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  • 7/31/2019 Cette Semaine N92

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    CETTE EMAINEQuatorzime anne Apriodique printemps 2007 n92 Prix libre ou abonnement

    Cet animal domestique vaconnatre son heure de gloire, enbon rabatteur du gibier sur lequele po iticien pourra c arger son fusi . Parceque ecteur, c est ce a : un c ien en aisse quisuit la piste de la charge publique, des canonsofciels, du faisan ou de la perdrix dont il neconnat que le vol et les ufs tout cuits... Oui,c est une te, e citoyen i re.

    Et voil que son jour sapproche. Les secteurspatriciens commencent onner es or resaux contrema tres et aux omestiques : i fauts occuper es c iens, ur er eurs orei esdes slogans combatifs, et quils les apprennentmieux que leur propre nom. Quon les enrageaussi, en dposant un peu de poudre dans leurgame e, un peu a coo ans eurs eaux sa es.

    Et le citoyen se fait froce dans sa niche ou auout e sa c a ne. grogne, a oie et mor e

    vent. -a-t-i que que c ose e p us importantque ui sur terre ... Qu y peut-on si c est e ui

    de la puanteur de ses tripes et de la bave deses mchoires que dpend le bonheur de touses a itants e a rpu ique est-ce pas uiqui fait a oi et e gouvernement ors

    t il pavane son allure de furet encostume. Sils le lchent, il court criersur les places, dans les comits et les

    t tres. s agite sans compren re et fait efou sans c at. Comme i est te !

    D guer e pouvoir c est e per re isaitRec us... O , par on ! C est ien p us encore :c est tre e c ien une i ert ointaine, udroit des autres, de la beaut qui dort ou veille

    dans la fort ou sur la montagne. Dlguer lepouvoir, c est une immora it et une ar arie.

    Oui, oui, tres ples et obscurs qui depuisla pture ou la mine, courbs sur le sillonou sur e oc e pierre, aignez a terre ec art : c est prcisment contre vous quesorganisent et se dveloppent ces chassesau vote. Les politiciens abattent vos rves delibert, les fainants rabaissent vos effortsfcon s, es c asseurs ourgeois truisentvotre vie toute entire. Et es citoyens i resne sont rien autre que eurs meutes, eurs

    animaux domestiques.

    Rodolfo Gonzlez Pacheco (1882-1949)publi dans La ntorcha Buenos ires, 20s

    LE CITOYEN

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    2ette Semaine mai 2007

    bstention activeNotre colre est trop srieuse pour leur bulletin...Montpellier : A fond la caisseSolidarits 4Fin de campagne 4Sabotages lectoraux

    Permanence de la rvolte 7

    Rvoltes en centre de rtention 8Communiqu de Samir 8De jour en jour 9Nuclaire sous haute tension 10Sortie immdiate du nuclaire ! 11Nouvelles de la guerre sociale 12Toulouse, Rouen : ns de manifs agites 14

    Espagne

    Les proteurs de la construction de prisons 15Italie

    Arrestation, extradition et incarcration de Juan 16Rovereto : des liens quon ne peut briser 17Une lettre de Nria 17Turin : occupation de la Croix-Rouge 18Brves du dsordre 18Ferrara : la manif contre la guerre refait parler 19Rome, Pise : les procs en cours 19Lecce : partie double 20

    GrceLa prison est une barbarie ! 1Trois jours de mutineries 1Chronologie de la solidarit 2Lettres de Tarassio & Gerasimos 2Occupation de la Facult Thessalonique 5Communiqu de lEcole Polytechnique 5Brves du dsordre 6Chronique dun montage rat 7Lettres de Yiannis Dimitrakis 8

    rgentineCinq aprs... vengeurs et vigilants 2Brves du dsordre/Mutineries 2Les orangers 3

    UruguayBush Montevideo 4

    Sditieux dhier, rpresseurs daujourdhui 4Premier anniversaire de la bibli du Cerro 5Lopposition aux usines de cellulose 6Combien dhorreurs faudra-t-il voir... 9

    ChiliJours de furie, nuits de rage 0La lutte contre le Transantiago 0Attaques diverses 1

    Belgique

    Ni reddition, ni paralysie... 2Brves du dsordre 2

    Rodolfo Gonzlez Pacheco, 1extrait de arteles I (annes 20)

    Armand Robin, 4extrait de a fausse parole (1953)

    CETTE SEMAINE

    275 5 5 ancy ce ex rancehttp://cettesemaine.free.fr/cettesemaine no- og.org

    Abonnement : 12.50 euros / an(15.50 euros hors de france)

    bien entendu, les personnes qui

    ouhaitent recevoir le journal nontpas forcment se poser la question dea onnement, une eman e su t

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    3 Cette Semaine mai 2007bstention active

    La croyance selon laquelle les lections peuvent changerla vie est morte depuis bien longtemps. Pour beaucoupde ceux qui participent encore, le vote sapparente aurituel annuel de la dclaration dimpt : on voudraitpouvoir payer le moins cher possible. Do vient alorsque ce rsultat du premier tour une nouvelle fois nousplombe ? Un quelconque journaliste dun non moinsquelconque journal nous donne la rponse : Ce fut unedouble victoire : celle de la dmocratie sur elle-mme ;

    et contre ses extrmes. Don-

    nant limage dun pays serein,

    citoyen, qui redcouvre la

    politique, qui se rapproprie

    llection prsidentielle et mon-

    tre, par l mme, sa volont de

    se rapproprier son destin.

    Les politiciens et es m ias segargarisent : a victoire e a

    mocratie, cest a restaura-tion e eur pouvoir. Ne nous

    y trompons pas : a ourgeoisiena jamais eu esoin tregitim e pour enfoncer nos

    ttes sous eau. Mais, ces er-ni res ann es, a stention, esscores ri icu es es partis egouvernement, es voitures et

    es permanences qui am ent, a commenait a fou-tre ma . A ors, rien e mieux quun taux e participation

    ien fort pour occu ter a guerre contre es pauvres, esmistes, es squatteurs, es sans-papiers et contre tous

    es r fractaires at son p ein.

    Quant la chute du FN, on voudrait presque nous faireroire que le racisme et la haine se sont vapors commear magie. Ceux qui professent des leons de civismeont bien souvent ceux qui votent par procuration pourroter du week-end dans leurs rsidences secondairesn Sologne. Pour notre part, si nous savons que les motse tuent pas, nous avons par contre appris que pour unot de trop face aux ics, on mange des coups, de la gar-

    dav et une condamnation pour outrage et rbellion.

    Quand, dans nos quartiers, es voisins sont ra s ; quanes camara es se retrouvent en proc s pour avoir refus

    e c age ADN suite une ana e arrestation ; quanes manifestants arrt s au cours un rassem ementontre un meeting e Le Pen prennent u ferme, nousou ions pas.

    ous noublions pas que lEtat tente dinstaurer unlimat de terreur autour de tous ceux qui, dlibrment

    ou sous la contrainte, mnent leur existence dans lesarges de la lgalit. Nous noublions pas que le terrain

    du fascisme rampant a t prpar par des annes duneolitique dsastreuse pour les classes populaires [sic].

    ais, des meutes e novem re 2005 au mouvementontre e CPE, e Gare u Nor Rouen, un vent eron e sest ev . Se on un pertinent expert, le recours

    la rbellion se rvle de plus en plus rquent. Par ailleurs,

    n constate galement que, en cas de rvolte, des r exes

    e solidarit se mettent en place.

    Quand lennemi nous donne la marche suivre...

    [Afche trouve tout dbut mai 2007en banlieue parisienne]

    Notre colre est trop srieuse pour leur bulletin de vote

    es moutons vont labattoir. Ils ne disent

    ien, eux, et ils nesprent rien. Mais au moins

    ils ne votent pas pour le boucher qui les tuera,

    t pour le bourgeois qui les mangera. Plus

    te que les btes, plus moutonnier que les

    outons, llecteur nomme son boucher et

    hoisit son bourgeois.

    Octave Mirbeau

    n soir de farce lectorale. Les citoyens sont

    alls en masse lire leur nouveau matre. Etomme derrire chaque citoyen se cache unic, ils ont plac en tte celui qui leur promet-ait le plus dordre.

    ne nuit de premier tour. Un 22 avril Mont-ellier. Si le bourgeois de gche comme de

    droite ne se souvient des anarchistes queorsquil a besoin dune explication la r-olte qui gronde ou quand les armes de laritique commencent leffrayer, certainsavent bien eux que les mots ont encore

    du sens. Et que labstention nest pas forc-ent quun slogan creux de rsigns laisser

    dautres tenter de gouverner leur vie.

    La mocratie nest en effet pas seu ement cegime interc angea e avec a ictature se-

    on es esoin u capita isme, cest ga ement

    es ommes, es structures et es rapportsociaux. Cest aussi un syst me e communi-ation e masse comme a t vision ont es

    re ais ont t sa ot s ans a r gion e Mi auau soir u premier tour. Cest aussi es u-reaux e vote, comme ceux ont ouverture at retar e Marsei e, Li e ou Paris. Cest

    aussi un syst me fonctionne aux esoinsactue s u Capita , ont p usieurs repr senta-ions ont connu es parts e feu Tou ouse.

    Cest aussi es permanences ectora es epartis po itiques e tous or s comme ce esqui ont t ris es, saccag es ou incen i esun peu partout. Et ce sont surtout es our-eois qui exp oitent, contr ent, om ar ent,

    affament, incarc rent, massacrent, gif rentt sacrient tout in ivi u et son environne-

    ment au nom e eurs prots.

    A ors, orsquun en emain e premier tourontpe ier, quatre e ces in ivi us anar-istes se on e torc on oca sont arrt s

    pour avoir r es tas e ferrai e eourgeois, i nous importe peu e savoir si s

    n sont ou pas es auteurs. Dans cette guerreocia e, i ny a en effet comme sur unearrica e que eux ct s. Et ces quatre-ont assur ment u ntre, e ce ui e ceux

    qui refusent a ouffonnerie ectora e, accu-

    s s tre co rents avec eur rve e i ert ,accus s e mettre en pratique eur r vo te.

    Et si cette t e fum e ne c ange pas a faceu mon e, tant que es moutons c oisiront

    en masse e ourgeois qui es ouffera e Ca-pita pourra ormir tranqui e, i reste que cenest ni en con amnant ces incen ies ni en esignorant que on avancera vers cette insur-rection qui risera n cessairement es carcans

    e a ga it tatique. Au contraire !

    Quentin est sormais incarc r Vi eu-neuve- es-Mague one, es trois autres sousstrict contr e ju iciaire. Tous quatre sontsous enqute, et e juge instruction eur aco pas moins quune an e organis epour tentatives e gra ations par incen ie,

    gra ations par incen ie et tention outransport e su stances ou pro uits incen-

    iaires ou exp osifs. Moyen commo e pourtenter iminer pour e ongues ann es

    es in ivi us r tifs au cauc emar po ic esnota es u coin.

    Il revient donc chacun de leur exprimersa solidarit de la manire quil jugera lameilleure.

    Li ert pour toutes et tous !

    fond la caisse

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    ette Semaine mai 2007 bstention active

    SOLIDARITS

    Dans diffrentes villes, plusieurs individus ont t arrts ces derniersmois pour des actes incendiaires dans le cadre du cirque lectoral.

    A Avignon par exemple, deux personnes sont incarcres depuis le 31mars, accuses de lincendie dune permanence du PS. A Villeurbanne,deux autres sont incarcres depuis le 11 mai, accuses de lincendiedune permanence UMP.

    Nous ne les connaissons pas, mais ce que nous savons, cest que cespartis, comme tous les autres dont les locaux ont t attaqus depuisle dbut de lanne, font partie des responsables direct de notre misrequotidienne, et que la patience des opprims nest pas innie.

    Bien que nous ne leurrons pas sur les limites des petits bouffons encostard ou en tailleur au service du Capital (et certains btiments deToulouse lauront aussi remarqu , leur tonnement de dmocratesoffusqus nous arrache encore un sourire.

    Tout cela suft pour afrmer notre solidarit avec ces individus, et tousceux qui sen prennent directement aux causes de la domination, sur lechemin destructeur vers la libert.

    Quant au fait quils soient coupables ou innocents, nous laissonsvolontiers ces catgories aux charognes en toge, leurs souteneurs et

    leurs complices.

    DAvignon Montpellier, Villeurbanne ou ailleurs, solidarit !

    SAMEDI 5 MAI

    Paris. Dans la nuit, 34 voituressont incendies dans les 3e, 5e,10e, 13e et 18e arrondissements.Dans le 5e, cest notamment un

    vhicule des keufs qui a cramue Vauquelin. Ca avait dj t

    le cas la veille du premier tour.

    IMANCHE 6 MAI

    730 voitures incendies, 78oliciers et gendarmes blesss

    et 592 manifestants interpellsdans tout le pays.

    yon. 500 manifestants par-ent en manif sauvage dans le

    centre-ville puis se rassemblentlace Bellecourt. Ils se dirigent

    ensuite vers le pont Wilson quisurplombe le QBoat, bateau oles militants UMP font la fte.l se prend bouteilles, pierres

    et barrires, tandis quau coursquune brve chauffoure surles quais, un militant UMP estbalanc dans le Rhne. Unevingtaine de magasins pills et

    avags, 54 voitures crames,10 ics blesss et 34 interpel-lations. Le lendemain, deux

    anifestants se prennent 6 et 3ois fermes.

    oulouse. 2500 manifestantsse retrouvent place du Capitole,o les drapeaux tricolores sontdcrochs de la mairie pour trebrls. Cest ensuite le sige de

    lUMP qui est caillass. Desgroupes mobiles dressent desbarricades, notamment cellede lavenue Alsace-Lorraine quiest enamme. Plusieurs vitri-

    nes tombent aussi avant queles affrontements ne prennentn vers 1h30 du matin. Unecinquantaine de voitures sontincendies dans les quartiers deLa Reynerie et Bellefontaine, enpriphrie, et dans celui dEm-palot, proche du centre. Unecole Bellefontaine, Tou-louse, et une autre En-Jacca, Colomiers ont subi des dgra-dations lies des incendies devoitures et de poubelles. A quoiil faut ajouter lincendie dune

    maison de quartier Colomiers,et dune pice dun centre social Empalot. 31 interpellations.

    Lille. Affrontements sur laGrand-Place et Lille-Sud. Unesoixantaine de feux de mobilierurbain et vhicules. 70 interpel-lations.

    Clermont-Ferrand. 200manifestants. Jets de bouteilleset pierres en direction de laterrasse de la Taverne Kanter-brau, une brasserie de la place

    de la Victoire o des militantsde lUMP ftaient llection deSarkozy. Un jeune homme at lgrement bless la tte.Par ailleurs, un molotov a en-

    dommag le commissariat. 8vhicules ont brl dans le Puy-de-Dme.

    Montpellier. Lgers heurtsentre des forces de police et les200 manifestants anti-Sarkozyrassembls devant le sige delUMP o une fte tait organi-se pour clbrer llection deNicolas Sarkozy.

    ijon. 300 manifestants serassemblent place de la Libert,en face de la mairie, puis partenten manif sauvage vers la placeWilson et bifurquent avant versle local de lUMP. Peu aprs cestla charge des CRS, les barricadeset le centre-ville. La vitrine dun

    Hugo Boss tombe, puis cest unebanque et le McDo qui sont atta-qus, un drapeau tricolore est enamme. 3 interpells.Nantes. 700 manifestants serassemblent, qui nissent coursdes 50 otages et Bellamy.Place Viarme, les chapiteaux dela brocante sont incendis et lesbanques attaques. Au cours decette soire, des vhicules, vitri-nes de magasins, du mobilierurbain ou encore des poubellesont t brls ou saccags par

    les manifestants. 37 voitures ontt incendies dans toute lag-glomration, deux ics ont tblesss par des jets dacide et 26manifestants interpells.

    aen. 1000 manifestants seunissent place du Thtre. Laanif sauvage se rend prs du

    Port vers le sige de lUMP. Jetsde canettes et dobjets divers

    contre lacrymos et coups deatraques en rgle. Du mobilier

    rbain est dmont larracheour servir de projectiles. Deetits groupes mobiles et in-

    ventifs passent loffensive. Unbilan fera tat de dgradations,bris de vitrines, voitures en-dommages et dune tentativedincendie de la permanence

    MP. 4 ics blesss.

    renoble. La manif se formelace Flix Poulat et se dirige

    vers la prfecture. Bloque, cesont jets de pierre contre ash-ball et la manif repart vers lecentre-ville, o des poubellessont renverses, des vitres debanques, des panneaux de pub,des guichets sont fracasss.Vers 23h, la manif repars versGambetta : vitres de banquesbrises, voitures retournes, feude poubelles, bouteilles, pavscontre les ics... et molotovs. 91voitures incendies en Isre et14 interpells.

    ordeaux. 2000 personnes seassemblent place de lHtel-de-

    Ville, partent en manif sauvagedans le centre-ville et terminent

    lace de la Victoire. Pavs con-

    Tous les prtextes sont bons

    Fin de campagne

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    Cette Semaine mai 2007bstention active

    22 avril, Millau : Plusieurs milliers de tlspectateurs de la rgion deillau (Aveyron) ont t privs dimage et de son aprs le sabotage de relais

    lvision et radio dimanche, au moment o dbutait la soire du premierour de llection prsidentielle, a-t-on appris mardi auprs du groupe TDF.

    Peu aprs 20h et lannonce des premires estimations, la diffusion desmissions de la soire lectorale a t perturbe sur les chanes de tlvisionhertziennes et plusieurs stations de radio nationales et rgionales.

    Dans lenceinte du relais install sur un site appel la Puncho dAgast, plusdune trentaine de cbles assurant la liaison entre les paraboles de rceptiondes ondes et le local technique o ces ondes sont traites avant dtre re-layes vers les foyers de Millau et sa rgion ont t sectionns. La rceptiondes oprateurs de tlphonie mobile Bouygues Telecom et SFR a galementt perturbe.Le relais du Puech dAndan, prs de Saint-Germain, a, lui aussi, t van-dalis dimanche en dbut de soire, ainsi que le relais radio des pompiers,situ sur le Larzac, au col du Renard. Le retour la normale ne sest effectuque lundi en milieu de journe, prcise TDF, propritaire dun des relais

    viss. Aprs les rparations durgence, il est prvu dautres interventionssur ces relais dans les jours venir.

    22 avril, Marseille : 15 coles abritant une vingtaine de bureaux de votede Marseille ont ouvert dimanche avec du retard, en raison dactes de van-dalisme. Au total, 22 bureaux (sur 462) ont t touchs dans les 2e, 3e, 4e,

    5e, 6e et 7e et 10e arrondissements. Une tonnante diagonale, apparem-ent sans logique aucune. Les serrures des portes daccs ont momenta-

    ment t bloques, bouches par de la glue et des clous, et les servicesechniques de la mairie ont d intervenir sur 14 sites de vote, a expliqu unorte-parole de la municipalit. Le dernier bureau a ouvert ses portes avecn peu plus dune heure de retard. Parmi les nombreux lecteurs prsents

    ds 8h devant la maternelle rue Alexandre-Copello la Conception (5e),tmoigneLa Provence, une trentaine est repartie sans avoir pu voter. Cer-tains se sont montrs agressifs, une jeune femme tait mme en pleurs carelle ne pouvait pas attendre.

    6 mai, Paris : Au moins les deux tiers des quelques 50 bureaux de votedes quatre premiers arrondissements parisiens ont t vandaliss pendant

    le week-end. Leurs serrures ont t bloques avec de la colle, des allumet-tes, des morceaux de fer ou encore des mgots. Les pompiers ont parfoisd intervenir pour ouvrir les portes, provoquant des retards douverture,notamment dans les 13e et 15e arrondissements.

    6 mai, Lille : Au moins quarante bureaux de vote rpartis dans diffrentsquartiers ont t victimes dune mauvaise blague. Leurs serrures ont t

    bloques laide de ce qui semblait tre, ce matin, de la glue et des petitsmorceaux de bois. Ces dgradations ont t dcouvertes trs tt ce matinpar la police municipale qui a aussitt rappel du personnel en urgencean de dmonter lensemble des serrures touches et assurer louverturenormale de chacun des bureaux 8 heures. Toutes les serrures concernesdevront tre changes.

    7 mai, Lyon : Lmetteur TDF de Lyon, qui culmine sur la colline de Four-vire, a fait lobjet dune tentative dincendie. La porte du transformateur

    lectrique a t fracture. Deux gros bidons remplis de liquide inamma-bles ont t dcouverts mardi matin. Ils taient poss sur le transformateuret relis un systme de mise feu relativement labor , qui ne sesttoutefois pas dclench. La tour mtallique TDF diffuse les chanes de tl-

    visions hertziennes et TNT sur le bassin lyonnais.

    abotages lectoraux

    re ash-ball et lacrymognes.18 interpellations, plusieurs icsblesss (dont un suite un pavdans la gueule).

    ennes. Manifestation qui faitn tour dans le Blosne, au sud,

    et repart vers la place de Bre-agne. Sur le quai Lamennais,

    au cur de la ville, toutes lesvitrines sont mthodiquement

    racasses, les manifestantsdmontent des bancs darrtsde bus pour sen servir comme

    rojectiles. Vitrines dfonces

    jusquau boulevard de la Libertet au quai Lamartine. Les der-

    iers affrontements nissentlace Ste Anne 3h30 du ma-in. 12 voitures incendies, 9

    interpellations. Deux personnescondamnes 2 mois ferme lelendemain.

    Tours. 500 manifestants, desabribus endommags.

    Passy. Dans cette petite com-mune de Haute-Savoie, plu-sieurs voitures brlent, tandisque les vestiaires et une partiedu club de football sont incen-dis. Le lendemain, cest la salledes ftes qui brlera, et le 11 maiune partie de lcole primaire.

    Marseille. 400 manifestantssur le Vieux-Port, qui tententdaller vers la mairie. Bloqussur les quais, ils sont repousssversle bas de la Canebire etcest lacrymos contre jets de

    pierres et de bouteilles. Deuxkeufs blesss, 29 interpella-tions.

    rest. Occupation de la salle dela maison des syndicats, o lespartisans de Sarkozy devaientfter la victoire. Les 200 ma-nifestants sont dlogs par lesforces de lordre et sillonnentalors la ville : les deux perma-nences de lUMP, celle de For-tun Pellicano et celle de BrestRenouveau, sont saccages. Lemobilier urbain est dtruit, despoubelles incendies, deux vi-trines du McDo de la rue Jean-Jaurs sautent.

    rlans. Manifestation de 250

    personnes. Dans le quartier deLa Source, affrontements avecles keufs qui se mangent notam-ment des molotovs. Le trac dutram est interrompu par mesurede scurit .

    aris. 2000 manifestants seretrouvent place de la Bastille.Rue de Charenton, cest projec-tiles contre lacrymognes. Descentaines de pavs volent depuisBastille. Un photographe estgravement bless dans la face.Boulevard Richard-Lenoir, une

    fourgonnette RATP est incen-die. Prs du Port de lArsenal,les vitres de la brocante sont bri-ses, comme le matriel urbain.Aprs lvacuation de Bastille,

    lusieurs centaines de manifes-tants se rendent vers la gare deLyon, o plusieurs vitrines de

    agasins sont casses (dont unecompagnie dassurances AMF et

    n coiffeur Franck Provost sac-cag), des voitures renverseset une barricade enamme.Les derniers abandonnent lecombat vers 3h du matin par

    etits groupes mobiles. 33 icset gendarmes blesss (trentegardes mobiles et trois civils),35 voitures crames et 79 inter-

    ellations.

    eine-Saint-Denis. A Pantin,n bus incendi au molotov etn vhicule de gendarmes atta-

    qu de toutes parts. A Pierret-te, la N1 est coupe 20 minutes, Dugny tentative dincendie dela cuisine centrale des colesavec des voitures.

    Essonne. Lcole de La Lan-terne et le centre daction socialencendis Evry, tout comme le

    complexe sportif Gif/Yvette.66 vhicules incendis.

    Val-de-Marne. Le local delUMP est saccag Champi-gny.

    UNDI 7MAI365 voitures incendies et 160

    anifestants interpells danstout le pays.

    [Feu e joie e rapeaux Tou ouse, mai 2007]

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    ette Semaine mai 2007

    aen. 800 manifestants. 17 inter-ellations.

    antes. 400 manifestants bloquentles trois places de la ville (Commer-ce, Royale et Graslin). Sur la Quaide la Fosse mangent les premiresvitrines, le tram est bloqu avecdes barrires. Plus tard, alle Bacocest un molotov qui vole contre

    ne voiture de police et la manque.A Dervallires, une des vitres dela mairie annexe est brise et unncendie commence. Les vitres duribunal administratif sont brises

    lors des affrontements. 23 voituresncendies, 11 interpellations.

    oulouse. Une centaine de mani-estants se runit place du Capitole,

    ettant le feu des poubelles, no-amment contre la porte en bois de

    lHtel-de-ville. Ailleurs dans la villeet les quartiers, 66 vhicules sontncendis. Deux coles sont vises

    ar des tentatives dincendie et dedgradations : Gallia, Reynerie, etDaste, Empalot. Trois keufs bles-ss par des jets de projectiles et 22

    ersonne interpelles.

    ours. 300 manifestants.

    oselle. Un incendie criminelendommage un gymnase Behren-les-Forbach. Un centre social deForbach mme avait subi un sortdentique 24 heures tt.

    ille. 250 personnes saffrontentavec la police en centre-ville puis

    Wazemmes, se monte une barricadeue des Postes avant de nir place

    de la Nouvelle-Aventure. De nom-breuses vitrines mangent bien, desdizaines de vhicules sont incendis(89 en tout avec lagglomration).14 btiments ont amb dans la

    tropole lilloise, ici un garage(Faches-Thumesnil), l une maisondsaffecte (Lille), et mme un foyersocial (Emmerin). 41 interpellationsen tout (18 Lille). Une crche parten fume Wattrelos.

    ennes. Manifestation de 300 per-

    sonnes, affrontements jusqu 3h duatin, vitrines brises et neuf voitu-

    es incendies. 10 interpellations.

    yon. 200 lycens improvisent uneanif dans le centre-ville laprs-idi. 500 manifestants place des

    erreaux le soir avant les affronte-ents. 98 voitures brles dans le

    Rhne.

    aris. Ds le matin, tentative debloquer plusieurs lyces (Voltaire,Arago, Balzac, Rabelais, Paul-Bert)

    ar certains des intresss. 300 im-

    rovisent une manif sauvage entreBastille, Nation et porte Dore. Lesoir, 500 manifestants se retrouvent

    lace de la Bastille partir de 20heures. Deux heures aprs clatent

    les premiers affrontements (desmolotovs font partie du lot). Ruede la Roquette, du Chemin-Vert etavenue Parmentier, ce sont deuxmagasins pills (dont un supermar-ch place Lon Blum) et 17 vitrinesdfonces, sans compter le matrielurbain. Un scooter et quatre voituressont aussi enamms. Le gros de lamanif sauvage se disperse avenue dela Rpublique o lattend un fort dis-positif policier, dautres continuent,une partie nit Bastille. 40 vitrinesdfonces, 218 interpellations.

    MARDI 8 MAI

    292 vhicules incendis, 86 inter-pells.

    Lyon. Laprs-midi, 500 person-nes vont faire un sitting devant lePalais de Justice en solidarit avecles jugs des jours prcdents. Vers22h, un second cortge, sauvage, de200 personnes part de la place desTerreaux vers Bellecour et ravagetout sur son passage (vitrines, mo-bilier urbain,...). Bloqu place dela Rpublique, cest laffrontementavec les forces de lordre. Plusieursinterpellations.

    Villeurbanne. La permanence delUMP est incendie par deux mo-lotovs.

    Lille. 200 manifestants.

    Toulouse. Une soixantaine demanifestants se rassemblent dans lasoire place du Capitole. La conces-sion Renault situe au bout de la ruede Kiev dans le quartier du Mirailest incendie. Une quarantaine dejeunes ont dfonc la cloture avecune voiture blier avant de jeter desmolotovs dans le hall dexposition. 5voitures et des bureaux ont t enti-rement dtruits.Plusieurs voituresont t incendies dans les quartierspriphriques de la ville.

    Paris. 150 manifestants tentent debloquer la place de la Bastille. Jets

    de pierres et de canettes.Essonne. Affrontements Grignydans la cit de la Grande-Borne dslaprs midi. Petits groupes mobileset molotovs. Un CRS bless, deux in-terpellations. Le soir, un garage estincendi. A Montgeron, cest lcoleHlne-Boucher qui crame.

    Cette chronologie sarrte-l pourdes raisons de bouclage du journal.

    [Pour la banlieue parisienne, nousnavons pas prcis les incidents

    dans toutes les villes ni tous les incen-dies de voitures. Comme ces faits sonttirs des journaux et des agences depresse, elles sont lires avec les prcau-tions usuelles, comme les autres brvesdu dsordre].

    bstention active

    [Permanence

    PCaen,m

    ai2007]

    [Ecoe attre os ( or , 7 mai 2007]

    [GarageRenautTououse,8mai2007]

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    7 Cette Semaine mai 2007

    Permanence de la rvolte

    0 avril : la permanence de lUMP de Guret, situe en face de laPrfecture de la Creuse, est incendie. Lentre est calcine et lesvitrines ont explos.

    23 avril, Montral : le local de lUMP situ 1587 rue de Hornedans le quartier dOutremont fait lobjet dune tentative dincendie

    et de sabotage de larrive de gaz.21 avril, Rennes : la vitrine dune permanence UMP est brise etdes vols constats.

    20 avril, Paris : la vitrine de la permanence de la conseillre UMPde Paris Roxane Decorte, rue Letort (18e) est brise.

    17 avril, Limoges : les vitrines des permanences de deux candi-dats UMP aux lgislatives Limoges (Sarah Gentil et Alain Mar-saud) ont t brises par des jets de pavs. Dans ce dpartement deHaute-Vienne, ce genre dactes se sont multiplis depuis quelquessemaines.

    12 avril, Rouen : au cours dune manifestation contre les vio-lences policires, des dizaines de jeunes, masqus pour la plupart,se sont attaqus la vitrine dune permanence UMP qui a vol en

    clat. Des poubelles incendies ont t lances lintrieur sans queles ammes ne parviennent se propager.

    11 avril, Castres : tentative de dfoncer de la vitrine du local deslus UMP de la 3e circonscription du Tarn.

    8 avril, Quimper : la vitre et la porte dune permanence de cam-agne de lUMP ont t dtruites par des jets de pierres (dont une

    de cinq kilos).

    7 avril, Paris : une vitre de la permanence de Patrick Trmge,candidat UMP aux lgislatives dans le 13e arrondissement, est en-dommage. Cette permanence a dj t dgrade trois reprises.

    1er avril, Reims : la permanence lectorale du ministre des PMEet candidat dclar la mairie de Reims en 2008, Renaud Dutreil,subit des dgradations.

    1 mars, Avignon : le local de campagne de la candidate PS auxlgislatives, Michle Fournier-Armand, est dtruit par les ammes.Les policiers ont presque immdiatement procd deux arresta-ions : G. (20 ans) et D. (29 ans). Daprs la presse locale, lors de la

    garde vue ils ont reconnu les faits (avoir bris avec des barres deer les vitrines puis avoir jet trois cocktails molotov lintrieur)

    et auraient indiqu ne faire partie daucun parti politique mais queest au nom de leurs convictions et contre la reprsentation

    politique en gnral quils ont agi. Tous deux sont incarcrs auPontet.

    28 mars, Villeurbanne : tentative dincendie de la permanencede lUMP, rue Racine. Sur place, la police a dcouvert la bote auxlettres des locaux partiellement brle. Sur le goudron, galementbrl, une bouteille en plastique. Les policiers de lidentit judiciai-

    e ont retrouv, dans cette bouteille, un mlange dacide et dalumi-e, qui provoque une trs grosse chaleur et une dtonation. Ce nestas la premire fois que cette permanence fait lobjet dattaques.l y a quelques semaines, un parpaing avait fait voler sa vitrine en

    clat et rcemment des graftis avaient t retrouvs sur les murs.La permanence du parti socialiste de Villeurbanne, situe non loin,avait galement connu quelques dgradations.

    27 mars, Nogent-sur-Marne : un incendie criminel ravage laermanence de lUMP de Nogent-sur-Marne, dans le Val-de-Marne.

    Le sinistre sest dclar peu aprs 03H00 et a t matris une heu-e plus tard par les pompiers. Lensemble du matriel de campagne,

    ainsi que les ordinateurs, les chiers, ont t dtruits.

    26 mars, Plessis-Robinson : le sige dpartemental du PS desHauts-de-Seine, situ au Plessis-Robinson est ravag par un incen-die criminel, vers 04H00. Le laboratoire de la police a trouv desraces dhydrocarbures dans la bote aux lettres qui aurait mis le feu

    lensemble du local. La permanence du PS est situe dans un pa-villon de 150 200 m2 sur deux tages. Le rez-de-chausse, o setrouvaient les tracts, les papiers de la fdration, a t entirement

    ravag. Le plafond sest enpartie effondr. Nous navonspas pu accder ltage, trsfragilis, o se trouvaient les

    rdinateurs et la machine de re-prographie, nous ne connaissons

    pas les dommages mais il y a de grgts selon un militant.

    5 mars, Lyon-Villeurbanne :les locaux dAnne-Marie Compa-rini, dpute UDF du Rhne, sontcaillasss. Deux gros pavs ontt descells de la rue des Anges,toute proche, avant dtre projetsdans la vitrine de la permanence situe monte de Choulans (5e). Mmodus operandi, Villeurbanne, lasemaine dernire, lencontre des locaux des sections locales delUMP et du PS. Des pierres, lances dans chacune des vitrines desdeux permanences situes quelques mtres lune de lautre, ontoccasionn les mmes dgts.

    24 fvrier, Chartres : la permanence lectorale de Laure de laRaudire, candidate de lUMP aux lections lgislatives dans la 3ecirconscription dEure-et-Loir, situe dans la rue principale de lacommune de Luc, a t la cible de cinq jets de pierres.

    23 fvrier, Lyon : deux grosses pierres sont prcipites dans lavitrine du local du snateur-maire PS, Grard Collomb, rue Dugues-clin (3e).

    20 fvrier, Paris : trois nouvelles permanences de lUMP situesdans les 12e et 16e ont t vandalises ces derniers jours, ce quiporte 15 le nombre de locaux de partis dtriors depuis le 23janvier dans la capitale (huit UMP, deux PS, une Verts et une PCF).

    12 fvrier, Paris : au moins trois permanences de lUMP et unedu PCF ont t vandalises. Les permanences UMP sont celles deClaude-Annick Tissot dans le 11e, Brigitte Kuster dans le 17e et Lyn-da Asmani dans le 10e. Celle du PCF dans le 9e a aussi t touche.

    7 fvrier, Paris : la porte dentre et les vitres du sige des Verts Paris, rue du faubourg-Saint-Martin (10e), sont endommages partrois pavs. Une inscription la peinture noire A vot est trouvesur place.

    5 fvrier, Paris : deux permanences du PS sont vises : rue Char-lot (3e) o deux vitres et la porte vitre sont dtriores, un tag lapeinture noire proclamant n pav dans lurne, et rue Saint-Jac-ques (5e), permanence de Lyne Cohen-Solal, adjointe au maire deParis, o quatre vitres sont toiles par des coups avec linscriptionA vot la peinture noire.

    4 fvrier, Paris : une permanence de lUMP attaque dans le 13e,rue Chteau-des-Rentiers. Un inconnu trace au stylo sur le murdu local ADN, alerte aux perdreaux, zont vol le vlo du ls deSarko.

    1er fvrier, Paris : la vitrine de la permanence de Lynda Asmani,candidate UMP aux lgislatives, situe rue Saint-Maur (10e), voleen clats aprs le jet dune grille en fonte.

    30 janvier, Paris : , la permanence de Jean-Pierre Bechter, con-seiller UMP de Paris, situe boulevard de Reuilly (12e) voit sa portebrise par des inconnus qui laissent une inscription sur la devan-ture Sarko facho, justice pour tous.

    29 janvier, Paris : la permanence de Jean Tiberi, dput UMPdu 5e et ancien maire de Paris, est vise par un ou des individus qui

    inscrivent la bombe de peinture Ici dictature .23 janvier, Paris : quatre personnes dposent trois sacs poubelledevant le QG de campagne de Nicolas Sarkozy, 18 rue dEnghien(Xe), lun deux urinant sur la faade du btiment avant de quitterles lieux.

    bstention active

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    8ette Semaine mai 2007 Etrangers de partout

    ARDI AVRIL, ors e perquisitions ans es maisons occup es, a po icea arrt un camarade sans-papiers. Ceci vient tmoigner, une fois de plus, dulimat de terreur que lEtat essaye dinstaller, en passant par des raes mas-ives et une pression continue sur es ieux activit s po itiques su versifs.

    Le mme jour, une centaine de personnes sest rassemble devant le com-issariat rue Riquet dans le 19eme o il tait dtenu. Lavenue de Flan-

    res a t oqu e pen ant une eure et emi, ce qui a eu pour effet eepousser le transfert de Samir au centre de rtention de Vincennes, maisalheureusement pas sa libration immdiate. Pour enfermer et expulser

    ne personne, lEtat met les moyens : importante escorte policire et deombreux gardes mobiles pour protger le commissariat et pour lac-uei ir Vincennes.

    Samir a t directement isol et interrog dans un bureau jusqu minuit,nchanant sur une journe dinterrogatoire politique au commissariat.

    Comme toujours, lambiance est rude Vincennes : des retenus nissentne gr ve e a faim sans rien o tenir ; ier, eux retenus ont fait une ten-ative de suicide, lun dentre eux sest fait mchamment tabasser pour luiaire passer lenvie de rsister, et plac en cellule disolement.

    Samir est enferm ans e nouveau centre e r tention e Vincennes. Ren-orc suite lincendie de cette prison par les retenus, il est plus modernet plus propre et permet surtout dempcher toute rsistance collective. Lesoyens que lEtat met dans la rtention des sans-papiers ne cessent daug-enter : plus de camras, plus disolement.

    LEtat sapplique craser les sans-papiers quil cre et les consquencesont souvent une vie raser les murs et travailler la peur au ventre. Samir

    a toujours lutt contre cet tat de fait en militant pour la libert de circu-ation, a fermeture es centres e r tention et nonant toutes es con i-ions de vie dgueulasse quimpose la France.

    Libration de Samir !ermeture de tous les centres de rtention !es papiers pour tous ou pas de papiers du tout !

    anifestation au centre de rtention de Vincennes. RDV 19H Joinville-le-PontRER A. Samir passera jeudi devant le juge des liberts au 35bis du Palais de justice

    e Cit.

    [Tract distribu Paris le 25 avril 2007]

    aris, le 25 avril 2007

    entre de rtention de Vincennes.e suis au centre depuis le 24 avril 2007.pr s mon arrestation, 0 eures, jai fait

    a garde vue et aprs, ils mont emmen auentre. Pendant ma garde--vue, mes amisont venus manifester et eman er ma i -ation. Aprs, jai t escort au centre, et duoup je suis considr comme dangereux : ilsont mis cart ans une partie iso e u

    entre. Il y a 4 chambres et 4 personnes parhambres. Actuellement, on est 7 personnesnfermes. Pour aller de lautre ct, aux

    distributeurs de cigarettes et de boissons, il

    ait eman er a r ception. Ou i s vont tehercher ce que tu veux, ou ils tescortent.On peut dire que cest une sorte disole-

    ent : tas pas e roit e communiquer aveces autres retenus, tas pas le droit de jouer

    au ping-pong. Tas le droit rien, seulement

    fermer ta gueule.Je suis parti par er avec un ofcier pour e-mander aller de lautre ct et il ma dit :jai des consignes de l-haut, tu es considromme dangereux. Aprs, il te dit que ce

    nest pas une prison mais un centre o tu asla libert de circuler comme tu veux, mais le vois le contraire. Pourquoi ? Parce que je

    lutte pour les conditions de vie ici et la fer-meture e tous e centres e r tention. Lesdroits, ils sont passs o ? Il ny en a pas pourles sans-papiers.

    Ce que je veux, cest que tout e mon e soitinform de ce quil se passe ici. Hier, quel-quun a fait une tentative de suicide, il napas r ussi. I s ont emmen a r ceptiont, comme par hasard, jtais l et jai vuomment ils lont tabass et jai pens : il va

    mourir comme a. Aprs, ils lont amen en

    iso ement, i tait ess et c oqu . Apr s, jene sais pas ce quils vont faire de lui.

    Je veux dire que ce qui se passe ici, cestigno e et in umain. Demain, je passe au35bis devant le juge des liberts 10h. Cettefois je risque gros. Aprs mon expulsion versmon pays origine, cest a prison pour unan l-bas.

    Numros des cabines lintrieur du centrepour join re Samir ou autres retenus :01 43 76 50 87 01 48 93 99 80

    Samir

    Ndlr : Le 28 avril en appel, Samir a t remisen libert. Comme en premire instance, denombreux amis et compagnons taient prsents

    ans a sa e, par ois tumu tueusement au grandam de la crapule en uniforme faisant fonction

    e juge.

    volte des retenusau centre de rtention de Vincennes

    MERCREDI 24 JANVIER2007 au soir, es prisonniers u centre etention de Vincennes se sont rvolts. Deux incendies se sont

    c ars : un ans c aque timent u centre. Lun es timentaurait t entirement vacu, autre resterait uti isa e.Consquence : es retenus re c s, es retenus transfrs etdes retenus inculps qui sont passs vendredi en comparutionimm iate.

    Ags une trentaine et une quarantaine annes, ces cinqin ivi us e nationa it ma ienne, ivoirienne, marocaine etunisienne taient retenus depuis plusieurs jours dans les deuxtiments u centre, ont un a t gravement en ommag.

    On ignore pour instant es ver icts.

    A noter quen cem re ernier, une grve e a faim avaitclat au CRA (centre de rtention administrative pour

    trangers) e Vincennes comme ce fut aussi e cas Lyon etMarsei e. En avri , 136 es 146 retenus e Vincennes avaientdj lutt pendant une semaine. Au mois de mai, ctait le cas

    es enferms u centre e rtention situ ans es sous-so uPa ais e Justice e Paris.

    Feu aux centres de rtention !

    Paris : solidarit avec Samir

    Communiqu depuis le centre de rtention

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    Cette Semaine mai 2007

    SUITEAUXGRVES de la faim dans les cen-res de rtention de Lyon et Marseilleun des seuls moyens de rsistance possiblen rtention), nous avons mani est notre

    solidarit samedi 9 dcembre 2006 avec tousles retenus par un rassemblement autour duentre u centre e rtention e Vincennes.

    ous tions une trentaine de personnes, dontes membres du Collectif Solidarit Sans-Pa-

    piers 93. Suite aux s ogans Fermeture escentres de rtention et Non aux expulsions,les retenus ont ragi en criant Libert ! etnous avons pu communiquer avec eux.

    Voici ce que nous avons pu entendre gale-ment : Venez nous aider, on na pas mangepuis 3 jours, on est au moins 50% ici avoir

    commenc une grve de la faim. La bouffe quilsous servent ici est avarie. On na plus le droite tlphoner. Il y a des gens ici qui ont leur

    famille en France, des enfants. Aidez-nous onest outu !, Aucune ai e, as e visite as-ociations, Mon dlai de rtention est dpasse 6 jours. Un communiqu dun retenu de

    Lyon ex-grviste e a aim a t u.

    Au bout de 10 minutes, les ics ont ferm lesentres et ont menac les retenus de les pri-

    ver u repas u soir... Nous sommes ensuitells sous la nouvelle aile du centre de rten-ion. La police nous a repouss. Elle nous a

    ga ement empc a er iscuter avec esens qui allaient visiter les retenus.

    ermeture des centres de rtention !on aux expu sions !lus de papiers du tout ou des papiersour tous !

    Publi sur indymedia Paris, le 10 dcembre 2006]

    [Afche trouve Paris n dcembre 2006]

    Etrangers de partout

    , mtro Clignancourt. Les cou oirs de a routinearie portent a vague presse vers a sortie. Lesarrages duniformes verts venus chasser le fraudeurne sortent presque plus de lordinaire. Mais cette

    fois en plus, ces chiens sont l pour livrer lesans-papiers aux eufs, sous e regard froid despassants.

    credi, un bar de la rue de Tanger o les unsaux dominos, les autres fuient leur ennui. Soudain,rue sagite p us que d a itude, a porte se refermeoigne de civils. Le petit crme vire lamer. Le

    contrle didentit du quartier Stalingrad qui stend jusque dans les bars est le premier pas vers deouvelles dportations.

    en re i, place e Belleville. Les ra es frquentes ont provoqu petit petit a prsence de p usieursabitants du quartier lasss de cette pression. Ils ralentissent au moins la sale besogne des chiens dearde rpublicains et les obligent courter souvent leurs interventions.

    imanche, mtro Quai de la Gare. Les cars bleus blancs rouges sont une nouvelle fois aligns en

    ttendant de se remp ir. Les a itants des foyers africains du coin constituent e gi ier de prdi ectionde tous les petits Eichmann venus remplir les carnets de commande du ministre de lIntrieur. Maiscette fois ci, le mot tourne vite, les premiers concerns se rassemblent spontanment, invectivent et

    enacent. Les ics restent bredouilles et les cars repartent vide.

    es fouilles corps en pleine rue en matraques de proximit, de Vichypirate dans les gares en descentesdans les jardins publics, de civils lafft en raes dans les quartiers populaires, le bleu se lcheans vergogne. Ce mme terrorisme dEtat sapplique lchelle de la plante, de bombardementsumanitaires en dportations dmocratiques, de ravages cologiques au nom du progrs en terreur

    conomique. Tous contre tous et a peur pour c acun, continuer de suer pour un patron, fermer saueule. Contre ceux qui bronchent ou sont tout simplement indsirables la milice tatique garantites prots.

    t pourtant, certains ont pratiqu en novembre 2005 une critique gnralise de lurbanismeconcentrationnaire. Et pourtant, e feu et a rage ont parfois i umins e mouvement anti-CPE. Etourtant, des interpellations tournent rgulirement au vinaigre pour une icaille qui chiale ensuite

    es jours dITT.

    Ce qui dgote le cur, que la main sy attaque. Les raes et les dportations ne peuvent fonctionnerquavec des Bouygues qui construisent prisons et centres de rtention, des BNP ou La Poste quialancent des sans-papiers venus ouvrir un compte, des Croix-Rouge qui cogrent les camps detention, des Air France qui effectuent les dportations ou la RATP qui fait le tri pour la Prfecture.

    es mauvais jours niront

    De jour en jour

    CONTRE LES RAFLES, OCCUPONS-NOUS DES ROUAGESQUI LEUR PERMETTENT DE FONCTIONNER

    Manifestationcontre le centrede rtention de Vincennes

    En zones dattente

    Les zones dattente, cres en 1992, sont lesieux-prisons situs proximit des portst a roports pour enfermer es trangerson-admis sur le territoire et les deman-

    deurs dasile la frontire. En 2005, il y au ofcie ement 500 immigr s intern s

    dans ces 119 zones qui, lorsquelles ne sont

    as dans des locaux spciques comme renc (Marseille), sont souvent des cham-

    res dhtels loues par le ministre deIntrieur. Elles sont gres par la PAF oues douanes.

    Liste non exhaustive des qui collaborent lamachine expulser :

    A roport e Roissy : te Ibis a cplace un btiment spcique (ZAPI 3),que le groupe ccor a construit. La Croix-Rouge e cog re. Aroport dOrly-Sud : htel Ibis qui loge etnack Philas qui fournit la nourriture

    A roport e Nantes St Nazaire : teMascotte situ Bouguenais. Aroport Bordeaux Mrignac : htel

    rion.

    Port de Bayonne : htel Lousteau et htelaint Barnard situ Boucau.

    Port e Caen Ouistre am : te Mercure Port du Havre : foyer des gens de mer Port de Dunkerque : foyer des gens demer Port de Boulogne/Mer : foyer des marins Port de Rouen : htel Kyriad

    Port de la Rochelle : htel de la Terrasse,quartier de La Pallice Port e Ca ais : te Holliday Inn

    [Source : Anaf, Campagne de visites des zonesdattente en France, novembre 2005 mars 2006]

    eux qui font tourner la machine expulser...

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    ette Semaine mai 2007 Nuisances techno-industrielles

    Un nouveau racteur nuclaire est en cours de construction Flamanville,en Normandie, aussi monstrueux que les prcdents : lEPR. Et nouveau

    racteur, nouvelles lignes. Pas moins de 400 000 volts sur 150 kilomtres dela Manche au Maine.

    On connat depuis longtemps les effets directs de ces lignes trs hautetension : leucmies et autres cancers ou troubles neurologiques graves...quitablement rpartis entre les humains et les animaux. Et mme enterres,elles nous foutrons toujours en lair !

    Nuclaire sous haute tension

    Mais quimporte EDF, puisquil sagit de rpondre

    aux besoins dvorants dnergie lectrique delarme et ses systmes de surveillance, delindustrie et ses usines de mort jusquaux

    portes de lEurope, de la circulation desmarchandises, y compris humaines,

    et de ses TGV, de la transmissiondinformations et de leur vide

    interactif.

    Lutter contre ces lignes,ce nest pas simplementsopposer un nouveau

    dsastre annonc. A traversle nuclaire et son ncessaire

    acheminement, lEtat quadrille,contrle et domine non

    seulement les territoires maistoujours plus nos vies.

    Combattre cela avec cemonde qui les produit,

    cest reprendre got la libert...

    [Afche rencontre sur les murs de plusieurs villes, avril 2007]

  • 7/31/2019 Cette Semaine N92

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    Cette Semaine mai 2007

    ARSADANGEROSIT et a centra-lisation quil ncessite, par

    a culture de sret quil cre,commercia ise et g n ra ise, par

    es modes de subordination quilimplique, le nuclaire, loin dtre

    n simp e c oix tec no ogique,est partie intgrante des dispo-itifs de contrle global de lalante. En quelques dcennies

    peine, le nuclaire a montr dequoi i tait capa e, epuis esvictimes dHiroshima jusquauxcatastrophes du nuclairecivi reconnues Tc erno y ,

    hree Mile Island), occultes(Windscale, Kychtym) ou vi-es de justesse (Forsmark**).

    Aujourdhui, le nuclaire civilem e avoir e vent en poupe

    chez les gestionnaires capitalis-es. Des projets grandioses, donta r a isation pen ra e aossibilit des investissementsnanciers et des garanties destats, sont onc a or s, com-e lEPR Flamanville (racteur

    civil franais dit de troisime g-ration) ou bien encore ITER

    Cadarache (projet internationalde racteur fusion nuclaire).

    ans le domaine militaire, on

    assiste plutt au dveloppementarmes miniaturis es pouvant

    tre utilises contre des po-ulations aux quatre coins duon e, ans e ca re e guer-

    ortie immdiate du nuclaire !Aprs la manifestationnti-nuclaire de 30 000

    personnes Cherbourg le 15vril 2006, plusieurs manifscentralises avaient lieu le

    17 mars 2007. Elles ont runi40 000 personnes Rennes,8 000 Lyon, 5 000 Toulouset Strasbourg, 4 000 Lille. Unes thmes de contestationn tait encore une fois

    la construction de lEPR Flamanville.

    Mais en ces temps decampagne lectorale o larcupration et la dmagogievont bon train, il tait temps

    e rappeler une perspective

    utonome o lexigencearrt immdiat du nuclairemplique la rupture avec

    es logiques capitalistes ettatiques.

    es pr ventives et op rations e po iceondiale , bien que la possession de bombes

    classiques demeure lun des objectifs destats et que les stocks de matires nuclaires

    constituent de rels dangers.

    es gourous de latome prtextent de la crisedes nergies fossiles et poussent la roue poura reprise du nuclaire. La lutte contre les gaz

    effet de serre devient leur alibi au motif quee racteur nuclaire nen dgage pas, oubliant

    au passage toutes les tapes de la construc-ion et u fonctionnement es insta ationsuclaires, celles de lextraction de luranium

    au Niger ou en Australie son utilisation danses r acteurs, et a po ution t ermique par esejets gazeux et aqueux. Si la socit capitalis-e na jamais eu autant besoin dnergie pouraire fonctionner ses usines, ses banques, sesseaux de transport et de communication,es arm es et eurs engins e mort, sur terre,ur mer et mme dans lespace, il ne faut pas

    oublier que lnergie lectrique ne reprsenteque 5 6 % de lnergie primaire mondiale etque le nuclaire en est encore quune inme

    artie reprsentant 16%.

    Aux causes de dsastres propres touteses formes dindustrialisation, lindustrie nu-

    claire ajoute la radioactivit articielle quieut parfois s ten re sur es mi naires. Lesuclocrates le savent et cest pourquoi, loin

    de nier comme autrefois tous les dangers lisau nuclaire, ils comptent dsormais prpareres populations apprendre survivre en

    i ieu contamin . Le risque nuc aire tant achose la plus partage, il doit maintenant tree mieux accept : tout irradi potentiel doitonc evenir e comp ice e sa propre irra-

    diation et de celle des autres, encadr par lesniformes kakis et les blouses blanches avec,our seu orizon, es rang es e cercuei s elomb, pour que le monde tel quil est conti-ue fonctionner, dans lequel le citoyen culpa-ilis devient acteur de sa soumission.

    n restant sur le terrain des alternatives sansemettre en cause a ou imie nerg tique

    actuelle, par exemple en proposant de rem-lacer latome par lolien comme nergieenouvelable***, les cologistes dEtat jouente rle de tartuffes et dadministrateurs de nos

    vies irradies, toujours la place que lEtateur assigne. Do es tractations, es com-romis, les promesses destines ne pas treenues et les jeux de lobbying, qui culminent

    en p rio e ectora e. Pour e PS, i faut faireoublier le programme de 1981, son moratoireur a construction es centra es nuc aires, et

    Sur Sourire prconise une extinction desentrales anciennes et les plus dangereuses .

    ar son porte-parole, vire de la manif de Cher-ourg, les Verts franais, sur la trace de leursomologues allemands, sengagent pour unesortie sur ans ! uant au P , e sa

    dfense inconditionnelle mais intresse des

    technocrates et syndicalistes de la CGT dEDFet du CEA, il exige un uclaire scuris et du-rable ! Tout regroupement antinuclaire con-s quent evrait avoir en m moire a faite u

    ouvement la n des annes 70 et au dbutdes annes 80 due la stratgie lectorale pr-

    ominante, une critique insuf sante et mar-ginale de la socit de consommation .

    exigence darrt immdiat du nuclaire nee ve pas pour nous e a surenc re. E e im-lique la rupture avec les logiques capitalistes

    et tatiques. Cette perspective autonome estdifcile et incertaine et sa ralisation ne d-

    end pas que de nous. Mais nous avons la vo-ont dy contribuer, pour vivre libres, debout,

    et non genoux avec des pes de Damoclsau-dessus de nos ttes.

    Coordination contrela socit nuclaire

    c/o CNT-AIT, BP 46,91103 Corbeil Cedex

    * Winsdcale, octobre 1957, rebaptise sellaeld.ychtym accident de 1957 en URSS totalement

    occult.** Le 25 juillet 2006, la centrale de Forsmark, en Su-de, est plonge dans le noir. Plus rien ne fonctionne,sau e r acteur. es g n rateurs e secours nedmarrent pas et la temprature du cur grimpe :

    c erno y n est p us oin. n n, un entre euxaccepte de redmarrer la manivelle *** Notons au passage quAreva, le constructeur de

    acteurs nuc aires, poursuit ses investissementsdans lolien avec une offre publique dachat desactions de REpower (un des principaux acteurs deactivit) quil ne dtient pas encore. Est-ce pour di-

    versi er ses int rts ou pouvoir emain montrerquon ne peut pas sortir du nuclaire par lolien ?

    ans c anger a consommation ectrique ranaise,il faudrait environ 100 000 oliennes pour remplaceres centra es nuc aires !

    union publique Rennes et Lille lissue dea manif avec CECI EST UNE SIMULATIONn m u groupe ouise Becquere suivi un

    dbat avec la CCNS.

    Nuisances techno-industrielles

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    2ette Semaine mai 2007

    Nouvellese la guerre sociale

    8 dcembre, Paupresse Trois CRS ont t blesss vendredi en

    dbut de soire Pau (Pyrnes-Atlantiques).ouchs au genou, au tibia et au dos, les fonc-

    tionnaires ont bnci dune interruption tem-poraire de travail de 10 et 8 jours. Les incidentssont survenus vendredi vers 21h20 alors que sixCRS effectuaient un contrle routier avenue deBuros, en lisire du quartier sensible de lOussedes Bois.Un groupe dinconnus encagouls etmunis de battes de base-ball, de barres de feret de projectiles divers (cailloux, morceaux deparpaing ont fondu sur trois CRS placs sur lavoie publique, leurs trois collgues tant restsdans le fourgon. Aprs stre rfugis dans uncentre commercial proche, les fonctionnairesont pu se dgager quand lun dentre eux a tirplusieurs coups de feu en lair.

    9 dcembre, Lavalpresse Deux dtenus de la maison darrt de

    Laval (Mayenne) qui samedi avaient bncidune permission de sortie pour participer au

    lthon se sont fait la belle. Samedi matin, ilsont particip linstallation du stand Tlthon Laval. Et durant la journe, ils y ont vendu desgteaux quils avaient eux-mmes confection-ns en prison. Peu aprs 17h, ils ont drob lavoiture dun animateur du stand pour senfuir.

    10 dcembre, Corbaspresse Des engins de chantier ont fait lobjet

    de tentatives dincendie ce week-end. Les pneusdes pelleteuses et camions-bennes ont rsistux ammes. En revanche, la cabine dun lva-

    teur a t partie dtruite. Au printemps 2009,la maison darrt de Corbas pourra accueillir690 dtenus, principalement issus des prisonsde Lyon.

    14 dcembre, Neuville-de-Poitou(presse) Deux adolescents ont t mis enexamen et laisss en libert sous contrle

    judiciaire aprs avoir incendi pour se vengerle logement de fonction du principal de leur an-cien collge Neuville-de-Poitou Vienne . Lesdeux jeunes garons, gs de 16 et 17 ans, ontt mis en examen pour dgradation par unesubstance incendiaire par le juge des enfantsde Poitiers. Ils ont avou avoir agi par vengeancecontre le principal qui avait renvoy lun deux ily a quelques annes.

    20 dcembre, Paris(presse) Drle de concidence. Aprs la perma-nence de lUMP, vandalise dans le XIIIe dans lanuit de mardi mercredi, voil la permanence

    du PS du IIIe qui est son tour saccage. Vitresbrises par le jet de deux pavs, devanture ta-gue, efgie de la candidate la prsidentiellemanifestement vise par les vandales, les bu-reaux du PS rue Charlot, hauteur du march

    des Enfants-Rouges avaient, hier matin, lalluredun champ de bataille. Plus loin, rue de Poitou,

    des graftis appellent ne pas voter...

    3 janvier, Vernon(presse) Deux policiers qui procdaient uneinterpellation ont t agresss par un groupe dejeunes Vernon Eure et lun deux a t gri-vement bless la tte. Les deux fonctionnairesont t hospitaliss, lun pour une main casse,lautre pour un grave traumatisme crnien.Deux autres policiers municipaux, qui taientgalement sur les lieux, ont t plus lgrementblesss. Lagression sest droule mercredi peuprs 15h dans un des quartiers sensibles de

    Vernon alors que les policiers tentaient dinter-peller un jeune suite un vol de scooter. Ungroupe de jeunes prsents sur les lieux sen estlors violemment pris aux fonctionnaires en

    leur jetant des pierres.

    30 janvier, Lille(presse) Vers 6 h 45, le poste de police de Lille-Sud a t incendi par deux malfaiteurs. Poury parvenir, ils ont stationn une voiture Ford immatricule en Belgique juste devant laporte du btiment avant dy mettre le feu. Siucun bless nest dplorer, les bureaux ont

    t entirement dtruits, comme en tmoigne

    la faade noircie de suie. Les dix-neuf policiersde Lille-Sud ont t raffects au commissariatcentral.

    27 mars, Parispresse Linterpellation par des gendarmes

    dun usager du mtro circulant sans billet adgnr mardi la gare du Nord en affron-tements entre jeunes et forces de lordre, quiont dur plusieurs heures partir de la n delaprs-midi. Peu avant minuit, par une srie decharges et grand renfort de gaz lacrymogne,la police a fait vacuer la centaine de jeunes quileur avait fait face, dans le sous-sol de la gare et

    dans la station de mtro attenante, toute la ndaprs-midi et la soire.Le calme est revenu vers 1 heure du matin danset autour de la gare du Nord quand les forcesde lordre ont ni par disperser le derniernoyau de manifestants, qui ont jou pendantun temps au chat et la souris avec elles dansles rues autour de la gare. Selon la prfecturede police, neuf personnes ont t interpelles,dont lusager sans billet, un homme de 33 ansccus davoir frapp les agents de la RATP qui

    lavaient vu sauter un portique et avaient tentde le contrler. Il avait t rapidement matrispar une patrouille de gendarmes passant non

    loin de l. Mais quelques dizaines de tmoins,parmi lesquels de nombreux jeunes, ont estimque linterpellation avait t trop brutale et ontcommenc se masser devant le local de laRATP dans lequel le suspect avait t dans un

    premier temps retenu, avant dtre vacu versun commissariat. Des renforts de policiers et degendarmes sont rapidement intervenus.Sous le regards de centaines de tmoins etdusagers du mtro coincs sur place, une foulede plus en plus hostile a commenc jeter desprojectiles sur les forces de lordre. Les policiersont rpondu par de courtes charges et des jetsde gaz lacrymogne. Certain jeunes, arms decaddys ou de poteaux mtalliques utiliss dansle mtro pour dlimiter les les dattente, onttent de casser des vitrines de commerces, desdistributeurs automatiques de boissons et de

    friandises, des panneaux dafchage et des vitresde sparation. Un dbut dincendie a t allumdans un stand daccueil de la RATP.Le face--face a repris vers 20h lintrieurde la gare. Des jeunes, dont certains arms debarres de fer, sen sont pris des distributeursautomatiques de boissons dans les sous-sols dela gare, ont bris des vitres, ampoules, rambar-des en verre. Un magasin de chaussures a tpill. Des poubelles ont t incendies. Desjeunes opraient par petits groupes en diff-rents endroits de la gare souterraine. Dautresfaisaient face une cinquantaine de policiersen tenue anti-meute aux cris de Sarkozy, en-cul ! , Police partout, justice nulle part ! ou Abas lEtat, les ics et les patrons ! .

    28 mars, Mulhousepresse Un homme qui versait de lacide chlo-

    rhydrique dans les horodateurs du centre deMulhouse (Haut-Rhin) pour protester contreles parking payants, a t interpell et plac engarde vue. Lhomme, g de 47 ans, se dpla-ait vlo, muni de burettes dacide. Il a d-clar la police avoir vandalis une soixantainedappareils au cours des six dernires semainespour exprimer son mcontentement face

    lextension de la zone de stationnement payant Mulhouse. Les dgts sont estims 130.000euros. Confondu par plusieurs bandes de vido-surveillance, il a t interpell mardi.

    Nouvelles de la guerre sociale

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    3 Cette Semaine mai 2007Nouvelles de la guerre sociale

    2 avril, Mcon(presse) Un incendie dorigine criminelle apartiellement dtruit une antenne Assedic Mcon, lundi vers 04H30. Un objet incendiairea t lanc lintrieur du btiment, a expli-qu le vice-procureur Christophe Rode. Leeu, parti du hall daccueil, a ensuite gagn lestages, pargnant les bureaux individuels maisdtruisant une partie du toit. Lagence risque derester ferme pendant plusieurs jours.Par ailleurs, une demi-heure avant lincendiede lantenne Assedic, trois voitures du centredinformation et de recrutement de larme deterre (CIRAT), gares deux km de l, avaientt la cible dengins incendiaires. Trois bouteillesdalcool, avec un systme de mise feu artisanal,vaient t places sous les roues des vhicules.

    Un seul a fonctionn, dtruisant une des troisvoitures.

    5 avril, Marseillepresse Une statue en bois de la Vierge qui

    pourrait dater du XVe sicle, place lext-

    rieur de la basilique Notre-Dame de la GardeMarseille, a t endommage hier jeudi saintpar un incendie vraisemblablement criminel.Selon le porte-parole de larchvch : Cestuelquun qui a mis le feu sous la statue en bois,rotge par une gr ille fermant loratoire. Le thorax

    est brl.

    7 avril, Millau(presse) Lenseigne de restauration rapideMcDonalds de Millau Aveyron , qui avait tlobjet dun dmontage en aot 1999, a denouveau t vandalis. Les deux grandes baiesvitres de lentre principale de ltablissementont reu des jets de pierre et les impactstaient encore visibles jeudi. En outre, le slogan Osez Bov a t inscrit sur la faade. Faut-il yvoir la signature du candidat la prsidentielleos Bov ? Cette fois, il ny est pour rien. a neessemble pas aux actions de la Confdrationaysanne - dont laltermondialiste a t porte-

    parole -, rpond son directeur de cabinet, Jac-ques Perreux. a dernire fois, le dmontage avaitune valeur symbolique et nous lavons fait en pleinour, visage dcouvert. Cette fois-ci, les faitsse sont produits entre 2h et 6h, alors que JosBov devait tenir une runion publique Saint-

    ome-de-Cernon Aveyron le lendemain.

    9 avril, Lyon(presse) Depuis deux jours, les trains en prove-nance du Nord accusent dimportants retards

    sur Lyon. A lorigine de ce dsagrment, unincendie criminel qui a endommag le systmede gestion de la signalisation des voies 4 kilo-mtres de la gare de la Part-Dieu. Les cbleslectriques et les relais lectromcaniques de lins-allation ont t endommags. Nous ne sommesplus en capacit dassurer totalement la scurites passagers. Au lieu de rouler habituellement

    90 km/h, les trains passent au ralenti tout juste0 km/h cet endroit-l , indique Alain Autruffe,

    directeur des grands projets de la rgion SNCFde Lyon.Ce sabotage a donc provoqu dimpor-tantes perturbations Lyon o prs de 1000trains transportant 100 000 voyageurs circulentquotidiennement. Les lignes nationales et inter-nationales reliant Lyon Paris, Lille, Rennes etBruxelles ainsi que les lignes rgionales sontfortement touches, voire totalement paraly-ses.

    12 avril, Plormel(presse) Inaugure le 10 dcembre dernier, lastatue de Jean Paul II, Plormel, na pas ni de

    faire parler delle. Dans la nuit de mercredi jeudi, elle a t badigeonne avec des pots depeinture lhuile blanche et turquoise.

    12 avril, Toulousepresse Une bouteille dessence enamme a

    t lance vers 4H30 contre un btiment abri-tant le service de la trsorerie principale chargde la collecte des amendes dans le quartier deJolimont, lest de Toulouse. Lincendie sestgalement propag un bureau contigu de laMission locale, qui a t entirement dtruit. Unlocal du Centre rgional dinformation jeunesse

    t endommag. Un autre incendie a t

    provoqu par un cocktail Molotov dans le halldun immeuble abritant lUnion patronale de laHaute-Garonne et dautres organismes publicsou semi-publics, a dclar le procureur adjointJean Cavaills.

    18 avril, Buchelaypresse Huit bus articuls ont brl au dpt

    du rseau TAM, dans la zone des Closeaux, Buchelay. Cet vnement intervient alors queles tensions sont fortes au sein de la socit,rcemment rachete par la RATP. Les criminelsont asperg dessence quatre bus avant dy met-tre le feu. Par propagation, quatre autres engins

    ont t dtruits. Deux autres ont t retrouvsrross dessence mais nont pas t incendis.

    Les chauffeurs de la socit TAM ex-cars

    Giraud , rcemment rachete par la RATP, etleurs reprsentants syndicaux disaient avoirpeu got la visite du prsident de la com-munaut cliente de lentreprise 17 lignes et20 000 voyageurs par jour). Il nous a dit que,sil fallait, il remplacerait tout le monde , cone undlgu syndical.

    19 avril, Nandyindymedia Un incendie dorigine criminelle a

    partiellement dgrad une cole lmentairede Nandy Seine-et-Marne . Lincendie, qui sestdclar vers 3H00 du matin, a dgrad principa-lement deux salles de classe de lcole Les Boisavant dtre teint par les pompiers.

    19 avril, Toulousepresse Trois btiments publics ont t la ci-

    ble dans la nuit de mercredi jeudi ToulouseHaute-Garonne de cocktails Molotov.

    Un incendie sest dclar lagence ANPE de Ra-monville (Haute-Garonne) quelques kilom-tres de Toulouse, a indiqu Paul Michel, procu-

    reur de la Rpublique. . On a constast que deuxobjets incendiaires avaient t projets lintrieurde lagence provoquant lincendie dune imprimanteet des dgts mineurs. Les 43 employs de cetteagence spcialise dans la sant et laction so-ciale seront redirigs vers dautres agences enattendant la rouverture des locaux prvueen dbut de semaine prochaine. Des jets decocktails ont galement t dcouverts sur lebtiment qui hberge le Conseil conomique etsocial et des traces ont t trouves sur celuide la Chambre des comptes, les deux dicestant situs dans le centre-ville de Toulouse.

    20 avril, Le Manspresse La direction de lusine Renault du Mans

    a annonc vendredi avoir port plainte pourdes actes de sabotage sur son outil industrielconstats jeudi soir dans un contexte socialtendu, dix jours aprs le licenciement de cinqsalaris pour faute grave. La direction du site,qui emploie 3.000 personnes la fabricationde chssis, a dnonc des actes de sabotagesintolrables sur linstallation de la X91, la rem-plaante de la Laguna. La CFDT, syndicat ma-joritaire au Mans, a condamn trs fortementces agissements inadmissibles qui pnalisentloutil de production. Le syndicat a galement

    dplor des tags apposs sur ses panneaux daf-chage, dont des croix gammes et des insultes.Par ailleurs, la faade du CE a t endommagejeudi soir par un incendie, qui sest dclar dansune haie aux abords immdiats du btiment.Il y a une dizaine de jours, cinq salaris de lusineRenault du Mans avaient t licencis pourfaute grave la suite de violences commises enmarge dun mouvement de grve en mars. Cemouvement combattait un projet de exibilitdu temps de travail. Les cinq salaris, dont deuxont 25 ans danciennet, avaient t mis piedpour des agressions physiques et verbales,selon la direction. Le plan de exibilit avait tsign par trois syndicats (la CFDT, la CFE/CGCet FO le 16 mars.

    [Dpt e us Buc e ay, 8 avri 2007]

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    ette Semaine mai 2007

    ROUEN Ce quil sest vraiment pass

    A la suite du tabassage lm de deux jeunes pas loin ducampus de Mont Saint Aignan le 3 avril, une mobilisation luniversit sest mise en place.

    Jeudi 12 avril, un appel une manifestation contre la policepour certains, contre la rpression pour dautres, a t lar-gement diffus.500 600 personnes selon la police, se sont retrouves encentre ville. Principalement des lycens et des tudiants. Lecortge a pris la direction de la prfecture jusqu ce quil sescinde une intersection. Environ 150 militants de gaucheet dextrme gauche continuent jusqu la prefecture, le

    reste bloque le boulevard. Aprs dix minutes de stagnation,le cortge repart avec en tte une banderole : BOUTONS LAPOLICE HORS DE FRANCE. Probablement une boutade propos de Jeanne Darc. Dautres pancartes disaient : LESBACS AU RMI, BATARDS DE FLICS, TOURNEZ MANEGE- FORAINS DE FRANCE UNISSEZ VOUS, LA PEUR DOITCHANGER DE CAMP. Jen passe et des meilleures.

    Quinze minutes plus tard, trois policiers de la BAC sontsignals par les manifestants. Ils se font alors agresser etinsulter et doivent fuir la manifestation. Toujours plus loin,une assurance est attaque. Le cortge reprend en churNIQUE LA POLICE, SARKOZY ENCULE ou encore PLUSDE FLICS DANS NOS VILLES ou VIES je ne sais pas.

    nsuite, la manifestation bifurque et se dirige vers la per-manence de lUMP. Elle est alors sauvagement attaque etcertaines personnes tentent dy mettre le feu. A partir del, un important dispositif policier apparait et attaque lecortge qui se disprse dans tous les sens.

    Dans les heures qui ont suivi, des CRS chassaient les tu-diants et lycens dans les rues. Des regroupements sporadi-ques semblaient se reformer systmatiquement. Apparem-ment 5 jeunes seraient en garde. vue.Selon la presse locale, lUNSA-POLICE aurait port plainte lencontre dafches qui inciteraient la haine de la po-lice.

    A dix jours des lections, la situation parat extrmementtendue entre jeunes et forces de lordre.

    [Indymedia Lille, 13 avril 2007]

    Fins de manif agitesTOULOUSE heurts et lourdes condamnat

    Dimanche 25 mars, face au meeting de Le Pen une manifestationcentre ville des airs dinsurrection. Les poubelles brlent, des barr s blquent les charges, a canarde dans tous les coins, lacrymaux et as ll da

    n sens, canettes et caillasses de lautre, presque 4 heures durant.

    Douze personnes sont interpelles le dimanche, raes au hasard.elches le lundi, sept envoyes en cabane en attendant une commdiate mercredi. En toute logique, elles auraient du tre dfr

    ais les autorits ont prfr attendre la n du dlai lgal de garles mettre en dpt la prison de Seysses, histoire quelles passentdj dtenues.

    ercredi 28, 14 h, lentre du palais de justice est ltre par ungros ics. Quiconque a la gueule dun manifestant ne passe pasbarrage et reste dehors sous la pluie, les camras, les voitures. Daa grouille de icaille, ceux en uniforme et ceux informes de la BAC.barrage, la salle est soi-disant pleine, ne passent que les journalistet certains avocats. Le procs commence avec dheure de retard.

    remire charrette : deux femmes, un homme. Il passe en premier, unjeune prof de philo. On lui reproche des insultes du genre : C.R.S. ls debourgeois, enculs. Verdict : Trois mois avec sursis pour le jeune prof de

    hilo. Deux lles passent ensemble, pourtant elles nont en commun quelavocat commis dof ce. Larrestation muscle de la premire a t diffusesur les ondes. Elle reconnat le fait davoir lanc une canette. Son casier nest

    as vierge, cinq condamnations en son absence. Verdict : Trois mois fermesavec 2 ou 3 mois de sursis en plus. La deuxime est trs jeune, ses propossont totalement incohrents. Elle savait mme pas quil y avait une manif.

    lle est accuse dinjures, de coups de pieds dans les boucliers et davoir jetses chaussures sur les ics. Ca, elle le reconnat. Elle parle beaucoup, de toutet de nimporte quoi. Elle ne tient pas en place. Elle est vacue de la salle la demande du juge aprs avoir coup la plaidoirie de la procureur, une petite

    ana hautaine, tranchante qui rclame corps et cris des peines de prisonerme. Verdict : trois mois avec sursis.

    euxime charrette : louvrier militant (CNT), le punk des rues, le vieilarabe, le jeune tudiant. Deux sont installs face au juge. Le premier est ac-cus de violence agents, aggraves par des jets de bouteilles. Le deuximevient davoir 20 ans, il vit depuis 5 ans la rue. Il a une bquille suite des

    roblmes de ligaments arrachs. Il est ras sur les cts donc petite crte, ca-uche noire, blouson sans manche de camou age, jeans. Il est accus commeous les autres de violences contre les forces de lordre. Verdict : Trois moisermes pour le futur ex-ouvrier avec quelques mois de sursis en plus. Six moisermes pour le jeune punk des rues !

    Viens le tour de larabe, il passe tout seul. On lui donnerai facilement lasoixantaine mais non il na que 44 ans. Lui, son histoire est simple. Cest unalcoolique. Il revenait dun caf de Saint-Aubin, il tait compltement torch.l a crois la manif. Il sest mis en avant, il a insult les ics. Il a ni sa canette

    et la jet au milieu. Pour la proc, cest clair, il a eu 25 condamnations (bien srour des dlits mineurs : saoulerie, bagarres, petits vols.), il est au chmage,

    elle demande un an. Verdict : neuf mois fermes.Au tour du jeune tudiant. Avec sa tte trs juvnile de grand duduche, il estaccus de caillassage. Il reconnat avoir tellement bu la vielle quil tait encorebourr le dimanche. Alors oui, il a jet des choses mais non, pas des cailloux,des mottes de terre un peu dures quil a pris au pied des arbres. Verdict trois

    ois avec sursis pour ltudiant, il pourra continuer tudier en paix mais pasarticiper dautre manif signale le juge.

    ne nouvelle charrette de trois dtenus arrive, un seul est accus davoirarticip la manif. La procureur jubile, cest grce des lms et des photos

    quil a t reconnu et arrt le lendemain. Il est sdf, cela a t facile de leetrouver vu quil passe sa vie dans la rue. Verdict : quatre mois fermes avecandat de dpt.

    ls ont tous accepts dtre jugs immdiatement. Sur les huit, cinq dormentce soir en taule. Personne na t relax.

    [A partir dIndymedia Paris, 29 mars 2007]

    Ca branle dans le manche

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    5 Cette Semaine mai 2007Espagne

    ans cet article de recherches, nous voulonsmettre en lumire quelles entreprises bn-ient directement de la construction de prisonsn Espagne.

    Construction et entretien des prisons

    Sur le site de la ireccin General de Institucionesenitenciariasse trouve linformation suivante : le

    Conseil des ministres a approuv une rvision etune actualisation du Plan de Creacin y Amortiza-cin e Centros Penitenciariosqui imp ique a cons-ruction de 46 nouvelles infrastructures carcrales

    pour la priode 2006-2012, avec un investisse-ment e 1647,20 mi ions euros qui sajoutentux autres 1504,20 millions dj approuvs lorse prcdents Conseils des ministres. Cest--dire

    p us e 3000 mi ions euros ans e usiness e

    la construction et de la rforme des prisons.

    Il existe 77 prisons dans lEtat espagnol. La si-uation actue e est a massi cation, vu que e

    nombre de prisonniers na pas cess daugmenter.Il y a actuellement 65.000 prisonniers, alors quily en avait 14.764 en 1974.

    Les deux entreprises qui ont reu le plus de con-rats de construction sont COMSA et Ferrovial.

    Les eux contrats es p us evs que nous avonsencontrs sont pour COMSA. Le 13 juin 2006,

    le BOE (Boletn Ocial del Estado) rend publique

    ladjudication du projet dexcution du CentroPenitenciario de Arrecife (Lanzarote) lentre-prise COMSA pour une va eur e 14.704.776,95uros, hors taxes. De plus, COMSA possde unutre contrat dune valeur de plus de 17 millionseuros pour aggran issement u Centro Peni-enciario de Tahche.

    es trois hydres

    Les entreprises les plus connues qui sont en traine gagner du fric avec la construction des prisons

    sont FCC, ACS, COMSA et Ferrovial. Tous qua-re tiennent en commun e ait tre e gran s

    roupes avec plusieurs liales, de raliser des chan-iers ltranger, davoir des dizaines de milliersemp oys et e participer aux c antiers u AVETGV espagnol] .

    Les propritaires de FCC sont les surs Koplowitzt Marce ino Oreja Aguirre ex-euro put u Par-i Populaire. FCC a particip la construction du

    barrage de ITOIZ et plusieurs autres, elle cons-ruit et entretient aussi es gazo ucs et es o o-ucs. La FCC est facile rencontrer, vu quelle estonnue en de nombreux villages et villes de tout le

    pays pour soccuper des services de nettoyage et deestion des ordures. Sur son site, la FCC annonce

    ue e est en c arge e aggran issement e troissidences prfabriques pour la prison de QuatreCamins, Roca del Valles (Barcelona). De plus,a FCC est c arge e a rco te e c ets eertaines prisons.

    ACS est une gigantesque multinationale prsenteans 53 pays et dirige par Florentino Prez, plusonnu pour sa participation dans le Real Madrid.

    ACS est responsa e es constructions u Centrepour Mineurs du complexe pnitentiaire de Ca-abanchel (Madrid 3)et du gros uvre du centre

    pnitenciaire Puerto III Puerto e Santa Maria(Cdiz).

    Ferrovial est un des principaux groupes de BTPans e mon e avec une capita isation oursire

    suprieure 10.000 millions deuros et plus de100.000 employs. Le propritaire de Ferrovial vitsur un norme yacht-htel otant, dont la valeurvoisine les 12 millions deuros. Le Prsident de

    Ferrovial et ls du propritaire est Rafael Del PinoCalvo Sotelo, qui est un familier de lexpresident

    u gouvernement Calvo Sotelo. Ferrovial sest vuju iquer un trs trs gran nom re e contratsvec lAdministration Pnitenciaire.

    Les autres ordures

    Les autres entreprises moins connues impliquesans la construction et la rnovation des prisons

    sont TEYCO, MOINSA OHL, Obrascon,Huarte, Lain, EJUCASA, INTEICO, BegarConstrucciones y Contratas S. A, Gorpesan S. A,ICA Obras y Construcciones, S. A, Construccio-nes Vi egas S.L, Ais amientos e Tajo S.L. - Con-ratas S.L. y Contratas y Viales S.L, Semacon S.A,

    Brisol S.A, Construcciones Leandro Vidal, S.L,

    C ece SA, App us Norcontro SL, Copisa Cons-ructora Pirenaica S.A,& Agefred Servicio S.A,

    . Runner SL, Riera arquitectura, GISA, FamoSA, Ribo SL, Vicsan, Saeta Ingenieros S. A, F.Olmos Aplicalor S. A, Conducciones Hidrulicasy Carreteras S. A, Construcciones Lpez Cao S.L, -Obras y Contratas Aedes S. L,Construcciones

    abalandi S. L, Coinger SL y Secoba ServiciosIntegra es S. A.

    Scurit et travaux de second uvre

    Quant aux entreprises charges dinstaller les sys-mes e scurit, es principa es sont e COBRA.

    Les contrats de ces entreprises sont trs levs. CO-BRA Instalaciones y Servicios, Sociedad Annimase ait 6.988.316,13 euros ors taxes pour e projet

    es installations de scurit de la prison de MadridVII. On peut prciser que COBRA a particip auon it e a Huerta e a Punta (Va encia) en ins-allant des pylones haute tension et que COBRAst aussi responsable et charge de linstalation, laestion et lentretien de nombreux parcs oliens.

    Watsegur, Sociedad Annima. Isolux Ingeniera,Socie a Limita a. Unin Tempora e Empresasont reu 6.199.982,47 euros hors taxes pour laalisation des instalations de scurit de la prisone Puerto III E Puerto e Santa Mara (C iz).

    Instalaciones Inabensa, Sociedad Annima sestdjuge le 8 de febrero del 2007 la ralisation des

    insta ations e scurit e a prison A ocsser(Castelln) avec un contrat de 6.988.316,13 euroshors taxes.

    La plomberie des prisons concerne entre autresAopil S.L, Opain S.L, Proyecon Galicia S.A,Gesair S.L, Tritio S. A e Integra MGSI S. AL ectricit concerne e aon rgu ire es euxentreprises UICESA et Isolux Ingeniera S.L. Lechauffage et la climatisation dont bncientsurtout es matons : E ecnor S. A. Ceco a Servi-cios Integrales SA et Aplicalor SA. La rcolte desordures et le nettoyage : FCC, clece sa, Recolim S.L., Urbaser SA. Les quipements de cuisine con-cernent Electrolux Professional SA, lquipementin ormatique I ermtica SA, e mo i ier Meca uxservis, la laverie Polimatic.

    Les contrats pour fournir la nourriture en prisonsont de lordre de plusieurs millions. A Picassent,cest lentreprise Gastronoma Mediterrnea S.L. qui sen charge, et le prix est de 4,01 eurospersonne/jour. A Dueso, cest Brassica Group SA.qui tient le contrat.

    Le transport des gardiens reprsente galementeaucoup argent, soit p us ou moins 100.000

    euros par contrat pour chaque prison. Les entre-prises sont : Murcia Autobuses Mar Menor, Len S. L. M.M. Romeras, en A geciras MansaAutocares S. L., Segovie Autocares Siguero S.L. , Salamanque Zamora-Salamanca S. A. Crdoba Autocares Prez Cubero S. L, Alhaurinde la torre Autocares Vzquez Olmedo, AlicanteMistral Marenostrum, Badajoz Anbal S. L et Tenerife Transportes Fumero Mesa S. L.

    La fameuse socit Pikolin SA a touch 963.817,54euros pour livrer un lot de matelas de haute scu-rit avec une taie ignifuge et des oreillers. IturriSA a touch 886.268,70 euros pour un lot decouvertures et protections e mate as.

    En plus du business de la construction et de la r-novation des prisons, dautres se sucrent sur la pri-son. On peut citer es matons, es entreprises quiexploitent les prisonniers, les entreprises privesqui grent les prisons pour mineurs ou les centres

    e rinsertion. Au tota , i y a 18 000 matons,dont 16 000 sont fonctionnaires et un peu plus

    de 2 000 ont un autre type de contrat. Selon leu get gnra e Etat pour 2005, Instituciones

    Penitenciarias sest engouffr 506 millions deurosen frais de personnel. Y compris lEglise qui sestmang 777 000 euros pour tenir le culte. Le totaldes frais budgets pour 2005 par la Direccin Ge-nera e Instituciones penitenciarias a t e 787millions deuros au total.

    Feu aux prisons et ceux qui en protent !

    [Traduit de lespagnol partir dun texte publi le 23avri 2007 sur inamen.org

    LESPROFITEURSDELACONSTRUCTIONDESNOUVELLESPRISONS

    ESPAGNE

  • 7/31/2019 Cette Semaine N92

    16/44

    ette Semaine mai 2007 Italie

    Juan a t arrt par la guardia civil

    Girone en Espagne le 21 dcem-

    bre 2006, sur la base dun mandat

    e capture international parti

    Italie pour association subversive

    but terroriste (art. 270bis).

    Le 28 juin 2006 avec trois autresompagnons, il stait rebell

    Rovereto contre un contrle diden-tit. Condamn 9 mois de prison

    erme en comparution immdiate

    pour rsistance, violence commise

    sur une personne assermente et

    blessure, il avait t incarcr Vicenza puis Udine en compagnie

    e Mike (condamn 10 mois).

    but novembre, le juge lassigne

    sidence Modane.

    Un mois et demi aprs, il part en

    avale, sachant quil est accus par

    e procureur Storari depuis juin006 dtre le seul membre connu

    une association subversive Rovereto responsable des diver-

    ses attaques incendiaires de ces

    ernires annes dans cette ville.

    pciquement, il est accus dtre

    auteur de lincendie du 26 fvrier005 contre deux fourgonnettes de

    Trenitalia, compagnie ferroviaire

    talienne complice des dportations

    es immigrs hors du pays.

    Incarcr la prison de Soto del

    Real Madrid, il sera extrad versItalie. Le 5 mars, il est transfr de

    a prison dOpera celle de Teramo,

    n isolement maximal.

    noter que le 7 fvrier en Espagne

    ut aussi arrte Nria, accuse

    e bande arme, et en ralite soutenir Juan en Espagne (voir

    page ci-contre).

    Rovereto

    Arrestation, incarcration

    et extradition de Juan en Italie

    ITALIE

    APROPOS de la situation Girone, je suis au

    courant par une amie et je connais plus oumoins e jeu es po iticiens et a situation, maiscomme tu peux limaginer, la communicationest difcile.

    e que je peux vous ire cest mon point e vue,comment je vois les choses. Ce qui est clair pourmoi, trs clair mme, cest que je nprouve querage et haine contre les partis politiques (etlEtat) quels quils soient ! Il est clair quils sont,et tout citoyen-ic avec eux, responsables duproblme, quils sont responsables des morts etdes blesss qui en 2006 ont tent de traverserles frontires de Melilla. La guardia civil et les

    militaires marocains sont responsables des d-portations en masse.

    Lunique crime quils leur reprochent est dene pas avoir un bout de papier qui pour euxvaut plus quune vie. Ils sont responsables destortures et des incarcrations dans les nouveauxcamps de concentration, en Espagne, en Europecomme dans le reste du monde. Ils sont respon-sables des 90 morts en 2006, tombs dans lescommissariats aux mains de la police espagnole,sans compter les cas quon ne connat pas.Ils sont responsables des 65 ou 70 000 (je nesuis pas sr du chiffre) prisonniers quil y a en

    Espagne et des morts en prison, responsablesdes 16 000 morts au travail, responsables de laconstruction de la nouvelle frontire de Melilladestine freiner les vagues de dsesprs quipartent en bateau, et qui provoque indirecte-ment de nombreuses morts.Ils sont responsables des morts en Afghanistan,Libye, etc. par les armes de la paix.Ils sont responsables du contrle de tous nosmouvements jour aprs jour avec la surveillancepermanente des camras, des tlphones por-

    pour leur scurit. Cest une partiefont ces charognes, sans parler deie typique de leurs mots commeert, non-violence, terrorisme.rien quils nous dmontrent le con-risons, les camps de concentration,ats de masse, les dportations, lesendies et dvastations de peuples

    entiers, de montagnes et plusencore. Lesclavage et le tra-vail forc pour leur prot etleur bien aime dmocratie.Tout ceci est la ralit de leurystme capitaliste, non pas ce

    qui s nous ont voir ans eursmoyens de des-information (tl,

    ournaux, radio, etc.).ans un monde lenvers, le ter-

    te est celui qui se lve, celui quie, celui qui se solidarise avec les

    prisonniers, celui qui critique le systme ou tout

    simplement ne se jette pas ses pieds.I ne mimporte cepen ant pas e savoir si jesuis coupable ou innocent de ce dont on mac-cuse, ce sont deux concepts moraux et trs rela-tifs dont je me fous. Ce qui compte, cest que jesuis daccord et me solidarise avec qui attaqueou se dfend de toutes les formes doppressionavec les moyens et de la manire qui lui sem-blent opportuns, si ncessaire avec violence etclairement par laction directe.Bien, je crois que ce que je pense du sujet estclair. Je sais quil ny a l rien de bien nouveau,mais cest a aon ont je vois es c oses, aumoins jusqu prsent. Je nai jamais fait partiedaucune association et a ne me plat pas dtrereprsent par quelquun.Je vais te dire ce que je pense personnellement :si on parle de ma situation, moi a me vatoujours bien du moment quil y a un l con-ducteur avec la racine du problme, qui est pourmoi la prison et le systme qui la gnre et estlui-mme une prison. Je crois qu partir du mo-ment o tu critiques cela, on va vers la solution,qui est la destruction complte. Et en disant celaon demande automatiquement la libration detoutes les personnes qui sont lintrieur.

    Je crois que si on ait cette critique orsquonorganise des initiatives de tout type comme lesmanifestations, rassemblements, tracts, etc., lespoliticiens de service et toute cette merde nesapprochent pas trop de toi. Mais la questionne serait-elle pas plutt de savoir si les amis etla famille savent comment on pense et si ils lerespectent ? Je pense quils savent commenton voit les choses mais quils ne le respectentpas, cest pour cela que certaines personnes ontrompu avec eux. Parce quil y a des choses queje ne peux accepter et dautres sur lesquelles jepense avoir t clair (1).

    Aucune lamentation pour les prisonniers, seule-ment a utte.

    Un salut toutes les personnes qui par leursolidarit, quelle quelle soit, nous font sentirmoins seuls.

    uanprison de Teramo, dbut avril 2007

    (1) Ndt : allusion une partie de la mobilisation enspagne mani e personnes arce one e

    mars 2006) qui se basait sur une position innocentistepour Nria, refusait de faire le lien avec Juan, et laquelle participaient des partis catalanistes de gche

    (le CiU et lICV) en campagne. Tout ceci a conduitdes compagnons rompre avec leur jeu politicien et crer une Asamblea de Apoyo a Juan y Nria

  • 7/31/2019 Cette Semaine N92

    17/44

    7 Cette Semaine mai 2007

    D p eins nergie pour vous tous. A vrai ire, moi,la Nria, je nai jamais su si je voulais me dnir commeanarc iste, vu que j ai toujours it que je suis ria et que

    jagis et fais les chos