Etroitesse du marché o
La principale richesse minière de la région de Matam est constituée par un important gisement de
phosphates localisé dans le département de Kanel (Ndendory et exploité par la Société d’Etudes et
de Réalisation des Phosphates de Matam(SERPM).
S’agissant de l’artisanat, il convient de préciser quela région de Matam garde une longue tradition dans ce domaine avec des spécificités régionales comme la teinture, la poterie, la fabrication de nattes etc. … Cependant, son faible niveau de structuration et l’insuffisance des appuis à la promotion du sous-secteur réduisent considérablement sa contribution à l’économie régionale, malgré les importantes potentialités existantes.
Le secteur du tourisme n’est pas aussi développé dans la région malgré les énormes potentialités. Cependant, des possibilités de promouvoir diverses formes de tourisme existent. En effet les éléments pouvant constituer des attraits touristiques ne manquent pas pour la région. Ce sont : - Les sites et monuments historiques (Grande mosquée de Kobilo qui date du 17ème siècle avec son
architecture Omarienne, la station de Diorbivol qui date de 1907, la résidence d’El Hadji Omar Tall à Oréfondé, le champ de batail de Diowol dans la CR de Bokidiawé etc. …) ;
- La bibliothèque de Cheikh Moussa Kamara à Ganguel Soulé (Département de Kanel); - L’artisanat local riche et diversifié; - Les manifestations culturelles (moments de mise en évidence des richesses folkloriques
diversifiées de la région); - Le fleuve Sénégal et ses nombreux méandres qui offrent des possibilités de développement de
tourisme de vision et de découverte à travers des randonnées en pirogue et les régates;
- La possibilité d’approvisionner les établissements touristiques en produits carnés du fait de la vocation de zone d’élevage du Ferlo ;
- La présence d’autruchesà Gorges et les gazelles à front roux qui ne se rencontrent qu’au Ferlo et n’existent nulle part ailleurs dans la sous–région.
Cependant les infrastructures touristiques restent faibles et sont constituées de trois hôtels
(Ourossogui-Matam-Orkadiéré) et de quelques auberges avec des capacités limitées..
S’agissant du transport, on distingue trois (03) types au niveau de la région : le transport routier, le
transport fluvial et le transport aérien.
Le transport routier constitue le mode prédominant. Il assure une importante part des déplacements
des personnes et des marchandises.Par ailleurs, de manière globale la région enregistre un déficit en
matière d’infrastructures et d’équipements de proximité et connaît un enclavement interne et
externe notoire.
Le réseau routier classé de la région est de 1030,5 Km dont un peu plus de 200 Km de routes
revêtues (compte non tenu du linéaire déjà terminé sur l’axe Linguère Matam). Le reste est constitué
de routes non revêtues et de pistes.
La réalisation de la RN3(route Matam/Linguère) qui traverse la région sur une longueur de 164,5 Km permettra sans nul doute à la région de jouer un rôle important dans l’échiquier national. La RN7 qui donne accès vers les régions de Tambacounda, Kolda et Ziguinchor devrait constituer une
route d’intégration sous régionale à long terme. Elle doit être en pole position dans les projets de
désenclavement à venir.
Le transport aérien est caractérisé par des infrastructures aéroportuaires qui se résument à un
aérodrome qui est celui de Ourossogui.
La piste est en latérite. Sa longueur est de 1700 mètres avec une largeur de 30 mètres.
Des difficultés d’atterrissage sont notées pendant l’hivernage .Cependant des possibilités
d’atterrissage de nuit existent sur demande trois heures de temps au préalable. Le volume de trafic
est très faible.
Le transport fluvial est une des spécificités de la région du fait de la présence du fleuveSénégal. Les
pirogues constituent des moyens très usités par les riverains pour la desserte des localités situées le
long du fleuve du fait de l’enclavement du Dandé Mayo pendant l’hivernage. Ainsi un nombre
important de personnes et des quantités appréciables de marchandises sont transportées au
quotidien d’une localité à une autre le long du fleuve.
Toutefois, l’ensablement des axes, surtout au niveau des défluents; et la vétusté des embarcations ne favorisent pas la navigation.
Le commerce intéresse une frange importante de la population. Mais la proportion qui en fait une occupation unique et régulière est faible et tourne autour de 20%.
Pourtant les riches potentialités agropastorales ajoutées à la position stratégique de la région devraient faire de Matam une véritable plaque tournante commerciale.
En effet, les principaux produits commercialisés dans les différents départements de la région
concernent les denrées de première nécessité, les produits agricoles, les produits artisanaux, les
produits de l’élevage, les produits électroménagers etc. Le commerce est plutôt structuré en
catégories de gros et de détail. Il est exercé dans les boutiques, cantines et dans les marchés
hebdomadaires (loumas).L’enclavement de la région et son éloignement par rapport à Dakar
affectent considérablement le volume des échanges commerciaux.
Les services financiers sont offerts entres autres par les banques les institutions de micro finance et
la poste qui représentent les principales institutions financières.
Les banques sont au nombre de trois au niveau de la région : la CNCAS, la BICIS et la CBAO
S’agissant des IMF, l’écrasante majorité est concentrée dans le département de Matam qui abrite
77,78% des institutions. La seconde position est occupée par le département de Kanel avec 16,67%
tandis que le département de Ranérou qui vient en dernière position ne concentre que 5,56% des
IMF. La micro finance constitue un outil adéquat pour faciliter l’accès au crédit des populations
défavorisées et par ricochet un moyen efficace de lutte contre la pauvreté.
S’agissant de l’énergie, l’électricité constitue la principale forme d’énergie utilisée dans la région.
Le réseau électrique de Matam s’étend d’Oréfondé à Bondji en passant par les localités du Dandé
Mayo (de Oudourou à Dondou), le Dieri et le Ferlo jusqu’à Ranérou. Soit 457 km de réseau moyenne
tension. Desservant 71 villes et villages pour une puissance installée de 8120 KVA à laquelle s’ajoute
celle des installations privées, de pompages, industries et autres services pour une puissance de 5230
KVA. Soit un total de 13350 KVA tiré de la sous station HT de Manantaly à Ourossogui. La Centrale
électrique de Ourossogui qui était la deuxième source d’alimentation étant déclassée
La faible promotion de l’électrification rurale et les difficultés d’approvisionnement en produits pétroliers (carburant, gaz butane etc. …) constituent des contraintes du secteur de l’énergie. La région regorge d’une autre potentialité d’énergie: le « Solaire » qui pouvait bien contribuer à la
réduction de la facture pétrolière et des délestages.
Les technologies de l’information et de la communication : La région dispose d’unestation régionale
de la RTS, qui a vu le jour le 06 septembre 2003.Elle a une mission de service public consistant à :
-Informer, éduquer et distraire
-Accompagner les services de développement et les collectivités locales
Les services qu’offrent la station régionale de la RTS sont des émissions thématiques et interactives
dans plusieurs domaines (santé’ éducation, sport etc.…)
Le centre émetteur d’Ourossogui permet de couvrir assez correctement la région en radio et en
télévision.Les difficultésde la station régionale sont essentiellement d’ordre matériel et technique.
Les radios privés participent également à la diffusion de l’information .Il s’agit de
-Sud FM
-Walf Fadjr
-RFM
Ces radios privées ont tout juste des correspondants mas ne disposent pas de station comme la RTS
La SONATEL demeure la première société en matière de services de télécommunication sur
l’échiquier régional. Parmi les produits qu’elle offre on peut citer : l’internet, le téléphone fixe et le
mobile. Toutefois on note la présence d’autres opérateurs de téléphonie (Expresso, Tigo). .La perte
temporaire de réseaux et l’inexistence de poches non couvertes dans le Ferlo constituent des
contraintes réelles.
III LES SERVICES SOCIAUX DE BASE
3.1 Protection sociale des groupes vulnérables et précarité de l’emploi : La région de Matam a un
seuil de pauvreté de 49% d’après les données réévaluées en 2006. Les groupes les plus affectées sont
les personnes vivant avec un handicap, les femmes, les personnes âgées et les talibés. Les jeunes
souffrent également de la précarité de l’emploi et de difficultés d’insertion dans le tissu économique
à cause surtout du manque de qualification des demandeurs d’emploi et la quasi-inexistence
d’entreprises capables de répondre aux besoins d’emplois.
La protection sociale n’a pas encore les moyens de sa politique pour corriger et éradiquer toutes
formes d’exclusion sociale et économique. L’absence d’institution de prévoyance sociale et
l’insuffisance des moyens humain, matériel et logistique des services techniques de l’État en charge
de ce volet constituent un handicap sérieux pour atteindre les objectifs d’égalité, de promotion et de
protection sociale pour toutes les couches vulnérables en général et les personnes vivant avec un
handicap en particulier.
3.2 La santé : Le secteur de la santé est confronté à un déficit de personnel qualifié (insuffisance dans
le recrutement, mobilité et instabilité du personnel), l’insuffisance du plateau technique et
l’insuffisance d’infrastructures et d’équipements qui répondent aux normes.Toutefois la construction
de l’hôpital de Matam, grâce à un financement permettra de réduire le déficit en infrastructure
3.3 L’éducation : Le secteur de l’éducation doit faire face aux problèmes récurrents d’absence de
latrines, d’adduction d’eau et de clôture dans beaucoup d’établissements scolaires. Les abris
provisoires sont encore présents dans le département de Ranérou-Ferlo où on note une forte
mobilité et instabilité du personnel enseignant.
La déperdition dans le moyen et le secondaire et plus particulièrement des filles est aussi une
contrainte majeure en plus de l’absence de CUR au niveau de la région. La formation professionnelle
reste le parent pauvre du système éducatif et constitue un vrai défi à relever pour faciliter l’insertion
plus rapide des jeunes dans le tissu économique.
Malgré les efforts entrepris dans l’alphabétisation dans le cadre de plusieurs projets et programmes
qui touchent particulièrement les femmes, le déficit à combler est loin d’être atteint. L’arrêt du
programme PAPA a fortement réduit le nombre de centres et le nombre d’apprenants sans compter
les multiples problèmes liés à l’inadéquation des locaux, le faible niveau des moniteurs, l’insuffisance
du temps d’apprentissage et le manque de suivi et d’accompagnement.
3.4 L’hydraulique :Le potentiel hydraulique de la région reste
important et est constitué essentiellement des eaux de surface et
des eaux souterraines.
Pour les eaux de surface, il faut noter essentiellement le fleuve Sénégal qui est un cours d’eau pérenne sur tout son tracé depuis la mise en service des barrages de Manantaly et Diama et ses défluents. A cela il faut ajouter de nombreux marigots et mares temporaires et permanents disséminés dans la région dont l’importance pour les usages domestiques, le cheptel et la faune militent en faveur de leur prise en compte dans la problématique du développement régional.
Les eaux souterraines encore sous exploitées sont constituées des nappes phréatiques (situées entre 25 et 100 mètres et produisent une importante quantité d’eau de bonne qualité) et des nappes profondes dont la profondeur peut atteindre parfois 300 mètres (maestrichtien). Toutefois la zone du socle située dans la partie Sud-Est de la région (dans la CR de Bokiladji), pose un problème de généralisation de la nappe qui n’est captée que par endroits avec de faibles débits.
IV LES ENJEUX MAJEURS ET LES AXES STRATEGIQUES DE DEVELOPPEMENT
Les principaux enjeux majeurs de développement de la Région de Matam tels qu’ils ressortent de
l’étude socioéconomique détaillée et de l’évaluation des capacités des acteurs du développement
local en général et des collectivités locales en particulier sont les suivants :
Enjeu 1 : Amélioration de la circulation des biens et des personnes
Malgré l’importance de ses potentialités et ressources, la région de Matam éprouve encore
d’énormes difficulté pour tirer profit de ses opportunités en vue d’améliorer sa productivité, sa
compétitivité et d’accroître et diversifier sa production. Son enclavement, cumulé à son éloignement
des grands centres, limite à bien des égards la bonne circulation des personnes et des biens et sa
capacité d’attirer des potentiels investisseurs nationaux comme étrangers.
Cette contrainte est perceptible au niveau interne par l’état défectueux du réseau routier
principalement constitué de la RN2, RN3 et RN7 et des pistes difficilement carrossables. Les
difficultés de circulation sont exacerbées particulièrement en période d’hivernage où des localités
entières restent coupées du reste de la région voire du pays. Les distances s’apprécient moins en
termes de kilomètres de route qu’en termes de durée de trajet.
La nécessité d’améliorer la rapidité et fluidité des échanges dans un monde où le facteur temps doit
être intégré dans les schémas de planification du développement, impose aux acteurs du
développement, les autorités centrales au premier chef la prise en charge de cet enjeu majeur.
Au niveau de la circulation urbaine et interurbaine l’offre de transport mérite d’être amélioré du fait
d’un manque de professionnalisme des acteurs et d’un réseau qui mérite d’être amélioré.
Enjeu 2 : Des ressources et potentialités économiques intégrant des stratégies d’adaptation au
changement climatique
La région regorge d’un potentiel et des opportunités réelles pour accroître et diversifier sa
production. Elle renferme des atouts pour améliorer sa contribution à la formation du Produit
Intérieur Brut (P.I.B) et son développement humain durable. Pour réussir ce challenge, la valorisation
et la modernisation des secteurs porteurs de croissance économique comme l’agriculture, l’élevage,
la pêche, l’artisanat, les mines et l’énergie s’imposent comme un impératif. La prise en compte de
stratégies d’adaptation aux changements climatiques sera une exigence de taille pour accompagner
la concrétisation de cet enjeu dans une logique de maîtrise des coûts (sociaux, économiques et
environnementaux) et de pérennisation des actions.
Enjeu 3 : Gestion participative et durable des ressources naturelles et de l’Environnement et
amélioration du cadre de vie des populations
Malgré un potentiel forestier (végétal et faunique) riche et varié, la région de Matam reste
caractérisée par un environnement éco géographique fragile. Une attention toute particulière devra
être accordée à la gestion des ressources naturelles.
Le renforcement des capacités et l’implication des populations tout comme les collectivités locales
contribueront à coût sur à la pérennisation et la durabilité des actions de protection et d’exploitation
rationnelle des ressources.
Par ailleurs la promotion du reflexe environnement et l’amélioration du cadre de vie participeront à
l’attractivité et la compétitivité de nos villes secondaires et terroirs.
Enjeu 4 Promotion d’une meilleure circulation de l’information et un accès plus équitable aux
Technologies de l’Information et de la Communication :
Le défi de l’accès à l’information de qualité à temps réel se pose à la région en termes de
disponibilité et d’accessibilité des équipements. La couverture télévisuelle, radiophonique et par la
presse écrite mérite d’être améliorée pour une meilleure circulation de l’information
Enjeu 5. Relance des échanges commerciaux et facilitation de l’accès au crédit
De par sa position géographique, Matam peut jouer un rôle important dans les échanges avec les
pays limitrophes, dans le cadre de l’intégration sous régionale. Aussi faudrait-il qu’elle soit dotée
d’infrastructures marchandes modernes. Les capacités des acteurs doivent être renforcées pour
véritablement booster le secteur.
Par ailleurs le potentiel du secteur primaire (non encore exploité de manière optimale) constitue un
atout de taille pour servir de substrat aux échanges. Cependant le financement (avec une plus grande
implication des banques) et la lutte contre la fraude constituent des défis à relever pour assainir et
moderniser le secteur.
Enjeu 6. Promouvoir un développement humain durable
Malgré les apports significatifs de l’émigration, Matam reste une zone fortement affectée par la
pauvreté, perceptible à travers : i) la faiblesse des opportunités d’accroître les productions et les
revenus des ménages, ii) la faiblesse des capacités techniques des organisations de producteurs et iii)
la faiblesse du niveau d’équipement et des infrastructures sociaux de base qui demeurent encore
difficile d’accès aux couches les plus vulnérables.
En vue de satisfaire la demande sociale très forte, réduire l’exode et l’émigration, la région devra
participer à la création d’un environnement favorable au développement des opportunités,
permettant d’accroître et de diversifier les productions et s’investir davantage dans l’amélioration
des infrastructures sociaux de base (éducation, santé, eau, assainissement etc.) et la prise en charge
des préoccupation des groupes vulnérables, les femmes et les jeunes en particulier.
Enjeu.7 Promotion de la bonne Gouvernance, Consolidation de la décentralisation
La région doit faire face au défi de la gouvernance territoriale pour libérer les énergies et soutenir
le développement local participatif..
La gouvernance territoriale ne se réduit pas au seul exercice du pouvoir local par les services
déconcentrés de l’État, pas plus qu’aux actions entreprises par les collectivités locales, ou
territoriales, mais elle est bien plus large, puisqu’elle implique la participation des populations aux
mécanismes de décision, par l’intermédiaire de différents groupes ou représentants,. C’est dans ce
jeu complexe que se joue la mobilisation des relations de proximité, dont l’objectif est de peser sur
les processus de développement local, et plus particulièrement de mettre en place des processus de
gouvernance des territoires, afin de favoriser la mise en œuvre des projets de développement
territorial, de faciliter la coordination des groupes d’acteurs hétérogènes, d’éviter des conflits, de
contribuer à l’élaboration de dispositifs de concertation larges et de décider en commun des futurs
chemins de développement
IV LES AXES STRATEGIQUES ET LES LIGNES D’ACTION
ENJEU 1 : AMELIORATION DE LA CIRCULATION DES BIENS ET DES PERSONNES
AXES STRATEGIQUES OBJECTIFS LIGNES D’ACTION
I. Moderniser et diversifier
l’offre de transport
i) Renouvellement du parc automobile de
transport
1. Appui aux professionnels pour accéder aux crédits pour le financement de véhicules de transport urbain et interurbain (taxi autocar)
ii) Rationalisation de l’offre de transport terrestre
2. Sensibilisation des acteurs du secteur au respect de la réglementation
3. Renforcement des capacités des acteurs du secteur
4. Organisation des acteurs du secteur
5. Immatriculation des véhicules à traction animale
iii) Relance du transport fluvial 6. Poursuivre le programme d’immatriculation des pirogues
7. Désensablement des axes de navigation
8. Réhabilitation des quais de Matam et Gourel Oumar Ly (vers Kaédi)
9. Mise en place d’un bac au niveau de Matam et Waoundé
iv) Promotion du transport aéroportuaire 10. Construction d’un aéroport régional
11. Construction d’héliports dans les 3 capitales départementales
12. Relance des vols commerciaux
v) Diversification de l’offre de transport 13. Etude de faisabilité d’une liaison ferroviaire Matam-Tambacounda
II. Sécuriser les acteurs du
secteur et les usagers du
transport
vi) Amélioration de la sécurité routière et fluviale 14. Installation de ralentisseurs à l’intérieur des agglomérations
15. Installation et réhabilitation des signalisations
16. Formation des acteurs du sous-secteur au secourisme
17. Renforcement de la surveillance pour le port du gilet durant les traversées et trajets sur fleuve
III. Désenclaver la région vii) Réhabilitation des voies de communication
dégradées
18. Bitumage de la R41, R42 et la R44
19. Réhabilitation de la RN II
viii) Densification du réseau routier 20. Achèvement de la construction de la RN III
21. Construction de la la RN 7
22. Bitumage de l’axe RN3 - Vélingara
23. Construction des axes ci-après
Dendoudi-Oudallaye (32 km)
Badagor-Lougré Thioly (30 km)
LougréThiolly – RN III
Vélingara-Thionokh (45 km)
Vélingara-Naoure (29 km)
Thilogne-Sylla (23,5 km, assure l’accès au Dande Mayo)
RN2-Taiba (4 km)
Ranerou-Namari (45,4km)
Kanel-Odobere(12,7km
Bokidiawé - N’Guidjilone(17km)
BokiSaboudou-LoumbiSanarabe(52,2km)
Soringho-Bow(8,2 km)
Sinthiou Bamambe-AndiYari(9,8 km)
ix) Réalisation des ouvrages de franchissement 24. Réhabilitation des ponts de Bondji et Aouré
25. Construction des ponts à l’entrée de la ville de Matam
26. Construction d’un pont à hauteur de Ranoua sur l’axe Bokidiawé-Nguidjilone
27. Construction d’un pont sur le Dioulol sur l’axe Hamady Hounaré-Ganguel Souléy
28. Construction d’un pont à l’entrée de Dembacané
29. Construction d’un pont sur l’axe Bow- Soringho
Enjeu 2 Valorisation des ressources et potentialités économiques intégrant des stratégies d’adaptation au changement climatique
AXES STRATEGIQUES OBJECTIFS SPECIFIQUES LIGNE D’ACTIONS
IV. Accroître les
productions
x) Réhabilitation des anciens
Aménagements hydro agricoles
1. Réhabilitation de 2000 ha de PIV
xi) Augmentation des Aménagements
hydro agricoles
2. Réalisation de 4000 ha d’Aménagement Hydro agricole
3. Réalisation de 400 ha de périmètres maraichers pour les femmes (du walo)
4. Réalisation de 500 Ha de PIP et PIV avec des aménagements primaires
xii) Développement des innovations
techniques
5. Réalisation de 500 ha de périmètres « goutte à goutte » exploités par forages ou par pompage sur le fleuve
6. Réalisation de 400 ha de PIV avec planage approprié pour adapter le Système de Riziculture Intensif;
7. Réalisation de 20 unités pastorales au niveau du Ferlo (avec forage, convention locale, un paquet de renforcement de capacité etc.)
8. Introduction de ruches améliorées;
9. Développement de l’agriculture conservatrice dans les zones à déficit hydrique
10. Développement des espèces à cycle court
xiii) Renforcement des capacités des
producteurs
11. Recensement et réhabilitation institutionnelle des OP
12. Actualisation des répertoires des OP existants
13. Amélioration de la professionnalisation et l’autonomie des OP
14. Amélioration des capacités techniques des membres des OP
15. Renforcement des compétences des populations et élus Locaux sur les réglementations en vigueur
16. Facilitation de l’accès aux moyens et équipements de productions par une politique de crédit et de subvention plus incitative
17. Développement de filières de formation destinées aux artisans (en entretien du matériel agricole, des équipements de forages, des GMP etc.)
18. Introduction de modules de pêche et d’aquaculture dans les centres de formation et de perfectionnement
19. Finalisation de la construction du village artisanal de Matam
20. Construction de villages artisanaux à Kanel et Ranérou
xiv) Développement des chaines de
valeurs
21. Renforcement des capacités des acteurs sur les chaines de valeurs
22. Construction d’un laboratoire équipé pour le contrôle des semences
23. Construction des unités de stockage et de conditionnement (5 magasins, 5 séchoirs etc.) des productions maraichères
24. Création de 5 centres de groupage de produits horticoles (Ounaré, Kanel, Ourosogui, Bokidiawé, AgnamCivol)
25. Mise en place des centrales d’achat pour l’approvisionnement en intrants, matériel, équipements et matières premières
26. Production de semences certifiées au niveau de la région
27. Mise en place de 5 mini rizeries
28. Mise en place d’1 maïserie
29. Mise en place des unités de transformation et de conservation des produits agricoles (1 unité de transformation de la tomate)
30. Mise en place d’unités de fabrique d’aliment pour le bétail et le poisson
31. Mise en place d’un abattoir moderne et des unités de conservation et de conditionnement des produits carnés;
32. Mise en place des unités de traitement et de conditionnement des cuirs et peaux
33. Mise en place des unités de conservation (5 complexes frigorifiques) et de transformation des produits halieutiques (20 aires de transformation)
34. Mise en place de véhicules appropriés pour le transport et l’évacuation des produits
35. Mise en place d’une écloserie artisanale
36. Construction d’un foirail (Ourossogui)
37. Construction d’1 abattoir à Kanel et des aires d’abattage dans chefs-lieux de communauté rurale et les autres communes
38. Participation aux foires et rencontres nationales et internationales
39. Organisation de foires régionales thématiques
40. Contrôle des produits chimiques toxiques
xv) Diversification des productions 41. Développement de l’apiculture dans le Walo et le Ferlo
42. Développement de l’élevage des pintades dans le Ferlo
43. Implication des populations locales dans la commercialisation du bois de chauffe
44. Développement de l’Horticulture rurale et urbaine (périmètre maraîcher, micro jardinage et arboriculture)
45. Renforcement des filières existantes et introduction de nouvelles filières (banane, tomate, Gombo et patate)
xvi) Amélioration de la fertilité des
sols
46. Promotion de l’usage de la fumure organique
47. Introduction de l’arbre (espèce régénératrice) dans le paysage agraire;
48. Promotion de la rotation des cultures au sein des parcelles.
xvii) Amélioration de la gestion des
flux de transhumance
49. Sécurisation des axes de transhumance et les cadrer pour une meilleure utilisation de l’espace et des ressources
50. Mise en application du décret 80-268/MDR/DSPA du 10 mars 1980 portant organisation des parcours du bétail et fixant les conditions d’utilisation des pâturages
xviii) Amélioration de la santé
animale
51. Meilleur ciblage des sites de transhumance dans les programmes sanitaire et éducatif et sensibilisation des éleveurs dans les zones d’accueil, de départ et de transit des transhumants
52. Renforcement de la densification du maillage en parcs de vaccination (01 parc/120 km²);
53. Renforcement la surveillance sur la qualité des médicaments en circulation dans la région
54. Disponibilité de médicaments de qualité au niveau des officines;
55. Démultiplication de la formation des vaccinateurs
56. Construction d’un centre de quarantaine pour la mise en observation des animaux étrangers entrant dans la région
57. Mise en place des puits pastoraux dans les zones de faible concentration
58. Constitution de réserves fourragères sur pâturages naturels
xix) Amélioration de la productivité
des races locales
59. Sensibilisation des éleveurs pour une adhésion aux programmes d’insémination artificielle
60. Introduction de coqs raceurs
61. Poursuite du programme d’amélioration génétique des petits ruminants
xx) Renforcement de la lutte contre le
vol du bétail
62. Identification et marquage des animaux
63. Mise en place de comités de vigilance
64. Renforcement de la surveillance au niveau des marchés permanents et loumas
xxi) Renforcement des capacités des 65. Renforcement des effectifs au niveau des structures d’appui
services d’appui (institutionnel et
technique)
66. Renforcement des capacités techniques des services d’appui aux producteurs
67. Renforcement des moyens et conditions d’intervention des structures d’appui (Construction et équipement SDDR Kanel, Matam et Ranérou, ISV Kanel, Chambre des métiers, réhabilitation DRDR,)
68. Amélioration du maillage en postes vétérinaires dans l’espace régional
69. Décentralisation des activités de recherche
70. Opérationnalisation et démultiplication des centres de formation des producteurs
71. Création d’un cadre de concertation fonctionnel entre acteurs impliquant tous les acteurs du développement local
xxii) Promotion de la pisciculture
artisanale
72. Subvention de l’aménagement des étangs et bassins piscicoles
73. Réhabilitation des infrastructures d’élevage traditionnelles
74. Amélioration des techniques de productions piscicoles actuellement utilisées
75. Subvention de l’aliment et encourager la création d’unité de fabrique locale
76. Promotion de la rizipisciculture
77. Identification et empoissonnement des plans d’eau potentiels
xxiii) Amélioration de la distribution
des produits halieutiques
78. Sélection des grands sites de production
79. Mise en place des points de collecte des produits, des centres de prétraitement et de conditionnement et des centres d’accueil au niveau des grands marchés
80. Réalisation d’infrastructures et équipements de conservation et de distribution
xxiv) Amélioration des conditions
d’exploitation des espèces fruitières
forestières et des résines
81. Formation des populations en technique de saignée de la gomme et des autres résines
82. Amélioration de la productivité des espèces fruitières forestières et des résines (Mise en défens, protection, amélioration génétique)
83. Equipement des OP en matériel d’exploitation
xxv) Augmentation de la production
et la transformation des phosphates
et poursuite de la prospection pour
les autres minerais dont les indices
sont identifiés
84. Mise en place une unité de transformation et de fabrique de produits dérivés du phosphate
85. Poursuite de la prospection pour les autres minerais
86. Mise en place des unités d’exploitation des minerais dont les potentiels sont évalués et les quantitatifs déterminés
V. Favoriser
l’entreprenariat Rural
xxvi) Mise en place des Micro-
entreprises rurales
87. Accompagnement des OP dans le relèvement de leur statut
88. Appui à l’installation de micro entrepreneurs ruraux
89. Mise en place des unités de refroidissement et de transformation des produits laitiers
90. Promotion de la valorisation des produits de cueillette (gomme arabique, jujube, pain de singe etc.) par la création d’unités de transformation
91. Mise en place des unités de transformation des produits agricoles
92. Création de zones industrielles artisanales
xxvii) promotion de la destination
Matam
93. Participation aux rencontres et fora pour la promotion de la destination Matam
94. Identification documentation et vulgarisation de tout le potentiel touristique de la région
95. Renforcement des capacités du syndicat d’initiative et de tourisme
VI. Valoriser le potentiel
touristique
xxviii) Renforcement des réceptif
touristiques de la région
96. Facilitation de l’accès au foncier aux promoteurs touristiques
97. Aménagement de sites et réceptifs touristiques dans la région
98. Construction d’écomusées au niveau de chaque département
xxix) Promotion du Tourisme rural
intégré
99. Renforcement des capacités des OCB pour la promotion du tourisme rural intégrée
100. Appui à l’installation de réceptifs touristiques de type rural au niveau des zones à fort potentiel.
VII. Préserver les
écosystèmes
xxx) Restauration des zones
dégradées
101. Promotion des Mises en défens et le reboisement des zones dégradées
102. Démultiplication des forêts régionales
103. Protection des berges du fleuve Sénégal
104. Réalisation des actions de DRS et CRS au niveau des zones dégradées
105. Accélération de la cadence dans l’installation de la grande muraille verte
106. Réintroduction des espèces endémiques en voie de disparition
107. Poursuite du processus de transformation des réserves de faune en réserve de biosphère
xxxi) Exploitation rationnelle des
ressources naturelles
108. Promotion des techniques d’exploitation rationnelles des RN
109. Lutte contre le braconnage
110. Promotion de la domestication et l’élevage des pintades au niveau des zone tampon des réserves et forêts classées
111. Renforcement de la surveillance par la densification du maillage en brigade et poste des eaux et Forêts
112. Renforcement des capacités des éco gardes ;
113. Cartographie et délimitation des forêts et réserves classées pour la conservation de la biodiversité
114. Poursuites de l’installation des éco villages dans la région
xxxii) Développement des actions
d’IEC/CCC
115. Organisation de radios communautaires
116. Organisation des émissions radio au niveau des stations locales
117. Organisation des séances d’animation et de sensibilisation au niveau des écoles
118. Introduction de modules d’éducation environnementale dans les curricula
xxxiii) Renforcement des actions de
lutte contre les feux de brousse
119. Densification du réseau de pare-feu
120. Réhabilitation des anciens pare-feu
121. Pratique de feux précoces à la sortie de l’hivernage
122. Création, redynamisation et équipement des comités de lutte contre les feux de brousse
123. Sensibilisation des collectivités locales pour la prise en charge de la lutte contre les feux de brousse et l’entretien du réseau de pare-feu existant au niveau de leur budget
124. Renforcement des capacités du comité d’initiative (OCB, Services techniques, Elus) pour la lutte contre les feux de brousse
125. Entretien régulier des unités d’intervention
xxxiv) Promotion de la régénération
des ressources halieutiques
126. Implication des acteurs dans la gestion des activités
127. Etude sur le potentiel halieutique de la région
128. Restauration des habitats dégradés
129. Systématisation du repos biologique au niveau des plans d’eau
130. Empoissonnement les plans d’eau potentiels
131. Evaluation des réserves de pêche existantes dans la région
132. Renforcement du contrôle
VIII. Maitriser l’eau xxxv) Valorisation des eaux de
ruissellement et les cours d’eau
133. Etude de l’ensemble des bassins versants de la région
134. Reprofilage des mares pour améliorer leur durée et leur capacité de stockage
135. Construction des bassins de rétention
136. Construction des barrages et retenus d’eau colinéaires et sur les défluents du fleuve Sénégal
Enjeu 3 : Gestion participative et durable des ressources naturelles et de l’Environnement et amélioration du cadre de vie des populations
AXES STRATEGIQUES OBJECTIFS SPECIFIQUES LIGNE D’ACTIONS
IX. Améliorer la qualité du cadre
de vie
xxxvi) Amélioration du système
de collecte, d’évacuation et de
gestion des ordures
ménagères et des eaux usées
1. Mise en place d’un Centre d’enfouissement technique à Ourossogui
2. Mise en place d’un système de gestion des ordures au niveau de chaque commune et des gros bourgs
3. Lutte contre le péril plastique au niveau des localités et des marchés (permanents et hebdomadaires)
4. Finalisation du système d’assainissement de Matam
5. Mise en place des systèmes d’assainissement au niveau des autres communes
6. Mise en place des systèmes d’assainissement adaptés au niveau des zones rurales
X. Faciliter l’accès à l’énergie
xxxvii) Renforcement de la
valorisation des ressources
énergétiques renouvelables
7. Promotion de l’utilisation du solaire dans les infrastructures et édifices communautaires
8. Promotion de l’efficacité énergétique au niveau dans les constructions des bâtiments et autres édifices
9. Promotion de l’usage des bioénergies
10. Promotion de l’usage des fourneaux à économie d’énergie dans les ménages
11. Promotion de l’usage des résidus de récolte ou de décorticage du riz en brique de charbon
12. Promotion de l’usage du pétrole lampant par les ménages
xxxviii) Amélioration du taux
d’électrification rurale
13. Electrification de tous les villages de 500 hbts et plus
14. Promotion de l’énergie solaire en milieu rural
15. Extension de la basse tension dans toutes les zones électrifiées
XI. Améliorer la qualité du
service
xxxix) Amélioration distribution de
l’électricité
16. Réhabilitation du réseau moyenne tension ; entre la sous station de Manantaly à Ourossogui et Oréfondé
xl) Rapprochement du service des
usagers
17. Facilitation de l’accès au foncier à la SENELEC pour construire des bureaux commerciaux à Thilogne et Sémmé
Enjeu 4 Promotion d’une meilleure circulation de l’information et un accès plus équitable aux Technologies de l’Information et de la Communication
AXES STRATEGIQUES OBJECTIFS SPECIFIQUES LIGNES D’ACTION
XII Améliorer la
couverture médiatique
xli) Asseoir une meilleure
distribution de
l’information audiovisuelle
et écrite sur l’étendue de la
région
1. Amélioration de la distribution des journaux (presse écrite)
2. Renforcement des capacités institutionnelles des radios communautaires
3. Renforcement du maillage des radios communautaires
4. Mise en place des centres émetteurs relais dans les départements de Kanel et Ranérou-Ferlo
XIII Promouvoir
l’investissement privé
pour le renforcement
de l’accès au
téléphone et à
internet
xlii) Relèvement du niveau
de pénétration du
téléphone et de l’internet
5. Installation d’antennes relais dans les 3 départements
6. Installation de l’internet Haut Débit dans tous les chefs-lieux de communauté rurale et les villages de plus de 500 habitants
7. Mise en place de salles informatiques dans tous les établissements d’enseignement Moyen et secondaire
8. Promotion du E-Learning au niveau des établissements d’enseignement secondaire
9. Appui aux initiatives de micro entreprises de cyber service en milieu urbain et rural
10. Promotion de la télémédecine dans les structures hospitalières
ENJEU 5 : RELANCE DES ECHANGES COMMERCIAUX ET FACILITATION DE L’ACCES AU CREDIT
AXES STRATEGIQUES OBJECTIFS LIGNES D’ACTION
XIV Redynamiser le commerce
régional
xliii) Création et réhabilitation
d’infrastructure marchandes
1. Construction de marchés modernes (communes et chefs-lieux CR)
2. Réhabilitation des marchés existant dans les communes et chefs-lieux CR
3. Construction d’un marché moderne à Matam
4. Mise en place d’abris améliorés au niveau des loumas qui n’en disposent pas (avec édicules publics)
xliv) Lutte contre les
pratiques commerciales
illicites
5. Construction de magasins de référence dans les communes et les gros bourgs
6. Mise en place d’un Bulletin d’informations économiques et commerciales
7. Publicité des prix au niveau des mass médias
8. Renforcement des capacités techniques et d’actions des associations consuméristes
9. Renforcement des moyens de surveillance et de lutte contre les produits illicites
10. Instauration d’un numéro vert pour les services du commerce
11. Sensibilisation des populations sur les dangers économiques de la contrebande
12. Implication des populations dans la lutte contre les produits frauduleux
xlv) Vulgarisation des
produits locaux
13. Partage et vulgarisation du portail de la Chambre de Commerce d’Industrie et d’Agriculture de Matam
14. Participation aux différentes foires organisées au niveau national
15. Organisation chaque année d’une foire régionale
xlvi) Mise en synergie des
acteurs économiques
16. Mise en place d’une base de données commerciale régionale
17. Mise en place d’un cadre de concertation entre acteurs institutionnels et privés
XV. Professionnaliser le
système financier décentralisé
régional
xlvii) Emergence d’une union
des SFD
18. Recensement des IMF agréées et non affiliées à un réseau implantés sur le territoire régional
19. Organisation d’une campagne de sensibilisation des dirigeants sur les exigences de la nouvelle réglementation régissant les IMF et les avantages liés à mise en réseau
20. Mise en place un cadre de concertation régional des acteurs de la de micro finance
21. Développement d’un SIG et des outils de pilotage orientés sur les SFD de la région
22. Mise en place de lignes de crédit pour les MEC (CL, structures centrales et les projets et programmes)
xlviii) Gestion du risque et
cohésion des interventions
des partenaires des SFD
23. Sensibilisation des acteurs de la micro finance sur les risques qui gangrènent le secteur
24. Appui à la mise en place un système de gestion et de partage de base de données sur les mauvais payeurs
25. Appui à la mise en place d’une cellule d’analyse et de mise en cohérence des interventions des partenaires du secteur
XVI. Renforcer les capacités
techniques et financières de la
poste
xlix) Densification du maillage
des bureaux de postes
26. Amélioration de la capacité financière des bureaux de poste
l) Maitrise de l’accroissement
des paiements l dans le
transfert d’argent 27. Equipement en groupes électrogènes des bureaux de poste
28. Amélioration la connexion internet avec le haut débit pour les bureaux de poste
29. Programme de communication avec les radios locales
XVII. Améliorer de la couverture
régionale en services financiers
bancaires
li) Renforcement du maillage
bancaire
30. Construction de bureaux CNCAS à Bokidiawé et Hamady Ounaré
Enjeu 6 : Promouvoir un développement humain durable
AXES STRATEGIQUES
OBJECTIFS SPECIFIQUES
LIGNES D’ACTIONS
XVIII. Développer l’habitat
lii) Dotation des villes et les
communautés rurales
d’instruments de planification
spatiale
30. Finalisation du PDU du Binôme Matam-Ourossogui
31. Dotation des communes non chef lieux de département et les chefs-lieux de communauté rurale de Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme (SDAU)
liii) Amélioration des conditions
d’habitat des quartiers
traditionnels
32. Restructuration des quartiers traditionnels
33. Alignement de tous les chefs-lieux de communauté rurale et des gros villages de plus de 500 hbts
34. Création de nouveaux lotissements
35. Finalisation de la ZAC d’Ourossogui
36. Réalisation d’une ZAC au niveau de Kanel
liv) Valorisation des matériaux
locaux dans construction
37. Recensement de tout le potentiel existant
38. Vulgarisation des habitats en voute nubienne et ceux réalisés en terre cuite ou terre stabilisée
39. Renforcement les capacités des artisans locaux dans l’usage des matériaux locaux dans la construction
40. Réalisation des villas témoins
lv) Amélioration du cadre de vie
41. Réalisation des espaces verts et place publiques urbains
42. Amélioration de l’éclairage public au niveau de toutes les communes et chef lieux de CR
43. Finalisation du réseau d’assainissement eaux pluviales de Matam
44. Réalisation de réseaux d’assainissement eaux usée pour Matam
45. Réalisation de réseaux d’assainissement eaux pluviales et usées à Kanel et Ourossogui
46. Réalisation des réseaux d’assainissement au niveau rural à Ranérou et dans les chefs-lieux de CR et des villages de + de 200 hbts
47. Création et/ou Réhabilitation de la voirie urbaine au niveau de toutes les communes
48. Viabilisation des lotissements existants
lvi) Renforcement des capacités 49. Renforcement des moyens matériels et humains des services de l’urbanisme et des domaines
institutionnelles des services de
l’urbanisme
lvii) Réduction des charges de
location
50. Limitation des conventions de maison pour abriter les services de l’Etat
51. Construction de bâtiments administratifs pour abriter les services de l’Etat
52. Promotion de l’habitat social
53. Promotion des coopératives d’habitat
XIX. Lutter contre la
déperdition sociale et le
chômage des jeunes
lviii) Renforcement de la
protection judiciaire des jeunes et
des adolescents
54. Construction d’un centre polyvalent de l’éducation surveillée à Matam
55. Encourager l’émergence des tuteurs judiciaires dans la région
lvix) Renforcement de la
protection sociale des jeunes et
des adolescents
56. 57. Instauration de comités de veille et d’alerte dans les principales agglomérations de la région
lx) Promotion du civisme chez les
jeunes
58. Information et sensibiliser les jeunes sur le civisme
59. Mobilisation et organisation des jeunes pour des actions civiques régionales
lxi) Promotion de l’insertion
économique des jeunes
60. Adaptation des formations dispensées au niveau des centres de formation aux besoins d’emploi de la région
61. Développement de l’esprit d’entreprise au niveau des jeunes
62. Organisation de fora et rencontre avec les institutions de financement et d’appui au jeunes pour améliorer leur possibilités de financement de leur projet
63. Encadrement des promoteurs dans la mise en œuvre des projets
64. Multiplication des fermes agricoles au niveau des villages
XIX Améliorer les procédures
judiciaires et pénales
lxii) Renforcement des capacités
des services judiciaires et pénaux
65. Amélioration des conditions de travail du personnel de justice
66. Etude de faisabilité de l’installation d’un tribunal départemental à Ranérou-Ferlo
67. Amélioration des conditions de travail du personnel des MAC
68. Augmentation les effectifs du personnel de justice
69. Augmentation les effectifs du personnel de la MAC de Matam
lxiii) Amélioration des conditions
de d’incarcération des détenus
70. Accroissement des capacités d’accueil de la MAC de Matam
71. Développement de formations professionnelles destinées aux détenus
72. Développement d’activités économiques destinées aux détenus
73. Développement d’activités récréatives destinées aux détenus
XX. Assurer la sécurité des
personnes et des biens
lxiv) Renforcement des capacités
d’intervention des services de
sécurité et de protection
74. Augmentation des effectifs des services de la gendarmerie et de la police
75. Amélioration des moyens d’intervention des services de la gendarmerie et de la police
76. Densification du maillage en brigades et postes de gendarmerie
77. Ouverture d’un centre de secours équipé en moyen d’intervention au niveau de la région
78. Réactualisation du Plan de Contingence Régional
lv) Lutte contre la circulation
illégale des armes et le trafic des
stupéfiants dans la région
79. Renforcement de la coopération sous régionale avec la Mauritanie et le Mali
80. Sensibilisation des populations vivant entre les frontières à collaborer avec les forces de sécurité
81. Sensibilisation des populations sur les méfaits de l’usage de la drogue
82. Renforcement de la surveillance au niveau des loumas et grands rassemblements par rapport au port d’armes blanches
lvi) Renforcement de la sécurité
des lieux publics et des zones de
concentration
83. Installation de bouches d’incendie dans les quartiers et les gros villages
84. Equipement de tous les lieux publics d’extincteurs
85. Equipement de toutes les communes et chef lieux de communauté rurale de para tonnerre
86. Renforcement de la surveillance pour la vente et le stockage des produits hydrocarbures dans des lieux non autorisés
lvii) Sensibilisation des usagers du
fleuve à adopter des
comportements à moindre risque
87. Systématiser le port de gilets de sauvetage durant les traversées et trajets sur le fleuve
88. Sensibiliser les pêcheurs sur le port de gilet de sauvetage dans l’exercice de leurs activités
XXI. Améliorer la prise en
charge des groupes
vulnérables
lviii) Renforcement des capacités
institutionnelles des structures
d’appui
89. Construction de CPRS dans chaque département
90. Renforcement en matériels et personnel des services du développement communautaire et de l’action social
91. Construction de services du développement communautaire et de l’action sociale dans les départements de Kanel et Ranérou
lix) Renforcement des capacités
des OCB
92. Formation des leaders des OCB et de leurs membres en gestion des organisations et plaidoyer
93. Facilitation de la mise en réseau des OCB
lx) Amélioration des conditions
des femmes
94. Construction de cases foyer et de CEDAF dans les départements de Kanel et de Ranérou
95. Installation de plateformes multiservices en milieu rural
96. Amélioration de l’accès des femmes aux moyens de production
97. Amélioration de l’accès des femmes à l’information
98. Renforcement de la sensibilisation sur la parité au niveau des instances électives
lxi) Amélioration des conditions de
vie des personnes du 3ème
âge
99. Création d’un répertoire des personnes du 3è âge
100. Renforcement des acquis du plan SESAME
101. Recrutement de Gériatre au niveau des structures sanitaires de la région
lxii) Amélioration des conditions
des talibés
102. Recensement des Talibés et des maitres coraniques
103. Promotion des Daaras modernes
104. Amélioration de l’environnement des Daaras
105. Amélioration de la santé et de l’hygiène des Talibés
lxiii) Amélioration de la Prise en
charge des personnes vivant avec
un handicap
106. Réactualisation du fichier des personnes vivant avec un handicap dans la région
107. Renforcement de capacités des personnes vivant avec un handicap
108. Création de centre d’appareillage
109. Création de centres psychiatrique
110. mise en réseau des associations des personnes vivant avec un handicap
111. Facilitation de l’accès des personnes vivant avec un handicap aux édifices et infrastructures publics
112. Faciliter l’accès aux crédits aux personnes vivant avec un handicap
113. Doter les handicapés moteurs de chaises roulantes
lxiv) Amélioration de la Prise en
charge des refugiés
114. Aide aux personnes réfugiées désirant s’établir dans la région à se structurer
115. Initiation d’actions d’insertions sociale et économique des personnes réfugiées qui désirent rester dans la région
XXII. Améliorer la couverture
sanitaire
lxv) Augmentation des
infrastructures et équipements
sanitaires
116. Mise à jour la carte sanitaire
117. Réhabilitation des structures sanitaires
118. Construction de nouvelles structures sanitaires (postes case de santé)
119. Relèvement du plateau technique de l’hôpital de Ourossogui
lxvi) Renforcement du personnel
technique des structures
sanitaires
120. Affectation de sages-femmes au niveau des maternités et postes de santé de la région
121. Renforcement du personnel spécialisé
122. Implication des comités de santé dans le recrutement et la motivation du personnel spécialisé et d’appoint
123. Renforcement des acquis et Multiplication des caravanes de santé au niveau de l’hôpital et des districts
lxvii) Amélioration de la gestion
124. Redimensionnement des districts de la région
125. Renforcement de la bonne gouvernance des comités de santé
126. Renforcement des capacités des membres des comités de santé
127. Renforcement des capacités en gestion du personnel de santé
128. Systématisation des réunions de coordination et de supervision
129. Amélioration de la promptitude et de la complétude dans la délivrance des rapports
lxviii) Réduction de la mortalité
maternelle et infantile
130. Renforcement des programmes de Communication pour un changement de comportement (CCC) pour le suivi pré et post natal et pour l’accouchement dans les structures de santé
131. Equipement des postes de santé en ambulance
132. Renforcement des stratégies avancées au niveau des zones difficiles d’accès mal desservies
133. Renforcement des capacités du personnel en soin obstétricaux d’urgence
134. Renforcement des programmes de CCC pour la lutte contre les grossesses précoces et non désirées
lxix) Réduction de la prévalence
des MST / SIDA
135. Renforcement de la promotion de l’abstinence
136. Décentralisation du dépistage au niveau des postes de santé
137. Promotion de l’usage des préservatifs
138. Multiplication des points de distribution des préservatifs
139. Sensibilisation des jeunes sur les comportements responsables
140. Identification et organisation des travailleuses de sexe
141. Identification et organisation des MSM
lxxx) Promotion de la médecine
traditionnelle
142. Recensement et Organisation des tradipraticiens
143. Valorisation des plantes médicinales
144. Création d’un répertoire et vulgarisation des plantes médicinales locales
XXIII. Développer des lxxxi) Formation des formateurs 145. Organisation chaque année de stage théorique régional de moniteur de collectivités éducatives
activités de jeunesse,
d’éducation populaire et
sportive
en activités socioéducatives 146. Organisation dans chaque CDEPS d’un patronage permanent
147. Organisation chaque année d’une colonie de vacances régionale
XXIV. Réhabiliter
d’infrastructures et
équipements socio éducatifs
et sportifs
lxxxii) Dotation des départements
de structures socioéducatives
fonctionnelles
148. Construction et équipements de CDEPS à Kanel et Ranérou
149. Réhabilitation du stade municipal de Kanel
150. Mise en place de stades multifonctionnels au niveau de tous les chefs-lieux d’arrondissement
lxxxiii) Développement du théâtre
populaire
151. Formation chaque année de six régisseurs de théâtre
152. Participation au festival national du théâtre populaire
lxxxiv) Formation des entraineurs
et des arbitres dans au moins une
dizaine de disciplines sportives
153. Organisation dans chaque département de trois stages de formations d’entraineurs dans trois disciplines
XXV. Promouvoir l’Insertion
socio économique des jeunes
lxxxv) Lutte contre le sous emploi
des jeunes
154. Opérationnalisation de la ferme de Agnam Godo
155. Accompagnement chaque année de 50 jeunes pour obtenir un permis de conduire
156. Formation chaque année de 50 jeunes en pisciculture
157. Formation de 20 filles par année en teinture
158. Renforcement des capacités technique des jeunes
lxxxvi) Protection des jeunes
contre le VIH/sida, la drogue, le
tabagisme et la santé de la
reproduction
159. sensibilisation sur la drogue, le tabagisme et les grossesses précoces
160. Dépistage chaque année de 1000 jeunes
lxxxvii) Renforcement des
capacités techniques des jeunes
et en administration
161. Organisation dans chaque CDEPS de sessions de formation en gestion et administration d’une association
162. Création et renforcement d’une section informatique au niveau des CDEPS et des espaces jeune
163. Accompagnement des jeunes dans la gestion comptable d’une exploitation
164. Renforcement des capacités des jeunes en TIC
lxxxviii) Renforcement des
capacités technique des services
d’appui
165. Affectation de maîtres d’EP dans les services déconcentrés
166. Formation permanente du personnel d’appui des jeunes
167. Equipement des services déconcentrés de moyens logistiques et de matériels de bureau
XVI. Assurer la Prise en
charge des travailleurs en
matière de sécurité sociale
lxxxix) Promouvoir l’affiliation des
travailleurs à l’institution de
sécurité sociale
168. Sensibilisation des partenaires sociaux pour l’adhésion des travailleurs à la CSS
169. Mobilisation des entreprises pour la création d’IPM
170. Développement de Plaidoyer pour la sécurité des masses travailleuses auprès des institutions de sécurité sociale
XXVII. Assurer la prise en
charge globale du jeune
enfant, de la naissance à son
intégration dans le cycle
élémentaire (DIPE)
xc) Renforcement des capacités et
de la qualité d’accueil
171. Construction de nouvelles structures du préscolaires
172. Remplacement des abris provisoires
173. Construction et réhabilitation de salles de classes
174. Construction de murs de clôture des écoles
xci) Renforcement des capacités
des Éducateurs
175. Formation à l'approche holistique des Éducateurs et animateurs polyvalents
176. Formation à l'approche par le curriculum des Éducateurs et animateurs polyvalents
xcii) Amélioration de
l’environnement scolaire
177. Réalisation de blocs sanitaires dans les écoles
178. Réalisation de points d'eau au niveau des structures scolaires
179. Mettre en place des cantines
XXVIII. Assurer une
éducation primaire de
qualité à tous les enfants
scolarisables (ELEMENTAIRE)
xciii) Renforcement des capacités
d’accueil
180. Construction de nouvelles écoles
181. Construction et Réhabilitation salles de classes
182. Construction de murs de clôture
183. Réalisation de points d'eau au niveau des structures
184. Réalisation de blocs sanitaires
xciv) Amélioration des conditions
d’enseignement apprentissage des
élèves et augmenter les
performances scolaires
185. Dotation des écoles en matériels pédagogiques, manuels scolaires et Tables-bancs
186. Réalisation des bois d’école
187. Validation et Financement des projets d'école
xcv) Amélioration de
l’environnement scolaire
188. Mettre en place des cantines
189. Construction des murs de clôture
190. Réalisation de points d'eau au niveau des structures
191. Réalisation de blocs sanitaires
xcvi) Renforcement des capacités
des enseignants
192. Concrétisation de la formation initiale et des formations continues des enseignants
XXIX. Assurer une offre xcvii) Augmentation des capacités 193. Ouverture et construction des collèges de proximité
éducative permettant aux
enfants issus de
l'élémentaire d'intégrer le
cycle moyen général
(ENSEIGNEMENT MOYEN)
d’accueil du moyen 194. Construction au niveau des établissements des BH, BF, etc.
195. Dotation des établissements en matériels pédagogiques, manuels scolaires et Tables-bancs
xcviii) Amélioration des conditions
d’enseignement apprentissage des
élèves
196. Validation et Financement des projets d'établissement
197. Mise en place des cantines etc.
xcvix) Renforcement des capacités
des
Professeurs et du personnel
administratif
198. Concrétisation de la formation initiale et des formations continues des professeurs
199. Concrétisation des formations continues du personnel administratif
c)Amélioration des conditions
d’enseignement et
d’apprentissage des élèves du
secondaire
200. Doter les établissements du secondaire en matériels pédagogiques, manuels scolaires et Tables-bancs
201. Validation et Financement des projets d'établissement
XXX. Assurer une formation
professionnelle et technique
en adéquation aux besoins
du marché du travail (ETFP)
ci) Diversification de l’offre de
formation professionnelle et
technique
202. Introduire des filières en rapport avec les besoin du marché
203. Ouvrir de nouveaux centres de formation
cii) Amélioration des conditions
d’enseignement apprentissage des
204. Pratique de la formation alternée Théorie/pratique
ciii) Relèvement du niveau de
qualification des formateurs
205. Formation des formateurs à la maîtrise de l’approche par les compétences
XXXI. Promouvoir l’éducation
non formelle
civ) Amélioration des conditions
d’étude
206. Ouverture et réhabilitation des centres d’alphabétisation
207. Equipement des centres d’alphabétisation en manuels didactiques et pédagogiques
208. Implication des CL dans les programmes d’alphabétisation
cv) Relèvement du niveau de
qualification des moniteurs et
superviseurs…
209. formations de moniteurs et superviseurs
XXXII. Compléter les offres cvi) Ouverture de structures 210. Réalisation d’étude de faisabilité pour la création d’un Centre Universitaire régional
d’enseignement au niveau
de la région
d’enseignement supérieur 211. Construction d’un Centre Universitaire régional
212. Promouvoir l’implantation de structures d’enseignement supérieur
XXXIII. Valoriser le
patrimoine culturel régional
cvii) Augmentation des
infrastructures culturelles
213. Inventaire des infrastructures culturelles
cviii) Renforcement des capacités
institutionnelles du Centre culturel
régional
214. construction de bibliothèques, de CLAC et de complexes culturels
215. Augmentation des effectifs d’encadrement
216. Accroissement des moyens d’intervention
217. Renforcement des capacités techniques du personnel d’encadrement
cix) Valorisation du patrimoine
culturel
218. Recensement, documentation et vulgarisation du patrimoine culturel de la région
219. Proposition de sites au patrimoine classé
220. Création d’un musée régional
XXXIV. Améliorer l’accès a
l’eau potable et a
l’assainissement
cx) Amélioration de la desserte à
l’eau potable par systèmes d’AEP
221. Réalisation de nouveaux forages multi villages dans le « Ferlo » et le « Diéri »
222. Extension de réseaux d’eau potable sur les villages polarisés
223. Initier des programmes de branchements sociaux au niveau de tous les forages
224. Doter tous les Communautés rurales d’outils de planification (Plan Local d’Hydraulique et d’Assainissement)
cxi) Amélioration de l’accès par les
eaux de surface
225. Réalisation de bassins de rétention et d’aménagement des marres
226. Réalisation de stations de pompage et de traitement d’eau pour les villages situés au bord du fleuve et qui ne disposent pas encore de système d’AEP par forage
cxii) Amélioration du
fonctionnement des forages
existants
227. Dotation des services d’intervention, de moyens humains et logistiques
228. Transformation de tous les comités de gestion en ASUFOR et redynamisation des Asufor existantes
229. Renforcement de capacités des membres des ASUFOR
230. Introduction de gérants au niveau des forages
231. Promotion de la vente de l’eau au volume
232. Initier un programme de renouvellement des équipements d’exhaure vétustes
cxiii) Améliorer l’accès à
l’assainissement urbain
233. Réalisation de réseaux d’évacuation d’eaux usées et d’eau pluviales dans les communes
234. Initiation de programmes de sensibilisation sur l’utilisation des ouvrages pour éviter une mauvaise utilisation (piratage du réseau, déversement d’eau usée sur le réseau d’évacuation d’eau pluviale
cxiv) Améliorer l’accès à 235. Initiation des programmes de réalisation de latrines familiales à l’échelle régionale
236. Réalisation de blocs sanitaires dans les écoles et dans tous les lieux publics
l’assainissement rural 237. Promotion de l’hygiène et sensibilisation pour un changement de comportement
Enjeu : 7 Promotion de la Gouvernance Locale et Consolidation de la décentralisation
AXES STRATEGIQUES
OBJECTIFS SPECIFIQUES
LIGNES D’ACTIONS
XXXV. Renforcer les capacités
de gestion des collectivités
locales
cxv) Renforcement des
capacités institutionnelles des
Collectivités Locales
1. Formation des acteurs du développement local sur la décentralisation et l’exercice des compétences transférées
2. Recrutement du personnel qualifié pour la prise en charge des compétences transférées
3. Formation du personnel des CL sur la maîtrise d’ouvrage
4. Systématisation de la signature des conventions d’utilisation des services à compétence transférées avant les dates échues
5. Prise d’arrêtés de mise à disposition au-delà des dates échues
6. Appui des Collectivités locales à réactualiser ou réaliser leurs outils de planification
7. Appui des Collectivité locale dans le suivi de la mise en œuvre de leur Outils de planification
8. Renforcer les capacités des CL dans l’élaboration de budget sensible au genre
9. Faire un plaidoyer et un lobbying pour amener les CL à élaborer des budgets sensibles au genre
cxvi) Renforcement du
partenariat dans le cadre de la
Coopération Décentralisée
10. Appui des Collectivité locale dans la recherche de partenaires
11. Formation et implication des Migrants dans l’identification et la mise en œuvre des projets de Co-développement
12. Implication des émigrés dans la recherche de partenaires
13. Pérennisation et opérationnalisation du comité de suivi des projets de la coopération
14. Promotion de l’intercommunalité (dans gestion des ordures ménagères, l’érosion des berges, traitement des eaux usées etc.)
15. Elaboration et mise en œuvre des plans d’action dans le cadre de l’entente du Ferlo
cxvii) Amélioration des
performances des services de
recouvrement des impôts et
taxes locaux
16. Identification de toutes les possibilités de recettes au niveau des Collectivités locales
17. Renforcement des moyens de recouvrement des impôts et taxe locaux des services compétents;
18. Appui aux Chefs de Village dans le recouvrement de la Taxe Rurale
XXXVI. Améliorer la cxviii) Implication des acteurs 19. Promouvoir l’Elaboration des budgets participatifs au niveau des Collectivités locales
gouvernance locale locaux dans la gestion des
affaires locales
20. Renforcement des capacités des acteurs locaux pour le contrôle citoyen
21. Systématiser la présentation des comptes administratifs et de gestion au niveau des collectivités locales
cxix) Améliorer les procédures
d’acquisition de biens et services
22. Renforcement des capacités des acteurs du développement local en passation de marché
23. Ouverture d’une antenne décentralisée de la DCMP à Matam
24. Construction des services de perception à Kanel et Ranérou
VLES SERVICES DECONCENTRES D’APPUI AU DEVELOPPEMENT LOCAL DANS
LE DEVELOPPEMENT REGIONAL
Les services déconcentrés d’appui au développement local épousent les contours de l’architecture
administrative et sont au nombre de neuf(09), répartis ainsi qu’il suit :
Un (O1) service régional
Trois (03) services départementaux
Cinq (05) centres d’appui au développement local (CADL)
Le décret 2005-575 complété par l’arrêté 004838 du 08-09-2005 portant organisation de la
DADL fixe les missions des services déconcentrés d’appui au développement local ainsi qu’il
suit :
Appui conseil
Impulsion, coordination et suivi de l’ensemble des actions de développement à la
base
5 1 Les ressources humaines :
Les services d’appui au développement sont des structures transversales faisant l’objet de
nombreuses sollicitations. Dans l’exercice de leurs missions, ils appuient les autorités administratives,
les collectivités locales, les organisations communautaires de base (OCB) et les partenaires au
développement à tous les échelons où ils se situent .Les ressources humaines des services
déconcentrés d’appui au développement local, constituent à vrai dire l’une des contraintes majeures
des structures eu égard au déficit endémique. Le personnel relevant de la DADL se résume à 04
agents, tous des chefs de service. Pour combler le gap, l’on est obligé de recourir au système des
cumuls .En tout état de cause on note une bonne dynamique avec les autres collaborateurs du CADL
relevant d’autres directions et qui sont le plus souvent sont des forestiers, des agents techniques
d’élevage ou d’agriculture.
Structure
Chef de service Observations
SRADL Cellé Diagne
SDADL de Matam Mamadou Mara Baldé
Assure le cumul des deux services CADL de Ogo
SDADL de Ranérou-Ferlo Ibrahima Aw
Assure le cumul des deux services CADL de Vélingara
CADL de Agnam –Civol Lamine Diop
SDADL de Kanel Poste vacant
CADL de Ouro-Sidy
CADL de Orkadiere
Situation du personnel
52 Les infrastructures
Dans l’ensemble la plupart des services disposent de leurs propres locaux, excepté les services départementaux de Matam et Kanel. Le service régional et le
SDADL de Ranérou-Ferlo, grâce à la DADL, ont été construits en 2004 sur financement de l’Etat.
La construction du CADL de Ogo est aux arrêts depuis 2006 pour des raisons qui sont loin d’être maitrisées. Nonobstant les efforts entrepris par l’Etat en
matière de construction, le constat est qu’aujourd’hui la plupart des infrastructures abritant nos services sont dans un état de dégradation avancée. De ce
point de vue un programme hardi de réhabilitation des infrastructures s’impose pour mettre davantage les agents dans de meilleures conditions de
travail
Service Infrastructure
Observations
SRADL O1 bâtiment construit sur financement de l’Etat Nécessité de clôturer le bâtiment pour lui imprimer l’autonomie et une plus grande visibilité
SDADL de Matam Le service est abrité par les Ex-locaux de la sous-préfecture de Ogo Exiguïté et délabrement des locaux
SDADL de Kanel Le service est abrité par les locaux du CADL de Ouro-Sidy N’a pas de locaux propres
SDADL de Ranérou-Ferlo O1 bâtiment construit sur financement de l’Etat Le bâtiment n’est pas clôturé, ce qui l’expose à l’insécurité et à la divagation des animaux
CADL de Ogo Bâtiment en construction sur financement de l’Etat
Chantier aux arrêts depuis 2006
CADL de Agnam-Civol 05 bâtiments construits sur financement de l’Etat
En état de dégradation
CADL de Ouro-Sidy 05 bâtiments construits sur financement de l’Etat
En état de dégradation
CADL de Vélingara-Ferlo O1 bâtiment construit sur financement de l’Etat
Le bâtiment ne dispose pas de clôture
CADL de Orkadiere 06 bâtiments construits sur financement de l’Etat
En état de dégradation
53 Les équipements
Depuis quelques années, la DADL entreprend d’importants efforts d’équipements des services déconcentrés. Ainsi chaque service dispose tout au moins
d’un mobilier (bureau, fauteuil, armoire ou bibliothèque) et d’une ligne téléphonique sauf le CADL de Vélingara Ferlo qui dépend techniquement de la
région de Louga.
Le problème majeur au niveau des équipements réside dans le manque de logistique et de matériel informatique. Le parc roulant constitué de véhicule
automobile et de moto est entièrement sous cale .La spécificité de nos missions requiert la mobilité et par conséquent des moyens de déplacements
adaptés au terrain.
Il s’y ajoute qu’à l’heure où l’internet est devenu un outil indispensable de travail, l’impérieuse nécessité de doter tous les services départementaux et
les CADL d’ordinateurs
Service Equipements
Observations
SRADL O1 bureau --O1 fauteuil--O1 photocopieuse--O1 bibliothèque O1 ordinateur PC(PRP)--O1 ordinateur portable--02 climatiseurs 02 lignes téléphoniques (SONATEL +Intranet gouvernemental)
En bon état
SDADL de Matam + CADL de Ogo
02 bureaux -01table ordinateur -01ordinateur/OMVS -05chaises -01armoire - 02 lignes téléphoniques
En bon état
SDADL de Kanel + CADL Ouro-Sidy
-03 bureaux--01 fauteuil--06 chaises--O1 climatiseur-O1 moto -O2 lignes téléphoniques
Etat passable
SDADL de Ranérou-Ferlo O1 bureau --O1 bibliothèque--01 lignetéléphonique En bon état
CADL de Agnam-Civol O2 bureaux-O2 fauteuils-O1 armoire-1 moto (en panne)
CADL de Orkadiéré 03 bureaux-O1 fauteuil- 07 chaises Etat passable
CADL de Vélingara-Ferlo 01 bureau – 05 chaises—O1 fauteuil Etat passable
54 Les ressources financières
Les ressources financières sont modiques, à vrai dire, en référence à la charge de travail et
comparativement à la plupart des autres services de l’Etat. Les ponctions exercées sur les crédits ont
davantage exacerbé la situation. Il importe de revoir à la hausse de manière substantielle les
moyens financiers afin que nous puissions nous acquitter correctement et efficacement de nos
missions régaliennes
Structure Crédit annuel
Observation
Service régional 705 000FCFA
Très insuffisant
Service départemental 564 000FCFA
CADL 388 000FCFA
Situation des crédits annuels alloués aux services déconcentrés d’appui au développement local
55 Les activités menées par les services déconcentrés d’appui au développement local
Les services d’Appui au Développement Local sont des structures transversales évoluant en
partenariat avec l’ensemble des acteurs du développement local . Les actions menées en ce
sens sont multiples et multiformes
-Avec les autorités administratives : D’une façon générale nos interventions portent sur le
conseil technique et la représentation à plusieurs missions de développement
socioéconomique .Elles s’illustrent à travers les actions suivantes :
Etudes monographiques
Elaboration de projets d’arrêtés
Avis technique à l’autorité pour l’approbation de documents de planification
(PIC,PLD, POAS …. ) et la reconnaissance d’associations
Suivi de la campagne agricole : accompagnement du processus en qualité de membre
des commissions de cession des intrants agricoles et de suivi des cultures
Gestion de l’Etat -Civil, par délégation de signature en cas d’absence de l’autorité
Distribution de vivres en tant que secrétaire de commission de mise en place par
arrêté de l’autorité
Supervision du processus électoral : mise en place et conditionnement du matériel
électoral-formation des membres des bureaux de vote … Certains agents assurent la
fonction de chef du bureau électoral
Instruction de dossiers fonciers litigieux au niveau des périmètres agricoles ou
conflictuels entre agriculteurs et pasteurs pour une meilleure prise de décision de
l’autorité
Supervision du renouvellement des comités de santé et des ASUFOR
Production des rapports de synthèse au terme de certaines rencontres (CRD,CDD,
CLD)
Représentation de l’autorité à des événements phares (gamou, ziarras, remise de
dons, journées culturelles, réunions de coordination des partenaires au
développement …)
-Les services techniques déconcentrés STD : Les interventions déployées à l’endroit des STD
ont trait à : Appui à l’élaboration de documents stratégiques –Mise à disposition de
données monographiques .Les actions menées en ce sens se présentent comme suit :
Animation de groupes de réflexion thématiques portant sur l’élaboration du DPES,
PODES et du PRDI
Transfert de données au Service de la statistique pour l’élaboration de la Situation
Economique et Sociale SES
Recueil de données pluviométriques pour la météo : au niveau de chaque CADL est
implanté un pluviomètre
Appui à des activités ponctuelles : vulgarisation des cultures fourragères,
sensibilisation à la protection de l’environnement, aux JNV, enquêtes nutritionnelles
sur les enfants âgés de 0 de 59 mois …..
-Les collectivités locales : Les CL sont des partenaires que nous accompagnons
régulièrement dans beaucoup de domaines, notamment : L’élaboration du budget-le
cadastre rural – la gestion foncière - le renforcement de capacité- la planification
etc.…Parmi les interventions menées par nos services dans ces domaines, on peut citer :
Suggestions et contributions lors des réunions d’orientation budgétaire
Vérification du respect de la nomenclature et de l’équilibre budgétaire
Alignement des villages en vue d’une amélioration de l’habitat rural
Délimitation des parcelles de cultures et des parcours de bétail
Formation des commissions techniques
-Appui à l’élaboration du PRDI, PIC, PLD, PAI, Plan de formation et de communication
Dans le cadre du pilotage du développement local, le chef du CADL de Agnam Civol est Vice-
président de la délégation spéciale de la commune de THILOGNE
-Les projets, programmes et ONG : Les services ADL collaborent avec plus d’une dizaine de
projets, programmes et ONG.(ARD/PNDL-PRP- USAID JAAJENDE- COUNTERPART
INTERNATIONAL- WHEPA –USE –TOSTAN-PRODAM II …) Des conventions de partenariat
sont signées avec certains d’entre eux, notamment le PNDL et le PRP .Nos interventions en
direction des projets , programmes et ONG , pour l’essentiel ont trait aux domaines
suivants : la sécurité alimentaire- l’’évaluation environnementale et sociale- -
l’élaboration et le suivi technique des microprojets- -la collecte de données-les cadres de
concertation ….Les actions menées dans ce cadre par les services ADL se présentent comme
suit :
Organisation et supervision des enquêtes sur la situation alimentaire et
nutritionnelle dans le cadre du Système d’Alerte Précoce SAP .Trois (03) passages
sont enregistrés entre 2011 et 2012 .Le chef du SRADL en est le point focal régional
Animation des screening pour le compte du PNDL : La consignation des impacts issus
du tri préliminaire, dans une fiche standard est du ressort du CADL .Plus d’une
centaine de microprojets ont déjà fait l’objet d’une évaluation environnementale
Reformulation, suivi technique rapproché de projets financés par le PRP et USAID
YAAJENDE (plus d’une trentaine) dans les trois (o3) départements
Collecte de données pour la tenue des conférences d’harmonisation et la mise en
place d’un SISE régional
Mise en place et élaboration des plans d’action des cadres de concertation pour le
compte de l’ARD grâce au concours financier de la coopération luxembourgeoise: le
chef du SDADL de Matam en est l’operateur direct
-Les Organisations Communautaires de Base OCB : elles sont de trois (o3) ordres:
Associations-GIE – GPF .Compte tenu de leurs faibles dispositions, organisationnelles,
managériales et financières, les interventions portent surtout sur les domaines de
l’élaboration de projets, la mise en relation, la formation et s’articulent
ainsi :
Supervision de l’assemblée constitutive en vue de la formalisation de l’OCB
Confection de requêtes de financement : Plus de 50 dossiers montés au cours de
l’année 2012
Mise en relation des OCB avec les IMF, projets et programmes pour le financement
d’AGR
Renforcement des capacités techniques en gestion administrative et financière
VI LA MATRICE DES INTERVENANTS
Plusieurs projets et programmes interviennent dans la région de MATAM dans divers domaines. Au cours de ces deux dernières années, ceux qui
interviennent dans la sécurité alimentaire ont ravi la vedette aux autres. Cette situation est liée à la zone critique à laquelle se trouvait la région en 2012
suite au déficit de la production agricole de la campagne 2011-2012. En tout état de cause, le comité régional de suivi des projets, mis en place par arrêté
du Gouverneur, constitue un cadre idéal d’harmonisation des interventions des partenaires au développement
Partenaires Statut Domaine d’intervention
Zone d’intervention Observations
Projet de développement Agricole de Matam (PRODAM 2)
Projet Agriculture-Micro finance-Entreprenariat
Région En fin de projet
Projet de Gestion Intégrée des Ecosystèmes au Sénégal(PGIES)
Projet Gestion des ressources naturelles Départements de Ranérou-Ferlo et Kanel
En fin de projet
Programme Eau Potable Assainissement Millénaire(PEPAM)
Programme Hydraulique-Assainissement Région
Programme Alimentaire Mondial (PAM)
Programme Sécurité alimentaire Région
Programme de Renforcement de la Nutrition
Programme Nutrition Région
Programme d’Appui à la stratégie de Réduction de la Pauvreté(PRP)
Programme Financement de microprojets –Services sociaux de base
Région
PRECOL Projet Décentralisation Région
PNDL Programme Développement local Région
UNFPA Organisme onusien Santé Région
Coopération Luxembourgeoise Programme Eau-Assainissement-Santé Région Le PIC II est fin d’exécution
Coopération Décentralisée Cadre de coopération
Développement local Région
Counterpart International ONG Santé-Education-Nutrition Région
USAID Yaajende Programme Agriculture-Elevage-Sécurité alimentaire
Région
ADOS ONG Opérateur de mise en œuvre de la Départements de Matam et
coopération décentralisée Kanel
ChildFund ONG Nutrition-Sécurité alimentaire Région
Action Contre la Faim (ACF) ONG Nutrition Départements de Matam et Kanel
Le Partenariat ONG Education Région
Eau Assainissement pour l’Afrique EEA (ex CREPA)
Centre de recherche Eau potable-Assainissement Région
Green Cross ONG Agriculture Département de Kanel
OMVS Organisation sous régionale
Fleuve Sénégal Dandé Mayo
USE Union pour la Solidarité et l’Entraide
ONG Nutrition Région
Fédération des Association du Fouta pour le Développement (FAFD)
ONG Développement local Département de Matam