JUIN 2013JUIN 2013

COLUMBIACOLUMBIACHEVALIERS DE COLOMB

« IL N’Y A PAS DE COMPAGNIE D’ASSURANCE MIEUX NOTÉE, LES INVESTISSEMENTS SONT

RÉALISÉS EN ACCORD AVEC LES PRINCIPES CATHOLIQUES ET LES PARTICIPATIONS

FIGURENT PARMI LES PLUS ÉLEVÉES DE L’INDUSTRIE... POURQUOI UN FRÈRE CHEVALIER

IRAIT-IL VOIR AILLEURS POUR PROTÉGER SA FAMILLE ? »

– LE CHEVALIER SUPRÊME CARL A. ANDERSON

CHEVALIERS DE COLOMB ASSURANCE— UN AGENT EST ÉGALEMENT UN FRÈRE CHEVALIER

A S S U R A N C E V I E A S S U R A N C E I N VA L I D I T É S O I N S D E LO N G U E D U R É E R E N T E S

CHEVALIERS DE COLOMB

J U I N 2 0 1 3 ♦ C O L U M B I A ♦ 1

COLUMBIAJ U I N 2 0 1 3 ♦ V O L U M E 9 3 ♦ N U M É R O 6

A R T I C L E S

Que Dieu bénisse WestL’explosion de l’usine d’engrais à West, au Texas, a res-serré la fibre communautaire tandis que les Chevaliers yfont des efforts de reconstruction.PAR MATTHEW ST. JOHN

Citations à retenir du pape FrançoisQue ce soit au cours de ses audiences, à l’occasion de sescommunications ou de ses homélies, le pape proclame lemessage de l’Évangile avec humilité.PAR LE PERSONNEL DE COLUMBIA

Construire ensemble une culture de la vieLa mission de guérison du « Project Rachel » sert de com-plément à la célébration de la culture de la vie au Pérou.PAR WALTER SÁNCHEZ SILVA ET LE PERSONNEL DE COLUMBIA

Héros de l’habitatEn travaillant comme bénévoles pour construire des mai-sons avec « Habitat pour l’humanité », des Chevaliersviennent en aide aux travailleurs à bas revenu.PAR JOE BOLLIG

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S E C T I O N S

Construire un Monde MeilleurComme saint Ignace de Loyola,l’abbé McGivney et les Chevaliers deColomb reflètent une fidélité essen-tielle au renouveau de l’Église.PAR LE CHEVALIER SUPRÊME, CARL A. ANDERSON

Apprendre la foi, vivre la foil’Église fait la promotion du mariageet de la famille pour le bienfait de lasociété.PAR MGR. WILLIAM E. LORI, AUMÔNIER SUPRÊME

Culture de la vieLe procès de Kermit Gosnell four-nit une occasion de faire la lumièresur le côté lugubre de l’industrie del’avortement.PAR JEANNE MONAHAN

Chevaliers à l’œuvre

Application de nos degrés

Nouvelles des ChevaliersLes Chevaliers offrent des prièresainsi que de l’aide aux gens deBoston et du Texas. • Les Cheva-liers canadiens marchent pour lavie. • L’ancien rédacteur en chefde la revue Columbia est ordonnéprêtre.

Des pères pour bien faireLes pères appelés à foncer « au mé-pris du danger » pour promouvoirla famille et la société.PAR JASON GODIN

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Le pape émérite Benoît XVI est accueilli au Vatican par le papeFrançois, le 2 mai dernier. L’ex-souverain pontife, qui vivait à larésidence papale estivale de Castel Gandolfo depuis sa renonciation,le 28 février, revient à Rome pour vivre dans un monastère établidans les jardins du Vatican.

AD DESIGN: Justin Perillo —

PHOTO OF POPES: CNS photo/L

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ÉDITORIAL

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QuAnd LE PAPE François s’adres-sait à une assemblée de supérieures re-ligieuses, le 8 mai, sa remarque selonlaquelle les religieuses sont appelées àêtre des mères spirituelles et non pasde « vieilles filles » a donné lieu àbeaucoup de commentaires de la partdes médias, comme s’il s’agissait d’uneinsulte qu’il adressait aux religieusesou d’un propos totalement nouveau.Pourtant, le sens de la métaphore étaitfort simple : les femmes consacrées et,de fait, toutes les femmes chrétiennessont, d’une certaine manière, appeléesà être « mères » par leurs vies de fidé-lité et de fécondité spirituelles. demême, chaque homme, quel que soitson état de vie, est appelé à exprimerla vérité de à la paternité. En célébrantla fête des Pères, ce mois-ci, il vaut lapeine de réfléchir sur la vocation à lapaternité, étant donné la crise quecelle-ci traverse à l’heure actuelle.

un aspect du problème relève dufait de l’absence des pères. d’après leBureau du recensement des États-unis, le tiers des enfants des États-unis ne vivent pas avec leurs pèresbiologiques, et la recherche démontreque les enfants de foyers sans pèresont beaucoup plus susceptibles deconnaître à de sérieuses difficultés.un autre aspect relève des confusionsrelatives au rôle des pères. Leshommes peuvent être influencés pardes idées erronées se rapportant à lamasculinité et selon lesquelles ils doi-vent se montrer autoritaires et dis-tants, plutôt que d’en devenir lesprotecteurs, les pourvoyeurs et lesmaîtres.

La crise de la paternité est égale-ment une crise spirituelle enracinéedans le défaut de reconnaître et d’imi-ter la paternité de dieu, « qui est lasource de toute paternité au ciel et surla terre » (Eph 3, 15). Le 30 janvier,lors d’une de ses dernières audiences,le pape Benoît XVI expliquait quedieu « nous montre ce que signifie

véritablement être « père ». Inverse-ment, un père terrestre “aide donc àcomprendre quelque chose del’amour de dieu qui demeure toute-fois infiniment plus grand, plus fi-dèle, plus total que celui de n’importequel homme ».

Le pape Benoît notait également « qu’il devient problématique égale-ment d’imaginer dieu comme unpère, n’ayant aucun modèle de réfé-rence adéquat ». de nos jours, plusque jamais, le monde a besoin depères fidèles, d’hommes qui vivent encommunion avec notre Père céleste etreconnaissent qu’il accorde des bien-faits à ses enfants (cf. Mt 7,11), lesembrasse quand ils sont perdus etqu’ils manifestent du repentir (cf. Lc15,20) et les aime jusqu’au bout, li-vrant même son Fils pour notre salut(cf. Jn 3,16).

Heureusement, nous avons beau-coup de saints modèles de paternitépour nous guider, depuis saint-Jo-seph jusqu’au vénérable MichaelMcGivney. L’Église aussi a été grati-fiée d’un grand nombre de grandspapes au cours des dernières années,y compris notre saint-Père actuel, lepape François (cf. pp. 3, 12). L’Églisea aussi été gratifiée de prêtres fidèles,y compris l’abbé Tim Hickey, ancienrédacteur de Columbia, ordonné prê-tre récemment (cf. p. 6). Enfin, desmembres des Chevaliers de Colombqui, soit au sein de leurs propres fa-milles, soit en service aux gens dansle besoin, personnifient les vertus pa-ternelles dans leurs vies quotidiennes(cf. pp. 8, 22). Considérant l’avenir,nous nous tournons vers notre Pèredu ciel et lui demandons la grâced’être sans cesse les hommes et lespères tels qu’il nous a voulus lorsqu’ilnous a créés.♦

ALTon J. PELoWsKI

rÉdACTEur En CHEF

Modèles de paternitéCOLUMBIA

ÉdITEursChevaliers de Colomb

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AdMInIsTrATEurs suPrêMEsCHEVALIER SUPRÊME

Carl A. AndersonAUMÔNIER SUPRÊME

Mons. William E. Lori, s.T.d.DÉPUTÉ CHEVALIER SUPRÊME

dennis A. savoieSECRÉTAIRE SUPRÊME

Charles E. Maurer Jr.TRÉSORIER SUPRÊME

Logan T. LudwigAVOCAT SUPRÊME

John A. Marrella________

rÉdACTIonRÉDACTEUR EN CHEF

Alton J. Pelowskialton.pelowski@kofc.org

RÉDACTEUR EN CHEF ADJOINT

Patrick scalisipatrick.scalisi@kofc.org

L’abbé Michael J. McGivney (1852-90),Apôtre de la jeunesse, protecteur de la vie familiale

et fondateur des Chevaliers de Colomb,intercédez pour nous.

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COLUMBIAKnights of Columbus

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En PAGE CouVErTurELe pape François a fait l’objet d’un portrait parl’artiste italienne Antonella Cappuccio.

COVER:

COVER: Painting by Antonella Cappuccio/Photo by Christian Rizzo

CONSTRUIRE UN MONDE MEILLEUR

J U I N 2 0 1 3 ♦ C O L U M B I A ♦ 3

L’ÉLECTIon du pape François —le premier jésuite élu pape de l’histoire— s’avère une bonne occasion de réflé-chir quelque peu sur la compréhensiondont saint Ignace de Loyola, fondateurde la Compagnie de Jésus, concevait lapapauté.

Au cours des premiers temps de sonministère au 16e siècle, alors que saintIgnace et ses compagnons étaient connussimplement comme des « prêtres réfor-més », ils faisaient l’objet de plusieursfausses rumeurs et potins. Cette situationa entraîné des difficultés tant avec l’In-quisition parisienne qu’avec le Vatican.En fin de compte, Ignace fera appel aupape Paul III, qui consentit à réviser lacause et, en fin de compte, accorda àIgnace la justification qu’il souhaitait ob-tenir. Par la suite, le pape approuva lanouvelle Compagnie de Jésus.

À une période où les papes de la re-naissance avaient, pour le moins, failli àservir d’exemple de vertu chrétienne,Ignace confiait son nouvel ordre reli-gieux au service fidèle des successeurs desaint Pierre. Tous deux, Ignace et Paul IIIavaient vécu des « conversions », etIgnace a compris que les papes conser-vaient la grâce de leur devoir d’enseigne-ment, quelles que soient leursimperfections personnelles.

Pour saint Ignace, le principe du sen-tire cum Ecclesia — « penser selon l’es-prit de l’Église » — était essentiel àl’œuvre des jésuites. ses « règles » pourpenser avec l’Église sont présentées à lafin de ses Exercices spirituels.

du fait de cette fidélité, les jésuites ontjoué un rôle central dans le renouveau del’Église catholique, son rétablissement

dans l’ensemble de l’Europe, l’évangéli-sation de l’hémisphère occidental et del’introduction de la chrétienté en Inde,en Chine et au Japon.

Aujourd’hui, notre situation sembleêtre le reflet de l’époque de saint Ignace.nous avons été favorisés par des papesde vertu héroïque, dont la sainteté ne faitaucun doute. Ces papes ont été critiquésnon pas pour avoir failli à leur tâche defidélité à l’enseignement de l’Église, maispour l’avoir maintenue — notammenten ce qui concerne le caractère sacré dela vie humaine et des sacrements du Ma-riage et de l’ordre.

de notre temps, notre Église se trouvedevant le défi de problèmes aussi gravesqu’au 16e siècle. Cette fois, par contre, iln’est pas question de savoir quelle com-munauté chrétienne reflète le plus fidè-lement le projet du Christ pour sonÉglise. À notre époque, le défi provientdes laïcistes qui affirment que la foi chré-tienne ne devrait même pas exister. Àleur avis, la prétention de Frederichnietzsche selon laquelle « dieu estmort » constitue un tournant dans l’his-toire. Ils affirment que la foi chrétienneest irrationnelle et qu’elle devrait n’avoiraucune influence sur la société. Cettenouvelle laïcité est largement répandueen Europe et gagne du terrain dans l’hé-misphère occidental.

Peut-être est-ce un signe de la divineprovidence que l’abbé Michael J.McGivney ait fondé les Chevaliers deColomb l’année même que nietzscheécrivait ces propos sur la mort de dieu.

Aujourd’hui, l’Église n’en demandeaux croyants rien de plus, ni rien demoins, qu’elle n’en a exigé tout au cours

de son histoire : professer ce que l’oncroit et vivre ce que l’on professe. un teltémoignage personnel constitue le seulmoyen qui permet de fournir une ré-ponse adéquate aux revendications desmilitants athées actuels.

Là encore, nous découvrons le géniespirituel du vénérable Michael McGiv-ney. En fondant les Chevaliers de Co-lomb, l’abbé McGivney établit unmoyen par lequel les hommes catho-liques pouvaient professer leur foi en vi-vant de foi, d’unité et de fraternité dansleurs paroisses et leurs communautés.

un tel témoignage vécu dans le servicese trouve le fondement de la vision denotre fondateur pour l’ordre. Le bien-heureux Jean-Paul II parlait d’une « cha-rité qui évangélise », ce qui devrait sefaire sentir de plus en plus dans la réalitéactuelle, dans nos propres vies et les viesde nos familles.

depuis le Concile Vatican II, les Che-valiers de Colomb ont cherché de nou-velles occasions de professer ce que nouscroyons en tant que catholiques. nousavons fait un effort déterminé en vue de« penser selon l’esprit de l’Église », alorsque nos papes tentaient de mettre enœuvre la vision du Concile, et nouscontinuerons d’agir ainsi, alors que lepape François entreprend d’écrire unnouveau chapitre de cette histoire.

saint Ignace savait qu’une sociétéd’hommes catholiques pouvait réaliserde grandes choses. Près de cinq sièclesplus tard, les Chevaliers de Colomb se-raient du même avis.Vivat Jesus!

Penser avec l’ÉgliseComme saint Ignace de Loyola, l’abbé McGivney et les Chevaliers de Colomb reflètent une fidélité

essentielle au renouveau de l’Église

par le Chevalier Suprême, Carl A. Anderson

APPRENDRE LA FOI, VIVRE LA FOI

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PErsonnE nE nous aime aussitendrement et avec autant de persis-tance que nos mères. où en serions-nous, sans elles? Elles sont la pâte quisert de soutien des familles. Bien quela fête des Mères soit passée, il n’estjamais trop tard pour rendre hom-mage à nos mères, vivantes ou décé-dées, et de les recommander auseigneur. Je vous parierais, toutefois,que les bonnes mères désirent avanttout, de bons maris et de bons pères.Elles méritent des maris qui les ai-ment et leur sont fidèles. Les mèrescomprennent à quel point l’amour etl’exemple de leur père comptent pourleurs enfants. Et les femmes saventque si elles sont unies à leurs marisdans la foi, les valeurs et leur intelli-gence de la façon d’élever leur fa-mille, alors leurs enfants grandirontet se développeront tels que dieu l’adésiré.

Les bons pères éprouvent ces senti-ments également. Ils savent qu’aimeret respecter leurs femmes a de l’impor-tance aux yeux des enfants. L’amourdes mères et des pères est complémen-taire. Les pères aiment leurs enfantsd’un amour particulier, fort et tendreà la fois, qui participe à l’amour queles mères manifestent à leurs enfantset lui sert de complément.

LA TÉLÉ ET LA rÉALITÉEnsemble, les maris et les femmes ai-ment et créent un espace de sécurité,de stabilité et de bonne éducationpour leurs enfants. dans une telleambiance, ils peuvent léguer la foi de

l’Église et aider leurs enfants à gran-dir sur les plans spirituel, intellec-tuel, psychologique et physique. Lesparents peuvent aussi servir de mo-dèles qui aident leurs enfants à en ar-river à comprendre commenthommes et femmes entrent en rela-tions entre eux de manière saine etrespectueuse.

de nos jours, quand nous regar-dons les reprises des émissions de téléfamiliales telles que Papa a raison,nous les trouvons désuètes et quel’image qu’elles présentaient du mi-lieu familial des années 50 et 60.Même à l’époque, il était rare que lamaman à la maison, en faisant le mé-nage, porte le collier de perles et destalons hauts, ou que le père porte lacravate au foyer.

Au contraire, les séries téléviséesprésentent de familles brisées ou desfamilles « traditionnelles » où mari etfemme sont idiots et stupides. sur-tout quand il s’agit des pères, qui sontrarement présentés comme exerçantune influence intelligente, saine etpositive sur leurs enfants. Même sinous ne regardons pas ces émissions,leur influence est répandue danstoute la culture populaire qui nousentoure.

Les enfants de cette période révo-lue (dont je suis) peuvent penser quel’Église désire que toutes les famillesdoivent ressembler à celles des fa-milles de comédies de situation dutemps jadis. Et en même temps, ungrand nombre des contemporains dunouveau millénaire pourraient penser

que l’enseignement de l’Église sur lemariage et la famille est désespéré-ment déphasé. Toutefois, l’enseigne-ment de l’Église ne tient pas sesprincipes des écrans vacillants, qu’ilssoient de vieux « petits écrans » oud’un « i Pad ». L’Église sait plutôtque, selon la raison, l’expérience et larévélation, il importe que maris etfemmes, mères et pères, soient làpour l’épanouissement des enfants etde la société. Les définitions de mariet femme, de père et mère, ne peu-vent pas être modifiées à volonté,puisqu’il s’agit de la structure mêmede la réalité — le fondement mêmede « comment la réalité est établie ».de plus, l’Église reconnaît que le ma-riage est une image de toute la rela-tion de dieu avec son peuple.L’Église est l’épouse du Christ etnotre mère spirituelle.

L’EXPÉrIMEnTATIon soCIALEJe suis prêtre depuis 36 ans. Au longde ce parcours, j’en suis venu à com-prendre plus profondément commentdieu m’a comblé depuis ma jeunesseen m’accordant une famille affec-tueuse. J’ai aussi pu jouir de l’amitiéde beaucoup de familles qui vivent lavocation du mariage et de la famille aucœur des luttes et des joies de la vie.Ces familles m’en ont appris beaucoupconcernant le titre de « père » qu’ondonne aux prêtres. nous sommes ap-pelés à être que des pères aimants etbons pour les familles de foi que nous

De l’importance des mères et des pèresl’Église fait la promotion du mariage

et de la famille pour le bienfait de la société

par Mgr. William E. Lori, Aumônier Suprême

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Offertes en solidarité avec le pape François

APPRENDRE LA FOI, VIVRE LA FOI

INTENTIONS DU

SAINT-PÈRE

L’HOMME CATHOLIQUE DU MOIS

POPE FRANCIS: CNS/Paul H

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sommes appelés à servir.Combien de problèmes de société

seraient évités si les maris étaient at-tentifs à leurs femmes et présentspour leurs enfants! Comme le tableauserait autre pour tant d’enfants si,avec régularité, ils avaient la joie et lasécurité de s’attabler avec leurs pa-rents et leurs frères et sœurs.

souvent, dans les quartiers diffi-ciles, c’est le père qui manque à l’ap-pel. Trouver souvent, les mèresdoivent élever les enfants seules.Beaucoup de ces mères y réussissenthéroïquement, et elles méritent notrerespect, notre soutien et nos prières.Pourtant, nous devons entretenir,

dans nos prières, l’espoir que le nom-bre de familles fortes, intactes et af-fectueuses ira grandissant.

Au moment où j’écris ces lignes,nous attendons des décisions de laCour suprême des États-unis qui,d’une façon ou d’une autre, affecte-ront l’avenir du mariage. déjà, le ma-riage dit « pour tous » est devenulégal dans un certain nombre d’états.nous devons, à juste titre, nous in-quiéter de peur que le tribunal su-prême n’ouvre la porte à lalégalisation du mariage « pour tous »,une décision qui pour accélérera par-tout dans le monde le mouvement fa-vorisant le mariage homosexuel. une

telle entreprise déclencherait une ex-périmentation et une restructurationsociale massive, sans réfléchir sur l’ef-fet des ces décisions sur générationsactuelles et à venir.

Il s’avère que la fête des Mères et lafête des Pères donnent lieu à autrechose que les cadeaux, les cartes desouhaits et les rencontres. Ces fêtesnous rappellent de nous investir denouveau dans la vocation du mariageet de la famille. Que nous, de la fa-mille des Chevaliers de Colomb,puissions demeurer à l’avant-garde dela défense et de la promotion de cettevocation remplie de beauté et dedéfis.♦

Saint Antoine de Padoue (1195-1231)

nÉ d’unE famille fortunée de Lis-bonne, au Portugal, en 1195, Fer-nando Marins de Bulhöes fréquenteradans sa jeunesse l’école de la cathédralede son voisinage. Adolescent, il décidede poursuivre une vocation à la prê-trise et entre dans la communauté re-ligieuse augustinienne. Après s’êtreconsacré pendant dix ans à une forma-tion intellectuelle et religieuse, il estordonné prêtre.

Le père Fernando devient bientôt at-tiré par la vie simple et le charisme del’ordre des Franciscains nouvellementfondé. Il est également inspiré par lecourage des missionnaires franciscainsmartyrisés au Maroc. se sentant appeléà leur emboîter le pas, le jeune prêtreobtient la permission de laisser les Au-gustiniens pour devenir frère francis-cain, prenant le nom d’Antoine.

En peu de temps, Antoine est envoyéau Maroc, mais il tombe gravementmalade dès son arrivée. Au lieu de re-tourner au Portugal, il aboutit en sicileet poursuit jusqu’en Italie même oùl’ordre franciscain a été fondé.

Antoine garde souvent la solitude et,avec grande humilité, s’exerce à la pé-nitence et au service. À l’occasion

d’une Eucharistie d’ordination, en1222, il est appelé à prêcher, parce quenul autre ne s’est préparé. Bientôt, il estreconnu comme professeur d’Écrituresainte sans pareil. Au cours des annéessuivantes, il prêche l’Évangile dans lenord de l’Italie et de la France, enpleine persécution et hérésie courante.saint François permet même une ex-ception à la règle franciscaine et lui per-met d’enseigner la théologie aux frères.

Antoine tombe malade en 1231 etmeurt le 13 juin de la même année enretournant à Padoue, en Italie, d’uneretraite avec d’autres frères. Il est cano-nisé en 1232, moins d’un an après samort, et est proclamé officiellementdocteur de l’Église en 1946.♦

GÉnÉrALE : Pour que prévaleentre les peuples une culture dedialogue, d'écoute et de respectréciproque.

MIssIonnAIrE : Pour que làoù l'influence de la sécularisationest la plus forte, les communau-tés chrétiennes sachent promou-voir efficacement une nouvelleévangélisation.

NOUVELLES DES CHEVALIERS

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BOSTON: Gary Wilcox — OTTAWA: Jake W

right —

FATHER HICKEY: Tom Serafin

PAr suITE de l’attentat terroriste au marathon de Boston, le15 avril, puis de l’explosion d’une usine d’engrais à West, auTexas, deux jours plus tard, les Chevaliers de Colomb ont invitéleurs membres de même que leurs familles à prier pour les vic-times de ces deux terribles incidents.

deux bombes avaient explosé près du fil d’arrivée du mara-thon de Boston, tuant trois personnes et en blessant 264 autres.La déflagration au Texas, de son côté, a endommagé les bâti-ments plusieurs kilomètres à la ronde et causé la mort d’aumoins 15 personnes, dont deux Chevaliers de Colomb.

À Boston, les Chevaliers de la région ont organisé un rosaireen plus de participer à des événements similaires un peu partoutà travers la ville et jusqu’en banlieue. Le Conseil d’État a poursa part mis sur pied un fonds d’urgence, de concert avec l’ar-chidiocèse de Boston. Les Chevaliers ont également organiséune « Messe bleue » du 11 mai en l’église sacred Heart, à Wal-tham, en l’honneur des premiers répondants qui ont été sur laligne de feu tout de suite après les tragédies.

Le Conseil 2305 West, au Texas, a aussi travaillé avec desgroupes d’entraide locaux ainsi que les autorités locales afind’aider aux secours. Le Conseil était d’autant mieux placé pouraider qu’il compte plus de 500 membres dans cette ville demoins de 3 000 habitants ; la salle du Conseil a d’ailleurs servide centre d’assistance, pour les efforts de reconstruction (voirle reportage en page 8).

« Le soutien enthousiaste des Chevaliers de West et des envi-rons témoigne du pouvoir de la charité, qui est le premier prin-cipe des Chevaliers de Colomb », a dit le Chevalier suprêmeCarl A. Anderson. « Le travail qu’ils font pour aider les gens àrefaire leur vie par suite de la tragédie constitue un inspirant té-moignage quant au pouvoir transformateur que représente lefait de prendre soin de son prochain en des temps difficiles. »

on peut faire un don en ligne à Charités des Chevaliers deColomb Inc. en se rendant à kofc.org/texas.♦

Les Chevaliers offrent des prières ainsi que del’aide aux gens de Boston t du Texas

Les sapeurs-pompiers, de Waltham, et autres secouristes lors d'une« Messe bleue » organisée par le Conseil St. Francis of the SacredHeart 14091, de Waltham, au Massachusetts.

TIMoTHy s.HICKEy, autre-fois rédacteur enchef de la revue Co-lumbia, a été or-donné à la prêtrisepour l’archidiocèsede Hartford, le 11mai dernier.

Hickey a commencé à travailler auConseil suprême en 1983. En 1988, ilest passé à la revue Columbia à titre derédacteur en chef adjoint. L’ex-Chevaliersuprême Virgil C. dechant l’a ensuitenommé rédacteur en chef en 1999.

Hickey a quitté les Chevaliers en 2008afin d’entrer au séminaire et de poursui-vre sa vocation.♦

Les Chevaliers canadiens marchent pour la vie

L’abbé Tim Hickey

Le Chevalier suprême Carl A. Anderson s’est adressé aux partisans pro-vie réunis sur la collineparlementaire à Ottawa, le 9 mai dernier, à l’occasion de la Marche canadienne pour la vie. LesChevaliers et leurs familles comptaient parmi les milliers d’autres catholiques et partisans durespect de la vie qui ont participé à l’événement afin de protester contre la loi qui a légalisé l’avor-tement au Canada, en 1969. Des marches similaires se sont également déroulées à l’échelle pro-vinciale. « Aucun problème n’est assez gros pour justifier la mort de nos enfants », a déclaré leChevalier suprême dans ses brèves remarques. « Le Canada est un grand pays de ressources na-turelles. Mais sa plus grande ressource, c’est ses enfants. »

L’ancien rédacteur en chefde la revue Columbia est ordonné prêtre

DES PÈRES POUR BIEN FAIRE

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RETROUVEZ D’AUTRES ARTICLES ET RESSOURCES POUR LES HOMMES CATHOLIQUES ET LEURS FAMILLES À PERESPOURBIENFAIRE.ORG

Zade Rosenthal/Photo courtesy of Param

ount Pictures

Le tout dernier star Trek, intitulé Vers les ténèbres en versionfrançaise, poursuit sur l’un des thèmes qui a si longtemps

rallié une manne de téléspectateurs puis de cinéphiles : un capi-taine fort et brave bien que faillible et qui ne compose pas tou-jours facilement avec le fardeau du commandement. durantplusieurs années, le fauteuil du commandant a été occupé parle capitaine Jean-Luc Picard, joué par le comédien Patrick ste-wart, qui répondait quasi invariablement aux défis en disant« Foncez » ou encore « Agissez enconséquence ». Alors que son vais-seau, le U.S.S. Enterprise, se dirigevers des horizons inconnus, Picarddonne le moment venu l’ordre de« foncer » et il tire le meilleur de sonéquipage en lui faisant confiancepour « agir en conséquence ».

Ces deux derniers termes revêtentune grande importance égalementpour les hommes catholiques. Ils ap-pellent les maris et les pères à s’enga-ger davantage auprès de leursfamilles, à travailler dur pour leurbien-être et leur sécurité, et à le fairecourageusement grâce à un amourqui rappelle le lien unissant le Christà son Église. « Foncer » et « Agir enconséquence » invitent les hommes à affronter et à surmonterdiverses menaces — à la fois anciennes et nouvelles — avant queces dangers ne mènent ces mêmes hommes, ceux qu’ils aimentet le monde en général vers des ténèbres. La partie ne se jouepeut-être pas aux confins de l’espace — comme c’est le cas pourl’équipage de l’Enterprise— mais les pères doivent néanmoinscomposer avec des puissances inédites.

L’homme catholique moderne qui se prépare à être « le capi-taine » de sa famille en tant que père et mari doit puiser son ins-piration parmi le trésor d’enseignements et de traditions querecèle l’Église. Comme l’explique par exemple le Catéchisme del’Église catholique, la famille « est la société naturelle où l’hommeet la femme sont appelés au don de soi dans l’amour et dans ledon de la vie. L’autorité, la stabilité et la vie de relations au seinde la famille constituent les fondements de la liberté, de la sécu-rité, de la fraternité au sein de la société » (2207).

de tels « paramètres de mission » établissent les grandes lignesà suivre pour la vie intérieure de la famille chrétienne, qui « revêtdans l’Église une importance singulière » et dont les membressont formés et éduqués dans la foi, l’espérance et la charité

(2204). Ces vertus ne peuvent être imposées par une autoritédistante, elles sont plutôt favorisées par la grâce, l’amour etl’exemple. À titre de leader de sa famille, un père peut donner enabondance amour inconditionnel et les conseils, l’encourage-ment au succès, et le pardon face à l’échec. Il est également appeléà sortir de la famille afin d’œuvrer au bien commun. En fin decompte, l’homme de famille responsable mène une vie caritativerayonnante qui resplendit bien au-delà de ce qu’il pourrait réaliser

seul, ou entre les seuls murs de sa de-meure.

Les pères catholiques doiventpoursuivre ces nobles objectifs, carsinon, les hommes qui se désenga-gent de la famille et de la société, etqui fuient leurs responsabilités, nepeuvent qu’engendrer de sombresperspectives. Lorsque, pour leshommes, diriger s’apparente à uneépreuve, cela donne ce que l’on voitpartout aujourd’hui, à savoir des fa-milles sans pères et une totale confu-sion quant au rôle et à la nature dumariage. La société y perd, et ellepeut commencer à saper et à rabais-ser les formidables bienfaits associésaux vertus masculines.

En effet, les émissions de télé en heures de grande écoute met-tent souvent en scène des pères faibles, incapables de donnerl’exemple auprès de leurs enfants. Cela dit, on nous a tout demême proposé des modèles à la fois populaires et valables par letruchement des divers capitaines de star Trek. Bien qu’imparfaits,ces derniers servi généreusement en mettant en avant la sécuritédes autres avant la leur ; ils ont accepté les ordres de leurs supé-rieurs aussi sûrement qu’ils en ont donné à leur propre équipage,qui forment une sorte de famille ; et ils ont mis à profit touteleur intelligence, leur force physique et leurs émotions afin deprotéger et de voir au bien-être de ceux dont ils ont la charge.

Les hommes catholiques, et spécialement les pères, doivent« foncer » et « agir en conséquence », comme l’ont fait ces célèbrescommandants du grand et du petit écran. si les pères acceptentet poursuivent cette mission, leurs familles, leurs communautéset l’Église tout entière auront un avenir encore plus brillant.♦

JAson GodIn, membre du Conseil 3205 Col. Walter Parsons, àCollege station, au Texas, est professeur d’histoire américaine. sonépouse et lui ont deux enfants.

Des papas Star TrekLes pères appelés à foncer « au mépris du danger » pour promouvoir la famille et la société

par Jason Godin

QUE DIEU BÉNISSE WEST

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L’explosion de l’usine d’engrais à West, au Texas, a resserré la fibre communautaire tandis que les Chevaliers y font des efforts de reconstruction

par Matthew St. John

QUE DIEU BÉNISSE WEST

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Des gens ont participé à une vigile aux chandelles, le 18 avril dernier, enl’église de l’Assomption, à West, au Texas. La population rendait ainsi hommageà ceux qui avaient perdu la vie ou qui avaient été blessés par suite de la gi-gantesque explosion survenue la veille, à l’usine d’engrais locale.

CNS photo/Jaime R. Carrero, Reuters

Le 17 avril dernier au soir, un mercredi, le Grand Chevalierryan Adams du Conseil 2305 West (Texas), venait d’entrer

dans sa chambre d’hôtel près d’Austin lorsqu’il a reçu un messagetexte d’un de ses proches. Ça disait simplement : « L’usine d’en-grais vient d’exploser ».

L’esprit de ryan Adams s’est aussitôt mis à bouillonner. L’usinese trouvait au cœur de sa chère ville natale, et en route pour unvoyage d’affaires, il venait de quitter quelques heures plus tôt safemme et ses deux filles. Conscient du fait qu’un immeuble à ap-partements assez grand ainsi que divers commerces locaux se trou-vaient à proximité de l’usine, ryan savait que les dommagespouvaient être dévastateurs.

Quelques jours plus tard, ryan Adams et ses frères Chevaliersassumaient déjà un rôle de premier plan dans les efforts de réta-bilissement, à West. En plus de réunir des fonds pour ceux quiavaient perdu leur maison, les Chevaliers ont transformé leur salle

du conseil en un centre de distribution et réunion. Ils ont ainsiaccommodé des douzaines d’organismes d’intervention d’urgence,servi des repas et serré les rangs afin d’appuyer solidement la com-munauté éprouvée.

Cela dit, lorsqu’il a appris la nouvelle la première fois, ryanAdams n’avait pas trop su que penser. Il s’était contenté de re-faire sa valise et de retourner illico à West, sans savoir ce quil’attendait.

LA rEConsTruCTIon CoMMEnCEsituée à un peu plus de 30 km au nord de Waco, au Texas, la villede West abrite quelque 2 800 résidants, dont beaucoup sont d’ori-gine tchèque. Au cœur de cette ville texane typique, on trouve le« Czech Stop » ainsi que la salle des C de C, un ensemble de deuxbâtiments qui abrite le Conseil des Chevaliers de Colomb, qui ycompte 500 membres.

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West est une ville catholique qui se distingue par sa commu-nauté paroissiale très dynamique de l’église st. Mary of the As-sumption. Les deux cultures — catholique et tchèque —s’entremêlent et se rencontrent souvent, avec des danses tchèqueset diverses activités patrimoniales tenues à la salle du Conseil.

Mais tout ça s’est brusquement arrêté le 17 avril, lorsqu’un in-cendie mineur à l’usine d’engrais locale a entraîné une horribleexplosion qui a tué au moins 15 personnes, dont deux membresdes Chevaliers de Colomb. La déflagration a également blessé 160autres personnes et détruit ou endommagé plus de 150 bâtiments.selon les autorités, l’onde de choc a atteint 2,1 sur l’échelle derichter et a été ressentie jusqu’à 70 km à la ronde. Même la salledes C de C, située à 1,6 km de l’usine, a été endommagée.

Lorsque ryan Adams est enfin rentré d’Austin, il a trouvé unecommunauté complètement sous le choc.

« des amis [dont la maison avait été évacuée ce soir-là] nousont rejoints et ont passé la nuit chez nous. nous sommes restéséveillés jusqu’à 2 h 30 du matin, rivés devant le téléviseur poursuivre les dernières nouvelles », raconte le principal intéressé.

Le coup était dur à avaler. Mais au cours de ces premières heuressuivant le désastre, lorsque ryan Adams et sa femme ont ainsi hé-bergé une famille éprouvée, la fibre communautaire tissée serréedes résidants de West a commencé à se manifester et à briller.

dans les heures suivant la tragédie, le Conseil suprême a envoyé10 000$ en guise de fonds de secours d’urgence au Conseil 2305.des Chevaliers de partout se sont joints à l’effort et, de concert

avec le Conseil d’État du Texas, ils ont rapidement réuni plus de100 000$ en dons.

Pendant ce temps, les Chevaliers de West se sont mis aussitôt àl’œuvre. En moins de 48 heures, ils ont ouvert leur salle au publicet organisé un barbecue communautaire, offrant ainsi l’occasionà tous de se rapprocher et de se réconforter mutuellement.

Le matin suivant, un autobus rempli de Chevaliers en prove-nance des universités Baylor, north Texas et dallas, toutes situéesà proximité, est entré dans West afin d’aider au tri et à la distribu-tion des dons, qui affluaient et convergeaient vers le parc munici-pal. Au même moment, les citoyens étaient nombreux à se tournervers dieu par la prière, et beaucoup de gens portaient déjà fière-ment des t-shirts portant l’inscription « God Bless West » (Quedieu bénisse la ville de West).

Le dimanche, alors que près de mille fidèles emplissaient l’églisede l’Assomption pour la messe célébrée par l’évêque Joe s. Vás-quez, de Austin, plus de 100 Chevaliers provenant de partout dansl’État ont formé une garde d’honneur du Quatrième degré.

« Beaucoup de gens sont touchés et souffrent », a dit l’évêqueVásquez dans son homélie. « Par conséquent, vous et moi sommesici réunis pour prier. nous le faisons parce que nous sommesconfiants, parce que nous avons foi en dieu, et parce que nouscroyons que sa parole est vraie. »

soulignant que leur rassemblement avait lieu le jour du di-manche du Bon Pasteur, l’évêque Vásquez a dit : « Laissez le sei-gneur vous porter sur ses épaules. Laissez le seigneur vous soutenir

CNS photo/Adrees Latif, Reuters

Ci-dessus : des citoyens de West se recueillent lors d’un service de prière en plein air le 21 avril, quatre jours après la mortelle explosion. • À gauche : Lecercueil d’un pompier mort en service est porté après ses funérailles en l’église de l’Assomption, le 24 avril.

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CNS photo/Tim Sharp, Reuters

dans cette tragique et terrible épreuve. »Après la messe, plus de 500 personnes se sont rendues à la salle

des C de C pour un repas communautaire. Au cours de celui-ci,le Grand Chevalier Adams et le trésorier Mike Lednicky ont an-noncé que les Chevaliers allaient distribuer des fonds d’urgenceaux plus démunis par suite de la tragédie.

Le Conseil a distribué ce jour-là l’essentiel des 10 000$ recueil-lis, puisque beaucoup de gens avaient perdu leur maison ainsi quetoutes leurs possessions dans l’explosion.

« Les seuls vêtements qu’ils leur restaient, c’est ceux qu’ils por-taient ce jour-là », indique ryan Adams.

En souvenir et en hommage à ceux qui avaient trouvé la mort,la communauté s’est resserrée et a choisi la vie en fonçant et en sereconstruisant.

« C’est ce que nos chers disparus auraient fait, souligne MikeLednicky. Chacun d’entre eux, sans exception, aurait été ici au-jourd’hui pour aider ses prochains, comme nous le faisons. »

« rEBâTIr CETTE CoMMunAuTÉ »Étant donné sa situation centrale, la salle des Chevaliers de Co-lomb s’est vite retrouvée au cœur des efforts de reconstruction. LaCroix-rouge, plusieurs grosses compagnies d’assurances et un cer-tain nombre d’agences, d’organismes et de ministères se sont re-groupés à la salle du Conseil afin de fournir une grande variété deservices aux victimes : de la nourriture et diverses autres fourni-tures, de l’aide psychologique, des conseils en matière d’assurancesainsi que des services de consultation juridique. La salle a égale-ment servi de lieu de rassemblement après les funérailles des dis-parus, le Conseil fournissant à la fois le local et la nourriture pourles repas suivant les cérémonies.

Alors que progressivement les choses commencent à se tasser àWest et que les efforts de relève vont bon train, l’étendue des dom-mages est de plus en plus apparente. des champs naguère ver-doyants sont couverts de cendres et de débris ; des maisons ont

littéralement été rasées par le souffle de l’explosion ; et des voituresainsi que des camions éventrés gisent un peu partout.

« nous allons avoir besoin d’aide pour reconstruire, dit MikeLednicky. on ne fera que ça au cours des prochaines semaines etmême des prochains mois. »

Et les Chevaliers sont déterminés à y contribuer. Le Conseil2305 a travaillé conjointement avec le Conseil suprême et les au-torités locales pour optimiser la distribution des fonds d’urgence.Qu’il s’agisse de faire des dons d’argent aux écoles, pour la recons-truction de maisons, pour des dépenses d’urgence ou quoi que cesoit d’autre, les Chevaliers travaillent de concert avec d’autres or-ganisations caritatives afin de maximiser l’effet du moindre don.

« Ces derniers jours, j’ai été témoin de certaines des plus for-midables choses que j’ai vues dans ma vie », affirme ryan Adams,selon qui même les familles des victimes aidaient du mieux pos-sible. Il souligne par ailleurs que même si des dizaines de maisonsont dû être évacuées, les refuges demeuraient pratiquement vides,parce que les gens étaient hébergés par de la famille ou des amis.

« nous nous entraidons, par ici, poursuit ryan. C’est ce quirend cette communauté aussi forte et aussi attachante. »

Comme n’importe quelle autre ville, West n’en vit pas moinsde petites divisions et de légers différends. Mais dans le sillage decette terrible tragédie, alors que le dernier chapitre est encore àécrire, un esprit de solidarité demeure.

« Aujourd’hui, nous sommes West, dit ryan Adams. nousne sommes qu’un. Cette catastrophe va nous marquer pourtrès longtemps. Le moral est bon, et nous allons nous releveret continuer à briller à nouveau, en formant une communautétrès unie. »♦

MATTHEW sT. JoHn est coordonnateur aux communicationsau Conseil suprême des Chevaliers de Colomb et ex-Grand Che-valier du Conseil 4875 saint Anselm, à Manchester, dans le newHampshire.

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Le pape François salue la foule massée sur la place Saint-Pierre, le 17 mars, pour son premier Angélus. • Page ci-contre : Le pape François nouvellement élu retourne à larésidence gérée par l’Église qu’il occupait durant le conclavepour payer lui-même sa facture, en dépit du fait qu’il estdepuis devenu le chef de ladite Église.

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MARCHER À LA SUITE DU CHRIST

« notre joie n’est pas une joie qui naît du fait deposséder de nombreuses choses, mais elle naît dufait d’avoir rencontré une Personne : Jésus, qui estparmi nous ; elle naît du fait de savoir qu’avec luinous ne sommes jamais seuls, même dans les mo-ments difficiles, même quand le chemin de la viese heurte à des problèmes et à des obstacles quisemblent insurmontables, et il y en a tant ! Et àmoment-là vient l’ennemi, vient le diable, si sou-vent déguisé en ange, et insidieusement nous ditsa parole. ne l’écoutez pas ! suivons Jésus ! » – Homélie, 24 Mars

« suivre, accompagner le Christ, demeurer avecLui exige de « sortir », sortir. sortir de soi-même,d’une manière de vivre la foi lasse et routinière, dela tentation de s’enfermer dans nos propres schémasqui finissent par refermer l’horizon de l’action créa-tive de dieu. » – Audience générale, 27 Mars

« [Christ] nous a ouvert le passage ; Il est commeun chef de cordée quand on escalade une mon-tagne, qui est arrivé au sommet et qui nous guideà Lui en nous conduisant à dieu. si nous luiconfions notre vie, si nous nous laissons guiderpar Lui nous sommes certains d’être entre desmains sûres, entre les mains de notre sauveur, denotre avocat. »– Audience générale, 17 Avril

Citations à retenirdu pape François

depuis la première fois qu’il se présentait au balconde la Basilique saint-Pierre, le 13 mars, le pape

François s’est révélé un orateur doué qui communiqueréflexion et joie, et ce, grâce à un langage simple, ainsique par son silence, son regard et ses gestes.

s’adressant au Collège des cardinaux, deux jours sui-vant son élection, le pape François a comparé la sagesseà « un bon vin qui s’améliore avec l’âge ». Plus tard, de-vant un groupe de jeunes réunis le dimanche des ra-meaux sur la Place saint-Pierre, il a remarqué : « Avecle Christ, le cœur ne vieillit jamais »! Manifestant à lafois la sagesse de l’expérience et l’exubérance de la jeu-nesse, les paroles et les gestes du pontife de 76 ans ena déjà inspiré un grand nombre.

dans les pages suivantes, Columbia ne présentequ’un aperçu des réflexions du pape communiquées aucours des premiers mois de son pontificat.

Que ce soit au cours de ses audiences, à l’occasion de ses communications ou de ses homélies, le pape proclame le message de l’Évangile avec humilité

par le personnel de Columbia

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Gregorio Borgia, AP Photo

DE LA VIE CHRÉTIENNE

« Comment Joseph vit-il sa vocation de gardiende Marie, de Jésus, de l’Église ? dans la constanteattention à dieu, ouvert à ses signes, disponible àson projet, non pas tant au sien propre. ... En lui,chers amis, nous voyons comment on répond à lavocation de dieu, avec disponibilité, avec promp-titude, mais nous voyons aussi quel est le centrede la vocation chrétienne : le Christ ! nous gar-dons le Christ dans notre vie, pour garder les au-tres, pour garder la création ! » – Homélie inaugurale, 19 Mars

« Etre chrétiens ne se réduit pas à suivre descommandements, mais veut dire être en Christ,penser comme Lui, agir comme Lui, aimercomme Lui ; c’est Le laisser prendre possession denotre vie et la changer, la transformer, la libérerdes ténèbres du mal et du péché. ... nous mon-trons la joie d’être des enfants de dieu, la libertéque nous donne la vie en Christ, qui est la vérita-

ble liberté, celle qui nous sauve de l’esclavage dumal, du péché, de la mort ! » – Audience, 10 Avril

« Et en particulier en ce temps de crise, au-jourd’hui, il est important de ne pas se refermer sursoi-même, en enterrant ses talents, ses richesses spi-rituelles, intellectuelles, matérielles, tout ce que leseigneur nous a donné, mais de s’ouvrir, d’être so-lidaires, d’être attentifs à l’autre. ... Misez sur lesgrands idéaux, les idéaux qui élargissent le cœur, lesidéaux de service qui rendront féconds vos talents.La vie ne nous a pas été donnée pour que nous laconservions jalousement pour nous-mêmes, maiselle nous a été donnée pour que nous l’offrions. »– Audience, 24 Avril

À partir de la gauche : Le pape François embrasse le petit Dominic Gon-dreau, 8 ans, atteint de paralysie cérébrale, après sa première messe dePâques, le 31 mars. • Le pape vient de terminer son audience générale du1er mai. • Le pape François accueille la foule à l’extérieur de la BasiliqueSainte-Marie-Majeure, à Rome, après la récitation du chapelet, le 4 mai.

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DE LA VÉRITÉ SUR L’HUMAIN

« Mais surtout nous devons maintenir vive dansle monde la soif d’absolu, ne permettant pas queprévale une vision unidimensionnelle de la per-sonne humaine, selon laquelle l’homme se réduit àce qu’il produit et à ce qu’il consomme : c’est là l’undes pièges les plus dangereux de notre temps. » – Discours, 20 Mars

« François d’Assise nous dit : travaillez pourconstruire la paix ! Mais il n’y a pas de véritable paixsans vérité ! La paix ne peut pas être véritable si cha-cun est la mesure de lui-même, si chacun peut re-vendiquer toujours et seulement son droitpersonnel, sans avoir le souci en même temps dubien des autres, de tous, à partir de la nature quiunit chaque être humain sur cette terre. » – Discours, 22 Mars

« L’homme est comme un marcheur qui, à traversles déserts de la vie, a soif d’une eau vive, jaillissanteet fraîche, capable de désaltérer en profondeur sondésir intime de lumière, d’amour, de beauté et depaix. nous ressentons tous ce désir ! Et Jésus nousdonne cette eau vive : c’est l’Esprit saint, qui pro-cède du Père et que Jésus répand dans nos cœurs. » – Audience, 8 Mai

DE LA GRÂCE ET DU PARDON

« Le seigneur ne se fatigue jamais de pardonner : ja-mais ! C’est nous qui nous fatiguons de lui demanderpardon. Et demandons la grâce de ne pas nous fatiguerde demander pardon, parce que lui ne se fatigue ja-mais de pardonner. » – Homélie, 17 Mars

« Parfois il nous semble que dieu ne répond pas aumal, qu’il demeure silencieux. En réalité dieu a parlé,a répondu, et sa réponse est la Croix du Christ : uneParole qui est amour, miséricorde, pardon. »– Allocution du Vendredi Saint, 29 Mars

« Accueillons la grâce de la résurrection du Christ !Laissons-nous renouveler par la miséricorde de dieu,laissons-nous aimer par Jésus, laissons la puissance deson amour transformer aussi notre vie ; et devenonsdes instruments de cette miséricorde, des canaux à tra-vers lesquels dieu puisse irriguer la terre, garder toutela création et faire fleurir la justice et la paix. »– Message urbi et orbi, Pâques

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DE L’ÉVANGÉLISATION

« Encouragés également par la célébration de l’An-née de la Foi, tous ensemble, Pasteurs et fidèles, nousnous efforcerons de répondre fidèlement à la missionde toujours : porter le Christ Jésus à l’homme etconduire l’homme vers la rencontre avec Jésus-Christqui est la Voie, la Vérité et la Vie, réellement présentdans l’Église et contemporain en chaque homme. »– Audience à tous les cardinaux, 15 Mars

« Le témoignage de la foi a certainement plusieursformes, comme dans une grande fresque, où il y a unevariété de couleurs et de nuances ; toutes cependantsont importantes, mêmes celles qui n’apparaissent pas.dans le grand dessein de dieu, chaque détail est im-portant, même ton témoignage et le mien, humbles etpetits, même le témoignage caché de celui qui vit avecsimplicité sa foi dans le quotidien des relations de fa-mille, de travail, d’amitié. ... souvenons-nous en bientous : on ne peut pas annoncer l’Évangile de Jésus sansle témoignage concret de la vie. Qui nous écoute etnous voit doit pouvoir lire à travers nos actions ce qu’ilécoute de notre bouche et rendre gloire à dieu ! » – Homélie, 14 Avril

Le pape François salue la foule alors qu’il arrive sur la place Saint-Pierre pour son audience générale du 1er mai.

« soyez, vous aussi, de vrais évangélisateurs ! Vosinitiatives sont des « ponts », des chemins pour menerau Christ, pour marcher avec Lui. Et dans cet espritsoyez toujours attentifs à la charité. Chaque chrétienet chaque communauté est missionnaire dans la me-sure où il porte et vit l’Évangile et témoigne del’amour de dieu envers tous, spécialement enverscelui qui se trouve en difficulté. »– Homélie, 5 Mai

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SUR LE MINISTÈRE ET LE SERVICE

« dieu pense comme le samaritain qui ne passe pasprès du malheureux en le plaignant ou en regardantailleurs, mais en le secourant sans rien demander enéchange ; sans demander s’il était juif, s’il était païen,s’il était samaritain, s’il était riche, s’il était pauvre :il ne demande rien. Il ne demande pas ces choses-là,il ne demande rien. Il lui vient en aide : dieu estainsi. » – Audience générale, 27 Mars

« soyez des pasteurs avec « l’odeur de leurs brebis »,que celle-ci se sente ; au lieu d’être des pasteurs au mi-lieu de leur propre troupeau, et pêcheurs d’hommes.... Chers prêtres, que nos fidèles nous sentent disciplesdu seigneur, qu’ils comprennent que nous sommes re-vêtus de leur noms, et que nous ne cherchons nulleautre identité ; qu’ils puissent recevoir, par nos paroleset nos œuvres, cette huile de joie que Jésus, l’oint duseigneur, est venu nous donner. » – Homélie prononcéeà la Messe chrismale, 28 Mars

« nous aider l’un l’autre : c’est ce que Jésus nous en-seigne et c’est cela que je fais, et je le fais de tout cœur,parce que c’est mon devoir. Comme prêtre et commeévêque je dois être à votre service. Mais c’est un devoirqui me vient du cœur : je l’aime. » – Homélie pronon-cée à l’Eucharistie de la Cène du Seigneur, 28 Mars

À PROPOS DU COURAGE

« nous ne devons pas avoir peur d’être chrétienset de vivre en chrétiens ! nous devons avoir ce cou-rage d’aller et d’annoncer le Christ ressuscité car Ilest notre paix, Il a fait la paix à travers son amour,son pardon, son sang et sa miséricorde. » – reginaCæli, 7 Avril

« Lui nous donne le courage d’aller à contre-courant. Écoutez bien, les jeunes : aller à contre-courant ; cela fait du bien au cœur, mais il nous fautdu courage pour aller à contre-courant et lui nousdonne ce courage ! ... nous chrétiens nous nesommes pas choisis par le seigneur pour de petitesbricoles, allez toujours au-delà, vers les grandeschoses. Jeunes, jouez votre vie pour de grandsidéaux! » – Homélie, 28 Avril

« Mais que signifie la liberté ? Ce n’est certaine-ment pas faire tout ce que l’on veut, en se laissantdominer par les passions, ni passer d’une expérienceà l’autre sans discernement, ni suivre les modes dutemps ; la liberté ne signifie pas, pour ainsi dire,jeter tout ce qui ne nous plaît pas par la fenêtre. ...n’ayons pas peur des engagements définitifs, desengagements qui impliquent et concernent toute lavie ! de cette façon notre vie sera féconde ! Et celaest la liberté : avoir le courage de prendre ces déci-sions avec grandeur. » – Discours, 4 Mai♦

Ci-contre : Le pape François bénit des branches de rameau et d’olivier avantde célébrer la messe du dimanche des Rameaux sur la place Saint-Pierre, le24 mars. • En haut : Le pape François accueille des jeunes nouvellementconfirmés qui apportent les offrandes au cours d’une Eucharistie célébrée surla Place Saint-Pierre, le 28 avril. Le pape y confirmait 44 personnes pro-venant de 22 pays. • Ci-dessus : Le pape embrasse un crucifix à son arrivéepour célébrer la messe dans la paroisse Sainte-Anne, le 17 mars.

C o n s t r u i r e e n s e m b l e

une culture de la vie

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La mission de guérison de « Project Rachel » sert de complément à la célébration de la culture de la vie au Pérou

par Walter Sánchez Silva et le personnel de Columbia

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Photos courtesy of Archdiocese of Piura

Chaque année, les Chevaliers de Colomb commémorent laJournée de l’enfant à naître en la solennité de l’Annonciation,

le 25 mars. Cette fête internationale, toutefois, ne se limite pasaux seules Chevaliers. En effet, en 1998, le gouvernement de l’Ar-gentine a accordé une reconnaissance laïque officielle à cette com-mémoraison et d’autres pays latino-américains ont suivi sonexemple. En 2002, le Congrès péruvien a voté la Loi 27654 quiinstituait comme fête nationale la Journée de l’enfant à naître.

Cette année, l’archevêque de Piura et président du Comité surla famille et pour la défense de la vie des évêques péruviens, MgrJosé Antonio Eguren a invité à y participer Vicki Thorn, fonda-trice de « Project Rachel » et de l’office national de la réconciliationet de la guérison après avortement. Madame Thorn a participé àdes activités organisées durant la Journée de l’enfant à naître, àPiura, ville du nord du Pérou et aidait les paroisses à établir desprogrammes pour celles qui avaient subi un avortement.

« GuÉrIson ET EsPoIr »Le « Project Rachel », que Vicki Thorn a fondé en 1984 en réponseau projet pastoral que les évêques américains ont mis sur pied pourdes activités pro-vie, est constitué d’un réseau de guérison rassem-blant surtout des conseillers spirituels formés spécifiquement à ceteffet, des professionnels de santé mentale et autres qui œuvrenttous ensemble en vue de s’occuper des femmes et des hommes quiont été affectés par la perte d’un enfant à la suite d’un avortement.

Le Conseil suprême appuie depuis plusieurs années le travail deVicky Thorn et a collaboré avec elle sur plusieurs projets, dont sesconférences (voir l’encadré). « Les Chevaliers font preuve d’un sou-tien incroyable à l’égard du « Project Rachel », et je leur en suis trèsreconnaissante », de dire la principale intéressée, dont le mari, Bill,est membre du Conseil 3702 Bishop Leo J. Brust, à Milwaukee.

Au cours des trois dernières décennies, Vicki Thorn a visité 24pays, formant des gens qui peuvent en aider d’autres qui ont dûpasser par un avortement, à en faire leur deuil, à accueillir le par-don et à retrouver la paix de l’âme. Quand Mgr Eguren eut ventde l’œuvre de « Project Rachel », il a invité Vicki Thorn à lui rendrevisite dans son diocèse.

Bien que le Pérou soit un pays catholique qui reconnaît le droità la vie dès la conception, il se produit toutefois des avortementsillégaux. Mgr Eguren a pu constater que, après avoir subi un avor-tement, les femmes passent souvent par des souffrances moraleset spirituelles dévastatrices. « C’est pour elles, a-t-il déclaré, quej’ai voulu offrir un programme de guérison et d’espoir afin de leurproclamer, dans leur douleur, l’amour de dieu pour ses enfants »,avouait-il.

« Je crois que l’archevêque, en tant que confesseur, comprend— ce qui se constate partout où je vais dans le monde — qu’ils’agit d’une question majeure pour les femmes et les hommes quiy sont concernés », notait Vicki Thorn. « Cette douleur dans lecœur d’une mère prend forme d’une douleur de l’âme et elle doitretenir l’attention de l’Église ».

Madame Thorn a animé une session de formation de trois ma-tinées consécutives, du 8 au 10 avril, s’adressant à quelque 70 per-sonnes à la paroisse santa Familia de Piura. Ce groupe diversifiéde membres du clergé et de laïques établiront un réseau consultatifqui fournira soutien spirituel et psychologique aux personnes quiont été marquées par l’avortement.

durant la session, l’animatrice a expliqué que le processus deguérison et de réconciliation des femmes qui ont subi un avorte-ment commence quand d’autres « les écoutent avec leur cœur ».Et elle a ajouté : « Quand elles y seront prêtes, elles pourrontconfronter la colère qu’elles ressentent contre d’autres personneset, avec la grâce de dieu, leur pardonner ».

souvent, les femmes qui ont eu un avortement se jugent dure-ment, ce qui constitue un obstacle à la grâce de dieu, a expliquéVicki Thorne. « Elles s’accrochent à leur douleur comme genrede punition et craignent que, si elles sont guéries et qu’elles se sen-tent bien de nouveau, cela n’ait comme effet, d’une certaine ma-nière, l’oubli leurs bébés », a-t-elle noté.

En plus d’animer la session, madame Thorne a prononcé undiscours le 10 avril devant un public de plus de 600 personnesfaisant salle comble dans un auditorium de l’université nationalede Piura.

un FEsTIVAL dE LA VIETout comme, cette année, la célébration ecclésiale de l’Annoncia-tion fut reportée au 8 avril, soit après l’octave de Pâques, plusieursactivités relatives à la Journée de l’enfant à naître avaient lieu enavril. La formation offerte par Project April n’était donc qu’un élé-ment d’une semaine remplie d’activités pro-vie de Piura.

Le samedi 6 avril, quelque 40 000 personnes ont participé à undéfilé pro-vie à Piura, une activité parmi d’autres semblables par-tout au Pérou. Le défilé a commencé en même temps à plusieursendroits de la ville, et les groupes se sont rejoints au square sym-bolique Gruau et ils ont poursuivi leur route vers la cathédralesan Miguel Arcángel pour participer à un festival. des gens detous âges y compris plusieurs représentants municipaux se rassem-blèrent pour la fête, comprenant musique et présentations.

des centaines de mères enceintes étaient invitées à prendre placeà l’avant, à qui était remis un T-shirt rose ou bleu. on leur remet-tait également des figures de céramique de l’Enfant-Jésus, confec-tionnées, en guise de soutien, par des femmes de la prison riosecoen signe de solidarité.

« Il est absolument nécessaire d’avoir soin, de défendre et d’ai-mer la vie, a affirmé Mgr Eguren dans ses propos adressés à lafoule. La famille reçoit le don des enfants et … est appelée à vivrel’amour fidèle que les enfants sont appelés à apprendre », a-t-ilajouté, avant de se rendre dans la foule pour bénir les femmes ainsique leurs enfants à naître.

d’autres activités pro-vie se sont déroulées au cours des jourssuivants, entre autres, des discours, des moments de prières, desdéfilés et des rassemblements civiques.

La joyeuse ambiance du festival et du défilé pro-vie a marquéle lendemain où il y avait des défilés de jeunes enfants qui ontservi d’inspiration à madame Thorn.

« J’ai vu quelque chose là-bas que je ne vois pas aux États-unis,a remarqué madame Thorn. où célébrons-nous les femmes en-

Mgr José Antonio Eguren, archevêque de Piura, est président du Comité desévêques péruviens pour la famille et la défense de la vie, bénir les mères en-ceintes et d’autres réunis lors d’un festival pro-vie le 6 avril dernier.

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ceintes? où les bénissons-nous en public? où célébrons-nous l’in-nocence de l’enfance? »

Vicki Thorn a avoué qu’elle était également émue quand lesgens remplissaient la cathédrale pendant toute la journée du 11avril en adoration devant le saint sacrement et en prière pourla vie.

CÉLÉBrEr ET JusTIFIErLes activités annuelles pro-vie de Piura et la formation au « Pro-ject Rachel » ont monté que les catholiques des Amériques peu-vent en apprendre les uns des autres et à collaborer à laconstruction d’une culture de la vie. de plus, ces activités ontsouligné la double tâche de lutter contre la culture de la mort etde construire une culture de la vie.

Par contre, la fête de la Journée de l’enfant à naître au Péroua mis l’accent sur l’importance de se réjouir du don de la vie etnon seulement de lutter contre le mal qu’est l’avortement.

« Cette journée devient une magnifique occasion permettantà tous les Péruviens de célébrer le don de la vie et de s’engager àle redécouvrir dans toute sa splendeur, a expliqué Mgr Eguren.si nous désirons à en arriver à une culture de paix, il faut com-mencer dans le sein maternel — en aimant et en se préoccupantde l’enfant à naître qui, de toute la famille humaine est le pluspetit et le moins capable de se défendre. »

En rentrant aux États-unis, Vicki Thorn a suggéré que lesconseils locaux des Chevaliers de Colomb et les paroisses son-gent à organiser de telles activités au cours de l’été. Elle a notéque de telles activités pourraient se présenter plutôt sous sonaspect pro-vie simplement, que sur son côté anti-avortement,

ce qui servirait de complément au défilé annuel pour la vie, enjanvier.

« Je crois que cela change la teneur de la discussion, commentemadame Thorn. C’est seulement une célébration de la vie et lavolonté d’aborder la discussion sur la valeur de la vie est impor-tante ».

Entretemps, les catholiques du Pérou perçoivent de plus enplus le besoin d’aborder la douleur associée à l’avortement et lapression pour le rendre légal. Même si la constitution du Péroureconnaît le droit à la vie depuis la conception, le gouvernementsubit de lourdes pressions pour la légitimation de l’avortementde la part d’organismes non gouvernementaux situés en Amé-rique du nord et en Europe. d’après Mgr Eguren, les orga-nismes en dehors de l’Amérique latine peuvent aider à enempêcher la prolifération par « leurs prières, mais aussi par leuraction vigoureuse en vue de mener le combat en faveur de la vieet de la famille au sein de leurs pays ».

Avec l’arrivée de « Project Rachel », l’introduction d’un minis-tère de guérison post-avortement au Pérou a beaucoup aidé àrenforcer la « voix pastorale » de l’Église locale et ainsi à comblerun important besoin.

« L’Église a une voix prophétique quand il s’agit du caractèresacré de la vie humaine et du mal intrinsèque de l’avortement »,a expliqué madame Thorn. « Cependant, nous avons égalementune voix pastorale nous assurant que, si nous présentons devantle Père des miséricordes d’un cœur repentant, il nous attend ».♦

WALTEr sÁnCHEZ sILVA est journaliste associé à ACI Prensa, uneagence de presse catholique fondée à Lima, au Pérou, en 1980.

La fondatrice de « Project Rachel » (au centre) et (à sa gauche) Mgr Eguren participent à un défilé pro-vie à Piura, au Pérou, le 6 avril dernier.

CULTURE DE LA VIE

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Je n’oublierai jamais la lecture que j’ai parcourue du rapportde 281 pages du jury d’enquête de janvier 2011 dans l’affaire

Gosnell, devenue aujourd’hui infâme. Gosnell dirigeait une en-treprise d’avortement à Philadelphie qui comprenait ce qu’ilappelait un procédé d’avortement « en période de grossesseavancée » : l’accouchement de bébés en santé dont on tranchele cou ou la colonne vertébrale. Le rapport du jury d’enquêtea décrit les sordides détails de ces meurtres, ainsi que des condi-tions déplorables qu’affichait la clinique, les préjugés envers lesfemmes de minorités sociales, de la négligence professionnellequi aboutit en fin de compte à la mort de deux patientes et,sans doute, plus étonnant encore,l’absence de toute surveillance gou-vernementale. Le 13 mai, Gosnell aété reconnu coupable pour troischefs d’accusation de meurtre aupremier degré ainsi que pour plus de200 chefs d’inculpation mineurs.

Le seul bon côté d’une telle situa-tion repose sans doute sur le fait quecette boutique d’avortement sinistrea fait en sorte que plusieurs per-sonnes qui se disent habituellement« pro-choix » en sont venues à s’in-terroger quant à l’industrie de l’avor-tement. Comment de tels crimesont-ils pu se produire au vu et au sudu public et pendant si longtemps?Quel « choix » les défenseurs de l’avortement préconisent-ils?

Interrogé sur le procès à la mi-avril, à l’occasion d’une en-trevue médiatique, le président obama refusait tout commen-taire. Il répondait plutôt en citant l’adage populaire selon lequell’avortement devrait être « sans danger, légal et rare ». À la lu-mière du procès Gosnell et des questions que celui-ci suscite, ily a lieu de réviser ces trois catégories.

Sans danger? Beaucoup de gens prétendent que Gosnell estun cas à part. Par contre, la triste réalité c’est que la plupart desinstallations d’avortement sont soumises à des réglementationsmoins strictes que les cliniques vétérinaires ou encore les salonsde coiffure. La Pennsylvanie, où est située la clinique de Gosnell,impose de normes « sévères » aux établissements d’avortement,mais les autorités ont abandonné toute surveillance depuis desannées. de fait, c’est seulement à la suite de soupçons de pro-cédés illégaux qu’il y eut enquête à la clinique Gosnell.

de plus, il existe de nombreux effets secondaires à l’avorte-ment, y compris des risques accrus de naissances prématurées,

d’hémorragies, de problèmes menstruels, d’infections sérieuseset de mort.

Légal? un sondage commandé par les Chevaliers de Colombet les pères maristes en décembre 2012 manifeste que huitAméricains sur dix limiteraient fortement l’avortement ― soitau premier trimestre de la grossesse, soit à des situations parti-culières, etc.

Cependant, contrairement à ce qu’en pense l’opinion pu-blique, les décisions Roe c. Wade et Doe c. Bolton ont préparé leterrain favorisant l’avortement légal à tout moment de la gros-sesse et pour tout motif. de fait, les États-unis et le Canada,

ainsi que la Chine et la Corée du nordsont les quatre pays qui soutiennent leslois sur l’avortement les plus permis-sives au monde.

Puisque le procès Gosnell a com-pris des cas d’infanticide, les atrocitésde l’avortement en sont devenues en-core plus évidentes. néanmoins, il ya, encore aujourd’hui, de nombreuxpoliticiens et partisans de l’avorte-ment qui sont favorables à l’avorte-ment même une fois l’accouchementcommencé et qui s’opposent à toutemesure législative qui protégerait lesenfants qui naîtraient vivants au coursd’un avortement.

Rares? Au cours des dernières an-nées, on compte plus d’un million d’avortements par annéerien qu’aux États-unis. En janvier dernier, alors qu’on marquaitle 40e anniversaire de la décision Roe, nous déplorions la pertede quelque 55 millions d’Américains décédés au cours d’unavortements durant les quatre dernières décennies. dans dessituations urbaines comme la ville de new york, quatre bébéssur dix sont avortés. dans le cas de bébés, le taux est encoreplus élevé, se situant à 60 pour cent.

sans danger, légal, rare? un mot d’ordre plus juste visantl’avortement devrait se lire : « un mort et un blessé ». À l’heureactuelle, alors que l’industrie de l’avortement fait l’objet d’unexamen plus minutieux que jamais auparavant, les Américainsfavorables au respect de la vie auraient avantage à saisir l’occa-sion et à entreprendre un dialogue sur les vérités fondamentalesconcernant la vie et la mort relevant du gros bon sens.♦

JEAnnE MonAHAn est présidente du March for Life Education& Defense Fund (Fonds d’éducation et de défense Marche pour la Vie).

Révélations de vérités horriblesLe procès de Kermit Gosnell fournit une occasion de faire la lumière

sur le côté lugubre de l’industrie de l’avortement

par Jeanne Monahan

Thinkstock

22 ♦ C O L U M B I A ♦ J U I N 2 0 1 3

Il fait plutôt frisquet en ce matin d’avril, mais le ciel bleudonne à penser que l’air va se réchauffer avant la fin de la ma-

tinée. Paul davidson, contremaître pour l’organisme « Habitatpour l’humanité », rassemble son équipe dans la cour boueused’une maison à un étage à moitié construite, dans le vieux quar-tier central de st. Joseph, au Missouri.

« Je veux que chacun de vous prenne un casque, un tablier àclous et un marteau », dit-il aux 10 jeunes hommes d’âge uni-versitaire qui l’entourent.

Leur mission, ce jour-là, est de terminer l’installation des pan-neaux d’isolation sur les murs extérieurs de la maison, de fina-liser le pignon à l’arrière ainsi que le toit lui-même, puis de poserle papier goudronné.

« si tout va bien, peut-être allons-nous clouer les bardeauxaujourd’hui, dit le contremaître. Le travail en hauteur est dan-gereux — prenez garde aux marteaux et aux feuilles de bardeauxqui peuvent glisser et tomber. »

rapidement, les bénévoles se mettent à l’ouvrage et bientôt,résonne dans le voisinage le son des marteaux en action. L’air seréchauffant, les hommes enlèvent capuchons et manteaux pourse retrouver en t-shirts gris foncé sur lesquels est écrit : Cheva-liers de Colomb.

dEs EFForTs QuI rAPPorTEnTFondé en 1976, « Habitat pour l’humanité » exerce un ministèrechrétien œcuménique mondial et a construit ou réparé jusqu’iciplus d’un demi-million de maisons au profit de plus de 3 mil-lions de personnes. Mais l’organisme ne fait pas que simplementdonner les maisons ; les futurs propriétaires sont en effet invitésà contribuer « à la sueur de leur front », d’abord en travaillantaux côtés des constructeurs bénévoles, puis en versant un mon-tant mensuel minimal pour l’hypothèque.

Les objectifs et valeurs poursuivis par « Habitat pour l’Hu-manité » correspondent très bien à ceux des Chevaliers de Co-

HÉROS DEL’HABITAT

En travaillant comme bénévoles pour construire des maisons avec

« Habitat pour l’humanité », des Che-valiers viennent en aide

aux travailleurs à bas revenu

par Joe Bollig

Des Chevaliers mettent en place l’isolation intérieure dans une maisonconstruite par l’organisme « Habitat pour l’humanité », à Lloydmins-ter, en Saskatchewan.

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lomb, dont le premier principe est celui de la charité. En 2011,les Conseils C de C ont donné 1 310 640 heures de service etont fait don de plus de 1 728 808$ aux diverses antennes localesde l’organisme à travers le monde, selon le rapport annuel surles activités fraternelles du Conseil suprême.

Les jeunes hommes à l’œuvre à st. Joseph ce 13 avril derniersont membres du Conseil 4708 Benedictine College d’Atchison,au Kansas. d’ordinaire, leurs projets de service les tiennent prèsde leur campus, mais ils voulaient cette fois étendre leur actionun peu plus loin, explique le Grand Chevalier Michael Pesely.

« L’essentiel de nos objectifs [en termes d’activités de Conseil]est dirigé vers la communauté estudiantine, ce qui est formida-ble, sauf que notre campus n’est pas très peuplé, et déjà un cer-tain nombre de groupes y sont déjà actifs », précise MichaelPesely, 21 ans, un étudiant universitaire de troisième année ori-ginaire de Washington, dans l’Illinois. « nous voulions étendrenotre action à toute la communauté, ce que feront de toutefaçon nos gars quand ils partiront d’ici avec leurs diplômes. »

L’idée de s’engager auprès d’« Habitat pour l’humanité » à st.Joseph, ville située à un peu moins de 40 km au nord-est d’At-chison, est venue des Chevaliers James nistler, 19 ans, étudiantde première année originaire de Helena, au Montana, et JustinLangfield, 23 ans, qui fréquente pour sa part le Benedictine Col-lege à titre de missionnaire auprès de ses camarades du mondeuniversitaire.

« Je voulais travailler à un projet non seulement pour m’in-vestir plus à fond dans les Chevaliers de Colomb, mais aussi poursusciter l’intérêt d’autres hommes au sein du Conseil », racontece dernier, qui est né à Arvada, dans le Colorado. Il voulait enparticulier, précise-t-il, aider les plus jeunes membres à s’engagerdavantage.

La construction de la maison s’est avérée un bon projet pourles Chevaliers du Benedictine College, qui n’ont eu aucun malà soulever des panneaux de contreplaqué pour terminer le pi-gnon, ni à monter dans l’échelle des paquets de bardeaux pesantplus de 35 kilos, ou 80 livres. La plupart d’entre eux savaientdéjà jouer du marteau et de la scie, et ils ont apprécié l’effortphysique que cela exigeait.

« Je suis vraiment excité d’être ici aujourd’hui », dit le GrandChevalier adjoint, david Walter, 22 ans, de st. Louis, avantd’ajouter que le témoignage du pape François l’a inspiré.

« Lors de l’une de ses premières homélies, [le pape] a dit quesans la croix, impossible de vivre une vie vraiment chrétienne,souligne david Walter. or je crois que notre action ici au-jourd’hui nous donne l’occasion de porter chacun nos croix, entant que Chevaliers. Le travail est parfois ardu, dans la construc-tion, mais cela ne fait que magnifier la gloire de dieu ainsi queson royaume. »

CHArITÉ ET BEsoInsselon Melissa Koch, directrice générale du bureau de st. Josephd’ « Habitat pour l’humanité », le travail des bénévoles contribuefortement à rendre les maisons accessibles.

« Je crois qu’on peut dire qu’ils [les Chevaliers du BenedictineCollege] nous ont permis de réaliser entre 3000$ et 4000$ enéconomies. »

Mais si le bénévolat permet de réduire les coûts, les maisonselles-mêmes deviennent surtout très précieuses aux yeux de leursnouveaux propriétaires. La maison de trois chambres de st. Jo-seph, par exemple, est destinée à une mère célibataire et ses deuxjeunes enfants, qui n’ont jusqu’ici jamais habité dans leur propremaison.

« La dame a vécu ici et là dans sa famille, dit Melissa Koch.La plupart des logements qu’elle aurait pu s’offrir ne sont passécuritaires et sont souvent sales et peu entretenus. Maintenant,elle aura la chance de vivre dans une maison à une fraction ducoût moyen des logements qu’elle a visités. »

Les bénéficiaires d’« Habitat pour l’humanité » sont des tra-vailleurs du bas de l’échelle, et on trouve parmi eux de nom-breuses mères célibataires, indique Melissa Koch. Ils ont de ladifficulté à se loger convenablement et à prix abordable.

Aux États-unis, 10,5 millions de personnes font partie de cestravailleurs démunis, selon le Bureau national des statistiques del’emploi. Et les mères célibataires risquent plus de figurer danscette catégorie que les hommes seuls. Les travailleurs à faible re-venu consacrent habituellement plus de la moitié de leur salaireà l’habitation.

selon Melissa Koch, les mères célibataires disent : « Je veuxdonner à mes enfants de la stabilité ainsi qu’un endroit sûr oùvivre. » En effet, avant de s’installer dans une maison d’ « Ha-bitat pour l’humanité », les familles se déplacent souvent, for-çant ainsi les enfants à changer d’écoles et à vivre une viemarquée par l’instabilité.

selon natasha Berry, à qui est destinée la maison de st. Jo-seph, ses enfants ont très hâte d’emménager dans leur nouveaudomicile.

« Ma petite fille est tout excitée, dit-elle. d’autant que sonécole étant située tout près, nous passons chaque jour devantnotre future maison. »

Et qu’est-ce que sa fille adorée espère le plus trouver, en em-ménageant dans leur nouvelle maison ?

« un petit chien ! C’est la première chose qu’elle a dite, carpartout où nous avons habité auparavant, on n’avait pas le droitd’avoir d’animal. »

un VILLAGE GLoBALÀ Lloydminster, au Canada, une ville à cheval sur la frontièreentre l’Alberta et la saskatchewan, les Chevaliers de Colomb tra-vaillent aux côtés d’« Habitat pour l’humanité » pour réduireune coupure causée non par les frontières interprovinciales, maisplutôt par la disparité économique ambiante.

« Les besoins sont grands ici à Lloydminster, parce que lesmaisons coûtent cher », souligne Mark Witzaney, membre duConseil 3553 Father dobson. « L’industrie [pétrolière] est partout et les salaires qu’elle verse sont élevés ; par contre, lesemplois du secteur des services ne sont payés que légèrement au-dessus du salaire minimum. or quand les habitations

Page ci-contre : à St. Joseph, au Missouri, des Chevaliers universitairess’emploient à terminer la toiture, installant des panneaux isolants et dé-coupant des morceaux de contreplaqué.

LLOYDMINSTER, SASKATCHEWAN : Jenna-M

arie Lam

b/Lam

b Studios — ST. JOSEPH, MO.: Julie Denesha

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deviennent ainsi hors de prix, ce sont les gens au bas de l’échellequi écopent. »

dans le cadre de leur plus récent projet, les Chevaliers deLloydminster se sont chargés de l’isolation dans un développe-ment domiciliaire comprenant six maisons de ville. Leur coupde main a aidé à bâtir non seulement ces dernières, mais égale-ment un esprit communautaire plus fort.

« Faire la charité, c’est surtout aider nos prochains — non seu-lement leur donner quelque chose, mais les aider plutôt à enfaire l’acquisition, dit Mark Witzaney. or nous les aidons, jus-tement, à mieux se loger, à bon prix et en devenant eux-mêmespropriétaires. Ils s’intègrent ainsi encore mieux à la commu-nauté. »

Cela dit, les Chevaliers du Kansas ou de l’Alberta ne sont sur-tout pas des cas isolés. des unités C de C et des membres à tra-vers les 62 juridictions nord-américaines de l’ordre s’activentauprès d’« Habitat pour l’humanité », comme en témoignentavec éloquence les fonds versés de même que les heures de bé-névolat effectuées.

Par exemple, le chapitre des Chevaliers de Colomb de l’archi-diocèse de san Antonio, au Texas, coparraine là-bas le tournoide golf annuel « Habitat pour l’humanité » Bishop Thomas J.Flanagan. Les bénéfices générés par l’événement servent à finan-cer la construction de maisons pour l’organisme. Et en plus departiciper à cette campagne de collecte de fonds de chaqueannée, les membres du Conseil 6358 Good sheperd, à schertz,se portent volontaires pour travailler personnellement à diversprojets de construction d’« Habitat pour l’humanité ».

« Les familles pour qui nous avons travaillé sont très recon-naissantes et elles ont toutes hâte de franchir le seuil de leur pre-mière demeure », souligne Jeff Heim, directeur des activitéscommunautaires au sein du Conseil. « C’est un peu comme leurspremiers pas en route pour le grand rêve américain, et elles ensont très fières. »

Grâce à leur action auprès d’ « Habitat pour l’humanité », lesChevaliers livrent un témoignage très visible sur le pouvoir dela charité.

« Aller dans le monde et aider les gens, c’est cela la charité, ditJeff Heim. nous cherchons toujours à aider des organisationssans but lucratif et qui fournissent des services aux gens. Celaressemble du reste beaucoup à ce que font les Chevaliers. »

En ce qui a trait aux Chevaliers du Benedictine College, ilsont terminé leur travail au milieu de l’après-midi, avec unebonne partie des bardeaux posés sur le toit. Après s’être débar-rassés de leur casque de protection, de leur tablier à clous et deleurs marteaux, ils sont repartis avec un profond sentiment desatisfaction — et une connaissance plus profonde, également,de ce que signifie être un Chevalier.♦

JoE BoLLIG est reporter chevronné à The Leaven, le journalde l’archidiocèse de Kansas City.

UN BON INVESTISSEMENT

L’An dErnIEr, le Conseil suprême a participé pour lapremière fois à un programme assez innovateur au profitdu groupe international « Habitat pour l’humanité ».

« Le programme en question porte le nom de FlexCAP,un acronyme pour « Flexible Capital Access Program », ex-plique Greg skowronski, directeur des marchés d’investis-sement et des systèmes financiers au sein d’« Habitat pourl’humanité International », à Atlanta.

Par le truchement de FlexCAP, les Chevaliers prêtent del’argent à « Habitat pour l’humanité International », qui àson tour prête cet argent à ses divers affiliés sur la scène lo-cale. Ces derniers déposent des hypothèques spécifiques deleurs portefeuilles en guise de nantissement pour les prêts.FlexCAP permet ainsi aux affiliés de récupérer une partie

des hypothèques avant qu’elles n’arrivent à terme, l’argentainsi libéré permettant à son tour de construire de nouvelleshabitations.

« nous sommes extrêmement reconnaissants pour ce par-tenariat, indique Greg skowronski. Il s’agit d’un formidablemoyen de rapprocher nos deux organisations. [Les Cheva-liers] sont très généreux en termes de bénévolat, et il est trèsfacile de travailler avec eux. Je crois que nos missions res-pectives partagent beaucoup de points communs. »♦

Le projet de Lloydminster, qui se trouve à la frontière entre l’Alberta etla Saskatchewan, se concrétisera en la construction de six maisons enrangée.

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la cathédrale St. Columbkille,suivie d’un repas et d’une fêtede plus de 260 convives.

DON DE DRAPEAUXL’Assemblée Pope John PaulII, de Camas (Wash), a offert10 drapeaux des États-Unis,ainsi que des mâts et des ou-tils de soutien, à la PacificCrest Academy. Les drapeauxseront hissés dans les classesde l’établissement. Par ail-leurs, l’assemblée Msgr. Her-man P. Fedewa, de Howell(Mich.), a offert 90 petitsdrapeaux au Brighton HighSchool, qui seront hissés danschacune des classes.

TOITLe conseil Our Lady of Fatima13137, de Signal Village,Luçon, a construit une un toitpour la partie arrière d’un cen-tre de santé dans le village deSouth Signal. Cet espace closservira à recevoir les patientsexternes qui attendent dessoins médicaux et dentaires.

cipé à « Trek Across Maine »,une randonnée à vélo à tra-vers le Maine, au profit del’American Lung Association(L’Association pulmonairedes États-Unis) L’équipe des

ÉQUIPEMENT MÉDICAL DESTINÉ

À L’UKRAINEGrâce l’intermédiaire « GlobalWheelchair Mission » (Mis-sion fauteuil roulant), leconseil Bishop Savaryn 9559,de Red Deer, Alberta, acontribué deux fauteuils rou-lants à un ensemble d’équipe-ment d’hôpital destiné àKoloymia, en Ukraine. LesChevaliers ont collaboré avec« The Lending Cupboard »,œuvre de charité qui fournitde l’équipement d’hôpitalpour utilisation publique, envue de monter une collectionde déambulateurs, de fau-teuils roulants et de com-modes de salle de baindestinée à Koloymia. Lesmembres du conseil ont par-ticipé également au charge-ment de l’équipement en vuede son transport.

« TREK ACROSSMAINE »

L’assemblée Holy Spirit, deKennebunk, Maine, a parti-

Les membres du conseil St.Basil 13800 et le cercle St.Basil 5509, tous deux deKimberton, Pennsylvanie, ra-massent des feuilles sur unetoile goudronnée au bosquetde la médaille d’honneur deValley Forge. Chevaliers etécuyers ont enlevé feuillesmortes et branches d’arbredu site, qui sert de mémorialvivant pour les lauréats de laMédaille d’honneur.

Des Chevaliers de Colomb d’unités en provenance de trois ré-gions des Chevaliers ont arraché les bardeaux du presbytère del’église St. Thomas de Philo, Illinois. Plus de 50 Chevaliers duconseil Illini 2782, de l’Université d’Illinois, à Champaign, le conseilFather John C. Hecht 13103, de Philo et l’assemblée Twin Citiesont collaboré en vue du remplacement du toit en moins de quatreheures, apportant outils, véhicules et, évidemment, de la main-d’œuvre en vue de réaliser ce travail. Après avoir fini leur travail,les Chevaliers se sont réunis pour le lunch.

Chevaliers a parcouru 280kms à travers l’état, à vélo,réunissant plus de 12 000$au profit d’œuvres de charité.L’assemblée était égalementresponsable d’une cérémonielors du Jour des Ancienscombattants, à l’Atria deKennebunk, un foyer pourpersonnes âgées. Les Cheva-liers ont rendu hommage à10 anciens combattants rési-dants de l’institution.

DON DE DICTIONNAIRES

Le conseil Vincent A. O’Brien5254, d’Abington, Massachu-setts, a offert 168 diction-naires à tous les écoliers detroisième année de la com-mission scolaire du village.

DÎNER DE CHARITÉPour la quatrième année d’af-filée, les Chevaliers des com-tés de Fosyth et de Davie, enCaroline du Nord, ont orga-nisé leur quatrième dîner etvente aux enchères de charitéau profit des personnes ayantune déficience intellectuelle,au Bermuda Run CountryClub, où il y a eu une sallecomble de 150 convives. Lasoirée a permis de réunir plusde 15 000$ dont on fit donaux personnes ayant des be-soins spéciaux.

HOMMAGE AUX RELIGIEUSES

Le conseil Bishop N.Z. Lor-rain 1531, de Pembroke, On-tario, a parrainé uneEucharistie et un repas enl’honneur des Grey Sisters ofthe Immaculate Conception(Sœurs grises de l’ImmaculéeConception) et des Sisters ofSaint-Joseph (Sœurs de Saint-Joseph), deux communautésreligieuses qui, pendant desdécennies, ont offert leur sou-tien à la communaute de Pem-broke. L’activité comprenaitune Eucharistie diocésaine en

Une infirmier bénévolecontrôle la tension artérielled’un patient au cours d’unprogramme médical d’aideparrainé par le conseil SanJose de Agudo, de Calcoo-can, Luçon. Au cours del’activité de deux jours, prèsde 500 personnes ont subides examens de dépistage etont reçu des médicaments,et ce, sans frais.

CHEVALIERS À L’ŒUVRE

CHEVALIERS L’ŒUVRE ÇÀ ET LÀ DANS L’ORDREÀ

CHEVALIERS À L’ŒUVRE

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Des bénévoles du conseilCardinal Bellarmine 4849,d’Aurora, Illinois, font le tri desmanteaux offerts à l’occasiond’une campagne de collectevêtements parrainée par leconseil. Au cours de l’initia-tive, les Chevaliers ont recueilliplus de 200 manteaux qu’ilsont remis à un foyer de sans-abri et à des personnes dansle besoin.

vue de solliciter des dons etont reçu 165 sacs de cou-chage et 150 couvertures quiont été distribuées à l’occa-sion d’un repas pour les sans-abri et les personnes dans lebesoin et durant lequelchaque convive pouvait rap-porter un objet, après avoirprofité d’un repas chaud.Dans l’intervalle, les Cheva-liers du conseil Resurrection13851, de Tualatin, Oregon,ont organisé une « Missionpour les sans-abri » en vue decollecter des sacs de couchageneufs et des sous-vêtementspour la population des sans-abri de l’état. Appuyée par lesmarchands locaux, les égliseset des associations civiques,l’opération a collecté 572 sacsde couchage neufs et 3000$dont on a fait don à des orga-nismes d’action sociale.

ÉCOUTEZ VRAIMENT MES

COMMANDEMENTSLe conseil Ashwaubenon7498, de Green Bay, Wiscon-sin a fourni des fonds et de lamain-d’œuvre en vue de met-tre un monument aux DixCommandements à l’égliseNativity of Our Lord. DesChevaliers du Quatrième

« OPÉRATION SAC DE COUCHAGE »

Le conseil Msgr Patrick J.Connors 4997, de Reno, Ne-vada, a lancé une initiativenommée « Opération sac decouchage » afin de fournir dessacs de couchage pour dessans-abri et des personnesdans le besoin de la commu-nauté. Les Chevaliers ont éta-bli six points de collection en

continue à jouer). Les Cheva-liers ont organisé une collectede fonds de deux jours dansun restaurant de la région,ainsi qu’une soirée de quillesfamiliale aux Sparta Lanes.Les deux activités ont réuniplus de 1200$.

Degré ont fourni une garded’honneur lors de l’inaugura-tion du monument.

COURSE AUX NOUNOURS

Le conseil Los Caballeros ducomté de Sandusky 15036,de Fremont, Ohio, a parrainéune course à moto en vued’offrir des animaux de pe-luche aux enfants malades dedeux hôpitaux de la région.Les chauffeurs ont livré 80nounours que le personnel del’hôpital a distribués aux en-fants subissant des traite-ments à court et long terme.

CHAPELETS DISTRIBUÉS

AUX ÉCOLIERSLe conseil Archbishop Fran-cis P. Keough 5363, d’Oden-ton, Maryland, a offert 100chapelets des Chevaliers deColomb et des cartes de réci-tation du chapelet à des éco-liers de quatrième année à laSchool of the Incarnation, deGambrills.

MÉNAGE AU SANCTUAIRE

Le conseil Barney Gonyea7109, de Safety Harbor, Flo-ride, a nettoyé et remis à neufle sanctuaire marial de l’égliseEspiritu Santo, à l’occasiondu 10e anniversaire du sanc-tuaire. Les Chevaliers ontnettoyé le parterre autour dusanctuaire, ont remis à neuf lastatue de Marie et ont installéde nouveaux bancs et de nou-veaux arbustes. Plus de 200paroissiens assistaient à lanouvelle inauguration, événe-ment qui comprenait unegarde d’honneur de l’assem-blée Espiritu Santo.

QUE PAPA CONTINUE À JOUERLe conseil Don Bosco7784kn de Newton, New Jer-sey, a parrainé deux activitésau profit de la Fondation ducancer de la prostate « KeepDad in the Game » (Que papa

Gary O’Dell (à gauche) et George Sneider de Dixon (Illinois),membres du conseil 690, nettoient une ancienne fenêtre del’école Saint Mary destinée au recyclage. Les Chevaliers ontcollaboré avec une entreprise de verre locale en vue de rem-placer toutes les fenêtres de la cafétéria de l’école. Aussi, lesChevaliers recyclèrent-ils les vieilles vitres, recueillant 350$ pourle programme de musique de l’école.

Christopher Fabian (à gauche)et Ed Dierzel du conseil Bles-sed Mother Mary 15238, deDawsonville, Georgia, pro-clame le gagnant d’un tiragedurant un festival au barbecueque parrainait le conseil. LesChevaliers ont invité la pa-roisse et la communauté àparticiper à l’activité compre-nant nourriture, divertisse-ments et tirages. Le festival aréuni plus de 2300$ remis àdes œuvres de charité.

Scott Halbur et Lyle Sporrer,du conseil Sacred Heart12438, de Manning/Minilla,Iowa, chargent un camion dejouets qui seront livrés à unfoyer de sans-abri. Les Che-valiers ont recueilli vêtements,livres, jouets et autres articlesà remettre au foyer. Scott Hal-bur, membre du conseil etpropriétaire d’une ferme, ontoffert également de la viandeà l’établissement.

CHEVALIERS À L’ŒUVRE

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AIDE À DES BIBLIOTHÈQUES

Le conseil St. Basil the Great10721, de Lafayette, Loui-siane, a remis 600$ à chacunedes écoles suivantes : lesécoles primaires Duson,Ridge et Charles Burke, etl’école intermédiaire Judice.Les dons ont servi à l’achat devolumes pour les biblio-thèques des écoles.

À LA GLOIRE DE LUCIE

Le conseil Father Jordan J.Dillon 3564, de North Provi-dence, Rhode Island, a orga-nisé une « fête à la Ste-Lucie »pour les résidents de la régionsouffrant de déficiences vi-suelles. La soirée a comprisune célébration eucharistiqueet un repas aux raviolis parrai-nés par le Conseil d’état duRhode Island et préparés parle conseil 3564.

CHASUBLE ET AUBELe conseil Holy Cross 9642,de West Fargo, Dakota duNord, a offert une chasuble et

New Jersey, a organisé savente annuelle « Roses forLife » (Roses pour la vie) àl’église St. Joan of Arc. LesChevaliers ont vendu desroses après chacune des Eu-charisties de la fin de se-maine rapportant 1352$dont on fit don à l’orga-nisme « First Way » du comtéBurlington.

une aube à l’abbé JamesMeyer, curé de la paroisseHoly Cross et aumônier duconseil. Les Chevaliers ontprésenté ces vêtements litur-giques à l’abbé Meyer en re-connaissance de son appui àl’Ordre.

RENOUVELLEMENTDU MODÈLE

INFORMATIQUELe conseil St. Anna 14425,de Monroe, Géorgie, acontribué à la moitié des dé-penses de renouvellement dusite Web de la paroisse. Deplus, le secrétaire financier,Robert Gaubert, s’est occupél’architecture informatiquedu nouveau site.

JARDIN MARIALL’assemblée William Wam-boldt, de Bridgewater, Nou-velle-Écosse, a fourni unegarde d’honneur à l’occasionde l’inauguration du nouveaujardin marial de l’église St. Jo-seph. Le Chevalier RichardDoyle a aménagé un jardinavec l’aide du défunt abbé Jo-seph Christensen.

DES ROSES POUR LA VIE

Le conseil Father John P.Wessel 6530, de Marlton, au

Henry Mendoza et Rudolf Aquino, du conseil Our Lady of LaSalette 10475, de Waipahu, Hawaï, montent la garde devantles reliques de sainte Marianne Cope, tandis qu’une personneest en prière. Les Chevaliers ont assuré la sécurité des reliquesau cours de leur présence à l’église St. Joseph, à la suite de lacanonisation de sainte Marianne Cope à la fin de 2012.

Ernie O’Neill, Wayne Johan-san et Al Durham, du conseilFather Adrian Butts 6417,de Bridgewater, Nouvelle-Écosse, installent un nou-veau panneau à l’entrée ducimetière St. Joseph. Le ci-metière était sans panneaudepuis plusieurs années et leconseil a offert 1150$ à la fa-brication et l’installation d’unpanneau.

Al Valentin, du conseil St.Philip the Apostle 11671, deClifton, New Jersey, tient enmain des billets de tirage envente lors d’une collecte defonds pour Colin MichaelJones, un jeune garçon at-teint de déficiences intel-lectuelles. Le banquet acompris un dîner, une venteaux enchères par écrit et denombreux tirages de plu-sieurs centaines de prix. Plusde 500 personnes y partici-paient et l’activité a remporté90 000$ environ.

• Le conseil St. Joseph 443, deNew York a offert une réflexiondans le contexte de l’Année de laFoi à partir de la vie de Msgr.Gregory Schaffer de la MissionSan Lucas à San Lucas Toli-man, au Guatemala. L’activité amis en relief une réflexion etune vidéo sur la vie de Msgr.Schaffer et une soupe guatémal-tèque spéciale préparée par lesmembres du conseil et leursfemmes. L’activité a rapporté515$ à l’œuvre de la mission.

• Le conseil de Petaluma 1586,Californie, a tenu la premièred’une série de rencontres pourcélébrer l’Année de la Foi. Uncomité de trois experts du Qua-trième Jour des Cursillos, y adonné leurs opinions sur les res-ponsabilités qui relevaient deshommes catholiques au sein deleurs familles et de la société. Parla suite, les participants se sontformés en petits groupes pourdiscuter de la question.

• Le conseil Holy Rosary 6777,de Milton, Ontario, a entreprisplusieurs initiatives pour souli-gner l’Année de la Foi. Les Che-valiers ont obtenu 500exemplaires du volume « Re-discover Catholicism »,ainsi que trois livrets du Serviced’information catholique, à placerdans l’église au service des mem-bres de la paroisse. Le conseil alancé également le programme derécitation du chapelet à l’ouver-ture de la réunion mensuelle.

DES NOUVELLESPOUR L’ANNÉE DE LA FOI

CHEVALIERS À L’ŒUVRE

30 ♦ C O L U M B I A ♦ J U I N 2 0 1 3

vants de l’autel en reconnais-sance de leur dévouement en-vers la paroisse St. Mary.

D’UNE FRONTIÈRE À L’AUTRE

À la demande du ChevalierRobert G. Winter, le conseilSt. Martin de Porres 4738, deJersey Shore, Pennsylvanie,rassemblait nourriture, vête-ments et instruments ména-gers pour remettre à laparoisse St. Thomas, de Gas-saway, Virginie Occidentale.Les Chevaliers ont récoltéprès de deux tonnes de biensqui seront distribués aux rési-dents défavorisés du comté deClay, en Virginie occidentale.Le frère Winter a fréquentéune école de la région dans lesannées 1960 et y avait déjàparticipé dans des œuvres debénévolat.

ACCESSIBILITÉ À UNE BANQUE ALIMENTAIRE

Le conseil St. Joseph 6508,d’Edgerton, Wisconsin, a fi-nancé et a construit un nou-vel escalier et une rampe pourfauteuils roulants pour laboutique d’occasions/banque

CAMPAGNE DE BIBERONS

Le conseil Divine Mercy13829, de Siloam Springs,Arkansas, a parrainé unecampagne de biberons pro-vie qui a rapporté 2000$ auCentre de grossesse « New Be-ginnings ». Les fonds servirontà défrayer une partie descoûts d’une nouvelle machineà ultrasons.

DON D’UN DÉFIBRILLATEUR

Le conseil St. Clare of Assisi13253, d’Eagle, Colorado, aoffert un défibrillateur ex-terne automatique à la pa-roisse St. Mary et à l’écoleprimaire St. Clare. Les mem-bres du conseil ont obtenu lacertification pour utiliser cetéquipement et pour faire dela réanimation cardio-pulmo-naire.

RECONNAISSANCEAUX SERVANTS DE L’AUTEL

Le conseil St. Mary 11666,de Huntley, Illinois, a invitéplus de 40 servants de l’autelà un déjeuner dans un restau-rant local. Chaque année, lesChevaliers reçoivent les ser-

alimentaire au Centre d’ac-tion sociale communautaired’Edgerton. Avant cette réali-sation des Chevaliers, l’éta-blissement n’avait qu’un seulescalier à l’extérieur et lesclients handicapés ne pou-vaient pas accéder à l’inté-rieur.

ARTICLES POUR ANCIENS

COMBATTANTSLe conseil de la cathédrale St.Patrick 11008 et l’assembléeFather Vincent R. Capo-danno, les deux formationsde Harrisburg, Pennsylvanie,ont collecté et livré 1600 ar-ticles utiles aux anciens com-battants du Centre médicalpour anciens combattants deLebanon. Les Chevaliers ontrecueilli articles de toilette,casse-tête, revues et timbrespour les anciens combattantsqui sont traités dans l’établis-sement.

VISITE D’UNE RELIQUE

Le conseil Our Lady ofLourdes 13 059, de LaoagCity, Luçon, ainsi que desmembres de l’Armée des Phi-

Des membres du conseil Msgr. William Varrily 12031, de Ba-thurst, Nouveau-Brunswick, font le tri de « cennes noires » of-fertes durant une campagne de collecte de fonds parrainée parle conseil pour promouvoir le programme « Des manteaux pourles mômes ». Les Chevaliers ont installé des boîtes de collecteà l’église Holy Family, incitant les membres de la paroisse d’ylaisser leurs « cennes noires ». Grâce à cette initiative, les Che-valiers ont réuni suffisamment de fonds pour acheter 39 man-teaux d’hiver pour des enfants dans le besoin.

Ken Gitobu, du conseil St. Mi-chael the Archangel 12577, deLeawood, Kansas, verse de lapréparation pour crêpes aucours de déjeuners de charitéparrainés par le conseil. Leconseil parraine quatre déjeu-ners chaque année, les re-cettes servant à accorder desbourses d’études universi-taires à cinq étudiants de laparoisse.

lippines en devoir à IlocosNorte, ont assuré sécurité etaide à la cathédrale St. Wil-liam lorsqu’une relique deSainte Thérèse y fut présen-tée.

PÈLERINAGE DE LA JEUNESSE

Le conseil San Ignacio deLoyola 14068 du MexicoDistrito Federal, MexiqueSud, ont parrainé une équipede jeunes missionnairesconnus sous le nom de« Lumen Gentium » en vue deleur participation à uneconférence pour jeunes à labasilique Notre-Dame deGuadalupe.

CADEAUX DE BAPTÊME

Le conseil Our Lady ofLourdes 4500, de Marple,Pennsylvanie, offre une roserouge et un certificat de re-connaissance à chacun desbébés baptisés dans la pa-roisse du conseil chaqueannée.

BARBECUE POURCOMBATTRE LE CANCER DU SEIN

Le conseil St. Joseph 3402, deKeyport, New Jersey, et sesmembres de dames auxiliairesont parrainé un barbecue-bé-néfice au profit de groupes deconscientisation au cancer età la recherche. L’activité aréuni 8000$ qui furent répar-tis parmi organismes bénéfi-ciaires.

DON DE CUSTODESLe conseil New Iberia (Loui-siane) 1208 a offert 17 cus-todes pour la distribution dela communion, à l’abbéThomas Bamutaze, un prê-tre en visite de Jinja, enOuganda. Les custodes per-mettront à l’abbé Bamutazeet aux ministres extraordi-naires de l’Eucharistie dedistribuer la Communion àtravers de leur populeuse pa-roisse.

J U I N 2 0 1 3 ♦ C O L U M B I A ♦ 31

OFFICIAL JUNE 1, 2013: To owners of Knights of Columbus insurance policies and per-

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JOIGNEZ LES AMIS DEL’ABBÉ MCGIVNEY

Écrire en lettres d’imprimerie, S.V.P. :

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Des Chevaliers de l’UCA s’illustrentdans le cadre du programme

de Conseils universitairesLES CHEVALIERS universitaires sont connus pour leur énergie de la jeunessepour donner suite aux principes de charité, d’unité, de fraternité et de patrio-tisme sur lesquels repose l’Ordre, établissant ainsi les fondations pour laprochaine génération de fidèles catholiques. À présent, deux Chevaliers univer-sitaires se préparent à entrer dans une nouvelle étape de leur vie au service del’Église et de la communauté.Tim McEvoy, le député d’État sortant du Conseil 9542 de l’Université

catholique d’Amérique (UCA), à Washington, D.C., a reçu le prix d’excellencedu Président, la plus haute distinction décernée par l’UCA à un finissant, lorsde la remise des diplômes du 18 mai dernier.Tout en servant comme Grand Chevalier du Conseil l’an dernier, Tim

McEvoy a aidé les Chevaliers à assumer un rôle de leaders dans le cadre du serv-ice de placeurs assuré par les étudiants de l’UCA lors de la messe de Vigile pourla vie, qui s’est déroulée à la basilique du Sanctuaire national de l’Immaculée-Conception, avant la Marche annuelle pour la vie. Cette messe, à laquelle as-sistent des milliers de personnes, exige en effet pour son organisation lacontribution de centaines de bénévoles étudiants. Sous la direction de Tim McEvoy, le Conseil 9542 a reçu le prix d’excellence

pour l’activité de Conseil, décerné par le Conseil suprême lors de la Conférenceannuelle des Conseils universitaires, tenue à New Haven, au Connecticut. L’ini-tiative « OverKnight » (une nuit entre Chevaliers) du Conseil 9542 a ainsi étéreconnue, elle qui donne la possibilité à des étudiants de se rencontrer en dehorsde l’université pour discuter de leur foi. Le Conseil s’est également distinguédurant le mandat de Tim McEvoy pour sa contribution exceptionnelle à la réal-isation de l’objectif de 125 000 heures de service bénévole poursuivi par l’UCA,dans le cadre de son 125e anniversaire.En plus de ses fonctions au sein des Chevaliers, Tim McEvoy a servi en tant

que ministre auprès des étudiants de sa résidence universitaire, et aidé à mettredes retraites sur pied. Après avoir obtenu de son diplôme, il enseignera les math-ématiques dans le cadre du programme d’alliance pour l’éducation catholiquede l’Université Notre Dame : Servir en enseignant.Brett Garland, un autre membre du Conseil 9542, a pour sa part reçu le prix

Father Stratemeier, en avril dernier, le deuxième plus important honneur ac-cordé à un finissant. Le prix reconnaît l’excellence en matière d’activités paras-colaires et de savoir, et le lauréat doit par ailleurs avoir fait preuve d’un leadershipet d’un service exemplaires au profit de l’UCA. Brett Garland a aidé à coordonner des retraites pour étudiants et a été mem-

bre du groupe « Étudiants pour la vie ». Maintenant qu’il a reçu son diplôme,il envisage d’entrer au séminaire pour le diocèse de Columbus, dans l’Ohio.Tant Tim McEvoy que Brett Garland ont également servi au sein du Comité

consultatif des Conseils universitaires de l’Ordre. Camarades de chambre depuisleur deuxième année d’université, les deux hommes se sont rendus à Madrid,en Espagne, pour participer aux Journées mondiales de la jeunesse 2011, avecune délégation de Chevaliers universitaires. Ils en ont profité pour faire dubénévolat au centre Amour et Vie, où se donnait en anglais, au profit des pè-lerins, une catéchèse parrainée par les Chevaliers de Colomb et les Sœurs pourla vie. Tim McEvoy et Brett Garland sont aussi membres de la Société du prési-dent de l’université, une organisation qui honore les étudiants qui réussissentbien, sont intègres et matures, tout en ayant une personnalité harmonieuse eten exerçant un leadership inspiré au sein de l’université.

Félicitations à tous les Chevaliers universitaires qui ont reçu leur diplôme le print-emps dernier !

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CHEVALIERS À L’ŒUVRE

APPLICATION DE NOS DEGRÉS

32 ♦ C O L U M B I A ♦ J U I N 2 0 1 3

DES MEMBRES des forces armées, ycompris de Chevaliers de la Table rondede Camp Eggers, de Kabul, Afghanistan,distribuent des paquets de vêtements àoffrir à des familles afghanes dans le be-soin. Participants de l’Équipe des rela-tions communautaires bénévoles duCamp Eggers, la table ronde a joué unrôle-clé dans la collecte et la distributionde plus de 2000 chapeaux et gants et de200 manteaux à des familles dans le be-soin vivant dans les environs du CampMorehead. L’équipe des relations com-munautaires a livré également vête-ments, chaussures, couvertures et jouetsau cours de cette distribution. La tableronde est parrainée par le conseil Christthe Savior 9120, d’El Paso, Texas.

Patriotisme

Charité

LES ÉTUDIANTS de la Pope JohnPaul II Academy, de Montrose, Colo-rado, participent avec les administra-teurs à la cérémonie d’inauguration dela construction du nouvel édifice. Leconseil Montrose 1188 offrait 187000 $ en collaboration au nouvel édi-fice scolaire après que la communautécatholique eut fait en sorte que l’édi-fice fut devenu exigu. Le conseil avaitde côté des fonds en vue de laconstruction d’une salle de loisirs,mais a décidé plutôt que la nouvelleécole profiterait davantage à la com-munauté.

Fraternité

DES MEMBRES du conseil FrayDiego de la Cadena 2367, de Du-rango, du Mexique Nordouest, ainsique leurs familles montées à cheval etprésentant une image de Notre Damede Guadalupe, au cours d’une randon-née équestre fraternelle / religieuse par-rainée par le conseil. L’activitécomprenait une célébration eucharis-tique et une randonnée de 24 kmentre les villages de Llano Grande et ElSanto. Plus de cent cavaliers y partici-paient.

Unité

ENCADRÉ PAR les membres de l’as-semblée St. John, de Goshen, NewYork, on voit le cardinal TimothyDolan, archevêque de New York, à lasortie de l’église St. John the Evange-list, après l’Eucharistie célébrant le175e anniversaire de la paroisse. LesChevaliers ont fourni une garded’honneur à l’occasion de la célébra-tion de cet anniversaire.

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J U I N 2 0 1 3 ♦ C O L U M B I A ♦ 33

Construire un monde meilleur

un conseil à la fois.Chaque jour, les Chevaliers à travers lemonde ont la possibilité de faire une diffé-rence, que ce soit à travers le service à lacommunauté, la collecte de fonds ou laprière. Nous célébrons chaque et tout Che-valier pour sa force, sa compassion, et sondévouement à vouloir construire un mondemeilleur.

ENVOYEZ-NOUS LES PHOTOS DE VOTRE CONSEIL POUR LA RUBRIQUE «CHEVALIERS À L’ŒUVRE». LES PHOTOS PEUVENT ÊTREENVOYÉES PAR COURRIEL À COLUMBIA@KOFC.ORG OU BIEN À COLUMBIA, 1 COLUMBUS PLAZA, NEW HAVEN, CT 06510-3326.

CHEVALIERS DE COLOMB

Jack Garden du Conseil Cure D’Ars 12148 àRound Rock, Texas, avec un panneau de toi-ture métallique au cours de son travail avec lesmembres du conseil, au Foyer Copprome pourenfants, à El Progreso, Honduras. L’ÉgliseSt. John Vianney, où est basé le conseil, aadopté l’orphelinat et plusieurs fois par annéeelle organise des envois de jouets et de vête-ments. Des chevaliers ont souhaité s’impliquerencore plus ; alors le conseil a réuni 900 $ poursoutenir l’établissement et quatre membres duconseil sont allés en Honduras pour travaillerà des projets de toiture et de peinture.

VEUILLEZ FAIRE VOTRE TOUT POSSIBLE POUR ENCOURAGER LES VOCATIONS À LA PRÊTRISE ET À LA VIE RELIGIEUSE. VOS PRIÈRES ET VOTRE SOUTIEN COMPTENT POUR BEAUCOUP.

GARDER LA FOI VIVANTE

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« JE DEVIENS LECHRIST À LEURS

YEUX, ET ILSDEVIENNENT LE

CHRIST ÀMES YEUX »

Comme c’est probablement le cas pour la plu-part des vocations religieuses, la mienne n’a pasété le résultat d’un coup de foudre ; j’ai plutôtprogressivement compris et apprivoisé, au fil desannées, le fait que Dieu m’appelait.Je me suis intéressée à l’œuvre des sœurs domi-

nicaines de Hawthorne, qui prennent soin gra-tuitement de patients atteints de cancersincurables. J’étais attirée par l’apostolat infirmierde l’Ordre, mais en même temps craintive à l’idéede côtoyer la mort et des mourants.À ma première visite à la maison-mère, je m’at-

tendais à rencontrer des religieuses plutôt tristes.Or à ma grande surprise, elles étaient joyeuses etheureuses, en harmonie avec leur vocation.La joie que j’éprouve en tant que sœur, c’est de

savoir que l’amour et les soins que je donne à mespatients ne viennent pas que de moi, ils partici-pent également de la grâce de Dieu. Notre amourmutuel pour le Christ s’interpénètre, je deviensLui pour eux, et ils deviennent Lui pour moi.Que ceux qui tentent de discerner une voca-

tion religieuse ne craignent pas de répondre àl’appel de Dieu. Persévérez dans la prière et re-mettez en toute confiance votre sort entre lesmains du Seigneur.

SŒUR CARMELA MARIE

Sœurs dominicaines de HawthorneAtlanta, Géorgie