catalogue de l'exposition "paris en chansons"

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S I R A P en chansons 1 DE MONTAND À MONTAND 2 DE PANAME À PANAME 2 CD INCLUS

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Echantillon du catalogue d'exposition

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SIRA P en ch

ansons

1

DEMONTAND

À MONTAND

CD accompagnant l’ouvrage du même nom publié par Paris bibliot

hèque

s. Ne

peut

être

ven

du sé

parém

ent.

Tous d

roits réservés.

2

DEPANAME

À PANAME

CD accompagnant l’ouvrage du même nom publié par Paris bibliot

hèque

s. Ne

peut

être

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parém

ent.

Tous d

roits réservés.2 CD

INCLUS

SOMMAIRE

AVANT-PROPOS DE BERTRAND DELANOËPRÉFACE DE PHILIPPE MEYER« EN PARLANT UN PEU DE PARIS » DE CHRISTIAN MARCADET

LA CHANSON DANS L’HISTOIRE DE PARISAUX ORIGINESCÉLÉBRATION DE PARISINTERPRÈTES DE LÉGENDES

LES LIEUX DE LA CHANSON / LES PARISIENSLES RUES ET LES QUARTIERS DE PARIS EN CHANSONSLA SEINE, LES QUAIS, LES PONTSDANS PARIS, À PIED, EN VOITURE OU EN MÉTRO TYPOLOGIE SOCIALE DES PARISIENS

ESPACES SYMBOLIQUES ET MYTHOLOGIE DE PARIS LES HEURES DE PARISPARIS EST UNE FÊTEPARIS, VILLE DES AMOURSPARIS PERDU

INDEX DES CHANSONS CITÉESDISCOGRAPHIE / BIBLIOGRAPHIE / VIDÉOGRAPHIECRÉDITS

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Couverture :

Joséphine Becker aux Folies Bergère (détail), février 1949. © Studio Lipnitzki / Roger-Viollet. (Photographie recadrée et retouchée).

Quatrième de couverture :

En fond : plan monumental, plan Foldex, par Roland Forgues, 1944 © BHVP /R. Smah

CD1, de Montand à Montand :

Détails des illustrations suivantes :

Joséphine Becker aux Folies Bergère, février 1949© Studio Lipnitzki /Roger-Viollet (photographie recadrée et retouchée)

Edith Piaf, en 1936 © Boris Lipnitzki / Roger-Viollet

Eldorado, Aristide Bruant dans son Cabaret, affiche de Toulouse-Lautrec, 1892 © Musée Carnavalet /Roger-Viollet

Yves Montand à Paris, 1er juillet 1960 © Roger-Viollet

Mistinguett, affiche de Jean-Dominique Van Caulaert, 1941 © Bibliothèque Forney /Roger-Viollet

Juliette Gréco au théâtre Bobino, Paris, mars 1961© Studio Lipnitzki / Roger-Viollet

CD 2, de Paname à Paname :

Détails des illustrations suivantes :

Joséphine Becker aux Folies Bergère (détail), février 1949© Studio Lipnitzki / Roger-Viollet (photographie recadrée et retouchée)

Jacques Dutronc, pendant une séance de photos devant la boutique Ted Lapidus avec le photographe Jean-Marie Périer, 1967 © Georges Kelaïdites /Roger-Viollet

Saint-Germain-des-Près, affiche photographique, vers 1960 © BHVP /R. Smah

Les Pêcheurs en Seine, vue sur la Tour Eiffel et sur le pont Alexandre-III,port des Champs-Elysées, 1938 © Roger Schall / Musée Carnavalet /Roger-Viollet

Programme de Moulin Rouge pour La Revue Mistinguett, dessin de E. Halouze, 1925 © Roger-Viollet

Fête de la musique à Paris, 21 juin 1995 © Roger-Viollet

© ADAGP, Mistinguett, affiche de Jean-Dominique Van Caulaert, 1941, p. 54Pigalle St Germain des Prés, affiche d’André Morvan, p. 179© Association Willy Maywald/ADAGP 2012 : Mannequin en tailleur de Jacques Fath(collection printemps-été 1952) devant les bouquinistes quai Saint-Michel, photographie de Willy Maywald, 1952, p. 140.© Paris bibliothèques, 2012

Paris bibliothèques est l’éditeurdes bibliothèques de la Ville de Paris.

Paris bibliothèques,3, impasse de la Planchette75003 - Pariswww.paris-bibliothèques.org

ISBN : 9782843311789

Bibliothèque patrimoniale spécialisée dans l’histoire de Paris,la littérature et les spectacles, la Bibliothèque historique de la Villede Paris, installée dans l’hôtel de Lamoignon dans le Marais,conserve près de trois millions de documents – livres et journaux, cartes et plans, manuscrits, photographies, affiches, cartespostales anciennes et estampes, etc. Tous ces documents,en particulier son fonds photographique, régulièrement enrichidepuis le milieu du XIXe siècle, témoignent des transformationsde la capitale comme du bouillonnement de la vie culturelleparisienne au cours des siècles.

Établissement de référence dans le domaine de la musique,la Médiathèque musicale de Paris (MMP) met à la dispositionde tous les mélomanes, praticiens amateurs ou professionnels,des collections représentatives de tous les genres musicauxsans exclusive. À côté de sa fonction de centre de documentationspécialisé, elle a aussi pour mission la préservation du patrimoinesonore édité. Riches de 8 000 disques 78 tours, 100 000 disquesvinyles et 50 000 Cd, les fonds conservés, qui en font la troisièmecollection publique française, représentent une véritable mémoirede l’histoire de l’enregistrement sonore.

Le présent ouvrage invite à une plongée en images et en mélodies à travers les trésors de la Bibliothèque historique de la Ville de Paris et de la Médiathèque musicale de Paris.

LES LIEUX DE LA CHANSON / LES PARISIENS

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LES RUES ET LES QUARTIERS DE PARIS EN CHANSONS

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Moi, je n’ sais pas si j’ suis d’ Grenelle, De Montmartre ou de la Chapelle, D’ici, d’ailleurs ou de là-basMais j’ sais ben qu’ la foule accourue, Un matin, m’a trouvé su’l’tasDans la rue.

Y a ben des chanc’s pour que mon pèreIl ay’ jamais connu ma mèreQu’ jamais connu mon daron, Mon daron qui doit l’avoir eue, Un soir de noc’, qu’il était rond, Dans la rue.

J’n’ai jamais connu d’aut’ familleQue la p’tit’ marmaill’ qui fourmille, Aussi quand ej’ m’ai marida, J’m’ai mis avec un’ petit’ grueQui truquait, le soir, à dada, Dans la rue.

C’était un’ petit’ gonzess’ blondeQu’avait la gueul’ de la Joconde, La fess’ ronde et l’ téton pointuEt qu’était aussi bien foutueQu’ les statu’s qui montrent leur culDans la rue.

C’est ça qu’ c’était ben mon affaire !Mais un beau soir a s’a fait faire :Les mœurs l’ont fourrée au ballonEt, depuis qu’alle est disparue, J’ sorgue à la paire et j’ fais ballonDans la rue.

À présent, où qu’ vous voulez qu’ j’aille ?Vous vouderiez-t-y que j’ travaille ?J’ pourrais pas... j’ai jamais appris...Va falloir que j’ vole ou que j’ tue...Hardi ! Joyeux, pas vu... pas pris...Dans la rue.Aristide Bruant, Dans la rue, 1889

Double page précédente.Montmartre, place du Tertre,photographie de René-Jacques,vers 1950.

Ci-contre.Travaux pour l’ouverture del’avenue de l’Opéra, photographiede Charles Marville, vers 1876.

À Paris dans chaque faubourg Il est surprenant de constater que les changements relatifs à l’actualitéspécifiquement parisienne, comme les grands travaux, les célébrations, les faitsdivers, sont rarement évoqués. Seules la construction de la tour Eiffel (Complaintede la tour Eiffel) et celle du métro (Pour le métropolitain, Le Trou de mon quai), quifurent des chantiers d’envergure, aux allures futuristes et s’étendirent sur denombreuses années, retinrent quelque peu l’attention. En revanche, aucun titresemble-t-il, hormis quelques couplets narquois des chansonniers parisiens sur lesondes nationales, ne commente l’immense chantier que fut le « Trou » des Halles(entre 1971 et 1979) – qui accouchera du Forum des Halles –, ni celui duPériphérique (de 1958 à 1973), qui aboutit à la disparition définitive des « fortifs »et des quelques terrains vagues qui ceinturaient encore Paris.Comme toutes les métropoles, Paris a une géographie urbaine en mutationpermanente, que celle-ci soit le résultat des projets d’urbanisme successifs quile transformèrent en profondeur depuis le XIXe siècle et la révolutionhaussmannienne, ou qu’elle soit provoquée par la recomposition de sa population,aujourd’hui stabilisée à quelque deux millions d’habitants, après avoir frôlé lestrois millions avant la Grande Guerre. Le regard porté sur Paris à travers la chansonoscille entre le panorama trop général pour ne pas véhiculer des véritésconvenues (Paris champagne) et la description naturaliste, quasi entomologique,des espaces et des lieux (À Paris). Il arrive cependant que les deux tendances serejoignent, distillant à l’auditeur cette sensation stimulante d’être dans cette villeà nulle autre pareille et de pouvoir s’étonner à chaque carrefour et devant chaque

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Quand l’Métropolitain s’ra fait,paroles de Léoville, musiqued’Eugène Rousset, par Delphin,partition, vers 1900.

Construction du métro vers la porte de Clignancourt,caisson pour la traversée de laSeine au Châtelet, photographieRoger-Viollet, 18 septembre 1905.

À droite.Construction de la tour Eiffel,photographie stéréoscopiquede Léon et Levy, juillet 1888.

enseigne. Si, dans de nombreux cas, la localisationmentionnée dans les chansons paraît assez artificielle(La File indienne), d’autres descriptions et évocationsparviennent à dépasser la simple référence stylistiqueou la recherche de couleur locale pour nous toucherplus profondément. Il en est ainsi des tableauxtruculents, mais toujours empreints d’humanité,brossés par Bruant (À la Chapelle, À la placeMaubert...), des couplets fantai-sistes d’AlbertWillemetz (C’est pa… c’est pa…, c’est parisien), desévocations nostalgiques de Michel Vaucaire (Frédé),des déambulations parisiennes de Lemarque (LaBallade de Paris) et de Mouloudji (Le Long des ruesde Paris), comme des inquiétudes existentielles deMano Solo (Allô Paris) et de la fresque futuriste dePierre-Philippe (Tout va bien).La cartographie fondatrice imaginée par AristideBruant aura laissé des traces durables dansl’imaginaire de tous les auteurs qui suivront ; elledemeure le plus souvent leur référence, faute d’uneautre perspective sur la capitale. Tout au plus,quelques nouveaux espaces urbains stimulentl’inspiration de jeunes artistes plus sensibles à ladéshumanisation qu’à la démesure de la capitale. Ilen est ainsi du nœud névralgique du quartier desHalles, avec les zones de circulation souterraine, letrafic urbain nocturne et le climat interlope àproximité du pôle du Forum des Halles (Châtelet-LesHalles, Midnight Les Halles, US Halles). Curieusement, si l’est parisien, riche en cours

intérieures, impasses, ateliers d’artisans, lofts aménagés et (toujours) habitatancien, est assez souvent évoqué (Rue de la Roquette, Du côté de la Portedes Lilas...), d’autres espaces urbains également fréquentés par la moyennebourgeoisie, que l’on pourrait sommairement assimiler à une nouvelle «bohème parisienne », dite « bo-bo », peinent à offrir une représentationsingulière, comme ceux de la Butte aux Cailles (13e arrondissement) et dutriangle autour de la rue Daguerre (14e arrondissement).

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La rue la rueLa rue m’attire malgré moiEt je vais, sans savoir pourquoiAu hasard, dans la rue

Elle a des coins d’ombreDe plus en plus sombresNul n’en sait le nombre même moiElle a ses misères, Elle a ses colèresElle a ses mystères Comme moi...Charles Fallot /Yvan Gosselin, La Rue, 1936

Le long des rues de Paris, albumde Mouloudji, disque 45 tours,1957.

Francis Carco présente De Blanche à Pigalle, disque 33 tours, vers 1952.

À droite.Rue des Vertus (3e arr.),photographie de Charles Marville,1888.

La ballade de ParisTous les quartiers, ou peu s’en faut, presque toutes les grandes artères de lacapitale, de l’avenue de la Grande-Armée (La Fête à Neu-Neu, La Folle de Maillot)au boulevard Poniatowski, aux abords du bois de Vincennes, et un grand nombrede rues, animées (Rue de Belleville) ou obscures (Rue de Pali-Kao) ont étécélébrés. Cependant, ce sont les lieux emblématiques les plus chargés en histoiresociale et en faits divers, comme Pigalle ou la rue de Lappe, qui sont les plussouvent chantés.

Des lieux de mémoire quelquefois oubliés sont aussiévoqués : les Halles (Aux Halles – tout autour des Halles,Le Quartier des Halles...), ce ventre de Paris dépeint parZola, les Abattoirs de Vaugirard, les anciennes prisons dela Roquette (À la Roquette) et de Mazas (À Mazas), cellede Saint-Lazare (À Saint-Lazare), qui fut aussi un hôpital,le parc d’attractions de Luna Park (Luna Park), fermé en1934, et la gare d’Orsay (14 Juillet, rendez-vous dePaname), désaffectée depuis 1973, devenue depuis lemusée d’Orsay. Plutôt enclins à évoquer des climatsmélancoliques, les auteurs de chansons se sont emparésde ce passé de la ville, significatif de cette valeurmémorielle attachée aux tableaux de Paris, tel le cadreimmuable d’un théâtre dont les scènes sontperpétuellement rejouées et réinterprétées.Les cimetières parisiens – Montmartre, Montparnasse... –sont parfois cités (La Ballade des cimetières) au détourd’un couplet, et plus rarement pris comme thèmeprincipal de chansons, sauf le Père-Lachaise (Édith, AuPère-Lachaise...). Il est frappant de constater que desimples lieux municipaux dédiés à l’hygiène, sans douteparce qu’ils évoquaient des scènes de la vie quotidienne,comme les bains-douches des arrondissements, ont eudroit à des évocations chantées (La Douche municipale).Quelques lieux importants dans la géographie parisiennesemblent avoir été négligés, faute sans doute d’uneidentité forte ancrée dans l’histoire et dans la scèneparisienne. Ainsi en est-il de la place de la République,avec une seule chanson connue (La Java en mineur), alorsqu’elle attire encore les foules à l’occasion des

manifestations populaires, et de la place de la Nation qui, même du temps de laFoire du Trône, n’a jamais vraiment suscité d’image forte. Plusieurs quartiers del’ouest sont également minorés dans ce corpus, qui reflète en priorité ladimension humaine de la ville et des lieux où l’on vit, où l’on travaille, où l’on passeet dont on parle. Dès lors, les rues, les places et les allées paisibles du côté deMolitor ou de la Muette, la bien nommée, n’ont que peu de chances de donnerlieu à des succès populaires.

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Au coin de la rue Taitbout, paroles et musique de Paul Francet, partition, vers 1900.

Montmartre, rue Saint-Rustique,photographie Roger-Viollet, vers 1935.

Où est-il mon moulin de la place Blanche ?Mon tabac et mon bistrot du coin ?Tous les jours pour moi c’était dimanche !Où sont-ils les amis les copains ?Où sont-ils tous mes vieux bals musette ?Leurs javas au son de l’accordéonOù sont-ils tous mes repas sans galette ?Avec un cornet de frites à deux rondsOù sont-ils donc ?Lucien Carol et André Decaye / Vincent Scotto, Où est-il donc ?, 1926(chanson insérée dans le film, Pépé le Moko, Julien Duvivier, 1937)

ÉLOGE DE LA RUEDans la ruePlus que les rues singulières avec leurs caractéristiques et leur microcosme social,c’est la rue parisienne en général qui retient la première l’attention des auteurs etdes chanteurs, la rue avec tous les symboles qu’elle renferme : la richesse et lamisère, le passé révolu et les moments vécus, le foisonnement social et lamultitude des destins entrecroisés (La Rue – qu’il s’agisse de la chanson chantéepar Damia ou de celles qui furent écrites ensuite par Gilles ou Léo Ferré). Maiscette propension à évoquer la rue s’explique aussi par le fait que cette rue sansnom, qui n’appartient à aucun quartier précis, est chargée de résumer toutes cesrues isolées qui s’ignorent, celles déjà mises en chanson comme les autres(Le Pavé de ma rue, Les Rues de Paris – pas moins de cinq chansons portent cetitre –, Y’a des rues...). Cette indétermination est aussi un hommage rendu auxindividus, ces passants qui parcourent en tous sens ces rues, se croisant, semêlant, se bousculant, revenant sur leurs pas, mais toujours en mouvement dansce Paris des désirs et des nécessités (Paris en bourlinguant). Les chansons qui parlent des rues, ruelles et impasses sont légion, et certainesévoquent même des rues aujourd’hui disparues ou débaptisées, comme la ruede Vanves, devenue rue Raymond-Losserand (Entre la rue Didot et la rue deVanves). D’autres se situent dans des voies minuscules (le passage de la BonneGraine dans le 11e arrondissement, cité dans J’m’en fous pas mal, Dans la rueAristide Bruant...) ou dans des rues qui n’en finissent pas (Rue de Vaugirard, La

Java de cézigue, pour la rue de Charenton...) ;mais aussi dans des lieux immortalisés par lachanson (Rue des Fossés Saint-Jacques, Rue del’Abbé de l’Épée...). Le choix des paroliers serévèle parfois surprenant (Rue de la Manutention,Rue Watt, Rue des Carrières – le nid d’amour...),ou plus poétique (Rue Gît-le-Cœur, Rue del’Échaudé, Rue du Soleil...), ou bien encoreattaché à un particularisme local supposé connude l’auditeur (Rue Godot-de-Mauroy, Rue de laHuchette, Rue des Bons-Enfants...). Le plussouvent, les auteurs se plaisent à ancrer dessouvenirs personnels dans le lieu qui leur a servide décor (Rue de Lappe, La Rue Marie-Laurence,Canal Saint-Martin...).

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Montmartre, impasse Traînée,photographie de René-Jacques,1948.

Rue gît-le-cœur, paroles de Joseph Carini,musique de Joseph Dotti,partition illustrée par Jean Effel,1962.

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Toutes les rues de Paris portent un prénom de filleSouvenirs d’un temps disparu

Y a la rue Stéphanie et la rue CarolineL’avenue de la fille inconnue

Le boulevard Virginie et l’impasse MartineCes jolis rendez-vous qui n’existent plus

Mais ma rue préférée, celle où j’aimais rêverElle a un nom qui danse, la rue Marie-Laurence

Pierre Delanoë et Claude Lemesle /Guy Boulanger, La rue Marie-Laurence, 1976

Elle logeait rue du Pont-aux-ChouxSous les toits avec un chien-loupQui lui avait léché les mains

Un soir dans la rue Porte-Foin...Marcel Aymé/Guy Béart, La Chabraque, 1960

Voici ce qu’il advint jadis grosso modoEntre la rue Didot et la rue de Vanves,Dans les années quaranteOù je débarquais de mon Languedoc,Entre la rue de Vanv’s et la rue Didot...Georges Brassens, Entre la rue Didot et la rue de Vanves, 1982

Je sais bien que rue de BellevilleRien n’est fait pour moi

Mais je suis dans une belle villeC’est déjà ça.

Alain Souchon / Laurent Voulzy, C’est déjà ça, 1993

Le quatorzième arrondissementC’est mon quartier depuis vingt-cinq bergesC’est dans ses rues que j’passe mon tempsDans ses bistrots que je gamberge.Renaud Séchan, Le Blues de la porte d’Orléans, 1976

Double page, en fond.Montmartre, rue du Chevalier-de-la-Barre la nuit, photographie deRené-Jacques, 1948.

De gauche à droite. Allons chez Georges Brassens,album de Georges Brassens, 45 tours, 1962.

Les Premières Chansons de Marc et André, disque 33 tours, 1961.

Marjolaine, album de Francis Lemarque, disque 33 tours, 1958.

Léo Ferré, disque 33 tours, 1954.

Rue de la Roquette, album de Michel Bülher, disque 45 tours, 1976.