institut supÉrieur de technologie d’antananarivo

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MÉMOIRE DE FIN D’ÉTUDES EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE PROFESSIONNELLE INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO École du Génie Civil Mention : GÉNIE DE L’AMÉNAGEMENT ET DU DÉVELOPPEMENT TERRITORIAL UNIVERSITÉ D’ANTANANARIVO ÉCOLE SUPERIEURE DES SCIENCES AGRONOMIQUES I ère Promotion Parcours : PRODUCTION ET CONSTRUCTION BOIS MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE Présenté par : RASOLOMANANA ANDRIAMALALA Toavina Liantsoa Soutenu le : 07 Octobre 2019 Membres du jury : Président : RAZAFITRIMO Veroniaina Examinateur : RAMANANARIVO Raymond Encadrant académique :- RAZAFIMAHATRATRA Andriambelo Radonirina - RAZAFINARIVO Ravo Nantenaina Gabriella Encadrant professionnel : RANDRIAMBOLOLONA Eddy ETUDE DU RENDEMENT DE TRANSFORMATION DU BOIS (PREMIERE ET DEUXIEME TRANSFORMATION) ET TYPES D’UTILISATION DES BOIS : CAS DE L’ENTREPRISE BOIS ET CONSTRUCTIONS SISE A MANANDRIANA-AVARADRANO Promotion Ilaimaharitra 2019

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Page 1: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

MÉMOIRE DE FIN D’ÉTUDES EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE PROFESSIONNELLE

INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO École du Génie Civil

Mention : GÉNIE DE L’AMÉNAGEMENT ET DU DÉVELOPPEMENT TERRITORIAL

UNIVERSITÉ D’ANTANANARIVO ÉCOLE SUPERIEURE DES SCIENCES AGRONOMIQUES

I ère Promotion

Parcours : PRODUCTION ET CONSTRUCTION BOIS

MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

Présenté par : RASOLOMANANA ANDRIAMALALA Toavina Liantsoa

Soutenu le : 07 Octobre 2019

Membres du jury :

Président : RAZAFITRIMO Veroniaina

Examinateur : RAMANANARIVO Raymond

Encadrant académique :- RAZAFIMAHATRATRA Andriambelo Radonirina

- RAZAFINARIVO Ravo Nantenaina Gabriella

Encadrant professionnel : RANDRIAMBOLOLONA Eddy

ETUDE DU RENDEMENT DE TRANSFORMATION DU BOIS (PREMIERE ET DEUXIEME TRANSFORMATION) ET TYPES D’UTILISATION DES BOIS : CAS DE L’ENTREPRISE BOIS ET CONSTRUCTIONS SISE A

MANANDRIANA-AVARADRANO

Promotion Ilaimaharitra 2019

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Page 3: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

I

Remerciements

Avant toute chose, je tiens à remercier Dieu Tout Puissant pour Sa Miséricorde. Tout au long de ma vie, Il a toujours été présent à mes côtés ; et particulièrement, durant ces quatre années d’études au sein de l’Institut Supérieur d’Antananarivo dont trois années en type formation continu en vue de l’obtention du diplôme de Technicien Supérieur et une année en type formation initial en vue de l’obtention du diplôme de Technicien Supérieur Spécialisé. Sans Lui, mes efforts au cours du stage et lors de la rédaction de ce rapport de stage de fin d’études seraient vains.

J’exprime mes sentiments d’appréciation et de gratitude à l’endroit du corps enseignants et du personnel administratif et technique de l’Institut Supérieur de Technologie d’Antananarivo et de l’école supérieur de des sciences agronomiques, pour leurs soutiens et appuis indéfectibles tout au long de cette année d’étude, par l’intermédiaire des responsables suivants :

- M. RAKOTOMALALA Jean Lalaina, Dirécteur Général de l’IST-T, - M. RAMAMONJISOA Bruno Salomon, Directeur de l’ESSA, - Mme RAJAONARY Veroniaina,Directeur de l’Ecole du Génie Civil, - M. RABEMANANJARA Zo Hasina, Chef de la mention Foresterie et

Environnement, - M. RAOBIMANDRANTO A. Navelanirina, chef de parcours Production et

Construction Bois à l’IST, - Mme RAMANANANTOANDRO Tahiana, chef du parcours Production et

construction Bois à l’ESSA forêt, - M. RAZAFIMAHATRATRA Radonirina Andriambelo, enseignant et encadrant

académique dans le cadre du mémoire de fin d’études, - Mme RAZAFINARIVO Ravo Nantenaina Gabriella, co-encadrant académique - M. RAMANANARIVO Raymond, enseignant et examinateur

Mes reconnaissances vont à l’égard des responsables et de toute l’équipe de l’entreprise Bois et Construction, sis à Manandriana Avaradrano_Près Tamboho Radama_BP 7551. Ils m’ont intégré parmi eux en tant que stagiaire, et qui ne sont pas lassés de partager leurs expériences et n’ont pas lésiné sur leur temps et leurs efforts pour partager leurs expériences et me faire explorer les différents rôles et responsabilités d’un Technicien Supérieur Spécialisé, au bureau comme sur le chantier. Je cite particulièrement :

- M. RADAVIDRA Thierry, Directeur Général de la société Bois et Construction - M. RANDRIAMBOLOLONA Eddy, responsable commercial, et encadreur

professionnel du présent rapport de fin d’études - M. ANDRIAMANANTENA Ludovic, responsable Administratif et financier - M. RALAIVELO Jean Eli, Chef d’atelier et responsable bureau d’étude et

encadreur professionnel du présent rapport de fin d’études

Page 4: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

II

J’adresse mes meilleures pensées aux membres de ma famille, mes proches et mes amis pour leurs soutien moral et financier qu’ils m’ont fourni tout au long de cette étape de mes études universitaires.

Enfin, je remercie également tous ceux qui ont contribué, de près ou de loin, à la réalisation des différents travaux liés à mes études. Vous m’avez aidé à gravir une marche de plus de l’échelle de ma Légende Personnelle.

Page 5: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

III

Sommaire Remerciements .................................................................................................................................... I

Avant-propos ...................................................................................................................................... V

Liste des acronymes ......................................................................................................................... VI

Liste des annexes ............................................................................................................................. VII

Liste des figures ................................................................................................................................. VII

Liste des photos ................................................................................................................................ VII

Liste des tableaux ........................................................................................................................... VIII

I- INTRODUCTION ............................................................................................................................ 1

II- Etat de l’art .................................................................................................................................. 3

II.1. Le bois : un matériau écologique ............................................................................................ 3

II.2. Transformation du bois ........................................................................................................... 3

a. Première transformation du bois ................................................................................ 4

b. Deuxième transformation du bois............................................................................... 4

II.3. Notion de rendement .............................................................................................................. 4

II.1. Notion sur la filière bois ..................................................................................................... 5

III- Problématique et hypothèses ............................................................................................ 6

III.1- Problématique ................................................................................................................ 6

III.2- Hypothèses ....................................................................................................................... 6

III.3- Objectifs ............................................................................................................................ 7

IV- Matériels et méthodes .......................................................................................................... 8

IV.1. Milieu d’études ............................................................................................................... 8

IV.1.1. Situation géographique et caractéristiques du milieu d’études ............. 8

IV.1.2. Entreprise Bois et Constructions ........................................................................ 10

IV.1.3. Matières premières utilisées par l’entreprise : Espèces et provenances des bois utilisés dans la scierie .............................................................................................. 10

IV.1.4. Organisation de la scierie .................................................................................. 11

a- Débitage ................................................................................................................ 12

IV.1.5. Différents types de machine à bois utilisés dans la scierie ....................... 17

IV.1.6. Circulation des produits dans la scierie ......................................................... 20

IV.1.7. Types de produits finis ......................................................................................... 21

IV.2. Méthodes ....................................................................................................................... 21

IV.2.1. Analyse du rendement de transformation de bois .................................... 21

IV.2.1.1. Mesure des dimensions ....................................................................................... 22

IV.2.1.2. Etude de rendement de première transformation .................................... 23

Page 6: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

IV

a- Nombre d’échantillons utilisés .......................................................................... 27

b- Procédé utilisé dans la première transformation : mode de sciage ..... 29

Analyse de la conformité des propriétés de bois avec leurs types d’utilisation finale ..................................................................................................................... 37

IV.2.2. 37

IV.2.2.1. Utilisations finales des bois produits par l’entreprise et les principales essences utilisées ...................................................................................................................... 37

IV.2.2.2. Propriétés analysées ............................................................................................ 53

V- Résultats .................................................................................................................................. 56

V.1. Analyse du rendement de transformation de bois ................................................ 56

V.1.1. Analyse du rendement de première transformation ................................. 56

V.1.1.1. Produit de la première transformation : nombre de produits obtenus par équarris 56

V.1.1.2. Calcul du cubage et rendement ................................................................... 60

V.1.2. Analyse du rendement de la deuxième transformation .......................... 65

V.1.2.1. Produit de la deuxième transformation .............................................................. 65

V.2. Analyse de la conformité des types d’utilisation des bois avec les propriétés des essences utilisées .................................................................................................................. 67

VI- Discussions et recommandations .................................................................................... 70

VI.1. Rendement de transformation......................................................................... 70

VI.2. Comparaison avec d’autres études .............................................................. 71

VI.3. Vérification des hypothèses .............................................................................. 73

VI.4. Recommandations .............................................................................................. 74

VII- Conclusion ............................................................................................................................. 76

Bibliographie ...................................................................................................................................... 77

Webographie .................................................................................................................................... 78

ANNEXE .................................................................................................................................................. i

I. GENERALITES .............................................................................................................................. xix

II. LOCALISATION ........................................................................................................................... xix

III. HISTORIQUE .............................................................................................................................. xix

IV. FORMATION A L’IST-T ............................................................................................................... xx

Page 7: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

V

Avant-propos

L’Institut Supérieur de Technologie d’Antananarivo est l’un des prestigieux instituts Malagasy dont la formation a pour but de former des techniciens capables, d’une part, d’assumer pleinement les missions qui leurs seront confiées, et d’autre part de développer la capacité à résoudre avec expertise et compétences les différents problèmes susceptibles d’être rencontrés dans leurs futures fonctions.

Pour cela, le cursus de trois années de formation est très rigoureux pour pouvoir atteindre ces buts. Il se déroule comme suit :

- La première année est caractérisée par des formations aussi bien techniques que générales.

- La deuxième année se penche en particulier sur les études techniques. - La troisième année s’oriente sur une spécialisation en grade licence

Pour le cycle de Technicien Supérieur Spécialisé, les différentes formations dispensées sont complémentaires. A part les cours en salles et les travaux pratiques, les élèves effectuent différents stages durant tout le cycle de formation : stage d’imprégnation, stage ouvrier, stage de fin d’études de Technicien Supérieur et stage de fin d’étude de Technicien Supérieur Spécialisé. Le cursus se termine par la rédaction d’un rapport, à rendre et à soutenir devant un jury afin de valider la fin du cycle ».

Ainsi, ce document, portant sur le thème « ETUDE DU RENDEMENT DE TRANSFORMATION DU BOIS (PREMIERE ET DEUXIEME TRANSFORMATION) ET TYPES D’UTILISATION DES BOIS : CAS DE L’ENTREPRISE BOIS ET CONSTRUCTIONS SISE A MANANDRIANA-AVARADRANO », est le fruit de trois années d’études au sein de l’Institut Supérieur de Technologie d’Antananarivo et de l’Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques, avec la coopération de la société BOIS ET CONSTRUCTIONS

Page 8: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

VI

Liste des acronymes

F.N.B : Fédération National du Bois

E.I.E : Etude d’impact Environnemental

O.S.B : « Oriented Strand Board »

TR : Traverse

PN : Panneau

MT : Montant

Unités :

mm : millimètre

mm2 : millimètre carré

m2 : mètre carré

mm3 : millimètre cube

Kg/cm2 : Kilogramme par centimètre carré

Page 9: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

VII

Liste des annexes Annexe 1 : Organigramme…………………………………………………………………………i Annexe 2 : Classification des pièces de bois alimentant la chaine .................................... iii

Annexe 3 : Type de produits finis et dimensions ........................................................................ iv

Annexe 4 : Méthode de calcul du cubage des colis ............................................................ xii

Annexe 5 : Atelier d'affutage ....................................................................................................... xiii

Annexe 6 : Plan d’installation des machines ........................................................................... xiv

Annexe 7 : Fiche d'attachement d’une porte à 9 panneaux avec bâti ......................... xv

Annexe 8 : Etude d'Impact Environnemental (EIE) ................................................................. xvi

Liste des figures Figure 1 : Organisation de la scierie au débitage .................................................................. 11

Figure 2 : Différentes étapes dans les opérations de sciage du bois ................................ 12

Figure 3: Circulation des produits dans la scierie .................................................................... 21

Figure 4 : Porte à 9 panneaux avec bâti .................................................................................. 36

Figure 5 : Représentation graphique des rendements de première transformation des 81 équarris de bois de 2500 mm de long à partir de bois équarris bruts ......................... 61

Figure 6 : Rendement de première transformation des 30 équarris de bois de 4000 mm de long à partir des bois équarris bruts ............................................................................. 63

Liste des photos Photo 1 : Débitage du bois ........................................................................................................... 12

Photo 2 : Délignage du bois .......................................................................................................... 13

Photo 3 : Vérification des pièces ................................................................................................. 14

Photo 4:Triage des pièces ............................................................................................................. 15

Photo 5 : Eboutage des bois ......................................................................................................... 16

Photo 6 : Scie à ruban .................................................................................................................... 17

Photo 7: Tour à bois ......................................................................................................................... 18

Photo 8: Raboteuse ......................................................................................................................... 18

Photo 9 : Dégauchisseuse ............................................................................................................. 19

Photo 10 : Mortaiseuse .................................................................................................................... 19

Photo 11 : Equarris sur le parc à bois à l’entrée de la scierie .............................................. 25

Photo 12 : Planche obtenue après la première transformation ........................................ 26

Photo 13 : Mode de débitage dans la première transformation . Erreur ! Signet non défini.

Photo 14 : Localisation de l'IST-T ................................................................................................... xix

Page 10: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

VIII

Liste des tableaux Tableau 1 : Essences des bois utilisées par la scierie et leurs provenances .................... 10

Tableau 2 : Dimensions des bois à l'entrée utilisée pour l'étude du rendement de première transformation ................................................................................................................ 28

Tableau 3:Mode de débitage dans la première transformation ....................................... 30

Tableau 4 : Types d'utilisation finale selon les essences de bois utilisées actuellement ............................................................................................................................................................... 37

Tableau 5 : Propriétés analysées selon les utilisations finales des bois .............................. 54

Tableau 6 : Nombre des produits de première transformation issus des 81 bois équarris de 2500 mm de long ....................................................................................................................... 57

Tableau 7 : Nombre des produits de première transformation des 30 bois équarris de 4000 mm de long ............................................................................................................................. 59

Tableau 8 : Calcul du cubage et rendement de première transformation à partir des équarris de bois de 2500 mm de long ....................................................................................... 61

Tableau 9 : Calcul du cubage et rendement de première transformation à partir des équarris de bois de 4000 mm de long ....................................................................................... 64

Tableau 10 : Calcul du cubage et du rendement de première transformation pour l'ensemble des équarris de 2500 mm de long et 4000 mm de long ................................. 65

Tableau 11: Calcul du rendement de la deuxième transformation ................................. 66

Tableau 12:Rendement matière combiné ............................................................................... 67

Tableau 13 : Conformité des types d'utilisation des bois ...................................................... 68

Tableau 14 : Fait marquant de l'entreprise Bois et construction ........................................... iii

Page 11: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

Page 1 sur 78

I- INTRODUCTION

Depuis des décennies, Madagascar compte parmi les pays les plus riches en

Biodiversité avec plusieurs types d’écosystèmes forestiers. Pourtant, selon le rapport sur

l’état de l’Environnement à Madagascar en 2012, les écosystèmes des forêts

naturelles, tous confondus, ne couvrent plus que près de 28% de la superficie de la

grande île, et encore la plupart sont en état de dégradation. Ceci pour dire que, les

essences forestières présentes dans la grande île sont sérieusement menacées et

cette situation empirera si aucune mesure n’est prise.

La production de bois figure parmi les principales fonctions des forêts. Les malagasy

ont depuis longtemps exploité la forêt pour cette fin car le bois est l’une des matières

premières relativement importantes dans l’économie malagasy. Outre son utilisation

très courante pour la fabrication de charbon de bois et comme bois de chauffe, c’est

un matériau très utilisé à Madagascar dans le domaine de la construction et de

l’industrie. Par ces utilisations, on les catégorise en bois d’œuvre, en bois de services,

et en bois d’énergie. Selon l’utilisation finale du bois, sa transformation est une étape

indispensable, d’où la nécessité d’une usine de transformation.

Antananarivo, capitale de la grande île, dispose de plusieurs usines de transformation

de bois parmi lesquelles figure l’entreprise "Bois et Constructions" située à Manandriana

Avaradrano. Dans les différentes usines de transformation, les méthodes et techniques

utilisées sont variées. Pour cela, le taux de chute de chaque usine varie selon les

méthodes utilisées ainsi que les produits à fabriquer. Ces usines utilisent plusieurs

espèces de bois de différentes provenances, que ce soit des forêts naturelles ou des

forêts de plantation.

Très peu d’études sur le rendement de transformation de bois ont été réalisées à

Madagascar. Or, la connaissance de ce rendement est très importante car cela a un

impact direct sur les bénéfices de l’entreprise puisque tous les déchets de bois

constituent des pertes pour l’entreprise s’ils ne sont pas valorisés.

Chaque espèce a des bois avec des propriétés différentes. Pour une utilisation

optimale d’un matériau, il convient de définir préalablement son usage car les

performances des différentes espèces lors de leur utilisation dépendent de leurs

propriétés technologiques. Une analyse des différents types d’utilisation des bois pour

Page 12: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

Page 2 sur 78

ces entreprises de transformation de bois est alors nécessaire pour savoir si les types

d’utilisation des différentes espèces de bois sont conformes à leurs propriétés.

D’où la présente étude qui porte sur l’étude du rendement de transformation du bois

(première et deuxième transformation) et des types d’utilisation des bois pour le cas

de l’entreprise Bois et Constructions.

Ce travail a pour objectif d’analyser le rendement de transformation des bois au sein

de l’entreprise par l’observation des matériels et matériaux utilisés afin d’avoir des

données techniques indispensables pour l’appréciation ; et aussi d’analyser les types

d’utilisation des bois par cette entreprise. Les résultats obtenus de cette étude ont été

obtenus à partir des travaux de stage effectués du 03 juin 2019 au 03 Août 2019.

En vue d’une meilleure approche à ce sujet, ce présent rapport d’étude sera divisé

en plusieurs parties dont la méthodologie, les résultats, la discussion et

recommandation, et finalement la conclusion.

Page 13: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

Page 3 sur 78

II- Etat de l’art

II.1. Le bois : un matériau écologique

Le bois est un matériau fondamental pour le développement durable. Le bois dur

(abattu légalement ou illégalement) se régénère en 100 ans environ en zone

tempérée et en 200 à 700 ans en zone tropicale, « c’est une ressource renouvelable ».

Le bois est la matière ligneuse des racines, du tronc et des branches des arbres. Avant

l’utilisation du charbon, puis du pétrole, le bois était le principal moyen de faire du feu

pour se chauffer ou faire la cuisine. Il servait également de combustible pour les

industries, entre autres, de fonte, du verre, de la céramique. Autrefois, avant la

révolution industrielle, le bois (souvent sous forme de charbon de bois), était utilisé pour

faire fondre le minerai de fer dans les fourneaux sidérurgiques ou faire fondre le sable

pour produire du verre. Les régions forestières étaient de grandes régions industrielles.

De nos jours, le bois produit par les arbres sert essentiellement de matière première

naturelle surtout dans l’édification des maisons et dans l’ameublement, sous forme de

poutres, de planches, de baguettes etc.

II.2. Transformation du bois

La transformation du bois est une opération lourde qui consiste à transformer le bois

brut en un bois scié. De ce fait, il y a usage de machine de coupe industrielle afin

d’aboutir à un résultat voulu. Issu de la forêt, le bois est utilisé par ordre d’importance

des volumes consommés, en bois d’énergie, bois d’œuvre et d’industrie. Dans cet

ouvrage, on se limitera à la transformation du bois d’œuvre.

Les machines de coupe et d’usinage sont majoritairement importées. Les process mis

en œuvre relèvent de l’industrie du bois, même si une partie des opérations de

deuxième transformation du bois massif ou reconstitué peut correspondre à

l’artisanat.

La transformation du bois peut se classer en deux (02) catégories :

- La première transformation (sciage, tranchage et déroulage)

- La deuxième transformation (emballage, bâtiment et construction, meuble)

Page 14: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

Page 4 sur 78

a. Première transformation du bois

La première transformation consiste à transformer des bois ronds en bois sciés (F.N.B,

2019). Il doit minimiser les pertes de matière et valoriser au mieux les différentes qualités

du bois. C’est l’ensemble de toutes les opérations directement effectuées sur les bois

ronds qui permettent d’obtenir un autre produit. Les produits issus de la première

transformation sont principalement les bois sciés, bois déroulés, bois tranchés, bois

fendu.

b. Deuxième transformation du bois

La deuxième transformation consiste à mettre en valeur les bois de la scierie. C’est un

ensemble d’opérations effectuées sur les produits de la première transformation qui

permettent d’obtenir des produits finis, c’est-à-dire qu’aucune transformation

supplémentaire n’est nécessaire

Les produits de la deuxième transformation sont par exemple les meubles, les

menuiseries, les fermes industrielles, les parquets contrecollés, les tonneaux, les

traverses de chemin de fer, les palettes, le papier, le carton, les portes et fenêtres.

II.3. Notion de rendement

L’idée générale de rendement qualifie la manière dont une action, un procédé de

transformation, un processus, dans lequel on a initialement fait entrer quelque chose

retourne le résultat prévu ou attendu, avec l’idée que ce rendu, retour, renvoi peut

être plus ou moins performant du fait de l’existence d’imperfection, de gaspillage, de

déchets, de l’inertie :

- Qui font que le rendement effectif obtenu diffère souvent du rendement

prévu ;

- Qui expliquent la variabilité de la performance qu’il s’agit alors de constater et

de mesurer ;

- Qui doivent être réduits par les opérateurs à la recherche d’une meilleure

efficience.

Ainsi, le terme rendement, exprimé de façon concrète et générale sous la forme d’un

ratio entre le résultat obtenu et la quantité de matière qui a été introduite au début

de la chaine, va dans la pratique être décliné selon des formulations différentes pour

Page 15: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

Page 5 sur 78

correspondre le plus étroitement et le plus fidèlement possible aux paramètres réels

de chaque activité.

II.1. Notion sur la filière bois

La filière bois est une macro-filière, qui désigne globalement toute la chaîne des

acteurs qui cultivent, coupent, transportent, transforment, commercialisent et

recyclent ou détruisent le bois (en le brûlant notamment), de la source (forêt, bocage,

arbre épars, …) à l’usager final ou à la fin de vie de l’objet.

La filière bois alimente le commerce local et international du bois. Avec des variations

selon les pays et contextes, elle se subdivise en sous-filières plus ou moins structurées

sous forme communautaire, publique, privée ou mixte.

Les principales sous filières sont :

- Le bois d’œuvre et de construction ;

- Le bois de première transformation (comme les sciages, contreplaqué,

aggloméré) ;

- Le bois de seconde transformation (mobilier…)

- Le bois d’énergie ;

- Le marché de pâte à papier et de la fibre de cellulose ;

- La filière réutilisation/recyclage, a priori amenée à se développer dans le cadre

de l’économie circulaire (extraction, fabrication, transport, fin de vie), un

nouveau modèle économique à vision systémique. Elle est organisée autour

des déchèteries et des plates-formes de tri et de regroupement/massification

et récupération, associant notamment les « reconditionneurs » de palettes qui

orientent les déchets de bois vers différents exutoires.

Filière bois = Sylviculture + Exploitation forestière + première et deuxième transformation du bois

Page 16: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

Page 6 sur 78

III- Problématique et hypothèses

III.1- Problématique

Très peu d’études sur l’analyse du rendement de transformation de bois ont été

réalisées à Madagascar, que ce soit dans le cadre de la première ou de la deuxième

transformation.

Parmi les études du rendement de transformation de bois effectuées dans l’île figurent

les études de Vohimahefa (1996) sur « L’étude du rendement de transformation du

bois brut en bois sciés dans quelques scieries d’Antananarivo » et celles de

Razafinarivo (2015). Or l’analyse de ces rendements est importante pour l’entreprise

car ce sont des pertes de bois, des chutes de bois issues de la transformation qui

engendrent des déficits économiques, surtout si elles ne sont pas valorisées. L’analyse

de ces rendements permettra donc plus tard de prendre une décision d’améliorer ou

non le processus de production ou de transformation afin de minimiser les pertes de

bois.

Pour une utilisation adéquate d’un matériau, il faut connaître ses propriétés. En effet,

pour une utilisation donnée, il faut des bois avec des propriétés bien spécifiques pour

assurer la durabilité de la construction. Puisqu’il existe plusieurs types de bois de

différentes espèces, et donc de différentes propriétés, une analyse des types

d’utilisation des bois des espèces est alors nécessaire pour connaître si les propriétés

des bois des espèces utilisées sont conformes à leur utilisation.

Pour le cas de l’entreprise Bois et Constructions, la principale question qui se pose est

donc : « comment se présente le rendement de transformation de bois et les types

d’utilisation des essences de bois utilisés ? »

III.2- Hypothèses

Pour répondre à cette question, deux hypothèses ont été émises :

Hypothèse1 : Le rendement de première transformation de bois au sein de

l’entreprise Bois et Constructions est élevé

Un rendement de transformation de bois élevé est associé à des pertes en bois faible.

A partir des bois ronds, le rendement matière de première transformation (pour avoir

des planches, chevrons, bois carrés) oscillent entre 50 et 65% selon un rapport de Fibois

Page 17: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

Page 7 sur 78

Alsace de 2002, et ce rendement est entre 50 et 57% selon Peyron et Guo (1995) en

Europe. Pourtant, les études effectuées par Razafinarivo (2015) à Didy

(Ambatondrazaka) ont montré un rendement assez faible variant de 20,60% et 31,37

% ; et si on part d’un bois équarri brut, alors le rendement varie de 31,92 à 48,88%. Ainsi,

le rendement de première transformation varie beaucoup. Il y a aussi l’étude menée

par Rasoamanana (2007) qui a obtenu un rendement de première transformation de

42 à Madagascar.

Dans cette étude, le rendement sera considéré comme faible s’il est inférieur à 40% si

le produit initial est sous forme de bois rond, et inférieur à 60% si le produit à transformer

initial est sous forme de bois équarri brut.

Hypothèse2 : Les types d’utilisation des bois de l’entreprise Bois et

Constructions sont conformes aux propriétés des bois

Mis à part le rendement, le fait de connaitre les types et caractéristiques des essences

de bois utilisés est indispensable. Les propriétés des bois sont très variables selon les

espèces, cette hétérogénéité peut même être rencontrée au sein d’une même

espèce voir à l’intérieur d’un seul arbre (Nicholson et al., 1975, Jozsa et Middleton,

1994, Raymond, 2002). Puisque les propriétés du bois ont un impact significatif sur ses

performances dans les diverses utilisations, une analyse des types d’utilisation des bois

dans cette entreprise est nécessaire pour savoir si les différentes réalisations en bois

produites par l’entreprise sont construites avec les espèces aux propriétés adéquates.

III.3- Objectifs

Comme initialement annoncé, ce projet a pour objectif principal d’étudier le

rendement de transformation de bois de la société Bois et Constructions, ainsi que les

types d’utilisation des espèces de bois au sein de l’entreprise Bois et Constructions.

Les objectifs spécifiques consistent à :

o Déterminer les différentes essences de bois utilisées par l’entreprise ainsi que les

types de réalisation produites à partir de ces essences ;

o Analyser le processus de production dans l’entreprise et déterminer, analyser le

rendement de première transformation de bois ;

o Analyser le rendement de première transformation de bois

o Analyser le rendement de deuxième transformation de bois

Page 18: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

Page 8 sur 78

o Effectuer des recherches bibliographiques sur les propriétés des bois utilisées

par l’entreprise

o Analyser la conformité entre propriétés des bois et types d’utilisation de bois

dans l’entreprise

IV- Matériels et méthodes

IV.1. Milieu d’études IV.1.1. Situation géographique et caractéristiques du milieu d’études

L’entreprise Bois et Constructions est située dans la région Analamanga, district

d’Avaradrano, commune de Manandriana. Le district d’Avaradrano à une superficie

de 545 Km2. Le présent projet a été mené dans ce district.

La commune rurale de Manandriana se trouve à 17 Km au Nord d’Antananarivo

Renivohitra, suivant la RN3. Elle fait partie des quatorze communes du district

d’Antananarivo Avaradrano, région d’Analamanga. Cette commune est limitée au

nord par la commune d’Ambohidrabiby, au sud par la commune de Sabotsy

Namehana et d’Ankadikely, à l’Est par la commune de Fiaferana et de Vilihazo, et à

l’ouest par la commune d’Ambohimanga Rova.

Carte 1 : Commune de Manandriana Avaradrano

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Carte 2 : Localisation de la scierie

La commune a un climat tropical d’altitude ayant deux saisons bien distinctes dont

une saison chaude et pluvieuse d’octobre en avril (14°C à 28°C), et une saison fraîche

et relativement sèche de mai à septembre (8°C-18°C). La commune compte 2106

habitants, avec une densité de population de 698 habitant/km2 et dont près de 65%

sont entre 18 et 60 ans.

La commune de Manandriana a un relief accidenté, avec des successions de collines

et de vallée, où sont érigées des rizières. La commune est traversée par de petits cours

d’eau affluents de la rivière Mamba. L’agriculture est l’une des principales activités

dans la commune avec principalement la culture de riz et de maïs, les tubercules

(comme les maniocs, patates douces) et les cultures maraichères (brèdes,

ciboulettes, petit pois et tomate).

Il n’y a plus de forêt naturelle dans la commune mais les reboisements effectués des

années durant commencent à porter leur fruit. En effet, il y a quelques forêts de

conifères et d’eucalyptus qui sont exploitables. Et les hauteurs non reboisées sont

couvertes de savane herbeuse.

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IV.1.2. Entreprise Bois et Constructions

L’entreprise Bois et construction a été créée en 1994. En général, les scieries

d’Antananarivo sont divisées en trois catégories dont les scieries d’assez grande

capacité, les scieries de taille moyenne et les petites scieries. Pour le cas de la scierie

Bois et Constructions, c’est une scierie d’assez grande capacité. Elle dispose de :

- Une aire de stockage couverte de 192 m2

- Un atelier de menuiserie métal de 248 m2

- Un atelier de menuiserie bois de 1070 m2

Elle compte actuellement quarante neufs employés. L’organigramme est décrit dans

l’Erreur ! Source du renvoi introuvable.. Ses activités se focalisent dans la production

de différents bois sciés comme les corniches, planches, bardages, voliges, parkex. La

production est principalement dédiée au domaine de la construction.

Ainsi, les produits finis sont vendus au siège commercial de l’entreprise Bois et

Construction sis à Analamahitsy. Il y a aussi d’autres produits destinés à des clients

directs qui passent leur commande soit localement, soit à l’extérieur par le biais de

l’exportation.

IV.1.3. Matières premières utilisées par l’entreprise : Espèces et provenances

des bois utilisés dans la scierie

Depuis sa création, la scierie travaille sur environ 14 essences de bois décrites dans le

tableau ci-dessous. Selon leurs essences, les bois proviennent de différentes régions de

Madagascar.

Tableau 1 : Essences des bois utilisées par la scierie et leurs provenances

Nom commercial (nom vernaculaire)

Nom scientifique Région de provenance

Anakaraka Cordyla madacascariensis

(FABACEAE) Morondava

Andy Neobeguea mahafalensis

(MELIACEAE)

Morondava

Katrafay Cedrelopsis grevei

(MELIACEAE)

Morondava

Kijy Symphonia spp. (CLUSIACEAE) Moramanga, Anjozorobe,

Tsiroanomandidy

Mendoravy Albizia sp. (FABACEAE) Morondava, Sakaraha

Nanto Faucherea spp. (SAPOTACEAE) Morondava

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Pins Pinus patula / Pinus khasya

(PINACEAE) Moramanga

Ramy Canarium madagascariense

(BURSERACEAE)

Moramanga, Anjozorobe,

Tsiroanomandidy

Rotra Syzygium spp. (MYRTACEAE) Moramanga, Anjozorobe,

Tsiroanomandidy

Sohihy Breonadia microcephala

(RUBIACEAE)

Morondava

Valimpangady - Moramanga, Anjozorobe, Tsiroanomandidy

Voamboana Dalbergia monticola

(FABACEAE) Mahajanga, Port berger, Maintirano, Namakia,

Maivantanana,

Volomborona Albizia sp. (FABACEAE) Moramanga, Anjozorobe,

Tsiroanomandidy

Voapaka Uapaca sp. (PHYLLANTACEAE) Moramanga, Anjozorobe, Tsiroanomandidy

Source des noms scientifiques : Gueneau, 1971; Tropicos, 2019

Ces différentes essences de bois sont exploitées et transportées par des prestataires

homologués, qui approvisionnent l’usine de transformation afin de satisfaire les besoins

des clients. Les bois d’œuvre de la scierie proviennent soit de bois de plantation, soit

de bois de forêt naturelle.

IV.1.4. Organisation de la scierie

L’organisation de la scierie au débitage est résumée dans la figure ci-dessous.

Figure 1 : Organisation de la scierie au débitage

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Du parc à grume jusqu’à l’expédition des produits finis, les grumes suivent les

opérations présentées dans la figure 2 ci-dessous.

Figure 2 : Différentes étapes dans les opérations de sciage du bois

a- Débitage

Il s’agit de scier une grume ou billon sur base de l’épaisseur demandée ou voulue.

Comme l’usine travaille sur demande des clients, l’épaisseur définie au débitage est

celle demandée par le client.

Tout au long du débitage (Photo 1), les défauts du bois sont évités pour que les

planches ou produits débités soient les plus sains possibles.

La société Bois et Constructions dispose d’une machine de marque GUILLIET & FILS

AUXERRE FRANCE pour le débitage du bois.

Photo 1 : Débitage du bois

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b- Délignage

Le délignage est l’opération qui consiste à scier une pièce dans le sens de la longueur.

Autrement dit, elle consiste à donner des arêtes vives, à scier une planche pour avoir

une largeur bien déterminée. L’outil utilisé pour déligner est appelé déligneuse.

La largeur minimum de délignage est de 15,5 cm. Pendant le délignage (Photo 2), on

cherche à éliminer l’aubier et autres défauts du bois (pourriture, fentes et fractures,

dégradations causées par les insectes) de telle sorte qu’on puisse maximiser le bois

utile.

Photo 2 : Délignage du bois

c- Vérification et triage

Une équipe de trois à quatre ouvriers travaille dans cette étape. Cette étape consiste

à vérifier (Photo 3) les pièces délignées et à contrôler si les pièces ont été bien sciées

à l’épaisseur et à la largeur voulues. Si ce n’est pas le cas, alors il faut qu’elles soient

délignées une deuxième fois.

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Sur base des défauts présents sur les pièces après vérification, on oriente ces dernières

soient pour les pièces destinées à l’exportation, soit pour les pièces destinées pour la

consommation locale, soit pour les déchets.

Photo 3 : Vérification des pièces

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Photo 4:Triage des pièces

d- Eboutage

Cette opération consiste à donner la longueur voulue aux planches à l’aide d’une

machine appelée ébouteuse (Photo 5). Tout au long de cette opération, on élimine

les parties des planches présentant des défauts pour maximiser le bois utile. Il y a des

ébouteuses pour les frises (avec des lames à petites dents) et des ébouteuses pour les

standards. Certaines planches, après éboutage, sont orientées vers la fabrication des

palettes.

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Photo 5 : Eboutage des bois

e- Classement

Après que les différentes opérations soient terminées, les produits (planches, chevrons,

plateaux, etc.) vont être classés et regroupés en colis. Dans un colis, on tient compte

de la largeur, de la longueur et de l’épaisseur des produits. On distingue :

Le colis fixe : colis constitué de pièces de même longueur, même largeur,

même épaisseur,

Le colis standard : colis constitué de pièces de même épaisseur, même

longueur mais de largeur différente,

Le colis escalier : ce colis, en vue de remplir le cubage, est constitué de pièces

de même épaisseur, même largeur mais de longueur différente,

Le colis escalier standard : constitué de pièces de même épaisseur, mais de

longueurs et largeurs différentes.

Le mode de calcul de cubage du colis varie d’un type de colis à un autre, mais un

colis doit toujours avoir des produits de même épaisseur. Pour marquer le colis, les

inscriptions utilisées sont : le numéro du colis, l’année du colisage, le nom ou le sigle

de l’entreprise de transformation et le nombre total des pièces constituant le colis.

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IV.1.5. Différents types de machine à bois utilisés dans la scierie

Comme toute usine de transformation de bois d’une certaine taille, la scierie dispose

de plusieurs machines permettant d’usiner des produits selon la demande des clients.

Actuellement, beaucoup de scieries à Madagascar utilisent encore des machines très

anciennes, quelquefois bricolées sur place et très vétustes. Il n’y a que quelques

scieries qui travaillent avec des matériels modernes. Chez Bois et Construction, on y

utilise presque toutes les machines nécessaires aux travaux de bois.

Scie à ruban et scie circulaire

La scie à ruban est une machine-outil qui met en rotation une bande en acier fermée

sur elle-même ; elle sert principalement au délignage de plateaux en menuiserie. Elle

permet également le chantournage en utilisant des lames de faible largeur. Son

action diffère de celle de la scie circulaire notamment par sa hauteur de coupe et

ses capacités de chantournage.

Photo 6 : Scie à ruban

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Tour à bois

Le tour à bois est une machine de la famille des tours parallèles mais qui se distingue

par sa simplicité car le tournage sur bois demande un effort mécanique très limité.

Photo 7: Tour à bois

Raboteuse :

Photo 8: Raboteuse

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Dégauchisseuse :

Photo 9 : Dégauchisseuse

Mortaiseuse :

Photo 10 : Mortaiseuse

Toupie

Compresseur

Chignole électrique

Meule électrique

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Scie sauteuse

Ponceuse à disque

Fer à rainure

Perceuses électriques

Perforateur spit

Perceuse électrique

Corroyeuse moulurière

Plaqueuse de chants

Scie à format

Toupie tenonneuse profileuse

Moto ventilateur RU 500/2

Outre l’atelier d’affutage (

Annexe 5) où sont utilisées différentes machines, La scierie dispose de différents

équipements, tels que les extincteurs, pour la sécurité des ouvriers.

Remarque : Caractéristiques des machines les plus souvent utilisées

- Scie circulaire

Le rayon de la scie circulaire varie de 10 à 30 cm. La limite de sciage est de 14 cm

mais on peut aller jusqu’à 28 cm avec retournement. Le passage de la lame de scie

est de 2 à 4 mm, voire 6 mm. Ce passage correspond à l’épaisseur du corps de la

lame pour que celui-ci ne coince pas lors de l’opération.

- Scie à ruban

La largeur de la lame de cette scie varie de 2 à 10 cm ; les lames de faible largeur

(deux à trois centimètres) servent plutôt au chantournage et re-débitage qu’au

sciage proprement dit.

Le diamètre du volant varie de 70 à 110 cm pour le sciage. Le passage de la lame de

scie est de 2 à 3 mm, avec une limite de sciage de 50 cm. En réalité, il n’y a pas de

limite car c’est le poids de la pièce qui limite les dimensions.

IV.1.6. Circulation des produits dans la scierie

La circulation des produits dans la scierie suit généralement les différentes étapes de

la Figure 3.

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Une fois le bois équarri brut arrivé dans le dépôt de la scierie, il passe par la

dégauchisseuse. Ensuite, il passe à la scierie pour être scié et avoir des bouts avivés.

Le bois scié doit ensuite être raboté en passant par la raboteuse.

Figure 3: Circulation des produits dans la scierie

IV.1.7. Types de produits finis

Selon les espèces, les types de produits finis sont le bardage, la chambranle, le

chevron, le clin de façade, la corniche, la cornière, le couvre-joint, les decks non striés,

et striés, l’écharpe à volet, les gorges de 1er choix et de 2ème choix, les lambourdes, les

lames à volet, la latte de plancher, le madrier, le parkex, les piquets, la planche, la

plinthe, les rondins, la volige... Les caractéristiques de ces produits sont présentées en

Annexe 3.

IV.2. Méthodes

Les objectifs du stage et de ce travail sont d’analyser le rendement de transformation

de bois au sein de la scierie ainsi que de savoir si les types d’utilisation des bois

correspondent très bien aux propriétés des bois des essences utilisées. Les principaux

travaux effectués lors du stage contribuent donc à atteindre ces objectifs.

IV.2.1. Analyse du rendement de transformation de bois

L'idée générale de rendement qualifie la manière dont une action, un procédé de

transformation, un processus, dans lequel on a initialement fait entrer quelque chose

(bois), retourne le résultat prévu ou attendu, dans l’optique que ce rendu, retour,

renvoi peut être plus ou moins performant du fait de l'existence d'imperfections, de

gaspillage, de déchets, d'inertie.

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Ainsi, le terme de rendement, exprimé de façon concrète et générale sous la forme

d'un ratio entre le résultat obtenu et la matière première initiale qui a été introduit

dans le processus, va dans la pratique être décliné selon des formulations différentes

pour correspondre le plus étroitement et le plus fidèlement possible aux paramètres

réels de chaque activité.

Le principe se base sur la mesure du volume de tous les bois utilisés avant la

transformation, puis du volume de tous les bois obtenus après transformation. Cela

nécessite donc différentes mesures des bois.

IV.2.1.1. Mesure des dimensions

La mesure des dimensions consiste à connaitre le cubage des bois dans la scierie. Elle

consiste à mesurer les dimensions de bois à l’entrée et à la sortie à l’aide d’un mètre

menuisier, et les données sont notées dans une fiche préétablie. Les dimensions

relevées sont : la longueur, la largeur et l’épaisseur.

- Mesure de la longueur : A l’arrivée, le bois est mesuré selon sa longueur

(exprimée en mètre) entre les deux extrémités.

- Mesure de la largeur : La largeur du bois est mesurée à l’extrémité la plus étroite

du bois et est exprimée en mètre.

- Mesure de l’épaisseur : L’épaisseur est mesurée à l’endroit le plus mince du bois

et est exprimée en mètre (m).

- Calcul de la surface de la section : La surface du bois est exprimée en mètre

carré (m2). Elle est calculée suivant la formule suivante :

Dans laquelle :

S : surface de la section exprimée en mètre carré (m2)

l : largeur exprimée en mètre (m)

e : épaisseur exprimée en mètre (m)

- Cubage : L’unité du volume du bois à l’entrée et à la sortie est exprimée en mètre

cube (m3). Il est calculé suivant la formule suivante :

S = l x e

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Dans laquelle

V : Volume du bois exprimé en mètre cube (m3)

L : Longueur du bois exprimée en mètre (m)

l : Largeur du bois exprimée en mètre (m)

e : Epaisseur du bois exprimée en mètre (m)

Le volume obtenu correspond au volume du bois de forme parallélépipède dont la

section représente la plus faible section de la pièce sur toute sa longueur. Il est à noter

que ce volume est inférieur au volume réel de la pièce sortie de la forêt du fait des

irrégularités des dimensions.

- Calcul du rendement (R) :

Le rendement (exprimé en pourcentage %) de transformation est défini comme le

rapport entre le volume final et le volume initial (Benoit, 2008). C’est le rapport entre

le volume des débits obtenus sur le volume de bois employés.

Dans le cas de plusieurs produits, la formule est la suivante :

Où Vf est le volume final exprimé en mètre cube (m3),

Vi est le volume initial exprimé en mètre cube (m3) et j le nombre de produits, et j le

nombre de produits

IV.2.1.2. Etude de rendement de première transformation

Pour rappel, la première transformation est l’ensemble de toutes les opérations

directement effectuées sur les bois ronds qui permettent d’obtenir un autre produit

nécessitant encore d’autres transformations pour avoir des produits finis.

Les formes des bois arrivant à l’usine sont des bois équarris (Photo 11). Ce sont ces bois

qui vont subir une première transformation pour avoir des bois équarris bien plans et

V= L x l x e

R= Vf / Vi

R = ∑Vfj / ∑ Vij

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avivés, de plus petite taille, de forme parallélépipède rectangle. Les produits obtenus

sont des planches (Photo 12).

Les bois équarris bruts qui arrivent à la scierie et utilisés pour cette étude de première

transformation est de 2 types :

- Des bois équarris de longueur 2500 mm : ces bois ont une dimension moyenne

de 2500 mm × 175 mm × 171mm. L’objectif de la première transformation avec

ces bois équarris bruts est d’obtenir des planches de dimensions 2500 mm ×120

mm ×22 mm. Des dimensions plus petites de 2500 mm ×100 mm ×22 mm sont

adoptées pour les produits qui ne peuvent pas atteindre les dimensions voulues,

et le reste des bois constituent les déchets.

- Des bois équarris de longueur 4000 mm : ces bois ont une dimension moyenne

de 4000 mm × 277 mm × 271mm. L’objectif avec ce second type de bois

équarris bruts est de scier les bois pour obtenir des planches (bois équarris) de

dimensions 4000 mm ×120 mm ×22 mm. De même, Des dimensions plus petites

de 4000 mm ×100 mm ×22 mm sont adoptées pour les produits qui ne peuvent

pas atteindre les dimensions voulues, et le reste des bois est jeté.

Cette première étape de notre étude de rendement porte donc sur ce cas de

première transformation de bois. Il s’agit principalement de Pinus sp. Mais avant

l’utilisation de ces bois, ils sont d’abord classés selon leur qualité (

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Tableau 14 : Fait marquant de l'entreprise Bois et construction

1992 Naissance de la société, Atelier de menuiserie

1999 Début Export parquet en bois massif vers l’Europe, et bois de pin vers les iles de l’océan Indien (Palettes et planches de coffrage, Lambourdes, Chevrons).

2004 Arrêt des exportations de parquet en bois massif vers l’Europe 2005 Début exploitation BTP

2017 Début Exploitation unité de production d’Agglomérés : Parpaings et Pavés autobloquants

Annexe 2). Tous les bois à l’entrée et à la sortie ont donc été mesurés (longueur, largeur

et l’épaisseur) afin de déterminer le cubage de bois dans l’objectif de calculer le

rendement de la première transformation.

Photo 11 : Equarris sur le parc à bois à l’entrée de la scierie

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Photo 12 : Planche obtenue après la première transformation

Généralement, le rendement de première transformation doit s’effectuer à partir

d’une grume pour avoir des planches, bois carrés, chevrons ou autres produits. Mais

dans le cas de cette étude, les matières premières arrivant à la scierie sont déjà des

bois équarris bruts. Ces bois ont été généralement équarris en forêt à l’aide d’une

hache par des exploitants forestiers. Les grumes ont été blanchies sur 4 faces à l’aide

de hache bien qu’ils n’aient pas été bien équarris et les surfaces n’aient pas été bien

planes.

Ainsi, une mesure du diamètre initial (������� ) de chaque bois équarris arrivé à la scierie

a été effectuée afin d’estimer le volume initial des grumes des quelles proviennent les

bois équarris bruts.

On a :

������� =�(�� ��� �� ���� ������)� + (����������� ���� ������)�,

et le volume (V grume) de la grume s’obtient alors par :

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������� =�� ����� �����×"×#$%&'(� )

*

a- Nombre d’échantillons utilisés

Cette analyse de la première transformation se base sur 81 équarris (échantillons) de

bois de longueur 2500 mm et sur 30 équarris (échantillons) de bois de longueur 4000

mm qui vont entrer dans la scierie, soit un total de 111 échantillons. L’objectif est

d’avoir des planches de section 120 mm × 22 mm ou 100 mm × 22 mm. Le tableau ci-

dessus (Tableau 2) montre les dimensions de ces 111 échantillons. Après sciage, le

nombre et la dimension de chaque débit ont été déterminés pour chacun des bois à

l’entrée.

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Tableau 2 : Dimensions des bois à l'entrée utilisée pour l'étude du rendement de première transformation

Bois de 2500 mm de long Bois de 4000 mm de long

Désignation équarris

Dimensions des Bois équarris bruts

(mm × mm× mm) à l’entrée

Estimation du diamètre de

chaque grume de laquelle

provient le bois équarris (mm)

Désignation équarris

Dimensions des bois équarris brut

(mm× mm× mm) à l’entrée

Estimation du diamètre de

chaque grume de laquelle

provient le bois équarris

(mm)

A1 2500 × 190 × 200 276 B1 4000 × 170 × 180 248

A2 2500 × 170 × 160 233 B2 4000 × 200 × 200 283

A3 2500 × 170 × 170 240 B3 4000 × 190 × 200 276

A4 2500 × 170 × 180 248 B4 4000 × 340 × 350 488

A5 2500 × 190 × 190 269 B5 4000 × 250 × 230 340

A6 2500 × 140 × 150 205 B6 4000 × 210 × 210 297

A7 2500 × 230 × 230 325 B7 4000 × 330 × 320 460

A8 2500 × 140 × 150 205 B8 4000 × 260 × 250 361

A9 2500 × 130 × 130 184 B9 4000 × 420 × 430 601

A10 2500 × 130 × 130 184 B10 4000 × 250 × 240 347

A11 2500 × 170 × 170 240 B11 4000 × 290 × 280 403

A12 2500 × 140 × 150 205 B12 4000 × 270 × 270 382

A13 2500 × 200 × 190 276 B13 4000 × 280 × 270 389

A14 2500 × 200 × 200 283 B14 4000 × 300 × 290 417

A15 2500 × 140 × 140 198 B15 4000 × 320 × 310 446

A16 2500 × 140 × 150 205 B16 4000 × 250 × 230 340

A17 2500 × 170 × 170 240 B17 4000 × 250 × 250 354

A18 2500 × 140 × 150 205 B18 4000 × 250 × 240 347

A19 2500 × 200 × 190 276 B19 4000 × 270 × 260 375

A20 2500 × 130 × 190 230 B20 4000 × 400 × 380 552

A21 2500 × 140 × 150 205 B21 4000 × 260 × 250 361

A22 2500 × 200 × 190 276 B22 4000 × 300 × 280 410

A23 2500 × 190 × 180 262 B23 4000 × 330 × 330 467

A24 2500 × 200 × 190 276 B24 4000 × 270 × 260 375

A25 2500 × 170 × 170 240 B25 4000 × 330 × 320 460

A26 2500 × 200 × 190 276 B26 4000 × 180 × 170 248

A27 2500 × 170 × 160 233 B27 4000 × 270 × 260 375

A28 2500 × 220 × 210 304 B28 4000 × 290 × 290 410

A29 2500 × 200 × 190 276 B29 4000 × 270 × 280 389

A30 2500 × 170 × 170 240 B30 4000 × 290 × 280 403

A31 2500 × 190 × 180 262 - - -

A32 2500 × 190 × 180 262 - - -

A33 2500 × 200 × 190 276 - - -

A34 2500 × 170 × 160 233 - - -

A35 2500 × 150 × 140 205 - - -

A36 2500 × 160 × 160 226 - - -

A37 2500 × 140 × 140 198 - - -

A38 2500 × 160 × 160 226 - - -

A39 2500 × 160 × 150 219 - - -

A40 2500 × 170 × 160 233 - - -

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Page 29 sur 78

A41 2500 × 170 × 160 233 - - -

A42 2500 × 170 × 160 233 - - -

A43 2500 × 170 × 170 240 - - -

A44 2500 × 150 × 150 212 - - -

A45 2500 × 150 × 145 209 - - -

A46 2500 × 220 × 220 311 - - -

A47 2500 × 170 × 170 240 - - -

A48 2500 × 170 × 160 233 - - -

A49 2500 × 150 × 140 205 - - -

A50 2500 × 170 × 170 240 - - -

A51 2500 × 140 × 140 198 - - -

A52 2500 × 200 × 190 276 - - -

A53 2500 × 200 × 200 283 - - -

A54 2500 × 180 × 170 248 - - -

A55 2500 × 170 × 170 240 - - -

A56 2500 × 170 × 160 233 - - -

A57 2500 × 200 × 190 276 - - -

A58 2500 × 170 × 160 233 - - -

A59 2500 × 150 × 140 205 - - -

A60 2500 × 200 × 190 276 - - -

A61 2500 × 190 × 180 262 - - -

A62 2500 × 180 × 180 255 - - -

A63 2500 × 150 × 140 205 - - -

A64 2500 × 140 × 140 198 - - -

A65 2500 × 180 × 180 255 - - -

A66 2500 × 180 × 170 248 - - -

A67 2500 × 190 × 190 269 - - -

A68 2500 × 190 × 200 276 - - -

A69 2500 × 170 × 160 233 - - -

A70 2500 × 160 × 150 219 - - -

A71 2500 × 200 × 190 276 - - -

A72 2500 × 170 × 170 240 - - -

A73 2500 × 150 × 140 205 - - -

A74 2500 × 200 × 190 276 - - -

A75 2500 × 200 × 190 276 - - -

A76 2500 × 200 × 200 283 - - -

A77 2500 × 200 × 190 276 - - -

A78 2500 × 200 × 200 283 - - -

A79 2500 × 200 × 190 276 - - -

A80 2500 × 200 × 200 283 - - -

A81 2500 × 220 × 210 304 - - -

Moyenne - 245 - - 387

Total N = 81 bois équarris de 2500mm de

long Total N = 30 bois équarris de 4000mm de

long

b- Procédé utilisé dans la première transformation : mode de sciage

Après l'arrivée des équarris bruts dans la scierie, ils passent à la dégauchisseuse pour

en sortir avec deux faces consécutives bien orthogonales. Ensuite, ces bois passent à

la scie à ruban selon trois modes de sciage (Erreur ! Source du renvoi introuvable.).

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Tableau 3:Mode de débitage dans la première transformation

-La première consiste à produire des planches de largeurs variables

-La deuxième consiste à produire des planches ou planchettes de largeurs fixes et de largeur variables :

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-La troisième consiste à produire des chevrons de largeurs fixes, des planches de largeurs fixes et / ou variables

On entend ici par « planches de largueurs variables » une planche dont la face

présente des dimensions variables en deux ou plusieurs points différents. Et les

planches ou chevrons de « largeur fixes » sont des planches ou chevrons dont les

dimensions des faces sont constantes d’un bout à l’autre, avec des avivés parallèles.

IV.2.1.3. Etude du rendement de deuxième transformation

La deuxième transformation est un ensemble d’opérations effectuées sur les produits

de la première transformation et permettant d’obtenir des produits finis, ne nécessitant

plus généralement de transformation supplémentaire. Autrement dit, c’est l’ensemble

des activités qui utilisent des produits intermédiaires issus de la première transformation

pour fabriquer des produits finis ou semi-finis.

Les formes des produits intermédiaire sont de différentes formes (planches, bois carrés,

madrier, chevron, bois de déroulage, tranchage ou fendage etc.). De même, la

forme des produits à l’issue de la deuxième transformation est différente selon le cas

(porte, fenêtre, escaliers, volet, meuble massif, sculpture, literie, marqueterie, parquets

etc.). Par conséquent, les études sur les rendements de deuxième transformation sont

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effectuées au cas par cas, chaque situation est différente si bien qu’il n’existe que très

peu d’études sur les rendements de deuxième transformation.

Le rendement de deuxième transformation s’obtient par le rapport obtenu entre le

volume des poids initial à l’entrée (issus de la première transformation) et le volume

final du produit (résultat) obtenu après la deuxième transformation.

Pour l’analyse du rendement de deuxième transformation dans cette étude, c’est le

cas de la fabrication d’une porte pleine à 9 panneaux avec un bâti qui a été

considérée (Figure 4). La durée de production totale d’une porte est estimée à 15h55

minutes.

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- Scie à ruban (10 min) - Dégauchisseuse (10min) - Raboteuse (30min) - Contrôle qualité

- Traçage suivant plans (30min)

- Préparation panneaux avant usinage (2h)

- Contrôle qualité

- Collage panneaux (30min)

- Temps de séchage colle (12h)

- Ajustage tenon et mortaise (4h30)

- Profilage panneaux assemblés 1h30

- Profilage montants et bâtis(1h30)

- Contrôle qualité

- Mortaiseuse (30 min)

- Toupies profilage (45 min)

- Dégauchisseuse ( 5 min)

- Scie à ruban (5 min)

- Scie à format (15min)

- Ponçage à bande (10min)

- Contrôle qualité

- Ponçage à bande (5min)

- Raclage (1h)

- Ponçage à main (1h30)

- Contrôle qualité

Contrôle qualité final

a- Process de fabrication d’une porte pleine à 9 panneaux avec bâti

Le processus de fabrication de la porte est décrit comme suit :

CHOIX EQUARRIS CHOIX DE PANNEAUX

TRAÇAGE BATI 5min TRAÇAGE PORTE 5min

DEBITAGE

PREPARATION

USINAGE

ASSEMBLAGE ET COLLAGE

FINITION

PORTE PLEINE A 9 PANNEAUX AVEC BÂTI

1 Machiniste

1 Ebéniste

1 Finisseur

1 2

3 4

5

6

7

8

9

10

Suivant plan de

débitage + contrôle

qualité

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b- Débitage

Dans le cadre de l'étude des industries lithiques, préhistoriques ou non, le terme

« débitage » désigne une opération de taille qui consiste à détacher des éclats au

sens large (éclats, lames ou lamelles) aux dépens d'un bloc de matière

appelé nucléus. Les éclats sont les produits recherchés et le nucléus un sous-produit,

contrairement à ce qui se passe dans le cadre du façonnage, lequel consiste à partir

d'un bloc de matière et à en détacher des éclats, alors sous-produits, jusqu'à aboutir

à la forme recherchée.

Dans cette étude, on va prendre comme exemple le débitage de bois sciés pour qu’à

la fin, on obtienne un sous-produit qui est la porte pleine à 9 panneaux avec un bâti.

Afin de mener à bien la production, une fiche d’attachement a été rédigée (Annexe

7). C’est un document dans lequel les opérateurs indiquent les travaux qu’ils ont

exécutés pendant une période donnée, les machines utilisées, et la durée du temps

pour les exécuter.

c- Fiche de débitage

La fiche de débitage pour la fabrication de la porte est présentée ci-dessous. Elle

consiste à mettre en œuvre un plan de débitage afin de minimiser les pertes de bois

destinés à la fabrication d’un produit.

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Chute

4 TR : 600 x 130 x 34 mm

8 PN : 625 x 200 x 34 mm

- 2MT : 2150x70x55 mm

- 1TR : 1000x70x55 mm

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Figure 4 : Porte à 9 panneaux avec bâti

MT

TR PN

Bâti

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d- Différentes mesures

Pour le calcul du rendement de la porte à 9 panneaux avec bâti, il est nécessaire de

connaître le cubage de bois utilisé. Autrement dit, chaque planche utilisée à la

fabrication de la porte est mesurée suivant sa longueur, sa largeur et son épaisseur.

Aussi, une fois la porte finie, il faut prendre en compte la mesure de chaque élément

nécessaire à la fabrication afin d’avoir le cubage de bois utilisé. Ainsi les différentes

mesures faites, le calcul du rendement pourrait aboutir.

IV.2.2. Analyse de la conformité des propriétés de bois avec leurs types d’utilisation finale

IV.2.2.1. Utilisations finales des bois produits par l’entreprise et les principales essences utilisées

Les différents types d’utilisation finale des bois produits par l’entreprise sont décrits

dans le tableau ci-dessous, avec les essences utilisées pour leur fabrication :

Tableau 4 : Types d'utilisation finale selon les essences de bois utilisées actuellement

Utilisation finale Espèces utilisées par l’entreprise

Porte intérieure Pins, Voamboana

Porte extérieure Pins

Chambranle Pins, palissandre

Parkex Anakaraka, Voamboana

Parquet Anakaraka, Voamboana

Bardage Pins traités

Chaque espèce de bois possède sa propre caractéristique. Il se distingue par son

caractère physique et son caractère mécaniques. Il y a plusieurs espèces de bois

rencontrées dans la grande île, mais chaque société qui en use, choisit davantage les

bois avec lesquels ils sont le plus aisés dans le travail, selon les matières premières en

leur disponibilité et selon les demandes de leurs clients.

Les principales essences de bois utilisées par la scierie sont les Voamboana,

Anakaraka, Katrafay, Andy, Nanto, Kijy, Ramy, Rotra , Pins, sohihy Les principales

propriétés des bois de ces essences sont décrites ci-dessous. Ce sont les propriétés des

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bois utilisées dans l’Atlas des bois de Madagascar (Rakotovao et al., 2012) qui ont été

considérées.

a- Anakaraka : - Nom scientifique : Cordyla madagascariensis (FABACEAE)

- Autres noms vernaculaires : Madiroala et Karabo

- Espèce typiquement occidentale, l’Anakaraka se rencontre de l’extrême

nord de l’île jusqu’à la région de Toliara, dans des forêts décidues sèches et

subarides.

Description de l’arbre et de la grume

- Arbre de taille moyenne à grande

- Conformation générale : très bonne

- Hauteur du fût : 5 à 10 m

- Diamètre pouvant atteindre 0,80 m

Description et propriétés du bois

- L’aubier est bien différencié par sa couleur jaune safran à jaune brun beige,

l’épaisseur est de 2 à 4 cm.

- Le bois parfait est de couleur marron jaune à brun chocolat. Le

parenchyme est visible à l’œil nu en section transversale, sous forme de

couches ondulées interrompues et également disposées autour des

vaisseaux. Les pores sont assez rares.

- Grain grossier

- Fil droit, présence de fil ondulé

Principales propriétés physiques :

- Densité : 0,98 (0,89 à 1,05)

- Dureté Monnin : 12,2 (10,0 à 13,5)

- Coefficient de retrait volumique (% par %) : 0,60 (0,45 à 0,70)

- Retrait tangentiel total (%) : 5,8(5,0 à 6,5)

- Retrait radial total (%) : 3,9(3,2 à 4,6)

- Point de saturation des fibres (%) : 23

- Stabilité en service : stable

Principales propriétés mécaniques

- Contrainte de rupture en compression axiale (kg/cm2) : 750 (660 à 870)

- Contrainte de rupture en flexion statique (kg/cm2) : 1 850 (1 610 à 2 110)

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- Module d’élasticité longitudinal (Kg/cm2) : 172 000 (138 000 à 220 000)

Conservation du bois

- Durabilité naturelle : très durable

- Résistance aux champignons : très durable

- Résistance aux insectes de bois sec : durable

- Résistance aux termites : durable

- Imprégnabilité : non imprégnable

Durée du séchage à l’air

- Pour des sciages de 25 mm d’épaisseur : 3 à 4 mois

- Pour des sciages de 40 mm d’épaisseur : 9 à 10 mois

Comportement au séchage

- Vitesse de séchage : lente

- Risque de déformation : très faible

- Risque de gerces : très faible

- Risque de cémentation : non

- Risque de collapse : non

Transformation et mise en œuvre

- Sciage et usinage : assez faciles

- Effet désaffûtant : peu élevé

- Denture : acier ordinaire ou allié

- Outillage : ordinaire

- Déroulage et tranchage : non connus

Assemblage

- Clouage : difficile, avant-trous nécessaires

- Tenues des clous et des vis : bonne

- Collage : assez difficile

- Finition : très beau poli ; application sans difficulté de vernis, de cire ou de

peinture.

b- Andy : - Nom scientifique : Neobeguea mahafaliensis J.-F. Leroy (MELIACEAE)

- Autres noms Vernaculaires : Hazolava, Bemahova et Fipy

- L’espèce se rencontre dans le domaine occidental, de la région de

Maintirano jusqu’à l’extrême sud de Madagascar, l’Androy et la région

d’Ihosy jusqu’à 600 m d’altitude.

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Description et propriétés du bois

- Aubier bien différencié, rosâtre et épais de 2 à 4 cm

- Bois parfait brun rouge. Le parenchyme est visible à l’œil nu, en plages

tangentielles. Pores généralement isolés, dépôts brunâtres dans les

vaisseaux.

- Grain moyen

- Fil droit, présence ponctuelle de fil ondulé et de contrefil léger.

Principales propriétés physiques

- Densité : 1,03 (0,93 à 1,16)

- Dureté Monnin : 9,9 (7,5 à 12,3)

- Coefficient de retrait volumique (% par %) : 0,60 (0,55 à 0,88)

- Retrait tangentiel total (%) : 2,5 (3,5 à 4,9)

- Retrait radial total (%) : 2,8 (2,5 à 3,3)

- Point de saturation des fibres (%) : 18

- Stabilité en service : stable

Principales propriétés mécaniques :

- Contrainte de rupture en compression axiale (kg/cm2) : 890 (720 à 930)

- Contrainte de rupture en flexion statique (kg/cm2) : 2 000 (1 650 à 2 475)

- Module d’élasticité longitudinal (Kg/cm2) : 167 500 (135 000 à 195 500)

Conservation du bois

- Durabilité naturelle : très durable

- Résistance aux champignons : très durable

- Résistance aux insectes de bois sec : durable

- Résistance aux termites : durable

- Imprégnabilité : non imprégnable

Durée du séchage à l’air

- Pour des sciages de 25 mm d’épaisseur : 3 à 4 mois

- Pour des sciages de 40 mm d’épaisseur : 8 à 9 mois

Comportement au séchage

- Vitesse de séchage : assez lente

- Risque de déformation : absent ou très faible

- Risque de gerces : absent ou très faible

- Risque de cémentation : non

- Risque de collapse : non

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Transformation et mise en œuvre

- Sciage et usinage : assez faciles

- Effet désaffûtant : normal

- Denture : acier ordinaire ou allié

- Outillage : ordinaire

- Déroulage et tranchage : sans intérêt

Assemblage

- Clouage : assez difficile, avant-trous nécessaires

- Tenues des clous et des vis : bonne

- Collage : facile

- Finition : très beau poli ; bouche-porage nécessaire. Application sans

difficulté de vernis, de cire ou de peinture.

c- Katrafay : - Nom scientifique : Cedrelopis grevei Baill. (MELIACEAE)

- Autres noms vernaculaires : Mampandry ,Mantohara , Valomahamay et

Dobo

- Le Katrafay se rencontre dans les forêts décidues sèches et subarides du sud

et du domaine occidental, entre 100 et 900 m d’altitude, de l’ouest de

Taolagnaro à l’Ankarana.

Principales propriétés physiques

- Densité : 0,98 (0,95 à 1,04)

- Dureté Monnin : 15,0 (13,7 à 16,2)

- Coefficient de retrait volumique (% par %) : 0,55 (0,51 à 0,60)

- Retrait tangentiel total (%) : 7,0 (6,5 à 7,3)

- Retrait radial total (%) : 4,6 (4,2 à 5,0)

- Point de saturation des fibres (%) : 27

- Stabilité en service : stable

Principales propriétés mécaniques

- Contrainte de rupture en compression axiale (kg/cm2) : 870 (870 à 903)

- Contrainte de rupture en flexion statique (kg/cm2) : 2 400 (2 340 à 2 475)

- Module d’élasticité longitudinal (Kg/cm2) : 164 000 (163 200 à 168 400)

Conservation du bois

- Durabilité naturelle : très durable

- Résistance aux champignons : très durable

- Résistance aux insectes de bois sec : très durable

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- Résistance aux termites : très durable

- Imprégnabilité : non imprégnable

Séchage

- Durée du séchage à l’air

- Pour des sciages de 25 mm d’épaisseur : 3 à 4 mois

- Pour des sciages de 40 mm d’épaisseur : 10 à 11 mois

Comportement au séchage

- Vitesse de séchage : lente

- Risque de déformation : peu élevé

- Risque de gerces : peu élevé

- Risque de cémentation : non

- Risque de collapse : non

Transformation et mise en œuvre

- Sciage et usinage : assez faciles, malgré la dureté élevée du bois

- Effet désaffûtant : assez important

- Denture : stellitée

- Outillage : au carbure de tungstène

- Déroulage et tranchage : sans intérêt

Assemblage

- Clouage : difficile, avant-trous nécessaires

- Tenues des clous et des vis : très bonne

- Collage : difficile

- Finition : très beau poli ; application sans difficulté de vernis, de cire ou de

peinture.

d- Kijy : - Nom scientifique : Symphonia spp. (CLUSIACEAE)

- Autres noms vernaculaires : Hazinina, Kijy bonaka, Kijimboalavo et Kijy

sarondrano

- Les Kijy se rencontrent dans les forêts denses humides sempervirentes de

basse et de moyenne altitude, jusqu’à 1700 m. On les trouve également

dans le domaine du Sambirano et dans le nord-ouest, vers l’intérieur.

Description et propriétés du bois

- Aubier bien distinct, brun clair, épais de 5 à 6 cm

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- Bois parfait jaune teinté d’orangé, finement strié sur quartier. Il présente un

veinage sur dosse où -alternent des zones blanchâtres et des zones plus

colorées.

- Grain moyen à grossier

- Fil droit, rarement contrefilé

Principales propriétés physiques

- Densité : 0,79 (0,77 à 0,83)

- Dureté Monnin : 6,0 (5,7 à 6,4)

- Coefficient de retrait volumique (% par %) : 0,70 (0,67 à 0,74)

- Retrait tangentiel total (%) : 12,5 (12,2 à 12,9)

- Retrait radial total (%) : 6,0 (5,6 à 6,6)

- Point de saturation des fibres (%) : 28

- Stabilité en service : moyennement stable

Principales propriétés mécaniques :

- Contrainte de rupture en compression axiale (kg/cm2) : 700 (665 à 750)

- Contrainte de rupture en flexion statique (kg/cm2) : 1 900 (1 862 à 1 960)

- Module d’élasticité longitudinal (Kg/cm2) : 152 000 (151 200 à 152 760)

Conservation du bois

- Durabilité naturelle : moyennement durable

- Résistance aux champignons : moyennement durable

- Résistance aux insectes de bois sec : durable

- Résistance aux termites : faiblement à moyennement durable

- Imprégnabilité : non imprégnable

Durée du séchage à l’air

- Pour des sciages de 25 mm d’épaisseur : 2 à 3 mois

- Pour des sciages de 40 mm d’épaisseur : 7 à 8 mois

Comportement au séchage

- Vitesse de séchage : normale

- Risque de déformation : élevé

- Risque de gerces : moyen

- Risque de cémentation : non

- Risque de collapse : non

Transformation et mise en œuvre

- Sciage et usinage : faciles

Page 54: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

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- Effet désaffûtant : normal

- Denture : acier ordinaire ou allié

- Outillage : ordinaire

- Déroulage et tranchage : sans intérêt

Assemblage

- Clouage : assez faciles, avant-trous nécessaires (risque élevé de fentes)

- Tenues des clous et des vis : bonne

- Collage : facile

- Finition : très beau poli. Application sans difficulté de vernis, de cire ou de

peinture.

e- Nanto : - Nom scientifique : Faucherea spp. (SAPOTACEAE)

- L’essence se rencontre dans les forêts sempervirentes humides, subhumides

et de montagne, jusqu’à 2 000m d’altitude, de Taolagnaro au parc national

de Marojejy. Elle est aussi présente dans la région de Sambirano et dans le

parc national de la montagne d’Ambre.

Description et propriétés du bois

- Aubier bien distinct, brun clair, épais de 4 à 5 cm

- Bois parfait brun rouge, homogène

- Grain très fin

- Fil ondulé, contrefil très fréquent et accusé

Principales propriétés physiques

- Densité : 1,05 (0,99 à 1,14)

- Dureté Monnin : 10,3 (10,1 à 10,7

- Coefficient de retrait volumique (% par %) : 0,64 (0,61 à 0,68)

- Retrait tangentiel total (%) : 10,8 (10,5 à 10,9)

- Retrait radial total (%) : 5,9 (5,7 à 6,4)

- Point de saturation des fibres (%) : 28

- Stabilité en service : stable

Principales propriétés mécaniques :

- Contrainte de rupture en compression axiale (kg/cm2) : 795 (760 à 830)

- Contrainte de rupture en flexion statique (kg/cm2) : 2 220 (2 110 à 2 360)

- Module d’élasticité longitudinal (Kg/cm2) : 167 000 (166 300 à 168 250)

Conservation du bois

- Durabilité naturelle : très durable

Page 55: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

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- Résistance aux champignons : très durable

- Résistance aux insectes de bois sec : durable

- Résistance aux termites : très durable

- Imprégnabilité : non imprégnable

Durée du séchage à l’air

- Pour des sciages de 25 mm d’épaisseur : 3 à 4 mois

- Pour des sciages de 40 mm d’épaisseur : 11 à 12 mois

Comportement au séchage

- Vitesse de séchage : très lente

- Risque de déformation : peu élevé

- Risque de gerces : peu élevé

- Risque de cémentation : non

- Risque de collapse : non

Transformation et mise en œuvre

- Sciage et usinage : assez faciles pour un bois aussi dur et contrefilé

- Effet désaffûtant : peu important

- Denture : acier ordinaire ou allié

- Outillage : ordinaire

- Déroulage et tranchage : sans intérêt

Assemblage

- Clouage : très difficile, avant-trous nécessaires

- Tenues des clous et des vis : bonne

- Collage : difficile

- Finition : très bonne, très beau poli. Application sans difficulté de vernis, de

cire ou de peinture.

f- Ramy: - -Nom scientifique : Canarium madagascariense Engl. (BURSERACEAE)

- -Autres noms vernaculaires : Ramy be, Ramy mainty et Ramy mena

- -Le Ramy est distribué sur l’ensemble des forêts sempervirentes humides et

subhumides. Il se rencontre aussi dans les forêts décidues sèches jusqu’à

1000 m d’altitude, du sud de Morondava à Antsiranana.

Description et propriétés du bois

- Aubier assez distinct de couleur blanchâtre, épais de 4 à 5 cm

Page 56: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

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- Bois parfait de teinte jaune brun à brun grisâtre, avec des nuances rosées

d’intensité variable

- Grain moyen à grossier

- Fil droit

Principales propriétés physiques

- Densité : 0,60 (0,57 à 0,64)

- Dureté Monnin : 3,0 (2,8 à 3,3)

- Coefficient de retrait volumique (% par %) : 0,47 (0,43 à 0,50)

- Retrait tangentiel total (%) : 8,5 (7,9 à 9,0)

- Retrait radial total (%) : 5,8 (5,1 à 6,3)

- Point de saturation des fibres (%) : 30

- Stabilité en service : stable

Principales propriétés mécaniques :

- Contrainte de rupture en compression axiale (kg/cm2) : 520 (480 à 565)

- Contrainte de rupture en flexion statique (kg/cm2) : 1 280 (1 175 à 1 340)

- Module d’élasticité longitudinal (Kg/cm2) : 122 000 (120 500 à 123 400)

Conservation du bois

- Durabilité naturelle : moyennement à peu durable

- Résistance aux champignons : peu durable

- Résistance aux insectes de bois sec : peu durable

- Résistance aux termites : peu durable

- Imprégnabilité : imprégnable

Durée du séchage à l’air

- Pour des sciages de 25 mm d’épaisseur : 2 à 3 mois

- Pour des sciages de 40 mm d’épaisseur : 6 à 7 mois

Comportement au séchage

- Vitesse de séchage : normale

- Risque de déformation : faible

- Risque de gerces : faible

- Risque de cémentation : non

- Risque de collapse : non

Transformation et mise en œuvre

- Sciage et usinage : faciles

- Effet désaffûtant : normal

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- Denture : acier ordinaire ou allié

- Outillage : ordinaire

- Déroulage et tranchage : bonne

Assemblage

- Clouage : facile

- Tenues des clous et des vis : bonne

- Collage : très facile

- Finition : assez beau poli, bouche-porage nécessaire. Application sans

difficulté de vernis, de cire ou de peinture.

g- Pins : - Nom scientifique : Pinus patula

- Autres noms vernaculaires : kesika

- Le pin se rencontre de l’extrême nord de l’île jusqu’à la région de Toliara,

dans des forêts décidues sèches et subarides.

Description de l’arbre et de la grume

- Arbre de taille moyenne à grande

- Conformation générale : parfois il y a présence de signe extérieur de fibres

torses.

- Hauteur du fût : atteignant les16 m

- Diamètre pouvant atteindre 0,60 m à 30 ans

Description et propriétés du bois

- L’aubier et le bois parfait ne sont pas différenciés ils ont la couleur jaune

brun.

- Le bois est constitué de cernes annuels formés successivement de bois initial

et de bois final.

- Grain fin

- Fil droit, parfois fibres torses

Principales propriétés physiques :

- Densité : 0,50 (0,44 à 0,58)

- Dureté Monnin : 2,2 (1,8 à 2,5)

- Coefficient de retrait volumique (% par %) : 0,52 (0,47 à 0,56)

- Retrait tangentiel total (%) : 7,8(7,3 à 8,4)

- Retrait radial total (%) : 3,8(3,5 à 4,3)

- Point de saturation des fibres (%) : 32

- Stabilité en service : stable

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Principales propriétés mécaniques

- Contrainte de rupture en compression axiale (kg/cm2) : 445 (412 à 485)

- Contrainte de rupture en flexion statique (kg/cm2) : 1 070 (942 à 1 136)

- Module d’élasticité longitudinal (Kg/cm2) : 101 700 (99 870 à 103 680)

Conservation du bois

- Durabilité naturelle : peu durable

- Résistance aux champignons : peu durable

- Résistance aux insectes de bois sec : moyennement durable

- Résistance aux termites : non durable

- Imprégnabilité : très imprégnable

Durée du séchage à l’air

- Pour des sciages de 25 mm d’épaisseur : 2 à 3 mois

- Pour des sciages de 40 mm d’épaisseur : 5 à 6 mois

Comportement au séchage

- Vitesse de séchage : rapide

- Risque de déformation : peu élevé

- Risque de gerces : peu élevé

- Risque de cémentation : non

- Risque de collapse : non

Transformation et mise en œuvre

- Sciage et usinage : faciles

- Effet désaffûtant : normal

- Denture : acier ordinaire ou allié

- Outillage : ordinaire

- Déroulage et tranchage : bonne

Assemblage

- Clouage : facile

- Tenues des clous et des vis : mauvaise

- Collage : facile

- Finition : très beau poli ; application sans difficulté de vernis, de cire ou de

peinture.

h- Rotra: - Nom scientifique : Syzygium spp. (MYRTACEAE)

- Autres noms vernaculaires : Rotra mena, Rotra fotsy et Rotra maritampona

Page 59: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

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- Les Rotra se rencontrent dans les forêts et les fourrés sempervirents humides,

subhumides et de montagne, dans les forêts décidues sèches et surtout le

long des cours d’eau.

Description et propriétés du bois

- -Aubier assez distinct de couleur blanchâtre, épais de 4 à 6 cm

- -Bois parfait brun clair à brun rougeâtre ou brun rouge vineux, aspect très

homogène

- Grain fin

- Fil droit, parfois légèrement ondulé

Principales propriétés physiques

- Densité : 0,82 (0,79 à 0,86)

- Dureté Monnin : 4,3 (4,0 à 4,7)

- Coefficient de retrait volumique (% par %) : 0,51 (0,47 à 0,57)

- Retrait tangentiel total (%) : 10,6 (10,0 à 11,5)

- Retrait radial total (%) : 5,4 (5,1 à 5,9)

- Point de saturation des fibres (%) : 33

- Stabilité en service : moyennement stable

Principales propriétés mécaniques :

- Contrainte de rupture en compression axiale (kg/cm2) : 620 (587 à 660)

- Contrainte de rupture en flexion statique (kg/cm2) : 1 720 (1 685 à 1 755)

- Module d’élasticité longitudinal (Kg/cm2) : 134 000 (130 250 à 136 870)

Conservation du bois

- Durabilité naturelle : moyennement durable

- Résistance aux champignons : moyennement durable

- Résistance aux insectes de bois sec : moyennement durable

- Résistance aux termites : moyennement durable à durable

- Imprégnabilité : non imprégnable

Durée du séchage à l’air

- Pour des sciages de 25 mm d’épaisseur : 3 à 4 mois

- Pour des sciages de 40 mm d’épaisseur : 8 à 9 mois

Comportement au séchage

- Vitesse de séchage : assez lente (séchage difficile)

- Risque de déformation : élevé

- Risque de gerces : élevé

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- Risque de cémentation : faible

- Risque de collapse : non

Transformation et mise en œuvre

- Sciage et usinage : assez difficiles

- Effet désaffûtant : assez important

- Denture : stellitée

- Outillage : au carbure de tungstène

- Déroulage et tranchage : sans intérêt

Assemblage

- Clouage : assez facile

- Tenues des clous et des vis : bonne

- Collage : assez difficile

- Finition : beau poli. Application sans difficulté de vernis, de cire ou de

peinture.

i- Sohihy - Nom Scientifique :Breonadia microcephala (Delile)Ridsdale (RUBIACEAE)

- Autres noms vernaculaires : Soaravy, Sodondrano et Valondrano

Description et propriétés du bois

- Grand arbre atteignant 35 m de haut, avec un diamètre pouvant atteindre

1,5 m.

Principales propriétés physiques

- Densité : 0,94 (0,89 à 1,01)

- Dureté Monnin : 9,5 (9,2 à 9,7)

- Coefficient de retrait volumique (% par %) : 0,62 (0,59 à 0,66)

- Retrait tangentiel total (%) : 11,0 (10,7 à 11,6)

- Retrait radial total (%) : 6,5 (6,1 à 6,8)

- Point de saturation des fibres (%) : 29

- Stabilité en service : stable

Principales propriétés mécaniques

- Contrainte de rupture en compression axiale (kg/cm2) : 710 (680 à 750)

- Contrainte de rupture en flexion statique (kg/cm2) : 1470 (1430 à 1550)

- Module d’élasticité longitudinal (Kg/cm2) : 125 000 (124300 à 125600)

Conservation du bois

- Durabilité naturelle : très durable

Page 61: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

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- Résistance aux champignons : très durable

- Résistance aux insectes de bois sec : durable

- Résistance aux termites : très durable

- Imprégnabilité : non imprégnable

Durée du séchage à l’air

- Pour des sciages de 25 mm d’épaisseur : 3 à 4 mois

- Pour des sciages de 40 mm d’épaisseur : 10 à 11 mois

Comportement au séchage

- Vitesse de séchage : lente

- Risque de déformation : très faible

- Risque de gerces : très faible

- Risque de cémentation : non

- Risque de collapse : non

Transformation et mise en œuvre

- Sciage et usinage : assez difficiles

- Effet désaffûtant : assez important

- Denture : stellitée

- Outillage : au carbure de tungstène

- Déroulage et tranchage : sans intérêt

Assemblage

- Clouage : difficile

- Tenues des clous et des vis : bonne

- Collage : assez difficile

- Finition : très beau poli. Application sans difficulté de vernis, de cire ou de

peinture.

j- Voamboana (Palissandre) - Noms scientifiques : Dalbergia monticola Bosser & R. Rabev. ; Dalbergia

pseudobaronii R. Vig. (FABACEAE)

- Les Voamboana sont distribués dans les forêts denses sempervirentes

humides et sub-humides du domaine de l’Est, de Taolagnaro jusqu’à

Vohemar. On les trouve aussi sur le Plateau central jusqu’à 1 700m

d’altitude.

Description et propriétés du bois

- Aubier de teinte claire, bien différencié, épais de 4 à 6 cm

Page 62: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

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- Bois parfait beige gris clair à brun rosâtre, parfois avec un veinage aux

nuances plus ou moins foncées conférant aux débits leur qualité esthétique.

- Grain moyen et grossier

- Fil droit, rarement contrefilé.

Principales propriétés physiques

- Densité : 0,84 (0,76 à 0,95)

- Dureté Monnin : 7,9 (5,5 à 10)

- Coefficient de retrait volumique (% par %) : 0,55 (0,42 à 0,64)

- Retrait tangentiel total (%) : 7,5 (6,6 à 8,7)

- Retrait radial total (%) : 3,8 (3,4 à 4,6)

- Point de saturation des fibres (%) : 26

- Stabilité en service : stable

Principales propriétés mécaniques

- Contrainte de rupture en compression axiale (Kg/cm2) : 750 (600 à 880)

- Contrainte de rupture à la flexion statique (Kg/cm2) : 2 050 (1 700 à 2 250)

- Module d’élasticité longitudinal (Kg/cm2) : 150 000 (135 000 à 185 000)

Conservation du bois

- Durabilité naturelle : durable

- Résistance aux champignons : durable

- Résistance aux insectes de bois sec : durable

- Résistance aux termites : durable

- Imprégnabilité : moyennement imprégnable

Durée de séchage à l’air

- Pour des sciages de 25 mm d’épaisseur : 3 à 4 mois

- Pour des sciages de 40 mm d’épaisseur : 8 à 9 mois

Comportement au séchage

- Vitesse de séchage : assez lente

- Risque de déformation : très faible

- Risque de gerces : très faible

- Risque de cémentation : non

- Risque de collapse : non

Transformation et mise en œuvre

- Sciage et usinage : faciles

- Effet désaffûtant : normal

Page 63: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

Page 53 sur 78

- Denture : acier ordinaire ou allié

- Outillage : ordinaire

- Déroulage et tranchage : bon

Assemblage

- Clouage : assez facile

- Tenue des clous et des vis : bonne

- Collage : assez difficile

- Finition : très beau poli, application sans difficulté de vernis, de cire ou de

peinture.

IV.2.2.2. Propriétés analysées

Les propriétés analysées dépendent des sollicitations s’exerçant sur les produits ainsi que de leurs exigences.

a- Sollicitations sur les produits

- Porte

Les portes sont un ensemble menuisé assurant le passage et la fermeture entre

l’intérieur et l’extérieur d’une construction, ou assurant le passage entre des pièces

(chambres) à l’intérieur d’un bâtiment.

Concernant les sollicitations sur les portes : Pour les portes s’ouvrant sur l’extérieur des

maisons, elles sont soumises à deux ambiances climatiques différentes dont l’intérieur

par les conditions intérieures de la maison, et par l’extérieur à l’alternance des

intempéries. Ils ne doivent pas aussi se déformer (retrait et gonflement). Suivant le cas,

certaines propriétés sont à considérer comme leur isolation thermique et acoustique.

La classe d’emploi requise pour les menuiseries varie de la classe 3, en situation

exposée aux intempéries, à la classe d’emploi 2, pour les situations abritées. Ce qui

correspond à une durabilité naturelle de 3 (durabilité moyenne) pour les portes

extérieures et 4 (peu durable) pour les portes intérieures voire 5 (non durable) selon les

situations. Il en est de même pour les différents encadrements en bois de ces portes

(comme les bâtis, chambranles etc.)

- Parquet, parkex

Un parquet est un ensemble constituant un revêtement de sol en bois d’une

construction.

Concernant les sollicitations s’exerçant sur les parquets : Il doit supporter les charges

d’exploitation classiques, le poinçonnement et les ré-humidifcations occasionnelles.

Page 64: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

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Le choix du parquet doit être défini en fonction du type d’usage. Il doit au moins avoir

une dureté moyenne, au moins d’une classe de durabilité 2 si c’est en intérieur et au

moins une classe de durabilité 3 si c’est en extérieur.

- Bardage et revêtement extérieur

Le bardage est un habillage de façade extérieure constitué de lames de bois massif,

profilé ou non, fixé mécaniquement sur une ossature. Il assure la protection des

façades et contribue à l’isolation thermique des bâtiments, tout en constituant un

parement esthétique capable de résister aux agressions extérieures.

Concernant les sollicitations s’exerçant sur ces bardages : ces revêtements sont de

type autoporteur et ne subissent pas de sollicitations mécaniques particulières. Les

principales propriétés requises sont donc vis-à-vis de leur durabilité naturelle. La

durabilité naturelle des bois doit au moins être de classe 3 (moyennement durable).

b- Propriétés analysées

Basés sur les sollicitations et exigences demandées par chaque produit, le tableau

suivant montre les propriétés analysées par produits ainsi que les exigences (propriétés

demandées).

Tableau 5 : Propriétés analysées selon les utilisations finales des bois

Type d’utilisation

Principale propriété considérée

Propriétés demandées des bois

Porte intérieure Durabilité naturelle Toute classe de durabilité

Porte extérieure Durabilité naturelle Au moins moyennement durable (classe de durabilité 3)

Chambranle Durabilité naturelle Au moins peu ou moyennement durable (classe de durabilité 3-4) selon la situation

Parkex Dureté et durabilité naturelle Au moins une dureté moyenne, au moins peu durable (classe durabilité 4)

Parquet Dureté et durabilité naturelle Au moins une dureté moyenne, au moins peu durable (classe durabilité 4)

Bardage Durabilité naturelle Au moins moyennement durable (classe de durabilité 3)

Page 65: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

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Définition de la dureté et de la durabilité naturelle :

- Dureté :

La dureté des bois est une propriété particulièrement importante à connaître

lorsqu’il est question d’une utilisation des bois sous forme de parquet. Plus

l’essence choisie est dure, plus le parquet résistera aux chocs et à l’usure du

temps.

Selon la norme NF XP B 53-669, il est nécessaire de choisir le bois qui semble utile

au classement d’usage. La dureté est mesurée selon deux indices dont : la

dureté Monnin et la dureté Brinell.

La dureté Monnin est mesurée par la profondeur de l’empreinte laissée par une

forme cylindrique sur laquelle est appliquée une force donnée (cylindrique de

diamètre 30 mm et de longueur supérieure à 20 mm avec une force appliquée

de 1960 N).

La dureté Brinell est mesurée par la profondeur de l’empreinte laissée par une

bille de 23 mm de diamètre, d’un poids de 1 Kg, lâchée à une hauteur de 50

cm. Ce test permet de mesurer la dureté du bois et la résistance au

poinçonnement. Elle est exprimée en Newton/mm. Plus l’indice est élevé, plus

la dureté est importante.

- Durabilité naturelle:

La durabilité est le degré de résistance du duramen aux champignons (sans

considérer les attaques d’insectes.) en fonction de son utilisation, en intérieur

ou à l’extérieur, chaque essence a une durée de vie plus ou moins importante.

Elle est fonction de son exposition aux agents climatiques mais également de

sa durabilité intrinsèque, c’est-à-dire sa résistance naturelle aux attaques de

champignons et des insectes xylophages.

La durabilité naturelle d’un bois considérée est celle qui concerne le cœur du

bois, le duramen.

Page 66: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

Page 56 sur 78

V- Résultats

V.1. Analyse du rendement de transformation de bois

V.1.1. Analyse du rendement de première transformation

Cette analyse de rendement de première transformation se base sur 80 équarris de

bois de 2500 mm et 30 équarris de bois de 4000 m, l’objectif étant d’obtenir des

planches de dimensions prédéterminées.

V.1.1.1. Produit de la première transformation : nombre de produits obtenus

par équarris

Le nombre de produits obtenus dépend de la dimension des pièces de bois (équarris)

à l’entrée. Également, il peut dépendre de leur forme, du mode de sciage, leur

courbure et leur état sanitaire.

Ainsi, à partir des 81 bois équarris de 2500 mm de long (à l’entrée), le nombre total de

produits finis est de 574 unités de planche de dimension 2500 mm × 120 mm × 22 mm

et 167 unités de planche de dimension 2500 mm × 100 mm × 22 mm (Tableau 6). Le

nombre moyen des planches de 2500 mm × 120 mm × 22 mm obtenu à partir d’un

équarri est de 7 planches (avec un maximum de 10 planches et un minimum de 5

planches).

Et à partir des 30 bois équarris de 4000 mm de long (à l’entrée), le produit de la

première transformation est de 618 unités de planches de dimension 4000 mm x 120

mm x 22 mm et 60 unités de planches de dimension 4000 mm x 100 mm x 22 mm

(Tableau 6). Le nombre moyen des planches de 4000 mm × 120 mm × 22 mm obtenu

à partir d’un équarri est donc de 20 planches (avec un maximum de 42 planches et

un minimum de 7 planches).

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Tableau 6 : Nombre des produits de première transformation issus des 81 bois équarris

de 2500 mm de long

Entrée Sortie

Désignation des équarris

Entrée = dimensions Bois équarris (mm)

Nombre de produits à la

sortie sciage de dimension

2500×120×22 (mm×mm×mm)

Reste bois équarris de dimension 2500×100×22

(mm×mm×mm)

A1 2500 × 190 × 200 8 3

A2 2500 × 170 × 160 6 2

A3 2500 × 170 × 170 7 2

A4 2500 × 170 × 180 7 2

A5 2500 × 190 × 190 8 3

A6 2500 × 140 × 150 6 1

A7 2500 × 230 × 230 6 1

A8 2500 × 140 × 150 6 1

A9 2500 × 130 × 130 5 0

A10 2500 × 130 × 130 5 0

A11 2500 × 170 × 170 7 2

A12 2500 × 140 × 150 6 1

A13 2500 × 200 × 190 8 3

A14 2500 × 200 × 200 8 3

A15 2500 × 140 × 140 5 1

A16 2500 × 140 × 150 6 1

A17 2500 × 170 × 170 7 2

A18 2500 × 140 × 150 6 1

A19 2500 × 200 × 190 8 3

A20 2500 × 130 × 190 5 0

A21 2500 × 140 × 150 6 1

A22 2500 × 200 × 190 8 3

A23 2500 × 190 × 180 8 2

A24 2500 × 200 × 190 8 3

A25 2500 × 170 × 170 7 2

A26 2500 × 200 × 190 8 3

A27 2500 × 170 × 160 7 2

A28 2500 × 220 × 210 9 4

A29 2500 × 200 × 190 8 3

A30 2500 × 170 × 170 7 2

A31 2500 × 190 × 180 8 2

A32 2500 × 190 × 180 8 2

A33 2500 × 200 × 190 8 3

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A34 2500 × 170 × 160 7 2

A35 2500 × 150 × 140 6 1

A36 2500 × 160 × 160 7 2

A37 2500 × 140 × 140 6 1

A38 2500 × 160 × 160 7 1

A39 2500 × 160 × 150 6 1

A40 2500 × 170 × 160 7 2

A41 2500 × 170 × 160 7 2

A42 2500 × 170 × 160 7 2

A43 2500 × 170 × 170 7 2

A44 2500 × 150 × 150 6 1

A45 2500 × 150 × 145 6 1

A46 2500 × 220 × 220 10 4

A47 2500 × 170 × 170 7 2

A48 2500 × 170 × 160 7 2

A49 2500 × 150 × 140 6 1

A50 2500 × 170 × 170 7 2

A51 2500 × 140 × 140 5 1

A52 2500 × 200 × 190 8 3

A53 2500 × 200 × 200 8 3

A54 2500 × 180 × 170 7 2

A55 2500 × 170 × 170 7 2

A56 2500 × 170 × 160 7 2

A57 2500 × 200 × 190 8 3

A58 2500 × 170 × 160 7 2

A59 2500 × 150 × 140 6 1

A60 2500 × 200 × 190 8 3

A61 2500 × 190 × 180 8 2

A62 2500 × 180 × 180 7 3

A63 2500 × 150 × 140 6 1

A64 2500 × 140 × 140 5 1

A65 2500 × 180 × 180 8 2

A66 2500 × 180 × 170 7 2

A67 2500 × 190 × 190 8 3

A68 2500 × 190 × 200 9 3

A69 2500 × 170 × 160 7 2

A70 2500 × 160 × 150 6 2

A71 2500 × 200 × 190 8 3

A72 2500 × 170 × 170 7 2

A73 2500 × 150 × 140 6 1

A74 2500 × 200 × 190 8 3

A75 2500 × 200 × 190 8 3

A76 2500 × 200 × 200 8 3

Page 69: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

Page 59 sur 78

A77 2500 × 200 × 190 8 3

A78 2500 × 200 × 200 8 3

A79 2500 × 200 × 190 8 3

A80 2500 × 200 × 200 8 3

A81 2500 × 220× 210 9 4

Total N = 81 574 167

Tableau 7 : Nombre des produits de première transformation des 30 bois équarris de

4000 mm de long

Entrée Sortie

Désignation des équarris

Entrée = dimensions Bois équarris (mm)

Nombre de produits à la sortie sciage

de dimension 4000×120×22

(mm×mm×mm)

Reste bois équarris de dimension 4000×100×22

(mm×mm×mm)

B1 4000 × 170 × 180 7 2

B2 4000 × 200 × 200 9 3

B3 4000 × 190 × 200 8 3

B4 4000 × 340 × 350 29 3

B5 4000 × 250 × 230 15 0

B6 4000 × 210 × 210 9 3

B7 4000 × 330 × 320 27 2

B8 4000 × 260 × 250 21 2

B9 4000 × 420 × 430 36 3

B10 4000 × 250 × 240 20 2

B11 4000 × 290 × 280 24 2

B12 4000 × 270 × 270 25 1

B13 4000 × 280 × 270 21 2

B14 4000 × 300 × 290 22 2

B15 4000 × 320 × 310 26 2

B16 4000 × 250 × 230 18 1

B17 4000 × 250 × 250 20 2

B18 4000 × 250 × 240 20 1

B19 4000 × 270 × 260 22 2

B20 4000 × 400 × 380 42 2

B21 4000 × 260 × 250 18 2

B22 4000 × 300 × 280 24 2

B23 4000 × 330 × 330 26 2

B24 4000 × 270 × 260 18 2

B25 4000 × 330 × 320 25 2

B26 4000 × 180 × 170 7 2

Page 70: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

Page 60 sur 78

B27 4000 × 270 × 260 18 2

B28 4000 × 290 × 290 21 2

B29 4000 × 270 × 280 20 2

B30 4000 × 290 × 280 20 2

N = 30 618 60

V.1.1.2. Calcul du cubage et rendement

Pour les équarris de bois de 2500 mm de long, d’après le résultat, on obtient 4,7069 m3

de bois sciés (planche : première transformation) à partir d’un volume de bois équarris

bruts de 6,1941 m3 qui sont présumés provenir de grumes (bois rond) d’un volume total

de 9,7464 m3. Autrement dit, on a un rendement de première transformation de

48,29% si on part des bois sous forme de grumes, et un rendement de première

transformation de 75,99 % (Figure 5, Tableau 8) si on part des bois équarris bruts. Les

restes deviennent des chutes. Mais en considérant chacun des équarris à l’entrée, le

rendement varie de 34 à 89%.

Pour les équarris de bois de 4000 mm de long, à la suite du résultat obtenu, on a 5,9664

m3 de bois scié (planche : première transformation) obtenu à partir d’un volume de

bois équarris de 9,3356 m3 qui sont estimés provenir de grumes de volume total de

14,6756 m3. Autrement dit, on a une valeur de 40,66% de rendement si on part des

grumes, et un rendement de 63,91% si on part des bois équarris bruts (Tableau 9, Figure

6). Les restes deviennent également des chutes. Mais en considérant chacun des

équarris à l’entrée, le rendement varie de 48% à 81%.

Ainsi, pour l’ensemble de ces bois de 2500 mm et 4000 mm de long, avec un total de

cubage de 15,5297 m3 de bois équarris bruts provenant de grumes de 24,4221 m3 à

l’entrée, puis un total de cubage à la sortie de 10,6733 m3, le rendement de première

transformation moyen est de 43,70% à partir de bois sous forme de grumes et de

68,73% à partir de bois équarris bruts (Tableau 10).

Page 71: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

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Figure 5 : Représentation graphique des rendements de première transformation des

81 équarris de bois de 2500 mm de long à partir de bois équarris bruts

Tableau 8 : Calcul du cubage et rendement de première transformation à partir des équarris de bois de 2500 mm de long

Désignation des

équarris

Estimation du cubage des grumes à l’entrée

desquelles proviennent

les bois équarris

bruts en m3

Cubage à

l'entrée en m3

des bois équarris

bruts

Cubage à la sortie de dimension 2500mmx120mmx22 mm (en

m3)

Cubage à la sortie de dimension 2500mmx100mmx22 mm (en

m3)

Total cubage

à la sortie en m3

Rendement de première

transformation en % à partir des grumes

Rendement de première

transformation en % à partir

des bois équarris bruts

A1 0,1494 0,0950 0,0528 0,0165 0,0693 46,38% 72,95%

A2 0,1070 0,0680 0,0396 0,0110 0,0506 47,29% 74,41%

A3 0,1135 0,0723 0,0462 0,0110 0,0572 50,40% 79,17%

A4 0,1204 0,0765 0,0462 0,0110 0,0572 47,52% 74,77%

A5 0,1418 0,0903 0,0528 0,0165 0,0693 48,88% 76,79%

A6 0,0827 0,0525 0,0396 0,0055 0,0451 54,56% 85,90%

A7 0,2077 0,1323 0,0396 0,0055 0,0451 21,71% 34,10%

A8 0,0827 0,0525 0,0396 0,0055 0,0451 54,56% 85,90%

A9 0,0664 0,0423 0,0330 0,0000 0,0330 49,72% 78,11%

A10 0,0664 0,0423 0,0330 0,0000 0,0330 49,72% 78,11%

A11 0,1135 0,0723 0,0462 0,0110 0,0572 50,40% 79,17%

A12 0,0827 0,0525 0,0396 0,0055 0,0451 54,56% 85,90%

A13 0,1494 0,0950 0,0528 0,0165 0,0693 46,38% 72,95%

A14 0,1571 0,1000 0,0528 0,0165 0,0693 44,12% 69,30%

A15 0,0770 0,0490 0,0330 0,0055 0,0385 50,02% 78,57%

A16 0,0827 0,0525 0,0396 0,0055 0,0451 54,56% 85,90%

Page 72: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

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A17 0,1135 0,0723 0,0462 0,0110 0,0572 50,40% 79,17%

A18 0,0827 0,0525 0,0396 0,0055 0,0451 54,56% 85,90%

A19 0,1494 0,0950 0,0528 0,0165 0,0693 46,38% 72,95%

A20 0,1041 0,0618 0,0330 0,0000 0,0330 31,71% 53,44%

A21 0,0827 0,0525 0,0396 0,0055 0,0451 54,56% 85,90%

A22 0,1494 0,0950 0,0528 0,0165 0,0693 46,38% 72,95%

A23 0,1345 0,0855 0,0528 0,0110 0,0638 47,44% 74,62%

A24 0,1494 0,0950 0,0528 0,0165 0,0693 46,38% 72,95%

A25 0,1135 0,0723 0,0462 0,0110 0,0572 50,40% 79,17%

A26 0,1494 0,0950 0,0528 0,0165 0,0693 46,38% 72,95%

A27 0,1070 0,0680 0,0462 0,0110 0,0572 53,45% 84,12%

A28 0,1816 0,1155 0,0594 0,0220 0,0814 44,82% 70,48%

A29 0,1494 0,0950 0,0528 0,0165 0,0693 46,38% 72,95%

A30 0,1135 0,0723 0,0462 0,0110 0,0572 50,40% 79,17%

A31 0,1345 0,0855 0,0528 0,0110 0,0638 47,44% 74,62%

A32 0,1345 0,0855 0,0528 0,0110 0,0638 47,44% 74,62%

A33 0,1494 0,0950 0,0528 0,0165 0,0693 46,38% 72,95%

A34 0,1070 0,0680 0,0462 0,0110 0,0572 53,45% 84,12%

A35 0,0827 0,0525 0,0396 0,0055 0,0451 54,56% 85,90%

A36 0,1005 0,0640 0,0462 0,0110 0,0572 56,90% 89,38%

A37 0,0770 0,0490 0,0396 0,0055 0,0451 50,02% 92,04%

A38 0,1005 0,0640 0,0462 0,0055 0,0517 51,43% 80,78%

A39 0,0944 0,0600 0,0396 0,0055 0,0451 47,75% 75,17%

A40 0,1070 0,0680 0,0462 0,0110 0,0572 53,45% 84,12%

A41 0,1070 0,0680 0,0462 0,0110 0,0572 53,45% 84,12%

A42 0,1070 0,0680 0,0462 0,0110 0,0572 53,45% 84,12%

A43 0,1135 0,0723 0,0462 0,0110 0,0572 50,40% 79,17%

A44 0,0884 0,0563 0,0396 0,0055 0,0451 51,04% 80,18%

A45 0,0855 0,0544 0,0396 0,0055 0,0451 52,77% 82,94%

A46 0,1901 0,1210 0,0660 0,0220 0,0880 46,30% 72,73%

A47 0,1135 0,0723 0,0462 0,0110 0,0572 50,40% 79,17%

A48 0,1070 0,0680 0,0462 0,0110 0,0572 53,45% 84,12%

A49 0,0827 0,0525 0,0396 0,0055 0,0451 54,56% 85,90%

A50 0,1135 0,0723 0,0462 0,0110 0,0572 50,40% 79,17%

A51 0,0770 0,0490 0,0330 0,0055 0,0385 50,02% 78,57%

A52 0,1494 0,0950 0,0528 0,0165 0,0693 46,38% 72,95%

A53 0,1571 0,1000 0,0528 0,0165 0,0693 44,12% 69,30%

A54 0,1204 0,0765 0,0462 0,0110 0,0572 47,52% 74,77%

A55 0,1135 0,0723 0,0462 0,0110 0,0572 50,40% 79,17%

A56 0,1070 0,0680 0,0462 0,0110 0,0572 53,45% 84,12%

A57 0,1494 0,0950 0,0528 0,0165 0,0693 46,38% 72,95%

A58 0,1070 0,0680 0,0462 0,0110 0,0572 53,45% 84,12%

A59 0,0827 0,0525 0,0396 0,0055 0,0451 54,56% 85,90%

Page 73: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

Page 63 sur 78

A60 0,1494 0,0950 0,0528 0,0165 0,0693 46,38% 72,95%

A61 0,1345 0,0855 0,0528 0,0110 0,0638 47,44% 74,62%

A62 0,1272 0,0810 0,0462 0,0165 0,0627 49,28% 77,41%

A63 0,0827 0,0525 0,0396 0,0055 0,0451 54,56% 85,90%

A64 0,0770 0,0490 0,0330 0,0055 0,0385 50,02% 78,57%

A65 0,1272 0,0810 0,0528 0,0110 0,0638 50,14% 78,77%

A66 0,1204 0,0765 0,0462 0,0110 0,0572 47,52% 74,77%

A67 0,1418 0,0903 0,0528 0,0165 0,0693 48,88% 76,79%

A68 0,1494 0,0950 0,0594 0,0165 0,0759 50,80% 79,89%

A69 0,1070 0,0680 0,0462 0,0110 0,0572 53,45% 84,12%

A70 0,0944 0,0600 0,0396 0,0110 0,0506 53,58% 84,33%

A71 0,1494 0,0950 0,0528 0,0165 0,0693 46,38% 72,95%

A72 0,1135 0,0723 0,0462 0,0110 0,0572 50,40% 79,17%

A73 0,0827 0,0525 0,0396 0,0055 0,0451 54,56% 85,90%

A74 0,1494 0,0950 0,0528 0,0165 0,0693 46,38% 72,95%

A75 0,1494 0,0950 0,0528 0,0165 0,0693 46,38% 72,95%

A76 0,1571 0,1000 0,0528 0,0165 0,0693 44,12% 69,30%

A77 0,1494 0,0950 0,0528 0,0165 0,0693 46,38% 72,95%

A78 0,1571 0,1000 0,0528 0,0165 0,0693 44,12% 69,30%

A79 0,1494 0,0950 0,0528 0,0165 0,0693 46,38% 72,95%

A80 0,1571 0,1000 0,0528 0,0165 0,0693 44,12% 69,30%

A81 0,1816 0,1155 0,0594 0,0220 0,0814 44,82% 70,48%

Total 9,7464 6,1941 3,7884 0,9185 4,7069 48,29% 75,99%

Figure 6 : Rendement de première transformation des 30 équarris de bois de 4000 mm de long à partir des bois équarris bruts

Page 74: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

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Tableau 9 : Calcul du cubage et rendement de première transformation à partir des

équarris de bois de 4000 mm de long

Désignation équarris

Estimation du cubage des grumes à l’entrée

desquelles proviennen

t les bois équarris

bruts en m3

Cubage à

l'entrée des bois équarris bruts en

m3

Cubage à la sortie de dimension 4000mmx120mmx22mm (en m3)

Cubage à la sortie de dimension 4000mmx100mmx22mm (en m3)

Total cubage

à la sortie en

m3

Rendement de première

transformation en % à partir des grumes

Rendement de première

transformation en % à partir

des bois équarris bruts

B1 0,1926 0,1224 0,0616 0,0176 0,0792 41,13% 64,71%

B2 0,2513 0,1600 0,0792 0,0264 0,1056 42,02% 66,00%

B3 0,2391 0,1520 0,0704 0,0264 0,0968 40,49% 63,68%

B4 0,7480 0,4760 0,2552 0,0264 0,2816 37,65% 59,16%

B5 0,3625 0,2300 0,1320 0,0000 0,132 36,41% 57,39%

B6 0,2771 0,1764 0,0792 0,0264 0,1056 38,11% 59,86%

B7 0,6638 0,4224 0,2376 0,0176 0,2552 38,44% 60,42%

B8 0,4087 0,2600 0,1848 0,0176 0,2024 49,52% 77,85%

B9 1,1351 0,7224 0,3168 0,0264 0,3432 30,24% 47,51%

B10 0,3773 0,2400 0,1760 0,0176 0,1936 51,31% 80,67%

B11 0,5105 0,3248 0,2112 0,0176 0,2288 44,82% 70,44%

B12 0,4580 0,2916 0,2200 0,0088 0,2288 49,95% 78,46%

B13 0,4753 0,3024 0,1848 0,0176 0,2024 42,58% 66,93%

B14 0,5470 0,3480 0,1936 0,0176 0,2112 38,61% 60,69%

B15 0,6236 0,3968 0,2288 0,0176 0,2464 39,51% 62,10%

B16 0,3625 0,2300 0,1584 0,0088 0,1672 46,12% 72,70%

B17 0,3927 0,2500 0,1760 0,0176 0,1936 49,30% 77,44%

B18 0,3773 0,2400 0,1760 0,0088 0,1848 48,98% 77,00%

B19 0,4414 0,2808 0,1936 0,0176 0,2112 47,85% 75,21%

B20 0,9563 0,6080 0,3696 0,0176 0,3872 40,49% 63,68%

B21 0,4087 0,2600 0,1584 0,0176 0,176 43,06% 67,69%

B22 0,5290 0,3360 0,2112 0,0176 0,2288 43,25% 68,10%

B23 0,6842 0,4356 0,2288 0,0176 0,2464 36,01% 56,57%

B24 0,4414 0,2808 0,1584 0,0176 0,176 39,87% 62,68%

B25 0,6638 0,4224 0,2200 0,0176 0,2376 35,79% 56,25%

B26 0,1926 0,1224 0,0616 0,0176 0,0792 41,13% 64,71%

B27 0,4414 0,2808 0,1584 0,0176 0,176 39,87% 62,68%

B28 0,5284 0,3364 0,1848 0,0176 0,2024 38,30% 60,17%

B29 0,4753 0,3024 0,1760 0,0176 0,1936 40,73% 64,02%

B30 0,5105 0,3248 0,1760 0,0176 0,1936 37,92% 59,61%

Total 14,6756 9,3356 5,4384 0,5280 5,9664 40,66% 63,91%

Page 75: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

Page 65 sur 78

Tableau 10 : Calcul du cubage et du rendement de première transformation pour l'ensemble des équarris de 2500 mm de long et 4000 mm de long

Estimation du cubage des

grumes à l’entrée desquelles

proviennent les bois équarris bruts

en m3

Cubage des bois équarris bruts à

l'entrée en m3

Total cubage

à la sortie en

m3

Rendement de première

transformation en % à partir des grumes

de bois

Rendement de première

transformation en % à partir

des bois équarris bruts

Pour les équarris de 2500 mm

9,7464 6,1941 4,7069 48,29% 75,99%

Pour les équarris de 4000 mm

14,6756 9,3356 5,9664 40,66% 63,91%

Total 24,4221 15,5297 10,6733 43,70% 68,73 %

V.1.2. Analyse du rendement de la deuxième transformation

Cette analyse de rendement de deuxième transformation se base sur la fabrication

d’une porte pleine à 9 panneaux avec bâti, l’objectif étant d’obtenir les éléments en

bois de dimensions prédéterminées afin de pouvoir aboutir au calcul de rendement.

V.1.2.1. Produit de la deuxième transformation

A partir d’un demi bois équarri de dimension 2500 mm × 200 mm × 200 mm et de 5

planches de dimension 2500 mm × 220 mm × 40 mm (à l’entrée), les nombres totaux

des éléments du produit fini sont de :

- 2 unités de planche de dimension 2100 mm × 70 mm × 55 mm, et 1 unité de

planche de dimension 790 mm × 40 mm × 32 mm pour le bâti ;

- 2 unités de planches de dimension 580 mm × 120 mm × 38 mm, et 2 unités de

planche de dimension 580 mm × 100 mm × 38 mm pour le traverse ;

- 2 unités de planche de dimensions 2060 mm × 120 mm × 38 mm pour le montant

- 6 unités de planche de dimension 580 mm × 177 mm × 28 mm et 3 unités de

planche de dimensions 580 mm × 174 mm × 28 mm pour les panneaux (Tableau

11).

Page 76: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

Page 66 sur 78

Tableau 11: Calcul du rendement de la deuxième transformation

Désignation Dimension (mm) Quantité Volume du bois à

l'entrée en m3 Bois : Palissandre Longueur Largeur Epaisseur

Equarris 2500 200 200 0,5 0,050

Planche 2500 220 40 5 0,110

Total 0,160

Désignation Dimension (mm) Quantité Volume du bois à la

sortie en m3

Bâti 2100 70 55 2 0,016

790 40 32 1 0,001

Traverse 580 120 38 2 0,005

580 100 38 2 0,004

Montant 2060 120 38 2 0,019

Panneaux 580 177 28 6 0,017

580 174 28 3 0,008

Total 0,071

Rendement en % 44,62%

D’après ce tableau, à l’entrée, le total du volume de bois équarris et de la planche

de longueur 2500 mm utilisée pour la fabrication de la porte avec bâti est de 0,160

m3. Et, à la sortie, le volume de la porte avec bâti est de 0,071 m3.

Donc, pour le cas de la production d’une porte à 9 panneaux avec bâti de dimension

2060 mm × 900 mm × 40 mm, le rendement matière de deuxième transformation est

de 44,62 %, soit une perte de 55,38 %.

V.1.3. Combinaison du rendement de la première et de la deuxième transformation

Le rendement de la première transformation a été analysé, de même que le

rendement de la deuxième transformation. Cependant, il peut aussi être intéressant

d'analyser la combinaison de ces deux types de transformation, c’est-à-dire le rapport

entre le volume du produit obtenu après deuxième transformation et le volume du

produit initial avant la première transformation.

Si on considère le bois équarris brut comme bois à l’entrée de la première

transformation, alors le rendement de la première transformation est de 68,73% et le

rendement de la deuxième transformation est de 44,62%, donc le rendement matière

global 30,67 % (Tableau 12).

Page 77: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

Page 67 sur 78

Si on considère le bois sous forme de grumes comme bois à l’entrée de la première

transformation, alors le rendement de la première transformation est de 43,70% et le

rendement de la deuxième transformation est de 44,62%, donc le rendement matière

combiné est 19,50 %. Ce que veut dire que 80,50% du volume de la grume n’est pas

utilisé.

Tableau 12:Rendement matière combiné

Rendement moyen

de première

transformation

Rendement moyen

de deuxième

transformation

Rendement global

Bois initial sous

forme de grumes 43,70% 44,62% 19,50%

Bois initial sous

forme équarris

bruts

68,73% 44,62% 30,67%

V.2. Analyse de la conformité des types d’utilisation des bois avec les propriétés

des essences utilisées

Le tableau ci-dessous résume la conformité des propriétés du bois et leurs types

d’utilisation finale.

Page 78: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

Page 68 sur 78

Tableau 13 : Conformité des types d'utilisation des bois

Type d’utilisation

Principales propriétés considérées

Propriétés demandées des

bois

Essences et propriétés

Conformité entre propriétés du bois

et types d’utilisation

Porte intérieure

Durabilité naturelle

-Toutes classes de durabilité

Pins : -non durable

(classe de durabilité 5)

Conforme

Voamboana :

-Durable (classe de durabilité 2)

Conforme

Porte

extérieure

Durabilité

naturelle

-Au moins moyennement

durable (classe de durabilité 3)

Pins : -Non durable

(classe de durabilité 5)

Non conforme

Chambranle Durabilité

naturelle

-Non durable ou

au moins moyennement

durable selon la situation

(intérieur/extérieur)

Pins

Conforme si c’est

utilisation intérieure

Voamboana :

-Durable (classe de durabilité 2)

Conforme

Parkex Dureté et durabilité

naturelle

-Au moins peu durable (classe de

durabilité 4) -Au moins une

dureté moyenne

Anakaraka : -Très durable (classe

de durabilité 1) -Bois très dur

Conforme

Voamboana :

-Durable (classe de durabilité 2)

-Bois dur

Conforme

Parquet

Dureté et

durabilité naturelle

-Au moins peu

durable (classe de durabilité 4)

-Au moins une dureté moyenne

Anakaraka :

-Très durable (classe de durabilité 1)

-Bois très dur

Conforme

Voamboana :

-Durable (classe 2) -Bois dur

Conforme

Bardage Durabilité naturelle

Au moins

moyennement durable (classe de

durabilité 3)

Pins traités CL IV: -Durable (classe de

durabilité 4)

Conforme

-Pour la fabrication de la porte intérieure, les bois utilisés dont le pin et le Voamboana

sont conformes

Page 79: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

Page 69 sur 78

-Pour la fabrication de la porte extérieure, le pin n’est pas conforme sauf si c’est du

pin traité car il faut au moins un bois de classe de durabilité 3 (moyennement durable)

alors que le pin est non durable (classe de durabilité 5).

-Pour la fabrication de parquet et parkex, il faut au moins du bois peu durable (à

cause de possible humidification) et aussi du bois moyennement dur. Le Voamboana

est l’anakaraka sont conformes à ces utilisations car ces 2 essences ont les propriétés

requises, le Voamboana est durable et avec un bois dur tandis que l’Anakaraka est

très durable avec un bois très dur.

-Les bois utilisés en bardage extérieur doivent au moins avoir une durabilité naturelle

moyenne, or le pin qui est utilisé est du pin traité CL CV, donc il est conforme.

Page 80: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

Page 70 sur 78

VI- Discussions et recommandations

VI.1. Rendement de transformation

a- Première transformation

La première transformation consiste à transformer le bois équarri en bois scié. L’étude

a permis d’analyser le rendement matière de la scierie. Avant l’étude du rendement,

il faut connaitre toutes les étapes de débitage afin d’évaluer le rendement matière

de la scierie.

D’après le responsable des ouvriers spécialisés de la scierie, suivant la fiche de

débitage, lorsque les produits de la première transformation telle que les planches, les

lambourdes et les chevrons sont débités, le cubage journalier atteint dans la moyenne

de 9 et 12 m3 ; et que lorsqu’on produit des palettes de petite section, on n’est que

dans la moyenne entre 8 à 9 m3 de produit scié. Autrement dit, les palettes de petite

section produisent moins de cubage que ceux des planches, des lambourdes et de

chevrons de grande section.

Le rendement journalier de production dépend de la bonne qualité des outils

nécessaires. Si les outils de production sont vulnérables, alors le taux de rendement

journalier diminue, il y a baisse de production. Cette baisse de production entrainera

une perte de temps et d’argent à l’entreprise.

b- Deuxième transformation

La deuxième transformation consiste à valoriser les bois sciés en produit de bois bien

fini. Autrement dit, les planches obtenues à la première transformation sont valorisées

afin d’obtenir un produit de bois nouveau sur lequel aucune transformation

supplémentaire n’est plus nécessaire.

L’étude de rendement matière de la deuxième transformation a permis de visualiser

les pertes en bois de l’entreprise et de mieux analyser les différents facteurs vulnérables

à la production des produits finis.

Le rendement matière est l’évaluation des pertes de bois afin d’en prendre des

mesures de précaution pour ensuite améliorer le système de transformation pour avoir

plus de profit et éviter les pertes. D’après des études antérieures, le rendement ne

dépend pas vraiment de la spécialisation des ouvriers mais de la qualité du bois. En

effet pour le bois de bonne qualité, le rendement est relativement élevé de 70,04 %

Page 81: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

Page 71 sur 78

tandis que pour le bois de mauvaise qualité, il est relativement faible de 47,85%. La

qualité des matières premières a surtout une incidence décisive sur la production des

débits (Vonjimahefa, 1996; Makanga, 2001).

Cependant, le résultat de cette étude a fait que le taux de rendement de la première

et de la deuxième transformation est assez élevé. En effet, à l’arrivée des bois équarris

bruts venant des fournisseurs, les bois sont mesurés et travaillés de manière à ce que

les pertes soient minimisées. Le bois qui entre dans la scierie est déjà du bois équarri et

non du bois rond qui aura un rendement matière relativement faible.

Le rendement dépend de plusieurs paramètres dont l’existence de nœud, la

décroissance diamétrale, les malformations, les autres défauts du bois et aussi de

l’épaisseur de l’aubier qu’il faut souvent enlever. L’augmentation du rendement

matière surtout au niveau de la scierie peut dépendre de la caractéristique de la lame

utilisée ; plus la lame est fine, plus la perte matière est limitée. Toutefois, la lame utilisée

doit être adéquate aux propriétés du bois à travailler afin d’éviter l’encrassement

fréquent.

VI.2. Comparaison avec d’autres études

Selon un rapport de Fibois Alsace de 2002, «le rendement matière des gros bois est

supérieur à celui des grumes courantes, il augmente avec le diamètre des billons et la

technique utilisée: la scie à ruban optimise la recherche de la qualité et le rendement

matière». En effet, ce rapport de Fibois Alsace (2002) a trouvé, à partir d’une grume,

un rendement matière moyen de première transformation de 51% pour des bois de

petit diamètre (diamètre entre 15 et 29 cm), un rendement de 62 % pour des bois de

diamètre moyen (diamètre entre 30 et 49 cm), un rendement moyen de 66% pour

des bois de gros diamètre (diamètre entre 50-69 cm) et un rendement moyen de 67%

pour les bois de très gros diamètre (diamètre supérieur à 70 cm).

Dans cette étude, le diamètre moyen des grumes desquelles proviennent les bois

équarris utilisés est de 28,4 cm, considéré donc comme étant des bois de petit

diamètre. Les résultats obtenus sur les rendements de première transformation à partir

de ces grumes est de 44% ( ≈ 43,70%) en moyenne, ce qui est assez proche des valeurs

trouvées dans la littérature dans d’autres pays. Cette valeur est principalement due à

la technique d’équarrissage utilisé en forêt (blanchissement sur quatre faces) à la

hache qui engendre beaucoup de perte (les dosses), d’où un rendement plus faible.

Page 82: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

Page 72 sur 78

Néanmoins, à partir des bois équarris arrivés à la scierie, le rendement moyen de

première transformation est de 68,73%, ce qui est élevé.

Concernant d’autres études à Madagascar, il y a Razafinarivo (2015) qui a analysé 2

types de débitage de bois dans la forêt de Didy à Ambatondrazaka dont le ¼ de

grume et la traverse. En partant de la transformation des grumes en « planches,

chevrons, montants ou cadre », l’adoption de technique du sciage en traverse a

permis d’avoir un rendement matière moyen de première transformation de 20,60%

alors que ce rendement est de 31,37% pour le sciage en ¼ de grume.

En effet :

- la transformation des grumes en traverse (en enlevant les dosses à la hache

(équarrissage) pour avoir un bois équarri brut) a un rendement moyen de

42,3%, puis la transformation de ces traverses en

planches/chevrons/montants/cadres à l’aide de matériels mécanisés pour

avoir des produits de première transformation a donné un rendement matière

de 48,8%, ce qui donne un rendement global de 20,60%.

- la transformation des grumes en quart de grume à l’aide d’une scie a un

rendement moyen de 98,27%, puis la transformation de ces ¼ de grumes

traverses en planches/chevrons/montants/cadres à l’aide de machine pour

avoir des produits de première transformation a donné un rendement matière

de 31,92%, ce qui donne un rendement global de 31.37%.

Les rendements de première transformation obtenus dans cette étude sont donc

largement supérieurs aux résultats trouvés par Razafinarivo (2015). Il y a aussi

Rasoamanana (2007) qui a obtenu un rendement de première transformation de 42

à Madagascar, Andrianirina (2009) a trouvé un rendement matière de 15 à 21 % pour

les méthodes d’exploitation et de transformation traditionnelles.

Voici d’autres rendements de première transformation en scierie dans d’autres

études:

- Ofoegbu et al. (2014) a trouvé un rendement de 46,9% au Nigeria

- D’après Le Bois International (2014), des rendements moyens de première

transformation de bois de 55% sont généralement obtenus à partir de bois

relativement droits et bien conformés, les sciages des bois courts, courbes ou

coniques génère des rendements matières plutôt inférieurs à 50%.

Page 83: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

Page 73 sur 78

- d’après Chalayer (2015), une scierie installée dans les Vosges obtient un rendement

matière moyen de 68,5 % avec un billon moyen de 0,6 m3.

- D’après Peyron et Guo (1995), le rendement matière de première

transformation pour avoir des bois de sciages et placages varie de 50 à 57% en

Europe en 1992.

Concernant le diamètre des grumes, d’après plusieurs littératures, le rendement

matière des gros bois est supérieur à celui des bois de plus petits diamètres. Ce n’est

pas le cas dans cette étude car le rendement de première transformation des bois

équarris de 2500mm de long associé à un diamètre moyen de 24,5 cm est de 75,88%,

alors que ce rendement est de 63,91% pour les bois équarris de 4000 mm de long avec

un diamètre moyen de 38,7 cm. Ceci peut être expliqué par le fait que les bois équarris

de 4000mm présentent plus de défauts, ou par le fait que à cause de la décroissance

diamétrale (conicité de forme), il y a plus de perte si on veut obtenir un bois avivé de

plus grande longueur.

VI.3. Vérification des hypothèses

La première hypothèse stipule que : « Le rendement de première transformation de

bois au sein de l’entreprise Bois et Constructions est élevé »

Dans cette étude, le rendement matière moyen de première transformation du bois

est de 43,70% si on par des grumes, ce qui est supérieur à 40% fixé dans la présentation

des hypothèses. Donc, le rendement matière de première transformation est élevé.

Donc, cette première hypothèse est acceptée.

La seconde hypothèse stipule que : « Les types d’utilisation des bois de l’entreprise Bois

et Constructions sont conformes aux propriétés des bois »

D’après les résultats, les différents types de bois présent dans l’entreprise sont destinés

à différents usages. Les principales caractéristiques considérées pour analyser la

conformité des propriétés des bois avec leurs types d’utilisation sont la dureté et la

durabilité naturelle. En se basant sur ces 2 paramètres, les types d’utilisation des bois

sont généralement conformes à leurs types d’utilisation sauf pour le pin qui est utilisé

à la fabrication de porte extérieure. En effet, utiliser le pin à l’extérieur sans traitement

n’est pas conforme. Donc, la deuxième hypothèse est donc partiellement vérifiée.

Page 84: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

Page 74 sur 78

VI.4. Recommandations

- Concernant la matière première alimentant la scierie.

Etant donné que le transport des bois équarris vers la scierie, qui se fait par voie

terrestre, est assuré par des véhicules loués par des prestataires de services, plusieurs

problèmes éventuels pourraient se présenter. Ce dernier pourrait engendrer une

baisse de rendement de la productivité de la scierie. Il est alors envisageable de

réorganiser le secteur de transport en possédant lui-même son propre moyen de

transport, afin d’éviter que ce l’approvisionnement en bois ne devienne une source

de la baisse du rendement de la scierie.

- Concernant les machines

Les matériels de débitage utilisés par les ouvriers spécialisés sont des matériels

relativement vieux, ce qui fait que l’entretien des machines n’est pas assuré. En effet,

des pertes de bois après débitage sont importantes. Vis-à-vis de cela, des machines

plus performantes avec des nouvelles technologies sont à présent disponibles sur les

marchés. Il est alors souhaitable d’utiliser des machines de nouvelle génération pour

un meilleur rendement matière.

En outre, les outils indispensables aux machines doivent être de préférence neufs, et

les entretiens doivent se faire régulièrement. Exemple, il y a l’utilisation d’une nouvelle

lame pour les scies à ruban. Si on voudrait augmenter le rendement au niveau de la

scierie, l’entreprise devrait faire des investissements dans les machines afin d’obtenir

des sciages bien soignés en diminuant les pertes en bois sciés.

- Ressource humaine

L’équipe est synonyme de force, l’administration et les ouvriers devraient s’orienter

dans le même objectif, c’est-à-dire pour augmenter le rendement de l’entreprise.

Pour un bon rendement matière, il faut que l’équipe soit motivée. Autrement dit, les

transformateurs ne devraient pas exécuter leur tâche comme une routine. Ils doivent

être animés d’un esprit de challenge pour assurer un développement soutenu de

l’entreprise, et assurer une amélioration continue du rendement. Les motivations sous

forme de prime peuvent être pratiquées.

Page 85: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

Page 75 sur 78

- Valorisation des déchets

Les déchets tes que les sciures, copeau représente en moyenne 30% des bois

travaillés, leurs valorisations s’avèrent ainsi intéressantes. De plus, le résultat de cette

étude montre qu’il y a un rendement matière de première transformation de 68,73%,

un rendement matière de deuxième transformation de 44,62% et donc un rendement

combiné de 30,67%. Autrement dit, les 69,23% des bois ne sont pas utilisés. Il faut donc

soit diminuer cette perte, soit revaloriser ces chutes/déchets de bois.

Certes, actuellement ces déchets sont récupérés par la population environnante pour

leurs servir de combustible domestique ou utilisés pour le séchage des bois. Pourtant

d’autres utilisations pourraient être envisagées de manière à améliorer le rendement :

fabrication de briquette de charbon par pyrolisation, fabrication des panneaux de

particule O.S.B(…). Pour cela, il est envisageable de faire des acquisitions de nouvelle

machine dont la nature et le dimensionnement serraient fonction du volume de

déchet à traiter et du type de produit à fabriquer.

Page 86: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

Page 76 sur 78

VII- Conclusion

Pour conclure, cette étude a permis de consolider les données techniques afin de

connaître les rendements de première et de deuxième transformation dans la scierie

Bois et Construction de Manadriana Avaradrano, à travers l’observation des matériels

et les matériaux utilisés.

Les types d’utilisation des bois dans la scierie ont aussi été étudiés et mis en exergue

afin de mieux connaître les types d’utilisation finaux des bois, c’est la raison pour

laquelle il est indispensable de connaître les caractéristiques spécifiques des bois

utilisés.

La méthodologie adoptée pour l’étude du rendement est de recueillir et mesurer des

échantillons de bois équarris pour la première transformation et de connaître les

éléments en bois utilisés pour la deuxième transformation. Il en ressort par la suite les

résultats des analyses du rendement à différent niveau par l’exploitation des données

collectées pendant l’exercice.

On peut affirmer que le rendement matière ne dépend pas seulement des

spécialisations et compétences des ouvriers mais aussi de la qualité des machines et

des bois utilisés. Le rendement total de la première transformation à partir de bois

équarris bruts est de 68,73 %, ce qui paraît relativement élevé, tandis que le résultat

du rendement de la deuxième transformation est de 44,62 %.

Vis-à-vis de ces résultats obtenus, il est indéniable que le rendement de la première

transformation est satisfaisant et que des améliorations sont à prévoir pour le

rendement de la deuxième transformation.

Deux études pourraient suivre ce travail : La première concerne l’amélioration du

rendement matière au niveau de la scierie, et la seconde concerne la valorisation des

chutes de bois pour améliorer la rentabilité économique de la scierie.

Page 87: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

Page 77 sur 78

Bibliographie

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District d’Ambatondrazaka. Mémoire d’ingéniorat. ESSA Forêts – Université

d’Antananarivo. 68 pages.

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geste et l’outil. Edition Groupe Eyrolles. Paris. 349 pages

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? DOSSIER Produire des bois moyens ou des gros bois de résineux. Forêt-entreprise, N°

224 - septembre 2015

- FIBOIS ALSACE (2002) "Ressources et perspectives de transformation des gros

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- JOZSA L., et MIDDLETON G., (1994), A discussion of wood quality attributes and

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scierie POKOLA. C.I.B. Congo Brazzaville - Université de Dschang Cameroun

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- PEYRON J.L., GUO B., (1995), Bois d'œuvre et bois de trituration. Quelle stratégie

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- RAKOTOVAO, G., RABEVOHITRA, A.R., DE CHATELPERRON, P.C., GUIBAL, D.,

GERARD, J. (2012). Atlas des bois de Madagascar. Editions Quae, Versailles,

France.

- RASOAMANANA, M. S. N. (2007). Etude de l’approvisionnement

d’Antananarivo en bois d’œuvre de Pin. Mémoire de DEA. ESSA - Agro-

Management - Université d’Antananarivo. 71 pages.

Page 88: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

Page 78 sur 78

- RAKOTOVAO, G., RABEVOHITRA, A.R., DE CHATELPERRON, P.C., GUIBAL,

D., GERARD, J. 2012. Atlas des bois de Madagascar. Editions Quae,

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d’œuvre de Didy par l’amélioration de la transformation actuelle : passage vers

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- VONJIMAHEFA, R. R. (1996). Etude du rendement de transformation du bois

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Page 89: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

i

ANNEXE

Page 90: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

ii

Annexe 1 : Organigramme

L’organigramme de la scierie est présenté ci-dessous :

Commercial

showroom

Magasinier

Gérant

Chef atelier et usine

Responsable Commercial

Atelier Menuiserie

Scierie

Usine parpaing

Maintenance

Comptabilité

Exploitation

Forestière

Responsable Administratif et

Financière

Directeur Général

Administration du

personnel

Exportation

Page 91: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

iii

Tableau 14 : Fait marquant de l'entreprise Bois et construction

1992 Naissance de la société, Atelier de menuiserie

1999 Début Export parquet en bois massif vers l’Europe, et bois de pin vers les iles de l’océan Indien (Palettes et planches de coffrage, Lambourdes, Chevrons).

2004 Arrêt des exportations de parquet en bois massif vers l’Europe 2005 Début exploitation BTP

2017 Début Exploitation unité de production d’Agglomérés : Parpaings et Pavés autobloquants

Annexe 2 : Classification des pièces de bois alimentant la chaine

Le but de cette classification est de donner une valeur qualitative aux pièces à l’entrée. Cette valeur est jugée selon deux critères de qualité : premier choix (bonne qualité) et deuxième choix (mauvaise qualité). Par la suite, les bois sont classés en deux catégories. Les caractéristiques suivantes ont été utilisées pour l’estimation de ces qualités : la forme (rectitude et courbure), les dimensions, l’état sanitaire et l’importance des défauts ou anomalies telles que les fentes qui se trouvent sur la pièce.

a- Bois de premier choix

On entend par bois de premier choix, celui qui représente une qualité meilleure. le bois :

- n’a pas de nœuds, - ne possède pas de fissure et /ou de fentes - est droit et dont les dimensions ne s’écartent pas trop des dimensions

nominales, et que les faces sont bien planes et orthogonales - est sain - Présente des arêtes vives.

b- Bois de deuxième choix :

On entend par bois de deuxième choix, ceux qui sont proches des dimensions minimales mais présentant certaines courbures.

C’est le bois qui possède un angle presque droit avec des flaches ne dépassant pas la moitié de la longueur et un tiers de la largeur. Autrement dit, c’est une pièce de bois ayant une flache moins importante et pourvue d’altérations biologiques ou de cicatrices.

c- Remarque sur la conicité

Le coefficient de forme est la variation entre le gros bout et le fin bout. On mesure l’épaisseur et la largeur du gros bout. Il en est de même pour les fins bout.

Page 92: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

iv

Annexe 3 : Type de produits finis et dimensions

Les caractéristiques des produits sont consignées dans le tableau ci-après :

A partir du pin non traité :

Désignations Dimension (L × l × e) Unité Photo

Latte de plancher

4000×120×28 mm3

Madrier 4000×200×80 mm3

Lames à volet 2400×90×21 mm3

Echarpe à volet

2400×90×21 mm3

Page 93: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

v

Planche 4000×200×25 mm3

Chevrons 4000×75×75 mm3

Lambourdes 4000×76×38 mm3

Chambranle Section 40×14 mm2

Couvre joint Section 30×12 mm2

Page 94: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

vi

Volige 1er choix

400×100×13 mm3

Volige 2è choix

4000×100×13 mm3

Gorge 1er choix

4000×35×35 mm3

Gorge 2è

choix 4000×35×35 mm3

A partir du pin traité CL IV :

Désignations Dimension (L × l × e) Unité Photo Latte de plancher

4000×120×28 mm3

Madrier (sciage)

4000×200×80 mm3

Page 95: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

vii

Madrier rabotés 4

faces 4000×200×80 mm3

Lames à volet 2400×90×21 mm3

Echarpe à volet

2400×90×21 mm3

Planche (sciage)

4000×200×25

4000×220×25

mm3

Planche rabotée 4

faces 4000×200×25 mm3

Page 96: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

viii

Chevrons 4000×75×75 mm3

Lambourdes 4000×76×38 mm3

Clins de façade

4000×126×21

mm3

4000×132×121 2200×132×21 4000×165×22

Bardage 4000×165×22 mm3

Decks non

striés Long max 4000 mm3

Decks striés ( 2 traits de scie

en contre-parement

Long max 4000 mm3

Cornières

4000×80×80×10

mm3

4000×70×70×10 4000×60×60×10 4000×50×50×10 4000×45×45×10

4000×35×35×10

Corniches 4000×45×45

mm3 2000×45×45

Page 97: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

ix

4000×35×35

2000×35×35

Rondins

4000×Ø80

mm3

4000×Ø100 4000×Ø120 4000×Ø140 4000×Ø160 2000×Ø80

2000×Ø100 2000×Ø120 2000×Ø140 2000×Ø160

Piquets

4000×Ø60

mm3

2000×Ø80

2000×Ø100

2000×Ø120

Volige 2000×100×13 mm3

Page 98: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

x

Pour les bois durs : Sohihy, Anakaraka, Katrafay, Mendoravy

Désigantions Dimension Unité Photo

Plinthe

Section 100×18

mm2

Section 80×18

Parkex en plaquette

150×150×9 mm3

Chambranle

Section 40×14

mm2

Section 35×12

Couvre joint Section 30×12 mm2

¼ rond Section 15×15 mm2

Page 99: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

xi

Parkex en vrac 150×25×9 mm2

Pour les palissandres :

Désignations Dimension Unité Photo

Plinthe

Section 100×18 mm2

Section 80×18

Parkex en plaquette

150×150×9 mm3

Chambranle

Section 40×14

mm2

Section 35×12

Couvre joint Section 30×12 mm2

Page 100: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

xii

¼ rond Section 15×15 mm2

Parkex en vrac 150×25×9 mm3

Annexe 4 : Méthode de calcul du cubage des colis

Le cubage des colis se fait de la manière suivante :

o Pour le colis fixe, on multiplie la longueur (L), la largeur (l), l’épaisseur (e) et le

nombre des pièces constituant le colis (N). Donc V (m3) = L × l × e × N

o Pour le colis standard et escalier, le cubage se fait par séries de longueur ou de

largeur.

Comme illustration avec le cubage du colis escalier N°700K. La largeur de

planches est de 0,16 m (16 cm) et l’épaisseur 0,045 m (45mm). Le colis

comprenait 19 pièces de 4 m de long, 17 de 4,20 m ; 2 de 4,40 m ; 7 de 4,60

cm ; 36 de 4,80. Au total 81 pièces pour les différentes longueurs. Le calcul

du cubage a été effectué de la manière suivante : N × L × l × e (l et e étant

constantes, seul L varie) :

-19 × 4 m × 0,16 m × 0,045 m = 0,547 m3

-17 × 4,20 m × 0,16 m × 0,045 m = 0,514 m3

-2 × 4,40 m × 0,16 m × 0,045 m = 0,063 m3

-7 × 4,60 m × 0,16 m × 0,045 m = 0,231 m3

-36 × 4,8 m × 0,16 m × 0,450 m = 1,244 m3

Le colis a valu au total : 0,547 + 0,514 + 0,063 + 0,231+ 1,244 = 2,599 m3

o Pour le colis standard, on applique la même formule que la précédente mais,

dans ce cas, les valeurs de L et e sont constantes, et l varie.

Page 101: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

xiii

o Pour ce qui est de colis escalier standard, l’épaisseur étant fixe, le cubage a

été calculé, en multipliant l’épaisseur par la somme des produits de chaque

série de longueurs par chaque série de largeurs.

Annexe 5 : Atelier d'affutage

Les lames de scies utilisées pour effectuer les opérations de sciages sont soumises à

l’usure. Pour redevenir tranchantes, elles doivent être affutées. Lors du stage au sein

de la scierie, différents affutages des lames ont été effectués et des explications

relatives à ces étapes d’affutage ont été reçues.

L’atelier d’affutage des lames utilise les outils ci-après :

La soudeuse : sert à braser à l’aide du fer suède les deux bouts de la lame. Elle

sert également à souder les cassures. Elle fonctionne avec l’argon ;

La planeuse : applique une certaine tension pour donner une forme bombée

à la lame ;

La stelliteuse : donne aux dents de scie une épaisseur plus large que celle de

la lame ;

La rectifieuse : donne la forme triangulaire aux dents de scie grâce à ses deux

meules boisseaux qui touchent les deux côtés des dents ;

L’affuteuse donne de la rigueur à la scie c’est-à-dire elle rend la scie

tranchante. L’affuteuse et la rectifieuse pour la scie à ruban sont deux

machines synchrones.

L’atelier d’affutage étant un endroit dangereux, certains équipements de sécurité y

sont utilisés. Il y a par exemple :

Les extincteurs pour prévoir le cas d’incendie ;

Les lunettes pour la protection des yeux contre les étincelles ;

Le casque pour la protection de la tête vu qu’il y a trop d’objets tranchants ;

Les bottes pour la protection des pieds ;

Les gants pour la protection des mains, etc.

Page 102: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

xiv

Annexe 6 : Plan d’installation des machines

Page 103: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

xv

Annexe 7 : Fiche d'attachement d’une porte à 9 panneaux avec bâti

Page 104: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

xvi

Annexe 8 : Etude d'Impact Environnemental (EIE)

Objectif de l’EIE

Proposer pour les habitants de la commune concernés par le projet : d’une part, des

recommandations relatives aux mesures à prendre pour limiter les impacts négatifs de

la scierie sous forme de PGE (Programme de Gestion de l’Environnement) et, d’autre

part, les actions à entreprendre pour optimiser l’exploitation des effets positifs procurés

par ces aménagements.

Résultats attendus

Fournir toutes les données qui permettront de réaliser des travaux qui respectent et

qui s’intègrent parfaitement dans l’environnement, en particulier dans le milieu naturel

particulièrement sensible de Madagascar, afin de ne pas bouleverser le fragile

équilibre actuel, sans oublier les aspects socioéconomiques.

‐ Identification des zones sensibles à proximité de la commune de Manandriana,

description de l’état des lieux initial et mis en exergue des dispositions spécifiques pour

leur préservation

‐ Identification et caractérisation des impacts significatifs sur l’environnement, à partir

de la réalisation du "screening" des impacts

‐ Etablissement du Plan de Gestion Environnemental (PGE), distinguant d’une part les

mesures qui relèvent des bonnes pratiques classiques à l’installation de l’usine dont les

PPES des sites connexes (Plan de Protection Environnemental du site), et d’autre part

les mesures spécifiques à mettre en exergue au niveau des zones sensibles et des

zones agricoles

‐ Etablissement le cas échéant d’un Plan d’Actions de Recasement, s’il y a nécessité

de déplacement involontaire de population, avec la liste indicative des biens et des

personnes affectées.

Contenu et portée de l’étude-orientations de l’EIE

La rédaction finale du rapport se conformera non seulement « au guide sectoriel pour

la réalisation d’une étude d’impact sur l’environnement » mais aussi sur « la directive

générale » car ces deux documents sont complémentaires.

Les grandes lignes de l’EIE sont les suivantes :

Page 105: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

xvii

- Mise en contexte du projet

- Description du projet

- Description et analyse des milieux naturels et humain

- Identification, étude et analyse des impacts

- Présentation des alternatives et mesures d’atténuation

- Plan de gestion environnementale (PGE)

- Permis environnementales

Dans la mise en œuvre de la mission, on s’est référé au guide pour l’élaboration d’une

étude d’impact environnemental d'un projet de construction, élaboré par l’Office

National de l’Environnement (ONE).

Revue documentaire

La première étape de la mission a consisté à collecter et analyser en détail les

documents et informations disponibles concernant le Projet et son milieu

d’implantation. Il s’agit de recueil des données disponibles à travers des études

d’impacts et des travaux d’aménagement antérieurs, de la monographie de la

commune de Manandriana. On a procédé aussi à la consultation des textes

réglementaires afférents aux études d’impact environnemental afin de bien cerner

l’étude. Les données cartographiques et géographiques disponibles ont été aussi

exploitées.

Investigation sur le terrain

L’observation directe a pour objectif de recouper les données, de caractériser les

composantes du milieu récepteur, d’identifier les réalités sur terrain. Cette étape a

servi également à la délimitation de la zone d'impact du projet. Pour ce faire, on a

fait des enquêtes parmi les employés. L’objectif est d’observer les utilisations des

emprises et d’identifier les contraintes naturelles et la localisation des milieux fragiles.

Le parcours a permis d’étudier les différents éléments de l’environnement dont la

végétation, les contraintes écologiques du milieu et les impacts probables du projet.

Collecte de données secondaires

Pour compléter les informations déjà disponibles, une collecte de données auprès de

la Communes a été mise en exergue et les services techniques au niveau de la zone

a été menée. Cette phase consiste essentiellement à rassembler les informations

Page 106: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

xviii

concernant les contextes sociaux, économiques et environnementaux de la zone

d’étude. Il s’agit aussi d’interviewer les ménages affectés par le projet.

Traitement des données

Cette étape consiste à faire une analyse des données dans le but de dresser l’état

des composantes pertinentes des milieux naturels et humains. Il s’agit également

d’évaluer les effets négatifs et positifs du projet d’étude du rendement sur

l’environnement et le milieu humain et d’en déduire les mesures d’atténuation.

Page 107: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

xix

Annexe 9 : Présentation de l’IST-T

I. GENERALITES L’institut Supérieur de Technologie d’Antananarivo ou IST-T est un établissement,

ayant pour mission de former des « Techniciens Supérieurs » immédiatement opérationnels, mais possédant également des connaissances de base solides, pour leur permettre de s’adapter aux évolutions de la technologie moderne. L’IST-T est régie par le décret N° 2001-172. Il a été créé sous le nom de « Institut Supérieur de Technologie » dénommé « T. ». C’est un Établissement Public à caractère Administratif (EPA), à vocation culturelle, scientifique et technologique, doté de la personnalité morale et jouissant de l’autonomie pédagogique, administrative et financière.

II. LOCALISATION Le site de l’IST se situe à Ampasampito Iadiambola, en bordure de la RN2. Il

s’étale sur une superficie de 2.5 hectares. Jusqu’à présent, l’institut dispose de 5 bâtiments. Le premier est le siège de l’administration (A). Le second est le siège de l’Ecole du Génie du Management et du Commerce (B). Le troisième abrite l’Ecole du Génie Civil et l’Ecole du Génie Industriel (C). Le quatrième abrite l’infirmerie, cinq salles de classe et la bibliothèque (D). Enfin, l’atelier bois et trois salles de classe occupent le dernier bâtiment (E).

Photo 13 : Localisation de l'IST-T

Source : Site web IST-T

III. HISTORIQUE Les dates importantes marquant l’histoire de l’institut jusqu’à aujourd’hui :

1989 : Création de l’IST-T 1990 : Première installation à Ankatso 1992 : Installation à Ampasampito 1994 : Sortie de la première promotion des étudiants de l’IST-T 1998 : Contact avec les écoles à l’étranger notamment l’Université de Sénart

Paris XII Construction du bâtiment C destiné aux Ecoles du Génie Civil et Industriel

2001 : Création de nouveaux parcours (Gestion de Transport et Logistique)

Page 108: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

xx

2002 : L’IST-T devient membre titulaire de l’Agence Universitaire pour la Francophonie

Octobre 2014 : Passation de pouvoir entre l’ancien Directeur Général Monsieur Josoa RAMAMONJISOA et le Directeur Général actuel Monsieur RAKOTOMALALA Jean Lalaina

Août 2017 : Habilitation et accréditation par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique.

IV. FORMATION A L’IST-T

1) Les écoles :

L’I.S.T. comprend 3 écoles :

L’Ecole du GENIE CIVIL L’Ecole du GENIE INDUSTRIEL L’Ecole du GENIE DU MANAGMENT DE L’ENTREPRISE ET DU COMMERCE

2) Les parcours

a) Ecole Génie Civil Bâtiments Travaux Publics Constructions Civiles et Infrastructures Urbanisme et Aménagement Aménagement et Génie Urbaine

b) Ecole Génie Industriel Génie Industriel et Maintenance Génie Industriel et Production Génie de la Maintenance Bio Médicale Génie Industriel Maintenance et Production Génie des Energies Renouvelables Génie des Systèmes Automatisés

c) Ecole Génie du Management et du Commerce Gestion des Petites et Moyennes Entreprises Finances et Comptabilité Marketing et Commerce Gestion de Transport et Logistique

3) Organisation générale

L’organisation est inspirée de celle d’une entreprise de production. Les directions opérationnelles chargées de la production sont les trois directions techniques opérationnelles. Elles assurent la :

o Direction des études ; o Direction d’appui aux travaux de recherche ; o Direction d’appui aux travaux d’assistance et conseil. En matière de

technostructures figurent les trois unités de conseil qui sont : o CODIS : Conseil de Discipline

Page 109: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

xxi

o COP : Conseil d’Orientation et de Perfectionnement o CC : Conseil de Classe

L’IST Projet est un service chargé de gérer le centre informatique ouvert au public et les projets objets de conventions spécifiques.

L’IST d’Antananarivo offre trois types de formation :

• Les formations de cycle court de type alternatif (Bac + 2 / Bac + 3) • Les formations d’Ingénieur de grade Master • Les formations de type hybride :

o Formation Ouverte et A Distance (FOAD) diplômant o Formation présentielle de type initial et de type continu diplômant et

qualifiante

Les enseignements se répartissent comme suit :

˃ Cours Magistraux (CM) ˃ Enseignements Dirigés (ED) ˃ Enseignements Pratiques (EP) dispensés dans les laboratoires et ateliers de

l’Institut ou auprès des entreprises partenaires

Travaux Pratiques Encadrés (TPE)

Page 110: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

xxii

TABLE DES MATIERES

Remerciements .................................................................................................................................... I

Avant-propos ...................................................................................................................................... V

Liste des acronymes ......................................................................................................................... VI

Liste des annexes ............................................................................................................................. VII

Liste des figures ................................................................................................................................. VII

Liste des photos ................................................................................................................................ VII

Liste des tableaux ........................................................................................................................... VIII

I- INTRODUCTION ............................................................................................................................ 1

II- Etat de l’art ................................................................................................................................... 3

III- Problématique et hypothèses ............................................................................................ 6

IV- Matériels et méthodes .......................................................................................................... 8

V- Résultats .................................................................................................................................. 56

VI- Discussions et recommandations .................................................................................... 70

VII- Conclusion ............................................................................................................................. 76

Bibliographie ..................................................................................................................................... 77

Webographie .................................................................................................................................... 78

ANNEXE .................................................................................................................................................. i

Page 111: INSTITUT SUPÉRIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTANANARIVO

Nom : RASOLOMANANA ANDRIAMALALA Prénom : TOAVINA LIANTSOA Tél : 034 02 768 93 Mail : [email protected] Nombre de page : 77 Nombre de tableaux :12 Nombre de figures : 06

Thème : ETUDE DU RENDEMENT DE TRANSFORMATION DU BOIS (PREMIERE ET DEUXIEME TRANSFORMATION) ET TYPES D’UTILISATION DES BOIS : CAS DE L’ENTREPRISE BOIS ET CONSTRUCTIONS SISE A MANANDRIANA AVARADRANO

Résumé :

Une étude du rendement de transformation du bois (première et deuxième transformation) et des types d’utilisation des bois dans l’entreprise nommé Bois et constructions Bois et Constructions sise à Manandriana Avaradrano a été menée. Ce mémoire de fin d’études a donc comme objectif principal de connaître le rendement de la première et de la deuxième transformation et les types d’utilisation dans cette entreprise. Pour atteindre l’objectif, il a fallu procéder d’une part, à des échantillonnages de bois équarris de 2500 mm et 4000 mm de longueur et avec différentes sections afin de faire des mensurations des dimensions pour le calcul du rendement de la première et deuxième transformation. Pour la deuxième transformation, c’est le cas de la fabrication d’une porte pleine avec bâti qui a été considéré. Le rendement considéré est le rapport du volume des bois avant la transformation et le volume des produits obtenus après transformation. Le rendement de la première transformation a été analysé, de même que le rendement de la deuxième transformation. La combinaison de ces deux types de transformation aussi a été analysée. D’autre part, des inventaires des types d’utilisation des bois et des analyses des propriétés des bois utilisées ont été effectués afin de vérifier si celles-ci sont conformes aux types d’utilisation des bois. D’après les résultats, la variation du rendement est liée aux dimensions (longueurs) de bois équarris à l’entrée de la scierie. A partir des bois équarris bruts arrivant à la scierie, le rendement de la première transformation est de 68,73% et le rendement de la deuxième transformation est de 44,62%. D’où un rendement global de 30,67 %. Et à partir des rondins de bois, le rendement de première transformation est de 43,70% ; donc avec le même rendement de deuxième transformation de 44,62%, le rendement matière global est de 19,50%.

Concernant la conformité des prorpiétés de bois avec leurs types d’utilisation, ils sont généralement conformes mais les bois de pins utilisés en extérieur doivent être traités.

Mots-clés : Rendement, première transformation, deuxième transformation, type

d’utilisation, bois, Madagascar

Rapporteur : Mr. RAZAFIMAHATRATRA Andriambelo Radonirina, Mme RAZAFINARIVO Ravo Nantenaina Gabriella