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Mémoire de diplôme de Master EIE 2014-2015-Univ de Bordeaux-Univ d’Antananarivo MASTER EIE 2014-2015 ANALYSE DES RISQUES ET INCIDENCES LIES AUX POLLUANTS ORGANIQUES PERSISTANTS (POPs) Cas des Produits Phytosanitaires sur l’Environnement et la Santé Présenté le 29 Septembre 2015 Par Monsieur RAVELONANTOANDRO Efa École Supérieure Polytechnique d’Antananarivo UFR Sciences Economiques et de Gestion de Bordeaux MEMOIRE DE MASTER OPTION : ÉTUDES D’IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX En co-diplômation entre L’Université d’Antananarivo et l’Université de Bordeaux Intitulé: Polytechnique, Premier Partenaire des Professionnels

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MASTER EIE 2014-2015

ANALYSE DES RISQUES ET INCIDENCES LIES AUX

POLLUANTS ORGANIQUES PERSISTANTS (POPs)

Cas des Produits Phytosanitaires sur

l’Environnement et la Santé

Présenté le 29 Septembre 2015

Par

Monsieur RAVELONANTOANDRO Efa

École Supérieure Polytechnique d’Antananarivo

UFR Sciences Economiques et de Gestion de Bordeaux

MEMOIRE DE MASTER

OPTION : ÉTUDES D’IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX

En co-diplômation entre

L’Université d’Antananarivo et l’Université de Bordeaux

Intitulé:

Polytechnique,

Premier Partenaire

des Professionnels

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École Supérieure Polytechnique d’Antananarivo

UFR Sciences Economiques et de Gestion de Bordeaux

MEMOIRE DE MASTER

OPTION : ÉTUDES D’IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX

En co-diplômation entre

L’Université d’Antananarivo et l’Université de Bordeaux

Intitulé:

ANALYSE DES RISQUES ET INCIDENCES LIES AUX POLLUANTS ORGANIQUES

PERSISTANTS (POPs)

Cas des Produits Phytosanitaires sur l’Environnement et la Santé

Présenté le 29 Septembre 2015

Par

Monsieur RAVELONANTOANDRO Efa

MASTER EIE 2014-2015

Devant le jury composé de

Président : Monsieur ANDRIANARY Philippe Antoine Professeur Titulaire

Examinateurs:

Madame Sylvie FERRARI Professeur

Monsieur RABETSIAHINY Maître de Conférence

Monsieur RAKOTOMALALA Minoson Professeur Titulaire

Encadreur pédagogique : Monsieur RAKOTOMALALA Minoson Sendrahasina, Professeur

Titulaire à la Faculté des Sciences de l’Université d’Antananarivo

Encadreur professionnel : Madame ANDRIAMAHAZO Sabine Michelle, Chef de service de

l’Environnement Ministère de l’Agriculture, Point Focal National du Traité International sur les

Ressources Phytogénétiques pour l’Alimentation et l’Agriculture (PFN TIRPAA) Madagascar

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REMERCIEMENT

Je tiens à exprimer ici mes sincères remerciements à tous ceux qui ont contribué à la réalisation

de ce mémoire et au bon déroulement de mon stage de fin de formation :

- Les autorités des deux Universités Bordeaux et Antananarivo pour avoir facilité le bon

fonctionnement de la formation, et avoir su gardé la co-diplômation

o Monsieur Le Professeur Manuel TUNON DE LARA, Président de l’Université de

Bordeaux

o Monsieur Le Professeur Panja RAMANOELINA, Président de l’Université

d’Antananarivo

o Monsieur Le Professeur Philippe Antoine ANDRIANARY, Directeur de l’École

Supérieure Polytechnique d’Antananarivo

- Les deux responsables de formation

o Madame Le Professeur Sylvie FERRARI, de l’Université de Bordeaux

o Monsieur Le Docteur RABETSIAHINY, de l’Université d’Antananarivo

- Les Enseignants qui sont intervenus dans la formation, plus particulièrement mon

Encadreur, le Professeur Minoson Sendrahasina RAKOTOMALALA, pour sa pédagogie,

sa patience et sa disponibilité.

Je suis particulièrement reconnaissant à Madame ANDRIAMAHAZO Michelle, Chef de Service

de l’Environnement du Ministère de l’Agriculture, PFN TIRPAA, pour m’avoir accepté au sein

du Service et m’avoir assuré toutes les conditions nécessaires et suffisantes afin que je puisse

effectuer ce stage, pour son encadrement, sa disponibilité, ses conseils et l’intérêt qu’elle a porté

à mon travail.

Je remercie également toute l’équipe du Service de l’Environnement pour leur sympathie, leur

sollicitude à me faire découvrir leurs activités et ont toujours été très ouverts et accueillants, et

leur contribution à la réussite de ce travail.

J’exprime aussi mes sincères remerciements à toute l’équipe de l’ONG Voarisoa et à toutes les

personnes avec qui j’ai effectué les entretiens durant les quatre mois de mon stage, en

particuliers Mme RAKOTOARISETRA Haritiana PFN POPs Madagascar, Mr TSARAMODY

Alfredo du Ministère de l’Industrie, le Dr. RAKOTONDRAZAFY Simon, PFN de la Gestion

Rationnelle des Pesticides de la DLP/MINSAN, le Dr. RALAIARIMANANA Corinne

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Responsable de l’UNIMINTOX/DAMM/CHU-JRA, Mme RAZOELIARISOA Jackie du Service

de la Statistique CHU-JRA et Mme RAZAKAMANANA Harisoa Nirina Chef de service de

surveillance phytosanitaire de la DPV, qui m’ont beaucoup aidé et n’ont pas hésité à me fournir

des données précises nécessaires à la validation de mon mémoire.

Enfin, je voudrais exprimer ma reconnaissance envers tous les membres de ma famille qui m’ont

apporté leurs confiances, leurs supports morals et financiers tout au long de ma démarche.

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TABLE DES MATIERES

INTRODUCTION ...................................................................................................................... 1

Chapitre-I MINISTERE DE L’AGRICULTURE, SERVICE DE L’ENVIRONNEMENT

ET CONTEXTE .......................................................................................................................... 3

I.1 Missions et objectifs du Ministère .................................................................................... 3

I.2 Organigramme du Ministère de l’agriculture ................................................................... 4

I.3 Missions principales du Service de l’environnement (SEnv) ........................................... 4

I.3.1 Sur le plan technique ........................................................................................................ 5

I.3.2 En matière de communication .......................................................................................... 6

I.4 Contexte International ...................................................................................................... 6

I.4.1 Conseil d’administration du Programme des Nations Unies pour l’environnement ........ 7

I.4.2 Code international de conduite pour la distribution et l’utilisation des pesticides ........... 7

I.4.3 Convention de Rotterdam ................................................................................................. 7

I.4.4 Convention de Bâle .......................................................................................................... 7

I.4.5 Conférence de Rio ............................................................................................................ 8

I.4.6 Convention de Stockholm ................................................................................................ 8

I.4.7 Conférence des Parties ...................................................................................................... 8

I.5 Contexte National (Cas de Madagascar) .......................................................................... 8

I.5.1 Décret MECIE .................................................................................................................. 9

I.5.2 Charte de l’Environnement Malagasy ............................................................................ 10

I.5.3 Liste des conventions internationales en relation avec l’environnement et les Pesticides

ratifiées par Madagascar ............................................................................................................ 11

I.5.4 Politique nationale de gestion rationnelle des pesticides a Madagascar ........................ 15

Chapitre-II CONVENTION DE STOCKHOLM SUR LES POLLUANTS ORGANIQUES

PERSISTANTS ......................................................................................................................... 19

II.1 Définitions ...................................................................................................................... 19

II.1.1 Polluant Organique Persistant ou POP ....................................................................... 19

II.1.2 Persistances ................................................................................................................. 19

II.1.3 Bioaccumulation ......................................................................................................... 19

II.1.4 Potentiel de propagation à des longues distances dans l’environnement .................. 20

II.1.5 Effets nocifs ................................................................................................................ 20

II.1.6 Écosystème agricole .................................................................................................... 21

II.1.7 Produits phytosanitaires .............................................................................................. 21

II.1.8 Pesticides ..................................................................................................................... 21

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II.1.9 Les Biocides ................................................................................................................ 22

II.1.10 Les Rodenticides ou Raticides .................................................................................... 22

II.1.11 Les Insecticides ........................................................................................................... 22

II.1.12 Les Fongicides ............................................................................................................ 22

II.1.13 Les Herbicides ............................................................................................................ 22

II.1.14 Les Parasiticides .......................................................................................................... 22

II.2 Les produits phytosanitaires utilisés en agriculture ........................................................ 23

II.3 Application de la convention .......................................................................................... 25

II.3.1 Au niveau International ............................................................................................... 25

II.3.2 Au niveau National ..................................................................................................... 26

II.3.3 Pesticides POPs ........................................................................................................... 26

II.3.4 DDT en santé publique ............................................................................................... 27

II.3.5 Au niveau Régional /Communal ................................................................................. 27

II.4 Cadre juridique ............................................................................................................... 27

II.4.1 Au plan International .................................................................................................. 27

II.4.2 Au plan National ......................................................................................................... 28

II.4.3 Sur le plan Institutionnel ............................................................................................. 29

Chapitre-III INCIDENCES ET RISQUES LIES A L’UTILISATION DES PRODUITS

PHYTOSANITAIRES SUR L’ENVIRONNEMENT ET LA SANTE HUMAINE ................ 30

III.1 Considération générale sur la relation des Pesticides avec son environnement ............. 30

III.1.1 Définition du problème ............................................................................................... 30

III.1.2 Relation pesticides-plantes .......................................................................................... 31

III.1.3 Relation pesticides-eaux ............................................................................................. 31

III.1.4 Relation pesticides-sols ............................................................................................... 31

III.1.5 Pesticides Et Les Changements Climatiques .............................................................. 31

III.1.6 Données toxicologiques et ecotoxicologiques sur les Pesticides ................................ 33

III.2 Incidences et risques sur l’Agriculture et l’environnement ............................................ 36

III.2.1 Cas de résidus de pesticides observés par l’Union Européenne dans les produits

alimentaires venant de Madagascar ........................................................................................... 37

III.2.2 Statistique actuel sur les nombre et quantification des Pesticides a Madagascar ....... 38

III.3 Résultats des enquêtes : cas de la CR Imerintsiatosika .................................................. 47

III.3.1 Méthodologie d’enquête : ........................................................................................... 47

III.3.2 Description de la Commune ........................................................................................ 47

III.4 Incidences et risques sur la santé .................................................................................... 59

RECOMMANDATION GENERALE ..................................................................................... 64

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CONCLUSION ........................................................................................................................ 68

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ................................................................................... a

REFERENCES WEBOGRAPHIQUES ..................................................................................... b

ANNEXE 1 : Liste des projets sous tutels du Ministère de l'Agriculture ................................... i

ANNEXE 2 : Fiche d’entretien auprès des institutions et organismes concernés A

ANTANANARIVO .................................................................................................................. iii

ANNEXE 3: Fiche d’enquête auprès des paysans et revendeurs de pesticides utilises en

agriculture dans la Commune Rurale de Imerintsiatosika ....................................................... vii

RESUME .................................................................................................................................. xii

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LISTE DES ABREVIATIONS GLOSSAIRES

CAID Campagne d’Aspersion Intradomiciliaire

CHU-JRA Centre Hospitalier Universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona

CNCA Comité National du Codex Alimentaire

CNGPC Comité National pour la gestion des produits chimiques

CNLA Comité National pour la lutte antiacridienne

CNRE Centre National de la Recherche sur l'Environnement

CR Commune Rurale

CRESAN Projet d’appui au secteur santé

DAMM Direction Agence de Médicament de Madagascar

DDC Coopération Suisse

DDT Dichloro-Diphenyl Trichloroéthane

DL Dose Létal

DLMT Direction de la lutte contre les maladies transmissibles

DLP Direction de la Lutte contre le Paludisme

DPV Direction des protections des végétaux

FAO Food and Agriculture Organization

FEM Fonds pour l’Environnement Mondial

FISC Forum Internationale pour la Sécurité Chimique

GTZ Coopération Allemande

HCB Hexachlorobenzène

HTC Haute Terre Centrale

IA Intoxication Accidentelle

IPM Institut Pasteur de Madagascar

IUPAC International Union of Pure and Applied Chemistry

kg Kilogramme

KVA Kilo Volt Ampère

l Litre

LMR Limite Maximale de Résidus

m2 Mètre carré

m3 Mètre cube

MEEMF Ministère de l’Environnement, de l'Ecologie, de la Mer et des Forêts

mg Milligramme

mg Microgramme

MID Moustiquaire Imprégnée d'Insecticide à efficacité durable

MinAgri Ministère de l’Agriculture MINSAN Ministère de la Santé

MVA Méga Volt Ampère

N Norme

nd Non détecté

ng Nanogramme

OMS Organisation Mondiale de la Santé

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ONE Office National pour l’Environnement

ONG Organisme Non Gouvernemental

OP Organo-phosphoré

OPID Opération de Pulvérisation Intra-Domiciliaire

PCBs Polychlorobiphényles

PCDD Polychlorodibenzo-para-dioxine

PCDF Polychlorodibenzofurane

PFN Point Focal National

pg pictogramme

PIB Produit intérieur brut

PM ou WP Poudre mouillable

PNB Produit national Brut

PNL Programme National de Lutte Contre le Paludisme

PNUE Programme des Nations Unies pour l’Environnement

POPs Polluants Organiques Persistants

PUSP Pesticides Utilisés en Santé Publique

RBA-PTS Regionally Best Assessment of Persistant and Toxic Substances

REAMED Réanimation Médicale

SAICM Strategic Approch to International Chemicals Management

TCDD Tetrachlorodibenzodioxine

TEP Tonne Equivalent Pétrole

TEQ Tonne Equivalent de Toxicité

TIRPAA

Traité International sur les Ressources Phytogénétiques pour l'Alimentation et

l'Agriculture

TS Tentative de Suicide

UNIMINTOX Unité d'Information sur les Médicaments et les Intoxications

USAID United State Agency for International Development

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LISTE DES FIGURES

FIGURE 1: SCHEMA DES MECANISMES DE CONCENTRATION PROGRESSIVE D'UN INSECTICIDE, LA

DIELDRINE, PAR LE JEU DES CHAINES ALIMENTAIRES, CHEZ LES ORGANISMES AQUATIQUES. .. 20

FIGURE 2: SCHEMA D'UN CYCLE DE PESTICIDES .............................................................................. 30

FIGURE 3: CINETIQUE DES PESTICIDES DANS LA BIOSPHERE .......................................................... 36

LISTE DES CARTES

CARTE N° 1: LES 22 REGIONS ADMINISTRATIVES DE MADAGASCAR ............................................. 17

CARTE N° 2: CARTE DE MADAGASCAR LOCALISANT LA COMMUNE RURALE D'IMERINTSIATOSIKA

................................................................................................................................................ 50

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LISTE DES TABLEAUX

TABLEAU 1: ORGANIGRAMME DU MINAGRI .................................................................................... 4

TABLEAU 2: LES CONVENTIONS INTERNATIONALES RATIFIEES PAR MADAGASCAR EN RELATION

AVEC L’ENVIRONNEMENT, L’AGRICULTURE ET LES PRODUITS CHIMIQUES .............................. 11

TABLEAU 3: QUANTITE DE PESTICIDES UTILISES DANS DIFFERENTS DOMAINES DE 2008 A 2012 A

MADAGASCAR ........................................................................................................................ 15

TABLEAU 4: LES PESTICIDES UTILISES A MADAGASCAR ................................................................. 16

TABLEAU 5: NOMBRE DE REVENDEURS DE PESTICIDES AUTORISES PAR

MINAGRI/DPV/S.PHYTOPHARMACIE ..................................................................................... 18

TABLEAU 6: NOMBRE DE REVENDEURS DE PESTICIDES CONTROLES ET VERBALISES PAR

MINAGRI/DPV/S.PHYTOPHARMACIE ..................................................................................... 18

TABLEAU 7: LISTE DES 15 PRODUITS PHYTOSANITAIRES INSCRITS COMME PESTICIDES UTILISES EN

AGRICULTURE ......................................................................................................................... 23

TABLEAU 8 : TABLEAU COMPARANT LES DIFFERENTS PESTICIDES UTILISES EN IRS EN TERMES DE

SENSITIVITY, RESIDUAL EFFECT, TOXICITY TO THE ENVIRONMENT ET ACCEPTABILITY. ........... 24

TABLEAU 9: TABLEAU DES RISQUES DES PYRETHROIDS SUR LES MAMMIFERES, OISEAUX, AUTRES

ESPECES AQUATIQUES ET LES ABEILLES .................................................................................. 24

TABLEAU 10: TABLEAU SYNTHETISANT LES DONNEES TOXICOLOGIQUES ET ECOTOXICOLOGIQUES

SUR LES PESTICIDES ................................................................................................................ 33

TABLEAU 11: NOTIFICATION DE L'UNION EUROPEENNE SUR LES PRODUITS DESTINES POUR

L'ALIMENTATION HUMAINE EN PROVENANCE DE MADAGASCAR ............................................. 37

TABLEAU 12: NOMBRE DE PESTICIDES AGRICOLES HOMOLOGUES A MADAGASCAR PAR

MINAGRI/DPV/S.PHYTOPHARMACIE ..................................................................................... 38

TABLEAU 13: QUANTIFICATION DE PESTICIDES AGRICOLES IMPORTES PAR

MINAGRI/DPV/S.PHYTOPHARMACIE ..................................................................................... 38

TABLEAU 14: EXEMPLES D’EFFETS SUBLETHAUX DE PESTICIDES SUR LE POISSON (EFFETS

PHYSIOLOGIQUES) ................................................................................................................... 39

TABLEAU 15: EXEMPLES D’EFFETS DES PESTICIDES SUR LES OISEAUX (EFFETS PHYSIOLOGIQUES) . 40

TABLEAU 16: EFFETS SUR LES VERS DE TERRE, EFFETS PHYSIOLOGIQUES (BEN CATHEY EN 1982) 40

TABLEAU 17: EFFETS DE PESTICIDES SUR LES BIOTOPES (ECOSYSTEME NATUREL) ......................... 41

TABLEAU 18: PERSISTANCE D’INSECTICIDES O.C DANS LES SOLS (EDWARDS EN 1977) ................. 41

TABLEAU 19: TEMPS DE DEMI VIE DANS LE SOL DES O.P (AGNIMOTRI EN 1976) ............................ 42

TABLEAU 20: EXEMPLES D’EFFETS DIRECTS DE PESTICIDES SUR LA BIOCENOSE (ECOSYSTEMES

NATURELS) .............................................................................................................................. 43

TABLEAU 21: EFFETS INDIRECTS DES PESTICIDES SUR LA BIOCENOSE ............................................ 44

TABLEAU 22: TABLEAU DES NOMBRES DE LA POPULATION DE LA COMMUNE RURALE

D'IMERINTSIATOSIKA SELON LES CATEGORIES D'AGE .............................................................. 49

TABLEAU 23: ENTITES ET SERVICES AU SEIN DE LA COMMUNE RURALE D'IMERINTSIATOSIKA ...... 49

TABLEAU 24: TABLEAU RECAPITULANT LA QUANTITE DE LA PRODUCTION AGRICOLE A DANS LA

COMMUNE RURALE D'IMERINTSIATOSIKA .............................................................................. 52

TABLEAU 25: TABLEAU DES CATEGORIES D'ELEVAGE QU'ON PEUT TROUVER DANS LA COMMUNE

RURALE D'IMERINTSIATOSIKA. ............................................................................................... 53

TABLEAU 26: LISTES DES PESTICIDES VUS SUR LE MARCHE A IMERINSTSIATOSIKA ........................ 57

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TABLEAU 27: PROBLEMES DES PAYSANS, CAUSES, CONSEQUENCES ET SOLUTIONS PROPOSEES DANS

LA COMMUNE RURALE D’IMERINTSIATOSIKA ......................................................................... 58

TABLEAU 28 : TENEUR EN RESIDUS D’ALDRINE, DE DIELDRINE ET DE L’HEPTACHLORE DANS LES

ECHANTILLONS ETUDIES (EXPRIMEE EN MG/KG PAR RAPPORT AU POIDS FRAIS DE

L’ECHANTILLON OU EXPRIMEE EN MG/MG SUR LA MATIERE GRASSE) ...................................... 60

TABLEAU 29 TENEUR EN RESIDUS DE DDT DANS LES ECHANTILLONS ETUDIES (MG/KG PAR

RAPPORT AU POIDS FRAIS DE L’ECHANTILLON OU EN MG/KG SUR LA MATIERE GRASSE) .......... 61

TABLEAU 30 TENEUR EN RESIDUS D’ALDRINE, DE DIELDRINE ET D’HEPTACHLORE DANS LES

ECHANTILLONS DE LAIT MATERNEL (EXPRIMEE EN MG/KG PAR RAPPORT AU POIDS FRAIS DE

L’ECHANTILLON OU EXPRIMEE EN MG/KG SUR LA MATIERE GRASSE ........................................ 62

TABLEAU 31: NOMBRE D'INTOXICATIONS RELEVEES AU NIVEAU DE LA CHU-JRA ANTANANARIVO

................................................................................................................................................ 63

TABLEAU 32: LISTE DES PROJETS SOUS TUTELLES DU MINISTERE DE L'AGRICULTURE ...................... I

TABLEAU 33: FICHE D’ENTRETIEN AUPRES DES INSTITUTIONS ET ORGANISMES CONCERNES ........... III

TABLEAU 34: FICHE D'ENQUETE SUR L'UTILISATION DES PESTICIDES UTILISES EN AGRICULTURE

DANS LA COMMUNE RURAALE IMERINTSIATOSIKA ................................................................ VII

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INTRODUCTION

Nous les humains peuvent absorber des Polluants Organiques Persistants (POPs) par l’air que

nous respirons, l’eau que nous buvons et les aliments que nous nous nourrissons. Cette

absorption peuvent provoquer des maladies entre autres une allergie et réaction hypersensibilité,

un cancer, défaillance du système immunitaire, la lésion du système nerveux central et

périphérique, le trouble de comportement neurologique, le trouble endocrinien, variation du

système hormonal par disfonctionnement de l’appareil reproducteur des individus exposés et leur

progéniture.

La contamination des eaux (rivières, eaux douces, eaux souterraines) du sol et de l’air au

voisinage des parcs à transformateurs, dans toutes les régions de l’espace produit une

accumulation des POPs dans les tissus graisseux des animaux. L’absorption des résidus de

pesticides par la faune et la flore et l’accumulation dans les sédiments sont considérables.

es pesticides, appelés aussi Produits Phytosanitaires ou Phytopharmaceutiques, sont des

POPs utilisés dans les domaines de l’agriculture et santé. Ils sont épandus par

pulvérisation, par application sur les sols ou par traitement des semences, et sont employés aussi

bien pour le traitement des zones agricoles que pour celui des zones non agricoles : désherbage

des axes routiers et des voies ferrées, des communes, des parcs publics et des propriétés privées

(jardins, potagers, toitures, terrains de sport,…). Ils sont généralement composés d’une ou

plusieurs substances actives, associées à des adjuvants. Ces derniers sont chargés de favoriser la

répartition du produit phytosanitaire sur les feuilles du végétal traité, et dans certains cas, sa

pénétration dans la plante.

On retrouve des résidus de pesticides partout: dans l’eau bien sûr, mais aussi dans l’air, les

brouillards et l’eau de pluie. La pollution des eaux par les pesticides est considérée comme un

des problèmes environnementaux les plus préoccupants par les agriculteurs. La majorité des

agriculteurs est d’ailleurs consciente qu’ils peuvent poser des gestes entraînant des risques pour

l’environnement. Cependant, même s’ils reconnaissent qu’il existe des pratiques plus

respectueuses de l’environnement, ils pensent qu’ils manquent d’information à ce sujet et, en

tout cas, qu’ils ne sont pas prêts à payer pour mettre en œuvre ces techniques alternatives. Les

pesticides peuvent être absorbés par contact avec la peau, inhalés en tant que poussière ou vapeur

ou ingérés avec de la nourriture ou de l'eau contaminée. De nombreuses personnes, des enfants

L

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en particulier, ont été fatalement empoisonnés en buvant par erreur des pesticides conservés dans

des bouteilles normalement utilisées pour des boissons.

L'infiltration des pesticides dans l'environnement peut causer un empoisonnement chronique

affectant des communautés entières. Les symptômes d'un tel empoisonnement comprennent

l'engourdissement ou la faiblesse des bras, jambes, pieds ou mains, léthargie et pertes de

mémoire et de concentration et anxiété. Une exposition aux pesticides peut affecter le système

reproductif, causant infertilité, fausses couches, avortements spontanés et morts fœtales. De

nombreux pesticides sont également reconnus comme cause de cancers. L'impact sur la santé et

l'environnement dépend autant du type de pesticide que du niveau de l'exposition.

A l’international, les Pesticides sont gérés par la Convention de Stockholm sur les Polluants

Organiques Persistants (POPs). A Madagascar, l’institution responsable de la gestion des

Pesticides est le Ministère de l’Agriculture à travers la Direction de la Protection des Végétaux

(DPV). La gestion des vecteurs, des ravageurs et des nuisibles nécessite l’emploi de plus en plus

important de pesticides à Madagascar. Bien qu’en générale la quantité de pesticides utilisée soit

relativement faible, il n’en demeure pas moins que la mauvaise gestion pour la santé de la

population et l’environnement, d’autant plus que le pays ne possède pas les moyens nécessaires

et suffisants pour tacler les problèmes à leurs utilisations.

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CHAPITRE-I MINISTERE DE L’AGRICULTURE, SERVICE DE

L’ENVIRONNEMENT ET CONTEXTE

I.1 MISSIONS ET OBJECTIFS DU MINISTERE

Le Ministère de l’agriculture:

Oriente, coordonne et met en œuvre la politique de l’État Malagasy dans le domaine de

l’agriculture et du Développement rural, y compris la recherche agronomique,

recherchant en priorité la sécurité alimentaire et nutritionnelle en tenant compte du

contexte du changement climatique ;

Assure l’atteinte des grands objectifs de développement du secteur agricole et du

développement rural, en l’occurrence :

o Contribuer à la sécurisation alimentaire et nutritionnelle, et réduire les risques

pour les vulnérables ;

o Améliorer les revenus des producteurs agricoles et procurer des emplois à la

population rurale ;

o Accroitre durablement la productivité, et développer des systèmes de production

compétitifs ;

o Étendre et pérenniser les espaces/zones de production et infrastructures

d’exploitation normalisées ;

o Développer l’accès aux marchés nationaux et contribuer à l’amélioration de la

balance commerciale ;

o Améliorer la gouvernance des institutions et acteurs, et renforcer leur

capacitation.

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I.2 ORGANIGRAMME DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE

Tableau 1: Organigramme du MinAgri

Source: Ministère de l’Agriculture

I.3 MISSIONS PRINCIPALES DU SERVICE DE L’ENVIRONNEMENT (SENV)

Les représentants du MinAgri au niveau du CTE ad hoc, et en même temps membres de la

cellule environnementale au sein du département, sont composés d’une (1) Chef de Service de

l’Environnement, Madame ANDRIAMAHAZO Sabine Michelle, Point Focale National du

Traité International sur les Ressources Phytogénétiques pour l’Alimentation et l’Agriculture et

de cinq (5) Chargés d’Études.

Le SEnv a pour mission :

D’« assurer l’intégration de la dimension environnementale dans la politique sectorielle

agriculture, les stratégies, les programmes et les projets de MinAgri-DR en vu de contribuer à la

gestion rationnelle des ressources naturelles, en particulier les Ressources Phytogénétiques pour

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l’Alimentation et l’Agriculture (RPGAA) dans l’optique de développement durable et tout en

tenant compte du contexte du changement climatique »

De veiller à la mise en application des textes législatifs et réglementaires relatifs à la gestion de

l’environnement ; proposer et/ou contribuer à l’élaboration/actualisation des textes visant

l’intégration de la dimension environnementale au sein de MinAgri ainsi que leur mise en

cohérence de la réglementation du secteur agriculture avec celle de l’environnement.

De contribuer à l’accroissement de la production agricole tout en préservant l’environnement au

sens large du terme.

Outre les activités ayant trait directement à l’environnement et celles à caractère transversal, le

SEnv est chargé entre autre de :

I.3.1 SUR LE PLAN TECHNIQUE

1. Participer à l’élaboration et la mise en œuvre de la politique nationale de

l’environnement ;

2. Promouvoir une meilleure utilisation des ressources naturelles renouvelables et non

renouvelables ;

3. Promouvoir la lutte contres les pollutions, nuisances, et déchets causés par les activités du

secteur agriculture ;

4. Promouvoir les actions d’information, d’éducation environnementale et de

communication auprès des agents de services déconcentrées ;

5. Contribuer à l’identification des risques de dégradation de l’environnement et proposer

des mesures d’atténuation, de compensation et de prévention ;

6. Contribuer à l’élaboration d’outil technique de gestion de l’environnement (normes,

guides…) ;

7. Assurer le contrôle et le suivi des aspects environnementaux des activités du secteur

agriculture ;

8. Assurer la gestion des plaintes et de tout problème environnemental du secteur

agriculture en collaboration avec les autres autorités compétentes ;

9. Représenter les MinAgri au sein du comité technique d’évaluation (CTE) ad hoc chargé

par le décret MECIE de l’évaluation des dossiers d’étude d’impact environnemental relevant du

MinAgri.

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I.3.2 EN MATIERE DE COMMUNICATION

1. Assurer la diffusion des informations environnementales à tous les acteurs au sein du

MinAgri ainsi qu’aux autres autorités et partenaires concernés par la gestion de

l’environnement ;

2. Organiser des formations /éducations pour les intervenants et acteurs du MinAgri en

matière d’environnement ;

3. Organiser des plateformes sur les activités environnementales dans le MinAgri.

I.4 CONTEXTE INTERNATIONAL

Le bornage des rejets des POPs a fait l’objet de nombreux accords dans le monde dans le cadre

de l’Union Européenne et des Nations-Unis. La réunion en mai 1995 du Conseil d'administration

du PNUE a adopté la Décision 18/32 sur les Polluants Organiques Persistants (POPs). Cette

Décision invite le Programme Inter-organisations pour la Gestion Rationnelle des Substances

Chimiques (IOMC), en collaboration avec le Programme International sur la Sécurité des

Substances Chimiques (IPCS) et le Forum Intergouvernemental sur la sécurité chimique (FISC)

et avec l'aide d'un groupe de travail ad hoc, à entreprendre un processus rapide d'évaluation en

commençant par une liste courte de 12 POPs (PCBs, dioxines, furanes, aldrine, dieldrine, DDT,

endrine, chlordane, hexachlorobenzène, mirex, toxaphène et heptachlore).

La Décision 18/32 de PNUE, compte tenu des processus et des conditions propres aux

circonstances des pays en voies de développement et des pays avec des économies en transition

de:

Regrouper l'information disponible auprès du Programme International sur la Sécurité

Chimique pour la Commission Economique Européenne et d'autres organes spécialisés en

chimie et toxicologie des substances concernées (en particulier leurs impacts sur la santé

humaine, végétale et animale);

Analyser les trajectoires de ces polluants, leurs origines, leur mouvement et leurs dépôts à

l'échelle mondiale;

Etudier les sources, avantages, risques et autres aspects ayant trait à la production et à

l'utilisation;

Etudier la possibilité de trouver des produits de substitution et les conséquences

financières de l'adoption de ces produits de substitution;

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Evaluer les stratégies, politiques et mécanismes propres à réduire ou à éliminer les

émissions, les rejets et les pertes de polluants organiques persistants."

Les deux textes les plus importants sont: le premier signé en 1998 est le Protocole d'Aarhus, dit

Protocole POP, par la Convention de Genève sur la Pollution Atmosphérique Transfrontalière

Longue Distance et le second dont la dernière Conférence des Parties s’est déroulée en 2014 est

la Convention de Stockholm.

I.4.1 CONSEIL D’ADMINISTRATION DU PROGRAMME DES NATIONS UNIES POUR

L’ENVIRONNEMENT

La décision 19/13 C du Conseil d’administration du Programme des Nations Unies pour

l’Environnement, du 7 février 1997, relative à l’action internationale a conduit à la protection de

la santé humaine et de l’environnement en choisissant des mesures visant à diminuer et même à

éliminer les émissions et rejets de polluants organiques persistants,

I.4.2 CODE INTERNATIONAL DE CONDUITE POUR LA DISTRIBUTION ET

L’UTILISATION DES PESTICIDES

Ce code a été l'un des premiers instruments volontaires à l’appui de la sécurité alimentaire qui

vise aussi à protéger la santé humaine et l'environnement. Adopté en 1985 par la Conférence de

la FAO à sa vingt-troisième session, il a été amendé à sa vingt-cinquième session, en 1989, afin

de prendre en considération la procédure de consentement préalable en connaissance de cause.

Ce code fixait des normes volontaires de conduite pour tous les organismes publics et privés

s'occupant de, ou intervenant dans, la distribution et l'utilisation des pesticides. Ainsi, depuis son

adoption, il constitue la norme de gestion des pesticides acceptée sur le plan mondial.

I.4.3 CONVENTION DE ROTTERDAM

La Convention sur la procédure de consentement préalable en connaissance de cause applicable à

certains produits chimiques et pesticides dangereux qui font l’objet d’un commerce international

I.4.4 CONVENTION DE BALE

C’est la convention sur le contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux et de

leur élimination.

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I.4.5 CONFERENCE DE RIO

Les dispositions pertinentes de la Déclaration de Rio sur l’environnement et le développement et

d’Action 21.

I.4.6 CONVENTION DE STOCKHOLM

C’est un traité international visant à protéger la santé humaine et l’environnement vis-à-vis des

POPs. Elle a été adoptée lors d’une Conférence de plénipotentiaire tenue le 22 mai 2001 à

Stockholm en Suède. Elle est entrée en vigueur le 17 mai 2004, quatre-vingt-dix (90) jours après

le dépôt du cinquantième instrument de ratification, d’acceptation ou d’approbation de la

Convention ou d’adhésion à celle-ci. Elle couvrait au départ 12 substances chimiques. Le

nombre actuel des Parties à la Convention est d’environs 170.

I.4.7 CONFERENCE DES PARTIES

La quatrième réunion de la Conférence des parties s’est à tenue à Genève (Suisse) du 4 au 8 mai

2009. Elle, par ses décisions SC-4/10 à SC-4/18, a amendé les annexes A, B et C de la

Convention pour y inscrire les onze (11) corps chimiques additionnels suivants:

l’alphahexachlorocyclohexane; le bêta-hexachlorocyclohexane; le chlordécone;

l’hexabromobiphényle; l’hexabromodiphényléther et l’heptabromodiphényléther; le lindane; le

pentachlorobenzène; l’acide perfluorooctanesulfonique, ses sels et le fluorure de perfluorooctane

sulfonyle; le tétrabromodiphényléther et le pentabromodiphényléther.

I.5 CONTEXTE NATIONAL (CAS DE MADAGASCAR)

En Bihar Inde le 09 Juillet 2013, 23 enfants (âgés de 4 à 12 ans) sont mort d’une intoxication

alimentaire en Inde, peu après le repas distribué par leur école à la cantine à cause du pesticides

se trouvant dans l’huile qui avait servie à préparer les plats, huile conservée dans des bidon de

pesticides. Au Japon le 07 Juillet 2014, plus 1000 personnes sont tombées malades après avoir

ingérer des aliments surgelés (croquettes, pizzas) empoisonnés aux pesticides. A Madagascar, le

07 Janvier 2014, notification par l’UE pour avoir exporté vers l’Italie 23,5 T de haricots sec

contaminés par des pesticides (la teneur en cyperméthrine est 10 fois supérieure à la LMR) [1].

Sur la lutte contre la pollution de l’environnement, TROIS CONVENTIONS

INTERNANATIONALES RATIFIEES PAR Madagascar le mois de mai 2015. Les sources de

pollutions telles que les produits chimiques, les déchets banals et les déchets dangereux, si elles

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ne sont pas bien gérées, entrainent des pollutions de l’air, de l’eau, du sol, de la mer. Ces

pollutions peuvent êtres sources de différentes maladies de la population entraînant ainsi une

détérioration des forces proactives et de la dégradation de la qualité de sol, des ressources en eau

ou de la mer provoquant la réduction de la productivité agricole et la dégradation des ressources

halieutiques. Conscient de l’impact de la pollution de l’environnement sur la santé et l’économie

du pays, Madagascar a ratifiés trois conventions internationales traitant les produits chimiques et

les déchets dangereux, et notre pays a été représenté aux Conférences des Parties à ces trois

conventions internationales qui se sont tenu à Genève du 04 au 15 Mai 2015. Les pays Parties

ont discuté entre autre de la synergie dans les actions de lutte contre les pollutions liées aux

produits chimiques et aux Polluants Organiques Persistants. [2]

Sur la lutte contre le varroa, les apiculteurs attendent du pesticide : La plupart des régions

productrices de miel à Madagascar sont victimes de varroa. Une conférence débat concernant la

lutte contre l’insecte responsable de la mortalité des grandes abeilles et de leurs colonies a été

organisée par le Deutsche Gesellschaft fur Internationale Zusammenarbeit, le Vendredi 07 Aout

2015 dans la salle de conférence au stade annexe de Mahamasina. La recherche d’un pesticide

pour tuer les varroas a été l’objet du partage. Les apiculteurs de Madagascar craignent

l’amplification des dangers qui risquent l’extinction des abeilles. Les apiculteurs n’ont pas de

choix de pesticides. Selon Sendra Irina Andriamanalina, « le prix du pesticide importé est de

80 000 Ar à 100 000 Ar, trop cher pour les apiculteurs. Les organismes qui appuient les

apiculteurs, les opérateurs économiques font des recherches pour trouver le remède local. Mais

les rapports de recherche et les dossiers d’homologation attendent la décision de la Direction des

Service Vétérinaires (DSV) ». [3]

I.5.1 DECRET MECIE

Décret N°99-954 du 15 décembre 1999 relatif à la mise en compatibilité des investissements

avec l’environnement. Par son Article premier, Il a pour objet de fixer les règles et procédures à

suivre en vue de la mise en compatibilité des investissements avec l’environnement et de

préciser la nature, les attributions respectives et le degré d’autorité des institutions ou organisme

habilité à cet effet.

En son annexe 1, le décret MECIE précise que les activités cités ci-dessous ou atteignant des

seuils suivants :

Dans les secteurs INFRASTRUCTURES ET AMENAGEMENTS / AGRICULTURE /

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ELEVAGE, Tout projet d'épandage de produits chimiques susceptible, de par son envergure, de

porter atteinte à l'environnement et à la santé humaine ;

Dans le secteur INDUSTRIEL, toute unité industrielle soumise à autorisation,

conformément aux dispositions des textes réglementaires en vigueurs de la loi 99-021 du 19

Aout 1999 relative à la politique de gestion et de contrôle des pollutions industrielles ;

Dans le secteur GESTION DES PRODUITS ET DECHETS DIVERS, tout stockage de

produits dangereux ;

Dans le secteur MINIER, tout traitement physique ou chimique sur le site d’exploitation

de substances minières est soumis à l’Étude d’Impact Environnemental (EIE).

I.5.2 CHARTE DE L’ENVIRONNEMENT MALAGASY

Loi N°2015-003 portant Charte de l’Environnement Malagasy actualisé adoptée par l’Assemblée

Nationale en sa séance du 20 janvier 2015. C’est une loi cadre fixant les règles et principes

fondamentaux pour la gestion de l’environnement y compris sa valorisation.

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I.5.3 LISTE DES CONVENTIONS INTERNATIONALES EN RELATION AVEC L’ENVIRONNEMENT ET LES PESTICIDES RATIFIEES PAR

MADAGASCAR

Tableau 2: Les conventions internationales ratifiées par Madagascar en relation avec l’environnement, l’agriculture et les produits

chimiques

N° Nom de la convention

Historique, mission et date

de ratification de la

convention

Perspective et vision pour Madagascar

1 Convention de Rio sur le

développement durable

Date de ratification : 1995,

L’Agenda 21 est un

programme d’actions visant à

rendre le développement

durable sur le plan social,

économique et

environnemental. Il est

composé de 40 chapitres.

Définition des indicateurs nationaux de développement durable

Mise en place d’une structure de coordination et un organe

consultatif du développement durable au niveau national et régional

Contribuer à la mise en synergie de la mise en œuvre des

conventions internationales sur l’environnement au niveau des régions.

2 Convention sur la diversité

biologique

Créée à Nairobi en mai 1992

et ouverte à la signature lors

de la Conférence des Nations

Unies sur l’environnement et

le développement (CNUED)

à Rio de Janeiro le 5 juin

Développement des synergies pour une mise en œuvre

cohérente avec d’autres conventions internationales notamment liées à

la biodiversité.

Développement au niveau international, régional et national des

stratégies et de la mise en œuvre des relations et des interventions

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N° Nom de la convention

Historique, mission et date

de ratification de la

convention

Perspective et vision pour Madagascar

1992 Entrée en vigueur : 29

déc. 1993 Date de ratification

: 09 aout 1995.

conjointes avec la Convention sur les Changements Climatiques

3 Convention sur le Changement

climatique (CCNUCC) : sommet

de Rio

Ratification : Décembre 1998 Formation pour l’Autorité Nationale Désignée

Promotion du Mécanisme de développement Propre

(sensibilisation, formation pour les promoteurs)

Sensibilisation sur les impacts du changement climatique et les

mesures d’adaptation nécessaires pour faire face aux changements

climatiques

4 Convention de Bâle sur le

contrôle des mouvements

transfrontières de déchets

dangereux et de leur élimination

Ratification : Loi 99 022 du

20 janvier 1999, Décret 99

141 du 22 février 1999

Inventaire National de déchets dangereux dans les 22 régions,

Mise en place du Comité régional

Gestion de déchets dangereux

Mise en place d’un plan régional de gestion et du contrôle des

mouvements transfrontières de déchets dangereux,

Mise en place d’un plan national de gestion et du contrôle des

mouvements transfrontières de déchets dangereux.

7 Protocole de Carthagène sur la

prévention des risques

Ratification : 22 novembre

2003

Sensibilisation et Vulgarisation de la loi nationale dans les 22

régions,

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N° Nom de la convention

Historique, mission et date

de ratification de la

convention

Perspective et vision pour Madagascar

biotechnologiques relatif à la

CDB ou protocole sur la

Biosécurité.

Formation pour les départements ministériels,

Sensibilisation de la population en matière d’organismes

génétiquement modifiés.

8 Convention de Rotterdam sur la

procédure de consentement

préalable en connaissance de

cause applicable à certains

produits chimiques et pesticides

dangereux qui font l’objet d’un

commerce international

(procédure PIC)

Entrée en vigueur : 24 Février

2004, Ratification : Loi N°

2004-008 du 28 Juillet 2004

autorisant la ratification de

Rotterdam, Décret N° 2004-

771 du 03 Août 2004 portant

ratification de la Convention

de Rotterdam.

Elaboration d’un plan national de mise en œuvre de la

convention,

Elaboration d’un document d’un projet sur l’évaluation de

risque générée par des produits chimiques couverts par ladite

Convention »

9 Convention de Stockholm sur les

polluants organiques persistants

(POPs)

Ratification : Décret n° 2005-

512 du 03 août 2005

Recherche des financements auprès des organismes internationaux

pour la mise en œuvre d’un plan d’action de mise en œuvre de la

convention.

10 Traité international sur les

ressources phytogénétiques pour

l’alimentation et l’agriculture

(TIRPAA)

Mise en vigueur : 30 octobre

2002 à Rome.

Le traité est entré en vigueur

le 29 juin 2004

Développement du Système d’Informations pour les plantes

sauvages apparentées (PSA) aux plantes cultivées.

Mise en œuvre de la convention Nationale portant sur l’Accès

et échange d’informations relatives aux RPG et PSA

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N° Nom de la convention

Historique, mission et date

de ratification de la

convention

Perspective et vision pour Madagascar

Ratification : 13 mars 2006

Après sept ans de

négociations, la Conférence

de la FAO lors de sa 31ème

session en novembre 2001 a

approuvé par la Résolution

3/2001.

Renforcement des capacités nationales nécessaires à l’exécution

des obligations découlant du Traité.

Elaboration des textes pour la mise en œuvre du traité.

Elaboration du Plan/Programme d’Action National à soumettre

au plan d’Action Mondial et/ou à mettre en synergie avec les autres

conventions ratifiées par Madagascar.

Conservation et utilisation durable des RPGAA

Sécurité Alimentaire

11 Approche stratégique de la

gestion internationale des produits

chimiques (ASGPC) ou Strategic

Approach to International

Chemicals Management (SAICM)

Élaborée et adoptée en février

2006 à Dubaï par les

membres des Nations unies

Réactualisation du profil national, pour identifier les atouts et

les problématiques en matière de gestion des Produits Chimiques au

niveau national sur tout le plan.

L’évaluation nationale des capacités basée sur le profil

La définition des sujets prioritaires nécessitant une action

immédiate en matière de gestion des produits chimiques qui sera

déterminée de façon concertée au niveau du Gouvernement et les

différentes parties prenantes.

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I.5.4 POLITIQUE NATIONALE DE GESTION RATIONNELLE DES PESTICIDES A

MADAGASCAR

La politique nationale de gestion rationnelle des pesticides est adoptée à Madagascar,

conformément à la note du conseil n° 057/2013-PM/SGG/SC du 20 Juin 2013 et est élaborée

pour répondre au besoin national de mettre en place un cadre politique et réglementaire efficaces

de gestion rationnelle des pesticides. Il indique des grandes orientations quant aux actions à

entreprendre et aux stratégies pour les mettre en œuvre.

Tableau 3: Quantité de pesticides utilisés dans différents domaines de 2008 à 2012 à

Madagascar

2008 2009 2010 2011 2012

Quantité des pesticides agricoles

importés et enregistrés auprès de la

DPV (en Tonne)

199,432 238,981 484,426 657,302 -

Quantité d’insecticides acquis par le

Service de lutte contre la peste (en

Tonne)

5,500 2,000 - 6,420 -

Quantité de pesticides utilisés pour la lutte contre le paludisme (CAID)

DDT -

Deltaméthrine 7,508 --

Alphacyperméthrine 95,000 16,592 -

Bendiocarbe 63,106 -

Acquisition de pesticides par le Centre

National Antiacridienne (Tonne)

139,500 76,000 102,000

Source: Pesticides Santé Environnement, pour une géstion saine des pesticides, par Hérvé Francis RAKOTONDRAVONY,

Laboratoire de Controle des Pesticides Ministère de l'Agriculture, Communication à l’Académie Malagasy Section des

Sciences,18/10/ 2012

Les problèmes caractéristiques de gestion rationnelle des pesticides à Madagascar peuvent se

regrouper sous quatre aspects fondamentaux : législatif, organisationnel, technique et financier.

La politique nationale de gestion rationnelle des pesticides a pour but de préserver la santé

humaine et animale ainsi que l’environnement des risques associés aux pesticides.

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Elle a comme objectif global de contribuer à la réduction des maladies à transmission

vectorielle et des nuisibles dans les domaines de la santé publique et agricole par la mise en

œuvre d’une gestion écologiquement rationnelle des pesticides.

Comme objectifs spécifiques, la politique nationale de gestion rationnelle des pesticides prévoit

les 8 objectifs spécifiques tels que :

1. Réviser et améliorer le cadre législatif et réglementaire de la gestion des pesticides

2. Mettre en place un système fonctionnel de contrôle et de suivi des pesticides

3. Mettre en place des infrastructures techniques de gestion appropriées

4. Procéder à la coordination effective de la gestion des risques liés aux pesticides

5. Harmoniser les procédures d’intervention pour les différents programmes de lutte anti-

vectorielle

6. Elaborer et appliquer un programme de formation et de vulgarisation

7. Mettre à disposition des données scientifiques fiables pour appuyer les prises de décisions

et les activités de gestion

8. Adopter un plan de financement pour pérenniser les actions. (Source : projet OMS

GATES Mai 2012)

Tableau 4: Les pesticides utilisés à Madagascar

NATURE NOM COMMERCIAL

ACARICIDE ACAMIN 1,8 EC, ABALONE 18 EC, BYE BYE 200 EC

DEFOLIANT DECA SUCKERIDE 690 EC, ANTAK, FINISH, DROPP ULTRA

FONGICIDE BAYLETON 25 WP, BEAM 75 WP, RABCIDE 30 WP, PROPLANT,

RIZOLEX 50 WP

HERBICIDE AUTHORITY 75 WG, MATRIX 360 SL, BASTA 20 SL, MAMBA 360 SL,

SIKOSTO 360 EC DUAL GOLD 960 EC,…

INSECTICIDE PYRITOX 480 EC, DIMILIN ODC 45, DIMILIN OF 6, ONCOL 100 ULV,

MITRASTAR 20% EC, PYRIVERT 48 EC,…

RATICIDE YASODION, MUCATECH, BARAKI, KODERAT HC, DERATOX MCZ,

CHLOROCAL, DE-RAT, DEFI-RAT,…

Source: Service de surveillance phytosanitaire/DPV/Ministère de l'Agriculture

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Carte N° 1: Les 22 Régions Administratives de Madagascar

Source: malala.over-blog.com

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Tableau 5: Nombre de Revendeurs de Pesticides autorises par

MinAgri/DPV/S.Phytopharmacie

REGIONS 2011 2012 2013 2014 2015

BOENI 7 14 10 26 64

ANALAMANGA 23 30 20 47 19

HAUTE MATSIATRA 3 2 - - -

SOFIA 15 12 3 11 45

ALAOTRA MANGORO 4 3 1 12 9

VAKINANKARATRA 3 10 1 4 -

BONGOLAVA 5 1 - 1 -

DIANA 7 - - 2 -

ITASY 6 11 12 1 15

ATSINANANA 13 - 5 1 2

SAVA 2 - 3 5 2

AMORON'I MANIA - 2 1 1 -

MELAKY - - 2 - -

MENABE - - 3 1 -

ANALANJOROFO - - 1 1 2

VATOVAVY

FITOVINANY

- - - - 5

ANOSY - - - 2 -

ANDROY - - 1 - -

ATSIMO ANDREFANA - - 2 1 -

BETSIBOKA - 6 - 20 19

TOTAL 88 91 65 136 182

Source: Service de la surveillance Phytosanitaire Ambatobe BP102/DPV/MinAgri

Tableau 6: Nombre de revendeurs de pesticides contrôlés et verbalisés par

MinAgri/DPV/S.Phytopharmacie

Source: Service de la surveillance Phytosanitaire Ambatobe BP102/DPV/MinAgri

7475

70

72

74

76

78

80

2014 2015 (jusqu'à mi-Juillet)

N O M B R E D E R E V E N D E U R S D E P E S T I C I D E S C O N T R Ô L É S E T V E R B A L I S É S P A R

M I N A G R I / D P V / S . P H Y T O P H A R M A C I E

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CHAPITRE-II CONVENTION DE STOCKHOLM SUR LES

POLLUANTS ORGANIQUES PERSISTANTS

La convention de Stockholm sur les Polluants Organiques Persistants, adoptée le 22 mai 2001 à

Stockholm en Suède et mis en vigueur le 17 mai 2004 est un traité international qui vise à

protéger la santé humaine et l’environnement vis-à-vis des Polluants Organiques Persistants ou

POPs. En 2004 substances Polluants Organiques Persistants recouvertes par la convention sont

au nombre de 22, y compris les produits dites pesticides POPs.

II.1 DEFINITIONS

II.1.1 POLLUANT ORGANIQUE PERSISTANT OU POP

Les POPs ou Polluants Organiques Persistants sont des substances chimiques énormément

stables, toxiques, persistants, volatiles, bioaccumulatifs, peu solubles dans l’eau, pouvant être

promenés sur de longues distances dans l’atmosphère avant de se déposer; ainsi ils peuvent se

retrouver dans des endroits où ils n’ont jamais été utilisés.

Les POPs sont de puissants pesticides ou sont utilisées à toutes sortes de besoins dans l’industrie.

Certains de ces polluants sont aussi libérés par accident en sous-produits de processus de

combustion et autres procédés industriels. Les pesticides sont aussi appelés produits

phytopharmaceutiques ou phytosanitaires.

Les degrés de risques varient d’un POP à l’autre, mais tous par les quatre propriétés suivantes

leurs caractérisent:

II.1.2 PERSISTANCES

Ces matières ne se dégradent pas facilement et restent intacts dans l’environnement pendant des

années.

II.1.3 BIOACCUMULATION

Ces substances s’accumulent dans les tissus adipeux des organismes et atteignent des

concentrations élevées en haut de la chaine alimentaire.

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Figure 1: Schéma des mécanismes de concentration progressive d'un insecticide, la

dieldrine, par le jeu des chaînes alimentaires, chez les organismes aquatiques.

Source: PESTICIDES ET ENVIRONNEMENT par Camille-Michel COSTE, Directeur du C.E.R.A.P., Perpignan

Indosable dans l’eau, la concentration de la dieldrine s’accroit à mesure que l’on remonte la

pyramide écologique dont les divers niveaux trophiques sont figurés en chiffres romains. Ainsi,

sa teneur passe de 1ppb (partie par milliards) dans un phytoplancton à une ppm (partie par

million) chez les comorons. Alors si on détruit systématiquement les consommateurs de haut

niveau trophique, on supprime des éléments de régulateur de population.

II.1.4 POTENTIEL DE PROPAGATION A DES LONGUES DISTANCES DANS

L’ENVIRONNEMENT

Ces produits chimiques peuvent se répandre sur des longues distances par l’air ou l’eau dans

l’environnement, ou être transportées par des espèces migratrices vers d’autres régions du monde

éloignées de leur source de rejet.

II.1.5 EFFETS NOCIFS

Ces substances ont des effets nocifs sur la santé humaine et l’environnement.

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II.1.6 ÉCOSYSTEME AGRICOLE

C’est un système utilisé de manière similaire à d’autres écosystèmes, avec des composantes

semblables, des interactions et des fonctions similaires. Ils comprennent des polycultures, des

monocultures, des systèmes mixtes (système plante-bétail (riz-poisson), agroforesterie, système

agro-silvopastoraux, l’aquaculture, zone de prairie ou de pâturage amélioré), de jachère. Leur

interactions avec les activités humaines, y compris l’activité socio-économique et la diversité

culturelle, sont déterminantes.

II.1.7 PRODUITS PHYTOSANITAIRES

Les produits phytosanitaires constituent l’ensemble des produits concourant au traitement et a la

conservation des semences, arbres, fruits, céréales, fleures, contre les atteintes des rongeurs,

insectes, champignons, bactéries, virus afin de améliorer la quantité et la qualité de la récolte.

Un produit phytosanitaire (étymologiquement : « phyto » + « sanitaire » = « santé des plantes »)

est un produit chimique utilisé pour soigner ou prévenir les maladies des organismes végétaux.

Par extension, on utilise ce mot pour désigner des produits utilisés pour contrôler

des plantes, insectes et champignons. [4]

Ces produits font partie de la famille des pesticides, elles-mêmes englobée dans la famille

des biocides.

II.1.8 PESTICIDES

Toute substance ou association de substances qui est destinée à repousser, détruire ou combattre

les ravageurs (y compris les vecteurs de maladies humaines et animales) et les espèces

indésirables de plantes ou d’animaux causant des dommages ou se montrant autrement nuisibles

durant la production, la transformation, le stockage, le transport ou la commercialisation des

denrées alimentaires, des produits agricoles, du bois et des produits ligneux, ou des aliments pour

animaux, ou qui peut être administré aux animaux pour combattre les insectes, les arachnides et

les autres endo ou ectoparasites. Le terme inclus les substances destinées à être utilisées comme

régulateurs de croissance de plantes, comme défoliant, comme agent de dessiccation, comme

agent d’éclaircissage des fruits ou pour empêcher la chute prématuré de ceux-ci, ainsi que les

substances appliquées sur les cultures, avant ou après la récolte, pour protéger les produits contre

la détérioration durant l’entreposage et le transport.[5]

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II.1.9 LES BIOCIDES

Le mot biocide (étymologiquement : bio + cide = « qui tue la vie ») désigne une large famille de

substances chimiques qui regroupe les pesticides (ou produits phytosanitaires ou

phytopharmaceutiques), les antiparasitaires et les antibiotiques à usages médicaux, vétérinaires,

domestiques ou industriels, les désinfectants de l’eau, de l’air, des sols, des piscines, surfaces de

travail, WC, etc.[4]

II.1.10 LES RODENTICIDES OU RATICIDES

Un produit Rodenticide (du latin, rodere, ronger) ou raticide est une substance active ou

une préparation ayant la propriété de tuer des rongeurs.

Les Rodenticides sont des biocides classés parmi les méthodes chimiques et létales par rapport

au piégeage (non létal) de lutte contre les rongeurs. [4]

II.1.11 LES INSECTICIDES

Les insecticides sont des substances actives ou des préparations ayant la propriété de tuer

les insectes, leurs larves et/ou leurs œufs. Ils font partie de la famille des pesticides, eux-mêmes

inclus dans la famille des biocides, tous deux réglementés en Europe par des directives

spécifiques.

II.1.12 LES FONGICIDES

Un fongicide est une substance (ex : produit phytosanitaire) conçue exclusivement pour éliminer

ou limiter le développement des champignons parasites des végétaux. Les produits à usages

médicaux sont dénommés desantimycosiques. Les fongicides sont également produits à l'état

naturel par certains végétaux (ex : l'épervière piloselle, Hieracium pilosella).

II.1.13 LES HERBICIDES

Un herbicide est une substance active ou une préparation phytosanitaire ayant la propriété de tuer

les végétaux. Le terme « désherbant » est synonyme d'herbicide. Les herbicides appartiennent à

la famille des pesticides, elles-mêmes incluent dans la famille des biocides.

II.1.14 LES PARASITICIDES

Un parasiticide ou antiparasitaire est un produit chimique capable de détruire (tuer) les parasites.

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II.2 LES PRODUITS PHYTOSANITAIRES UTILISES EN AGRICULTURE

Tableau 7: liste des 15 produits phytosanitaires inscrits comme pesticides utilisés en

agriculture

N° Pesticides Classification

chimique Utilisations

1 Aldrine Organochloré

2 Alpha-

hexachlorocyclohexane

3 Bêta-

hexachlorocyclohexane

4 Chlordane Organochloré

5 Chlordécone

6 DDT Organochloré Lutte contre le paludisme

intradomiciliaire

7 Dieldrine Organochloré

8 Endrine Organochloré

9 Heptachlore Organochloré utilisé dans la désinsectisation des sols

et le traitement des semences des

récoltes vivrières et du cotonnier. Il

était aussi utilisé pour la préparation

d’appâts contre les courtilières et le

vers gris.

10 Hexachlorobenzène (HCB)

11 Lindane Organochloré

12 Mirex

13 Pentachlorobenzène

14 Toxaphène

15 Endosulfane

Le tableau suivant a été compilé par le NMCP, comparant les différents pesticides utilisés en IRS

en termes de sensitivity, residual effect, toxicity to the environment, and acceptability et é été

introduit et utilisés au processus de prise de décision de la NMCP.

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Tableau 8 : Tableau comparant les différents pesticides utilisés en IRS en termes de

sensitivity, residual effect, toxicity to the environment et acceptability.

Insecticide Sensitivity of

vectors

Duration of

effectiveness

Toxicity to

Humans and

Environment

Acceptability

DDT + +++++ + ++

Deltamethrin PM ++++ ++ ++ +++++

Deltamethrine GDE ++++ ++++ +++ +++++

Alpha-cypermethrin ++++ ++ +++ +++++

Lambda-cyhalothrin

PM

++++ ++++ ++ +++++

Lambda-cyhalothrin

CS

++++ +++++ +++ +++++

Source: Supplemental Environmental Assessment for Madagascar's IRS Program:-Amendment to include all WHO

Approved Pyrethroid Class of Pesticides, NMCP 2008.

Tableau 9: Tableau des risques des Pyrethroids sur les Mammifères, oiseaux, autres

espèces aquatiques et les abeilles

Proposed IRS

Pesticide:

toxicity

Mammal Bird Fish Other

Aquatic Bee Persistance Bioaccumulate

Lambda-

cyhalothrin

High Low High High High Medium High

Deltamethrin Medium Low High High High High

Cyfluthrine Medium Low High High High High Medium to

High

Alpha-

cypermetrin

Low Low High High High High

Bifenthrin Medium Medium High High High No data Low

Source: Toxicity of IRS Pyrrthroids to Non-target Organisms, showing those considered in this Amendment (from

page 106 from PEA) WHO ranking.

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II.3 APPLICATION DE LA CONVENTION

II.3.1 AU NIVEAU INTERNATIONAL

La convention

Interdit immédiatement toute production et utilisation des pesticides telle que : l’endrine

et le toxaphène, l’alpha-hexachlorocyclohexane, le bêta-hexachlorocyclohexane, le chlordécone,

l’hexabromobiphényle, le pentachlorobenzène, l’aldrine, chlordane, dieldrine, heptachlore,

hexachlorobenzène et le mirex dans les pays qui l’ont ratifiée.

Exige que toutes les Parties doivent mettre fin à la production de lindane, de

tétrabromodiphényléther et de pentabromodiphényléther, ainsi que d’hexabromodiphényléther et

d’heptabromodiphényléther, et impose à celles qui souhaiteraient poursuivre leur utilisation de

faire des demandes publiques de dérogation.

Limite la production et l’utilisation du DDT à la lutte contre les vecteurs pathogènes tels

que les moustiques porteurs du paludisme, conformément aux recommandations et directives de

l’OMS.

Impose des restrictions aux exportations et importations des 19 POPs produits

volontairement, n’autorisant leur transport que pour en assurer la destruction de façon

écologiquement rationnelle ou pour un usage autorisé dans un pays importateur ayant obtenu une

dérogation.

Exige que les Parties élaborent, en deux ans au plus, des plans nationaux de mise en

œuvre de la Convention et désignent des correspondants nationaux pour l’échange

d’informations sur les POPs et les substances chimiques pouvant les remplacer ;

Exige que chaque Partie à la convention, dans la mesure de ses moyens, favorise et

facilite :

a. La sensibilisation de ses responsables politiques et de ses décideurs aux POPs ;

b. La fourniture au public de toutes les informations disponibles sur les POPs.

Exige que chaque Partie fasse rapport à la Conférence des Parties sur les mesures qu’elle

a prises pour appliquer les dispositions de la présente Convention et sur leur efficacité dans la

réalisation de l’objectif de la Convention.

Exhorte les gouvernements à élaborer et mettre en œuvre des stratégies de recensement

des stocks, produits et articles contenant des POPs, de sorte qu’une fois recensés, ceux-ci soient

gérés de façon sûre, efficace et écologiquement rationnelle et éliminés de manière à ce que les

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POPs qu’ils contiennent soient détruits ou irréversiblement transformés et à ce qu’ils n’en

présentent plus les caractéristiques.

Invite les pays riches à aider financièrement et technologiquement les pays en

développement et les économies en transition (de l’Europe centrale et de l’Est et de l’ancienne

Union soviétique) à trouver des produits acceptables pouvant remplacer les POPs. Cela peut

passer par un échange de connaissances et de savoir-faire, le transfert de technologies et/ou

l’apport d’une aide financière.

Demande la prestation d’une assistance technique. Cette dernière vise à aider les pays en

pauvres et les économies en transition qui y sont Parties à remplir leurs obligations. Des centres

régionaux et sous-régionaux de renforcement des capacités et de transfert de technologies ont été

créés à cette intention.

II.3.2 AU NIVEAU NATIONAL

Madagascar a ratifié la convention de Stockholm en 2005 par le décret 2005-512 du 03 Aout

2005. Conformément à l’article 7 de la convention, pour Madagascar, le plan national de la mise

en œuvre de la convention a été déposé au secrétariat de la Convention en 2008. En vertu de

l’article 15 de la convention, le rapport national sur l’application des dispositions de la

convention a été déposé au secrétariat en 2006, en 2010 et en 2014.

II.3.3 PESTICIDES POPS

Un dispositif réglementaire est pris par l’Etat malagasy concernant l’interdiction de

l’utilisation en agriculture des pesticides contenant les substances suivantes: le Chlordane, le

Dieldrine, l’Aldrine, l’Endrine, le HCH et le DDT (Arrêté 93 6225 du 30/11/93). Ce dispositif

conduit à la diminution jusqu’à l’abandon de l’importation de ces matières actives à partir de

cette date.

Le Toxaphène a été couramment utilisé en traitement vétérinaire jusqu’en 1997, son

utilisation, ainsi que tous les autres organochlorés d’ailleurs, furent interdites par arrêté

n°7707/97 du 29 août 1997 du ministère chargé de l’élevage.

L'Heptachlore est utilisé dans la désinsectisation des sols et le traitement des semences

des récoltes vivrières et du cotonnier. Il était aussi utilisé pour la préparation d’appâts contre les

courtilières et le vers gris. Il a été retiré de toute utilisation depuis mars 2006 par l’arrêt 4196/06

du 23 mars 2006.

Aucune importation des pesticides POPs n’a été enregistrée au niveau du service de

contrôle après la ratification de la convention de Stockholm.

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II.3.4 DDT EN SANTE PUBLIQUE

Depuis 2005, le Ministère de la santé n’utilise plus le DTT dans la lutte anti-vectorielle. Le

ministère utilise le carbamate et le pyrethronoide comme insecticides alternative au DDT durant

la campagne intra domiciliaire (opération CAID), et la moustiquaire imprégnée dans la lutte

contre le paludisme.

II.3.5 AU NIVEAU REGIONAL /COMMUNAL

Mise en application des dispositions prévues dans la Convention et stipulés dans la

réglementation nationale.

Collaboration étroite entre le SRE autres institutions impliquées dans la gestion des

POPs.

Sensibilisation régionale sur les tenants et aboutissants de la Convention.

Suivi et Contrôle au niveau régional de l’application des dispositions des textes nationaux

de mise en œuvre de la Convention.

II.4 CADRE JURIDIQUE

Le cadre législatif et réglementaire de gestion des Pesticides POPs est composé d’un ensemble

de mesures aux plans international et national.

II.4.1 AU PLAN INTERNATIONAL

Alliance Mondiale pour des alternatives au DDT qui est un instrument pour des partenariats et

une collaboration entre toutes les parties prenantes, d’accroître la dynamique vers la réalisation

des objectifs communs et de catalyser de nouvelles initiatives pour le développement et le

déploiement d’autres substances et d’autres méthodes de contrôle des vecteurs de maladies, dans

le cadre de la lutte anti-vectorielle et pour l’élimination du DDT.

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II.4.2 AU PLAN NATIONAL

Décret n°62-253 du

06/06/62

portant publication de la convention phytosanitaire pour l’Afrique au

sud de Sahara

Décret 62-321 du

03/07/62

portant organisation du contrôle phytosanitaire des produits d’origine

agricole

Loi n° 86-017 du

17/09/86

portant ratification de l’ordonnance n°86-013 du 17/09/86 relative à la

législation phytosanitaire à Madagascar

Ordonnance 86-013

du 17/09/86

relative à la législation phytosanitaire à Madagascar

Décret n° 86-310 du

23/09/86

relatif à l’application de l’ordonnance n° 86-013 du 07/09/86 relative

à la législation phytosanitaire à Madagascar

Décret n°92-473 du

22/04/92

portant réglementation des produits agropharmaceutiques

Arrêté

N° 6225 /93 des

30/11/93

portantes suspensions et restriction d’utilisation de quelques produits

agro-pharmaceutiques. Produits couverts : Chlordane, dieldrine-

Endine, adicarbe (Carbamate), aldrine, HCH (isomère beta et 1-

delta), DDT, camphechlore (toxaphène). En particulier l’interdiction

de l’emploie de DDT en Agriculture

Arrêté

N°7707/97du 29/ 08/

97

portant interdiction d’utilisation du toxaphène et tous les autres

organochlorés en traitement vétérinaire

Loi n° 98-029 du

20/01/1999

portant Code de l’Eau (J.O. n° 2557 E.S. du 27.01.99, p. 735)

Arrêté

N° 4196/06 du 23 /03/

06

portant interdiction d’importation, de vente et d’utilisation en

agriculture des pesticides tels que :

Arrêté interministériel

N° 45-555/2011

portant interdiction d’importation de distribution de vente d’utilisation

et de production de quelques matières actives de pesticides en

agriculture et produits chimiques relevant du secteur industriel

Arrêté interministériel

N°28482/2011

relatif aux mesures de contrôle sanitaire de certaines substances et

résidus dans les végétaux et produits végétaux pour l’alimentation

humaine, destinés à l’exportation.

Arrêté N°29179/2011 portant désignation de l’autorité compétente chargée de l’inspection et

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de la certification sanitaires des végétaux et produits végétaux pour

l’alimentation humaine, destinés à l’exportation.

Décret N° 2012-900 portant interdiction d’importation, de distribution, de vente

d’utilisation et de production de quelques matières actives de

pesticides en agriculture et de produits chimiques relevant du secteur

industriel dans le cadre de l’application de la convention de

Rotterdam et de la Convention de Stockholm

Arrêté

N°15898/2013-

MSANP

relatif à la Politique Nationale de Gestion Rationnelle des Pesticides à

Madagascar

II.4.3 SUR LE PLAN INSTITUTIONNEL

Le Ministère de l’Environnement et des Forêts par le biais de la Direction Générale de

l’Environnement constitue la structure nationale chargée de la mise en œuvre de la convention de

Stockholm.

Après la ratification de la Convention de Stockholm, le Bureau National POP a été mis en

place. Ce bureau a comme objectif principal la mise en œuvre du programme POP de Pays. Ses

principales missions sont :

Veiller au respect des engagements pris par le pays vis-à-vis de la Convention de

Stockholm ;

Coordonner les activités et projets dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention de

Stockholm ;

Proposer au Gouvernement des textes de mise en conformité de la législation nationale

avec la Convention de Stockholm ;

Assurer la diffusion des informations relatives à la Convention aux différentes entités

concernées (publiques, privées, et ONG) ;

Fournir aux décideurs les éléments techniques nécessaires à la prise de décision

(approbation, négociation, …) ;

Identifier des mécanismes permettant d’attirer des investissements dans le cadre de la

Convention de Stockholm

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CHAPITRE-III INCIDENCES ET RISQUES LIES A L’UTILISATION

DES PRODUITS PHYTOSANITAIRES SUR L’ENVIRONNEMENT ET

LA SANTE HUMAINE

III.1 CONSIDERATION GENERALE SUR LA RELATION DES PESTICIDES AVEC SON

ENVIRONNEMENT

III.1.1 DEFINITION DU PROBLEME

Dans plantes, on peut trouver les insecticides, les fongicides, les herbicides. Dans l’eau, on peut

trouver tous les pesticides et dans le sol on trouve tous les pesticides notamment les herbicides

racinaires. Et dans tous les milieux vivants ou inertes.

D’une part, les pesticides se situent dans les organismes cibles dans le but de les détruire. Cette

destruction conduit souvent aux déséquilibres écologiques. D’autre part, l’attaque des pesticides

sur les organismes non ciblés conduit à l’intoxication de la faune et de la flore non visées. On

peut représenter le cycle d’un pesticide par la figure suivante.

Figure 2: Schéma d'un cycle de pesticides

Source: www.intechopen.com/figure2.pesticide-cycle-in-the-environment

Les risques se situent dans les organismes cibles ou la destruction recherchée provoque les

déséquilibres écologiques. Et les organismes non cibles comme l’intoxication de la faune et de la

flore non visées.

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III.1.2 RELATION PESTICIDES-PLANTES

Dans le cas des herbicides, si la plante est la cible, alors on observe la destruction de cette plante

mais les effets sont à rechercher. Par contre, si la plante en question n’est pas la cible, on

remarque une résistance de la part ce cette plante, c'est-à-dire il y a un système de sélectivité.

Dans le cas des insecticides non systémiques et fongicides, on peut trouver des

photodécomposition, volatilisation ou encore lessivage. Et les insecticides systémiques

concernent les transferts, métabolisme et innocuité.

III.1.3 RELATION PESTICIDES-EAUX

Les traitements spécifiques provoques des effets sur touts les organismes aquatiques que ce soit

animale ou végétal. Les lessivages de sol et l’épandage aérien peuvent aussi accidentellement

contaminer les eaux.

III.1.4 RELATION PESTICIDES-SOLS

Les racines sont les organes récepteurs dans le sol à travers lequel les herbicides racinaires et les

fongicides font un passage forcé. Dans d’autres cas la contamination par pesticides sont

accidentelle.

Par conséquent, comprendre la relation pesticide-environnement oblige

A accumuler un maximum d’informations sur le comportement du pesticide dans les

conditions de laboratoire

A se replacer dans les conditions naturelles, c'est-à-dire d’analyser le pesticide dans les

écosystèmes susceptibles d’être contaminés et d’évaluer les effets sur les différents

compartiments de l’écosystème.

Dans ce cas l’environnement est un ensemble de différents écosystèmes plus ou moins

complexes : prairial, agricole, lagunaire, marin etc.…

III.1.5 PESTICIDES ET LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES

Les changements climatiques se manifestent principalement par une augmentation moyenne des

températures, par un changement dans la fréquence et le volume de précipitation, par

l’augmentation de l’intensité des vents et par la sévérité des évènements météorologiques

extrêmes.

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D’après les recherches faites en Canada le mois de Janvier 2015 dernier, « l’adoucissement des

températures annuelles risque effectivement de favoriser le nombre et la diversité des ravageurs

de culture en raison de l’augmentation des degrés-jour. On assistera à la prolifération plus encore

plus rapide de ceux qui sont déjà établis et à l’adaptation plus facile de ceux qui souhaitent

investir le territoire en raison de la modification de leur habitat. » [6]

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III.1.6 DONNEES TOXICOLOGIQUES ET ECOTOXICOLOGIQUES SUR LES PESTICIDES

Le tableau suivant résume les principales propriétés toxicologiques et écotoxicologiques de quelques Pesticides POPs utilisés à Madagascar.

Tableau 10: Tableau synthétisant les données toxicologiques et écotoxicologiques sur les Pesticides

Classification Effets sur l’Environnement et sur la santé humaine

Aldrine

Directive 1999/45/CE

(30/07/2002) ----- En

Vigueur

R 40.C3 Effet cancérogène suspecté - preuves insuffisantes.

R 48/24/25 Toxique: risque d'effets graves pour la santé en cas d'exposition prolongée par contact avec la peau et par ingestion.

R 50/53 Très toxique pour les organismes aquatiques, peut entraîner des effets néfastes à long terme pour l'environnement

aquatique.

R 24/25 Toxique par contact avec la peau et par ingestion. Et Polluant Marin PP

Chlordane

Directive 1999/45/CE

(30/07/2002) ----- En

Vigueur

R 40.C3 Effet cancérogène suspecté - preuves insuffisantes.

R 50/53 Très toxique pour les organismes aquatiques, peut entraîner des effets néfastes à long terme pour

l'environnement aquatique.

R 21/22 Nocif par contact avec la peau et par ingestion. Et Polluant Marin PP.

Dieldrine

Directive 1999/45/CE

(30/07/2002) ----- En

Vigueur

R 40.C3 Effet cancérogène suspecté - preuves insuffisantes.

R 48/25 Toxique: risque d'effets graves pour la santé en cas d'exposition prolongée par ingestion.

R 50/53 Très toxique pour les organismes aquatiques, peut entraîner des effets néfastes à long terme pour

l'environnement aquatique.

R 27 Très toxique par contact avec la peau.

R 25 Toxique en cas d'ingestion. Et Polluant Marin PP.

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Classification Effets sur l’Environnement et sur la santé humaine

DDT

Directive 1999/45/CE

(30/07/2002) ----- En

Vigueur

R 40.C3 Effet cancérogène suspecté - preuves insuffisantes.

R 48/25 Toxique: risque d'effets graves pour la santé en cas d'exposition prolongée par ingestion.

R 50/53 Très toxique pour les organismes aquatiques, peut entraîner des effets néfastes à long terme pour

l'environnement aquatique.

R 25 Toxique en cas d'ingestion.

Polluant Marin PP.

Endrine

Directive 1999/45/CE

(30/07/2002) ----- En

Vigueur

R 50/53 Très toxique pour les organismes aquatiques, peut entraîner des effets néfastes à long terme pour

l'environnement aquatique.

R 28 Très toxique en cas d'ingestion.

R 24 Toxique par contact avec la peau.

Polluant Marin PP.

Heptachlore

Directive 1999/45/CE

(30/07/2002) ----- En

Vigueur

R 33 Danger d'effets cumulatifs.

R 40.C3 Effet cancérogène suspecté - preuves insuffisantes.

R 50/53 Très toxique pour les organismes aquatiques, peut entraîner des effets néfastes à long terme pour

l'environnement aquatique.

R 24/25 Toxique par contact avec la peau et par ingestion.

Polluant Marin PP.

Hexachlorobenzène

Directive 1999/45/CE

(30/07/2002) ----- En

Vigueur

R 45.C2 Peut provoquer le cancer.

R 48/25 Toxique: risque d'effets graves pour la santé en cas d'exposition prolongée par ingestion.

R 50/53 Très toxique pour les organismes aquatiques, peut entraîner des effets néfastes à long terme pour

l'environnement aquatique.

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Classification Effets sur l’Environnement et sur la santé humaine

Mirex

Directive 1999/45/CE

(30/07/2002) ----- En

Vigueur

R 40.C3 Effet cancérigène suspecté - preuves insuffisantes.

R 50/53 Très toxique pour les organismes aquatiques, peut entraîner des effets néfastes à long terme pour

l'environnement aquatique.

R 62.F3 Risque possible d'altération de la fertilité.

R 63.G3 Risque possible pendant la grossesse d'effets néfastes pour l'enfant.

R 64 Risque possible pour les bébés nourris au lait maternel.

R 21/22 Nocif par contact avec la peau et par ingestion.

Polluant Marin P.

Toxaphène (ou

Camphechlore)

Directive 1999/45/CE

(30/07/2002) ----- En

Vigueur

R 37/38 Irritant pour les voies respiratoires et la peau.

R 40.C3 Effet cancérogène suspecté - preuves insuffisantes.

R 50/53 Très toxique pour les organismes aquatiques, peut entraîner des effets néfastes à long terme pour

l'environnement aquatique.

R 25 Toxique en cas d'ingestion.

R 21 Nocif par contact avec la peau. Et Polluant Marin PP.

Source: Etudes des effets et incidences des POPs sur la santé humaines et l'environnement, GLW Conseil 21 Rue Fredy Rajaofera Antananarivo Madagascar, Juillet 2004

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III.2 INCIDENCES ET RISQUES SUR L’AGRICULTURE ET L’ENVIRONNEMENT

Figure 3: Cinétique des Pesticides dans la Biosphère

Source: PESTICIDES ET ENVIRONNEMENT par Camille-Michel COSTE, Directeur du C.E.R.A.P., Perpignan

Une proportion importante du produit n’atteint pas la zone traitée, dérive et se dépose dans des

écosystèmes plus ou moins éloignés. Une fraction se sublime dans l’air et fait l’objet d’un

transport dans les zones océaniques les plus reculées. En milieu continental, se produit aussi une

incorporation à la biomasse terrestre ou limnique (Rudd, 1971 modifié par Ramade 1974).

Dans le domaine de l’agriculture, les pesticides sont appelés produits pharmaceutiques ou

produits phytosanitaire. Comme nous l’avons précisé plus haut, il en existe trois catégories : les

herbicides (pour lutter contre les mauvaises herbes), les fongicides (pour lutter contre les

champignons) et les insecticides (pour lutter contre les insectes)

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III.2.1 CAS DE RESIDUS DE PESTICIDES OBSERVES PAR L’UNION EUROPEENNE DANS LES PRODUITS ALIMENTAIRES VENANT DE

MADAGASCAR

Tableau 11: Notification de l'Union Européenne sur les produits destinés pour l'alimentation humaine en provenance de Madagascar

Destinataires de la notification Ministère de l’Agriculture Ministère de l’Agriculture Ministère de l’Agriculture

Objet Retrait du Marché Notification Contrôle aux frontières- rejet en

frontières

Société exportatrice du

produit concerné

S1 S2 S3

Volume du produit exporté 20 tonnes ND 7 tonnes

Pays récepteur France Belgique Italie

Notification

n°2010.0664 en date du 27 Mai

2010

n°2013.1421 en date du 25 Octobre

2013

n°2013.CEK en date du 27

Décembre 2013, notification du

07 Janvier 2014

Motif

résidus des cypermetrines,

dichlores et DDT : substances

interdites des baies roses en

provenance de Madagascar

présence d’aflatoxines dans les

arachides

présence des cypermétrines dans

les haricots secs

Résultats du test

cypermétrines 3.30

dichlores 0.24

DDT 0.126

taux du LMR :

B1=9 contre 9 pour la norme

Sum= 11 ug/kg-ppb contre 4

ug/kg-ppb pour le norme

Taux LMR: 0.59 mg/kg-ppm

contre 0.05 mg/kg-ppm pour la

norme

Source: Entretien auprès du Service sanitaire des végétaux Nanisana/DPV/MinAgri

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Mémoire de diplôme de Master EIE 2014-2015-Univ de Bordeaux-Univ d’Antananarivo Page 38

Dans le domaine de l’Agriculture, les quantités des différents pesticides importés pour la

protection des cultures, tous types confondus, sont plus élevées, allant de 484.426 Kg/L en 2010

à 657.302Kg/L en 2011. Pour les insecticides, la plus grande partie est réservée à la lutte

antiacridienne (source : DPV/MinAgri).

III.2.2 STATISTIQUE ACTUEL SUR LES NOMBRE ET QUANTIFICATION DES

PESTICIDES A MADAGASCAR

Tableau 12: Nombre de Pesticides Agricoles homologués à Madagascar par

MinAgri/DPV/S.Phytopharmacie

Source: Service de la surveillance Phytosanitaire Ambatobe BP102/DPV/MinAgri

Tableau 13: Quantification de pesticides agricoles importés par

MinAgri/DPV/S.Phytopharmacie

Source: Service de la surveillance Phytosanitaire Ambatobe BP102/DPV/MinAgri

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Tableau 14: Exemples d’effets sublethaux de pesticides sur le poisson (effets

physiologiques)

PESTICIDES ORGANE EFFETS

OBSERVES

AUTEURS

TOXAPHENE Ouïe Epaississement de

lamelles

Lowe en 1964

BHC Foie Dégénérescence et

changement

nécrotique

Sahultz en 1970

2 ,4 D Foie, vaisseaux

cerveau

Lésions pathologiques Cope en 1970

AMINOTRIAZOLE Gonades Stérilisation du

poisson

Haslband en 1969

MALATHION Cerveau Réduction activité

cholinesterasique

Henderson en 1966

PARATHION Reproduction Réduction

développement et

reproduction

Mount en 1967

Dieldrine Reproduction Réduction

développement et

reproduction

Lane en 1970

DDT Enzymes Interférences sur la

gluconéogenèse

Engel en 1970

DDT Cerveau Inhibition du système

nerveux central et des

reflexes

Anderson en 1970

2,4,5 T Foie, reins Effets pathologiques

divers et retard à la

croissance

HASHIMOTO en

1982

Source: PESTICIDES ET ENVIRONNEMENT par Camille-Michel COSTE, Directeur du C.E.R.A.P., Perpignan

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Tableau 15: Exemples d’effets des pesticides sur les oiseaux (effets physiologiques)

Source : PESTICIDES ET ENVIRONNEMENT par Camille-Michel COSTE, Directeur du C.E.R.A.P., Perpignan

Tableau 16: Effets sur les vers de terre, effets physiologiques (Ben Cathey en 1982)

INSECTICIDES DL50 ug/g) Aux doses non létales (1,5 ; 3 ; 6 ug/g) et sur 6 semaines,

DDE 61 Changement significatif au niveau de l’épiderme

Pustules développées dans la région du clithélium

Décoloration de la peau au niveau des organes de la

reproduction

Rougeur à la surface du corps, près du clitelium

Inhibition de l’activité acéthylcholinesterasique

Effets sur la relation nerf-muscle

ALDRINE 62

ENDRINE 66

PARATHION 44

CARBARIL 33

Source: PESTICIDES ET ENVIRONNEMENT par Camille-Michel COSTE, Directeur du C.E.R.A.P., Perpignan

DL50 signifie la dose létale à laquelle le 50% d’animaux est tué en 6 semaines suivant la nature

des insecticides utilisés dans les terrains cultivables ou directement dans le sol. C'est-à-dire les

vers de terre subissent des effets physiologiques.

Le tableau suivant montre les effets des pesticides sur les biotopes dans l’écosystème naturel

PESTICIDE

S

ORGANE OU

OISEAUX EFFETS OBSERVES AUTEURS

DDT Œufs Diminution du taux de fécondation et

d’éclosion des poules cailles et épervier

si l’alimentation renferme des taux

supérieur) à 15 ppm

Smith et Porter

en 1969

DDT + DDE Pinson Réduction de la fertilité et du taux

d’éclosion même au niveau de la

première génération

Jeferries en

1971

DDT + DDE Pigeon ramier Retard à l’ovulation Anderson(1968)

DDT +DDE Faucon, orfraie

mouette, cane

Diminution de l’épaisseur des coquilles

d’œufs et métabolisation aberrante du Ca

Heath en 1969

PARATHIO

N

Poulet et caille Par traitement des œufs anomalies

histologiques et malformation cervicales

MEINEL en

1974

2,4 D Faisan, caille Modification appareil génital, inhibition

croissance

Lutz En 1973

AZINPHOS Perdrix faisan Mortalité importante avant éclusions (à

50%)

Lutz en 1973

DDT Poule Effet de type œstrogène Lutz en 1974

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Tableau 17: Effets de pesticides sur les biotopes (écosystème naturel)

ECOSYSTEME PESTICIDES EFFETS AUTEUR

AGRICOLE DD, chloropicrine, CS2,

BrCH3…

Altération des propriétés

chimiques du sol

Accroissement de certains

éléments nutritifs disponibles

Solubilisation d’éléments

comme le Cu, le Mn, le Zn jusqu’à

la limite de toxicité

Apport d’éléments

toxiques comme le Cl, Br, As, Hg)

Hascoet

en 1970

AQUATIQUE 2,4 D, dichlobenil,

Lindane, Rotenone,

Toxapphene, Paraquat

Altération environnement physico

chimique

Diminution de la teneur en

oxygène

Augmentation de la

turbidité

Variation de la quantité des

nutriments dissouts

Hulbert

en 1975

Source: PESTICIDES ET ENVIRONNEMENT par Camille-Michel COSTE, Directeur du C.E.R.A.P., Perpignan

Le système agricole et le système aquatique sont aussi les plus vulnérables aux effets des

pesticides sur les biotopes au niveau du système naturel. L’altération des propriétés chimiques du

sol est observé au niveau agricole si l’altération de l’environnement physico chimique pour le

système aquatique.

Les pesticides persistent aussi dans le sol. Le tableau suivant nous montre des exemples sur la

persistance des insecticides organochlorés dans des sols étudiés dans d’autres pays du monde.

Tableau 18: Persistance d’insecticides O.C dans les sols (Edwards en 1977)

PAYS

ETUDIES INSECTICIDES

DOSE en

kg/ha

Nombre de

mois après

application

Quantités restantes en

pourcent

AFRIQUES ALDRINE 2.5 21 15

DIELDRINE 1,2 21 23

INDE ALDRINE 3 14 0 (sol argilo

limoneux)

0 (sol argilo

sableux)

9 14 3 0

15 14 9 2

DIELDRINE 3 - 0 0.9

9 - 0.4 1.8

15 - 0.6 1.9 Source: PESTICIDES ET ENVIRONNEMENT par Camille-Michel COSTE, Directeur du C.E.R.A.P., Perpignan

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Mémoire de diplôme de Master EIE 2014-2015-Univ de Bordeaux-Univ d’Antananarivo

Ces données prouvent la persistance des pesticides dans des sols étudiés. Comme par exemple

les 15% de 2,5 kg d’Aldrine utilisé dans un hectare de terrain persistent encore après 21 mois de

l’application. Par contre, dans des sols riches à la fois en argiles et limons et dans des sols riches

à la fois en argiles et sables ne présentent aucun pourcentage par rapport à la quantité 3kg du

même insecticide après 14 mois d’application. Cela signifie que les pesticides ne persistent pas

ou persistent moins ou encore persistent beaucoup suivant la nature du sol dans lequel ils sont

utilisés.

Le temps de demi-vie d’un d’une substance est le temps mis par cette substance pour perdre la

moitié de son activité pharmacologique. Ici la demi-vie caractérise la dégradation du pesticide

dans le sol en indiquant la durée au bout de laquelle la quantité du pesticide est diminuée à la

moitié.

Tableau 19: Temps de demi vie dans le sol des O.P (Agnimotri en 1976)

INSECTICIDES Monocrotophos Tetrachlorvinphos Chlorphenvinphos Fensulfothion Chlorpynfos

T1/2 en jours 6.5 8.8 21.7 28.2 29.5

Source: PESTICIDES ET ENVIRONNEMENT par Camille-Michel COSTE, Directeur du C.E.R.A.P., Perpignan

Pour le pesticides organophosphoré Fensulfothion par exemple, en 28,2 jours sa quantité

diminue à la moitié par rapport à sa quantité initiale c'est-à-dire au temps de son application dans

le sol.

Sur la biocénose, on observe des effets directs et indirects issues des pesticides dans

l’écosystème naturel. Le tableau ci-dessous nous donne des effets directs sur les écosystèmes

marin, agricole et eau douce.

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Tableau 20: Exemples d’effets directs de pesticides sur la biocénose (écosystèmes naturels)

ECOSYSTEME EFFETS AUTEUR

MARIN Facteur affectant la toxicité induite par les pesticides

organochloré, organophosphoré sur un poisson

d’estuaire (T°C, salinité, PH, Temps d’exposition)

EISLER (1970)

La toxicité aigüe de 20 insecticides vis-à-vis de la

perche arc-en-ciel

GARNEST en

1974

Mortalité du phytoplancton et du zooplancton

(revue)

HURLBERT 1975

AGRICOLE Effets écologiques du PCNB sur la population

microbienne

LOCKWOOD

1973

Effets des fongicides sur la population microbienne

des sols

DOMSCH 1973

Effets écologiques des pesticides sur les

microorganismes des sols

JOHNEN 1977

Effets des fongicides sur la microbiologie et la

biochimie des sols

WAINWRIGHT

1977

Effets des herbicides sur les microorganismes des

sols (revue)

GREAVES 1976

EAU DOUCE Effets de plusieurs herbicides sur les algues ROBSON 1976

Source: PESTICIDES ET ENVIRONNEMENT par Camille-Michel COSTE, Directeur du C.E.R.A.P., Perpignan

Les écosystèmes, marin et agricole, présentent plusieurs effets directs sur plusieurs organismes

non cibles, surtout sur le sol pour l’écosystème agricole. D’après ROBSON en 1976, les algues

sont les vulnérables dans les eaux douces vis-à-vis des effets directs de plusieurs herbicides

utilisés en agriculture.

Ces résultats sont intéressants car ils montrent tout l’intérêt de la connaissance des actions

secondaires des pesticides.

D’autres par, les effets indirects sont les plus nombreux sur la biocénose comme nous pouvons

les voir dans le tableau suivant.

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Tableau 21: Effets indirects des pesticides sur la Biocénose

N° Effets indirects Exemples

1 La diminution de la

nourriture disponible tant

végétale qu’animale

En Colombie Britannique (CROUTER 1959) : utilisation du DDT pour contrôler une chenille mineuse

de bourgeons de différents espèces d’arbres engendre la mortalité des 90% des invertébrés aquatiques servant

de nourriture aux truites et aux saumons qui sont mort de la famine

Traitement du vecteur de l’ONCHOCERCOSE par le téméphos (en Côte d’Ivoire-1979 par

OMS.C.DEJOUX) dans différents cours d’eau infectées. Mortalité des invertébrés aquatiques très élevée.

Mais pas de variation dans la charge en poissons de ces rivières. A noter que la charge initiale en poissons était

déjà très faible. Dans les rivières traitées, une régulation apparait très vite chez les invertébrés

2 La disparition d’espèces

concurrentes et la

disparition d’espèces

sensibles au profit

d’espèces tenaces

D’après LABERCHE en 1977, l’élimination de nombreux dicotylédones dans les vergers par traitement

successifs avec différentes herbicides plus efficaces contre les dicotylédones que contre les graminées

(triazines) engendre la multiplication d’espèces concurrentes telles les graminées, le vulpin par exemple.

Le désherbage répétitifs de champ de salades par les herbicides élimine totalement les graminées au

profit des composées tenaces : madrigumes, chardons etc.… : c’est une véritables inversion de flore c'est-à-

dire inversion du rôle de l’herbicide.

3 L’élimination des

ennemies naturelles

Multiplication d’un

ravageur à la suite de

Les traitements au DDT ou au SEVIN permettent d’éliminer les carpocapses de la pomme. Ce ravageur

est l’ennemi naturel de l’araignée rouge. Débarrassé de leurs prédateurs, les populations d’araignées se sont

mises à se développer présentant à leur tour un danger pour les vergers et les vignes (HURPIN en 1976)

Dans plusieurs régions cotonnières la répétition de traitement de pesticides a provoqué l’apparition de

nouveaux ennemis de cultures : de 1 à 2 espèces dénombrées avant l’utilisation intensive des pesticides on

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N° Effets indirects Exemples

l’élimination de ses

ennemis naturels

Multiplication d’un

ravageur secondaire

compte aujourd’hui plus de 15 espèces nuisibles (EDWARS en 1977)

Idem pour la culture de thé ou de cacao

4 La sélection d’une

ligneuse résistante :

Le phénomène de

résistance équivaut à une

conséquence écologique

grave de la lutte chimique

exclusive et systématique

et qui engendre

l’accroissement des doses

efficaces et par suite les

risques de toxicité accrue

pour les biocénoses.

L’insensibilité totale des

ravageurs peut même

rendre le produit

inutilisable.

La résistance des moustiques aux insecticides en Californie : l’agriculture intensive produit un

apparition de la résistance chez 44 anophèles, 20 Aedes, 15 Culex, 2 psorophore etc… au DDT malathion,

parathion, fonthion, temephos, methylparathion, chlorpirifos,etc… (GEORGHIOU en 1970)

Plusieurs lignées de mouches domestiques au Canada et aux USA ont montré un résistance à 7

organochlorés, 12 organophosphorés et 5 Carbamates (HARRIS en 1982)

BROWN (1974) considère que la résistance se manifeste plus ou moins vite selon l’espèce et selon le

composé :

o 10 ans chez la noctuelle Spodoptera littoralis à l’égard des organophosphorés

D’après G.P. GEORGHIOU en 1980, la résistance aux organophosphoré et carbamates serait

provoquée par la sélection d’estérases détoxifiant organophosphoré et carbamates chez le moustique. Chez les

mouches résistantes aux organochlorés on trouve la présence d’enzymes oxydantes spécifiques.

TANAK en 1981, la résistance serait due à la combinaison d’une plus grande métabolisation et

probablement d’une sensibilité inférieurs au site d’action pour les lignées résistantes.

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N° Effets indirects Exemples

5 La sensibilisation des

végétaux :

Les traitements pesticides

entrainent Ŕils une

sensibilisation de la plante

en déséquilibrant sa

physiologie ?

Aggravation des attaques de la pyrale du maïs après traitement du sol par la dieldrine

(KLOSTERMEYER en 1959)

Pullulation de tétaniques sur le feuillage de plantes après un traitement du sol par un insecticide

(WCKAN en 1960)

Le manèbe (dithiocarbamate) entraine le développement de l’oïdium et du botrytis (CHABOUSSOU

en 1968)

Le DDT exacerbe la sensibilité du blé vis-à-vis de la rouille (JOHNSON en 1946)

CONCLUSION :

La pullulation de ravageurs ne peut s’expliquer uniquement par la suppression de leurs ennemis naturels

EXPLICATION :

La sensibilisation résulterait de l’inhibition par certains pesticides de la protéosynthèse et de

‘accélération de la protéolyse aboutissant à l’accumulation de substances solubles dans les tissus. Or la

résistance des plantes aux maladies et aux ravageurs est très bien corrélée avec un taux minimum de substances

solubles dans les tissus (CHABOUSSOU en 1976)

La sensibilisation des végétaux pourrait être aussi reliée à la perturbation de la biosynthèse, dans les

plantes, de phenalamides (polyamines conjuguées à des dérivés de l’acide cinnamique) qui apparaissent

lorsque la plante est attaquée, en particulier par des virus, et qui joue donc un rôle de résistance. (C.MARTIN

en 1982)

Source: PESTICIDES ET ENVIRONNEMENT par Camille-Michel COSTE, Directeur du C.E.R.A.P., Perpignan.

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III.3 RESULTATS DES ENQUETES : CAS DE LA CR IMERINTSIATOSIKA

III.3.1 METHODOLOGIE D’ENQUETE :

Afin de faire une estimation de la contamination de l’environnement, des échantillons de sol et

des plantes dans les terres agricoles auraient été prélevés et analysés, mais fautes des moyens en

matérielles du laboratoire de la protection des végétaux, aucun échantillon n’a été prélevé ni

analysé.

Pour cela une évaluation de la contamination environnementale et humaine a été effectuée en

faisant des enquêtes (enquêtes par questionnaires) sur 3 personnes membres de Bureau de la

Commune, 4 revendeurs de pesticides dans le marché du Mercredi et 15 Paysans dans les

terrains agricoles situés à environs 1H et demie de la ville à pied. On n’a pas aussi négligé

d’enquêter des personnes qui n’ont eu que des risques minimums d’exposition aux pesticides.

Dans la majorité des cas, il s’agit d’étudiants, sauf si leurs alimentations ont été contaminées,

auquel cas les probabilités sont les mêmes pour tout le monde : la méthode d’enquête restes donc

encore valable car les erreurs vont dans le même sens (en effet, par exemple la consommation de

viande de zébu contaminée peut être prise comme étant un bruit de fond commun à toute la

population non seulement d’Imerintsiatosika mais d’Antananarivo toute entière).

Outre l’interrogatoire effectué chez les personnes à la recherche des signes cliniques patents

pouvant orienter vers tel ou tel diagnostique de maladies pouvant être liées aux POPs, un

prélèvement d’urine aurait du être fait chez plusieurs personnes de chaque domaine d’utilisation

de pesticides et aurait du être envoyé au Laboratoire du DPV à la recherche des résidus de

pesticides.

III.3.2 DESCRIPTION DE LA COMMUNE

La Commune Rurale d’Imerintsiatosika est l’une des 22 Communes qui constituent le district

d’Arivonimamo dans la région Itasy. Elle se situe sur la route Nationale N°1 à environ 27 Km de

la ville d’Antananarivo, à 17Km de la capitale du district Arivonimamo et à 60Km de

Miarinarivo capitale de la région. Sa superficie mesure 173Km2 et elle fait partie des plus larges

commune du district. Le nombre de Fokontany (quartiers) est de 36 qui se répartissent à une

distance de 0,5 Km à 10 Km de l’Hôtel de Ville.

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Description: Bureau de la Commune Rurale d’Imerintsiatosika

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La récapitulation du nombre et pourcentage de la population selon le sexe et par catégorie d’âge

est représentée dans le tableau suivant.

Tableau 22: Tableau des nombres de la population de la Commune Rurale

d'Imerintsiatosika selon les catégories d'age

AGE

Population Sexe masculin Sexe féminin

nombre Pourcentage

(%) nombre

Pourcentage

(%) nombre

Pourcentage

(%)

0 Ŕ 4 9071 16,89 4225 4846

5 Ŕ 17 17946 33,42 8253 9694

18 Ŕ 60 23228 43,26 10942 12286

>60 3452 6,43 1557 1895

TOTAL 53698 100 24977 46,51 28721 53,49

Source: Commune rurale Imerintsiatosika, démographie 2015

Comme suit la répartition de toutes les entités et services de l’Etat qui sont en charge du Social et

de l’économie de la Commune :

Tableau 23: Entités et services au sein de la Commune Rurale d'Imerintsiatosika

Entité ou service Composition Nombr

e

Conseil Communale 1 Président, 1 Vice-président, 2 Rapporteurs et 3 Conseillers 7

Comité exécutif 1 Maire, 2 Adjoints, 5 Rapporteurs, 1 Trésorier et 1

Secrétaire

10

Délégué

d’Arrondissement

1 Délégué 1

Chef Fokontany

(Quartier)

1 par Fonkontany 36

Service technique 1 Chef du secteur Agricole et 1 Chef du secteur Elevage 2

Service de

l’éducation nationale

1 Chef ZAP, 1 Proviseur, 15 Directeurs et 62 Enseignants 79

Service de la Santé 02 Docteurs, 02 Infirmiers, 02 Sage femmes, 02 coursiers,

01 Pharmacien, 01 femme de la salle et 01 Gardien

11

Sécurité Police nationale et Communale, Gendarmerie nationale et

Quartiers mobiles.

212

Poste et

Communication

Receveur, Guichet, Facteur 03

JIRAMA 07 Source: Commune Imerintsiatosika

La Commune possède un camp de la Gendarmerie nationale la plus proche de centre ville est à

environs 300m, le nombre des gendarmes est environs 90. Il y a aussi un Camp de Régiment

d’Artillerie lourde dont le nombre de militaire est 90 se trouve à 5km du bureau de la Commune.

Et un bureau de la police Communale qui est en charge l’ordre et la sécurité de la commune. Le

nombre des agents de la police Communale est de 180.

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Carte N° 2: Carte de Madagascar localisant la Commune Rurale d'Imerintsiatosika

Source: Image Google Earth, date des images satellites: 10/04/13; date de capture de l'image: 08/08/15

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LE CLIMAT

Le climat à Imerintsiatosika se divise clairement en 2: la saison chaude et pluvieuse qui constitue

les 80% de la saison de pluies du Novembre jusqu’u mois d’Avril et la saison sec et froide

accompagnée souvent de brouillard pendant les mois de mai à novembre.

En moyenne, la température annuelle de la commune est voisine de 18°C qui balance entre 8°C

et 28°C lorsqu’elle est au maximum. La totalité de la quantité des pluies varie de 800mm à

1000mm qui se répartisse en 100 jours.

SANTE

En générale, la population locale n’hésite pas de consulter les centres médicaux. Mais certains

gens se contentent encore de la médecine traditionnelle à cause de l’habitude et de la manque de

moyens financier.

Les CSB I, CSB II, Dispensaire catholique et dispensaire militaires sont les services médicales

pour les public dans la communes et qui sont en charge de toutes sortes de maladies comme le

Paludisme, l’infections respiratoires aigues, l’infection cutanées, les diarrhées, l’infections

bucco-dentaires etc.

LES TERRAINS ET LES TERRES AGRICOLES

L’environnement est formé d’un paysage naturel typique des hautes terres d’Antananarivo avec

une série de plaines marécageuses et des reliefs résiduels à pente douce, les tanety sont

dominant.la superficie des terres agricoles est voisine de 60Km2 dont 60% seulement sont

exploités. La catégorie de culture se divise en deux, premièrement le « voly fahavaratra » :

cultures de manioc, riz, maïs, patate et pate douce, pomme de terre, souvent proche du quartier

et ne dépend pas de la nature du sol ; deuxièmement le « voly tondraka » ou culture irrigué : riz,

bred, tomate cultivé dans les rizières et sur les plateaux près des sources d’eaux. La culture de

pomme de terre est « voly avotra » ou culture de contre saison pratiquée par la majorité de la

population. La

L’AGRICULTURE

Comme Imerintsiatosika est une Commune rurale, les principales activités de la population sont

la production agricole et l’élevage. Le tableau suivant nous donne les quantités de la production

agricole avec les surfaces cultivées respectives.

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Tableau 24: Tableau récapitulant la quantité de la production agricole à dans la Commune

Rurale d'Imerintsiatosika

Catégories Surface

cultivée

Surface

cultivable

Production en

tonne

Production par hectare

et tonne

Riziculture

irriguée

1410 1630 4230 3

Riziculture

pluviale

137 164,4 1,2

Maïs 420 798 1,9

Manioc 320 2688 8,4

Haricot 220 154 0,7

Pomme de terre 75 1080 14,4

Arachide 45 45 1

Tomate 350 3990 11,4

Patate 120 900 7,5

Pois de terre 150 120 0,8

Patate douce 110 605 5,5

Total 3357 Source: Service de l'Agriculture et les Paysans dans les quartiers de la Commune Rurale Imerintsiatosika

La commune est très connue en tant que grand

producteur du riz et de la tomate. Le tableau ci-

dessus nous confirme cette affirmation. La

culture de riz se divise en deux telle que le « vary

tondraka » ou riziculture irriguée culture de riz

dans l’eau dans les rizières et le « vary antanety »

ou riziculture pluviale culture de riz sur les

collines. Les tomates d’Imerintsiatosika diffèrent

des tomates issues des autres communes par sa

qualité supérieure et ne se dégradent pas

facilement.

Les trois (3) premiers fokontany producteurs de

tomates sont Tsenamasoandro, Ankazondandy et

Avarabary. Ils produisent les 65% de tomates

issues des 36 fokontany. Le maïs et le manioc

constituent les « voly avotra » (Système sous

couverture végétale ou SCB) pour la population

locale pour l’accompagnement revenu salarial, le

repas et surtout pour l’alimentation des animaux.

Description: Tomate a vendre dans le

"tsenan'Alarobia" près du bureau de la Commune

Description: Tomate sur les terrains agricoles

situant environs à 5Km du Bureau de la Commune

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Les cannes à sucres sont transformées en sucre, l’arachide en huile et pour les besoins locales et

les tomates, les patates et les pommes de terre sont vendu à Antatanarivo. Les restes sont pour la

consommation locale.

L’ELEVAGE

L’élevage existant dans la commune est récapitulé dans le tableau suivant :

L’élevage de bovins tient la deuxième dans la vie économique et sociale de la population en

générale. Labour des terres et les charrettes sont les principales utilisations des Bœufs. Ceux qui

sont déjà vieux et ceux qui sont malades sont isolés et réservés à vendre.

Apres les bœufs viennent les cochons. On peut voire l’élevage de porcs presque dans tous les

quartiers même dans la ville. Ils sont faits pour à vendre à Antananarivo.

Tableau 25: Tableau des catégories d'élevage qu'on peut trouver dans la Commune Rurale

d'Imerintsiatosika.

Catégories Nombre Marché

Nombre vendu Oui Non

Bœufs 4714 X - 24 558

Vaches 459 X - -

Porcs 6514 X - 631

Volailles 31642 X - -

Alevins 24000 X - - Source: Commune Imerintsiatosika, OCEDI

L’élevage des volailles tient aussi une très grande place dans les activités de la population et

surtout les poulets de chaires et les poules pondeuses. Les akoho gasy (poules de race locale)

sont les plus recherchés et les plus vendu dans la ville.

Par conséquent, la Commune Rurale d’Imerintsiatosika ravitaille tous les autres communes dans

le même district et surtout Antananarivo. Le problème au niveau de l’élevage reste toujours le

vol et les maladies. Du coté la rareté des vétérinaires et l’augmentation du prix des médicaments

pour les animaux. Tous ces problèmes favorisent el modèle d’élevage traditionnel pour la

communauté locale.

LES RIVIERES

La rivière Katsaoka est une grande rivière qui passe à Imerintsiatosika. En partant du Nord du

district d’Arivonimamo et passe par plusieurs communes lorsqu’elle rejoint le Sud. Par

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conséquent, ils ya quelques barrages pour alimentation en eau des rizières et des lieux de

cultures. La plupart de ces barrages sont construit par la population et ravagé pendant la période

de grandes pluies.

LES FORETS

La commune ne possède pas des forêts naturelles. Ce sont les herbes qui poussent sur les tanety

et les plateaux et les vallées. La population plant des Eucalyptus et des pins dans le but

commercial et construction artisanale. Les nombres de pieds d’arbres plantés sont environs

37 000 pieds pour les Eucalyptus contre 1 200 pour les pins répartis dans les 173 Km2 de la

Commune. Ces arbres sont plantes entre 2005 et 2006.

LES RESSOURCES MINIERES

Imerintsiatosika fait partie des communes riches en richesses sous sols. La plus grande partie

constitue la pierre de construction. Il y a 4 carrières dans la commune qui sont pour les granites,

pour l’argile, pour le sable et pour le kaolin. Seul Imerintsiatosika possède du granite rose dans

la région. Une grande société exploite et exporte les granites roses depuis 2005. Malgré cela, le

revenu pour la population locale reste faible.

RESULTATS DES ENQUETES FAITES AUPRES DES PAYSANS ET DE LA POPULATION

Dans le domaine de l’agriculture, la majorité de la population locale utilise encore les méthodes

traditionnelles malgré la présence des techniciens qui travaillent dans le même secteur. La

mauvaise gestion reste encore un grand blocage pour la population.

Descriptions: les choux, haricot vert et les tomates sur les terrains de culture et sur le marché de la Commune

Pendant l’hiver, les paysans vendent à prix très bas les produits agricoles et pendant l’été c’est

elle-même qui est obligée d’acheter les produits des autres à haut prix.

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Des organismes nationaux et privés travaillent dans la Commune dans le but de renforcement de

capacité et de communication pour le changement de comportement de la population surtout les

paysans comme par exemple la DPV du Ministère de l’agriculture qui organise une formation de

l’utilisation des pesticides,…

Des enquêtes menées auprès des cultivateurs de la Commune Rurale d’Imerintsiatosiska ont

montré que ces dernières ne savent rien des pesticides POPs ni de leurs conséquences sur

l’environnement et la santé humaine. Par contre, ils savent les noms commerciaux des pesticides

qu’ils utilisent le plus souvent pour combattre les agents destructeurs des produits agricoles

comme les insectes nuisibles, la maladie qui rend secs les feuilles.

Les pesticides les plus utilisés et les plus vendus sur le marché dans la Commune sont : le

polytrine, le malabexe, le Dichlorbexe, le Dimethobex, l’Atout, le Dimex, le Ditane et le

« Composé ». Certains agriculteurs ne respectent pas la quantité des pesticides qu’ils doivent

utiliser sur une unité de surface cultivée ou sur la nature des cultures correspondantes.

Deux cultivateurs de tomates que nous avons rencontré ont dit « nous avons acheté un produit de

1000 Ar et nous allons l’épandre sur les tomates. On ne tient pas compte de la quantité du

produit ni de la surface du terrain sur laquelle les tomates sont cultivés ».

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Descriptions: Echantillons des pesticides sur le marché d'Imerintsiatosika

A ne pas oublier que l’utilisation fréquente

d’un pesticide accélère l’apparition de

souches pathogènes résistantes aux

traitements, ce qui le rend inefficace.

La vérification auprès des revendeurs de

pesticides nous a permis de savoir la

composition, le mode d’emploi et le rôle de

chaque pesticide :

(Descriptions: engrais chimiques contenus dans des

sacs de ciment sur le marché de la Commune rurale)

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Tableau 26: Listes des pesticides vus sur le marché à Imerinstsiatosika

Pesticides Caractéristiques

Malabex 500EC Insecticides organophosphoré à large spectre d’action contenant 500

g/L de Malathion N°216/11-MinAgri/CHPA/HC

Dichlorbex 1000 EC Insecticide avec action respiratoire de contact fumigène et ctomacale

contenant 1000 g/L de dichlorvos N°214/11-MinAgri/CHPA/HC

(appelé aussi NUVAN par les revendeurs)

Dimethobex 400 EC Insecticides systémique à action de contact et ingestion contenant 400

g/L de Dimethoate N°280/14-MinAgri/CHPA/HC

ATOUT 500 EC (Malathion 500 g/L, EC) ; insecticide pour les cultures maraîcheres et

fruitières

Dimex 400 EC (Dimethoate 400 g/L, EC) ; insecticides acarides polyvalent et

systemique pour les cultures maraîcheres

Ditane Utilisé pour enlever les taches bleues sur le tomate et aussi pour rendre mure

les tomates (1/8 kg de ditane correspond à 3 caisses de tomates

Composé Mélange de plusieurs pesticides différents

Source: Enquêtes auprès des revendeurs de pesticides sur le marché d’Imerintsiatosika tous les Mercredis

Le produit le plus utilisé par les paysans est le « Composé » un mélange de plusieurs pesticides

différents, que les paysans ne doivent jamais utiliser dans le milieu agricole d’après l’entretien au

niveau de la direction de la protection des végétaux.

Techniquement, il existe aussi l’effet

cocktail : lorsque plusieurs molécules sont

présentes dans un produit donné ou dans les

tissus humains, l’effet est souvent supérieur à

la somme des effets de chaque substance prise

séparément. Mais cet effet n’est pas pris en

compte dans les études toxicologiques. Les

problèmes des paysans ainsi que les solutions

proposées sont résumés dans le tableau

suivant : (Les ditanes de 1/8 ème de kilograme contenu dans des sachets plastique vendus à partir de Ar 500 le

sachet)

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Tableau 27: Problèmes des Paysans, causes, conséquences et solutions proposées dans la Commune Rurale d’Imerintsiatosika

Problèmes Causes Conséquences Solutions

Difficultés sur la production de

semence, engrais et pesticides

Manque de pouvoir d’achat des

paysans, insuffisance de service

partenaires

Diminution de la production, no

motivation à l’utilisation des

engrais chimique et contentement

à l’utilisation des engrais

biologiques

Recherche de partenariat auprès des

bailleurs ; achat groupé, création

d’un central d’achat.

Non maîtrise de l’eau

d’irrigation

Vieillissement et absence de

barrage pour gérer le fleuve

Katsaoka, manque de canaux de

ruissellement,

Inondation de la culture,

insuffisance d’eau d’irrigation

Recherche de financement et pour la

construction et réhabilitation des

infrastructures, maintenance des

infrastructures existants

Manque de GCV ou sompitra

iombonana

Insuffisance de moyen financier Non maîtrise de la production et

du prix des produits

Construction d’un magasin de

produit

Manque des techniciens élevages

et agricultures

Le nombre de techniciens locaux

est insuffisant et ils ne font que

rester en ville.

Les paysans ne suivent pas la

nouvelle technique de production,

manque de surveillance technique

Recherche partenariat avec les

secteurs indépendants de la

formation des paysans

Dégradation de la qualité des

produits agricoles et diminution

du taux d’élevage

Les maladies des cultures et celles

des animaux, le travail des dahalo

Diminution des revenues et de la

ressource de revenu des paysans,

le nombre des maladies

augmentent.

Approvisionnement en pesticides et

formation des agriculteurs et des

éleveurs, renforcement de la sécurité

Source: Enquêtes auprès des responsables au niveau de la Commune

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III.4 INCIDENCES ET RISQUES SUR LA SANTE

Chaîne alimentaire : la chaîne alimentaire caractérise une suite de relations alimentaires existant

entre les êtres vivants : chaque être vivant mange celui qui le précède.

Puisque l’Homme chasse ou pêche pour se nourrir, quand il mange des animaux contaminés il

met sa vie en danger. Par conséquent cela tue les êtres vivants cela empêchant la chaîne

alimentaire, élément vital pour le développement durable, de fonctionner correctement. S’il n’y a

plus d’animaux, l’Homme ne mangera plus. Et puisque l’espèce humaine a comme besoin vital

de boire, et si l’eau est contaminée, elle en souffrira.

D’après les consultations auprès du service de surveillance phytosanitaire de la Direction de la

Protection des végétaux, il y a quelques signes à long terme ou maladies chroniques causées par

les pesticides :

Effets chroniques : Cancers (sang, prostate, cerveau, peau), troubles neuro-dégénératifs

(Parkinson), trouble de la reproduction, problèmes de fertilité, effets hématologiques (leucémies,

lymphomes...), maladies cardiovasculaires, et cancers broncho pulmonaires.

Effets aigus : Maux de tête, troubles digestifs, irritation cutanées, perte de poids, la faiblesse

constante, toux constante ou sanguinolente, les blessures qui ne guérissent pas, les mains ou

pieds engourdis, faiblesse de l’équilibre, perte de division, le battement cardiaque très rapide ou

trop lent, les changements d’humeur soudains, la confusion, perte de mémoire et le trouble de

concentration, nausées, problèmes respiratoires,…

Voici quelques résultats d’analyses antérieurs dans le laboratoire qui confirme l’existence des

résidus de pesticides dans les denrées alimentaires.

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Tableau 28 : Teneur en résidus d’aldrine, de dieldrine et de l’Heptachlore dans les échantillons étudiés (exprimée en mg/kg par rapport au

poids frais de l’échantillon ou exprimée en mg/mg sur la matière grasse)

Echantillons N

ALDRINE Normes DIELDRINE Normes HEPTACHLORE Normes

Nombre

échantillon

positif

Moyenne

gamme

SUISSE

(1995)

LMR

(1993)

Nombre

échantillon

positif

Moyenne

gamme

SUISSE

(1995)

LMR

(1993)

Nombre

échantillon

positif

Moyenne

gamme

SUISSE

(1995)

LMR

(1993)

POISSON 15 9 0,349

0,008 Ŕ 1,126 0,05 - 1 1,219 0,05 - 3

0,123

0,029 Ŕ 0,276 0,05 -

VIANDE DE

BŒUF 15 8

0,430

0,045 Ŕ 0,980 0,2 0,2 0 nd 0,2 0,2 0 nd 0,2 0,2

FOIE DE CANE 5 4 0,012

0,003 Ŕ 0,024 - - 0 nd - - 2

0,031

0,023 Ŕ 0,039 - -

ŒUFS DE

CANE 15 8

0,015

0,002 Ŕ 0,039 0,02 0,1 2

0,011

0,010 Ŕ 0,011 0,02 0,1 0 nd 0,01 0,02

LAITUE 15 0 nd 0,01 - 2 0,094

0,002 Ŕ 0,186 0,01 - 1

0,011

0,011 0,01 0,05

CONFITURE

DE FRAISE 5 3

0,028

0,019 Ŕ 0,046 - - 0 nd - - 2

0,015

0,001 Ŕ 0,028 - -

LAIT

MATERNEL 12 5

0,275

0,061 Ŕ 0,795 0,15 - 4

0,036

0,08 Ŕ 0,109 0,15 - 2

0,008

0,008 0,1 0,006

Source : Cyril Nogier ; Harizo Rasolomanana.- Etude sur le contrôle de la présence des résidus de pesticides dans les denrées alimentaires et l'eau" ECOTOX II. Projet

DDC/GTZ, Voarisoa, "l'Environnement et les Produits Toxiques ".

Norme 1 : Norme Suisse donnant le valeur limite (en italique dans le tableau) et la valeur de tolérance (mg/kg )du Conseil Fédéral Suisse (Berne,

1995) par matière active ; Norme 2 : LMR du Codex alimentarius (vol.2, 1993) par matière active.

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Tableau 29 Teneur en résidus de DDT dans les échantillons étudiés (mg/kg par rapport au poids frais de l’échantillon ou en mg/kg sur la

matière grasse)

Échantillons N

o,p-DDT p,p-DDT Normes

Nombre

échantillons

positifs

Moyenne

gamme

Nombre

échantillons

positifs

Moyenne

gamme

SUISSE

(1995)

LMR

(1993)

POISSON 15 3 1,849

0,113 Ŕ 4,829

2 0,106

0,030 Ŕ 0,182

1 -

VIANDE DE

BŒUF

15 0 Nd 0 nd 1 5

FOIE DE CANE 5 0 Nd 0 nd - -

ŒUFS DE CANE 15 0 Nd 13 0,999

0,054 Ŕ 5,201

0,1 0,5

LAITUE 15 14 0,263

0,011 Ŕ 2,991

6 2,024

0,08 Ŕ 11,956

0,05 -

CRESSON 15 0 Nd 2 0,016

0,014 Ŕ 0,017

0,05 -

CONFITURE DE

FRAISE

5 0 Nd 0 nd - -

Source : Cyril Nogier ; Harizo Rasolomanana.- Etude sur le contrôle de la présence des résidus de pesticides dans les denrées alimentaires et l'eau" ECOTOX II. Projet

DDC/GTZ, Voarisoa, "l'Environnement et les Produit Toxiques ". 1998

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Tableau 30 Teneur en résidus d’aldrine, de dieldrine et d’heptachlore dans les échantillons de lait maternel (exprimée en mg/kg par

rapport au poids frais de l’échantillon ou exprimée en mg/kg sur la matière grasse

Echantillons N

ALDRINE Normes DIELDRINE Normes HEPTACHLORE Normes

Nombre

échantillon

positif

Moyenne

gamme

SUISS

E

(1995)

LMR

(1993)

Nombre

échantillon

positif

Moyenne

gamme

SUISS

E

(1995)

LMR

(1993)

Nombre

échantillon

positif

Moyenne

gamme

SUISS

E

(1995)

LMR

(1993)

LAIT

MATERNEL 12 5

0,275

0,061 Ŕ

0,795

0,15 - 4 0,036

0,08 Ŕ 0,109 0,15 - 2

0,008

0,008 0,1 0,006

Source : Cyril Nogier ; Harizo Rasolomanana.- Etude sur le contrôle de la présence des résidus de pesticides dans les denrées alimentaires et l'eau" ECOTOX II. Projet

DDC/GTZ, Voarisoa, "l'Environnement et les Produit Toxiques ". 1998

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Tableau 31: Nombre d'intoxications relevées au niveau de la CHU-JRA Antananarivo

Années et mois Sexe nombre Moyenne

d’âge Intoxication cause décédés

Service

concerné

Janvier à Décembre 2013 F 69 25,16 Nuvan, raticides, OP et tamaron IA et/ou TS 10 REAMED

M 61 27,74 Nuvan, raticides, OP et tamaron IA et/ou TS 6 REAMED

Janvier à Décembre 2014

(Octobre non compris)

F 59 20,84 Nuvan, raticides, OP et tamaron IA et/ou TS 3 REAMED

M 56 29,73 Nuvan, raticides, OP et tamaron IA et/ou TS 8 REAMED

Janvier à Juin 2015 F 16 23,56 Nuvan, raticides, OP et tamaron IA et/ou TS 0 REAMED

M 21 27,67 Nuvan, raticides, OP et tamaron IA et/ou TS 1 REAMED

Source: Service REAMED et Toxicologie Clinique, UNIMINTOX et Service STATISTIQUE.HJRA., Juillet 2015

Les cas d’intoxication les plus nombreux auprès de la HJRA sont issues des pesticides utilisés en agriculture et intra-domiciliaires. Au total, 21 est

au moins le nombre de décès relevé durant les 3 dernières années (2015, 2014, 2013) d’après les données disponibles auprès du Service de la

Réanimation Médicale et Toxicologie Clinique (REAMED) de CHU-JRA. Les insecticides sont les plus dangereux et eux mêmes se divisent de

deux familles :

1. Les Organophosphorés (OP) : responsables dans les familles d’agriculteurs de lymphomes, d’un faible poids à la naissance des enfants ou

des problèmes de comportement ;

2. Les Pyréthrinoîdes ayant comme conséquence la neurotoxicité : maladie de Parkinson, déficit cognitif ou maladie l’Alzheimer

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RECOMMANDATION GENERALE

L'agriculture biologique est née de la réaction aux excès de l'agriculture moderne et de la

pollution imposée par ces cultures intensives. Régie par des lois et des règlements précis, elle est

tenue de n'utiliser aucun engrais chimique soluble ni produit traitant de synthèse comme le

pesticide. On ne sait s’il existe ou pas à ce jour un plan de surveillance national pour les produits

alimentaires destinés à la consommation locale, ni valeur réglementaire sur la contamination en

pesticides dans les différents milieux aériens (air ambiant et air intérieur). Du fait de ce vide

règlementaire, la contamination de l’air par les pesticides est une composante de la pollution

atmosphérique qui est restée longtemps mal renseignée. Par contre nous avons maintenant la

politique nationale de gestion rationnelle des pesticides qui a pour but de préserver la santé

humaine et animale ainsi que l’environnement des risques associés aux pesticides suivant l’arrêté

n°15898/2013-MSANP.

De ce fait, des recommandations sont nécessaires. Comme actions de sensibilisation, on peut

citer entre autres une utilisation raisonnée des pesticides (lutte intégrée, …), des aménagements

pour diminuer l’impact des pesticides sur les milieux aquatiques (zones tampons, antidérive, …),

l’utilisation des matériels plus performants, la promotion systèmes de bio-épuration des fonds de

bouillies et des eaux de lavage, la formation des utilisateurs professionnels, la mise en place de

mesures d’interdiction des matières actives de pesticides encore utilisées à l’échelle nationale et

qui sont classés très dangereux pour la santé humaine, le contrôle et inspection de vendeurs, des

revendeurs des pesticides et des lieux de vente par les autorités compétentes, la mise en place au

niveau national d’une structure étatique chargés de faire des analyses des résidus des pesticides

dans tous les produits agricoles (fruits, légumes, autre denrées alimentaires) destinés pour le

marché local, mise en place d’un système d’information et sensibilisation des utilisateurs

(agriculteurs, autre utilisateurs par exemple choisir des insecticides à faible toxicité) et des

consommateurs des matières actives dangereuses pour la santé et l’environnement, interdites

d’homologation, la mise en place d’une plateforme des utilisateurs de pesticides afin d’organiser

des formations, surtout pour les Agriculteurs en focalisant sur la sécurité alimentaire et sanitaire

et sur la nécessité du port de l’équipement de protection individuelle (combinaison complète y

compris gants, masque et bottes) au moment de l’application des pesticides. A ne pas négliger

aussi l’accompagnement de l’Etat dans les différentes actions ou activités relatifs au pesticides

(réglage matériel de traitement, par exemple éviter les traitements répétés dans une même zone

etc., les méthodes de lutte alternatives respectueuses de l’environnement, encourager les

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agriculteurs quant à l’utilisation des méthodes de protection des cultures respectueuses da la

santé humaine et des autres composantes de l’environnement.

Mener une réflexion sur les annuelles pour privilégier des espèces naturelles et faciles d’entretien

avec un aspect plus champêtre, favoriser la diversité des essences végétales afin de rétablir un

équilibre biologique et ainsi favoriser le développement de la faune auxiliaire… Nous savons

que certains arbustes demandent plus de soins que d’autres. De la même façon, certains types de

sols conviennent mieux à certains types d’arbres. En connaissant ces quelques facteurs, on peut

éviter d’utiliser tous ces produits non naturels et dangereux pour la santé et l’environnement.

Certains insectes s’adaptent, avec le temps et aux produits chimiques. Pour éviter d’utiliser ces

produits rendus inutiles et qui affectent l’environnement, voyez quelles actions saines, pratiquées

en alternance ou combinées, peuvent être efficaces pour éliminer ou éloigner les gêneurs. Il faut

apprendre quelques notions fondamentales de biologie et savoir déceler les problèmes dès le

début, avant qu'ils ne prennent de l'ampleur. Tout le monde peut réduire les populations de

parasites et d'organismes pathogènes afin de les empêcher de faire des ravages, et ce, sans utiliser

de produits synthétiques et en fin utilisez des méthodes antiparasitaires biologiques. Elles aident

à créer un écosystème équilibré sur les terrains.

Concernant les déchets de pesticides ils sont composés en partie de lui-même ainsi que de

matériaux contaminés, incluant aussi les eaux de rinçage (provenant du rinçage des contenants

vides et des pulvérisateurs), les produits concentrés périmés ou retirés du marché, les contenants

vides, les restants de bouillie, les résidus de déversement et les sols contaminés. De ce fait

comment réduire les risques liés à l’usage des pesticides ? Le risque exposant à l’utilisation des

produits phytosanitaires est conditionné par trois éléments : (1) La toxicité des molécules actives

contenues dans le produit, (2) la forme physique de la spécialité commerciale ou du mélange

liquide ou solide qui influe sur la capacité de dispersion et de contact avec l’individu et (3) la

nature des autres éléments constitutifs du produit. Ce qui nous oblige aux actions telles que la

connaissance de la toxicité des produits (bien lire les étiquettes), la protection de la peau et les

muqueuses (porter des vêtements adéquats), Eviter l’ingestion (hygiène), la protection des voies

respiratoires (se munir d’un masque de protection respiratoire certifié), l’emploi des matériels de

protection adaptés, le lavage des matériels d’application après leur utilisation et enfin s’assurer

que les produits soient entreposés correctement et hors de portée des enfants.

Indicateur de réduction de l’utilisation des pesticides : Un indicateur est un paramètre

mesurable qui permet d’évaluer un autre paramètre intéressant difficilement accessible

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directement. D’après la recherche au niveau européen, le plus urgent est de définir les indicateurs

qui permettront le suivi de la réduction à 50%. Parmi ces indicateurs, on cite:

La quantité de substance active : c’est la quantité de substance utilisé, elle sera pondérée

par les doses homologuées et les toxicités des produits. Il est fiable et peu couteux, mais jugé peu

pertinent. C’est un indicateur global.

La fréquence de traitement : c’est la fréquence d’utilisation de doses homologuées sur

une surface par un Agriculteur. Il est plus couteux et moins fiable, mais plus pertinent. Il permet

notamment des comparaisons entre cultures et un suivi évolutionnel.

Bio-pesticides organiques d’origine naturelle : « bio-pesticide » est un terme générique qui

englobe différentes méthodes de ravageurs de cultures :

Microorganismes (bactéries, virus, champignons)

Métabolites bactériens (antibiotiques)

Pesticides naturels dérivés de plantes

Phéromones d’insectes

OGM pour transformer les plantes et la résistance aux champignons, aux virus et aux

insectes pour rendre résistantes aux herbicides.

Nématodes entomophages

Exemples d’insecticides naturels : Nicotine, pyréthrine, roténone, extrait de Ryania sp, tagetes,

Huile essentielle

Le Tabac et la Nicotine :

premier insecticide organique

Pyrèthres : leader des

marchés mondiaux

d’insecticides végétaux

Roténone et Roténoides

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Extrait de pyrètre : le

Pirigraine bio pour traitement

des produits récoltés

Extrait de tige de Ryania :

principe actif : Ryanodine,

nom commercial : Ryan 50,

Ryanicide

Nematicide

Huiles Essentielles :Toxicité par inhalation (thymus vulgaris,

salvia officinalis, ocimum basilicum…) ; inhibition de la

reproduction (Eucalyptus globulus,…) ; répulsif (citronnelle)

Extrait de Reynotria

Schalinenis : éxtrait riche en

dérivé resveratrole

Pour les champignons, le principe est sensiblement le même qu’avec les insectes. Il s’agit

toujours d’introduire un auxiliaire naturel, un champignon cette fois antagoniste à une espèce

infestant la culture pour en débarrasser. Le trichoderma par exemple permet de lutter contre les

champignons responsables du pourrissement des légumes.

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CONCLUSION

es pesticides ont pour avantage de maximiser les rendements des exploitations agricoles et

la qualité des produits, de minimiser la main d'œuvre, de répondre aux exigences en

matière de préservation des végétaux et de permettre la commercialisation des produits agricoles.

Mise à part l'agriculture, les pesticides sont utilisés pour la préservation du bois, des tissus et la

protection de la santé publique. Les pesticides ont aussi permis à l'homme d’accroître les

rendements et de maîtriser ses cultures vivrières et céréalières, d'échapper à la concurrence de

nombreux parasites donc de limiter le recours à la déforestation pour trouver de nouvelles terres

agricoles. Les experts estiment que les pesticides ont permis de doubler la productivité de

l'agriculture mondiale et d'éviter la survenue des grandes famines qui ont jalonné l'histoire.

L’utilisation de pesticides permet d’empêcher la diffusion de certaines maladies, comme le

paludisme, transmises par des moustiques.

Toutefois, de nombreux pesticides sont des produits toxiques, dangereux pour la santé humaine.

Ils ont des effets néfastes sur le système immunitaire et endocrinien et peuvent provoquer des

cancers, de malformations congénitales, troubles neurologiques. Les fœtus, les enfants, les

femmes enceintes et les personnes âgées sont particulièrement vulnérables. Ils pourraient être

responsables d'anomalies génétiques et participeraient à la progression régulière des cas

d'allergie. Des normes internationales fixent des concentrations maximales, mais elles sont

souvent dépassées car les parasites deviennent progressivement résistants. De plus, tant

d'aliments sont traités que leur concentration et leur toxicité s'additionnent. Enfin, des pesticides

chimiquement très différents peuvent interagir en créant des toxicités nouvelles encore mal

identifiées. Les pesticides ont un impact négatif sur les écosystèmes (pollution des rivières et des

nappes phréatiques, empoisonnement d’abeilles, d’oiseaux ou de vers de terre…). L'emploi

répandu et parfois malavisé des pesticides a entraîné l'apparition d'insectes, de maladies des

plantes, de mauvaises herbes et de rongeurs qui résistent à certains de ces produits Il faut donc en

créer de nouveaux pour lutter contre ces ravageurs résistants. Certains pesticides sont

relativement stables, et comme une grande partie du pesticide employé aboutit fréquemment

dans le sol, il peut arriver que ces pesticides s'y accumulent, pour être ensuite entraînés dans les

nappes d'eau souterraines, les lacs et les rivières. La bioaccumulation peut parfois prendre des

proportions de nature à affecter les oiseaux et les poissons. La bioaccumulation ne se produit

normalement que si le pesticide ne réagit pas à l'environnement, mais la plupart des pesticides

modernes ne sont pas assez stables pour que ce genre de difficulté se présente. Les pesticides

L

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organochlorés sont par exemples des produits chimiques très toxiques qui contiennent des

atomes de carbone et de chlore liés ensemble. Ils ne se décomposent pas facilement et peuvent

rester actifs longtemps dans l'environnement. Ils peuvent s'évaporer dans les climats chauds,

voyager à travers l'atmosphère et se déposer dans des environnements plus froids. Au fur et à

mesure qu'ils grimpent dans la chaîne alimentaire, ils deviennent plus concentrés. Il s'ensuit donc

qu'un pesticide qui tue une mouche risque aussi de tuer un chien. Il faut donc, non seulement

dans l’importation d’un pesticide, mais aussi dans son emploi, tenir compte du fait qu'il peut

empoisonner un organisme auquel il n'est pas destiné. Les niveaux les plus élevés

d'organochlorés se trouvent chez les êtres humains, les oiseaux qui se nourrissent de poisson et

les mammifères marins. Dans ce contexte, et parce que les besoins en phytoprotection risquent

de croitre en raison des changements climatiques, la recherche en chimie de synthèse doit

continuer pour fournir des composés moins toxiques et plus sélectifs. En complément, les

programmes de recherche et développement gagneraient à se diversifier en ciblant des approches

alternatives aux pesticides et en évaluant les risques sanitaires et environnementaux de ces

produits ainsi que les impacts des changements climatiques.

La principale lacune réside dans l’insuffisance des ressources financières. Une source auprès de

la DPV précise qu’il n’y a pas eu aucune analyse des résidus de pesticides depuis 2005. Comme

mentionnée dans la politique nationale de gestion rationnelle des pesticides, l’ « Etat Malgache

n’alloue aucun budget pour la gestion des pesticides, la réalisation des activités dépend

totalement des financements extérieurs. Or, dans la plupart des cas, ceux-ci ne sont destinés que

pour des projets ou programmes ponctuels qui intéressent les bailleurs ».

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Mémoire de diplôme de Master EIE 2014-2015-Univ de Bordeaux-Univ d’Antananarivo Page a

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

1. PESTICIDES ET ENVIRONNEMENT par Camille-Michel COSTE, Directeur du

C.E.R.A.P. Perpingan

2. [2] le Journal quotidien Midi Madagasikara no.9658 du samedi 30 mai 2015. Page 6,

Article sur la Société. Par R. Eugène.

3. Convention de Stockholm sur les Polluants Organiques Persistants (POP), telle

qu’amendée en 2009, Texte et Annexes

4. [3] L’apiculture à Madagascar est en danger : page ECONOMIE de journal

l’EXPRESSE DE MADAGASCAR, le samedi 08 Aout 2015 par Sandra Miora Hafalianavalona.

5. [5]POLITIQUE NATIONALE DE GESTION RATIONNELLES DES PESTICIDES A

MADAGASCAR, PROJET OMS GATES, Mai 2012

6. [6]Ecotoxocologie et impacts sanitaires des pesticides en réponse à l’augmentation des

ravageurs amenés par les changements climatiques : portrait, perspectives et

recommandations par Eve Boileau Maître en environnement à l’Université de SHERBROOK.

7. ECOTOXICOLOGIE ET IMPACTS SANITAIRES DES PESTICIDES EN REPONSE A

L’AUGMENTATION DES RAVAGEURS AMENES PAR LES CHANGEMENTS

CLIMATIQUES : PORTRAIT, PERSPECTIVES ET RECOMMANDATIONS, par Eve Boileau,

Maître en environnement Université de Sherbrook. Janvier 2015

8. ANALYSE DE LA GESTION DES PESTICIDES UTILISES EN SANTE PUBLIQUE A

MADAGASCAR, Projet OMS GATES – Voarisoa Observatoire. Novembre 2009

9. PESTICIDES, SANTE, ENVIRONNEMENT. POUR UNE GESTION SAINE DES

PESTICIDES ; Par Hervé Francis RAKOTONDRAVONY ; Laboratoire de Contrôle des

pesticides, Ministère de l’Agriculture, Communication à l’Académie Malagasy, Section

Sciences. 18 OCT 2012

10. ETUDE DES EFFETS ET INCIDENCES DES POPs SUR LA SANTE HUMAINE ET

L’ENVIRONNEMENT, GLW CONSEIL. Juillet 2004

11. DIRECTIVES INITIALES APPLICABLES AUX ACTIVITES HABILITANTES

RELATIVES A LA CONVENTION DE STOCKHOLM SUR LES POLLUANTS ORGANIQUES

PERSISTANTS, Conseil du FEM du 9-11 Mai 2001. Point 6 de l’ordre du jour

12. [1]PESTICIDES ET ALIMENTS par Hérvé Francis RAKOTONDRAVONY, Président

du Comité National du Codex Alimentarius, Ministère de l’Agriculture

13. POLLUANTS ORGANIQUES PERSISTANTS : CONSIDERATIONS POUR UNE

ACTION GLOBALE ; REUNION D’EXPERTS DU FISC SUR LES POPs ; RAPPORT FINAL .

17-19 JUIN 1996. Manille, Phylippines

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14. Contribution à l’etude d’impact environnemental du DDT utilisé en Aspersion

intradomiciliaire dans le cadre de la lutte contre le vecteurs du paludisme dans le SSD

d’Ambatolampy :cas du lait maternel

15. Code international de conduite pour la distribution et l’utilisation des pesticides

(Version amendée)/FAO

16. Prévention des risques pour la santé lors de la prépart=ation et k’emballage des

pesticides, Organisation Mondiale de la santé, Genève

17. ETUDE DANS LE CADRE DE LA LUTTE CONTRE LE PALUDISME, Analyse de la

présence de DDT dans les œufs de poule. Rédigé par Grégory Wayn Reynolds (School of

international Training, USA), Conseiller pour l’étude Alexandre von Hildebrand Projet

VOARISOA, Directrice du Programme Mary Lou Forward, Projet Andohahela-WWF,

Antananarivo 96

18. Impacts environnemental de l’application du DDT intrdomiciliaire sur le Haut Plateau

à Madagascar, Lausane, février 1998

REFERENCES WEBOGRAPHIQUES

untreaty.un.org rubrique RTNU (Recueil des Traités des Nations Unies, date du visite du

site : 20Mai2015)

www.minagri.gov.mg (date du visite du site : 22Mai2015)

www.pops.int (date de visite du site : 18Mai2015)

[4]www.wikipedia.com (juillet 2015)

www.prpv.org (toujours visité presque toutes les semaines à partir du mois de Mai

jusqu’en Septembre 2015)

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ANNEXES

ANNEXE 1 : LISTE DES PROJETS SOUS TUTELS DU MINISTERE DE L'AGRICULTURE

Tableau 32: Liste des projets sous tutelles du Ministère de l'Agriculture

N° INTITULE DU PROJET Date

début

Date

fin Extension

Nature de

l’évaluation

Environnementale

Cout total

du projet

1 PROGRAMME DE LUTTE ANTI EROSIVE 2004 2012 2013

2 LUTTE ANTI ACRIDIENNE 2000 2012 2013

3 PREPARATION ET ATTENUATION EFFETS

CATASTROPHIQUES NATURELLES 2000 2012 2013

4 PROJET PROTECTION BASSINS VERSANTS LAC

ALAOTRA 2000 2012 2013

5 REHABILITATION DU PERIMETRE BAS MANGOKY 2004 2012 2013

6 PROJET DE SOUTIEN AU DEVELOPPEMENT RURAL

(PSDR) 2002 2012 2013

7 CONTRIBUTION MISE EN ŒUVRE PLAN D’ACTION DU

DEVELOPPEMENT RURAL 2004 2012 TVA

8 AJUSTEMENT SECTORIEL DEVELOPPEMENT RURAL 2004 2012 2013

9 PROJET BASSINS VERSANT PERIMETRES IRRIGUES 2004 2012 2013

10 APPUI A LA DIFFUSION DES TECHNIQUES 2004 2012 2013

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Mémoire de diplôme de Master EIE 2014-2015-Univ de Bordeaux-Univ d’Antananarivo Page ii

N° INTITULE DU PROJET Date

début

Date

fin Extension

Nature de

l’évaluation

Environnementale

Cout total

du projet

AGROECOLOGIQUES

11 FONDS D’ENTRETIEN DES RESEAUX HYDROAGRICOLES 2004 2012 2013

12 PROGRAMME DE PROMOTION DES REVENUS RUREAUX 2004 2012 2013

13 APPUI A LA MISE EN PLACE FONDS REGIONAL DE

DEVELOPPEMENT AGRICOLE 2006 2012 2013

14 PROJET DE DEVELOPPEMENT INTEGRE DE MANOMBO 2006 2012 2013

15

PROGRAMME DE SOUTIEN AUX POLES DE MICRO-

ENTREPRISES RURALES ET AUX ECONOMIES

REGIONALES DE MADAGASCAR

2008 2012 2013

16 APPUI AU RENFORCEMENT DES ORGANISATIONS

PAYSANNES ET SERVICES AGRICOLES 2009 2012 2013

17 PROJET D’AMELIORATION DES PERTES DE POST

RECOLTE 2009 2016 TVA2013

18 PROJET D’AMELIORATION DE LA PRODUCTIVITE

RIZICOLE DANS LES HAUTES TERRES CENRALES 2010 2012 2013

19 PROMOTION DE LA PRODUCTION DE SEMENCES DE RIZ

HYBRIDE 2011 2013

Source: Service de l'Environnement Ministère de l'Agriculture

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ANNEXE 2 : FICHE D’ENTRETIEN AUPRES DES INSTITUTIONS ET ORGANISMES CONCERNES A

ANTANANARIVO

Tableau 33: Fiche d’entretien auprès des institutions et organismes concernés

#

Noms et prénoms de

la personne

responsable

Titre et fonctions Institution ou organisme Coordonnées de la personne Date et lieu de

l’entretien

1 Mme ANDRIAMAHAZO

Michelle

Chef de service de l’Environnement

du Ministère de l’Agriculture

SEnv/ MinAgri 034 05 610 31

[email protected]

Pendant le stage au

sein du SEnv/

MinAgri

Les points soulevés pendant l’entretien : Choix du thème à traiter pour le mémoire, entre autres l’agriculture de conservation,

l’agroécologie, l’impact du changement climatique sur le milieu agricole, la biosécurité et OGM (Organisme Génétiquement Modifié),

économie bleue, l’utilisation des produits phytosanitaires et leurs impacts sur l’écosystème agricole.

2 Mme RASAMISON Ange

Sabrina Décharlly

Chargée d’études SEnv/MinAgri 034 03 640 79

[email protected]

Pendant le stage au

sein du SEnv/

MinAgri

Les points soulevés pendant l’entretien : Identification des personnes clés, responsables et concernées sur les Pesticides POPs à

Madagascar, les conventions internationales signées et ou ratifiées par Madagascar en relation avec les produits chimiques et en particulier

les Polluants Organiques Persistants

3 Mme

RAKOTONANDRASANA

Mino Nandrianina

Chargée d’études SEnv/MinAgri 034 96 085 01

[email protected]

Pendant le stage au

sein du SEnv/

MinAgri

Les points soulevés pendant l’entretien : Identification des personnes clés, responsables et concernées sur les Pesticides POPs à

Madagascar et les organismes et institutions qu’on doit consulter.

4 Mr Désiré Chef de service Analyse, Comité DPV/Minagri 033 11 209 75 Juin 2015 DPV

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#

Noms et prénoms de

la personne

responsable

Titre et fonctions Institution ou organisme Coordonnées de la personne Date et lieu de

l’entretien

RABAKOARIJAO d’homologation des produits Nanisana

Les points soulevés pendant l’entretien : Relations pesticides avec l’environnement, les relations pesticides-sol, les relations pesticides-

eaux, les relations pesticides-air.

5 Madame

RAKOTOARISETRA

Haritiana

Point focal national (PFN) POPs à

Madagascar

MEEMF MEEMF

Ampandrianomby

Les points soulevés pendant l’entretien : Effets et incidences des POPs sur la santé humaine et l’environnement

6 Yve Mong Chef de laboratoire CNRE

Les points soulevés pendant l’entretien : Identification des personnes clés et personnes responsables et concernées des Pesticides POPs à

Madagascar

7 Dr. REJO Roger

Andrianalimanana

Chef de département 4

« Environnement et qualité de la vie »

CNRE 034 05 516 18

Les points soulevés pendant l’entretien : Identification des personnes clés et personnes responsables et concernées des Pesticides POPs à

Madagascar

8 Mr

ANDRIATSIHOARANA

Fidimalala

Président Conseil d’Administration

ONG Voarisoa

ONG Voarisoa 033 80 329 80 03/07/15

Ankadimbahoaka

Les points soulevés pendant l’entretien : Identification des personnes clés et personnes responsables et concernées des Pesticides POPs à

Madagascar

9 Dr. Norohasina

RAKOTOSON

Service de l’environnement MinSan SEnv/MINSAN 034 02 536 17 01/07/15 WWF

Antsakaviro

Les points soulevés pendant l’entretien : Institutions et organismes responsables de la mise en œuvre de la Convention de Stockholm sur

les Polluants Organiques Persistants et ceux qui assurent les Gestion des Pesticides à Madagascar.

10 Dr. ANDRIAMAROLAFY Service réanimation médicale et HJRA 033 11 284 02 17/07/15 HJRA

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#

Noms et prénoms de

la personne

responsable

Titre et fonctions Institution ou organisme Coordonnées de la personne Date et lieu de

l’entretien

Elysé M. toxicologie clinique

Les points soulevés pendant l’entretien : Statistique de l’intoxication issue des pesticides durant les 5 dernières années, les abréviations

utilisées par les Docteurs et techniciens auprès du Service de la Réanimation Médicale et Toxicologie Clinique (REAMED)

11 Mme RAZOELIARISOA

Jackie

Service Statistique HJRA 033 14 640 44 17/07/15 HJRA

Les points soulevés pendant l’entretien : Statistique sur l’intoxication issue des pesticides durant les 5 dernières années, les abréviations

utilisées par les Docteurs et techniciens auprès du Service REAMED

12 Dr. RAKOTONDRAZAFY

Simon

Médecin du SALV/DLP Responsable

technique national CAID/DLP, Point

focal national de la gestion rationnelle

des pesticides de la DLP

Direction de la Lutte contre le

Paludisme MINSAN

[email protected]

033 17 378 23

034 15 334 60

14/07/15

DLP Androhibe

Les points soulevés pendant l’entretien : Décret N°2012-900 portant interdiction d’importation, de distribution, de vente, d’utilisation et

d’importation de quelques matière actives de pesticides en agriculture et de produits chimiques relevant du secteur industriel dans le cadre

de l’application de la convention de Rotterdam et de la Convention de Stockholm ; lutte antivectorielle et protection individuelle ;

questionnaires sur la méthode d’homologation et gestion des pesticides utilisés en santé public dans les Etats membres ; Action du DDT sur

les Insectes ; Politique environnemental de sauvegarde ; convention de Stockholm sur les Polluants Organiques Persistants ; analyse de la

situation concernant la gestion des pesticides utilisés en santé publique projet OMS GATES ; Campagne d’Aspersion Intra-domiciliaires ;

textes législatives pesticides et le Projet Voarisoa ; plan national de mise en œuvre de la Convention de Stockholm sur les Polluants

Organiques Persistants.

13 Dr. RALAIARIMANANA

Corinne

Responsable Unité d’information sur

les médicaments et les intoxications

HJRA

Direction Agence de

Médicament de Madagascar

(DAMM)

034 19 564 23 21/07/15 HJRA

Les points soulevés pendant l’entretien : Insecticides trouvés sur les épiceries dans tous Madagascar, les régions les plus remarquables en

cas d’intoxication issues des pesticides, les catégories d’insecticides, les dossiers concernant l’intoxication issue d’insecticides auprès du

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Mémoire de diplôme de Master EIE 2014-2015-Univ de Bordeaux-Univ d’Antananarivo Page vi

#

Noms et prénoms de

la personne

responsable

Titre et fonctions Institution ou organisme Coordonnées de la personne Date et lieu de

l’entretien

Service de la Réanimation Médicale et Toxicologie clinique (REAMED) du CHU-JRA.

14 Mme LANTOARIMAKA

Verosoanandraina

Chef de division et certification

Service sanitaire des végétaux

DPV/MinAgri

DPV 034 05 581 41 22/07/15 Nanisana

Les points soulevés pendant l’entretien : Certification, santé des végétaux et produits agricoles pour l’exportation.

15 TSARAMODY Alfredo Service de l’Environnement Min Industrie 032 41 379 46

Les points soulevés pendant l’entretien : Convention de Stockholm sur les Polluants Organiques Persistants (POPs), Campagne

d’Aspersion Intra-Domiciliaires ou CAID

16 Mme

RAOELIVOLOLONA

Arlette

Chef de service de la quarantaine et

de l’aspections frontalière

DPV/MinAgri 034 05 610 70 30/07/15 Nanisana

Les points soulevés pendant l’entretien : Les activités, les responsabilités du service de la quarantaine végétale et sa fonction auprès du

Ministère de l’Agriculture

17 Mme RAZAKAMANANA

Harisoa Nirina

Chef de service de surveillance

phytosanitaire

DPV/MinAgri 034 05 610 12

033 12 812 24

30/07/15 FOFOFA

Ambatobe

Les points soulevés pendant l’entretien : Questionnaires importantes pour la réalisation de l’enquête auprès des revendeurs et paysans

utilisateurs de pesticides agricoles, la quantité des produits phytosanitaires importés en 2014 jusqu’en mi-juillet 2015 à Madagascar, la

quantité de pesticides agricoles homologués à Madagascar en en 2014 jusqu’en mi-juillet 2015, la quantité de pesticides agricoles et

utilisés en santé publiques relevés dans les 22 régions administratives de Madagascar.

Source: Entretien avec les personnes concernées et ou responsables

Page 91: En co-diplômation entre L’Université d’Antananarivo et l ...biblio.univ-antananarivo.mg/pdfs... · III.1.6 Données toxicologiques et ecotoxicologiques sur les Pesticides

Mémoire de diplôme de Master EIE 2014-2015-Univ de Bordeaux-Univ d’Antananarivo Page vii

ANNEXE 3: FICHE D’ENQUETE AUPRES DES PAYSANS ET REVENDEURS DE PESTICIDES UTILISES EN

AGRICULTURE DANS LA COMMUNE RURALE DE IMERINTSIATOSIKA

Direction de la Protection des Végétaux

Service de la Phytopharmacie

Contrôle des Pesticides

FANADIHADIANA NY FAMPIASANA FANAFODY FIAROVANA NY VOLY

Fotoana nanatanterahana ny asa: ny faha (début de l’enquête) ______ hatramin’ny (jusqu’en)________

Faritra (Région): __________ITASY___________ Distrika (District): _____________ARIVONIMAMO______________

Mpanatanteraka ny fanadihadiana (enquêteur) : _____________RAVELONANTOANDRO Efa__________________

Tableau 34: Fiche d'enquête sur l'utilisation des pesticides utilisés en agriculture dans la Commune Ruraale Imerintsiatosika

Anaran’ny

tantsaha, N° Tel ;

Fokontany sy

Kaominina

(Nom du paysan,

N°Tel, Fokontany

(Fkt) et Commune)

Fanafody

ampiasaina sy

Fiaviany (Pesticide

utilisé et son

origine)

Voly

nampiasana ny

fanafody

(agriculture

concerné)

Bibikely, Aretina,

Ahitra

(insects, maladies

et mauvaises

herbes)

Fatram-

panafody

(quantité du

pesticide

utilisé)

Fanatanterahana ny

asa (épandage) Fahombiazana

hita

(Très Efficace,

efficace, Moyenne,

Mediocre)

Fahasimbana na

fahapoizinana T@

fambolena na

olona na biby

fiompy….

(intoxications)

Fanamarih

ana

(remarques

)

Isa

(Nombre

de ttt)

Elanelana

(Intervalle)

RAKOTO

Jean Maurice

Fkt

Tsenamasoand

ro

Toutes

catégories

issues des

revendeurs

locales

Tomates Insectes Inconnue

mais

suivant le

prix

Toutes

les 2

semain

es

Moyenne Aucune Réapparit

ion des

insectes

après au

bout de

temps

RAZAFINDR

AMANANA

Toutes

catégories

Haricot vert Insectes Inconnue

mais

Toutes

les 2

Efficace Aucune Les

herbes

Page 92: En co-diplômation entre L’Université d’Antananarivo et l ...biblio.univ-antananarivo.mg/pdfs... · III.1.6 Données toxicologiques et ecotoxicologiques sur les Pesticides

Mémoire de diplôme de Master EIE 2014-2015-Univ de Bordeaux-Univ d’Antananarivo Page viii

Delphine Fkt

Tsenamasoand

ro

issues des

revendeurs

locales

suivant le

prix

Inconnue

mais

suivant le

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semain

es

n’apparai

ssent pas

mais les

insectes

persistent

LEZOMA Fkt

Tsenamasoand

ro

Toutes

catégories

issues des

revendeurs

locales

Haricot vert Insectes et

mauvaises

herbes

Inconnue

mais

suivant le

prix

Aléatoi

res

Moyenne Aucune Il y a

quelques

types

d’insecte

s qui

persistent

face aux

insecticid

es

FETY Larobia

Fkt

Tsenamasoand

ro

Toutes

catégories

issues des

revendeurs

locales

Tomates Insectes Inconnue

mais

suivant le

prix

Toutes

les

semain

es

Moyenne Aucune Aucune

remarque

BOTOLAHA

DY Justin Fkt

Toutes

catégories

Choux Insectes et

mauvaises

Inconnue

mais

A

chaque

Moyenne Aucune L’action

de la

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Mémoire de diplôme de Master EIE 2014-2015-Univ de Bordeaux-Univ d’Antananarivo Page ix

Tsenamasoand

ro

issues des

revendeurs

locales

herbes suivant le

prix

fois

qu’il ya

des

insectes

quantité

d’insectic

ides

proposée

par les

revendeu

rs n’est

pas

satisfaisa

nte

ZAFISON

Gervais Fkt

Ankazondandy

Toutes

catégories

issues des

revendeurs

locales

Tomates Insectes et

mauvaises

herbes

Inconnue

mais

suivant le

prix

Aléatoi

res

Moyenne Aucune Aucune

remarque

LEKAMISY

Justin Fkt

Ankazondandy

Toutes

catégories

issues des

revendeurs

locales

Tomates Insectes et

mauvaises

herbes

Inconnue

mais

suivant le

prix

Aléatoi

res

Efficace Aucune Les

insecticid

es utilisés

sont très

efficaces

pour la

culture

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Mémoire de diplôme de Master EIE 2014-2015-Univ de Bordeaux-Univ d’Antananarivo Page x

de tomate

KAMBO

Louis Fkt

Ankazondandy

Toutes

catégories

issues des

revendeurs

locales

Choux et

haricot et

tomates

Mauvaises

herbes

Inconnue

mais

suivant le

prix

Tous

les

mois

Moyenne Aucune Aucune

remarque

NARSAONA

Daniel Fkt

Ankazondandy

Toutes

catégories

issues des

revendeurs

locales

Choux Insectes et

mauvaises

herbes

Inconnue

mais

suivant le

prix

Dépend

de la

présenc

e des

insectes

et

mauvai

ses

herbes

Moyenne Aucune Réapparit

ion des

insectes

après au

bout de

temps

RAKOTOMA

LALA

Alphonse Fkt

Ankazondandy

Toutes

catégories

issues des

revendeurs

locales

Haricot et

tomates

Insectes et

mauvaises

herbes

Inconnue

mais

suivant le

prix

Aléatoi

res

Moyenne Aucune Les

insecticid

es

chimique

s ne sont

pas

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Mémoire de diplôme de Master EIE 2014-2015-Univ de Bordeaux-Univ d’Antananarivo Page xi

efficaces

RANDRIAMA

NOHY

Zakavelo Fkt

Avarabary

Toutes

catégories

issues des

revendeurs

locales

Haricot et

tomates

Insectes Inconnue

mais

suivant le

prix

Aléatoi

res

Moyenne Aucune Aucune

remarque

EFA

Emmanuel Fkt

Avarabary

Toutes

catégories

issues des

revendeurs

locales

Choux Insectes et

mauvaises

herbes

Inconnue

mais

suivant le

prix

Toutes

les

semain

es

Efficace Aucune Efficace

mais il

faut une

quantité

élevée

RASEFA

Albert Fkt

Avarabary

Toutes

catégories

issues des

revendeurs

locales

Tomates Insectes et

mauvaises

herbes

Inconnue

mais

suivant le

prix

Aléatoi

res

Moyenne Aucune Aucune

remarque

LAIZOMA

Botosampy Fkt

Avarabary

Toutes

catégories

issues des

revendeurs

locales

Tomates Insectes Inconnue

mais

suivant le

prix

Aléatoi

res

Moyenne Aucune Aucune

remarque

Source: Enquêtes auprès des paysans utilisateurs de pesticides dans les différents Fokontany de la Commune Rurale Imerintsiatosika

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Mémoire de diplôme de Master EIE 2014-2015-Univ de Bordeaux-Univ d’Antananarivo Page xii

RESUME

Auteur : RAVELONANTOANDRO Efa

Titre :

Nombre de pages : 69

Nombre d’annexes : 3

Nombre de Tableaux : 33

Nombre de Figures : 3

RESUME :

Les Etats-Unis, le Brésil et la France sont respectivement les 3 premiers pays utilisateurs de produits

phytosanitaires dans le monde. A Madagascar, la stratégie de prévention de l’expansion des maladies à

transmission vectorielle prévoit l’utilisation d’insecticides comme composante principale de la lutte. Par

ailleurs, la protection des cultures contre les ravageurs et nuisibles nécessite une utilisation de plus en plus

importante quantité de pesticides, le plus souvent avec les mêmes matières actives que celles utilisées en santé

publique avec ce que cela comporte comme risque de résistance des insectes aux produits disponibles.

L’absence de la mise en œuvre de gestion rationnelle des pesticides présente des risques très graves pour la

santé humaine et l’environnement. En raison de leur utilisation qui découle de la pression croissante des

ravageurs, favorisée par les changements climatiques et malgré l’existence de certaines solutions pour mitiger

les impacts, des répercussions fâcheuses sur la qualité de l’environnement et la santé humaine sont

malheureusement à prévoir.

Mots clés : pesticide, changement climatique, risque environnemental, risque sur la santé humaine, convention

de Stockholm, intoxications, contaminations, gestion rationnelle.

SUMMARY:

The United States, Brazil and France are respectively the three primary countries users of pesticides in the

world. In Madagascar, the prevention of the spread of vector-borne diseases strategy includes the use of

insecticides as the main component in the fight. In addition, crop protection against pests and harmful use

requires increasingly large amounts of pesticides, usually with the same active ingredients as those used in

public health with what it entails risk of insect resistance to available products.

The lack of the implementation of sound management of pesticides presents very serious risks to human health

and the environment. Because of their use which stems from the increasing pressure from pests, favored by

climate change and although some solutions exist to mitigate these impacts, adverse impact on the quality of the

environment and human health are unfortunately to be expected,.

Key words: pesticide, climate change, environmental hazard, risk to human health, Stockholm Convention,

intoxications, contaminations, sound management.

Encadrant :

RAKOTOMALALA Minoson Sendrahasina,

Professeur Titulaire à la Facultés des Sciences

Université d’Antananarivo

Adresse de l’auteur :

IC 28 TER A Ankadilalampotsy Ankaraobato

ANT.ATS

Email : [email protected]

Tél : 032 92 622 84/033 04 010 41/034 90 885 34

Nombre de Cartes : 2

ANALYSE DES RISQUES ET INCIDENCES LIES AUX POLLUANTS ORGANIQUES

PERSISTANTS (POPs). Cas des Produits Phytosanitaires sur l’Environnement et la Santé.