capnews juillet 2011

0800 400 008 Numéro Vert Spécial Pro

Édito

Édition NATIONALE

Juillet 2011 | Numéro 39

Les professionnels au service des aînéspar Mr Cap

Les mÉtiers du grand-âge

L'accompagnement dans la vie quotidienne p.3

Les métiers du soinà la personne âgée p.4

A domicile comme en établissement, les personnes âgées ont besoin d'être assistées dans les actes de la vie courante, mais aussi de recevoir les soins qui leur permettront de maintenir leur autonomie. Cet accompagnement est assuré au quotidien par différents professionnels du milieu médico-social.

Les métiers du grand âge se sont diversifiés ces dernières années, avec la création de spécialisations comme celle d'assistant de soins en gérontologie (ASG), plus particulièrement formé pour prendre en charge des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer.

Point commun à ces différents métiers : le lien privilégié qui se noue entre le professionnel et la personne âgée. Cap Retraite vous propose de découvrir ces métiers qui contribuent au bien-être de nos aînés. Retrouvez également les témoignages de plusieurs professionnels au service des personnes âgées.

Notre Service Pro reste comme toujours à votre disposition au 0800 400 008 ou par courriel : [email protected].

L’équipe de Cap Retraite

Dossier

La Newsletter de Cap Retraitedestinée aux professionnels

PrATique

2 L’ACTU DU GRAND ÂGE

EN B

REF

FOC

US

Le Plan Canicule 2011

un tiers des européensaura 65 ans et plus en 2060 et près d’un huitième 80 ans et plus. (Eurostat)

1,2 million de Françaisseront dépendants en 2040. (INSEE)

La retraite à 65 ans pour les aidants familiaux

Les aidants familiaux pourront prendre leur retraite à 65 ans, même s'ils n'ont pas cotisé le nombre de trimestres nécessaires, au lieu de 67 ans âge auquel les assurés bénéficient d'une retraite à taux plein. Pour bénéficier de cette exception à la réforme des retraites, les aidants familiaux sont soumis à une condition : ils doivent avoir cessé leur activité professionnelle au moins 30 mois consécutifs.

Vers un Plan Parkinson ?

La France compte aujourd'hui quelque 150 000 personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Les malades et leurs proches ne bénéficient cependant pas d'un soutien suffisant comme c'est le cas pour les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. A l'occasion du débat sur la dépendance, 200 parlementaires ont signé une pétition pour demander la mise en œuvre d'un Plan Parkinson à l'image du Plan Alzheimer. Le plan préconisé aurait quatre objectifs principaux : sortir la maladie de l'ombre en informant le public, structurer le système de soins Parkinson pour améliorer la prise en charge, offrir des solutions personnalisées au malade et à ses aidants, et enfin booster la recherche.

Depuis 2004, le gouvernement lance chaque année, à l'approche de l'été, le Plan National Canicule (PNC), qui définit des actions concrètes entreprises dans les domaines de la surveillance, de la prévention et de la gestion de crise.

Les cinq piliers du Plan CaniculeLa réponse organisationnelle du Plan Canicule est fondée sur cinq principes.

La protection des personnes à risque hébergées en institutions : mise en œuvre d'un Plan "Bleu" dans les établissements d'hébergement pour les personnes âgées (installation de locaux rafraîchis, définition des rôles de l'équipe…).

Le repérage des personnes à risque isolées : création par les mairies d'un registre des personnes vulnérables isolées à leur domicile.

L’alerte : veille biométéorologique de l'InVS, afin de donner l'alerte si néces-saire, en fonction des données fournies par Météo-France. Le cas échéant, l'InVS avertit le ministère chargé de la Santé, qui transmet une fiche "alerte" aux départements.

La solidarité : recensement et mobilisation des services de soins infirmiers à domicile, associations et services d’aide à domicile, as-sociations de bénévoles.

La communication : diffusion de spots télévisés ou radio pour sensibiliser et protéger les popu-lations des conséquences sani-taires d’une canicule. Une "carte vigilance" communiquée par Météo-France permet de suivre chaque jour la situation dans tous les départements.

Les trois niveaux d'alerte Le Plan canicule compte trois niveaux d'actions : • la veille saisonnière déclenchée obligatoirement tous les ans du 1er juin au 31 août (vérification de la fonctionnalité des dispositifs de repérage des personnes vulnérables et des systèmes de surveillance, de mobilisation et d’alerte…) ;

• la mise en garde et actions (miga) déclenchée lorsqu'une vague de chaleur intense est prévue ou en cours (une fiche alerte élaborée par l'InVS est transmise aux préfectures et ARS des départements concernés) ;

• la mobilisation maximale déclenchée par le Premier ministre lorsque la canicule provoque des "effets collatéraux" (pénurie d'eau potable, rupture de l'alimentation électrique, saturation des hôpitaux…).

Cap News Numéro 39 | Juillet 2011

L’ACTU DU GRAND ÂGE2

Des actes essentiels de la vie aux soins médicaux spécifiques, les professionnels du secteur médico - social sont les interlocuteurs privilégiés de nos aînés. Cap Retraite vous propose un tour d'horizon des principaux métiers de l'accompagnement des personnes âgées.

L'aCComPagnement dans La Vie quotidienneL'accompagnement des aînés dans les actes de tous les jours est important pour leur bien - être. De nombreux métiers ont été créés pour répondre efficacement à ce besoin d'aide quotidien.

L'auxiliaire de vie sociale, pour favoriser le maintien à domicile

L'auxiliaire de vie a un rôle de soutien et d'accompagnement. Elle assiste la personne âgée en perte d'autonomie dans l'accomplissement des actes essentiels de la vie courante, en prenant compte de ses besoins et de ses choix de vie. Elle contribue ainsi à préserver, restaurer et stimuler son autonomie. En plus des tâches ménagères et administratives, l’auxiliaire de vie peut développer des activités d'accompagnement (garde, promenade) et de loisirs (jeux de société, lecture). Elle assume ainsi un rôle social important pour l'aîné qu'elle accompagne.

Les métiers de l'accompagnement du grand-âge

témoignage

Sandrine, auxiliaire de vie depuis 30 ans dans la région Centre

« Aujourd’hui, l’auxiliaire de vie n’a plus seulement un rôle d’aide ménagère, mais d’aide à la personne. Elle favorise le maintien à domicile en venant répondre aux besoins de la personne (toilette, habillage, aide au repas…), du matin jusqu’au soir pour le coucher. J’ai une moyenne de 7 ou 8 personnes différentes par semaine. Je vais voir certaines plusieurs fois par jour. Pour d’autres, la visite peut être ponctuelle. Cela dépend des besoins de la personne, de son âge et du degré de handicap.

Nous devons savoir tout faire et faire preuve de beaucoup d’attention. Les gens ont besoin de notre aide pour les actes quotidiens et nous n’avons donc pas le droit à l’erreur. Nous les aidons par exemple pour la prise des médicaments, grâce au pilulier fait par les infirmières. Nous devons être vigilantes et veiller à la personne. C’est un métier pour lequel il faut aimer les gens et être très ouvert. »

3DOSSIER DU MOIS


4 DOSSIER DU MOIS

Bon à saVoir

L'aide médico-psychologique (AMP), réconfort et soutien en établissement

L'AMP accompagne les personnes âgées dans leur vie quotidienne, au sein d’une équipe pluri-professionnelle sous la responsabilité d’un travailleur social ou d’un professionnel paramédical (infirmier, ergothérapeute, animateur…) Il exerce dans un établissement où les résidents ont besoin d’une présence et d’un accompagnement quotidien pour les actes essentiels et les activités de la vie sociale. L’AMP a un rôle de soutien, d’éveil et d’encouragement, afin de maintenir les capacités de la personne et de prévenir son isolement.

témoignage

François, AMP dans un accueil de jour de Picardie « Je m’occupe d’une dizaine de personnes qui fréquentent l'accueil de jour. Je mets en place un projet individuel pour chacune d’elle, lequel comprend des activités qui leur permettront de retrouver certaines capacités. Je les reçois le matin vers 9:00 et je leur propose divers ateliers, surtout des jeux de mémoire ou la lecture du journal, lesquels favorisent le dialogue et l’échange. Je les écoute, les soutiens et parviens à leur redonner confiance en leurs capacités.Je les aide également pour la prise du repas. Ceux qui le désirent peuvent m’aider à cuisiner ou à faire des gâteaux. Ces ateliers cuisine sont très stimulants. Ils remettent la personne au cœur des tâches courantes, ce qui l'aide à s'épanouir et à retrouver une certaine autonomie physique et psychique. »

En Ehpad, d'autres acteurs interviennent dans l'accompagnement des résidents. L'animateur a pour rôle de rompre l'isolement et d'aider les personnes âgées à retrouver des centres d'intérêts, qui stimulent leurs capacités. (Cf. Cap News n̊ 27 sur les Animations en maison de retraite)

Le psychologue de l'Ehpad, quant à lui apporte un soutien psychologique. Il facilite l'intégration de la personne dans son nouveau lieu de vie ou accompagne le résident en fin de vie… (Cf. Cap News n̊ 32 sur l'Accompagnement psychologique des aînés)

L'aide soignant, pour une prise en charge globale de la personne

L'aide soignant travaille également au sein d'une équipe pluridisciplinaire. Son rôle consiste à assister l'infirmier dans les activités quotidiennes de soins, pour assurer le bien-être des personnes âgées, tant à domicile qu'en établissement. Il collabore aux soins d'hygiène et de confort (lever, toilette, aide au repas, déplacements…), ainsi qu'aux soins préventifs et curatifs (prise de température, surveillance médicale, aide à la prise des médicaments…). L'aide soignant participe à l'identification des besoins de la personne et informe l'infirmier de l'évolution de l'état de santé de la personne.

témoignage

Carine, aide soignante dans un Ehpad public « Les aides soignantes sont les personnes les plus proches des résidents, plus même que l'infirmière, puisqu'elles les assistent dans tous les actes de la vie (lever, toilette…). La toilette est d'ailleurs un moment privilégié pour parler avec les gens et mieux les connaître. L'aide soignante est vraiment en lien entre la personne âgée et l'infirmière. C'est grâce à elle que l'infirmière connaît les détails de la vie des résidents.Le métier d'aide soignante est un métier de contact, il ne s'improvise pas. Il faut avoir certaines compétences, mais aussi être tourné vers l'autre et aimer les personnes âgées. »

4 DOSSIER DU MOIS


5DOSSIER DU MOIS

à retenir

L'assistant de soins en gérontologie (ASG), un nouveau métier

Le Plan Alzheimer a introduit une nouvelle professionnalisation permettant aux aides soignants, AMP ou auxiliaires de vie de se spécialiser dans la prise en charge des personnes âgées atteintes d'une maladie neurocognitive. L'ASG assiste l'ergothérapeute et/ou le psychomotricien pour les actes de réhabilitation et de stimulation des capacités de la personne désorientée. Il accompagne le malade et l'aide dans ses relations à l'environnement.

Les mÉtiers du soin à La Personne âgÉeLes soins proprement dits sont assurés par des professionnels du milieu médical. L'infirmière et le médecin traitant sont bien sûr au cœur de cette prise en charge. Des professionnels du milieu paramédical viennent compléter ce travail et favoriser le maintien de l'autonomie de la personne âgée.

L'infirmier, coordination et soins au quotidien

L'infirmier a plusieurs rôles : un travail infirmier, pour préserver l'autonomie de la personne âgée et un travail de coordination des équipes (aides soignantes…).

témoignage

Bernadette, infirmière dans une maison de retraite du Cher, détaille sa journée « 7:00 : Nous faisons le point pour définir les priorités de la journée. Nous commençons par la distribution des médicaments, ce qui nous permet de voir tous les résidents et de rencontrer les équipes qui nous font état des problèmes du jour. Ensuite, on fait les dextros, les insulines, des prises de sang… Ces actes se répètent plusieurs fois par jour. Puis, on passe aux pansements, aux soins et aux tensions. C'est un moment privilégié pour parler avec les gens. On appelle aussi les médecins en fonction des divers problèmes de la journée ou des renouvellements. Avant midi, nous faisons un compte-rendu dans les dossiers de soins informatisés. Il y en aura un autre en fin de journée.

12:00 : On fait le point avec l'équipe de l'après-midi, en présence du médecin coordonnateur et du psychologue.13:30 : L'équipe du matin fait le tour des services pour voir et briefer les équipes.

L'après-midi, il y a les résultats des bilans sanguins et autres examens à reprogrammer. Souvent les médecins arrivent vers 14:00. Donc il y a des visites à faire, des traitements à changer, des rendez-vous à prendre, le contact avec les familles, le rangement des médicaments... Et bien sûr, il y a tous les imprévus : des chutes, des malaises, des hospitalisations, ce qui fait qu'il n'y a pas une journée pareille. »

"L'aide soignant travaille au sein d'une équipe pluridisciplinaire."

A domicile, les infirmières et aides soignantes interviennent dans le cadre de Services de Soins Infirmiers à Domicile (SSIAD) ou d'une Hospitalisation à Domicile (HAD) pour les personnes souffrant d'une pathologie lourde. Ces interventions sont prescrites par le médecin traitant ou un médecin de l'hôpital, après une hospitalisation.

5DOSSIER DU MOIS


6 QUESTIONS/RÉPONSES

Les organisations professionnelles

Le médecin, au cœur du prendre soin

Le médecin traitant est un rouage important de l'accompagnement des aînés. Il a pour rôle de maîtriser l'évolution de l'état de santé de la personne. C'est lui qui prescrit les traitements et les interventions des autres professionnels (infirmière, kiné…), dans le but de permettre à l'aîné de vivre dans les meilleures conditions possibles, à son domicile ou dans un établissement. Dans les Ehpad, un médecin coordonnateur coordonne l'organisation générale des soins et les interventions des professionnels libéraux. Avec l'équipe soignante, il élabore le projet général des soins et définit le projet de soin individuel de chaque résident. Il effectue les visites de pré-admission des nouveaux résidents pour s'assurer que leur état de santé et de dépendance correspond aux possibilités de prise en charge de l'établissement. Le médecin coordonnateur participe à la formation du personnel et au développement des bonnes pratiques gériatriques.

Les professionnels paramédicaux, pour maintenir l'autonomie

La prise en charge médicale de la personne âgée passe souvent par une rééducation et une réadaptation permettant de prévenir l'altération des capacités fonctionnelles. Le kinésithérapeute assure ce rôle de maintien ou de rétablissement des capacités motrices du patient. Il établit un programme de soins adapté à chaque personne âgée pour l'aider à optimiser son potentiel de récupération tout en soulageant la douleur. L'ergothérapeute est un autre spécialiste de la rééducation. Il a un rôle de réadapta-tion des personnes en situation de handicap moteur, sensoriel ou mental. Il permet au patient d'être le plus autonome possible en lui réapprenant certains gestes au travers de jeux et d'activités manuelles. Il peut également être sollicité pour proposer des solutions techniques permettant d'adapter le logement de la personne âgée dépendante en vue de son maintien à domicile.Le psychomotricien rééduque les patients ayant des difficultés psychologiques qui s'expriment corporellement. Il utilise des techniques de relaxation, d'expression corporelle ou plastique, d'éducation gestuelle, de jeux d'équilibre et de coordination. Les psychomotriciens interviennent tout particulièrement dans la prise en charge des personnes âgées atteintes de la maladie d'Alzheimer.

Le médecin coordonnateur participe à la formation du personnel et au développement des bonnes pratiques gériatriques.

snaVie – Syndicat National des Auxiliaires de Vie 10, rue Marie-Hillion 78370 Plaisir

gag – Groupement des Animateurs en Gérontologie 55 rue de la Mairie 77 169 Chauffry www.gag.affinitiz.com

Fnaas - Fédération Nationale des associations d’aides soignants 27 Rue des Gauthiers 33500 Les Billauxfnaas.e-monsite.com

Fni – Fédération Nationale des Infirmiers7 rue Godot de Mauroy 75009 ParisTél. : 01 47 42 94 13www.fni.fr

anas : association nationale des assistants de service socialanas.travail-social.com

sngie - Syndicat national des généralistes et gériatres intervenants en EHPADwww.sngie.org

anFe - Association Nationale Française des Ergothérapeutes34, avenue A. Briand 94110 ARCUEIL Tél. : 01 49 85 12 60www.anfe.fr

snmKr - Syndicat National des Masseurs Kinésithérapeutes Rééducateurs www.snmkr.fr

6 DOSSIER DU MOIS


777Mr CAP VOUS INFORME

Aide soignAntLieu : hôpital, Ehpad, domicile

Rôle : assistance à l’infirmier pour les soins d’hygiène et de confort

Formation : diplôme Professionnel d'aide-soignant (DPAS)

Les professionnels au service des aînés Mr Cap résume pour vous le rôle des principaux intervenants au contact avec nos aînés.

InfIrmIèreLieu : en Ehpad ou à domicile

Rôle : soins infirmiers (tensions, médicaments…) + coordination du travail des aides soignants

Formation : Diplôme d'Etat d’Infirmier

Médecin coordonnateur

Lieu : en Ehpad

rôle : élaboration du projet de soins, collaboration avec les médecins traitants, formation des équipes de l’établissement, suivi des bonnes pratiques…

Formation :

- diplôme d’études spécialisées complémentaires en gériatrie ;

- capacité en gérontologie ;

-diplôme universitaire de médecin coordonnateur ;

-attestation de formation continue délivrée par un organisme agréé.

KinésithérapeuteLieu : à domicile, à son cabinet, à l’hôpital, en EhpadRôle : actes de rééducation motrice (renforcement musculaire, gymnastique orthopédique, massages…)

Formation : diplôme d'Etat (DE)

AuxiliAire de vieLieu : à domicile

Rôle : soutien dans la vie quotidienne (ménage, toilette, aide au repas…)

Formation : diplôme d’Etat d’auxiliaire de vie sociale (DEAVS)

AMP (aide médico-psychologique)

Lieu : hôpital, Ehpad, accueil de jour...

Rôle : aide dans les gestes de la vie courante,

développement et maintien des capacités par

des activités culturelles, sportives, ludiques…

Formation : diplôme d'Etat d'aide médico - psychologique (DEAMP).

PSyChOMOTRICIENLieu : à domicile ou en Ehpad (surtout en unité Alzheimer)Rôle : rééducation des personnes confrontées à des difficultés psychologiques s’exprimant de façon corporelle (troubles du mouvement, de l’orientation, du comportement…)

Formation : diplôme d’État de psychomotricien.


7Mr CAP VOUS INFORME


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