bce bulletin mensuel nov. 2009

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BANQUE CENTRALE EUROPÉENNE EUROSYSTÈME BULLETIN MENSUEL NOVEMBRE 2009 En 2009, toutes les publications de la BCE comportent un motif gurant sur le billet de 200 euros.

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La crise du système financier vue depuis la BCE. Pas iconoclaste, mais de l'info.

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Page 1: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

BANQUE CENTRALE EUROPÉENNE

E U R O S Y S T È M E

BULLET IN MENSUEL

NOVEMBRE 2009

En 2009, toutes les publications

de la BCE comportent

un motif gurant sur le billet

de 200 euros.

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© Banque centrale européenne, 2009

AdresseKaiserstrasse 29D-60311 Francfort-sur-le-MainAllemagne

Adresse postaleBoîte postale 16 03 19D-60066 Francfort-sur-le-MainAllemagne

Téléphone+49 69 13 44 0

Internethttp://www.ecb.europa.eu

Télécopie+49 69 13 44 60 00

Le présent Bulletin a été préparé sous la responsabilité du Directoire de la BCE. Les traductions sont effectuées et publiées par les banques centrales nationales (la version française de ce Bulletin a été réalisée par la Banque de France).

Tous droits réservés. Les reproductions à usage éducatif et non commercial sont cependant autorisées en citant la source.

La date d’arrêté des statistiques gurant dans cette publication est le 4 novembre 2009.

ISSN 1561-0306 (version papier)ISSN 1725-2989 (internet)

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TABLE DES MATIÈRES

ÉDITORIAL 5

ÉVOLUTIONS ÉCONOMIQUES ET MONÉTAIRES 9Environnement extérieur de la zone euro 9Évolutions monétaires et nancières 14Prix et coûts 45Production, demande et marché du travail 59Évolutions des taux de change et de la balance des paiements 65

Encadrés :1 Le rôle des créances et engagements sur l’extérieur des IFM dans le processus récent de désendettement 192 Résultats de l’enquête d’octobre 2009 sur la distribution du crédit bancaire dans la zone euro 223 Un cadre juridique modernisé pour la collecte d’informations statistiques par la BCE 384 Les comptes intégrés de la zone euro au deuxième trimestre 2009 405 Nouvelles séries statistiques mesurant l’incidence de la scalité indirecte sur l’IPCH 47 6 Évolution des marges béné ciaires 52 7 Résultats de l’enquête du quatrième trimestre 2009 auprès des prévisionnistes professionnels 54

ARTICLESLa communication de banque centrale en période d’incertitude accrue 71L’analyse monétaire dans un contexte de turbulences nancières 81La récente récession de la zone euro dans une perspective historique 97

STATISTIQUES DE LA ZONE EURO S1

ANNEXESChronologie des mesures de politique monétaire adoptées par l’Eurosystème IDocuments publiés par la Banque centrale européenne depuis 2008 VGlossaire XIII

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ABRÉVIATIONS

PAYS BE BelgiqueBG BulgarieCZ République tchèqueDK DanemarkDE AllemagneEE EstonieIE IrlandeGR GrèceES EspagneFR FranceIT ItalieCY ChypreLV LettonieLT LituanieLU Luxembourg

HU HongrieMT MalteNL Pays-BasAT AutrichePL PolognePT PortugalRO RoumanieSI SlovénieSK SlovaquieFI FinlandeSE SuèdeUK Royaume-UniJP JaponUS États-Unis

AUTRESAIF Autres intermédiaires nanciersBCE Banque centrale européenneBCN Banque centrale nationaleBRI Banque des règlements internationauxCAF Coût, assurance et fret à la frontière de l’importateurCTCI Rév. 4 Classi cation type pour le commerce international (4e version révisée)CUM Coûts unitaires de main-d’œuvreCUMIM Coûts unitaires de main-d’œuvre dans l’industrie manufacturièrecvs Corrigé des variations saisonnièresFAB Franco à bord à la frontière de l’exportateurFBCF Formation brute de capital xeFMI Fonds monétaire internationalHWWI Institut de recherches économiques de HambourgIFM Institution(s) nancière(s) monétaire(s)IME Institut monétaire européenIPC Indice des prix à la consommationIPCH Indice des prix à la consommation harmoniséIPP Indice des prix à la productionNACE Rév. 1 Nomenclature générale des activités économiques dans les Communautés européennesNEM Nouveaux États membresOCDE Organisation de coopération et de développement économiquesOIT Organisation internationale du travail PIB Produit intérieur brutSEBC Système européen de banques centralesSEC 95 Système européen des comptes nationaux 1995TCE Taux de change effectifUE Union européenneUEM Union économique et monétaireZE Zone euro

Ainsi qu’il est d’usage dans la Communauté, les pays de l’Union européenne sont énumérés dans ce Bulletin en suivant l’ordre alphabétique de leur nom dans la langue nationale.

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ÉDITORIAL

Au terme de son examen régulier de la situation économique et monétaire, le Conseil des gouverneurs a décidé, lors de sa réunion du 5 novembre 2009, de laisser inchangés les taux d’intérêt directeurs de la BCE. Le niveau actuel des taux d’intérêt demeure approprié. Les informations et les analyses devenues disponibles depuis la réunion du 8 octobre ont con rmé les anticipations du Conseil des gouverneurs. Alors que, selon l’estimation rapide d’Eurostat, le glissement annuel de l’IPCH s’est établi à – 0,1 % en octobre, il devrait redevenir positif au cours des prochains mois et se maintenir à des niveaux faiblement positifs à l’horizon pertinent pour la politique monétaire. Parallèlement, les dernières informations continuent de signaler une amélioration de l’activité économique au second semestre de cette année. Le Conseil des gouverneurs s’attend à une reprise progressive de l’économie de la zone euro en 2010, tout en reconnaissant que l’incertitude entourant ces perspectives demeure forte. Les anticipations d’in ation à moyen et long termes restent solidement ancrées à un niveau compatible avec l’objectif du Conseil des gouverneurs de maintenir l’in ation à des taux inférieurs à, mais proches de 2 % à moyen terme. Les conclusions de l’analyse monétaire con rment l’hypothèse de faibles tensions in ationnistes à moyen terme, l’expansion de la monnaie et du crédit continuant de se ralentir. Dans ce contexte, le Conseil des gouverneurs estime que la stabilité des prix sera maintenue à moyen terme, ce qui soutiendra le pouvoir d’achat des ménages de la zone euro.

En ce qui concerne l’analyse économique, les données disponibles et les indicateurs tirés d’enquêtes continuent de faire état d’une amélioration de l’activité économique au second semestre de cette année. En particulier, la zone euro devrait pro ter du cycle des stocks et d’une reprise des exportations ainsi que des vastes plans de relance macroéconomique mis en œuvre et des mesures prises pour rétablir le bon fonctionnement du système nancier. En tenant compte de toutes les informations disponibles, les taux de croissance trimestriels du PIB en volume pourraient redevenir positifs au second semestre de cette année. Toutefois, l’incertitude demeure forte dans la mesure où un certain nombre de

facteurs de soutien sont de nature temporaire. Au-delà de l’instabilité des données récentes, l’économie de la zone euro devrait se redresser de manière progressive en 2010, car elle sera probablement affectée à moyen terme par le processus d’ajustement en cours des bilans des secteurs nancier et non nancier, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la zone euro.

Selon le Conseil des gouverneurs, les risques pesant sur ces perspectives demeurent globalement équilibrés. S’agissant des aspects positifs, les effets des vastes plans de relance macroéconomique et des autres mesures prises par les autorités pourraient être plus importants que prévu. La con ance pourrait également s’améliorer plus rapidement, la détérioration de la situation sur les marchés du travail être moins marquée qu’anticipé et la demande extérieure plus soutenue que prévu. En revanche, des inquiétudes subsistent quant à des interactions négatives plus fortes ou de plus longue durée entre l’économie réelle et le secteur nancier, à de nouvelles hausses des cours du pétrole et des autres matières premières, à l’intensi cation des pressions protectionnistes et à la possibilité d’une correction désordonnée des déséquilibres mondiaux.

En ce qui concerne l’évolution des prix, le glissement annuel de l’IPCH s’est inscrit à – 0,1 % en octobre, selon l’estimation rapide d’Eurostat, contre – 0,3 % en septembre. Les taux d’in ation négatifs enregistrés actuellement sont conformes aux anticipations antérieures et traduisent essentiellement des variations des cours mondiaux des matières premières observées au cours de l’année passée. Les taux annuels d’in ation devraient redevenir positifs au cours des prochains mois, également en raison d’effets de base. Par la suite, à l’horizon pertinent pour la politique monétaire, l’in ation devrait rester positive, l’évolution des prix et des coûts demeurant dans l’ensemble tempérée par l’atonie persistante de la demande au sein de la zone euro et ailleurs. Dans ce contexte, il est important de souligner de nouveau que les anticipations d’in ation à moyen et long termes demeurent solidement ancrées à un niveau compatible avec l’objectif du Conseil des gouverneurs de maintenir l’in ation à des taux inférieurs à, mais proches de 2 % à moyen terme.

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Les risques pesant sur ces perspectives restent globalement équilibrés. Ils sont notamment liés aux perspectives d’évolution de l’activité économique et des cours des matières premières. En outre, les relèvements de la scalité indirecte et des prix administrés pourraient être plus importants que prévu, en raison de l’assainissement budgétaire auquel il faudra nécessairement procéder au cours des prochaines années.

S’agissant de l’analyse monétaire, les taux de croissance annuels de M3 et des prêts au secteur privé ont de nouveau diminué en septembre, s’établissant à 1,8 % et – 0,3 % respectivement. Ces décélérations simultanées con rment le diagnostic d’un rythme d’expansion monétaire sous-jacent modéré et de faibles tensions in ationnistes à moyen terme.

Dans les prochains mois, des effets de base liés à l’intensi cation des turbulences nancières il y a un an pèseront très probablement sur les taux de croissance annuels des agrégats monétaires. Plus fondamentalement, cependant, la croissance de M1 et de M3 continue de re éter la con guration actuelle des taux d’intérêt. Si le faible écart entre les taux appliqués aux différents dépôts à court terme favorise les arbitrages en faveur des actifs les plus liquides inclus dans M1, la forte pente de la courbe des rendements encourage également des mouvements de report au détriment de M3 vers les dépôts à plus long terme et les titres ne faisant pas partie de M3.

La progression annuelle des prêts bancaires au secteur privé non nancier est devenue légèrement négative en septembre, le rythme annuel de croissance des prêts aux sociétés non nancières et aux ménages ayant encore diminué pour af cher dans les deux cas un taux négatif. Parallèlement, les ux mensuels de prêts accordés aux ménages sont restés positifs et ont même augmenté, tandis que les ux de prêts aux sociétés non nancières ont été négatifs. S’agissant des ménages, les dernières données apportent une nouvelle con rmation de la stabilisation des ux à de faibles niveaux. En ce qui concerne les sociétés non nancières, le niveau modéré de la production et des échanges commerciaux ainsi que l’incertitude persistante

entourant les perspectives d’activité continuent de tempérer la demande de nancements bancaires de la part des entreprises. Cette tendance devrait persister au cours des prochains mois. À cet égard, il convient de noter que la croissance des prêts aux entreprises ne redémarre généralement qu’avec un certain décalage par rapport au cycle d’activité économique. Dans le même temps, l’amélioration en cours des conditions de nancement devrait soutenir la demande de crédit dans la période à venir. Eu égard à l’importance des dé s à relever, les banques devraient prendre des mesures appropriées pour continuer de renforcer leur assise en fonds propres et, le cas échéant, utiliser pleinement les mesures de soutien du secteur nancier prises par les pouvoirs publics, en particulier en termes de recapitalisation.

En résumé, le niveau actuel des taux d’intérêt demeure approprié. Les informations et les analyses devenues disponibles depuis la réunion du 8 octobre ont con rmé les anticipations du Conseil des gouverneurs. Alors que, selon l’estimation rapide d’Eurostat, le glissement annuel de l’IPCH s’est établi à – 0,1 % en octobre, il devrait redevenir positif au cours des prochains mois et se maintenir à des niveaux faiblement positifs à l’horizon pertinent pour la politique monétaire. Parallèlement, les dernières informations continuent de signaler une amélioration de l’activité économique au second semestre de cette année. Le Conseil des gouverneurs s’attend à une reprise progressive de l’économie de la zone euro en 2010, tout en reconnaissant que l’incertitude entourant ces perspectives demeure forte. Les anticipations d’in ation à moyen et long termes restent solidement ancrées à un niveau compatible avec l’objectif du Conseil des gouverneurs de maintenir l’in ation à des taux inférieurs à, mais proches de 2 % à moyen terme. Le recoupement des conclusions de l’analyse économique avec celles de l’analyse monétaire con rme le diagnostic de faibles tensions in ationnistes à moyen terme, la croissance de la monnaie et du crédit continuant de ralentir. Dans ce contexte, le Conseil des gouverneurs estime que la stabilité des prix sera maintenue à moyen terme, ce qui soutiendra le pouvoir d’achat des ménages de la zone euro.

La transmission de la politique monétaire s’effectuant avec un certain décalage, l’action du

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ÉDITORIAL

Conseil des gouverneurs devrait progressivement se répercuter sur l’économie. Par conséquent, au regard de toutes les mesures qui ont été prises, la politique monétaire a conforté la disponibilité de la liquidité et la reprise de l’économie de la zone euro. Pour l’avenir, compte tenu de l’amélioration de la situation sur les marchés nanciers, toutes les mesures en matière de liquidité ne seront pas autant nécessaires que par le passé. Par conséquent, le Conseil des gouverneurs veillera à ce que les mesures exceptionnelles d’apport de liquidité qui ont été prises soient dénouées en temps opportun et de façon progressive et la liquidité fournie absorbée, a n de contrer ef cacement toute menace pesant sur la stabilité des prix à moyen et long termes. Le Conseil des gouverneurs continuera ainsi d’assurer un ancrage solide des anticipations d’in ation à moyen terme. Cet ancrage est indispensable pour favoriser durablement la croissance et l’emploi et contribuer à la stabilité nancière. En conséquence, le Conseil des gouverneurs continuera de suivre très attentivement l’ensemble des évolutions au cours de la période à venir.

S’agissant des politiques budgétaires, de nombreux gouvernements de la zone euro doivent faire face à des déséquilibres des nances publiques élevés et en forte augmentation. En l’absence d’une stratégie de sortie claire et crédible, cette situation pourrait compromettre gravement la con ance du public dans la soutenabilité des nances publiques et dans la reprise de l’activité économique. Le besoin de nancement très important des administrations publiques risque de provoquer de rapides changements du sentiment des marchés, conduisant à des niveaux de taux d’intérêt à moyen et long termes moins favorables. Cette évolution freinerait l’investissement privé et affaiblirait ainsi les fondements d’un retour à une croissance soutenue. De plus, des dé cits et des dettes publics élevés peuvent compliquer la mission de la politique monétaire unique consistant à maintenir la stabilité des prix. Le Conseil des gouverneurs invite donc les gouvernements à communiquer et à mettre en œuvre rapidement des stratégies ambitieuses de sortie et d’assainissement budgétaire reposant sur des hypothèses de croissance réalistes, en mettant fortement l’accent sur la réforme des dépenses publiques. Les réductions d’impôts ne devraient

être envisagées qu’à moyen terme, lorsque les pays auront retrouvé des marges de manœuvre budgétaires suf santes. À cet égard, les récentes conclusions du Conseil Eco n, qui préconisent de commencer l’assainissement au plus tard en 2011 et d’aller bien au-delà de la valeur de référence de 0,5 % du PIB par an pour la réduction du dé cit structurel, représentent l’exigence minimale pour les pays de la zone euro. La réussite des stratégies d’ajustement budgétaire dépendra aussi de façon déterminante de la transparence des procédures budgétaires et de la abilité et de l’exhaustivité des statistiques de nances publiques. Dans ce domaine, des progrès rapides et décisifs sont indispensables pour les pays concernés ainsi que pour l’ensemble de la zone euro.

En ce qui concerne les réformes structurelles, tous les pays doivent consentir des efforts plus importants pour favoriser durablement la croissance et l’emploi. Il est probable, en effet, que la crise nancière a affecté la capacité productive des économies de la zone euro. Une politique de modération salariale, une exibilité suf sante des marchés du travail et des incitations ef caces à exercer un emploi sont nécessaires pour éviter une hausse sensible du chômage structurel au cours des prochaines années. De même, des politiques destinées à renforcer la concurrence et l’innovation s’imposent de manière urgente pour accélérer les restructurations et l’investissement ainsi que pour créer de nouvelles opportunités pour les entreprises. Une restructuration appropriée du système bancaire devrait également jouer un rôle important à cet égard. Des bilans sains, une gestion ef cace des risques et des modèles d’activité transparents et robustes sont essentiels pour conforter la résistance des banques aux chocs et mettre ainsi en place les fondements propres à assurer durablement la croissance économique et la stabilité nancière.

La présente édition du Bulletin mensuel contient trois articles. Le premier article examine le rôle de la communication de banque centrale en période d’incertitude accrue. Le deuxième article décrit l’analyse monétaire dans un contexte de turbulences nancières. Le troisième article, en n, replace la récente récession de la zone euro dans une perspective historique.

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ÉVOLUTIONS ÉCONOMIQUES

ET MONÉTAIRES

Environnementextérieur

de la zone euro

ÉVOLUTIONS ÉCONOMIQUES ET MONÉTAIRES

1 ENVIRONNEMENT EXTÉRIEUR DE LA ZONE EURO

Les indicateurs les plus récents con rment que la contraction signi cative de l’activité économique mondiale est arrivée à son terme et que la croissance a redémarré. Parallèlement, les taux d’in ation sont demeurés légèrement négatifs à l’échelle mondiale, en raison d’effets de base liés aux prix des matières premières et à un important volant de capacités de production inutilisées. Si l’incertitude demeure élevée, les risques pesant sur les perspectives économiques internationales sont néanmoins considérés comme globalement équilibrés.

1.1 ÉVOLUTIONS DE L’ÉCONOMIE MONDIALE

Les indicateurs les plus récents con rment que la contraction signi cative de l’activité économique mondiale est arrivée à son terme et que la croissance a redémarré. En octobre, l’indice des directeurs d’achat pour la production dans le secteur manufacturier a atteint son niveau le plus élevé depuis plus de trois ans, témoignant d’une nette accélération du redressement de l’activité par rapport aux mois précédents. Selon l’indice des directeurs d’achat, l’activité mondiale dans le secteur manufacturier a progressé pendant cinq mois consécutifs. La croissance de l’activité a été relativement généralisée en octobre et particulièrement soutenue dans un certain nombre d’économies avancées.

Les taux d’in ation sont demeurés légèrement négatifs à l’échelle mondiale, en raison d’effets de base liés aux prix des matières premières et à un important volant de capacités de production inutilisées. Dans les pays de l’OCDE, l’IPC global a baissé de 0,3 % au cours de la période de douze mois s’achevant en septembre, sans changement par rapport à août. Hors produits alimentaires et énergie, la hausse annuelle de l’IPC s’est établie à 1,5 % en septembre (cf. graphique 1). L’indice mondial des prix des consommations intermédiaires issu de l’enquête auprès des directeurs d’achat a mis en évidence des hausses notables des prix d’achat en octobre, après l’accélération déjà enregistrée en septembre, en partie sous l’effet des récents renchérissements des matières premières.

ÉTATS-UNISAux États-Unis, l’activité économique a progressé au troisième trimestre 2009 après le recul marqué observé au cours des trimestres précédents. Selon les estimations provisoires du Bureau de la recherche économique (Bureau of Economic Analysis), le PIB en volume a augmenté de 3,5 % en termes annualisés au troisième trimestre 2009, après quatre trimestres de croissance négative. Le redressement de l’activité re ète une reprise des dépenses de consommation. Les mesures de relance des pouvoirs publics ont temporairement soutenu la demande privée, en particulier s’agissant des ventes de véhicules à moteur. Le rythme de recul de l’investissement des entreprises s’est modéré par rapport au trimestre précédent, alors que l’investissement résidentiel enregistrait sa première hausse depuis n 2005, en ligne avec les récents signes de stabilisation sur le marché immobilier. Les stocks et les dépenses publiques ont apporté une contribution positive à la croissance du PIB. Les exportations nettes ont apporté une contribution négative de 0,5 point de pourcentage, le rebond des importations ayant été supérieur à la hausse des exportations. Le dé cit du budget fédéral s’est creusé pour atteindre près de 10 % du PIB au cours de l’exercice budgétaire qui s’est achevé en septembre 2009, après 3,2 % lors de l’exercice précédent.

Graphique 1 Évolution des prix à l’échelle internationale

(données mensuelles ; variations annuelles en pourcentage)Prix à la consommation dans l’OCDE (ensemble)Prix à la consommation dans l’OCDE (hors alimentation et énergie)

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1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Source : OCDE

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En ce qui concerne l’évolution des prix, l’indice des prix à la consommation a diminué de 1,3 % en rythme annuel en septembre, après un recul de 1,5 % en août. Le taux d’in ation négatif continue d’être imputable, en majeure partie, à la baisse des prix de l’énergie par rapport à l’année dernière. Le taux annuel d’in ation hors produits alimentaires et énergie s’est établi à 1,5 % en septembre, après 1,4 % en août. Les effets de base liés aux prix de l’énergie s’inverseront progressivement au cours des prochains mois et l’in ation globale devrait redevenir positive. Toutefois, la sous-utilisation des capacités devrait limiter les tensions à la hausse sur les prix.

Le 4 novembre 2009, le Comité fédéral de l’open market a décidé de laisser inchangé son taux objectif des fonds fédéraux, dans une fourchette de 0 % à 0,25 %. Le Comité, tout en reconnaissant l’amélioration récente des perspectives économiques, continue d’estimer que la situation économique justi era probablement un maintien du taux des fonds fédéraux à des niveaux exceptionnellement bas pendant une période prolongée.

JAPONAu Japon, l’activité économique s’est redressée depuis le deuxième trimestre 2009, alors que les prix à la consommation ont poursuivi leur recul. Cette évolution a été principalement tirée par une hausse des exportations, re étant en partie la forte reprise des autres économies asiatiques. En septembre, la production industrielle a augmenté pour le septième mois de suite, de 1,4 % en glissement mensuel. La demande intérieure privée est cependant restée relativement faible compte tenu des évolutions modérées des béné ces des entreprises, de l’emploi et des revenus.

Les taux d’in ation sont demeurés négatifs au cours des derniers mois en raison d’effets de base liés aux prix des produits pétroliers et d’une importante sous-utilisation des capacités productives. Alors que l’IPC annuel est demeuré inchangé à – 2,2 % en septembre, l’IPC annuel hors produits alimentaires et énergie est revenu à – 1,0 %, après – 0,9 % en août.

Lors de sa réunion du 30 octobre 2009, la Banque du Japon a décidé de laisser inchangé, à 0,1 %, son taux objectif de l’argent au jour le jour sur le marché des prêts en blanc.

ROYAUME-UNIAu Royaume-Uni, selon des estimations provisoires, le PIB en volume s’est encore légèrement contracté au troisième trimestre 2009, ressortant à – 0,4 %

Graphique 2 Principales évolutions dans les grandes économies industrialisées

Croissance de la production 1)

(variations trimestrielles en pourcentage ; données trimestrielles)

Zone euro États-UnisJapon Royaume-Uni

- 4,0

- 3,0

- 2,0

- 1,0

0,0

1,0

2,0

- 4,0

- 3,0

- 2,0

- 1,0

0,0

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2,0

3,0 3,0

2000 2002 2004 2006 2008

Taux d’inflation 2)

(prix à la consommation ; variations annuelles en pourcentage ;données mensuelles)

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2000 2002 2004 2006 2008

Sources : Données nationales, BRI, Eurostat et calculs de la BCE1) Les données relatives à la zone euro et au Royaume-Uni sont celles d’Eurostat ; pour les États-Unis et le Japon, les données nationales sont utilisées. Les chiffres concernant le PIB sont corrigés des variations saisonnières.2) IPCH pour la zone euro et le Royaume-Uni ; IPC pour les États-Unis et le Japon

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ÉVOLUTIONS ÉCONOMIQUES

ET MONÉTAIRES

Environnementextérieur

de la zone euro

en rythme trimestriel, contre – 0,6 % au deuxième trimestre. L’activité au troisième trimestre a été nettement inférieure aux anticipations des marchés. Dans l’ensemble, les indicateurs d’activité et du marché de l’immobilier résidentiel suggèrent que la situation économique pourrait s’améliorer au cours des mois à venir. En particulier, l’indice Halifax des prix des logements a progressé de 2,8 % en glissement trimestriel au troisième trimestre, malgré la faiblesse des prêts immobiliers. Parallèlement toutefois, un nouvel accès de faiblesse de la production industrielle, dont témoigne le recul de 2,5 % en rythme mensuel enregistré en août, tend à indiquer que l’amélioration de la situation économique pourrait être assez limitée. L’in ation annuelle a légèrement échi, revenant de 1,6 % en août à 1,1 % en septembre. Le 5 novembre, le Comité de politique monétaire de la Banque d’Angleterre a décidé de maintenir son taux directeur inchangé, à 0,5 %. Le Comité a également décidé d’accroître de 25 milliards de livres le programme d’achat d’actifs de la Banque d’Angleterre, le portant à 200 milliards.

AUTRES PAYS EUROPÉENSLa situation économique semble également s’être améliorée ces derniers mois dans la plupart des autres pays de l’UE ne faisant pas partie de la zone euro, le rythme de contraction du PIB en volume s’étant modéré dans la plupart des pays et quelques économies ayant enregistré une croissance positive au deuxième trimestre 2009. En Suède, le PIB en volume a augmenté de 0,2 % en rythme trimestriel au deuxième trimestre 2009, en nette amélioration par rapport au recul de 0,9 % enregistré au premier trimestre. Au Danemark, en revanche, la production s’est contractée de 2,6 % en glissement trimestriel au deuxième trimestre après une baisse de 1,3 % le trimestre précédent. Le recul plus marqué observé au deuxième trimestre a résulté en partie de facteurs ponctuels. La hausse annuelle de l’IPCH a échi dans les deux pays au cours des derniers mois, pour s’établir à 1,4 % en Suède et à 0,5 % au Danemark en septembre.

Dans les principales économies d’Europe centrale et orientale appartenant à l’UE, les indicateurs récents font état d’une certaine amélioration de l’activité économique. Au deuxième trimestre 2009, le PIB en volume s’est contracté à un rythme moins rapide en Hongrie et en Roumanie, de, respectivement, 2,0 % et 1,1 % en rythme trimestriel, tandis qu’il a augmenté de 0,1 % en République tchèque et de 0,5 % en Pologne. Globalement, les indicateurs de con ance récents, ainsi que les données relatives à la production industrielle et aux échanges commerciaux font état d’une nouvelle amélioration de l’activité économique au troisième trimestre. Cela étant, il subsiste d’importants risques à la baisse, comme en témoigne la montée du chômage. En septembre, l’IPCH annuel a été négatif en République tchèque, à – 0,3 %, traduisant essentiellement des effets de base liés aux modi cations antérieures de la scalité indirecte et au ralentissement de la hausse des prix administrés. En revanche, en Roumanie, en Hongrie et en Pologne, la hausse annuelle de l’IPCH est restée plus élevée, s’établissant à 4,9 %, 4,8 % et 4,0 %, respectivement. Le 19 octobre 2009, la Banque nationale de Hongrie a décidé d’abaisser son principal taux directeur de 50 points de base, à 7 %.

PAYS ÉMERGENTS D’ASIELa reprise s’est poursuivie dans les pays émergents d’Asie. Outre les mesures de relance budgétaire et la politique monétaire accommodante, la hausse des prix des actifs a soutenu la demande intérieure. Les données les plus récentes relatives au marché du travail montrent que le chômage, qui avait augmenté dans le sillage du ralentissement économique mondial, a commencé à diminuer dans certains pays. Le redressement du commerce extérieur a toutefois af ché un certain retard par rapport à la reprise économique. L’in ation se renforce progressivement, même si les évolutions annuelles des prix à la consommation demeurent négatives dans certains pays.

En Chine, la croissance annuelle du PIB en volume est demeurée robuste, atteignant 8,9 % au troisième trimestre 2009. Globalement, au cours des trois premiers trimestres de 2009, le PIB a progressé de 7,7 % en moyenne en glissement annuel. La croissance a continué d’être largement dépendante des mesures de

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relance budgétaire, qui ont permis à la FBCF de contribuer à hauteur de 7,3 points de pourcentage à la croissance annuelle du PIB en volume au cours des trois premiers trimestres de 2009. La contribution de la consommation est restée solide, ressortant à 4,0 points de pourcentage sur la même période. En raison de la faiblesse des exportations, l’excédent commercial a continué de diminuer en septembre, tout en demeurant à un niveau élevé. La politique monétaire est restée accommodante et la croissance du crédit est demeurée soutenue. Récemment, les variations mensuelles des prix à la consommation sont devenues positives et l’in ation annuelle s’est inscrite à – 0,8 % en septembre, contre – 1,2 % en août.

AMÉRIQUE LATINEEn Amérique latine, les dernières évolutions de l’activité ont continué de présenter une certaine hétérogénéité entre les principales économies. Au Brésil, la production industrielle a diminué de 7,8 % en rythme annuel en septembre, après un recul de 7,2 % en août. La hausse annuelle de l’IPC s’est établie à 4,2 % en septembre, en baisse de 0,1 point de pourcentage par rapport au mois précédent. En Argentine, l’activité économique a montré des signes d’amélioration, la production industrielle demeurant inchangée en septembre par rapport à la période correspondante de l’année précédente, après avoir enregistré un recul de 1,4 % en rythme annuel en août. Dans le même temps, les tensions in ationnistes se sont légèrement accentuées, la hausse annuelle de l’IPC atteignant 6,2 % en septembre, soit une hausse de près de 1,0 point de pourcentage par rapport au plancher sur cinq ans enregistré en juin. Au Mexique, l’activité économique a montré de nouveaux signes de faiblesse en août, la production industrielle diminuant de 7,7 % en glissement annuel et les ventes au détail reculant de 10,3 %. L’in ation annuelle a légèrement échi, revenant de 5,1 % en août à 4,9 % en septembre.

1.2 MARCHÉS DE MATIÈRES PREMIÈRES

Les cours du pétrole se sont établis entre 70 dollars et 75 dollars le baril sur la majeure partie du mois d’octobre, avant d’enregistrer une hausse signi cative vers la n du mois (cf. graphique 3). Le 4 novembre, le cours du Brent se situait à 76,2 dollars le baril, soit pratiquement le double du niveau enregistré début 2009. Les marchés s’attendent à une hausse des cours à moyen terme, les contrats à terme décembre 2011 se négociant actuellement à quelque 88 dollars.

S’agissant des fondamentaux, la demande de pétrole devrait augmenter et l’Agence internationale de l’énergie a révisé en hausse, à plusieurs reprises, ses projections relatives à la demande de pétrole pour 2009 et 2010, en particulier pour l’Amérique du Nord et l’Asie. Les données relatives aux échanges commerciaux chinois font également apparaître une forte progression de la demande de pétrole, qui peut avoir contribué à renforcer la hausse des prix. Du côté de l’offre, la diminution modérée de la production pétrolière des pays hors OPEP a été compensée par une augmentation de la production des membres de cette organisation.

Les cours des matières premières hors énergie ont également augmenté en octobre. Les prix des produits alimentaires ont af ché des hausses, notamment ceux du maïs et du cacao. Les prix

Graphique 3 Principales évolutions sur les marchés de matières premières

Pétrole brut Brent (USD par baril ; échelle de gauche)Matières premières hors énergie (USD ; indice : 2000 = 100 ; échelle de droite)

30405060708090

100110120130140150

120135150165180195210225240255270285300

2008 2009

Sources : Bloomberg et HWWI

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ÉVOLUTIONS ÉCONOMIQUES

ET MONÉTAIRES

Environnementextérieur

de la zone euro

des métaux, en particulier ceux du cuivre et du zinc, ont augmenté en liaison avec les anticipations relatives à un processus de reconstitution des stocks dans les pays de l’OCDE et les cours de l’or se sont également envolés. Fin octobre, l’indice des prix agrégés des matières premières hors énergie (libellés en dollars) se situait environ 23 % au-dessus de son niveau du début d’année.

1.3 PERSPECTIVES D’ÉVOLUTION DE L’ENVIRONNEMENT EXTÉRIEUR

Les indicateurs avancés font apparaître une reprise de l’activité économique mondiale. En août, les indicateurs composites avancés de l’OCDE faisaient état d’un large mouvement de reprise dans la plupart des pays membres (cf. graphique 4). En ce qui concerne les économies émergentes, ces indicateurs se sont également améliorés, quoique dans une moindre mesure que ces derniers mois. De plus, selon les données les plus récentes relatives aux échanges commerciaux, le commerce mondial a probablement renoué avec une croissance positive au troisième trimestre, soutenant les perspectives à court terme de la demande étrangère de biens et services adressée à la zone euro.

Bien que l’incertitude entourant les perspectives économiques mondiales reste élevée, les risques pesant sur l’activité mondiale demeurent globalement équilibrés. S’agissant des aspects positifs, les effets des vastes plans de relance macroéconomique et des autres mesures prises par les autorités pourraient être plus importants que prévu. La con ance pourrait également s’améliorer plus rapidement. En revanche, des inquiétudes subsistent quant à des interactions négatives plus fortes ou de plus longue durée entre l’économie réelle et le secteur nancier, à de nouvelles hausses des cours du pétrole et des autres matières premières, à l’intensi cation des pressions protectionnistes et à la possibilité d’une correction désordonnée des déséquilibres mondiaux.

Graphique 4 Indicateurs composites avancés de l’OCDE

(données mensuelles corrigées des amplitudes)OCDEMarchés émergents

90

92

94

96

98

100

102

104

90

92

94

96

98

100

102

104

106 106

2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Source : OCDENote : L’indicateur des marchés émergents correspond à la moyenne pondérée des indicateurs composites avancés pour le Brésil, la Russie et la Chine.

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2 ÉVOLUTIONS MONÉTAIRES ET FINANCIÈRES

2.1 MONNAIE ET FINANCEMENTS DES IFM

Les données monétaires de septembre indiquent que les taux de croissance annuels de M3 et des prêts au secteur privé ont continué de diminuer en parallèle. Elles font état d’un rythme sous-jacent d’expansion monétaire qui laisse présager de faibles tensions in ationnistes à moyen terme. Alors que le taux de croissance annuel des prêts au secteur privé est devenu négatif en septembre, il est demeuré positif une fois corrigé de la titrisation, les prêts augmentant légèrement en rythme mensuel. Jusqu’à présent, le pro l de croissance des prêts aux ménages et aux sociétés non nancières est demeuré conforme aux observations historiques en termes de cycle d’activité. Le processus de désendettement du secteur bancaire a repris en septembre, les IFM réduisant de manière substantielle leurs positions réciproques ainsi que leurs expositions vis-à-vis du reste du monde.

AGRÉGAT LARGE M3Le taux de croissance annuel de M3 a poursuivi son recul en septembre, ressortant à 1,8 %, après 2,6 % en août (cf. graphique 5). Ce repli résulte de l’évolution atone du taux de croissance à court terme de M3 (– 0,1 % en rythme mensuel en septembre, contre 0,1 % le mois précédent). La faiblesse de la dynamique monétaire continue de re éter dans une large mesure l’in uence de la con guration actuelle des taux d’intérêt. La pente particulièrement accentuée de la courbe de rendements favorise les réaménagements au détriment des actifs monétaires en faveur des actifs moins liquides et sans doute plus risqués. Par conséquent, le recul de la progression de M3 surestime le ralentissement de la croissance monétaire sous-jacente.

Dans le même temps, la con guration actuelle des taux d’intérêt implique que le coût d’opportunité de la détention de dépôts à vue par rapport aux dépôts à court terme et aux instruments négociables est particulièrement faible. C’est ce facteur qui a étayé le renforcement de M1 ces derniers mois (en dépit du ralentissement de son taux de croissance annuel observé en septembre). Au cours des prochains mois, des effets de base auront une incidence à la baisse sur le taux de croissance annuel de M3, qui reviendra à des niveaux très bas lorsque les ux importants en direction des actifs monétaires (et de M1 en particulier) observés au quatrième trimestre 2008 n’entreront plus en ligne de compte.

Le taux de croissance annuel des prêts des IFM au secteur privé est devenu négatif en septembre. Néanmoins, cette évolution re ète encore en partie l’incidence des très nombreuses sorties de prêts des bilans des IFM opérées antérieurement, notamment n 2008, dans le cadre de l’activité de titrisation. Celle-ci continue de peser sur le taux de croissance annuel des prêts des IFM au secteur privé, en dépit de la modération de cette activité constatée ces derniers mois. Une fois corrigé de la décomptabilisation des prêts, le taux de croissance annuel des prêts au secteur privé est demeuré légèrement positif en septembre. En outre, le ux mensuel des prêts des IFM au secteur privé a également été positif, quoique faible. Le fait que leur taux de croissance annuel soit devenu négatif en septembre est attribuable aux prêts aux sociétés non nancières. Les observations historiques indiquent que ces prêts pourraient diminuer encore durant quelques trimestres après la stabilisation de l’activité économique.

Graphique 5 Croissance de M3

(variations en pourcentage ; données corrigées des variations saisonnières et des effets de calendrier)

M3 (taux de croissance annuel)M3 (moyenne mobile centrée sur 3 moisdu taux de croissance annuel)M3 (taux de croissance annualisé sur 6 mois)

- 2

0

2

4

6

8

10

12

14

- 2

0

2

4

6

8

10

12

14

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Source : BCE

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ÉVOLUTIONS ÉCONOMIQUES

ET MONÉTAIRES

Évolutions monétaires

et fi nancières

Tableau 1 Tableau synthétique des variables monétaires

(les données trimestrielles représentent des moyennes ; données corrigées des variations saisonnières et des effets de calendrier)

Encours en pourcentage

de M3 1)

Taux de croissance annuels2008 2009 2009 2009 2009 2009

T4 T1 T2 T3 Août Sept.M1 46,8 2,7 5,3 8,0 12,3 13,6 12,8

Billets et pièces en circulation 7,9 12,4 13,6 13,2 12,8 13,2 12,5 Dépôts à vue 38,8 0,8 3,7 7,0 12,2 13,7 12,8

M2 – M1 (= autres dépôts à court terme) 40,2 15,8 9,3 3,0 - 3,1 - 4,1 - 5,3 Dépôts à terme d’une durée ! à 2 ans 21,5 29,0 13,0 - 0,7 - 13,1 - 15,2 - 17,8 Dépôts remboursables avec un préavis ! à 3 mois 18,7 - 0,5 4,5 8,6 12,8 13,6 14,9

M2 87,0 8,9 7,3 5,5 4,5 4,6 3,6 M3 – M2 (= instruments négociables) 13,0 4,1 - 0,7 - 2,5 - 7,5 - 9,3 - 8,8 M3 100,0 8,2 6,1 4,4 2,8 2,6 1,8 Créances sur les résidents de la zone euro 7,4 5,9 4,3 3,3 2,8 3,1

Créances sur les administrations publiques 1,7 5,6 8,4 11,5 11,5 13,6 Prêts aux administrations publiques 2,9 2,3 1,5 2,7 3,6 1,6

Créances sur le secteur privé 8,6 5,9 3,5 1,6 1,1 1,1 Prêts au secteur privé 7,3 4,6 2,1 0,4 0,1 - 0,3 Prêts au secteur privé corrigés des cessions et de la titrisation 8,4 6,1 3,6 1,6 1,3 0,9

Engagements nanciers à long terme (hors capital et réserves) 1,1 1,7 2,6 3,6 3,8 4,7

Source : BCE1) À la n du dernier mois disponible. La somme des composantes peut ne pas être égale à 100 en raison des arrondis.

Dans l’ensemble, ces éléments invitent à replacer dans son contexte le taux de croissance annuel négatif des prêts au secteur privé enregistré en septembre et donnent à penser qu’il re ète encore en partie l’incidence décalée de la forte détérioration antérieure de l’activité. Il traduit également le degré élevé d’incertitude qui continue d’entourer les perspectives d’activité, d’évolution des revenus et du marché de l’immobilier résidentiel. Cette incertitude pèse sur la demande de prêts et sur l’évaluation par les banques de la solvabilité des emprunteurs ainsi que sur leur volonté de prêter. Par conséquent, le taux de croissance annuel négatif des prêts ne doit pas être interprété comme signalant en soi une indisponibilité générale de crédit des IFM. En effet, les résultats de l’enquête d’octobre 2009 sur la distribution du crédit bancaire dans la zone euro font état d’une nouvelle forte baisse du pourcentage net de banques déclarant un durcissement de leurs critères d’octroi de crédits (cf. encadré 2).

Le processus de désendettement des IFM de la zone euro a repris en septembre, les IFM réduisant de manière substantielle leurs principaux actifs. Cette évolution résulte essentiellement de la réduction de leurs positions réciproques, re étant la situation du côté du nancement, le recours des établissements de crédit au nancement de l’Eurosystème ayant diminué après le pic lié à la première opération d’apport de liquidité d’une durée d’un an réalisée en juin.

PRINCIPALES COMPOSANTES DE M3Le recul du taux de croissance annuel de M3 en septembre résulte des sorties mensuelles auxquelles ont donné lieu, une nouvelle fois, les dépôts à court terme autres que les dépôts à vue (M2-M1), alors que les instruments négociables (M3-M2) ont af ché une entrée mensuelle.

Le taux de croissance annuel de M1 a légèrement diminué en septembre pour s’établir à 12,8 %, après 13,6 % le mois précédent (cf. tableau 1). Ce repli résulte de la très faible entrée mensuelle enregistrée au titre des dépôts à vue par rapport aux mois précédents, alors que la progression annuelle des billets et pièces en circulation s’est ralentie, n’étant plus affectée par l’incidence de la hausse relativement forte observée en septembre 2008. Au cours des prochains mois, des effets de base auront une incidence à la baisse sur les taux de croissance annuels de ces deux composantes, car les entrées importantes associées à l’intensi cation des turbulences nancières, il y a un an, n’entreront plus dans le calcul.

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La croissance annuelle des dépôts à court terme autres que les dépôts à vue s’est encore ralentie, revenant à – 5,3 % en septembre, après – 4,1 % en août. Les dépôts d’une durée inférieure ou égale à deux ans (dépôts à court terme) ont continué de donner lieu à d’importantes sorties en septembre, en partie encore vers les dépôts remboursables avec un préavis inférieur ou égal à trois mois (dépôts d’épargne à court terme). Les évolutions constatées pour les différents types de dépôts à court terme concordent avec celles des taux d’intérêt relatifs appliqués à ces dépôts. À cet égard, la poursuite des mouvements en faveur des dépôts d’épargne à court terme peut s’expliquer par le fait que ceux-ci sont actuellement mieux rémunérés que les dépôts d’une durée inférieure ou égale à deux ans. Bien que les entrées mensuelles vers les dépôts à vue aient été modérées en septembre, le coût d’opportunité de la détention de ce type de dépôts par rapport aux autres actifs monétaires demeure faible. Parallèlement, les arbitrages en faveur d’actifs nanciers non inclus dans M3 se sont poursuivis, l’accentuation de la pente de la courbe des rendements et la reprise d’un grand nombre de marchés d’actifs ces tout derniers mois les ayant rendus plus attractifs.

Le taux de croissance annuel des instruments négociables a été légèrement moins négatif en septembre, passant à – 8,8 %, contre – 9,3 % en août. Les titres d’OPCVM monétaires, principale sous-composante des instruments négociables, ayant enregistré un faible ux positif, cette amélioration tient essentiellement aux pensions. Parallèlement, le secteur détenteur de monnaie a continué de réduire son portefeuille de titres de créance d’une durée initiale inférieure ou égale à deux ans émis par les IFM, mais à un rythme moins élevé que lors des mois précédents.

Le taux de croissance annuel des dépôts de M3, qui comprennent les dépôts à court terme et les pensions et représentent l’agrégat monétaire le plus large pour lequel une ventilation sectorielle a été établie, a encore baissé en septembre, s’inscrivant à 2,4 %, après 3,1 % en août. Ce recul résulte de la moindre contribution des dépôts de M3 détenus par le secteur des ménages, dont le taux de croissance annuel est néanmoins plus élevé que celui du total des dépôts de M3. En revanche, la contribution des sociétés non nancières est devenue légèrement positive ces derniers mois, et il s’agit du seul secteur ayant enregistré un ux positif en septembre. Cette évolution concorde avec le caractère cyclique des avoirs monétaires des sociétés non nancières, leurs réserves de liquidité ayant tendance à être confortées par l’amélioration de leur cash ow aux premiers stades de la reprise. Il est caractéristique du cycle d’activité que l’augmentation des portefeuilles d’actifs monétaires des sociétés non nancières précède ou coïncide avec le point de retournement de l’activité économique, tandis que les prêts consentis par les IFM aux sociétés non nancières le suivent avec un décalage.

PRINCIPALES CONTREPARTIES DE M3Du côté des contreparties de M3, le taux de croissance annuel des nancements accordés par les IFM aux résidents de la zone euro, qui recouvrent les achats de titres ainsi que l’octroi de prêts, est passé à 3,1 % en septembre, après 2,8 % en août (cf. tableau 1), re étant le renforcement de la progression annuelle des créances sur les administrations publiques. Le taux de croissance annuel des concours au secteur privé est demeuré inchangé, en dépit du ux mensuel positif enregistré en septembre.

La progression annuelle des prêts des IFM au secteur privé, principale composante des concours à ce secteur, s’est encore ralentie, ressortant à – 0,3 % en septembre, contre 0,1 % le mois précédent. Cependant, le ux mensuel a été positif en septembre, re étant l’augmentation des prêts aux ménages et aux intermédiaires nanciers.

Les opérations de titrisation avec cession parfaite ont été modérées ces derniers mois, après une période d’activité intense, en particulier n 2008, au cours de laquelle les établissements de crédit émetteurs ont cédé des prêts et acquis des titres émis pour les utiliser comme garanties dans les opérations de crédit de l’Eurosystème. Cette baisse de l’activité de titrisation est sans doute attribuable à la moindre demande

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ÉVOLUTIONS ÉCONOMIQUES

ET MONÉTAIRES

Évolutions monétaires

et fi nancières

Tableau 2 Prêts des IFM au secteur privé

(les données trimestrielles représentent des moyennes ; données non corrigées des variations saisonnières et des effets de calendrier)Encours en pourcentage

du total 1)

Taux de croissance annuels2008 2009 2009 2009 2009 2009

T4 T1 T2 T3 Août Sept.Sociétés non nancières 44,2 11,2 8,1 4,6 1,2 0,7 - 0,1 ! à 1 an 26,2 9,0 4,0 - 2,6 - 8,6 - 9,3 - 9,7 > à 1 an et ! à 5 ans 20,1 15,9 12,4 9,8 4,7 3,7 2,1 > à 5 ans 53,7 10,8 8,8 6,8 5,3 5,2 4,5

Ménages 2) 45,6 2,8 0,9 0,0 - 0,1 - 0,2 - 0,3 Crédits à la consommation 3) 12,8 3,1 1,2 - 0,4 - 1,0 - 1,0 - 1,1 Prêts au logement 3) 71,5 2,9 0,7 - 0,2 - 0,3 - 0,4 - 0,6 Autres prêts 15,7 2,2 1,7 1,5 1,4 1,3 1,5

Sociétés d’assurance et fonds de pension 0,9 - 6,7 - 6,2 - 2,9 - 5,4 - 8,5 - 6,5 Autres intermédiaires nanciers non monétaires 9,3 14,4 8,0 1,4 - 0,0 - 0,7 - 0,3 Source : BCENotes : Secteur des IFM y compris l’Eurosystème ; la classi cation sectorielle correspond à celle du SEC 95. Pour plus de détails, cf. les notes techniques correspondantes1) À la n du dernier mois disponible. Prêts du secteur en pourcentage du total des prêts des IFM au secteur privé ; ventilation par échéances et ventilation par composantes en pourcentage des prêts des IFM au secteur correspondant. La somme des composantes peut ne pas être égale à 100 en raison des arrondis.2) Conformément à la dé nition du SEC 953) Les dé nitions des crédits à la consommation et des prêts au logement ne sont pas entièrement homogènes dans l’ensemble de la zone euro.

de liquidité de banque centrale supplémentaire de la part des établissements de crédit, après l’opération de re nancement à plus long terme d’une durée d’un an effectuée par l’Eurosystème. En effet, le ux mensuel de prêts décomptabilisés est devenu négatif en septembre, ce qui signi e que le remboursement des prêts décomptabilisés précédemment a été supérieur au ux des prêts nouvellement décomptabilisés. Cependant, l’incidence de la décomptabilisation antérieure des prêts sur les taux de croissance annuels a continué d’être très importante, l’écart entre les séries annuelles corrigées et non corrigées s’établissant à 1,2 point de pourcentage en septembre, sans grand changement sur les quatre derniers mois.

Le taux de croissance annuel des prêts des IFM aux sociétés non nancières s’est de nouveau ralenti en septembre, à – 0,1% contre 0,7 % en août (cf. tableau 2). Les données de septembre con rment que les ux de prêts assortis d’une échéance plus longue (supérieure à cinq ans) sont demeurés globalement positifs, quoique légèrement plus faibles qu’en août, compensant en partie les contractions observées pour les prêts à court et moyen termes. L’évolution modérée des prêts à court terme, conjuguée à des ux toujours positifs s’agissant des prêts assortis d’une échéance plus longue, pourrait re éter un processus par lequel les entreprises substituent aux prêts à court terme des prêts à long terme, a n de verrouiller les taux d’intérêt à long terme à un bas niveau. Cela concorde également avec l’augmentation des émissions de titres, qui indique probablement que les entreprises (en particulier les grandes) remplacent leurs prêts venant à échéance par un recours plus important au nancement de marché. Le resserrement de l’écart entre les taux du marché et ceux appliqués aux prêts bancaires a rendu ce nancement de marché plus attractif pour les entreprises.

Le taux de croissance annuel des prêts aux ménages est revenu à – 0,3 % en septembre, après – 0,2 % en août. Le ux mensuel a cependant été positif et plus important qu’en août, poursuivant ainsi une tendance amorcée en mai. Le repli du taux de croissance annuel est imputable, une nouvelle fois, aux prêts au logement, dont la progression annuelle a échi à – 0,6 % en septembre, après – 0,4 % en août, re étant dans une large mesure la dynamique modérée des prix de l’immobilier résidentiel dans de nombreux pays de la zone euro. Cependant, les évolutions récentes con rment que la tendance à la baisse des prêts aux ménages s’est stabilisée ces derniers mois, ce qui est cohérent avec le stade actuel du cycle économique.

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S’agissant des autres contreparties de M3, le taux de croissance annuel des engagements nanciers à long terme des IFM (hors capital et réserves) s’est encore accentué en septembre, atteignant 4,6 %, après 3,8 % en août. En particulier, les dépôts à long terme (dépôts à terme d’une durée supérieure à deux ans et dépôts remboursables avec un préavis supérieur à trois mois) ont béné cié de la pente accentuée de la courbe des rendements, attirant au moins une partie des ux sortant des dépôts à court terme. Le rythme de croissance annuel du poste « capital et réserves » a encore échi pour s’établir à 8,5 % en septembre, contre 10,7 % en août.

En n, la position extérieure nette du secteur des IFM a diminué de 8 milliards d’euros en septembre, après deux mois de ux positifs, réduisant l’entrée annuelle à 153 milliards d’euros (cf. graphique 6). Ce flux annuel positif résulte de la plus forte diminution des engagements extérieurs que des avoirs extérieurs. Ce recul parallèle des avoirs et des engagements re ète dans une certaine mesure la réduction, à l’échelle mondiale, des positions interbancaires transfrontières dans le cadre du processus de désendettement. Pour une analyse des évolutions des avoirs et des engagements extérieurs bruts du point de vue des instruments, des contreparties et des régions géographiques, cf. l’encadré 1.

En résumé, les données monétaires de septembre con rment le ralentissement de la croissance tant de M3 que des prêts au secteur privé et continuent de faire état d’un rythme sous-jacent d’expansion monétaire impliquant de faibles tensions in ationnistes à moyen terme. L’activité de prêt au secteur privé non nancier, quoique positive sur la base des ux mensuels, est restée atone en raison de la forte incertitude qui continue d’entourer les perspectives d’évolution de l’activité, des revenus et du marché de l’immobilier résidentiel. Cette incertitude pèse sur l’activité de prêt à la fois en limitant la demande de prêts des IFM et en in uant sur la volonté et la capacité des établissements de crédit à octroyer des prêts. Les ajustements de bilan dans le secteur des IFM ont repris en septembre, les IFM réduisant de manière substantielle leurs principaux actifs, essentiellement leurs positions réciproques.

L’encadré 3 de la section 2 présente une vue d’ensemble du cadre modernisé de collecte des informations statistiques par la BCE. L’encadré 4 analyse brièvement les comptes intégrés de la zone euro pour le deuxième trimestre 2009.

Graphique 6 Contreparties de M3

( ux annuels ; montants en milliards d’euros ; données corrigées des variations saisonnières et des effets de calendrier)

Créances sur le secteur privé (1)Créances sur les administrations publiques (2)Créances nettes sur les non-résidents (3)Engagements financiers à long terme(hors capital et réserves) (4)Autres contreparties (y compris capital et réserves) (5)M3

- 800- 600- 400- 200

0200400600800

1 0001 2001 4001 600

- 800- 600- 400- 200

0200400600800

1 0001 2001 4001 600

2004 2005 2006 2007 2008 2009

Source : BCENotes : M3 est indiqué à titre de référence uniquement (M3 = 1 + 2 + 3 – 4 + 5). Les engagements nanciers à long terme (hors capital et réserves) étant des engagements du secteur des IFM, ils progressent avec un signe négatif.

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BCEBulletin mensuelNovembre 2009 19

ÉVOLUTIONS ÉCONOMIQUES

ET MONÉTAIRES

Évolutions monétaires

et fi nancières

Encadré 1

LE RÔLE DES CRÉANCES ET ENGAGEMENTS SUR L’EXTÉRIEUR DES IFM DANS LE PROCESSUS RÉCENT DE DÉSENDETTEMENT

Les positions vis-à-vis des non-résidents (ou positions extérieures) ont fortement contribué aux évolutions des bilans des IFM de la zone euro au cours des dernières années 1. C’est le cas à la fois pour la période allant de 2005 à 2007, marquée par l’accroissement rapide de l’endettement, et pour la période de désendettement qui a suivi à partir de début 2008. De fait, le récent ralentissement de l’accumulation d’actifs par les IFM s’explique pour moitié environ par une réduction des créances des IFM sur l’extérieur (cf. graphique A). Dans ce contexte, le présent encadré examine les évolutions des créances et engagements extérieurs des IFM en termes d’instruments, de secteurs de contrepartie et de régions géographiques.

Les instruments

Traditionnellement, les transactions des IFM de la zone euro avec le reste du monde consistent, à l’actif, à consentir des prêts ou à acheter des titres, les engagements prenant essentiellement la forme de dépôts. Ces créances et engagements résultent souvent de transactions effectuées par les IFM avec le reste du monde pour le compte du secteur détenteur de monnaie de la zone euro.

Graphique B Créances et engagements des IFM sur l’extérieur par instruments

( ux annuels en milliards d’euros)

- 1 000

- 750

- 500

- 250

0

250

500

750

1 000

1 250

- 1 000

- 750

- 500

- 250

0

250

500

750

1 000

1 250

Dépôts du reste du mondeTitres d’OPCVM monétaires émisTitres de créance à court terme émis par les IFMPrêts du reste du mondeTitres de créance du reste du mondeActions du reste du mondeAutres actifsTotal des créances sur l’extérieurTotal des engagements sur l’extérieur

20092004 2005 2006 2007 2008

Source : BCENotes : Secteur des IFM hors Eurosystème. Les « autres actifs » comprennent les avoirs des IFM en parts d’OPCVM émises dans le reste du monde et les avoirs en devises autres que l’euro.

Graphique A Total des créances et engagements des IFM sur l’extérieur

( ux annuels en milliards d’euros)

- 1 000

0

1 000

2 000

3 000

4 000

- 1 000

0

1 000

2 000

3 000

4 000

2008

Créances sur l’extérieurAutres actifsTotal des actifs

2000 2002 2004 2006

Source : BCENotes : Secteur des IFM hors Eurosystème. Le « total des actifs » exclut les autres créances et les immobilisations.

1 Pour une analyse plus détaillée, cf. l’article intitulé La dimension extérieure de l’analyse monétaire du Bulletin mensuel d’août 2008

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2 Pour une explication conceptuelle de la relation entre les évolutions des créances et des engagements bruts, cf. l’encadré intitulé Évolution des créances et engagements bruts des IFM sur les non-résidents du Bulletin mensuel de juillet 2007 et l’encadré intitulé Les créances nettes des IFM sur les non-résidents et leur incidence sur les évolutions monétaires du Rapport annuel 2007

Entre 2004 et n 2006, le ux annuel des créances sur l’extérieur, tant en termes de niveau que de composition par instruments, a été relativement stable (cf. graphique B). Par la suite, au cours de la période qui a immédiatement précédé le début des turbulences nancières, le volume des prêts au reste du monde s’est nettement accru. Parallèlement, les achats de titres de créance ont été également en hausse tout en jouant un rôle plus modeste. Au passif, le ux annuel des dépôts en provenance du reste du monde a présenté une évolution comparable à celle des prêts et représenté l’essentiel des nancements reçus du reste du monde.

Depuis n 2008, le secteur des IFM de la zone euro (hors Eurosystème) a fortement réduit l’ensemble de ses créances et engagements sur l’extérieur. C’est le cas en particulier du volume des prêts consentis aux non-résidents de la zone euro, bien que sa contraction ait été moins prononcée que celle des dépôts des non-résidents. Dans le même temps, la réduction des portefeuilles des IFM en titres de créance émis dans le reste du monde a été plus modérée que ne le laissaient présager les régularités historiques. Les OPCVM monétaires de la zone euro qui investissent traditionnellement en titres de créance étrangers et sont commercialisés dans le reste du monde ont également enregistré des remboursements depuis n 2008. Ces remboursements ont toutefois été inférieurs à ceux observés pour les dépôts des établissements de crédit. En comparant les remboursements effectués par ces OPCVM monétaires avec la réduction des portefeuilles des IFM en titres de créance émis par les non-résidents, on constate qu’un pourcentage signi catif de cette baisse a résulté de cessions opérées par les établissements de crédit.

Les secteurs de contrepartie

En règle générale, les transactions effectuées par les établissements de crédit de la zone euro pour compte propre doivent se traduire par des changements symétriques des deux côtés du bilan des IFM, alors que les opérations réglées pour le compte de non-résidents et du secteur détenteur de monnaie entraînent des modi cations asymétriques des positions créditrices et débitrices concernées 2.

Le graphique C suggère que la forte corrélation des positions débitrices/créditrices vis-à-vis des banques non résidentes re ète en grande partie les opérations effectuées entre banques soit avec leurs liales à l’étranger, soit avec d’autres banques contreparties. On le constate à la fois pour l’augmentation des créances sur l’extérieur au cours de la période qui a précédé la crise nancière et le processus de dénouement des positions observé depuis 2008. La réduction des ux de prêts interbancaires transfrontières en 2009 représente une tentative des banques d’ajuster la taille de leur bilan et de se recentrer sur le crédit, qui est le

Graphique C Créances et engagements des IFM sur l’extérieur par secteurs de contrepartie

( ux annuels en milliards d’euros)

- 1 000

- 750

- 500

- 250

0

250

500

750

1 000

1 250

- 1 000

- 750

- 500

- 250

0

250

500

750

1 000

1 250

2004

EngagementsCréances

Non attribuableAdministrations publiquesSecteur privé non bancaireBanques

2005 2006 2007 2008

Source : BCENotes : Secteur des IFM hors Eurosystème. Les engagements gurent avec un signe négatif. Les créances « non attribuables » sur l’extérieur comprennent les titres de participation détenus par le reste du monde, pour lesquels on ne dispose pas d’une ventilation sectorielle. Les engagements « non attribuables » sur l’extérieur sont les parts d’OPCVM monétaires et titres de créance à court terme des IFM acquis par les non-résidents, pour lesquels on ne dispose pas d’une ventilation.

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BCEBulletin mensuelNovembre 2009 21

ÉVOLUTIONS ÉCONOMIQUES

ET MONÉTAIRES

Évolutions monétaires

et fi nancières

Graphique D Créances et engagements des IFM sur l’extérieur par pays/régions de contrepartie

( ux annuels en milliards d’euros)

- 1 000

- 750

- 500

- 250

0

250

500

750

1 000

1 250

- 1 000

- 750

- 500

- 250

0

250

500

750

1 000

1 250

2004

PECODanemark et SuèdeReste du monde hors UERoyaume-Uni

Créances

Non attribuables à une région géographique

Engagements

2005 2006 2007 2008 2009

Source : Estimations de la BCENotes : Secteur des IFM hors Eurosystème. Les engagements gurent avec un signe négatif. Les engagements « non attribuables à une région géographique » sur l’extérieur sont les parts d’OPCVM monétaires et titres de créance à court terme des IFM acquis par les non-résidents, pour lesquels on ne dispose pas d’une ventilation géographique.

cœur de leur activité. Dans le même temps, cette évolution s’explique probablement par l’assèchement des marchés nanciers mondiaux à la suite de la faillite de Lehman Brothers. Globalement, ces évolutions dénotent une baisse d’activité des établissements de crédit de la zone euro sur les places nancières internationales. Depuis n 2008, les IFM (hors Eurosystème) de la zone euro ont continué à renforcer leurs portefeuilles d’actifs des administrations publiques non résidentes, tout en réduisant considérablement leurs nancements au secteur privé non bancaire du reste du monde. Les évolutions de la position « non attribuable » recensent essentiellement la réduction, au passif du bilan, des avoirs des non-résidents en instruments négociables à court terme émis par les IFM de la zone euro.

La dimension géographique

Le graphique D présente une estimation de la ventilation des créances et engagements détenus vis-à-vis des résidents tant des pays de l’UE situés hors de la zone euro que du reste du monde (hors UE). Le Royaume-Uni a généralement tenu un rôle très important dans les transactions extérieures des IFM, notamment dans leurs transactions avec les banques non résidentes, en raison du rôle de la Cité de Londres en tant que place nancière. Les volumes traités avec le reste du monde (hors UE) sont également très élevés et impliquent sans doute moins de contreparties bancaires. Les PECO appartenant à l’UE jouent un rôle secondaire dans la position extérieure des IFM de la zone euro mais, au niveau des différents États membres, ce rôle a pu être plus important.

Entre 2004 et début 2006, les emprunteurs résidents du Royaume-Uni ont été les principales contreparties des opérations de prêts des IFM de la zone euro avec le reste du monde, tandis que les nancements de ces mêmes IFM en provenance du Royaume-Uni ont été beaucoup plus limités. Entre mi-2006 et le début de la crise nancière, la hausse des prêts transfrontières a résulté en grande partie des transactions avec le reste du monde (hors UE). En revanche, la contraction des prêts qui a suivi a essentiellement re été une diminution des créances vis-à-vis des résidents du Royaume-Uni. S’agissant des engagements sur l’extérieur, les sorties enregistrées récemment peuvent être attribuées principalement à des retraits effectués par des non-résidents de l’UE.

Les diverses perspectives permettent de mieux appréhender les facteurs à l’origine des évolutions récentes des positions extérieures. Après la forte hausse des créances (et des engagements) sur l’extérieur constatée entre 2004 et début 2008, l’intensification des turbulences financières a amené les IFM de la zone euro à réduire considérablement leurs positions vis-à-vis du reste du monde. Les diverses perspectives montrent que la diminution des transactions internationales, liée principalement à la baisse des prêts consentis et des dépôts collectés, s’est opérée pour l’essentiel vis-à-vis de banques non résidentes situées dans les grands centres financiers, notamment au Royaume-Uni. À la différence de la plupart des crises nancières internationales précédentes,

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BCEBulletin mensuelNovembre 200922

Encadré 2

RÉSULTATS DE L’ENQUÊTE D’OCTOBRE 2009 SUR LA DISTRIBUTION DU CRÉDIT BANCAIRE DANS LA ZONE EURO

Cet encadré présente les principaux résultats de l’enquête réalisée par l’Eurosystème en octobre 2009 sur la distribution du crédit bancaire dans la zone euro 1. Au troisième trimestre 2009, le pourcentage net 2 de banques indiquant un durcissement de leurs critères d’octroi de crédits et de lignes de crédit aux entreprises a encore fortement diminué, conduisant ainsi pratiquement à une pause dans le durcissement net. Cette évolution con rme une nouvelle fois les indicateurs d’un point de retournement dans le cycle de durcissement qui avait été observé dans l’enquête d’avril 2009. Il convient néanmoins de garder à l’esprit que le durcissement net cumulé, observé durant la période de turbulences nancières, n’a pas encore commencé à s’inverser. Les banques interrogées ont également fait état d’un moindre durcissement net des critères d’octroi des prêts au logement accordés aux ménages et des prêts à la consommation au troisième trimestre 2009. Pour le quatrième trimestre 2009, les banques prévoient un léger assouplissement net des critères d’octroi des crédits aux entreprises et une nouvelle atténuation du durcissement net des prêts aux ménages. S’agissant de la demande de prêts, les banques ont déclaré que la demande nette 3 de crédits des entreprises est demeurée négative, mais dans une moindre mesure qu’au deuxième trimestre, tandis que la demande nette de prêts au logement a encore augmenté au troisième trimestre.

Crédits ou lignes de crédit accordés aux entreprises

Critères d’octroi : au troisième trimestre 2009, le pourcentage net de banques déclarant un durcissement de leurs critères d’octroi de crédits et de lignes de crédit aux entreprises a encore considérablement diminué, revenant à 8 %, après 21 % au deuxième trimestre et 43 % au premier trimestre (cf. graphique A). Il a été globalement de même ampleur pour les grandes entreprises (11 %) et pour les PME (12 %). Tous les facteurs ont contribué à la modération du durcissement net des critères d’octroi de crédits. Les principaux facteurs ayant contribué au durcissement net ont été, une fois encore, les perspectives relatives à certains secteurs ou à certaines entreprises (un pourcentage net de 38 %, après 47 % au deuxième trimestre) et les anticipations concernant l’activité économique générale (un pourcentage net de 26 %, après 46 % au deuxième trimestre). Pour les deux catégories, cependant, le durcissement net s’est encore considérablement atténué au troisième trimestre 2009. Point important, certains facteurs liés à l’offre, notamment l’accès des banques au nancement de marché (– 3 %) et leur position de liquidité (– 9 %), ont contribué à l’assouplissement des critères d’octroi des crédits aux entreprises.

1 La date d’arrêté pour la réception des données en provenance des banques déclarantes est le 2 octobre 2009. Une évaluation approfondie des résultats de l’enquête réalisée en octobre 2009 sur la distribution du crédit bancaire dans la zone euro a été publiée le 28 octobre 2009 sur le site internet de la BCE.

2 Le pourcentage net déclaré correspond à la différence entre la part des banques indiquant un durcissement net des critères d’octroi des crédits et celle des banques qui font état d’un assouplissement. Un pourcentage net positif indique que les banques ont eu tendance à durcir leurs critères d’attribution (« durcissement net »), tandis qu’un pourcentage net négatif signi e que les banques ont eu tendance à les assouplir (« assouplissement net »).

3 La demande « nette » correspond à la différence entre la part des banques faisant état d’une hausse de la demande de crédits et celle des banques déclarant une baisse de cette demande.

ce sont cette fois les expositions des banques sur les autres pays industrialisées qui se sont le plus détériorées. De manière générale, les implications de la réduction de la position extérieure pour le nancement de l’économie réelle de la zone euro et l’intégration des marchés nanciers mondiaux devront faire l’objet d’un suivi attentif.

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Page 23: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

BCEBulletin mensuelNovembre 2009 23

ÉVOLUTIONS ÉCONOMIQUES

ET MONÉTAIRES

Évolutions monétaires

et fi nancières

Graphique A Modifi cation des critères d’octroi des crédits ou des lignes de crédit aux entreprises

(en pourcentage net)

- 40

- 20

0

20

40

60

80

100

120

- 40

- 20

0

20

40

60

80

100

120

Évolution constatéeÉvolution attendue

Facteurs contribuant au durcissement des critères d’octroiAccès des banques aux financements

de marché

Coûts liés aux fonds propres

des banques

Anticipations concernant

l’activité économiquegénérale

Perspectives liées à un secteur d’activité ou à une entreprise

spécifique

(d) (e)(c)(b)(a)

Position de liquidité des banques

(f)

T3 T1 T3 T3T1 T3 T1 T3 T3T3T1 T3 T1 T3 T3T1 T3 T1 T3 T3T1T1 T3 T1 T3 T1 T3 T1 T32007 2008 2009 2007 2008 2009 2007 2008 2009 2007 2008 2009 2007 2008 2009 2007 2008 2009

Notes : Dans la colonne (a), les pourcentages nets correspondent à l’écart entre la somme des pourcentages relatifs aux rubriques « se sont nettement durcis » et « se sont légèrement durcis », d’une part, et la somme des pourcentages relatifs aux rubriques « se sont légèrement assouplis » et « se sont nettement assouplis », d’autre part. Les pourcentages nets pour les questions liées aux facteurs retenus se dé nissent comme l’écart entre le pourcentage des banques indiquant que le facteur en question a contribué au durcissement et de celles déclarant qu’il a contribué à l’assouplissement. Les valeurs « constatées » ont trait à la période durant laquelle l’enquête a été réalisée. Les valeurs « attendues » correspondent aux évolutions attendues sur les trois prochains mois.

Graphique B Évolution des conditions d’attribution de crédits ou de lignes de crédit aux entreprises

(en pourcentage net des banques faisant état d’un durcissement des conditions d’octroi)

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

T3 T42008 2009 2008 20092008 20092008 20092008 20092008 20092008 2009

T1 T2 T3 T3 T4 T1 T2 T3 T3 T4 T1 T2 T3 T3 T4 T1 T2 T3 T3 T4 T1 T2 T3 T3 T4 T1 T2 T3 T3 T4 T1 T2 T3

Exigencesen matière

de garanties

Clausesde révision

contractuelles

Fraishors

intérêts

DuréeMarges sur lescrédits les plus

risqués

Margessur les crédits

standards

Montant du créditou de la ligne

de crédit

Notes : Les pourcentages nets correspondent à l’écart entre la somme des pourcentages relatifs aux rubriques « se sont nettement durcies » et « se sont légèrement durcies », d’une part, et la somme des pourcentages relatifs aux rubriques « se sont légèrement assouplies » et « se sont nettement assouplies », d’autre part.

Le durcissement net des conditions de taux d’intérêt et des conditions hors intérêt appliquées aux crédits aux entreprises a considérablement diminué au troisième trimestre 2009 (cf. graphique B). En particulier, le durcissement net des marges sur les crédits standard et sur les crédits les plus risqués s’est encore nettement atténué, revenant à 13 % (contre 35 % au deuxième trimestre) et 31 % (après 56 %), respectivement. L’ampleur du durcissement net a également diminué pour les conditions hors intérêt.

Pour le quatrième trimestre 2009, les banques prévoient un léger assouplissement net des critères d’octroi des crédits aux entreprises (– 1 % ; cf. graphique A).

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Page 24: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

BCEBulletin mensuelNovembre 200924

Graphique C Évolution de la demande de crédits ou de lignes de crédit des entreprises

(en pourcentage net)

- 70- 60- 50- 40- 30- 20- 10

01020304050

- 70- 60- 50- 40- 30- 20- 10

01020304050

Évolution constatéeÉvolution attendue

FBCF Émission de titres

de créance

Facteurs contribuant à une augmentation de la demande

Financementinterne

(e)(d)(c)(b)(a)

Fusions/acquisitions et restructurations

d’entreprises

T3 T1 T3 T1 T3 T3 T1 T3 T1 T3T3 T1 T3 T1 T3T3 T1 T3 T1 T3T3 T1 T3 T1 T32007 2008 2009 2007 2008 2009 2007 2008 2009 2007 2008 2009 2007 2008 2009

Notes : Dans la colonne (a), les pourcentages nets correspondent à l’écart entre la somme des pourcentages relatifs aux rubriques « a nettement augmenté » et « a légèrement augmenté », d’une part, et la somme des pourcentages relatifs aux rubriques « a légèrement diminué » et « a nettement diminué », d’autre part. Les pourcentages nets relatifs aux questions liées aux facteurs retenus se dé nissent comme l’écart entre le pourcentage des banques indiquant que le facteur en question a contribué à une augmentation de la demande et de celles déclarant qu’il a contribué à une diminution. Les valeurs « constatées » ont trait à la période durant laquelle l’enquête a été réalisée. Les valeurs « attendues » correspondent aux évolutions attendues sur les trois prochains mois.

Demande de crédits : la demande nette de crédits des entreprises a continué de échir au troisième trimestre 2009, mais dans une moindre mesure qu’au deuxième trimestre, le pourcentage net s’établissant à – 20 %, après – 29 % (cf. graphique C). La demande nette a été beaucoup plus négative pour les grandes entreprises (– 27 %) que pour les PME (– 17 %). La FBCF et les opérations de fusions et acquisitions et de restructurations d’entreprise sont les deux principaux facteurs ayant contribué à la demande nette négative (– 52 % et – 33 % respectivement), leur incidence demeurant globalement inchangée par rapport au deuxième trimestre. Le nancement de marché, en particulier via les émissions de titres de créance par les entreprises (– 12 %, après – 7 % au deuxième trimestre), a également apporté une contribution négative à la demande nette de crédits, indiquant une amélioration des conditions de marché.

Pour le quatrième trimestre 2009, la demande nette de crédits des entreprises devrait être légèrement positive (1 %), sans changement par rapport aux prévisions du trimestre précédent (cf. graphique C).

Prêts au logement accordés aux ménages

Critères d’octroi : au troisième trimestre 2009, le pourcentage net de banques ayant fait état d’un durcissement de leurs critères d’octroi de prêts au logement a continué de diminuer, ressortant à 14 % (après 22 % au deuxième trimestre et 28 % au premier trimestre ; cf. graphique D). Le recul du durcissement net pour les prêts au logement s’explique par l’atténuation de la perception, par les banques, des risques liés tant à l’activité économique générale (19 %, après 29 %) qu’aux perspectives du marché immobilier (14 %, après 22 %).

En ce qui concerne les conditions attachées aux prêts au logement, l’accroissement net des marges s’est encore atténué au troisième trimestre s’agissant tant des crédits standard (6 % au lieu de 10 %

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Page 25: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

BCEBulletin mensuelNovembre 2009 25

ÉVOLUTIONS ÉCONOMIQUES

ET MONÉTAIRES

Évolutions monétaires

et fi nancières

Graphique D Modifi cation des critères d’octroi des prêts au logement des ménages

(en pourcentage net)

- 20

- 10

0

10

20

30

40

50

60

70

- 20

- 10

0

10

20

30

40

50

60

70Facteurs contribuant au durcissement des critères d’octroi

Anticipationsconcernant

l’activité économiquegénérale

Perspectives d’évolutiondu marché

de l’immobilier

Concurrence exercéepar les autres banques

(a) (b)

Coût du financementet contraintes

de bilan

(e)

T3 T3T1 T3T1 T3 T3T1 T3T1 T3 T3T1 T3T1 T3 T3T1 T3T1 T3 T3T1 T3T1

(d)(c)

Évolution constatéeÉvolution attendue

2007 2008 2009 2007 2008 2009 2007 2008 2009 2007 2008 2009 2007 2008 2009

Note : Cf. les notes du graphique A

Graphique E Évolution de la demande de prêts au logement et de crédits à la consommation des ménages

(en pourcentage net)

- 80

- 60

- 40

- 20

0

20

40

60

- 80

- 60

- 40

- 20

0

20

40

60

Évolution constatéeÉvolution attendue

(a) (b)

Prêts au logement Crédits à la consommation

T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T42007 2008 2009 2007 2008 2009

Notes : Les pourcentages nets correspondent à l’écart entre la somme des pourcentages relatifs aux rubriques « a nettement augmenté » et « a légèrement augmenté », d’une part, et la somme des pourcentages relatifs aux rubriques « a légèrement diminué » et « a nettement diminué », d’autre part. Les valeurs « constatées » ont trait à la période durant laquelle l’enquête a été réalisée. Les valeurs « attendues » correspondent aux évolutions attendues sur les trois prochains mois.

au deuxième trimestre) que des crédits plus risqués (23 % contre 35 %). Alors que les critères non liés aux taux d’intérêt sont restés globalement inchangés au deuxième trimestre, le durcissement net des exigences en matière de garanties et des quotités de nancement s’est fortement atténué au troisième trimestre.

En ce qui concerne le quatrième trimestre 2009, les banques s’attendent à ce que le durcissement net des critères d’octroi appliqués aux prêts au logement reste positif, mais s’affaiblisse encore (pour revenir à 5 % ; cf. graphique D).

NP_014_044.indd 25NP_014_044.indd 25 11/11/2009 16:17:0811/11/2009 16:17:08

Page 26: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

BCEBulletin mensuelNovembre 200926

Graphique F Modifi cation des critères d’octroi des prêts à la consommation et autres prêts aux ménages

(en pourcentage net)

- 20

- 10

0

10

20

30

40

50

60

- 20

- 10

0

10

20

30

40

50

60

T3 T1 T3 T1 T3 T3 T12007 2008 2009 2007 2008 2009 2007 2008 2009 2007 2008 2009 2007 2008 2009

T3 T1 T3T3 T1 T3 T1 T3T3 T1 T3 T1 T3T3 T1 T3 T1 T3

Évolution constatéeÉvolution attendue

Facteurs contribuant au durcissement des critères d’octroiAnticipations

concernantl’activité économique

générale

Solvabilitédes consommateurs

Concurrence exercéepar les autres banques

Perception des risquessur les garanties

exigées

(a) (b) (c) (d) (e)

Note : Cf. les notes du graphique A

Demande de crédits : le pourcentage net de banques ayant fait état d’un accroissement de la demande de prêts au logement a encore augmenté, ressortant à 10 % au troisième trimestre 2009, contre 4 % au deuxième trimestre (cf. graphique E). L’augmentation de la demande nette de prêts au logement s’explique en particulier par une évaluation beaucoup moins négative qu’au deuxième trimestre 2009 des perspectives concernant le marché immobilier et de la confiance des consommateurs. Au quatrième trimestre 2009, la demande nette de prêts au logement devrait demeurer positive (9 %).

Prêts à la consommation et autres prêts aux ménages

Critères d’octroi : au troisième trimestre 2009, le pourcentage net de banques ayant fait état d’un durcissement de leurs critères d’octroi de prêts à la consommation et autres prêts aux ménages a encore diminué, ressortant à 13 % (après 21 % au deuxième trimestre ; cf. graphique F). Le principal facteur à l’origine du durcissement net a été la perception du risque par les banques, celui-ci étant essentiellement lié aux anticipations concernant l’activité économique générale et la solvabilité des consommateurs.

Au quatrième trimestre 2009, les banques s’attendent à ce que le durcissement net des critères d’octroi des crédits à la consommation et des autres prêts consentis aux ménages se réduise encore (pour s’inscrire à 9 % ; cf. graphique F).

Demande de crédits : la demande nette de prêts à la consommation et d’autres prêts aux ménages a continué de diminuer au troisième trimestre 2009 (– 9 %), quoique dans des proportions nettement plus faibles qu’au deuxième trimestre (– 26 % ; cf. graphique E). Le principal facteur à l’origine du recul de la demande est demeuré la con ance des consommateurs (– 20 %, après – 29 % au deuxième trimestre), tandis que l’incidence négative liée aux dépenses en biens de consommation durables s’est fortement réduite (– 6 %, après – 28 %). La demande nette de crédits à la consommation et autres crédits aux ménages devrait demeurer inchangée (0 %) au quatrième trimestre 2009 (cf. graphique E).

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Page 27: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

BCEBulletin mensuelNovembre 2009 27

ÉVOLUTIONS ÉCONOMIQUES

ET MONÉTAIRES

Évolutions monétaires

et fi nancières

Graphique G Accès au fi nancement sur le marché interbancaire

(en pourcentage net)

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

T4 2008T1 2009T2 2009T3 2009

Marché monétaireà très court terme

Marché monétaireà court terme

Titres de créanceà court terme

Titres de créanceà moyen etlong termes

Titrisation decrédits auxentreprises

Titrisation deprêts au logement

Capacité de transfert du risque

de crédit hors du bilan

Note : Les chiffres correspondent au pourcentage des banques ayant déclaré « bridé » leur accès aux sources de nancement sur le marché interbancaire. Le chiffre pour chaque colonne correspond au pourcentage de banques ayant indiqué une source en particulier, par rapport au nombre de banques n’ayant pas donné la réponse « non pertinent » à cette question. Les totaux sont des moyennes pondérées des chiffres nationaux.

Questions spéci ques relatives aux turbulences nancières

Dans le droit l des campagnes précédentes, l’enquête d’octobre 2009 comporte une série de questions spéci ques traitant de l’incidence des tensions observées sur les marchés nanciers depuis le second semestre 2007.

Au troisième trimestre 2009, les banques ont indiqué qu’elles avaient rencontré moins de dif cultés qu’au deuxième trimestre dans leur accès au re nancement interbancaire sur l’ensemble des marchés et des catégories présentés dans le graphique G. S’agissant du nancement à très court terme et à court terme sur le marché monétaire, 15 % et 32 % des banques interrogées, respectivement, ont déclaré que l’accès était limité en raison des perturbations nancières. Si le pourcentage de banques faisant état d’un accès limité aux marchés de titres de créance à court terme et à moyen et long termes a été plus élevé (35 % et 44 %, respectivement) que pour le nancement sur le marché monétaire, ces pourcentages ont été nettement inférieurs à ceux constatés au deuxième trimestre. S’agissant de la titrisation, l’accès au marché a connu une certaine amélioration. Cependant, l’accès à la titrisation a continué d’être problématique pour 68 % à 76 % des banques interrogées, selon le type de titrisation. Les banques prévoient que l’accès aux marchés nanciers continuera de s’améliorer au cours des trois prochains mois, notamment l’accès aux marchés des titres de créance à moyen et long termes et à la titrisation, où la situation continue d’être jugée plus dif cile que sur les marchés de titres de créance à court terme et le marché monétaire.

Les banques ont indiqué que les annonces et l’introduction, par les gouvernements, de mesures de recapitalisation et d’octroi de garanties publiques sur les titres de créance émis par les banques avaient continué de contribuer à améliorer leur accès au re nancement interbancaire au troisième trimestre 2009. Pour 55 % d’entre elles (contre 60 % au deuxième trimestre), ces dispositifs de soutien ont eu une « certaine » incidence ou une incidence « considérable » sur leur accès au nancement.

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Page 28: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

BCEBulletin mensuelNovembre 200928

Tableau 3 Titres émis par les résidents de la zone euro

Encours Taux de croissance annuels 1)(en milliards d’euros)

2009 2008 2008 2009 2009 2009 2009Secteur émetteur Août T3 T4 T1 T2 Juillet AoûtTitres de créance : 14 090 7,3 7,8 10,6 12,0 11,8 11,0 IFM 5 439 8,2 5,7 5,9 5,9 4,3 3,6 Institutions nancières non monétaires 2 156 22,9 23,7 31,1 32,7 31,0 27,6 Sociétés non nancières 763 4,1 5,1 7,8 10,3 13,1 12,6 Administrations publiques 5 731 2,4 5,6 9,6 12,1 13,2 13,0

dont :Administrations centrales 5 377 2,4 5,7 9,9 12,3 13,5 13,3 Autres administrations publiques 354 3,0 2,9 5,9 9,6 9,5 9,0

Actions cotées : 4 044 0,6 0,8 1,2 1,9 2,7 2,7 IFM 572 2,8 4,9 7,2 8,7 9,5 9,4 Institutions nancières non monétaires 301 2,6 2,6 3,1 3,4 3,9 3,6 Sociétés non nancières 3 171 0,0 - 0,1 0,0 0,7 1,6 1,7 Source : BCE1) Pour plus de détails, cf. les notes techniques des sections 4.3 et 4.4 de la partie Statistiques de la zone euro

De façon globalement conforme à l’amélioration de l’accès aux nancements de marché, les banques ont indiqué que l’incidence sur le crédit bancaire, en termes de marges et de quantités, de l’accès limité au marché avait encore légèrement diminué au troisième trimestre 2009. Elle est restée plus forte sur les marges que sur le volume des prêts accordés. S’agissant de l’incidence sur les prêts bancaires des dif cultés d’accès à la titrisation, les banques ont également indiqué qu’elle était un peu moins forte qu’au trimestre précédent sur le volume des prêts accordés et sur les marges.

2.2 ÉMISSIONS DE TITRES

La croissance des émissions de titres de créance est demeurée globalement soutenue en août 2009, tout en ralentissant de nouveau légèrement après le rythme vigoureux enregistré ces derniers mois. L’activité d’émission de titres de créance des sociétés non nancières de la zone euro est restée forte en août 2009, largement tirée par les émissions de titres à long terme. L’évolution des émissions de titres de créance par le secteur des entreprises re ète l’amélioration de la situation sur les marchés nanciers et très probablement la substitution du nancement de marché au nancement bancaire, en raison de la diminution plus rapide du coût de l’endettement de marché que des taux débiteurs bancaires et du durcissement continu des critères d’octroi des crédits bancaires. Les émissions d’actions cotées par les résidents de la zone euro ont également poursuivi, en août 2009, leur modeste tendance à la hausse.

TITRES DE CRÉANCELe rythme annuel de progression des titres de créance émis par les résidents de la zone euro a diminué pour revenir à 11,0 % en août 2009, après 11,8 % le mois précédent (cf. tableau 3), con rmant ainsi une légère modération de la croissance de ces émissions, à un niveau toutefois élevé. Cette évolution se re ète également dans le taux de croissance annualisé sur six mois et désaisonnalisé, qui indique une légère modération de la forte croissance globale des titres émis au cours des derniers mois (cf. graphique 7). Ce taux recouvre toutefois des différences de comportement selon les échéances et les catégories d’émetteurs.

En ce qui concerne les échéances, le taux de croissance annuel des émissions de titres de créance à court terme, tout en restant élevé, a continué à diminuer rapidement, revenant à 14,0 % en août 2009, après 18,7 % le mois précédent. Parallèlement, le taux de croissance annuel des émissions de titres de créance à long terme est resté soutenu, s’établissant à 10,6 % en août 2009. Les émissions de titres

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Page 29: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

BCEBulletin mensuelNovembre 2009 29

ÉVOLUTIONS ÉCONOMIQUES

ET MONÉTAIRES

Évolutions monétaires

et fi nancières

à long terme peuvent ensuite être ventilées entre titres à taux variable et titres à taux xe. Au cours des derniers mois, les émetteurs ont clairement donné la préférence aux titres de créance à long terme assortis d’un taux xe, qui représentent près de 70 % de l’encours des titres à long terme émis. Le taux de croissance annuel des émissions de titres de créance à long terme assortis d’un taux xe a connu une forte progression, passant de 5,4 % au début de l’année à 10,6 % en août 2009. En revanche, le rythme de croissance annuel des émissions de titres de créance à long terme assortis d’un taux variable a continué à diminuer, revenant à 10,9 %.

En ce qui concerne la ventilation sectorielle, le taux de croissance annuel des titres de créance émis par les sociétés non nancières est resté globalement inchangé à 12,6 % en août 2009. La croissance soutenue des émissions de titres de créance tient essentiellement aux titres à long terme, tandis que le rythme annuel de croissance des émissions de titres à court terme par les sociétés non nancières a été fortement négatif tout au long de l’année jusqu’en août 2009. Les sociétés de la zone euro mettent actuellement à pro t la forte baisse du coût relatif du nancement de marché pour garantir leur nancement à long terme. En effet, entre novembre 2008 et août 2009, le coût réel du nancement de marché a diminué beaucoup plus rapidement que les taux débiteurs correspondants des IFM. Cette évolution re ète l’amélioration des conditions de nancement sur les marchés nanciers, les écarts de rendement des obligations du secteur privé retrouvant des niveaux inférieurs à ceux observés immédiatement avant l’intensi cation de la crise nancière en septembre 2008, tout en se situant encore légèrement au-dessus de leurs niveaux d’avant la crise (juillet 2007), en dépit d’une hausse concomitante du taux de défaillance des entreprises.

Dans le même temps, la dynamique des émissions de titres par les sociétés non nancières pourrait également re éter en partie la détérioration de l’accès au nancement bancaire en raison d’un durcissement des conditions attachées aux crédits bancaires (cf. encadré 2). La faiblesse de l’activité de fusions et acquisitions, qui constitue l’un des principaux déterminants traditionnels de l’émission de titres de créance, indique que les entreprises, et notamment les grandes entreprises, se sont peut-être tournées vers les marchés nanciers a n de contourner le durcissement des conditions d’octroi des crédits bancaires. Dans l’enquête sur la distribution du crédit bancaire réalisée en octobre 2009, un nombre croissant de banques ont indiqué que la concurrence du nancement de marché avait contribué à un ralentissement de la demande de crédit bancaire.

S’agissant du secteur nancier, le taux de croissance annuel des titres de créance émis par les IFM a de nouveau diminué, pour revenir à 3,6 % en août 2009, après 4,2 % le mois précédent. Cette évolution est imputable à une baisse rapide du taux de croissance annuel des émissions de titres de créance à court terme, à – 4,2 % en août 2009 après 1,7 % le mois précédent, tandis que la progression des émissions de titres de créance à long terme par les IFM est restée globalement stable à 4,9 %. De même, la croissance annuelle des titres de créance émis par les institutions nancières non monétaires s’est ralentie, pour s’établir à 27,6 % en août 2009, soit 3 points de pourcentage environ en dessous du niveau observé en juillet. Le taux de

Graphique 7 Ventilation sectorielle des titres de créance émis par les résidents de la zone euro(taux de croissance annualisés sur six mois ; cvs)

TotalInstitutions financières monétairesInstitutions financières non monétairesSociétés non financièresAdministrations publiques

- 10

0

10

20

30

40

50

60

70

- 10

0

10

20

30

40

50

60

70

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Source : BCE

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BCEBulletin mensuelNovembre 200930

croissance annualisé sur six mois et désaisonnalisé a également diminué en août 2009 par rapport au mois précédent. L’activité d’émission des institutions nancières non monétaires a continué, comme pour d’autres catégories d’émetteurs, d’être centrée sur les échéances plus longues.

En n, la croissance annuelle des titres de créance émis par le secteur des administrations publiques est demeurée soutenue en août 2009, à 13,0 %. La vive progression des émissions de titres de ces administrations re ète la persistance d’un important besoin de nancement du secteur public de la zone euro. À cet égard, il convient de noter le taux de croissance très soutenu des émissions de titres à court terme.

ACTIONS COTÉESLe taux de croissance annuel des actions cotées émises par les résidents de la zone euro est resté inchangé, s’inscrivant à 2,7 % en août 2009 (cf. graphique 8). Le taux de progression annuel des actions émises par les IFM est demeuré élevé, à 9,4 %, re étant les efforts continus de nombreuses banques de la zone euro pour renforcer leurs bilans en confortant les fonds propres. Une autre caractéristique marquante concerne le renforcement du taux de progression annuel des actions cotées émises par les sociétés non nancières, qui s’est établi à 1,7 % en août 2009, son niveau le plus élevé depuis mai 2001, en raison peut-être des évolutions boursières positives des derniers mois et de la persistance des besoins des entreprises en vue de renforcer leur bilan.

2.3 TAUX D’INTÉRÊT DU MARCHÉ MONÉTAIRE

Sur le marché monétaire, les taux des prêts en blanc et des prêts garantis sont restés relativement stables en octobre 2009, globalement inchangés par rapport au mois précédent. La liquidité dans la zone euro est restée abondante après les deux premières opérations de re nancement à plus long terme d’une durée d’un an effectuées le 24 juin et le 30 septembre 2009. Cela s’est traduit par une baisse de la demande lors des opérations principales de re nancement et des opérations de re nancement à plus long terme, celles-ci étant toutes effectuées sous forme d’appels d’offres à taux xe et à hauteur des soumissions. De plus, l’Eurosystème a continué d’effectuer des achats fermes d’obligations sécurisées dans le cadre de son programme qui a débuté le 6 juillet 2009.

Les taux des prêts en blanc sont restés stables sur le marché monétaire en octobre 2009. Le 4 novembre, les taux Euribor 1 mois, 3 mois, 6 mois et 12 mois s’établissaient à, respectivement, 0,43 %, 0,72 %, 1,00 % et 1,24 %, globalement inchangés par rapport aux niveaux observés le 7 octobre. La courbe des taux monétaires s’est légèrement penti ée, l’écart entre les taux Euribor 12 mois et 1 mois ressortant à 81 points de base le 4 novembre, soit 2 points de base au-dessus de son niveau du 7 octobre, les deux taux évoluant en sens opposé (cf. graphique 9).

Les taux des prêts garantis dérivés de l’indice swap Eonia ont légèrement diminué. Pour le compartiment à 3 mois, la baisse a été moins marquée que pour l’Euribor. Cela s’est traduit par une réduction modérée

Graphique 8 Ventilation sectorielle des actions cotées émises par les résidents de la zone euro(variations annuelles en pourcentage)

TotalInstitutions financières monétairesInstitutions financières non monétairesSociétés non financières

- 4

- 2

0

2

4

6

8

10

- 4

- 2

0

2

4

6

8

10

1212

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Source : BCENote : Les taux de croissance sont calculés sur la base des transactions nancières.

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Page 31: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

BCEBulletin mensuelNovembre 2009 31

ÉVOLUTIONS ÉCONOMIQUES

ET MONÉTAIRES

Évolutions monétaires

et fi nancières

de l’écart entre les taux des prêts en blanc et les taux des prêts garantis. Cet écart se situait à 26 points de base le 4 novembre, soit 1 point de base au-dessus de son niveau du 7 octobre.

Les taux d’intérêt implicites tirés des prix des contrats à terme Euribor 3 mois d’échéances décembre 2009 et mars 2010 ont baissé de 3 points de base entre le 7 octobre et le 4 novembre, se situant à, respectivement, 0,760 % et 0,935 % à cette dernière date. En revanche, le taux tiré du contrat d’échéance juin 2010 s’est tendu de 4 points de base à 1,265 %.

L’Eonia est resté globalement stable en octobre, s’établissant à 10 points environ au-dessus du taux de la facilité de dépôt, actuellement situé à 0,25 % (cf. graphique 10). La seule exception s’est produite le 13 octobre, dernier jour de la neuvième période de constitution des réserves obligatoires, lorsque l’Eonia a atteint 0,57 %, suite à l’opération de réglage n de retrait de liquidité conduite par l’Eurosystème. Celle-ci a été effectuée dans le cadre d’un appel d’offres à taux variable, avec un taux maximum de 1,00 % et a permis d’absorber 169,7 milliards d’euros, le taux marginal ressortant à 0,80 % et le taux moyen pondéré à 0,74 %.

Le volume des opérations d’open market, après avoir atteint temporairement 743 milliards d’euros à la suite du règlement de la deuxième opération de re nancement à plus long terme d’une durée d’un an du 30 septembre, a ensuite recommencé à baisser, s’établissant à 685,2 milliards le 4 novembre. Depuis début octobre, la demande de liquidité lors des opérations principales de re nancement et des opérations de re nancement à plus long terme, et donc les montants servis, compte tenu de la procédure actuelle de l’Eurosystème de servir intégralement les soumissions des établissements, a été systématiquement inférieure aux montants arrivant à échéance. Cette tendance a été plus prononcée pour les opérations à plus long terme, qui ont été le plus affectées par l’opération d’une durée d’un an. Néanmoins, la structure par termes de la liquidité s’est, en moyenne, allongée, la part des opérations principales de re nancement ne comptant désormais plus que pour 7 % de l’encours total de liquidité contre 50 % environ en juin avant le règlement de la première opération à plus long terme d’une durée d’un an.

Graphique 9 Taux d’intérêt du marché monétaire

(en pourcentage annuel ; écarts en points de pourcentage ; données quotidiennes)Euribor 1 mois (échelle de gauche)Euribor 3 mois (échelle de gauche)Euribor 12 mois (échelle de gauche)Écart entre l’Euribor 12 mois et l’Euribor 1 mois(échelle de droite)

Oct. Déc. Fév. Avril Juin Août Oct.2008 2009

- 2,0- 1,5- 1,0- 0,5

0,00,51,01,52,02,53,03,54,04,55,05,56,0

0,0

0,5

1,0

1,5

2,0

2,5

3,0

3,5

4,0

Sources : BCE et Reuters

Graphique 10 Taux d’intérêt de la BCE et taux au jour le jour

(en pourcentage annuel ; données quotidiennes)Taux de soumission minimal/taux fixe des opérations principales de refinancement

Taux au jour le jour (Eonia)Taux de la facilité de prêt marginalTaux marginal des opérations principales de refinancement

Taux de la facilité de dépôt

Oct. Déc. Fév. Avril Juin Août Oct.2008 2009

0,0

1,0

2,0

3,0

4,0

5,0

6,0

0,0

1,0

2,0

3,0

4,0

5,0

6,0

Sources : BCE et Reuters

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Page 32: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

BCEBulletin mensuelNovembre 200932

Lors des opérations principales de re nancement des 6, 13, 20 et 27 octobre, la BCE a alloué, respectivement, 62,6 milliards d’euros, 61,6 milliards, 49,8 milliards et 48,7 milliards d’euros. Concernant les opérations à plus long terme, la BCE a effectué trois opérations spéciales d’échéances un, trois et six mois en octobre ainsi qu’une opération classique à trois mois. Elle a alloué 7,7 milliards d’euros lors de l’opération spéciale à un mois du 13 octobre et, respectivement, 1,1 milliard et 2,4 milliards d’euros lors des opérations spéciales à trois et six mois du 7 octobre. Lors de l’opération classique à trois mois du 29 octobre, elle a alloué 3,3 milliards d’euros.

L’excédent de liquidité sur le marché monétaire en euros a été absorbé principalement par le recours à la facilité de dépôt, qui est resté élevé, soit 91,5 milliards d’euros le 4 novembre, quoiqu’à un niveau inférieur à sa moyenne de 109,6 milliards observée lors de la précédente période de constitution des réserves obligatoires qui s’est achevée le 13 octobre.

Le 6 octobre, conformément à la décision du Conseil des gouverneurs du 24 septembre, l’Eurosystème, utilisant ses accords réciproques de fourniture de devises (lignes de swap) avec le Système fédéral de réserve des États-Unis, a effectué la dernière opération de fourniture de liquidités en dollars d’échéance 84 jours. L’Eurosystème a néanmoins poursuivi ses opérations d’apport de liquidité en dollars d’échéance 7 jours, contre des garanties éligibles à ses propres opérations de politique monétaire. De la même manière, sur la base des accords avec la Banque nationale suisse, l’Eurosystème a continué à fournir de la liquidité en francs suisses via des opérations de swap à une semaine.

En n, l’Eurosystème a continué d’acheter des obligations sécurisées éligibles en application de son programme, qui a débuté le 6 juillet. La valeur des transactions effectuées entre le 6 juillet et le 4 novembre a approché 21 milliards d’euros, la cible à atteindre étant xée à 60 milliards d’ici n juin 2010.

2.4 MARCHÉS OBLIGATAIRES

Les rendements des emprunts publics à long terme dans la zone euro ont légèrement augmenté en octobre, re étant en partie l’importance du volume des émissions durant ce mois ainsi que la poursuite de l’amélioration des données macroéconomiques. Aux États-Unis, les rendements des emprunts publics à long terme ont augmenté un peu plus fortement sur la même période. La volatilité implicite du marché obligataire dans la zone euro comme aux États-Unis s’est légèrement accrue en octobre. Les anticipations d’in ation dérivées des obligations indexées sur l’in ation dans la zone euro continuent d’indiquer que les anticipations d’in ation demeurent fermement ancrées. Les écarts de rendement des obligations du secteur privé dans la zone euro se sont encore réduits en octobre, renouant avec des niveaux comparables à ceux observés avant l’intensi cation de la crise nancière en septembre 2008.

Par rapport à n septembre, les rendements des emprunts publics à dix ans dans la zone euro ont progressé de 10 points de base environ, atteignant 3,6 % environ le 4 novembre. Aux États-Unis, les rendements des emprunts publics à dix ans ont progressé dans des proportions légèrement plus importantes, de quelque 20 points de base, pour atteindre 3,6 % environ à la même date (cf. graphique 11). Dès lors, l’écart entre les taux d’intérêt nominaux à dix ans des emprunts publics américains et de la zone euro s’est réduit pour s’établir à zéro point de base. La hausse des rendements des emprunts publics à long terme dans la zone euro pourrait s’expliquer en partie par l’importance du volume des émissions en octobre ainsi que par une amélioration des perspectives macroéconomiques. La hausse des rendements des emprunts publics à dix ans aux États-Unis re ète des publications de données meilleures que prévu et des révisions des anticipations du marché relatives à la trajectoire future des taux directeurs américains à la suite des

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Page 33: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

BCEBulletin mensuelNovembre 2009 33

ÉVOLUTIONS ÉCONOMIQUES

ET MONÉTAIRES

Évolutions monétaires

et fi nancières

Graphique 11 Rendements des emprunts publics à long terme

Graphique 12 Rendements des obligations zéro coupon de la zone euro indexées sur l’infl ation

(en pourcentage annuel ; données quotidiennes) (en pourcentage annuel ; moyennes mobiles sur 5 jours des données quotidiennes ; données cvs)

Zone euro (échelle de gauche)États-Unis (échelle de gauche)Japon (échelle de droite)

2,00

2,50

3,00

3,50

4,00

4,50

1,00

1,50

2,00

2,50

3,00

3,50

Nov. Janv. Mars Mai Juillet Sept. Nov.2008 2009

Rendement au comptant des obligations indexées sur l’inflation à 10 ans

Rendement anticipé des obligations indexées sur l’inflation à 5 ans à l’horizon de 5 ansRendement au comptant des obligations indexées sur l’inflation à 5 ans

0,5

1,0

1,5

2,0

2,5

3,0

3,5

0,5

1,0

1,5

2,0

2,5

3,0

3,5

Nov. Janv. Mars Mai Juillet Sept. Nov.2008 2009

Sources : Bloomberg et ReutersNote : Les rendements des emprunts publics à long terme sont ceux des emprunts à 10 ans ou dont l’échéance s’en rapproche le plus.

Sources : Reuters et calculs de la BCE

déclarations du président du Système fédéral de réserve dans la troisième semaine du mois. Vers n octobre, à l’important volume d’émission d’emprunts publics américains a répondu une demande vigoureuse dans le contexte d’une correction sur les marchés boursiers et de pressions à la hausse sur le taux de change du dollar, les rendements af chant une légère baisse en comparaison des valeurs observées en milieu de mois. Dans l’ensemble, la volatilité implicite du marché obligataire dans la zone euro comme aux États-Unis s’est légèrement accrue en octobre.

Au recul de la plupart des écarts de rendement des swaps de défaut à dix ans des pays membres de la zone euro a correspondu une diminution des écarts de rendement des obligations souveraines de la zone euro vis-à-vis de l’Allemagne, à l’exception notable de la Grèce, qui a enregistré un léger creusement de ces écarts.

Par rapport à n septembre, les rendements des emprunts publics à cinq ans indexés sur l’in ation dans la zone euro sont demeurés pratiquement inchangés, ressortant à 0,8 % le 4 novembre, tandis que ceux des emprunts à dix ans augmentaient de 20 points de base pour s’inscrire à 1,6 % à la même date (cf. graphique 12). Par conséquent, le rendement réel anticipé à cinq ans dans cinq ans a augmenté de 30 points de base, s’établissant à 2,3 %. Ces évolutions re ètent la normalisation en cours, encore incomplète, de la situation de liquidité sur le marché des emprunts publics indexés sur l’in ation.

Les données tirées des marchés nanciers continuent d’indiquer que les anticipations d’in ation demeurent fermement ancrées. Le 4 novembre, les points morts d’in ation au comptant à cinq et dix ans s’établissaient à 1,8 % et 2,1 %, respectivement, en légère baisse par rapport aux niveaux observés n septembre (cf. graphique 13). Le point mort d’in ation implicite anticipé à cinq ans dans cinq ans a échi de 20 points de base, ressortant à 2,4 %. Toutefois, la forte volatilité af chée récemment par les points morts d’in ation anticipés à long terme et les taux de swaps indexés sur l’in ation semble liée à des facteurs techniques, à savoir la normalisation en cours, mais incomplète, de la situation de liquidité sur

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BCEBulletin mensuelNovembre 200934

Graphique 13 Points morts d’infl ation calculés à partir des obligations zéro coupon de la zone euro

Graphique 14 Courbe des taux d’intérêt au jour le jour implicites anticipés de la zone euro

(en pourcentage annuel ; moyennes mobiles sur 5 jours des données quotidiennes ; données cvs)

(en pourcentage annuel ; données quotidiennes)

Point mort d’inflation implicite anticipé à 5 ans dans 5 ansPoint mort d’inflation au comptant à 5 ansPoint mort d’inflation au comptant à 10 ans

0,4

0,8

1,2

1,6

2,0

2,4

2,8

0,4

0,8

1,2

1,6

2,0

2,4

2,8

Nov. Janv. Mars Mai Juillet Sept. Nov.2008 2009

4 novembre 200930 septembre 2009

0

1

2

3

4

5

6

0

1

2

3

4

5

6

2009 2011 2013 2015 2017 2019

Sources : Reuters et calculs de la BCE Sources : BCE, EuroMTS (données sous-jacentes) et Fitch Rating (notations)Notes : La courbe des rendements implicites anticipés extraite de la structure par échéances des taux d’intérêt observés sur le marché re ète les anticipations du marché sur les niveaux futurs des taux d’intérêt à court terme. La méthode utilisée pour calculer ces courbes des rendements implicites anticipés est exposée à la rubrique Euro area yield curve du site internet de la BCE. Les données utilisées dans l’estimation sont calculées à partir des rendements des emprunts publics de la zone euro notés AAA.

l’ensemble des échéances dans le sillage de la crise nancière ainsi que l’accroissement de la demande d’obligations assorties d’une protection contre l’in ation. Pour l’avenir, l’augmentation attendue de l’offre d’obligations indexées sur l’in ation devrait contribuer à l’amélioration de la situation de liquidité sur l’ensemble de la courbe des points morts d’in ation.

La structure par échéances des taux anticipés dans la zone euro montre que le comportement global des rendements des emprunts à long terme dans la zone peut être décomposé en variations des anticipations de taux d’intérêt (et des primes de risque associées) à différents horizons (cf. graphique 14). La courbe des taux d’intérêt au jour le jour implicites anticipés des emprunts publics de la zone euro s’est quelque peu accentuée en octobre par rapport à n septembre, ce qui pourrait être associé à une légère hausse des primes de terme en raison des conditions devenues un peu plus volatiles sur les marchés obligataires.

S’agissant des marchés d’obligations du secteur privé, la réduction des écarts de rendement pour les obligations nancières investment-grade moins bien notées et pour les obligations de qualité médiocre (speculative-grade) s’est poursuivie. Cette situation s’est également re étée dans les importantes émissions de titres de créance par le secteur des entreprises, ce qui a continué de dénoter un certain degré de substitution du nancement de marché au nancement bancaire. Dans le contexte actuel d’amélioration des anticipations relatives aux perspectives économiques, la forte baisse récente des écarts de rendement des obligations du secteur privé (malgré la hausse du taux de défaillance des entreprises entraînée par l’ampleur du ralentissement conjoncturel) pourrait essentiellement re éter la normalisation de la situation de ces marchés, qui ont renoué avec les niveaux en vigueur avant l’intensi cation de la crise nancière à l’automne dernier, tout en demeurant légèrement supérieurs aux valeurs historiques observées sur le long terme.

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BCEBulletin mensuelNovembre 2009 35

ÉVOLUTIONS ÉCONOMIQUES

ET MONÉTAIRES

Évolutions monétaires

et fi nancières

Graphique 15 Taux d’intérêt à court terme appliqués par les IFM et taux de marché à court terme(en pourcentage annuel ; taux appliqués aux contrats nouveaux)

Prêts aux sociétés non financières d’un montant > à 1 million d’euros assortis d’un taux variable et dont la période de fixation initiale du taux est ! à 1 an

Dépôts des ménages remboursables avec un préavis ! à 3 moisDépôts des ménages d’une durée ! à 1 anDépôts à vue des sociétés non financièresPrêts à la consommation consentis aux ménages, assortis d’un taux variable et dont la période de fixation initiale du taux est ! à 1 anPrêts au logement assortis d’un taux variable et dont la période de fixation initiale du taux est ! à 1 an

Taux du marché monétaire à 3 mois

0,0

1,0

2,0

3,0

4,0

5,0

6,0

7,0

8,0

9,0

10,0

0,0

1,0

2,0

3,0

4,0

5,0

6,0

7,0

8,0

9,0

10,0

2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Source : BCE

2.5 TAUX D’INTÉRÊT APPLIQUÉS AUX PRÊTS ET AUX DÉPÔTS

En septembre 2009, la plupart des taux d’intérêt appliqués par les IFM aux nouveaux prêts et dépôts des ménages et des sociétés non nancières ont encore diminué. Le recul des taux d’intérêt des IFM observé depuis novembre 2008 est cohérent avec la réduction des taux directeurs de la BCE et les baisses des taux du marché monétaire et des rendements obligataires durant cette période. Cette diminution rend compte d’un degré de répercussion globalement conforme à celui observé dans le passé.

En septembre 2009, la plupart des taux d’intérêt à court terme appliqués par les IFM aux nouveaux prêts et dépôts ont diminué par rapport au mois précédent, re étant une répercussion progressive du recul substantiel des taux du marché monétaire entamé en novembre 2008 (cf. graphique 15). Les taux d’intérêt appliqués par les IFM aux prêts de faible montant consentis aux sociétés non nancières ont diminué de 6 points de base en septembre 2009, tandis que pour les prêts à court terme de montant élevé, ils ont diminué de 23 points de base sur la même période. Parallèlement, les taux à court terme appliqués aux prêts au logement consentis aux ménages ont enregistré une baisse de 19 points de base en septembre 2009. Dans le même temps, les taux appliqués par les IFM aux découverts bancaires sont demeurés inchangés dans le cas des sociétés non nancières et ont légèrement augmenté s’agissant des ménages.

Dans l’ensemble, les baisses des taux débiteurs à court terme constatées en septembre 2009 ont été généralement plus prononcées que celles enregistrées par les taux correspondants du marché monétaire. L’Euribor 3 mois a ainsi échi de 9 points de base. Par conséquent, même si l’écart entre les taux d’intérêt à court terme des IFM et les taux à court terme du marché monétaire est resté élevé, il a diminué en septembre 2009 et devrait encore se resserrer légèrement lorsque les modi cations des taux du marché se seront répercutées (cf. graphique 16).

Sur plus longue période, les taux d’intérêt à court terme appliqués aux prêts au logement ont diminué de 299 points de base entre octobre 2008 et septembre 2009. Les taux équivalents sur les prêts de faible montant et de montant élevé consentis aux sociétés non nancières ont baissé de 298 et 353 points de base, respectivement. Cette évolution peut être rapprochée de la baisse de 425 points de base de l’Euribor 3 mois. En dépit des inquiétudes relatives aux perspectives de bilan des emprunteurs et à l’incertitude qui entoure leurs revenus et leur capacité à assurer le service de leur dette, ce qui accroît les primes de risque de crédit, les baisses des taux directeurs semblent s’être répercutées sur les taux débiteurs et créditeurs des banques avec un degré d’inertie globalement comparable aux observations antérieures (cf., également, l’article intitulé Évolutions récentes de la transmission aux taux bancaires des modi cations des taux directeurs de la zone euro du Bulletin mensuel d’août 2009).

En septembre 2009, la grande majorité des taux débiteurs à moyen et long termes ont diminué dans le contexte d’une réduction des rendements des emprunts publics (cf. graphique 17). Les taux d’intérêt

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Page 36: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

BCEBulletin mensuelNovembre 200936

Graphique 16 Écarts des taux d’intérêt à court terme des IFM par rapport au taux du marché monétaire à 3 mois

Graphique 17 Taux d’intérêt à long terme appliqués par les IFM et taux de marché à long terme

(écarts en points de pourcentage ; taux appliqués aux contrats nouveaux)

(en pourcentage annuel ; taux appliqués aux contrats nouveaux)

Écarts sur les prêts aux sociétés non financières d’un montant > à 1 million d’euros assortis d’un taux variable et dont la période de fixation initiale du taux est ! à 1 an

Écarts sur les dépôts des ménages d’une durée ! à 1an

Écarts sur les prêts au logement assortis d’un taux variable et dont la période de fixation initiale du taux est ! à 1 an

- 1,0

- 0,5

0,0

0,5

1,0

1,5

2,0

2,5

- 1,0

- 0,5

0,0

0,5

1,0

1,5

2,0

2,5

200920042003 2005 2006 2007 2008

Prêts au logement assortis d’une période de fixation initiale du taux > à 5 ans et ! à 10 ans

Prêts aux sociétés non financières d’un montant > à 1 million d’euros et assortis d’une période de fixation initiale du taux > à 5 ans

Dépôts des sociétés non financières d’une durée > à 2 ansDépôts des ménages d’une durée > à 2 ans(nouveaux contrats)

Rendements des emprunts publics à 7 ans

2,0

2,5

3,0

3,5

4,0

4,5

5,0

5,5

6,0

2,0

2,5

3,0

3,5

4,0

4,5

5,0

5,5

6,0

2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Source : BCENote : Les écarts correspondent à la différence entre le taux d’intérêt débiteur et le taux du marché monétaire à 3 mois en ce qui concerne les prêts, et entre le taux du marché monétaire à 3 mois et le taux créditeur en ce qui concerne les dépôts.

Source : BCE

des IFM sur les prêts de faible montant et de montant élevé consentis aux sociétés non nancières dont la période de xation initiale du taux est supérieure à cinq ans ont diminué de 8 et 21 points de base, respectivement. De même, les taux d’intérêt des IFM appliqués aux prêts au logement accordés aux ménages et dont la période de xation initiale du taux est comprise entre cinq et dix ans ou supérieure à dix ans, ont échi de 6 et 4 points de base, respectivement. Sur la même période, le rendement des emprunts publics à sept ans a baissé de 8 points de base.

Dans une perspective à plus long terme, les reculs des taux d’intérêt à long terme sur les prêts aux ménages observés entre août 2008 et septembre 2009 ne représentaient généralement que la moitié environ de la réduction de 152 points de base enregistrée par les rendements des emprunts publics à sept ans au cours de cette période. Ces évolutions re ètent principalement la lenteur habituelle de l’ajustement des taux bancaires aux évolutions des taux de marché, mais elles pourraient également indiquer une hausse des primes de risque de crédit. En revanche, les taux d’intérêt appliqués par les IFM aux prêts de faible montant consentis aux sociétés non nancières ont diminué de 136 points de base entre août 2008 et septembre 2009, tandis qu’ils ont diminué de 211 points de base pour les prêts de montant élevé. Par conséquent, dans l’ensemble, les diminutions des taux appliqués aux prêts à long terme consentis aux sociétés non nancières ont été comparables ou ont dépassé celles des taux du marché à long terme sur la même période.

La rentabilité des banques de la zone euro dépend notamment des marges d’intérêt sur les encours et des taux appliqués aux contrats nouveaux. Ces deux mesures sont demeurées pratiquement inchangées, à un faible niveau, du début de l’année jusqu’en septembre. Cela tend à con rmer que les banques ont répercuté les récentes réductions des taux directeurs dans les mêmes proportions, globalement, sur les taux d’intérêt qu’elles appliquent aux prêts et aux dépôts.

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Page 37: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

BCEBulletin mensuelNovembre 2009 37

ÉVOLUTIONS ÉCONOMIQUES

ET MONÉTAIRES

Évolutions monétaires

et fi nancières

Graphique 18 Indices boursiers

(indice : 1er novembre 2008 = 100 ; données quotidiennes)

Zone euroÉtats-UnisJapon

60

70

80

90

100

110

120

130

60

70

80

90

100

110

120

130

Nov.2008 2009

Nov.Janv. Mars Mai Juillet Sept.

Sources : Reuters et Thomson Financial DatastreamNote : Indice large Dow Jones EuroStoxx pour la zone euro, indice Standard & Poor’s 500 pour les États-Unis et indice Nikkei 225 pour le Japon

Graphique 19 Volatilité implicite des marchés boursiers

(en pourcentage annuel ; moyennes mobiles sur 5 jours des données quotidiennes)

Zone euroÉtats-UnisJapon

10

20

30

40

50

60

70

80

10

20

30

40

50

60

70

80

2008 2009Nov. Janv. Mars Mai Juillet Sept. Nov.

Source : BloombergNote : Les séries de volatilité implicite représentent l’écart-type attendu de la variation en pourcentage des cours des actions, sur une période n’excédant pas trois mois, induite des prix des options indicielles. Les indices boursiers auxquels ont trait les volatilités implicites sont le Dow Jones EuroStoxx 50 pour la zone euro, le Standard & Poor’s 500 pour les États-Unis et le Nikkei 225 pour le Japon.

2.6 MARCHÉS BOURSIERS

Dans la zone euro comme aux États-Unis, les cours boursiers ont continué de progresser durant la majeure partie d’octobre, avant d’enregistrer, les derniers jours du mois, un repli qui a plus qu’annulé les gains initiaux. Dans le même temps, la volatilité implicite des marchés boursiers s’est accrue vers la n du mois. Dans la zone euro, la croissance attendue des béné ces par action à l’horizon de douze mois s’est encore améliorée en octobre et a re été, pour la première fois depuis plus d’un an, des améliorations dans les secteurs tant nancier que non nancier. Dans l’ensemble, durant la majeure partie du mois d’octobre, les cours boursiers dans la zone euro ont été soutenus par la publication de nouvelles économiques positives et par des révisions à la hausse des prévisions de béné ces des sociétés. Vers la n du mois, les prises de béné ces et l’incertitude persistante des marchés quant aux perspectives économiques ont pesé sur les évolutions des cours boursiers.

Les indices boursiers dans la zone euro et aux États-Unis se sont inscrits en hausse sur la majeure partie d’octobre avant de subir un ajustement à la baisse vers la n du mois, essentiellement sous l’effet des prises de béné ces de la part des intervenants de marché. Cette tendance a été observée pour les actions des secteurs nancier et non nancier. Les cours des actions dans la zone euro, mesurés par l’indice large Dow Jones EuroStoxx, et aux États-Unis, mesurés par l’indice Standard & Poor’s 500, ont reculé de 3,6 % et 1,0 %, respectivement, entre n septembre et le 4 novembre (cf. graphique 18). Au Japon, les cours des actions, mesurés par l’indice Nikkei 225, ont baissé de quelque 2,9 % sur la même période. Parallèlement, l’incertitude à court terme régnant sur les marchés, mesurée par la volatilité implicite, est restée globalement inchangée durant la majeure partie du mois, mais s’est accrue les derniers jours dans la zone euro et aux États Unis (cf. graphique 19).

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Encadré 3

UN CADRE JURIDIQUE MODERNISÉ POUR LA COLLECTE D’INFORMATIONS STATISTIQUES PAR LA BCE

L’article 5 des statuts du SEBC et de la BCE con e à la BCE, aidée des BCN, la responsabilité de collecter les informations statistiques nécessaires à l’accomplissement des missions du SEBC. De plus, il attribue au Conseil de l’Union européenne la compétence de « dé nir les personnes physiques et morales soumises à déclaration, le régime de con dentialité et les dispositions nécessaires à sa mise en œuvre ». En conséquence, en 1998, le Conseil a adopté le règlement (CE) n° 2533/98 relatif à la collecte d’informations statistiques par la BCE. Ce règlement a constitué un instrument juridique essentiel pour la collecte des informations statistiques par la BCE depuis le début de l’Union économique et monétaire. Toutefois, les évolutions intervenues sur les marchés nanciers au cours de la dernière décennie, ainsi que la tendance des processus de production de statistiques à évoluer vers des systèmes de collecte des données plus intégrés ont rendu nécessaire une modi cation de l’acte juridique. De plus, la collaboration étroite entre le SEBC et le Système statistique européen (SSE), qui regroupe Eurostat et les instituts nationaux de statistiques, méritait d’être reconnue de manière explicite. Par conséquent, à la suite d’une recommandation de la BCE du 3 octobre 2008, le Conseil a adopté, le 9 octobre 2009, le règlement (CE) n° 951/09 modi ant le règlement du Conseil de 1998.

Les évolutions à la hausse des cours boursiers de la zone euro durant la première quinzaine d’octobre ont re été la publication de données macroéconomiques meilleures que prévu, qui ont incité certains intervenants de marché à revoir de nouveau en hausse les perspectives de croissance pour la zone euro et le reste de l’économie mondiale. Au cours des derniers mois, les évolutions des cours boursiers aux États-Unis et dans la zone euro ont af ché un pro l très similaire, la corrélation entre les rendements des actions se situant nettement au-dessus des moyennes historiques. Cette évolution traduit le fait que les marchés considèrent que la crise est globale et que la reprise des économies nationales repose donc fortement sur la reprise de l’économie mondiale. La révision à la hausse de l’évaluation des secteurs bancaires, dans la zone euro comme aux États-Unis, par les principaux intervenants de marché en octobre et les nouvelles positives concernant les béné ces ont encore contribué à accroître la con ance des investisseurs. En dépit de ces évolutions favorables, les cours boursiers sont restés nettement inférieurs aux niveaux élevés atteints au deuxième trimestre 2007.

La croissance des béné ces effectifs des entreprises cotées de la zone euro est restée atone en octobre. La progression annuelle effective des béné ces par action des entreprises composant l’indice Dow Jones EuroStoxx est restée inchangée, à – 41 %. Toutefois, les anticipations relatives à la croissance des béné ces par action à l’horizon de douze mois se sont à nouveau améliorées, pour atteindre 18,0 %, contre 11,5 % en septembre. L’amélioration des béné ces attendus a été soutenue depuis le début du troisième trimestre 2009 et en octobre, pour la première fois depuis plus d’un an, elle a concerné à la fois les secteurs nancier et non nancier.

Globalement, les évolutions des cours boursiers en octobre ont été in uencées par des facteurs se contrebalançant mutuellement. Durant la majeure partie du mois, la publication de données économiques positives et des révisions à la hausse des anticipations relatives aux béné ces ont continué de favoriser une progression des cours boursiers, dans un contexte de regain de l’appétence pour le risque, de taux d’intérêt bas et de liquidité abondante. Toutefois, vers la n du mois, les prises de béné ces et l’incertitude du marché relative aux dates où interviendraient les futures décisions de politique monétaire, et notamment la sortie des mesures non conventionnelles, ont également pesé sur les évolutions des cours boursiers.

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ÉVOLUTIONS ÉCONOMIQUES

ET MONÉTAIRES

Évolutions monétaires

et fi nancières

Ce règlement cadre n’impose pas directement d’obligations de déclaration statistique aux agents déclarants mais : (a) dé nit la population déclarante potentielle (appelée « population de référence soumise à déclaration ») à laquelle la BCE peut imposer des obligations de déclaration statistique ; (b) précise le champ des informations que le SEBC peut collecter par le biais de ces obligations de déclaration statistique ; (c) dé nit le régime de con dentialité ; et, (d) présente les grandes lignes de la gouvernance appliquée au développement, à la production et à la diffusion des statistiques européennes par le SEBC.

Les principales modi cations introduites par ce nouveau règlement sont les suivantes :

1) La population soumise à déclaration et les ns pour lesquelles les données sont collectées : La modi cation apportée au règlement a étendu la population de référence soumise à déclaration a n de couvrir l’ensemble du secteur des sociétés nancières. Avant son adoption, la BCE n’avait pas la capacité juridique d’imposer des obligations de déclaration statistique aux sociétés d’assurance et aux fonds de pension, alors même que ceux-ci représentent une grande part du secteur nancier de la zone euro en termes de total des actifs, et que leur importance en tant qu’intervenants de marché s’est sensiblement accrue au cours de la dernière décennie. Les liens croissants entre les différentes catégories d’intermédiaires nanciers et la complexité grandissante des marchés nanciers pourraient rendre nécessaire, à l’avenir, une collecte des informations qui soit comparable, effectuée fréquemment et en temps voulu, auprès de tous les acteurs importants du secteur nancier. De plus, le cadre juridique modi é permet à la BCE de collecter des informations auprès des agents déclarants pour toutes les missions du SEBC, y compris pour les besoins de la stabilité nancière, des paiements et des systèmes de paiement. Avant d’être modi é, le règlement limitait le champ de la collecte d’informations statistiques auprès de certains agents déclarants à des besoins spéci ques, comme les statistiques monétaires et bancaires ou de balance des paiements. Ce type de relation individualisée n’est toutefois plus adapté aux processus modernes et intégrés de production des statistiques. Dans le même temps, et a n de réduire au minimum les obligations de déclaration statistique, une disposition supplémentaire a été ajoutée, précisant que les avantages et les coûts de la collecte d’informations statistiques nouvelles ou nettement plus étendues sont évalués avant que la BCE n’adopte des règlements relatifs à de nouvelles statistiques, une pratique déjà suivie par la BCE depuis 2000.

2) La con dentialité : Le SEBC attache la plus grande importance à la protection stricte des informations statistiques con dentielles (essentiellement les informations permettant l’identi cation directe ou indirecte des entités déclarantes) et met en œuvre toutes les mesures nécessaires pour garantir la protection de ces données. Parallèlement, des dispositions appropriées sont nécessaires pour réglementer la transmission des informations statistiques con dentielles dans les cas où cela s’avère nécessaire et acceptable en suivant des procédures spécialement prévues à cet effet. L’acte juridique modi é tient compte de toutes ces considérations. Le principe de base de la collecte des informations statistiques con dentielles demeure son caractère décentralisé, ce qui signi e que les BCN collectent les informations auprès des différents agents déclarants et les transmettent sous forme agrégée à la BCE. Toutefois, le règlement modi é prévoit que les informations statistiques con dentielles collectées peuvent être échangées entre les membres du SEBC si cela s’avère nécessaire pour améliorer la qualité des statistiques. Un exemple simple illustre la nécessité d’une telle transmission des données : les BCN qui apportent la contribution nationale aux statistiques de balance des paiements de la zone euro doivent s’assurer qu’une opération transfrontière intra-zone euro de grande ampleur est enregistrée de la même façon dans les deux États membres participant à cette transaction. Sans un échange d’informations statistiques con dentielles entre les deux autorités nationales élaborant les données, la date, la valorisation et la classi cation de cette transaction risquent d’être enregistrées de

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BCEBulletin mensuelNovembre 200940

Encadré 4

LES COMPTES INTÉGRÉS DE LA ZONE EURO AU DEUXIÈME TRIMESTRE 2009 1

Les comptes intégrés de la zone euro au deuxième trimestre 2009, publiés le 29 octobre 2009, fournissent une information complète et homogène sur les revenus, les dépenses, le nancement et les choix de portefeuille de tous les secteurs de l’économie de la zone euro.

Les revenus de la zone euro et la capacité nette ou le besoin net de nancement

Au deuxième trimestre, le taux de croissance annuel du revenu nominal disponible s’est encore détérioré, évolution essentiellement attribuable au secteur des administrations publiques et, dans une certaine mesure, à celui des ménages. Le revenu disponible brut de la zone euro a diminué de 3,5 %

1 La BCE est principalement responsable des statistiques monétaires, des institutions nancières et des marchés nanciers ainsi que des statistiques relatives aux avoirs de réserve, aux taux de change effectifs et aux comptes nanciers trimestriels, tandis qu’Eurostat est essentiellement en charge des statistiques économiques générales et de toutes les statistiques non économiques. Les deux institutions ont une responsabilité partagée pour les statistiques extérieures (balance des paiements et position extérieure), les comptes du secteur non nancier européen et l’infrastructure statistique.

1 Des données détaillées sont disponibles sur le site internet de la BCE à l’adresse suivante : http://sdw.ecb.europa.eu/browse.do?node=2019181.

façons différentes, générant ainsi une erreur au niveau de la balance des paiements de la zone euro. C’est également l’une des raisons pour lesquelles le cadre juridique modi é prévoit l’échange d’informations statistiques con dentielles entre le SEBC et le SSE, dans la mesure où dans quelques États membres de l’UE, les instituts nationaux de statistiques sont responsables de la production des statistiques de balance des paiements.

3) La gouvernance appliquée aux statistiques européennes produites par le SEBC: A n de mieux identi er le champ couvert par les statistiques collectées et élaborées par le SEBC, le règlement modi é a introduit une dé nition de la notion de « Statistiques européennes ». Ce terme désigne les statistiques qui sont : (a) nécessaires à l’accomplissement des missions du SEBC telles qu’elles sont dé nies dans le Traité ; (b) dé nies dans le programme de travail statistique du SEBC ; et (c) développées, produites et diffusées conformément aux principes statistiques. Le règlement énumère de manière explicite ces principes statistiques, qui recouvrent notamment l’impartialité, l’objectivité, l’indépendance professionnelle, le rapport coût-ef cacité, le secret statistique, la réduction de la charge de déclaration et la qualité élevée des résultats (ce qui inclut la abilité). Les dé nitions de ces principes sont publiées sur le site internet de la BCE sous la forme d’un Engagement public du SEBC concernant la fonction statistique.

4) La coopération entre le SEBC et le SSE : En n, au cours des dix dernières années, les travaux statistiques de l’Union européenne ont béné cié d’une étroite collaboration entre la BCE et Eurostat 1, facilitant ainsi une division ef ciente des tâches entre les deux institutions et garantissant l’absence de chevauchement dans les informations nécessaires à la conduite de la politique européenne. De la même façon, le règlement modi é con rme l’importance d’une collaboration étroite entre le SEBC et le SSE.

Ce règlement du Conseil modi é permet désormais au SEBC d’utiliser un cadre juridique renforcé, adapté à la collecte et à l’élaboration des statistiques nécessaires à l’accomplissement de ses missions au cours de la prochaine décennie.

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BCEBulletin mensuelNovembre 2009 41

ÉVOLUTIONS ÉCONOMIQUES

ET MONÉTAIRES

Évolutions monétaires

et fi nancières

2 La capacité nette ou le besoin net de nancement d’un secteur correspond au solde de son compte de capital, qui mesure l’excédent d’épargne et de transferts nets en capital perçus par rapport aux investissements en capital (capacité nette) ou inversement (besoin net). Il correspond également au solde du compte nancier, qui mesure la différence entre les transactions sur actifs nanciers et les transactions sur engagements.

Graphique A Revenu disponible brut de la zone euro – contribution par secteurs

(variations annuelles en pourcentage ; contributions en points de pourcentage)

- 5

- 3

- 1

1

3

5

7

- 5

- 3

- 1

1

3

5

7

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

MénagesSociétés non financièresSociétés financièresAdministrations publiques

Économie de la zone euro

Sources : Eurostat et BCE

Graphique B Capacité nette ou besoin net de fi nancement de la zone euro

(en pourcentage du PIB ; sommes mobiles sur quatre trimestres)

- 8

- 6

- 4

- 2

0

2

4

6

- 8

- 6

- 4

- 2

0

2

4

6

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

MénagesSociétés non financièresSociétés financièresAdministrations publiques

Économie de la zone euro

Sources : Eurostat et BCE

en glissement annuel et en termes nominaux au deuxième trimestre 2009 (après un recul de 3,2 % au premier trimestre et de 0,2 % au quatrième trimestre 2008) (cf. graphique A).

La contraction de l’épargne brute dans l’ensemble de la zone euro s’est légèrement ralentie au deuxième trimestre 2009, ressortant à – 14,8 % en glissement annuel. Celle de la FBCF s’est accélérée, atteignant – 17,7 %. Compte tenu de ces évolutions, le solde comptable constitué par la capacité nette ou le besoin net de nancement de la zone euro s’est légèrement amélioré, représentant un dé cit de 1,5 % du PIB au deuxième trimestre 2009 sur la base de sommes mobiles sur quatre trimestres 2. D’un point de vue sectoriel, l’amélioration de la capacité nette ou du besoin net de nancement de la zone euro re ète la forte augmentation de la capacité nette de nancement des ménages et des sociétés nancières qui, conjuguée à la baisse signi cative du besoin net de nancement des sociétés non nancières, a excédé la hausse très importante du besoin net de nancement des administrations publiques (cf. graphique B).

Cette légère diminution du besoin net de nancement de la zone euro est également le re et des moindres dé cits du compte de transactions courantes et du compte de capital de la zone euro, qui résultent d’un moindre dé cit au titre des revenus de la propriété ainsi que d’une hausse de l’excédent commercial. La zone euro dans son ensemble a ainsi de nouveau enregistré un besoin net de nancement en rythme annuel au deuxième trimestre 2009. Les répercussions de la crise nancière mondiale ont continué de peser sur les transactions transfrontières brutes, les dépôts transfrontières ayant donné lieu à d’importants remboursements. Le tarissement des entrées nettes de dépôts (qui ont même enregistré des sorties nettes en rythme annuel au deuxième trimestre 2009) a été compensé par l’accélération des entrées nettes annuelles sur titres de créance. En outre, les sorties nettes annuelles de prêts ont fortement diminué dans la zone euro au deuxième trimestre 2009.

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BCEBulletin mensuelNovembre 200942

Graphique C Revenu nominal disponible brut des ménages

(variations annuelles en pourcentage ; contributions en points de pourcentage)

- 4

- 2

0

2

4

6

8

- 4

- 2

0

2

4

6

8

Prestations et cotisations sociales nettesImpôts directsRevenus nets de la propriétéExcédent brut d’exploitation et revenu mixteRémunération des salariés

Revenu disponible brut

20082000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007

Sources : Eurostat et BCE

Graphique D Placements fi nanciers des ménages

(sommes mobiles sur quatre trimestres ; en pourcentage du revenu disponible brut)

- 4

- 2

0

2

4

6

8

10

12

14

16

- 4

- 2

0

2

4

6

8

10

12

14

16

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Numéraire et dépôtsProvisions techniques d'assuranceTitres de créanceActionsAutres

Total des actifs

Sources : Eurostat et BCE

Le comportement des secteurs institutionnels

Au deuxième trimestre 2009, la progression du revenu nominal des ménages a marqué le pas. La baisse de la rémunération des salariés dans un contexte de détérioration des marchés du travail et de baisse des revenus du travail indépendant, conjuguée à la forte diminution des dividendes perçus, a dépassé l’incidence positive croissante des transferts sociaux nets à recevoir et du recul des impôts à payer (cf. graphique C). La progression du revenu réel disponible a encore été soutenue par le processus de désin ation, et la consommation réelle s’est légèrement redressée après les restrictions de dépenses constatées les trimestres précédents, s’inscrivant à – 0,9 % en glissement annuel au deuxième trimestre 2009. Compte tenu de la détérioration des perspectives d’emploi, de la faiblesse persistante du marché de l’immobilier et des moins-values accumulées précédemment sur les actions, l’épargne a continué à augmenter, mais à un rythme moins élevé. Le taux d’épargne des ménages a enregistré une nouvelle hausse, à 15,4 % au deuxième trimestre 2009 (sur la base de sommes mobiles sur quatre trimestres), soit 1,3 point de pourcentage de plus que l’année précédente, dépassant ainsi le pic déjà observé en 2002 et 2003. Conjuguée au recul de l’investissement des ménages (essentiellement en logements), cette évolution a entraîné une nouvelle progression importante de la capacité nette de nancement de ce secteur ainsi qu’une nouvelle réduction de son besoin d’emprunt. S’agissant de ses actifs, la préférence pour la liquidité s’est légèrement atténuée, avec une reprise des achats d’actions et une stabilisation de l’accumulation des provisions techniques d’assurance, sous l’effet d’un regain de con ance et de l’amorce du redressement des marchés d’actifs (cf. graphique D).

En raison du ralentissement marqué de l’activité et des pressions s’exerçant sur les marges, la baisse annuelle de la valeur ajoutée nominale des sociétés non nancières s’est accentuée. Leur excédent brut d’exploitation a enregistré un recul encore plus prononcé, la rémunération des salariés n’ayant pu être réduite au même rythme. En revanche, les revenus et l’épargne de ce secteur se sont redressés en raison de la forte diminution des intérêts nets et des impôts à payer ainsi que des dividendes distribués.

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BCEBulletin mensuelNovembre 2009 43

ÉVOLUTIONS ÉCONOMIQUES

ET MONÉTAIRES

Évolutions monétaires

et fi nancières

Graphique E Financements externes par types de source de fonds des sociétés non fi nancières

(sommes mobiles sur quatre trimestres ; montants en milliards d’euros)

- 200

- 100

0

100

200

300

400

500

600

700

800

- 200

- 100

0

100

200

300

400

500

600

700

800

Émissions moins acquisitions d'actions non cotéesAutres passifs moins autres actifs

Émissions d'actions cotéesÉmissions de titres de créancePrêts contractés moins prêts octroyés

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Financements

Source : BCENote : À des ns de présentation, certaines transactions sur des actifs sont compensées des nancements, parce qu’elles sont pour l’essentiel internes au secteur (prêts accordés par les sociétés non nancières, actions non cotées, autres comptes à recevoir/à payer).

Graphique F Prêts accordés par les sociétés non fi nancières, créances clients et créances fournisseurs(sommes mobiles sur quatre trimestres en milliards d’euros ; variation annuelle en pourcentage)

- 100

0

100

200

300

400

2000- 4

- 2

0

2

4

6

8

10

12

14

16

Créances clients (échelle de gauche)Créances fournisseurs (échelle de gauche)Prêts accordés par les sociétés non financières (échelle de gauche)Taux de croissance annuel du PIB (échelle de droite)

20082007200620052004200320022001

Sources : Eurostat et BCENote : Les créances clients et les créances fournisseurs sont estimées par la BCE à partir d’informations partielles.

Dans un contexte d’atonie de la demande mondiale, de faible taux d’utilisation des capacités de production et de conditions de nancement dif ciles mais en passe de s’assouplir, la croissance annuelle de la FBCF des sociétés non nancières s’est encore contractée (de 17,1 %), entraînant une importante réduction des stocks (– 15 milliards d’euros au premier semestre 2009, contre une augmentation de 18 milliards un an auparavant). Par conséquent, le besoin net de nancement des sociétés non nancières a fortement diminué au deuxième trimestre 2009. Le taux de croissance annuel du nancement externe des sociétés non nancières s’est encore ralenti et la structure de ce nancement a continué de subir de profondes modi cations en raison d’effets de substitution au pro t du nancement de marché. Le nancement par l’emprunt s’est réduit à une peau de chagrin au deuxième trimestre 2009 (notamment en raison de la contraction des prêts à court terme des IFM dans un contexte de moindre besoin en fonds de roulement, compte tenu notamment de la réduction des stocks), tandis que les émissions d’instruments de marché (aussi bien titres de créance qu’actions) se sont encore accentuées (cf. graphique E). Par ailleurs, les créances clients et les prêts accordés par les sociétés non nancières (principalement internes au secteur), quoique en diminution, sont demeurés relativement robustes par rapport au PIB nominal, jouant ainsi le rôle de coussin de sécurité face à l’incidence négative d’un nancement bancaire restreint (cf. graphique F). Les sociétés non nancières ont de nouveau réduit leurs achats d’actions cotées au deuxième trimestre 2009, continuant à puiser dans leurs volants de liquidité (avec un léger rééquilibrage en faveur des dépôts).

La nouvelle détérioration des comptes des administrations publiques traduit dans une large mesure l’incidence des stabilisateurs automatiques, mais également des mesures de relance supplémentaires, avec une accentuation de la hausse des dépenses sociales, un recul de l’augmentation des cotisations sociales (devenue négative), la baisse de la scalité indirecte et une réduction substantielle de la scalité directe. Les Trésors publics ont continué de renforcer de manière substantielle leurs émissions au

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3 Il convient de noter que, s’agissant des prêts qui sont valorisés à leur valeur nominale dans les comptes de la zone euro, la dépréciation n’a d’incidence sur la richesse nancière des créanciers que lorsqu’ils sont effectivement passés en pertes, c’est-à-dire après un laps de temps considérable.

deuxième trimestre 2009, a n de nancer à la fois les dé cits existants, d’importants achats d’actifs nanciers (prêts, titres de créance et actions non cotées) effectués dans le cadre des plans de sauvetage nancier, et l’accumulation importante de liquidités. Cet accroissement des émissions nettes de titres de créance a de nouveau été absorbé par l’augmentation des achats réalisés par les IFM cherchant des placements sûrs et béné ciant de positions de carry trade rentables, ainsi que par le renforcement des achats effectués par les non-résidents.

Le revenu disponible des sociétés nancières s’est redressé malgré la diminution des intérêts nets perçus, grâce à la solidité de leur excédent brut d’exploitation (qui re ète la progression des marges bancaires et la diminution de la rémunération des salariés) et à la réduction signi cative des dividendes versés. En dépit des pressions persistantes en faveur de la réduction du levier d’endettement, leurs bilans ont continué de s’accroître, mais à un rythme plus modéré (moins de 100 milliards d’euros par trimestre depuis le quatrième trimestre 2008, contre jusqu’à 1 000 milliards par trimestre durant les précédentes périodes de niveau très élevé de l’endettement). Cette évolution s’est accompagnée d’un report sur les actifs plus sûrs, les sociétés nancières privilégiant l’acquisition de titres d’État, tout en réduisant par ailleurs leurs expositions transfrontières ainsi que l’octroi de prêts.

Le nancement des agents non nanciers et les marchés nanciers

La croissance du nancement total des agents non nanciers s’est stabilisée, le dynamisme du nancement de marché compensant le nancement bancaire restreint, dans un contexte d’émissions massives de titres de créance par les administrations publiques et de recours important au nancement de marché par les sociétés non nancières.

En ce qui concerne les différents instruments, les administrations publiques ont de nouveau fortement accru leurs émissions nettes sur le marché des titres de créance. Les IFM ont été d’importants acheteurs nets de titres de créance, notamment ceux émis par les administrations publiques, tandis que leurs émissions nettes (consolidées) sont demeurées négatives. Le reste du monde est demeuré un important acquéreur net, tandis que les ménages, les sociétés d’assurance et les fonds de pension ont ralenti leurs achats. Sur le marché des OPCVM, les émissions nettes de parts d’OPCVM non monétaires ont repris, les sociétés d’assurance devenant d’importants acheteurs. Sur le marché des actions cotées, les émissions nettes des sociétés non nancières et des sociétés nancières se sont accélérées. Les sociétés non nancières ont de nouveau réduit leurs acquisitions, tandis que les ménages ont renoué avec les acquisitions et que les IFM ont réduit leurs cessions.

Les évolutions des bilans

Le rebond des cours mondiaux des actions a atténué l’incidence négative sur le patrimoine nancier net des ménages des moins-values enregistrées précédemment, les pertes cumulées se situant à un niveau toujours élevé (600 milliards d’euros) en termes annuels au deuxième trimestre 2009. Les effets de valorisation (et les autres ux) constituent la composante la plus volatile de la variation de la richesse nancière nette des ménages, représentant 12,3 % de leur revenu disponible annuel au deuxième trimestre 2009. Parallèlement, la hausse des cours des titres d’emprunt publics s’est traduite par des plus-values substantielles, qui ont compensé les moins-values sur les actifs « toxiques » détenus par les sociétés nancières 3.

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ÉVOLUTIONS ÉCONOMIQUES

ET MONÉTAIRES

Prixet coûts

Selon l’estimation rapide d’Eurostat, la hausse annuelle de l’IPCH s’est établie à 0,1 % en octobre, contre – 0,3 % en septembre. Les taux d’in ation légèrement négatifs enregistrés actuellement sont conformes aux anticipations antérieures et re ètent essentiellement les variations des cours mondiaux des matières premières enregistrées l’année passée. Les uctuations de l’IPCH annuel au cours des derniers mois résultent dans une large mesure de l’interaction d’effets de base haussiers liés au recul de ces prix au second semestre 2008 avec les évolutions actuelles des cours mondiaux des matières premières. Également en raison de ces effets de base haussiers, les taux annuels d’in ation devraient redevenir positifs au cours des prochains mois. L’in ation devrait rester positive par la suite, l’évolution des prix et des coûts demeurant dans l’ensemble tempérée par l’atonie persistante de la demande au sein de la zone euro et ailleurs. Les risques pesant sur ces perspectives d’in ation demeurent globalement équilibrés.

3.1 PRIX À LA CONSOMMATION

Selon l’estimation rapide d’Eurostat, la hausse annuelle de l’IPCH s’est établie à 0,1 % en octobre, contre 0,3 % en septembre (cf. tableau 4). Les estimations of cielles de la ventilation de l’IPCH pour octobre n’ont pas encore été publiées, mais on sait que le résultat d’octobre a été affecté par un effet de base à la hausse de la composante énergie lié à la baisse des cours mondiaux du pétrole douze mois auparavant.

Pour septembre, la ventilation montre que l’ensemble des composantes de l’IPCH, à l’exception des services, a contribué à la légère accentuation du recul de l’IPCH global par rapport au taux de – 0,2 % observé en août. Comme lors des mois précédents, la contribution de la composante énergie aux évolutions annuelles de l’IPCH global a été particulièrement négative. Le rythme annuel de variation de la composante énergie de l’IPCH est revenu à – 11,0 % en septembre après 10,2 % en août, malgré un léger effet de base à la hausse lié au recul des cours du pétrole douze mois auparavant. La baisse des prix des carburants et du oul domestique a été le principal moteur de l’important échissement des prix de l’énergie, tandis que les taux de croissance annuels des prix de l’électricité et du gaz ont poursuivi leur recul, suivant avec un décalage l’évolution des cours du pétrole observée l’an dernier.

Le taux de variation annuel de la composante produits alimentaires non transformés de l’IPCH de la zone euro a poursuivi son recul en septembre, à 1,3 %. Abstraction faite des évolutions volatiles des prix des fruits et des légumes, qui subissent l’incidence des conditions météorologiques, la forte baisse du rythme de variation des prix des produits alimentaires non transformés re ète, en particulier, le recul continu

Tableau 4 Évolution des prix

(variations annuelles en pourcentage, sauf indication contraire)2007 2008 2009 2009 2009 2009 2009 2009

Mai Juin Juillet Août Septembre OctobreIPCH et composantesIndice global 1) 2,1 3,3 0,0 - 0,1 - 0,7 - 0,2 - 0,3 - 0,1

Énergie 2,6 10,3 - 11,6 - 11,7 - 14,4 - 10,2 - 11,0 .Produits alimentaires non transformés 3,0 3,5 0,7 0,0 - 1,1 - 1,2 - 1,3 .Produits alimentaires transformés 2,8 6,1 1,0 1,1 0,8 0,6 0,5 .Produits manufacturés hors énergie 1,0 0,8 0,8 0,6 0,5 0,6 0,5 .Services 2,5 2,6 2,1 2,0 1,9 1,8 1,8 .

Autres indicateurs de prixPrix à la production 2,7 6,1 - 5,9 - 6,5 - 8,4 - 7,5 - 7,7 .Cours du pétrole (en euros par baril) 52,8 65,9 42,8 49,5 46,5 51,1 46,9 49,8Cours des matières premières hors énergie 7,5 2,0 - 24,5 - 23,6 - 22,9 - 16,2 - 16,8 - 6,1 Sources : Eurostat, BCE et calculs de la BCE à partir des données de Thomson Financial DatastreamNote : L’indice des cours des matières premières hors énergie est pondéré en fonction de la structure des importations de la zone euro sur la période 2004-2006.1) La hausse de l’IPCH en octobre 2009 est une estimation rapide d’Eurostat.

3 PRIX ET COÛTS

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du taux annuel de variation des prix de la viande, à la suite de l’inversion du choc de l’an dernier affectant les prix des produits alimentaires sur les marchés mondiaux. Le rythme annuel de variation des prix des produits alimentaires transformés a légèrement baissé pour revenir à 0,5 % en septembre, son niveau le plus bas depuis 1999. Cette évolution résulte principalement du nouveau recul des taux de croissance des prix des céréales, des produits laitiers et de l’huile, qui peuvent s’expliquer par des pressions baissières exercées par une forte concurrence dans le commerce alimentaire de détail, dans un contexte d’affaiblissement de la demande de consommation et de diminution des prix des matières premières alimentaires.

Hors produits alimentaires et énergie, qui représentent environ 30 % du panier, l’IPCH a échi de 0,1 point de pourcentage, revenant à 1,2 % en septembre. Cela re ète un recul du rythme annuel de variation des prix des produits manufacturés hors énergie, alors que la hausse des prix des services est demeurée inchangée.

Le rythme annuel de variation des prix des produits manufacturés hors énergie a légèrement échi, à 0,5 % en septembre, après 0,6 % en août. Si l’on fait abstraction d’une distorsion liée au pro l des soldes saisonniers pour les prix de l’habillement, le rythme annuel de variation des prix de cette composante a poursuivi la légère tendance à la baisse observée l’année dernière. Cette évolution résulte principalement des biens durables, essentiellement de la sous-composante véhicules automobiles, et, dans une moindre mesure, de la sous-composante biens semi-durables, qui re ète largement les évolutions des prix de l’habillement et de la chaussure.

La hausse des prix des services est demeurée stable à 1,8 % en septembre. Le échissement du taux de hausse des prix des services liés aux vacances (restauration, hébergement et transport aérien) s’est poursuivi au cours du mois, probablement en raison de l’atonie de la demande de consommation et des faibles tensions sur les coûts.

Les pouvoirs publics des différents pays peuvent exercer une incidence directe sur les prix à la consommation par le biais des prix administrés et de la scalité indirecte. La mesure de cette incidence est utile pour

Graphique 20 Ventilation de l’IPCH : principales composantes

(variations annuelles en pourcentage ; données mensuelles)

IPCH global (échelle de gauche)Produits alimentaires non transformés (échelle de gauche)Énergie (échelle de droite)

IPCH global hors énergie et produits alimentaires non transformés (échelle de gauche)Produits alimentaires transformés (échelle de droite)Produits manufacturés hors énergie (échelle de gauche)Services (échelle de gauche)

2009- 3

- 2

- 1

0

1

2

3

4

5

- 15

- 10

- 5

0

5

10

15

20

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2004 2005 2006 2007 2008- 1

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- 2

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8

20092004 2005 2006 2007 2008

Source : Eurostat

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ÉVOLUTIONS ÉCONOMIQUES

ET MONÉTAIRES

Prixet coûts

évaluer le rôle du secteur des administrations publiques sur l’évolution de l’in ation. Eurostat a récemment publié un nouvel indice de l’IPCH à taux de taxation constant. L’encadré 5 fournit une brève introduction aux caractéristiques et à l’interprétation de l’indice nouvellement publié.

Encadré 5

NOUVELLES SÉRIES STATISTIQUES MESURANT L’INCIDENCE DE LA FISCALITÉ INDIRECTE SUR L’IPCH

Les prix administrés et la scalité indirecte sont les deux grands canaux par lesquels les gouvernements peuvent avoir une action directe sur l’évolution des prix à la consommation. A n d’évaluer le rôle exercé par le gouvernement dans l’évolution de l’in ation, il est dès lors utile de bien mesurer l’ampleur de ces effets.

Dans le cas des prix administrés, la BCE publie un indice expérimental depuis avril 2007. Celui-ci est un sous-indice de l’IPCH, incluant uniquement les produits dont les prix sont in uencés par le gouvernement 1.

S’agissant de la scalité indirecte, Eurostat a récemment publié un nouvel indice expérimental, l’IPCH à taux de taxation constants (IPCH-TC) 2. Dans un souci de simplicité, ce nouvel indice, élaboré par Eurostat en concertation avec la BCE, élimine l’incidence « mécanique » des modi cations de la scalité sur la hausse des prix à la consommation en se basant sur l’hypothèse d’une répercussion immédiate et intégrale de ces modi cations sur les prix à la consommation. Les indices IPCH-TC sont publiés pour tous les pays de l’UE, à l’exception de l’Irlande, les séries démarrant en décembre 2002 pour la plupart des pays. L’objet de cet encadré est de fournir une brève introduction portant sur les caractéristiques et l’interprétation de ce nouvel indice.

Les impôts gurant dans l’indice IPCH-TC sont ceux appliqués aux produits qui font partie des dépenses de consommation nale. Il s’agit essentiellement de la TVA et des droits d’accise, notamment sur les boissons alcoolisées, le tabac et l’énergie (carburants, oul domestique), ainsi que certains impôts spéci ques, frappant notamment les automobiles, l’assurance et les loisirs 3. En principe, tous les impôts couverts par l’IPCH-TC devraient être maintenus constants. Toutefois, dans un souci de simplicité, les impôts qui génèrent de très faibles recettes scales peuvent être exclus du calcul de l’indice ; ils ne sont en effet pas maintenus constants mais varient, et sont compris dans l’IPCH global 4.

Le nouvel indice est calculé en utilisant les mêmes pondérations, formules et structures d’agrégation que l’IPCH global. La différence essentielle tient au traitement des impôts appliqués aux différents produits. Dans l’IPCH-TC, les taux d’imposition sont maintenus constants avec leur niveau de décembre de l’année précédente. Pour un mois donné, les taux d’imposition en vigueur à ce moment sont soustraits du prix à la consommation et l’on applique à la place les taux du mois de décembre précédent. Si tous les taux d’imposition sur une année donnée sont restés inchangés depuis décembre de l’année précédente, l’IPCH et l’IPCH-TC af cheront exactement les mêmes taux de variation mensuels. Toute différence dans les évolutions respectives de ces deux indices constitue la limite supérieure de l’incidence réalisée des modi cations de la scalité. En outre, cette incidence 1 Les prix administrés recouvrent l’ensemble des biens et services dont les prix sont entièrement xés ou largement in uencés par le gouvernement.

Cf., également, l’encadré intitulé Mesure et analyse de l’incidence des prix administrés sur l’IPCH du Bulletin mensuel de mai 20072 Cf. http//epp.eurostat.ec.europa.eu/portal/page/portal/hicp/methodolgy/hicp_constant_tax_tates3 Les subventions directement liées à la consommation nale ne sont pour l’instant pas prises en compte dans l’IPCH-TC.4 Tout impôt représentant moins de 2 % des recettes scales totales n’est pas forcément pris en compte pour le calcul de l’IPCH-TC, aussi

longtemps que la somme de l’ensemble des impôts qui sont maintenus constants dans l’indice atteint un niveau minimum de 90 % des recettes scales totales.

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BCEBulletin mensuelNovembre 200948

se concentre au point précis où la modi cation de la scalité devient effective. Cela est dû au fait que la méthodologie décrite ci-dessus incorpore implicitement l’hypothèse mécanique d’une répercussion intégrale et immédiate des modi cations de la scalité sur les prix à la consommation. Même si, en réalité, cette répercussion s’effectue plus lentement, à des ns statistiques, il n’existe pas d’alternative pratique à cette hypothèse, étant donné que l’indice doit être calculé sur une base mensuelle et sans délai signi catif.

Au cours de la période allant de décembre 2003 à août 2009, pour la zone euro, une moyenne de 0,15 point de pourcentage de l’in ation annuelle globale peut s’expliquer par des modi cations de la scalité indirecte. L’incidence mécanique de ces modi cations sur l’in ation varie au l du temps. En fait, la différence la plus importante (0,5 point de pourcentage) a été observée en 2007. Elle s’expliquait essentiellement par le relèvement du taux normal de TVA en Allemagne, passé de 16 % à 19 % en janvier 2007. Les modi cations des taux d’imposition entre décembre 2002 et décembre 2007 ont eu, en moyenne, une incidence sur l’in ation annuelle globale de 0,21 point de pourcentage. Après décembre 2007, on ne constate pas de différence signi cative entre les deux indices, étant donné l’absence depuis cette date de modi cation de grande ampleur des taux d’imposition au niveau de la zone euro.

Le cas du relèvement de la TVA en Allemagne en 2007 illustre la différence entre l’incidence mécanique des modi cations de la scalité indirecte et l’incidence effective. Cela est appréhendé par la différence entre les taux de croissance annuels de l’IPCH et de l’IPCH-TC, qui s’élève à 0,5 point de pourcentage pour la zone euro (cf. graphique). En pratique, comme le relèvement de la TVA en Allemagne avait été annoncé très en avance, une partie de la hausse était déjà anticipée durant les derniers mois de 2006. Avec l’introduction de cette mesure en janvier 2007, on a effectivement assisté à une forte hausse des prix à la consommation, mais l’intégralité de la répercussion ne s’est fait sentir qu’avec un décalage, n 2007. Selon des estimations de la Bundesbank, un peu moins de 30 % de l’incidence totale du relèvement de la TVA était anticipé en 2006, un tiers environ intervenant début 2007 et le reste s’expliquant par des ajustements réalisés durant le reste de l’année 2007 5.

Incidence des modifi cations de la fi scalité indirecte sur l’IPCH

(en points de pourcentage)

Déc.2003

Mars Juin Sept. Déc. Mars Juin Sept. Déc. Mars Juin Sept. Déc. Mars Juin Sept. Déc. Mars Juin Sept. Déc. Mars Juin2004 2005 2006 2007 2008 2009

- 0,10

0,00

0,10

0,20

0,30

0,40

0,50

0,60

- 0,10

0,00

0,10

0,20

0,30

0,40

0,50

0,60

Sources : Eurostat et calculs de la BCE

5 Cf. l’article intitulé Price and volume effects of VAT increase on 1 January 2007 du Bulletin mensuel de la Deutsche Bundesbankd’avril 2008

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ÉVOLUTIONS ÉCONOMIQUES

ET MONÉTAIRES

Prixet coûts

3.2 PRIX À LA PRODUCTION

Les tensions qui s’exercent le long de la chaîne d’approvisionnement demeurent très modérées. En septembre, le taux de variation annuel des prix à la production (hors construction) a échi pour s’établir à – 7,7 %, après – 7,5 % en août. Cette évolution est largement attribuable à la composante énergie. Malgré un effet de base haussier, le rythme annuel de variation de la composante énergie est revenu à – 17,6 % en septembre après – 16,7 % en août, en raison d’un recul en glissement mensuel des prix à la production de l’énergie. Hors énergie (et construction), la variation annuelle des prix à la production a légèrement échi à – 4,3 % en septembre, après – 4,2 % le mois précédent, les sous-composantes présentant un tableau contrasté. Le taux annuel de variation des prix des biens intermédiaires est passé de – 7,4 % en août à – 7,3 %. En revanche, en aval de la chaîne de production, les rythmes annuels de variation des prix des biens d’équipement et de consommation ont poursuivi leur recul pour s’établir à – 0,5 % et – 2,7 %, respectivement (cf. graphique 21).

Des informations tirées d’enquêtes relatives au processus de xation des prix par les entreprises au cours des derniers mois indiquent que les pressions à la baisse des prix diminuent (cf. graphique 22). En ce qui concerne l’indice des directeurs d’achat, les indices des prix des consommations intermédiaires dans le secteur manufacturier ont augmenté pour s’établir à un niveau supérieur à 50 en octobre, indiquant une hausse des prix des consommations intermédiaires pour la première fois en douze mois. Cette évolution est peut-être liée à la hausse des prix des matières premières. L’indice pour le secteur des services a également augmenté, mais est demeuré légèrement inférieur à 50, faisant état de coûts globalement stables pour les prestataires de services. De même, les indices des prix facturés dans le secteur manufacturier et celui des services ont augmenté, tout en restant inférieurs à 50. Ces évolutions indiquent que, si les entreprises

Ce cas montre qu’au moment de la mise en œuvre d’une modi cation des taux d’imposition, l’utilisation de l’indice IPCH-TC peut conduire à surestimer l’incidence effective, étant donné que la répercussion est supposée être intégrale et instantanée. Dans la mesure où le relèvement du taux d’imposition nit par être intégralement répercuté, cela indique simplement que le moment où intervient l’incidence effective ainsi que son rythme peuvent différer par rapport à l’incidence mécanique qu’implique l’IPCH-TC. L’incidence effective globale peut, toutefois, également être moins importante que celle qui ressort d’un calcul mécanique, en fonction des stratégies des entreprises en matière de xation des prix. Cela étant, le fait que ce nouvel indice existe au niveau de la zone euro ainsi que l’existence des données par pays permettent de déceler exactement le moment où les modi cations de la scalité sont mises en œuvre et leur incidence éventuelle à long terme sur l’in ation 6.

Conjointement avec l’indice des prix administrés, l’IPCH-TC permettra une meilleure évaluation, plus transparente, de l’incidence des mesures gouvernementales sur l’IPCH. Dans l’ensemble, l’incidence cumulée de la scalité indirecte et des prix administrés sur l’in ation de la zone euro n’a pas été négligeable. Les évolutions de ces mesures doivent donc être prises en compte lorsque l’on évalue les tensions in ationnistes globales. Notamment, la scalité indirecte limite la mesure dans laquelle les salaires et les pro ts peuvent contribuer à l’in ation sans mettre en péril la stabilité des prix. Le nouvel indice IPCH-TC arrive à un moment où plusieurs pays de la zone euro évoquent des modi cations de la scalité indirecte et il pourrait dès lors permettre une meilleure appréciation et une anticipation plus précise de l’incidence éventuelle de ces mesures sur l’évolution de l’in ation.

6 Dans un premier temps, Eurostat publiera uniquement l’IPCH-TC pour l’indice global sans ventilation en fonction des composantes de l’IPCH et avec un délai supplémentaire d’un mois vis-à-vis de l’IPCH global (soit environ 45 jours après le mois de référence, plutôt que 15). Toutefois, l’objectif à terme est de publier des indices comportant une ventilation complète en fonction des composantes de l’IPCH et dans les mêmes délais que ce dernier.

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continuent de proposer des rabais pour stimuler les ventes de biens et services face à la faiblesse de la demande sous-jacente, on observe une atténuation des pressions à la baisse des prix.

3.3 INDICATEURS DE COÛTS DE MAIN-D’ŒUVRE

Peu de nouvelles données relatives aux coûts de main-d’œuvre sont devenues disponibles depuis la dernière édition du Bulletin mensuel. La croissance des coûts de main-d’œuvre, qui avait culminé n 2008, a continué dans l’ensemble à diminuer au deuxième trimestre 2009, re étant à la fois un ralentissement de la hausse des salaires horaires et une baisse du nombre d’heures travaillées. Les évolutions de ces deux variables ont entraîné des différences dans le comportement des taux de croissance annuels des salaires négociés, de la rémunération par tête et des coûts horaires de main-d’œuvre (cf. graphique 23 et tableau 5).

Le taux de croissance annuel des salaires négociés au sein de la zone euro est revenu de 3,2 % au premier trimestre 2009 à 2,8 % au deuxième trimestre. Cette baisse substantielle re ète probablement la réduction du pouvoir de négociation des salariés

Graphique 21 Ventilation des prix à la production

(variations annuelles en pourcentage ; données mensuelles)

Ensemble de l’industrie hors construction (échelle de gauche)Biens intermédiaires (échelle de gauche)Biens d’équipement (échelle de gauche)Biens de consommation (échelle de gauche)Énergie (échelle de droite)

- 10

- 8

- 6

- 4

- 2

0

2

4

6

8

10

- 25

- 20

- 15

- 10

- 5

0

5

10

15

20

25

2004 2005 2006 2007 2008 2009

Sources : Eurostat et calculs de la BCE

Graphique 22 Enquêtes relatives aux prix des consommations intermédiaires et aux prix à la production(indices de diffusion ; données mensuelles)

Industrie manufacturière ; prix des consommations intermédiairesIndustrie manufacturière ; prix facturésServices ; prix des consommations intermédiairesServices ; prix facturés

20

30

40

50

60

70

80

20

30

40

50

60

70

80

2004 2005 2006 2007 2008 2009

Source : MarkitNote : Une valeur d’indice supérieure à 50 indique une hausse des prix, tandis qu’une valeur inférieure à 50 signale une baisse.

Graphique 23 Sélection d’indicateurs de coûts de main-d’œuvre

(variations annuelles en pourcentage ; données trimestrielles)Rémunération par têteSalaires négociésCoûts horaires de main-d’œuvre

1,0

1,5

2,0

2,5

3,0

3,5

4,0

4,5

1,0

1,5

2,0

2,5

3,0

3,5

4,0

4,5

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Sources : Eurostat, données nationales et calculs de la BCE

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ÉVOLUTIONS ÉCONOMIQUES

ET MONÉTAIRES

Prixet coûts

sous l’effet du ralentissement prononcé de l’activité, de la forte hausse du chômage et du recul marqué de l’in ation. Dans la mesure où les salaires négociés rendent compte des augmentations de salaires décidées dans le cadre des conventions collectives, cet indicateur réagit généralement avec un certain décalage aux variations des conditions économiques. Les informations disponibles indiquent que le taux de croissance annuel des salaires négociés pourrait avoir continué de échir au troisième trimestre 2009.

La hausse annuelle de la rémunération par tête a continué de se ralentir, revenant à 1,6 % au deuxième trimestre 2009, après 1,8 % au premier trimestre. Le nouveau recul de la croissance annuelle de cet indicateur re ète un échissement de la progression des salaires, des réductions de la durée du travail et des coupes dans les éléments variables de la rémunération. La ventilation sectorielle indique que le ralentissement de la croissance de la rémunération par tête au deuxième trimestre 2009 est essentiellement imputable aux évolutions observées dans l’industrie (hors construction) et les services non marchands (cf. graphique 24).

La croissance annuelle des coûts horaires de main-d’œuvre est restée élevée dans la zone euro, s’inscrivant à 4,0 % au deuxième trimestre, en légère augmentation par rapport aux taux plus faibles enregistrés au premier trimestre de l’année. La hausse toujours forte des coûts horaires de main-d’œuvre s’explique apparemment encore par l’incidence des diverses mesures qui ont été prises dans plusieurs pays de la zone euro pour réduire le nombre d’heures travaillées par salarié, cette réduction s’accompagnant souvent d’une baisse proportionnellement moindre de la rémunération 1. L’industrie étant la principale cible de ces

Tableau 5 Indicateurs de coûts de main-d’œuvre

(variations annuelles en pourcentage, sauf indication contraire)2007 2008 2008 2008 2008 2009 2009

T2 T3 T4 T1 T2Salaires négociés 2,1 3,2 2,9 3,4 3,6 3,2 2,8Coûts horaires totaux de main-d’œuvre 2,5 3,4 2,5 3,6 4,2 3,6 4,0Rémunération par tête 2,5 3,2 3,1 3,5 2,9 1,8 1,6Pour mémoire :

Productivité du travail 1,0 - 0,1 0,3 0,0 - 1,7 - 3,7 - 3,1Coûts unitaires de main-d’œuvre 1,5 3,2 2,8 3,5 4,6 5,8 4,8

Sources : Eurostat, données nationales et calculs de la BCE

Graphique 24 Évolutions des coûts de main-d’œuvre dans les principaux secteurs

(variations annuelles en pourcentage ; données trimestrielles)Industrie hors construction – RPTConstruction – RPTServices marchands – RPTServices – RPT

Industrie hors construction – ICMO horaireConstruction – ICMO horaireServices marchands – ICMO horaire

- 10

1234567

- 10

1234567

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009- 1

01234567

- 101234567

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Sources : Eurostat et calculs de la BCENotes : RPT : rémunération par tête ; ICMO : indice du coût de la main-d’œuvre

1 Cf., également, l’encadré intitulé Ajustements du marché du travail durant la période actuelle de contraction de l’activité économique du Bulletin mensuel de juin 2009

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Encadré 6

ÉVOLUTION DES MARGES BÉNÉFICIAIRES

L’un des facteurs importants qui déterminent les évolutions de l’in ation est l’écart entre les prix facturés par les entreprises et les coûts qu’elles doivent supporter, ou taux de marge (mark-up). Une mesure approximative de ce taux au niveau macroéconomique est donnée par l’indicateur de marge béné ciaire, calculé comme la différence entre le dé ateur du PIB au coût des facteurs et le coût unitaire de main-d’œuvre. Cet encadré analyse les évolutions de l’indicateur de marge béné ciaire.

Le graphique A montre que l’évolution de l’indicateur de marge béné ciaire correspond dans l’ensemble à celle des béné ces mesurés par l’excédent brut d’exploitation, indicateur largement utilisé extrait des données de comptes nationaux 1. La contraction de l’indicateur de marge béné ciaire, qui s’est amorcée au premier trimestre 2008, s’est progressivement intensi ée jusqu’au premier trimestre 2009 avant de se stabiliser au deuxième trimestre. La croissance annuelle de l’indicateur de marge béné ciaire pour la zone euro s’est établie à – 3,5 % au premier semestre 2009, ce qui représente son niveau le plus bas depuis le début des séries de données conformes à la méthodologie du SEC 95, en 1996. La forte contraction des marges béné ciaires est intervenue en dépit du fait que les prix des matières premières (y compris l’énergie), qui sont d’importants coûts de consommations intermédiaires hors coûts de main-d’œuvre, ont fortement reculé par rapport à leurs pics de mi-2008.

Les variations des marges béné ciaires affectent les évolutions des prix. En effet, la modération du dé ateur du PIB de la zone euro, indicateur synthétique de coût unitaire de main-d’œuvre et d’évolution des béné ces, observée depuis début 2009 est caractérisée principalement par une contraction des béné ces liée à une détente des conditions de la demande 2. La baisse des marges béné ciaires a annulé les effets de la hausse des coûts de main-d’œuvre sur le dé ateur du PIB (cf. graphique B). La croissance des coûts unitaires de main-d’œuvre s’est fortement accentuée au cours des derniers trimestres, re étant la politique de maintien des sureffectifs que beaucoup d’entreprises adoptent en période de sévère récession économique.

mesures d’ajustement, c’est dans ce secteur que la hausse des coûts horaires de main-d’œuvre a été la plus forte au deuxième trimestre 2009. Par ailleurs, les fêtes de Pâques ayant eu lieu au deuxième trimestre 2009 (et non au premier trimestre comme en 2008), il s’en est également suivi une réduction des heures travaillées en rythme annuel, ce qui a renforcé les coûts horaires de main-d’œuvre au cours de ce trimestre.

La productivité annuelle en termes de production par salarié a moins diminué au deuxième trimestre 2009 (de 3,1 %) qu’au trimestre précédent (3,7 %). Cette atténuation de la baisse de la productivité, conjuguée au ralentissement du taux de progression annuel de la rémunération par tête, a permis de limiter quelque peu la croissance annuelle des coûts unitaires de main-d’œuvre, revenue à 4,8 % au deuxième trimestre, après 5,8 % au premier trimestre. Néanmoins, si l’on considère que son niveau moyen depuis le début de l’UEM est de 1,8 %, la hausse annuelle de ces coûts reste très forte.

En dépit des taux de croissance très élevés des coûts unitaires de main-d’œuvre aux deux premiers trimestres de l’année, le dé ateur du PIB de la zone euro, indicateur synthétique des tensions d’origine interne sur les prix, s’est inscrit en recul sur la même période, essentiellement en raison d’une forte contraction des béné ces. Dans ce contexte, l’encadré 6 analyse l’évolution des marges béné ciaires.

1 Pour une vue d’ensemble et une discussion des réserves qu’appelle la mesure des béné ces dans la zone euro, cf. l’article intitulé La mesure et l’analyse des évolutions de la rentabilité des entreprises dans la zone euro du Bulletin mensuel de janvier 2004

2 Cf., également, l’encadré intitulé Évolutions récentes de l’IPCH hors produits alimentaires et énergie du Bulletin mensuel d’octobre 2009

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BCEBulletin mensuelNovembre 2009 53

ÉVOLUTIONS ÉCONOMIQUES

ET MONÉTAIRES

Prixet coûts

Les évolutions des indicateurs de marge béné ciaire dépendent, notamment, de facteurs de concurrence et de la vitesse relative d’ajustement des prix de vente par rapport aux coûts de main-d’œuvre et aux coûts hors main-d’œuvre. La vitesse d’ajustement des prix est considérée comme étant liée aux conditions de la demande, en particulier au niveau de sous-utilisation des capacités, qui peut être représentée par des mesures de l’écart de production. Toutefois, l’écart de production n’est pas une variable observable et son estimation est entourée d’un degré d’incertitude élevé, de sorte que l’on a souvent recours au taux d’utilisation des capacités dans l’industrie manufacturière pour donner une approximation de la sous-utilisation des capacités dans l’économie. En effet, l’expérience montre qu’une augmentation du taux d’utilisation des capacités va de pair avec une hausse de l’indicateur de marge béné ciaire, et inversement (cf. graphique C) 3. Les données disponibles pour le second semestre 2009 indiquent une légère diminution de la sous-utilisation des capacités dans l’économie. Cette évolution est cohérente avec le fait que le recul des marges béné ciaires a atteint son point le plus bas au premier semestre 2009.

Graphique A Indicateur de marge bénéfi ciaire et bénéfi ces

(variations annuelles en pourcentage)

- 10

- 8

- 6

- 4

- 2

0

2

4

6

8

10

- 5

- 4

- 3

- 2

- 1

0

1

2

3

1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

Bénéfices 2) (échelle de gauche)Indicateur de marge bénéficiaire 1) (échelle de droite)

Sources : Eurostat et calculs de la BCE1) Déflateur du PIB au coût des facteurs moins coût unitaire de main-d’œuvre2) Excédent brut d’exploitation

Graphique B Décomposition du défl ateur du PIB

(variations annuelles en pourcentage ; en points de pourcentage)

- 2

- 1

0

1

2

3

4

- 2

- 1

0

1

2

3

4

1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

Coûts unitaires de main-d’œuvreProfit unitaireTaxe unitaireDéflateur du PIB

Source : Eurostat

Graphique C Indicateur de marge bénéfi ciaire et taux d’utilisation des capacités

(variations annuelles en points de pourcentage ; variations annuelles en pourcentage)

- 16

- 13

- 10

- 7

- 4

- 1

2

5

8

- 5

- 4

- 3

- 2

- 1

0

1

2

3

Taux d’utilisation des capacités dans l’industrie manufacturière (échelle de gauche)

Indicateur de marge bénéficiaire (échelle de droite)

1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

Sources : Commission européenne, Eurostat et calculs de la BCE

3 La théorie économique ne permet pas de déterminer avec certitude les évolutions des marges de pro t et des taux de marge en fonction des conditions de la demande. Pour plus d’informations, cf. C. Macallan et M. Parker, How do mark-ups vary with demand, Bank of England, Quarterly Bulletin, deuxième trimestre 2008

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3.4 PRÉVISIONS D’INFLATION

À court terme, les perspectives d’évolution de l’in ation annuelle mesurée par l’IPCH continueront de traduire essentiellement des effets de base haussiers résultant de la baisse des prix de l’énergie intervenue au second semestre 2008. Également en raison d’effets de base, les taux annuels d’in ation devraient redevenir positifs au cours des prochains mois. Par la suite, l’in ation devrait rester positive, l’évolution des prix et des coûts demeurant dans l’ensemble tempérée par l’atonie de la demande au sein de la zone euro et ailleurs.

La dernière enquête menée par la BCE auprès des prévisionnistes professionnels (cf. encadré 7) montre que les anticipations d’in ation à court terme ont été légèrement révisées à la baisse pour 2009 et légèrement à la hausse pour 2010 et se situent dans les fourchettes établies par les experts de la BCE dans les projections macroéconomiques de septembre pour la zone euro. Les anticipations d’in ation à long terme ont été légèrement révisées en baisse, soit 1,92 % contre 1,98 % dans l’enquête précédente.

Les risques pesant sur les perspectives d’évolution des prix restent globalement équilibrés. Ils sont notamment liés aux perspectives d’évolution de l’activité économique et des cours des matières premières. En outre, les relèvements de la scalité indirecte et des prix administrés pourraient être plus importants que prévu, en raison de l’assainissement budgétaire auquel il faudra nécessairement procéder au cours des prochaines années.

Encadré 7

RÉSULTATS DE L’ENQUÊTE DU QUATRIÈME TRIMESTRE 2009 AUPRÈS DES PRÉVISIONNISTES PROFESSIONNELS

Cet encadré présente les résultats de la campagne d’enquête du quatrième trimestre 2009 auprès des prévisionnistes professionnels (EPP) menée par la BCE entre le 15 octobre et le 19 octobre 2009. Les réponses des prévisionnistes ont été au nombre de 56. L’enquête interroge des experts attachés à des institutions nancières ou non nancières établies dans l’Union européenne sur leurs anticipations relatives à l’in ation, à la croissance du PIB et au chômage dans la zone euro 1.

Anticipations d’in ation pour 2009, 2010 et 2011

Par rapport à la campagne précédente menée en juillet, les participants à l’EPP ont révisé leurs anticipations d’in ation à la baisse de 0,1 point de pourcentage pour 2009, les ramenant à 0,3 %, et à la hausse de 0,1 point de pourcentage pour 2010, à 1,2 % (cf. tableau) 2. Les anticipations d’in ation pour 2011 sont demeurées inchangées à 1,6 %. Dans leurs commentaires, de nombreux participants ont déclaré que l’important écart de production et la forte sous-utilisation des capacités exerceraient

1 Compte tenu de la diversité du panel d’experts interrogés, les résultats de l’enquête re ètent plutôt un ensemble relativement hétérogène d’hypothèses et d’opinions subjectives.

2 Des données complémentaires sont disponibles sur le site internet de la BCE à l’adresse suivante : www.ecb.europa.eu/stats/prices/indic/forecast/html/index.en.html.

Au cours des prochains trimestres, la situation sur le marché du travail va probablement continuer de se détériorer, bien que la demande ait déjà commencé à se redresser. Ces évolutions devraient doper la productivité, laquelle devrait, à son tour, exercer une in uence positive sur les marges béné ciaires. De plus, les mesures de restructuration mises en œuvre au cours de la récente récession devraient avoir une incidence favorable sur ces marges.

NP_045_058.indd 54NP_045_058.indd 54 11/11/2009 16:13:4911/11/2009 16:13:49

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BCEBulletin mensuelNovembre 2009 55

ÉVOLUTIONS ÉCONOMIQUES

ET MONÉTAIRES

Prixet coûts

Résultats de l’EPP, des projections macroéconomiques de la BCE, du Consensus économique et du Baromètre de la zone euro(variations annuelles en pourcentage, sauf indication contraire)

Horizon temporel couvert

IPCH 2009 Sept. 2010 2010 Sept. 2011 2011 Long terme 2)

EPP T4 2009 0,4 1,2 1,1 1,6 1,6 2,0 EPP précédente (T3 2009) 0,5 – 1,3 – – 1,9 Projections macroéconomiques de la BCE 0,1 – 0,5 – 0,6 – 1,4 – – –Consensus économique (octobre 2009) 0,4 – 1,2 – 1,6 2,0 Baromètre de la zone euro (octobre 2009) 0,4 – 1,2 – 1,7 2,1 Croissance du PIB en volume 2009 T2 2010 2010 T2 2011 2011 Long terme 2)

EPP T4 2009 - 4,5 - 0,4 0,3 1,3 1,5 1,9 EPP précédente (T3 2009) - 3,4 – 0,2 – – 1,9 Projections macroéconomiques de la BCE - 5,1 – - 4,1 – - 1,0 – 0,4 – – – Consensus économique (octobre 2009) - 4,4 – 0,4 – 1,5 2,0 Baromètre de la zone euro (octobre 2009) - 4,5 – 0,4 – 1,6 2,1 Taux de chômage 1) 2009 Août 2010 2010 Août 2011 2011 Long terme 2)

EPP T4 2009 9,7 10,9 10,9 10,7 10,6 8,5 EPP précédente (T3 2009) 9,3 – 10,5 – – 8,4 Consensus économique (octobre 2009) 9,7 – 11,1 – – –Baromètre de la zone euro (octobre 2009) 9,7 – 11,0 – 10,6 9,0 1) En pourcentage de la population active2) Les prévisions à long terme correspondent à 2014 pour l’enquête EPP et le Consensus économique et à 2013 pour le Baromètre de la zone euro.

des pressions à la baisse sur l’in ation, qui devrait demeurer inférieure à 2 % à moyen terme. La plupart des experts interrogés ont indiqué que les principaux risques à la hausse pesant sur l’in ation ont trait à la hausse des prix du pétrole et des matières premières.

Les anticipations d’in ation ressortant de l’EPP pour 2009 et 2010 se situent à l’intérieur des fourchettes publiées dans les projections macroéconomiques de septembre 2009 établies par les services de la BCE pour la zone euro. Elles sont aussi globalement conformes aux prévisions du Consensus économique et du Baromètre de la zone euro, publiées en octobre pour 2009, 2010 et 2011.

Les prévisionnistes interrogés ont également été invités à évaluer la probabilité que le résultat futur s’inscrive à l’intérieur d’intervalles spéci ques. Pour 2009, ils ont attribué une probabilité de 71 % à un taux d’in ation se situant entre 0,0 % et 0,4 %. La distribution de probabilité pour 2010 se concentre plus nettement dans l’intervalle de 0,5 % à 1,9 % que lors de la précédente campagne d’enquête, tandis que pour 2011 elle s’est légèrement déplacée vers le bas (cf. graphique A). Sur la base des distributions de probabilité, la balance des risques pesant sur ces prévisions est jugée orientée à la baisse (le nombre des experts interrogés déclarant une estimation ponctuelle supérieure à la moyenne de distribution de probabilité est plus élevé que celui des participants dont l’estimation ponctuelle est inférieure à la moyenne).

Indicateurs relatifs aux anticipations d’in ation à long terme

Les anticipations d’in ation à long terme (pour 2014) ont été révisées à la baisse, à 1,92 %, contre 1,98 % dans l’enquête précédente. L’estimation ponctuelle moyenne est inférieure aux prévisions d’in ation à long terme fournies par le Consensus économique (2,0 %) et par le Baromètre de la zone euro (2,2 %), publiées en octobre 2009. La révision à la baisse de l’estimation ponctuelle moyenne à 1,92 % dans le cadre de la présente enquête EPP se conjugue à la stabilité globale de l’écart-type des estimations ponctuelles. Parallèlement, une bimodalité de la distribution transversale, qui apparaissait dans les premières années de l’EPP, peut

NP_045_058.indd 55NP_045_058.indd 55 11/11/2009 16:13:5011/11/2009 16:13:50

Page 56: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

BCEBulletin mensuelNovembre 200956

être observée à nouveau dans l’enquête relative au quatrième trimestre 2009 : il y a davantage de réponses situant l’estimation ponctuelle à 1,8 % et à 2,0 % qu’à 1,9 % (cf. graphique B). En n, la probabilité attribuée à une in ation à long terme égale ou supérieure à 2 % est revenue à 44 %, contre 48 % dans l’enquête précédente (cf. graphique C).

Ces résultats d’enquête peuvent être comparés avec le point mort d’in ation, indicateur des anticipations d’in ation à long terme des intervenants de marché, calculé par l’écart de rendement entre les obligations nominales et les obligations indexées 3. Dans l’ensemble, les anticipations tirées des marchés nanciers (comme le point mort d’in ation implicite anticipé à cinq ans à l’horizon de cinq ans, corrigé des variations saisonnières) ont légèrement dépassé celles ressortant des enquêtes disponibles et se sont montrées beaucoup plus volatiles (cf. graphique C). Toutefois, une comparaison directe des mesures des anticipations d’in ation tirées des marchés avec celles tirées des enquêtes n’est pas évidente. Le point mort d’in ation, par exemple, recouvre la compensation globale exigée par les opérateurs de marché pour l’exposition à l’in ation, constituée à la fois par le niveau d’in ation attendu et par une prime de risque d’in ation. Bien qu’il ne soit pas aisé de faire la part de chacune de ces deux composantes, il semble que les primes de risque d’in ation dans la zone euro soient généralement le principal facteur à l’origine des uctuations des points morts d’in ation à long terme 4. En outre, en raison de la crise nancière, les anticipations d’in ation fondées sur les marchés ont été quelque peu erratiques et pourraient avoir été faussées par les efforts déployés par les investisseurs pour réduire le risque et l’endettement et par leur préférence marquée pour des actifs plus sûrs et plus liquides 5.

Anticipations relatives à la croissance du PIB en volume

Les participants à l’enquête ont sensiblement révisé à la hausse leurs anticipations de croissance pour 2009 depuis la dernière enquête, de 0,6 point de pourcentage, et prévoient désormais une contraction du PIB en volume de la zone euro de 3,9 % en 2009. Les anticipations relatives à la croissance pour 2010

3 Des données complémentaires sont disponibles sur le site internet de la BCE à l’adresse suivante : www.ecb.europa.eu/stats/prices/indic/forecast/html/index.en.html.

4 P. Hördahl et O. Tristani (2007), In ation risk premia in the term structure of interest rates, document de travail de la BCE n° 7345 Pour une discussion plus détaillée de l’incidence de la crise nancière sur les mesures des anticipations d’in ations tirées des marchés, cf.

l’encadré intitulé Les récentes hausses des rendements réels et leurs implications pour l’analyse des anticipations d’in ation du Bulletin mensuel de novembre 2008

Graphique A Distribution de probabilité relative au taux d’infl ation annuel moyen en 2010 et 2011 ressortant des dernières campagnes d’enquête 1)

(probabilité en pourcentage)

10

20

30

40

EPP T4 2009EPP T3 2009EPP T2 2009

0< - 0,6 - 0,5-

- 0,1!2,50,0-

0,40,5-0,9

1,0-1,4

1,5-1,9

2,0-2,4

10

20

30

40

- 0,5-- 0,1

0,0-0,4

0,5-0,9

1,0-1,4

1,5-1,9

2,0-2,4

2,5-2,9

3,0-3,4

! 3,50

10

20

30

40

0

10

20

30

40

0< - 0,5

a) 2010 b) 2011

Source : BCE1) Correspond à l’agrégation de chaque distribution de probabilité fournie par les prévisionnistes professionnels.

NP_045_058.indd 56NP_045_058.indd 56 11/11/2009 16:13:5011/11/2009 16:13:50

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BCEBulletin mensuelNovembre 2009 57

ÉVOLUTIONS ÉCONOMIQUES

ET MONÉTAIRES

Prixet coûts

et 2011 ont été également révisées en hausse (de 0,7 et 0,1 point de pourcentage, respectivement) et se situent à présent à 1,0 % et 1,6 %, respectivement. Dans leurs commentaires, les experts font généralement référence à la reprise du commerce mondial (conduite par les marchés émergents), ainsi qu’à la contribution positive des stocks et aux effets des mesures prises par les gouvernements et par la BCE comme étant les principaux facteurs déterminant les perspectives d’activité de la zone euro. Plusieurs facteurs susceptibles de freiner la croissance du PIB en volume de la zone euro ont été cités : (1) le durcissement des critères d’octroi des crédits et le faible taux d’utilisation des capacités de production qui exercent une incidence négative sur l’investissement ; (2) une appréciation de l’euro qui freine les exportations ; et (3) la détérioration des perspectives du marché du travail, en termes d’élévation du chômage, et la poursuite du ralentissement de la croissance salariale, qui réduisent le revenu réel et la consommation. Certains participants ont estimé que la croissance pourrait perdre de sa vigueur au premier semestre 2010, les différentes mesures de relance économique touchant alors à leur terme.

Les anticipations de croissance pour 2009 ressortant de l’EPP sont proches de la limite supérieure de la fourchette publiée en septembre 2009 dans les projections macroéconomiques établies par les services de la BCE pour la zone euro, tandis que celles relatives à 2010 sont supérieures à la fourchette. Les prévisions de croissance issues de l’EPP relatives à 2009, 2010 et 2011 sont globalement conformes aux derniers résultats publiés par le Consensus économique et le Baromètre de la zone euro.

Dans la logique de la nette révision à la hausse de la prévision de croissance du PIB en volume, la distribution de probabilité agrégée pour 2009 s’est déplacée vers le haut. Les participants ont attribué une probabilité de 51 % à une croissance du PIB en volume située entre - 4,0 % et - 3,6 %.

Graphique B Distribution transversale des anticipations d’infl ation à long terme (2014) entre les participants à l’EPP(en pourcentage des participants)

EPP T4 2009EPP T3 2009EPP T2 2009

0

10

20

30

40

0

10

20

30

40

" 1,5 1,6 1,7 1,8 1,9 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 ouplus

Source : BCE

Graphique C Anticipations d’infl ation à long terme issues des enquêtes et des points morts d’infl ation

(variations annuelles moyennes en pourcentage ; pourcentage de probabilité)

1,6

1,7

1,8

1,9

2,0

2,1

2,2

2,3

2,4

2,5

2,6

34

38

42

46

50

54

58

62

66

70

74

2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Consensus économique (pour 2014 ; échelle de gauche)EPP (pour 2014 ; échelle de gauche)

Baromètre de la zone euro (pour 2013 ; échelle de gauche)Point mort d’inflation implicite anticipéà 5 ans dans 5 ans, cvs (échelle de gauche)Probabilité EPP d’une inflation à long terme ! 2 % (échelle de droite)

Sources : Consensus économique, Baromètre de la zone euro, Reuters et calculs de la BCE

NP_045_058.indd 57NP_045_058.indd 57 11/11/2009 16:13:5111/11/2009 16:13:51

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BCEBulletin mensuelNovembre 200958

La distribution de probabilité agrégée pour 2010 s’est également déplacée vers le haut, tandis qu’elle est demeurée pratiquement inchangée pour 2011 (cf. graphique D).

L’incertitude tirée de la distribution de probabilité agrégée entourant les prévisions de PIB en volume à l’horizon de un an et de deux ans a augmenté depuis début 2008, atteignant son niveau le plus élevé au deuxième trimestre 2009, et échissant quelque peu au quatrième trimestre 2009 tout en demeurant élevée. Selon les prévisionnistes de l’EPP, la balance des risques pour 2009 est orientée à la hausse, tandis qu’elle est jugée orientée à la baisse pour 2010 et 2011.

Les anticipations de croissance à plus long terme (pour 2014) sont demeurées inchangées, à 1,9 %. Elles corroborent les prévisions établies par le Consensus économique et sont légèrement inférieures à celles du Baromètre de la zone euro. Sur la base des distributions de probabilité, les participants estiment que la balance des risques est orientée à la baisse.

Anticipations relatives au taux de chômage dans la zone euro

Les anticipations relatives au taux de chômage pour 2009 et 2010 ont été révisées en baisse de 0,2 et 0,3 point de pourcentage et se situent à présent à 9,5 % et 10,6 %, respectivement. En moyenne, les participants estiment que le taux de chômage s’établira à 10,4 % en 2011 (soit une révision à la baisse de 0,2 point de pourcentage). La balance des risques pesant sur les anticipations à court et à moyen termes est jugée orientée à la hausse pour 2009, à la baisse pour 2010 et légèrement à la hausse pour 2011. Les anticipations à plus long terme relatives au taux de chômage (pour 2014) sont inchangées à 8,5 % et la balance des risques pesant sur les perspectives à long terme est considérée comme étant orientée à la hausse.

Graphique D Distribution de probabilité pour la croissance annuelle moyenne du PIB en volume en 2010 et 2011 lors des dernières campagnes de l’EPP 1)

(probabilité en pourcentage)

0

10

20

30

40

- 1,5 à

- 1,1

- 1,0 à

- 0,6

- 0,5 à

- 0,1

! 2,5

EPP T3 2009EPP T4 2009

EPP T2 2009

< - 1,5 0,0 à

0,4

0,5à

0,9

1,0à

1,4

1,5à

1,9

2,0à

2,4

0

10

20

30

40

0

10

20

30

40

0

10

20

30

40

- 0,5 à

- 0,1

0,0à

0,4

0,5à

0,9

! 3,0< - 0,5 1,0à

1,4

1,5à

1,9

2,0à

2,4

2,5à

2,9

a) 2010 b) 2011

Source : BCE1) Correspondant à la moyenne des distributions de probabilité fournies par les différents experts interrogés

NP_045_058.indd 58NP_045_058.indd 58 11/11/2009 16:13:5311/11/2009 16:13:53

Page 59: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

BCEBulletin mensuelNovembre 2009 59

ÉVOLUTIONS ÉCONOMIQUES

ET MONÉTAIRES

Production, demandeet marché du travail

4 PRODUCTION, DEMANDE ET MARCHÉ DU TRAVAIL

Selon les derniers indicateurs tirés d’enquêtes et les données solides, la croissance du PIB en volume pourrait redevenir positive au second semestre de cette année. En particulier, la croissance économique devrait pro ter d’une contribution positive des stocks, de la reprise des exportations, ainsi que des vastes plans de relance macroéconomique mis en œuvre et des mesures prises pour rétablir le bon fonctionnement du système nancier. Toutefois, l’incertitude demeure forte dans la mesure où un certain nombre de facteurs de soutien sont de nature temporaire. Si l’on fait abstraction de l’instabilité des données récentes, l’économie de la zone euro devrait se redresser progressivement en 2010, car elle sera probablement affectée à moyen terme par le processus d’ajustement en cours des bilans des secteurs nancier et non nancier, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la zone euro. Les risques pesant sur ces prévisions demeurent globalement équilibrés.

4.1 PIB EN VOLUME ET COMPOSANTES DE LA DEMANDE

Le rythme de contraction de l’activité économique s’est nettement ralenti au second semestre 2009. Selon la deuxième estimation d’Eurostat, le PIB en volume de la zone euro s’est contracté de 0,2 % en rythme trimestriel au deuxième trimestre 2009, après un recul de 2,5 % au premier trimestre.

La deuxième estimation d’Eurostat a con rmé que la contraction du PIB en volume au deuxième trimestre était due à une forte contribution négative des stocks et à une contribution légèrement négative de la demande intérieure, qui ont été largement compensées par la contribution positive des exportations nettes (cf. graphique 25). Les chiffres relatifs au deuxième trimestre font état de la première amélioration de la croissance trimestrielle du PIB de la zone euro depuis début 2008 et con rment l’analyse selon laquelle l’activité économique a eu tendance à se stabiliser au printemps, après s’être inscrite en recul lors des quatre trimestres précédents.

La croissance de la consommation privée est redevenue positive au deuxième trimestre 2009 après une forte contraction au cours des deux trimestres précédents. Selon la deuxième estimation d’Eurostat, la consommation privée a progressé de 0,1 % en glissement trimestriel au deuxième trimestre.

Les enquêtes récentes et les données solides recueillies au cours du dernier mois font apparaître un tableau légèrement contrasté s’agissant de la dépense des ménages au second semestre 2009. D’une part, les enquêtes portant sur la consommation vont dans le sens d’une amélioration progressive. Par exemple, l’indicateur de la Commission européenne relatif à la con ance des consommateurs dans la zone euro a continué de s’améliorer en octobre pour le septième mois consécutif. D’autre part, les ventes au détail (notamment les ventes de combustibles) ont diminué de 0,7 % en rythme trimestriel au troisième trimestre 2009, après un recul de 0,4 % le trimestre précédent.

Graphique 25 Croissance du PIB en volume et contributions à son évolution

(taux de croissance trimestriel ; contributions trimestrielles en points de pourcentage ; données cvs)

Demande intérieure (hors stocks)Variation des stocksExportations nettesCroissance du PIB total

- 3,0

- 2,5

- 2,0

- 1,5

- 1,0

- 0,5

0,0

0,5

1,0

- 3,0

- 2,5

- 2,0

- 1,5

- 1,0

- 0,5

0,0

0,5

1,0

T22008 2009T3 T4 T1 T2

Sources : Eurostat et calculs de la BCE

NP_059_064.indd 59NP_059_064.indd 59 11/11/2009 16:13:0311/11/2009 16:13:03

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BCEBulletin mensuelNovembre 200960

Les « primes à la casse » destinées à encourager les consommateurs à acheter des voitures neuves ont continué de soutenir la demande au troisième trimestre 2009, mais ce soutien est sans commune mesure avec celui exercé par ces subventions au premier semestre de l’année. Les données mensuelles corrigées des variations saisonnières relatives aux nouvelles immatriculations de voitures particulières ont af ché un léger recul par rapport aux chiffres enregistrés en août. Sur une base trimestrielle, les nouvelles immatriculations ont progressé de 1,4 % au troisième trimestre, après une hausse de 12,2 % au deuxième trimestre.

Au total, alors que les récents résultats d’enquête indiquent une amélioration de la con ance des consommateurs, les dernières données relatives au commerce de détail et aux immatriculations de voitures particulières con rment le diagnostic d’une relative atonie des dépenses de consommation n 2009.

Conformément à la tendance observée lors des récessions précédentes, la FBCF a constitué l’un des principaux facteurs à l’origine du ralentissement actuel de l’activité économique. Au deuxième trimestre 2009, elle a reculé de 1,5 % en rythme trimestriel. Ce échissement a été toutefois nettement moins prononcé que ceux qui avaient été observés au quatrième trimestre 2008 et au premier trimestre 2009 (où l’investissement avait reculé de 3,5 % et 5,4 %, respectivement). S’agissant des indicateurs relatifs à l’investissement publiés récemment, les nouvelles commandes à l’industrie dans la zone euro ont légèrement progressé en août, tandis que la production dans le secteur de la construction a quelque peu échi sur le même mois.

La croissance de l’investissement devrait s’améliorer progressivement tout en demeurant en territoire négatif au second semestre 2009. L’atonie de la demande nale et la faible utilisation des capacités de production devraient freiner les décisions d’investissement. Parallèlement, le recul des pro ts exercera probablement aussi une pression à la baisse sur l’investissement. Toutefois, le échissement attendu de la croissance de l’investissement pourrait être contrebalancé en partie par la baisse récente du coût du nancement et par des signes d’embellie au niveau des exportations.

4.2 ÉVOLUTIONS DE LA PRODUCTION, DE L’OFFRE ET DU MARCHÉ DU TRAVAIL

La deuxième estimation d’Eurostat relative à la valeur ajoutée réelle au deuxième trimestre 2009 fait apparaître une nouvelle contraction dans le secteur industriel, tandis que le taux de croissance trimestriel dans le secteur des services est redevenu positif après deux trimestres consécutifs de baisse.

Les données disponibles relatives à la production industrielle au troisième trimestre 2009 con rment que l’activité industrielle a renoué avec la croissance au cours de ce trimestre. La production industrielle

Graphique 26 Ventes au détail et indicateurs de confi ance du commerce de détail et des ménages

(données mensuelles)

Ventes au détail 1) (échelle de gauche)Indicateur de confiance des consommateurs 2)

(échelle de droite)Indicateur de confiance du commerce de détail 2)

(échelle de droite)

- 3

- 2

- 1

0

1

2

3

4

- 30

- 20

- 10

0

10

20

30

40

2004 2005 2006 2007 2008 2009

Sources : Enquêtes de la Commission européenne auprès des chefs d’entreprise et des consommateurs et Eurostat1) Variations annuelles en pourcentage ; moyennes mobiles centrées sur 3 mois ; données corrigées des jours ouvrés ; hors combustibles2) Soldes d’opinions : données corrigées des variations saisonnières et centrées

NP_059_064.indd 60NP_059_064.indd 60 11/11/2009 16:13:0611/11/2009 16:13:06

Page 61: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

BCEBulletin mensuelNovembre 2009 61

ÉVOLUTIONS ÉCONOMIQUES

ET MONÉTAIRES

Production, demandeet marché du travail

a augmenté de 1,6 % en juillet et en août par rapport au deuxième trimestre. Elle demeure, cependant, à un niveau très bas. Il est important de souligner que les indicateurs des évolutions conjoncturelles dans ce secteur peuvent faire l’objet de révisions plus importantes en période de turbulences que ce n’est le cas normalement, ce qui appelle à une plus grande prudence dans l’interprétation des résultats.

Les enquêtes auprès des chefs d’entreprise publiées en octobre font également état d’une poursuite du renforcement de l’activité industrielle, à partir d’un bas niveau toutefois (cf. graphique 28). L’indice des directeurs d’achat pour le secteur manufacturier s’est encore amélioré en octobre, atteignant un niveau légèrement supérieur à 50 (une valeur supérieure à 50 indique une augmentation de la production, tandis qu’une valeur inférieure à 50 indique une contraction). Il ressort également de cet indice que le rythme de diminution des stocks ralentit. Toutes choses égales d’ailleurs, cette évolution donne à penser que les stocks apporteront une contribution positive à la croissance du PIB au second semestre de l’année. D’autres enquêtes menées auprès des chefs d’entreprise, comme celles de la Commission européenne, con rment l’amélioration du climat des affaires dont font état les données des directeurs d’achat.

MARCHÉ DU TRAVAILLa situation a continué de se détériorer ces derniers mois sur les marchés du travail de la zone euro. La deuxième estimation d’Eurostat con rme que l’emploi dans la zone euro a diminué de 0,5 % (en rythme trimestriel) au deuxième trimestre 2009 après un repli de 0,7 % au premier trimestre (cf. tableau 6). Cette évolution tend à indiquer que le rythme de contraction de l’emploi a probablement commencé à se ralentir. Le taux de chômage dans la zone euro a atteint 9,7 % en septembre (cf. graphique 31), soit une hausse de 0,1 point de pourcentage par rapport au mois précédent.

Graphique 27 Croissance de la production industrielle et contributions à son évolution

(taux de croissance ; contributions en points de pourcentage ; données mensuelles cvs)

Biens d’équipementBiens de consommationBiens intermédiairesÉnergieTotal hors construction

- 12,0

- 9,0

- 6,0

- 3,0

0,0

3,0

- 12,0

- 9,0

- 6,0

- 3,0

0,0

3,0

20092004 2005 2006 2007 2008

Sources : Eurostat et calculs de la BCENote : Les données présentées sont des moyennes mobiles centrées sur trois mois rapportées à la moyenne correspondante de la période de trois mois précédente.

Graphique 28 Production industrielle, indicateur de confi ance des chefs d’entrepriseet indice des directeurs d’achat(données mensuelles cvs)

Production industrielle 1) (échelle de gauche)Indicateur de confiance des chefs d’entreprise 2)

(échelle de droite)Indice des directeurs d’achat 3) (échelle de droite)

2009- 11- 10- 9- 8- 7- 6- 5- 4- 3- 2- 1

0123

- 44- 40- 36- 32- 28- 24- 20- 16- 12- 8- 4

048

12

2004 2005 2006 2007 2008

Sources : Eurostat, enquêtes de la Commission européenne auprès des chefs d’entreprise et des consommateurs, Markit et calculs de la BCENote : Toutes les séries concernent l’industrie manufacturière.1) Variations en pourcentage des glissements sur trois mois2) Soldes d’opinions3) Indice des directeurs d’achat ; écarts par rapport à un indice de valeur 50

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BCEBulletin mensuelNovembre 200962

Les dernières enquêtes auprès des chefs d’entreprise tendent à montrer que la croissance de l’emploi devrait continuer de se contracter au troisième trimestre 2009, mais à un rythme moins soutenu (cf. graphique 29). En octobre, selon l’enquête auprès des directeurs d’achat, les intentions d’embauche ont légèrement augmenté tant dans le secteur industriel que dans celui des services. Elles demeurent cependant très inférieures au seuil de 50, ce qui indique que la contraction de l’emploi se poursuit dans les deux secteurs. Les enquêtes de la Commission européenne relatives aux intentions d’embauche font également état d’une légère amélioration en octobre, mais les niveaux observés restent bas en comparaison historique.

En dépit des derniers trimestres de contraction, il convient de souligner que l’emploi dans la zone euro a relativement bien résisté aux turbulences, si l’on considère le recul signi catif de l’activité économique. Dans ce contexte, la productivité du travail (en termes de production par personne employée) a poursuivi son recul au deuxième trimestre 2009, diminuant de 3,1 % en rythme annuel (cf. graphique 30). Elle devrait se redresser progressivement n 2009, sous l’effet conjugué d’une nouvelle détérioration de l’emploi et d’un renforcement graduel de l’activité économique.

Tableau 6 Croissance de l’emploi

(variations en pourcentage par rapport à la période précédente ; données cvs)Taux annuels Taux trimestriels2007 2008 2008 2008 2008 2009 2009

T2 T3 T4 T1 T2Ensemble de l’économie 1,8 0,8 0,1 - 0,3 - 0,3 - 0,7 - 0,5dont :

Agriculture et pêche - 1,5 - 1,4 - 1,1 - 0,6 0,3 - 0,7 - 0,8Industrie 1,4 - 0,8 - 0,3 - 1,0 - 1,3 - 1,7 - 1,5

Hors construction 0,3 - 0,2 - 0,1 - 0,6 - 1,0 - 1,5 - 1,5Construction 3,9 - 2,2 - 0,9 - 2,0 - 2,1 - 2,1 - 1,5

Services 2,1 1,4 0,3 0,0 0,0 - 0,4 - 0,1Commerce et transport 2,0 1,3 0,1 - 0,2 - 0,4 - 0,8 - 0,5Finance et services aux entreprises 4,1 2,2 0,0 0,0 - 0,4 - 0,8 - 0,6Administration publique 1) 1,2 1,1 0,6 0,1 0,6 0,1 0,5

Sources : Eurostat et calculs de la BCE1) Y compris l’éducation, la santé et les autres services

Graphique 29 Croissance de l’emploi et perspectives d’évolution de l’emploi

(variations annuelles en pourcentage ; soldes d’opinions ; données cvs)

Croissance de l’emploi dans l’industrie hors construction (échelle de gauche)Perspectives d’évolution de l’emploi dans l’industrie manufacturière (échelle de droite)

Perspectives d’évolution de l’emploi dans la constructionPerspectives d’évolution de l’emploi dans le commerce de détailPerspectives d’évolution de l’emploi dans les services

- 5,0- 4,5- 4,0- 3,5- 3,0- 2,5- 2,0- 1,5- 1,0- 0,5

0,00,51,01,52,0

- 50- 45- 40- 35- 30- 25- 20- 15- 10- 5

05

101520

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009- 30

- 25

- 20

- 15

- 10

- 5

0

5

10

15

20

25

- 30

- 25

- 20

- 15

- 10

- 5

0

5

10

15

20

25

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Sources : Eurostat et enquêtes de la Commission européenne auprès des chefs d’entreprise et des consommateursNote : Les soldes d’opinions sont centrés.

NP_059_064.indd 62NP_059_064.indd 62 11/11/2009 16:13:1411/11/2009 16:13:14

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BCEBulletin mensuelNovembre 2009 63

ÉVOLUTIONS ÉCONOMIQUES

ET MONÉTAIRES

Production, demandeet marché du travail

Graphique 30 Productivité du travail

(variations annuelles en pourcentage)Ensemble de l’économieIndustrie hors constructionServices

- 14

- 12

- 10

- 8

- 6

- 4

- 2

0

2

4

6

- 14

- 12

- 10

- 8

- 6

- 4

- 2

0

2

4

6

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Sources : Eurostat et calculs de la BCE

Graphique 31 Chômage

(données mensuelles cvs)

Variation mensuelle en milliers (échelle de gauche)En pourcentage de la population active (échelle de droite)

- 300

- 150

0

150

300

450

600

7,0

7,5

8,0

8,5

9,0

9,5

10,0

2004 2005 2006 2007 2008 2009

Source : Eurostat

4.3 PERSPECTIVES D’ÉVOLUTION DE L’ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE

Après les taux de croissance fortement négatifs observés au tournant de l’année, il ressort de la deuxième estimation d’Eurostat que l’activité économique de la zone euro n’a que légèrement reculé au deuxième trimestre 2009, enregistrant une contraction de 0,2 % par rapport au trimestre précédent.

Selon les derniers indicateurs tirés d’enquêtes et les données solides, la croissance du PIB en volume pourrait redevenir positive au second semestre de l’année. En particulier, la croissance économique devrait pro ter d’une contribution positive des stocks, de la reprise des exportations ainsi que des vastes plans de relance macroéconomique mis en œuvre et des mesures prises pour rétablir le bon fonctionnement du système nancier. Toutefois, l’incertitude demeure forte dans la mesure où un certain nombre de facteurs de soutien sont de nature temporaire. Abstraction faite de l’instabilité des données récentes, l’économie de la zone euro devrait se redresser progressivement en 2010, car elle sera probablement affectée à moyen terme par le processus d’ajustement en cours des bilans des secteurs nancier et non nancier, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la zone euro.

Selon la dernière enquête de la BCE auprès des prévisionnistes professionnels (EPP) pour le quatrième trimestre 2009, les perspectives de croissance à court terme dans la zone euro ont fait l’objet d’une révision à la hausse (cf. encadré 7). Les participants à l’enquête ont sensiblement révisé à la hausse leurs anticipations de croissance pour 2009 depuis la dernière enquête, de 0,6 point de pourcentage, et prévoient désormais une contraction du PIB en volume de la zone euro de 3,9 % en 2009. Les anticipations relatives à la croissance pour 2010 et 2011 ont été également révisées en hausse (de 0,7 et 0,1 point de pourcentage, respectivement) et se situent à présent à 1,0 % et 1,6 %, respectivement.

Les risques pesant sur ces perspectives d’évolution de l’activité économique demeurent globalement équilibrés. S’agissant des aspects positifs, les effets des vastes plans de relance macroéconomique et des autres mesures prises par les autorités pourraient être plus importants que prévu. La con ance pourrait également s’améliorer plus rapidement, la détérioration de la situation sur les marchés du travail pourrait

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BCEBulletin mensuelNovembre 200964

être moins marquée qu’on ne le prévoyait et la demande extérieure pourrait être plus soutenue qu’attendu. En revanche, des inquiétudes subsistent quant à des interactions négatives plus fortes ou de plus longue durée entre l’économie réelle et le secteur nancier, à de nouvelles hausses des cours du pétrole et des autres matières premières, à l’intensi cation des pressions protectionnistes et à la possibilité d’une correction désordonnée des déséquilibres mondiaux.

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BCEBulletin mensuelNovembre 2009 65

ÉVOLUTIONS ÉCONOMIQUES

ET MONÉTAIRES

Évolutions des taux de change et de

la balance des paiements

5.1 TAUX DE CHANGE

Au cours des trois derniers mois, le taux de change effectif nominal de l’euro a continué à s’apprécier, atteignant des niveaux proches de son pic de 2008. Depuis n juillet, le renforcement de l’euro traduit essentiellement son appréciation contre le dollar, la livre sterling et les principales devises asiatiques liées au dollar.

TAUX DE CHANGE EFFECTIF DE L’EURO Après une stabilisation en août, le taux de change effectif nominal de l’euro, mesuré par rapport aux devises des vingt-et-un principaux partenaires commerciaux de la zone euro, s’est à nouveau apprécié en septembre et octobre. Vers n octobre, il s’est approché de son pic de 2008, avant de reculer par la suite. Le 4 novembre, le taux de change effectif nominal de l’euro était 2,6 % au-dessus de son niveau de n juillet et 2,7 % au-dessus de sa moyenne de 2008. Au cours des trois derniers mois, l’appréciation a été essentiellement due aux évolutions du taux de change bilatéral contre le dollar, la livre sterling et les principales devises asiatiques liées au dollar (cf. graphique 32).

EURO/DOLLAR Alors que le taux de change EUR/USD est resté globalement stable en août, l’euro s’est de nouveau apprécié contre le dollar en septembre et sur la majeure partie d’octobre. Cette évolution re ète la dépréciation générale du dollar contre un large panel de devises, qui résulterait du bas niveau des taux d’intérêt aux États-Unis et de la baisse de la perception des risques au niveau mondial (cf. graphique 33). Ces trois derniers mois, la volatilité implicite du taux de change EUR/USD est restée proche de sa valeur moyenne des dix dernières années. Le 4 novembre, l’euro s’échangeait à USD 1,48, soit 4,4 % au-dessus du cours prévalant n juillet et 0,3 % au-dessus de sa moyenne de 2008.

EURO/YENAu cours des trois derniers mois, le taux de change bilatéral de l’euro contre le yen japonais a uctué dans une fourchette comprise entre JPY 130 et JPY 138. Il a apparemment été affecté par un changement de la perception du risque sur les

5 ÉVOLUTIONS DES TAUX DE CHANGE ET DE LA BALANCE DES PAIEMENTS

Graphique 32 Taux de change effectif de l’euro et contributions par devises 1)

(données quotidiennes)

Indice : T1 1999 = 100

Contributions par devisesaux variations du taux de change effectif 2)

Du 31 juillet 2009 au 4 novembre 2009(en points de pourcentage)

Contributions par devisesaux variations du taux de change effectif 2)

Du 3 janvier 2005 au 4 novembre 2009(en points de pourcentage)

113

114

115

116

117

118

113

114

115

116

117

118

Août2009

Septembre Octobre

- 1

0

1

2

3

- 1

0

1

2

3

USDGBP

JPY CHF OMS TCE-21CNY SEK Autres

- 1012345678

- 1012345678

USDGBP

JPY CHF OMS TCE-21CNY SEK Autres

Source : BCE1) Une hausse de l’indice correspond à une appréciation de l’euro vis-à-vis des monnaies des vingt-et-un principaux partenaires commerciaux de la zone euro (dont les États membres de l’UE n’appartenant pas à la zone euro). 2) Les contributions par devises aux variations du TCE–21 sont présentées pour chacune des monnaies des six principaux partenaires commerciaux de la zone euro. La catégorie OMS (Other Member States), « Autres États membres », désigne la contribution agrégée des monnaies des États membres de l’UE hors zone euro (à l’exception de la livre sterling et de la couronne suédoise). La catégorie « Autres » désigne la contribution agrégée des six autres pays partenaires commerciaux de la zone euro compris dans l’indice TCE–21. Les variations sont calculées à partir des pondérations globales correspondantes dans l’indice TCE–21.

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BCEBulletin mensuelNovembre 200966

marchés nanciers et par les considérations du marché relatives à la politique de change japonaise. Au cours de cette même période, la volatilité implicite du taux de change EUR/JPY a continué à baisser, tout en restant au-dessus de sa moyenne historique. Le 4 novembre, l’euro s’établissait à JPY 134, soit 0,8 % en dessous du cours prévalant n juillet et 11,8 % en dessous de sa moyenne de 2008.

DEVISES DES ÉTATS MEMBRES DE L’UEEntre début août et le 4 novembre, la plupart des devises participant au MCE II sont restées stables contre l’euro, s’échangeant à des niveaux égaux ou proches de leur cours pivot respectif (cf. graphique 34). En septembre toutefois, le lats letton s’est déprécié contre l’euro et s’est maintenu par la suite à un niveau proche de la borne inférieure de sa bande de uctuation unilatérale de +/–1 %.

Graphique 33 Évolutions des taux de change

(données quotidiennes)EUR/USD

EUR/JPY (échelle de gauche)USD/JPY (échelle de droite)

EUR/GBP (échelle de gauche)USD/GBP (échelle de droite)

2009

1,40

1,42

1,44

1,46

1,48

1,50

1,52

1,40

1,42

1,44

1,46

1,48

1,50

1,52

SeptembreAoût Octobre

2009SeptembreAoût Octobre

125

128

131

134

137

140

85

88

91

94

97

100

2009SeptembreAoût Octobre

0,80

0,83

0,86

0,89

0,92

0,95

0,55

0,58

0,61

0,64

0,67

0,70

Source : BCE

Graphique 34 Évolutions des taux de change au sein du MCE II

(données quotidiennes ; écart par rapport au cours pivot en points de pourcentage)

EUR/EEKEUR/DKKEUR/LTLEUR/LVL

Octobre2009

- 15

- 12

- 9

- 6

- 3

0

3

6

9

12

15

- 15

- 12

- 9

- 6

- 3

0

3

6

9

12

15

Août Septembre

Source : BCENotes : Un écart positif (négatif) par rapport au cours pivot indique que la devise se situe dans la partie inférieure (supérieure) de la marge de uctuation. Pour la couronne danoise, la marge de uctuation est de ± 2,25 % ; pour toutes les autres devises, la marge de uctuation standard de ± 15 % s’applique.

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BCEBulletin mensuelNovembre 2009 67

ÉVOLUTIONS ÉCONOMIQUES

ET MONÉTAIRES

Évolutions des taux de change et de

la balance des paiements

En ce qui concerne les devises des pays membres de l’UE ne participant pas au MCE II, l’euro s’est fortement apprécié contre la livre sterling entre début août et le 4 novembre, dans un contexte d’augmentation de la volatilité implicite du taux de change EUR/GBP. Le 4 novembre, l’euro s’était apprécié de 4,4 % contre la livre sterling par rapport à son niveau de n juillet et de 12,1 % par rapport à sa moyenne de 2008. Les évolutions récentes du taux de change EUR/GBP auraient été affectées par des données économiques plus faibles qu’attendu et par l’incertitude des intervenants de marché quant aux perspectives économiques au Royaume-Uni. Au cours des trois derniers mois, l’euro s’est apprécié contre le forint hongrois, le zloty polonais et la couronne tchèque de, respectivement, 4,0 %, 2,7 % et 2,0 %, après une période de dépréciation quasiment ininterrompue depuis début mars. L’euro s’est également renforcé contre la couronne suédoise, de 1,0 %.

AUTRES DEVISESEntre début août et le 4 novembre, l’euro s’est déprécié de 1,3 % contre le franc suisse, dans un contexte de légères uctuations. Au cours de la même période, les taux de change bilatéraux de l’euro contre le renminbi chinois et le dollar de Hong-Kong ont étroitement suivi les évolutions du taux de change EUR/USD. Par conséquent, l’euro s’est apprécié vis-à-vis du renminbi chinois et du dollar de Hong-Kong de, respectivement, 4,3 % et 4,4 %.

5.2 BALANCE DES PAIEMENTS

Les exportations de biens de la zone euro ont progressé durant la période de trois mois se terminant en août, tandis que la diminution des importations de biens a continué de se ralentir. En données cumulées sur un an, le dé cit du compte de transactions courantes de la zone euro s’est par conséquent réduit à 98,5 milliards d’euros en août (1,1 % du PIB). Dans le compte nancier, sur la période de trois mois se terminant en août, la zone euro a enregistré de fortes entrées nettes sur actions et des sorties nettes modérées sur obligations. Ces évolutions traduisent un renversement partiel des rapatriements de fonds par les résidents de la zone euro et le basculement des investissements des non-résidents dans la zone euro, des titres de créance vers les actions.

COMMERCE EXTÉRIEUR ET COMPTE DE TRANSACTIONS COURANTESLes exportations de biens de la zone euro ont progressé durant la période de trois mois se terminant en août, tandis que la diminution des importations a continué de se ralentir. Soutenues par le renforcement de la demande extérieure et le redémarrage progressif des chaînes de production internationales, les exportations de la zone euro ont progressé de 2 % dans la période de trois mois se terminant en août par rapport à la période de trois mois précédente (cf. graphique 35). Le rythme de contraction des importations de biens s’est ralenti sur la même période, ressortant à - 3,4 %. Toutefois, la stabilisation des importations de biens est en retard par rapport aux exportations, témoignant ainsi de la faiblesse de la demande dans la zone euro et d’un mouvement de déstockage. Parallèlement, les

Graphique 35 Échanges de biens hors zone euro

(variations en pourcentage en glissement sur 3 mois ; montants en milliards d’euros ; moyennes mobiles sur trois mois ; données mensuelles ; données cvs et cjo)

Solde commercial (échelle de droite)

Importations de biens (échelle de gauche)Exportations de biens (échelle de gauche)

- 15

- 10

- 5

0

5

10

15

- 10

- 5

0

5

10

2005 2006 2007 2008 2009

Source : BCE

NP_065_070.indd 67NP_065_070.indd 67 11/11/2009 16:11:2911/11/2009 16:11:29

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BCEBulletin mensuelNovembre 200968

importations et les exportations de services ont continué de se réduire (cf. tableau 7). Cette évolution est en phase avec une récente reprise de l’activité mondiale plus lente dans les services que dans le secteur manufacturier.

Sous l’effet de ces évolutions, l’excédent des échanges de biens sur douze mois glissants, apparu en juillet (cf. graphique 36), s’est renforcé en août. Conjugué à la réduction des dé cits du compte de revenus et des transferts courants, l’excédent des biens a contribué à une nouvelle réduction du dé cit des transactions courantes de la zone euro, revenu à 98,5 milliards d’euros (environ 1,1 % du PIB) sur la période de douze mois se terminant en août. Cependant, le dé cit en août 2009 était supérieur à son niveau de l’année précédente, en raison d’une réduction de l’excédent des services.

La décomposition géographique des échanges de biens en valeur de la zone euro, telle qu’elle ressort des statistiques du commerce extérieur d’Eurostat, montre une évolution des exportations nettement moins uniforme selon les destinations qu’elle ne l’était au tournant de l’année dernière. D’une part, les exportations vers les pays de l’OPEP, les États-Unis et les pays d’Europe centrale et orientale se sont signi cativement réduites sur la période de trois mois se terminant en août par rapport à la période de trois mois précédente ; d’autre part, les exportations vers les pays membres de l’Union européenne hors zone euro se sont rapprochées du seuil de croissance et les exportations à destination de l’Asie ont continué de progresser, bien qu’à un rythme moindre que les mois précédents.

Les indicateurs disponibles suggèrent que le rebond progressif des exportations de biens de la zone euro se poursuivra à court terme. L’indice des directeurs d’achat relatif aux nouvelles commandes à l’exportation adressées au secteur manufacturier de la zone euro a enregistré en octobre sa huitième progression consécutive et s’établit au-dessus du seuil de 50 qui délimite la frontière entre expansion et contraction (cf. graphique 37). Au vu du contenu non négligeable en importations des exportations de la zone euro,

Graphique 36 Principales rubriques du compte de transactions courantes

(montants en milliards d’euros ; ux cumulés sur douze mois ; données mensuelles ; données cvs et cjo)

Transferts courantsRevenusServicesBiensSolde des transactions courantes

- 250

- 200

- 150

- 100

- 50

0

50

100

150

- 250

- 200

- 150

- 100

- 50

0

50

100

150

2005 2006 2007 2008 2009

Source : BCE

Graphique 37 Indice des directeurs d’achat relatif aux carnets de commande à l’exportation dans la zone euro(indice de diffusion ; données mensuelles)

25

30

35

40

45

50

55

60

65

25

30

35

40

45

50

55

60

65

20091999 2001 2003 2005 2007

Source : Markit

NP_065_070.indd 68NP_065_070.indd 68 11/11/2009 16:11:2911/11/2009 16:11:29

Page 69: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

BCEBulletin mensuelNovembre 2009 69

ÉVOLUTIONS ÉCONOMIQUES

ET MONÉTAIRES

Évolutions des taux de change et de

la balance des paiements

l’amélioration attendue des exportations devrait soutenir les importations. Cependant, étant donné le niveau élevé de volatilité des données mensuelles du commerce extérieur, on ne peut écarter des uctuations de la croissance des échanges de la zone euro dans les mois à venir.

COMPTE FINANCIERSur la période de trois mois se terminant en août, les résidents de la zone euro ont continué de renforcer leurs achats nets d’actions et de titres de créance étrangers. Dès lors, les rapatriements de capitaux constatés durant la crise nancière de la n d’année dernière se sont partiellement inversés, traduisant un biais domestique plus faible en matière d’investissement nancier. L’amélioration de l’état des marchés nanciers, la réduction de l’aversion au risque et la perspective d’une amélioration de l’économie mondiale sont probablement les principaux facteurs ayant contribué à cette évolution. Dans le même temps, en lien avec un regain d’appétence pour le risque dans un contexte de progression des marchés boursiers sur la période étudiée, les non-résidents ont révisé l’allocation de leurs investissements dans la zone euro, les transférant des titres de créance vers les actions.

Ces évolutions expliquent les fortes entrées nettes sur actions et les sorties nettes plus modérées sur obligations constatées au cours de la période de trois mois nissant en août (cf. graphique 38). Alors que les entrées nettes sur actions ont été soutenues par l’amélioration des perspectives de croissance des résultats des sociétés de la zone euro depuis quelques mois, le fait que les obligations aient donné lieu à des sorties nettes mérite d’être noté dans le contexte de l’amélioration récente

Tableau 7 Principales rubriques de la balance des paiements de la zone euro

(données cvs, sauf indication contraire)Moyenne mobile sur 3 mois à n

Chiffres cumuléssur 12 mois à n

2009 2009 2008 2009 2009 2009 2008 2009Juillet Août Novembre Février Mai Août Août Août

montants en milliards d’eurosCompte de transactions courantes 4,9 - 0,1 - 13,6 - 13,8 - 6,6 1,2 - 93,7 - 98,5 Biens 9,4 6,0 - 0,2 - 3,3 0,8 6,5 3,9 11,5

Exportations 108,4 105,5 128,4 109,5 104,5 106,7 1 586,2 1 347,3 Importations 99,0 99,5 128,6 112,8 103,7 100,1 1 582,3 1 335,8

Services 3,1 1,8 1,9 2,7 2,2 1,8 47,3 25,8 Exportations 38,1 38,6 42,6 40,2 39,1 37,9 509,1 479,6 Importations 35,0 36,8 40,8 37,5 36,9 36,1 461,8 453,7

Revenus - 1,4 - 0,7 - 7,0 - 4,8 - 1,9 - 1,2 - 49,3 - 44,8 Transferts courants - 6,2 - 7,2 - 8,3 - 8,3 - 7,7 - 6,0 - 95,6 - 91,0

Compte nancier 1) - 9,7 0,2 16,4 19,7 11,4 - 6,9 107,7 121,8 Investissements directs et de portefeuille cumulés 5,5 57,3 52,0 8,3 37,2 31,1 28,1 385,9

Investissements directs 8,5 3,8 - 26,6 - 12,5 - 4,5 0,3 - 107,6 - 129,8 Investissements de portefeuille - 3,0 53,4 78,6 20,8 41,7 30,8 135,6 515,7

Actions 27,4 40,7 - 22,2 - 11,9 6,2 31,2 96,0 9,8 Titres de créance - 30,4 12,7 100,8 32,7 35,5 - 0,3 39,7 505,9

Obligations - 45,2 1,3 18,7 30,0 24,8 - 10,8 103,9 188,3 Instruments du marché monétaire 14,8 11,5 82,1 2,6 10,7 10,5 - 64,2 317,6

variations en pourcentage par rapport à la période précédenteBiens et servicesExportations 2,4 - 1,7 - 3,4 - 12,5 - 4,0 0,6 6,6 - 12,8 Importations - 3,1 1,7 - 3,3 - 11,3 - 6,4 - 3,2 9,4 - 12,5

BiensExportations 2,1 - 2,7 - 4,6 - 14,7 - 4,6 2,0 6,3 - 15,1 Importations - 2,9 0,5 - 5,6 - 12,3 - 8,1 - 3,4 9,9 - 15,6

ServicesExportations 3,1 1,1 0,6 - 5,8 - 2,6 - 3,1 7,7 - 5,8 Importations - 3,7 5,1 4,6 - 8,0 - 1,5 - 2,4 7,7 - 1,7Source : BCENote : La somme des composantes peut ne pas être égale au total en raison des arrondis.1) Les chiffres indiquent des soldes ( ux nets). Un chiffre positif (négatif) indique une entrée (sortie) nette. Données brutes

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des rendements obligataires de la zone euro par rapport à ceux des autres grandes économies (par exemple, les États-Unis). Cette évolution renforce l’analyse selon laquelle les principaux facteurs expliquant les sorties nettes sur obligations semblent être une réallocation de la demande des investisseurs étrangers entre les différentes catégories d’actifs, des titres de créance vers les actions, et une augmentation de la demande des résidents de la zone euro pour une grande variété de titres étrangers. Ces changements ont également introduit une rupture dans les évolutions symétriques observées entre n 2006 et début 2009 pour les obligations, tant sur les avoirs que sur les engagements. Alors que les investissements des non-résidents en obligations de la zone euro ont baissé depuis début 2009, devenant négatifs en juillet (en moyennes mobiles sur trois mois), les investissements de la zone euro en obligations étrangères ont progressivement augmenté et, d’une position dé citaire, sont devenus excédentaires en juin.

En ce qui concerne les autres postes du compte nancier, la zone euro a continué d’enregistrer en août des entrées nettes sur instruments du marché monétaire (en moyennes mobiles sur trois mois), même si elles sont restées bien en-deçà des niveaux records observés l’année dernière. Par ailleurs, les ux d’investissements directs ont été à peu près équilibrés en moyenne, les investissements directs de la zone euro à l’étranger comme les investissements directs étrangers dans la zone euro restant faibles.

Globalement, essentiellement sous l’effet de fortes entrées nettes sur actions, la zone euro a enregistré une légère augmentation des entrées nettes moyennes au titre des investissements directs et de portefeuille cumulés en août par rapport à juillet (en moyennes mobiles sur trois mois) ; celles-ci se sont établies à 385,9 milliards d’euros en données cumulées sur douze mois en août. Au cours de la période de douze mois s’achevant en août 2008, la zone euro avait enregistré des entrées nettes cumulées de 28,1 milliards d’euros.

En ce qui concerne la position extérieure de la zone euro, les engagements nets de la zone euro vis-à-vis du reste du monde s’inscrivaient à 1 600 milliards d’euros (environ 17 % du PIB) à la n du deuxième trimestre 2009, en baisse par rapport à la n du trimestre précédent. Ces données incluent des révisions signi catives à partir de 2004, qui trouvent leur origine dans l’amélioration de la méthode de compilation utilisée pour l’élaboration de la balance des paiements et de la position extérieure de la zone euro.

Graphique 38 Principales rubriques du compte fi nancier

(montants en milliards d’euros ; ux nets ; moyennes mobiles sur trois mois ; données mensuelles)

(montants en milliards d’euros ; ux nets cumulés sur douze mois ; données mensuelles)

ActionsInstruments du marché monétaireObligationsInvestissements directsInvestissements directs et de portefeuille cumulés

- 60

- 40

- 20

0

20

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0

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2005 2006 2007 2008 2009

ActionsInstruments du marché monétaireObligationsInvestissements directsInvestissements directs et de portefeuille cumulés

- 300

- 200

- 100

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2005 2006 2007 2008 2009

Source : BCE

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ARTICLES

LA COMMUNICATION DE BANQUE CENTRALE EN PÉRIODE D’INCERTITUDE ACCRUE

1 INTRODUCTION

Au cours des dernières décennies, les banques centrales du monde entier sont devenues de plus en plus transparentes quant à leur processus d’élaboration de la politique monétaire. Cette évolution s’explique en partie par la tendance à l’indépendance des banques centrales et par le renforcement correspondant de leurs obligations d’information. La plupart des banques centrales sont toutefois allées bien au-delà des strictes obligations juridiques en matière d’ouverture et de transparence. Leurs efforts supplémentaires de communication sont largement dus à une prise de conscience accrue que la transparence et la communication contribuent de façon signi cative à l’ef cacité de la politique monétaire en réduisant l’incertitude et en in uant sur les anticipations du secteur privé 1. Dans la mesure où les taux d’intérêt à long terme re ètent les taux à court terme actuels et futurs anticipés (sans tenir compte des éventuelles primes de terme et de liquidité), la politique monétaire peut accroître son in uence sur les taux à long terme en fournissant des orientations au secteur privé par le biais d’un cadre de politique monétaire transparent et crédible.

La communication et la transparence de la politique monétaire (sur sa mission, sa stratégie et sa prise de décision) sont devenues des éléments fondamentaux de l’activité de banque centrale moderne. La communication constitue un outil essentiel de gestion des anticipations du secteur privé. Elle apporte ainsi une contribution importante au renforcement de l’ef cacité et de la crédibilité de la politique monétaire. Ce rôle est particulièrement important lors des périodes d’incertitude accrue, lorsqu’il est vital que le grand public et les intervenants de marché disposent d’informations claires sur la mission première de la banque qui est de maintenir la stabilité des prix, sur la situation économique et sur le raisonnement qui sous-tend les décisions de politique monétaire. Dans cette optique, la récente période de crise nancière et le ralentissement économique qui lui est associé constituent une puissante illustration de l’importance d’une communication appropriée. Depuis le début de la crise en août 2007, la BCE a considérablement intensi é sa communication auprès du grand public et des auditoires spécialisés, expliquant en détail la nécessité et le mode de fonctionnement de ses mesures de soutien renforcé du crédit. En outre, au cours de cette période dif cile, la BCE a dû communiquer clairement sur le fait que les mesures exceptionnelles ainsi adoptées étaient en pleine conformité avec sa mission de maintien de la stabilité des prix et comportaient l’engagement ferme d’être interrompues dès que des risques pesant sur la stabilité des prix apparaîtront et que les conditions économiques et nancières se normaliseront. Les efforts supplémentaires de communication de la BCE, conjugués à la transparence de longue date du cadre de sa politique monétaire, ont permis au secteur privé de mieux comprendre la réponse BCE de politique monétaire à la crise nancière et économique, à la fois en termes de mesures conventionnelles portant sur les taux d’intérêt et en termes de gestion de la liquidité. En outre, cet ensemble de dispositions a permis de garder les anticipations d’in ation à long terme fermement ancrées à des niveaux conformes à la dé nition BCE de la stabilité des prix.

Une communication ef cace devient encore plus nécessaire en période d’incertitude accrue, alors que le grand public doit faire face à une perte de con ance dans l’économie et que le fonctionnement des marchés est fortement perturbé. L’histoire économique récente a connu quelques épisodes au cours desquels les perturbations nancières ont rapidement affecté la con ance et, plus largement, l’économie réelle : le contrecoup de la crise asiatique à la fin des années quatre-vingt-dix, l’éclatement de la « bulle internet », les tensions géopolitiques qui ont suivi les événements tragiques du 11 septembre 2001 et, surtout, le récent épisode de crise financière mondiale. Même si de telles situations peuvent poser des problèmes de communication sans précédent aux banques centrales, cet article montre que dans ces circonstances, la communication de banque centrale, conjuguée à une stratégie de politique monétaire stable et claire, joue un rôle essentiel dans la restauration et la préservation de la

1 Cf., par exemple, l’article intitulé Les anticipations et la conduite de la politique monétaire du Bulletin mensuel de mai 2009

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con ance des intervenants de marché en temps de crise. En conséquence, l’attention est portée sur la communication auprès des publics d’experts de ces marchés nanciers, même si les banques centrales du monde entier, à l’instar de la BCE, ont également intensi é leurs efforts de communication auprès du grand public, en particulier depuis le début de la crise nancière en août 2007. La section 2 examine, d’un point de vue conceptuel, le rôle de la communication de banque centrale en période d’incertitude accrue. La section 3 passe en revue les principales opérations de communication externe de la BCE au cours de la crise nancière récente. La section 4 propose une sélection de données empiriques portant sur l’incidence des communications de la BCE sur les marchés nanciers au cours de cette période. La section 5 présente le résumé et la conclusion de l’article.

2 LE RÔLE DE LA COMMUNICATION DE BANQUE CENTRALE EN PÉRIODE DE CRISE

En temps normal, les banques centrales utilisent divers moyens de communication pour familiariser le public, et notamment les intervenants de marché et les représentants des médias, avec leur mode de pensée et de fonctionnement. La plupart des banques centrales expliquent soigneusement leur mandat et la stratégie qu’elles comptent mettre en œuvre pour atteindre leur objectif. En étant claire sur ses objectifs et sur la façon de les atteindre, une banque centrale peut ainsi s’assurer d’une meilleure compréhension, de la part du secteur privé, de la politique monétaire et de sa réponse systématique aux chocs économiques. Associée à la publication fréquente des opinions de la banque centrale sur la situation de l’économie et ses perspectives d’évolution, ainsi qu’à l’évaluation de l’orientation de la politique monétaire, la transparence de la stratégie des autorités est essentielle pour renforcer la crédibilité et la prévisibilité des mesures de politique monétaire 2. Par conséquent, la transparence et une communication ef cace permettent d’aligner les

anticipations des marchés sur les opinions de la banque centrale et de faciliter ainsi sa mission de maintien de la stabilité des prix.

La capacité de la communication de banque centrale à servir de point d’ancrage pour les anticipations du secteur privé peut devenir particulièrement précieuse lors de chocs majeurs et de perturbations de grande ampleur sur les marchés. En période de crise, alors que l’incertitude relative aux perspectives économiques s’accroît et que les marchés peuvent être désorientés, une communication de banque centrale ef cace est particulièrement importante pour réajuster les anticipations concernant l’évolution future de la politique monétaire et faire comprendre l’orientation prise. Par exemple, les données empiriques montrent que les informations supplémentaires fournies par la banque centrale aident surtout les intervenants de marché dans les périodes de très forte incertitude, lorsqu’un niveau élevé de bruit entoure les informations qu’ils détiennent 3. Le regain d’intérêt récent des intervenants de marché pour les évaluations et la communication de banque centrale s’explique en partie par la forte hausse de l’incertitude et par la chute brutale de la con ance sur les marchés nanciers depuis le début de la crise nancière en août 2007. L’incertitude quant à la solvabilité et à la santé des institutions nancières n’a pas seulement entraîné la quasi-paralysie du marché interbancaire au milieu de la crise à l’automne 2008, mais semble également avoir provoqué une hausse généralisée de la valeur attachée aux informations publiées par la banque centrale (cf. encadré).

2 Cf., par exemple, T. Blattner, M. Catenaro, M. Ehrmann, R. Strauch et J. Turunen, The predictability of monetary policy, Étude n° 83 dans la série des études de la BCE concernant des sujets spéci ques, mars 2008, et A. S. Blinder, M. Ehrmann, M. Fratzscher, J. De Haan et D. Jansen, Central bank communication and monetary policy: A survey of theory and evidence, Journal of Economic Literature, 46 (4), 2008

3 Cf. M. Ehrmann et M. Fratzscher, Social value of public information: testing the limits to transparency, document de travail de la BCE n° 821, octobre 2007

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ARTICLES

La communication de banque centrale

en période d’incertitude accrue

Encadré

LA RÉACTION DES MARCHÉS FINANCIERS À LA COMMUNICATION DE LA BCE AU COURS DE LA CRISE FINANCIÈRE

Les turbulences financières constituent une illustration exemplaire de l’importance accrue que les intervenants de marché peuvent accorder au rôle de coordination de la communication de banque centrale en période de forte incertitude. A n de le démontrer, le graphique compare les différences des réactions des marchés nanciers aux conférences de presse de la BCE avant et après le début des perturbations nancières en août 2007 1. À cet effet, les variations absolues quotidiennes moyennes des prix des contrats Euribor 3 mois ont été calculées pour les deux années précédant la crise nancière et pour les deux années suivant le début de la crise en août 2007. L’utilisation de la variation absolue quotidienne signifie que l’objectif consiste seulement à quanti er la différence de l’ampleur de la réponse à la communication, et non pas son incidence souhaitée. La variation absolue quotidienne est calculée comme la différence entre les valeurs de clôture de deux jours consécutifs 2.

Cette variation constitue une approximation, dans une certaine mesure, de la volatilité des marchés nanciers. A n de distinguer entre une hausse générale des mouvements des marchés nanciers depuis le début de la crise et une hausse des mouvements de marché liée aux conférences de presse de la BCE, les variations ont été calculées pour les jours où se tenait une réunion du Conseil des gouverneurs portant sur la xation des taux, puis pour tous les autres jeudis a n de véri er l’effet « jour de la semaine », et en n pour tous les jours.

Trois conclusions intéressantes peuvent être tirées de l’analyse présentée dans le graphique. En premier lieu, les mouvements des marchés nanciers ont généralement été plus prononcés après le début de la crise en août 2007 que précédemment. Cela peut s’observer par le fait que les barres se rapportant à « tous les jours » se situent en territoire positif. En deuxième lieu, l’ampleur de la réaction des contrats Euribor 3 mois aux conférences de presse mensuelles de la BCE a augmenté de façon considérablement plus marquée que la hausse générale de la volatilité de marché depuis août 2007, ce que révèlent les barres indiquant « Jours où se tient une réunion du Conseil des gouverneurs » 3. Cela est particulièrement

Écart entre les variations absolues quotidiennes moyennes des contrats à terme Euribor 3 mois avant et après le déclenchement de la crise(en points de pourcentage)

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1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13

Axe des abscisses : nombre de mois jusqu’à l’échéance

Jours où se tient une réunion du Conseil des gouverneursAutres jeudisTous les jours

Sources : Reuters et calculs de la BCENote : Différence entre le rendement quotidien absolu moyen entre août 2005 et juillet 2007 et entre août 2007 et juillet 2009

1 Pour une analyse plus détaillée de l’in uence des conférences de presse de la BCE sur les marchés nanciers, cf. M. Ehrmann et M. Fratzscher, Explaining monetary policy in press conferences, International Journal of Central Banking, 5, 2009

2 Comme l’analyse ne se fonde pas sur des données intrajournalières, les résultats peuvent contenir des effets de valorisation des marchés nanciers en réaction à des informations qui ne sont pas liées aux conférences de presse de la BCE. Au total, 59 autres rapports statistiques liés à la zone euro ont été publiés lors des jours de réunion du Conseil des gouverneurs au cours de la période sous revue. Pour 49 d’entre eux, une enquête de Bloomberg sur la valeur moyenne attendue était disponible. Il est possible de l’utiliser pour mesurer la composante imprévue de chacune de ces publications. Sur la base de cette mesure des anticipations, les marchés ont été surpris à quatre reprises au cours de cette période. Toutefois, une observation de la volatilité intrajournalière à ces occasions montre qu’aucune activité de marché exceptionnelle n’a suivi ces publications.

3 Dans une certaine mesure, la forte réaction des marchés aux réunions du Conseil des gouverneurs au cours desquelles les taux d’intérêt sont xés peut également être liée à l’annonce simultanée de mesures non conventionnelles, telles que les opérations supplémentaires de re nancement à plus long terme ou les achats d’obligations sécurisées. Cf. la section 4 de cet article pour une analyse plus détaillée de la réaction des marchés nanciers à la communication de la BCE pour une sélection de mesures non conventionnelles

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Une communication de banque centrale opportune et précise est essentielle dans ces circonstances. Tout comme les intervenants de marché, les responsables de la politique monétaire doivent effectuer leurs analyses et communiquer leur raisonnement et leurs intentions dans des conditions extrêmement incertaines, où les régularités historiques risquent de ne plus tenir et l’accroissement de la volatilité d’obscurcir les informations en provenance des marchés. La banque centrale doit souligner le degré considérable d’incertitude qui entoure sa propre évaluation des perspectives économiques dans des conditions aussi éprouvantes. Il est essentiel que cette institution reconnaisse les limites de ses outils analytiques dans ces périodes a n d’éviter de susciter une con ance excessive des marchés dans son évaluation de l’orientation de l’économie. Dans le même temps, étant donné que les marchés nanciers réagissent quasiment en temps réel aux annonces de la banque centrale, les responsables de la politique monétaire doivent choisir avec soin le type et la portée des informations qu’ils souhaitent transmettre aux intervenants 4.

Dans un tel contexte, la communication revêt deux aspects essentiels. Le premier a trait aux intentions propres à la banque centrale. Les périodes de crise aiguë et d’incertitude élevée peuvent exiger des réponses de politique monétaire

exceptionnelles qui doivent être communiquées et expliquées aux intervenants de marché de façon rapide et cohérente. En l’absence de telles communications, les marchés risquent d’avoir une perception oue du raisonnement sous-tendant les mesures exceptionnelles. Dans un environnement économique caractérisé par une forte incertitude, la banque centrale ne doit pas ajouter un autre niveau d’incertitude en introduisant une ambiguïté potentielle dans les mesures de politique monétaire qu’elle met en œuvre en réponse aux évolutions exceptionnelles de la conjoncture. Par conséquent, dans les périodes dif ciles, la banque centrale doit absolument se montrer très claire et convaincante dans sa façon d’expliquer la nécessité des mesures exceptionnelles et leur fonctionnement.

vrai pour les échéances supérieures à trois mois, pour lesquelles l’incertitude est généralement la plus élevée. La différence sensible de la réaction des marchés nanciers aux conférences de presse de la BCE entre les périodes situées avant et après le début de la crise indique que ces marchés ont accordé plus de poids au diagnostic du Conseil des gouverneurs concernant les perspectives économiques et à son évaluation des risques après le début des turbulences. En outre, les mouvements importants des marchés constatés les jours de réunion du Conseil des gouverneurs indiquent que les intervenants de marché ont effectivement reçu une somme considérable d’informations pertinentes de la banque centrale au cours de cette période. En n, cette différence de la réaction des marchés nanciers est la plus faible pour les contrats Euribor les plus proches de l’échéance (à deux ou trois mois). Les prix de ces contrats ont généralement tendance à changer quand les marchés sont incertains quant aux prochaines décisions de taux d’intérêt. Toutefois, le fait que les marchés aient réagi aux annonces de la BCE d’une façon relativement comparable sur ces segments avant et après le début de la crise suggère que le degré élevé de prévisibilité des décisions de taux de la BCE est resté pratiquement inchangé au cours de la crise 4.

4 Ce résultat est con rmé par la comparaison de l’élément de surprise moyen, calculé comme la différence entre le sondage Reuters et la décision effective, pour la période de deux ans qui précède et qui suit le début de la crise nancière. Cette différence est marginale et s’établit à 0,0184 point de base. Cf., également, l’article intitulé Prévisibilité de la politique monétaire de la BCE du Bulletin mensuel de janvier 2006

4 Morris et Shin, ainsi qu’Amato et al., af rment que la communication de banque centrale peut également réduire la prospérité lorsque les intervenants de marché accordent trop d’importance aux informations publiques au détriment des informations privées. En particulier, les informations bruitées ou prématurées risquent d’écarter les marchés des fondamentaux et de les entraîner vers un équilibre inférieur. (Cf. S. Morris et H. S. Shin, Social Value of Public Information, American Economic Review, 92 (5), 2002 et J. D. Amato, S. Morris et H. S. Shin, Communication and Monetary Policy, Oxford Review of Economic Policy, 18 (4), 2002). Toutefois, en utilisant le même modèle que Morris et Shin, Svensson af rme que la transparence de la banque centrale est presque toujours béné que puisque le rapport signal/bruit de ses informations doit être relativement élevé (cf. L. E. O Svensson, Social Value of Public Information: Morris and Shin, 2002, Is Actually Pro Transparency, Not Con, American Economic Review, 96 (1), 2006).

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ARTICLES

La communication de banque centrale

en période d’incertitude accrue

Cette situation contraste avec les périodes normales, où la cohérence du comportement de la banque centrale au fil du temps est essentielle pour maintenir un niveau élevé de crédibilité. En période d’incertitude, la crédibilité dépend également de la façon dont les responsables de la politique monétaire expliquent le raisonnement qui sous-tend leurs mesures audacieuses. La clarté des intentions et des objectifs de la banque centrale fournit aux agents économiques un premier ancrage de stabilité et leur imprime une orientation importante. C’est encore plus vrai en période d’incertitude accrue.

Le deuxième aspect très important dans les périodes dif ciles concerne la réaf rmation sans équivoque par la banque centrale à la fois de son engagement quant à son objectif principal de maintenir la stabilité des prix à moyen terme et de sa détermination à mettre un terme aux mesures exceptionnelles une fois la situation revenue à la normale. Plusieurs raisons expliquent pourquoi il est indispensable que la banque centrale communique sur son adhésion indéfectible à cet objectif de moyen terme dans les périodes où les anticipations des marchés relatives à l’évolution future de la politique monétaire pourraient être désorientées. L’une d’elles est que la volatilité des anticipations peut constituer une source indépendante d’instabilité macroéconomique. Si les anticipations d’in ation à moyen terme perdent leur ancrage à l’objectif de la banque centrale en raison d’un important choc défavorable, les risques in ationnistes ou dé ationnistes sont susceptibles d’augmenter. Par exemple, une hausse attendue du niveau général des prix de demain peut exercer des tensions à la hausse sur les prix d’aujourd’hui par le biais de plusieurs canaux, parmi lesquels des revendications salariales plus élevées ou une réévaluation des prix des actifs. Une fois que les anticipations d’in ation sont intégrées dans les perceptions des agents, elles risquent de s’autoalimenter jusqu’à ce qu’un événement ou une mesure ne réussisse à briser le cercle vicieux. En fait, les données empiriques laissent penser que la Grande in ation des années soixante-dix aux États-Unis s’est produite essentiellement parce qu’une politique monétaire accommodante avait entraîné des hausses autoalimentées de l’in ation attendue 5. De la même façon, des anticipations d’in ation à moyen et long termes solidement

ancrées deviennent essentielles face à la persistance de risques à la baisse pesant sur la stabilité des prix, en particulier lorsque les taux d’intérêt nominaux à court terme se situent à des niveaux très bas. De nombreuses recherches ont déjà mis en évidence l’ef cacité d’un engagement clairement exprimé et crédible en faveur de l’objectif de stabilité des prix dans la prévention d’une spirale dé ationniste autoentretenue 6.

Par conséquent, la communication par la banque centrale de son engagement à atteindre son objectif de stabilité des prix devient un instrument puissant permettant d’empêcher les anticipations du secteur privé de s’écarter de cet objectif en période d’incertitude élevée. En particulier, l’annonce d’une cible numérique précise ou d’une dé nition quantitative de l’objectif de stabilité des prix de la banque centrale établit un point d’ancrage pour les anticipations d’in ation à long terme du grand public et aide les agents économiques à former leurs anticipations de façon plus ef cace et plus précise qu’ils ne pourraient le faire en l’absence d’une dé nition quanti ée. De cette façon, un objectif quantitatif crédible assure la prévisibilité, même dans les périodes de volatilité et de nervosité accrues des marchés, et peut servir d’ancre de stabilité lors des épisodes de désorientation et de crise. En fait, des éléments très probants montrent que l’annonce d’un objectif quantitatif précis réduit le niveau auquel l’in ation persiste, diminue la réactivité des anticipations à d’autres informations macroéconomiques et permet de les ancrer à des niveaux conformes à l’objectif de la banque centrale 7.

5 Cf., par exemple, S. Leduc, K. Sill et T. Stark, Self-fulfilling expectations and the in ation of the 1970s: Evidence from the Livingston Survey, Journal of Monetary Economics, vol. 54, n° 2, 2007

6 Cf., par exemple, G. B. Eggertsson et M. Woodford, The zero bound on interest rates and optimal monetary policy, Brookings Papers on Economic Activity, vol. 34, n° 1, 2003 et K. Adam et R. Billi, Discretionary monetary policy and the zero lower bound on nominal interest rates, Journal of Monetary Economics, vol. 54, n° 3, 2007

7 Cf. A. T. Levin, F. M. Natalucci et J. M. Piger, Explicit in ation objectives and macroeconomic outcomes, document de travail de la BCE n° 383, août 2004. Cf., également, D. Johnson, The effect of in ation targeting on the behaviour of expected in ation: evidence from an 11 country panel, Journal of Monetary Economics, vol. 49, n° 8, novembre 2002 et L. Benati, Investigating in ation persistence across monetary regimes, Quarterly Journal of Economics, vol. 123, n° 3, août 2008

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3 LA COMMUNICATION DE LA BCE DEPUIS LE DÉBUT DES TURBULENCES FINANCIÈRES

Les mutations profondes de l’environnement économique et nancier au cours des deux dernières années ont exigé des réponses de politique monétaire résolues, soutenues par une communication rapide et élaborée avec soin. En étroite collaboration avec les BCN et l’Eurosystème, la BCE a intensi é sa communication auprès des publics spécialisés et du grand public a n de renforcer l’ef cacité et l’ef cience de la politique monétaire en période de forte incertitude.

La transparence adoptée de longue date par la BCE s’agissant de son cadre de politique monétaire s'est avérée utile pour structurer la communication externe pendant la crise. En particulier, la communication concernant l’évaluation des risques pesant sur la stabilité des prix dans le cadre de la stratégie de politique monétaire à deux piliers s’est révélée plus utile que jamais pour garantir un ancrage solide des anticipations d’in ation 8 et pour expliquer de manière approfondie les décisions de politique monétaire. L’analyse économique a été essentielle pour communiquer sur l’inversion rapide de la tendance in ationniste dans la zone euro, dans le contexte d’incertitude accrue relative aux perspectives de croissance économique qui a suivi l’intensi cation des turbulences nancières et leur contagion à l’économie réelle. L’analyse monétaire a contribué à maintenir une perspective de moyen terme. Elle a également permis de mieux comprendre et d’expliquer les évolutions des agrégats monétaires, des bilans des banques, des prix des actifs et des ux de prêts, qui présentaient un intérêt majeur compte tenu de l’origine nancière du ralentissement économique 9.

LA COMMUNICATION SUR LES MESURES CONVENTIONNELLES ET NON CONVENTIONNELLESLa mise en œuvre de mesures non conventionnelles en réponse aux tensions sur les marchés nanciers a posé de nouveaux dé s en matière de communication. En temps normal, la communication sur les opérations d’open market de l’Eurosystème s’adresse principalement à un public de techniciens et de spécialistes. Toutefois, lorsque les perturbations nancières ont débuté à l’été 2007 et que la BCE a réagi de manière résolue aux tensions sur les marchés monétaires en conduisant une série

d’opérations de re nancement supplémentaires, il est apparu clairement qu’il fallait apporter au grand public, et plus particulièrement aux intervenants de marché, une information plus systématique et plus complète sur ces opérations exceptionnelles. À cet effet, le site internet de la BCE a été mis à jour et enrichi en permanence et plusieurs autres canaux de communication ont été utilisés pour s’assurer que les mesures de l’Eurosystème visant à contenir les effets macroéconomiques de la crise soient bien comprises. En particulier, alors que les risques à la hausse continuaient de peser sur la stabilité des prix dans la zone euro, il était important d’expliquer que les mesures destinées à réduire les tensions sur les marchés monétaires ne signi aient pas un assouplissement de l’orientation de la politique monétaire et qu’elles étaient totalement compatibles avec la poursuite de l’objectif de stabilité des prix. Ces outils de communication comportaient notamment un grand nombre d’interviews accordées aux médias et de discours prononcés par les membres du Conseil des gouverneurs, ainsi que des annonces fréquentes, effectuées en temps réel, relatives aux opérations de politique monétaire. L’augmentation du nombre de consultations des pages concernées du site internet de la BCE a montré que la demande d’informations sur ces sujets progressait rapidement.

Depuis l’intensi cation de la crise nancière en septembre 2008, et dans un contexte d’atténuation rapide des tensions in ationnistes, le taux appliqué aux opérations principales de re nancement a été réduit de 325 points de base. Parallèlement, l’action de la BCE est passée en mode non conventionnel. Les mesures qui ont été prises avaient pour objectif d’accroître le ux de crédit au-delà de ce qui pouvait être obtenu par le biais des seules réductions des taux directeurs. Pour faciliter la communication, la BCE a quali é l’ensemble de ces mesures non conventionnelles de politique de « soutien renforcé du crédit » 10. Sa démarche s’articule autour de

8 Cf. l’encadré intitulé Résultats de l’enquête réalisée par la BCE auprès des prévisionnistes professionnels pour le quatrième trimestre 2009 du présent Bulletin mensuel

9 Cf. l’article intitulé L’analyse monétaire dans un contexte de turbulences nancières du présent Bulletin mensuel

10 Cf., notamment, les discours prononcés par le président de la BCE à Munich le 13 juillet 2009, à Jackson Hole le 22 août 2009 et à Francfort le 4 septembre 2009

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ARTICLES

La communication de banque centrale

en période d’incertitude accrue

cinq grands axes : (a) depuis octobre 2008, une procédure d’appel d’offres à taux xe, la totalité des soumissions étant servies, pour toutes les opérations principales de refinancement et les opérations de re nancement à plus long terme ; (b) depuis octobre 2008, l’élargissement temporaire de la liste des actifs éligibles dans le cadre des opérations de re nancement de l’Eurosystème ; (c) l’allongement jusqu’à un an des échéances des opérations de re nancement de la BCE ; (d) la fourniture de liquidités en devises étrangères, notamment en dollars ; et (e) depuis juillet 2009, l’achat ferme d’obligations sécurisées libellées en euros a n de redynamiser un segment du marché particulièrement touché par les perturbations nancières. En outre, la BCE a insisté sur la nette distinction existant entre ses actions de politique monétaire et les mesures de soutien adoptées par les gouvernements, tout en soulignant leurs complémentarités pour atténuer les tensions sur les marchés nanciers.

Deux messages essentiels ont été martelés dans la communication de la BCE destinée aux marchés nanciers et au grand public. Le premier message a souligné que toutes les mesures visaient à assurer la transmission ef cace de la politique monétaire et à apporter un soutien renforcé au nancement des ménages et des entreprises de la zone euro à des taux raisonnables, a n de préserver la stabilité des prix à moyen terme. Le second message a porté sur le mécanisme de résolution de la crise. Compte tenu de l’importance du canal bancaire pour la fourniture de crédit à l’économie de la zone euro, l’action de la BCE a été, jusqu’ici, adaptée à la nature spéci que de l’architecture nancière de la zone. À la différence de certaines économies avancées dans lesquelles le système nancier est davantage fondé sur le marché, il est essentiel d’assurer aux banques des possibilités de re nancement très étendues a n de garantir le ux de crédit vers le secteur non nancier.

LA COMMUNICATION SUR LA STRATÉGIE DE SORTIE DE CRISEMême si l’intensi cation de la communication sur les perspectives économiques et les évolutions attendues des prix a contribué à ancrer solidement les anticipations d’in ation durant la crise, les nombreuses mesures prises pour atténuer les

tensions sur les marchés nanciers ont également fait naître le risque d’un éventuel découplage des anticipations du secteur privé. Dans un environnement de taux d’intérêt extrêmement bas et de liquidité abondante, les marchés doivent être rassurés quant à la fermeté de l’engagement de la banque centrale d’abandonner les mesures non conventionnelles une fois la situation revenue à la normale. Conserver trop longtemps une politique monétaire accommodante risquerait de déclencher des tensions in ationnistes à l’avenir et d’ouvrir la voie à de futurs déséquilibres sur les marchés nanciers.

Un élément important de la stratégie de communication de la BCE depuis l’annonce de sa politique de « soutien renforcé au crédit » a donc consisté à faire comprendre au public que l’élaboration d’une stratégie de sortie de crise fait partie intégrante de la gestion de la crise par la BCE, en soulignant ainsi l’engagement de la banque centrale et sa détermination à préserver la stabilité des prix à moyen terme. La possibilité d’inverser les mesures de relance monétaire exceptionnelles a été anticipée et, dans une certaine mesure, intégrée dans la conception des mesures non conventionnelles. Le cadre opérationnel est bien armé pour faciliter ce retour à une politique moins accommodante grâce à une gamme d’instruments variés et exibles. Dans le même temps, dans le souci d’éviter des anticipations prématurées relatives à une sortie de crise, la communication a précisé que le fait de disposer d’une stratégie de sortie de crise ne devait pas être confondu avec la mise en application de celle-ci.

LA COMMUNICATION ET LES ANTICIPATIONS D’INFLATION Globalement, les efforts de communication de la BCE et ses actions concrètes depuis le début des perturbations nancières en août 2007 ont largement contribué à maintenir les anticipations d’in ation à long terme dans la zone euro solidement ancrées à des niveaux compatibles avec la dé nition de la stabilité des prix de la BCE. À cet égard, un dé particulier s’est posé en matière de communication alors que l’on s’attendait à ce que les taux d’in ation deviennent temporairement négatifs à l’été 2009, principalement en raison d’effets de base liés aux

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évolutions des prix de l’énergie. Pour éviter un ajustement à la baisse injusti é des anticipations d’inflation à moyen et long termes en liaison avec le recul du taux d’in ation, la BCE a fait ressortir publiquement la nécessité d’établir une distinction entre désin ation et dé ation. Dans ce contexte, elle a clairement indiqué que les épisodes de désin ation sont les bienvenus s’ils sont déclenchés, par exemple, par une baisse des prix des matières premières, qui peut s’accompagner de gains en termes de réduction des coûts du côté de l’offre. En revanche, un processus de dé ation correspond à une baisse généralisée, persistante et autoentretenue d’un large éventail de prix, aux conséquences défavorables sur la production et les prix. En soulignant, début 2009, que les taux d’in ation temporairement négatifs attendus à l’été 2009 ne devaient pas être confondus avec une véritable dé ation, le Conseil des gouverneurs a veillé à ce que les anticipations d’in ation à long terme demeurent solidement ancrées à des niveaux compatibles avec la stabilité des prix.

4 L’INCIDENCE DE LA COMMUNICATION DE LA BCE SUR UNE SÉLECTION DE MESURES DE POLITIQUE MONÉTAIRE NON CONVENTIONNELLES

L’intensi cation de la communication externe de la BCE depuis le démarrage de la crise en août 2007 a eu une incidence notable sur les marchés nanciers. Comme le montre la section 2, les marchés semblent avoir davantage réagi aux conférences de presse de la BCE durant la crise que ce n’était le cas auparavant. La présente section de l’article met en exergue l’incidence et l’ef cacité de la communication de la BCE au niveau des annonces des opérations de re nancement à plus long terme supplémentaires.

Depuis août 2007, la BCE a conduit une série d’opérations de refinancement à plus long terme supplémentaires destinées à favoriser la normalisation du fonctionnement du marché monétaire de l’euro. Dans un premier temps, elle a allongé la durée de ces opérations avant d’annoncer, le 7 mai 2009, sa décision de mener

des opérations de re nancement à plus long terme d’une durée d’un an. Ces opérations ont en général été annoncées par voie de communiqué de presse avant d’être exécutées. Le délai entre l’annonce de ces opérations et leur mise en œuvre permet d’identi er les réactions des marchés nanciers à ces deux événements. Si les marchés devaient réagir à l’annonce d’opérations de re nancement supplémentaires, cela devrait davantage être le cas le jour même de l’annonce que les autres jours. Effectivement, le graphique 1 indique que les annonces d’opérations supplémentaires ont eu une incidence signi cative sur les marchés monétaires de l’euro, et qu’elle a été plus importante que celle de la communication de la BCE au sujet de ses mesures conventionnelles de politique monétaire. Ce même graphique retrace la variation quotidienne absolue moyenne des contrats à terme Euribor 3 mois pour certains jours bien dé nis depuis août 2007. Les mouvements observés sur le marché monétaire ont été beaucoup plus prononcés les jours où des mesures de politique monétaire, aussi bien conventionnelles que non conventionnelles, ont été annoncées, que les jours où aucune annonce n’a été faite 11. Ces observations sont valables pour l’ensemble des échéances. En outre, le marché des contrats à terme Euribor semble avoir réagi encore plus fortement les jours où la BCE a annoncé ses opérations de re nancement à plus long terme supplémentaires, notamment pour les horizons de six à dix mois 12.

11 Au total, la BCE a annoncé à douze reprises, dont cinq un jour de réunion du Conseil des gouverneurs, sa décision de conduire des opérations de re nancement supplémentaires. A n d’isoler les effets de l’annonce de ces opérations, la catégorie « Jours avec uniquement l’annonce d’une opération de re nancement à plus long terme » ne porte que sur les sept jours lors desquels seule une opération de re nancement à plus long terme supplémentaire a été annoncée. La décision de conduire des opérations de re nancement à plus long terme assorties d’une échéance d’un an a été annoncée un jour de réunion du Conseil des gouverneurs.

12 L’analyse n’étant pas fondée sur des données intrajournalières, il se peut que les résultats prennent en compte la réaction des marchés nanciers à des informations non liées aux annonces de la BCE. S’agissant des jours où des opérations de re nancement à plus long terme ont été annoncées, les marchés n’ont été surpris qu’une seule fois, le 22 août 2007. Cependant, la volatilité intrajournalière observée ce jour-là montre que cette annonce n’a pas donné lieu à une activité exceptionnelle. Pour une description du calcul de l’élément de surprise, cf. la note de bas de page n° 2 de l’encadré

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ARTICLES

La communication de banque centrale

en période d’incertitude accrue

Graphique 1 Variation absolue quotidienne moyenne des contrats à terme Euribor 3 mois

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Sources : Reuters et calculs de la BCENote : Moyenne sur une sélection de jours pour la période comprise entre le 1er août 2007 et le 9 octobre 2009

Graphique 2 Variation quotidienne moyenne des contrats à terme Euribor 3 mois

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Sources : Reuters et calculs de la BCENote : Moyenne sur une sélection de jours pour la période comprise entre le 1er août 2007 et le 9 octobre 2009

En règle générale, une opération de re nancement à plus long terme supplémentaire a pour objectif de réduire les tensions sur le marché monétaire à l’origine du niveau excessivement élevé des taux d’intérêt. En d’autres termes, si elles sont couronnées de succès, ces opérations doivent permettre de ramener les taux d’intérêt sur l’ensemble des échéances vers un niveau conforme à la transmission normale des impulsions de politique monétaire de la BCE 13. L’annonce crédible et en temps opportun de ces opérations est de nature à soutenir cet objectif car elle anticipe en partie l’ajustement escompté, ce qui en renforce l’incidence. Le graphique 2 con rme qu’il en a effectivement été ainsi. La variation quotidienne en valeur relative, plutôt qu’absolue, montre que

la communication de la BCE sur sa décision de conduire des opérations de re nancement à plus long terme supplémentaires a favorisé la détente sur le marché monétaire de l’euro et ce, sur l’ensemble des échéances, et a accru l’ef cacité de la mise en œuvre de ces opérations. Contrairement aux jours sans annonce d’opérations supplémentaires, les marchés ont anticipé, en moyenne, une baisse des contrats à terme Euribor les jours où des opérations de ce type ont été annoncées.

13 Il ne s’agit pas là, cependant, du seul critère de réussite : à l’origine, et en conformité totale avec l’objectif de la politique de soutien renforcé du crédit, ces opérations étaient destinées à rallonger l’horizon de la liquidité des banques et à encourager par là-même un ux continu de crédit bancaire à l’économie.

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5 CONCLUSION

La stratégie de communication de la BCE et la transparence du processus d’élaboration de la politique monétaire se sont révélées particulièrement utiles dans le contexte actuel de crise nancière et d’incertitude accrue. La communication précise et en temps opportun des modi cations du cadre de politique monétaire est essentielle et doit être bien comprise par les intervenants de marché. Outre les mesures de politique monétaire proprement dites, la communication joue désormais un rôle d’autant plus important qu’elle contribue à ancrer les anticipations d’in ation à moyen et long termes à des niveaux compatibles avec la dé nition de la stabilité des prix de la BCE.

La conjugaison des efforts de communication supplémentaires que la BCE a réalisés depuis le démarrage de la crise nancière en août 2007 et la transparence de longue date dont elle a fait preuve dans la formulation de la politique monétaire ont probablement aidé le secteur privé à comprendre rapidement aussi bien les mesures non conventionnelles qui ont été prises en réponse à l’intensification des tensions financières à l’automne 2008 que la force de l’engagement de la BCE vis-à-vis de son objectif de stabilité des prix.

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L’ANALYSE MONÉTAIRE DANS UN CONTEXTE DE TURBULENCES FINANCIÈRES

1 INTRODUCTION

Le rôle de l’analyse monétaire dans la stratégie de politique monétaire de la BCE est fondé sur la forte corrélation existant entre la monnaie et les prix à moyen et long termes. Cette corrélation s’est véri ée pour différents pays et divers régimes de politique monétaire, ce qui tend à montrer que cette caractéristique est profondément « imbriquée » dans la structure même de l’économie 1. L’analyse monétaire aide ainsi la banque centrale à ne pas perdre de vue les évolutions nominales à plus long terme, dont la politique monétaire est, en dernière instance, responsable. Ce rôle est particulièrement important dans une période de turbulences nancières, lorsque les évolutions à court terme, de nature volatile, risquent de prendre le pas sur la perspective de moyen terme appropriée de politique monétaire.

Les modifications rapides de l’environnement économique engendrées par les turbulences sur les marchés financiers ont posé des défis supplémentaires pour l’analyse tant monétaire qu’économique. L’approche adoptée par la BCE pour la conduite de la politique monétaire complète les informations obtenues à partir de modèles par

La stratégie de politique monétaire de la BCE assigne un rôle de premier plan à l’analyse monétaire, traduisant la forte corrélation existant entre la monnaie et les prix à moyen et long termes. L’analyse monétaire aide la banque centrale à ne pas perdre de vue les évolutions nominales à plus long terme dont la politique monétaire est, en dernière instance, responsable, rôle particulièrement important dans une période de turbulences nancières, lorsque les évolutions volatiles de court terme risquent de prendre le pas sur la perspective de moyen terme appropriée de politique monétaire. Les turbulences sur les marchés nanciers qui ont débuté à l’été 2007 ont posé des dé s importants en termes d’analyse. L’analyse monétaire réalisée en temps réel par la BCE associe les informations obtenues à partir de modèles et une connaissance institutionnelle détaillée. Cette dernière s’est révélée particulièrement utile au cours des deux dernières années pour traiter des questions clés relatives à la robustesse des tendances monétaires, aux conditions de nancement au cours du cycle conjoncturel et aux ajustements intervenant dans le secteur bancaire.

Concernant ces questions, l’analyse monétaire conduite pendant les turbulences nancières a permis de dégager les conclusions suivantes : premièrement, les tendances monétaires mettent en évidence une très grande modération des tensions in ationnistes, mais ne re ètent pas de situation dé ationniste ; deuxièmement, pour l’essentiel, la croissance des prêts a présenté un caractère bien réel ; et, troisièmement, les banques ont ajusté la taille et la composition de leurs bilans principalement par le biais de réductions des actifs vis-à-vis des autres établissements de crédit résidents et non résidents. L’analyse monétaire a ainsi fourni des informations allant au-delà de celles qui peuvent être tirées simplement des enquêtes nancières et de l’analyse des taux d’intérêt et des rendements.

une analyse institutionnelle détaillée. Cette dernière s’est révélée primordiale pour traiter les questions clés qui se sont posées au cours des deux dernières années. Une question essentielle pour l’analyse monétaire a consisté à déterminer si la tendance monétaire sous-jacente généralement lente, qui est liée aux évolutions des prix à moyen et long termes, a connu une in exion. L’analyse présentée dans cet article suggère que même si cela ne peut être totalement exclu, le ralentissement de la croissance monétaire sous-jacente a vraisemblablement été moins prononcé et moins brutal que celui affectant la dynamique monétaire observée.

De plus, les turbulences sur les marchés nanciers qui ont débuté à l’été 2007 ont suscité un intérêt pour les évolutions monétaires qui va au-delà du lien existant à moyen et long termes avec les évolutions des prix. Dans un contexte de crise nancière, l’analyse détaillée des évolutions quantitatives

1 Cf. L. Benati (2009), Long-run evidence on money growth and in ation, document de travail de la BCE n° 1027. Cette caractéristique n’exclut pas la possibilité que l’intensité de la relation soit « fonction des politiques gouvernementales » ; cf., par exemple, T. Sargent et P. Surico (2008), Monetary policies and low-frequency manifestations of the quantity theory, Banque d’Angleterre, External MPC Unit, Discussion Paper n° 26

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de la monnaie et du crédit s’est également avérée particulièrement utile pour traiter les questions relatives à des aspects de nature plus cyclique ou temporaire, tels que les conditions de nancement au cours du cycle conjoncturel et les ajustements intervenant dans le secteur bancaire. Le présent article montre que les banques ont ajusté la taille et la composition de leurs bilans principalement par le biais de réductions des actifs vis-à-vis des autres établissements de crédit résidents ou non résidents. Cet ajustement n’a pas perturbé, jusqu’à présent, les régularités historiques des évolutions des prêts au cours du cycle conjoncturel. À cet égard, l’examen des quantités nancières, telles que les volants de liquidité et les volumes de prêts, a fourni des indications qui vont au-delà des informations pouvant être tirées d’une analyse fondée exclusivement sur les taux d’intérêt, les rendements et les enquêtes nancières.

Après une brève description des évolutions monétaires pendant les turbulences nancières présentée dans la section 2, l’article aborde les sujets suivants. La section 3 passe en revue les évolutions monétaires, notamment d’un point de vue sectoriel, a n d’évaluer l’existence ou non d’une « rupture » du rythme sous-jacent d’expansion monétaire. La section 4 traite de l’interprétation des données relatives aux prêts et au crédit, en tenant compte de l’incidence des turbulences nancières. La section 5 expose certains éléments issus de l’analyse monétaire, qui ont été utilisés pour étudier la situation du secteur bancaire. La section 6 présente brièvement des éléments de conclusion.

2 LES ÉVOLUTIONS MONÉTAIRES DEPUIS LE DÉBUT DES TURBULENCES SUR LES MARCHÉS FINANCIERS

La dynamique monétaire a connu d’importantes uctuations depuis début 2007 2. Au cours de la période précédant le déclenchement des turbulences nancières en août 2007, la dynamique monétaire s’est sensiblement renforcée pour atteindre des niveaux historiquement élevés 3. Cette situation est illustrée par les taux de croissance annuels de M3 et des crédits au secteur privé qui s’établissaient, n juillet 2007, à 12 % et 11 % environ, respectivement

(cf. graphique 1). Dans la mesure où les crédits sont l’une des principales contreparties de la monnaie, ce renforcement conjoint a mis en évidence la vigueur de la croissance monétaire sous-jacente. Toutefois, l’analyse a également indiqué qu’en raison de l’effet stimulant du pro l aplati de la courbe des rendements, la croissance réelle de M3 à ce moment-là a surestimé le rythme sous-jacent d’expansion monétaire.

Au cours des premiers mois qui ont suivi le début des turbulences nancières en août 2007, la dynamique des agrégats monétaires a été peu perturbée 4. Même si elles étaient encore soutenues à ce moment-là, la croissance de l’agrégat monétaire large et celle du crédit se sont progressivement modérées mi-2008, re étant le ralentissement de la croissance économique et l’incidence décalée de la hausse des taux d’intérêt et du durcissement des conditions de nancement. Toutefois, l’incidence directe des perturbations nancières ne s’est fait sentir que pour quelques composantes et contreparties de M3, telles que les titres d’OPCVM monétaires ou les prêts aux

2 Les dernières observations pour les données monétaires utilisées dans cet article se rapportent au deuxième trimestre 2009.

3 Pour une analyse des évolutions monétaires entre mi-2004 et le premier trimestre 2007, cf. l’article intitulé Interprétation des évolutions monétaires intervenues depuis mi-2004 du Bulletin mensuel de juillet 2007

4 Cf. l’encadré intitulé L’incidence des tensions affectant les marchés nanciers sur les évolutions monétaires du Rapport annuel 2008 de la BCE

Graphique 1 M3 et prêts des IFM au secteur privé

(variations annuelles en pourcentage ; données corrigées des variations saisonnières et des effets de calendrier)

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2

4

6

8

10

12

14

16

0

2

4

6

8

10

12

14

16

M3Prêts des IFM au secteur privé

2000 2002 2004 2006 2008

Source : BCENote : Les lignes verticales matérialisent le début des turbulences sur les marchés nanciers (ligne noire) et leur intensi cation après la faillite de Lehman Brothers (ligne en pointillé).

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ARTICLES

L’analyse monétaire dans un contexte

de turbulences fi nancières

autres intermédiaires nanciers non monétaires, à l’exclusion des sociétés d’assurance et des fonds de pension (AIF).

Après la faillite de Lehman Brothers et l’intensi cation des turbulences nancières en septembre 2008, le taux de croissance annuel de l’agrégat monétaire large est revenu de 9,1 % au troisième trimestre 2008 à 4,3 % au deuxième trimestre 2009, tandis que celui des prêts au secteur privé a reculé de 9,1 % à 2,2 %. Ce recul conjoint a mis en évidence un ralentissement plus marqué qu’auparavant du rythme sous-jacent d’expansion monétaire. En outre, l’incidence directe des perturbations nancières est devenue perceptible au niveau d’autres composantes et d’autres contreparties, telles que les titres de créance émis par les IFM et les avoirs des IFM en titres de créance.

Lorsque l’on examine si l’intensification des turbulences nancières a marqué une rupture dans le rythme de l’expansion monétaire réelle — et, donc, sous-jacente —, la nature par essence rétrospective des taux de croissance annuels ne peut pas fournir en temps voulu une description de la dynamique

concernée 5. Dans ces circonstances, il peut également s’avérer utile d’analyser les évolutions à plus court terme telles qu’elles ressortent, par exemple, du taux de croissance annualisé sur trois mois. Le graphique 2 montre qu’alors que le taux de croissance annuel de M3 a continué de échir de manière plus régulière, la dynamique à plus court terme s’est fortement ralentie après l’intensi cation des turbulences nancières. Depuis novembre 2008, les taux de croissance en glissement mensuel ont uctué de façon relativement irrégulière autour de zéro, indiquant, globalement, un arrêt de l’expansion monétaire qui a persisté jusqu’à mi-2009. Le taux de croissance annualisé sur trois mois permet de lisser une partie de cette volatilité, montrant de façon plus claire que le rythme d’expansion monétaire a été plus faible qu’avant la faillite de Lehman.

3 L’ANALYSE DES ÉVOLUTIONS MONÉTAIRES DURANT LA CRISE FINANCIÈRE

3.1 LA DYNAMIQUE MONÉTAIRE OBSERVÉE ET SOUS-JACENTE AU COURS D’UNE PÉRIODE DE TURBULENCES FINANCIÈRES

L’intensi cation des perturbations nancières en septembre 2008 pourrait suggérer un tournant dans la dynamique monétaire. L’analyse monétaire a été confrontée à la nécessité de suivre et d’évaluer en temps réel si les mouvements prononcés observés dans les évolutions monétaires constituaient un épisode transitoire ou un changement permanent aboutissant à une situation déflationniste. Le graphique 3 illustre ce dé au niveau conceptuel. En période « normale », le rythme sous-jacent de croissance monétaire, qui fournit le signal approprié s’agissant des risques pesant sur la stabilité des prix, évolue lentement, facilitant ainsi l’extraction du signal. Lors d’un épisode d’essor/de contraction prononcé(e), il est plus difficile de tirer des conclusions à partir des régularités historiques passées. Sur la base des informations disponibles

5 Dans un environnement évoluant rapidement, un taux de croissance annuel peut être considéré comme une mesure légèrement rétrospective des évolutions dans la mesure où il compare une observation actuelle avec celle constatée un an auparavant, agrégeant ainsi avec un poids identique les évolutions récentes et les évolutions antérieures. Limitées au passé récent, les mesures de la dynamique à plus court terme ne souffrent pas de ce problème mais peuvent être soumises à davantage de « bruit ».

Graphique 2 Évolution à court terme de M3

(variations en pourcentage ; données corrigées des variations saisonnières et des effets de calendrier)

- 7,5

0,0

7,5

15,0

- 1,5

0,0

1,5

3,0

Taux de croissance annuel (échelle de gauche)Taux de croissance annualisé sur trois mois (échelle de gauche)Taux de croissance en glissement mensuel (échelle de droite)

Juillet2007

Janvier2008

Janvier2009

Juillet2008

Source : BCENote : La ligne verticale en pointillé matérialise l’intensi cation des turbulences sur les marchés nanciers après la faillite de Lehman Brothers.

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à chaque instant, l’analyse monétaire doit déterminer si les variations d’ampleur inhabituelle de la croissance monétaire observée constituent une « rupture » dans la croissance monétaire sous-jacente, re étant un ajustement agressif et durable des bilans par les banques, les entreprises et les ménages, ou un épisode qui, peut-être également en raison de l’incidence des interventions des autorités et des stabilisateurs automatiques, sera de courte durée et n’affectera pas la croissance monétaire sous-jacente. En n, cette évaluation est nécessaire pour déterminer si une telle évolution exerce ou non une incidence sur l’économie réelle et les prix.

La notion d’expansion monétaire sous-jacente fait abstraction des encaisses monétaires résultant de facteurs temporaires liées aux revenus, à la con guration des taux d’intérêt et à l’incertitude. L’incertitude supplémentaire prévalant lors d’une période de turbulences nancières soulève, par exemple, la question importante, du point de vue de l’analyse, de savoir si des réaménagements de portefeuille d’ampleur exceptionnelle au pro t ou au détriment de la monnaie sont intervenus, dans la mesure où, dans ce cas, les informations fournies par la dynamique monétaire constatée s’agissant des évolutions des prix seraient temporairement brouillées. Une analyse monétaire détaillée qui examine les différentes composantes et les divers secteurs de l’agrégat monétaire large joue un rôle particulièrement important dans une telle situation, car l’incidence de l’incertitude et des modi cations

de taux d’intérêt se traduit généralement de façon très différente selon les composantes et les secteurs. Par exemple, sur la période comprise entre 2001 et 2003 où sont intervenus d’importants réaménagements de portefeuille liés à l’incertitude, les instruments négociables inclus dans M3 ont absorbé une grande partie de ces arbitrages et ont donc été assortis d’une pondération moindre lors de l’évaluation de la vigueur de la croissance monétaire sous-jacente à partir des évolutions de M3. De même, d’un point de vue sectoriel, les encaisses monétaires des entreprises af chent généralement un comportement cyclique plus marqué que celles des ménages, ce qui indique qu’une pondération plus élevée peut être attribuée à ces dernières lorsque l’on évalue la vigueur de la croissance monétaire sous-jacente à partir des évolutions de M3. Une analyse monétaire détaillée devrait par conséquent prendre en compte plusieurs perspectives différentes a n de parvenir à évaluer la croissance monétaire sous-jacente.

3.2 PERSPECTIVE SECTORIELLE DES ÉVOLUTIONS MONÉTAIRES EN PÉRIODE DE TURBULENCES FINANCIÈRES

Dans cette section, la ventilation des évolutions monétaires agrégées en encaisses monétaires par secteur est utilisée pour illustrer comment la perspective sectorielle permet de mieux comprendre la vigueur relative des forces alimentant M3, contribuant ainsi à évaluer la dynamique monétaire sous-jacente. L’analyse sectorielle peut s’avérer particulièrement riche en informations dans le contexte des turbulences financières récentes : en effet, les différences normales en matière de demande de monnaie selon les secteurs ont très certainement été exacerbées par l’évolution rapide de l’environnement. Le graphique 4 illustre les importantes différences de la dynamique monétaire selon les secteurs. Les intermédiaires nanciers non monétaires ont contribué de façon signi cative et disproportionnée au ralentissement de la croissance de M3, tandis que le secteur des ménages a continué à accumuler les actifs monétaires, à un rythme plus modéré cependant. Vers la n de l’année, les sociétés non nancières ont choisi de se défaire d’actifs monétaires après avoir revu en baisse la constitution de réserves de liquidité depuis début 2008.

Graphique 3 Le signal monétaire au cours d’une période de turbulences fi nancières

Fluctuation de courte durée

Axe des abscisses : temps Axe des ordonnées : variation en pourcentage

MonnaieMonnaie sous-jacente

0 0

« Rupture »

Source : BCE

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ARTICLES

L’analyse monétaire dans un contexte

de turbulences fi nancières

La différence de comportement selon les secteurs reflète la différence d’importance relative des principaux déterminants de la détention de monnaie, à savoir l’activité économique, les évolutions des taux d’intérêt et l’incertitude 6. Par conséquent, la vitesse et l’ampleur de l’ajustement aux variations des déterminants ne sont pas identiques. Généralement, le secteur des ménages ajuste ses encaisses monétaires à la situation économique d’une façon lente et persistante, tandis que les encaisses des intermédiaires nanciers non monétaires sont beaucoup plus sensibles au cycle d’activité et aux variations des taux de rendement relatifs 7. Comme le secteur des sociétés non nancières inclut à la fois des entreprises importantes ayant des pratiques de gestion de trésorerie semblables à celle des sociétés nancières et des entreprises plus petites, qui se rapprochent des ménages en termes de sophistication nancière, le comportement de détention de monnaie de ce secteur se situe entre ces deux extrêmes. Afin d’analyser les dynamiques monétaires par secteurs de façon plus détaillée, il semble

nécessaire d’examiner les encaisses monétaires en fonction de leurs déterminants essentiels.

RÔLE DE L’ACTIVITÉ ÉCONOMIQUELes turbulences nancières se sont accompagnées d’un ralentissement de l’activité économique de la zone euro, qui se traduit également par la modération de la croissance des actifs monétaires. Cet effet est particulièrement visible dans la croissance annuelle des avoirs de M3 détenus par les sociétés non nancières (cf. graphique 5), qui dépend généralement de la part conjoncturelle de l’activité économique générale, mesurée

6 Cf. l’article intitulé Déterminants et évolution récente des encaisses monétaires par secteurs du Bulletin mensuel d’août 2006

7 Pour une analyse comparative de la demande monétaire par secteurs, cf. J. von Landesberger (2007), Sectoral money demand models for the euro area based on a common set of determinants, document de travail de la BCE n° 741 ; P. Jain et C.-G. Moon (1994), Sectoral money demand: a co-integration approach, Review of Economics and Statistics ; et A. Brigden, A. Chrystal et P. Mizen (mai 2000), Money, lending and spending: a study of the UK non- nancial corporate sector and households, Banque d’Angleterre, Quarterly Bulletin

Graphique 4 Ventilation sectorielle du taux de croissance de M3 en rythme mensuel

Graphique 5 Détention d’avoirs inclus dans M3 par secteurs et PIB en volume

(variations en pourcentage ; contributions en points de pourcentage ; données corrigées des variations saisonnières et des effets de calendrier)

(variations annuelles en pourcentage ; données corrigées des variations saisonnières et des effets de calendrier)

- 1,5

- 1,0

- 0,5

0,0

0,5

1,0

1,5

2,0

- 1,5

- 1,0

- 0,5

0,0

0,5

1,0

1,5

2,0

Taux de croissance en rythme mensuelMénagesSociétés non financièresIntermédiaires financiers non monétairesAutres administrations publiques

2007 2008 2008 2009Juillet JuilletJanvier Janvier

- 15

- 10

- 5

0

5

10

15

- 15

- 10

- 5

0

5

10

15

PIB en volumeIntermédiaires financiersSociétés non financièresMénages

2006 2007 2008 2009

Source : BCENote : La ligne verticale en pointillé matérialise l’intensi cation des turbulences sur les marchés nanciers après la faillite de Lehman Brothers.

Sources : Estimations de la BCE et Eurostat Notes : Les estimations des avoirs inclus dans M3 détenus par secteurs ont été diminuées sur la période 1999-2009 à des ns de présentation. Les lignes verticales matérialisent le début des turbulences sur les marchés nanciers (ligne noire) et leur intensi cation après la faillite de Lehman Brothers (ligne en pointillé).

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par exemple par la valeur ajoutée brute. Les avoirs inclus dans M3 détenus par les ménages ont continué de progresser à un rythme rapide, conforme à l’inertie de l’ajustement aux conditions économiques qui résulte peut-être de la stabilité traditionnellement plus grande des évolutions du revenu disponible par rapport à l’activité économique globale.

RÔLE DE LA CONFIGURATION DES TAUX D’INTÉRÊTL’intensi cation des turbulences et la fermeté de la réaction des autorités monétaires ont entraîné une modi cation sensible des taux d’intérêt et ont accentué la pente de la courbe des rendements (cf. graphique 6). Le changement induit dans le coût d’opportunité de la détention de monnaie a entraîné des réallocations de portefeuille en faveur d’actifs non monétaires, ralentissant ainsi la croissance de M3. En particulier, la croissance des encaisses monétaires des intermédiaires nanciers, qui est globalement régie par les caractéristiques de liquidité, de rendement et de risque d’un large éventail d’actifs, a été fortement affectée par cette recon guration des taux d’intérêt 8.

Par ailleurs, les taux d’intérêt sur les dépôts à court terme ont réagi beaucoup plus rapidement, au cours des derniers mois, à la baisse des taux à court terme du marché monétaire que les taux appliqués aux prêts à court terme. Par conséquent, certaines sociétés non nancières qui avaient trouvé intéressant, par le passé, de placer momentanément une partie des fonds empruntés en actifs monétaires, constituant ainsi des réserves de liquidité, ont réagi en utilisant ces volants de liquidité pour réduire les prêts consentis par les IFM 9. En n, les encaisses monétaires du secteur des ménages ont réagi avec lenteur aux changements constatés des coûts d’opportunité.

RÔLE DE L’INCERTITUDELes déterminants de la demande de monnaie analysés précédemment n’expliquent qu’en partie le comportement de détention des avoirs inclus dans M3 adopté par les ménages, car les encaisses de précaution ont également pu être importantes. Les turbulences nancières ont accru l’incertitude des ménages quant aux perspectives nancières et économiques, ce qui a pu porter la détention de monnaie à un niveau supérieur à celui qui serait cohérent avec les évolutions des revenus et des taux d’intérêt 10. Des mesures comme le niveau de chômage et la con ance des consommateurs (en forte diminution dans la zone euro après la faillite de Lehman Brothers) permettent d’évaluer le niveau d’incertitude des ménages concernant l’environnement économique.

S’agissant de l’importance relative de ces déterminants pour la dynamique monétaire, l’analyse de la période précédant le déclenchement des turbulences nancières en août 2007 indique

8 La baisse des avoirs inclus dans M3 détenus par les intermédiaires nanciers non monétaires en janvier 2009 a été affectée par une opération purement nancière concernant le changement de la structure des véhicules de nancement d’un important groupe bancaire de la zone euro, qui a entraîné une réduction des dépôts à terme des AIF inclus dans M3 et une augmentation proportionnelle des dépôts à plus long terme des AIF non inclus dans M3. Un ajustement pour effacer cet effet permettrait d’atténuer cette baisse, mais un allègement exceptionnel de leur portefeuille d’actifs monétaires par ce secteur resterait perceptible.

9 Pour une analyse plus détaillée, cf. l’encadré intitulé Quelques considérations sur les facteurs ayant contribué aux évolutions des dépôts de M3 détenus par les sociétés non nancières du Bulletin mensuel de juillet 2009

10 S’agissant de la relation générale entre les encaisses monétaires et l’incertitude, cf. l’article intitulé Demande de monnaie et incertitude du Bulletin mensuel d’octobre 2005

Graphique 6 Taux d’intérêt à court et long termes

(en pourcentage annuel ; écart en points de pourcentage)

- 1

0

1

2

3

4

5

6

- 1

0

1

2

3

4

5

6

2000 2002 2004 2006 2008

Écart entre le rendement des emprunts publics à dix ans et l’Euribor 3 moisEuribor 3 moisRendement des emprunts publics à dix ansÉcart moyen

Sources : BCE et ReutersNote : Les lignes verticales matérialisent le début des turbulences sur les marchés nanciers (ligne noire) et leur intensi cation après la faillite de Lehman Brothers (ligne en pointillé).

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ARTICLES

L’analyse monétaire dans un contexte

de turbulences fi nancières

que, sous l’effet stimulant des taux d’intérêt, la croissance observée de M3 a surestimé l’évolution de la croissance monétaire sous-jacente 11. Entre août 2007 et la n du troisième trimestre 2008, la dynamique monétaire a été fortement affectée par les réallocations de portefeuille en faveur de la monnaie, qui ont été motivées par la con guration des taux d’intérêt plutôt que par des réallocations exceptionnelles engendrées par une incertitude accrue 12. Cependant, ces deux effets ayant in uencé la croissance monétaire dans la même direction au cours de cette période, il est dif cile de distinguer leur incidence respective. Pour la période suivant l’intensification des turbulences financières, à la n du troisième trimestre 2008, il semble que l’incidence liée à la con ance sur la détention de M3 par les ménages a été plus importante, se traduisant notamment par la forte augmentation ponctuelle de la monnaie en circulation. Toutefois, selon cette analyse, cet effet stimulant pourrait avoir été largement compensé par l’incidence à la baisse nettement plus marquée découlant de la con guration des taux d’intérêt, qui se re ète dans les importantes sorties de dépôts à court terme 13. Dans l’ensemble, au cours des perturbations nancières, les encaisses monétaires par secteurs se sont ajustées de façon conforme à l’évolution de leurs principaux déterminants et aux observations historiques.

3.3 ÉVALUATION D’ENSEMBLE DE LA DYNAMIQUE MONÉTAIRE

Au cours de la période de turbulences nancières, la décélération de la croissance de l’agrégat M3 a certainement surestimé le échissement du taux sous-jacent d’expansion monétaire. L’analyse détaillée des encaisses monétaires par secteurs a montré que la baisse a été entraînée par les secteurs des sociétés nancières et non nancières, qui ont été affectés de façon disproportionnée par les perturbations nancières. Dans le même temps, les avoirs inclus dans M3 détenus par les ménages, qui ont un lien plus fort et plus immédiat avec la hausse des prix à la consommation que ceux détenus par les entreprises, continuent à af cher une croissance plus résistante.

L’agrégation des évolutions monétaires de différents secteurs ou de différentes composantes signi e que

11 Pour une évaluation des forces affectant les évolutions monétaires à l’approche des turbulences nancières, cf. l’article intitulé Interprétation des évolutions monétaires intervenues depuis mi-2004 du Bulletin mensuel de juillet 2007

12 Pour des détails de cette analyse, cf. l’encadré intitulé Suivi des réallocations de portefeuille exceptionnelles en faveur d’actifs monétaires intervenues durant la période de turbulences nancières du Bulletin mensuel de janvier 2009

13 Selon les estimations, si la con ance des consommateurs était restée stable par rapport au troisième trimestre 2008, le ux des avoirs inclus dans M3 détenus par les ménages au cours de cette période aurait été inférieur de 15 % environ. En revanche, si la con guration des taux d’intérêt était restée stable, ce ux aurait été supérieur de 45 % environ sur la période.

certains éléments spéci ques sont minimisés, les effets de substitution étant internalisés : la tendance monétaire signalant les risques à moyen et long termes pesant sur la stabilité des prix risque ainsi de passer au premier plan. L’analyse présentée dans cet article suggère que, même si une « rupture » ne peut être complètement exclue, le ralentissement de la tendance monétaire a très certainement été moins prononcé et moins brutal que celui de la dynamique monétaire observée. Par conséquent, l’analyse de la dynamique monétaire indique des tensions in ationnistes modérées, mais pas de situation de dé ation.

Pour évaluer les implications déflationnistes éventuelles de la forte baisse de la croissance observée de M3, il faut également tenir compte du niveau de la liquidité monétaire accumulée au cours des années récentes. À cet égard, il convient de noter qu’une période prolongée de croissance monétaire faible ou même négative serait nécessaire a n d’éliminer les soldes monétaires excédentaires. Faute de quoi, la liquidité accumulée dans la zone euro serait encore disponible lors de la reprise de l’économie et des marchés nanciers et pourrait alors entraîner par ricochet des tensions sur les prix à la consommation et sur les prix des actifs.

4 INTERPRÉTATION DES AGRÉGATS DE PRÊTS ET DE CRÉDIT AU COURS DES TURBULENCES FINANCIÈRES

Au cours de la période de turbulences nancières, les évolutions de la monnaie et du crédit observées selon les fréquences conjoncturelles et plus élevées ont apporté des informations utiles quant à l’accès au crédit des ménages et des entreprises et, de façon

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plus spéci que, quant à la question de savoir si ces perturbations ont gêné l’accès des secteurs non nanciers au crédit bancaire au-delà d’un resserrement des conditions nancières, attendu en raison des évolutions conjoncturelles. Lors de la phase initiale des perturbations, l’observation des données du crédit n’indiquait pas un tel phénomène, la croissance annuelle des prêts au secteur privé non nancier, et en particulier aux sociétés non nancières, étant restée robuste. Toutefois, un certain nombre de facteurs économiques et statistiques ont pu masquer l’effet de ces perturbations sur l’accès au nancement des secteurs non nanciers.

L’analyse monétaire très complète effectuée par la BCE a permis d’évaluer dans quelle mesure ces facteurs étaient pertinents pour la zone euro après le début des perturbations nancières. Par exemple, lors de la phase initiale, certains commentateurs des marchés financiers ont affirmé que le dynamisme persistant des prêts au secteur privé non nancier de la zone euro résultait de la réduction supposée de l’accès des sociétés non nancières au nancement de marché, compensée par des emprunts supplémentaires auprès des banques, en partie par le biais des tirages accrus sur les lignes de crédit. Par conséquent, les prêts des IFM aux

entreprises semblaient avoir été affectés à la hausse par un effet de substitution, alors que le total de ces nouveaux nancements avait, en fait, marqué le pas. Une analyse globale du montant des nancements mis à disposition des sociétés non nancières a mis en évidence le caractère erroné de cette thèse. Plus spéci quement, les données pour la zone euro ont indiqué un ralentissement limité du ux des nancements aux sociétés non nancières résultant des évolutions des émissions de titres de créance et d’actions, qui n’ont pas donné lieu, toutefois, à des effets de substitution tangibles.

Selon une autre hypothèse la vigueur des prêts des IFM au secteur privé non nancier était trompeuse car elle résultait d’effets de « réintermédiation ». Le graphique 7 fournit une représentation stylisée des différentes rubriques du bilan des IFM qui ont pu être affectées. Par exemple, selon cette hypothèse, l’assèchement du marché des billets de trésorerie adossés à des actifs obligerait les établissements de crédit à soutenir les émetteurs de ces billets (tels que les « véhicules d’investissement structurés » (SIV), classés dans les autres institutions nancières (AIF)). Ce soutien pourrait se traduire par des crédits fermes ou par l’absorption des actifs des SIV précédemment titrisés. Il se traduirait en principe dans les rubriques

Graphique 7 Rubriques de l’actif des IFM potentiellement affectées par les effets liés aux turbulences

Bilan des IFM Hors bilan

Inclut les lignes de crédit aux SIV/conduits

(nationaux)

Inclut l’« absorption »de SIV/conduits

(nationaux)et la titrisation retenue

Inclut les actifs adossant la titrisation synthétique,les obligations sécurisées

et la titrisation régie par l’IAS 39

Inclut l’« absorption » de

SIV/conduits étrangerset/ou l’octroi

de lignes de crédit à ces entités

Détention de titreset d’actions

du secteur privéPrêts aux AIF

Prêts aux ménageset aux sociétésnon financières

Prêts décomptabilisésActifs externes

Prêts aux ménages et aux sociétés non financièresémis par les IFM

Source : BCE

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ARTICLES

L’analyse monétaire dans un contexte

de turbulences fi nancières

du bilan des IFM suivantes : prêts aux AIF, avoirs des IFM en titres de créance ou actifs externes. Cependant, les données observées montrent que cette incidence était, au mieux, marginale.

Par ailleurs, les données relatives aux prêts ont peut-être été faussées par l’incapacité des banques à sortir les prêts de leur bilan, étant donné la fermeture effective du marché de la titrisation 14. Par conséquent, ces prêts ont dû rester au bilan des banques et ont donc gon é les chiffres des prêts. L’examen institutionnel approfondi conduit dans le contexte de l’analyse monétaire a montré, toutefois, qu’en raison de l’utilisation des normes comptables internationales (International Financial Reporting Standards — IFRS) à des fins de déclaration statistique dans certains pays de la zone euro où la titrisation avec cession parfaite était particulièrement répandue, la plupart des prêts cédés dans le cadre de ces transactions sont restés, en pratique, au bilan des établissements de crédit qui les ont accordés 15. Dans les pays où les normes comptables autorisaient la décomptabilisation des prêts, le ux des prêts décomptabilisés après août 2007 était positif, en raison également en partie de la « titrisation retenue », les titres émis dans le cadre de l’opération de titrisation étant achetés par les IFM elles-mêmes. En considérant ces deux effets, cette hypothèse n’était pas en mesure d’expliquer la robustesse des prêts au secteur privé non nancier, dont le caractère était considéré comme bien réel.

Après l’intensi cation des turbulences nancières, la baisse du taux de croissance annuel des prêts au secteur privé non nancier s’est accentuée, ce taux revenant, à mi-2009, à un niveau historiquement bas. Dans l’appréciation de ce phénomène, il convient cependant de garder à l’esprit que l’activité économique a également connu un ralentissement exceptionnel, qui aurait de toute façon atténué la demande de prêts. À cet égard, malgré les tensions subies par les IFM lors des turbulences, jusqu’à présent les évolutions des prêts par secteurs se sont montrées conformes aux observations historiques au cours du cycle d’activité 16. Dans le même temps, les tensions sur la situation du bilan des établissements de crédit ont certainement contribué à l’évolution des prêts au cours de la période de perturbations nancières.

Du point de vue de la politique monétaire, la dissociation des différentes forces ayant une incidence sur les évolutions agrégées des prêts facilite l’identi cation des mesures de politique monétaire nécessaires : la réponse appropriée peut en effet être très différente selon qu’il s’agit d’une baisse de la demande de prêts, d’une détérioration des bilans des emprunteurs ou de tensions liées aux bilans des banques et au coût de nancement. Tandis que des baisses des taux directeurs peuvent être nécessaires dans les cas où la situation des emprunteurs est en cause, l’apport d’un volume suf sant de liquidité, éventuellement complété par d’autres mesures gouvernementales, comme des garanties sur la dette bancaire et des injections de capitaux, serait essentiel pour contrecarrer une détérioration sensible des bilans des prêteurs.

Il est particulièrement difficile d’évaluer l’importance des évolutions de l’activité économique globale sur l’ensemble des prêts des IFM liés à la demande de prêts et à la solvabilité des emprunteurs, d’une part, et aux tensions imminentes sur les bilans et les coûts de nancement des banques, d’autre part. Tous ces facteurs étant étroitement liés et interdépendants, il n’est pas possible de les distinguer clairement. Par exemple, les variations de l’activité économique ont également un effet sur les bilans et les coûts de nancement des banques, susceptible d’affecter leur capacité et leur volonté de prêter. Cela peut se traduire, par ricochet, par des conditions de prêt moins favorables et entraîner une baisse correspondante de la demande de prêts.

14 Pour une explication de l’effet potentiel de la titrisation sur les chiffres des prêts des IFM, cf. l’encadré intitulé Incidence de la titrisation des prêts accordés par les IFM sur l’analyse monétaire dans la zone euro du Bulletin mensuel de septembre 2005

15 Selon la norme comptable concernée (IAS 39 concernant la comptabilisation et l’évaluation des instruments nanciers), il est nécessaire de réunir un certain nombre de conditions spéci ques pour décomptabiliser un actif du bilan d’une entité déclarante, y compris le transfert de l’ensemble des risques et primes liés à cet actif. En pratique, dans les opérations de titrisation avec cession parfaite, ces critères sont rarement remplis car le cédant maintient généralement un certain engagement, par exemple en conservant la tranche equity des titres émis. Cf., également, l’encadré intitulé L’importance des normes comptables pour l’interprétation des statistiques relatives aux prêts des IFM du Bulletin mensuel de mars 2008

16 Cf., également, les encadrés intitulés Pro l d’évolution cyclique des prêts aux ménages et aux sociétés non nancières de la zone euro du Bulletin mensuel de juin 2007 et Les prêts au secteur privé non nancier au cours du cycle d’activité dans la zone euro du Bulletin mensuel d’octobre 2009

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Étant donné ces liens endogènes entre les différents moteurs de l’activité de prêt bancaire, les approches empiriques visant à les dissocier ne peuvent être considérées que comme des approximations sommaires 17.

5 APPORTS DE L’ANALYSE MONÉTAIRE CONCERNANT LE COMPORTEMENT DU SECTEUR BANCAIRE

Pour avoir une idée globale des forces ayant une incidence sur le crédit bancaire, il est utile de replacer l’analyse dans un contexte plus large, en tenant compte également des informations détaillées concernant aussi bien le nancement que la réduction du levier d’endettement des établissements de crédit, telles qu’elles ressortent du bilan des IFM, qui est examiné régulièrement dans le cadre de l’analyse monétaire. Cette section aborde successivement ces deux sujets.

LE FINANCEMENT DES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT Pour surveiller le nancement des établissements de crédit, comme l’explique l’encadré intitulé Approche agrégée ou approche consolidée du bilan des IFM dans le contexte des turbulences nancières, l’approche agrégée du bilan des IFM est instructive car elle permet de recenser les positions des IFM les unes vis-à-vis des autres. Cette analyse détaillée va bien au-delà du suivi des agrégats monétaires, et fait partie intégrante de l’analyse monétaire globale menée régulièrement.

Les établissements de crédit procèdent à un nancement par strates de leur bilan, en commençant par un nancement des fonds propres par le biais du capital et des réserves. Les dépôts et les titres de créance à long terme détenus par le secteur détenteur de monnaie et les non-résidents, dans la mesure où il s’agit d’une source de nancement à long terme ou « stable », forment la couche suivante. Une dernière source de fonds recouvre divers éléments de passif à plus court terme, tels que les titres de créance à court terme et les dépôts des intermédiaires nanciers non monétaires, qui sont enregistrés de façon dynamique pour couvrir des besoins de trésorerie immédiats et tendent à être « volatils ». Le graphique 8 retrace l’évolution de ces sources de nancement et montre que, avant l’apparition des turbulences nancières,

les sources volatiles avaient fini par jouer un rôle prépondérant. Par exemple, les turbulences ont eu une incidence négative sur le caractère prévisible des cash ows, ce qui a engendré des besoins de nancement supplémentaires. Durant la phase initiale des turbulences, cette demande supplémentaire semble avoir été couverte par un recours accru aux sources de nancement à court terme. Si le nancement provenant des sources stables semble avoir plutôt bien résisté après la faillite de Lehman Brothers, il n’a néanmoins pas été possible de l’accroître suf samment pour compenser la disparition des sources à court terme, ce qui a conduit l’Eurosystème à intervenir et à fournir immédiatement les nancements nécessaires.

Une autre solution pour couvrir les besoins de nancement consiste à liquider des actifs existants

17 Pour une étude complète de l’offre de prêts dans une perspective de politique monétaire, cf. l’article intitulé La politique monétaire et l’offre de prêts dans la zone euro du Bulletin mensuel d’octobre 2009

Graphique 8 Principaux éléments de passif des établissements de crédit de la zone euro

( ux sur trois mois en milliards d’euros ; données corrigées des variations saisonnières et des effets de calendrier)

- 750

- 500

- 250

0

250

500

750

1 000

- 750

- 500

- 250

0

250

500

750

1 000

2009

Capital et réservesSources de financement stablesSources de financement volatilesCréances de l’Eurosystème

2004 2005 2006 2007 2008

Sources : BCE et estimations de la BCENote : Le secteur déclarant correspond aux IFM hors Eurosystème. Les sources de nancement stables incluent les dépôts des secteurs non nanciers hors administration centrale, les dépôts à plus long terme des intermédiaires nanciers non monétaires, les dépôts des non-banques non résidentes et les titres de créance des IFM d’une durée supérieure à un an. Les sources de nancement volatiles incluent les dépôts des IFM hors Eurosystème, les dépôts à court terme des intermédiaires nanciers non monétaires, les dépôts des administrations centrales, les dépôts des banques non résidentes et les titres de créance des IFM d’une durée inférieure ou égale à un an. Les lignes verticales matérialisent le début des turbulences sur les marchés nanciers (ligne noire) et leur intensi cation après la faillite de Lehman Brothers (ligne en pointillé).

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ARTICLES

L’analyse monétaire dans un contexte

de turbulences fi nancières

plutôt que d’accroître le passif. Durant la période précédant l’apparition des turbulences nancières, les cessions et les titrisations d’actifs étaient devenues une source de nancement de plus en plus importante. Les turbulences sur les marchés nanciers ont entraîné la fermeture de ces marchés. Toutefois, selon les informations issues des statistiques de bilan des IFM, les établissements de crédit ont continué à titriser des actifs a n de stocker des garanties susceptibles d’être utilisées dans les opérations de l’Eurosystème, ce qui a abouti au phénomène de « titrisation retenue ». L’important nancement fourni par l’Eurosystème a également remplacé, en partie, le nancement auquel les IFM avaient par ailleurs accès, par le biais des opérations de titrisation sur le marché. L’analyse monétaire a mis en évidence le caractère évolutif de ces opérations 18. Ce changement transparaît dans le fait que, durant la période des turbulences nancières, les achats par les IFM de titres émis par les AIF 18 Cf. l’encadré intitulé Incidence des opérations traditionnelles de

titrisation avec cession parfaite sur les évolutions récentes des prêts des IFM du Bulletin mensuel de septembre 2008

Graphique 9 Activité de titrisation dans la zone euro

( ux trimestriels en milliards d’euros ; données brutes)

- 50

0

50

100

150

200

250

- 50

0

50

100

150

200

250

Avoirs des IFM en titres de créance des AIFÉmissions de titres de créance des AIFEstimation de la titrisation des prêts

2004 2005 2006 20082007

0

Source : BCENote : L’estimation de la titrisation des prêts recouvre la décomptabilisation des prêts et des dépôts à terme d’une durée supérieure à un an détenus par les AIF. Ces derniers recouvrent généralement le contre-enregistrement des opérations de titrisation qui n’ont pas été décomptabilisées. Les lignes verticales matérialisent le début des turbulences sur les marchés nanciers (ligne noire) et leur intensi cation après la faillite de Lehman Brothers (ligne en pointillé).

Graphique 10 Émissions et achats de titres de créance à court terme des IFM

Graphique 11 Émissions et achats de titres de créance à plus long terme des IFM

( ux en milliards d’euros ; données brutes) ( ux en milliards d’euros ; données brutes)

- 100

- 75

- 50

- 25

0 0

25

50

75

100

- 100

- 75

- 50

- 25

25

50

75

100

Avoirs des IFM bénéficiant d’une garantie de l’État(inversé)Avoirs des IFM ne bénéficiant pas d’une garantie de l’État (inversé)Émissions bénéficiant d’une garantie de l’ÉtatÉmissions ne bénéficiant pas d’une garantie de l’ÉtatCessions nettes aux non-IFM

Mars2007

Sept.2007

Mars2008

Mars2009

Sept.2008

- 80

- 60

- 40

- 20

0

20

40

60

80

- 80

- 60

- 40

- 20

0

20

40

60

80

Avoirs des IFM bénéficiant d’une garantie de l’État (inversé)Avoirs des IFM ne bénéficiant pas d’une garantie de l’État (inversé)Émissions bénéficiant d’une garantie de l’ÉtatÉmissions ne bénéficiant pas d’une garantie de l’ÉtatAvoirs du secteur détenteur de monnaie

Mars2007

Sept.2007

Mars2008

Mars2009

Sept.2008

Sources : BCE et estimations de la BCENote : Les lignes verticales matérialisent le début des turbulences sur les marchés nanciers (ligne noire) et leur intensi cation après la faillite de Lehman Brothers (ligne en pointillé).

Source : BCENote : Les lignes verticales matérialisent le début des turbulences sur les marchés nanciers (ligne noire) et leur intensi cation après la faillite de Lehman Brothers (ligne en pointillé).

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ont suivi de très près l’évolution d’une mesure approximative de l’activité de titrisation, alors que durant la période précédente, lorsque les marchés étaient encore ouverts, ces deux valeurs présentaient un écart manifeste, les achats des IFM étant moins importants que les ux de titrisation (cf. graphique 9).

Après l’intensi cation des turbulences, les mesures adoptées par les gouvernements de la zone euro, mettant en place notamment des dispositifs de garantie pour les titres de créance émis par les IFM, ont également facilité le nancement des établissements de crédit 19. Les graphiques 10 et 11 montrent que l’introduction des garanties de l’État a soutenu l’émission de titres de créance, tant à court terme qu’à long terme, par les établissements de crédit. Certains de ces titres ont été achetés par les IFM elles-mêmes, tandis que les non-IFM

(tant résidentes que non résidentes) ont réduit leurs portefeuilles. Cela tend à indiquer qu’un sous-ensemble d’institutions a bénéficié de l’introduction de cette mesure. Depuis octobre 2008, cependant, le nancement des établissements de crédit de la zone euro par le biais d’émissions de titres de créance à court terme des IFM au pro t des non-IFM est négatif, et seulement légèrement positif pour les titres de créance à long terme.

Dans l’ensemble, les établissements de crédit ont dû relever d’importants dé s s’agissant du nancement de leurs vastes bilans, compte tenu de l’assèchement des sources de nancement volatiles du marché

19 Cf. l’encadré intitulé Comment les mesures prises par les pouvoirs publics pour soutenir le système nancier sont-elles comptabilisées dans les bilans des établissements de crédit de la zone euro ? du Bulletin mensuel d’avril 2009

Encadré

APPROCHE AGRÉGÉE OU APPROCHE CONSOLIDÉE DU BILAN DES IFM DANS LE CONTEXTE DES TURBULENCES FINANCIÈRES

L’analyse monétaire de la BCE s’appuie sur les statistiques de bilan des IFM de la zone euro. Deux présentations du bilan des IFM examinées dans le cadre de l’analyse monétaire de la BCE, le bilan consolidé et le bilan agrégé du secteur des IFM, se sont révélées intéressantes en termes d’informations apportées et seront présentées dans cet encadré.

Le bilan consolidé du secteur des IFM effectue une compensation des positions entre IFM à partir de la somme des bilans de l’ensemble des IFM de la zone euro a n de se concentrer sur le total des prêts consentis aux non-IFM et sur les nancements reçus des non-IFM. Dans le contexte des turbulences nancières, ce sont toutefois précisément les positions entre IFM qui ont présenté un intérêt pour l’analyse et l’attention s’est donc portée davantage sur le bilan agrégé du secteur des IFM.

A n d’illustrer le rôle d’intermédiation du secteur des IFM de la zone euro, le graphique présente, en utilisant le bilan consolidé du secteur des IFM, la capacité nette de nancement (mesurée par la différence entre les prêts accordés et les dépôts

Capacité nette de fi nancement des IFM de la zone euro vis-à-vis des principaux secteurs économiques( ux annuels en milliards d’euros ; données brutes)

- 600

- 400

- 200

0

200

400

600

800

2004 2005 2006 2007 2008

Secteur privé non financierIntermédiaires financiers non monétairesAdministrations publiquesReste du mondeActivité sur titresCapital et réserves

Capacité nette de financement

Position emprunteuse- 800

- 600

- 400

- 200

0

200

400

600

800

- 800

Source : Calculs de la BCE Notes : La rubrique « Activité sur titres » correspond à la position nette entre les titres détenus et émis par les établissements de crédit hors capital et réserves. Les intermédiaires nanciers non monétaires recouvrent les sociétés d’assurance, les fonds de pension et les autres intermédiaires nanciers non monétaires. Les lignes verticales matérialisent le début des turbulences sur les marchés nanciers (ligne noire) et leur intensi cation après la faillite de Lehman Brothers (ligne en pointillé).

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ARTICLES

L’analyse monétaire dans un contexte

de turbulences fi nancières

et du secteur nancier. Parallèlement, les sources de nancement plus stables, comme les dépôts des ménages et des sociétés non nancières, ont continué de soutenir l’activité de prêt à l’économie de la zone euro.

LE PROCESSUS DE DÉSENDETTEMENT DES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT Un élément majeur des turbulences nancières a été la pression qu’elles ont engendrée pour les fonds propres des établissements de crédit, sous l’effet

notamment de l’évolution défavorable des prix d’actifs et des pertes sur prêts. Outre les dif cultés de nancement, les tensions qui s’exerçaient sur les fonds propres ont justi é un certain « désendettement », au moins pour certains établissements. Ce processus recouvre un éventail de stratégies qui visent autant l’actif que le passif du bilan bancaire.

Au passif, ces stratégies consistent notamment à accroître les fonds propres. Cela apparaît

reçus) du secteur des IFM vis-à-vis de ses principales contreparties. Le graphique montre que le secteur des IFM de la zone euro prête essentiellement au secteur privé non nancier et nance cette activité grâce aux dépôts reçus des intermédiaires nanciers non monétaires et des administrations publiques, ainsi que par des émissions augmentant le capital et les réserves. L’endettement auprès du reste du monde et la capacité nette de nancement en titres (encours moins émissions) tendent à agir comme des éléments compensateurs.

Une analyse récente réalisée par Shin 1 a mis en évidence la pertinence des deux présentations du bilan pour comprendre, au plan conceptuel, les mécanismes régissant l’offre de crédit des banques au secteur non nancier. Cette analyse souligne l’interaction entre trois caractéristiques du système bancaire. La première est la répartition des fonds propres dans l’ensemble du système bancaire. La deuxième est la répartition du levier d’endettement (dé ni comme le total des actifs/fonds propres). Le total des prêts au secteur non nancier augmente avec des fonds propres plus élevés et davantage d’endettement. La troisième caractéristique déterminante de l’offre de crédit des banques, telle qu’évoquée dans cette analyse, est la structure des interactions résultant des positions inter-IFM, dans la mesure où la créance d’une banque représentera un engagement pour une autre banque. Compte tenu de la réciprocité des créances interbancaires, pour que le système bancaire prête davantage aux non-banques au niveau agrégé, il doit emprunter plus auprès de celles-ci.

Il est important de noter que les ratios d’endettement de chaque banque peuvent augmenter (ou diminuer) conjointement sans modi er le ratio d’endettement du système bancaire dans son ensemble. En effet, les bilans des banques peuvent gon er ou se contracter dans la mesure où les banques ajustent leurs expositions interbancaires en termes d’emprunts et de prêts, mais cela ne modi era pas le ratio d’endettement au niveau consolidé et n’altérera pas la relation entre les emprunts auprès des non-IFM et les prêts qui leur sont consentis. Toutefois, l’apparition de contraintes au niveau des emprunts interbancaires pour les banques qui sont prêteuses nettes aux non-IFM gênera la redistribution ef cace par le biais du système bancaire des nancements reçus par d’autres banques en provenance des non-IFM.

Après l’intensi cation des turbulences sur les marchés nanciers, les évolutions observées au niveau du bilan agrégé des IFM de la zone euro laissent penser qu’elles se sont principalement défaites des positions vis-à-vis des IFM de la zone euro (cf. graphique 12) et des banques non-résidentes (cf. graphique 13). Dans une perspective consolidée, un aspect important est le fait que l’expansion du bilan est déterminée par le volume des engagements des IFM détenus par les non-banques, dont l’agrégat monétaire large M3 a représenté une part stable de 30 % 2. L’analyse monétaire « classique », qui s’attache essentiellement aux évolutions de M3, peut par conséquent fournir des informations utiles concernant les évolutions de l’endettement du système bancaire, comme l’étudie la littérature plus récente consacrée à ce sujet.

1 H. Shin (2009), Securitisation and nancial stability, The Economic Journal, vol. 119, mars 2 Ce ratio est calculé comme étant égal à M3 moins la monnaie en circulation et les parts d’OPCVM monétaires rapporté au total des engagements

(abstraction faite des engagements restants) des établissements de crédit.

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au graphique 8, dans l’augmentation des flux en direction du capital et des réserves. Les gouvernements de la zone euro ont soutenu la recapitalisation des banques grâce à des injections de capital. Dans le même temps, il apparaît que les établissements de crédit de la zone euro ont été en mesure d’accroître le poste « capital et réserves » au-delà des injections reçues des pouvoirs publics, soit en levant des fonds auprès d’établissements non bancaires, soit en maintenant leur rentabilité.

À l’actif, les stratégies de désendettement recouvrent la cession d’actifs périphériques et la dilution d’expositions concentrées sur des actifs risqués. Il est probable que la mise en place par les établissements de crédit d’un processus de désendettement passe par une hiérarchisation des actifs 20. Dans ce cas, les actifs à court terme sont liquidés en premier, suivis des prêts aux banques étrangères, tandis que les actifs à long terme sont cédés en dernier 21. Les prêts étant des actifs plutôt illiquides, notamment dans un contexte de paralysie des marchés de titrisation et de syndication, les banques n’auraient guère la possibilité, même si elles le souhaitaient, de sortir les prêts de leurs bilans. Par conséquent, toute réduction des portefeuilles de prêts des établissements de crédit résulterait essentiellement du refus d’accorder de nouveaux prêts et du remboursement des prêts existants.

Le modèle bancaire de la zone euro possède des caractéristiques susceptibles de conférer une inertie supplémentaire à la dynamique des prêts. Un élément important à cet égard concerne le prêt de relation, dans la mesure où les établissements de crédit tiennent compte de la durée de la relation avec leur clientèle lorsqu’ils envisagent de réduire leur activité de prêt.

Durant la phase initiale des turbulences nancières, on a observé un ralentissement global du rythme d’accumulation d’actifs par les établissements de crédit (cf. graphique 12), la croissance des prêts aux non-IFM de la zone euro diminuant après avoir atteint un pic au troisième trimestre 2007 mais demeurant à un niveau relativement élevé. Les établissements de crédit ont également réduit, entre autres, l’accroissement de leurs portefeuilles d’avoirs extérieurs 22. À compter du quatrième trimestre 2008, après l’intensi cation des

turbulences, les ajustements de bilan ont été plus prononcés. Les prêts aux non-IFM de la zone euro se sont considérablement ralentis. La diminution de ce ux, illustrée dans le graphique 12, est toutefois surestimée, les établissements de crédit ayant sorti un important volume de prêts de leurs bilans dans le cadre d’opérations de titrisation (cf. graphique 9), opérations qui ont été retenues et se sont donc traduites par une augmentation des ux relatifs aux portefeuilles de titres de créance émis par les non-IFM détenus par les établissements de crédit.

20 Concernant la hiérarchisation de la liquidation des actifs, cf. F. Allen et D. Gale (2000), Financial contagion, Journal of Political Economy, vol. 108, n° 1. La notion de hiérarchisation est également implicite dans la littérature relative au canal du crédit bancaire, qui traite les actifs gurant au bilan des banques comme des substituts imparfaits ; cf., par exemple, B. Bernanke et A. Blinder (1988), Credit, money, and aggregate demand, American Economic Review, vol. 78, n° 2

21 Pour une discussion concernant les coûts d’une liquidation prématurée, cf. A. Shleifer et R. Vishny (1992), Liquidation values and debt capacity: a market equilibrium approach, Journal of Finance, vol. 47, septembre et F. Allen et D. Gale (1998), Optimal nancial crises, Journal of Finance, vol. 53, août

22 Pour une analyse de l’évolution des bilans des établissements de crédit entre le démarrage des turbulences financières et le troisième trimestre 2008, cf. l’encadré intitulé Évolutions récentes des bilans des établissements de crédit de la zone euro du Bulletin mensuel de décembre 2008

Graphique 12 Principaux actifs des établissements de crédit de la zone euro

( ux trimestriels en milliards d’euros ; données corrigées des variations saisonnières et des effets de calendrier)

- 600

- 400

- 200

0

200

400

600

800

1 000

- 600

- 400

- 200

0

200

400

600

800

1 000

2004 2005 2006 2007 2008

Créances sur les non-résidentsActions des IFM de la zone euro

Titres autres que des actions émis par les IFM de la zone euro

Prêts aux IFM de la zone euroActions et autres participations des non-IFM

Titres autres que des actions émis par les non-IFM de la zone euro

Prêts aux non-IFM de la zone euroTotal

Sources : BCE et estimations de la BCENote : Les lignes verticales matérialisent le début des turbulences sur les marchés nanciers (ligne noire) et leur intensi cation après la faillite de Lehman Brothers (ligne en pointillé).

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ARTICLES

L’analyse monétaire dans un contexte

de turbulences fi nancières

En outre, les IFM ont fait l’acquisition d’un montant considérable d’obligations émises par l’État. Ces achats ont été favorisés par des considérations spéci ques relatives aux taux d’intérêt et aux risques, en relation avec les turbulences nancières 23. La réduction considérable des avoirs extérieurs, qui re ète dans une large mesure la réduction des portefeuilles vis-à-vis des banques non résidentes implantées sur les principales places nancières, constitue l’élément le plus visible de cet ajustement.

Les prêts octroyés par les établissements de crédit aux IFM résidentes, qui sont en général assortis d’une échéance courte, se sont également fortement contractés 24. Toutefois, ce recul est sous-estimé dans le graphique 12 en raison de la forte augmentation des créances des établissements de crédit de la zone euro vis-à-vis de l’Eurosystème, qui figurent également dans cette rubrique. Cette hausse a accompagné l’apport signi catif de liquidité par l’Eurosystème, certaines banques thésaurisant cette liquidité sur leurs comptes auprès de l’Eurosystème 25. Cela apparaît au graphique 13, qui présente une ventilation des transactions des établissements de crédit avec les IFM résidentes et les banques non résidentes. Le graphique illustre également la réduction généralisée, sur l’ensemble

des catégories d’actifs et des lieux de résidence, des créances sur les autres banques 26. Cette contraction des portefeuilles d’actifs est le signe le plus visible des réductions de la taille du bilan auxquelles les banques ont procédé.

Dans l’ensemble, le ralentissement observé jusqu’à présent pour les prêts aux ménages et aux sociétés non financières correspond aux observations historiques sur le cycle d’activité, re étant le ralentissement prononcé de l’activité économique. Dans le même temps, les facteurs liés au nancement et aux fonds propres obligent les banques à ajuster la taille et la structure de leurs bilans, ce qui a toutefois essentiellement revêtu la forme d’une réduction des créances sur les autres établissements de crédit résidents et non résidents.

6 CONCLUSION

Les dé s, du point de vue de l’analyse, posés par les turbulences nancières soulignent l’utilité de l’analyse monétaire, qui a le mérite de compléter les informations tirées des modèles par des connaissances institutionnelles. Celles-ci se fondent sur une connaissance approfondie des différentes évolutions du bilan des IFM et sont nécessaires pour évaluer correctement la dynamique des agrégats larges de monnaie et de crédit, ainsi que leurs effets sur les résultats macroéconomiques en temps réel. Dans le cadre des turbulences nancières, nombre d’évolutions monétaires généralement considérées comme un « bruit » dans les données, car elles n’ont pas de lien immédiat avec les risques pesant sur la stabilité des prix, ont nalement fourni des informations pertinentes sur les questions relatives à la détection de ruptures dans les tendances

23 Pour une analyse détaillée, cf. l’encadré intitulé Évolutions récentes des achats par les IFM de titres de créance émis par les administrations publiques de la zone euro du Bulletin mensuel de juin 2009

24 Pour des données concernant la structure par échéances du marché monétaire de la zone euro, cf. BCE (2008), Euro money market survey, septembre

25 Dans le cadre opérationnel de l’Eurosystème, l’injection de liquidité gure parmi les créances des établissements de crédit vis-à-vis de l’Eurosystème ; cf. l’encadré intitulé Incidence de la première opération de re nancement à plus long terme assortie d’une échéance d’un an du Bulletin mensuel d’août 2009.

26 Les achats de titres de créance des IFM recouvrent à la fois les obligations garanties par l’État et les obligations non garanties ; pour une ventilation, cf. les graphiques 10 et 11.

Graphique 13 Actifs des établissements de crédit de la zone euro vis-à-vis des autres IFM

( ux trimestriels en milliards d’euros ; données corrigées des variations saisonnières et des effets de calendrier)

- 500- 400- 300- 200- 100

0100200300400500

- 500- 400- 300- 200- 100

0100200300400500

2004

Prêts aux établissements de crédit de la zone euroPrêts à l’EurosystèmeTitres de créance des établissements de crédit de la zone euroActions des établissements de crédit de la zone euroCréances sur les OPCVM monétaires de la zone euroPrêts aux banques non résidentesTitres de créance des banques non résidentesTotal

2005 2006 2007 2008 2009

Sources : BCE et estimations de la BCE Note : Les lignes verticales matérialisent le début des turbulences sur les marchés nanciers (ligne noire) et leur intensi cation après la faillite de Lehman Brothers (ligne en pointillé).

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monétaires, à l’évolution des conditions de nancement au cours du cycle d’activité et aux ajustements intervenant au sein du secteur bancaire.

Sur ces questions, trois conclusions de l’analyse monétaire concernant la période de turbulences nancières peuvent être tirées. Premièrement, que si l’on ne peut exclure totalement une « rupture », la modération de la tendance monétaire a été moins prononcée que celle de la progression effective de M3 et indique des tensions in ationnistes modérées, mais pas de situation de dé ation. Deuxièmement, la croissance des prêts a, pour l’essentiel, revêtu un caractère « bien réel ». Troisièmement, les banques ont ajusté la taille et la structure de leurs bilans en procédant essentiellement à des réductions de créances vis-à-vis d’autres établissements de crédit résidents et non résidents. Il n’a pas été nécessaire de modi er la manière dont l’analyse monétaire est conduite pour obtenir ces informations supplémentaires, celles-ci résultant simplement d’une meilleure exploitation de l’ensemble des informations produites régulièrement.

La nécessité de produire un éventail plus large d’informations restera une caractéristique dominante de l’analyse monétaire, comme cela a été le cas, par exemple, durant la période d’arbitrages de portefeuille de nature exceptionnelle opérés en faveur de M3 entre 2001 et 2003 et, plus récemment, durant les turbulences nancières. À cet égard, dès que ces perturbations se seront atténuées, il sera nécessaire de déterminer si la modi cation du comportement des banques, ainsi que des ménages et des entreprises, résulte de leur expérience récente ou de toute modification éventuelle du cadre réglementaire ou du gouvernement d’entreprise. L’analyse institutionnelle détaillée contenue dans l’analyse monétaire de la BCE permettra d’identi er ces changements de comportement ainsi que leurs conséquences sur la relation entre agrégats de monnaie et de crédit, d’une part, et prix à la consommation, prix d’actifs et activité économique, d’autre part.

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ARTICLES

La récente récession de la zone euro

dans une perspective historique

Graphique 1 Croissance du PIB en volume de la zone euro

(variations annuelles en pourcentage)

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Sources : Calculs de la BCE à partir de données d’Eurostat et de la base de données du modèle relatif à l’ensemble de la zone euro de G. Fagan, J. Henry et R. Mestre, An area-wide model (AWM) for the euro area, Economic Modelling, vol. 22 (1), janvier 2005Note : Les zones ombrées en rouge correspondent aux récessions dé nies par le comité de datation du cycle économique du Centre for Economic Policy Research (CEPR).

LA RÉCENTE RÉCESSION DE LA ZONE EURO DANS UNE PERSPECTIVE HISTORIQUE

1 INTRODUCTION

En 2008, la zone euro est entrée dans une récession particulièrement profonde, devenue la plus sévère de son histoire ou, si l’on considère un agrégat synthétique des pays de la zone euro établi sur la période précédant 1999, depuis la Grande dépression des années trente. En effet, la détérioration de la croissance du PIB en volume de la zone euro est de loin la plus brutale et la plus forte enregistrée depuis 1970 (période pour laquelle on dispose d’un ensemble complet de données) (cf. graphique 1). Cette récession résulte certes de nombreux facteurs, mais l’une de ses spéci cités tient à la crise nancière persistante qui a suivi une série d’excès sur les marchés mondiaux des actifs. Incontestablement,

La récession qui a récemment touché la zone euro a été la plus grave qui soit survenue depuis la Grande dépression des années trente. Le fait qu’elle ait été marquée par une période de crise nancière la distingue d’autres épisodes plus « classiques ». Le présent article passe en revue les principales caractéristiques de cette récession avant d’examiner l’évolution, au cours des récessions antérieures, de variables macroéconomiques clés à la fois pour un agrégat synthétique de la zone euro et pour les économies de l’OCDE depuis 1970 (période pour laquelle on dispose d’un ensemble complet de données). L’expérience passée des crises nancières ainsi que la dimension mondiale de ce dernier épisode donnent à penser que la reprise de l’économie de la zone euro ne sera probablement que progressive et que l’incertitude devrait rester élevée tout au long de cette période de reprise.

les turbulences nancières ont fortement contribué à l’apparition rapide d’un ralentissement généralisé, tant sur le plan géographique que sectoriel. Compte tenu de l’ampleur de la contraction de l’activité, une incertitude considérable a entouré la trajectoire future probable de l’activité dans la zone euro. Dans ce contexte, il est utile d’établir une comparaison entre la situation actuelle et les récessions antérieures, et d’examiner les modalités selon lesquelles les reprises ont généralement pris corps dans le passé 1.

Cet article récapitule les principales caractéristiques de la dernière récession qui a touché la zone euro avant d’examiner l’évolution, au cours des récessions antérieures, de variables macroéconomiques clés, à la fois pour un agrégat synthétique de la zone euro et pour les économies de l’OCDE depuis 1970. Dans le cadre de l’examen de ces épisodes antérieurs, l’article établit une distinction entre les récessions qui se sont accompagnées de crises nancières et les ralentissements conjoncturels plus classiques. Les crises nancières sont des périodes au cours desquelles les institutions financières et les entreprises ont de grandes dif cultés à faire face à leur engagement nancier dans les délais requis et qui peuvent donner lieu à de nombreuses faillites.

L’étude de la con guration des épisodes passés est utile pour comprendre l’évolution des indicateurs macroéconomiques en période de reprise. Toutefois, même si elle permet de donner des indications pertinentes, cette analyse présente des limites. Avant tout, il est peu probable que l’histoire se répète tout à fait, compte tenu du caractère unique des récessions et des reprises observées dans le passé.

1 Cet article est fondé sur des données disponibles jusqu’au 15 octobre 2009.

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En effet, en raison des changements structurels intervenus au l du temps et de la nature différente des chocs ayant affecté l’économie, la récession récente présente de nombreuses spéci cités que l’on ne retrouve pas dans les épisodes précédents. Cela étant, dégager des régularités empiriques du comportement des différents agrégats macroéconomiques au cours des reprises passées peut donner une idée générale sur le pro l type d’une reprise, voire fournir des orientations plus précises à cet égard.

La suite de l’article est structurée comme suit. Premièrement, les caractéristiques de la récente récession subie par la zone euro sont présentées dans la section suivante, qui souligne combien il était dif cile d’en prévoir l’intensité. Deuxièmement, une comparaison est effectuée entre la récente contraction de l’activité de la zone euro et les récessions passées, à la fois pour un agrégat synthétique de la zone euro et pour les économies de l’OCDE (des périodes spéci ques de crises de ces économies ayant été identi ées), en remontant aux années soixante-dix. Sur la base de ces comparaisons, des conclusions générales sont tirées sur le pro l d’évolution probable de la reprise.

2 ANALYSE DE LA DERNIÈRE RÉCESSION DANS LA ZONE EURO

Cette récession a été marquée par la rapidité et l’ampleur particulièrement marquées du ralentissement de l’activité. Toutefois, ces caractéristiques ne concernent pas la seule zone euro, et à de nombreux égards, c’est l’économie mondiale qui a subi sa crise la plus grave depuis la Grande dépression des années trente. Plusieurs forces ont contribué à cette contraction prononcée de l’activité dans la zone euro et dans le monde. De façon signi cative, des facteurs macroéconomiques se sont conjugués aux évolutions sur les marchés financiers et aux déficiences importantes de l’architecture de régulation et de surveillance qui ont préparé le terrain pour une crise nancière. Le système nancier tel qu’il a fonctionné au cours de la décennie et qui a mené à la crise (avec ses incitations inappropriées et ses produits extrêmement complexes, dans un contexte

macroéconomique de déséquilibres mondiaux) impliquait une prise de risques excessifs. À la suite d’une envolée du marché de l’immobilier résidentiel dans la plupart des économies industrialisées, les prix des logements ont fortement diminué, diverses faiblesses ont été mises en évidence et les investisseurs ont soudainement perdu con ance alors qu’une vague de panique se diffusait. Après des années d’appétence exceptionnelle pour le risque et de béné ces élevés, le pendule a basculé dans l’autre sens, les marchés devenant extrêmement sensibles au risque nancier, ce qui a affecté les prix de l’ensemble des classes d’actifs.

L’activité de la zone euro avait fortement progressé sur la période 2005-2007. Vers la mi-2009, toutefois, le PIB en volume de la zone euro était inférieur de 5 % environ à son pic du début 2008 2. Dans un premier temps, la crise a été plus marquée aux États-Unis, où elle avait été déclenchée par la nécessité de corriger les excès sur le marché américain de l’immobilier résidentiel. Toutefois, les indicateurs macroéconomiques de la zone euro faisaient également déjà état d’un léger ralentissement de l’activité lors du démarrage des turbulences nancières en août 2007. À cette occasion, le cycle de la zone euro a suivi dans une large mesure celui des États-Unis, évolution correspondant globalement à celle observée par le passé (cf. encadré 1).

Plus généralement, le ralentissement s’est rapidement propagé à l’économie mondiale. En effet, malgré la crise nancière, les cours du pétrole ont atteint des points hauts historiques mi-2008, ce qui a freiné l’activité macroéconomique. La situation s’est nettement détériorée à l’été 2008, les autorités publiques ayant été contraintes de fournir une aide considérable à plusieurs institutions nancières aux États-Unis et dans la zone euro. Elle s’est encore dégradée en septembre 2008. La faillite de Lehman Brothers a été suivie d’une

2 La dé nition et la datation des récessions n’est pas chose facile. Par exemple, le comité de datation du cycle économique de la zone euro du Centre for Economic Policy Research (Centre de recherche sur la politique économique – CEPR), a estimé début 2009 que la dernière récession subie par la zone euro avait débuté en janvier 2008. Toutefois, le PIB en volume de la zone euro n’a amorcé son recul qu’au deuxième trimestre 2008, évolution qui, à l’époque, a été interprétée comme une correction de la forte croissance du trimestre précédent.

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ARTICLES

La récente récession de la zone euro

dans une perspective historique

Encadré 1

CORRÉLATION ENTRE LES ÉVOLUTIONS CONJONCTURELLES DANS LA ZONE EURO ET AUX ÉTATS-UNIS : RÉGULARITÉS HISTORIQUES TIRÉES DES COMPARAISONS AVEC LES CYCLES PASSÉS

Cet encadré examine des recherches empiriques concernant les liens économiques entre les États-Unis et la zone euro. Dans l’ensemble, il apparaît clairement que l’activité économique des États-Unis et celle de la zone euro ont été étroitement liées au cours des quarante dernières années. Les comparaisons avec les cycles passés font ressortir plusieurs régularités historiques, caractérisant les évolutions conjoncturelles de ces deux zones économiques. En premier lieu, si l’activité des États-Unis et celle de la zone euro évoluent généralement en parallèle, les cycles de la zone euro sont souvent décalés par rapport à ceux des États-Unis. En deuxième lieu, malgré des évolutions fortement corrélées, les dynamiques d’ajustement sont différentes dans ces deux zones : l’économie américaine se redresse en général plus rapidement après avoir souffert de fortes baisses de la demande, tandis que les pays de la zone euro connaissent traditionnellement des ralentissements plus modérés et des reprises plus lentes. En troisième lieu, les chocs américains ont souvent pris une dimension internationale au l du temps, se transmettant au reste du monde en général et à la zone euro en particulier. Ces trois grandes régularités empiriques identi ées par la recherche économique sont développées de façon plus détaillée ci-après.

Évolutions parallèles, avances et retards

L’activité économique des États-Unis et de la zone euro (mesurées en termes de PIB par habitant) ont évolué en parallèle au cours des quarante dernières années (cf. graphique A). Les données descriptives indiquent que le cycle d’activité américain devance celui de la zone euro et que les uctuations de ces deux économies s’inscrivent autour d’une tendance commune. Ces deux faits stylisés ont été con rmés par la recherche économique.

Graphique A Croissance du PIB par habitant

(variations annuelles en pourcentage ; données trimestrielles ; moyennes mobiles centrées sur cinq ans)

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Zone euroÉtats-Unis

1973 1977 1981 1985 1989 1993 1997 2001 2005

Sources : Eurostat et Bureau américain de la recherche économique

Graphique B Écart entre le PIB par habitant des États-Unis et de la zone euro

(en points de pourcentage ; moyennes mobiles centrées sur cinq ans)

26

28

30

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34

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1970 1974 1978 1982 1986 1990 1994 1998 2002 2006

ÉcartMoyenne

Source : Giannone, Lenza et Reichlin (2009)Note : Le graphique illustre les différences des niveaux de log du PIB par habitant aux États-Unis et dans la zone euro sur la période allant de 1970 à 2006.

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Tout d’abord, en utilisant un modèle VAR bivarié parcimonieux pour le PIB des États-Unis et de la zone euro, Giannone et Reichlin (2006) montrent qu’il existe depuis 1970 des liens systématiques entre l’activité économique de ces deux zones, le PIB de la zone euro af chant généralement un retard de quatre trimestres environ par rapport à sa contrepartie américaine 1. Dees et Vansteenkiste (2007) montrent également que le cycle américain précède celui de la zone euro, tout en observant que les ralentissements observés aux États-Unis se transmettent plus rapidement à la zone euro que les reprises 2. En moyenne, un recul conjoncturel aux États-Unis se propage en deux trimestres à la zone euro, contre six trimestres pour un redressement de l’activité. Ces estimations se sont en moyenne véri ées dans le passé, mais chaque épisode de récession présente bien sûr des différences en termes de décalage, d’intensité et de durée.

Ensuite, Giannone et Reichlin (2005) et Giannone et al. (2009) montrent que le PIB par habitant en volume aux États-Unis et dans la zone euro évolue selon une tendance commune 3 : dans la zone euro, il s’établit en moyenne à un niveau inférieur de 30 % environ à celui des États-Unis et l’écart entre les deux zones est en moyenne stationnaire autour de cette valeur (cf. graphique B). Les tests de causalité de Granger démontrent également que l’écart des taux de croissance n’entraîne pas la future croissance américaine mais permet d’expliquer la croissance de la zone euro. Cela con rme la nature apparemment « unilatérale » de cette relation.

Corrélation du cycle réel et différences de l’ajustement conjoncturel

Les deux faits stylisés mentionnés précédemment indiquent que lorsque le PIB de la zone euro et celui des États-Unis s’écartent de leur relation de long terme, l’ajustement intervient plus rapidement aux États-Unis que dans la zone euro. Cette analyse est con rmée par Duval et al. (2007), qui démontrent que l’incidence initiale de chocs communs sur l’écart de production est plus faible, mais l’écart plus persistant, dans la zone euro qu’aux États-Unis (cf. graphique C) 4. Par conséquent, l’économie américaine se redresse généralement plus vite après avoir subi de fortes baisses de la demande, tandis que les pays de la zone euro enregistrent traditionnellement des ralentissements plus modérés et des reprises plus lentes.

Dans l’ensemble, même si le cycle d’activité de chaque zone économique présente également des spéci cités 5, les cycles réels des États-Unis et de la zone euro demeurent néanmoins fortement corrélés. En fait, ces évolutions parallèles

1 Cf. D. Giannone et L. Reichlin, Trends and cycles in the euro area: how much heterogeneity and should we worry about it?, document de travail de la BCE n° 595, 2006

2 Cf. S. Dees et I. Vansteenkiste, The transmission of US cyclical developments to the rest of the world, document de travail de la BCE n° 798, 20073 Cf. D. Giannone et L. Reichlin, Euro area and US recessions, 1970-2003, dans L. Reichlin (ed.) Euro area business cycle: stylized facts and

measurement issues, CEPR (2005) et D. Giannone, M. Lenza et L. Reichlin, Business cycles in the euro area, document de travail de la BCE n° 1010, 2009

4 Cf. R. Duval, J. Elmeskov et L. Vogel, Structural Policies and Economic Resilience to Shocks, document de travail du Département des Affaires économiques de l’OCDE n° 567, 2007

5 Par exemple, Stock et Watson (2005) ont démontré l’émergence de deux groupes conjoncturels, à savoir la zone euro et les pays anglophones. Cf. J .Stock et M. Watson, Understanding Changes in International Business Cycle Dynamics, Journal of the European Economic Association, 3 (5), 2005

Graphique C Écarts de production

(production en pourcentage de son niveau potentiel estimé)

- 6

- 5

- 4

- 3

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0

1

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- 6

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1973 1977 1981 1985 1989 1993 1997 2001 2005 2009

Zone euroÉtats-Unis

Source : Commission européenne (AMECO)Notes : La série de la zone euro se rapporte aux douze pays qui en faisaient partie en 2005. Les chiffres de la zone euro et des États-Unis pour 2009 sont des prévisions de la Commission européenne.

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ARTICLES

La récente récession de la zone euro

dans une perspective historique

paralysie des marchés nanciers, du gel des crédits interbancaires, du creusement des écarts de crédit et d’un effondrement de la con ance. Compte tenu de l’intégration croissante des économies, ces effets se sont rapidement propagés à l’échelle planétaire, ampli ant la décélération déjà marquée du rythme de l’activité. La con ance s’est brutalement dégradée dans la quasi-totalité des secteurs et des régions du globe pour se transformer en accès de panique généralisé. Parallèlement à la forte révision en baisse des anticipations relatives à l’activité économique future, la demande globale a chuté sous l’effet d’un déstockage massif et de la baisse des dépenses d’investissement, ce qui a entraîné une contraction inhabituellement prononcée des échanges mondiaux (cf. encadré 2). Parallèlement, les ménages ont accru

leur taux d’épargne en réaction à la diminution de la valeur des actifs et à un environnement plus incertain. Pour nir, compte tenu de son degré élevé d’ouverture et de l’importance de son secteur manufacturier, l’économie de la zone euro a été touchée particulièrement durement. Au sein de la zone, les pays les plus affectés ont été ceux dont le marché de l’immobilier résidentiel avait connu un essor prononcé avant le déclenchement de la crise.

En raison de la décélération rapide et spectaculaire du rythme d’activité économique, la plupart des prévisionnistes ont fait des erreurs de projection particulièrement importantes. Les prévisions pour 2009 ont été constamment revues à la baisse, les perspectives de croissance autour de 2 % début 2008

sont aussi constatées entre l’activité américaine et une mesure de l’activité du reste du monde. Ces corrélations ne traduisent pas nécessairement la simple transmission de chocs idiosyncratiques propres aux États-Unis et peuvent en fait représenter l’incidence de chocs de dimension plus mondiale. Les forces de la mondialisation ont contribué à cette synchronisation accrue du cycle d’activité.

Mondialisation et transmission des évolutions conjoncturelles

Le développement des échanges et de l’intégration nancière a entraîné la synchronisation internationale des cycles d’activité depuis la n de la seconde guerre mondiale. Selon plusieurs études, cette synchronisation augmente au l du temps, ce qui indique que la mondialisation favorise les liens économiques internationaux et la hausse des corrélations des cycles d’activité 6.

Dees et Saint-Guilhem (2009) démontrent que les évolutions conjoncturelles américaines ont pris une dimension plus mondiale et sont devenues plus persistantes au l du temps 7. Cela peut s’expliquer en partie par le rôle croissant des effets indirects (soit par des pays tiers, soit par une transmission accrue au sein de chaque économie) dans la mondialisation des évolutions conjoncturelles américaines.

En particulier, les récessions qui se déclenchent aux États-Unis sont généralement fortes et s’accompagnent souvent d’un ralentissement mondial synchronisé et prolongé.

En outre, les récessions synchronisées au plan mondial durent plus longtemps et entraînent des pertes de production plus importantes que les récessions non synchronisées 8. En n, il apparaît que les échanges commerciaux internationaux ont tendance à diminuer fortement lorsque les États-Unis sont également en récession.

6 Cf., par exemple, M. A. Kose, C. Otrok et C. H. Whiteman, International Business Cycles: World, Region and Country-Specic Factors, American Economic Review, 93 (4) (2003), et M. J. Artis et T. Okubo, Globalization and Business Cycle Transmission, CEPR Discussion Papers n° 7041, 2008

7 Cf. S. Dees et A. Saint-Guilhem, The role of the United States in the global economy and its evolution over time, document de travail de la BCE n° 1034, 2009

8 Cf. FMI, From Recession to Recovery: How Soon and How Strong?, Perspectives de l’économie mondiale, avril 2009, chapitre 3

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Encadré 2

LES FACTEURS À L’ORIGINE DE LA SYNCHRONISATION À L’ÉCHELLE MONDIALE DU DERNIER RALENTISSEMENT ÉCONOMIQUE

Avant le début de la récente récession, l’idée que l’économie mondiale pouvait se découpler du ralentissement enregistré par les États-Unis était largement partagée, compte tenu de la nature spéci quement américaine du choc. En effet, au début de la crise, mi-2007, les marchés émergents n’ont pas semblé particulièrement affectés. Par la suite, cependant, la récession économique est devenue très sévère à l’échelle mondiale et les évolutions conjoncturelles ont été fortement synchronisées avec celles des États-Unis. Bien que le choc ait eu son origine outre-Atlantique, il a brutalement mis en évidence des vulnérabilités communes aux différents pays et régions, comme des niveaux d’endettement élevés et une sous-évaluation du risque. Par conséquent, le choc a pris une dimension mondiale et, en se transmettant, a provoqué un ralentissement synchronisé. Plusieurs facteurs ont entretenu un tel développement. Le présent encadré s’attache à rendre compte de quatre facteurs particulièrement importants : la baisse simultanée de la production manufacturière et des échanges mondiaux, les chaînes d’approvisionnement internationales et la contraction des échanges mondiaux, la synchronisation des marchés nanciers, et la corrélation des niveaux de con ance.

La baisse simultanée de la production manufacturière et des échanges mondiaux

La correction de l’activité a été anormalement forte (cf. graphique A) au cours de la dernière récession. L’action conjuguée des corrections du marché immobilier, des ajustements des bilans des ménages et des dif cultés de nancement à court terme a contribué à l’effondrement de la demande de biens durables (notamment dans l’industrie automobile), qui représente une forte proportion de la production manufacturière. Le processus d’ajustement des stocks à l’échelle mondiale a encore aggravé la dynamique du ralentissement, entraînant une contraction sévère et synchronisée de la production industrielle.

Graphique A Production industrielle

(variations annuelles en pourcentage)

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- 10

- 5

0

5

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- 5

0

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1985 1990 1995 2000 2005 2010

Zone euroÉtats-UnisOCDE

Sources : Eurostat et Système fédéral de réserve

Graphique B Volume des importations mondiales

(variations annuelles en pourcentage)

- 20

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0

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20

- 20

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1985 1988 1991 1994 1997 2000 2003 2006 2009

Sources : FMI, Netherlands Bureau for Economic Policy Analysis (CPB) et calculs de la BCE

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ARTICLES

La récente récession de la zone euro

dans une perspective historique

Cette évolution a également entraîné un ajustement prononcé des échanges mondiaux dont la baisse est intervenue à un rythme sans précédent depuis la seconde guerre mondiale (cf. graphique B). Le commerce international a reculé de 17 % entre octobre 2008 et mai 2009, revenant en quelques mois aux niveaux de 2005.

Les chaînes d’approvisionnement internationales et la contraction des échanges mondiaux

Bien que la forte contraction des échanges mondiaux n 2008 et début 2009 ait partiellement découlé de facteurs spéci ques, comme la pénurie de nancement du commerce, la présence accrue de chaînes d’approvisionnement mondiales dans les échanges internationaux pourrait avoir constitué un mécanisme de propagation supplémentaire. En cas de chocs à forte composante mondiale, le développement de chaînes d’approvisionnement complexes peut ampli er l’incidence du phénomène sur l’activité en suscitant une plus forte contraction des échanges, les biens étant produits aujourd’hui par des réseaux internationaux complexes, de telle sorte que les pays constituent de plus en plus souvent les nœuds des chaînes d’approvisionnement internationales.

Les chaînes d’approvisionnement pourraient avoir effectivement aggravé l’effondrement récent des échanges. Avec le tarissement de l’accès aux nancements, les acheteurs semblent avoir généralement restreint leur offre de nancement au long de la chaîne d’approvisionnement. Ce faisant, ils ont probablement provoqué des interruptions ou des goulets d’étranglement dans la chaîne d’approvisionnement, affectant ainsi également la production, le cash ow, les programmes nanciers et les exportations des producteurs situés en aval. En outre, la réduction de la production (voire la faillite) de certains acteurs majeurs à l’échelle mondiale, qui sont souvent les acheteurs exclusifs de produits spécialisés, pourrait avoir mis en dif culté les fournisseurs plus petits et moins diversi és de ces mêmes produits 1.

La synchronisation des marchés nanciers

L’interconnexion des marchés financiers s’est également renforcée avec le temps, ainsi que le montrent l’augmentation du volume brut des ux de capitaux et la plus grande diversité de leur composition ainsi que la corrélation croissante entre les marchés d’actions (cf. graphique C). Dans l’épisode actuel, notamment, l’innovation nancière a permis de convertir par titrisation des prêts hypothécaires américains en titres adossés à des actifs qui, pour partie, ont été vendus à des investisseurs internationaux, sans que la notation de ces produits en re ète pleinement les risques intrinsèques. Cela a permis de diffuser à l’international des risques spéci ques aux États-Unis, entraînant une transmission particulièrement importante au reste du monde de problèmes de crédit liés aux prêts hypothécaires américains 2.

Graphique C Indices boursiers

(base 100 = 1er janvier 1995)

0

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100

150

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0

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1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010

Zone euro

Économies émergentesÉtats-Unis

Source : Datastream

1 Par exemple, une réduction des ventes d’automobiles en Allemagne s’accompagne d’une baisse 2,2 fois plus importante des achats d’intrants provenant de nombreux autres secteurs (cf. Deutsche Bundesbank, The macroeconomic repercussions of a decline in demand for cars, taking into account the inter-sectoral integration of production, Monthly Report, février 2009).

2 Cf. M. Hoffmann et T. Nitschka, Securitization of Mortgage Debt, Asset Prices and International Risk Sharing, Institute for Empirical Research in Economics, document de travail n° 376, 2008

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La corrélation des niveaux de con ance

En n, comme le montre le graphique D pour les États-Unis et la zone euro, la corrélation des niveaux de con ance des différentes économies pourrait être devenue plus forte au l du temps : la corrélation entre la con ance des consommateurs de la zone euro et des États-Unis est passée de 0,68 pour la période 1985-1999 à 0,90 sur la période plus récente (de 2000 à avril 2009) 3. Le niveau de synchronisation élevé et croissant pourrait re éter dans une certaine mesure le fait que les informations se diffusent plus rapidement à travers le monde que par le passé, les mauvaises nouvelles en provenance de l’étranger affectant la con ance domestique de manière plus marquée. Conjuguée à l’intensi cation des échanges et de l’intégration nancière, la corrélation des niveaux de con ance pourrait avoir entraîné une plus grande synchronisation des cycles d’activité entre les économies et une sensibilité accrue aux chocs communs (cf. encadré 1).

Graphique D Enquêtes de confi ance auprès des consommateurs

(indices normalisés)

Zone euroÉtats-Unis OCDE

- 5

- 4

- 3

- 2

- 1

0

1

2

3

- 5

- 4

- 3

- 2

- 1

0

1

2

3

1985 1990 1995 2000 2005

Sources : OCDE, Commission européenne et Conference Board

3 Pour une analyse plus détaillée de la hausse de la corrélation de la con ance des consommateurs entre la zone euro et les États-Unis, cf. R. Anderton et F. di Mauro, The external dimension of the euro area: stylised facts and initial ndings, dans F. di Mauro et R. Anderton (eds), The External Dimension of the Euro Area: Assessing the Linkages, Cambridge University Press, 2007 ainsi que R. Anderton, F. di Mauro et F. Moneta, Understanding the impact of the external dimension on the euro area: trade, capital, ows and other international economic linkages, Étude n° 12 dans la série des études de la BCE concernant des sujets spéci ques, 2004

s’étant transformées en perspectives de forte contraction comprises entre 4 % et 5 % à mi-2009

(cf. graphique 2) 3. Deux facteurs, en particulier, ont largement contribué à l’ampleur des erreurs de prévision au cours de cette période. Premièrement, l’incertitude a atteint des niveaux jamais observés auparavant, la plupart des indicateurs faisant état d’une situation inédite. L’ajustement du comportement des entreprises et des ménages, opéré en conséquence, a été d’une brutalité sans précédent qui n’a pas été prise en compte par les outils standard reposant sur les relations passées et/ou sur des approximations linéaires du comportement économique.

Deuxièmement, la relation historique relativement étroite entre les indicateurs à haute fréquence tirés d’enquête et les données de comptes nationaux s’est interrompue au cours de la période de crise, comme illustré au graphique 3 par l’important écart entre la série de l’indice composite des directeurs d’achat relatif à la production et les données relatives au

3 Cette incertitude exceptionnelle et durable relative aux perspectives à court terme de la zone euro est analysée en détail dans l’encadré intitulé L’incertitude et les perspectives économiques pour la zone euro du Bulletin mensuel d’août 2009.

Graphique 2 Évolution des prévisions de croissance du PIB en volume de la zone euro pour 2009

(variations annuelles en pourcentage)

Janv.2008 2009

Avr. Avr.Juil. Juil.Janv.Oct. Oct.

BCE/Eurosystème (fourchette de projections)Commission européenneFMIOCDEEnquête auprès des prévisionnistes professionnelsBaromètre de la zone euroConsensus économique

- 6,0

- 4,5

- 3,0

- 1,5

0,0

1,5

3,0

- 6,0

- 4,5

- 3,0

- 1,5

0,0

1,5

3,0

Sources : BCE, Commission européenne, FMI, OCDE, Baromètre de la zone euro et Consensus économiqueNote : Sur l’axe des abscisses gurent les dates de publication des différentes estimations.

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ARTICLES

La récente récession de la zone euro

dans une perspective historique

PIB en volume entre le dernier trimestre 2008 et le premier trimestre 2009. Les indicateurs tirés des enquêtes de conjoncture comme celle auprès des directeurs d’achat sont construits à partir de soldes d’opinions et font généralement état des variations de l’activité. En revanche ils ne constituent pas nécessairement un bon indicateur de leur ampleur. Certains secteurs ayant été particulièrement touchés par la crise, notamment celui des biens d’équipement, la correspondance linéaire entre les enquêtes et l’activité, qui sous-tend la plupart des outils de prévision, n’a plus fourni une bonne approximation.

L’intensité et la gravité des tensions nancières ainsi que les variations de la balance des risques pesant sur la stabilité des prix ont provoqué des réponses macroéconomiques vigoureuses de la part des autorités. Quand, en août 2007, l’accès à la liquidité sur les marchés monétaires a été gravement entravé, l’Eurosystème a rapidement réagi pour que le risque de liquidité n’entraîne pas de crise nancière systémique majeure. Les mesures ont principalement consisté à modi er le calendrier et la durée des opérations de fourniture de liquidité en vue de satisfaire les besoins de nancement des banques.

Par la suite, face à la montée des incertitudes sur les marchés nanciers à l’automne 2008, le Conseil des gouverneurs de la BCE a adopté un certain nombre de mesures non conventionnelles en vue de favoriser la transmission de ses décisions de taux d’intérêt et de renforcer les ux de crédit aux ménages

et aux entreprises. Par ses mesures de soutien renforcé du crédit, le Conseil des gouverneurs a, en particulier, étendu la possibilité offerte aux banques de s’endetter auprès de l’Eurosystème.

Parallèlement à ces mesures non conventionnelles, le Conseil des gouverneurs a également abaissé rapidement ses taux directeurs. Compte tenu des modi cations de l’évaluation des risques pesant sur la stabilité des prix liés aux évolutions économiques et monétaires, le Conseil des gouverneurs de la BCE a réduit ses taux directeurs de 325 points de base entre octobre 2008 et mai 2009, les ramenant à des niveaux sans précédent depuis la seconde guerre mondiale dans les pays constituant la zone euro. Dans le même temps, les autorités de la zone ont largement recouru à l’expansion budgétaire. Cette politique recouvre les mesures discrétionnaires de stimulation budgétaire adoptées dans le cadre du Plan européen de relance économique et, plus important, le fonctionnement des stabilisateurs budgétaires automatiques et la dynamique de fond de la croissance des dépenses. En n, les autorités ont mis en œuvre une série de mesures visant à stabiliser le système nancier, qui ont eu pour conséquence principale d’accroître les ratios de la dette brute des administrations publiques et les engagements budgétaires conditionnels 4.

3 COMPARAISON DE LA RÉCESSION RÉCENTE AVEC LES PRÉCÉDENTES

En dépit des caractéristiques uniques du dernier ralentissement économique dans la zone euro, une comparaison historique des différentes phases de récession et de reprise peut apporter un éclairage sur la trajectoire moyenne de longue période de l’activité économique autour des points de retournement du cycle. À cet effet, la présente section examine l’évolution de l’activité économique réelle globale, ainsi que la répartition de la dépense selon les principales composantes de la demande du secteur privé, en la comparant avec le comportement observé lors des autres récessions

4 Pour plus de détails sur les réponses de politique budgétaire à la crise nancière, cf. l’article intitulé Les conséquences du soutien de l’État au secteur bancaire pour les nances publiques de la zone euro du Bulletin mensuel de juillet 2009

Graphique 3 Indice composite des directeurs d’achat pour la production et croissance trimestrielle du PIB en volume(variations trimestrielles en pourcentage et indice)

20253035404550556065

- 3,0- 2,5- 2,0- 1,5- 1,0- 0,5

0,00,51,01,5

Indice composite des directeurs d’achat pour la production (échelle de gauche)PIB (échelle de droite)

Sept.1998

Sept.2000

Sept.2002

Sept.2004

Sept.2006

Sept.2008

Sources : Eurostat et Markit

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survenues depuis 1970, dans la zone euro et, plus généralement, dans les économies de l’OCDE.

Compte tenu du fait que la récession qui a récemment affecté la zone euro est de nature nancière, cette section identi e également des périodes passées de fortes perturbations nancières dans les pays de l’OCDE pour illustrer les stratégies d’ajustement dans ces circonstances exceptionnelles. En particulier, les récessions « classiques » sont distinguées des crises nancières « systémiques » et « non systémiques » dans l’OCDE 5. Bien que ces comparaisons sur longue période permettent d’éclairer le pro l typique des récessions et des reprises passées, elles appellent plusieurs réserves, notamment en ce qui concerne le caractère singulier de chaque épisode en dépit d’un certain nombre de caractéristiques communes 6. En particulier, les perturbations nancières observées depuis 2007 peuvent être considérées comme largement singulières sur la période consécutive à la seconde guerre mondiale compte tenu de leur dimension planétaire. Dans le même temps, la réponse de la politique macroéconomique présente d’importantes différences par rapport aux épisodes antérieurs.

3.1 L’ACTIVITÉ GLOBALE

La contraction associée à la dernière récession observée dans la zone euro est sans précédent depuis les années soixante-dix. En particulier, le recul de l’activité réelle dans la zone euro, mesuré par un agrégat synthétique depuis 1970, a dépassé celui des précédentes récessions (cf. graphique 4). Cette récession est également la plus sévère de toutes celles enregistrées dans l’OCDE sur la même période (cf. graphique 5).

L’examen du pro l moyen de reprise montre que, sur longue période, l’intensité et la durée des ralentissements associés aux récessions de type classique sont différentes de celles des crises nancières. Dans les cycles classiques et les crises non systémiques, un recul prononcé de l’activité est généralement suivi par une reprise rapide, ce qui se traduit par un pro l en forme de « V ». Dans les cycles de crise systémique, la période de récession est plus durable de sorte que ces cycles présentent une forme en « U » 7. La contraction récente de l’activité

réelle dans la zone euro n’est pas seulement associée à une crise financière propre à la région, mais également à la crise mondiale la plus sévère que les économies de l’OCDE aient traversée depuis 1970. Dans ce contexte, les corrélations passées indiquent que la contraction persistante de l’activité réelle dans la zone euro pourrait être suivie d’une reprise progressive 8. Au nombre des facteurs à l’origine

Graphique 4 Profi l de croissance du PIB en volume lors des récessions dans la zone euro

(indice : point haut = 100)

90

95

100

105

110

T-8 T-4 T T+4 T+8 T+12 T+1690

95

100

105

110

1973-19751980-19821990-19922007-2009 (deuxième trimestre)

Sources : BCE et CEPRNote : T représente le pic d’activité antérieur à la récession correspondante. Les dates des pics d’activité de la zone euro sont le troisième trimestre 1974, le premier trimestre 1980, le premier trimestre 1992 et le premier trimestre 2008.

5 Cinq périodes de crise nancière sont identi ées comme ayant été particulièrement sévères et sont dites « systémiques » : Espagne (1978-1979), Finlande (1989-1993), Suède (1990-1993), Norvège (1988), et Japon (1993) ; toutes les autres crises nancières citées dans le présent article sont quali ées de « non systémiques ». Pour une liste complète des épisodes de crises systémiques ou non systémiques, cf. le chapitre 3 de l’édition d’avril 2009 des Perspectives de l’économie mondiale du FMI

6 En fait, la dernière crise nancière se démarque à plus d’un titre des crises antérieures étudiées (cf., par exemple, S. Cecchetti, M. Kohler et C. Upper Financial Crises and Economic Activity, document préparé pour le colloque de la Banque fédérale de réserve de Kansas City, Jackson Hole, Wyoming, août 2009).

7 Cela conforte la conclusion selon laquelle les récessions s’accompagnant d’une crise du crédit et d’une chute des prix de l’immobilier résidentiel dans les pays de l’OCDE ont eu tendance à être plus intenses et plus durables que les autres récessions au cours des cinquante dernières années (cf. S. Claessens, M. Kose et M. Terrones, What Happens During Recessions, Crunches and Busts?, document de travail du FMI n° 274, 2008).

8 Des données internationales indiquent que les crises nancières passées ont été caractérisées par une production fortement et durablement atone lors des reprises consécutives (cf. le chapitre 4 de l’édition d’octobre 2009 des Perspectives de l’économie mondiale du FMI). En fait, les effets de la dernière crise nancière ont sans doute réduit le niveau du PIB potentiel dans la zone euro, ainsi qu’il ressort de l’encadré intitulé Estimations du PIB potentiel de la zone euro du Bulletin mensuel de juillet 2009.

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ARTICLES

La récente récession de la zone euro

dans une perspective historique

d’une reprise plus lente de l’économie à l’issue d’une crise nancière gure probablement l’hypertrophie généralisée des bilans des secteurs institutionnels, génératrice d’une faiblesse de la demande du secteur privé dans un contexte de restriction des ux de crédit. En termes de composition, la reprise qui succède à une crise nancière requiert généralement une période plus longue d’ajustement de l’investissement. De plus les ménages accroissent leur épargne pour tenter de rétablir un bilan affecté par des pertes de patrimoine nancier et immobilier, ce qui a pour effet de ramener la consommation privée à un niveau encore inférieur à celui qui s’explique par la forte augmentation du chômage. Dans ces circonstances, l’impulsion donnée par la demande extérieure à la croissance est un moteur nettement plus puissant de la reprise. Lorsque la crise nancière est spéci que à une petite économie ouverte, elle s’accompagne généralement d’une dépréciation significative du taux de change ; la probabilité d’une reprise

tirée par les exportations est donc beaucoup plus forte. La dernière crise se distingue de la plupart des crises nancières passées par le fait qu’elle a affecté simultanément le système nancier mondial et les économies développées. En n, les crises nancières s’accompagnant habituellement d’une forte expansion budgétaire, la période qui suit est caractérisée par la nécessité de mettre en œuvre une stratégie résolue d’assainissement budgétaire.

3.2 LES EXPORTATIONS ET L’ENVIRONNEMENT EXTÉRIEUR DE LA ZONE EURO

Le recul de l’activité économique réelle dans la zone euro exposé ci-dessus a eu une contrepartie visible dans l’ajustement des différentes composantes de dépenses de la demande, mais son effet a été, de loin, beaucoup plus sensible sur l’ajustement des échanges internationaux (notamment les exportations de la zone euro).

Graphique 5 Croissance du PIB en volume dans la zone euro comparée aux récessions et crises antérieures dans les économies de l’OCDE (variations annuelles en pourcentage ; données trimestrielles)

- 6

- 4

- 2

0

2

4

6

- 6

- 4

- 2

0

2

4

6

T-8 T-4 T T+4 T+8 T+12 T+16

Intervalle interquartile du cycle 1)

Crises systémiques 2)

Crises non systémiques 3)

Cycle moyen normal 4)

Zone euro (récession la plus récente)

Sources : Calculs de la BCE à partir des données d’Eurostat/modèle de la BCE relatif à l’ensemble de la zone euro (cf. Fagan et al., 2005) et Principaux indicateurs économiques de l’OCDE Note : T représente le pic de PIB antérieur à la récession. 1) L’étendue du cycle des récessions de l’OCDE est la différence entre le quartile supérieur et le quartile inférieur de toutes les récessions de l’OCDE depuis 1970.2) Croissance moyenne du PIB en volume au cours des cinq crises nancières « sévères » depuis 1970, dites « systémiques », survenues en Espagne, en Finlande, en Suède, en Norvège et au Japon3) Croissance moyenne du PIB en volume au cours des autres crises nancières dans une sélection d’économies de l’OCDE depuis 19704) Croissance moyenne du PIB en volume au cours de toutes les autres récessions, non quali ées de crises, dans les pays de l’OCDE

Graphique 6 Exportations de biens et services

(variations annuelles en pourcentage ; données trimestrielles)

- 20

- 15

- 10

- 5 - 5

0

5 5

10

15

- 20

- 15

- 10

0

10

15

T+16

Intervalle interquartile du cycle

Crises non systémiques

Zone euro (récession la plus récente)

Cycle normal moyen

Crises systémiques

T-8 T-4 T T+4 T+8 T+12

Sources : BCE et OCDENote : Cf. la note du graphique 5

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La contraction des exportations en volume lors du dernier ralentissement a été nettement supérieure à celle observée lors des récessions et des crises nancières précédentes (cf. graphique 6). La baisse des importations, bien que considérable, a été inférieure à celle des exportations ; aussi les exportations nettes ont-elles représenté un frein important à la croissance de la zone euro entre mi-2008 et début 2009. Tandis que le recul brutal des échanges commerciaux à l’échelle mondiale demeure dif cile à expliquer en s’appuyant sur les régularités empiriques passées, le caractère globalement synchronisé du ralentissement pourrait avoir été exacerbé par le processus d’intégration de la production au niveau mondial au cours des dix dernières années, ainsi que par d’autres facteurs contribuant à des évolutions de plus en plus synchronisées des échanges (cf. encadré 2). Ni les récessions classiques survenues par le passé dans les économies de l’OCDE ni les crises antérieures n’ont donné lieu à des variations aussi marquées des exportations en volume.

3.3 LES DÉPENSES D’INVESTISSEMENT PRIVÉ

Tandis que les dépenses d’investissement privé en termes réels ont généralement moins bien résisté, pendant la dernière récession, que lors des récessions précédentes dans les économies de l’OCDE, la différence est loin d’être aussi nette que pour les échanges internationaux

(cf. graphique 7). Il est probable que la modération actuelle des dépenses d’investissement soit imputable en grande partie à la réduction de la demande globale, bien que les dif cultés d’accès au nancement aient sans doute également constitué un frein à cet égard 9. La contraction de l’investissement privé total ne s’est pas démarquée jusqu’ici de celle constatée lors des plus graves récessions ayant touché l’OCDE et, en moyenne, des crises systémiques passées. Le passé témoigne que l’investissement privé connaît une faiblesse durable après une crise systémique. En moyenne, les crises nancières dans l’OCDE ont suscité un ajustement des dépenses d’investissement privé d’une durée inhabituelle par rapport aux autres récessions, et en particulier au titre de l’investissement immobilier (cf. graphique 8). La reprise de l’investissement immobilier à la suite des crises systémiques a été généralement très faible en comparaison tant des récessions classiques dans les économies de l’OCDE que des crises non systémiques, reflétant probablement des ajustements de bilan dans les secteurs réel et nancier, associés à une modération de la demande et de l’offre de crédit.

Dans les crises antérieures, l’évolution des dépenses d’investissement privé, ainsi que des dépenses de consommation, peut être attribuée en partie à

Graphique 7 FBCF en volume

(variations annuelles en pourcentage ; données trimestrielles)

- 15

- 10

- 5

0

5

10

15

- 15

- 10

- 5

0

5

10

15

T-8 T-4 T T+4 T+8 T+12 T+16

Intervalle interquartile du cycleCrises systémiquesCrises non systémiquesCycle normal moyen

Zone euro (récession la plus récente)

Sources : BCE et OCDENote : Cf. la note du graphique 5

Graphique 8 Investissement en volume dans l’immobilier résidentiel

(variations annuelles en pourcentage ; données trimestrielles)

- 15

- 10

- 5

0

5

10

15

- 15

- 10

- 5

0

5

10

15

T-8 T-4 T T+4 T+8 T+12 T+16

Intervalle interquartile du cycle

Crises non systémiques

Zone euro (récession la plus récente)

Cycle normal moyen

Crises systémiques

Sources : BCE et OCDENote : Cf. la note du graphique 5

9 Cf. l’encadré intitulé L’investissement dans la zone euro dans le contexte du recul actuel de l’activité du Bulletin mensuel de juillet 2009

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ARTICLES

La récente récession de la zone euro

dans une perspective historique

l’incidence de ces crises sur le secteur bancaire. Comme l’indique l’encadré 3, l’expérience des crises passées montre que les faiblesses concomitantes du

secteur bancaire sont généralement durables, d’où la nécessité de suivre de près leurs évolutions et leurs retombées macroéconomiques.

Encadré 3

LE SECTEUR BANCAIRE DURANT LES CRISES SYSTÉMIQUES : LES LEÇONS DU PASSÉ

Le secteur bancaire a été à l’épicentre de la crise nancière et économique mondiale actuelle. En particulier, les lourdes pertes liées aux expositions des banques sur les marchés très affaiblis du crédit structuré ainsi que les dépréciations enregistrées dans leurs portefeuilles de prêts dans un contexte d’aggravation de la récession ont mis en péril la viabilité du secteur bancaire et son rôle essentiel de nancement de l’économie. Les gouvernements et les banques centrales ont réagi à ces dé s majeurs en prenant des mesures fermes et de grande ampleur a n de restaurer la stabilité et la bonne santé du secteur bancaire et, partant, de l’économie dans son ensemble. A n d’évaluer l’ampleur de la dernière crise nancière et le succès des diverses mesures de soutien prises par les autorités, le présent encadré compare les évolutions du système bancaire de la zone euro et de celui des États-Unis pendant la dernière crise avec celles intervenues durant les crises nancières et les récessions antérieures dans les pays de l’OCDE.

Une comparaison est effectuée à partir de l’évolution moyenne d’indicateurs relatifs à (a) la capitalisation du système bancaire, (b) l’activité de prêt des banques, (c) l’activité bancaire internationale et (d) la taille du système bancaire, sur la période entourant les crises nancières et les récessions (cf. graphiques A à D). S’agissant des crises nancières, l’analyse porte sur les épisodes qui se sont déroulés dans les pays de l’OCDE depuis 1979 1.

Chaque graphique retrace l’évolution moyenne d’un indicateur spéci que lors de toutes les crises bancaires pour lesquelles des données sont disponibles (ligne intitulée « Crises bancaires ») et pour les crises les plus sévères (ligne intitulée « Les 4 grandes crises »). Le trimestre où débute la crise est désigné par la lettre « T » et on suppose qu’il s’agit du premier trimestre de l’année au cours de laquelle la crise se propage 2. Les graphiques retracent également l’évolution des indicateurs durant les phases de récession normales du cycle d’activité dans les pays de l’OCDE qui ne se sont pas accompagnées d’une crise systémique au niveau du système nancier (ligne intitulée « Cycle normal »). Dans ce cas, le trimestre « T » se rapporte au trimestre où le PIB a atteint un point haut. En n, les graphiques présentent l’évolution des indicateurs durant la dernière crise nancière pour les États-Unis (ligne intitulée « États-Unis (crise la plus récente) ») et la zone euro (ligne intitulée « Zone euro (crise la plus récente) »), le trimestre « T » correspondant au premier trimestre 2008.

Le ratio d’endettement (c’est-à-dire le rapport entre le total des actifs et les fonds propres), présenté au graphique A, augmente généralement durant les crises nancières, dans la mesure où la diminution du total des actifs ne compense pas entièrement la diminution des fonds propres qui résulte essentiellement des pertes enregistrées. En revanche, durant les phases normales de récession conjoncturelle,

1 Les crises analysées ici sont différentes de celles étudiées dans le corps du texte en raison de problèmes de disponibilité des données. En particulier, l’étude porte sur les exemples suivants : Norvège 1987, États-Unis 1988, Finlande 1991, Suède 1991, Japon 1992, Islande 1993, Corée du sud 1997, Slovaquie 1998, Norvège 1987, Finlande 1991, Suède 1991 et Japon 1992. Les quatre dernières crises sont appelées les « quatre grandes crises ». Certains observateurs estiment que ces crises sont très similaires à l’épisode actuel en termes de déséquilibres observés lors de la formation de la crise et en ce qui concerne la sévérité de la phase initiale.

2 Selon la littérature sur ce sujet, il s’agit généralement de l’année au cours de laquelle un grand nombre d’établissements bancaires ont fait faillite ou bien où les autorités ont dû procéder à des interventions de grande ampleur a n d’éviter des faillites et l’effondrement du secteur bancaire. Contrairement au corps du texte, l’encadré dé nit le trimestre « T » comme le moment où la crise débute. Les indicateurs bancaires analysés dans l’encadré réagissent rapidement à la crise, de sorte qu’en dé nissant « T » comme étant le moment où la crise se propage, on peut établir une distinction entre l’évolution des indicateurs au moment où la crise se prépare et durant sa propagation.

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Graphique A Endettement dans le secteur bancaire

(indice : trimestre T-12 = 100)

9095

100105110115120125130

9095

100105110115120125130

T-12 T-8 T-4 T T+4 T+8 T+12 T+16 T+20 T+24 T+28

Moyenne du cycle normal

Crises bancaires Les 4 grandes crises

États-Unis (crise la plus récente)Zone euro (crise la plus récente)

Sources : OCDE, BCE et Système fédéral de réserveNotes : L’endettement est dé ni comme étant le rapport entre le total des actifs et les fonds propres. Les données relatives aux crises antérieures sont des données annuelles issues des statistiques bancaires de l’OCDE. Celles-ci ont été converties en données trimestrielles par interpolation linéaire. Pour les « Crises bancaires » et les « 4 grandes crises », le trimestre « T » correspond au début de la crise ; pour la « Moyenne du cycle normal », il correspond au trimestre où le PIB a atteint son point haut ; pour les « États-Unis (crise la plus récente) » et la « Zone euro (crise la plus récente) », le trimestre « T » correspond au premier trimestre 2008.

Graphique B Prêts au secteur privé, en termes réels

(indice : trimestre T-12 = 100)

90100110120130140150160170

90100110120130140150160170

T-8T-12 T-4 T T+4 T+8 T+12 T+16 T+20 T+24 T+28

Moyenne du cycle normal

Crises bancairesLes 4 grandes crises

États-Unis (crise la plus récente)Zone euro (crise la plus récente)

Sources : FMI, BCE et Système fédéral de réserveNotes : Les prêts sont dé atés de l’IPC. Cf., également, les notes du graphique A

l’endettement demeure globalement stable ou diminue. Il est intéressant de constater qu’en dépit de la sévérité de la dernière crise nancière mondiale, l’évolution de l’endettement dans le secteur bancaire aux États-Unis et dans la zone euro est restée globalement conforme à celle observée lors des récessions « normales ». Cette conclusion tend à démontrer que les politiques de recapitalisation et les garanties publiques sont parvenues à atténuer l’incidence de la dernière crise nancière 3.

La taille des portefeuilles de prêts des banques, en termes réels (cf. graphique B) stagne généralement pendant une très longue période après les crises nancières systémiques. Lors des quatre crises les plus graves, elle a diminué en moyenne pendant quatre ans. S’agissant de la dernière crise, la phase initiale a été assez comparable à une récession conjoncturelle normale, tant aux États-Unis que dans la zone euro.

L’activité bancaire internationale, mesurée ici comme étant la somme des actifs et passifs bancaires internationaux (cf. graphique C), diminue après les crises nancières puis stagne durant plusieurs années. La reprise intervient, en moyenne, au bout de huit ans. En revanche, les récessions conjoncturelles normales n’ont généralement pas de conséquence observable sur l’activité bancaire internationale. Au cours de la dernière crise nancière, l’évolution de cet indicateur aux États-Unis et dans la zone euro a été globalement conforme à celle observée lors des crises nancières antérieures.

En termes réels, le total des actifs bancaires (cf. graphique D) enregistre un recul faible et de courte durée après les crises nancières systémiques. Au cours des quatre crises les plus graves, le total des actifs a diminué sur une période allant de trois à quatre ans. Les récessions conjoncturelles normales

3 La détérioration de la rentabilité des banques lors des crises bancaires est nettement plus marquée que lors des cycles normaux (non représentés dans les graphiques) dans la mesure où les crises nancières engendrent des pertes systémiques. Lors des crises les plus graves, les pertes ont été enregistrées durant quatre ans en moyenne. La forte dégradation de la rentabilité des banques est un déterminant important du faible niveau de capitalisation bancaire dans les années suivant la crise.

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ARTICLES

La récente récession de la zone euro

dans une perspective historique

3.4 LES DÉPENSES DE CONSOMMATION PRIVÉE ET LE MARCHÉ DU TRAVAIL

Les dépenses de consommation privée ont fortement diminué dans la zone euro au cours de la dernière récession. Cette situation est conforme au scénario des crises antérieures, lors desquelles la consommation des ménages a eu également tendance à être plus faible que lors des récessions classiques (cf. graphique 9). Deux facteurs sont à l’origine de la faiblesse des dépenses de consommation privée. Premièrement, la modération de la consommation traduit en partie une hausse du taux d’épargne des ménages, qui renforcent leur épargne de précaution

pour nancer des pertes de revenus imprévues ou accroissent l’épargne accumulée au long du cycle de vie pour absorber leurs pertes de bilan 10. De fait, un degré d’incertitude exceptionnellement élevé, associé à une baisse généralisée des prix des actifs, a contribué à une hausse brutale du taux d’épargne des ménages de la zone euro à partir du troisième trimestre 2008. Deuxièmement, les

Graphique C Avoirs et engagements extérieurs des banques en monnaie locale, en termes réels

(indice : trimestre T-12 = 100)

90

110

130

150

170

190

210

90

110

130

150

170

190

210

T-12 T-8 T-4 T T+4 T+8 T+12T+16T+20T+24T+28

Moyenne du cycle normal

Crises bancairesLes 4 grandes crises

États-Unis (crise la plus récente)Zone euro (crise la plus récente)

Sources : BRI et FMINotes : Les avoirs et engagements extérieurs sont convertis en monnaie locale et dé atés de l’IPC. La rubrique « Zone euro (crise la plus récente) » correspond à la somme des avoirs et des engagements des douze pays de la zone euro pour lesquels la BRI dispose de données depuis le premier trimestre 2005 (Belgique, Allemagne, Irlande, Grèce, Espagne, France, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Autriche, Portugal et Finlande). Cf., également, les notes du graphique A

Graphique D Total des actifs des banques, en termes réels

(indice : trimestre T-12 = 100)

90100110

120130140

150160170

90100110

120130140

150160170

T-12 T-8 T-4 T T+4 T+8 T+12 T+16 T+20 T+24 T+28

Moyenne du cycle normal

Crises bancairesLes 4 grandes crises

États-Unis (crise la plus récente)Zone euro (crise la plus récente)

Sources : OCDE, FMI, BCE et Système fédéral de réserveNotes : Les actifs sont dé atés de l’IPC. Les données relatives aux crises antérieures sont des données annuelles issues des statistiques bancaires de l’OCDE. Elles ont été converties en données trimestrielles. Cf., également, les notes du graphique A

10 Tandis que la hausse de la valeur des avoirs semble avoir été un substitut important à l’épargne traditionnelle des ménages au long du cycle de vie ces dernières années, ce facteur a été plus prépondérant aux États-Unis que dans les grandes économies de la zone euro (cf., par exemple, P. Hiebert, Household Saving and Asset Valuations in Selected Industrialised Countries, Banque de réserve d’Australie, Research Discussion Paper n° 7, 2006).

n’ont généralement pas de conséquence observable sur le total des actifs. Durant les prémices de la dernière crise nancière, le total des actifs réels aux États-Unis et dans la zone euro a progressé plus rapidement que lors des crises nancières antérieures.

Tout en gardant à l’esprit une réserve liée au fait qu’une crise nancière se constate en effectuant une moyenne entre un large éventail d’épisodes hétérogènes et de pays présentant des structures économiques et nancières différentes, les éléments présentés dans cet encadré indiquent que les interventions des autorités publiques ont pu atténuer, dans une certaine mesure, l’incidence de la crise nancière. Cela étant, la santé nancière du secteur bancaire doit continuer à faire l’objet d’une surveillance attentive, dans la mesure où l’expérience des crises antérieures montre que les faiblesses de ce secteur ont tendance à perdurer.

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dépenses de consommation privée ont également pâti de la baisse des revenus des ménages sous l’effet de la récession. En particulier, la croissance de l’emploi a fortement diminué, comme lors des crises nancières antérieures (cf. graphique 10). Dans les crises systémiques passées, l’emploi est resté atone longtemps après que le creux de l’activité économique a été atteint, ce qui explique que le taux de chômage soit resté par la suite à

un niveau nettement supérieur à celui d’avant la crise. Lors du dernier ralentissement, l’ajustement de l’emploi a été freiné par une réduction des heures travaillées par salarié, les entreprises maintenant leurs effectifs. Bien que cela puisse limiter l’ajustement à court terme, l’expérience des crises antérieures montre qu’une correction importante de l’emploi fait généralement suite à une crise nancière, notamment lorsqu’elle s’est accompagnée d’une accumulation de capacités excédentaires dans certains secteurs (comme le secteur nancier et la construction dans l’épisode actuel).

Le ralentissement de la croissance de la rémunération réelle des salariés a été jusqu’ici plus modéré qu’au cours des récessions précédentes (cf. graphique 11). Cette situation résulte en partie d’un ajustement moins prononcé de l’emploi, ainsi que du recul de l’in ation, ce qui a contribué à soutenir les salaires réels. Elle traduit également le fait que de nombreux accords salariaux ont été conclus en 2008, à un moment où les perspectives économiques étaient plus favorables et l’in ation plus élevée. Dans le passé, le échissement de la croissance des salaires réels a été beaucoup plus important lors des récessions consécutives à une crise nancière, les salaires réels accusant des baisses marquées pendant plusieurs années.

Graphique 9 Consommation privée en volume

(variations annuelles en pourcentage ; données trimestrielles)

- 4

- 2

0

2

4

6

- 4

- 2

0

2

4

6

T-8 T-4 T T+4 T+8 T+12 T+16

Intervalle interquartile du cycle

Crises non systémiques

Zone euro (récession la plus récente)

Cycle normal moyen

Crises systémiques

Sources : BCE et OCDENote : Cf. la note du graphique 5

Graphique 10 Emploi

(variations annuelles en pourcentage ; données trimestrielles)

- 4

- 3

- 2

- 1

0

1

2

3

- 4

- 3

- 2

- 1

0

1

2

3

T-8 T-4 T T+4 T+8 T+12 T+16

Intervalle interquartile du cycle

Crises non systémiques

Zone euro (récession la plus récente)

Cycle normal moyen

Crises systémiques

Sources : BCE et OCDENote : Cf. la note du graphique 5

Graphique 11 Rémunération réelle des salariés

(variations annuelles en pourcentage ; données trimestrielles)

- 6

- 4

- 2

0

2

4

6

8

- 6

- 4

- 2

0

2

4

6

8

T-8 T-4 T T+4 T+8 T+12 T+16

Étendue du cycleCrises systémiques

Cycle normal moyen

Zone euro (récession la plus récente)

Crises non systémiques

Sources : BCE et OCDENote : Cf. la note du graphique 5

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BCEBulletin mensuelNovembre 2009 113

ARTICLES

La récente récession de la zone euro

dans une perspective historique

L’observation des tendances générales des dépenses de consommation privée lors des reprises antérieures montre qu’un redressement des dépenses des ménages a conforté le retour à la croissance économique lors des récessions classiques comme lors des crises non systémiques. En revanche, les crises systémiques ont été associées à une faiblesse beaucoup plus durable des dépenses des ménages, dont la dynamique a été analogue à celle des dépenses d’investissement privé. Ces évolutions résultent probablement de facteurs sous-jacents communs, comme l’ajustement des bilans et la limitation des ux de crédit.

4 CONCLUSION

Le présent article s’est attaché à placer la récente récession dans une perspective historique, en examinant l’expérience de la zone euro (ou d’un agrégat synthétique de la zone avant 1999) et celle des autres économies de l’OCDE depuis 1970, tant à la suite des récessions que pendant les crises. Bien que les pro ls des récessions et des reprises associées à ces épisodes aient des caractéristiques singulières, certaines régularités empiriques peuvent néanmoins être identi ées. En particulier, le comportement des agrégats macroéconomiques durant le dernier ralentissement observé dans la zone euro ressemble à de nombreux égards à celui des crises nancières précédentes des économies de l’OCDE. Toutefois, un facteur ayant contribué à aggraver la sévérité du dernier ralentissement a été la forte contraction des échanges mondiaux, venue s’ajouter aux reculs marqués, plus traditionnels, de la consommation privée et des dépenses d’investissement constatés lors des épisodes de crise antérieurs dans les pays de l’OCDE. La diminution brutale du volume des échanges a largement dépassé les baisses observées auparavant au sein de l’OCDE, re étant non seulement la dimension mondiale de cette récession, mais également le développement des liens interrégionaux au cours des dernières années, ainsi qu’une certaine dé cience du nancement des échanges commerciaux en raison de la crise.

Dans le même temps, l’ampleur et le périmètre de la crise nancière ont suscité une réponse très vigoureuse de la politique macroéconomique.

L’Eurosystème a réagi rapidement pour limiter les effets de la crise nancière et apporté un soutien considérable aux ménages et aux entreprises. Les mesures gouvernementales ont également apporté un soutien essentiel à l’activité économique et à la stabilité nancière.

Le pro l des reprises consécutives aux périodes antérieures de crise financière indique que la reprise économique sera probablement très progressive dans la zone euro. L’incertitude restera probablement forte tout au long du chemin de la reprise économique. En effet, cette crise a révélé la nécessité d’ajustements fondamentaux des bilans des secteurs nancier et non nancier, un processus qui pèse sur la demande et dont la réalisation prend généralement un certain temps. En n, les crises nancières s’accompagnant habituellement d’une forte expansion budgétaire, la période qui suit appelle généralement un assainissement des nances publiques.

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STATISTIQUES DE LA ZONE EURO

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BCEBulletin mensuelNovembre 2009 S 3

TABLE DES MATIÈRES 1

VUE D’ENSEMBLE DE LA ZONE EURO Tableau synthétique des indicateurs économiques de la zone euro S5

1 STATISTIQUES DE POLITIQUE MONÉTAIRE 1.1 Situation financière consolidée de l’Eurosystème S6 1.2 Taux directeurs de la BCE S7 1.3 Opérations de politique monétaire de l’Eurosystème effectuées par voie d’appels d’offres S8 1.4 Statistiques de réserves obligatoires et de liquidité S9

2 STATISTIQUES MONÉTAIRES ET FINANCIÈRES 2.1 Bilan agrégé des IFM de la zone euro S10 2.2 Bilan consolidé des IFM de la zone euro S11 2.3 Statistiques monétaires S12 2.4 Prêts accordés par les IFM, ventilation S14 2.5 Dépôts détenus auprès des IFM, ventilation S17 2.6 Titres détenus par les IFM, ventilation S20 2.7 Ajustements d’une sélection de postes du bilan des IFM S21 2.8 Ventilation par devises d’une sélection d’actifs et de passifs des IFM S22 2.9 Bilan agrégé des OPCVM de la zone euro S24 2.10 Ventilation des actifs des OPCVM de la zone euro par stratégies de placement et catégories d’investisseurs S25

3 COMPTES DE LA ZONE EURO 3.1 Comptes économiques et financiers intégrés par secteurs institutionnels S26 3.2 Comptes non financiers de la zone euro S30 3.3 Ménages S32 3.4 Sociétés non financières S33 3.5 Sociétés d’assurance et fonds de pension S34

4 MARCHÉS FINANCIERS 4.1 Titres, autres que des actions, par échéances initiales, lieu de résidence de l’émetteur et devises S35 4.2 Émissions par les résidents de la zone euro de titres, autres que des actions, par secteurs émetteurs et par instruments S36 4.3 Taux de croissance des titres, autres que des actions, émis par les résidents de la zone euro S38 4.4 Actions cotées émises par les résidents de la zone euro S40 4.5 Taux d’intérêt appliqués par les IFM aux dépôts et prêts en euros des résidents de la zone euro S42 4.6 Taux d’intérêt du marché monétaire S44 4.7 Courbes des taux de la zone euro S45 4.8 Indices boursiers S46

5 PRIX, PRODUCTION, DEMANDE ET MARCHÉ DU TRAVAIL 5.1 IPCH, autres prix et coûts S47 5.2 Production et demande S50 5.3 Marché du travail S54

1) De plus amples informations peuvent être obtenues à l’adresse suivante : [email protected]. Se reporter à la page Statistical Data Warehouse (entrepôt de données statistiques) de la partie Statistics du site (http://sdw.ecb.europa.eu) pour des séries plus longues et des données plus détaillées.

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BCEBulletin mensuelNovembre 2009S 4

6 FINANCES PUBLIQUES 6.1 Recettes, dépenses et déficit/excédent S55 6.2 Dette S56 6.3 Variation de la dette S57 6.4 Recettes, dépenses et déficit/excédent trimestriels S58 6.5 Dette trimestrielle et variation de la dette S59 7 BALANCE DES PAIEMENTS ET POSITION EXTÉRIEURE 7.1 État récapitulatif de la balance des paiements S60 7.2 Compte de transactions courantes et compte de capital S61 7.3 Compte financier S63 7.4 Présentation monétaire de la balance des paiements S69 7.5 Échanges de biens S70

8 TAUX DE CHANGE 8.1 Taux de change effectifs S72 8.2 Taux de change bilatéraux S73

9 ÉVOLUTIONS HORS DE LA ZONE EURO 9.1 Dans les autres États membres de l’UE S74 9.2 Aux États-Unis et au Japon S75

LISTE DES GRAPHIQUES S76

NOTES TECHNIQUES S77

NOTES GÉNÉRALES S83

Conventions utilisées dans les tableaux« – » données inexistantes/non pertinentes« . » données non encore disponibles« ... » néant ou négligeable(p) provisoirecvs corrigé des variations saisonnières(e) estimation

ÉLARGISSEMENT DE LA ZONE EURO À LA SLOVAQUIE LE 1ER JANVIER 2009

Sauf indication contraire, toutes les séries de données relatives aux observations concernant 2009 ont trait à l’Euro 16 (la zone euro intégrant la Slovaquie) pour l’ensemble des séries chronologiques. En ce qui concerne les taux d’intérêt, les statistiques monétaires et l’IPCH (et, pour des raisons de cohérence, les composantes et contreparties de M3 et les composantes de l’IPCH), les séries statistiques relatives à la zone euro recouvrent les États membres de l’UE ayant adopté l’euro avant la période sur laquelle portent les statistiques. Le cas échéant, ce point est précisé dans une note figurant au bas du tableau en question. En ce qui concerne ces statistiques, lorsque les données sous-jacentes sont disponibles, les variations en valeur absolue et en pourcentage pour les années d’entrée dans la zone euro de la Grèce (2001), de la Slovénie (2007), de Chypre (2008), de Malte (2008) et de la Slovaquie (2009), calculées à partir de bases couvrant l’année précédant celle de l’entrée, utilisent une série de données qui prend en compte l’incidence de l’intégration de ces pays dans la zone euro. Les données historiques relatives à la zone euro avant l’entrée de la Slovaquie peuvent être consultées sur le site internet de la BCE à l’adresse suivante : http://www.ecb.europa.eu/stats/services/downloads/html/index.en.html.

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BCEBulletin mensuelNovembre 2009 S 5

T a b l e a u s y n t h é t i q u e d e s i n d i c a t e u r s é c o n o m i q u e s d e l a z o n e e u r o(variations annuelles en pourcentage, sauf indication contraire)

VUE D’ENSEMBLE DE LA ZONE EURO

1. Évolutions monétaires et taux d’intérêt 1)

M1 2) M2 2) M3 2), 3) M3 2), 3) Moyenne mobile

sur 3 mois (centrée)

Prêts des IFM aux résidents

de la zone eurohors IFM

et administrations publiques 2)

Titres autres que des actions

émis en euros par les non-IFM 2)

Taux d’intérêt à 3 mois (Euribor,

% annuel, moyennes

sur la période)

Taux au comptant

à 10 ans (% annuel,

n de période) 4)

1 2 3 4 5 6 7 82007 6,5 9,9 11,2 – 10,8 18,6 4,28 4,38 2008 2,4 9,6 9,7 – 9,5 18,8 4,64 3,69 2008 T4 2,7 8,9 8,2 – 7,3 20,1 4,24 3,69 2009 T1 5,3 7,3 6,1 – 4,6 26,2 2,01 3,77

T2 8,0 5,5 4,4 – 2,1 27,9 1,31 3,99 T3 12,3 4,5 2,8 – 0,4 . 0,87 3,64

2009 Mai 8,0 5,1 3,8 4,1 1,8 28,0 1,28 4,18 Juin 9,4 4,9 3,6 3,5 1,4 26,1 1,23 3,99 Juillet 12,2 4,7 3,0 3,1 0,6 27,0 0,97 3,74 Août 13,6 4,6 2,6 2,5 0,1 24,4 0,86 3,68 Septembre 12,8 3,6 1,8 . -0,3 . 0,77 3,64 Octobre . . . . . . 0,74 3,68

2. Prix, production, demande et marché du travail 5)

IPCH 1) Prix à la production

Coûts horaires

de main-d’œuvre

PIB en volume Production industrielle

(hors construction)

Taux d’utilisation des capacités

de production dans l’industrie manufacturière

(%)

Emploi Chômage (% de la

population active)

1 2 3 4 5 6 7 82007 2,1 2,7 2,5 2,8 3,7 84,1 1,8 7,5 2008 3,3 6,1 3,4 0,7 -1,7 81,8 0,8 7,5 2009 T1 1,0 -2,0 3,6 -4,9 -18,5 72,5 -1,2 8,8

T2 0,2 -5,7 4,0 -4,8 -18,6 70,0 -1,8 9,3 T3 -0,4 -7,9 . . . 70,1 . 9,6

2009 Mai 0,0 -5,9 – – -17,7 – – 9,3Juin -0,1 -6,5 – – -16,7 – – 9,4Juillet -0,7 -8,4 – – -15,9 69,6 – 9,5Août -0,2 -7,5 – – -15,2 – – 9,6Septembre -0,3 -7,7 – – . – – 9,7Octobre -0,1 . – – . 70,7 – .

3. Balance des paiements, avoirs de réserve et taux de change(montants en milliards d’euros, sauf indication contraire)

Balance des paiements ( ux nets) Avoirs de réserve (encours en n

de période)

Taux de change effectif de l’euro : TCE–21 6) (indice T1 1999 = 100)

Taux de change EUR/USD

Comptes de transactions

courantes et de capital

Investissements directs

Investissements de portefeuille

Nominal Réel (sur la base de

l’IPC)Biens

1 2 3 4 5 6 7 82007 15,7 46,0 -72,9 151,3 347,2 107,9 109,0 1,3705 2008 -133,3 -11,4 -189,0 350,5 374,2 113,0 113,6 1,4708 2008 T4 -30,5 -1,9 -61,1 152,7 374,2 109,1 109,6 1,3180 2009 T1 -36,6 -7,7 -58,8 129,9 395,7 111,9 112,2 1,3029

T2 -17,4 12,5 -0,6 98,1 381,5 113,2 113,4 1,3632 T3 . . . . 430,8 114,3 114,2 1,4303

2009 Mai -13,0 2,0 6,0 37,9 392,2 113,0 113,2 1,3650 Juin 3,8 6,5 -11,4 42,0 381,5 114,0 114,2 1,4016 Juillet 10,7 12,6 8,5 -3,0 386,5 113,8 113,7 1,4088 Août -3,5 -0,6 3,8 53,4 428,0 113,9 113,9 1,4268 Septembre . . . . 430,8 115,2 115,0 1,4562 Octobre . . . . . 116,6 116,3 1,4816

Sources : BCE, Commission européenne (Eurostat et DG Affaires économiques et nancières) et ReutersNote : Pour plus de précisions, cf. les tableaux correspondants de cette section1) Les données re ètent la modi cation de la composition de la zone euro. Pour plus de précisions, cf. les notes générales2) Les variations annuelles en pourcentage des données mensuelles sont des données de n de mois, tandis que celles des données trimestrielles et annuelles se rapportent à la variation

annuelle en moyenne sur la période. Cf. les notes techniques pour plus de détails3) M3 et ses composantes ne recouvrent pas les avoirs des non-résidents de la zone euro en titres d’OPCVM monétaires et en titres de créance d’une durée ! à 2 ans.4) Calculés à partir des courbes de rendements d’obligations notées AAA émises par les administrations centrales de la zone euro. Pour plus d’informations, cf. la section 4.75) Sauf indication contraire, les données se rapportent à l’Euro 16.6) Pour la dé nition des groupes de partenaires commerciaux et d’autres informations, cf. les notes générales

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BCEBulletin mensuelNovembre 2009S 6

STATISTIQUES DE POLITIQUE MONÉTAIRE11 . 1 S i t u a t i o n f i n a n c i è r e c o n s o l i d é e d e l ’ E u r o s y s t è m e (montants en millions d’euros)

1. Actif9 octobre 2009 16 octobre 2009 23 octobre 2009 30 octobre 2009

Avoirs et créances en or 238 167 238 168 238 169 238 169 Créances en devises sur les non-résidents de la zone euro 193 681 194 322 195 007 194 720 Créances en devises sur les résidents de la zone euro 48 937 47 732 44 109 43 030 Créances en euros sur les non-résidents de la zone euro 15 418 15 007 15 313 16 430 Concours en euros aux établissements de crédit de la zone euro 694 579 691 350 679 583 672 303

Opérations principales de re nancement 62 620 62 265 50 503 49 360 Opérations de re nancement à plus long terme 631 850 628 967 628 964 622 749 Cessions temporaires de réglage n 0 0 0 0 Cessions temporaires à des ns structurelles 0 0 0 0 Facilité de prêt marginal 85 94 79 139 Appels de marge versés 25 24 38 56

Autres créances en euros sur les établissements de crédit de la zone euro 23 969 22 176 21 115 19 860 Titres en euros émis par les résidents de la zone euro 322 880 324 173 325 438 323 540

Titres détenus à des ns de politique monétaire 17 353 18 299 19 746 20 641 Autres titres 305 527 305 874 305 692 302 899

Créances en euros sur les administrations publiques 36 204 36 205 36 205 36 195 Autres actifs 228 907 232 255 231 184 234 753 Total de l’actif 1 802 742 1 801 388 1 786 122 1 779 000

2. Passif9 octobre 2009 16 octobre 2009 23 octobre 2009 30 octobre 2009

Billets en circulation 772 263 770 871 768 735 771 610 Engagements en euros envers les établissements de crédit de la zone euro 321 317 321 978 300 265 277 334

Comptes courants (y compris les réserves obligatoires) 176 524 253 982 219 566 189 499 Facilité de dépôt 144 784 67 995 80 697 87 833 Reprises de liquidité en blanc 0 0 0 0 Cessions temporaires de réglage n 0 0 0 0 Appels de marge reçus 9 1 1 1

Autres engagements en euros envers les établissements de crédit de la zone euro 169 312 368 412 Certi cats de dette émis 0 0 0 0 Engagements en euros envers d’autres résidents de la zone euro 152 328 158 272 167 352 182 279 Engagements en euros envers les non-résidents de la zone euro 78 874 70 877 69 651 65 750 Engagements en devises envers les résidents de la zone euro 4 551 3 959 2 456 4 532 Engagements en devises envers les non-résidents de la zone euro 8 133 9 323 11 043 8 127 Contrepartie des droits de tirage spéciaux alloués par le FMI 50 906 50 906 50 906 50 906 Autres passifs 148 991 149 679 150 135 152 838 Comptes de réévaluation 192 254 192 254 192 254 192 254 Capital et réserves 72 957 72 957 72 957 72 957 Total du passif 1 802 742 1 801 388 1 786 122 1 779 000

Source : BCE

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BCEBulletin mensuelNovembre 2009 S 7

STATISTIQUES DE LA ZONE EURO

Statistiques de politique monétaire

1 . 2 T a u x d i r e c t e u r s d e l a B C E (niveaux en pourcentage annuel ; variations en points de pourcentage)

Avec effet à compter du 1)

Facilité de dépôt Opérations principales de re nancement Facilité de prêt marginalAppels d’offres

à taux xeAppels d’offres à taux variable

Variation

Taux xe Taux de soumission minimal

Niveau Variation Niveau Niveau Niveau Variation1 2 3 4 5 6 7

1999 1er janvier 2,00 ! 3,00 ! ! 4,50 !4 2) 2,75 0,75 3,00 ! ... 3,25 -1,25

22 2,00 -0,75 3,00 ! ... 4,50 1,25 9 avril 1,50 -0,50 2,50 ! -0,50 3,50 -1,00 5 novembre 2,00 0,50 3,00 ! 0,50 4,00 0,50

2000 4 février 2,25 0,25 3,25 ! 0,25 4,25 0,25 17 mars 2,50 0,25 3,50 ! 0,25 4,50 0,25 28 avril 2,75 0,25 3,75 ! 0,25 4,75 0,25 9 juin 3,25 0,50 4,25 ! 0,50 5,25 0,50

28 3) 3,25 ... ! 4,25 ... 5,25 ... 1er septembre 3,50 0,25 ! 4,50 0,25 5,50 0,25 6 octobre 3,75 0,25 ! 4,75 0,25 5,75 0,25

2001 11 mai 3,50 -0,25 ! 4,50 -0,25 5,50 -0,25 31 août 3,25 -0,25 ! 4,25 -0,25 5,25 -0,25 18 septembre 2,75 -0,50 ! 3,75 -0,50 4,75 -0,50 9 novembre 2,25 -0,50 ! 3,25 -0,50 4,25 -0,50

2002 6 décembre 1,75 -0,50 ! 2,75 -0,50 3,75 -0,50 2003 7 mars 1,50 -0,25 ! 2,50 -0,25 3,50 -0,25

6 juin 1,00 -0,50 ! 2,00 -0,50 3,00 -0,50 2005 6 décembre 1,25 0,25 ! 2,25 0,25 3,25 0,25 2006 8 mars 1,50 0,25 ! 2,50 0,25 3,50 0,25

15 juin 1,75 0,25 ! 2,75 0,25 3,75 0,25 9 août 2,00 0,25 ! 3,00 0,25 4,00 0,25

11 octobre 2,25 0,25 ! 3,25 0,25 4,25 0,25 13 décembre 2,50 0,25 ! 3,50 0,25 4,50 0,25

2007 14 mars 2,75 0,25 ! 3,75 0,25 4,75 0,25 13 juin 3,00 0,25 ! 4,00 0,25 5,00 0,25

2008 9 juillet 3,25 0,25 ! 4,25 0,25 5,25 0,25 8 octobre 2,75 -0,50 ! ! ! 4,75 -0,50 9 4) 3,25 0,50 ! ! ! 4,25 -0,50 15 5) 3,25 ... 3,75 ! -0,50 4,25 ... 12 novembre 2,75 -0,50 3,25 ! -0,50 3,75 -0,50 10 décembre 2,00 -0,75 2,50 ! -0,75 3,00 -0,75

2009 21 janvier 1,00 -1,00 2,00 ! -0,50 3,00 ... 11 mars 0,50 -0,50 1,50 ! -0,50 2,50 -0,50 8 avril 0,25 -0,25 1,25 ! -0,25 2,25 -0,25 13 mai 0,25 ... 1,00 ! -0,25 1,75 -0,50

Source : BCE1) Du 1er janvier 1999 au 9 mars 2004, la date fait référence aux facilités de dépôt et de prêt marginal. Pour les opérations principales de re nancement, les modi cations du taux sont

effectives à compter de la première opération qui suit la date indiquée. La modi cation du 18 septembre 2001 a pris effet à cette date. À compter du 10 mars 2004, la date fait référence aux facilités de dépôt et de prêt marginal et aux opérations principales de re nancement (modi cations effectives à compter de la première opération principale de re nancement qui suit les délibérations du Conseil des gouverneurs), sauf indication contraire.

2) Le 22 décembre 1998, la BCE a annoncé que, à titre de mesure exceptionnelle, un corridor étroit de 50 points serait appliqué entre le taux de la facilité de prêt marginal et celui de la facilité de dépôt pour la période du 4 au 21 janvier 1999, pour faciliter la transition des opérateurs de marché vers le nouveau régime.

3) Le 8 juin 2000, la BCE a annoncé que, à compter de l’opération devant être réglée le 28 juin, les opérations principales de re nancement de l’Eurosystème seraient effectuées par voie d’appels d’offres à taux variable. Le taux de soumission minimal est le taux d’intérêt le plus bas auquel les contreparties peuvent présenter leurs soumissions.

4) À compter du 9 octobre 2008, la BCE a réduit le corridor constitué par les taux des facilités permanentes de 200 points de base à 100 points de base autour du taux d’intérêt des opérations principales de re nancement. Le corridor des facilités permanentes a été rétabli à 200 points de base à compter du 21 janvier 2009.

5) Le 8 octobre 2008, la BCE a annoncé qu’à compter de l’opération devant être réglée le 15 octobre, les opérations principales de re nancement hebdomadaires seront effectuées par le biais d’une procédure d’appel d’offres à taux xe, la totalité des soumissions étant servie au taux appliqué aux opérations principales de re nancement. Cette modi cation annule la décision précédente (prise le même jour) d’abaisser de 50 points de base le taux de soumission minimal appliqué aux opérations principales de re nancement effectuées par voie d’appels d’offres à taux variable.

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BCEBulletin mensuelNovembre 2009S 8

1 . 3 O p é r a t i o n s d e p o l i t i q u e m o n é t a i r e d e l ’ E u r o s y s t è m e e f f e c t u é e s p a r v o i e d ’ a p p e l s d ’ o f f r e s 1 ) , 2 )

(montants en millions d’euros ; taux d’intérêt en pourcentage annuel)

1. Opérations principales de re nancement et de re nancement à plus long terme 3), 4)

Date de règlement Soumissions (montant)

Nombre de participants

Adjudications (montant)

Appels d’offresà taux xe

Appels d’offres à taux variable Durée (en nombre

de jours)Taux xe Taux de soumission minimal

Taux marginal 5) Taux moyen pondéré

1 2 3 4 5 6 7 8Opérations principales de re nancement

2009 8 juillet 106 406 397 106 406 1,00 ! ! ! 7 15 100 294 389 100 294 1,00 ! ! ! 7 22 88 272 396 88 272 1,00 ! ! ! 7 29 94 780 382 94 780 1,00 ! ! ! 7 5 août 80 785 348 80 785 1,00 ! ! ! 7

12 73 596 320 73 596 1,00 ! ! ! 7 19 76 056 330 76 056 1,00 ! ! ! 7 26 77 530 325 77 530 1,00 ! ! ! 7 2 septembre 72 086 286 72 086 1,00 ! ! ! 7 9 93 285 311 93 285 1,00 ! ! ! 7

16 87 800 318 87 800 1,00 ! ! ! 7 23 85 004 332 85 004 1,00 ! ! ! 7 30 66 767 244 66 767 1,00 ! ! ! 7 7 octobre 62 620 224 62 620 1,00 ! ! ! 7

14 61 565 218 61 565 1,00 ! ! ! 7 21 49 803 224 49 803 1,00 ! ! ! 7 28 48 660 188 48 660 1,00 ! ! ! 7 4 novembre 46 201 170 46 201 1,00 ! ! ! 7

Opérations de re nancement à plus long terme2009 12 août 30 686 90 30 686 1,00 ! ! - 28

13 13 024 20 13 024 1,00 ! ! ! 91 13 11 875 53 11 875 1,00 ! ! ! 182 27 8 321 35 8 321 1,00 ! ! ! 91 9 septembre 10 627 45 10 627 1,00 ! ! ! 35

10 3 686 23 3 686 1,00 ! ! ! 182 10 3 161 14 3 161 1,00 ! ! ! 91 1er octobre 2 769 19 2 769 1,00 ! ! ! 77 1er 75 241 589 75 241 1,00 ! ! ! 364 8 1 128 8 1 128 1,00 ! ! ! 98 8 2 368 22 2 368 1,00 ! ! ! 182

14 7 741 19 7 741 1,00 ! ! ! 28 29 3 284 25 3 284 1,00 ! ! ! 91

2. Autres opérations par voie d’appels d’offresDate de règlement Type d’opération Soumissions

(montant)Nombre de

participantsAdjudications

(montant)Appels d’offres

à taux xeAppels d’offres à taux variable Durée

(en nombre de jours)Taux xe Taux de

soumission minimal

Taux de soumission

maximal

Taux marginal 5)

Taux moyen

pondéré1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

2008 6 octobre Reprise de liquidité en blanc 171 947 111 171 947 4,25 ! ! ! ! 1 7 Reprise de liquidité en blanc 147 491 97 147 491 4,25 ! ! ! ! 1 9 Opération de cession temporaire 24 682 99 24 682 3,75 ! ! ! ! 6

11 novembre Reprise de liquidité en blanc 149 656 117 79 940 - ! 3,75 3,60 3,51 1 9 décembre Reprise de liquidité en blanc 152 655 95 137 456 ! ! 3,25 3,05 2,94 1

2009 20 janvier Reprise de liquidité en blanc 143 835 103 140 013 ! ! 2,50 2,30 2,15 1 10 février Reprise de liquidité en blanc 130 435 119 129 135 ! ! 2,00 1,80 1,36 1 10 mars Reprise de liquidité en blanc 111 502 119 110 832 ! ! 2,00 1,80 1,52 1 7 avril Reprise de liquidité en blanc 105 486 114 103 876 ! ! 1,50 1,30 1,12 1 12 mai Reprise de liquidité en blanc 109 091 128 108 056 ! ! 1,25 1,05 0,93 1 9 juin Reprise de liquidité en blanc 91 551 101 57 912 ! ! 1,00 0,80 0,77 1 7 juillet Reprise de liquidité en blanc 279 477 165 275 986 ! ! 1,00 0,80 0,64 1

11 août Reprise de liquidité en blanc 238 847 159 238 345 ! ! 1,00 0,80 0,70 1 8 septembre Reprise de liquidité en blanc 196 299 157 195 099 ! ! 1,00 0,80 0,73 1 13 octobre Reprise de liquidité en blanc 170 131 160 169 680 ! ! 1,00 0,80 0,74 1

Source : BCE1) Les montants indiqués peuvent différer légèrement de ceux gurant dans la section 1.1, en raison de l’existence d’opérations ayant donné lieu à des adjudications, mais non encore réglées.2) Avec effet à compter d’avril 2002, les opérations d’appels d’offres scindés, c’est-à-dire les opérations d’une durée d’une semaine réalisées selon les modalités des appels d’offres normaux

parallèlement à une opération principale de re nancement, font partie des opérations principales de re nancement. Pour les opérations d’appels d’offres scindés effectuées avant cette date, cf. le tableau 2 de la section 1.3

3) Le 8 juin 2000, la BCE a annoncé que, à compter de l’opération devant être réglée le 28 juin 2000, les opérations principales de re nancement de l’Eurosystème seraient effectuées par voie d’appels d’offres à taux variable. Le taux de soumission minimal est le taux d’intérêt minimal auquel les contreparties peuvent présenter leurs soumissions.

4) Le 8 octobre 2008, la BCE a annoncé qu’à compter de l’opération devant être réglée le 15 octobre, les opérations principales de re nancement hebdomadaires seront effectuées par le biais d’une procédure d’appel d’offres à taux xe, la totalité des soumissions étant servie au taux appliqué aux opérations principales de re nancement.

5) Pour les opérations d’apport (de retrait) de liquidité, le taux marginal est le taux le plus bas (le plus haut) auquel les soumissions ont été acceptées.

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BCEBulletin mensuelNovembre 2009 S 9

STATISTIQUES DE LA ZONE EURO

Statistiques de politique monétaire

1 . 4 S t a t i s t i q u e s d e r é s e r v e s o b l i g a t o i r e s e t d e l i q u i d i t é (montants en milliards d’euros ; moyennes sur la période des positions quotidiennes, sauf indication contraire ; taux d’intérêt en pourcentage annuel)

3. LiquiditéPériode de

constitution prenant n en :

Facteurs d’élargissement de la liquidité Facteurs d’absorption de la liquidité Comptes courants des

établissements de crédit

Base monétaire

Opérations de politique monétaire de l’EurosystèmeAvoirs nets de l’Euro-

système en or et

en devises

Opérations principales

de re nance-

ment

Opérations de

re nancement à plus long

terme

Facilité de prêt

marginal

Autres opérations

d’apport de liquidité 2)

Facilité de dépôt

Autres opérations

de retrait de liquidité 3)

Billets en circulation

Dépôts de l’adminis tration centrale auprès

de l’Eurosystème

Autres facteurs

(net)

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 122007 327,5 173,0 278,6 0,3 0,0 0,4 2,2 644,6 61,9 !126,6 196,8 841,9 2008 580,5 337,3 457,2 2,7 0,0 200,9 4,9 731,1 107,8 114,3 218,7 1 150,7 2009 12 mai 512,4 239,7 426,9 0,7 0,0 42,7 3,1 757,5 141,9 13,7 220,8 1 021,0

9 juin 487,9 238,8 400,6 0,7 0,0 22,3 2,1 759,8 141,7 !15,8 217,9 1 000,0 7 juillet 457,1 221,4 504,9 1,3 0,0 119,7 9,9 763,1 137,9 !65,1 219,2 1 102,0 11 août 433,6 94,1 694,0 0,3 2,8 185,1 22,1 770,8 133,9 !103,9 216,9 1 172,8 8 septembre 427,6 74,8 645,4 0,3 8,4 136,7 18,5 769,1 125,7 !110,4 216,9 1 122,7 13 octobre 421,4 79,1 616,9 0,3 14,3 109,6 12,9 768,8 139,0 !113,1 214,7 1 093,1

Source : BCE1) Fin de période2) Dont la liquidité fournie dans le cadre du programme d’achat d’obligations sécurisées de l’Eurosystème3) Dont la liquidité absorbée dans le cadre des opérations de swaps de change de l’Eurosystème. Pour de plus amples informations, se reporter à : http://www.ecb.europa.eu/mopo/liq/

html/index.en.html

1. Assiette de réserves des établissements de crédit assujettis aux réserves obligatoiresAssiette des réserves

à n 1) :Total Engagements soumis à un taux de réserves de 2 % Engagements soumis à un taux de réserves de 0 %

Dépôts (à vue, à terme d’une durée!"!à 2 ans

avec préavis)

Titres de créance d’une durée " à 2 ans

Dépôts (d’une durée > à 2 ans

avec préavis)

Titres en pension Titres de créance d’une durée

> à 2 ans1 2 3 4 5 6

2007 17 394,7 9 438,8 815,0 2 143,1 1 364,0 3 633,9 2008 18 169,6 10 056,8 848,7 2 376,9 1 243,5 3 643,7 2009 Avril 18 447,1 10 085,4 846,1 2 452,5 1 253,3 3 809,8

Mai 18 487,3 9 972,0 854,6 2 404,7 1 224,1 4 031,9 Juin 18 518,3 10 003,9 818,8 2 432,6 1 207,0 4 056,0 Juillet 18 432,9 9 891,2 818,9 2 436,0 1 204,6 4 082,1 Août 18 319,0 9 817,8 799,7 2 427,1 1 172,3 4 102,1

2. Constitution des réservesPériode de

constitution prenant n en :

Réserves à constituer

Comptes courants des établissements de crédit

Excédents de réserves

Dé cits de réserves

Taux de rémunération des réserves obligatoires

1 2 3 4 52007 195,9 196,8 1,0 0,0 4,17 2008 217,2 218,7 1,5 0,0 3,25 2009 9 juin 216,7 217,9 1,2 0,0 1,00

7 juillet 218,1 219,2 1,1 0,0 1,00 11 août 216,0 216,9 0,9 0,0 1,00 8 septembre 215,9 216,9 1,0 0,0 1,00 13 octobre 213,7 214,7 1,1 0,0 1,00 10 novembre 211,8 . . . .

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BCEBulletin mensuelNovembre 2009S 10

2 STATISTIQUES MONÉTAIRES ET FINANCIÈRES2 . 1 B i l a n a g r é g é d e s I F M d e l a z o n e e u r o 1 )

(montants en milliards d’euros ; encours en n de période)

1. ActifTotal Prêts aux résidents de la zone euro Portefeuilles de titres

autres que des actions émis par les résidents de la zone euro

Titres d’OPCVM

monétai-res 2)

Porte-feuilles

d’actions et autres

partici-pations émises par les

résidents de la zone

euro

Créances sur les

non-résidents

Actifsimmobi-

lisés

Autres actifs

Total Adminis-trations

publiques

Autres résidents

de la zone euro

IFM Total Adminis-trations

publiques

Autres résidents

de la zone euro

IFM

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14Eurosystème

2007 2 046,2 1 031,7 17,8 0,6 1 013,3 268,6 225,1 1,9 41,6 – 17,4 395,3 15,2 318,0 2008 2 982,9 1 809,4 18,6 0,6 1 790,1 350,8 308,0 2,4 40,3 – 14,4 476,7 15,7 316,1 2009 T1 2 783,6 1 555,3 18,7 0,7 1 535,9 374,1 322,7 2,5 48,9 – 13,9 490,3 15,7 334,2 2009 Avril 2 710,2 1 479,4 18,1 0,7 1 460,7 378,1 326,5 2,4 49,2 – 14,7 487,5 15,8 334,7

Mai 2 678,1 1 452,0 18,1 0,7 1 433,2 375,6 322,9 2,5 50,2 – 15,0 488,8 15,8 330,9 Juin 2 893,4 1 671,5 17,7 0,7 1 653,1 385,4 327,0 2,7 55,7 – 15,0 480,8 16,4 324,4 Juillet 2 734,4 1 500,7 17,7 0,7 1 482,4 391,8 327,8 3,0 60,9 – 15,3 483,7 16,5 326,5 Août 2 723,7 1 451,3 17,6 0,7 1 433,1 400,6 332,1 3,3 65,3 – 15,7 518,5 16,4 321,2 Septembre (p) 2 746,8 1 465,9 17,6 0,7 1 447,7 408,4 336,0 3,3 69,2 – 16,1 517,6 16,6 322,2

IFM hors Eurosystème2007 29 440,2 16 893,2 954,5 10 144,4 5 794,2 3 890,6 1 197,1 953,2 1 740,4 93,5 1 293,8 4 878,7 205,7 2 184,7 2008 31 837,2 18 052,0 967,7 10 771,7 6 312,6 4 630,9 1 244,7 1 406,7 1 979,5 98,7 1 199,5 4 754,3 211,5 2 890,1 2009 T1 31 752,2 17 913,7 970,6 10 815,0 6 128,1 4 920,1 1 387,3 1 446,9 2 085,8 104,1 1 185,5 4 545,7 215,1 2 867,9 2009 Avril 31 863,3 17 912,4 982,4 10 811,9 6 118,1 4 993,8 1 405,1 1 473,1 2 115,6 104,0 1 217,7 4 610,6 214,0 2 810,9

Mai 31 532,7 17 864,5 974,7 10 809,4 6 080,4 5 042,6 1 422,0 1 477,4 2 143,2 102,6 1 214,7 4 476,7 214,5 2 617,2 Juin 31 813,5 18 051,1 998,2 10 836,2 6 216,7 5 081,3 1 466,2 1 491,6 2 123,5 95,6 1 198,9 4 431,3 215,2 2 740,2 Juillet 31 715,7 17 945,9 998,9 10 799,5 6 147,6 5 106,0 1 475,8 1 489,4 2 140,8 95,3 1 204,8 4 390,3 215,8 2 757,5 Août 31 498,2 17 783,0 1 003,8 10 734,8 6 044,4 5 104,0 1 475,6 1 492,8 2 135,6 94,8 1 212,8 4 343,4 215,9 2 744,3 Septembre (p) 31 269,8 17 666,0 994,0 10 774,9 5 897,0 5 111,0 1 501,6 1 491,4 2 118,0 90,6 1 223,0 4 265,3 216,3 2 697,6

2. PassifTotal Monnaie

duciaireDépôts des résidents de la zone euro Titres

d’OPCVM monétaires 3)

Titres de créance

émis 4)

Capital et réserves

Engagements envers les

non-résidents

Autres passifsTotal Administra-

tion centraleAutres

administrations publiques/autres résidents de la

zone euro

IFM

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11Eurosystème

2007 2 046,2 697,0 714,7 23,9 19,1 671,8 – 0,1 238,0 113,9 282,5 2008 2 982,9 784,7 1 217,5 68,8 16,6 1 132,1 – 0,1 273,8 377,8 329,0 2009 T1 2 783,6 768,9 1 114,9 135,6 23,3 956,0 – 0,1 296,4 296,0 307,4 2009 Avril 2 710,2 781,0 1 046,9 140,3 21,5 885,1 – 0,1 293,2 269,3 319,7

Mai 2 678,1 783,4 1 053,1 137,2 19,0 897,0 – 0,1 291,5 243,6 306,3 Juin 2 893,4 785,9 1 257,5 125,1 23,6 1 108,7 – 0,1 283,3 202,6 364,0 Juillet 2 734,4 795,1 1 106,7 128,2 20,2 958,2 – 0,1 286,7 187,1 358,8 Août 2 723,7 790,0 1 097,0 124,0 21,7 951,3 – 0,1 288,6 177,2 370,8 Septembre (p) 2 746,8 789,7 1 149,0 138,4 23,0 987,6 – 0,1 292,7 154,1 361,2

IFM hors Eurosystème2007 29 440,2 – 15 082,1 126,9 8 867,5 6 087,7 754,1 4 631,0 1 683,6 4 538,2 2 751,1 2008 31 837,2 – 16 741,8 190,8 9 689,8 6 861,2 825,1 4 848,3 1 767,3 4 402,7 3 251,9 2009 T1 31 752,2 – 16 597,4 216,2 9 772,1 6 609,1 885,2 4 936,1 1 778,3 4 349,8 3 205,2 2009 Avril 31 863,3 – 16 630,2 197,2 9 852,4 6 580,6 886,1 4 976,7 1 790,6 4 404,8 3 175,0

Mai 31 532,7 – 16 553,3 194,4 9 859,9 6 499,0 874,5 5 001,4 1 802,3 4 273,0 3 028,3 Juin 31 813,5 – 16 768,0 227,1 9 913,1 6 627,8 837,5 4 985,0 1 840,0 4 236,8 3 146,1 Juillet 31 715,7 – 16 601,4 170,0 9 883,5 6 547,8 853,6 5 009,0 1 854,3 4 198,5 3 199,0 Août 31 498,2 – 16 444,2 148,9 9 873,2 6 422,2 854,4 5 004,5 1 875,2 4 133,4 3 186,4 Septembre (p) 31 269,8 – 16 350,0 156,8 9 905,4 6 287,8 829,3 4 961,2 1 881,0 4 081,8 3 166,5

Source : BCE 1) Les données re ètent la modi cation de la composition de la zone euro. Pour plus de précisions, cf. les notes générales2) Montants émis par les résidents de la zone euro. Les montants émis par les non-résidents de la zone euro sont inclus dans les créances sur les non-résidents.3) Montants détenus par les résidents de la zone euro4) Les montants émis d’une durée inférieure ou égale à 2 ans détenus par les non-résidents sont compris dans les engagements envers les non-résidents.

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Page 125: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

BCEBulletin mensuelNovembre 2009 S 11

STATISTIQUES DE LA ZONE EURO

Statistiques monétaires

et fi nancières

2 . 2 B i l a n c o n s o l i d é d e s I F M d e l a z o n e e u r o 1 )

(montants en milliards d’euros ; encours en n de période ; ux correspondant aux opérations sur la période)

1. ActifTotal Prêts aux résidents de la zone euro Portefeuilles de titres

autres que des actions émis par les résidents de la zone euro

Portefeuilles d’actions et autres

participations émises par les

résidents de la zone euro

Créances sur les non-

résidents

Actifs immobilisés

Autres actifs

Total Adminis-trations

publiques

Autres résidents de la

zone euro

Total Adminis-trations

publiques

Autres résidents de la

zone euro

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11Encours

2007 22 316,2 11 117,4 972,3 10 145,1 2 377,3 1 422,2 955,1 882,2 5 274,0 220,9 2 444,3 2008 24 109,4 11 758,6 986,3 10 772,3 2 961,8 1 552,7 1 409,1 786,1 5 231,1 227,2 3 144,4 2009 T1 24 154,5 11 804,9 989,3 10 815,6 3 159,5 1 710,1 1 449,4 770,0 5 036,0 230,8 3 153,2 2009 Avril 24 237,2 11 813,0 1 000,5 10 812,5 3 207,0 1 731,6 1 475,4 795,5 5 098,1 229,8 3 093,8

Mai 23 913,1 11 802,9 992,8 10 810,1 3 224,8 1 744,9 1 479,9 792,9 4 965,5 230,2 2 896,7 Juin 24 078,2 11 852,7 1 015,9 10 836,8 3 287,6 1 793,2 1 494,4 780,7 4 912,0 231,5 3 013,6 Juillet 24 031,1 11 816,7 1 016,6 10 800,1 3 296,1 1 803,7 1 492,4 777,7 4 874,0 232,3 3 034,4 Août 23 945,5 11 756,8 1 021,4 10 735,4 3 303,8 1 807,7 1 496,0 774,1 4 861,9 232,4 3 016,6 Septembre (p) 23 896,6 11 787,1 1 011,6 10 775,5 3 332,3 1 837,6 1 494,7 790,7 4 782,9 232,9 2 970,7

Flux2007 2 572,1 1 014,6 -9,9 1 024,5 232,2 -46,3 278,5 55,5 806,4 -0,5 464,4 2008 1 599,7 597,7 12,4 585,3 372,5 58,1 314,5 -56,1 -81,2 -2,1 769,4 2009 T2 -228,6 68,4 27,0 41,4 139,7 89,3 50,3 6,0 -63,6 0,6 -380,6

T3 (p) -147,8 -44,5 -4,2 -40,4 37,2 39,8 -2,6 -5,7 -91,0 1,7 -45,2 2009 Avril 56,5 7,3 11,3 -4,0 48,2 21,2 27,0 21,2 41,2 -1,1 -60,3

Mai -217,3 6,6 -7,4 13,9 29,0 20,7 8,3 -3,3 -52,8 0,4 -198,2 Juin -67,8 54,6 23,1 31,5 62,5 47,5 15,1 -11,9 -52,1 1,2 -122,1 Juillet -51,7 -29,3 0,7 -30,0 3,2 6,2 -3,1 -7,4 -38,7 1,0 19,5 Août -96,6 -56,8 4,8 -61,7 6,3 3,5 2,9 -6,9 -22,3 0,1 -17,1 Septembre (p) 0,5 41,6 -9,7 51,2 27,7 30,1 -2,4 8,7 -30,1 0,6 -47,6

2. PassifTotal Monnaie

duciaireDépôts de

l’administra-tion centrale

Dépôts des autres

administra-tions publi-ques/autres

résidents de la zone euro

Titres d’OPCVM

monétaires 2)

Titres de créance émis 3)

Capital et réserves

Engagements envers les non-

résidents

Autres passifs Excédents d’engagements

inter IFM

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10Encours

2007 22 316,2 638,6 150,8 8 886,6 660,4 2 849,2 1 492,7 4 652,1 3 033,6 -48,0 2008 24 109,4 722,9 259,6 9 706,5 726,1 2 828,6 1 613,4 4 780,5 3 580,9 -109,5 2009 T1 24 154,5 719,9 351,8 9 795,4 780,8 2 801,4 1 645,2 4 645,9 3 512,6 -98,9 2009 Avril 24 237,2 729,2 337,5 9 873,9 781,8 2 811,9 1 646,9 4 674,1 3 494,7 -113,1

Mai 23 913,1 732,0 331,5 9 878,9 771,6 2 808,1 1 657,1 4 516,6 3 334,7 -117,6 Juin 24 078,2 735,0 352,3 9 936,7 741,7 2 806,0 1 690,1 4 439,4 3 510,1 -133,3 Juillet 24 031,1 745,5 298,2 9 903,8 758,0 2 807,4 1 698,6 4 385,5 3 557,8 -123,9 Août 23 945,5 741,2 272,8 9 894,9 759,3 2 803,8 1 709,4 4 310,6 3 557,2 -104,0 Septembre (p) 23 896,6 740,6 295,2 9 928,3 738,4 2 774,1 1 725,4 4 235,9 3 527,7 -69,3

Flux2007 2 572,1 45,8 -13,4 838,7 54,5 269,4 150,2 822,4 474,8 -70,4 2008 1 599,7 83,2 106,1 603,9 29,8 -30,2 142,2 81,4 609,1 -25,8 2009 T2 -228,6 15,0 0,5 149,5 -20,0 18,4 53,3 -169,6 -238,4 -37,3

T3 (p) -147,8 5,7 -45,6 5,0 -2,7 -15,1 18,0 -133,8 -44,5 65,2 2009 Avril 56,5 9,3 -14,0 75,5 2,3 5,5 4,5 7,0 -19,8 -13,7

Mai -217,3 2,8 -5,9 17,0 0,6 15,3 11,1 -84,1 -163,3 -11,0 Juin -67,8 3,0 20,5 56,9 -22,9 -2,4 37,7 -92,5 -55,4 -12,6 Juillet -51,7 10,5 -54,1 -32,6 16,0 0,4 2,7 -51,3 41,4 15,3 Août -96,6 -4,3 -14,0 -6,4 1,1 2,2 6,3 -52,7 -46,0 17,3 Septembre (p) 0,5 -0,5 22,4 44,0 -19,7 -17,6 9,0 -29,7 -39,8 32,5

Source : BCE1) Les données re ètent la modi cation de la composition de la zone euro. Pour plus de précisions, cf. les notes générales2) Montants détenus par les résidents de la zone euro3) Les montants émis d’une durée inférieure ou égale à 2 ans détenus par les non-résidents sont compris dans les engagements envers les non-résidents.

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Page 126: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

BCEBulletin mensuelNovembre 2009S 12

2 . 3 S t a t i s t i q u e s m o n é t a i r e s 1 )

(montants en milliards d’euros et taux de croissance annuels ; données cvs ; encours et taux de croissance en n de période ; ux correspondant aux opérations sur la période)

1. Agrégats monétaires 2) et contrepartiesM3 M3 Moyenne

mobile sur 3 mois

(centrée)

Enga-gements

nanciers à long terme

Créances sur les admi-

nistrations publiques

Créances sur les autres résidents de la zone euro

Créances nettes sur

les non-résidents 3)

M2 M3 – M2M1 M2 – M1 Prêts Pour mémoire : prêts

corrigés des cessions et de la titrisation 4)

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12Encours

2007 3 830,5 3 509,8 7 340,3 1 305,8 8 646,1 – 5 968,3 2 416,4 12 009,8 10 162,0 – 596,2 2008 3 974,2 4 035,5 8 009,7 1 376,8 9 386,5 – 6 294,2 2 562,3 12 989,5 10 788,1 – 423,5 2009 T1 4 118,8 3 956,5 8 075,3 1 310,9 9 386,2 – 6 443,5 2 687,5 13 034,1 10 813,5 – 390,0 2009 Avril 4 193,5 3 951,9 8 145,4 1 312,9 9 458,3 – 6 468,8 2 712,8 13 013,6 10 797,2 – 453,5

Mai 4 186,9 3 928,3 8 115,2 1 277,8 9 393,0 – 6 501,1 2 721,9 13 025,1 10 798,9 – 498,9 Juin 4 236,8 3 894,5 8 131,3 1 275,5 9 406,8 – 6 546,5 2 792,5 13 073,3 10 810,1 – 474,1 Juillet 4 332,6 3 847,0 8 179,5 1 250,0 9 429,5 – 6 572,9 2 815,3 13 044,4 10 767,3 – 488,5 Août 4 399,1 3 823,2 8 222,3 1 214,8 9 437,1 – 6 634,6 2 845,0 13 055,3 10 761,4 – 565,2 Septembre (p) 4 403,6 3 784,1 8 187,7 1 227,3 9 415,0 – 6 652,2 2 866,6 13 084,4 10 767,2 – 553,0

Flux2007 148,8 529,7 678,4 221,5 900,0 – 469,0 -59,6 1 361,8 1 028,4 1 119,7 -17,8 2008 125,3 484,8 610,1 46,4 656,5 – 169,1 70,4 839,1 584,0 745,9 -164,0 2009 T2 137,6 -71,6 66,0 -17,9 48,1 – 124,8 111,6 60,3 16,8 35,9 107,5

T3 (p) 168,3 -101,0 67,3 -48,4 18,9 – 108,5 69,7 13,2 -22,0 -17,6 47,3 2009 Avril 90,6 -20,3 70,3 2,9 73,2 – 20,3 25,1 -24,4 -17,3 -6,7 63,9

Mai -3,1 -16,9 -19,9 -26,1 -46,1 – 55,8 16,7 31,0 18,1 23,9 51,7 Juin 50,1 -34,4 15,7 5,3 20,9 – 48,7 69,8 53,8 16,0 18,8 -8,1 Juillet 95,7 -47,2 48,5 -26,7 21,8 – 20,7 18,6 -27,8 -36,1 -34,5 11,3 Août 67,3 -22,9 44,4 -35,4 9,0 – 63,6 29,2 9,9 -2,9 2,3 44,4 Septembre (p) 5,3 -30,9 -25,6 13,7 -11,9 – 24,3 21,9 31,1 17,0 14,5 -8,4

Taux de croissance2007 Décembre 4,0 17,9 10,2 20,2 11,6 11,9 8,6 -2,6 12,8 11,2 12,1 -17,8 2008 Décembre 3,3 13,7 8,3 3,5 7,5 7,1 2,8 2,9 7,0 5,7 7,2 -164,0 2009 Mars 6,0 6,5 6,2 -1,1 5,1 5,3 4,2 7,6 4,6 3,1 4,7 -145,7 2009 Avril 8,4 3,5 6,0 -1,2 4,9 4,6 4,1 7,9 3,6 2,3 3,8 -31,2

Mai 8,0 2,2 5,1 -3,7 3,8 4,1 4,6 8,2 3,1 1,8 3,3 76,0 Juin 9,4 0,4 4,9 -3,9 3,6 3,5 5,2 10,7 2,9 1,4 2,7 110,5 Juillet 12,2 -2,7 4,7 -6,7 3,0 3,1 5,1 10,9 1,8 0,6 1,8 131,5 Août 13,6 -4,1 4,6 -9,3 2,6 2,5 5,5 11,5 1,1 0,1 1,3 173,1 Septembre (p) 12,8 -5,3 3,6 -8,8 1,8 . 5,6 13,6 1,1 -0,3 0,9 153,0

G 1 A g r é g a t s m o n é t a i r e s 1 )

(taux de croissance annuels ; données cvs)G 2 C o n t r e p a r t i e s 1 )

(taux de croissance annuels ; données cvs)

Engagements financiers à long termeCréances sur les administrations publiquesPrêts aux autres résidents de la zone euro

M1M3

0

2

4

6

8

10

12

14

16

0

2

4

6

8

10

12

14

16

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009- 10

- 5

0

5

10

15

- 10

- 5

0

5

10

15

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009Source : BCE1) Les données re ètent la modi cation de la composition de la zone euro. Pour plus de précisions, cf. les notes générales. Les taux de croissance mensuels et à court terme pour une sélection

de postes sont disponibles à l’adresse suivante : http://www.ecb.europa.eu/stats/money/aggregates/aggr/html/index.en.html.2) Engagements monétaires des IFM et de l’administration centrale (Poste, Trésor) vis-à-vis des résidents non-IFM de la zone euro, hors administration centrale (pour les dé nitions de M1, M2, M3,

cf. le glossaire)3) Les valeurs indiquées dans la partie relative aux taux de croissance correspondent à la somme des opérations au cours des douze mois se terminant à la période indiquée.4) Ajustement au titre des prêts décomptabilisés du bilan des IFM en raison de leur cession ou titrisation

NS_010_016.indd 12NS_010_016.indd 12 11/11/2009 13:18:5111/11/2009 13:18:51

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BCEBulletin mensuelNovembre 2009 S 13

STATISTIQUES DE LA ZONE EURO

Statistiques monétaires

et fi nancières

2 . 3 S t a t i s t i q u e s m o n é t a i r e s 1 )

(montants en milliards d’euros et taux de croissance annuels ; données cvs ; encours et taux de croissance en n de période ; ux correspondant aux opérations sur la période)

G 3 C o m p o s a n t e s d e s a g r é g a t s m o n é t a i r e s 1 )

(taux de croissance annuels ; données cvs)G 4 C o m p o s a n t e s d e s e n g a g e m e n t s f i n a n c i e r s à l o n g t e r m e 1 )

(taux de croissance annuels ; données cvs)

Monnaie fiduciaireDépôts à vue

Titres de créance d’une durée > à 2 ansDépôts à terme d’une durée > à 2 ansCapital et réservesDépôts remboursables avec préavis ! à 3 mois

- 40

- 20

0

20

40

60

- 40

- 20

0

20

40

60

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009- 5

0

5

10

15

20

- 5

0

5

10

15

20

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Source : BCE1) Les données re ètent la modi cation de la composition de la zone euro. Pour plus de précisions, cf. les notes générales

2. Composantes des agrégats monétaires et des engagements nanciers à long termeMonnaie duciaire

Dépôts à vue Dépôts à terme d’une

durée " à 2 ans

Dépôts rem-boursables

avec préavis " à 3 mois

Pensions Titres d’OPCVM monétaires

Titres de créance

d’une durée " à 2 ans

Titres de créance

d’une durée > à 2 ans

Dépôts rem-boursables

avec préavis > à 3 mois

Dépôts à terme d’une

durée > à 2 ans

Capital et réserves

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11Encours

2007 625,6 3 204,9 1 969,3 1 540,5 307,6 685,9 312,3 2 549,6 119,3 1 812,8 1 486,6 2008 709,9 3 264,3 2 468,5 1 567,0 354,3 755,6 266,8 2 575,5 121,2 1 990,7 1 606,8 2009 T1 727,5 3 391,4 2 314,8 1 641,8 340,6 776,0 194,4 2 607,8 124,2 2 071,8 1 639,6 2009 Avril 729,8 3 463,8 2 285,6 1 666,2 338,3 769,1 205,4 2 606,1 125,9 2 087,9 1 648,9

Mai 730,0 3 456,9 2 249,1 1 679,2 325,4 753,9 198,5 2 602,7 128,2 2 098,2 1 672,0 Juin 734,2 3 502,6 2 199,7 1 694,8 351,3 742,2 182,1 2 607,9 129,4 2 114,0 1 695,3 Juillet 733,6 3 599,0 2 125,8 1 721,2 328,9 747,1 174,0 2 618,8 130,9 2 128,9 1 694,3 Août 742,8 3 656,3 2 081,3 1 741,9 308,2 747,1 159,5 2 637,3 132,2 2 150,9 1 714,2 Septembre (p) 747,3 3 656,2 2 024,8 1 759,4 326,9 748,7 151,7 2 621,4 133,5 2 176,9 1 720,3

Flux2007 46,7 102,1 582,2 -52,5 42,1 58,7 120,8 149,4 9,7 160,4 149,5 2008 83,3 42,0 464,9 20,0 48,0 33,3 -34,9 6,3 0,6 20,6 141,7 2009 T2 6,8 130,8 -125,4 53,8 10,9 -15,0 -13,9 15,4 4,5 40,8 64,1

T3 (p) 13,1 155,2 -165,8 64,7 -24,3 7,2 -31,3 31,2 4,1 65,4 7,8 2009 Avril 2,3 88,3 -45,4 25,1 -2,2 -5,6 10,7 -6,5 1,0 13,7 12,1

Mai 0,2 -3,3 -30,0 13,1 -12,8 -4,7 -8,7 17,5 2,2 11,9 24,1 Juin 4,2 45,9 -50,0 15,6 25,9 -4,7 -15,9 4,4 1,2 15,2 27,9 Juillet -0,6 96,3 -73,7 26,5 -22,4 4,6 -8,9 10,7 1,5 15,1 -6,6 Août 9,2 58,1 -43,6 20,7 -20,6 -0,2 -14,6 24,3 1,3 22,7 15,2 Septembre (p) 4,6 0,8 -48,4 17,5 18,7 2,8 -7,8 -3,8 1,3 27,6 -0,8

Taux de croissance2007 Décembre 8,1 3,3 41,3 -3,4 15,8 9,2 62,2 6,3 9,5 9,7 11,4 2008 Décembre 13,3 1,3 23,4 1,3 15,5 4,8 -11,6 0,3 0,5 1,1 9,7 2009 Mars 13,8 4,4 6,6 6,6 8,2 4,1 -26,9 0,7 3,7 4,9 9,1 2009 Avril 13,2 7,4 0,5 8,0 3,8 3,1 -20,2 0,1 5,1 5,5 9,1

Mai 13,1 7,0 -2,6 9,3 2,0 2,6 -27,8 0,4 7,7 5,6 10,5 Juin 12,8 8,7 -6,1 10,3 5,3 2,8 -33,6 0,2 9,3 6,2 12,1 Juillet 12,5 12,1 -12,1 12,2 -3,5 3,8 -38,2 -0,1 10,9 6,9 11,2 Août 13,2 13,7 -15,2 13,6 -7,9 1,9 -41,8 0,6 12,8 7,7 10,7 Septembre (p) 12,5 12,8 -17,8 14,9 -2,9 3,1 -46,7 0,6 15,0 9,5 8,5

NS_010_016.indd 13NS_010_016.indd 13 11/11/2009 13:18:5211/11/2009 13:18:52

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BCEBulletin mensuelNovembre 2009S 14

2 . 4 P r ê t s a c c o r d é s p a r l e s I F M , v e n t i l a t i o n 1 ) , 2 )

(montants en milliards d’euros et taux de croissance annuels ; données cvs ; encours et taux de croissance en n de période ; ux correspondant aux opérations sur la période)

1. Prêts aux intermédiaires nanciers, aux sociétés non nancières et aux ménagesSociétés d’assu-

rance et fonds de pension

Autres intermé-diaires nanciers 3)

Sociétés non nancières Ménages 4)

Total Total Total " à 1 an > à 1 an et " à 5 ans

> à 5 ans Total Crédits à la consommation

Prêts au logement

Autres prêts

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10Encours

2007 107,5 881,5 4 384,1 1 281,1 860,3 2 242,7 4 788,9 616,5 3 425,2 747,1 2008 103,6 978,8 4 823,1 1 381,2 961,6 2 480,3 4 882,6 630,8 3 487,6 764,3 2009 T1 102,5 975,5 4 847,0 1 338,5 981,4 2 527,1 4 888,5 640,7 3 486,3 761,5 2009 Avril 101,7 966,7 4 841,3 1 323,2 987,4 2 530,7 4 887,5 635,1 3 487,7 764,7

Mai 101,7 982,7 4 827,8 1 316,3 982,6 2 528,9 4 886,7 633,6 3 486,2 766,9 Juin 103,3 1 026,8 4 788,7 1 282,7 974,7 2 531,4 4 891,3 635,6 3 487,5 768,2 Juillet 97,5 1 012,8 4 764,7 1 250,8 967,8 2 546,0 4 892,4 632,3 3 493,6 766,5 Août 94,6 1 000,4 4 766,2 1 251,8 962,3 2 552,0 4 900,2 630,7 3 500,9 768,6 Septembre (p) 97,6 1 002,7 4 756,9 1 247,8 955,6 2 553,5 4 910,1 630,5 3 509,8 769,7

Flux2007 16,7 177,2 554,9 145,2 156,0 253,8 279,5 31,5 228,0 20,0 2008 -4,4 89,7 419,1 87,1 119,9 212,1 79,7 10,5 52,0 17,2 2009 T2 2,2 51,7 -41,0 -50,6 -1,3 10,9 3,9 -4,7 2,4 6,2

T3 (p) -5,6 -21,7 -22,2 -31,6 -16,8 26,3 27,5 2,0 21,2 4,3 2009 Avril -0,9 -10,0 -2,9 -14,7 6,4 5,4 -3,5 -5,6 0,5 1,5

Mai 0,1 20,0 -4,1 -4,1 -2,1 2,0 2,1 -1,0 0,1 3,0 Juin 2,9 41,7 -34,0 -31,9 -5,7 3,5 5,4 1,9 1,8 1,6 Juillet -5,8 -14,7 -20,9 -31,0 -5,6 15,7 5,4 -0,2 6,5 -0,9 Août -2,9 -11,5 2,9 2,1 -6,0 6,8 8,5 0,6 5,9 2,1 Septembre (p) 3,1 4,5 -4,1 -2,7 -5,3 3,8 13,6 1,6 8,8 3,2

Taux de croissance2007 Décembre 18,2 24,9 14,5 12,7 22,0 12,8 6,2 5,4 7,1 2,7 2008 Décembre -4,1 10,2 9,5 6,8 13,9 9,4 1,7 1,7 1,5 2,3 2009 Mars -6,0 3,9 6,1 -0,5 11,0 8,1 0,3 0,8 0,1 1,3 2009 Avril -2,3 0,9 5,1 -1,8 10,6 7,0 0,0 -0,5 -0,2 1,5

Mai -3,3 0,3 4,3 -2,8 9,7 6,3 -0,2 -0,7 -0,5 1,8 Juin -0,2 1,9 2,7 -5,8 7,1 5,9 0,2 -0,8 0,1 1,4 Juillet -4,2 -0,1 1,5 -8,7 5,9 5,7 0,0 -1,0 -0,1 1,3 Août -8,5 -0,7 0,7 -9,3 3,7 5,2 -0,2 -1,0 -0,4 1,3 Septembre (p) -6,5 -0,3 -0,1 -9,7 2,1 4,5 -0,3 -1,1 -0,6 1,5

G 5 P r ê t s a u x a u t r e s i n t e r m é d i a i r e s f i n a n c i e r s e t a u x s o c i é t é s n o n f i n a n c i è r e s 2 )

(taux de croissance annuels ; données brutes)

G 6 P r ê t s a u x m é n a g e s 2 )

(taux de croissance annuels ; données brutes)

Autres intermédiaires financiersSociétés non financières

Crédits à la consommationPrêts au logementAutres prêts

- 5

0

5

10

15

20

25

30

35

- 5

0

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15

20

25

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1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009- 2

0

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- 2

0

2

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1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Source : BCE1) Secteur des IFM hors Eurosystème ; la classi cation sectorielle correspond à celle du SEC 95.2) Les données re ètent la modi cation de la composition de la zone euro. Pour plus de précisions, cf. les notes générales3) Y compris les OPCVM4) Y compris les institutions sans but lucratif au service des ménages

NS_010_016.indd 14NS_010_016.indd 14 11/11/2009 13:18:5311/11/2009 13:18:53

Page 129: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

BCEBulletin mensuelNovembre 2009 S 15

STATISTIQUES DE LA ZONE EURO

Statistiques monétaires

et fi nancières

2 . 4 P r ê t s a c c o r d é s p a r l e s I F M , v e n t i l a t i o n 1 ) , 2 )

(montants en milliards d’euros et taux de croissance annuels ; données brutes : encours et taux de croissance en n de période ; ux correspondant aux opérations sur la période)

2. Prêts aux intermédiaires nanciers et aux sociétés non nancièresSociétés d’assurance et fonds de pension Autres intermédiaires nanciers 3) Sociétés non nancières

Total " à 1 an > à 1 an et " à 5 ans

> à 5 ans Total " à 1 an > à 1 an et " à 5 ans

> à 5 ans Total " à 1 an > à 1 an et " à 5 ans

> à 5 ans

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12Encours

2008 92,4 68,6 5,7 18,0 961,2 554,1 169,0 238,0 4 829,4 1 379,1 961,3 2 489,0 2009 T1 102,0 75,6 6,2 20,2 991,4 572,3 181,2 237,9 4 842,7 1 335,7 981,9 2 525,1 2009 Juin 107,4 82,8 7,3 17,2 1 026,2 600,3 184,4 241,5 4 803,3 1 296,6 974,8 2 531,9

Juillet 100,3 76,2 7,2 17,0 1 010,6 578,0 186,7 245,9 4 785,8 1 265,0 971,0 2 549,8 Août 94,5 69,6 7,7 17,2 985,7 554,5 184,0 247,2 4 752,9 1 240,0 961,7 2 551,2 Septembre (p) 97,5 73,1 7,6 16,8 1 014,3 585,5 182,4 246,5 4 745,9 1 241,3 954,9 2 549,6

Flux2007 15,0 16,7 -5,2 3,5 175,0 113,4 34,1 27,5 555,6 144,9 156,1 254,7 2008 -4,0 -3,1 -1,8 0,9 90,5 26,9 21,3 42,4 419,8 86,8 120,0 213,0 2009 T2 6,8 7,3 1,1 -1,6 35,2 30,0 1,9 3,3 -22,2 -33,9 -1,7 13,4

T3 (p) -9,7 -9,7 0,3 -0,4 -9,5 -12,5 -2,6 5,6 -47,8 -52,1 -17,6 21,9 2009 Juin 3,1 3,9 1,7 -2,5 24,8 21,6 1,9 1,4 -18,4 -13,7 -6,3 1,7

Juillet -7,0 -6,6 -0,2 -0,2 -16,3 -22,6 2,1 4,2 -14,4 -30,9 -2,5 18,9 Août -5,9 -6,6 0,5 0,2 -24,0 -22,3 -3,4 1,7 -31,5 -23,9 -9,8 2,2 Septembre (p) 3,1 3,6 -0,1 -0,4 30,8 32,4 -1,2 -0,3 -1,9 2,7 -5,4 0,8

Taux de croissance2008 Décembre -4,1 -4,3 -23,7 5,0 10,5 5,3 14,4 22,0 9,5 6,8 13,9 9,4 2009 Mars -5,6 -7,7 -18,0 10,3 3,8 -4,7 20,1 17,2 6,1 -0,5 11,0 8,1 2009 Juin 0,2 0,8 -3,7 0,6 1,8 -4,4 13,9 11,0 2,7 -5,8 7,2 5,9

Juillet -4,2 -5,7 13,1 -2,2 0,0 -6,0 12,7 7,2 1,5 -8,7 5,9 5,7 Août -8,5 -11,6 17,1 -3,2 -0,7 -6,8 10,2 7,4 0,7 -9,3 3,7 5,2 Septembre (p) -6,3 -8,2 21,2 -6,4 -0,4 -4,8 6,7 6,5 -0,1 -9,7 2,1 4,5

3. Prêts aux ménages 4)

Total Crédits à la consommation Prêts au logement Autres prêtsTotal " à 1 an > à 1 an

et " à 5 ans> à 5 ans Total " à 1 an > à 1 an

et " à 5 ans> à 5 ans Total " à 1 an > à 1 an

et " à 5 ans

> à 5 ans

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13Encours

2008 4 888,7 633,1 138,8 196,2 298,0 3 490,3 17,2 67,5 3 405,7 765,3 155,0 90,5 519,7 2009 T1 4 878,9 637,7 136,2 199,8 301,6 3 480,9 16,3 65,6 3 399,0 760,3 150,7 88,7 520,9 2009 Juin 4 899,3 639,1 136,0 198,9 304,2 3 487,4 15,8 64,1 3 407,5 772,8 154,4 88,3 530,1

Juillet 4 902,8 636,0 134,8 198,3 302,9 3 499,5 15,8 64,2 3 419,5 767,3 147,1 88,7 531,5 Août 4 901,7 631,2 133,6 196,6 301,0 3 503,0 15,7 64,1 3 423,2 767,4 146,3 88,1 533,1 Septembre (p) 4 917,1 632,0 134,6 195,8 301,6 3 515,1 15,7 64,3 3 435,1 770,0 149,0 88,0 532,9

Flux2007 278,9 31,5 3,8 1,1 26,6 227,3 0,9 2,3 224,1 20,1 1,7 4,4 14,0 2008 79,0 10,4 1,0 -9,1 18,6 51,4 1,1 -3,8 54,1 17,2 2,5 -5,3 20,1 2009 T2 21,5 1,8 0,1 -0,7 2,3 7,7 -0,8 -1,5 10,1 12,0 4,0 -0,1 8,1

T3 (p) 26,6 0,1 -0,9 -0,3 1,3 26,6 0,0 0,2 26,4 -0,1 -5,0 0,0 4,9 2009 Juin 22,0 6,7 2,9 1,3 2,5 6,8 -0,4 -1,3 8,5 8,5 7,3 -0,4 1,6

Juillet 7,8 0,0 -1,1 0,5 0,7 12,5 0,0 0,1 12,4 -4,8 -7,1 0,4 1,9 Août -0,3 -2,6 -0,9 -1,6 -0,1 2,2 -0,1 0,0 2,3 0,1 -0,9 -0,5 1,5 Septembre (p) 19,1 2,6 1,2 0,7 0,7 11,9 0,0 0,2 11,7 4,6 2,9 0,2 1,5

Taux de croissance2008 Décembre 1,6 1,7 0,7 -4,4 6,7 1,5 7,0 -5,2 1,6 2,3 1,7 -5,1 4,0 2009 Mars 0,3 0,8 0,0 -4,6 5,0 0,1 1,0 -9,0 0,3 1,3 -0,2 -7,3 3,5 2009 Juin 0,2 -0,8 -2,3 -5,4 3,1 0,1 -2,4 -11,2 0,3 1,4 -1,7 -5,7 3,8

Juillet 0,0 -1,0 -2,7 -5,0 2,5 -0,1 -2,0 -11,2 0,1 1,3 -2,5 -5,0 3,7 Août -0,2 -1,0 -1,9 -5,4 2,5 -0,4 -3,2 -11,0 -0,1 1,3 -2,9 -4,5 3,7 Septembre (p) -0,3 -1,1 -2,6 -4,4 1,8 -0,5 -8,5 -9,7 -0,3 1,5 -2,8 -3,7 3,8

Source : BCE1) Secteur des IFM hors Eurosystème ; la classi cation sectorielle correspond à celle du SEC 95.2) Les données re ètent la modi cation de la composition de la zone euro. Pour plus de précisions, cf. les notes générales3) Y compris les OPCVM4) Y compris les institutions sans but lucratif au service des ménages

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BCEBulletin mensuelNovembre 2009S 16

2 . 4 P r ê t s a c c o r d é s p a r l e s I F M , v e n t i l a t i o n 1 ) , 2 )

(montants en milliards d’euros et taux de croissance annuels ; données brutes ; encours et taux de croissance en n de période ; ux correspondant aux opérations sur la période)

4. Prêts aux administrations publiques et aux non-résidents de la zone euroAdministrations publiques Non-résidents de la zone euro

Total Administration centrale

Autres administrations publiques Total Banques 3) Non-banquesAdministra-tions d’États

fédérés

Administrations locales

Administra-tions de

sécurité sociale

Total Administra-tions publiques

Autres

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10Encours

2006 809,0 104,0 232,5 446,6 25,8 2 931,8 2 070,6 861,2 63,1 798,1 2007 954,5 213,4 217,6 494,1 29,4 3 300,1 2 344,5 955,6 59,8 895,8 2008 T3 978,8 225,6 210,0 497,9 45,4 3 521,3 2 457,1 1 064,2 61,8 1 002,4

T4 967,7 227,0 210,1 508,4 22,2 3 247,8 2 282,0 965,8 57,8 908,1 2009 T1 970,6 232,8 205,6 511,2 21,0 3 057,1 2 101,0 956,1 59,2 896,9

T2 (p) 998,2 248,9 206,5 520,4 22,3 2 949,3 2 014,7 932,9 57,0 875,9 Flux

2007 -8,0 -4,5 -13,0 6,0 3,6 540,5 381,4 159,2 0,3 158,9 2008 13,2 12,3 -8,1 16,2 -7,2 -59,2 -85,8 26,5 0,3 26,2 2008 T3 4,5 4,9 -5,2 1,4 3,4 86,8 71,7 15,1 -3,4 18,4

T4 -9,5 1,1 -0,2 12,8 -23,2 -257,6 -182,6 -75,0 -0,7 -74,3 2009 T1 2,0 5,4 -4,4 2,2 -1,2 -234,0 -208,5 -25,7 0,3 -26,0

T2 (p) 28,1 16,5 0,9 9,2 1,3 -72,3 -64,1 -9,7 -1,2 -8,5 Taux de croissance

2006 Décembre -1,6 -14,0 -5,8 5,2 -11,6 21,9 23,9 17,2 -0,1 18,8 2007 Décembre -1,0 -4,3 -5,6 1,3 13,8 18,6 18,5 18,8 0,5 20,2 2008 Septembre 3,4 13,3 -1,9 2,7 9,6 7,8 5,1 14,6 1,5 15,5

Décembre 1,4 5,8 -3,7 3,3 -24,5 -1,7 -3,6 2,9 0,5 3,0 2009 Mars 1,5 10,0 -3,6 3,5 -43,5 -14,3 -16,7 -8,7 -3,6 -9,0

Juin (p) 2,6 12,6 -4,1 5,2 -46,9 -13,8 -15,9 -9,1 -7,9 -9,2

G 7 P r ê t s a u x a d m i n i s t r a t i o n s p u b l i q u e s 2 )

(taux de croissance annuels ; données brutes)G 8 P r ê t s a u x n o n - r é s i d e n t s d e l a z o n e e u r o 2 )

(taux de croissance annuels ; données brutes)

Administration centraleAutres administrations publiques

Banques non résidentesNon-banques non résidentes

- 20

- 15

- 10

- 5

0

5

10

15

- 20

- 15

- 10

- 5

0

5

10

15

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008- 20

- 10

0

10

20

30

40

- 20

- 10

0

10

20

30

40

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Source : BCE1) Secteur des IFM hors Eurosystème ; la classi cation sectorielle correspond à celle du SEC 95.2) Les données re ètent la modi cation de la composition de la zone euro. Pour plus de précisions, cf. les notes générales3) Le terme « banques » est utilisé dans ce tableau pour désigner des établissements du même type que les IFM qui ne sont pas des résidents de la zone euro.

NS_010_016.indd 16NS_010_016.indd 16 11/11/2009 13:18:5511/11/2009 13:18:55

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BCEBulletin mensuelNovembre 2009 S 17

STATISTIQUES DE LA ZONE EURO

Statistiques monétaires

et fi nancières

2 . 5 D é p ô t s d é t e n u s a u p r è s d e s I F M , v e n t i l a t i o n 1 ) , 2 )

(montants en milliards d’euros et taux de croissance annuels ; encours et taux de croissance en n de période ; ux correspondant aux opérations sur la période)

1. Dépôts des intermédiaires nanciersSociétés d’assurance et fonds de pension Autres intermédiaires nanciers 3)

Total Dépôts à vue

Dépôts à terme Dépôts remboursables avec préavis

Pensions Total Dépôts à vue Dépôts à terme Dépôts remboursables avec préavis

Pensions

" à 2 ans > à 2 ans " à 3 mois > à 3 mois " à 2 ans > à 2 ans " à 3 mois > à 3 mois

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14Encours

2007 689,5 70,8 69,6 526,4 0,8 1,1 20,8 1 465,0 311,8 345,5 648,1 12,2 0,3 147,1 2008 760,9 83,7 114,1 537,5 1,1 1,5 23,1 1 802,3 320,2 419,8 852,9 12,3 0,1 197,0 2009 T1 760,8 91,5 98,3 545,7 2,3 1,5 21,4 1 839,9 335,4 350,2 905,0 14,4 0,0 234,7 2009 Avril 762,6 89,8 99,5 549,2 1,8 1,5 20,8 1 867,2 327,9 372,0 914,1 15,0 0,0 238,1

Mai 755,4 83,3 98,6 550,5 1,9 1,5 19,7 1 854,9 310,9 364,0 926,0 14,7 0,0 239,2 Juin 749,4 85,1 91,4 550,6 1,7 1,5 19,0 1 892,3 337,2 342,6 943,3 14,1 0,0 255,0 Juillet 748,0 85,8 91,3 550,7 1,8 1,5 16,9 1 854,1 316,8 346,1 945,2 14,6 0,0 231,4 Août 748,0 86,8 87,9 551,2 1,8 1,5 18,7 1 840,8 305,3 350,3 945,0 14,5 0,1 225,5 Septembre (p) 741,9 82,9 86,2 550,4 1,9 1,4 19,2 1 866,6 314,7 333,6 950,5 14,4 0,2 253,3

Flux2007 38,5 0,8 10,4 31,9 -0,3 -0,3 -4,1 339,0 33,9 98,7 180,4 1,7 0,1 24,1 2008 69,4 12,4 42,8 12,3 -0,3 0,1 2,2 172,3 4,4 71,0 46,6 -0,3 -0,3 51,0 2009 T2 -11,3 -6,4 -6,9 4,9 -0,5 0,0 -2,4 56,5 19,5 -20,0 36,8 -0,2 0,0 20,4

T3 (p) -7,2 -2,1 -5,1 -0,2 0,1 -0,1 0,1 -16,1 -22,6 -1,9 9,5 0,4 0,1 -1,7 2009 Avril 1,7 -1,8 1,1 3,5 -0,5 0,0 -0,6 25,9 8,8 6,5 6,7 0,6 0,0 3,4

Mai -6,9 -6,4 -0,8 1,3 0,1 0,0 -1,1 -5,7 -15,6 -4,5 13,4 -0,2 0,0 1,2 Juin -6,1 1,8 -7,2 0,1 -0,1 0,0 -0,6 36,3 26,2 -22,0 16,8 -0,6 0,0 15,8 Juillet -1,4 0,7 -0,1 0,1 0,1 0,0 -2,2 -38,0 -20,3 3,5 1,9 0,5 0,0 -23,6 Août 0,1 1,0 -3,3 0,5 0,0 0,0 1,8 -11,8 -11,2 4,6 0,6 -0,1 0,1 -5,9 Septembre (p) -5,9 -3,8 -1,7 -0,8 0,0 -0,1 0,5 33,7 9,0 -10,0 7,0 0,0 0,0 27,8

Taux de croissance2007 Décembre 5,9 1,1 17,5 6,4 -25,3 – -16,4 29,9 12,0 39,7 38,5 16,4 – 19,1 2008 Décembre 10,0 17,3 60,0 2,3 -23,4 – 10,5 11,8 1,4 20,7 7,2 -2,5 – 34,6 2009 Mars 4,3 8,8 13,6 2,4 -3,4 – -2,2 9,7 -1,3 -2,4 13,6 6,3 – 39,4 2009 Avril 4,6 16,4 10,0 2,8 -13,5 – -8,1 9,1 8,3 -9,0 13,5 4,0 – 31,9

Mai 4,1 16,4 6,8 2,7 -1,0 – -9,5 7,6 0,9 -9,1 12,6 14,1 – 32,0 Juin 3,5 12,6 5,3 2,4 -13,3 – -4,0 7,7 3,7 -14,5 12,7 15,4 – 39,9 Juillet 3,4 19,7 2,5 2,2 -3,3 – -16,0 5,4 9,2 -21,9 12,8 1,7 – 30,3 Août 4,1 27,1 0,2 2,3 3,7 – -4,3 4,4 10,7 -24,1 13,5 11,5 – 23,0 Septembre (p) 1,5 7,5 -6,0 2,3 7,6 – -5,9 5,0 1,8 -25,4 15,9 24,0 – 36,3

G 9 T o t a l d e s d é p ô t s p a r s e c t e u r s 2 )

(taux de croissance annuels)G 1 0 T o t a l d e s d é p ô t s e t d é p ô t s i n c l u s d a n s M 3 p a r s e c t e u r s 2 )

(taux de croissance annuels)

Sociétés d’assurance et fonds de pension (total)Autres intermédiaires financiers (total)

Sociétés d’assurance et fonds de pension (total)Autres intermédiaires financiers (total)Sociétés d’assurance et fonds de pension (inclus dans M3) 4)

Autres intermédiaires financiers (inclus dans M3) 5)

0

5

10

15

20

25

30

35

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 20090

5

10

15

20

25

30

35

- 10

0

10

20

30

40

2004 2005 2006 2007 2008 2009- 10

0

10

20

30

40

Source : BCE1) Secteur des IFM hors Eurosystème ; la classi cation sectorielle correspond à celle du SEC 95.2) Les données re ètent la modi cation de la composition de la zone euro. Pour plus de précisions, cf. les notes générales3) Cette catégorie comprend les OPCVM.4) Correspond aux dépôts des colonnes 2, 3, 5 et 75) Correspond aux dépôts des colonnes 9, 10, 12 et 14

NS_017_025.indd 17NS_017_025.indd 17 11/11/2009 13:19:1911/11/2009 13:19:19

Page 132: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

BCEBulletin mensuelNovembre 2009S 18

2 . 5 D é p ô t s d é t e n u s a u p r è s d e s I F M , v e n t i l a t i o n 1 ) , 2 )

(montants en milliards d’euros et taux de croissance annuels ; encours et taux de croissance en n de période ; ux correspondant aux opérations sur la période)

2. Dépôts des sociétés non nancières et des ménagesSociétés non nancières Ménages 3)

Total Dépôts à vue

Dépôts à terme Dépôts remboursables avec préavis

Pensions Total Dépôts à vue

Dépôts à terme Dépôts remboursables avec préavis

Pensions

" à 2 ans > à 2 ans " à 3 mois > à 3 mois " à 2 ans > à 2 ans " à 3 mois > à 3 mois1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14

Encours2007 1 477,2 884,0 479,4 59,5 29,3 1,4 23,7 4 989,0 1 777,4 993,3 561,5 1 458,6 111,1 87,1 2008 1 504,4 884,4 502,7 64,4 27,9 1,3 23,7 5 368,6 1 813,3 1 350,0 517,9 1 490,2 113,6 83,7 2009 T1 1 477,2 873,3 476,1 70,7 38,0 1,3 17,9 5 446,6 1 899,2 1 281,2 524,4 1 565,5 114,9 61,4 2009 Avril 1 491,2 875,1 480,5 72,0 42,5 1,4 19,7 5 482,2 1 956,5 1 241,9 528,1 1 583,2 115,8 56,8

Mai 1 501,7 891,4 470,5 72,3 45,8 1,4 20,4 5 497,0 1 985,0 1 214,3 532,0 1 594,2 117,3 54,2 Juin 1 516,9 916,1 459,5 71,9 48,4 1,5 19,6 5 505,7 2 010,8 1 185,5 536,2 1 604,1 118,2 50,9 Juillet 1 517,6 912,5 458,8 74,0 52,4 1,5 18,4 5 515,9 2 028,7 1 154,2 544,7 1 618,0 119,4 50,9 Août 1 528,7 928,1 451,9 76,1 54,7 1,5 16,5 5 507,5 2 032,0 1 121,9 552,7 1 632,7 120,1 48,1 Septembre (p) 1 549,3 950,5 444,9 78,0 57,0 1,5 17,4 5 502,1 2 052,8 1 085,7 561,3 1 637,7 121,4 43,2

Flux2007 140,2 34,1 126,8 -8,1 -10,8 -0,7 -1,1 282,9 22,4 320,9 -45,4 -43,2 11,2 17,1 2008 7,8 -5,0 13,3 3,2 -3,4 -0,3 0,0 347,5 28,7 335,5 -43,1 28,1 1,7 -3,4 2009 T2 43,4 45,5 -15,6 1,3 10,4 0,1 1,7 59,8 110,9 -94,4 11,8 39,3 2,7 -10,6

T3 (p) 34,8 35,7 -13,5 6,2 8,6 0,0 -2,2 -2,5 42,3 -99,1 25,1 33,7 3,1 -7,7 2009 Avril 14,3 2,7 4,0 1,2 4,5 0,0 1,9 34,2 56,2 -39,6 3,7 18,3 0,3 -4,7

Mai 13,6 17,9 -8,6 0,4 3,3 0,0 0,6 16,9 28,9 -25,9 4,0 11,1 1,4 -2,6 Juin 15,4 24,9 -11,0 -0,4 2,6 0,1 -0,8 8,7 25,8 -28,9 4,2 9,9 1,0 -3,3 Juillet 0,8 -3,5 -0,6 2,2 4,0 0,0 -1,2 10,3 17,8 -31,2 8,5 14,0 1,1 0,1 Août 11,8 15,9 -6,5 2,1 2,3 0,0 -1,9 -8,2 3,4 -32,2 8,0 14,7 0,8 -2,8 Septembre (p) 22,2 23,3 -6,4 1,9 2,3 0,0 0,9 -4,6 21,1 -35,7 8,6 5,0 1,3 -5,0

Taux de croissance2007 Décembre 10,4 4,0 35,1 -11,8 -26,3 -31,6 -4,4 6,1 1,3 47,7 -7,5 -3,3 11,2 24,4 2008 Décembre 0,5 -0,6 2,8 5,4 -11,0 -16,2 0,0 6,9 1,6 33,2 -7,7 1,9 1,5 -3,9 2009 Mars -0,6 1,2 -6,2 13,2 31,2 -9,5 -21,9 6,5 6,8 15,1 -4,6 6,6 4,7 -35,8 2009 Avril -0,4 2,6 -9,5 13,9 52,2 -3,3 -5,9 6,2 9,1 8,3 -3,1 7,9 6,2 -41,8

Mai -0,8 2,9 -11,7 13,2 65,8 -2,4 -4,3 5,9 10,3 3,7 -1,7 8,7 8,9 -46,8 Juin 0,4 4,6 -11,4 12,1 76,5 1,0 -13,0 5,8 11,3 -0,6 0,0 9,6 10,5 -48,4 Juillet 1,5 7,1 -13,1 12,9 102,7 5,4 -20,0 5,5 13,3 -6,8 2,3 11,3 12,1 -52,5 Août 2,3 9,6 -15,1 16,2 114,4 5,1 -28,8 5,2 15,1 -11,5 4,0 12,3 14,0 -56,5 Septembre (p) 2,5 8,3 -14,0 20,2 126,2 8,6 -30,8 5,0 15,9 -15,3 6,4 13,3 16,3 -60,1

G 1 1 T o t a l d e s d é p ô t s p a r s e c t e u r s 2 )

(taux de croissance annuels)G 1 2 T o t a l d e s d é p ô t s e t d é p ô t s i n c l u s d a n s M 3 p a r s e c t e u r s 2 )

(taux de croissance annuels)

Sociétés non financières (total)Ménages (total)

Sociétés non financières (total)Ménages (total)Sociétés non financières (inclus dans M3) 4)

Ménages (inclus dans M3) 5)

- 2

0

2

4

6

8

10

12

14

- 2

0

2

4

6

8

10

12

14

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009- 5

0

5

10

15

20

2004 2005 2006 2007 2008 2009 - 5

0

5

10

15

20

Source : BCE1) Secteur des IFM hors Eurosystème ; la classi cation sectorielle correspond à celle du SEC 95.2) Les données re ètent la modi cation de la composition de la zone euro. Pour plus de précisions, cf. les notes générales3) Y compris les institutions sans but lucratif au service des ménages4) Correspond aux dépôts des colonnes 2, 3, 5 et 75) Correspond aux dépôts des colonnes 9, 10, 12 et 14

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BCEBulletin mensuelNovembre 2009 S 19

STATISTIQUES DE LA ZONE EURO

Statistiques monétaires

et fi nancières

2 . 5 D é p ô t s d é t e n u s a u p r è s d e s I F M , v e n t i l a t i o n 1 ) , 2 )

(montants en milliards d’euros et taux de croissance annuels ; encours et taux de croissance en n de période ; ux correspondant aux opérations sur la période)

3. Dépôts des administrations publiques et des non-résidents de la zone euroAdministrations publiques Non-résidents de la zone euro

Total Administration centrale

Autres administrations publiques Total Banques 3) Non-banques

Administrations d’États fédérés

Administrations locales

Administrations de sécurité

sociale

Total Administrations publiques

Autres

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10Encours

2006 329,6 124,1 45,4 91,4 68,8 3 430,0 2 561,5 868,6 128,5 740,1 2007 373,7 126,9 59,0 107,6 80,3 3 861,8 2 953,6 908,2 143,3 764,8 2008 T3 400,7 139,9 61,7 113,5 85,6 4 151,6 3 149,0 1 002,6 141,8 860,7

T4 444,4 190,8 52,3 115,5 85,8 3 713,9 2 816,9 897,0 65,8 831,2 2009 T1 463,8 216,2 50,6 114,0 83,0 3 665,7 2 786,7 879,0 63,6 815,4

T2 (p) 476,0 227,1 48,9 118,4 81,5 3 565,2 2 704,5 860,8 62,5 798,3 Flux

2007 31,9 -3,1 13,6 9,8 11,6 609,1 542,3 66,8 20,2 46,6 2008 72,8 63,5 -6,5 8,7 7,1 -184,8 -166,8 -18,0 -36,9 18,9 2008 T3 -10,8 -16,0 5,2 0,8 -0,7 -15,7 -16,6 0,9 8,7 -7,8

T4 46,2 50,8 -9,2 3,0 1,5 -427,8 -332,1 -95,8 -35,3 -60,4 2009 T1 15,6 22,5 -1,7 -2,3 -2,9 -108,9 -77,7 -31,3 -2,6 -28,7

T2 (p) 11,7 10,9 -1,6 4,4 -2,0 -60,8 -48,5 -12,1 -0,8 -11,3 Taux de croissance

2006 Décembre 4,3 -16,6 18,4 9,3 52,1 15,7 17,3 11,2 5,3 12,4 2007 Décembre 9,7 -2,4 29,9 10,7 16,9 17,9 21,3 7,7 15,8 6,3 2008 Septembre 3,7 -6,8 2,9 8,4 19,0 7,6 7,4 8,2 -1,3 10,0

Décembre 19,5 49,9 -11,0 8,1 8,8 -4,7 -5,6 -1,8 -25,6 2,6 2009 Mars 22,8 52,6 2,2 5,7 6,5 -13,6 -14,5 -10,9 -24,1 -8,8

Juin (p) 15,3 43,7 -13,0 5,3 -4,8 -14,7 -15,0 -13,8 -24,1 -12,3

G 1 3 D é p ô t s d e s a d m i n i s t r a t i o n s p u b l i q u e s e t d e s n o n - r é s i d e n t s d e l a z o n e e u r o 2 )

(taux de croissance annuels)

Administrations publiquesBanques non résidentesNon-banques non résidentes

- 20

- 15

- 10

- 5

0

5

10

15

20

25

30

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008- 20

- 15

- 10

- 5

0

5

10

15

20

25

30

Source : BCE1) Secteur des IFM hors Eurosystème ; la classi cation sectorielle correspond à celle du SEC 95.2) Les données re ètent la modi cation de la composition de la zone euro. Pour plus de précisions, cf. les notes générales3) Le terme « banques » est utilisé dans ce tableau pour désigner des établissements du même type que les IFM qui ne sont pas des résidents de la zone euro.

NS_017_025.indd 19NS_017_025.indd 19 11/11/2009 13:19:2411/11/2009 13:19:24

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BCEBulletin mensuelNovembre 2009S 20

2 . 6 T i t r e s d é t e n u s p a r l e s I F M , v e n t i l a t i o n 1 ) , 2 )

(montants en milliards d’euros et taux de croissance annuels ; encours et taux de croissance en n de période ; ux correspondant aux opérations sur la période)

Titres autres que des actions Actions et autres participationsTotal IFM Administrations publiques Autres résidents

de la zone euroNon-

résidents de la

zone euro

Total IFM Non-IFM Non-résidents

de la zone euro

Euros Autres devises

Euros Autres devises

Euros Autres devises

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12Encours

2007 5 125,3 1 656,4 84,0 1 180,5 16,6 919,9 33,3 1 234,7 1 636,5 424,5 869,3 342,7 2008 5 858,4 1 887,1 92,4 1 225,4 19,3 1 355,5 51,2 1 227,5 1 476,9 423,2 776,3 277,4 2009 T1 6 135,8 1 982,3 103,5 1 366,7 20,6 1 396,3 50,6 1 215,7 1 456,8 424,6 760,9 271,3 2009 Avril 6 211,4 2 013,8 101,8 1 384,2 20,9 1 422,2 50,9 1 217,6 1 491,8 432,0 785,6 274,1

Mai 6 239,3 2 037,5 105,7 1 402,8 19,2 1 429,9 47,5 1 196,7 1 488,8 431,8 782,8 274,1 Juin 6 285,4 2 016,8 106,7 1 445,8 20,4 1 443,9 47,7 1 204,1 1 475,0 428,3 770,6 276,1 Juillet 6 298,0 2 033,1 107,7 1 456,7 19,2 1 440,9 48,5 1 192,0 1 486,6 437,6 767,2 281,8 Août 6 305,1 2 030,2 105,4 1 457,7 17,9 1 445,5 47,3 1 201,1 1 495,9 449,5 763,3 283,1 Septembre (p) 6 290,0 2 014,9 103,1 1 483,4 18,1 1 445,3 46,1 1 179,0 1 499,4 443,5 779,4 276,5

Flux2007 543,7 136,1 18,1 -86,2 1,5 269,5 9,5 195,2 147,8 51,3 55,4 41,0 2008 597,1 212,4 5,9 36,5 1,9 295,0 19,0 26,4 -84,2 22,9 -56,6 -50,5 2009 T2 171,8 34,6 4,1 83,7 0,5 51,7 -1,6 -1,2 16,6 7,2 5,7 3,6

T3 (p) 23,0 -4,7 -0,5 34,7 -1,9 -2,6 -0,5 -1,5 9,1 16,1 -5,7 -1,3 2009 Avril 65,7 31,2 -3,2 17,6 0,1 27,5 -0,3 -7,2 28,6 5,7 21,2 1,8

Mai 63,8 24,4 6,8 23,1 -0,8 9,6 -1,4 2,2 1,3 4,9 -3,4 -0,3 Juin 42,2 -21,0 0,5 43,0 1,1 14,6 0,2 3,7 -13,3 -3,4 -12,0 2,1 Juillet 14,4 18,6 1,0 8,0 -1,2 -3,9 0,5 -8,6 4,4 6,6 -7,4 5,2 Août 11,7 -4,6 -1,3 0,6 -1,2 3,4 -0,8 15,6 4,0 10,2 -6,9 0,7 Septembre (p) -3,1 -18,7 -0,3 26,2 0,5 -2,1 -0,3 -8,5 0,7 -0,8 8,6 -7,1

Taux de croissance2007 Décembre 11,7 8,7 25,4 -6,8 10,7 43,3 33,4 17,7 10,0 13,7 6,9 13,9 2008 Décembre 11,6 12,7 8,1 3,1 9,9 32,2 57,2 2,2 -5,3 5,4 -6,7 -15,3 2009 Mars 11,7 14,4 10,4 12,5 16,1 30,2 2,8 -5,4 -4,5 0,5 -6,6 -6,4 2009 Avril 11,1 14,9 2,4 12,8 20,0 28,7 -4,2 -7,2 -6,3 0,6 -9,6 -6,6

Mai 10,3 13,5 1,6 14,0 18,2 26,5 -7,0 -8,2 -6,5 -0,8 -9,3 -6,7 Juin 10,5 11,9 1,4 18,0 19,8 24,5 -5,7 -7,7 -3,4 0,7 -5,5 -4,0 Juillet 9,6 11,8 -1,8 18,2 13,6 22,3 -5,5 -9,4 -4,0 2,0 -8,6 0,6 Août 8,7 10,7 -2,0 18,3 13,7 19,5 -7,1 -9,4 -3,6 5,5 -9,5 0,0 Septembre (p) 11,8 11,3 3,9 24,3 15,2 22,0 -5,1 -5,8 -4,1 4,3 -8,9 -2,5

G 1 4 T i t r e s d é t e n u s p a r l e s I F M 2 )

(taux de croissance annuels)

Titres autres que des actionsActions et autres participations

- 10

- 5

0

5

10

15

20

25

30

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009- 10

- 5

0

5

10

15

20

25

30

Source : BCE1) Secteur des IFM hors Eurosystème ; la classi cation sectorielle correspond à celle du SEC 95.2) Les données re ètent la modi cation de la composition de la zone euro. Pour plus de précisions, cf. les notes générales

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Page 135: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

BCEBulletin mensuelNovembre 2009 S 21

STATISTIQUES DE LA ZONE EURO

Statistiques monétaires

et fi nancières

2 . 7 A j u s t e m e n t s d ’ u n e s é l e c t i o n d e p o s t e s d u b i l a n d e s I F M 1 ) , 2 )

(montants en milliards d’euros)

1. Abandons/réductions de créances sur les ménages 3)

Crédits à la consommation Prêts au logement Autres prêtsTotal " à 1 an > à 1 an

et " à 5 ans> à 5 ans Total " à 1 an > à 1 an

et " à 5 ans> à 5 ans Total " à 1 an > à 1 an

et " à 5 ans> à 5 ans

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 122007 -4,2 -1,2 -1,4 -1,6 -2,7 -0,2 -0,2 -2,3 -6,9 -0,8 -2,3 -3,7 2008 -4,5 -1,1 -1,5 -1,9 -2,7 0,0 -0,2 -2,5 -6,7 -1,2 -2,3 -3,2 2009 T1 -1,8 -0,5 -0,5 -0,8 -1,2 0,0 -0,1 -1,1 -2,2 -0,7 -0,2 -1,3

T2 -1,5 -0,3 -0,5 -0,8 -1,0 0,0 0,0 -0,9 -1,2 -0,1 -0,2 -0,8 2009 Avril -0,6 0,0 -0,2 -0,3 -0,2 0,0 0,0 -0,2 -0,2 0,0 0,0 -0,2

Mai -0,3 0,0 -0,1 -0,2 -0,3 0,0 0,0 -0,3 -0,4 -0,1 0,0 -0,3 Juin -0,6 -0,2 -0,2 -0,2 -0,4 0,0 0,0 -0,4 -0,6 -0,1 -0,1 -0,4 Juillet -0,7 -0,1 -0,3 -0,4 -0,3 0,0 0,0 -0,3 -0,6 -0,1 -0,1 -0,4 Août -0,4 -0,1 -0,1 -0,2 -0,2 0,0 0,0 -0,2 -0,4 -0,1 0,0 -0,2 Septembre (p) -0,5 -0,1 -0,1 -0,3 -0,4 0,0 0,0 -0,3 -0,5 -0,1 -0,1 -0,4

2. Abandons/réductions de créances sur les sociétés non nancières et les non-résidents de la zone euroSociétés non nancières Non-résidents de la zone euro

Total " à 1 an > à 1 an et " à 5 ans > à 5 ans Total " à 1 an > à 1 an1 2 3 4 5 6 7

2007 -12,5 -2,1 -5,4 -4,9 -5,2 -3,4 -1,8 2008 -17,7 -4,0 -9,1 -4,5 -6,6 -3,4 -3,2 2009 T1 -7,1 -3,4 -1,6 -2,0 -2,7 -1,3 -1,3

T2 -5,8 -1,7 -2,4 -1,7 -1,1 -0,3 -0,8 2009 Avril -1,8 -0,7 -0,6 -0,6 0,1 -0,1 0,2

Mai -1,3 -0,3 -0,6 -0,3 -0,3 -0,1 -0,2 Juin -2,7 -0,7 -1,2 -0,8 -0,9 -0,2 -0,7 Juillet -2,6 -0,8 -0,9 -0,9 -0,4 -0,2 -0,2 Août -1,4 -0,7 -0,4 -0,3 -0,1 -0,1 0,0 Septembre (p) -3,0 -0,8 -0,7 -1,5 -0,5 -0,2 -0,3

3. Ajustements sur les titres détenus par les IFMTitres autres que des actions Actions et autres participations

Total IFM Administrations publiques Autres résidents de la zone euro

Non-résidents

de la zone euro

Total IFM Non-IFM Non-résidents

de la zone euro

Euros Autres devises

Euros Autres devises

Euros Autres devises

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 122007 -14,2 -3,3 0,1 -0,4 -0,2 -3,2 -0,6 -6,7 27,6 3,8 11,7 12,1 2008 -56,4 -8,0 0,0 5,2 0,0 -20,1 -2,2 -31,2 -60,6 -8,2 -44,1 -8,2 2009 T1 -14,1 -0,3 -0,1 -3,2 0,0 -2,9 0,4 -8,1 -16,0 -3,5 -11,5 -1,0

T2 -2,4 2,0 0,1 -2,0 -0,1 -1,7 0,3 -1,0 8,2 2,3 4,7 1,3 2009 Avril -0,3 1,1 0,1 -0,2 0,0 -1,8 0,2 0,3 6,5 1,7 3,6 1,1

Mai -2,1 1,3 0,0 -2,0 -0,2 0,2 0,0 -1,5 2,2 0,8 1,2 0,2 Juin 0,0 -0,4 0,0 0,2 0,0 -0,1 0,0 0,2 -0,4 -0,2 -0,2 -0,1 Juillet 8,0 1,8 0,1 2,9 0,0 0,6 0,2 2,3 7,3 2,7 4,0 0,5 Août 4,9 1,5 0,0 0,4 0,0 1,2 0,0 1,8 5,2 1,7 3,0 0,5 Septembre (p) 4,9 2,9 0,0 -0,6 0,0 1,8 0,0 0,9 3,0 1,0 1,5 0,5

Source : BCE1) Secteur des IFM hors Eurosystème ; la classi cation sectorielle correspond à celle du SEC 95.2) Les données re ètent la modi cation de la composition de la zone euro. Pour plus de précisions, cf. les notes générales3) Y compris les institutions sans but lucratif au service des ménages

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Page 136: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

BCEBulletin mensuelNovembre 2009S 22

2 . 8 V e n t i l a t i o n p a r d e v i s e s d ’ u n e s é l e c t i o n d ’ a c t i f s e t d e p a s s i f s d e s I F M 1 ) , 2 )

(en pourcentage du total ; encours en milliards d’euros ; données de n de période)

1. DépôtsIFM 3) Non-IFM

Encours toutes

devises confondues

Euros 4) Autres devises Encours toutes

devises confondues

Euros 4) Autres devises

Total TotalUSD JPY CHF GBP USD JPY CHF GBP

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14Effectués par les résidents de la zone euro

2006 5 239,3 90,7 9,3 5,6 0,4 1,5 1,2 8 025,9 96,4 3,6 2,2 0,3 0,1 0,6 2007 6 087,7 92,1 7,9 4,8 0,4 1,1 1,0 8 994,4 96,4 3,6 2,2 0,4 0,1 0,5 2008 T3 6 749,5 89,4 10,6 6,9 0,4 1,5 1,0 9 469,6 96,2 3,8 2,2 0,5 0,1 0,6

T4 6 861,2 89,7 10,3 7,3 0,4 1,2 0,8 9 880,6 96,9 3,1 1,9 0,5 0,1 0,4 2009 T1 6 609,1 90,9 9,1 6,3 0,3 1,2 0,7 9 988,3 96,9 3,1 1,9 0,4 0,1 0,5

T2 (p) 6 627,8 92,2 7,8 5,1 0,3 1,1 0,8 10 140,2 97,0 3,0 1,8 0,3 0,1 0,5 Effectués par les non-résidents de la zone euro

2006 2 561,5 45,4 54,6 35,0 2,3 2,7 11,5 868,6 50,8 49,2 31,9 1,3 2,0 10,4 2007 2 953,6 47,0 53,0 33,5 2,9 2,4 11,0 908,2 50,1 49,9 32,9 1,6 1,8 9,9 2008 T3 3 149,0 45,8 54,2 35,1 3,2 2,7 9,8 1 002,6 52,6 47,4 30,3 1,3 1,5 10,3

T4 2 816,9 48,2 51,8 33,4 2,8 2,6 10,2 897,0 54,9 45,1 28,7 1,4 1,9 9,4 2009 T1 2 786,7 47,2 52,8 34,8 2,1 2,6 10,4 879,0 52,7 47,3 31,6 1,2 1,9 8,4

T2 (p) 2 704,5 49,0 51,0 32,8 1,9 2,6 10,9 860,8 51,9 48,1 33,0 1,3 1,8 7,7

2. Titres de créance émis par les IFM de la zone euroEncours toutes

devises confondues

Euros 4) Autres devisesTotal

USD JPY CHF GBP1 2 3 4 5 6 7

2006 4 470,8 80,6 19,4 10,0 1,6 1,9 3,5 2007 4 933,2 81,5 18,5 9,2 1,7 1,9 3,4 2008 T3 5 168,4 81,9 18,1 8,9 1,9 1,8 3,3

T4 5 111,7 83,3 16,7 8,4 2,0 1,9 2,5 2009 T1 5 197,9 83,3 16,7 8,7 1,9 1,9 2,5

T2 (p) 5 225,0 83,6 16,4 8,4 1,9 1,8 2,6

Source : BCE1) Secteur des IFM hors Eurosystème ; la classi cation sectorielle correspond à celle du SEC 95.2) Les données re ètent la modi cation de la composition de la zone euro. Pour plus de précisions, cf. les notes générales3) Pour les non-résidents, le terme « IFM » désigne des établissements du même type que les IFM de la zone euro.4) Y compris les avoirs libellés dans les dénominations nationales de l’euro

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Page 137: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

BCEBulletin mensuelNovembre 2009 S 23

STATISTIQUES DE LA ZONE EURO

Statistiques monétaires

et fi nancières

2 . 8 V e n t i l a t i o n p a r d e v i s e s d ’ u n e s é l e c t i o n d ’ a c t i f s e t d e p a s s i f s d e s I F M 1 ) , 2 )

(en pourcentage du total ; encours en milliards d’euros ; données de n de période)

3. PrêtsIFM 3) Non-IFM

Encours toutes

devises confondues

Euros 4) Autres devises Encours toutes

devises confondues

Euros 4) Autres devisesTotal Total

USD JPY CHF GBP USD JPY CHF GBP1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14

Aux résidents de la zone euro2006 4 938,0 – – – – – – 9 943,7 96,4 3,6 1,6 0,2 1,1 0,5 2007 5 794,2 – – – – – – 11 099,0 96,2 3,8 1,8 0,2 0,9 0,6 2008 T3 6 350,3 – – – – – – 11 783,0 95,8 4,2 2,1 0,2 1,0 0,5

T4 6 312,6 – – – – – – 11 739,4 95,9 4,1 2,1 0,3 1,0 0,4 2009 T1 6 128,1 – – – – – – 11 785,6 95,9 4,1 2,1 0,3 1,0 0,5

T2 (p) 6 216,7 – – – – – – 11 834,4 96,1 3,9 2,0 0,2 1,0 0,5 Aux non-résidents de la zone euro

2006 2 070,6 50,9 49,1 28,7 2,0 2,3 11,0 861,2 39,3 60,7 43,1 1,1 4,0 8,6 2007 2 344,5 48,2 51,8 28,8 2,3 2,4 12,7 955,6 40,9 59,1 41,2 1,2 3,7 8,2 2008 T3 2 457,1 42,7 57,3 33,2 2,9 2,6 12,4 1 064,2 41,4 58,6 40,5 1,5 3,9 8,0

T4 2 282,0 45,8 54,2 31,8 3,0 2,6 11,3 965,8 40,5 59,5 41,9 1,4 4,3 7,4 2009 T1 2 101,0 44,8 55,2 31,2 2,7 3,1 12,7 956,1 38,1 61,9 44,5 1,0 4,2 7,8

T2 (p) 2 014,7 45,5 54,5 29,5 2,9 3,1 13,5 932,9 39,5 60,5 43,0 0,9 4,0 7,8

4. Portefeuille de titres autres que des actionsÉmis par les IFM 3) Émis par les non-IFM

Encours toutes

devises confondues

Euros 4) Autres devises Encours toutes

devises confondues

Euros 4) Autres devisesTotal Total

USD JPY CHF GBP USD JPY CHF GBP

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14Émis par les résidents de la zone euro

2006 1 636,9 95,6 4,4 2,3 0,2 0,3 1,3 1 924,6 97,6 2,4 1,3 0,3 0,1 0,7 2007 1 740,4 95,2 4,8 2,4 0,3 0,3 1,5 2 150,3 97,7 2,3 1,4 0,2 0,1 0,5 2008 T3 1 905,6 94,6 5,4 2,9 0,4 0,3 1,5 2 302,2 97,2 2,8 1,9 0,3 0,1 0,4

T4 1 979,5 95,3 4,7 2,6 0,4 0,2 1,2 2 651,4 97,3 2,7 1,7 0,3 0,1 0,4 2009 T1 2 085,8 95,0 5,0 2,7 0,2 0,4 1,3 2 834,3 97,5 2,5 1,7 0,2 0,1 0,4

T2 (p) 2 123,5 95,0 5,0 2,5 0,5 0,4 1,3 2 957,9 97,7 2,3 1,5 0,2 0,1 0,3 Émis par les non-résidents de la zone euro

2006 515,3 52,3 47,7 28,8 0,7 0,4 14,5 594,5 38,9 61,1 36,5 4,9 0,8 14,2 2007 582,4 53,9 46,1 27,3 0,7 0,4 14,4 652,3 35,9 64,1 39,3 4,5 0,8 12,6 2008 T3 645,1 51,1 48,9 30,7 0,8 0,5 14,2 663,4 37,2 62,8 38,1 6,4 0,9 10,5

T4 580,7 54,1 45,9 28,6 0,9 0,5 13,3 646,8 39,0 61,0 37,1 6,4 0,8 11,0 2009 T1 597,9 52,1 47,9 27,6 0,3 1,6 13,9 617,9 34,1 65,9 40,5 4,3 0,8 15,3

T2 (p) 573,0 55,2 44,8 24,8 1,7 1,4 14,4 631,1 33,5 66,5 40,4 4,2 0,9 16,0

Source : BCE1) Secteur des IFM hors Eurosystème ; la classi cation sectorielle correspond à celle du SEC 95.2) Les données re ètent la modi cation de la composition de la zone euro. Pour plus de précisions, cf. les notes générales3) Pour les non-résidents, le terme « IFM » désigne des établissements du même type que les IFM de la zone euro.4) Y compris les avoirs libellés dans les dénominations nationales de l’euro

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BCEBulletin mensuelNovembre 2009S 24

2 . 9 B i l a n a g r é g é d e s O P C V M d e l a z o n e e u r o 1 )

(montants en milliards d’euros ; encours en n de période)

1. ActifTotal Dépôts Portefeuilles de titres autres que des actions Portefeuilles

d’actions et autres

participations

Portefeuilles de titres d’OPCVM

Actifs immobilisés

Autres éléments d’actif

Total " à 1 an > à 1 an

1 2 3 4 5 6 7 8 92008 T1 5 162,7 365,9 1 858,7 164,8 1 693,9 1 670,4 720,3 197,1 350,2

T2 5 017,4 359,6 1 808,2 157,5 1 650,7 1 624,6 691,2 204,9 328,8 T3 4 715,2 377,4 1 748,2 148,1 1 600,1 1 411,5 641,9 202,8 333,4 T4 4 231,8 352,0 1 688,2 132,4 1 555,8 1 131,1 566,7 200,9 292,9

2009 T1 4 099,2 345,6 1 699,2 121,7 1 577,5 1 043,3 529,8 205,6 275,6 T2 (p) 4 540,1 357,6 1 866,7 120,7 1 746,0 1 239,6 568,0 208,1 300,2

3. Ventilation de l’actif/passif total par stratégies de placement et catégories d’investisseursTotal Fonds ventilés par stratégies de placement Fonds ventilés par catégories

d’investisseursOPCVM

« Actions »OPCVM

« Obligations »OPCVM

« Mixtes »OPCVM

« Placements immobiliers »

Autres OPCVM

OPCVM « Grand public »

OPCVM « Investisseurs

spécialisés »1 2 3 4 5 6 7 8

2008 T1 5 162,7 1 362,8 1 483,8 1 428,1 249,7 638,3 3 780,2 1 382,5 T2 5 017,4 1 325,4 1 413,9 1 405,6 256,3 616,2 3 649,3 1 368,1 T3 4 715,2 1 132,4 1 383,2 1 359,3 253,2 587,1 3 342,9 1 372,3 T4 4 231,8 907,0 1 331,1 1 210,8 256,5 526,4 2 950,2 1 281,6

2009 T1 4 099,2 854,7 1 330,5 1 170,7 260,0 483,3 2 829,0 1 270,1 T2 (p) 4 540,1 1 008,1 1 532,3 1 206,8 274,5 518,4 3 093,4 1 446,7

2. PassifTotal Dépôts et prêts obtenus Parts d’OPCVM Autres éléments de passif

1 2 3 42008 T1 5 162,7 76,4 4 848,6 237,7

T2 5 017,4 74,8 4 723,1 219,5 T3 4 715,2 71,0 4 415,4 228,8 T4 4 231,8 64,9 3 982,4 184,6

2009 T1 4 099,2 76,2 3 838,6 184,4 T2 (p) 4 540,1 81,5 4 237,2 221,4

G 1 5 T o t a l d e s a c t i f s d e s O P C V M

(montants en milliards d’euros)

OPCVM « Actions »OPCVM « Obligations »OPCVM « Mixtes »OPCVM « Placements immobiliers »

0

500

1 000

1 500

2 000

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 20080

5 00

1 000

1 500

2 000

Source : BCE1) Hors OPCVM monétaires. Pour plus de détails, cf. les notes générales

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Page 139: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

BCEBulletin mensuelNovembre 2009 S 25

STATISTIQUES DE LA ZONE EURO

Statistiques monétaires

et fi nancières

2 . 1 0 V e n t i l a t i o n d e s a c t i f s d e s O P C V M d e l a z o n e e u r o p a r s t r a t é g i e s d e p l a c e m e n t e t c a t é g o r i e s d ’ i n v e s t i s s e u r s (montants en milliards d’euros ; encours en n de période)

1. Ventilation par stratégies de placementTotal Dépôts Portefeuilles de titres autres que des actions Portefeuilles

d’actions et autres

participations

Portefeuilles de titres d’OPCVM

Actifs immobilisés

Autres éléments d’actif

Total " à 1 an > à 1 an

1 2 3 4 5 6 7 8 9OPCVM « Actions »

2008 T1 1 362,8 51,3 63,1 21,3 41,8 1 131,0 65,7 – 51,7 T2 1 325,4 54,3 65,1 22,0 43,1 1 088,7 65,7 – 51,6 T3 1 132,4 48,3 61,3 20,2 41,1 915,3 57,2 – 50,2 T4 907,0 36,3 64,9 19,4 45,5 715,3 47,2 – 43,3

2009 T1 854,7 39,0 63,5 16,5 47,0 660,9 45,2 – 46,1 T2 (p) 1 008,1 45,9 54,2 16,0 38,3 812,3 51,8 – 43,7

OPCVM « Obligations »2008 T1 1 483,8 124,7 1 168,2 80,3 1 087,9 56,8 45,5 – 88,6

T2 1 413,9 115,9 1 118,8 74,6 1 044,2 57,9 42,7 – 78,6 T3 1 383,2 128,7 1 074,0 67,9 1 006,0 55,7 41,3 – 83,5 T4 1 331,1 122,2 1 034,7 62,2 972,5 57,0 36,4 – 80,6

2009 T1 1 330,5 117,5 1 044,9 62,1 982,8 48,5 38,6 – 81,0 T2 (p) 1 532,3 119,1 1 210,3 64,9 1 145,4 55,2 38,7 – 109,0

OPCVM « Mixtes »2008 T1 1 428,1 97,9 528,1 46,4 481,8 339,5 314,0 1,2 147,3

T2 1 405,6 99,1 520,1 42,6 477,5 341,7 308,0 0,8 135,9 T3 1 359,3 109,0 512,8 42,2 470,6 312,1 287,4 1,1 137,0 T4 1 210,8 110,3 494,9 34,3 460,6 245,2 235,8 1,2 123,4

2009 T1 1 170,7 109,5 498,5 28,2 470,3 227,3 224,0 1,8 109,6 T2 (p) 1 206,8 104,0 505,0 23,8 481,2 252,8 237,6 1,2 106,1

OPCVM « Placements immobiliers »2008 T1 249,7 19,9 5,3 1,1 4,2 3,1 11,3 195,4 14,6

T2 256,3 18,0 5,9 1,1 4,8 3,0 10,1 203,5 15,8 T3 253,2 19,0 4,7 1,3 3,4 3,1 9,3 201,2 16,0 T4 256,5 14,4 4,8 1,1 3,7 11,5 6,8 199,2 19,8

2009 T1 260,0 14,5 5,1 1,1 4,0 11,2 7,5 203,4 18,3 T2 (p) 274,5 20,8 5,5 1,1 4,4 14,9 8,2 206,3 18,7

2. Ventilation par catégories d’investisseursTotal Dépôts Portefeuilles

de titres autres que des actions

Portefeuilles d’actions et autres

participations

Portefeuilles de titres d’OPCVM

Actifs immobilisés Autres éléments d’actif

1 2 3 4 5 6 7OPCVM « Grand public »

2008 T1 3 780,2 278,0 1 219,2 1 362,3 514,7 154,1 252,0 T2 3 649,3 264,9 1 178,3 1 327,0 486,0 155,0 238,1 T3 3 342,9 265,4 1 105,7 1 140,8 441,4 152,4 237,3 T4 2 950,2 244,5 1 037,9 931,4 382,6 147,4 206,3

2009 T1 2 829,0 244,5 1 029,9 863,6 343,0 147,8 200,3 T2 (p) 3 093,4 257,6 1 099,9 1 021,9 361,8 150,2 201,9

OPCVM « Investisseurs spécialisés »2008 T1 1 382,5 88,0 639,6 308,1 205,6 43,0 98,2

T2 1 368,1 94,8 629,9 297,6 205,2 49,9 90,7 T3 1 372,3 112,0 642,5 270,7 200,5 50,5 96,1 T4 1 281,6 107,5 650,2 199,7 184,1 53,5 86,6

2009 T1 1 270,1 101,1 669,3 179,7 186,8 57,8 75,3 T2 (p) 1 446,7 100,0 766,8 217,6 206,2 57,8 98,3

Source : BCE

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BCEBulletin mensuelNovembre 2009S 26

3 COMPTES DE LA ZONE EURO3 . 1 C o m p t e s é c o n o m i q u e s e t f i n a n c i e r s i n t é g r é s p a r s e c t e u r s i n s t i t u t i o n n e l s (montants en milliards d’euros)

Emplois Zone euro Ménages Sociétésnon nancières

Sociétés nancières

Administrations publiques

Reste du monde

T2 2009Compte extérieurExportations de biens et services 424,5Solde des échanges extérieurs 1) -20,8Compte d’exploitationValeur ajoutée brute (prix de base)Taxes nettes de subventions sur les produitsProduit intérieur brut (prix de marché)Rémunération des salariés 1 113,9 109,6 708,4 54,4 241,5 Autres taxes nettes de subventions sur la production 33,6 3,5 22,7 3,6 3,8 Consommation de capital xe 355,1 96,8 200,7 11,6 46,0 Excédent net d’exploitation et revenu mixte 1) 517,0 281,8 203,1 32,7 -0,6 Compte d’affectation des revenus primairesExcédent net d’exploitation et revenu mixteRémunération des salariés 4,7Taxes nettes de subventions sur la productionRevenus de la propriété 1 016,8 37,5 492,0 418,7 68,6 115,8

Intérêts 425,5 35,2 67,1 254,6 68,5 64,7 Autres revenus de la propriété 591,3 2,3 424,9 164,0 0,0 51,1

Revenu national net 1) 1 862,3 1 673,3 -59,7 33,1 215,6 Compte de distribution secondaire du revenuRevenu national netImpôts courants sur le revenu, le patrimoine, etc. 258,4 212,5 37,0 8,6 0,3 4,3 Cotisations sociales 414,6 414,6 0,8 Prestations sociales autres que les transferts sociaux en nature 438,4 1,5 15,9 31,0 390,0 0,7 Autres transferts courants 182,8 69,3 25,8 46,2 41,6 7,8

Primes nettes d’assurance-dommages 44,6 32,4 10,7 0,8 0,7 1,1 Indemnités d’assurance-dommages 44,5 44,5 0,5 Autres 93,7 36,9 15,1 0,8 40,9 6,2

Revenu disponible net 1) 1 843,1 1 502,2 -110,8 40,2 411,5Compte d’utilisation du revenuRevenu disponible netDépense de consommation nale 1 784,5 1 294,5 490,1

Dépense de consommation individuelle 1 591,5 1 294,5 297,0 Dépense de consommation collective 193,0 193,0

Ajustements pour variation des droits nets des ménages sur les fonds de pension 17,0 0,1 0,5 16,4 0,0 0,0 Épargne nette / Solde des opérations courantes avec l’extérieur 1) 58,6 224,6 -111,3 23,8 -78,6 17,7Compte de capitalÉpargne nette / Solde des opérations courantes avec l’extérieurFormation brute de capital 431,4 142,9 216,8 12,6 59,2

Formation brute de capital xe 462,4 143,9 247,0 12,4 59,1 Variations des stocks et acquisitions moins cessions d’objets de valeur -31,0 -1,1 -30,3 0,2 0,1

Consommation de capital xeAcquisitions moins cessions d’actifs non nanciers non produits 0,3 -1,8 1,3 0,3 0,6 -0,3 Transferts en capital 45,1 8,4 3,3 6,7 26,6 4,8

Impôts en capital 11,2 5,6 0,3 5,3 0,0 Autres transferts en capital 33,9 2,8 3,0 1,4 26,6 4,8

Capacité (+) ou besoin (-) net de nancement (du compte de capital) 1) -15,3 183,3 -113,2 20,6 -106,0 15,3 Écart statistique 0,0 -31,4 31,4 0,0 0,0 0,0

Sources : BCE et Eurostat1) Pour le calcul des soldes comptables, cf. les notes techniques

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BCEBulletin mensuelNovembre 2009 S 27

STATISTIQUES DE LA ZONE EURO

Comptes de la zone euro

3 . 1 C o m p t e s é c o n o m i q u e s e t f i n a n c i e r s i n t é g r é s p a r s e c t e u r s i n s t i t u t i o n n e l s ( s u i t e ) (montants en milliards d’euros)

Ressources Zone euro Ménages Sociétésnon nancières

Sociétés nancières

Administrations publiques

Reste du monde

T2 2009Compte extérieurImportations de biens et services 403,7Solde des échanges extérieursCompte d’exploitationValeur ajoutée brute (prix de base) 2 019,6 491,6 1 135,0 102,3 290,7 Taxes nettes de subventions sur les produits 217,1 Produit intérieur brut (prix de marché) 2) 2 236,7Rémunération des salariésAutres taxes nettes de subventions sur la productionConsommation de capital xeExcédent net d’exploitation et revenu mixteCompte d’affectation des revenus primairesExcédent net d’exploitation et revenu mixte 517,0 281,8 203,1 32,7 -0,6 Rémunération des salariés 1 116,0 1 116,0 2,7 Taxes nettes de subventions sur la production 252,9 252,9 -2,3 Revenus de la propriété 993,2 313,1 229,1 419,1 31,8 139,4

Intérêts 413,3 63,5 43,3 297,8 8,6 76,9 Autres revenus de la propriété 579,9 249,6 185,8 121,4 23,2 62,5

Revenu national netCompte de distribution secondaire du revenuRevenu national net 1 862,3 1 673,3 -59,7 33,1 215,6 Impôts courants sur le revenu, le patrimoine, etc. 262,0 262,0 0,6 Cotisations sociales 414,4 1,2 17,0 47,4 348,9 1,0 Prestations sociales autres que les transferts sociaux en nature 436,5 436,5 2,7 Autres transferts courants 162,2 89,1 10,6 45,5 17,0 28,4

Primes nettes d’assurance-dommages 44,5 44,5 1,1 Indemnités d’assurance-dommages 43,8 34,9 8,0 0,6 0,3 1,2 Autres 73,9 54,2 2,6 0,4 16,7 26,1

Revenu disponible netCompte d’utilisation du revenuRevenu disponible net 1 843,1 1 502,2 -110,8 40,2 411,5 Dépense de consommation nale

Dépense de consommation individuelleDépense de consommation collective

Ajustements pour variation des droits nets des ménages sur les fonds de pension 17,0 17,0 0,0Épargne nette / Solde des opérations courantes avec l’extérieurCompte de capitalÉpargne nette / Solde des opérations courantes avec l’extérieur 58,6 224,6 -111,3 23,8 -78,6 17,7 Formation brute de capital

Formation brute de capital xeVariations des stocks et acquisitions moins cessions d’objets de valeur

Consommation de capital xe 355,1 96,8 200,7 11,6 46,0 Acquisitions moins cessions d’actifs non nanciers non produitsTransferts en capital 47,8 11,4 18,6 4,8 12,9 2,1

Impôts en capital 11,2 11,2 0,0 Autres transferts en capital 36,6 11,4 18,6 4,8 1,8 2,1

Capacité (+) ou besoin (-) net de nancement (du compte de capital)Écart statistique

Sources : BCE et Eurostat2) Le produit intérieur brut est égal à la somme des valeurs ajoutées brutes des différents secteurs domestiques augmentée des impôts moins les subventions sur les produits.

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Page 142: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

BCEBulletin mensuelNovembre 2009S 28

3 . 1 C o m p t e s é c o n o m i q u e s e t f i n a n c i e r s i n t é g r é s p a r s e c t e u r s i n s t i t u t i o n n e l s ( s u i t e ) (montants en milliards d’euros)

Actifs

T2 2009

Zone euro Ménages Sociétésnon nancières

IFM Autresintermédiaires

nanciers

Sociétésd’assuranceet fonds de

pension

Administrations publiques

Reste du monde

Compte de patrimoine d’ouverture, actifs nanciersTotal des actifs nanciers 16 592,7 13 849,2 23 623,5 9 709,5 5 915,4 3 216,5 14 773,4

Or monétaire et droits de tirage spéciaux (DTS) 245,2 Numéraire et dépôts 6 242,5 1 706,8 2 181,1 1 820,2 871,1 736,1 4 077,6 Titres de créance à court terme 60,4 107,0 137,5 371,0 345,3 25,5 795,5 Titres de créance à long terme 1 310,7 220,5 4 442,4 1 664,5 2 035,0 316,8 3 037,4 Crédits 67,5 2 631,3 12 765,8 2 266,8 367,8 444,3 1 811,4

dont à long terme 49,5 1 460,0 9 724,0 1 757,0 304,9 355,9 . Actions et autres participations 3 493,2 5 812,9 1 541,0 3 399,0 1 826,1 1 111,3 4 353,1

Actions cotées 523,7 998,2 412,8 1 373,1 395,2 223,3 . Actions non cotées et autres participations 1 694,2 4 496,2 909,1 1 493,0 391,2 764,1 . Parts d’OPCVM 1 275,3 318,5 219,0 532,9 1 039,7 123,9 .

Provisions techniques d’assurance 5 178,3 140,5 1,9 0,0 154,4 3,1 134,6 Autres comptes à recevoir et produits nanciers dérivés 240,2 3 230,3 2 308,8 187,9 315,8 579,4 563,7

Valeur nancière netteCompte nancier, transactions sur actifs nanciersTotal des transactions sur actifs nanciers 193,0 60,2 -123,2 164,7 42,9 112,3 -8,8

Or monétaire et droits de tirage spéciaux (DTS) -0,4 0,4 Numéraire et dépôts 74,1 41,6 -54,2 27,3 -13,3 17,1 -151,6 Titres de créance à court terme -14,0 -28,5 -13,7 17,8 6,5 -0,8 64,9 Titres de créance à long terme 16,1 -44,7 147,8 113,8 -16,0 35,9 23,0 Crédits 0,3 14,0 61,8 -55,7 5,6 23,5 -56,5

dont à long terme 0,0 7,7 58,7 -61,2 5,1 1,6 . Actions et autres participations 31,5 64,9 21,9 32,1 60,1 26,9 121,2

Actions cotées 18,9 37,9 -0,5 -1,6 5,0 10,0 . Actions non cotées et autres participations 12,4 31,1 13,2 15,5 -3,4 17,0 . Parts d’OPCVM 0,1 -4,1 9,2 18,2 58,4 -0,1 .

Provisions techniques d’assurance 56,5 0,2 0,0 0,0 0,3 0,0 -2,3 Autres comptes à recevoir et produits nanciers dérivés 28,5 12,7 -286,3 29,3 -0,3 9,6 -7,9

Variations de la valeur nancière nette résultant des transactionsCompte des autres changements, actifs nanciersTotal des autres changements sur actifs nanciers 306,0 310,5 231,5 331,2 86,4 20,4 55,5

Or monétaire et droits de tirage spéciaux (DTS) -10,8 Numéraire et dépôts 0,0 -4,5 -21,0 -5,8 0,0 0,9 -42,0 Titres de créance à court terme -0,7 18,0 -1,3 5,4 0,5 0,5 -20,0 Titres de créance à long terme 17,2 -5,4 -3,5 19,4 11,1 -1,0 -1,8 Crédits 0,0 -3,6 -34,2 -19,2 -1,5 0,3 -19,6

dont à long terme 0,0 -3,6 -17,2 -21,7 -0,9 -0,4 . Actions et autres participations 233,3 361,8 62,2 317,8 65,2 21,6 196,8

Actions cotées 90,7 95,8 43,1 188,3 39,3 21,2 . Actions non cotées et autres participations 91,1 250,0 35,8 110,3 5,2 -3,3 . Parts d’OPCVM 51,5 16,0 -16,7 19,2 20,6 3,7 .

Provisions techniques d’assurance 53,9 3,5 0,0 0,0 28,5 0,0 -46,1 Autres comptes à recevoir et produits nanciers dérivés 2,3 -59,4 240,2 13,6 -17,4 -1,9 -11,8

Autres variations de la valeur nancière netteCompte de patrimoine de clôture, actifs nanciersTotal des actifs nanciers 17 091,7 14 219,9 23 731,9 10 205,4 6 044,7 3 349,2 14 819,7

Or monétaire et droits de tirage spéciaux (DTS) 234,0 Numéraire et dépôts 6 316,6 1 743,8 2 105,9 1 841,7 857,8 754,1 3 883,9 Titres de créance à court terme 45,7 96,5 122,4 394,2 352,3 25,2 840,5 Titres de créance à long terme 1 344,0 170,3 4 586,7 1 797,6 2 030,1 351,7 3 058,6 Crédits 67,8 2 641,7 12 793,4 2 192,0 371,9 468,1 1 735,3

dont à long terme 49,5 1 464,1 9 765,5 1 674,0 309,1 357,1 . Actions et autres participations 3 758,0 6 239,6 1 625,0 3 748,9 1 951,3 1 159,7 4 671,0

Actions cotées 633,3 1 131,9 455,4 1 559,8 439,5 254,5 . Actions non cotées et autres participations 1 797,8 4 777,3 958,1 1 618,8 393,1 777,8 . Parts d’OPCVM 1 326,9 330,4 211,5 570,4 1 118,7 127,5 .

Provisions techniques d’assurance 5 288,7 144,2 1,9 0,0 183,2 3,2 86,3 Autres comptes à recevoir et produits nanciers dérivés 271,0 3 183,6 2 262,6 230,8 298,1 587,2 544,0

Valeur nancière nette

Source : BCE

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Page 143: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

BCEBulletin mensuelNovembre 2009 S 29

STATISTIQUES DE LA ZONE EURO

Comptes de la zone euro

3 . 1 C o m p t e s é c o n o m i q u e s e t f i n a n c i e r s i n t é g r é s p a r s e c t e u r s i n s t i t u t i o n n e l s ( s u i t e ) (montants en milliards d’euros)

Passifs

T2 2009

Zone euro Ménages Sociétésnon nancières

IFM Autresintermédiaires

nanciers

Sociétésd’assurance

et fonds de pension

Administrations publiques

Reste du monde

Compte de patrimoine d’ouverture, passifsTotal des éléments de passif 6 339,0 21 856,3 23 014,5 9 398,4 6 083,0 7 713,7 13 030,3

Or monétaire et droits de tirage spéciaux (DTS)Numéraire et dépôts 26,3 14 856,7 21,0 0,0 245,6 2 485,8 Titres de créance à court terme 308,5 255,5 96,2 10,7 943,3 228,0 Titres de créance à long terme 481,7 2 800,0 2 193,5 31,5 4 859,7 2 660,8 Crédits 5 716,4 8 205,0 1 828,2 214,7 1 260,3 3 130,4

dont à long terme 5 344,4 5 687,8 826,8 80,4 1 068,8 . Actions et autres participations 9 621,7 2 446,1 5 043,6 387,4 4,2 4 033,4

Actions cotées 2 514,0 318,1 93,8 122,0 0,0 . Actions non cotées et autres participations 7 107,7 924,9 1 152,2 265,4 4,2 . Parts d’OPCVM 1 203,1 3 797,6 .

Provisions techniques d’assurance 33,7 330,9 62,9 0,8 5 184,0 0,5 Autres comptes à payer et produits nanciers dérivés 588,8 2 882,1 2 593,3 215,3 254,8 400,0 491,8

Valeur nancière nette 1) -1 497,9 10 253,8 -8 007,0 609,1 311,1 -167,6 -4 497,2 Compte nancier, transactions sur passifsTotal des transactions sur passifs 41,2 142,0 -153,0 193,8 23,0 218,3 -24,1

Or monétaire et droits de tirage spéciaux (DTS)Numéraire et dépôts 0,5 14,8 -0,9 0,0 8,2 -81,5 Titres de créance à court terme 8,1 -49,5 -0,2 -1,0 68,5 6,4 Titres de créance à long terme 25,1 47,9 67,4 -1,1 113,6 22,9 Crédits 31,1 12,3 -61,4 -0,2 50,3 -39,1

dont à long terme 27,8 40,3 -75,5 -0,2 29,1 . Actions et autres participations 78,1 3,6 188,5 0,3 0,0 88,0

Actions cotées 26,2 12,0 1,4 0,0 0,0 . Actions non cotées et autres participations 51,9 9,4 29,5 0,3 0,0 . Parts d’OPCVM -17,8 157,6 .

Provisions techniques d’assurance 0,1 0,6 2,1 0,0 52,0 0,0 Autres comptes à payer et produits nanciers dérivés 9,9 17,5 -171,9 0,4 -26,9 -22,3 -20,9

Variations de la valeur nancière nette résultant des transactions 1) -15,3 151,9 -81,8 29,8 -29,1 19,9 -106,0 15,3 Compte des autres changements, passifsTotal des autres changements sur passifs -1,3 503,2 305,5 305,0 77,0 13,5 149,3

Or monétaire et droits de tirage spéciaux (DTS)Numéraire et dépôts 0,0 -50,3 0,0 0,0 0,0 -22,2 Titres de créance à court terme 11,3 0,6 0,6 0,0 -1,0 -9,3 Titres de créance à long terme -2,0 2,0 24,9 -0,1 -20,5 31,6 Crédits -0,6 -19,2 -40,5 -1,4 -2,6 -13,6

dont à long terme -0,1 -5,1 -44,5 -1,5 -2,7 . Actions et autres participations 628,0 134,6 312,1 27,2 0,3 156,5

Actions cotées 302,9 119,5 25,5 19,4 0,0 . Actions non cotées et autres participations 325,0 27,2 55,6 7,8 0,3 . Parts d’OPCVM -12,1 231,0 .

Provisions techniques d’assurance 0,0 0,0 0,0 0,0 39,9 0,0 Autres comptes à payer et produits nanciers dérivés -0,7 -114,9 218,6 7,8 11,4 37,2 6,2

Autres variations de la valeur nancière nette 1) 83,0 307,3 -192,7 -74,0 26,2 9,3 6,9 -93,8 Compte de patrimoine de clôture, passifsTotal des passifs 6 378,8 22 501,5 23 167,0 9 897,2 6 183,1 7 945,5 13 155,4

Or monétaire et droits de tirage spéciaux (DTS)Numéraire et dépôts 26,8 14 821,2 20,1 0,0 253,8 2 382,1 Titres de créance à court terme 327,9 206,6 96,6 9,7 1 010,8 225,1 Titres de créance à long terme 504,8 2 849,9 2 285,8 30,3 4 952,9 2 715,4 Crédits 5 746,9 8 198,1 1 726,3 213,0 1 308,1 3 077,7

dont à long terme 5 372,1 5 723,0 706,8 78,7 1 095,3 . Actions et autres participations 10 327,7 2 584,3 5 544,2 414,9 4,5 4 277,9

Actions cotées 2 843,1 449,5 120,6 141,4 0,0 . Actions non cotées et autres participations 7 484,6 961,5 1 237,4 273,5 4,5 . Parts d’OPCVM 1 173,3 4 186,3 .

Provisions techniques d’assurance 33,8 331,5 65,1 0,8 5 275,8 0,5 Autres comptes à payer et produits nanciers dérivés 598,0 2 784,7 2 640,0 223,4 239,3 414,9 477,1

Valeur nancière nette 1) -1 430,3 10 713,0 -8 281,6 564,9 308,2 -138,4 -4 596,3

Source : BCE

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Page 144: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

BCEBulletin mensuelNovembre 2009S 30

3 . 2 C o m p t e s n o n f i n a n c i e r s d e l a z o n e e u r o (montants en milliards d’euros ; ux cumulés sur quatre trimestres)

Emplois2005 2006 2007

T3 2007 – T2 2008

T4 2007 – T3 2008

T1 2008 – T4 2008

T2 2008 – T1 2009

T3 2008 – T2 2009

Compte d’exploitationValeur ajoutée brute (prix de base)Taxes nettes de subventions sur les produitsProduit intérieur brut (prix de marché)Rémunération des salariés 3 907,1 4 070,1 4 255,9 4 356,9 4 403,1 4 438,5 4 444,9 4 441,1 Autres taxes nettes de subventions sur la production 130,0 128,8 137,1 136,3 137,1 133,8 131,7 126,3 Consommation de capital xe 1 186,7 1 247,2 1 315,2 1 347,5 1 363,9 1 378,2 1 390,3 1 400,0 Excédent net d’exploitation et revenu mixte 1) 2 072,1 2 189,5 2 331,7 2 375,2 2 379,2 2 358,6 2 293,3 2 211,7Compte d’affectation des revenus primairesExcédent net d’exploitation et revenu mixteRémunération des salariésTaxes nettes de subventions sur la productionRevenus de la propriété 2 618,2 3 056,3 3 617,1 3 838,5 3 923,1 3 929,5 3 824,1 3 588,7

Intérêts 1 345,8 1 644,0 2 055,4 2 226,3 2 296,2 2 307,2 2 222,5 2 062,9 Autres revenus de la propriété 1 272,4 1 412,3 1 561,7 1 612,3 1 626,9 1 622,3 1 601,6 1 525,8

Revenu national net 1) 6 970,7 7 317,8 7 695,2 7 783,9 7 819,7 7 803,3 7 720,6 7 631,1Compte de distribution secondaire du revenuRevenu national netImpôts courants sur le revenu, le patrimoine, etc. 935,9 1 028,2 1 111,8 1 140,2 1 142,1 1 124,2 1 113,7 1 077,3 Cotisations sociales 1 477,8 1 540,5 1 595,9 1 627,7 1 645,3 1 660,4 1 669,2 1 671,4 Prestations sociales autres que les transferts sociaux en nature 1 505,5 1 553,2 1 597,1 1 627,1 1 647,5 1 665,1 1 688,9 1 717,4 Autres transferts courants 712,0 722,8 753,5 775,5 781,7 790,1 784,3 775,3

Primes nettes d’assurance-dommages 179,6 179,6 184,2 186,5 187,7 188,3 185,7 182,6 Indemnités d’assurance-dommages 180,5 179,9 183,9 186,6 188,0 189,3 186,6 183,3 Autres 351,8 363,3 385,4 402,4 406,1 412,5 412,0 409,3

Revenu disponible net 1) 6 884,3 7 225,6 7 599,7 7 680,2 7 717,1 7 697,7 7 615,7 7 526,8Compte d’utilisation du revenuRevenu disponible netDépense de consommation nale 6 355,7 6 631,5 6 891,7 7 044,4 7 119,0 7 156,8 7 164,8 7 157,6

Dépense de consommation individuelle 5 691,0 5 946,4 6 180,3 6 313,6 6 378,6 6 407,4 6 405,2 6 391,1 Dépense de consommation collective 664,7 685,1 711,3 730,8 740,4 749,4 759,6 766,4

Ajustements pour variation des droits nets des ménages sur les fonds de pension 60,8 62,9 59,7 62,3 63,7 64,2 64,8 64,5 Épargne nette 1) 528,9 594,3 708,2 635,8 598,2 540,9 450,9 369,2Compte de capitalÉpargne netteFormation brute de capital 1 717,1 1 876,7 2 021,7 2 056,2 2 072,2 2 066,3 2 003,1 1 910,5

Formation brute de capital xe 1 709,9 1 854,9 1 995,5 2 034,3 2 048,2 2 029,3 1 976,4 1 907,2 Variations des stocks et acquisitions moins cessions d’objets de valeur 7,3 21,8 26,1 21,9 24,0 37,0 26,7 3,2

Consommation de capital xeAcquisitions moins cessions d’actifs non nanciers non produits -0,4 -0,5 -1,2 0,1 0,3 0,7 1,2 0,7 Transferts en capital 183,6 170,0 151,2 159,6 163,7 164,1 161,4 169,9

Impôts en capital 24,4 22,5 24,3 23,9 24,1 23,6 23,5 28,6 Autres transferts en capital 159,2 147,4 126,9 135,7 139,6 140,5 137,9 141,3

Capacité (+) ou besoin (-) net de nancement (du compte de capital) 1) 12,1 -20,2 16,8 -57,8 -97,1 -136,3 -153,9 -132,9

Sources : BCE et Eurostat1) Pour le calcul des soldes comptables, cf. les notes techniques

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BCEBulletin mensuelNovembre 2009 S 31

STATISTIQUES DE LA ZONE EURO

Comptes de la zone euro

3 . 2 C o m p t e s n o n f i n a n c i e r s d e l a z o n e e u r o ( s u i t e ) (montants en milliards d’euros ; ux cumulés sur quatre trimestres)

Ressources2005 2006 2007

T3 2007 – T2 2008

T4 2007 – T3 2008

T1 2008 – T4 2008

T2 2008 – T1 2009

T3 2008 – T2 2009

Compte d’exploitationValeur ajoutée brute (prix de base) 7 295,9 7 635,5 8 039,8 8 216,0 8 283,2 8 309,1 8 260,3 8 179,0 Taxes nettes de subventions sur les produits 845,1 913,7 959,1 954,1 952,5 945,6 928,9 912,6 Produit intérieur brut (prix de marché) 2) 8 141,1 8 549,3 8 998,9 9 170,1 9 235,7 9 254,7 9 189,2 9 091,6Rémunération des salariésAutres taxes nettes de subventions sur la productionConsommation de capital xeExcédent net d’exploitation et revenu mixteCompte d’affectation des revenus primairesExcédent net d’exploitation et revenu mixte 2 072,1 2 189,5 2 331,7 2 375,2 2 379,2 2 358,6 2 293,3 2 211,7 Rémunération des salariés 3 914,4 4 077,6 4 264,0 4 365,4 4 411,6 4 447,0 4 453,2 4 449,4 Taxes nettes de subventions sur la production 988,2 1 054,0 1 103,2 1 095,8 1 095,0 1 084,5 1 065,7 1 045,4 Revenus de la propriété 2 614,3 3 053,1 3 613,5 3 786,1 3 857,0 3 842,8 3 732,6 3 513,4

Intérêts 1 320,3 1 614,5 2 014,6 2 172,5 2 241,0 2 251,0 2 164,3 2 009,0 Autres revenus de la propriété 1 294,0 1 438,6 1 598,9 1 613,6 1 616,0 1 591,8 1 568,3 1 504,4

Revenu national netCompte de distribution secondaire du revenuRevenu national net 6 970,7 7 317,8 7 695,2 7 783,9 7 819,7 7 803,3 7 720,6 7 631,1 Impôts courants sur le revenu, le patrimoine, etc. 939,5 1 032,9 1 119,2 1 148,4 1 150,4 1 132,5 1 121,9 1 083,8 Cotisations sociales 1 477,0 1 539,7 1 595,0 1 626,9 1 644,6 1 659,5 1 668,2 1 670,4 Prestations sociales autres que les transferts sociaux en nature 1 497,9 1 545,1 1 588,1 1 618,4 1 639,1 1 657,0 1 680,7 1 709,4 Autres transferts courants 630,4 634,7 660,5 673,1 680,0 685,1 680,4 673,4

Primes nettes d’assurance-dommages 180,5 179,9 183,9 186,6 188,0 189,3 186,6 183,3 Indemnités d’assurance-dommages 178,3 176,8 181,3 183,7 184,9 185,7 183,0 179,9 Autres 271,6 278,1 295,3 302,7 307,2 310,1 310,8 310,1

Revenu disponible netCompte d’utilisation du revenuRevenu disponible net 6 884,3 7 225,6 7 599,7 7 680,2 7 717,1 7 697,7 7 615,7 7 526,8 Dépense de consommation nale

Dépense de consommation individuelleDépense de consommation collective

Ajustements pour variation des droits nets des ménages sur les fonds de pension 61,0 63,1 59,9 62,4 63,7 64,2 64,8 64,6Épargne netteCompte de capitalÉpargne nette 528,9 594,3 708,2 635,8 598,2 540,9 450,9 369,2 Formation brute de capital

Formation brute de capital xeVariations des stocks et acquisitions moins cessions d’objets de valeur

Consommation de capital xe 1 186,7 1 247,2 1 315,2 1 347,5 1 363,9 1 378,2 1 390,3 1 400,0 Acquisitions moins cessions d’actifs non nanciers non produitsTransferts en capital 196,8 184,5 165,1 174,6 177,0 175,7 170,6 179,0

Impôts en capital 24,4 22,5 24,3 23,9 24,1 23,6 23,5 28,6 Autres transferts en capital 172,4 162,0 140,8 150,8 152,9 152,1 147,1 150,4

Capacité (+) ou besoin (-) net de nancement (du compte de capital)

Sources : BCE et Eurostat2) Le produit intérieur brut est égal à la somme des valeurs ajoutées brutes des différents secteurs domestiques augmentée des impôts moins les subventions sur les produits.

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BCEBulletin mensuelNovembre 2009S 32

3 . 3 M é n a g e s (montants en milliards d’euros ; ux cumulés sur quatre trimestres, encours en n de période)

2005 2006 2007T3 2007 –

T2 2008T4 2007 –

T3 2008T1 2008 –

T4 2008T2 2008 –

T1 2009T3 2008 –

T2 2009Revenus, épargne et variations de la valeur netteRémunération des salariés (+) 3 914,4 4 077,6 4 264,0 4 365,4 4 411,6 4 447,0 4 453,2 4 449,4 Excédent brut d’exploitation et revenu mixte (+) 1 332,8 1 409,6 1 492,9 1 524,8 1 538,7 1 544,8 1 539,4 1 529,5 Intérêts à recevoir (+) 227,0 262,5 306,1 328,4 338,2 338,6 326,3 302,8 Intérêts à payer (-) 130,7 163,9 209,6 227,1 234,1 232,9 217,2 192,6 Autres revenus de la propriété à recevoir (+) 722,7 771,5 808,8 826,3 830,2 819,1 814,1 791,4 Autres revenus de la propriété à payer (-) 9,5 9,8 9,9 9,9 9,9 9,8 10,0 9,9 Impôts courants sur le revenu et le patrimoine (-) 741,7 794,1 852,7 882,4 889,4 891,8 889,2 876,2 Cotisations sociales nettes (-) 1 473,8 1 536,5 1 591,6 1 623,4 1 640,9 1 655,9 1 664,7 1 666,9 Prestations sociales nettes (+) 1 492,6 1 539,7 1 582,5 1 612,6 1 633,3 1 651,2 1 674,9 1 703,5 Transferts courants nets à recevoir (+) 66,5 66,5 69,1 70,6 70,2 71,1 72,4 74,7 = Revenu disponible brut 5 400,1 5 623,2 5 859,4 5 985,3 6 047,9 6 081,3 6 099,1 6 105,7

Dépense de consommation nale (-) 4 691,4 4 898,4 5 088,0 5 195,4 5 249,2 5 263,4 5 245,6 5 220,3 Variations de la valeur nette en fonds de pension (+) 60,6 62,7 59,5 61,9 63,2 63,8 64,3 64,1

= Épargne brute 769,4 787,5 830,8 851,9 862,0 881,7 917,8 949,5 Consommation de capital xe (-) 319,9 338,6 359,0 368,7 373,1 376,4 379,2 381,6 Transferts en capital nets à recevoir (+) 24,1 18,9 11,9 14,2 14,8 15,7 15,4 17,3 Autres variations de la valeur nette (+) 1) 524,3 563,8 45,4 -1 150,4 -1 321,4 -1 768,7 -1 361,8 -752,7 = Variations de la valeur nette 1) 997,9 1 031,7 529,0 -653,0 -817,9 -1 247,8 -807,8 -167,5

Investissement, nancement et variations de la valeur netteAcquisition nette d’actifs non nanciers (+) 546,9 601,5 638,9 644,6 644,2 633,0 615,1 591,9 Consommation de capital xe (-) 319,9 338,6 359,0 368,7 373,1 376,4 379,2 381,6Principales rubriques des placements nanciers (+)

Actifs à court terme 206,4 307,5 425,9 426,9 433,0 440,8 384,5 283,4 Numéraire et dépôts 246,9 284,3 349,8 387,6 392,4 437,0 397,6 335,4 Titres d’OPCVM monétaires -20,2 0,9 40,0 10,5 13,5 -9,1 -4,0 -24,9 Titres de créance 2) -20,3 22,2 36,0 28,7 27,1 12,9 -9,1 -27,0

Actifs à long terme 422,9 364,3 160,6 109,0 61,9 77,0 118,5 214,6 Dépôts -5,3 -1,2 -29,8 -37,2 -40,0 -32,9 -17,9 10,5 Titres de créance -1,7 76,6 13,9 73,8 83,4 72,1 65,2 47,9 Actions et autres participations 137,5 -27,6 -86,6 -149,5 -189,5 -137,0 -98,4 -17,8

Actions cotées, non cotées et autres participations 71,1 -9,8 -5,7 -24,8 -41,9 -7,9 3,4 30,6 Parts d’OPCVM 66,4 -17,9 -81,0 -124,7 -147,6 -129,1 -101,8 -48,4

Provisions d’assurance-vie et de fonds de pension 292,5 316,5 263,2 221,9 208,0 174,8 169,7 174,1 Principales rubriques du nancement (-)

Crédits 397,2 393,5 350,5 287,8 252,2 205,4 147,7 112,1 dont auprès des IFM de la zone euro 358,5 355,3 283,7 199,0 183,2 81,6 18,8 9,1

Autres variations des actifs nanciers (+)Actions et autres participations 443,3 510,7 7,9 -1 007,0 -1 051,3 -1 403,6 -1 090,8 -624,5 Provisions d’assurance-vie et de fonds de pension 105,5 50,6 28,1 -127,8 -180,3 -259,3 -203,8 -115,2

Flux nets résiduels (+) -10,1 -70,9 -22,8 -42,2 -100,0 -153,9 -104,3 -24,0 = Variations de la valeur nette 1) 997,9 1 031,7 529,0 -653,0 -817,9 -1 247,8 -807,8 -167,5

Compte de patrimoine nancierActifs nanciers (+)

Actifs à court terme 4 482,0 4 748,0 5 212,3 5 488,3 5 546,3 5 724,5 5 792,7 5 798,3 Numéraire et dépôts 4 174,0 4 454,4 4 843,3 5 055,2 5 104,7 5 312,9 5 374,4 5 430,1 Titres d’OPCVM monétaires 296,4 257,6 296,0 346,5 348,5 328,0 346,5 312,0 Titres de créance 2) 11,6 36,0 72,9 86,6 93,0 83,6 71,7 56,2

Actifs à long terme 10 994,7 11 966,2 12 112,0 11 173,5 10 843,7 10 371,0 10 148,5 10 609,9 Dépôts 1 023,3 1 031,1 966,8 903,6 887,0 890,6 868,0 886,6 Titres de créance 1 209,3 1 283,1 1 279,2 1 306,2 1 287,2 1 280,5 1 299,3 1 333,4 Actions et autres participations 4 514,7 5 037,4 4 960,3 4 078,7 3 790,5 3 378,7 3 146,7 3 445,9

Actions cotées, non cotées et autres participations 3 192,0 3 634,3 3 612,9 2 949,6 2 736,5 2 406,1 2 218,0 2 431,1 Parts d’OPCVM 1 322,7 1 403,2 1 347,4 1 129,1 1 054,0 972,6 928,7 1 014,8

Provisions d’assurance-vie et de fonds de pension 4 247,5 4 614,5 4 905,7 4 885,1 4 878,8 4 821,2 4 834,5 4 943,9 Actifs nets résiduels (+) 95,2 72,2 74,2 49,0 67,4 37,8 29,0 51,7 Engagements (-)

Crédits 4 788,1 5 180,0 5 512,6 5 628,4 5 683,8 5 723,1 5 716,4 5 746,9 dont auprès des IFM de la zone euro 4 201,0 4 553,1 4 825,5 4 887,7 4 938,7 4 901,9 4 879,5 4 899,9

= Patrimoine nancier net 10 783,9 11 606,3 11 885,9 11 082,5 10 773,4 10 410,1 10 253,8 10 713,0

Sources : BCE et Eurostat1) Hors variations de la valeur nette résultant d’autres variations des actifs non nanciers telles que les revalorisations des prix de l’immobilier résidentiel2) Titres d’une durée inférieure à deux ans émis par les IFM et d’une durée inférieure à un an émis par d’autres secteurs

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BCEBulletin mensuelNovembre 2009 S 33

STATISTIQUES DE LA ZONE EURO

Comptes de la zone euro

3 . 4 S o c i é t é s n o n f i n a n c i è r e s (montants en milliards d’euros ; ux cumulés sur quatre trimestres, encours en n de période)

2005 2006 2007T3 2007 –

T2 2008T4 2007 –

T3 2008T1 2008 –

T4 2008T2 2008 –

T1 2009T3 2008 –

T2 2009Revenus et épargneValeur ajoutée brute (prix de base) (+) 4 178,2 4 387,2 4 635,4 4 739,5 4 777,6 4 781,9 4 724,9 4 644,5 Rémunération des salariés (-) 2 479,0 2 592,9 2 720,8 2 789,4 2 820,4 2 841,9 2 838,5 2 828,6 Autres taxes nettes de subventions sur la production (-) 73,1 75,2 80,6 80,9 81,8 79,1 77,6 73,7 = Excédent brut d’exploitation (+) 1 626,2 1 719,2 1 833,9 1 869,2 1 875,4 1 860,9 1 808,8 1 742,1

Consommation de capital xe (-) 672,7 704,8 741,9 759,6 768,8 777,3 784,6 790,2 = Excédent net d’exploitation (+) 953,5 1 014,4 1 092,0 1 109,6 1 106,6 1 083,5 1 024,2 951,9

Revenus de la propriété à recevoir (+) 440,2 508,5 581,8 598,7 602,3 599,7 582,2 557,8 Intérêts à recevoir 141,1 169,7 199,0 219,3 225,9 227,9 218,2 203,6 Autres revenus de la propriété à recevoir 299,1 338,8 382,8 379,4 376,4 371,7 364,1 354,2

Intérêts et loyers à payer (-) 237,3 284,6 346,2 382,1 397,1 403,8 386,2 356,4 = Revenu d’entreprise net (+) 1 156,4 1 238,3 1 327,6 1 326,2 1 311,7 1 279,4 1 220,2 1 153,3

Revenus distribués (-) 887,7 961,5 1 016,5 1 050,5 1 064,6 1 059,5 1 055,0 1 024,7 Impôts à payer sur le revenu et le patrimoine (-) 149,1 190,0 211,1 215,3 212,2 195,2 188,9 169,4 Cotisations sociales à recevoir (+) 72,8 74,9 64,3 64,1 64,9 65,4 65,6 66,2 Prestations sociales à payer (-) 60,7 60,6 61,7 62,4 62,7 62,9 63,0 63,1 Autres transferts courants nets à payer (-) 61,7 66,0 57,0 59,6 59,8 60,0 60,1 61,3 = Épargne nette 70,1 35,1 45,5 2,5 -22,7 -32,8 -81,3 -99,1

Investissement, nancement et épargneAcquisition nette d’actifs non nanciers (+) 256,4 313,6 367,7 371,7 376,8 367,6 313,0 232,7

Formation brute de capital xe (+) 920,7 993,9 1 084,2 1 111,1 1 123,6 1 109,8 1 073,1 1 022,2 Consommation de capital xe (-) 672,7 704,8 741,9 759,6 768,8 777,3 784,6 790,2 Acquisition nette d’autres actifs non nanciers (+) 8,4 24,5 25,4 20,2 22,0 35,1 24,6 0,7

Principales rubriques des placements nanciers (+)Actifs à court terme 128,6 160,3 158,9 119,6 93,5 49,4 -37,4 -18,1

Numéraire et dépôts 113,7 146,3 154,5 114,2 89,4 15,6 -5,3 9,8 Titres d’OPCVM monétaires 8,3 2,5 -19,1 -10,1 6,6 30,6 27,7 33,0 Titres de créance 1) 6,6 11,5 23,5 15,5 -2,5 3,2 -59,8 -60,9

Actifs à long terme 393,5 489,5 518,7 522,6 544,2 631,3 644,3 536,3 Dépôts 34,2 35,7 28,4 -19,7 3,1 9,4 14,0 29,4 Titres de créance -34,9 5,9 -27,4 -80,0 -44,3 -25,3 30,3 -5,9 Actions et autres participations 255,9 265,5 346,4 380,0 339,1 332,9 326,3 281,7 Autres, principalement les prêts intragroupes 138,3 182,5 171,2 242,2 246,3 314,4 273,7 231,0

Actifs nets résiduels (+) 83,7 156,3 211,5 63,7 -9,4 -59,8 -149,8 -120,1Principales rubriques du nancement (-)

Endettement 440,3 750,3 787,7 743,5 760,6 692,5 579,6 393,7 dont crédits auprès des IMF de la zone euro 271,8 453,1 556,8 543,1 495,0 400,0 273,0 119,3 dont titres de créance 13,8 41,8 37,3 12,3 41,7 55,1 68,4 82,9

Actions et autres participations 291,3 262,2 355,6 259,4 191,0 248,5 189,8 255,3 Actions cotées 104,1 42,4 42,9 -12,1 -29,7 2,2 12,1 45,2 Actions non cotées et autres participations 187,2 219,9 312,6 271,5 220,7 246,3 177,8 210,0

Transferts en capital nets à recevoir (-) 60,4 72,1 68,8 75,7 79,0 78,3 79,3 76,9 = Épargne nette 70,1 35,1 45,5 2,5 -22,7 -32,8 -81,3 -99,1

Compte de patrimoine nancierActifs nanciers

Actifs à court terme 1 505,2 1 670,9 1 808,4 1 837,7 1 851,4 1 869,7 1 849,6 1 882,2 Numéraire et dépôts 1 229,3 1 367,2 1 507,6 1 521,7 1 536,6 1 540,9 1 510,4 1 550,5 Titres d’OPCVM monétaires 176,5 184,8 161,0 182,2 182,8 187,8 210,5 213,7 Titres de créance 1) 99,4 118,8 139,8 133,8 132,0 141,0 128,7 118,0

Actifs à long terme 8 634,3 10 024,2 10 744,1 9 903,2 9 634,1 8 871,6 8 628,8 9 009,8 Dépôts 109,5 147,7 200,4 169,8 192,0 206,6 196,4 193,3 Titres de créance 284,5 284,2 252,4 188,2 192,4 208,8 198,8 148,9 Actions et autres participations 6 350,0 7 533,7 8 032,9 7 125,0 6 771,0 5 907,2 5 602,4 6 025,9 Autres, principalement les prêts intragroupes 1 890,4 2 058,5 2 258,4 2 420,1 2 478,6 2 548,9 2 631,3 2 641,7

Actifs nets résiduels 407,8 453,3 606,9 542,6 578,6 578,1 515,0 569,9 Passifs

Endettement 7 046,1 7 771,6 8 518,4 8 900,5 9 088,0 9 229,5 9 326,2 9 362,3 dont crédits auprès des IMF de la zone euro 3 527,9 3 980,9 4 525,1 4 764,1 4 853,6 4 918,8 4 902,9 4 874,8 dont titres de créance 675,4 695,1 692,4 698,7 721,4 745,9 790,3 832,7

Actions et autres participations 10 994,5 12 966,9 14 011,7 12 209,5 11 427,7 10 300,7 9 621,7 10 327,7 Actions cotées 3 711,1 4 491,5 5 010,2 4 000,1 3 454,4 2 864,2 2 514,0 2 843,1 Actions non cotées et autres participations 7 283,5 8 475,3 9 001,5 8 209,4 7 973,3 7 436,5 7 107,7 7 484,6

Sources : BCE et Eurostat1) Titres d’une durée inférieure à deux ans émis par les IFM et d’une durée inférieure à un an émis par d’autres secteurs

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3 . 5 S o c i é t é s d ’ a s s u r a n c e e t f o n d s d e p e n s i o n(montants en milliards d’euros ; ux cumulés sur quatre trimestres, encours en n de période)

2005 2006 2007T3 2007 –

T2 2008T4 2007 –

T3 2008T1 2008 –

T4 2008T2 2008 –

T1 2009T3 2008 –

T2 2009Compte nancier, opérations nancièresPrincipales rubriques des placements nanciers (+)

Actifs à court terme 25,5 67,4 92,3 105,8 90,9 107,0 55,8 39,0 Numéraire et dépôts 7,2 10,6 6,4 35,2 32,4 57,0 18,2 12,5 Titres d’OPCVM monétaires -0,5 3,6 3,1 14,3 21,7 20,3 16,8 9,4 Titres de créance 1) 18,9 53,3 82,8 56,2 36,8 29,8 20,8 17,1

Actifs à long terme 284,6 319,2 202,3 144,9 119,7 101,9 95,2 129,9 Dépôts 17,4 76,9 47,8 13,5 -0,4 0,0 10,1 10,5 Titres de créance 132,9 129,3 77,0 70,6 80,7 65,8 80,6 37,8 Crédits -3,7 2,7 -8,7 11,9 13,5 23,2 0,6 15,2 Actions cotées 30,7 -3,4 -2,2 -2,1 -10,9 -11,5 -8,2 -10,3 Actions non cotées et autres participations 19,9 28,2 25,3 22,1 22,9 14,9 10,8 7,7 Parts d’OPCVM 87,5 85,4 63,0 28,7 13,9 9,4 1,4 69,1

Actifs nets résiduels (+) 2,7 3,4 -34,7 -18,6 1,7 30,8 0,6 25,6Principales rubriques du nancement (-)

Titres de créance -0,4 5,7 3,9 5,1 5,4 9,3 9,9 7,0 Crédits 17,3 44,8 6,7 3,5 -7,4 22,2 -10,4 6,3 Actions et autres participations 10,6 11,6 3,1 -3,1 -8,7 -1,4 0,9 0,8 Provisions techniques d’assurance 335,2 319,9 279,8 246,5 233,1 191,6 168,6 163,7

Droits nets des ménages sur les réserves techniques d’assurance-vie et sur les fonds de pension 291,6 313,6 277,8 236,5 217,8 177,1 160,4 157,5Provisions pour primes non acquises et provisions pour sinistres 43,6 6,2 2,0 10,0 15,4 14,5 8,2 6,3

= Variations de la valeur nancière nette résultant des transactions -49,9 8,0 -33,6 -20,1 -10,1 18,1 -17,4 16,5Compte des autres changementsAutres variations des actifs nanciers (+)

Actions et autres participations 190,5 182,0 1,3 -342,0 -415,9 -549,8 -432,7 -319,7 Autres actifs nets 82,0 -37,1 -56,7 -16,5 -7,9 32,2 9,3 74,9

Autres variations des passifs (-)Actions et autres participations 117,9 37,0 -37,6 -150,4 -146,4 -185,1 -188,3 -121,4 Provisions techniques d’assurance 137,7 55,3 26,8 -128,3 -183,3 -260,5 -205,9 -130,7

Droits nets des ménages sur les réserves techniques d’assurance-vie et sur les fonds de pension 146,8 51,8 26,9 -124,2 -176,4 -252,2 -199,8 -126,3 Provisions pour primes non acquises et provisions pour sinistres -9,1 3,5 -0,1 -4,1 -6,9 -8,3 -6,1 -4,4

= Autres variations résultant de la valeur nancière nette 16,8 52,6 -44,6 -79,7 -94,2 -71,9 -29,2 7,3Compte de patrimoine nancierActifs nanciers (+)

Actifs à court terme 437,3 512,9 598,3 665,3 670,2 709,8 719,8 708,2 Numéraire et dépôts 146,6 156,6 163,1 180,5 188,4 222,9 214,7 198,5 Titres d’OPCVM monétaires 75,6 81,6 82,5 94,8 99,0 100,2 113,0 103,7 Titres de créance 1) 215,0 274,7 352,7 390,0 382,8 386,6 392,1 406,0

Actifs à long terme 4 623,6 5 064,0 5 214,5 5 020,0 4 954,1 4 773,6 4 725,4 4 855,3 Dépôts 523,7 601,3 647,0 649,4 644,9 646,1 656,4 659,3 Titres de créance 1 778,2 1 851,7 1 880,9 1 914,8 1 960,3 1 950,9 1 988,2 1 976,4 Crédits 356,1 355,6 341,5 355,5 356,7 366,0 367,8 371,9 Actions cotées 653,2 736,4 728,3 598,0 538,4 427,2 395,2 439,5 Actions non cotées et autres participations 404,7 483,6 513,4 459,3 444,6 420,2 391,2 393,1 Parts d’OPCVM 907,7 1 035,5 1 103,4 1 043,1 1 009,1 963,3 926,7 1 015,1

Actifs nets résiduels (+) 180,7 205,2 165,7 171,6 180,5 216,2 215,4 242,0 Passifs (-)

Titres de créance 21,3 35,9 35,2 36,5 36,7 43,2 42,2 40,0 Crédits 142,1 183,7 186,9 204,3 195,5 209,2 214,7 213,0 Actions et autres participations 618,8 667,4 632,8 535,5 514,9 446,3 387,4 414,9 Provisions techniques d’assurance 4 559,9 4 935,0 5 241,7 5 242,8 5 239,8 5 172,8 5 184,0 5 275,8

Droits nets des ménages sur les réserves techniques d’assurance-vie et sur les fonds de pension 3 892,2 4 257,6 4 562,4 4 554,2 4 550,4 4 487,3 4 495,6 4 585,4 Provisions pour primes non acquises et provisions pour sinistres 667,6 677,4 679,3 688,5 689,5 685,5 688,4 690,4

= Valeur nancière nette -100,5 -39,9 -118,1 -162,2 -182,1 -172,0 -167,6 -138,4

Source : BCE1) Titres d’une durée inférieure à deux ans émis par les IFM et d’une durée inférieure à un an émis par d’autres secteurs

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BCEBulletin mensuelNovembre 2009 S 35

4MARCHÉS FINANCIERS4 . 1 T i t r e s , a u t r e s q u e d e s a c t i o n s , p a r é c h é a n c e s i n i t i a l e s , l i e u d e r é s i d e n c e d e l ’ é m e t t e u r e t d e v i s e s

(montants en milliards d’euros et taux de croissance sur la période ; données cvs ; opérations durant le mois et encours en n de période en valeur nominale)

Total en euros 1) Par les résidents de la zone euroEn euros Toutes devises confondues

Encours Émissions brutes

Émissions nettes

Encours Émissions brutes

Émissions nettes

Encours Émissions brutes

Émissions nettes

Taux de croissance

annuels

Données cvs 2)

Émissions nettes

Taux de croissance

semestriels1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Total2008 Août 13 633,4 880,7 123,0 11 417,8 816,1 105,2 12 744,6 889,5 110,5 7,8 146,5 9,0

Septembre 13 636,0 1 022,1 1,5 11 385,0 930,5 -33,7 12 704,7 1 001,3 -43,2 7,0 8,1 8,7 Octobre 13 735,0 1 454,3 98,3 11 536,8 1 417,3 151,2 12 904,7 1 494,5 146,3 6,9 120,3 9,6 Novembre 13 953,3 1 422,3 218,3 11 764,2 1 369,7 227,7 13 097,8 1 437,1 213,7 8,1 193,1 11,1 Décembre 14 139,0 1 538,1 189,2 11 916,5 1 449,4 156,0 13 170,3 1 526,6 142,7 9,5 228,8 13,2

2009 Janvier 14 238,0 1 500,7 94,4 12 056,2 1 451,4 136,1 13 371,5 1 530,0 145,3 10,1 103,3 13,1 Février 14 430,4 1 259,3 190,0 12 242,4 1 200,0 184,0 13 575,1 1 285,5 203,6 11,1 156,3 13,1 Mars 14 605,2 1 318,0 173,2 12 381,2 1 229,8 137,4 13 679,5 1 323,1 148,4 11,9 132,9 15,2 Avril 14 682,4 1 233,7 79,9 12 481,4 1 167,4 102,8 13 792,7 1 250,5 110,7 12,1 92,8 14,6 Mai 14 889,6 1 159,5 207,2 12 654,7 1 070,1 173,4 13 931,3 1 156,7 168,7 12,0 108,9 13,0 Juin 14 978,3 1 085,2 88,2 12 716,3 1 006,5 60,9 14 001,2 1 089,4 73,9 11,9 92,4 10,6 Juillet . . . 12 768,5 1 070,9 54,9 14 066,8 1 151,1 69,3 11,8 103,1 10,5 Août . . . 12 805,7 825,8 36,2 14 089,9 896,2 25,1 11,0 63,3 9,0

Long terme 2008 Août 12 203,6 160,0 87,2 10 134,3 133,8 76,1 11 252,7 149,2 76,8 6,1 121,4 7,7

Septembre 12 192,2 183,6 -10,2 10 111,9 145,5 -21,2 11 236,3 158,6 -31,6 5,7 0,8 7,5 Octobre 12 216,7 199,0 24,8 10 147,9 182,8 36,4 11 329,4 195,5 30,9 5,3 32,9 6,7 Novembre 12 392,4 275,5 174,4 10 324,0 253,9 175,0 11 485,4 262,8 166,1 6,2 138,5 8,0 Décembre 12 571,0 362,9 179,8 10 495,1 328,3 172,7 11 579,6 340,0 153,4 7,3 165,0 9,7

2009 Janvier 12 647,6 291,7 74,4 10 584,9 276,9 88,6 11 714,2 300,3 89,2 8,2 115,7 10,5 Février 12 817,3 300,6 168,5 10 746,5 269,6 160,7 11 887,0 296,7 172,8 9,2 135,6 10,7 Mars 13 000,4 319,8 153,3 10 919,6 280,2 143,3 12 024,3 301,8 144,4 10,4 141,7 13,3 Avril 13 076,7 292,3 79,5 10 987,9 257,4 71,6 12 102,6 276,3 75,0 10,3 71,8 14,0 Mai 13 278,8 338,6 203,3 11 157,1 280,7 170,4 12 252,4 301,0 174,6 10,7 111,9 13,3 Juin 13 398,5 309,4 117,9 11 267,5 274,3 108,4 12 381,9 308,1 128,5 10,9 101,4 12,0 Juillet . . . 11 296,8 249,4 31,8 12 419,6 274,2 40,7 10,9 82,0 11,3 Août . . . 11 346,1 108,1 49,1 12 467,4 121,0 53,2 10,6 101,5 10,5

G 1 6 E n c o u r s t o t a l e t é m i s s i o n s b r u t e s d e t i t r e s , a u t r e s q u e d e s a c t i o n s , p a r l e s r é s i d e n t s d e l a z o n e e u r o(montants en milliards d’euros)

Total des émissions brutes (échelle de droite)Encours total (échelle de gauche)Encours en euros (échelle de gauche)

2 000

4 000

6 000

8 000

10 000

12 000

14 000

16 000

18 000

1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 20090

200

400

600

800

1 000

1 200

1 400

1 600

Sources : BCE et BRI (pour les émissions par les non-résidents de la zone euro)1) Total des émissions de titres, autres que des actions, libellés en euros par les résidents et les non-résidents de la zone euro2) Pour le calcul des taux de croissance, cf. les notes techniques. Les taux de croissance semestriels ont été annualisés.

NS_035_041.indd 35NS_035_041.indd 35 11/11/2009 13:20:5711/11/2009 13:20:57

Page 150: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

BCEBulletin mensuelNovembre 2009S 36

4 . 2 É m i s s i o n s p a r l e s r é s i d e n t s d e l a z o n e e u r o d e t i t r e s , a u t r e s q u e d e s a c t i o n s , p a r s e c t e u r s é m e t t e u r s e t p a r i n s t r u m e n t s(montants en milliards d’euros ; opérations durant le mois et encours en n de période en valeur nominale)

1. Encours et émissions brutesEncours Émissions brutes 1)

Total IFM (Euro-système

inclus)

Sociétés non-IFM Administrations publiques Total IFM (Eurosystème

inclus)

Sociétés non-IFM Administrations publiques

Institutions nancières autres que

les IFM

Sociétés non

nancières

Administration centrale

Autres administrations

publiques

Institutions nancières autres que

les IFM

Sociétés non

nancières

Administration centrale

Autres administrations

publiques

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12Total

2007 12 066 5 046 1 506 653 4 534 327 1 138 841 59 109 116 12 2008 13 170 5 266 1 930 697 4 937 340 1 177 817 74 100 162 24 2008 T3 12 705 5 267 1 687 681 4 747 324 1 017 691 54 97 148 27

T4 13 170 5 266 1 930 697 4 937 340 1 486 1 006 136 107 209 28 2009 T1 13 679 5 392 2 038 719 5 187 343 1 380 922 78 92 251 35

T2 14 001 5 433 2 119 753 5 344 351 1 166 749 62 90 244 20 2009 Mai 13 931 5 456 2 101 744 5 281 350 1 157 745 67 89 239 17

Juin 14 001 5 433 2 119 753 5 344 351 1 089 695 54 89 235 16 Juillet 14 067 5 447 2 154 766 5 345 353 1 151 718 73 95 251 14 Août 14 090 5 439 2 156 763 5 377 354 896 628 27 74 160 8

Court terme2007 1 287 787 36 100 345 18 946 754 18 101 64 9 2008 1 591 822 62 116 566 25 962 723 26 92 101 19 2008 T3 1 468 826 62 111 457 13 849 614 25 92 94 24

T4 1 591 822 62 116 566 25 1 220 911 39 96 152 23 2009 T1 1 655 838 42 98 659 18 1 080 806 17 74 156 27

T2 1 619 785 37 85 696 16 870 631 14 69 143 13 2009 Mai 1 679 832 41 90 701 15 856 626 13 64 142 10

Juin 1 619 785 37 85 696 16 781 572 15 69 113 12 Juillet 1 647 779 35 85 731 17 877 615 11 77 167 7 Août 1 623 752 34 83 738 15 775 567 10 72 122 5

Long terme 2)

2007 10 779 4 259 1 469 553 4 189 309 191 86 41 8 52 3 2008 11 580 4 445 1 868 581 4 371 315 215 95 48 8 61 4 2008 T3 11 236 4 441 1 624 570 4 290 311 168 76 29 5 54 3

T4 11 580 4 445 1 868 581 4 371 315 266 95 98 11 57 5 2009 T1 12 024 4 554 1 997 621 4 528 324 300 116 61 18 96 8

T2 12 382 4 648 2 082 669 4 648 336 295 118 48 21 101 7 2009 Mai 12 252 4 624 2 060 654 4 579 335 301 119 54 25 96 6

Juin 12 382 4 648 2 082 669 4 648 336 308 122 39 21 122 4 Juillet 12 420 4 668 2 119 681 4 614 337 274 103 62 18 84 7 Août 12 467 4 687 2 122 680 4 639 339 121 61 17 2 38 3

Dont : long terme à taux xe2007 7 324 2 263 594 419 3 797 250 107 44 10 5 45 3 2008 7 611 2 326 636 445 3 955 250 119 48 9 6 53 3 2008 T3 7 534 2 370 619 432 3 865 248 101 42 7 3 47 2

T4 7 611 2 326 636 445 3 955 250 120 42 13 10 53 2 2009 T1 7 931 2 396 703 487 4 094 252 208 72 27 18 86 5

T2 8 246 2 494 749 535 4 210 259 209 72 23 20 90 5 2009 Mai 8 108 2 459 729 521 4 140 260 210 78 19 24 84 5

Juin 8 246 2 494 749 535 4 210 259 233 75 28 19 109 2 Juillet 8 261 2 511 767 548 4 176 259 180 62 24 17 72 6 Août 8 295 2 524 766 547 4 199 259 65 33 4 1 26 1

Dont : long terme à taux variable2007 3 001 1 621 857 123 342 58 69 31 30 3 4 0 2008 3 480 1 724 1 202 126 363 64 81 36 38 1 5 1 2008 T3 3 229 1 698 978 129 362 61 53 24 21 2 4 1

T4 3 480 1 724 1 202 126 363 64 129 39 83 1 3 2 2009 T1 3 589 1 757 1 269 124 369 70 75 32 34 0 5 3

T2 3 620 1 740 1 307 123 374 75 65 30 24 1 7 2 2009 Mai 3 619 1 750 1 305 123 367 73 72 27 34 1 9 1

Juin 3 620 1 740 1 307 123 374 75 50 28 11 2 7 2 Juillet 3 640 1 745 1 327 123 370 76 78 30 38 0 8 1 Août 3 646 1 747 1 331 123 368 78 40 17 12 0 9 2

Source : BCE1) Les données mensuelles pour les émissions brutes/nettes concernent les transactions effectuées au cours du mois. À des ns de comparaison, les données trimestrielles et annuelles

concernent les moyennes mensuelles respectives. 2) L’écart résiduel entre le total des titres de créance à long terme et celui des titres de créance à long terme à taux xe et à taux variable correspond aux obligations zéro coupon et aux effets

de valorisation.

NS_035_041.indd 36NS_035_041.indd 36 11/11/2009 13:21:0211/11/2009 13:21:02

Page 151: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

BCEBulletin mensuelNovembre 2009 S 37

STATISTIQUES DE LA ZONE EURO

Marchés fi nanciers

4 . 2 É m i s s i o n s p a r l e s r é s i d e n t s d e l a z o n e e u r o d e t i t r e s , a u t r e s q u e d e s a c t i o n s , p a r s e c t e u r s é m e t t e u r s e t p a r i n s t r u m e n t s(montants en milliards d’euros, sauf indication contraire ; opérations sur la période en valeur nominale)

2. Émissions nettesDonnées brutes 1) Données cvs 1)

Total IFM (Eurosystème

inclus)

Sociétés non-IFM Administrations publiques Total IFM (Eurosystème

inclus)

Sociétés non-IFM Administrations publiquesInstitutions nancières autres que

les IFM

Sociétés non nancières

Administration centrale

Autres administrations

publiques

Institutions nancières autres que

les IFM

Sociétés non nancières

Administration centrale

Autres administrations

publiques

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12Total

2007 83,6 40,7 27,6 4,2 9,9 1,2 83,7 41,3 27,1 4,3 10,0 1,1 2008 95,2 23,2 35,3 4,0 31,7 1,1 95,9 23,3 34,5 4,1 33,1 0,9 2008 T3 47,4 10,9 18,6 2,0 14,7 1,2 85,2 20,0 32,9 4,7 25,3 2,2

T4 167,6 11,4 81,7 6,2 63,0 5,4 180,7 21,5 56,5 9,2 90,7 2,8 2009 T1 165,8 40,5 35,2 7,0 82,1 1,0 130,8 21,1 45,2 5,1 56,9 2,5

T2 117,8 21,7 27,7 11,5 54,0 2,9 98,0 21,1 27,4 7,4 39,2 3,0 2009 Mai 168,7 55,3 33,1 14,4 66,0 -0,2 108,9 31,9 30,5 6,8 39,3 0,5

Juin 73,9 -18,7 17,5 9,2 64,0 1,8 92,4 14,5 13,8 8,5 54,0 1,7 Juillet 69,3 18,0 35,6 12,7 0,8 2,2 103,1 13,6 49,2 12,7 24,9 2,7 Août 25,1 -9,6 3,3 -2,1 32,7 0,9 63,3 -0,5 15,0 2,4 44,6 1,9

Long terme 2007 61,7 23,9 27,0 2,4 7,8 0,7 61,3 24,1 26,4 2,4 7,7 0,7 2008 65,8 16,2 33,2 2,5 13,3 0,5 65,1 16,4 32,4 2,6 13,2 0,5 2008 T3 26,9 7,4 15,2 2,6 1,3 0,5 63,5 16,2 29,6 4,1 12,2 1,5

T4 116,8 2,9 81,8 4,4 26,2 1,5 112,1 12,5 57,2 4,7 37,0 0,7 2009 T1 135,5 25,8 42,1 12,9 51,7 3,1 131,0 17,1 52,2 14,4 44,4 3,0

T2 126,0 36,1 29,1 15,9 41,2 3,8 95,0 25,4 28,2 12,3 25,5 3,7 2009 Mai 174,6 48,4 35,2 19,9 69,0 2,2 111,9 25,6 30,9 13,3 39,6 2,5

Juin 128,5 23,2 20,9 14,3 69,2 0,9 101,4 22,2 16,5 11,2 50,7 0,7 Juillet 40,7 23,3 37,9 12,6 -34,3 1,3 82,0 22,4 52,9 13,1 -8,3 1,9 Août 53,2 21,2 4,6 -0,3 25,5 2,1 101,5 37,5 18,0 2,8 40,4 2,9

G 1 7 É m i s s i o n s n e t t e s d e t i t r e s , a u t r e s q u e d e s a c t i o n s , e n d o n n é e s b r u t e s e t e n d o n n é e s c v s(montants en milliards d’euros ; opérations durant le mois en valeur nominale)

Émissions nettesÉmissions nettes, données cvs

- 100

- 50

0

50

100

150

200

250

2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009- 100

- 50

0

50

100

150

200

250

Source : BCE1) Les données mensuelles pour les émissions brutes/nettes concernent les transactions effectuées au cours du mois. À des ns de comparaison, les données trimestrielles et annuelles

concernent les moyennes mensuelles respectives.

NS_035_041.indd 37NS_035_041.indd 37 11/11/2009 13:21:0311/11/2009 13:21:03

Page 152: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

BCEBulletin mensuelNovembre 2009S 38

4 . 3 T a u x d e c r o i s s a n c e d e s t i t r e s , a u t r e s q u e d e s a c t i o n s , é m i s p a r l e s r é s i d e n t s d e l a z o n e e u r o 1 )

(variations en pourcentage)

Taux de croissance annuels (données brutes) Taux de croissance semestriels (données cvs)Total IFM

(Eurosystème inclus)

Sociétés non-IFM Administrations publiques Total IFM (Eurosystème

inclus)

Sociétés non-IFM Administrations publiquesInstitutions nancières autres que

les IFM

Sociétés non nancières

Administration centrale

Autres administrations

publiques

Institutions nancières autres que

les IFM

Sociétés non nancières

Administration centrale

Autres administrations

publiques

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12Total

2008 Août 7,8 8,4 23,9 4,9 3,0 3,4 9,0 8,8 27,9 3,1 4,5 5,9 Septembre 7,0 6,9 23,8 6,0 2,6 2,3 8,7 8,1 28,4 5,3 3,9 5,9 Octobre 6,9 5,3 21,1 4,5 5,0 2,9 9,6 6,7 25,8 5,4 8,2 9,9 Novembre 8,1 5,7 24,0 4,3 6,7 2,8 11,1 5,1 30,8 5,1 12,5 7,1 Décembre 9,5 5,5 28,1 7,3 8,4 4,0 13,2 4,8 35,7 12,9 15,5 9,6

2009 Janvier 10,1 5,3 30,2 7,0 9,6 5,4 13,1 3,6 38,3 12,3 16,0 8,5 Février 11,1 6,3 32,3 8,1 10,1 6,5 13,1 3,8 36,6 13,3 16,0 7,2 Mars 11,9 6,5 33,3 9,0 11,5 7,9 15,2 4,9 38,4 12,9 19,5 10,0 Avril 12,1 6,3 33,5 10,1 11,6 10,6 14,6 6,1 41,6 15,3 14,9 11,3 Mai 12,0 5,5 33,1 10,2 12,7 9,5 13,0 5,9 35,3 15,9 12,7 11,9 Juin 11,9 4,9 29,9 11,8 13,6 9,7 10,6 4,8 24,3 10,8 11,8 10,1 Juillet 11,8 4,2 31,0 13,1 13,5 9,5 10,5 4,9 24,3 14,1 11,0 10,6 Août 11,0 3,6 27,6 12,6 13,3 9,0 9,0 3,2 19,5 12,1 10,5 10,9

Long terme 2008 Août 6,1 5,3 21,6 3,1 2,5 3,5 7,7 7,2 27,0 2,1 2,8 5,0

Septembre 5,7 5,1 21,5 4,5 1,7 2,2 7,5 7,1 27,1 5,5 1,9 4,3 Octobre 5,3 4,3 19,3 3,8 2,1 1,4 6,7 6,0 23,8 4,5 2,1 5,5 Novembre 6,2 4,5 22,6 3,2 3,4 1,3 8,0 4,6 29,6 3,6 5,2 3,0 Décembre 7,3 4,6 27,0 5,5 3,8 2,1 9,7 4,0 35,8 9,7 7,1 4,3

2009 Janvier 8,2 4,4 30,9 8,2 4,4 3,3 10,5 3,1 42,5 16,0 7,1 4,1 Février 9,2 5,1 34,1 10,5 5,1 3,9 10,7 3,0 41,3 19,4 7,3 2,9 Mars 10,4 5,5 35,0 13,0 6,7 5,7 13,3 4,0 43,3 21,0 11,7 7,2 Avril 10,3 5,6 34,9 14,8 5,9 8,6 14,0 5,3 46,9 26,1 9,9 11,8 Mai 10,7 5,2 34,6 16,4 7,1 8,5 13,3 5,8 39,6 30,6 9,1 14,2 Juin 10,9 4,9 31,9 19,1 8,4 8,5 12,0 5,7 28,1 29,2 9,8 13,1 Juillet 10,9 4,6 33,6 21,1 7,8 8,1 11,3 6,2 25,5 26,4 8,5 12,4 Août 10,6 4,9 30,6 20,6 7,8 8,1 10,5 6,8 20,7 21,9 8,2 13,5

G 1 8 T a u x d e c r o i s s a n c e a n n u e l s d e s é m i s s i o n s d e t i t r e s d e c r é a n c e à l o n g t e r m e p a r s e c t e u r s é m e t t e u r s e t t o u t e s d e v i s e s c o n f o n d u e s(variations annuelles en pourcentage)

Administrations publiquesIFM (Eurosystème inclus)Sociétés non-IFM

0

5

10

15

20

25

30

35

1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 20090

5

10

15

20

25

30

35

Source : BCE1) Pour le calcul des taux de croissance, cf. les notes techniques. Les taux de croissance semestriels ont été annualisés.

NS_035_041.indd 38NS_035_041.indd 38 11/11/2009 13:21:0311/11/2009 13:21:03

Page 153: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

BCEBulletin mensuelNovembre 2009 S 39

STATISTIQUES DE LA ZONE EURO

Marchés fi nanciers

4 . 3 T a u x d e c r o i s s a n c e d e s t i t r e s , a u t r e s q u e d e s a c t i o n s , é m i s p a r l e s r é s i d e n t s d e l a z o n e e u r o 1 ) ( s u i t e )(variations en pourcentage)

Long terme à taux xe Long terme à taux variableTotal IFM

(Eurosystème inclus)

Sociétés non-IFM Administrations publiques Total IFM (Eurosystème

inclus)

Sociétés non-IFM Administrations publiquesInstitutions nancières autres que

les IFM

Sociétés non nancières

Administration centrale

Autres administrations

publiques

Institutions nancières autres que

les IFM

Sociétés non nancières

Administration centrale

Autres administrations

publiques

13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24Toutes devises confondues

2007 5,2 7,2 17,0 4,0 2,5 6,6 15,8 11,1 37,8 18,6 3,8 -1,8 2008 3,0 4,9 5,7 4,2 1,5 1,4 12,9 5,5 33,7 7,1 7,6 3,2 2008 T3 3,0 5,5 5,0 3,5 1,3 2,0 12,4 5,3 32,3 3,2 7,7 6,0

T4 3,2 4,5 4,9 4,5 2,3 -0,8 13,1 5,7 34,1 4,5 3,8 10,2 2009 T1 6,1 5,0 13,1 12,3 5,3 1,4 15,9 5,3 45,1 0,5 0,8 11,1

T2 9,0 6,9 20,4 21,3 7,4 4,5 14,7 3,3 44,3 -1,3 -0,6 20,6 2009 Mars 8,4 6,6 18,1 17,6 7,3 2,6 16,3 5,0 47,1 -0,7 0,4 16,7

Avril 8,4 6,7 19,8 20,1 6,6 5,3 15,6 4,5 45,7 -0,9 -1,5 20,3 Mai 9,2 7,3 21,1 22,3 7,4 5,0 14,2 2,2 44,5 -2,1 -0,5 20,9 Juin 10,3 7,0 22,6 25,4 9,1 4,2 12,5 1,3 38,7 -1,3 0,1 24,6 Juillet 10,4 6,8 26,1 28,5 8,6 3,7 12,5 1,5 39,5 -3,3 -2,3 24,9 Août 10,6 7,5 24,9 28,1 8,7 3,2 10,9 0,9 35,0 -4,0 -3,8 27,1

En euros2007 4,6 6,5 13,7 2,3 2,7 6,7 15,1 10,3 35,4 18,2 3,9 -2,4 2008 2,9 4,8 6,1 2,1 1,7 1,3 14,3 6,5 35,2 7,2 7,9 2,0 2008 T3 2,9 5,4 6,0 1,1 1,5 1,8 14,3 6,8 34,3 3,9 8,1 4,6

T4 3,3 4,7 7,2 2,2 2,5 -1,3 15,4 7,7 36,8 5,2 4,0 9,2 2009 T1 6,5 6,1 16,4 9,5 5,5 0,8 18,8 7,9 48,0 0,5 0,9 11,0

T2 9,6 8,9 23,4 19,6 7,6 3,9 17,5 5,4 47,4 -2,0 -0,7 22,5 2009 Mars 8,9 8,1 21,7 15,4 7,5 1,9 19,2 7,5 50,2 -1,5 0,3 17,7

Avril 9,0 8,6 23,2 18,2 6,8 4,6 18,4 6,6 48,9 -1,4 -1,6 22,2 Mai 9,9 9,5 23,9 20,6 7,6 4,4 17,0 4,3 47,5 -2,9 -0,6 22,9 Juin 10,9 8,9 24,5 24,3 9,4 3,5 15,0 3,1 41,7 -2,0 -0,2 26,8 Juillet 11,0 9,0 28,0 27,3 8,8 3,0 14,9 3,4 42,1 -3,8 -3,0 27,2 Août 11,2 9,7 26,9 27,4 8,9 2,6 13,0 2,6 37,3 -4,5 -4,9 29,5

G 1 9 T a u x d e c r o i s s a n c e a n n u e l s d e s é m i s s i o n s d e t i t r e s d e c r é a n c e à c o u r t t e r m e p a r s e c t e u r s é m e t t e u r s e t t o u t e s d e v i s e s c o n f o n d u e s(variations annuelles en pourcentage)

Administrations publiquesIFM (Eurosystème inclus)Sociétés non-IFM

- 40

- 20

0

20

40

60

80

1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009- 40

- 20

0

20

40

60

80

Source : BCE1) Les variations annuelles en pourcentage des données mensuelles sont des données de n de mois, tandis que celles des données trimestrielles et annuelles se rapportent à la variation

annuelle en moyenne sur la période. Cf. les notes techniques pour plus de détails

NS_035_041.indd 39NS_035_041.indd 39 11/11/2009 13:21:0411/11/2009 13:21:04

Page 154: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

BCEBulletin mensuelNovembre 2009S 40

4 . 4 A c t i o n s c o t é e s é m i s e s p a r l e s r é s i d e n t s d e l a z o n e e u r o 1 )

(montants en milliards d’euros, sauf indication contraire ; valeurs de marché)

1. Encours et taux de croissance annuels(encours en n de période)

Total IFM Institutions nancières autres que les IFM

Sociétés non nancières

Total Indice Décembre 2001

= 100

Taux de croissance annuels

(en %)

Total Taux de croissance annuels

(en %)

Total Taux de croissance annuels

(en %)

Total Taux de croissance annuels

(en %)

1 2 3 4 5 6 7 8 92007 Août 6 626,8 103,9 1,2 1 062,0 1,6 583,9 1,0 4 981,0 1,2

Septembre 6 690,9 104,0 1,2 1 050,6 1,9 597,3 0,8 5 042,9 1,1 Octobre 6 945,9 104,3 1,4 1 074,6 1,3 628,2 3,3 5 243,1 1,2 Novembre 6 631,8 104,3 1,4 1 034,6 1,1 578,6 3,3 5 018,6 1,2 Décembre 6 588,7 104,4 1,4 1 019,0 1,2 578,4 2,9 4 991,2 1,2

2008 Janvier 5 766,1 104,4 1,3 889,8 0,8 497,0 2,8 4 379,3 1,2 Février 5 820,8 104,5 1,2 860,1 0,5 492,0 2,6 4 468,7 1,2 Mars 5 567,1 104,5 1,2 860,5 1,1 501,0 2,5 4 205,6 1,1 Avril 5 748,0 104,4 1,0 837,2 1,3 519,1 2,4 4 391,6 0,7 Mai 5 729,4 104,5 0,9 771,0 1,8 496,7 2,5 4 461,7 0,6 Juin 5 081,0 104,5 0,6 665,3 1,8 435,5 2,4 3 980,2 0,1 Juillet 4 972,6 104,6 0,6 691,6 2,8 427,9 2,5 3 853,1 0,0 Août 4 999,2 104,6 0,6 665,5 2,8 438,0 2,7 3 895,6 0,0 Septembre 4 430,0 104,7 0,7 612,2 3,6 381,8 2,6 3 436,0 0,0 Octobre 3 743,8 105,0 0,7 451,9 4,2 280,2 2,8 3 011,8 -0,1 Novembre 3 489,3 105,2 0,9 394,5 5,9 265,1 2,3 2 829,7 -0,2 Décembre 3 482,6 105,4 1,0 377,0 5,8 269,1 3,0 2 836,5 -0,1

2009 Janvier 3 286,8 105,6 1,1 344,6 7,4 239,9 3,1 2 702,3 -0,1 Février 2 922,1 105,6 1,1 276,7 7,3 189,0 3,1 2 456,4 -0,1 Mars 3 009,9 106,1 1,5 315,8 8,0 204,8 3,2 2 489,2 0,4 Avril 3 435,5 106,2 1,7 414,4 8,2 249,9 3,3 2 771,3 0,5 Mai 3 580,6 106,5 2,0 455,2 8,9 254,8 3,1 2 870,6 0,8 Juin 3 530,7 107,3 2,7 448,5 9,8 257,9 4,2 2 824,3 1,5 Juillet 3 815,2 107,5 2,7 509,4 9,5 278,3 3,9 3 027,5 1,6 Août 4 044,3 107,5 2,7 572,4 9,4 301,0 3,6 3 171,0 1,7

G 2 0 T a u x d e c r o i s s a n c e a n n u e l s d e s a c t i o n s c o t é e s é m i s e s p a r l e s r é s i d e n t s d e l a z o n e e u r o(variations annuelles en pourcentage)

IFMInstitutions financières autres que les IFMSociétés non financières

- 4,0

- 2,0

0,0

2,0

4,0

6,0

8,0

10,0

12,0

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009- 4,0

- 2,0

0,0

2,0

4,0

6,0

8,0

10,0

12,0

Source : BCE1) Pour le calcul de l’indice et des taux de croissance, cf. les notes techniques

NS_035_041.indd 40NS_035_041.indd 40 11/11/2009 13:21:0511/11/2009 13:21:05

Page 155: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

BCEBulletin mensuelNovembre 2009 S 41

STATISTIQUES DE LA ZONE EURO

Marchés fi nanciers

4 . 4 A c t i o n s c o t é e s é m i s e s p a r l e s r é s i d e n t s d e l a z o n e e u r o 1 )

(montants en milliards d’euros ; valeurs de marché)

2. Opérations durant le moisTotal IFM Institutions nancières

autres que les IFMSociétés non nancières

Émissions brutes

Rembourse-ments

Émissions nettes

Émissions brutes

Rembour-sements

Émissions nettes

Émissions brutes

Rembour-sements

Émissions nettes

Émissions brutes

Rembour-sements

Émissions nettes

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 122007 Août 2,5 6,6 -4,2 0,0 0,1 -0,1 1,0 1,4 -0,5 1,5 5,1 -3,6

Septembre 4,7 2,5 2,2 2,6 0,0 2,6 0,4 0,3 0,1 1,6 2,1 -0,5 Octobre 27,2 8,0 19,1 0,2 3,2 -3,0 16,1 0,5 15,6 10,8 4,3 6,5 Novembre 6,8 3,3 3,5 0,9 0,0 0,9 1,0 1,3 -0,3 4,9 2,0 2,9 Décembre 9,5 4,6 4,9 0,9 0,0 0,9 0,7 2,2 -1,5 7,9 2,5 5,5

2008 Janvier 3,6 1,4 2,3 0,1 0,0 0,1 0,4 0,7 -0,2 3,1 0,7 2,4 Février 2,8 1,9 0,9 1,0 0,0 1,0 0,1 0,3 -0,2 1,7 1,6 0,1 Mars 6,4 6,0 0,3 5,9 0,0 5,9 0,0 0,5 -0,4 0,4 5,6 -5,1 Avril 2,0 3,0 -0,9 1,1 0,0 1,1 0,1 0,5 -0,3 0,8 2,5 -1,7 Mai 7,3 6,0 1,4 4,1 0,1 4,1 1,5 0,3 1,2 1,7 5,6 -3,9 Juin 3,9 4,8 -0,9 1,3 0,0 1,3 0,5 0,1 0,4 2,1 4,7 -2,6 Juillet 12,7 3,4 9,4 6,7 0,0 6,7 1,5 0,5 1,0 4,5 2,9 1,6 Août 1,5 3,0 -1,4 0,3 0,0 0,3 0,1 0,0 0,1 1,1 3,0 -1,9 Septembre 7,8 2,9 5,0 7,0 0,0 7,0 0,0 0,1 -0,1 0,8 2,8 -2,0 Octobre 12,8 0,6 12,2 1,4 0,0 1,4 10,7 0,0 10,7 0,8 0,6 0,1 Novembre 10,6 2,9 7,7 8,4 0,5 8,0 0,5 2,1 -1,6 1,7 0,3 1,4 Décembre 9,3 2,6 6,8 0,0 0,0 0,0 1,3 0,0 1,2 8,0 2,5 5,5

2009 Janvier 6,3 0,5 5,8 5,7 0,0 5,7 0,1 0,0 0,0 0,5 0,4 0,1 Février 0,2 0,9 -0,7 0,0 0,0 0,0 0,0 0,1 -0,1 0,2 0,8 -0,6 Mars 13,6 0,2 13,4 3,6 0,0 3,6 0,1 0,0 0,1 9,9 0,2 9,7 Avril 3,7 0,3 3,4 1,2 0,0 1,2 0,1 0,0 0,0 2,4 0,3 2,1 Mai 11,2 0,3 10,9 4,4 0,0 4,4 0,0 0,0 0,0 6,7 0,3 6,5 Juin 27,0 2,0 25,0 4,8 0,0 4,8 3,3 0,3 3,0 18,9 1,8 17,2 Juillet 7,2 0,2 7,0 3,0 0,0 3,0 0,0 0,0 0,0 4,1 0,2 3,9 Août 3,6 3,3 0,2 0,0 0,0 0,0 1,0 1,9 -0,9 2,6 1,4 1,2

G 2 1 É m i s s i o n s b r u t e s d ’ a c t i o n s c o t é e s p a r s e c t e u r s é m e t t e u r s(montants en milliards d’euros ; opérations durant le mois ; valeurs de marché)

Sociétés non financièresIFMInstitutions financières autres que les IFM

0

5

10

15

20

25

30

35

40

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 20090

5

10

15

20

25

30

35

40

Source : BCE1) Pour le calcul de l’indice et des taux de croissance, cf. les notes techniques

NS_035_041.indd 41NS_035_041.indd 41 11/11/2009 13:21:0511/11/2009 13:21:05

Page 156: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

BCEBulletin mensuelNovembre 2009S 42

4 . 5 T a u x d ’ i n t é r ê t a p p l i q u é s p a r l e s I F M a u x d é p ô t s e t p r ê t s e n e u r o s d e s r é s i d e n t s d e l a z o n e e u r o 1 )

(en pourcentage annuel ; encours en n de période ; contrats nouveaux en moyenne sur la période, sauf indication contraire)

1. Taux d’intérêt appliqués aux dépôts (contrats nouveaux)Dépôts des ménages Dépôts des sociétés non nancières Pensions

Dépôts à vue 2)

Dépôts à terme Dépôts remboursables avec préavis 2), 3)

Dépôts à vue 2)

Dépôts à terme

" à 1 an > à 1 an et " à 2 ans

> à 2 ans " à 3 mois > à 3 mois " à 1 an > à 1 an et " à 2 ans

> à 2 ans

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 112008 Octobre 1,34 4,77 4,85 3,57 3,01 4,12 2,20 4,26 5,12 4,57 3,66

Novembre 1,29 4,26 4,67 3,71 3,02 4,20 1,98 3,53 4,58 4,15 3,19 Décembre 1,16 3,75 4,35 3,69 2,95 4,17 1,61 2,87 4,23 4,08 2,63

2009 Janvier 1,02 3,28 3,90 3,52 2,88 4,08 1,26 2,24 3,81 3,76 2,05 Février 0,90 2,62 3,40 3,23 2,49 3,98 1,10 1,61 3,21 3,89 1,55 Mars 0,80 2,24 2,97 3,07 2,31 3,87 0,93 1,36 2,97 3,30 1,23 Avril 0,66 2,01 2,70 2,87 2,22 3,75 0,77 1,15 2,64 3,07 1,12 Mai 0,61 1,89 2,42 2,71 1,98 3,62 0,74 1,08 2,39 3,11 1,02 Juin 0,56 1,86 2,38 2,57 1,95 3,52 0,63 1,04 2,18 2,57 0,93 Juillet 0,52 1,86 2,41 2,62 1,86 3,38 0,57 0,82 2,48 2,93 0,68 Août 0,50 1,72 2,32 2,64 1,64 3,23 0,54 0,71 2,06 2,93 0,57 Septembre 0,48 1,61 2,28 2,52 1,60 3,12 0,52 0,69 2,09 2,73 0,58

2. Taux d’intérêt appliqués aux prêts aux ménages (contrats nouveaux)Découverts bancaires 2)

Prêts à la consommation Prêts au logement Autres prêts par périodes de xation initiale du tauxPar périodes de xation initiale

du tauxTaux

annuel effectif

global 4)

Par périodes de xation initiale du taux Taux annuel effectif

global 4)Taux

variable et taux " à 1 an

> à 1 an et " à 5 ans

> à 5 ans Taux variable et

taux " à 1 an

> à 1 an et " à 5 ans

> à 5 ans et " à 10 ans

> à 10 ans Taux variable et

taux " à 1 an

> à 1 an et " à 5 ans

> à 5 ans

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 132008 Octobre 10,83 8,81 7,22 8,69 8,90 5,84 5,42 5,28 5,37 5,70 6,37 6,26 5,80

Novembre 10,78 8,85 7,17 8,69 8,88 5,63 5,34 5,22 5,28 5,58 5,84 6,15 5,75 Décembre 10,45 8,16 7,03 8,39 8,48 5,09 5,06 5,10 5,13 5,30 4,99 5,75 5,29

2009 Janvier 10,13 8,27 7,03 8,63 8,66 4,37 4,77 4,92 5,00 4,86 4,43 5,44 5,23 Février 10,15 8,06 6,65 8,49 8,35 3,97 4,54 4,80 4,89 4,60 4,08 5,03 5,16 Mars 9,94 7,51 6,51 8,31 8,05 3,65 4,34 4,61 4,72 4,38 3,83 4,72 5,05 Avril 9,71 7,43 6,50 8,27 8,05 3,38 4,21 4,55 4,68 4,22 3,54 4,69 4,90 Mai 9,62 7,87 6,44 8,17 8,08 3,22 4,15 4,50 4,58 4,12 3,60 4,71 4,90 Juin 9,54 7,30 6,36 8,03 7,83 3,12 4,12 4,51 4,58 4,07 3,54 4,76 4,95 Juillet 9,30 7,67 6,49 8,04 8,02 3,03 4,09 4,54 4,54 4,02 3,35 4,77 4,91 Août 9,26 7,96 6,53 7,96 8,17 3,00 4,10 4,54 4,45 4,06 3,21 4,74 4,82 Septembre 9,30 7,72 6,48 7,90 8,05 2,81 4,05 4,48 4,41 3,95 3,14 4,66 4,71

3. Taux d’intérêt appliqués aux prêts aux sociétés non nancières (contrats nouveaux)Découverts bancaires 2)

Autres prêts d’un montant " à 1 million d’euros par périodes de xation initiale du taux

Autres prêts d’un montant # à 1 million d’euros par périodes de xation initiale du taux

Taux variable et taux " à 1an

> à 1 an et " à 5 ans

> à 5 ans Taux variable et taux " à 1an

> à 1 an et " à 5 ans

> à 5 ans

1 2 3 4 5 6 72008 Octobre 6,89 6,52 6,35 5,57 5,59 5,75 5,08

Novembre 6,66 6,04 6,10 5,41 4,86 5,01 4,97 Décembre 6,24 5,38 5,78 5,32 4,28 4,50 4,76

2009 Janvier 5,65 4,73 5,46 5,24 3,52 3,95 4,58 Février 5,38 4,32 5,25 4,96 3,12 3,51 4,23 Mars 5,08 4,03 5,06 4,74 2,85 3,22 3,87 Avril 4,72 3,82 5,01 4,60 2,55 3,34 4,01 Mai 4,64 3,73 5,01 4,52 2,49 3,22 3,98 Juin 4,55 3,64 4,86 4,49 2,57 3,08 3,71 Juillet 4,34 3,57 4,79 4,32 2,38 2,89 3,90 Août 4,24 3,42 4,68 4,24 2,32 2,81 3,83 Septembre 4,24 3,36 4,55 4,16 2,09 2,85 3,62

Source : BCE1) Les données re ètent la modi cation de la composition de la zone euro. Pour plus de précisions, cf. les notes générales2) Pour cette catégorie d’instruments, les contrats nouveaux coïncident avec les encours. Taux en n de période3) Pour cette catégorie d’instruments, les ménages et les sociétés non nancières sont fusionnés et affectés au secteur des ménages ; en effet, les encours correspondant aux sociétés

non nancières sont négligeables comparés à ceux du secteur des ménages dans l’ensemble des États membres participants.4) Le taux annuel effectif global (TAEG) correspond au coût total d’un prêt. Ce coût total comprend, outre le taux d’intérêt, tous les autres coûts afférents au prêt tels que les frais de

recherche de renseignements, frais administratifs, frais de préparation des documents, garanties, etc.

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BCEBulletin mensuelNovembre 2009 S 43

STATISTIQUES DE LA ZONE EURO

Marchés fi nanciers

4 . 5 T a u x d ’ i n t é r ê t a p p l i q u é s p a r l e s I F M a u x d é p ô t s e t p r ê t s e n e u r o s d e s r é s i d e n t s d e l a z o n e e u r o 1 )

(en pourcentage annuel ; encours en n de période ; contrats nouveaux en moyenne sur la période sauf indication contraire)

4. Taux d’intérêt appliqués aux dépôts (encours)Dépôts des ménages Dépôts des sociétés non nancières Pensions

Dépôts à vue 2) Dépôts à terme Dépôts remboursables, avec préavis 2), 3)

Dépôts à vue 2) Dépôts à terme

" à 2 ans > à 2 ans " à 3 mois > à 3 mois " à 2 ans > à 2 ans1 2 3 4 5 6 7 8 9

2008 Octobre 1,34 4,54 3,08 3,01 4,12 2,20 4,68 4,45 4,06 Novembre 1,29 4,51 3,12 3,02 4,20 1,98 4,44 4,40 3,95 Décembre 1,16 4,41 3,07 2,95 4,17 1,61 4,01 4,30 3,56

2009 Janvier 1,02 4,16 3,10 2,88 4,08 1,26 3,49 4,11 3,09 Février 0,90 3,98 3,17 2,49 3,98 1,10 3,18 4,00 2,68 Mars 0,80 3,78 3,06 2,31 3,87 0,93 2,82 3,87 2,29 Avril 0,66 3,54 3,11 2,22 3,75 0,77 2,52 3,84 1,95 Mai 0,61 3,38 3,04 1,98 3,62 0,74 2,37 3,70 1,79 Juin 0,56 3,25 3,07 1,95 3,52 0,63 2,21 3,65 1,63 Juillet 0,52 3,07 3,03 1,86 3,38 0,57 1,99 3,53 1,53 Août 0,50 2,94 3,01 1,64 3,23 0,54 1,91 3,39 1,53 Septembre 0,48 2,82 3,01 1,60 3,12 0,52 1,82 3,40 1,45

5. Taux d’intérêt appliqués aux prêts (encours)Prêts aux ménages Prêts aux sociétés non nancières

Prêts au logement d’une durée Prêts à la consommation et autres prêts d’une durée D’une durée" à 1 an > à 1 an

et " à 5 ans> à 5 ans " à 1 an > à 1 an

et " à 5 ans> à 5 ans " à 1 an > à 1 an

et " à 5 ans> à 5 ans

1 2 3 4 5 6 7 8 92008 Octobre 5,78 5,06 5,17 9,45 7,48 6,47 6,43 5,99 5,58

Novembre 5,71 5,01 5,16 9,24 7,48 6,46 6,16 5,81 5,51 Décembre 5,49 4,90 5,08 9,02 7,38 6,38 5,71 5,42 5,27

2009 Janvier 5,22 4,72 4,93 8,72 7,22 6,22 5,10 4,89 4,89 Février 5,14 4,75 4,91 8,61 7,27 6,21 4,75 4,59 4,74 Mars 4,92 4,63 4,78 8,43 7,08 6,07 4,40 4,28 4,48 Avril 4,70 4,49 4,65 8,19 7,00 5,92 4,10 3,98 4,25 Mai 4,59 4,45 4,56 8,09 6,92 5,84 4,00 3,84 4,12 Juin 4,50 4,40 4,46 7,98 6,91 5,79 3,91 3,72 4,00 Juillet 4,31 4,32 4,36 7,82 6,79 5,70 3,73 3,59 3,81 Août 4,23 4,25 4,28 7,81 6,74 5,65 3,65 3,50 3,73 Septembre 4,20 4,25 4,24 7,80 6,78 5,63 3,62 3,44 3,69

G 2 2 N o u v e a u x d é p ô t s à t e r m e(en pourcentage annuel hors frais annexes ; moyennes sur la période)

G 2 3 N o u v e a u x p r ê t s à t a u x v a r i a b l e e t d o n t l a p é r i o d e d e f i x a t i o n i n i t i a l e d u t a u x e s t i n f é r i e u r e o u é g a l e à 1 a n(en pourcentage annuel hors frais annexes ; moyennes sur la période)

Dépôts des ménages d’une durée " à 1 anDépôts des sociétés non financières d’une durée " à 1 anDépôts des ménages d’une durée > à 2 ansDépôts des sociétés non financières d’une durée > à 2 ans

Prêts à la consommation consentis aux ménagesPrêts au logement consentis aux ménagesPrêts aux sociétés non financières d’un montant " à 1 million d’eurosPrêts aux sociétés non financières d’un montant > à 1 million d’euros

0,50

1,00

1,50

2,00

2,50

3,00

3,50

4,00

4,50

5,00

2003 2004 2005 2006 2007 2008 20090,50

1,00

1,50

2,00

2,50

3,00

3,50

4,00

4,50

5,00

1,00

2,00

3,00

4,00

5,00

6,00

7,00

8,00

9,00

2003 2004 2005 2006 2007 2008 20091,00

2,00

3,00

4,00

5,00

6,00

7,00

8,00

9,00

Source : BCE1) Les données re ètent la modi cation de la composition de la zone euro. Pour plus de précisions, cf. les notes générales

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Page 158: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

BCEBulletin mensuelNovembre 2009S 44

4 . 6 T a u x d ’ i n t é r ê t d u m a r c h é m o n é t a i r e (en pourcentage annuel ; moyennes sur la période)

Zone euro 1), 2) États-Unis JaponDépôts

à vue (Eonia)Dépôts

à 1 mois (Euribor)Dépôts

à 3 mois (Euribor)Dépôts

à 6 mois (Euribor)Dépôts

à 12 mois (Euribor)Dépôts

à 3 mois (Libor)Dépôts

à 3 mois (Libor)1 2 3 4 5 6 7

2006 2,83 2,94 3,08 3,23 3,44 5,20 0,30 2007 3,87 4,08 4,28 4,35 4,45 5,30 0,79 2008 3,87 4,28 4,64 4,73 4,83 2,93 0,93 2008 T3 4,25 4,54 4,98 5,18 5,37 2,91 0,90

T4 3,17 3,92 4,24 4,31 4,38 2,77 0,96 2009 T1 1,37 1,67 2,01 2,11 2,22 1,24 0,67

T2 0,77 0,94 1,31 1,51 1,67 0,84 0,53 T3 0,36 0,53 0,87 1,13 1,34 0,41 0,40

2008 Octobre 3,82 4,83 5,11 5,18 5,25 4,06 1,04 Novembre 3,15 3,84 4,24 4,29 4,35 2,28 0,91 Décembre 2,49 2,99 3,29 3,37 3,45 1,83 0,92

2009 Janvier 1,81 2,14 2,46 2,54 2,62 1,21 0,73 Février 1,26 1,63 1,94 2,03 2,14 1,24 0,64 Mars 1,06 1,27 1,64 1,77 1,91 1,27 0,62 Avril 0,84 1,01 1,42 1,61 1,77 1,11 0,57 Mai 0,78 0,88 1,28 1,48 1,64 0,82 0,53 Juin 0,70 0,91 1,23 1,44 1,61 0,62 0,49 Juillet 0,36 0,61 0,97 1,21 1,41 0,52 0,43 Août 0,35 0,51 0,86 1,12 1,33 0,42 0,40 Septembre 0,36 0,46 0,77 1,04 1,26 0,30 0,36 Octobre 0,36 0,43 0,74 1,02 1,24 0,28 0,33

G 2 4 T a u x d ’ i n t é r ê t d u m a r c h é m o n é t a i r e d e l a z o n e e u r o 1 ) , 2 )

(données mensuelles en pourcentage annuel)G 2 5 T a u x d ’ i n t é r ê t à 3 m o i s d u m a r c h é m o n é t a i r e(données mensuelles en pourcentage annuel)

Taux à 1 moisTaux à 3 moisTaux à 12 mois

Zone euro 1), 2)

JaponÉtats-Unis

0,00

1,00

2,00

3,00

4,00

5,00

6,00

7,00

8,00

9,00

1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 20080,00

1,00

2,00

3,00

4,00

5,00

6,00

7,00

8,00

9,00

0,00

1,00

2,00

3,00

4,00

5,00

6,00

7,00

8,00

9,00

1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 20080,00

1,00

2,00

3,00

4,00

5,00

6,00

7,00

8,00

9,00

Source : BCE1) Pour la période antérieure à janvier 1999, les taux synthétiques pour l’ensemble de la zone euro ont été calculés sur la base des taux nationaux pondérés par les PIB. Pour plus de précisions,

cf. les notes générales2) Les données re ètent la modi cation de la composition de la zone euro. Pour plus de précisions, cf. les notes générales

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Page 159: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

BCEBulletin mensuelNovembre 2009 S 45

STATISTIQUES DE LA ZONE EURO

Marchés fi nanciers

4 . 7 C o u r b e s d e s t a u x d e l a z o n e e u r o 1 )

(obligations notées AAA émises par les administrations centrales de la zone euro ; données de n de période ; taux en pourcentage annuel ; écarts en points de pourcentage)

Taux au comptant Taux à terme instantanés3 mois 1 an 2 ans 5 ans 7 ans 10 ans 3 mois

– 10 ans (écart)

2 ans – 10 ans

(écart)

1 an 2 ans 5 ans 10 ans

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 122006 3,44 3,76 3,82 3,83 3,86 3,91 0,47 0,09 3,92 3,85 3,88 4,08 2007 3,85 4,00 4,01 4,11 4,23 4,38 0,52 0,36 4,06 4,02 4,40 4,78 2008 1,75 1,85 2,14 2,95 3,32 3,69 1,94 1,55 2,09 2,76 4,04 4,60

2008 T3 3,71 3,60 3,59 3,88 4,09 4,34 0,63 0,75 3,52 3,67 4,45 5,00 T4 1,75 1,85 2,14 2,95 3,32 3,69 1,94 1,55 2,09 2,76 4,04 4,60

2009 T1 0,78 0,88 1,46 2,70 3,23 3,77 3,00 2,31 1,41 2,58 4,24 5,19 T2 0,62 0,90 1,50 2,85 3,42 3,99 3,37 2,49 1,47 2,67 4,54 5,42 T3 0,41 0,70 1,33 2,59 3,12 3,64 3,23 2,31 1,34 2,47 4,14 4,96

2008 Octobre 2,52 2,86 2,68 3,58 3,95 4,25 1,74 1,58 2,27 2,99 4,80 4,97 Novembre 2,00 2,10 2,38 3,16 3,49 3,77 1,78 1,40 2,33 2,97 4,16 4,48 Décembre 1,75 1,85 2,14 2,95 3,32 3,69 1,94 1,55 2,09 2,76 4,04 4,60

2009 Janvier 1,19 1,27 1,79 3,02 3,53 4,02 2,83 2,24 1,70 2,85 4,53 5,26 Février 0,93 1,01 1,56 2,79 3,31 3,85 2,93 2,30 1,48 2,64 4,32 5,25 Mars 0,78 0,88 1,46 2,70 3,23 3,77 3,00 2,31 1,41 2,58 4,24 5,19 Avril 0,74 0,96 1,53 2,72 3,25 3,79 3,05 2,26 1,52 2,58 4,24 5,19 Mai 0,79 0,93 1,53 3,00 3,60 4,18 3,39 2,65 1,43 2,77 4,81 5,61 Juin 0,62 0,90 1,50 2,85 3,42 3,99 3,37 2,49 1,47 2,67 4,54 5,42 Juillet 0,49 0,74 1,43 2,68 3,21 3,74 3,26 2,31 1,49 2,62 4,21 5,13 Août 0,44 0,74 1,46 2,69 3,19 3,68 3,24 2,22 1,55 2,66 4,16 4,95 Septembre 0,41 0,70 1,33 2,59 3,12 3,64 3,23 2,31 1,34 2,47 4,14 4,96 Octobre 0,50 0,81 1,43 2,61 3,13 3,68 3,18 2,25 1,49 2,50 4,12 5,11

G 2 6 C o u r b e s d e s t a u x a u c o m p t a n t d e l a z o n e e u r o(en pourcentage annuel ; données de n de période)

G 2 7 T a u x a u c o m p t a n t e t é c a r t s d e r e n d e m e n t d a n s l a z o n e e u r o(données quotidiennes ; taux en pourcentage annuel ; écarts de rendement en points de pourcentage)

Octobre 2009Septembre 2009Août 2009

Taux à 1 anTaux à 10 ansÉcart de rendement 3 mois – 10 ansÉcart de rendement 2 ans – 10 ans

- 0,5

0,0

0,5

1,0

1,5

2,0

2,5

3,0

3,5

4,0

4,5

5,0

- 0,5

0,0

0,5

1,0

1,5

2,0

2,5

3,0

3,5

4,0

4,5

5,0

- 0,5

20092008

0,0

0,5

1,0

1,5

2,0

2,5

3,0

3,5

4,0

4,5

5,0

T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T30 5A 10A 15A 20A 25A 30A

Source : BCE, les données sous-jacentes sont fournies par EuroMTS et les notations par Fitch Ratings.1) Les données re ètent la modi cation de la composition de la zone euro. Pour plus de précisions, cf. les notes générales

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Page 160: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

BCEBulletin mensuelNovembre 2009S 46

4 . 8 I n d i c e s b o u r s i e r s (indices en points ; moyennes sur la période)

Indices Dow Jones EuroStoxx 1) États-Unis JaponRéférence Principaux secteurs

Large 50 Produits de base

Services aux

consom-mateurs

Biens de consom-

mation

Pétrole et gaz

Secteur nancier

Industrie Techno-logie

Services collectifs

Télécom-munica-

tions

Santé Standard & Poor’s

500

Nikkei 225

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 142006 357,3 3 795,4 402,3 205,0 293,7 419,8 370,3 391,3 345,3 440,0 416,8 530,2 1 310,5 16 124,0 2007 416,4 4 315,8 543,8 235,4 366,5 449,6 408,3 488,4 383,4 561,4 492,7 519,2 1 476,5 16 984,4 2008 313,7 3 319,5 480,4 169,3 290,7 380,9 265,0 350,9 282,5 502,0 431,5 411,5 1 220,7 12 151,6 2008 T3 309,7 3 278,8 506,0 162,2 282,2 382,8 260,5 345,7 285,6 494,8 412,4 407,4 1 252,7 12 758,7

T4 228,7 2 497,7 320,7 136,5 236,9 287,6 169,3 238,1 200,0 384,7 387,0 358,1 910,9 8 700,4 2009 T1 200,2 2 166,4 293,6 131,6 207,9 272,5 126,3 223,0 175,7 340,6 367,2 345,7 810,1 7 968,8

T2 220,5 2 376,6 326,9 136,6 229,5 287,3 158,6 251,0 201,1 337,7 351,5 343,8 892,0 9 274,8 T3 247,2 2 660,6 369,0 142,0 257,1 296,8 192,7 286,0 211,3 361,1 386,0 365,1 994,2 10 117,3

2008 Octobre 241,5 2 627,3 342,1 135,6 249,1 287,9 195,0 245,1 212,8 392,4 378,2 363,7 968,8 9 080,5 Novembre 225,0 2 452,9 315,2 136,2 237,6 294,8 159,0 229,5 197,7 393,6 386,0 361,7 883,3 8 502,7 Décembre 219,0 2 407,0 304,0 137,8 224,2 281,0 152,5 238,7 189,4 369,2 396,6 349,4 877,2 8 492,1

2009 Janvier 215,5 2 344,9 309,7 136,8 220,8 280,5 143,4 236,4 188,1 376,5 384,1 364,8 866,6 8 402,5 Février 200,4 2 159,8 299,2 132,7 208,0 280,9 123,3 226,1 175,7 341,0 361,7 354,1 806,3 7 707,3 Mars 184,6 1 993,9 272,5 125,3 194,9 256,9 111,8 206,8 163,5 304,2 355,2 319,1 757,1 7 772,8 Avril 209,3 2 256,3 308,4 134,6 219,0 268,1 145,0 237,9 196,0 323,2 356,8 327,7 848,5 8 755,5 Mai 225,7 2 426,7 331,6 140,1 233,8 296,0 164,5 259,8 203,1 346,3 348,0 346,7 901,7 9 257,7 Juin 226,7 2 449,0 341,0 135,3 235,9 298,3 166,8 255,5 204,3 343,8 349,6 357,0 926,1 9 810,3 Juillet 228,0 2 462,1 337,9 134,8 243,7 288,6 170,6 256,8 198,8 334,7 364,8 352,9 934,1 9 678,3 Août 250,7 2 702,7 377,6 142,1 261,8 293,2 198,6 290,3 208,5 365,7 387,2 364,1 1 009,7 10 430,4 Septembre 264,0 2 827,9 393,3 149,5 266,5 308,7 210,2 312,5 227,2 384,4 407,0 378,8 1 044,6 10 302,9 Octobre 268,7 2 865,5 403,7 150,1 277,5 314,2 216,0 318,4 221,3 375,4 415,0 393,6 1 067,7 10 066,2

G 2 8 D o w J o n e s E u r o S t o x x l a r g e , S t a n d a r d & P o o r ’ s 5 0 0 e t N i k k e i 2 2 5(base : janvier 1994 = 100 ; moyennes mensuelles)

Dow Jones EuroStoxx large 1)

Standard & Poor’s 500Nikkei 225

0

50

100

150

200

250

300

350

1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 20090

50

100

150

200

250

300

350

Source : BCE1) Les données re ètent la modi cation de la composition de la zone euro. Pour plus de précisions, cf. les notes générales

NS_042_046.indd 46NS_042_046.indd 46 11/11/2009 13:21:3611/11/2009 13:21:36

Page 161: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

5PRIX, PRODUCTION, DEMANDE ET MARCHÉ DU TRAVAIL

BCEBulletin mensuelNovembre 2009 S 47

1. Indice des prix à la consommation harmonisé 1)

Total Total (cvs, variation en pourcentage par rapport à la période précédente) Pour mémoire : prix administrés 2)

Indice 2005 = 100

Total Biens Services Total Produits alimen-

taires transfor-

més

Produits alimen-

taires non transfor-

més

Produits manufac-turés hors

énergie

Énergie (données

brutes)

ServicesTotal, hors

produits alimentaires

non transformés

et énergie

IPCH global

hors prix administrés

Prixadministrés

% du total 3) 100,0 100,0 83,0 58,6 41,4 100,0 11,9 7,5 29,7 9,6 41,4 89,3 10,7

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 132005 100,0 2,2 1,5 2,1 2,3 – – – – – – 2,1 2,5 2006 102,2 2,2 1,5 2,3 2,0 – – – – – – 2,1 2,7 2007 104,4 2,1 2,0 1,9 2,5 – – – – – – 2,1 2,1 2008 107,8 3,3 2,4 3,8 2,6 – – – – – – 3,3 3,0 2008 T3 108,4 3,8 2,5 4,7 2,6 0,8 0,8 1,0 0,2 2,1 0,7 3,9 3,3

T4 108,2 2,3 2,2 2,1 2,6 -0,6 0,3 0,3 0,3 -8,7 0,5 2,1 3,4 2009 T1 107,4 1,0 1,6 0,1 2,2 -0,3 -0,1 0,3 0,0 -4,9 0,4 0,7 2,9

T2 108,3 0,2 1,5 -1,2 2,2 0,3 0,1 -0,8 0,2 0,7 0,4 0,0 1,7 T3 108,0 -0,4 1,2 -1,9 1,8 0,2 0,4 -1,0 0,0 0,8 0,4 -0,6 1,1

2009 Mai 108,3 0,0 1,5 -1,4 2,1 0,0 -0,1 -0,4 0,0 0,4 0,0 -0,2 1,6 Juin 108,5 -0,1 1,3 -1,6 2,0 0,3 0,3 -0,3 0,0 2,5 0,1 -0,4 1,6 Juillet 107,8 -0,7 1,2 -2,4 1,9 -0,1 0,1 -0,5 0,0 -1,8 0,1 -0,9 1,2 Août 108,1 -0,2 1,2 -1,5 1,8 0,3 0,1 -0,3 0,1 1,8 0,2 -0,3 1,1 Septembre 108,2 -0,3 1,1 -1,8 1,8 -0,1 0,0 0,1 0,0 -1,2 0,1 -0,5 1,0 Octobre 4) . -0,1 . . . . . . . . . . .

5 . 1 I P C H , a u t r e s p r i x e t c o û t s (variations annuelles en pourcentage, sauf indication contraire)

Biens ServicesAlimentation

(y compris boissons alcoolisées et tabac)

Produits manufacturés Logement Transports Communi-cations

Services de loisirs et

personnels

Divers

Total Produits alimentaires transformés

Produits alimentaires

non transformés

Total Produits manufacturés hors énergie

Énergie Loyers

% du total 3) 19,3 11,9 7,5 39,3 29,7 9,6 10,1 6,0 6,3 3,2 14,9 6,8

14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 2005 1,6 2,0 0,8 2,4 0,3 10,1 2,6 2,0 2,7 -2,2 2,3 3,1 2006 2,4 2,1 2,8 2,3 0,6 7,7 2,5 2,1 2,5 -3,3 2,3 2,3 2007 2,8 2,8 3,0 1,4 1,0 2,6 2,7 2,0 2,6 -1,9 2,9 3,2 2008 5,1 6,1 3,5 3,1 0,8 10,3 2,3 1,9 3,9 -2,2 3,2 2,5 2008 T3 5,6 6,7 3,9 4,2 0,7 15,1 2,3 1,9 4,4 -2,4 3,4 2,3

T4 3,8 4,3 3,0 1,2 0,9 2,1 2,2 1,9 4,5 -2,0 3,3 2,2 2009 T1 2,4 2,1 2,8 -1,1 0,7 -6,1 2,0 1,7 3,6 -1,7 2,7 2,1

T2 1,0 1,1 0,8 -2,3 0,7 -10,7 2,1 1,8 3,1 -1,2 2,7 2,0 T3 -0,1 0,6 -1,2 -2,8 0,5 -11,9 2,0 1,8 2,5 -0,6 1,8 2,1

2009 Avril 1,4 1,2 1,6 -1,7 0,8 -8,8 2,0 1,8 3,5 -1,6 3,4 2,1 Mai 0,9 1,0 0,7 -2,5 0,8 -11,6 2,1 1,8 3,1 -1,0 2,4 2,0 Juin 0,7 1,1 0,0 -2,7 0,6 -11,7 2,1 1,8 2,7 -0,9 2,2 1,9 Juillet 0,0 0,8 -1,1 -3,6 0,5 -14,4 2,1 1,8 2,6 -0,8 1,9 2,0 Août -0,1 0,6 -1,2 -2,3 0,6 -10,2 2,0 1,8 2,5 -0,7 1,8 2,0 Septembre -0,2 0,5 -1,3 -2,6 0,5 -11,0 2,0 1,8 2,3 -0,3 1,7 2,1

Sources : Eurostat et calculs de la BCE1) Les données re ètent la modi cation de la composition de la zone euro. Pour plus de précisions, cf. les notes générales 2) Estimations de la BCE à partir des données Eurostat ; ces statistiques empiriques ne peuvent fournir qu’une mesure approximative de l’administration des prix, les variations

des prix administrés ne pouvant être totalement isolées d’autres in uences. Pour une note expliquant la méthodologie utilisée dans le calcul de cet indicateur, se reporter à http://www.ecb.europa.eu/stats/prices/hicp/html/index.en.html

3) Pondération utilisée en 20094) Estimation basée sur des données nationales provisoires couvrant généralement 95 % environ de la zone euro, ainsi que sur les premières informations concernant les prix de l’énergie

NS_047_054.indd 47NS_047_054.indd 47 11/11/2009 13:22:0311/11/2009 13:22:03

Page 162: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

BCEBulletin mensuelNovembre 2009S 48

5 . 1 I P C H , a u t r e s p r i x e t c o û t s (variations annuelles en pourcentage, sauf indication contraire)

2. Prix des produits manufacturés, de la construction et de l’immobilier résidentiel 1)

Prix à la production hors construction Construc tion 2) Prix de l’immobilier résidentiel 3)Total

(indice 2005 = 100)

Total Industrie hors construction et énergie ÉnergieSecteur

manufacturierTotal Biens

intermédiairesBiens

d’équi pementBiens de consommation

Total Biens de consommation

durables

Biens de consommation non durables

% du total 4) 100.0 100.0 83.0 75.8 30.1 21.9 23.7 2.7 21.0 24.2

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 122005 100,0 4,1 3,1 1,9 2,8 1,2 0,9 1,3 0,8 13,5 3,7 7,5 2006 105,1 5,1 3,5 2,8 4,6 1,6 1,5 1,4 1,5 13,4 4,9 6,5 2007 107,9 2,7 3,0 3,2 4,6 2,2 2,2 2,4 2,1 1,2 4,2 4,4 2008 114,4 6,1 4,8 3,5 4,0 2,1 3,9 2,8 4,1 14,1 3,4 1,7 2008 T3 117,2 8,4 6,7 4,2 5,4 2,3 4,2 2,7 4,4 21,5 4,8 –

T4 113,7 3,4 0,7 2,4 2,6 2,5 2,0 2,6 1,9 6,7 3,0 0,6 5)

2009 T1 109,8 -2,0 -4,3 -1,1 -2,7 1,8 -1,0 1,9 -1,4 -4,1 2,3 –T2 108,3 -5,7 -6,8 -3,0 -5,7 0,6 -2,0 1,5 -2,5 -13,2 -0,5 .T3 108,0 -7,9 -7,4 -4,2 -7,4 -0,2 -2,6 1,0 -3,1 -18,1 . –

2009 Avril 108,1 -4,8 -5,9 -2,5 -5,1 1,1 -1,8 1,6 -2,2 -11,1 – –Mai 108,1 -5,9 -7,1 -3,0 -5,7 0,5 -2,0 1,4 -2,5 -13,7 – –Juin 108,5 -6,5 -7,3 -3,5 -6,4 0,3 -2,3 1,6 -2,9 -14,7 – –Juillet 107,8 -8,4 -8,2 -4,1 -7,5 0,0 -2,5 1,2 -3,0 -19,9 – –Août 108,3 -7,5 -7,0 -4,2 -7,4 -0,2 -2,6 1,1 -3,1 -16,7 – –Septembre 107,9 -7,7 -6,9 -4,3 -7,3 -0,5 -2,7 0,7 -3,2 -17,6 – –

3. Prix des matières premières et dé ateurs du PIB 1)

Prix du pétrole 6)

(euros par baril)

Prix des matières premières hors énergie Dé ateur du PIBPondération fondée

sur les importations 7)Pondération fondée sur l’utilisation 8)

Total (indice

(cvs) 2000 =

100)

Total Demande intérieure Exporta-tions 9)

Importa-tions 9)

Total Alimen-taires

Non alimen-

taires

Total Alimen-taires

Non alimen-

taires

Total Consom-mation privée

Consom-mation

publique

Forma-tion brute

de capital xe

% du total 100.0 35.0 65.0 100.0 44.3 55.7

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 152005 44,6 11,9 0,9 17,9 9,0 2,5 14,4 111,6 2,0 2,3 2,1 2,3 2,5 2,4 3,4 2006 52,9 27,5 5,8 37,6 24,4 5,9 38,1 113,8 1,9 2,4 2,2 2,0 2,9 2,7 3,9 2007 52,8 7,5 14,3 5,0 5,1 9,4 2,7 116,4 2,3 2,3 2,2 1,7 2,6 1,7 1,5 2008 65,9 2,0 18,2 -4,3 -1,7 9,6 -8,5 119,1 2,3 2,8 2,9 2,9 2,2 2,5 3,8 2008 T2 78,5 2,5 32,4 -7,5 -0,3 20,3 -11,1 118,9 2,3 3,1 3,3 3,7 2,3 2,7 4,7

T3 77,6 6,8 16,2 2,8 0,6 4,3 -1,9 119,4 2,3 3,2 3,4 2,8 2,6 3,4 5,7 T4 43,5 -10,1 -7,8 -11,2 -14,6 -13,1 -15,8 120,0 2,4 2,1 2,0 2,2 1,7 1,4 0,6

2009 T1 35,1 -29,2 -15,0 -36,0 -28,7 -17,7 -36,8 120,1 1,9 1,1 0,5 2,7 0,6 -2,5 -4,5 T2 43,8 -24,5 -11,2 -31,0 -22,5 -10,0 -31,4 120,1 1,1 0,0 -0,4 1,6 -0,7 -4,0 -6,8

2009 Mai 42,8 -24,5 -8,4 -32,1 -22,0 -6,8 -32,6 – – – – – – – –Juin 49,5 -23,6 -13,3 -28,8 -21,9 -12,3 -28,9 – – – – – – – –Juillet 46,5 -22,9 -15,3 -26,6 -21,6 -14,3 -26,8 – – – – – – – –Août 51,1 -16,2 -10,3 -19,1 -17,5 -16,0 -18,7 – – – – – – – –Septembre 46,9 -16,8 -11,2 -19,4 -17,3 -15,3 -18,7 – – – – – – – –Octobre 49,8 -6,1 -0,7 -8,5 -8,1 -10,4 -6,6 – – – – – – – –

Sources : Eurostat, calculs de la BCE effectués à partir des données d’Eurostat (colonne 7 du tableau 2 de la section 5.1 et colonnes 8 à 15 du tableau 3 de la section 5.1), calculs de la BCE effectués à partir des données de Thomson Financial Datastream data (colonne 1 du tableau 3 de la section 5.1) et calculs de la BCE (colonne 12 du tableau 2 de la section 5.1 et colonnes 2 à 7 du tableau 3 de la section 5.1)1) Les données se rapportent à l’Euro 16. 2) Prix des consommations intermédiaires pour la construction résidentielle3) Données empiriques fondées sur des sources nationales non harmonisées (cf. http://www.ecb.int/stats/intro/html/experiment.en.html pour plus de détails)4) En 20055) Les données trimestrielles pour le deuxième (quatrième) trimestre correspondent, respectivement, aux moyennes semestrielles du premier (second) semestre de l’année. Certaines données

nationales n’étant disponibles que selon une périodicité annuelle, les estimations semestrielles sont, en partie, calculées à partir des résultats annuels ; de ce fait, les données semestrielles sont moins exactes que les données annuelles.

6) Brent Blend (livraison à terme à un mois)7) Exprimés en euros. Pondération effectuée en fonction de la structure des importations de la zone euro sur la période 2004-20068) Exprimés en euros. Pondération effectuée en fonction de la demande intérieure (production intérieure plus importations moins exportations) de la zone euro sur la période 2004-2006.

Données empiriques (cf. http://www.ecb.int/stats/intro/html/experiment.en.html pour plus de détails)9) Les dé ateurs des importations et des exportations concernent les biens et services et comprennent les échanges intra-zone euro.

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Page 163: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

BCEBulletin mensuelNovembre 2009 S 49

STATISTIQUES DE LA ZONE EURO

Prix, production, demandeet marché du travail

5. Coûts horaires de main-d’œuvre 1), 4)

Total (indice (cvs) 2008 = 100)

Total Par composantes Par activités économiques Pour mémoire : indicateur

des salaires négociés 5)

Salaires et traitements

Cotisations sociales des employeurs

Industries minières, industrie

manufacturière et énergie

Construction Services

% du total 6)100.0 100.0 75.2 24.8 32.4 9.0 58.6

1 2 3 4 5 6 7 82005 92,2 2,2 2,3 2,0 2,1 1,6 2,3 2,1 2006 94,3 2,3 2,4 2,3 3,3 1,4 1,9 2,3 2007 96,7 2,5 2,9 1,5 2,2 2,6 2,7 2,1 2008 99,9 3,4 3,4 3,3 3,9 4,1 3,1 3,2 2008 T2 99,2 2,5 2,5 2,4 2,5 3,8 2,3 2,9

T3 100,4 3,6 3,6 3,5 3,1 3,7 3,8 3,4 T4 101,4 4,2 4,1 4,6 6,0 4,7 3,2 3,6

2009 T1 102,3 3,6 3,4 4,1 5,6 3,0 2,5 3,2 T2 103,3 4,0 3,9 4,2 5,3 4,5 3,2 2,8

Sources : Eurostat, calculs de la BCE effectués à partir des données d’Eurostat (tableau 4 de la section 5.1 et colonne 7 du tableau 5 de la section 5.1) et calculs de la BCE (colonne 8 du tableau 5 de la section 5.1)1) Les données se rapportent à l’Euro 16. 2) Rémunération par tête (à prix courants) divisée par la valeur ajoutée (en volume) par salarié3) Valeur ajoutée (en volume) par salarié4) Coûts horaires de main-d’œuvre pour l’ensemble de l’économie, hors agriculture, administration publique, éducation, santé et services non classés ailleurs. En raison des différences de

couverture, les estimations relatives aux composantes ne coïncident pas toujours avec le total.5) Données empiriques (cf. http://www.ecb.int/stats/intro/html/experiment.en.html pour plus de détails)6) En 2008

5 . 1 I P C H , a u t r e s p r i x e t c o û t s (variations annuelles en pourcentage, sauf indication contraire)

4. Coûts unitaires de main-d’œuvre, rémunération par tête et productivité du travail 1)

(données cvs)Total

(indice 2000 = 100)

Total Par activités économiquesAgriculture, chasse,

sylviculture et pêche

Industries minières,industrie

manufacturière et énergie

Construction Commerce, réparations, hôtels

et restaurants, transports

et communications

Activités nancières,

immobilières, de location

et de services aux entreprises

Administration publique, éducation,

santé et autres services

1 2 3 4 5 6 7 8Coûts unitaires de main-d’œuvre 2)

2005 109,0 1,2 8,4 -0,5 3,2 0,7 2,1 2,1 2006 110,0 0,9 2,3 -0,5 3,3 0,5 2,0 2,1 2007 111,7 1,5 1,8 0,5 4,1 0,5 2,4 1,8 2008 115,2 3,2 -0,5 3,6 2,4 3,2 2,9 3,1 2008 T2 114,7 2,8 -1,6 1,4 2,4 2,4 2,5 4,3

T3 115,6 3,5 -1,1 4,2 2,7 4,5 3,2 2,5 T4 117,9 4,6 -0,3 9,8 2,2 5,1 2,3 3,1

2009 T1 120,0 5,8 1,6 16,5 1,8 6,8 0,2 3,2 T2 120,2 4,8 1,9 14,8 0,2 5,7 1,4 1,7

Rémunération par tête2005 112,3 2,0 2,5 1,9 2,2 1,9 2,4 1,9 2006 114,9 2,3 3,3 3,4 3,5 1,6 2,3 1,7 2007 117,7 2,5 3,6 2,7 2,8 1,9 2,4 2,5 2008 121,4 3,1 2,8 3,0 3,8 2,8 2,5 3,6 2008 T2 121,1 3,1 2,2 2,7 3,6 2,1 2,3 4,5

T3 121,9 3,5 3,2 3,1 4,2 4,0 3,0 3,4 T4 122,5 2,9 2,7 2,7 3,8 2,9 2,0 3,4

2009 T1 122,5 1,8 3,3 0,4 2,6 2,3 0,5 3,1 T2 123,0 1,6 3,6 -0,5 3,4 2,5 2,0 1,9

Productivité du travail 3)

2005 103,1 0,7 -5,4 2,4 -1,0 1,2 0,2 -0,2 2006 104,5 1,3 1,0 3,9 0,2 1,1 0,3 -0,4 2007 105,5 1,0 1,7 2,2 -1,2 1,4 0,1 0,7 2008 105,4 -0,1 3,3 -0,6 1,3 -0,4 -0,4 0,5 2008 T2 105,6 0,3 3,9 1,3 1,1 -0,3 -0,2 0,1

T3 105,5 0,0 4,4 -1,0 1,5 -0,4 -0,2 0,8 T4 103,9 -1,7 3,0 -6,5 1,5 -2,1 -0,3 0,4

2009 T1 102,1 -3,7 1,7 -13,8 0,8 -4,2 0,3 -0,1 T2 102,4 -3,1 1,7 -13,3 3,2 -3,0 0,5 0,3

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Page 164: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

BCEBulletin mensuelNovembre 2009S 50

5 . 2 P r o d u c t i o n e t d e m a n d e

1. PIB et décomposition des emplois 1)

PIBTotal

1

Demande intérieure Solde extérieur 2)

Total Consommation privée

Consommation publique

Formation brute de capital xe

Variation des stocks 3)

Total Exportations 2) Importations 2)

2 3 4 5 6 7 8 9Prix courants (montants en milliards d’euros, données cvs)

2005 8 140,1 8 021,0 4 669,2 1 664,4 1 681,1 6,3 119,1 3 114,3 2 995,2 2006 8 557,1 8 460,9 4 872,9 1 733,3 1 831,0 23,7 96,3 3 470,2 3 374,0 2007 9 002,2 8 863,7 5 064,5 1 801,6 1 970,1 27,5 138,5 3 746,0 3 607,5 2008 9 263,2 9 168,4 5 232,7 1 892,2 2 002,0 41,5 94,7 3 880,8 3 786,0 2008 T2 2 325,0 2 291,9 1 308,4 473,9 507,3 2,3 33,0 992,2 959,2

T3 2 327,2 2 311,5 1 317,4 474,9 502,8 16,3 15,7 991,2 975,5 T4 2 297,1 2 284,3 1 306,4 480,6 483,2 14,0 12,8 908,5 895,7

2009 T1 2 241,9 2 235,4 1 288,9 487,9 455,0 3,5 6,5 803,4 796,9 T2 2 238,1 2 218,4 1 291,6 493,5 446,5 -13,3 19,7 785,0 765,2

en pourcentage du PIB2008 100,0 99,0 56,5 20,4 21,6 0,4 1,0 – –

Volumes chaînés (aux prix de l’année précédente, données cvs) 4)

glissement trimestriel en pourcentage2008 T2 -0,3 -0,6 -0,4 0,8 -1,3 – – -0,5 -1,1

T3 -0,4 0,1 0,0 0,5 -1,5 – – -1,0 0,3 T4 -1,8 -0,7 -0,5 0,6 -3,5 – – -7,0 -4,6

2009 T1 -2,5 -2,0 -0,5 0,6 -5,4 – – -9,2 -7,9 T2 -0,2 -0,7 0,1 0,7 -1,5 – – -1,5 -2,9

variations annuelles en pourcentage 2005 1,7 1,9 1,8 1,5 3,2 – – 5,0 5,7 2006 3,0 2,9 2,1 2,0 5,5 – – 8,3 8,3 2007 2,8 2,4 1,6 2,2 4,9 – – 6,1 5,3 2008 0,7 0,6 0,4 2,1 -0,3 – – 1,2 1,1 2008 T2 1,5 0,8 0,5 2,1 1,2 – – 4,0 2,5

T3 0,4 0,3 0,0 2,2 -0,9 – – 1,3 1,0 T4 -1,8 -0,5 -0,7 2,4 -5,5 – – -6,6 -3,7

2009 T1 -4,9 -3,1 -1,4 2,6 -11,2 – – -16,8 -12,8 T2 -4,8 -3,2 -0,9 2,5 -11,4 – – -17,7 -14,4

contributions aux variations trimestrielles en pourcentage du PIB, en points de pourcentage2008 T2 -0,3 -0,6 -0,2 0,2 -0,3 -0,2 0,2 – –

T3 -0,4 0,1 0,0 0,1 -0,3 0,4 -0,5 – –T4 -1,8 -0,7 -0,3 0,1 -0,8 0,2 -1,1 – –

2009 T1 -2,5 -2,0 -0,3 0,1 -1,1 -0,6 -0,5 – –T2 -0,2 -0,7 0,0 0,2 -0,3 -0,6 0,5 – –

contributions aux variations annuelles en pourcentage du PIB, en points de pourcentage2005 1,7 1,8 1,1 0,3 0,6 -0,2 -0,1 – –2006 3,0 2,9 1,2 0,4 1,1 0,1 0,1 – –2007 2,8 2,4 0,9 0,4 1,0 0,0 0,4 – –2008 0,7 0,6 0,2 0,4 -0,1 0,1 0,0 – –2008 T2 1,5 0,8 0,3 0,4 0,3 -0,2 0,6 – –

T3 0,4 0,3 0,0 0,4 -0,2 0,1 0,2 – –T4 -1,8 -0,5 -0,4 0,5 -1,2 0,6 -1,3 – –

2009 T1 -4,9 -3,1 -0,8 0,5 -2,5 -0,4 -1,9 – –T2 -4,8 -3,2 -0,5 0,5 -2,5 -0,7 -1,6 – –

Sources : Eurostat et calculs de la BCE1) Les données se rapportent à l’Euro 16. 2) Les exportations et les importations couvrent les biens et services et comprennent les échanges intra-zone euro. Elles ne sont pas entièrement compatibles avec la section 3.1, le tableau 1 de la

section 7.1, le tableau 3 de la section 7.2 ou les tableaux 1 ou 3 de la section 7.5.3) Incluant les acquisitions moins les cessions d’objets de valeur4) Les données annuelles ne sont pas corrigées des variations du nombre de jours ouvrés.

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Page 165: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

BCEBulletin mensuelNovembre 2009 S 51

STATISTIQUES DE LA ZONE EURO

Prix, production, demandeet marché du travail

5 . 2 P r o d u c t i o n e t d e m a n d e

2. Valeur ajoutée par secteurs d’activité économique 1)

Valeur ajoutée brute (aux prix de base) Taxes moins subventions

sur les produitsTotal Agriculture, chasse,

sylviculture et pêche

Industries minières,industrie

manufacturière et énergie

Construction Commerce, réparations, hôtels

et restaurants, transports

et communications

Activités nancières,

immobilières, de location

et de services aux entreprises

Administration publique,

éducation, santé et

autres services

1 2 3 4 5 6 7 8Prix courants (montants en milliards d’euros, données cvs)

2005 7 295,2 143,7 1 481,3 439,8 1 540,9 2 018,0 1 671,4 844,9 2006 7 643,0 141,7 1 563,6 476,8 1 596,9 2 132,5 1 731,5 914,1 2007 8 043,1 152,3 1 640,1 513,5 1 670,4 2 264,7 1 802,1 959,0 2008 8 316,5 149,1 1 663,4 536,1 1 727,5 2 359,6 1 880,9 946,6 2008 T2 2 086,5 37,7 424,0 133,9 431,7 589,3 469,9 238,5

T3 2 088,9 36,5 418,6 135,3 434,4 593,1 471,0 238,3 T4 2 066,6 35,9 396,6 132,7 429,7 593,6 478,0 230,5

2009 T1 2 018,4 36,0 360,3 130,9 418,1 588,0 485,0 223,5 T2 2 016,2 35,4 351,1 130,4 419,5 590,0 489,8 221,9

en pourcentage de la valeur ajoutée2008 100,0 1,8 20,0 6,4 20,8 28,4, 22,6 –

Volumes chaînés (aux prix de l’année précédente, données cvs) 2)

glissement trimestriel en pourcentage2008 T2 -0,3 -0,1 -1,0 -2,1 -0,5 0,4 0,3 -0,9

T3 -0,4 -0,1 -1,9 -1,5 -0,3 0,0 0,6 -0,1 T4 -1,8 0,6 -6,2 -1,6 -1,8 -0,6 0,3 -2,0

2009 T1 -2,5 -0,7 -8,3 -1,1 -2,9 -0,8 0,1 -2,7 T2 -0,2 0,2 -1,9 -0,4 0,0 -0,1 0,6 0,3

variations annuelles en pourcentage2005 1,7 -6,1 1,3 1,6 1,9 2,7 1,3 1,9 2006 3,0 -0,8 3,6 2,9 2,8 4,1 1,4 3,3 2007 3,0 0,2 2,5 2,6 3,4 4,1 1,9 0,9 2008 0,9 1,8 -0,8 -0,9 0,8 1,9 1,7 -1,1 2008 T2 1,7 1,9 1,7 -0,1 1,4 2,4 1,5 -0,4

T3 0,7 2,8 -1,2 -1,4 0,4 1,6 1,8 -1,4 T4 -1,7 2,2 -7,7 -3,8 -1,9 0,4 1,7 -2,5

2009 T1 -4,9 -0,3 -16,5 -6,1 -5,4 -0,9 1,3 -5,6 T2 -4,8 -0,1 -17,2 -4,5 -4,8 -1,4 1,6 -4,4

contributions aux variations trimestrielles en pourcentage de la valeur ajoutée, en points de pourcentage2008 T2 -0,3 0,0 -0,2 -0,1 -0,1 0,1 0,1 –

T3 -0,4 0,0 -0,4 -0,1 -0,1 0,0 0,1 –T4 -1,8 0,0 -1,2 -0,1 -0,4 -0,2 0,1 –

2009 T1 -2,5 0,0 -1,6 -0,1 -0,6 -0,2 0,0 –T2 -0,2 0,0 -0,3 0,0 0,0 0,0 0,1 –

contributions aux variations annuelles en pourcentage de la valeur ajoutée, en points de pourcentage2005 1,7 -0,1 0,3 0,1 0,4 0,7 0,3 –2006 3,0 0,0 0,7 0,2 0,6 1,1 0,3 –2007 3,0 0,0 0,5 0,2 0,7 1,2 0,4 –2008 0,9 0,0 -0,2 -0,1 0,2 0,5 0,4 –2008 T2 1,7 0,0 0,3 0,0 0,3 0,7 0,3 –

T3 0,7 0,0 -0,2 -0,1 0,1 0,5 0,4 –T4 -1,7 0,0 -1,6 -0,2 -0,4 0,1 0,4 –

2009 T1 -4,9 0,0 -3,4 -0,4 -1,1 -0,3 0,3 –T2 -4,8 0,0 -3,5 -0,3 -1,0 -0,4 0,3 –

Sources : Eurostat et calculs de la BCE1) Les données se rapportent à l’Euro 16. 2) Les données annuelles ne sont pas corrigées des variations du nombre de jours ouvrés.

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Page 166: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

BCEBulletin mensuelNovembre 2009S 52

5 . 2 P r o d u c t i o n e t d e m a n d e (variations annuelles en pourcentage, sauf indication contraire)

3. Production industrielle 1)

Total Industrie hors construction ConstructionTotal

(indice (cvs) 2005 = 100)

Total Industrie hors construction et énergie ÉnergieSecteur

manufacturierTotal Biens

intermé-diaires

Biens d’équipe-

ment

Biens de consommationTotal Biens de

consommation durables

Biens de consommation

non durables% du total 2) 100,0 78,0 78,0 69,4 68,8 28,2 22,1 18,5 2,6 15,9 9,1 22,0

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 2006 4,0 104,3 4,2 4,6 4,7 4,9 6,0 2,9 4,4 2,7 0,6 3,0 2007 3,2 108,2 3,7 4,1 4,3 3,7 6,7 2,3 1,3 2,5 -0,9 1,1 2008 -2,3 106,3 -1,7 -1,9 -1,9 -3,4 -0,2 -2,0 -5,7 -1,4 0,3 -4,7 2008 T3 -2,2 107,3 -1,5 -1,5 -1,6 -2,2 -0,6 -2,2 -7,3 -1,4 -0,2 -4,9

T4 -8,9 98,7 -9,0 -9,3 -9,5 -13,4 -8,6 -4,7 -11,8 -3,5 -4,2 -8,4 2009 T1 -17,0 90,2 -18,5 -20,2 -20,7 -25,3 -23,9 -7,4 -19,9 -5,4 -4,5 -10,4

T2 -16,7 89,2 -18,6 -19,5 -20,0 -24,1 -24,3 -6,1 -21,5 -3,4 -8,7 -7,5 2009 Mars -17,6 88,7 -19,4 -20,4 -20,9 -26,1 -23,3 -7,6 -20,7 -5,4 -10,2 -8,5

Avril -18,7 88,3 -21,4 -22,1 -22,7 -27,0 -27,5 -7,5 -20,9 -5,2 -12,4 -5,8 Mai -16,1 89,2 -17,7 -18,7 -18,9 -23,1 -23,1 -5,4 -19,9 -2,8 -7,6 -8,6 Juin -15,2 90,0 -16,7 -17,9 -18,5 -22,1 -22,4 -5,3 -23,5 -2,4 -5,7 -8,0 Juillet -15,5 90,2 -15,9 -17,0 -17,8 -19,9 -23,6 -4,1 -20,7 -1,5 -5,6 -9,8 Août -14,7 91,2 -15,2 -16,4 -16,3 -18,9 -22,5 -5,8 -19,2 -4,3 -5,9 -10,4

glissement mensuel en pourcentage (données cvs)2009 Mars -0,9 – -0,4 -1,0 -0,8 -1,0 0,2 -0,9 -2,6 -0,5 -3,9 0,5

Avril -1,2 – -0,5 -0,9 -1,4 -0,1 -1,6 0,3 0,9 0,3 -1,4 0,0 Mai 0,2 – 1,1 0,4 0,9 1,5 1,0 0,3 -2,0 0,7 1,7 -2,0 Juin -0,3 – 0,9 -0,3 -0,4 0,6 0,0 -0,2 -3,4 0,1 2,2 -0,3 Juillet -0,9 – 0,2 -0,2 -0,4 1,4 -1,6 0,4 0,7 0,3 0,1 -1,4 Août -0,1 – 1,1 0,0 0,6 0,8 1,0 -0,6 5,9 -1,3 0,6 -0,1

4. Entrées de commandes et chiffre d’affaires dans l’industrie, ventes au détail et nouvelles immatriculations de voitures particulières 1)

Entrées de commandes dans l’industrie

Chiffre d’affaires dans l’industrie

Ventes au détail hors carburants Nouvelles immatriculations

de voitures particulièresIndustrie manufacturière 3) (à prix courants)

Industrie manufacturière

(à prix courants)

Prix courants

Prix constants

Total(indice cvs

2005 = 100)

Total Total(indice cvs

2005 = 100)

Total Total Total(indice cvs

2005 = 100)

Total Produits alimentaires,

boissons, tabac

Produits non alimentaires Total (cvs) milliers 4)

TotalTextiles,

habillement,chaussures

Biens d’équipement des ménages

% du total 2) 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 42,9 57,1 9,9 13,9

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 132006 110,7 10,3 108,3 8,0 3,4 102,4 2,5 1,1 3,6 3,1 5,3 978 3,3 2007 120,0 8,7 115,0 6,5 2,8 104,1 1,6 0,1 2,7 3,5 2,4 970 -0,9 2008 113,3 -5,2 116,9 1,9 1,7 103,3 -0,8 -1,7 -0,2 -1,6 -1,9 893 -7,9 2008 T4 94,2 -22,4 107,1 -7,5 -0,3 102,4 -1,8 -2,2 -1,4 -3,1 -2,7 827 -18,5 2009 T1 83,5 -31,7 95,1 -21,6 -2,6 101,8 -2,6 -3,6 -1,8 -0,4 -6,1 834 -12,6

T2 84,6 -30,4 94,1 -23,2 -2,7 101,5 -1,7 -1,4 -1,9 -2,0 -5,3 936 4,0 T3 . . . . . . . . . . . 949 7,7.

2009 Avril 83,2 -35,2 94,2 -25,9 -1,8 101,8 -1,2 -0,7 -1,7 -0,1 -5,4 898 -3,7 Mai 83,5 -30,3 94,5 -23,4 -3,5 101,3 -2,4 -2,2 -2,6 -4,4 -6,0 945 5,7 Juin 87,0 -25,7 93,7 -20,4 -2,7 101,3 -1,6 -1,5 -1,4 -1,5 -4,6 965 10,0 Juillet 89,6 -24,9 95,0 -20,7 -2,9 101,1 -1,5 -1,6 -1,6 0,4 -3,3 946 6,9 Août 91,3 -23,3 97,7 -17,9 -3,2 101,0 -1,7 -0,6 -2,6 -3,9 -2,9 955 5,9 Septembre . . . . . . . . . . . 947 10,1

glissement mensuel en pourcentage (données cvs)2009 Mai – 0,5 – 0,3 -0,6 – -0,5 -0,6 -0,4 -0,6 -0,5 – 5,2

Juin – 4,2 – -0,9 -0,1 – -0,1 -0,3 0,0 0,5 0,2 – 2,1Juillet – 3,0 – 1,4 -0,3 – -0,2 -0,4 -0,2 1,0 0,2 – -2,0Août – 1,9 – 2,8 0,0 – -0,1 0,7 -0,4 -2,3 -0,2 – 1,0Septembre – . – . . – . . . . . – -0,9

Sources : Eurostat sauf les colonnes 12 et 13 du tableau 4 de la section 5.2 (calculs de la BCE à partir de données de l’ACEA – Association des constructeurs européens d’automobiles)1) Les données se rapportent à l’Euro 16. 2) En 20053) Y compris les industries manufacturières travaillant essentiellement à partir de commandes, qui représentaient 61,2 % du total de l’industrie manufacturière en 2005.4) Les chiffres annuels et trimestriels correspondent à la moyenne des données mensuelles pour la période de référence.

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BCEBulletin mensuelNovembre 2009 S 53

STATISTIQUES DE LA ZONE EURO

Prix, production, demandeet marché du travail

5 . 2 P r o d u c t i o n e t d e m a n d e (soldes d’opinions 1), sauf indication contraire ; données cvs)

Indicateur de con ance dans le secteur de la construction

Indicateur de con ance du commerce de détail Indicateur de con ance dans le secteur des services

Total 4) Carnets de commande

Prévisions relatives à

l’emploi

Total 4) Climat des affaires actuel

Volume des stocks Climat des affaires attendu

Total 4) Climat des affaires

Évolution de la demande

sur les derniers mois

Évolution attendue de la demande

durant les prochains mois

12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 222005 -7 -12 -2 -7 -12 13 4 11 5 10 18 2006 1 -4 6 1 3 14 13 18 13 18 24 2007 0 -8 7 1 4 15 12 19 16 19 23 2008 -14 -20 -7 -7 -6 16 1 2 -5 4 7 2008 T3 -14 -21 -7 -9 -9 17 -1 1 -7 3 6

T4 -23 -31 -16 -15 -16 17 -13 -12 -20 -9 -6 2009 T1 -31 -36 -26 -19 -21 15 -20 -24 -33 -21 -18

T2 -34 -42 -25 -17 -23 9 -19 -22 -29 -23 -15 T3 -32 -41 -22 -14 -19 10 -13 -12 -19 -13 -5

2009 Mai -34 -44 -23 -14 -18 8 -17 -23 -29 -25 -14 Juin -33 -42 -24 -17 -24 9 -17 -20 -26 -22 -11 Juillet -33 -41 -25 -13 -16 10 -14 -18 -24 -19 -9 Août -32 -40 -23 -14 -20 10 -12 -11 -16 -10 -5 Septembre -30 -42 -19 -15 -21 11 -14 -9 -15 -10 -2 Octobre -29 -42 -16 -15 -25 10 -12 -7 -10 -9 0

Source : Commission européenne (DG Affaires économiques et nancières)1) Différence entre les pourcentages des personnes interrogées donnant des réponses positives et négatives2) L’indicateur du climat économique se compose des indicateurs de con ance des chefs d’entreprise et des consommateurs, et des indicateurs de con ance dans les secteurs des services, de

la construction et du commerce de détail ; l’indicateur de con ance des chefs d’entreprise a une pondération de 40 %, celui dans le secteur des services de 30 %, celui des consommateurs de 20 % et les deux autres de 5 % chacun. Les valeurs de l’indicateur du climat économique supérieures (inférieures) à 100 indiquent une con ance supérieure (inférieure) à la moyenne calculée pour la période 1990-2008.

3) Les données sont recueillies chaque année en janvier, avril, juillet et octobre. Les données trimestrielles correspondent à la moyenne de deux enquêtes successives. Les données annuelles sont calculées à partir de moyennes trimestrielles.

4) Les indicateurs de con ance sont calculés comme de simples moyennes des composantes présentées ; l’évaluation des stocks (colonnes 4 et 17) et du chômage (colonne 10) donne lieu à une inversion de signe pour le calcul des indicateurs de con ance.

5. Enquêtes auprès des chefs d’entreprise et des consommateursIndicateur du climat

économique 2) (moyenne à long terme

= 100)

Secteur manufacturier Indicateur de con ance des consommateursIndicateur de con ance des chefs d’entreprise Taux

d’utilisation des capacités

de production 3)

(en %)

Total 4) Situation nancière

attendue sur les

12 prochains mois

Évolution économique

attendue sur les

12 prochains mois

Évolution attendue

du chômage sur les

12 prochains mois

Capacité d’épargne

attendue sur les

12 prochains mois

Total 4) Carnets de commande

Stocks de produits nis

Prévisions de production

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 112005 98,2 -7 -16 11 6 81,1 -14 -4 -15 28 -9 2006 106,9 2 0 6 13 83,1 -9 -3 -9 15 -9 2007 108,9 4 5 5 13 84,1 -5 -2 -4 5 -8 2008 91,1 -9 -15 11 -2 81,8 -18 -10 -25 23 -14 2008 T3 89,9 -10 -15 12 -2 82,2 -19 -12 -28 23 -14

T4 75,6 -25 -36 18 -22 78,1 -27 -11 -34 49 -14 2009 T1 65,7 -36 -56 20 -31 72,5 -33 -11 -41 64 -14

T2 70,2 -33 -62 18 -21 70,0 -28 -9 -34 59 -11 T3 79,9 -26 -58 12 -9 70,1 -21 -5 -20 51 -9

2009 Mai 70,2 -33 -61 18 -21 – -28 -9 -33 58 -13 Juin 73,2 -32 -63 16 -16 – -25 -7 -29 55 -9 Juillet 76,0 -30 -61 14 -13 69,6 -23 -6 -23 53 -10 Août 80,8 -25 -56 13 -8 – -22 -5 -21 53 -9 Septembre 82,8 -24 -56 10 -7 – -19 -4 -15 48 -10 Octobre 86,2 -21 -53 9 -1 70,7 -18 -3 -12 48 -8

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5 . 3 M a r c h é d u t r a v a i l 1 )

(variations annuelles en pourcentage, sauf indication contraire)

1. EmploiEnsemble de l’économie Par statuts Par activités économiques

Millions (données cvs)

Salariés Travailleurs indépendants

Agriculture, chasse,

sylviculture et pêche

Industries minières, industrie

manufacturière et énergie

Construction Commerce, réparations,

hôtels et restaurants,

transports et communications

Activités nancières,

immobilières, de location

et de services aux entreprises

Administration publique,

éducation, santé et autres

services

% du total 2) 100,0 100,0 85,2 14,8 3,9 17,1 7,5 25,6 15,9 30,0

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 2005 141,846 1,0 1,0 0,5 -0,7 -1,1 2,7 0,7 2,5 1,5 2006 144,148 1,6 1,8 0,7 -1,8 -0,3 2,7 1,7 3,9 1,8 2007 146,712 1,8 2,0 0,8 -1,5 0,3 3,9 2,0 4,1 1,2 2008 147,821 0,8 0,9 -0,3 -1,4 -0,2 -2,2 1,3 2,2 1,1 2008 T2 148,164 1,1 1,3 -0,2 -1,8 0,3 -1,4 1,6 2,6 1,4

T3 147,743 0,5 0,8 -0,9 -1,7 -0,1 -2,7 0,9 1,8 1,0 T4 147,304 0,0 0,1 -0,8 -1,0 -1,2 -5,0 0,4 0,7 1,4

2009 T1 146,215 -1,2 -1,0 -2,3 -2,0 -3,0 -7,1 -1,2 -1,2 1,4 T2 145,526 -1,8 -1,7 -2,2 -1,9 -4,6 -7,6 -1,9 -1,9 1,4

glissement trimestriel (données cvs)2008 T2 0,089 0,1 0,2 -0,5 -1,1 -0,1 -0,9 0,1 0,0 0,6

T3 -0,421 -0,3 -0,2 -0,6 -0,6 -0,6 -2,0 -0,2 0,0 0,1 T4 -0,439 -0,3 -0,3 -0,4 0,3 -1,0 -2,1 -0,4 -0,4 0,6

2009 T1 -1,089 -0,7 -0,7 -0,9 -0,7 -1,5 -2,1 -0,8 -0,8 0,1 T2 -0,689 -0,5 -0,5 -0,5 -0,8 -1,5 -1,5 -0,5 -0,6 0,5

2. Chômage(données cvs)

Total Par âge 3) Par sexe 4)

Millions En % de la population

active

Adultes Jeunes Hommes FemmesMillions En % de la

population active

Millions En % de la population

active

Millions En % de la population

active

Millions En % de la population

active% du total 2) 100,0 77,9 22,1 50,4 49,6

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 2005 13,716 9,0 10,674 7,9 3,042 17,5 6,916 8,1 6,800 10,0 2006 12,878 8,3 10,053 7,3 2,825 16,4 6,388 7,5 6,490 9,4 2007 11,662 7,5 9,114 6,6 2,548 14,9 5,733 6,7 5,929 8,5 2008 11,893 7,6 9,270 6,6 2,623 15,4 5,998 6,9 5,896 8,3 2008 T3 11,964 7,6 9,321 6,6 2,643 15,5 6,076 7,0 5,888 8,3

T4 12,659 8,0 9,853 7,0 2,806 16,6 6,547 7,6 6,113 8,6 2009 T1 13,852 8,8 10,769 7,6 3,083 18,3 7,317 8,5 6,535 9,2

T2 14,679 9,3 11,450 8,1 3,228 19,3 7,861 9,1 6,818 9,5 T3 15,150 9,6 11,851 8,4 3,299 20,0 8,166 9,5 6,984 9,7

2009 Avril 14,507 9,2 11,305 8,0 3,202 19,1 7,747 9,0 6,760 9,4 Mai 14,691 9,3 11,452 8,1 3,239 19,3 7,872 9,1 6,819 9,5 Juin 14,839 9,4 11,594 8,2 3,245 19,5 7,964 9,2 6,874 9,6 Juillet 14,988 9,5 11,720 8,3 3,268 19,8 8,071 9,3 6,917 9,6 Août 15,140 9,6 11,843 8,4 3,297 20,0 8,156 9,4 6,984 9,7 Septembre 15,323 9,7 11,991 8,5 3,333 20,1 8,272 9,6 7,051 9,8

Source : Eurostat1) Les données se rapportent à l’Euro 16. Les données sur l’emploi font référence à des personnes et sont établies sur la base du SEC 95. Les données sur le chômage font référence à des

personnes et suivent les recommandations de l’OIT.2) En 20083) Adultes : 25 ans et plus ; jeunes : moins de 25 ans ; les taux sont exprimés en pourcentage de la population active pour chaque tranche d’âge.4) Les taux sont exprimés en pourcentage de la population active pour chaque sexe.

NS_047_054.indd 54NS_047_054.indd 54 11/11/2009 13:22:1111/11/2009 13:22:11

Page 169: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

BCEBulletin mensuelNovembre 2009 S 55

6FINANCES PUBLIQUES6 . 1 R e c e t t e s , d é p e n s e s e t d é f i c i t / e x c é d e n t 1 )

(en pourcentage du PIB)

3. Zone euro – dé cit/excédent, dé cit/excédent primaire et consommation des administrations publiquesDé cit (-)/excédent (+)

Dé cit (-)/ excédent (+)

primaire

Consommation des administrations publiques 4)

TotalAdmi-

nistration centrale

Admi-nistrations

d’États fédérés

Admi-nistrations

locales

Admi-nistrations de sécurité

socialeTotal

Consomma-tion collective

Consommation individuelle Rémuné-

ration des salariés

Consom-mation

intermédiaire

Transferts en nature

du secteur productif

Consom-mation de

capital xe

Cessions (négatif)

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 142000 -0,1 -0,5 -0,1 0,1 0,5 3,8 19,7 10,4 4,8 4,9 1,8 2,2 8,2 11,6 2001 -1,9 -1,7 -0,4 -0,1 0,3 1,9 19,8 10,3 4,8 4,9 1,8 2,1 8,2 11,7 2002 -2,6 -2,1 -0,5 -0,2 0,2 0,9 20,2 10,4 4,9 5,1 1,8 2,1 8,3 12,0 2003 -3,1 -2,4 -0,5 -0,2 0,0 0,2 20,5 10,5 5,0 5,2 1,8 2,1 8,3 12,2 2004 -3,0 -2,5 -0,4 -0,3 0,2 0,2 20,4 10,4 5,0 5,1 1,9 2,1 8,3 12,1 2005 -2,6 -2,2 -0,3 -0,2 0,2 0,4 20,4 10,4 5,0 5,1 1,9 2,2 8,2 12,3 2006 -1,3 -1,4 -0,1 -0,2 0,4 1,6 20,3 10,2 5,0 5,2 1,9 2,1 8,0 12,2 2007 -0,6 -1,2 0,0 0,0 0,5 2,4 20,0 10,0 5,0 5,2 1,9 2,1 7,9 12,1 2008 -2,0 -2,0 -0,2 -0,2 0,4 1,0 20,4 10,1 5,1 5,3 1,9 2,1 8,1 12,3

4. Pays de la zone euro – dé cit (-)/excédent (+) 5)

BE DE IE GR ES FR IT CY LU MT NL AT PT SI SK FI1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16

2005 -2,7 -3,3 1,7 -5,2 1,0 -2,9 -4,3 -2,4 0,0 -2,9 -0,3 -1,6 -6,1 -1,4 -2,8 2,8 2006 0,3 -1,6 3,0 -2,9 2,0 -2,3 -3,3 -1,2 1,3 -2,6 0,5 -1,6 -3,9 -1,3 -3,5 4,0 2007 -0,2 0,2 0,3 -3,7 1,9 -2,7 -1,5 3,4 3,7 -2,2 0,2 -0,6 -2,6 0,0 -1,9 5,2 2008 -1,2 0,0 -7,2 -7,7 -4,1 -3,4 -2,7 0,9 2,5 -4,7 0,7 -0,4 -2,7 -1,8 -2,3 4,5

Sources : BCE pour les données agrégées de la zone euro ; Commission européenne pour les données relatives au dé cit/à l’excédent des pays1) Les données se rapportent à l’Euro 16. Les recettes, les dépenses et le dé cit/l’excédent sont établis conformément à la méthodologie du SEC 95. Les opérations faisant intervenir le budget

de l’UE sont incluses et consolidées. Les opérations entre administrations des États membres ne sont pas consolidées.2) Les prélèvements obligatoires comprennent les impôts et les cotisations sociales.3) Comprend les dépenses totales moins le service de la dette4) Correspond aux dépenses de consommation nale (P. 3) des administrations publiques dans le SEC 955) Y compris les produits des cessions de licences UMTS, les règlements opérés dans le cadre de swaps et de contrats de garantie de taux

1. Zone euro – recettesTotal Recettes courantes Recettes en capital Pour

mémoire : prélèvements obligatoires 2)

Impôts Impôts indirects

Cotisations sociales Cessions Impôts en capitaldirects Ménages Sociétés Perçus par

les institutions de l’UE

Employeurs Salariés

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 142000 46,5 46,2 12,6 9,6 3,0 13,9 0,6 15,8 8,2 4,8 2,2 0,3 0,3 42,6 2001 45,7 45,4 12,2 9,4 2,7 13,5 0,5 15,6 8,2 4,7 2,1 0,2 0,3 41,6 2002 45,1 44,8 11,8 9,2 2,5 13,5 0,4 15,6 8,2 4,6 2,1 0,3 0,3 41,2 2003 45,0 44,4 11,4 9,0 2,3 13,5 0,4 15,7 8,3 4,6 2,1 0,6 0,5 41,1 2004 44,5 44,0 11,3 8,7 2,5 13,5 0,3 15,5 8,2 4,5 2,1 0,5 0,4 40,7 2005 44,8 44,4 11,5 8,8 2,6 13,7 0,3 15,4 8,1 4,5 2,2 0,5 0,3 40,9 2006 45,3 45,0 12,1 8,9 3,0 13,9 0,3 15,3 8,1 4,5 2,1 0,3 0,3 41,5 2007 45,5 45,2 12,4 9,1 3,1 13,8 0,3 15,1 8,0 4,4 2,1 0,3 0,3 41,6 2008 44,9 44,7 12,2 9,3 2,7 13,3 0,3 15,3 8,1 4,4 2,1 0,2 0,3 41,0

2. Zone euro – dépenses

Total

Dépenses courantes Dépenses en capital

Pour mémoire :

dépenses primaires 3)

Total Rémunération des salariés

Consom-mation

intermédiaireIntérêts Transferts

courantsInvestis-sements

Transferts en capitalPrestations

sociales

Subventions Effectués par les

institutions de l’UE

Versées par les

institutions de l’UE

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 142000 46,6 43,8 10,4 4,8 3,9 24,7 21,6 2,0 0,5 2,8 2,5 1,3 0,0 42,7 2001 47,6 43,7 10,3 4,8 3,8 24,8 21,7 1,9 0,5 3,9 2,5 1,4 0,0 43,8 2002 47,7 43,9 10,4 4,9 3,5 25,1 22,2 1,9 0,5 3,8 2,4 1,4 0,0 44,2 2003 48,1 44,1 10,5 5,0 3,3 25,4 22,5 1,9 0,5 3,9 2,5 1,4 0,1 44,8 2004 47,5 43,6 10,4 5,0 3,1 25,1 22,3 1,8 0,5 3,9 2,5 1,5 0,1 44,4 2005 47,4 43,5 10,4 5,0 3,0 25,0 22,3 1,7 0,5 3,9 2,5 1,4 0,0 44,4 2006 46,7 42,8 10,2 5,0 2,9 24,8 22,0 1,7 0,5 3,8 2,5 1,4 0,0 43,8 2007 46,1 42,3 10,0 5,0 3,0 24,4 21,6 1,6 0,4 3,8 2,6 1,2 0,0 43,1 2008 46,9 43,0 10,1 5,1 3,0 24,8 22,0 1,6 0,4 3,9 2,5 1,3 0,0 43,9

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BCEBulletin mensuelNovembre 2009S 56

6 . 2 D e t t e 1 )

(en pourcentage du PIB)

3. Pays de la zone euroBE DE IE GR ES FR IT CY LU MT NL AT PT SI SK FI

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 162005 92,1 68,0 27,6 100,0 43,0 66,4 105,8 69,1 6,1 70,2 51,8 63,9 63,6 27,0 34,2 41,8 2006 88,1 67,6 25,0 97,1 39,6 63,7 106,5 64,6 6,6 63,6 47,4 62,2 64,7 26,7 30,5 39,3 2007 84,2 65,0 25,1 95,6 36,1 63,8 103,5 58,3 6,6 62,0 45,5 59,5 63,6 23,3 29,3 35,2 2008 89,8 65,9 44,1 99,2 39,7 67,4 105,8 48,4 13,5 63,8 58,2 62,6 66,3 22,5 27,7 34,1

Sources : BCE pour les données agrégées de la zone euro ; Commission européenne pour les données relatives à la dette des différents pays1) Les données se rapportent à l’Euro 16. Dette brute des administrations publiques en valeur nominale et consolidée entre les différents secteurs. Les avoirs des administrations publiques

non résidentes ne sont pas consolidés. Les données sont en partie des estimations.2) Détenteurs résidant dans le pays dont les administrations publiques ont émis la dette3) Comprend les résidents des pays de la zone euro autres que le pays dont les administrations publiques ont émis la dette4) Hors dette émise par l’administration d’un État et détenue par les APU de cet État

2. Zone euro – dette par émetteurs, échéances et devises

Total Émis par 4) Échéance Durée résiduelle DevisesAdminis-

tration centrale

Adminis-trations d’États fédérés

Adminis-trations locales

Adminis-trations de

sécurité sociale

"!à 1 an > à 1 an "!à 1 an > à 1 an et "!à 5 ans

> à 5 ans Euro ou monnaies participantes

Autres devisesTaux

d’intérêt variable

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 131999 72,0 60,5 6,0 5,1 0,4 7,3 64,6 7,0 13,5 27,8 30,6 69,9 2,0 2000 69,2 58,1 5,8 4,9 0,4 6,5 62,7 6,2 13,4 27,8 28,1 67,4 1,8 2001 68,2 57,0 6,0 4,7 0,4 7,0 61,2 5,3 13,7 26,6 27,9 66,7 1,5 2002 68,0 56,7 6,2 4,7 0,4 7,6 60,4 5,2 15,5 25,3 27,2 66,7 1,3 2003 69,1 57,0 6,5 5,0 0,6 7,8 61,3 5,0 14,9 26,0 28,2 68,1 0,9 2004 69,5 57,4 6,6 5,1 0,4 7,8 61,6 4,7 14,8 26,2 28,5 68,6 0,9 2005 70,0 57,6 6,7 5,2 0,5 7,9 62,2 4,6 14,8 25,6 29,7 69,1 1,0 2006 68,2 55,9 6,5 5,3 0,5 7,4 60,8 4,3 14,4 24,0 29,8 67,7 0,6 2007 65,9 54,0 6,2 5,2 0,5 7,4 58,5 4,3 14,2 22,7 29,1 65,4 0,5 2008 69,3 57,1 6,6 5,2 0,4 10,2 59,1 4,5 17,8 22,2 29,3 68,6 0,7

1. Zone euro – dette par instruments nanciers et par secteurs détenteursTotal Instruments nanciers Secteurs détenteurs

Monnaie duciaire et dépôts

Prêts Titres à court terme

Titres à long terme

Créanciers résidents 2) Autres créanciers 3)Total IFM Autres

institutions nancières

Autres secteurs

1 2 3 4 5 6 7 8 9 101999 72,0 2,9 14,5 4,3 50,4 48,7 25,4 13,7 9,7 23,3 2000 69,2 2,7 13,2 3,7 49,6 44,0 22,1 12,3 9,6 25,2 2001 68,2 2,8 12,4 4,0 49,0 41,8 20,6 11,0 10,2 26,4 2002 68,0 2,7 11,8 4,6 48,9 40,0 19,4 10,6 10,0 28,0 2003 69,1 2,1 12,4 5,0 49,6 39,3 19,6 11,0 8,6 29,8 2004 69,5 2,2 12,0 5,0 50,3 37,5 18,5 10,7 8,3 31,9 2005 70,0 2,4 11,8 4,7 51,2 35,5 17,2 11,1 7,1 34,6 2006 68,2 2,4 11,4 4,1 50,2 33,8 17,4 9,4 7,0 34,4 2007 65,9 2,2 10,8 4,2 48,8 32,1 16,8 8,6 6,7 33,9 2008 69,3 2,3 10,9 6,7 49,4 32,5 17,2 8,2 7,1 36,8

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Page 171: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

BCEBulletin mensuelNovembre 2009 S 57

STATISTIQUES DE LA ZONE EURO

Finances publiques

6 . 3 V a r i a t i o n d e l a d e t t e 1 )

(en pourcentage du PIB)

1. Zone euro – par origines, instruments nanciers et secteurs détenteursTotal Origine de la variation Instruments nanciers Secteurs détenteurs

Besoin de nan-

cement 2)

Effets de valori-

sation 3)

Autres variations de

volume 4)

Monnaie duciaire et dépôts

Prêts Titres à court terme

Titres à long terme

Créanciers nationaux 5)

Autres créanciers 6)IFM Autres

institutions nancières

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 122000 1,1 1,2 0,0 -0,1 0,0 -0,5 -0,3 1,9 -2,1 -2,0 -0,6 3,2 2001 1,9 1,9 -0,1 0,1 0,2 -0,2 0,5 1,5 -0,3 -0,5 -0,8 2,2 2002 2,1 2,7 -0,5 -0,1 0,0 -0,2 0,7 1,6 -0,4 -0,5 -0,1 2,5 2003 3,1 3,3 -0,2 0,0 -0,6 0,9 0,6 2,1 0,5 0,8 0,8 2,6 2004 3,1 3,2 -0,1 0,0 0,2 0,1 0,1 2,7 -0,2 -0,3 0,1 3,3 2005 3,1 3,0 0,0 0,0 0,3 0,3 -0,1 2,6 -0,7 -0,6 0,8 3,8 2006 1,5 1,4 0,1 0,0 0,2 0,2 -0,4 1,5 0,0 1,0 -1,2 1,5 2007 1,1 1,1 0,0 0,0 -0,1 -0,1 0,3 1,0 0,0 0,2 -0,3 1,1 2008 5,2 5,1 0,1 0,0 0,1 0,4 2,6 2,0 1,3 0,9 -0,2 3,8

2. Zone euro – ajustement dette-dé citVariation

de la detteDé cit (-)/

excédent (+) 7)

Ajustement dette-dé cit 8)

Total Opérations sur les principaux actifs nanciers détenus par les administrations publiques

Effets de valorisation

Effets de volume

Autres 9)

Total Monnaie duciaire et dépôts

Prêts Titres 10) Actions et autres titres de partici-pation

Effets liés aux taux de

changePrivati-sations

Dotations en capital

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 142000 1,1 -0,1 1,0 1,0 0,7 0,1 0,2 0,0 -0,3 0,2 0,0 0,1 -0,1 0,1 2001 1,9 -1,9 0,0 -0,5 -0,6 0,1 0,1 -0,1 -0,3 0,1 -0,1 0,0 0,1 0,6 2002 2,1 -2,6 -0,5 0,1 0,1 0,0 0,0 -0,1 -0,4 0,1 -0,5 -0,1 -0,1 0,0 2003 3,1 -3,1 0,0 0,1 0,1 0,0 0,0 0,1 -0,2 0,1 -0,2 -0,1 0,0 0,1 2004 3,1 -3,0 0,2 0,2 0,2 0,0 0,1 0,0 -0,5 0,2 -0,1 0,0 0,0 0,1 2005 3,1 -2,6 0,5 0,6 0,3 0,1 0,1 0,1 -0,3 0,2 0,0 0,0 0,0 -0,1 2006 1,5 -1,3 0,2 0,3 0,3 -0,1 0,3 -0,2 -0,4 0,1 0,1 0,0 0,0 -0,2 2007 1,1 -0,6 0,5 0,6 0,3 0,0 0,3 0,1 -0,2 0,2 0,0 0,0 0,0 -0,1 2008 5,2 -2,0 3,2 3,1 0,8 0,7 0,7 0,8 -0,1 0,7 0,1 0,0 0,0 0,0

Source : BCE 1) Les données se rapportent à l’Euro 16 et sont en partie des estimations. La variation annuelle de la dette nominale brute consolidée est exprimée en pourcentage du PIB,

soit [dette(t) – dette(t-1)] / PIB(t).2) Le besoin de nancement est, par dé nition, égal au ux de la dette.3) Comprend, outre l’incidence des mouvements de taux de change, les effets liés à l’évaluation en valeur nominale (par exemple, primes d’émissions ou décotes par rapport au nominal)4) Comprend, en particulier, l’incidence du reclassement d’unités et de certains types de prise en charge des créances5) Détenteurs résidant dans le pays dont les administrations publiques ont émis la dette6) Comprend les résidents des pays de la zone euro autres que le pays dont les administrations publiques ont émis la dette7) Y compris les produits des ventes de licences UMTS8) Écart entre la variation annuelle de la dette nominale brute consolidée et le dé cit en pourcentage du PIB9) Comprend principalement les opérations sur d’autres actifs et passifs (crédits commerciaux, autres comptes à recevoir/comptes à payer et produits nanciers dérivés)10) Hors produits nanciers dérivés

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Page 172: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

BCEBulletin mensuelNovembre 2009S 58

6 . 4 R e c e t t e s , d é p e n s e s e t d é f i c i t / e x c é d e n t t r i m e s t r i e l s 1 )

(en pourcentage du PIB)

1. Zone euro – recettes trimestriellesTotal Recettes courantes Recettes en capital Pour mémoire :

prélèvements obligatoires 2)

Impôts directs

Impôts indirects

Cotisations sociales

Cessions Revenus de la propriété

Impôts en capital

1 2 3 4 5 6 7 8 9 102003 T2 45,8 44,3 11,9 12,7 15,7 2,0 1,4 1,4 1,2 41,4

T3 42,7 42,2 10,8 12,6 15,5 1,9 0,6 0,5 0,2 39,1 T4 49,2 48,2 13,1 14,1 16,2 2,9 0,8 1,0 0,3 43,7

2004 T1 41,4 40,9 9,6 12,9 15,3 1,7 0,6 0,4 0,3 38,1 T2 44,8 44,0 12,0 12,9 15,3 2,0 1,1 0,8 0,6 40,7 T3 42,8 42,3 10,6 12,8 15,4 1,9 0,7 0,5 0,3 39,1 T4 49,0 48,0 12,9 14,2 16,2 2,9 0,7 1,0 0,4 43,7

2005 T1 42,0 41,5 9,9 13,0 15,2 1,7 0,6 0,5 0,3 38,4 T2 44,4 43,8 11,7 13,2 15,1 2,0 1,1 0,6 0,3 40,2 T3 43,4 42,7 11,0 13,0 15,2 1,9 0,7 0,7 0,3 39,5 T4 49,1 48,3 13,4 14,2 16,1 2,9 0,8 0,7 0,3 43,9

2006 T1 42,4 41,9 10,2 13,4 15,1 1,6 0,8 0,4 0,3 38,9 T2 45,5 45,0 12,4 13,5 15,1 1,9 1,3 0,5 0,3 41,2 T3 43,7 43,2 11,5 13,0 15,2 2,0 0,8 0,5 0,3 39,9 T4 49,4 48,8 14,0 14,2 15,8 2,9 0,9 0,6 0,3 44,4

2007 T1 42,2 41,8 10,3 13,5 14,8 1,7 0,8 0,4 0,3 38,8 T2 45,8 45,4 12,8 13,5 15,0 1,9 1,5 0,4 0,3 41,5 T3 43,7 43,2 12,0 12,8 14,9 1,9 0,8 0,5 0,3 40,0 T4 49,7 49,2 14,4 14,2 15,8 3,0 0,9 0,5 0,3 44,6

2008 T1 42,2 41,9 10,6 12,9 14,8 1,7 1,0 0,3 0,2 38,6 T2 45,1 44,7 12,8 12,8 15,0 1,9 1,5 0,4 0,3 40,9 T3 43,1 42,7 11,8 12,4 15,1 1,9 0,8 0,4 0,3 39,5 T4 48,8 48,3 13,6 13,6 16,2 3,0 1,0 0,5 0,3 43,6

2009 T1 42,2 42,0 10,5 12,4 15,5 1,8 1,0 0,2 0,2 38,7 T2 44,6 44,0 11,7 12,5 15,6 2,0 1,4 0,6 0,5 40,3

2. Zone euro – dépenses et dé cit/excédent trimestrielsTotal Dépenses courantes Dépenses en capital Dé cit (-)/

Excédent (+)Dé cit (-)/

excédent (+) primaireTotal Rémuné-

ration des salariés

Consom-mation

intermédiaire

Intérêts Transfertscourants

Investis-sements

Transferts en capital

Prestations sociales

Subventions

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 132003 T2 47,1 43,6 10,4 4,7 3,4 25,1 21,6 1,3 3,5 2,3 1,2 -1,3 2,1

T3 47,1 43,4 10,2 4,8 3,3 25,1 21,6 1,3 3,7 2,5 1,2 -4,4 -1,1 T4 51,0 46,2 11,1 5,7 3,1 26,4 22,8 1,5 4,8 3,3 1,6 -1,9 1,2

2004 T1 46,4 43,0 10,3 4,6 3,2 24,9 21,3 1,2 3,4 1,9 1,5 -5,0 -1,8 T2 46,6 43,2 10,4 4,8 3,3 24,7 21,4 1,3 3,4 2,3 1,1 -1,8 1,5 T3 46,1 42,7 9,9 4,7 3,1 24,9 21,5 1,3 3,4 2,4 1,0 -3,3 -0,1 T4 50,9 45,6 11,0 5,7 2,9 26,1 22,6 1,4 5,2 3,1 2,1 -1,9 1,0

2005 T1 46,8 43,1 10,2 4,6 3,1 25,1 21,3 1,2 3,7 1,9 1,8 -4,9 -1,7 T2 46,1 42,7 10,2 4,9 3,2 24,4 21,3 1,1 3,4 2,3 1,1 -1,7 1,5 T3 45,8 42,3 9,9 4,8 3,0 24,7 21,3 1,2 3,4 2,5 1,0 -2,4 0,6 T4 50,5 45,7 11,1 5,8 2,7 26,1 22,5 1,3 4,8 3,1 1,7 -1,5 1,3

2006 T1 45,3 42,1 10,0 4,5 2,9 24,6 21,1 1,2 3,1 1,9 1,2 -2,9 0,0 T2 45,4 42,2 10,2 4,9 3,1 24,0 21,0 1,1 3,2 2,3 1,0 0,0 3,1 T3 45,3 41,9 9,8 4,7 2,9 24,5 21,1 1,2 3,4 2,4 1,0 -1,6 1,3 T4 50,3 45,0 10,7 5,7 2,7 25,9 22,2 1,4 5,3 3,2 2,2 -1,0 1,7

2007 T1 44,3 41,2 9,8 4,5 2,9 23,9 20,5 1,2 3,2 2,0 1,2 -2,1 0,8 T2 44,6 41,4 9,9 4,8 3,2 23,5 20,5 1,1 3,2 2,3 0,8 1,2 4,3 T3 44,6 41,2 9,6 4,7 3,0 23,9 20,7 1,2 3,4 2,5 0,9 -0,9 2,0 T4 50,3 45,2 10,7 5,8 2,8 26,0 22,2 1,5 5,1 3,4 1,8 -0,6 2,2

2008 T1 44,7 41,5 9,8 4,6 2,9 24,2 20,5 1,2 3,2 2,0 1,2 -2,5 0,5 T2 45,3 41,9 10,1 4,9 3,1 23,7 20,6 1,1 3,4 2,3 1,1 -0,2 3,0 T3 45,4 41,9 9,7 4,8 3,0 24,4 21,2 1,2 3,5 2,5 1,1 -2,3 0,7 T4 51,8 46,7 11,0 6,1 2,8 26,9 23,0 1,4 5,1 3,4 1,7 -3,0 -0,2

2009 T1 48,3 44,9 10,6 5,2 2,9 26,2 22,3 1,3 3,4 2,1 1,2 -6,1 -3,1 T2 49,7 45,9 10,8 5,5 3,2 26,4 23,0 1,3 3,9 2,6 1,2 -5,1 -2,0

Source : Calculs de la BCE à partir des données d’Eurostat et des données nationales1) Les données se rapportent à l’Euro 16. Les recettes, les dépenses et le dé cit/l’excédent sont établis conformément à la méthodologie du SEC 95. Les opérations entre le budget de l’UE

et les entités n’appartenant pas au secteur des administrations publiques ne sont pas incluses. Autrement, et hormis les différents délais de transmission des données, les données trimestrielles sont cohérentes avec les données annuelles. Les données ne sont pas corrigées des variations saisonnières.

2) Les prélèvements obligatoires comprennent les impôts et les cotisations sociales.

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Page 173: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

BCEBulletin mensuelNovembre 2009 S 59

STATISTIQUES DE LA ZONE EURO

Finances publiques

6 . 5 D e t t e t r i m e s t r i e l l e e t v a r i a t i o n d e l a d e t t e 1 )

(en pourcentage du PIB)

1. Zone euro – dette au sens de Maastricht par instruments nanciers 2)

Total Instruments nanciersMonnaie duciaire et dépôts Prêts Titres à court terme Titres à long terme

1 2 3 4 52006 T3 69,9 2,5 11,6 4,7 51,1

T4 68,2 2,4 11,4 4,1 50,2 2007 T1 68,4 2,4 11,5 4,7 49,9

T2 68,6 2,2 11,2 5,1 50,2 T3 67,6 2,1 11,0 5,1 49,4 T4 65,9 2,2 10,8 4,2 48,8

2008 T1 66,9 2,1 11,1 5,0 48,7 T2 67,2 2,1 11,0 4,9 49,1 T3 67,1 2,1 10,8 5,5 48,6 T4 69,3 2,3 10,9 6,7 49,4

2009 T1 72,7 2,3 11,0 7,9 51,5 T2 75,8 2,3 11,5 8,4 53,5

2. Zone euro – ajustement dette-dé citVariation

de la detteDé cit (-)/

excédent (+) Ajustement dette-dé cit Pour

mémoire :besoin de

nancement

Total Opérations sur les principaux actifs nanciers détenus par les administrations publiques

Effets de valorisation

et autres variations en

volume

Autres

Total Monnaie duciaire et dépôts

Prêts Titres Actions et autres titres

de partici pation

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 112006 T3 1,2 -1,6 -0,4 -0,9 -0,7 -0,2 0,2 -0,2 0,3 0,2 0,9

T4 -2,9 -1,0 -3,9 -2,4 -1,5 -0,5 -0,2 -0,2 -0,2 -1,3 -2,8 2007 T1 4,4 -2,1 2,3 2,0 1,0 0,0 0,6 0,2 -0,7 1,0 5,1

T2 4,2 1,2 5,3 5,0 4,1 0,0 0,6 0,4 0,6 -0,3 3,5 T3 -0,6 -0,9 -1,5 -1,5 -2,1 0,1 0,4 0,0 0,1 -0,1 -0,7 T4 -3,4 -0,6 -3,9 -2,8 -1,9 -0,2 -0,6 -0,2 0,0 -1,0 -3,3

2008 T1 6,3 -2,5 3,8 3,1 1,9 0,0 0,9 0,3 -0,1 0,7 6,3 T2 3,7 -0,2 3,5 3,4 1,8 0,3 1,1 0,1 0,0 0,0 3,7 T3 1,9 -2,3 -0,5 -0,9 -1,6 0,0 0,1 0,6 0,5 0,0 1,4 T4 8,9 -3,0 5,9 6,5 1,1 2,6 0,8 2,0 0,1 -0,7 8,8

2009 T1 11,9 -6,1 5,8 5,4 4,8 -0,1 -0,2 0,9 -0,3 0,7 12,2 T2 9,3 -5,1 4,2 3,4 1,9 -0,8 1,0 1,2 -0,2 1,0 9,6

G 2 9 D é f i c i t , b e s o i n d e f i n a n c e m e n t e t v a r i a t i o n d e l a d e t t e(somme mobile sur quatre trimestres en pourcentage du PIB)

G 3 0 D e t t e a u s e n s d e M a a s t r i c h t(variation annuelle du ratio dette/PIB et des facteurs sous-jacents)

DéficitVariation de la detteBesoin de financement

Ajustement dette-déficitDéficit/excédent primaireÉcart croissance/taux d’intérêtVariation du ratio dette/PIB

0,0

1,0

2,0

3,0

4,0

5,0

6,0

7,0

8,0

9,0

2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 20080,0

1,0

2,0

3,0

4,0

5,0

6,0

7,0

8,0

9,0

- 4,0

- 2,0

0,0

2,0

4,0

6,0

8,0

10,0

- 4,0

- 2,0

0,0

2,0

4,0

6,0

8,0

10,0

2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Source : Calculs de la BCE à partir des données d’Eurostat et des données nationales 1) Les données se rapportent à l’Euro 16.2) Les données d’encours du trimestre t sont exprimées en pourcentage de la somme du PIB enregistré au temps t et pour les trois trimestres précédents.

NS_055_059.indd 59NS_055_059.indd 59 11/11/2009 13:22:4011/11/2009 13:22:40

Page 174: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

BCEBulletin mensuelNovembre 2009S 60

7 BALANCE DES PAIEMENTS ET POSITION EXTÉRIEURE

7 . 1 É t a t r é c a p i t u l a t i f d e l a b a l a n c e d e s p a i e m e n t s 1 )

(fl ux nets en milliards d’euros)

Compte de transactions courantes Compte de

capital

Capacité/besoin de nance-

ment vis-à-vis du reste

du monde (colonnes

1 + 6)

Compte nancier Erreurs et omissions

Total Biens Services Revenus Transferts courants

Total Investis-sements

directs

Investis-sements de portefeuille

Produits nanciers

dérivés

Autres investis-sements

Avoirs de réserve

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 142006 -10,2 10,7 41,6 17,3 -79,8 9,1 -1,1 -9,1 -160,2 188,7 -0,6 -35,7 -1,3 10,2 2007 10,6 46,0 48,3 2,8 -86,4 5,0 15,7 -1,2 -72,9 151,3 -64,6 -9,9 -5,1 -14,4 2008 -143,3 -11,4 40,6 -74,4 -98,1 10,0 -133,3 163,9 -189,0 350,5 -65,7 72,1 -3,9 -30,72008 T2 -42,8 4,9 12,6 -41,7 -18,6 2,0 -40,8 33,9 -44,8 14,8 -11,9 75,9 0,0 6,8

T3 -34,7 -10,4 12,9 -12,8 -24,4 1,7 -32,9 58,3 -23,6 114,7 -8,2 -26,1 1,6 -25,4 T4 -32,2 -1,9 7,1 -11,7 -25,7 1,7 -30,5 41,5 -61,1 152,7 -13,3 -36,1 -0,5 -11,0

2009 T1 -38,0 -7,7 0,5 -2,3 -28,4 1,4 -36,6 55,8 -58,8 129,9 -5,3 -15,7 5,7 -19,1 T2 -19,8 12,5 7,4 -24,7 -15,0 2,4 -17,4 10,2 -0,6 98,1 20,3 -105,3 -2,4 7,3

2008 Août -15,4 -7,8 4,8 -4,2 -8,2 0,5 -14,9 10,8 -11,6 21,7 -10,2 8,5 2,3 4,1 Septembre -11,0 -2,5 4,0 -4,4 -8,0 0,4 -10,6 23,9 -21,6 84,6 3,3 -44,0 1,6 -13,3 Octobre -9,1 3,2 1,4 -2,7 -11,0 0,2 -9,0 12,8 -4,8 101,1 0,6 -76,2 -8,0 -3,8 Novembre -17,4 -4,8 1,9 -5,3 -9,2 1,6 -15,8 12,7 -53,5 50,2 -10,3 26,7 -0,4 3,2 Décembre -5,7 -0,2 3,8 -3,8 -5,5 -0,1 -5,7 16,1 -2,8 1,4 -3,7 13,4 7,9 -10,3

2009 Janvier -24,0 -10,6 0,2 -3,2 -10,4 0,2 -23,8 31,8 -22,8 -6,4 3,4 52,4 5,3 -8,0 Février -5,4 -0,1 0,4 0,0 -5,6 0,5 -4,9 11,2 -11,7 67,3 -1,3 -44,3 1,2 -6,3 Mars -8,6 3,0 -0,2 0,9 -12,3 0,7 -7,9 12,7 -24,3 69,0 -7,3 -23,8 -0,8 -4,9 Avril -10,2 4,0 1,8 -7,8 -8,1 1,9 -8,2 16,1 4,8 18,2 8,9 -16,0 0,1 -7,9 Mai -13,2 2,0 3,1 -12,2 -6,1 0,2 -13,0 5,3 6,0 37,9 9,2 -45,5 -2,2 7,7 Juin 3,5 6,5 2,5 -4,7 -0,8 0,2 3,8 -11,2 -11,4 42,0 2,3 -43,8 -0,4 7,5 Juillet 10,1 12,6 4,4 -0,4 -6,6 0,6 10,7 -9,7 8,5 -3,0 7,7 -19,9 -3,0 -1,0 Août -4,2 -0,6 2,7 1,7 -8,0 0,6 -3,5 0,2 3,8 53,4 -5,9 -51,4 0,2 3,4

2009 Août -95,1 12,4 25,9 -41,9 -91,6 7,1 -88,0 121,8 -129,8 515,7 6,7 -272,3 1,5 -33,8

G 3 1 S o l d e d u c o m p t e d e t r a n s a c t i o n s c o u r a n t e s(montants en milliards d’euros)

Flux sur un trimestreFlux cumulés sur douze mois

- 200

- 150

- 100

- 50

0

50

100

- 200

- 150

- 100

- 50

0

50

100

2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Source : BCE1) La convention de signes est expliquée dans les notes générales.

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BCEBulletin mensuelNovembre 2009 S 61

STATISTIQUES DE LA ZONE EURO

Balance des paiements

et positionextérieure

7 . 2 C o m p t e d e t r a n s a c t i o n s c o u r a n t e s e t c o m p t e d e c a p i t a l (fl ux en milliards d’euros)

1. État récapitulatif du compte de transactions courantes et du compte de capitalCompte de transactions courantes Compte de capital

Total Biens Services Revenus Transferts courantsCrédit Débit Net Crédit Débit Crédit Débit Crédit Débit Crédit Débit Crédit Débit

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Transfertsde fonds des

travailleurs migrants

11 12

Transfertsde fonds des

travailleurs migrants

13 14 152006 2 429,1 2 439,3 -10,2 1 396,4 1 385,7 441,2 399,6 499,9 482,7 91,6 5,4 171,4 17,4 23,8 14,7 2007 2 697,0 2 686,3 10,6 1 516,5 1 470,5 491,8 443,5 597,4 594,7 91,3 6,4 177,7 20,6 25,7 20,7 2008 2 744,9 2 888,1 -143,3 1 581,0 1 592,4 509,9 469,2 565,1 639,6 88,8 6,7 186,9 21,4 24,2 14,2 2008 T2 702,5 745,3 -42,8 407,7 402,8 127,4 114,8 145,4 187,1 22,0 1,5 40,6 5,3 6,4 4,4

T3 692,4 727,0 -34,7 403,0 413,4 137,2 124,2 138,2 150,9 14,0 1,8 38,4 5,4 4,9 3,2 T4 674,0 706,2 -32,2 379,5 381,3 128,0 120,9 139,6 151,3 27,0 1,8 52,7 5,6 5,3 3,7

2009 T1 561,1 599,1 -38,0 307,8 315,6 108,8 108,3 118,8 121,1 25,7 1,4 54,1 5,0 4,1 2,7 T2 560,1 579,9 -19,8 312,3 299,7 113,3 106,0 113,7 138,4 20,8 1,5 35,8 5,4 4,8 2,5

2009 Juin 195,3 191,7 3,5 109,4 102,8 38,8 36,3 37,9 42,6 9,2 . 10,0 . 1,2 1,0 Juillet 199,6 189,5 10,1 117,3 104,8 42,7 38,3 35,2 35,6 4,3 . 10,9 . 1,4 0,8 Août 172,8 177,0 -4,2 93,9 94,5 41,1 38,4 33,2 31,5 4,7 . 12,6 . 1,4 0,7

données cvs2008 T2 700,6 729,6 -28,9 404,1 405,1 128,3 117,6 143,0 158,5 25,3 . 48,4 . . .

T3 692,1 729,6 -37,5 403,4 407,0 127,1 118,4 141,1 160,9 20,4 . 43,3 . . . T4 650,5 693,2 -42,8 368,4 370,2 125,7 118,1 134,7 156,5 21,7 . 48,4 . . .

2009 T1 581,5 618,9 -37,4 317,6 327,2 119,4 113,7 123,1 132,2 21,5 . 45,8 . . . T2 564,7 576,5 -11,8 314,2 306,6 115,1 109,5 112,4 118,0 23,1 . 42,4 . . .

2009 Mars 192,0 201,4 -9,3 105,5 106,4 39,3 37,7 40,0 41,6 7,2 . 15,7 . . . Avril 187,7 195,0 -7,3 104,0 102,9 39,3 36,8 36,9 40,4 7,5 . 14,8 . . . Mai 188,2 191,5 -3,3 104,0 101,8 38,8 36,3 38,5 39,2 6,9 . 14,3 . . . Juin 188,8 189,9 -1,2 106,1 101,9 37,0 36,4 37,0 38,4 8,7 . 13,3 . . . Juillet 189,3 184,4 4,9 108,4 99,0 38,1 35,0 36,2 37,6 6,6 . 12,8 . . . Août 185,9 186,0 -0,1 105,5 99,5 38,6 36,8 35,3 35,9 6,6 . 13,8 . . .

G 3 2 B i e n s(montants en milliards d’euros, données cvs ; moyenne mobile sur trois mois)

G 3 3 S e r v i c e s(montants en milliards d’euros, données cvs ; moyenne mobile sur trois mois)

Exportations (crédits)Importations (débits)

Exportations (crédits)Importations (débits)

60

80

100

120

140

60

80

100

120

140

20

25

30

35

40

45

20

25

30

35

40

45

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Source : BCE

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BCEBulletin mensuelNovembre 2009S 62

7 . 2 C o m p t e d e t r a n s a c t i o n s c o u r a n t e s e t c o m p t e d e c a p i t a l (fl ux en milliards d’euros)

2. Revenus

Rémunération des salariés

Revenus d’investissements

Crédit Débit Total Investissements directs Investissements de portefeuille Autres investissementsCrédit Débit Actions Titres de créance Actions Titres de créance Crédit Débit

Crédit Débit Crédit Débit Crédit Débit Crédit Débit

1 2 3 4 5

Béné ces réinvestis

6 7

Béné ces réinvestis

8 9 10 11 12 13 14 15 162006 17,4 9,8 482,5 472,8 184,3 40,3 114,5 37,5 20,6 20,2 39,2 96,3 103,6 91,5 134,9 150,4 2007 18,8 10,2 578,6 584,5 208,8 72,7 139,1 46,1 26,4 24,9 45,4 113,2 118,8 110,9 179,3 196,4 2008 19,1 10,5 546,0 629,1 163,6 30,5 153,8 58,2 30,3 25,5 42,9 120,5 123,9 127,8 185,3 201,4 2008 T2 4,7 2,6 140,7 184,4 42,9 2,2 39,4 7,7 7,6 6,9 14,5 56,6 30,4 31,3 45,3 50,3

T3 4,6 3,1 133,5 147,8 39,0 10,7 37,7 20,3 7,1 6,2 10,2 23,2 32,1 31,0 45,1 49,8 T4 4,9 2,7 134,7 148,6 38,4 2,9 38,4 12,8 8,7 6,4 8,3 20,2 30,8 33,6 48,4 50,0

2009 T1 4,7 2,0 114,1 119,1 37,9 12,1 28,4 17,2 5,5 5,9 6,5 13,0 25,8 36,3 38,3 35,6 T2 4,6 2,7 109,1 135,7 35,9 2,7 28,4 5,8 5,7 5,8 8,7 36,5 24,2 35,5 34,5 29,6

3. Ventilation géographique

Total États membres de l’UE n’appartenant pas à la zone euro

Brésil Canada Chine Inde Japon Russie Suisse États-Unis

Autres pays

Total Danemark Suède Royaume-Uni

Autres pays de

l’UE

Institu-tions de

l’UET3 2008 à T2 2009 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16

CréditCompte detransactions courantes 2 487,5 883,2 53,3 73,3 446,9 252,2 57,7 37,2 33,0 82,4 28,8 51,5 85,9 176,0 356,4 753,0

Biens 1 402,6 472,0 32,0 45,3 201,4 193,2 0,0 20,4 17,1 64,1 21,6 30,7 64,7 87,4 172,3 452,3 Services 487,2 162,0 11,8 12,6 104,6 27,5 5,4 7,3 6,6 14,1 5,4 10,8 12,7 48,4 75,9 144,1 Revenus 510,2 186,6 8,7 13,8 128,7 28,4 7,0 9,3 8,6 3,9 1,7 9,7 8,1 33,5 101,9 147,0 Revenus d’investissements 491,4 180,1 8,6 13,7 127,0 27,7 3,1 9,2 8,5 3,8 1,7 9,7 8,0 26,5 100,0 143,7

Transferts courants 87,5 62,7 0,7 1,5 12,1 3,1 45,2 0,2 0,7 0,3 0,1 0,4 0,4 6,8 6,4 9,7 Compte de capital 19,1 17,0 0,0 0,0 1,1 0,1 15,7 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,1 0,4 0,5 1,1

DébitCompte detransactions courantes 2 612,2 826,0 44,2 75,8 392,9 214,2 99,0 – 28,5 – – 91,5 – 168,3 370,1 –

Biens 1 410,1 387,2 28,4 42,2 152,3 164,3 0,0 24,6 12,7 172,1 19,7 47,7 90,0 76,5 135,0 444,6 Services 459,4 140,0 7,9 11,5 87,2 33,2 0,2 5,4 6,2 11,0 4,5 7,9 8,5 38,3 99,8 137,9 Revenus 561,8 189,3 7,0 21,0 141,3 12,1 7,9 – 7,9 – – 35,3 – 47,8 128,3 – Revenus d’investissements 551,2 183,1 6,9 20,9 139,7 7,6 7,9 – 7,8 – – 35,2 – 47,2 127,4 –

Transferts courants 181,0 109,7 0,9 1,1 12,1 4,6 90,8 1,5 1,8 2,8 0,7 0,6 0,5 5,8 6,9 50,8 Compte de capital 12,0 2,3 0,0 0,1 1,1 0,2 0,9 0,1 0,1 0,1 0,2 0,1 0,1 0,5 0,8 7,6

NetCompte detransactions courantes -124,7 57,2 9,1 -2,5 53,9 38,0 -41,3 – 4,5 – – -40,0 – 7,7 -13,6 –

Biens -7,5 84,8 3,6 3,1 49,2 28,9 0,0 -4,2 4,4 -108,0 1,9 -17,1 -25,3 10,9 37,3 7,7 Services 27,8 22,0 3,9 1,2 17,4 -5,7 5,2 1,9 0,5 3,0 1,0 2,9 4,2 10,1 -23,9 6,2 Revenus -51,6 -2,7 1,7 -7,1 -12,7 16,3 -0,9 – 0,7 – – -25,6 – -14,3 -26,5 – Revenus d’investissements -59,9 -3,0 1,7 -7,2 -12,7 20,1 -4,8 – 0,8 – – -25,5 – -20,7 -27,4 –

Transferts courants -93,4 -47,0 -0,2 0,3 0,0 -1,5 -45,6 -1,2 -1,1 -2,5 -0,6 -0,2 -0,1 1,0 -0,6 -41,1 Compte de capital 7,2 14,7 0,0 -0,1 0,0 0,0 14,8 -0,1 -0,1 -0,1 -0,2 -0,1 0,0 -0,2 -0,3 -6,5Source : BCE

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BCEBulletin mensuelNovembre 2009 S 63

STATISTIQUES DE LA ZONE EURO

Balance des paiements

et positionextérieure

7 . 3 C o m p t e f i n a n c i e r (montants en milliards d’euros et taux de croissance annuels ; encours et taux de croisance de fi n de période, fl ux et autres variations sur la période)

1. État récapitulatif du compte nancierTotal 1) Total en % du PIB Investissements

directsInvestissements de portefeuille

Produits nanciers

dérivés nets

Autres investissements Avoirs de réserve

Avoirs Engage-ments

Net Avoirs Engage-ments

Net Avoirs Engage-ments

Avoirs Engage-ments

Avoirs Engage-ments

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14Encours (position extérieure)

2005 10 838,5 11 554,1 -715,6 133,1 141,9 -8,8 2 790,8 2 444,3 3 887,5 5 057,8 -21,4 3 861,5 4 052,0 320,1 2006 12 384,0 13 399,8 -1 015,8 144,8 156,7 -11,9 3 153,4 2 729,4 4 372,1 5 950,0 -20,8 4 553,4 4 720,4 325,8 2007 13 906,9 15 155,8 -1 248,9 154,5 168,4 -13,9 3 572,8 3 130,7 4 631,6 6 556,5 -26,0 5 381,3 5 468,6 347,2 2008 13 312,5 14 949,2 -1 636,7 143,6 161,3 -17,7 3 744,4 3 217,0 3 763,9 6 078,6 -36,2 5 466,1 5 653,6 374,2 2009 T1 13 110,5 14 763,2 -1 652,8 142,6 160,6 -18,0 3 837,7 3 237,8 3 638,4 6 015,7 -50,7 5 289,4 5 509,8 395,7

T2 13 248,6 14 820,6 -1 572,0 145,7 163,0 -17,3 3 958,1 3 318,5 3 859,5 6 300,3 -57,9 5 107,3 5 201,8 381,5 Variation des encours

2005 2 209,7 2 070,3 139,3 27,1 25,4 1,7 522,1 209,0 842,5 1 012,3 16,0 790,0 849,1 39,1 2006 1 545,5 1 845,7 -300,2 18,1 21,6 -3,5 362,6 285,1 484,6 892,2 0,6 691,9 668,4 5,7 2007 1 522,9 1 756,0 -233,1 16,9 19,5 -2,6 419,4 401,3 259,5 606,5 -5,2 827,9 748,1 21,4 2008 -594,4 -206,6 -387,8 -6,4 -2,2 -4,2 171,7 86,3 -867,7 -478,0 -10,2 84,8 185,1 27,0 2009 T1 -202,0 -186,0 -16,1 -9,2 -8,5 -0,7 93,2 20,7 -125,5 -62,9 -14,5 -176,8 -143,8 21,6

T2 138,1 57,3 80,8 6,2 2,6 3,6 120,5 80,7 221,1 284,6 -7,2 -182,0 -308,0 -14,2 Flux

2005 1 358,3 1 320,7 37,6 16,7 16,2 0,5 358,4 152,4 416,2 524,5 17,3 584,3 643,7 -18,0 2006 1 728,3 1 719,1 9,1 20,2 20,1 0,1 417,6 257,4 519,8 708,5 0,6 788,9 753,2 1,3 2007 1 940,9 1 939,7 1,2 21,6 21,6 0,0 481,2 408,3 436,7 587,9 64,6 953,4 943,4 5,1 2008 480,6 644,5 -163,9 5,2 7,0 -1,8 326,5 137,5 -9,0 341,5 65,7 93,4 165,5 3,9 2008 T4 -334,6 -293,1 -41,5 -14,1 -12,4 -1,8 46,8 -14,3 -166,1 -13,4 13,3 -229,2 -265,3 0,5 2009 T1 -204,1 -148,4 -55,8 -9,3 -6,8 -2,5 100,1 41,3 -71,2 58,7 5,3 -232,7 -248,4 -5,7

T2 -23,2 -13,0 -10,2 -1,0 -0,6 -0,5 92,8 92,3 41,1 139,2 -20,3 -139,2 -244,5 2,4 2009 Avril 106,4 122,5 -16,1 . . . 64,6 69,4 4,4 22,6 -8,9 46,5 30,5 -0,1

Mai -124,2 -118,8 -5,3 . . . 13,0 19,0 22,0 59,8 -9,2 -152,2 -197,7 2,2 Juin -5,5 -16,7 11,2 . . . 15,2 3,8 14,8 56,8 -2,3 -33,5 -77,3 0,4 Juillet -35,3 -45,0 9,7 . . . 9,5 18,0 6,5 3,5 -7,7 -46,7 -66,6 3,0 Août 26,7 26,8 -0,2 . . . 16,2 20,0 30,9 84,3 5,9 -26,1 -77,5 -0,2

Autres variations2005 851,4 749,6 101,7 10,5 9,2 1,2 163,7 56,5 426,3 487,7 -1,4 205,7 205,4 57,1 2006 -182,7 126,6 -309,3 -2,1 1,5 -3,6 -55,0 27,7 -35,2 183,7 0,0 -97,0 -84,8 4,4 2007 -418,0 -183,7 -234,3 -4,6 -2,0 -2,6 -61,8 -7,0 -177,2 18,6 -69,8 -125,5 -195,3 16,3 2008 -1 075,0 -851,1 -223,9 -11,6 -9,2 -2,4 -154,9 -51,2 -858,7 -819,5 -75,9 -8,6 19,6 23,1

Autres variations résultant des évolutions de taux de change2005 394,2 245,0 149,2 4,8 3,0 1,8 89,8 5,7 158,3 101,4 . 129,2 137,9 17,0 2006 -343,3 -227,3 -116,0 -4,0 -2,7 -1,4 -72,1 -4,2 -151,7 -99,9 . -105,7 -123,2 -13,9 2007 -533,1 -293,0 -240,1 -5,9 -3,3 -2,7 -113,3 -5,9 -221,2 -107,5 . -185,0 -179,5 -13,7 2008 -43,6 64,7 -108,2 -0,5 0,7 -1,2 -17,3 -0,2 -1,5 47,4 . -34,0 17,5 9,2

Autres variations résultant des évolutions de prix2005 284,5 430,3 -145,8 3,5 5,3 -1,8 45,0 40,8 199,0 389,5 -1,4 . . 41,9 2006 288,6 298,4 -9,8 3,4 3,5 -0,1 45,4 33,5 226,0 264,9 0,0 . . 17,1 2007 82,4 124,7 -42,4 0,9 1,4 -0,5 46,5 12,5 75,0 112,2 -69,8 . . 30,7 2008 -1 013,8 -1 102,1 88,3 -10,9 -11,9 1,0 -155,6 -138,4 -803,6 -963,7 -75,9 . . 21,2

Autres variations résultant d’autres ajustements2005 172,7 74,3 98,3 2,1 0,9 1,2 29,0 10,0 69,0 -3,1 . 76,5 67,4 -1,8 2006 -128,0 55,5 -183,5 -1,5 0,6 -2,1 -28,3 -1,6 -109,6 18,6 . 8,7 38,4 1,2 2007 32,7 -15,4 48,1 0,4 -0,2 0,5 5,0 -13,6 -31,0 13,9 . 59,5 -15,7 -0,8 2008 -17,6 186,3 -203,9 -0,2 2,0 -2,2 18,0 87,4 -53,6 96,8 . 25,4 2,1 -7,3

Taux de croissance des encours2004 10,6 8,8 – . . . 7,8 4,2 12,8 10,7 . 12,0 9,5 -4,1 2005 15,2 13,4 – . . . 15,2 6,8 13,1 12,1 . 18,5 19,5 -5,9 2006 16,1 14,8 – . . . 15,0 10,5 13,6 13,7 . 20,5 18,7 0,3 2007 15,7 14,4 – . . . 15,3 14,9 10,0 9,8 . 21,0 20,0 1,6 2008 T4 3,4 4,3 – . . . 9,2 4,4 -0,5 5,4 . 1,7 3,1 1,1 2009 T1 -2,3 -0,8 – . . . 7,7 2,8 -4,4 3,8 . -7,8 -7,5 -1,8

T2 -3,1 -1,7 – . . . 9,3 6,1 -6,1 3,8 . -8,9 -11,5 -1,2

Source : BCE1) Les produits nanciers dérivés nets sont inclus dans les avoirs.

NS_063_071.indd 63NS_063_071.indd 63 11/11/2009 13:23:3511/11/2009 13:23:35

Page 178: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

BCEBulletin mensuelNovembre 2009S 64

7 . 3 C o m p t e f i n a n c i e r (montants en milliards d’euros et taux de croissance annuels ; encours et taux de croissance de fi n de période, fl ux sur la période)

2. Investissements directs

Des résidents à l’étranger Des non-résidents dans la zone euroTotal Opérations en capital

et béné ces réinvestisAutres opérations

(principalement prêts intragroupes)Total Opérations en capital

et béné ces réinvestisAutres opérations

(principalement prêts intragroupes)Total IFM Non-IFM Total IFM Non-IFM Total Dans les

IFMDans les non-IFM

Total Vers les IFM

Vers lesnon-IFM

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14Encours (position extérieure)

2007 3 572,8 2 886,7 240,8 2 645,9 686,1 6,4 679,7 3 130,7 2 401,0 69,5 2 331,5 729,8 15,4 714,4 2008 3 744,4 2 946,9 234,8 2 712,1 797,5 9,3 788,2 3 217,0 2 405,5 77,0 2 328,5 811,6 16,4 795,1 2009 T1 3 837,7 2 988,9 253,9 2 735,1 848,7 10,6 838,1 3 237,8 2 427,6 78,7 2 348,9 810,1 16,8 793,4

T2 3 958,1 3 092,0 266,5 2 825,5 866,1 10,4 855,7 3 318,5 2 492,7 80,9 2 411,9 825,8 16,6 809,1 Flux

2007 481,2 373,0 25,5 347,4 108,2 -0,1 108,4 408,3 310,5 5,1 305,4 97,8 1,4 96,4 2008 326,5 198,1 2,2 195,9 128,4 -0,2 128,6 137,5 91,3 -1,0 92,2 46,2 1,6 44,6 2008 T4 46,8 26,7 -1,6 28,3 20,1 -0,3 20,3 -14,3 20,3 0,1 20,1 -34,6 -0,2 -34,4 2009 T1 100,1 55,6 20,4 35,2 44,6 0,9 43,7 41,3 44,0 1,2 42,8 -2,7 0,1 -2,8

T2 92,8 75,4 9,5 65,9 17,4 0,6 16,8 92,3 71,0 1,3 69,7 21,2 0,4 20,8 2009 Avril 64,6 54,2 6,3 48,0 10,3 1,5 8,8 69,4 59,6 -0,9 60,5 9,8 0,1 9,7

Mai 13,0 7,0 0,4 6,6 6,1 0,1 6,0 19,0 6,3 2,2 4,1 12,8 -0,6 13,4 Juin 15,2 14,2 2,8 11,4 1,0 -1,1 2,0 3,8 5,1 0,0 5,1 -1,3 0,9 -2,2 Juillet 9,5 2,3 3,0 -0,7 7,3 -0,1 7,3 18,0 14,1 0,3 13,8 3,9 0,9 3,1 Août 16,2 11,7 2,2 9,5 4,5 0,3 4,2 20,0 12,9 0,3 12,6 7,1 0,0 7,1

Taux de croissance2006 15,0 14,8 19,5 14,4 16,2 -2,9 16,3 10,5 12,2 10,3 12,3 5,4 -1,2 5,5 2007 15,3 14,6 11,3 14,9 18,5 -55,0 18,7 14,9 14,8 8,3 15,0 15,3 6,3 15,5 2008 T4 9,2 6,9 0,8 7,5 18,8 -1,6 19,1 4,4 3,8 -1,4 4,0 6,4 9,9 6,3 2009 T1 7,7 5,4 5,9 5,3 16,8 -20,9 17,3 2,8 4,1 -0,1 4,2 -0,8 9,8 -1,1

T2 9,3 7,9 7,8 7,9 14,5 5,7 14,6 6,1 7,4 4,6 7,5 2,1 4,9 2,1

G 3 4 I n v e s t i s s e m e n t s d i r e c t s e t d e p o r t e f e u i l l e(montants en milliards d’euros)

Investissements directs (flux sur un trimestre)Investissements de portefeuille (flux sur un trimestre)Investissements directs (flux cumulés sur douze mois)Investissements de portefeuille (flux cumulés sur douze mois)

- 300

- 200

- 100

0

100

200

300

400

500

600

2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008- 300

- 200

- 100

0

100

200

300

400

500

600

Source : BCE

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Page 179: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

BCEBulletin mensuelNovembre 2009 S 65

STATISTIQUES DE LA ZONE EURO

Balance des paiements

et positionextérieure

7 . 3 C o m p t e f i n a n c i e r (montants en milliards d’euros et taux de croissance annuels ; encours et taux de croissance de n de période, ux sur la période)

3. Investissements de portefeuille : avoirsTotal Actions Titres de créance

Obligations Instruments du marché monétaire

Total IFM Non-IFM Total IFM Non-IFM Total IFM Non-IFMEuro-

systèmeAdministra-

tionspubliques

Euro-système

Adminis-trations

publiques

Euro-système

Adminis-trations

publiques1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16

Encours (position extérieure)2007 4 631,6 1 961,8 136,7 2,8 1 825,1 44,6 2 279,7 990,2 16,4 1 289,5 17,2 390,1 297,3 34,6 92,8 0,5 2008 3 763,9 1 162,7 68,4 3,0 1 094,3 27,3 2 179,1 970,9 19,9 1 208,2 18,4 422,1 353,3 61,6 68,8 1,3 2009 T1 3 638,4 1 068,8 60,8 2,9 1 008,0 27,3 2 139,5 946,9 17,1 1 192,6 17,4 430,1 360,5 58,9 69,6 1,7

T2 3 859,5 1 209,2 66,7 3,0 1 142,4 29,2 2 220,2 927,7 17,3 1 292,5 18,2 430,2 353,1 55,3 77,0 1,5 Flux

2007 436,7 64,2 26,7 0,0 37,5 8,2 291,5 148,3 4,9 143,2 3,3 81,0 63,4 26,3 17,6 0,8 2008 -9,0 -101,8 -37,9 0,6 -63,9 0,1 95,4 43,9 3,3 51,5 2,6 -2,5 26,8 15,1 -29,4 0,4 2008 T4 -166,1 -54,1 -4,0 0,4 -50,0 -1,4 -62,8 -16,7 -1,1 -46,1 -0,4 -49,3 -22,1 -5,1 -27,2 0,2 2009 T1 -71,2 -38,1 -5,7 0,0 -32,4 0,1 -56,1 -49,1 -2,4 -7,0 -1,2 23,0 21,6 -0,5 1,4 0,4

T2 41,1 9,4 -0,4 0,0 9,8 0,3 11,7 -34,9 0,1 46,6 0,2 20,1 12,5 -1,8 7,6 -0,3 2009 Avril 4,4 -5,1 -0,1 -0,1 -5,1 . 7,1 -17,6 0,5 24,7 . 2,4 0,2 0,7 2,2 .

Mai 22,0 2,0 0,2 0,0 1,8 . 7,3 -20,9 -0,1 28,2 . 12,7 7,3 -1,0 5,4 . Juin 14,8 12,5 -0,5 0,0 13,1 . -2,7 3,6 -0,3 -6,3 . 5,0 5,1 -1,5 -0,1 . Juillet 6,5 6,4 1,1 0,0 5,3 . -0,3 -10,6 0,7 10,2 . 0,4 -1,4 0,8 1,8 . Août 30,9 4,4 1,2 0,0 3,2 . 21,2 12,0 -0,2 9,2 . 5,3 4,1 -3,0 1,2 .

Taux de croissance2006 13,6 9,2 19,7 1,3 8,5 28,6 16,7 24,7 16,8 11,4 26,4 19,9 20,5 262,8 19,3 -15,8 2007 10,0 3,3 22,2 -0,5 2,0 21,3 14,0 16,7 38,9 12,0 23,3 23,1 23,7 272,7 25,8 277,4 2008 T4 -0,5 -6,1 -29,7 24,6 -4,4 0,2 4,3 4,5 20,4 4,0 15,6 -0,5 9,1 41,9 -32,1 70,8 2009 T1 -4,4 -7,9 -22,0 18,8 -7,0 1,3 -0,9 -3,8 14,4 1,5 5,3 -10,5 -2,3 43,6 -38,8 36,6

T2 -6,1 -8,5 -15,5 14,9 -8,1 -0,9 -4,0 -10,4 -12,9 1,3 -3,1 -10,4 -7,0 -18,6 -24,2 39,2

4. Investissements de portefeuille : engagements

Total Actions Titres de créance

Obligations Instruments du marché monétaireTotal IFM Non-IFM Total IFM Non-IFM Total IFM Non-IFM

Administrations publiques

Administrations publiques

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12Encours (position extérieure)

2007 6 556,5 3 272,5 594,6 2 677,9 3 041,1 1 143,5 1 897,6 1 118,5 243,0 141,5 101,5 76,1 2008 6 078,6 2 168,7 640,7 1 528,0 3 466,5 1 263,8 2 202,8 1 357,1 443,3 108,9 334,4 272,9 2009 T1 6 015,7 1 986,4 649,7 1 336,8 3 557,5 1 248,9 2 308,5 1 402,3 471,8 91,9 379,9 320,4

T2 6 300,3 2 231,5 680,2 1 551,2 3 558,6 1 212,7 2 345,9 1 430,9 510,2 81,3 428,9 359,8 Flux

2007 587,9 157,9 24,3 133,6 367,1 156,5 210,6 141,7 62,9 52,9 10,0 20,4 2008 341,5 -124,8 93,4 -218,2 250,0 31,5 218,6 199,2 216,3 -2,5 218,9 185,7 2008 T4 -13,4 -96,7 15,1 -111,8 -23,7 -44,1 20,3 37,4 107,0 -11,7 118,7 109,7 2009 T1 58,7 -51,3 -4,4 -46,8 90,4 -11,0 101,4 67,6 19,6 -11,4 31,0 51,6

T2 139,2 49,2 4,8 44,4 38,4 -7,5 45,8 56,9 51,7 -0,1 51,8 51,0 2009 Avril 22,6 -19,6 2,3 -21,9 0,5 9,0 -8,4 . 41,6 -11,7 53,3 .

Mai 59,8 30,9 2,0 28,9 29,0 -0,4 29,4 . 0,0 -0,8 0,7 . Juin 56,8 37,9 0,5 37,4 8,8 -16,1 24,9 . 10,1 12,4 -2,2 . Juillet 3,5 33,8 12,3 21,6 -45,5 3,8 -49,3 . 15,2 -16,5 31,7 . Août 84,3 45,1 18,5 26,6 22,5 15,0 7,5 . 16,7 0,9 15,8 .

Taux de croissance2006 13,7 9,7 19,9 7,4 20,6 22,4 19,6 14,4 -7,9 25,1 -30,9 -34,1 2007 9,8 5,2 4,4 5,3 13,5 15,9 12,2 14,2 31,2 54,5 13,7 33,2 2008 T4 5,4 -5,4 16,0 -10,5 8,3 2,8 11,5 17,8 88,3 -2,0 202,0 246,5 2009 T1 3,8 -10,0 2,1 -13,6 9,0 1,1 13,6 18,5 83,0 -18,5 208,0 250,6

T2 3,8 -7,0 -0,2 -9,0 4,6 -5,0 10,4 17,7 99,0 -17,9 230,7 297,0

Source : BCE

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BCEBulletin mensuelNovembre 2009S 66

7 . 3 C o m p t e f i n a n c i e r (montants en milliards d’euros et taux de croissance annuels ; encours et taux de croissance de n de période, ux sur la période)

5. Autres investissements : avoirs

Total Eurosystème IFM (hors Eurosystème) Administrations publiques Autres secteursTotal Prêts/

monnaie duciaire et dépôts

Autres avoirs

Total Prêts/monnaie duciaire et dépôts

Autres avoirs

Crédits commer-

ciaux

Prêts/monnaie duciaire et dépôts

Crédits commer-

ciaux

Prêts/monnaie duciaire et dépôts

Monnaie duciaire et dépôts

Monnaie duciaire et dépôts

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15Encours (position extérieure)

2007 5 381,3 36,9 35,6 1,4 3 354,4 3 283,2 71,2 107,8 12,7 48,8 13,7 1 882,1 196,2 1 518,5 476,5 2008 5 466,1 28,8 27,7 1,0 3 280,7 3 221,6 59,1 101,0 12,1 40,9 7,2 2 055,6 186,1 1 644,9 474,5 2009 T1 5 289,4 21,7 21,4 0,3 3 094,0 3 037,2 56,8 108,3 12,2 46,9 16,3 2 065,4 185,5 1 647,2 458,1

T2 5 107,3 27,9 27,7 0,3 2 972,6 2 936,8 35,9 103,1 12,1 42,1 11,2 2 003,7 189,3 1 575,9 437,7 Flux

2007 953,4 22,0 22,0 0,0 546,8 539,6 7,2 -7,7 -1,4 -7,2 -5,5 392,2 14,1 335,3 55,3 2008 93,4 -9,4 -9,4 0,0 -50,2 -65,5 15,3 -6,6 -1,1 -6,8 -5,8 159,6 2,5 97,6 -31,9 2008 T4 -229,2 -6,9 -7,0 0,0 -239,9 -250,2 10,3 0,1 -0,3 1,0 -1,9 17,6 -10,0 27,5 2,2 2009 T1 -232,7 -8,2 -8,2 0,0 -236,4 -234,6 -1,8 6,5 0,0 5,8 9,1 5,3 -3,5 8,7 1,1

T2 -139,2 7,0 7,0 0,0 -82,8 -69,2 -13,6 -3,8 0,0 -4,5 -5,1 -59,6 5,7 -69,5 -19,2 2009 Avril 46,5 1,7 . . 38,4 . . -9,8 . . -10,1 16,2 . . -0,4

Mai -152,2 0,0 . . -68,2 . . 4,0 . . 3,8 -88,0 . . -23,0 Juin -33,5 5,3 . . -53,1 . . 2,0 . . 1,3 12,2 . . 4,2 Juillet -46,7 -2,2 . . -35,4 . . -4,5 . . -4,4 -4,6 . . 1,2 Août -26,1 -0,1 . . -31,9 . . 1,3 . . 2,2 4,6 . . 17,0

Taux de croissance2006 20,5 -37,6 -40,0 1,6 21,9 22,1 10,7 -5,5 -26,1 -4,3 53,4 21,7 3,4 26,5 7,6 2007 21,0 157,3 173,7 -1,7 18,6 18,8 11,4 -6,4 -9,8 -12,4 -28,6 26,6 7,5 28,8 14,0 2008 T4 1,7 -26,2 -26,9 5,0 -1,5 -2,0 21,6 -6,2 -8,9 -14,0 -44,4 8,6 1,2 6,5 -6,9 2009 T1 -7,8 -57,3 -58,7 6,0 -14,1 -14,6 11,2 4,6 -6,7 9,2 39,1 4,3 -3,1 3,6 -11,3

T2 -8,9 -28,7 -30,3 5,6 -13,8 -13,9 -16,5 -4,9 -3,2 -13,2 -35,7 0,0 -4,6 -1,0 -3,8

6. Autres investissements : engagements

Total Eurosystème IFM (hors Eurosystème) Administrations publiques Autres secteursTotal Prêts/

monnaie duciaire et dépôts

Autres engage-

ments

Total Prêts/monnaie duciaire et dépôts

Autres engage-

ments

Total Crédits commer-

ciaux

Prêts Autres engage-

ments

Total Crédits commer-

ciaux

Prêts Autres engage-

ments

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15Encours (position extérieure)

2006 5 468,6 201,7 201,4 0,2 3 935,1 3 872,6 62,5 52,3 0,0 46,9 5,4 1 279,5 156,9 1 009,7 112,8 2007 5 653,6 482,3 481,9 0,4 3 751,8 3 698,1 53,6 61,9 0,0 58,0 3,9 1 357,6 170,2 1 069,6 117,8 2009 T1 5 509,8 404,2 400,9 3,3 3 702,6 3 649,0 53,6 58,7 0,0 55,5 3,2 1 344,3 180,5 1 043,6 120,2

T2 5 201,8 313,5 308,4 5,1 3 579,1 3 542,7 36,4 56,6 0,0 53,3 3,2 1 252,6 182,6 953,7 116,3 Flux

2007 943,4 91,4 91,4 0,0 625,3 620,5 4,8 -1,0 0,0 -2,0 1,0 227,8 10,0 218,9 -1,1 2008 165,5 280,7 280,6 0,1 -181,0 -191,9 10,9 9,5 0,0 11,0 -1,5 56,3 10,5 46,1 -0,3 2008 T4 -265,3 111,3 111,3 -0,1 -411,0 -418,0 7,0 9,0 0,0 8,6 0,4 25,4 -5,1 24,1 6,4 2009 T1 -248,4 -82,2 -85,1 2,9 -112,7 -111,4 -1,3 -3,7 0,0 -2,7 -0,9 -49,9 -5,1 -40,2 -4,6

T2 -244,5 -89,3 -91,1 1,8 -82,2 -70,9 -11,4 -2,6 0,0 -3,1 0,5 -70,3 4,7 -74,5 -0,5 2009 Avril 30,5 -28,9 . . 37,6 . . -0,5 . . . 22,3 . . .

Mai -197,7 -20,1 . . -67,5 . . 0,3 . . . -110,4 . . . Juin -77,3 -40,2 . . -52,4 . . -2,4 . . . 17,8 . . . Juillet -66,6 -15,7 . . -30,8 . . -0,4 . . . -19,6 . . . Août -77,5 -10,0 . . -43,3 . . 0,4 . . . -24,6 . . .

Taux de croissance2006 18,7 22,4 22,4 5,7 16,4 16,4 13,3 3,5 -24,1 4,2 -3,2 27,7 9,8 32,5 17,9 2007 20,0 79,2 79,4 -6,9 18,0 18,2 9,5 -1,9 27,4 -4,1 20,7 20,7 6,8 26,2 0,5 2008 T4 3,1 141,3 141,4 20,8 -4,6 -4,9 17,3 18,3 -20,1 23,6 -27,9 4,3 6,6 4,5 -0,8 2009 T1 -7,5 82,4 81,3 439,8 -13,5 -13,9 10,3 12,5 -11,4 14,2 -12,6 -4,1 -0,4 -4,4 -7,7

T2 -11,5 19,1 17,3 1 123,2 -15,0 -15,1 -9,6 10,1 41,1 11,3 -6,0 -7,7 -3,3 -9,2 -1,5

Source : BCE

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BCEBulletin mensuelNovembre 2009 S 67

STATISTIQUES DE LA ZONE EURO

Balance des paiements

et positionextérieure

7 . 3 C o m p t e f i n a n c i e r (montants en milliards d’euros et taux de croissance annuels ; encours et taux de croissance de n de période, ux sur la période)

7. Avoirs de réserve

Avoirs de réserve Pour mémoireTotal Or Avoirs

en droits de tirage spéciaux

Position de réserve

au FMI

Devises Autres créances

Autres avoirs

en devises

Sorties nettes

de devises prévues à court terme

En milliards

d’euros

En onces d’or n

(mil-lions)

Total Monnaie duciaire et dépôts

Titres Produits nanciers

dérivésAuprès des autorités

monétaires et de la

BRI

Auprès des

banques

Total Actions Obliga-tions

Instru-ments du

marché monétaire

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16Encours (position extérieure)

2005 320,1 163,4 375,861 4,3 10,6 141,7 12,6 21,4 107,9 0,6 69,4 38,0 -0,2 0,0 25,6 -17,9 2006 325,8 176,3 365,213 4,6 5,2 139,7 6,3 22,5 110,7 0,5 79,3 30,8 0,3 0,0 24,6 -21,5 2007 347,2 201,0 353,688 4,6 3,6 138,0 7,2 22,0 108,5 0,4 87,8 20,3 0,3 0,0 44,3 -38,5 2008 T4 374,2 217,0 349,190 4,7 7,3 145,1 7,6 8,0 129,5 0,6 111,3 17,6 0,0 0,1 262,8 -245,7 2009 T1 395,7 240,4 349,059 4,8 8,4 142,1 8,4 3,7 129,9 0,6 108,6 20,7 0,1 0,1 155,4 -141,4

T2 381,5 229,8 347,546 4,2 11,3 136,1 9,5 6,5 119,9 0,5 99,3 20,0 0,2 0,1 77,6 -65,6 2009 Juillet 386,5 230,8 347,531 4,2 11,5 140,0 9,2 10,5 120,1 – – – 0,2 0,0 67,6 -60,0

Août 428,0 232,7 347,515 45,2 11,6 138,6 11,2 8,3 119,0 – – – 0,1 0,0 62,7 -55,0 Septembre 430,8 236,1 347,200 49,8 11,7 133,2 12,7 7,1 113,2 – – – 0,1 0,0 56,7 -42,4

Flux2006 1,3 -4,2 – 0,5 -5,2 10,2 -6,1 2,7 13,7 0,0 19,4 -5,7 0,0 0,0 – –2007 5,1 -3,2 – 0,3 -0,9 8,8 1,0 1,6 6,2 0,0 14,5 -8,3 0,0 0,0 – – 2008 3,9 -2,1 – -0,1 3,8 2,3 5,0 -15,8 11,8 0,1 15,8 -4,1 1,3 0,1 – – 2008 T4 0,5 -0,9 – 0,0 3,4 -2,0 0,5 -10,7 7,1 0,0 6,2 0,9 1,1 0,1 – –2009 T1 -5,7 -0,9 – 0,0 0,9 -5,7 2,2 -4,9 -3,7 0,0 -6,6 2,9 0,6 0,0 – –

T2 2,4 0,1 – -0,5 3,3 -0,5 -0,4 2,9 -3,2 0,0 -2,0 -1,2 0,2 0,0 – – Taux de croissance

2005 -5,9 -2,8 – 4,4 -44,6 -4,1 -2,0 -25,3 1,5 2,2 7,1 -7,9 – – – –2006 0,3 -2,4 – 11,6 -49,0 7,7 -48,4 12,7 13,4 0,0 29,2 -15,3 – – – – 2007 1,6 -1,7 – 7,3 -18,3 6,3 14,9 6,4 5,7 1,1 18,6 -27,6 – – – – 2008 T4 1,1 -1,0 – -2,6 105,3 1,7 67,7 -69,1 10,8 28,0 17,9 -20,6 – – – –2009 T1 -1,8 -1,1 – 4,6 135,1 -6,3 142,1 -90,5 6,7 2,6 3,7 25,5 – – – –

T2 -1,2 -0,9 – -6,6 174,2 -6,5 106,0 -80,8 2,1 2,6 0,0 15,5 – – – –

Source : BCE

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Page 182: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

BCEBulletin mensuelNovembre 2009S 68

8. Ventilation géographique

Total Union européenne à 27 (hors zone euro) Canada Chine Japon Suisse États-Unis

Centres fi nanciers

extra-terri toriaux

Organi-sa tions

interna-tio nales

Autres pays

Total Danemark Suède Royaume-Uni

Autres pays de

l’UE

Institu-tions de

l’UE1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

2008 Encours (position extérieure)Investissements directs 527,4 -93,0 -2,1 -30,2 -293,9 233,6 -0,3 41,1 35,2 -9,5 126,2 -68,7 -7,1 -0,2 503,3

À l’étranger 3 744,4 1 255,3 34,9 93,9 865,7 260,8 0,0 104,1 38,8 71,7 384,5 734,6 418,5 0,1 736,8 Opérations en capitalet bénéfi ces réinvestis 2 946,9 967,5 30,1 60,3 660,1 216,9 0,0 83,3 32,0 53,6 335,3 551,3 386,7 0,0 537,4 Autres opérations 797,5 287,9 4,8 33,6 205,7 43,8 0,0 20,7 6,9 18,1 49,2 183,4 31,9 0,0 199,4

Dans la zone euro 3 217,0 1 348,3 37,0 124,1 1 159,7 27,1 0,3 63,0 3,6 81,2 258,3 803,3 425,6 0,3 233,4 Opérations en capital et bénéfi ces réinvestis 2 405,5 1 096,8 28,3 97,4 956,9 13,9 0,2 50,6 0,8 68,7 191,1 590,8 284,1 0,1 122,5 Autres opérations 811,6 251,5 8,7 26,7 202,8 13,2 0,1 12,4 2,9 12,5 67,2 212,5 141,6 0,2 110,9

Investissements de portefeuille – avoirs 3 763,9 1 242,2 63,7 122,4 895,5 80,7 80,0 82,8 25,6 213,4 95,4 1 225,8 458,4 30,5 389,8

Actions 1 162,7 228,7 6,4 19,9 191,7 9,8 0,9 18,2 22,8 84,5 81,3 378,8 197,8 2,0 148,6 Titres de créance 2 601,3 1 013,6 57,3 102,5 703,7 71,0 79,1 64,6 2,9 128,8 14,1 847,0 260,6 28,5 241,3

Obligations 2 179,1 849,1 50,3 81,5 569,1 70,3 77,8 61,6 2,3 61,7 12,6 705,4 238,2 28,4 219,9 Instruments du marché monétaire 422,1 164,5 6,9 21,0 134,6 0,6 1,3 3,0 0,6 67,1 1,5 141,5 22,4 0,1 21,4

Autres investissements -187,5 -91,1 51,1 28,0 -110,4 108,8 -168,6 -6,2 -16,0 -10,2 -131,2 -286,3 2,1 1,8 349,6 Avoirs 5 466,1 2 419,7 100,9 83,3 2 020,2 201,8 13,4 25,7 34,0 109,4 276,5 852,5 640,7 58,7 1 048,8

Administrations publiques 101,0 15,0 0,7 0,4 3,6 0,7 9,7 0,0 1,8 0,2 0,1 3,4 1,4 40,1 39,1 IFM 3 309,5 1 731,1 83,9 58,3 1 419,1 167,9 1,9 16,8 14,5 79,0 164,5 418,9 367,7 18,2 498,8 Autres secteurs 2 055,6 673,5 16,4 24,6 597,5 33,3 1,8 8,9 17,7 30,3 111,9 430,2 271,7 0,5 510,9

Engagements 5 653,6 2 510,8 49,8 55,3 2 130,6 93,0 182,0 32,0 50,0 119,5 407,7 1 138,8 638,6 57,0 699,1 Administrations publiques 61,9 32,5 0,0 0,1 2,5 0,0 29,7 0,0 0,0 0,6 0,5 7,0 0,3 17,7 3,3 IFM 4 234,1 1 907,6 38,9 33,5 1 664,9 70,0 100,2 24,4 32,1 91,2 328,7 751,1 535,1 36,8 527,2 Autres secteurs 1 357,6 570,8 10,8 21,7 463,2 23,0 52,0 7,5 17,9 27,8 78,6 380,8 103,2 2,5 168,7

T3 2008 à T2 2009 Flux cumulésInvestissements directs 144,1 73,8 -0,2 8,6 50,9 14,4 0,0 -2,3 1,8 -4,7 -34,3 31,6 64,5 0,0 13,6

À l’étranger 337,2 132,7 1,8 23,7 98,1 9,2 0,0 6,8 2,3 0,7 -11,3 91,6 67,2 0,0 47,2 Opérations en capital et bénéfi ces réinvestis 227,5 76,7 1,1 12,9 57,8 4,9 0,0 6,9 3,1 1,8 -5,7 62,7 48,0 0,0 34,0 Autres opérations 109,7 56,0 0,7 10,8 40,3 4,4 0,0 -0,2 -0,7 -1,1 -5,6 28,9 19,2 0,0 13,2

Dans la zone euro 193,1 58,9 1,9 15,0 47,2 -5,2 0,0 9,0 0,5 5,4 23,0 60,0 2,8 0,0 33,5 Opérations en capital et bénéfi ces réinvestis 176,1 50,7 1,0 12,7 35,0 2,0 0,0 9,9 0,2 2,5 12,9 63,9 12,7 0,0 23,2 Autres opérations 16,9 8,2 1,0 2,3 12,1 -7,2 0,0 -0,9 0,3 2,8 10,1 -3,9 -9,9 0,0 10,3

Investissements de portefeuille – avoirs -265,6 9,1 4,4 12,3 -18,8 -6,9 18,2 14,9 2,7 -45,9 4,4 -107,6 -103,3 -1,1 -38,9

Actions -128,4 -22,8 0,3 -0,7 -21,8 -0,5 0,0 7,4 3,7 -19,4 4,0 -41,5 -40,8 0,0 -19,0 Titres de créance -137,2 31,9 4,1 13,0 3,0 -6,4 18,2 7,5 -1,0 -26,4 0,4 -66,1 -62,5 -1,1 -19,9

Obligations -90,8 46,7 3,7 10,8 24,6 -6,7 14,2 2,5 -0,5 -17,9 -0,1 -47,6 -55,4 -1,5 -17,0 Instruments du marché monétaire -46,4 -14,7 0,4 2,2 -21,6 0,2 4,0 5,0 -0,5 -8,5 0,4 -18,5 -7,1 0,4 -2,9

Autres investissements 183,2 -258,8 -2,9 -17,7 -268,7 46,6 -16,1 -5,4 -5,3 69,9 54,8 64,6 179,0 11,1 73,3 Avoirs -499,0 -294,5 -17,1 -12,7 -305,5 39,4 1,4 0,7 -8,3 -4,4 -62,9 -140,9 34,6 -6,7 -16,4

Administrations publiques -5,2 -5,8 -0,2 -0,1 -5,8 -0,4 0,7 0,0 0,0 0,0 0,1 0,1 0,0 1,2 -0,9 IFM -492,1 -280,8 -14,3 -11,6 -291,9 36,3 0,7 0,0 -9,9 1,7 -58,1 -53,5 -18,4 -7,9 -65,3 Autres secteurs -1,7 -7,9 -2,6 -1,0 -7,8 3,4 0,0 0,6 1,7 -6,1 -5,0 -87,5 52,9 0,0 49,7

Engagements -682,2 -35,7 -14,3 5,0 -36,8 -7,2 17,5 6,1 -3,0 -74,4 -117,8 -205,4 -144,4 -17,8 -89,8 Administrations publiques 5,0 2,0 0,0 -0,1 0,6 0,0 1,4 0,0 0,0 -0,1 0,0 0,3 0,0 3,0 -0,2 IFM -582,1 -22,5 -14,0 6,9 -18,2 -5,1 7,9 3,0 -3,2 -76,4 -102,1 -95,5 -151,8 -20,6 -112,8 Autres secteurs -105,1 -15,2 -0,2 -1,8 -19,2 -2,1 8,1 3,0 0,2 2,2 -15,6 -110,2 7,4 -0,2 23,3

Source : BCE

7 . 3 C o m p t e f i n a n c i e r (montants en milliards d’euros ; encours en n de période, ux sur la période)

NS_063_071.indd 68NS_063_071.indd 68 11/11/2009 13:23:4211/11/2009 13:23:42

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BCEBulletin mensuelNovembre 2009 S 69

STATISTIQUES DE LA ZONE EURO

Balance des paiements

et positionextérieure

7 . 4 P r é s e n t a t i o n m o n é t a i r e d e l a b a l a n c e d e s p a i e m e n t s 1 )

( ux en milliards d’euros)

Flux à l’origine des évolutions de la contrepartie extérieure de M3 Pour mémoire :

contrepartie extérieure

de M3

Solde des comptes de

transactions courantes et

de capital

Investissements directs Investissements de portefeuille Autres investissements Produits nanciers

dérivés

Erreurs et omissions

Total des colonnes

1 à 10Des résidents

à l’étranger (autres que

les IFM)

Des non-résidents

dans la zone euro

Avoirs Engagements Avoirs Engagements

Non-IFM Actions 2) Titres de créance 3)

Non-IFM Non-IFM

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 122006 8,0 -391,6 261,8 -271,8 187,0 404,8 -256,5 229,9 -0,3 13,3 184,7 204,0 2007 22,8 -457,6 405,8 -199,2 112,5 349,0 -384,8 226,8 -64,8 -14,1 -3,6 -16,0 2008 -126,2 -325,0 135,1 42,1 -175,4 512,1 -153,7 66,4 -65,6 -31,7 -121,9 -162,6 2008 T2 -38,6 -31,1 -11,9 -74,1 -40,7 142,0 -30,4 -21,7 -11,8 5,6 -112,7 -147,6

T3 -31,2 -107,4 73,3 27,2 -86,9 170,5 -27,3 -8,1 -8,3 -25,3 -23,4 0,0 T4 -28,9 -48,9 -15,0 123,3 -93,7 142,8 -18,1 34,8 -13,2 -10,4 72,7 75,0

2009 T1 -36,6 -78,8 41,1 38,0 -48,2 115,4 -11,8 -53,5 -5,3 -19,1 -59,0 -71,5 T2 -17,4 -82,7 91,9 -63,9 46,9 110,1 63,4 -72,9 20,3 7,3 102,8 106,0

2008 Août -14,6 -20,7 10,9 0,6 -13,0 27,1 16,3 -12,4 -10,2 3,0 -12,9 -10,7 Septembre -9,9 -48,2 27,8 23,2 -37,8 104,8 -25,8 -12,7 3,2 -13,3 11,2 19,7 Octobre -8,4 -5,9 0,3 75,0 -90,7 90,7 -59,3 46,4 0,6 -4,2 44,5 57,5 Novembre -15,4 -35,0 -18,4 16,4 1,9 59,9 12,2 9,3 -10,4 4,9 25,5 10,1 Décembre -5,1 -8,0 3,0 31,9 -4,8 -7,8 28,9 -20,9 -3,4 -11,2 2,6 7,4

2009 Janvier -23,8 -21,1 11,5 -3,3 -61,6 43,7 -3,7 -43,7 3,4 -8,0 -106,7 -107,2 Février -4,9 -19,5 13,0 19,6 7,0 53,7 6,8 -17,3 -1,3 -6,3 50,8 46,0 Mars -7,9 -38,2 16,6 21,6 6,4 18,0 -15,0 7,6 -7,3 -4,9 -3,0 -10,3 Avril -8,2 -56,8 69,3 -21,9 -26,7 57,5 -6,4 21,8 8,9 -7,9 29,6 34,3 Mai -13,0 -12,5 19,7 -35,4 39,3 26,3 84,0 -110,1 9,2 7,7 15,1 31,3 Juin 3,8 -13,5 2,9 -6,7 34,3 26,3 -14,2 15,4 2,3 7,5 58,2 40,4 Juillet 10,7 -6,6 17,2 -17,3 33,6 -26,7 9,1 -20,0 7,7 -1,0 6,6 12,7 Août -3,5 -13,7 20,0 -13,5 46,1 34,9 -5,8 -24,2 -5,9 3,4 37,7 30,5

ux cumulés sur 12 mois2009 Août -85,7 -279,0 183,0 89,6 -53,0 481,2 10,9 -148,6 6,8 -33,2 172,0 172,3

G 3 5 P r i n c i p a u x f l u x d e b a l a n c e d e s p a i e m e n t s à l ’ o r i g i n e d e s é v o l u t i o n s d e l a p o s i t i o n c r é d i t r i c e n e t t e d e s I F M 1 )

( ux en milliards d’euros cumulés sur douze mois)

Position créditrice nette des IFMSolde des comptes de transactions courantes et de capital de la zone euroInvestissements directs et de portefeuille effectués à l’étranger par le secteur des non-IFM de la zone euroInvestissements de portefeuille des non-résidents en titres de créance de la zone euro 3)

- 800

- 600

- 400

- 200

0

200

400

600

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008- 800

- 600

- 400

- 200

0

200

400

600

Source : BCE1) Les données re ètent la modi cation de la composition de la zone euro. Pour plus de précisions, cf. les notes générales2) À l’exclusion des titres d’OPCVM monétaires3) À l’exclusion des titres de créance d’une durée ! à 2 ans émis par les IFM de la zone euro

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Page 184: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

BCEBulletin mensuelNovembre 2009S 70

1. Valeurs et volumes par groupes de produits 1)

(données cvs, sauf indication contraire)

Total (données brutes)

Exportations (FAB) Importations (CAF)

Exportations Importations Total Pour mémoire :

produits manufac-

turés

Total Pour mémoire :

Biens inter-médiaires

Biens d’équipe-

ment

Biens de consom-

mation

Biens inter-médiaires

Biens d’équipe-

ment

Biens de consom-

mation

Produits manufac-

turés

Pétrole

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13Valeurs (en milliards d’euros ; variations annuelles en pourcentage pour les colonnes 1 et 2)

2007 11,0 8,4 1 507,6 739,5 326,4 401,3 1 282,9 1 492,2 913,8 234,4 323,2 1 020,0 227,5 2008 3,7 8,4 1 560,4 765,0 334,9 410,9 1 302,5 1 607,4 1 021,3 231,3 331,5 1 019,9 295,2 2008 T3 5,4 13,5 397,9 196,7 84,4 102,9 329,8 415,4 271,7 59,0 83,5 257,4 87,8

T4 -4,8 -1,8 367,1 173,8 81,2 95,5 304,3 376,3 229,9 56,1 81,7 241,9 55,7 2009 T1 -20,9 -21,1 310,9 149,4 65,6 86,4 258,9 320,4 181,4 49,4 78,6 212,7 35,6

T2 -23,5 -27,3 308,2 149,4 63,4 84,6 253,4 304,7 169,4 47,5 76,1 201,6 41,3 2009 Mars -14,9 -18,1 104,7 50,8 22,2 28,9 88,1 106,3 59,4 16,8 26,2 71,1 12,6

Avril -26,3 -27,6 103,5 50,8 21,1 28,4 86,2 103,4 57,4 16,2 25,5 68,3 13,0 Mai -22,8 -27,7 102,0 48,9 21,2 28,0 84,3 100,5 55,5 15,7 25,2 67,2 13,7 Juin -21,3 -26,7 102,7 49,7 21,1 28,3 82,8 100,8 56,5 15,6 25,4 66,1 14,7 Juillet -18,1 -29,0 107,6 52,0 22,6 29,4 89,7 101,6 57,6 15,4 25,7 66,6 15,7 Août -23,0 -26,6 101,3 . . . 81,7 100,3 . . . 65,3 .

Indices de volume (2000 = 100, variations annuelles en pourcentage pour les colonnes 1 et 2)2007 8,6 6,8 144,4 141,3 153,1 144,6 142,1 129,2 123,1 143,3 141,5 134,8 107,7 2008 1,3 0,4 146,1 140,6 156,6 146,5 142,8 128,9 122,3 142,7 142,4 133,2 108,9 2008 T3 2,4 1,9 147,6 142,3 158,3 145,9 144,3 127,7 121,4 147,6 143,2 134,0 109,5

T4 -7,4 -5,0 136,5 126,6 149,7 136,2 131,2 122,7 114,9 134,3 136,7 122,7 107,6 2009 T1 -20,9 -15,2 117,6 112,4 120,2 124,5 111,9 113,1 104,3 117,5 130,8 109,3 99,4

T2 -22,4 -19,7 117,8 114,2 117,3 122,2 111,3 108,4 97,4 113,7 130,1 105,9 97,2 2009 Mars -14,7 -11,7 119,2 115,6 121,5 124,8 114,6 112,2 102,3 118,7 131,0 109,4 101,5

Avril -25,5 -21,0 118,8 116,2 117,6 124,1 113,8 110,9 99,8 116,1 131,7 107,4 99,8 Mai -21,9 -20,4 117,3 112,6 117,6 120,7 111,0 107,5 96,1 112,3 128,6 105,8 98,1 Juin -19,8 -17,5 117,3 114,0 116,6 121,8 109,0 106,8 96,2 112,6 130,2 104,6 93,7 Juillet -16,1 -18,3 122,5 119,1 124,2 125,2 117,3 107,1 97,4 112,3 130,7 105,2 98,2 Août . . . . . . . . . . . . .

7 . 5 É c h a n g e s d e b i e n s

2. Prix 2)

(variatons annuelles en pourcentage, sauf indication contraire)

Prix à la production des produits industriels exportés (FAB) 3) Prix à l’importation des produits industriels (CAF)

Total (indice 2005

= 100)

Total Pour mémoire :

produits manufac-

turés

Total (indice 2005

= 100)

Total Pour mémoire :

produits manufac-

turés

Biens intermé-

diaires

Biens d’équipe-

ment

Biens de consom-

mation

Énergie Biens intermé-

diaires

Biens d’équipe-

ment

Biens de consom-

mation

Énergie

% du total 100.0 100.0 32.2 46.3 17.7 3.8 99.4 100.0 100.0 28.4 27.9 22.1 21.6 81.1 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14

2007 101,8 0,4 2,7 -0,5 0,9 1,8 0,4 105,9 0,1 2,3 -3,5 0,5 1,6 -0,3 2008 103,5 1,6 1,5 -0,4 2,4 25,2 1,5 112,7 6,5 0,2 -3,4 2,4 28,2 0,8 2009 T1 101,2 -1,3 -1,1 1,3 1,4 -32,3 -1,4 101,4 -8,4 -4,0 -0,3 2,7 -27,9 -2,4

T2 100,9 -2,8 -3,9 1,5 0,9 -36,4 -2,7 101,5 -12,4 -6,5 0,1 1,4 -35,3 -4,2 T3 100,8 -4,0 -6,1 0,7 0,4 -34,4 -3,8 . . . . . . .

2009 Avril 100,8 -2,1 -2,9 1,8 1,1 -36,0 -2,1 100,5 -10,7 -5,4 0,5 2,3 -33,6 -3,2 Mai 100,8 -3,0 -3,9 1,4 0,9 -37,8 -2,9 101,1 -13,1 -6,8 0,1 1,3 -37,1 -4,5 Juin 101,1 -3,3 -4,9 1,4 0,7 -35,4 -3,2 102,8 -13,2 -7,3 -0,3 0,6 -34,9 -5,0 Juillet 100,8 -4,0 -5,7 1,3 0,5 -39,1 -3,8 101,6 -15,0 -8,1 -0,6 0,6 -39,2 -5,4 Août 101,1 -3,6 -6,1 0,8 0,7 -30,5 -3,5 103,4 -12,2 -7,6 -1,0 -0,3 -31,4 -4,8 Septembre 100,6 -4,4 -6,6 -0,1 0,0 -33,4 -4,2 . . . . . . .

Source : Eurostat1) Groupes de produits selon la classi cation par grandes catégories économiques. À la différence des groupes de produits présentés dans le tableau 2, les groupes des biens intermédiaires

et des biens de consommation comprennent les produits agricoles et énergétiques.2) Groupes de produits selon la classi cation des grands regroupements industriels. À la différence des groupes de produits présentés dans le tableau 1, les biens intermédiaires et les biens de

consommation ne recouvrent pas les produits agricoles et énergétiques. La composition des produits manufacturés est différente de celle des données présentées dans les colonnes 7 et 12 du tableau 1. Ces données sont des indices de prix qui re ètent les variations pures des prix d’un panier de produits et ne sont pas de simples ratios des données en valeur et en volume présentées dans le tableau 1, qui sont affectés par les modi cations de la composition et de la qualité des biens échangés. Ces indices se distinguent des dé ateurs du PIB pour les importations et les exportations (cf. tableau 3 de la section 5.1) principalement du fait que ces derniers recouvrent tous les biens et services et comprennent les échanges intra-zone euro.

3) Les prix à la production des produits industriels importés concernent les transactions directes entre producteurs résidents et clients non résidents. À la différence des données relatives aux valeurs et aux volumes présentées dans le tableau 1, les exportations effectuées par des grossistes et les réexportations ne sont pas prises en compte.

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BCEBulletin mensuelNovembre 2009 S 71

STATISTIQUES DE LA ZONE EURO

Balance des paiements

et positionextérieure

7 . 5 É c h a n g e s d e b i e n s (montants en milliards d’euros, sauf indication contraire ; cvs)

3. Ventilation géographiqueTotal Union européenne à 27 (hors zone euro) Russie Suisse Turquie États-Unis Asie Afrique Amérique

latineAutres

paysDanemark Suède Royaume-

UniAutres

pays de l’UEChine Japon

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15Exportations (FAB)

2007 1 507,6 34,1 55,6 230,9 216,3 67,9 82,3 41,5 195,9 295,9 60,6 34,3 87,6 61,9 137,8 2008 1 560,4 35,0 54,1 221,5 231,3 78,4 86,6 42,9 187,6 308,1 65,7 33,7 100,4 68,3 146,2 2008 T1 397,4 8,8 14,0 57,4 58,8 19,7 21,4 12,4 49,6 79,0 17,2 8,8 24,0 16,2 36,0

T2 398,0 9,1 14,5 58,3 60,3 20,2 22,2 11,4 47,4 77,7 16,8 8,5 24,8 16,7 35,5 T3 397,9 9,1 14,1 56,2 60,1 20,8 21,8 10,8 46,6 76,9 16,0 8,2 26,7 17,9 37,1 T4 367,1 8,0 11,6 49,7 52,2 17,7 21,2 8,4 43,9 74,5 15,7 8,1 24,8 17,5 37,6

2009 T1 310,9 7,3 10,0 42,4 43,7 12,6 19,9 7,7 40,0 65,1 15,4 7,1 23,4 12,8 26,1 T2 308,2 6,4 9,6 42,4 42,1 12,1 19,2 8,3 37,5 70,2 16,7 7,0 22,7 12,3 25,6

2009 Mars 104,7 2,4 3,4 14,2 14,7 4,1 6,5 2,7 14,0 22,6 5,6 2,2 7,7 4,2 8,0 Avril 103,5 2,3 3,2 14,1 14,2 4,2 6,4 2,7 12,7 23,1 5,6 2,4 7,6 4,2 8,7 Mai 102,0 2,1 3,1 13,8 14,0 3,8 6,4 2,8 12,4 23,4 5,6 2,3 7,5 4,1 8,6 Juin 102,7 2,0 3,3 14,4 13,9 4,1 6,4 2,8 12,4 23,7 5,5 2,4 7,5 4,0 8,3 Juillet 107,6 2,3 3,6 15,0 14,8 4,2 6,5 3,0 12,5 24,0 5,7 2,6 7,6 5,2 8,9 Août 101,3 . . . . 3,8 6,4 3,0 11,5 23,6 5,6 2,2 7,4 4,3 .

part en pourcentage du total des exportations2008 100,0 2,2 3,5 14,2 14,8 5,0 5,6 2,7 12,0 19,8 4,2 2,2 6,4 4,4 9,4

Importations (CAF)2007 1 492,2 28,8 52,2 169,6 169,6 102,2 67,2 32,4 131,7 455,6 172,7 59,1 113,4 75,2 94,4 2008 1 607,4 30,3 52,4 165,6 185,8 122,0 69,7 32,4 137,6 481,2 184,3 57,0 140,9 81,8 107,9 2008 T1 404,9 7,4 13,8 43,8 46,3 30,6 16,8 8,6 34,7 122,0 44,7 14,8 34,9 20,4 25,6

T2 410,8 7,9 13,7 42,8 47,7 32,3 17,5 8,5 33,7 121,5 45,1 14,6 37,3 20,2 27,5 T3 415,4 7,8 13,4 42,0 48,0 34,3 17,9 8,2 35,4 124,0 48,0 14,1 37,9 21,3 25,1 T4 376,3 7,2 11,6 36,9 43,7 24,8 17,4 7,1 33,7 113,6 46,5 13,5 30,7 19,9 29,7

2009 T1 320,4 6,9 9,4 31,7 39,0 17,8 16,7 6,6 33,1 99,0 42,1 11,4 23,9 14,9 21,4 T2 304,7 6,2 8,9 30,1 38,3 18,1 16,1 6,3 28,2 92,7 39,8 10,2 23,0 14,2 22,5

2009 Mars 106,3 2,3 3,1 10,5 13,5 6,2 5,5 2,3 11,9 32,7 13,8 3,5 7,5 5,1 5,8 Avril 103,4 2,1 2,9 10,1 12,9 5,8 5,5 2,0 9,3 31,7 13,8 3,4 7,9 4,8 8,3 Mai 100,5 2,1 2,9 10,1 12,7 5,9 5,3 2,1 9,8 30,6 13,1 3,4 7,3 4,6 7,0 Juin 100,8 2,0 3,0 10,0 12,7 6,4 5,3 2,1 9,1 30,4 12,9 3,4 7,8 4,8 7,3 Juillet 101,6 2,3 3,3 10,3 13,1 6,8 5,3 2,2 9,0 30,3 12,5 3,3 7,6 4,9 6,5 Août 100,3 . . . . 6,5 5,3 2,1 8,5 30,2 12,6 3,2 7,2 4,7 .

part en pourcentage du total des importations2008 100,0 1,9 3,3 10,3 11,6 7,6 4,3 2,0 8,6 29,9 11,5 3,5 8,7 5,1 6,7

Solde2007 15,4 5,3 3,4 61,3 46,7 -34,2 15,1 9,0 64,2 -159,7 -112,1 -24,8 -25,8 -13,4 43,4 2008 -47,0 4,7 1,8 56,0 45,5 -43,6 16,9 10,5 50,0 -173,1 -118,6 -23,3 -40,5 -13,6 38,4 2008 T1 -7,5 1,5 0,3 13,5 12,5 -10,9 4,6 3,8 14,9 -43,0 -27,5 -5,9 -10,9 -4,2 10,4

T2 -12,8 1,2 0,8 15,5 12,5 -12,2 4,6 2,8 13,7 -43,8 -28,3 -6,1 -12,5 -3,5 8,1 T3 -17,5 1,2 0,7 14,2 12,1 -13,5 4,0 2,6 11,2 -47,2 -32,0 -5,9 -11,2 -3,5 11,9 T4 -9,2 0,8 0,0 12,7 8,5 -7,0 3,8 1,3 10,2 -39,1 -30,8 -5,4 -5,9 -2,4 7,9

2009 T1 -9,5 0,5 0,6 10,7 4,6 -5,2 3,3 1,1 6,9 -33,9 -26,7 -4,4 -0,5 -2,2 4,6 T2 3,6 0,1 0,7 12,2 3,8 -6,0 3,1 2,1 9,3 -22,5 -23,0 -3,1 -0,4 -1,9 3,0

2009 Mars -1,6 0,1 0,3 3,8 1,3 -2,0 1,0 0,4 2,2 -10,1 -8,2 -1,3 0,2 -0,8 2,2 Avril 0,1 0,1 0,3 4,1 1,3 -1,7 0,9 0,7 3,4 -8,5 -8,2 -1,1 -0,3 -0,6 0,4 Mai 1,5 0,0 0,1 3,8 1,2 -2,1 1,0 0,7 2,7 -7,2 -7,4 -1,1 0,2 -0,5 1,5 Juin 1,9 0,0 0,3 4,4 1,3 -2,3 1,2 0,6 3,3 -6,7 -7,4 -0,9 -0,3 -0,8 1,1 Juillet 6,0 0,0 0,2 4,7 1,7 -2,6 1,2 0,9 3,5 -6,2 -6,8 -0,7 0,0 0,2 2,5 Août 1,0 . . . . -2,7 1,0 0,9 2,9 -6,6 -7,0 -1,0 0,2 -0,4 .

Source : Eurostat

NS_063_071.indd 71NS_063_071.indd 71 11/11/2009 13:23:4311/11/2009 13:23:43

Page 186: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

BCEBulletin mensuelNovembre 2009S 72

8 TAUX DE CHANGE8 . 1 T a u x d e c h a n g e e f f e c t i f s 1 )

(valeurs moyennes sur la période ; indice : T1 1999 = 100)

TCE-21 TCE-41Taux nominal Taux réel (sur la

base de l’IPC)Taux réel (sur la

base de l’IPP)Taux réel (sur la

base du dé ateur du PIB)

Taux réel (sur la base des CUM

dans l’industrie manufacturière)

Taux réel (sur la base des CUM

dans l’ensemble de l’économie)

Taux nominal Taux réel (sur la base de l’IPC)

1 2 3 4 5 6 7 82006 103,7 105,0 103,3 102,4 105,2 100,7 110,1 103,8 2007 107,9 109,0 107,2 105,8 109,7 103,8 114,3 107,2 2008 113,0 113,6 110,3 110,4 116,8 109,2 120,0 111,1 2008 T3 114,1 114,4 110,6 111,5 118,3 110,0 120,8 111,6

T4 109,1 109,6 105,8 106,7 115,4 105,7 116,7 107,7 2009 T1 111,9 112,2 107,2 109,3 121,5 109,3 120,1 110,4

T2 113,2 113,4 107,8 110,4 127,6 110,1 121,1 111,2 T3 114,3 114,2 108,8 . . . 122,4 112,0

2008 Octobre 107,9 108,3 104,7 – – – 115,4 106,4 Novembre 107,1 107,5 103,8 – – – 114,5 105,6 Décembre 112,4 112,9 108,7 – – – 120,3 111,0

2009 Janvier 111,9 112,3 107,5 – – – 119,9 110,4 Février 110,4 110,7 105,7 – – – 118,6 109,1 Mars 113,3 113,5 108,1 – – – 121,6 111,7 Avril 112,5 112,8 107,2 – – – 120,5 110,6 Mai 113,0 113,2 107,7 – – – 120,9 110,9 Juin 114,0 114,2 108,4 – – – 122,0 112,0 Juillet 113,8 113,7 108,0 – – – 121,9 111,5 Août 113,9 113,9 108,3 – – – 122,0 111,7 Septembre 115,2 115,0 110,1 – – – 123,5 112,7 Octobre 116,6 116,3 111,5 – – – 124,6 113,6

variation en pourcentage par rapport au mois précédent2009 Octobre 1,2 1,1 1,3 – – – 0,9 0,8

variation en pourcentage par rapport à l’année précédente2009 Octobre 8,1 7,4 6,5 – – – 8,0 6,8

G 3 6 T a u x d e c h a n g e e f f e c t i f s (moyennes mensuelles ; indice : T1 1999 = 100)

G 3 7 T a u x d e c h a n g e b i l a t é r a u x (moyennes mensuelles ; indice : T1 1999 = 100)

EUR/USDEUR/JPYEUR/GBP

TCE-21 nominal TCE-21 réel déflaté de l’IPC

70

80

90

100

110

120

130

140

150

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 200970

80

90

100

110

120

130

140

150

70

80

90

100

110

120

130

140

150

70

80

90

100

110

120

130

140

150

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Source : BCE1) Pour la dé nition des groupes de partenaires commerciaux et d’autres informations, cf. les notes générales

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Page 187: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

BCEBulletin mensuelNovembre 2009 S 73

STATISTIQUES DE LA ZONE EURO

Taux de change

8 . 2 T a u x d e c h a n g e b i l a t é r a u x (valeurs moyennes sur la période ; unités de monnaie nationale pour 1 euro)

Couronne danoise

Couronne suédoise

Livre sterling

Dollar des États-Unis

Yenjaponais

Franc suisse

Won sud-coréen

Dollar de Hong-Kong

Dollar de Singapour

Dollar canadien

Couronne norvégienne

Dollar australien

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 122006 7,4591 9,2544 0,68173 1,2556 146,02 1,5729 1 198,58 9,7545 1,9941 1,4237 8,0472 1,6668 2007 7,4506 9,2501 0,68434 1,3705 161,25 1,6427 1 272,99 10,6912 2,0636 1,4678 8,0165 1,6348 2008 7,4560 9,6152 0,79628 1,4708 152,45 1,5874 1 606,09 11,4541 2,0762 1,5594 8,2237 1,7416 2009 T1 7,4514 10,9410 0,90878 1,3029 122,04 1,4977 1 847,59 10,1016 1,9709 1,6223 8,9472 1,9648

T2 7,4471 10,7806 0,87883 1,3632 132,59 1,5138 1 747,10 10,5657 2,0050 1,5883 8,8431 1,7917 T3 7,4442 10,4241 0,87161 1,4303 133,82 1,5195 1 772,14 11,0854 2,0570 1,5704 8,7397 1,7169

2009 Avril 7,4491 10,8796 0,89756 1,3190 130,25 1,5147 1 760,14 10,2229 1,9823 1,6188 8,7867 1,8504 Mai 7,4468 10,5820 0,88445 1,3650 131,85 1,5118 1 710,18 10,5807 1,9939 1,5712 8,7943 1,7831 Juin 7,4457 10,8713 0,85670 1,4016 135,39 1,5148 1 768,80 10,8638 2,0357 1,5761 8,9388 1,7463 Juillet 7,4458 10,8262 0,86092 1,4088 133,09 1,5202 1 778,43 10,9182 2,0421 1,5824 8,9494 1,7504 Août 7,4440 10,2210 0,86265 1,4268 135,31 1,5236 1 768,99 11,0587 2,0577 1,5522 8,6602 1,7081 Septembre 7,4428 10,1976 0,89135 1,4562 133,14 1,5148 1 768,58 11,2858 2,0720 1,5752 8,5964 1,6903 Octobre 7,4438 10,3102 0,91557 1,4816 133,91 1,5138 1 739,94 11,4828 2,0714 1,5619 8,3596 1,6341

variation en pourcentage par rapport au mois précédent2009 Octobre 0,0 1,1 2,7 1,7 0,6 -0,1 -1,6 1,7 0,0 -0,8 -2,8 -3,3

variation en pourcentage par rapport à l’année précédente2009 Octobre -0,1 4,7 16,4 11,2 0,3 -0,4 -1,1 11,1 5,3 -0,2 -2,7 -15,5

Couronne tchèque

Couronne estonienne

Lats letton

Litas lituanien

Forinthongrois

Zlotypolonais

Levbulgare

Nouveauleu roumain

Kunacroate

Nouvelle livreturque

13 14 15 16 17 18 19 20 21 222006 28,342 15,6466 0,6962 3,4528 264,26 3,8959 1,9558 3,5258 7,3247 1,8090 2007 27,766 15,6466 0,7001 3,4528 251,35 3,7837 1,9558 3,3353 7,3376 1,7865 2008 24,946 15,6466 0,7027 3,4528 251,51 3,5121 1,9558 3,6826 7,2239 1,9064 2009 T1 27,601 15,6466 0,7061 3,4528 294,19 4,4988 1,9558 4,2682 7,4116 2,1635

T2 26,679 15,6466 0,7065 3,4528 285,71 4,4523 1,9558 4,1963 7,3528 2,1410 T3 25,597 15,6466 0,7019 3,4528 271,35 4,1978 1,9558 4,2263 7,3232 2,1444

2009 Avril 26,774 15,6466 0,7093 3,4528 295,26 4,4326 1,9558 4,2041 7,4172 2,1277 Mai 26,731 15,6466 0,7092 3,4528 281,93 4,4103 1,9558 4,1700 7,3515 2,1251 Juin 26,545 15,6466 0,7015 3,4528 280,46 4,5084 1,9558 4,2131 7,2954 2,1675 Juillet 25,793 15,6466 0,7006 3,4528 272,06 4,2965 1,9558 4,2184 7,3307 2,1378 Août 25,646 15,6466 0,7013 3,4528 270,05 4,1311 1,9558 4,2183 7,3287 2,1236 Septembre 25,346 15,6466 0,7039 3,4528 271,84 4,1584 1,9558 4,2420 7,3102 2,1711 Octobre 25,861 15,6466 0,7088 3,4528 268,49 4,2146 1,9558 4,2871 7,2419 2,1823

variation en pourcentage par rapport au mois précédent2009 Octobre 2,0 0,0 0,7 0,0 -1,2 1,4 0,0 1,1 -0,9 0,5

variation en pourcentage par rapport à l’année précédente2009 Octobre 4,4 0,0 -0,1 0,0 3,2 17,8 0,0 14,4 1,1 11,3

Realbrésilien 1)

Yuanrenminbi

chinois

Couronneislandaise 2)

Roupieindienne 3)

Roupieindonésienne

Ringgitmalais

Pesomexicain 1)

Dollar néo-zélandais

Pesophilippin

Roublerusse

Rand sud-africain

Baht thaïlandais

23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 342006 2,7333 10,0096 87,76 56,8435 11 512,37 4,6044 13,6936 1,9373 64,379 34,1117 8,5312 47,594 2007 2,6594 10,4178 87,63 56,4186 12 528,33 4,7076 14,9743 1,8627 63,026 35,0183 9,6596 44,214 2008 2,6737 10,2236 143,83 63,6143 14 165,16 4,8893 16,2911 2,0770 65,172 36,4207 12,0590 48,475 2009 T1 3,0168 8,9066 – 64,7948 15 174,96 4,7259 18,7267 2,4498 62,133 44,4165 12,9740 46,038

T2 2,8245 9,3107 – 66,3982 14 334,53 4,8340 18,1648 2,2565 65,097 43,7716 11,5242 47,294 T3 2,6699 9,7702 – 69,1909 14 285,93 5,0333 18,9695 2,1232 68,815 44,7703 11,1618 48,575

2009 Avril 2,9197 9,0110 – 66,0471 14 552,65 4,7562 17,7645 2,3123 63,462 44,2135 11,8784 46,741 Mai 2,8232 9,3157 – 66,1762 14 137,45 4,8057 17,9969 2,2663 64,600 43,5678 11,4475 47,241 Juin 2,7391 9,5786 – 66,9191 14 315,40 4,9305 18,6813 2,1967 67,036 43,5553 11,2718 47,844 Juillet 2,7221 9,6246 – 68,2333 14 241,51 4,9963 18,8143 2,1873 67,724 44,3881 11,2007 47,969 Août 2,6314 9,7485 – 68,9570 14 270,78 5,0185 18,5571 2,1097 68,803 45,1972 11,3415 48,543 Septembre 2,6520 9,9431 – 70,4154 14 346,84 5,0862 19,5255 2,0691 69,967 44,7624 10,9495 49,239 Octobre 2,5771 10,1152 – 69,2160 14 057,25 5,0425 19,5856 2,0065 69,419 43,6188 11,0938 49,504

variation en pourcentage par rapport au mois précédent2009 Octobre -2,8 1,7 – -1,7 -2,0 -0,9 0,3 -3,0 -0,8 -2,6 1,3 0,5

variation en pourcentage par rapport à l’année précédente2009 Octobre -11,5 11,1 – 7,2 5,8 7,5 16,5 -8,3 8,7 23,9 -14,2 7,9

Source : BCE1) Pour ces devises, la BCE calcule et diffuse les taux de change de référence par rapport à l’euro à compter du 1er janvier 2008. Les données antérieures sont fournies à titre indicatif.2) Le dernier taux de change de la couronne islandaise est celui du 3 décembre 2008.3) Pour cette devise, la BCE calcule et diffuse les taux de change de référence de l’euro à compter du 1er janvier 2009. Les données antérieures sont fournies à titre indicatif.

NS_072_073.indd 73NS_072_073.indd 73 11/11/2009 13:24:0611/11/2009 13:24:06

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BCEBulletin mensuelNovembre 2009S 74

ÉVOLUTIONS HORS DE LA ZONE EURO9

9 . 1 D a n s l e s a u t r e s É t a t s m e m b r e s d e l ’ U E (variations annuelles en pourcentage, sauf indication contraire)

1. Évolutions économiques et nancièresBulgarie République

tchèqueDanemark Estonie Lettonie Lituanie Hongrie Pologne Roumanie Suède Royaume-Uni

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11IPCH

2007 7,6 3,0 1,7 6,7 10,1 5,8 7,9 2,6 4,9 1,7 2,3 2008 12,0 6,3 3,6 10,6 15,3 11,1 6,0 4,2 7,9 3,3 3,6 2009 T1 5,1 1,5 1,7 3,7 9,0 8,4 2,7 3,6 6,8 2,1 3,0

T2 3,1 1,0 1,1 0,2 4,4 4,9 3,6 4,3 6,1 1,7 2,1 T3 0,8 -0,1 0,6 -0,9 1,2 2,4 4,9 4,3 5,0 1,7 1,5

2009 Mai 3,0 0,9 1,1 0,3 4,4 4,9 3,8 4,2 5,9 1,7 2,2 Juin 2,6 0,8 0,9 -0,5 3,1 3,9 3,7 4,2 5,9 1,6 1,8 Juillet 1,0 -0,1 0,7 -0,4 2,1 2,6 4,9 4,5 5,0 1,8 1,8 Août 1,3 0,0 0,7 -0,7 1,5 2,2 5,0 4,3 4,9 1,9 1,6 Septembre 0,2 -0,3 0,5 -1,7 0,1 2,3 4,8 4,0 4,9 1,4 1,1

Dé cit (-)/excédent public (+) en pourcentage du PIB2006 3,0 -2,6 5,2 2,3 -0,5 -0,4 -9,3 -3,6 -2,2 2,5 -2,7 2007 0,1 -0,7 4,5 2,6 -0,3 -1,0 -5,0 -1,9 -2,5 3,8 -2,7 2008 1,8 -2,1 3,4 -2,7 -4,1 -3,2 -3,8 -3,6 -5,5 2,5 -5,0

Dette publique brute en pourcentage du PIB2006 22,7 29,4 31,3 4,5 10,7 18,0 65,6 47,7 12,4 45,9 43,2 2007 18,2 29,0 26,8 3,8 9,0 16,9 65,9 45,0 12,6 40,5 44,2 2008 14,1 30,0 33,5 4,6 19,5 15,6 72,9 47,2 13,6 38,0 52,0

Rendement des emprunts publics à long terme en pourcentage annuel, moyenne sur la période2009 Avril 7,24 5,25 3,50 – 11,15 14,50 10,63 6,19 9,77 3,18 3,16

Mai 7,08 5,06 3,62 – 11,09 14,50 10,01 6,31 8,32 3,57 3,41 Juin 7,30 5,45 3,76 – 12,75 14,50 10,15 6,34 11,26 3,62 3,53 Juillet 7,56 5,41 3,74 – 12,75 14,50 8,81 6,19 11,46 3,37 3,55 Août 7,77 5,09 3,60 – 12,81 14,50 8,40 6,08 11,46 3,45 3,45 Septembre 7,45 5,01 3,65 – 13,27 14,50 7,91 6,17 11,00 3,38 3,42

Taux d’intérêt à trois mois en pourcentage annuel, moyenne sur la période2009 Avril 6,05 2,50 2,94 6,51 12,43 6,94 9,56 4,20 13,61 1,00 1,53

Mai 5,98 2,30 2,67 6,27 13,41 6,81 11,30 4,52 11,23 0,95 1,36 Juin 5,94 2,17 2,35 6,20 21,25 8,14 - 4,60 10,22 0,97 1,24 Juillet 5,69 2,09 2,06 6,16 16,94 8,41 9,99 4,26 9,21 0,67 1,00 Août 5,30 1,92 1,94 5,85 13,06 7,98 9,02 4,16 9,06 0,62 0,78 Septembre 5,11 1,88 1,76 5,58 11,58 7,07 8,78 4,18 9,05 0,55 0,61

PIB en volume2007 6,2 6,1 1,6 7,2 10,0 9,8 1,2 6,8 6,2 2,6 2,6 2008 6,0 2,7 -1,2 -3,6 -4,6 2,8 0,6 5,0 7,1 -0,2 0,6 2009 T1 -3,5 -4,5 -3,6 -15,0 -18,6 -13,1 -5,6 1,3 -6,2 -6,5 -5,0

T2 -4,9 -5,5 -7,0 -16,1 -17,4 -19,7 -7,3 1,1 -8,7 -6,1 -5,5 T3 . . . . . -14,3 . . . . -5,2

Solde du compte de transactions courantes et du compte de capital en pourcentage du PIB2007 -27,2 -2,6 1,5 -16,8 -20,4 -12,8 -6,1 -3,6 -12,9 8,5 -2,5 2008 -24,6 -2,2 2,2 -8,4 -11,5 -10,1 -6,0 -3,9 -11,8 7,6 -1,4 2008 T4 -30,9 -5,2 2,0 -3,5 -6,5 -3,4 -6,1 -4,6 -8,3 5,5 -1,9 2009 T1 -17,2 4,5 0,7 0,8 4,2 4,7 0,1 2,6 -4,1 7,6 -1,0

T2 -12,2 -2,7 4,4 6,3 16,8 2,4 4,5 -0,2 -5,6 8,6 -2,8Coûts unitaires de main-d’œuvre

2007 14,2 2,9 4,2 17,3 27,3 6,5 5,4 2,6 . 4,7 3,0 2008 16,2 5,0 7,1 14,1 21,1 9,3 4,5 6,4 . 2,6 2,5 2008 T4 17,5 5,2 9,1 12,2 17,7 7,8 – 12,0 – 6,0 1,8 2009 T1 16,1 5,8 6,2 10,0 8,2 14,2 – 6,0 – 8,4 2,9

T2 14,2 4,9 9,9 3,4 -1,7 10,8 – 2,3 – 7,4 .Taux de chômage standardisé en pourcentage de la population active (cvs)

2007 6,9 5,3 3,8 4,6 6,0 4,3 7,4 9,6 6,4 6,1 5,3 2008 5,6 4,4 3,4 5,6 7,5 5,9 7,8 7,2 5,8 6,2 5,6 2009 T1 6,0 5,5 4,7 11,0 13,2 11,0 9,2 7,7 6,2 7,4 7,0

T2 6,3 6,3 5,9 13,3 16,4 13,8 9,7 8,0 6,4 8,1 7,7 T3 7,2 6,9 6,1 . 18,7 . 9,6 8,1 . 8,6 .

2009 Mai 6,3 6,3 5,9 – 16,6 13,8 9,7 8,0 6,4 8,1 7,7 Juin 6,5 6,5 6,1 – 17,2 13,8 9,6 8,0 6,4 8,3 7,8 Juillet 6,8 6,7 6,0 – 17,8 16,7 9,5 8,0 . 8,4 7,8 Août 7,2 6,9 6,0 – 18,6 . 9,6 8,1 . 8,6 . Septembre 7,6 7,0 6,4 – 19,7 . 9,7 8,2 . 8,7 .

Sources : Commission européenne (DG Affaires économiques et nancières et Eurostat), données nationales, Reuters et calculs de la BCE

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BCEBulletin mensuelNovembre 2009 S 75

STATISTIQUES DE LA ZONE EURO

Évolutions hors de la zone euro

9 . 2 A u x É t a t s - U n i s e t a u J a p o n (variations annuelles en pourcentage, sauf indication contraire)

1. Évolutions économiques et nancièresIndice des

prix à la consom-

mation

Coûts unitaires de

main-d’œuvre 1)

PIB en volume

Indice de la production industrielle

(secteurmanu-

facturier

Taux de chômage

en % de la population active (cvs)

Agrégat monétaire

large 2)

Taux des dépôts

interbancaires à 3 mois 3)

Rendement des emprunts

publics zéro coupon

à 10 ans 3) fi n de période

Taux de change 4) des

monnaies nationales

en euros

Solde budgétaire défi cit (-)/

excédent (+)(en %

du PIB)

Dette publique

brute 5) (en % du PIB)

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11États-Unis

2005 3,4 2,3 3,1 4,2 5,1 4,2 3,57 5,05 1,2441 -3,3 48,2 2006 3,2 2,8 2,7 2,7 4,6 5,0 5,20 5,26 1,2556 -2,2 47,7 2007 2,9 2,3 2,1 1,6 4,6 5,8 5,30 4,81 1,3705 -2,8 48,3 2008 3,8 1,0 0,4 -3,1 5,8 6,9 2,93 2,70 1,4708 -6,5 56,0 2008 T3 5,3 1,8 0,0 -3,9 6,1 6,1 2,91 4,61 1,5050 -6,4 52,0

T4 1,6 1,7 -1,9 -8,7 6,9 8,3 2,77 2,70 1,3180 -8,1 56,0 2009 T1 0,0 -0,1 -3,3 -13,9 8,1 9,4 1,24 2,96 1,3029 -9,9 59,7

T2 -1,2 -1,2 -3,8 -14,6 9,3 8,6 0,84 3,95 1,3632 -11,8 62,7 T3 -1,6 . -2,3 -10,8 9,6 7,6 0,41 3,61 1,4303 . .

2009 Juin -1,4 – – -14,8 9,5 9,0 0,62 3,95 1,4016 – –Juillet -2,1 – – -13,5 9,4 8,2 0,52 3,90 1,4088 – –Août -1,5 – – -11,6 9,7 7,9 0,42 3,77 1,4268 – –Septembre -1,3 – – -7,2 9,8 6,7 0,30 3,61 1,4562 – –Octobre . – – . . . 0,28 3,71 1,4816 – –

Japon2005 -0,3 -2,1 1,9 1,4 4,4 1,8 0,06 1,66 136,85 -6,7 163,2 2006 0,2 -0,5 2,0 4,5 4,1 1,0 0,30 1,85 146,02 -1,6 160,0 2007 0,1 -1,1 2,3 2,8 3,8 1,6 0,79 1,70 161,25 -2,5 156,1 2008 1,4 1,7 -0,7 -3,4 4,0 2,1 0,93 1,21 152,45 . .2008 T3 2,2 1,3 -0,3 -1,4 4,0 2,2 0,90 1,72 161,83 . .

T4 1,0 4,3 -4,5 -14,6 4,0 1,8 0,96 1,21 126,71 . . 2009 T1 -0,1 4,9 -8,4 -34,6 4,5 2,1 0,67 1,33 122,04 . .

T2 -1,0 . -7,2 -27,9 5,2 2,6 0,53 1,41 132,59 . . T3 -2,2 . . -20,2 . 2,8 0,40 1,45 133,82 . .

2009 Juin -1,8 – – -23,6 5,4 2,5 0,49 1,41 135,39 – –Juillet -2,2 – – -22,7 5,7 2,7 0,43 1,51 133,09 – –Août -2,2 – – -19,0 5,5 2,8 0,40 1,44 135,31 – –Septembre -2,2 – – -18,9 . 3,0 0,36 1,45 133,14 – –Octobre . – – . . . 0,33 1,58 133,91 – –

G 3 8 P I B e n v o l u m e(variations annuelles en pourcentage : par trimestre)

G 3 9 I n d i c e s d e s p r i x à l a c o n s o m m a t i o n(variations annuelles en pourcentage : par mois)

Zone euroÉtats-UnisJapon

Zone euro 6)

États-UnisJapon

- 10

- 8

- 6

- 4

- 2

0

2

4

6

- 10

- 8

- 6

- 4

- 2

0

2

4

6

- 4

- 2

0

2

4

6

- 4

- 2

0

2

4

6

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Sources : Données nationales (colonnes 1, 2 (États-Unis), 3, 4, 5 (États-Unis), 6, 9 et 10) ; OCDE (colonne 2 (Japon)) ; Eurostat (colonne 5 (Japon), données gurant sur le graphique relatives à la zone euro) ; Reuters (colonnes 7 et 8) ; calculs de la BCE (colonne 11)1) Corrigés des variations saisonnières. Les données relatives aux États-Unis concernent le secteur privé marchand non agricole.2) Moyennes pour la période considérée, M2 pour les États-Unis, M2 et certi cats de dépôt pour le Japon 3) En pourcentage annuel. Pour plus de précisions, cf. la section 4.64) Pour de plus amples informations, cf. la section 8.25) Dette brute consolidée pour le secteur des administrations publiques ( n de période)6) Les données re ètent la modi cation de la composition de la zone euro. Pour plus de précisions, cf. les notes générales

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BCEBulletin mensuelNovembre 2009S 76

LISTE DES GRAPHIQUES

G1 Agrégats monétaires S12G2 Contreparties S12G3 Composantes des agrégats monétaires S13G4 Composantes des engagements nanciers à long terme S13G5 Prêts aux autres intermédiaires nanciers et aux sociétés non nancières S14G6 Prêts aux ménages S14G7 Prêts aux administrations publiques S16G8 Prêts aux non-résidents de la zone euro S16G9 Total des dépôts par secteurs (intermédiaires nanciers) S17G10 Total des dépôts et dépôts inclus dans M3 par secteurs (intermédiaires nanciers) S17G11 Total des dépôts par secteurs (sociétés non nancières et ménages) S18G12 Total des dépôts et dépôts inclus dans M3 par secteurs (sociétés non nancières et ménages) S18G13 Dépôts des administrations publiques et des non-résidents de la zone euro S19G14 Titres détenus par les IFM S20G15 Total des actifs des OPCVM S24G16 Encours total et émissions brutes de titres, autres que des actions, par les résidents de la zone euro S35G17 Émissions nettes de titres, autres que des actions, en données brutes et en données cvs S37G18 Taux de croissance annuels des émissions de titres de créance à long terme par secteurs émetteurs et toutes devises confondues S38G19 Taux de croissance annuels des émissions de titres de créance à court terme par secteurs émetteurs et toutes devises confondues S39G20 Taux de croissance annuels des actions cotées émises par les résidents de la zone euro S40G21 Émissions brutes d’actions cotées par secteurs émetteurs S41G22 Nouveaux dépôts à terme S43G23 Nouveaux prêts à taux variable et dont la période de xation initiale du taux est inférieure ou égale à 1 an S43G24 Taux d’intérêt du marché monétaire de la zone euro S44G25 Taux d’intérêt à 3 mois du marché monétaire S44G26 Courbes des taux au comptant de la zone euro S45G27 Taux au comptant et écarts de rendement dans la zone euro S45G28 Dow Jones EuroStoxx large, Standard & Poor’s 500 et Nikkei 225 S46G29 Dé cit, besoin de nancement et variation de la dette S59G30 Dette au sens de Maastricht S59G31 Solde du compte de transactions courantes S60G32 Biens S61G33 Services S61G34 Investissements directs et de portefeuille S64G35 Principaux ux de balance des paiements à l’origine des évolutions de la position créditrice nette des IFM S69G36 Taux de change effectifs S72G37 Taux de change bilatéraux S72G38 PIB en volume S75G39 Indices des prix à la consommation S75

NS_076_Liste-graphiques.indd 76NS_076_Liste-graphiques.indd 76 11/11/2009 13:24:5011/11/2009 13:24:50

Page 191: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

BCEBulletin mensuelNovembre 2009 S 77

NOTES TECHNIQUES

VUE D’ENSEMBLE DE LA ZONE EURO

CALCUL DES TAUX DE CROISSANCE POUR LES ÉVOLUTIONS MONÉTAIRES

Le taux de croissance moyen pour le trimestre se terminant le mois t est calculé comme suit :

a) 1001I5,0II5,0

I5,0II5,0

15t

2

1i12it12t

3t

2

1iitt

++

++

–=

– – –

– =

( ) x–!

!

où It est l’indice des encours corrigés à partir du mois t (cf. également ci-après). De même, pour l’année se terminant le mois t, le taux de croissance moyen est calculé comme suit :

b) I5,0II5,0

I5,0II5,0

24t

11

1i12it12t

12t

11

1iitt

++

++

–=

– – –

– =

( !

!1001) x–

SECTIONS 2.1 À 2.6

CALCUL DES FLUX

Les ux mensuels sont calculés à partir des variations mensuelles d’encours corrigées des reclassements, d’autres effets de valorisation, des variations de taux de change et de tout autre changement ne résultant pas d’opérations.

Si Lt représente l’encours à la n du mois t, CtM

l’ajustement lié aux reclassements pour le mois t, Et

M l’ajustement de taux de change et VtM les

ajustements liés aux autres effets de valorisation, le ux Ft

M pour le mois t est dé ni comme suit :

c) FtM = (Lt – Lt – 1) – Ct

M – EtM – Vt

M

De la même manière, le ux trimestriel FtQ pour le

trimestre se terminant le mois t est dé ni comme suit :

d) FtQ = (Lt – Lt – 3) – Ct

Q – EtQ – Vt

Q

où Lt – 3 représente l’encours à la n du mois t – 3 (correspondant à la n du trimestre précédent) et, par exemple, Ct

Q l’ajustement lié aux reclassements pour le trimestre se terminant le mois t.

En ce qui concerne les séries trimestrielles pour lesquelles les observations mensuelles sont désormais disponibles (cf. ci-après), le ux trimestriel peut être calculé comme la somme des trois ux mensuels du trimestre.

CALCUL DES TAUX DE CROISSANCE POUR LES SÉRIES MENSUELLES

Les taux de croissance peuvent être calculés à partir des ux ou à partir de l’indice des encours corrigés. Si Ft

M et Lt sont dé nis comme indiqué ci-dessus, l’indice It des encours corrigés pour le mois t est dé ni comme suit :

e) 1 +t – 1 ( )I = xt – 1t I

LF M

t

L’indice de base (pour les séries non désaisonnalisées) actuellement retenu est de 100 à décembre 2006. Les séries temporelles pour l’indice des stocks corrigés sont disponibles sur le site internet de la BCE (www.ecb.europa.eu) sous la rubrique Monetary and nancial statistics (Statistiques monétaires et nancières) de la partie Statistics.

Les taux de croissance annuels at relatifs au mois t, c’est-à-dire les variations au cours de la période de douze mois s’achevant le mois t, peuvent être calculés à l’aide de l’une des deux formules suivantes :

f) 11 +11

–" i = 0

t – 1 – i ( ) x 100 – iM

tL

F[ [

a =t

g) t – 12

tI

I( )a = x 100t 1–

Sauf indication contraire, les taux de croissance annuels portent sur la n de la période indiquée. Par exemple, la variation annuelle en pourcentage pour 2002 est calculée en g) en divisant l’indice de décembre 2002 par celui de décembre 2001.

Les taux de croissance portant sur des périodes inférieures à un an peuvent être calculés en adaptant

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Page 192: BCE Bulletin mensuel Nov. 2009

S 78BCEBulletin mensuelNovembre 2009

la formule g). Par exemple, la variation mensuelle at

M peut être calculée comme suit :

h) t – 1( )a = x 100t

tI

IM 1–

En n, la moyenne mobile sur trois mois (centrée) des taux de croissance annuels de M3 s’obtient par la formule (at + 1 + at + at – 1)/3, où at est dé ni comme dans f) ou g) ci-dessus.

CALCUL DES TAUX DE CROISSANCE POUR LES SÉRIES TRIMESTRIELLES

Si FtQ et Lt – 3 sont dé nis comme indiqué ci-dessus,

l’indice It des encours corrigés pour le trimestre s’achevant le mois t est dé ni comme suit :

i) 1 +t – 3 ( )I = xt – 3t I

LFt

Q

Les taux de croissance annuels au cours des quatre trimestres s’achevant le mois t (c’est-à-dire at) peuvent être calculés à l’aide de la formule g).

DÉSAISONNALISATION DES STATISTIQUES MONÉTAIRES DE LA ZONE EURO 1

L’approche utilisée s’appuie sur une décomposition mult ipl icat ive ut i l isant le programme X-12-ARIMA 2. La désaisonnalisation peut également comporter une correction en fonction du jour de la semaine et, pour certaines séries, elle s’effectue de manière indirecte par une combinaison linéaire de composantes. C’est le cas de M3, calculé par agrégation des séries corrigées des variations saisonnières de M1, M2 moins M1 et M3 moins M2.

Les procédures de désaisonnalisation sont d’abord appliquées à l’indice des encours corrigés 3. Les estimations des coef cients saisonniers qui en résultent sont ensuite appliquées aux encours et aux ajustements liés aux reclassements et aux réévaluations, qui, à leur tour, permettent d’obtenir des flux corrigés des variations saisonnières.

Les coef cients saisonniers (et de jour ouvré) sont révisés à intervalles réguliers ou chaque fois que cela est nécessaire.

SECTIONS 3.1 À 3.5

ÉGALITÉ DES EMPLOIS ET RESSOURCES

Dans la section 3.1, les données respectent une identité comptable élémentaire. En ce qui concerne les opérations non nancières, le total des emplois est égal au total des ressources pour chaque catégorie de transaction. Cette identité comptable se re ète également dans le compte nancier, ce qui signi e que pour chaque catégorie d’instrument nancier, le total des opérations sur actifs nanciers est égal au total des opérations sur passifs. En ce qui concerne le compte des autres changements d’actifs et les comptes de patrimoine, le total des actifs nanciers est égal au total des passifs pour chaque catégorie d’instrument nancier, à l’exception de l’or monétaire et des droits de tirage spéciaux qui, par dé nition, ne sont un engagement pour aucun secteur.

CALCUL DES SOLDES COMPTABLES

Les soldes comptables gurant à la n de chaque compte dans les sections 3.1 et 3.2 sont calculés comme suit :

Le solde commercial est égal aux importations moins les exportations de biens et services de la zone euro avec le reste du monde.

1 Pour plus de détails, cf. le document de la BCE intitulé Seasonal adjustment of monetary aggregates and HICP for the euro area (août 2000) et la rubrique Monetary and nancial statistics (Statistiques monétaires et nancières) de la partie Statistics du site internet de la BCE (www.ecb.europa.eu)

2 Pour une description détaillée, cf. D. Findley, B. Monsell, W. Bell, M. Otto et B. C. Chen (1998), New Capabilities and Methods of the X-12-ARIMA Seasonal Adjustment Program, Journal of Business and Economic Statistics, 16, 2 ou X-12-ARIMA Reference Manual, Time Series Staff, Bureau of the Census, Washington D.C. Pour les besoins internes, l’approche reposant sur la modélisation de TRAMO-SEATS est également utilisée. Concernant TRAMO-SEATS, cf. V. Gomez et A. Maravall (1996), Programs TRAMO and SEATS: Instructions for the User, Banco de España, document de travail n° 9628, Madrid

3 Il s’ensuit que, pour les séries désaisonnalisées, le niveau de l’indice pour la période de référence (c’est-à-dire décembre 2001) diffère généralement de 100, re étant l’importance des facteurs saisonniers au cours de ce mois.

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BCEBulletin mensuelNovembre 2009 S 79

STATISTIQUES DE LA ZONE EURO

Notes techniques

L’excédent net d’exploitation et le revenu mixte sont dé nis seulement pour les secteurs résidents et sont calculés comme la valeur ajoutée brute (produit intérieur brut aux prix du marché pour la zone euro) moins la rémunération des salariés (emplois), moins les autres taxes nettes de subventions à la production (emplois) moins la consommation de capital xe (emplois).

Le revenu national net est dé ni seulement pour les secteurs résidents et est calculé comme l’excédent net d’exploitation et le revenu mixte plus la rémunération des salariés (ressources) plus les taxes nettes de subventions à la production (ressources) plus les revenus nets de la propriété (ressources moins emplois).

Le revenu disponible net est également dé ni uniquement pour les secteurs résidents et est égal au revenu national net plus les impôts courants nets sur le revenu et le patrimoine (ressources moins emplois) plus les cotisations sociales nettes (ressources moins emplois) plus les prestations sociales nettes autres que les transferts en nature (ressources moins emplois) plus les autres transferts courants nets (ressources moins emplois).

L’épargne nette est dé nie pour les secteurs résidents et est calculée comme le revenu net disponible augmenté des ajustements nets des variations des droits nets des ménages sur les fonds de pension (ressources moins emplois) et diminué des dépenses de consommation nale (emplois). Pour le reste du monde, le compte extérieur courant est calculé comme le solde commercial plus l’ensemble des revenus nets (ressources moins emplois).

La capacité nette ou le besoin net de nancement est calculé à partir du compte de capital comme l’épargne nette plus les transferts de capitaux nets (ressources moins emplois) moins la formation brute de capital (emplois) moins les acquisitions diminuées des cessions d’actifs non nanciers non produits (emplois) plus la consommation de capital xe (ressources). Elle peut aussi être calculée dans le compte nancier comme le total des opérations sur actifs nanciers moins le total des opérations sur passifs [également dites variations de la valeur

nette (patrimoine) imputables aux transactions]. Pour les secteurs des ménages et des sociétés non nancières, il existe une différence statistique entre les soldes comptables calculés à partir du compte de capital ou du compte nancier.

Les variations de la valeur nette (patrimoine) sont calculées comme les variations de la valeur nette (patrimoine) résultant de l’épargne et des transferts en capital plus les autres variations de la valeur nancière nette (patrimoine). Les autres variations des actifs non nanciers sont actuellement exclues en raison de l’indisponibilité des données.

La valeur nancière nette (patrimoine) est calculée comme le total des actifs nanciers moins le total des passifs, tandis que les variations de la valeur nancière nette (patrimoine) sont égales à la somme des variations de la valeur nancière nette (patrimoine) résultant des transactions (capacité ou besoin net de nancement du compte nancier) et des autres variations de la valeur nancière nette (patrimoine).

En n, les variations de la valeur nancière nette (patrimoine) résultant des transactions sont calculées comme le total des opérations sur actifs nanciers moins le total des opérations sur passifs et les autres variations de la valeur nancière nette (patrimoine) représentent le total des autres variations des actifs nanciers moins le total des autres variations totales des passifs.

SECTIONS 4.3 ET 4.4

CALCUL DES TAUX DE CROISSANCE DES TITRES DE CRÉANCE ET DES ACTIONS COTÉES

Les taux de croissance sont calculés sur la base des transactions nancières et excluent, par conséquent, les reclassements, effets de valorisation, variations de taux de change et tout autre changement ne résultant pas d’opérations. Ils peuvent être calculés à partir des transactions ou de l’indice des encours corrigés. Si Nt

M représente les transactions (émissions nettes) pour le mois t et Lt l’encours à

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S 80BCEBulletin mensuelNovembre 2009

la n du mois t, l’indice It des encours corrigés pour le mois t est dé ni comme suit :

j) ( )It = It – 1 x 1 +Nt

Lt – 1

La base retenue est décembre 2001 = 100. Les taux de croissance at pour le mois t, c’est-à-dire la variation au cours des douze mois s’achevant le mois t, peuvent être calculés à l’aide de l’une ou l’autre des formules suivantes :

k) 11 +11

–" i = 0

t – 1 – i ( )a = x 100t – iM

tL

N[ [

l) t – 12

tI

I( )a = x 100t 1–

La méthode de calcul des taux de croissance pour les titres autres que les actions est la même que celle retenue pour les agrégats monétaires, la seule différence étant que l’on utilise « N » au lieu de « F ». Cela permet de montrer que la méthode utilisée pour obtenir les « émissions nettes » dans le cadre des statistiques relatives aux émissions de titres est différente de celle utilisée pour calculer les « ux » équivalents pour les agrégats monétaires.

Le taux de croissance moyen pour le trimestre se terminant le mois t est calculé comme suit :

m) 1001I5,0II5,0

I5,0II5,0

15t

2

1i12it12t

3t

2

1iitt

++

++

–=

– – –

– =

( ) x–!

!

où It représente l’indice des encours corrigés à partir du mois t. De même, pour l’année se terminant le mois t, le taux de croissance moyen est calculé comme suit :

n) I5,0II5,0

I5,0II5,0

24t

11

1i12it12t

12t

11

1iitt

++

++

–=

– – –

– =

( !

!1001) x–

La formule de calcul retenue pour la section 4.3 est également utilisée pour la section 4.4 et s’appuie aussi sur celle utilisée pour les agrégats monétaires. La section 4.4 prend en considération des valeurs de marché et le calcul s’effectue à partir des transactions nancières, après exclusion des reclassements, des effets de valorisation et de tout autre changement ne résultant pas d’opérations. Les variations de taux de change ne sont pas incluses, dans la mesure où toutes les actions cotées couvertes sont libellées en euros.

DÉSAISONNALISATION DES STATISTIQUES RELATIVES AUX ÉMISSIONS DE TITRES 4

L’approche utilisée s’appuie sur une décomposition multiplicative utilisant le programme X-12-ARIMA. La désaisonnalisation du total des émissions de titres est effectuée de manière indirecte par une combinaison linéaire des ventilations par secteurs émetteurs et par échéances.

Les procédures de désaisonnalisation sont appliquées à l’indice des encours corrigés. Les estimations des coef cients saisonniers qui en résultent sont ensuite appliquées aux encours, à partir desquels sont calculées les émissions nettes désaisonnalisées. Les coef cients saisonniers sont révisés à intervalles réguliers ou chaque fois que cela est nécessaire.

Tout comme dans les formules k) et l), le taux de croissance at pour le mois t, c’est-à-dire la variation au cours des six mois s’achevant le mois t, peut être calculé à l’aide de l’une ou l’autre des formules suivantes :

o) 11 +5

–" i = 0

t – 1 – i ( )a = x 100t – iM

tL

N[ [

p) t – 6

tI

I( )a = x 100t 1–

4 Pour plus de détails, cf. le document de la BCE intitulé Seasonal adjustment of monetary aggregates and HICP for the euro area (août 2000) et la rubrique Monetary and nancial statistics (Statistiques monétaires et nancières) de la partie Statistics du site internet de la BCE (www.ecb.europa.eu)

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BCEBulletin mensuelNovembre 2009 S 81

STATISTIQUES DE LA ZONE EURO

Notes techniques

TABLEAU 1 DE LA SECTION 5.1

DÉSAISONNALISATION DE L’IPCH 4

L’approche utilisée s’appuie sur une décomposition multiplicative utilisant le programme X-12-ARIMA (cf. la note de bas de page n° 2 figurant à la page S78). La désaisonnalisation de l’IPCH global de la zone euro est effectuée de manière indirecte, par agrégation des séries désaisonnalisées pour la zone euro relatives aux produits alimentaires transformés, aux produits alimentaires non transformés, aux produits manufacturés hors énergie et aux services. On y ajoute l’énergie en données non corrigées, dans la mesure où les statistiques ne font pas ressortir de caractère saisonnier en ce qui concerne ce poste. Les coef cients saisonniers sont révisés tous les ans ou chaque fois que cela est nécessaire.

TABLEAU 2 DE LA SECTION 7.1

DÉSAISONNALISATION DU COMPTE DE TRANSACTIONS COURANTES DE LA BALANCE DES PAIEMENTS

L’approche utilisée s’appuie sur une décomposition multiplicative utilisant le programme X-12-ARIMA (cf. la note de bas de page n° 2 figurant à la page S78). Les données à l’état brut relatives aux biens, services et revenus sont précorrigées pour prendre en compte les effets de « jour ouvré ». Pour les biens et les services, la correction en fonction du facteur « jour ouvré » tient compte des jours fériés nationaux. La désaisonnalisation de ces rubriques est effectuée à l’aide de ces séries précorrigées. La désaisonnalisation du compte de transactions courantes dans son ensemble s’effectue par agrégation des séries désaisonnalisées relatives aux biens, services, revenus et transferts courants. Les coef cients saisonniers (et relatifs aux jours ouvrés) sont révisés tous les semestres ou chaque fois que cela est nécessaire.

SECTION 7.3

CALCUL DES TAUX DE CROISSANCEPOUR LES SÉRIES TRIMESTRIELLES ET ANNUELLES

Le taux de croissance relatif au trimestre t est calculé à partir des ux trimestriels (Ft ) et des encours (Lt) comme suit :

11 +t

–! i = t - 3 i – 1

( )a = x 100t

i

L

F[ ]Le taux de croissance relatif aux séries annuelles est égal au taux de croissance du dernier trimestre de l’année.

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BCEBulletin mensuelNovembre 2009 S 83

NOTES GÉNÉRALES

La partie Euro area statistics (Statistiques de la zone euro) du Bulletin mensuel traite les données relatives à l’ensemble de la zone. Des séries de données plus détaillées et plus longues, comprenant d’autres notes explicatives, peuvent être consultées à la partie Statistics du site internet de la BCE (www.ecb.europa.eu). Elle permet de consulter des données sous la rubrique Statistical Data Warehouse – Entrepôt de données statistiques de la BCE (http://sdw.ecb.europa.eu) qui comprend des fonctions de recherche et de téléchargement. D’autres services disponibles sous la rubrique Data Services (Services de données) incluent l’abonnement aux différentes séries de données et un référentiel des chiers csv compressés. Pour de plus amples informations, contacter : [email protected].

D’une manière générale, la date d’arrêté des statistiques gurant dans le Bulletin mensuel est celle du jour qui précède la première réunion du mois du Conseil des gouverneurs de la BCE, soit le 4 novembre 2009 pour la présente publication.

Sauf indication contraire, toutes les séries de données, dont les observations concernent l’année 2009, ont trait à l’Euro 16 (la zone euro intégrant la Slovaquie) pour l’ensemble des séries chronologiques. En ce qui concerne les taux d’intérêt, les statistiques monétaires et l’IPCH (et, pour des raisons de cohérence, les composantes et contreparties de M3 et les composantes de l’IPCH), les séries statistiques relatives à la zone euro recouvrent les États membres de l’UE ayant adopté l’euro avant la période sur laquelle portent les statistiques. Le cas échéant, ce point est précisé dans une note gurant au bas du tableau en question. En ce qui concerne ces statistiques, lorsque les données sous-jacentes sont disponibles, les variations en valeur absolue et en pourcentage pour les années d’entrée dans la zone euro de la Grèce (2001), de la Slovénie (2007), de Chypre (2008), de Malte (2008) et de la Slovaquie (2009), calculées à partir de bases couvrant l’année précédant celle de l’entrée, utilisent une série de données qui prend en compte l’incidence de l’intégration de ces pays dans la zone euro. Les données historiques relatives à la zone euro avant l’entrée de la Slovaquie peuvent être

consultées sur le site internet de la BCE à l’adresse suivante : http://www.ecb.europa.eu/stats/services/downloads/html/index.en.html.

Les séries statistiques re étant les modi cations de la composition de la zone euro sont fondées sur la composition de celle-ci au moment de chaque observation. Ainsi, les données antérieures à 2001 se rapportent à l’Euro 11, c’est-à-dire les onze États membres de l’UE suivants : Belgique, Allemagne, Irlande, Espagne, France, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Autriche, Portugal et Finlande. Les données observées entre 2001 et 2006 se rapportent à l’Euro 12, c’est-à-dire l’Euro 11 plus la Grèce. Les données pour 2007 se rapportent à l’Euro 13, à savoir l’Euro 12 plus la Slovénie. Les données pour 2008 se rapportent à l’Euro 15, à savoir l’Euro 13 plus Chypre et Malte. À partir de 2009, les données se rapportent à l’Euro 16, à savoir l’Euro 15 plus la Slovaquie.

Étant donné que la composition de l’unité de compte européenne (écu) ne coïncide pas avec les anciennes monnaies des pays ayant adopté l’euro, les chiffres antérieurs à 1999,1 exprimés initialement dans les monnaies participantes et convertis en écus aux taux de change du moment, sont affectés par le comportement des monnaies des États membres de l’UE n’ayant pas adopté l’euro. Pour éviter l’incidence de cet écart sur les statistiques monétaires, les données antérieures à 1999 sont exprimées en unités converties à partir des monnaies nationales aux taux de change irrévocables de l’euro xés le 31 décembre 1998. Sauf indication contraire, les statistiques de prix et de coûts antérieures à 1999 sont calculées à partir de données exprimées en termes de monnaie nationale.

Les méthodes d’agrégation et/ou de consolidation (notamment la consolidation entre les différents pays) ont été utilisées lorsque cela s’est révélé approprié.

1 Les données relatives aux statistiques monétaires incluses dans les sections 2.1 à 2.8 portant sur les périodes antérieures à 1999 peuvent être consultées sur le site internet de la BCE à l’adresse suivante : http://www.ecb.europa.eu/stats/services/downloads/html/index.en.html et dans le SDW (http://sdw.ecb.europa.eu/browse.do?node=2018811).

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S 84BCEBulletin mensuelNovembre 2009

Les données récentes sont souvent provisoires et sujettes à révision. Des différences entre le total et la somme des composantes peuvent apparaître en raison des écarts d’arrondis.

Le groupe des « Autres États membres de l’UE » comprend la Bulgarie, la République tchèque, le Danemark, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Hongrie, la Pologne, la Roumanie, la Suède et le Royaume-Uni.

Dans la plupart des cas, la terminologie utilisée dans les tableaux correspond aux normes internationales, telles que gurant dans le Système européen de comptes 1995 et dans le Manuel de la balance des paiements du FMI. Les flux désignent les échanges volontaires (mesurés directement ou indirectement), tandis que les ux au sens large recouvrent également les variations des encours liées aux évolutions des prix et des taux de change, aux abandons de créances et autres changements.

VUE D’ENSEMBLE

Les évolutions des principaux indicateurs pour la zone euro sont retracées dans un tableau synthétique.

STATISTIQUES DE POLITIQUE MONÉTAIRE

La section 1.4 présente les statistiques relatives aux réserves obligatoires et aux facteurs de la liquidité. Les périodes de constitution des réserves obligatoires débutent chaque mois le jour du règlement de l’opération principale de re nancement suivant la réunion du Conseil des gouverneurs, à l’ordre du jour de laquelle gure l’évaluation mensuelle de l’orientation de la politique monétaire. Elles s’achèvent le jour précédant la date de règlement correspondante du mois suivant. Les observations annuelles/trimestrielles se rapportent aux moyennes de la dernière période de constitution de l’année/du trimestre.

Le tableau 1 de la section 1.4 présente les composantes de l’assiette des réserves des établissements de crédit astreints au régime des réserves obligatoires. Les engagements vis-à-vis

d’autres établissements de crédit assujettis aux réserves obligatoires, de la BCE et des banques centrales nationales participantes ne sont pas inclus dans l’assiette des réserves. Lorsqu’un établissement de crédit ne peut justi er du montant des engagements sous la forme de titres de créance d’une durée inférieure ou égale à 2 ans détenus par les établissements précités, il peut déduire de l’assiette de ses réserves un certain pourcentage de ces engagements. Le pourcentage de déduction appliqué sur les encours de ces titres inclus dans l’assiette des réserves était de 10 % jusqu’en novembre 1999 et s’élève depuis à 30 %.

Le tableau 2 de la section 1.4 contient les données moyennes relatives aux périodes de constitution achevées. Tout d’abord, le montant des réserves obligatoires que doit constituer chaque établissement de crédit est calculé en appliquant au montant des engagements assujettis les taux de réserves dé nis pour les catégories d’engagements correspondantes, à partir des données de bilan de la n de chaque mois de calendrier. Ensuite, chaque établissement de crédit déduit de ce chiffre un abattement forfaitaire de 100 000 euros. Les montants de réserves obligatoires sont ensuite agrégés au niveau de la zone euro (colonne 1). Les avoirs en compte courant (colonne 2) sont la moyenne des avoirs quotidiens de réserves agrégés des établissements de crédit, y compris ceux servant à satisfaire à l’obligation de réserves. Les excédents de réserves (colonne 3) sont la moyenne des excédents d’avoirs de réserve sur la période de constitution par rapport au montant des réserves à constituer. Les dé cits de réserves (colonne 4) sont dé nis en termes de moyenne des dé cits constatés par rapport aux réserves à constituer sur la période de constitution, calculés pour les établissements de crédit qui n’ont pas satisfait à leurs obligations de réserves. Le taux de rémunération des réserves obligatoires (colonne 5) est égal à la moyenne, sur la période de constitution, du taux (pondéré en fonction du nombre de jours de calendrier) appliqué aux opérations principales de re nancement de l’Eurosystème (cf. section 1.3).

Le tableau 3 de la section 1.4 présente la position de liquidité du système bancaire, dé nie comme étant les avoirs en compte courant en euros des établissements de crédit de la zone euro auprès de

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BCEBulletin mensuelNovembre 2009 S 85

STATISTIQUES DE LA ZONE EURO

Notes générales

l’Eurosystème. Tous les montants sont calculés à partir de la situation nancière consolidée de l’Eurosystème. Les autres opérations d’absorption de la liquidité (colonne 7) s’entendent hors émissions de certi cats de dette effectuées par les BCN durant la phase II de l’UEM. Les autres facteurs nets (colonne 10) représentent les autres rubriques de la situation nancière consolidée de l’Eurosystème. Les comptes courants des établissements de crédit (colonne 11) correspondent à la différence entre la somme des facteurs d’élargissement de la liquidité (colonnes 1 à 5) et la somme des facteurs d’absorption de la liquidité (colonnes 6 à 10). La base monétaire (colonne 12) est calculée comme étant la somme de la facilité de dépôt (colonne 6), des billets en circulation (colonne 8) et des avoirs en compte courant des établissements de crédit (colonne 11).

STATISTIQUES MONÉTAIRES ET FINANCIÈRES

La section 2.1 présente le bilan agrégé du secteur des institutions financières monétaires (IFM), c’est-à-dire la somme des bilans harmonisés de l’ensemble des IFM résidentes de la zone euro. Les IFM recouvrent les banques centrales, les établissements de crédit tels que dé nis par la législation communautaire, les OPCVM monétaires et les autres institutions dont l’activité consiste à recevoir des dépôts et/ou de proches substituts de dépôts d’entités autres que les IFM, et à consentir pour leur propre compte (du moins en termes économiques) des crédits et/ou effectuer des placements en valeurs mobilières. Une liste complète des IFM est publiée sur le site internet de la BCE.

La section 2.2 présente le bilan consolidé du secteur des IFM, obtenu en effectuant une compensation entre les bilans agrégés des IFM de la zone euro. En raison d’une certaine hétérogénéité des méthodes d’enregistrement, la somme des positions entre les IFM n’est pas toujours égale à zéro ; le solde gure dans la colonne 10, au passif de la section 2.2. La section 2.3 présente les agrégats monétaires de la zone euro et leurs contreparties. Ils sont tirés du bilan consolidé des IFM et comprennent les positions des non-IFM résidentes de la zone euro auprès

des IFM résidentes de la zone euro ; ils englobent aussi certains avoirs/engagements monétaires de l’administration centrale. Les statistiques relatives aux agrégats monétaires et à leurs contreparties sont corrigées des variations saisonnières et de l’incidence des jours ouvrés. Dans les sections 2.1 et 2.2, le poste « Engagements envers lesnon-résidents » présente les portefeuilles desnon-résidents de la zone euro en (a) titres d’OPCVM monétaires établis dans la zone euro et (b) titres de créance d’une durée initiale inférieure ou égale à 2 ans et émis par les IFM établies dans la zone euro. En revanche, dans la section 2.3, ces portefeuilles de titres sont exclus des agrégats monétaires et sont enregistrés dans le poste « Créances nettes sur les non-résidents ».

La section 2.4 contient une analyse, ventilée par secteurs, catégories et durées initiales, des prêts accordés par les IFM de la zone euro hors Eurosystème (le système bancaire). La section 2.5 fournit une analyse, ventilée par secteurs et par instruments, des dépôts détenus auprès du système bancaire de la zone euro. La section 2.6 présente les titres détenus par le système bancaire de la zone euro, ventilés par catégories d’émetteurs.

Les sections 2.2 à 2.6 incluent les données relatives aux opérations, calculées à partir des variations des encours corrigés des reclassements, effets de valorisation, variations de taux de change et tout autre changement ne résultant pas d’opérations. La section 2.7 présente une sélection d’ajustements utilisés pour le calcul des ux. Les sections 2.2 à 2.6 fournissent également des taux de croissance annuels en pourcentage sur la base de ces opérations. Le tableau 2.8 présente une ventilation trimestrielle par devises de certains postes du bilan des IFM.

Des détails concernant les dé nitions des secteurs gurent dans le Monetary Financial Institutionsand Markets Statistics Sector Manual – Guidance for the statistical classification of customers, troisième édition (BCE, mars 2007). Les Notices explicatives du règlement BCE/2001/13 sur les statistiques de bilan des IFM (BCE, novembre 2002) expliquent les pratiques recommandées aux BCN. Depuis le 1er janvier 1999, les informations statistiques sont collectées et compilées dans le cadre

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du règlement BCE/1998/16 du 1er décembre 1998 concernant le bilan consolidé du secteur des institutions nancières monétaires 2, modi é en dernier lieu par le règlement BCE/2003/10 3.

En application de ce règlement, le poste de bilan « Instruments du marché monétaire » a été fusionné avec le poste « Titres de créance », tant à l’actif qu’au passif du bilan des IFM.

La section 2.9 présente le bilan des OPCVM de la zone euro (autres que les OPCVM monétaires) à partir des encours de n de trimestre. Le bilan est agrégé et, par conséquent, inclut au passif les titres détenus par les OPCVM et émis par d’autres OPCVM. Le total de l’actif et du passif est également ventilé en fonction de la stratégie de placement (OPCVM « Actions », « Obligations », « Mixtes », « Placements immobiliers » et « Autres OPCVM ») et par catégories d’investisseurs (fonds destinés au grand public et fonds destinés à des investisseurs spécialisés). La section 2.10 présente le bilan agrégé pour chaque catégorie d’OPCVM ventilée par stratégies de placement et par catégories d’investisseurs.

COMPTES DE LA ZONE EURO

La section 3.1 présente les comptes trimestriels intégrés de la zone euro, qui fournissent une information complète sur les activités économiques des ménages (y compris les institutions sans but lucratif au service des ménages), des sociétés non nancières, des sociétés nancières et des administrations publiques, ainsi que sur l’interaction entre ces secteurs et la zone euro, d’une part, et le reste du monde, d’autre part. Les données brutes en prix courants sont présentées pour le dernier trimestre disponible selon une séquence simpli ée des comptes conformément au cadre méthodologique du Système européen des comptes 1995.

En résumé, la séquence des comptes (transactions) comprend : (a) le compte d’exploitation, qui montre comment l’activité productive se traduit en différentes catégories de revenus ; (b) le compte d’affectation des revenus primaires, qui enregistre les recettes et les dépenses liées aux différentes

formes de revenus de la propriété (pour l’ensemble de l’économie, le solde comptable du compte de revenus primaires est le revenu national) ; (c) le compte de distribution secondaire du revenu, qui montre comment le revenu national d’un secteur institutionnel varie du fait des transferts courants ; (d) le compte d’utilisation du revenu, qui retrace le mode d’affectation du revenu disponible à la consommation ou à l’épargne ; (e) le compte de capital, qui indique comment l’épargne et les transferts nets en capital sont affectés à l’acquisition d’actifs non nanciers (le solde comptable du compte de capital fait apparaître une capacité nette ou un besoin net de nancement) ; et (f) le compte nancier, qui enregistre les acquisitions nettes d’actifs nanciers et les ux nets d’engagements. Chaque transaction non nancière étant re étée par une transaction nancière, le solde comptable du compte nancier est également conceptuellement égal à la capacité nette ou au besoin net de nancement calculé à partir du compte de capital.

En outre, les comptes de patrimoine d’ouverture et de fermeture sont également présentés, illustrant la santé nancière de chaque secteur à un moment donné. En n, d’autres variations des actifs et passifs nanciers (par exemple, résultant de l’incidence des variations des prix des actifs) gurent également.

La couverture sectorielle du compte nancier et des comptes de patrimoine est plus détaillée pour le secteur des sociétés nancières, ventilé entre les IFM, les autres intermédiaires nanciers (y compris les auxiliaires nanciers), et les sociétés d’assurance et fonds de pension.

La section 3.2 présente des flux cumulés sur quatre trimestres (transactions) des comptes non nanciers de la zone euro (à savoir les comptes1 à 5 présentés ci-dessus) qui suivent également la séquence de comptes simpli ée.

La section 3.3 présente des flux cumulés sur quatre trimestres (transactions et autres variations) des revenus, des dépenses et des comptes d’accumulation des ménages, ainsi que les encours des comptes de patrimoine nancier, selon une 2 JO L 356 du 30.12.19983 JO L 250 du 2.10.2003

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STATISTIQUES DE LA ZONE EURO

Notes générales

présentation plus analytique. Les transactions et soldes comptables spéci ques des secteurs sont organisés de manière à retracer plus clairement les décisions de nancement et d’investissement des ménages, tout en respectant les identités comptables présentées dans les sections 3.1 et 3.2.

La section 3.4 recense des flux cumulés sur quatre trimestres (transactions) des revenus et des comptes d’accumulation des sociétés non nancières, ainsi que les encours des comptes de patrimoine nancier, selon une présentation plus analytique.

La section 3.5 présente des flux financiers cumulés sur quatre trimestres (transactions et autres variations) et les encours des comptes de patrimoine nancier des sociétés d’assurance et fonds de pension.

MARCHÉS FINANCIERS

Les séries relatives aux statistiques de marchés nanciers se rapportant à la zone euro recouvrent les États membres de l’UE ayant adopté l’euro avant la période sur laquelle portent ces statistiques (composition changeante), à l’exception des statistiques relatives aux émissions de titres (sections 4.1 à 4.4) qui se rapportent à l’Euro 16 (Euro 15 plus Slovaquie) pour l’ensemble des séries temporelles (composition xe).

Les statistiques relatives aux titres autres que les actions et aux actions cotées (sections 4.1 à 4.4) sont élaborées par la BCE à partir de données provenant du SEBC et de la BRI. La section 4.5 présente les taux d’intérêt appliqués par les IFM aux dépôts et aux prêts libellés en euros des résidents de la zone euro. Les statistiques relatives aux taux d’intérêt du marché monétaire, au rendement des emprunts publics à long terme et aux indices des marchés boursiers (sections 4.6 à 4.8) sont élaborées par la BCE à partir de données provenant de réseaux d’information nancière.

Les statistiques relatives aux émissions de titres couvrent les titres autres que les actions (titres de créance), qui sont présentés dans les sections 4.1, 4.2 et 4.3, ainsi que les actions cotées, qui sont

présentées dans la section 4.4. Les titres de créance sont ventilés en titres à court terme et titres à long terme. « Court terme » s’applique aux titres dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an (dans des cas exceptionnels, la durée initiale est inférieure ou égale à 2 ans). Les titres d’une durée initiale plus longue ou aux dates d’échéance optionnelles, dont la dernière est éloignée de plus d’un an, ou aux dates d’échéance indéterminées sont classés dans les émissions à long terme. Les titres de créance à long terme émis par les résidents de la zone euro sont, en outre, ventilés entre émissions à taux xe et émissions à taux variable. Les émissions à taux xe sont celles pour lesquelles le coupon ne varie pas pendant la durée de vie des titres. Les émissions à taux variable incluent toutes les émissions pour lesquelles le coupon est périodiquement re xé par référence à un taux d’intérêt ou à un indice indépendant. On estime que les statistiques relatives aux émissions de titres couvrent 95 % environ du total des émissions effectuées par les résidents de la zone euro. Les titres libellés en euros gurant dans les sections 4.1, 4.2 et 4.3 incluent également ceux libellés dans les dénominations nationales de l’euro.

La section 4.1 présente les titres autres que des actions par échéances initiales, lieux de résidence de l’émetteur et devises. La section présente les encours, les émissions brutes et les émissions nettes par les résidents de la zone euro de titres autres que des actions, libellés en euros et toutes devises confondues, pour l’ensemble des titres de créance et pour les titres de créance à long terme. Les émissions nettes diffèrent de la variation des encours en raison d’effets de valorisation, de reclassements et d’autres ajustements. Cette section présente également les statistiques désaisonnalisées relatives, notamment, aux taux de croissance semestriels annualisés pour l’ensemble des titres de créance et les titres de créance à long terme. Ces derniers sont calculés à partir de l’indice cvs des encours ctifs, dont les effets saisonniers ont été supprimés (pour plus de détails, cf. les notes techniques).

La section 4.2 contient une ventilation par secteurs des encours, des émissions brutes et des émissions nettes de résidents de la zone euro conforme au SEC 95. La BCE est incluse dans l’Eurosystème.

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Le total des encours de l’ensemble des titres de créance et des titres de créance à long terme présenté dans le tableau 1 de la section 4.2, colonne 1, correspond aux données relatives au total des encours de l’ensemble des titres de créance et des titres de créance à long terme émis par les résidents de la zone euro gurant dans la section 4.1, colonne 7. Les encours de l’ensemble des titres de créance et des titres de créance à long terme émis par les IFM gurant dans le tableau 1 de la section 4.2, colonne 2, sont globalement comparables aux titres de créance émis, recensés au passif du bilan agrégé des IFM dans le tableau 2 de la section 2.1, colonne 8. Le total des émissions nettes de titres de créance gurant dans le tableau 2 de la section 4.2, colonne 1, correspond aux données relatives aux émissions nettes totales des résidents de la zone euro dans la section 4.1, colonne 9. L’écart résiduel entre les titres de créance à long terme et le total des titres de créance à long terme à taux xe et à taux variable présenté dans le tableau 1 de la section 4.2, colonne 7, est dû aux obligations zéro coupon et aux effets de revalorisation.

La section 4.3 présente les taux de croissance bruts et désaisonnalisés des titres de créance émis par les résidents de la zone euro (ventilés par échéances, types d’instruments, secteurs émetteurs et devises), calculés sur la base des transactions nancières qui interviennent lorsqu’une entité contracte ou rembourse des engagements. Les taux de croissance excluent, par conséquent, les reclassements, les effets de valorisation, les variations de taux de change et tout autre changement ne découlant pas d’opérations. Les taux de croissance désaisonnalisés ont été annualisés à des ns de présentation (cf. les notes techniques pour plus de détails).

La section 4.4, colonnes 1, 4, 6 et 8, présente l’encours des actions cotées émises par les résidents de la zone euro, ventilé par secteurs émetteurs. Les données mensuelles relatives aux actions cotées émises par les sociétés non financières correspondent aux séries trimestrielles présentées dans la section 3.4 (compte de patrimoine nancier, actions cotées).

La section 4.4, colonnes 3, 5, 7 et 9, présente les taux de croissance annuels des actions cotées

émises par les résidents de la zone euro (ventilés par secteurs émetteurs), établis à partir des transactions nancières qui ont lieu lorsque l’émetteur émet ou rembourse des actions en numéraire sans effectuer de placements dans ses propres actions. Le calcul des taux de croissance annuels ne tient pas compte des reclassements, effets de valorisation et tout autre changement ne résultant pas d’opérations.

La section 4.5 présente les statistiques relatives à l’ensemble des taux d’intérêt que les IFM résidentes de la zone euro appliquent aux dépôts et aux prêts libellés en euros vis-à-vis des ménages et des sociétés non nancières résidant dans la zone euro. Les taux d’intérêt appliqués par les IFM de la zone euro correspondent à une moyenne pondérée (par volume d’activité correspondant) des taux d’intérêt appliqués dans les pays de la zone euro pour chaque catégorie.

Les statistiques de taux d’intérêt des IFM sont ventilées par types de couverture d’activité, secteurs, catégories d’instrument et échéances, durées de préavis ou périodes de xation initiale du taux. Les nouvelles statistiques relatives aux taux d’intérêt des IFM de la zone euro remplacent les dix séries provisoires de taux d’intérêt des banques de dépôts de la zone euro qui étaient publiées dans le Bulletin mensuel depuis janvier 1999.

La section 4.6 présente les taux d’intérêt du marché monétaire de la zone euro, des États-Unis et du Japon. En ce qui concerne la zone euro, les données couvrent une large gamme de taux d’intérêt, allant des taux d’intérêt des dépôts à vue jusqu’aux taux des dépôts à 12 mois. Pour la période antérieure à janvier 1999, les taux d’intérêt synthétiques pour l’ensemble de la zone euro ont été calculés sur la base des taux nationaux pondérés par les PIB. Mis à part le taux au jour le jour avant janvier 1999, les valeurs mensuelles, trimestrielles et annuelles sont des moyennes sur la période. Les taux des dépôts à vue sont représentés par les taux offerts pour les dépôts interbancaires en n de période jusqu’en décembre 1998 inclus et par des moyennes sur la période du taux d’intérêt moyen pondéré au jour le jour de l’euro (Eonia) après cette date. À compter de janvier 1999, les taux d’intérêt des dépôts à 1 mois, 3 mois, 6 mois et 12 mois

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STATISTIQUES DE LA ZONE EURO

Notes générales

sont les taux interbancaires offerts pour les dépôts en euros (Euribor) ; avant cette date, il s’agissait des taux interbancaires offerts à Londres (Libor) lorsqu’ils étaient disponibles. Pour les États-Unis et le Japon, les taux d’intérêt des dépôts à 3 mois sont représentés par les taux interbancaires offerts à Londres (Libor).

La section 4.7 présente les taux de n de période estimés à partir des courbes des taux nominaux au comptant basées sur les obligations notées AAA émises par les administrations centrales de la zone euro et libellées en euros. Les courbes de taux sont estimées d’après le modèle de Svenson 4. Les écarts entre les taux à dix ans et les taux à trois mois et à deux ans sont également publiés. D’autres courbes de taux (publications quotidiennes, comprenant des graphiques et des tableaux) ainsi que les informations méthodologiques correspondantes sont disponibles sur http://www.ecb.europa.eu/stats/money/yc/html/index.en.html. Les données quotidiennes peuvent également être téléchargées.

La section 4.8 contient les indices boursiers relatifs à la zone euro, aux États-Unis et au Japon.

PRIX, PRODUCTION, DEMANDE ET MARCHÉ DU TRAVAIL

La plupart des données qui gurent dans cette section sont élaborées par la Commission européenne (essentiellement Eurostat) et les autorités statistiques nationales. Les résultats de la zone euro sont obtenus par agrégation des données de chacun des pays. Dans la mesure du possible, les données sont harmonisées et comparables. Les statistiques relatives aux coûts horaires de main-d’œuvre, aux composantes du PIB et de la dépense, à la valeur ajoutée par secteurs d’activité économique, à la production industrielle, aux ventes au détail et aux immatriculations automobiles sont corrigées des variations du nombre de jours ouvrés.

L’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) relatif à la zone euro (tableau 1 de la section 5.1) est disponible à partir de 1995. Il est établi sur la base des IPCH nationaux, qui suivent la même méthodologie dans tous les pays de la

zone euro. La ventilation par composantes de biens et services est établie à partir de la classi cation des fonctions de consommation des ménages (Coicop). L’IPCH couvre la dépense monétaire de consommation finale des ménages résidant sur le territoire économique de la zone euro. Le tableau comprend les données désaisonnalisées de l’IPCH et des estimations empiriques des prix administrés fondées sur l’IPCH, calculées par la BCE.

Les prix à la production (tableau 2 de la section 5.1), la production industrielle, les entrées de commandes dans l’industrie, le chiffre d’affaires dans l’industrie et les ventes au détail (section 5.2) relèvent du règlement (CE) n° 1165/98 du Conseil du 19 mai 1998 relatif aux statistiques conjoncturelles 5. Depuis janvier 2009, la classi cation révisée des activités économiques (NACE Révision 2), couverte par le règlement (CE) n° 1893/2006 du Parlement européen et du Conseil du 20 décembre 2006 établissant la nomenclature statistique des activités économiques NACE Rév. 2 et modi ant le règlement (CEE) n° 3037/90 du Conseil ainsi que certains règlements (CE) relatifs à des domaines statistiques spéci ques 6, est appliquée pour la production de statistiques conjoncturelles. En ce qui concerne les prix à la production et la production industrielle, la ventilation des produits en fonction de leur utilisation nale correspond à la subdivision harmonisée de l’industrie hors construction (NACE Rév. 2, sections B à E) en grands regroupements industriels, tels que dé nis dans le règlement (CE) n° 656/2007 de la Commission du 14 juin 2007 7. Les prix à la production sont les prix de vente sortie d’usine. Ils comprennent les impôts indirects hors TVA et autres taxes déductibles. La production industrielle re ète la valeur ajoutée des secteurs d’activité concernés.

Les deux indices relatifs aux prix des matières premières hors énergie présentés dans le tableau 3 de la section 5.1 sont établis sur la base d’une couverture en matières premières identique,

4 L. E. Svenson, Estimating and Interpreting Forward Interest Rates: Sweden 1992-1994, Center for Economic Policy Research, Discussion Paper, n° 1 051 (1994)

5 JO L 162 du 5.6.19986 JO L 393 du 30.12.20067 JO L 155 du 15.6.2007

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mais les systèmes de pondération sont différents : l’un est fondé sur les importations de la zone euro pour les matières premières considérées (colonnes 2 à 4) et l’autre sur une estimation de la demande intérieure de la zone euro, ou « utilisation » des matières premières, à partir des informations relatives aux importations, aux exportations et à la production intérieure pour chaque matière première (sans tenir compte, dans un souci de simplicité, des stocks, considérés comme relativement stables sur la période observée). L’indice des prix des matières premières pondéré des importations permet d’analyser les évolutions extérieures, tandis que l’indice pondéré de leur utilisation permet plus spéci quement d’analyser les tensions qu’exercent les cours mondiaux des matières premières sur l’in ation dans la zone euro. Les indices pondérés de l’utilisation des matières premières sont des données empiriques. Pour de plus amples détails concernant la confection des indices de la BCE relatifs aux prix des matières premières, se reporter à l’encadré 1 du Bulletin mensuel de décembre 2008.

Les indices de coûts de main-d’œuvre (tableau 5 de la section 5.1) mesurent les variations des coûts de main-d’œuvre par heure ouvrée dans l’industrie (y compris la construction) et les services marchands. Leur méthodologie est dé nie dans le règlement (CE) n° 450/2003 du Parlement européen et du Conseil du 27 février 2003 relatif à l’indice du coût de main-d’œuvre 8 et le règlement n° 1216/2003 de la Commission du 7 juillet 2003 9 en portant application. Une ventilation des coûts horaires de main-d’œuvre pour la zone euro est disponible par composantes (salaires et traitements et cotisations sociales des employeurs, plus les charges scales induites nettes de subventions) et par activités économiques. La BCE calcule l’indicateur des salaires négociés (rubrique pour mémoire dans le tableau 3 de la section 5.1) sur la base de données nationales non harmonisées.

Les composantes de coûts unitaires de main-d’œuvre (tableau 4 de la section 5.1), le PIB et ses composantes (tableaux 1 et 2 de la section 5.2), les dé ateurs du PIB (tableau 3 de la section 5.1) ainsi que les statistiques de l’emploi (tableau 1 de la section 5.3) sont issus des comptes nationaux trimestriels établis sur la base du SEC 95.

Les entrées de commandes dans l’industrie (tableau 4 de la section 5.2) mesurent les commandes reçues durant la période de référence et recouvrent les industries travaillant essentiellement à partir de commandes, en particulier le textile, le papier-carton, les produits chimiques, les produits métalliques, les biens d’équipement et les biens de consommation durables. Les données sont calculées sur la base des prix courants.

Les indices relatifs au chiffre d’affaires dans l’industrie et aux ventes au détail (tableau 4 de la section 5.2) mesurent le chiffre d’affaires, y compris tous les droits et les taxes à l’exception de la TVA, enregistré durant la période de référence. Le chiffre d’affaires des ventes au détail recouvre l’ensemble du commerce de détail, à l’exclusion des véhicules à moteur et motos, hors carburants. Les nouvelles immatriculations de voitures particulières recouvrent les immatriculations de voitures à usage privé et commercial. La série relative à la zone euro exclut Chypre et Malte.

Les données qualitatives ressortant des enquêtes menées auprès des chefs d’entreprise et des consommateurs (tableau 5 de la section 5.2) sont issues des enquêtes de la Commission européenne auprès des chefs d’entreprise et des consommateurs.

Les taux de chômage (tableau 2 de la section 5.3) suivent les recommandations de l’Organisation internationale du travail (OIT). Ils font référence aux personnes activement à la recherche d’un emploi, rapportées à la population active, sur la base de critères et de dé nitions harmonisés. Les estimations relatives à la population active servant à calculer le taux de chômage diffèrent de la somme des niveaux d’emploi et de chômage gurant dans la section 5.3.

FINANCES PUBLIQUES

Les sections 6.1 à 6.5 présentent la situation budgétaire des administrations publiques dans la zone euro. Les données sont en grande partie consolidées et sont établies à partir de la 8 JO L 69 du 13.3.20039 JO L 169 du 8.7.2003

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STATISTIQUES DE LA ZONE EURO

Notes générales

méthodologie du SEC 95. Les agrégats annuels de la zone euro gurant dans les sections 6.1 à 6.3 sont calculés par la BCE à partir de données harmonisées fournies par les BCN, régulièrement mises à jour. Les données relatives au dé cit et à la dette des pays de la zone euro peuvent différer de celles utilisées par la Commission européenne dans le cadre de la procédure de dé cit excessif (PDE). Les agrégats trimestriels de la zone euro gurant dans les sections 6.4 et 6.5 sont calculés par la BCE à partir des données fournies par Eurostat et des données nationales.

La section 6.1 présente les données annuelles relatives aux recettes et aux dépenses des administrations publiques sur la base des dé nitions établies dans le règlement (CE) n° 1500/2000 de la Commission du 10 juillet 2000 10 modi ant le SEC 95. La section 6.2 présente de façon détaillée la dette brute consolidée des administrations publiques en valeur nominale, conformément aux dispositions du Traité relatives à la PDE. Les sections 6.1 et 6.2 englobent des données récapitulatives pour les différents pays de la zone euro, en raison de l’importance qu’elles ont dans le cadre du Pacte de stabilité et de croissance. Les dé cits/excédents présentés pour chacun des pays de la zone euro correspondent à la PDE B 9 telle que dé nie dans le règlement (CE) n° 479/2009 du Conseil en ce qui concerne les références au SEC 95. La section 6.3 présente les variations de la dette des administrations publiques. La différence entre la variation de la dette publique et le dé cit public, l’ajustement dette-dé cit, s’explique essentiellement par des opérations de l’État sur des actifs nanciers et par des variations de change. La section 6.4 présente les données trimestrielles relatives aux recettes et aux dépenses des administrations publiques sur la base des dé nitions établies dans le règlement (CE) n° 1221/2002 du Parlement et du Conseil européens du 10 juin 2002 sur les comptes trimestriels non nanciers des administrations publiques 11. La section 6.5 présente les données trimestrielles relatives à la dette brute consolidée des administrations publiques, à l’ajustement dette-déficit et au besoin de financement des administrations publiques. Les calculs sont effectués à partir des données fournies par les États membres

conformément au règlement (CE) n° 501/2004 et au règlement (CE) n° 1222/2004, ainsi que des données communiquées par les BCN.

BALANCE DES PAIEMENTS ET POSITION EXTÉRIEURE

Les concepts et définitions utilisés pour les statistiques de balance des paiements et de position extérieure (sections 7.1 à 7.4) sont généralement conformes aux recommandations du Manuel de la balance des paiements du FMI (cinquième édition, octobre 1993), à l’orientation de la BCE du 16 juillet 2004 sur les obligations de déclaration statistique établies par la BCE (BCE/2004/15) 12

modi ée par l’orientation de la BCE du 31 mai 2007 (BCE/2007/3) 13. Des informations complémentaires concernant les méthodologies et sources utilisées pour les statistiques de balance des paiements et de position extérieure gurent dans la publication de la BCE intitulée European Union balance of payments/international investment position statistical methods (méthodes statistiques relatives à la balance des paiements et à la position extérieure de l’Union européenne) (mai 2007) et dans les rapports des groupes de travail suivants : Portfolio investment collection systems (juin 2002), Portfolio investment income (août 2003) et Foreign direct investment (mars 2004), qui peuvent être téléchargés sur le site internet de la BCE. En outre, un rapport du groupe de travail Qualité de la BCE/Commission européenne (Eurostat) consacré aux statistiques relatives à la balance des paiements et à la position extérieure (juin 2004) est disponible sur le site internet du Comité des statistiques monétaires, nancières et de balance des paiements (www.cmfb.org). Le rapport annuel de qualité concernant la balance des paiements et la position extérieure de la zone euro, établi à partir des recommandations du groupe de travail et conforme aux principes fondamentaux du Cadre de référence sur la qualité des statistiques de la BCE publié en avril 2008, est disponible sur le site internet de la BCE.

10 JO L 172 du 12.7.2000 11 JO L 179 du 9.7.200212 JO L 354 du 30.11.200413 JO L 159 du 20.6.2007

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S 92BCEBulletin mensuelNovembre 2009

Les tableaux des sections 7.1 et 7.4 suivent la convention de signes du Manuel de la balance des paiements du FMI : les excédents du compte de transactions courantes et du compte de capital sont assortis d’un signe positif, tandis que dans le compte nancier, un signe positif indique une augmentation des engagements ou une diminution des avoirs. Dans les tableaux de la section 7.2, les transactions gurant au débit et au crédit sont présentées avec un signe positif. En outre, à partir du Bulletin mensuel de février 2008, les tableaux de la section 7.3 sont restructurés de manière à présenter ensemble les données relatives à la balance des paiements, la position extérieure et les taux de croissance qui s’y rapportent ; dans les nouveaux tableaux, les transactions sur les avoirs et les engagements qui correspondent à des augmentations des positions sont assorties d’un signe positif.

La balance des paiements de la zone euro est élaborée par la BCE. Les chiffres mensuels récents doivent être considérés comme provisoires. Les données sont révisées lors de la publication des statistiques relatives au mois suivant et/ou des données détaillées de la balance des paiements trimestrielle. Les données antérieures font l’objet d’une révision périodique ou résultant de modi cations de la méthodologie d’élaboration des données d’origine.

Le tableau 1 de la section 7.2 comporte également des données corrigées des variations saisonnières relatives au compte de transactions courantes. Le cas échéant, l’ajustement prend en compte également les effets de jour ouvré, d’année bissextile et/ou du jour de Pâques. Le tableau 3 de la section 7.2 et le tableau 8 de la section 7.3 présentent une ventilation géographique de la balance des paiements et de la position extérieure de la zone euro vis-à-vis des principaux partenaires, considérés à la fois isolément et par groupes, en établissant une distinction entre les États membres de l’UE n’appartenant pas à la zone euro et les pays ou zones ne faisant pas partie de l’UE. La ventilation fait également apparaître les transactions et les positions vis-à-vis des institutions de l’UE (qui, mise à part la BCE, sont considérées, statistiquement, comme n’appartenant pas à la zone euro, quelle que soit leur localisation physique), ainsi que, pour certaines rubriques,

vis-à-vis des centres nanciers extraterritoriaux et des organisations internationales. La ventilation ne couvre pas les transactions ou les positions relatives aux engagements au titre des investissements de portefeuille, aux produits nanciers dérivés et aux réserves de change. Par ailleurs, aucune donnée séparée n’est fournie pour les revenus d’investissements versés au Brésil, à la Chine continentale, à l’Inde ou à la Russie. La ventilation géographique est présentée dans l’article intitulé La balance des paiements et la position extérieure de la zone euro vis-à-vis de ses principales contreparties du Bulletin mensuel de février 2005.

Les données relatives au compte nancier de la balance des paiements et à la position extérieure de la zone euro gurant dans la section 7.3 sont calculées sur la base des transactions et des positions vis-à-vis des non-résidents, la zone euro étant considérée comme une entité économique unique (cf. également l’encadré 9 du Bulletin mensuel de décembre 2002, l’encadré 5 du Bulletin mensuel de janvier 2007 et l’encadré 6 du Bulletin mensuel de janvier 2008). La position extérieure est valorisée aux cours du marché, sauf pour les investissements directs, pour lesquels on utilise les valeurs comptables dans le cas des actions non cotées et des autres investissements (par exemple, les prêts et les dépôts). La position extérieure trimestrielle est établie à l’aide du même cadre méthodologique que la position extérieure annuelle. Certaines sources de données n’étant pas disponibles tous les trimestres (ou avec un décalage), la position extérieure trimestrielle est en partie estimée à partir des transactions nancières, des prix d’actifs et de l’évolution des taux de change.

Le tableau 1 de la section 7.3 récapitule la position extérieure et les transactions nancières de la balance des paiements de la zone euro. La ventilation de la variation de la position extérieure annuelle s’obtient en appliquant un modèle statistique aux variations de la position extérieure autres que celles résultant des transactions, au moyen des informations tirées de la ventilation géographique et de la décomposition par devises des avoirs et des engagements, ainsi que des indices de prix appliqués à différents actifs nanciers. Dans ce tableau, les colonnes 5 et 6

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STATISTIQUES DE LA ZONE EURO

Notes générales

se rapportent aux investissements directs effectués par les résidents à l’étranger et aux investissements directs des non-résidents dans la zone euro.

Dans le tableau 5 de la section 7.3, la ventilation entre « prêts » et « monnaie duciaire et dépôts » est effectuée en fonction du secteur de la contrepartie non résidente : les avoirs vis-à-vis des banques non résidentes sont classés dans les dépôts, tandis que les avoirs vis-à-vis des autres secteurs non résidents font partie des prêts. Cette ventilation suit la distinction effectuée dans d’autres statistiques, telles que celles relatives au bilan consolidé des IFM, et a été établie conformément au Manuel de la balance des paiements du FMI.

Les avoirs de réserve et autres avoirs et engagements gérés par l’Eurosystème sont présentés dans le tableau 7 de la section 7.3. En raison de différences de couverture et de valorisation, ces données ne sont pas entièrement comparables avec celles apparaissant dans la situation nancière hebdomadaire de l’Eurosystème. Les données du tableau 7 sont conformes aux recommandations établies par le cadre de diffusion relatif aux avoirs de réserve et aux disponibilités en devises. Les variations enregistrées sur les avoirs en or de l’Eurosystème (colonne 3) résultent des transactions effectuées aux termes de l’Accord sur les avoirs en or des banques centrales du 26 septembre 1999, renouvelé le 27 septembre 2009. Des informations plus détaillées relatives au traitement statistique des avoirs de réserve de l’Eurosystème gurent dans la publication intitulée Statistical treatment of the Eurosystem’s international reserves (octobre 2000), qui peut être téléchargée sur le site internet de la BCE. Des données plus complètes, conformes au cadre de diffusion relatif aux avoirs de réserve et aux disponibilités en devises, peuvent également être obtenues sur le site internet de la BCE.

La section 7.4 contient une présentation monétaire de la balance des paiements de la zone euro, dans laquelle les transactions de la balance des paiements reflètent les transactions sur la contrepartie extérieure de M3. Dans les engagements au titre des investissements de portefeuille (colonnes 5 et 6), les transactions incluent les cessions et achats d’actions et de titres de créance émis par les IFM dans la zone

euro, hors titres d’OPCVM monétaires et titres de créance d’une durée inférieure ou égale à 2 ans. Une note méthodologique relative à la présentation monétaire de la balance des paiements de la zone euro est disponible dans la partie Statistics du site internet de la BCE. Cf. également l’encadré 1 du Bulletin mensuel de juin 2003.

La section 7.5 présente des données relatives aux échanges de biens de la zone euro. Ces données proviennent d’Eurostat. Les données relatives aux échanges en valeur et les indices de volume sont corrigés des variations saisonnières et des jours ouvrés. La ventilation par produits présentée dans le tableau 1 de la section 7.5, colonnes 4 à 6 et 9 à 11, est conforme à la classi cation par grandes catégories économiques et correspond aux principales catégories de biens dans le Système des comptes nationaux. Les produits manufacturés (colonnes 7 et 12) et le pétrole (colonne 13) sont conformes à la dé nition du CTCI Rév. 4. La ventilation géographique (tableau 3 de la section 7.5) fait apparaître les principaux partenaires commerciaux, à la fois isolément et par groupes régionaux. La Chine ne comprend pas Hong-Kong. Les données relatives au commerce extérieur, notamment pour les importations, ne sont pas totalement comparables avec le poste des biens gurant dans les statistiques de balance des paiements (sections 7.1 et 7.2), en raison de différences dans les dé nitions retenues, les classi cations, le champ couvert et les dates de recensement. Une partie de l’écart provient de l’inclusion des opérations d’assurance et de fret dans le recensement des importations de biens dans les données de commerce extérieur.

Les prix des produits industriels importés et les prix à la production des produits industriels exportés (ou prix de la production dans l’industrie pour les marchés extérieurs) présentés dans le tableau 2 de la section 7.5 ont été introduits par le règlement (CE) n° 1158/2005 du Parlement européen et du Conseil du 6 juillet 2005 modi ant le règlement (CE) n° 1165/98 du Conseil, qui constitue le principal fondement juridique des statistiques conjoncturelles. L’indice des prix à l’importation dans l’industrie recouvre les produits industriels importés de pays n’appartenant pas à la zone euro, conformément aux sections B à E de la classi cation statistique des

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produits associée aux activités dans la Communauté économique européenne (nomenclature CPA), ainsi que l’ensemble des secteurs institutionnels des pays importateurs à l’exception des ménages, des administrations publiques et des institutions sans but lucratif. Il re ète le prix CAF (coût, assurance et fret) hors droits et taxes à l’importation, et concerne les transactions effectivement réalisées en euros au moment du transfert de la propriété des biens. Les prix à l’exportation dans l’industrie recouvrent l’ensemble des produits industriels directement exportés par les producteurs de la zone euro vers les marchés hors zone euro, conformément aux sections B à E de la NACE Rév. 2. Les exportations des grossistes et les réexportations ne sont pas prises en compte. Les indices re ètent le prix franco à bord (FAB) exprimé en euros et calculé aux frontières de la zone euro, comprenant les taxes indirectes à l’exception de la TVA et les autres taxes déductibles. Les prix à l’importation et à l’exportation dans l’industrie sont ventilés par grands regroupements industriels au sens du règlement (CE) n° 656/2007 de la Commission du 14 juin 2007. Pour de plus amples détails, se reporter à l’encadré 11 du Bulletin mensuel de décembre 2008

TAUX DE CHANGE

La section 8.1 présente les indices de taux de change effectif (TCE) nominal et réel de l’euro, calculés par la BCE à partir des moyennes pondérées des taux de change bilatéraux de l’euro par rapport aux devises des partenaires commerciaux de la zone euro. Une variation positive traduit une appréciation de l’euro. Les pondérations sont calculées à partir des échanges de produits manufacturés avec les partenaires commerciaux entre 1995 et 1997, d’une part, et 1999 et 2001, d’autre part, et sont corrigées des effets de marchés tiers. Pour le calcul des indices de TCE, la BCE a relié, début 1999, les indices établis à partir des pondérations pour la période 1995-1997 et ceux calculés à partir des pondérations pour la période 1999-2001. Le groupe TCE-21 de partenaires commerciaux inclut les

onze États membres de l’UE ne faisant pas partie de la zone euro, ainsi que les pays suivants : Australie, Canada, Chine, Corée du Sud, États-Unis, Hong-Kong, Japon, Norvège, Singapour et Suisse. Le groupe TCE-41 de partenaires commerciaux comprend, outre le groupe TCE-21, les pays suivants : Afrique du Sud, Algérie, Argentine, Brésil, Chili, Croatie, Inde, Indonésie, Islande, Israël, Malaisie, Maroc, Mexique, Nouvelle-Zélande, Philippines, Russie, Taiwan, Thaïlande, Turquie et Venezuela. Les TCE réels sont calculés à partir des indices de prix à la consommation, des indices de prix à la production, des dé ateurs du PIB, des coûts unitaires de main-d’œuvre dans le secteur manufacturier et des coûts unitaires de main-d’œuvre dans l’ensemble de l’économie.

Pour plus de détails concernant le calcul des TCE, cf. l’encadré 8 intitulé Les taux de change effectifs de l’euro à la suite des récents élargissements de la zone euro et de l’UE du Bulletin mensuel de mars 2007, ainsi que l’étude intitulée The effective exchange rates of the euro, Luca Buldorini, Stelios Makrydakis et Christian Thimann, Étude n° 2 dans la série des études de la BCE concernant des sujets spéci ques, février 2002, qui peut être téléchargée sur le site de la BCE.

Les taux bilatéraux indiqués dans la section 8.2 sont les moyennes mensuelles des cours de référence quotidiens pour toutes ces monnaies.Un taux de référence de la roupie indienne vis-à-vis de l’euro a été inséré pour la première fois en janvier 2009. Les données antérieures au 1er janvier 2009 doivent être considérées comme des taux indicatifs.

ÉVOLUTIONS HORS DE LA ZONE EURO

Les statistiques relatives aux autres États membres de l’UE (section 9.1) suivent les mêmes principes que ceux appliqués pour les données relatives à la zone euro. Les données pour les États-Unis et le Japon présentées dans la section 9.2 sont obtenues à partir de sources nationales.

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ANNEXES

CHRONOLOGIE DES MESURES DE POLITIQUE MONÉTAIRE ADOPTÉES PAR L’EUROSYSTÈME 1

I

11 JANVIER, 8 FÉVRIER 2007

Le Conseil des gouverneurs de la BCE décide que le taux de soumission minimal appliqué aux opérations principales de re nancement ainsi que les taux d’intérêt de la facilité de prêt marginal et celui de la facilité de dépôt demeureront inchangés à, respectivement, 3,50 %, 4,50 % et 2,50 %.

8 MARS 2007

Le Conseil des gouverneurs de la BCE décide de relever le taux de soumission minimal appliqué aux opérations principales de re nancement de 0,25 point de pourcentage, à 3,75 % à compter de l’opération devant être réglée le 14 mars 2007. En outre, il décide de relever de 0,25 point de pourcentage le taux d’intérêt de la facilité de prêt marginal et celui de la facilité de dépôt à, respectivement, 4,75 % et 2,75 % avec effet au 14 mars 2007.

12 AVRIL, 10 MAI 2007

Le Conseil des gouverneurs de la BCE décide que le taux de soumission minimal appliqué aux opérations principales de re nancement ainsi que les taux d’intérêt de la facilité de prêt marginal et celui de la facilité de dépôt demeureront inchangés à, respectivement, 3,75 %, 4,75 % et 2,75 %.

6 JUIN 2007

Le Conseil des gouverneurs de la BCE décide de relever le taux de soumission minimal appliqué aux opérations principales de re nancement de 0,25 point de pourcentage, à 4 % à compter de l’opération devant être réglée le 13 juin 2007. En outre, il décide de relever de 0,25 point de pourcentage le taux d’intérêt de la facilité de prêt marginal et celui de la facilité de dépôt à, respectivement, 5 % et 3 % avec effet au 13 juin 2007.

5 JUILLET, 2 AOÛT, 6 SEPTEMBRE, 4 OCTOBRE,8 NOVEMBRE, 6 DÉCEMBRE 2007, 10 JANVIER,7 FÉVRIER, 6 MARS, 10 AVRIL, 8 MAI, 5 JUIN 2008

Le Conseil des gouverneurs de la BCE décide que le taux de soumission minimal appliqué aux opérations principales de re nancement ainsi que le taux d’intérêt de la facilité de prêt marginal et celui de la facilité de dépôt demeureront inchangés à, respectivement, 4 %, 5 % et 3 %.

3 JUILLET 2008

Le Conseil des gouverneurs de la BCE décide de relever le taux de soumission minimal appliqué aux opérations principales de re nancement de 0,25 point de pourcentage, à 4,25 % à compter de l’opération devant être réglée le 9 juillet 2008. En outre, il décide de relever de 0,25 point de pourcentage le taux d’intérêt de la facilité de prêt marginal et celui de la facilité de dépôt à, respectivement, 5,25 % et 3,25 % avec effet au 9 juillet 2008.

7 AOÛT, 4 SEPTEMBRE, 2 OCTOBRE 2008

Le Conseil des gouverneurs de la BCE décide que le taux de soumission minimal appliqué aux opérations principales de re nancement ainsi que le taux d’intérêt de la facilité de prêt marginal et celui de la facilité de dépôt demeureront inchangés à, respectivement, 4,25 %, 5,25 % et 3,25 %.

8 OCTOBRE 2008

Le Conseil des gouverneurs de la BCE décide d’abaisser le taux de soumission minimal appliqué aux opérations principales de re nancement de 0,50 point de pourcentage, à 3,75 % à compter des opérations devant être réglées le 15 octobre 2008. En outre, il décide de réduire de 0,50 point de pourcentage le taux d’intérêt de

1 La chronologie des mesures de politique monétaire adoptées par l’Eurosystème de 1999 à 2006 peut être consultée dans le Rapport annuel de la BCE des années correspondantes.

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la facilité de prêt marginal et celui de la facilité de dépôt à, respectivement, 4,75 % et 2,75 % avec effet immédiat. De plus, le Conseil des gouverneurs décide qu’à compter de l’opération réglée le 15 octobre, les opérations principales de re nancement hebdomadaires seront effectuées par le biais d’une procédure d’appel d’offres à taux xe, la totalité des soumissions étant servie au taux appliqué aux opérations principales de re nancement. En n, à compter du 9 octobre, la BCE réduira le corridor constitué par les taux des facilités permanentes de 200 points de base à 100 points de base autour du taux d’intérêt des opérations principales de re nancement. Ces deux mesures demeureront en vigueur aussi longtemps que nécessaire et au moins jusqu’à la n de la première période de constitution des réserves de 2009, le 20 janvier.

15 OCTOBRE 2008

Le Conseil des gouverneurs de la BCE décide d’élargir le dispositif de garanties et de renforcer la fourniture de liquidité. À cet effet, le Conseil des gouverneurs décide : (a) d’étendre la liste des actifs éligibles admis en garantie des opérations de crédit de l’Eurosystème, cette mesure restant en vigueur jusqu’à n 2009, (b) de renforcer l’apport de re nancements à plus long terme à compter du 30 octobre 2008 et jusqu’à la n du premier trimestre 2009 et (c), de proposer des liquidités en dollars au moyen de swaps cambistes.

6 NOVEMBRE 2008

Le Conseil des gouverneurs de la BCE décide d’abaisser le taux d’intérêt appliqué aux opérations principales de re nancement de 0,50 point de pourcentage, à 3,25 % à compter des opérations devant être réglées le 12 novembre 2008. En outre, il décide de réduire de 0,50 point de pourcentage le taux d’intérêt de la facilité de prêt marginal et celui de la facilité de dépôt à, respectivement, 3,75 % et 2,75 % avec effet au 12 novembre 2008.

4 DÉCEMBRE 2008

Le Conseil des gouverneurs de la BCE décide d’abaisser le taux d’intérêt appliqué aux opérations

principales de re nancement de 0,75 point de pourcentage, à 2,50 % à compter des opérations devant être réglées le 10 décembre 2008. En outre, il décide de réduire de 0,75 point de pourcentage le taux d’intérêt de la facilité de prêt marginal et celui de la facilité de dépôt à, respectivement, 3,00 % et 2,00 % avec effet au 10 décembre 2008.

18 DÉCEMBRE 2008

Le Conseil des gouverneurs de la BCE décide que les opérations principales de re nancement continueront d’être effectuées par le biais d’une procédure d’appel d’offres à taux xe, la totalité des soumissions étant servie, au-delà de la période de constitution de réserves s’achevantle 20 janvier 2009. Cette mesure demeurera en vigueur aussi longtemps que nécessaire et au moins jusqu’à la dernière adjudication de la troisième période de constitution de réserves de 2009, le 31 mars. De plus, à compter du 21 janvier 2009, le corridor constitué par les taux des facilités permanentes, qui avait été ramené le 9 octobre 2008 à 100 points de base autour du taux d’intérêt des opérations principales de re nancement en vigueur, sera de nouveau élargi de façon symétrique à 200 points de base.

15 JANVIER 2009

Le Conseil des gouverneurs de la BCE décide d’abaisser le taux d’intérêt appliqué aux opérations principales de re nancement de 50 points de base, à 2 % à compter de l’opération devant être réglée le 21 janvier 2009. En outre, le Conseil décide que le taux d’intérêt de la facilité de prêt marginal et celui de la facilité de dépôt sont xés à, respectivement, 3 % et 1 % avec effet au 21 janvier 2009, conformément à la décision du 18 décembre 2008.

5 FÉVRIER 2009

Le Conseil des gouverneurs de la BCE décide que le taux de soumission minimal appliqué aux opérations principales de re nancement ainsi que le taux d’intérêt de la facilité de prêt marginal et celui de la facilité de dépôt demeureront inchangés à, respectivement, 2 %, 3 % et 1 %.

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CHRONOLOGIE

III

5 MARS 2009

Le Conseil des gouverneurs de la BCE décide d’abaisser le taux d’intérêt appliqué aux opérations principales de re nancement de 50 points de base, à 1,50 % à compter de l’opération devant être réglée le 11 mars 2009. En outre, le Conseil décide que le taux d’intérêt de la facilité de prêt marginal et celui de la facilité de dépôt sont xés à, respectivement, 2,50 % et 0,50 % avec effet au 11 mars 2009.

Par ailleurs, le Conseil des gouverneurs décide de maintenir la procédure d’appels d’offres à taux fixe, la totalité des soumissions étant servies, pour l’ensemble des opérations principales de re nancement, des opérations de re nancement spéciales et des opérations de re nancement à plus long terme supplémentaires et régulières aussi longtemps que nécessaire et en tout cas au-delà de n 2009. En outre, le Conseil des gouverneurs décide de conserver la fréquence et les durées en vigueur des opérations de refinancement à plus long terme supplémentaires et des opérations de re nancement spéciales aussi longtemps que nécessaire et en tout cas au-delà de n 2009.

2 AVRIL 2009

Le Conseil des gouverneurs de la BCE décide d’abaisser le taux d’intérêt appliqué aux opérations principales de re nancement de 25 points de base, à 1,25 % à compter de l’opération devant être réglée le 8 avril 2009. En outre, le Conseil décide que le taux d’intérêt de la facilité de prêt marginal et celui de la facilité de dépôt sont xés à, respectivement, 2,25 % et 0,25 % avec effet au 8 avril 2009.

7 MAI 2009

Le Conseil des gouverneurs de la BCE décide d’abaisser le taux d’intérêt appliqué aux opérations principales de re nancement de 25 points de base à 1,00 % à compter de l’opération devant être réglée le 13 mai 2009. En outre, le Conseil décide d’abaisser le taux d’intérêt de la facilité de prêt marginal de 50 points de base à 1,75 %, avec effet au 13 mai 2009, et de laisser inchangé le taux d’intérêt de la facilité de dépôt à 0,25 %. De plus, le Conseil des gouverneurs de la BCE a décidé

de poursuivre sa politique de soutien renforcé du crédit. En particulier, il a décidé que l’Eurosystème fournira des liquidités par le biais d’opérations de re nancement à plus long terme d’une durée d’un an et sous la forme d’appels d’offres à taux xe, la totalité des soumissions étant servie. En outre, il a arrêté le principe de l’achat par l’Eurosystème d’obligations sécurisées libellées en euros et émises dans la zone euro.

4 JUIN 2009

Le Conseil des gouverneurs de la BCE décide que le taux de soumission minimal appliqué aux opérations principales de re nancement ainsi que le taux d’intérêt de la facilité de prêt marginal et celui de la facilité de dépôt demeureront inchangés à, respectivement, 1 %, 1,75 % et 0,25 %. De plus, le Conseil des gouverneurs de la BCE a arrêté les modalités techniques relatives à l’achat d’obligations sécurisées libellées en euros et émises dans la zone euro décidé le 7 mai 2009.

2 JUILLET, 6 AOÛT, 3 SEPTEMBRE, 8 OCTOBRE, 5 NOVEMBRE 2009

Le Conseil des gouverneurs de la BCE décide que le taux de soumission minimal appliqué aux opérations principales de re nancement ainsi que le taux d’intérêt de la facilité de prêt marginal et celui de la facilité de dépôt demeureront inchangés à, respectivement, 1 %, 1,75 % et 0,25 %.

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DOCUMENTS PUBLIÉS PAR LA BANQUE CENTRALE EUROPÉENNE DEPUIS 2008

Cette liste est destinée à informer les lecteurs d’une sélection de documents publiés par la Banque centrale européenne depuis janvier 2008. Concernant les documents de travail qui, depuis janvier 2009 (à partir du n° 989) ne sont disponibles qu’en ligne, la liste ne mentionne que ceux publiés entre août et octobre 2009. Sauf indication contraire, des exemplaires sur support papier peuvent être obtenus ou commandés gratuitement, selon la disponibilité des stocks, en contactant l’adresse suivante : [email protected].

Une liste complète des documents publiés par la Banque centrale européenne et par l’Institut monétaire européen peut être obtenue en visitant le site internet de la BCE (http://www.ecb.europa.eu).

RAPPORT ANNUEL 1)

Rapport annuel 2007, avril 2008Rapport annuel 2008, avril 2009

RAPPORT SUR LA CONVERGENCERapport sur la convergence, mai 2008

BULLETIN MENSUEL : NUMÉRO SPÉCIAL 2)

« 10e anniversaire de la BCE, 1998-2008 », mai 2008

ARTICLES PARUS DANS LE BULLETIN MENSUEL 1)

« Évolution de la productivité et politique monétaire », janvier 2008« Mondialisation, échanges et macroéconomie de la zone euro », janvier 2008« L’expérience de l’Eurosystème en matière de prévision des facteurs autonomes et des excédents de réserves », janvier 2008« Analyse du marché monétaire de la zone euro du point de vue de la politique monétaire », février 2008« La titrisation dans la zone euro », février 2008« Les nouvelles courbes de rendements de la zone euro », février 2008« L’investissement et l’in uence de la situation nancière des entreprises dans la zone euro », avril 2008« Prévisions à court terme relatives à l’activité économique dans la zone euro », avril 2008« L’évolution des dispositifs de l’UE en matière de stabilité nancière », avril 2008« Stabilité des prix et croissance », mai 2008« Les opérations d’open market de l’Eurosystème lors de la période récente de volatilité des marchés de capitaux », mai 2008« Une politique monétaire unique et des politiques budgétaires multiples : comment assurer le bon fonctionnement de l’UEM ? », juillet 2008« Échanges de services de la zone euro : principaux faits stylisés », juillet 2008« Le rôle de l’Eurosystème dans l’assistance technique aux régions voisines de l’UE », juillet 2008« La dimension extérieure de l’analyse monétaire », août 2008« Le rôle des banques dans le mécanisme de transmission de la politique monétaire », août 2008« Les dix ans du Pacte de stabilité et de croissance », octobre 2008

1 La version française peut être obtenue auprès du service Documentation de la Banque nationale de Belgique et du service Documentation et Relations avec le public de la Banque de France.

2 La version française de ce document peut être consultée sur le site internet de la Banque de France à l’adresse suivante : http://inbdf/fr/eurosys/telnomot/bce/bs_10_anni_bce.pdf.

VI

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« Les fusions et acquisitions transfrontières de banques et le rôle des investisseurs institutionnels », octobre 2008« Le suivi de l’évolution des coûts de main-d’œuvre dans les différents pays de la zone euro », novembre 2008« La valorisation des marchés boursiers et de la prise de risque sur actions », novembre 2008« Les dix ans de TARGET et le lancement de TARGET2 », novembre 2008« Patrimoine immobilier et consommation privée dans la zone euro », janvier 2009« L’accumulation d’avoirs extérieurs par les autorités des économies de marché émergentes », janvier 2009« Nouveaux éléments d’enquête sur la xation des salaires en Europe », février 2009« Évaluation des tendances protectionnistes à l’échelle mondiale », février 2009« Le nancement externe des ménages et des sociétés non nancières : comparaison entre la zone euro et les États-Unis », avril 2009« Les révisions des estimations du PIB dans la zone euro », avril 2009« La composition fonctionnelle des dépenses publiques dans l’Union européenne », avril 2009« Les anticipations et la conduite de la politique monétaire », mai 2009« Cinq années d’appartenance à l’Union européenne », mai 2009« Les agences de notation : évolutions et questions stratégiques », mai 2009« Les conséquences du soutien de l’État au secteur bancaire pour les nances publiques de la zone euro », juillet 2009« La mise en œuvre de la politique monétaire depuis août 2007 », juillet 2009« Rotation des droits de vote au Conseil des gouverneurs de la BCE », juillet 2009« Le crédit hypothécaire au sein de la zone euro », août 2009« Évolutions récentes de la transmission aux taux bancaires des modifications de taux directeurs dans la zone euro », août 2009« La politique monétaire et l’offre de prêts dans la zone euro », octobre 2009« Évolutions récentes des bilans de l’Eurosystème, du Système fédéral de réserve et de la Banque du Japon », octobre 2009« Le développement nancier dans les économies émergentes : bilan et implications pour la stratégie des autorités », octobre 2009« La communication de banque centrale en période d’incertitude accrue », novembre 2009« L’analyse monétaire dans un contexte de turbulences nancières », novembre 2009« La récente récession de la zone euro dans une perspective historique », novembre 2009

STATISTICS POCKET BOOKRecueil mensuel statistique sous format de poche, disponible depuis août 2003

DOCUMENTS DE TRAVAIL SUR DES QUESTIONS JURIDIQUES6 “The legal implications of the prudential supervisory assessment of bank mergers and acquisitions under EU law” par S. Kerjean, juin 20087 “Electronic money institutions: current trends, regulatory issues and future prospects”

par P. Athanassiou et N. Mas-Guix, juillet 20088 “National rescue measures in response to the current nancial crisis” par A. Petrovic et R. Tutsch, juillet 2009

ÉTUDES CONCERNANT DES SUJETS SPÉCIFIQUES78 “A framework for assessing global imbalances” par T. Bracke, M. Bussière, M. Fidora et R. Straub,

janvier 2008

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DOCUMENTS PUBLIÉS

79 “The workings of the Eurosystem: monetary policy preparations and decision-making – selected issues” par P. Moutot, A. Jung et F. P. Mongelli, janvier 2008

80 “China’s and India’s roles in global trade and nance: twin titans for the new millennium?” par M. Bussière et A. Mehl, janvier 2008

81 “Measuring nancial integration in new EU Member States” par M. Baltzer, L. Cappiello, R. A. De Santis et S. Manganelli, mars 2008

82 “The sustainability of China’s exchange rate policy and capital account liberalisation” par L. Cappiello et G. Ferrucci, mars 2008

83 “The predictability of monetary policy” par T. Blattner, M. Catenaro, M. Ehrmann, R. Strauch et J. Turunen, mars 2008

84 “Short-term forecasting of GDP using large monthly datasets: a pseudo real-time forecast evaluation exercise” par G. Rünstler, K. Barhoumi, R. Cristadoro, A. Den Reijer, A. Jakaitiene, P. Jelonek, A. Rua, K. Ruth, S. Benk et C. Van Nieuwenhuyze, mai 2008

85 “Benchmarking the Lisbon strategy” par D. Ioannou, M. Ferdinandusse, M. Lo Duca et W. Coussens, juin 2008

86 “Real convergence and the determinants of growth in EU candidate and potential candidate countries: a panel data approach” par M. M. Borys, É. K. Polgár et A. Zlate, juin 2008

87 “Labour supply and employment in the euro area countries: developments and challenges”, par un groupe de travail du Comité de la politique monétaire du SEBC, juin 2008

88 “ Real convergence, nancial markets, and the current account – emerging Europe versus emerging Asia” par S. Herrmann et A. Winkler, juin 2008

89 “An analysis of youth unemployment in the euro area” par R. Gomez-Salvador et N. Leiner-Killinger, juin 2008

90 “Wage growth dispersion across the euro area countries: some stylised facts” par M. Andersson, A. Gieseck, B. Pierluigi et N. Vidalis, juillet 2008

91 “The impact of sovereign wealth funds on global nancial markets” par R. Beck et M. Fidora, juillet 200892 “The Gulf Cooperation Council countries: economic structures, recent developments and role

in the global economy” par M. Sturm, J. Strasky, P. Adolf et D. Peschel, juillet 200893 “Russia, EU enlargement and the euro” par Z. Pola"ski et A. Winkler, août 200894 “The changing role of the exchange rate in a globalised economy” par F. di Mauro, R. Rüffer

et I. Bunda, septembre 200895 “Financial stability challenges in candidate countries managing the transition to deeper and more

market-oriented nancial systems” par le groupe des experts du Comité des relations internationales sur les dé s du maintien de la stabilité nancière dans les pays candidats, septembre 2008

96 “The monetary presentation of the euro area balance of payments” par L. Bê Duc, F. Mayerlen et P. Sola, septembre 2008

97 “Globalisation and the competitiveness of the euro area” par F. di Mauro et K. Forster, septembre 200898 “Will oil prices decline over the long run?” par R. Kaufmann, P. Karadeloglou et F. di Mauro,

octobre 200899 “The ECB and IMF indicators for the macro-prudential analysis of the banking sector: a comparison

of the two approaches” par A. M. Agresti, P. Baudino et P. Poloni, novembre 2008100 “Survey data on household finance and consumption: research summary and policy use”,

Eurosystem Household Finance and Consumption Network, janvier 2009101 “Housing nance in the euro area” par le groupe de travail du Comité de la politique monétaire

du SEBC, mars 2009102 “Domestic nancial development in emerging economies: evidence and implications” par E. Dorrucci,

A. Meyer-Cirkel et D. Santabárbara, avril 2009103 “Transnational governance in global nance: the principles for stable capital ows and fair debt

restructuring in emerging markets” par R. Ritter, avril 2009

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104 “Fiscal policy challenges in oil-exporting countries: a review of key issues” par M. Sturm, F. Gurtner et J. González Alegre, juin 2009

105 “Flow-of-funds analysis at the ECB – framework and applications” par L. Bê Duc et G. Le Breton, août 2009

106 “Monetary policy strategy in a global environment” par P. Moutot et G. Vitale, août 2009

BULLETINS DE LA RECHERCHE“Research Bulletin” n° 7, juin 2008“Research Bulletin” n° 8, mars 2009

DOCUMENTS DE TRAVAIL1077 “The reception of public signals in nancial markets – what if central bank communication becomes

stale?” par M. Ehrmann et D. Sondermann, août 20091078 “On the real effects of private equity investment: evidence from new business creation”

par A. Popov et P. Roosenboom, août 20091079 “EMU and European government bond market integration” par P. Abad, H. Chuliá

et M. Gómez-Puig, août 20091080 “Productivity and job ows: heterogeneity of new hires and continuing jobs in the business cycle”

par J. Kilponen et J. Vanhala, août 20091081 “Liquidity premia in German government bonds” par J. W. Ejsing et J. Sihvonen, août 20091082 “Disagreement among forecasters in G7 countries” par J. Dovern, U. Fritsche et J. Slacalek, août 20091083 “Evaluating microfoundations for aggregate price rigidities: evidence from matched rm-level data

on product prices and unit labour cost” par M. Carlsson et O. Nordström Skansz, août 20091084 “How are rms’ wages and prices linked: survey evidence in Europe” par M. Druant, S. Fabiani,

G. Kezdi, A. Lamo, F. Martins et R. Sabbatini, août 20091085 “An empirical study on the decoupling movements between corporate bonds and CDS spreads”

par I. Alexopoulou, M. Andersson et O. M. Georgescu, août 20091086 “Euro area money demand: empirical evidence on the role of equity and labour markets”

par G. J. de Bondt, septembre 20091087 “Modelling global trade ows: results from a GVAR model” par M. Bussière, A. Chudik

et G. Sestieri, septembre 20091088 “In ation perceptions and expectations in the euro area: the role of news” par C. Badarinza

et M. Buchmann, septembre 20091089 “The effects of monetary policy on unemployment dynamics under model uncertainty: evidence

from the United States and the euro area” par C. Altavilla et M. Ciccarelli, septembre 20091090 “New Keynesian versus old Keynesian government spending multipliers” par J. F. Cogan, T. Cwik,

J. B. Taylor et V. Wieland, septembre 20091091 “Money talks” par M. Hoerova, C. Monnet et T. Temzelides, septembre 20091092 “In ation and output volatility under asymmetric incomplete information” par G. Carboni

et M. Ellison, septembre 20091093 “Determinants of government bond spreads in new EU countries” par I. Alexopoulou, I. Bunda

et A. Ferrando, septembre 20091094 “Signals from housing and lending booms” par I. Bunda et M. Ca’Zorzi, septembre 20091095 “Memories of high in ation” par M. Ehrmann et P. Tzamourani, septembre 20091096 “The determinants of bank capital structure” par R. Gropp et F. Heider, septembre 20091097 “Monetary and scal policy aspects of indirect tax changes in a monetary union” par A. Lipi"ska et

L. von Thadden, octobre 2009

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DOCUMENTS PUBLIÉS

1098 “Gauging the effectiveness of quantitative forward guidance: evidence from three in ation targeters” par M. Andersson et B. Hofmann, octobre 2009

1099 “Public and private sector wages interactions in a general equilibrium model” par G. Fernández de Còrdoba, J. J. Pérez et J. L. Torres, octobre 2009

1100 “Weak and strong cross section dependence and estimation of large panels” par A. Chudik, M. Hashem Pesaran et E. Tosetti, octobre 2009

1101 “Fiscal variables and bond spreads – evidence from eastern European countries and Turkey” par C. Nickel, P. C. Rother et J. C. Rülke, octobre 2009

1102 “Wage-setting behaviour in France: additional evidence from an ad hoc survey” par J. Montornés et J.-B. Sauner-Leroy, octobre 2009

1103 “Inter-industry wage differentials: how much does rent sharing matter?”, par P. Du Caju, F. Rycx et I. Tojerow, octobre 2009

AUTRES PUBLICATIONS“Bond markets and long-term interest rates in non-euro area Member States of the European Union”, janvier 2008 (uniquement en ligne)“Oversight framework for card payment schemes – standards”, janvier 2008 (uniquement en ligne)“The role of money – money and monetary policy in the twenty- rst century – proceedings of the Fourth ECB Central Banking Conference 2006”, février 2008“Euro area balance of payments and international investment position statistics – Annual quality report”, mars 2008 (uniquement en ligne)“ECB statistics quality framework (SQF)”, avril 2008 (uniquement en ligne)“Quality assurance procedures within the ECB statistical function”, avril 2008 (uniquement en ligne) “ECB statistics – an overview”, avril 2008 (uniquement en ligne)“TARGET Annual Report 2007”, avril 2008 (uniquement en ligne)“Financial integration in Europe”, avril 2008“Financial Stability Review”, juin 2008“Labour supply and employment in the euro area countries: developments and challenges”, juin 2008“The international role of the euro”, juillet 2008 (uniquement en ligne)“Payment systems and market infrastructure oversight report”, juillet 2008 (uniquement en ligne)“Letter from the ECB President to Mr Dimitrios Papadimoulis, Member of the European Parliament”, juillet 2008 (uniquement en ligne)“Letter from the ECB President to Mr Ashley Mote, Member of the European Parliament”, juillet 2008 (uniquement en ligne) “Legal framework of the Eurosystem and the ESCB – ECB legal acts and instruments”, juillet 2008“CCBM2 User Requirements 4.1”, juillet 2008 (uniquement en ligne)“Simulating nancial instability – conference on stress testing and nancial crisis simulation exercises, 12-13 July 2007”, septembre 2008“New procedure for constructing ECB staff projection ranges”, septembre 2008 (uniquement en ligne)“Commission’s draft directive/regulation on credit rating agencies – Eurosystem contribution to the public consultation”, septembre 2008 (uniquement en ligne)“Euro money market survey”, septembre 2008 (uniquement en ligne)“EU banking structures”, octobre 2008 (uniquement en ligne)“Letter from the ECB President to Mr Mario Borghezio, Member of the European Parliament”, octobre 2008 (uniquement en ligne)“Letter from the ECB President to Mr Ashley Mote, Member of the European Parliament”, octobre 2008 (uniquement en ligne)

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“A strategic vision for statistics: challenges for the next 10 years – Fourth ECB Conference on Statistics, 24 and 25 April 2008”, novembre 2008“The implementation of monetary policy in the euro area: General documentation on Eurosystem monetary policy instruments and procedures” 3), novembre 2008“The Eurosystem policy principles on the location and operation of infrastructures settling euro-denominated payment transactions: speci cation of ‘legally and operationally located in the euro area’ ”, novembre 2008 (uniquement en ligne)“Single Euro Payments Area – sixth progress report”3), novembre 2008 (uniquement en ligne)“EU banks’ liquidity stress testing and contingency funding plans”, novembre 2008 (uniquement en ligne)“Government nance statistics guide”, décembre 2008 (uniquement en ligne)“Financial Stability Review”, décembre 2008“Covered bonds in the EU nancial system”, décembre 2008 (uniquement en ligne)“The incentive structure of the ‘originate and distribute’ model”, décembre 2008 (uniquement en ligne)“Recommendations of the Governing Council of the European Central Bank on the pricing of recapitalisations”, décembre 2008 (uniquement en ligne)“Recommendations of the Governing Council of the European Central Bank on government guarantees for bank debt”, décembre 2008 (uniquement en ligne)“Commercial property markets – nancial stability risks, recent developments and EU banks’ exposures”, décembre 2008 (uniquement en ligne)“Correspondent central banking model (CCBM) – procedures for Eurosystem counterparties” 3), décembre 2008 (uniquement en ligne)“Letter from the ECB President to Mr Robert Sturdy, Member of the European Parliament”, janvier 2009 (uniquement en ligne)“Euro money market study 2008”, février 2009 (uniquement en ligne) “Eurosystem oversight policy framework”, février 2009 (uniquement en ligne) “Harmonised oversight approach and oversight standards for payment instruments”, février 2009 (uniquement en ligne) “European Commission’s consultation on hedge funds – Eurosystem contribution”, février 2009 (uniquement en ligne) “Guiding principles for bank asset support schemes”, mars 2009 (uniquement en ligne)“Letter from the ECB President to Mr José Ribeiro e Castro, Member of the European Parliament”, mars 2009 (uniquement en ligne)“Letter from the ECB President To Mr Dimitrios Papadimoulis, Member of the European Parliament”, mars 2009 (uniquement en ligne)“Letter from the ECB President to Mr Manolis Mavrommatis, Member of the European Parliament, regarding the issuance of low denomination euro banknotes ”, mars 2009 (uniquement en ligne)“Letter from the ECB president to Mr Eoin Ryan, Member of the European Parliament, concerning the recent widening of spreads between euro area government bond yields”, mars 2009 (uniquement en ligne)“Eurosystem’s SEPA expectations”, mars 2009 (uniquement en ligne)“Housing nance in the euro area”, mars 2009 (uniquement en ligne)“Euro area monetary and nancial statistics: 2008 quality report”, mars 2009 (uniquement en ligne)“Euro area balance of payments and international investment position statistics: 2008 quality report”, mars 2009 (uniquement en ligne)“Manual on investment fund statistics”, mai 2009 (uniquement en ligne)“EU banks’ funding structures and policies”, mai 2009 (uniquement en ligne)“Letter from the ECB President to Mr Ashley Mote, Member of the European Parliament”, mai 2009 (uniquement en ligne)

X3 Ce document peut être consulté en français sur le site internet de la BCE.

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DOCUMENTS PUBLIÉS

“TARGET2 oversight assessment report”, mai 2009 (uniquement en ligne)“TARGET Annual Report”, mai 2009 (uniquement en ligne)“The ECB’s advisory role – overview of opinions (1994-2008)”, mai 2009“Financial Stability Review”, juin 2009“Recommendations for securities settlement systems and recommendations for central counterparties in the European Union – European Central Bank (ECB) and the Committee of European Securities Regulators (CESR)”, juin 2009 (uniquement en ligne) “The international role of the euro”, juillet 2009 “Monthly report on the Eurosystem’s covered bond purchase programme”, juillet 2009 (uniquement en ligne)“Oversight framework for direct debit schemes”, août 2009 (uniquement en ligne)“Oversight framework for credit transfer schemes”, août 2009 (uniquement en ligne)“The Eurosystem’s stance on the Commission’s consultation document on the review of Directive 94/19/EC on deposit-guarantee schemes”, août 2009 (uniquement en ligne)“Legal framework of the Eurosystem and the European System of Central Banks. ECB legal acts and instruments. 2009 update”, août 2009“EU banking sector stability”, août 2009 (uniquement en ligne)“Credit default swaps and counterparty risk”, août 2009 (uniquement en ligne)“OCT derivatives and post-trading infrastructures”, septembre 2009 (uniquement en ligne)“Monthly report on the Eurosystem’s covered bond purchase programme – August 2009”, septembre 2009 (uniquement en ligne)“Consultation of the European Commission on ‘Possible initiatives to enhance the resilience of OTC derivatives markets’: Eurosystem contribution”, septembre 2009 (uniquement en ligne)“ECB survey on access to nance for small and medium-sized enterprises in the euro area”, septembre 2009 (uniquement en ligne)“The euro at ten – lessons and challenges”, Fifth ECB Central Banking Conference, septembre 2009 “Euro money market survey”, septembre 2009 (uniquement en ligne)“Monthly report on the Eurosystem's covered bond purchase programme September 2009”, octobre 2009 (uniquement en ligne)“Letter from the ECB President to Mr Jim Higgins, Member of the European Parliament, concerning consumer protection and banking practices in Spain”, octobre 2009 (uniquement en ligne)“Letter from the ECB President to Mr Jim Higgins, Member of the European Parliament, concerning the ECB’s considerations on issuing a € 30 banknote”, octobre 2009 (uniquement en ligne)

BROCHURES D’INFORMATION“The European Central Bank, the Eurosystem, the European System of Central Banks” 3), avril 2008“Price stability – why is it important for you?”, juin 2008“A single currency – an integrated market infrastructure”, septembre 2008“The European Central Bank, the Eurosystem, the European System of Central Banks” 3), avril 2009“Price stability – why is it important for you?” 3), avril 2009“The Single Euro Payments Area (SEPA): an integrated retail payments market”, juillet 2009

XI3 Ce document peut être consulté en français sur le site internet de la BCE.

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GLOSSAIRE

XIII

Ce glossaire contient certains termes fréquemment utilisés dans le Bulletin mensuel. Un glossaire plus complet et plus détaillé peut être obtenu sur le site internet de la BCE (www.ecb.europa.eu/home/glossary/html/index.en.html).

Abandon de créances (Write-off) : sortie du bilan des IFM de la valeur des prêts lorsque ces derniers sont considérés comme étant totalement irrécouvrables.

Actions (Equities) : titres représentant une part dans le capital d’une entreprise. Ils comprennent les actions négociables sur un marché boursier (actions cotées), les actions non cotées et autres formes de participations. Ces titres produisent généralement un revenu sous forme de dividendes.

Administrations publiques (General government) : secteur dé ni dans le SEC 95 comme recouvrant les entités résidentes dont la fonction principale consiste à produire des biens et des services non marchands destinés à la consommation individuelle et collective et/ou à effectuer des opérations de redistribution du revenu national et de la richesse nationale. Elles recouvrent les administrations centrales, régionales et locales ainsi que les administrations de sécurité sociale. Les entités publiques réalisant des opérations commerciales, comme les entreprises publiques, sont exclues du secteur.

Ajustement dette-dé cit (administrations publiques) [De cit-debt adjustment (general goverment)] : écart entre le dé cit des administrations publiques et la variation de leur dette.

Appel d’offres à taux xe (Fixed rate tender) : procédure d’appel d’offres dans laquelle le taux d’intérêt est annoncé à l’avance par la banque centrale et où les soumissions des contreparties portent sur le montant qu’elles souhaitent obtenir au taux d’intérêt xé.

Appel d’offres à taux variable (Variable rate tender) : procédure d’appel d’offres dans laquelle les soumissions des contreparties portent à la fois sur le montant qu’elles souhaitent obtenir de la banque centrale et sur le taux d’intérêt auquel elles souhaitent être servies.

Autres investissements (Other investment) : rubrique de la balance des paiements et de la position extérieure recensant les opérations nancières /positions à l’égard des non-résidents en crédits commerciaux, dépôts et crédits et autres comptes à recevoir/à payer.

Avoirs de réserve internationaux (International reserves) : avoirs extérieurs gérés par les autorités monétaires et dont elles peuvent disposer rapidement a n de nancer ou de réguler directement l’ampleur des déséquilibres en matière de paiements, par le biais d’une intervention sur les marchés de change. Les avoirs de réserve internationaux de la zone euro recouvrent les créances sur les non-résidents de la zone euro libellées dans une devise autre que l’euro, l’or, les droits de tirage spéciaux (DTS) et la position de réserve de l’Eurosystème auprès du FMI.

Balance des paiements [Balance of payments (b.o.p.)] : état statistique retraçant, pour une période donnée, les transactions économiques effectuées par une économie avec le reste du monde.

Besoin de nancement des administrations publiques [Borrowing requirement (general government)] : accroissement net de la dette des administrations publiques.

Bilan consolidé du secteur des IFM (Consolidated balance sheet of the MFI sector) : bilan obtenu par l’élimination du bilan agrégé des positions des IFM entre elles (prêts et dépôts entre IFM, par exemple). Il fournit des informations statistiques concernant les créances et engagements du secteur des IFM vis-à-vis des résidents de la zone euro ne faisant pas partie de ce secteur (administrations publiques et

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autres résidents de la zone euro) et vis-à-vis des non-résidents. Il constitue la principale source statistique pour le calcul des agrégats monétaires et permet d’effectuer une analyse régulière des contreparties de M3.

Compte de capital (Capital account) : compte de la balance des paiements qui couvre tous les transferts en capital et les acquisitions moins les cessions d’actifs non nanciers non produits entre résidents et non-résidents.

Comptes de capital (Capital accounts) : partie du système de comptes nationaux (ou de la zone euro) décrivant la variation de la valeur nette due à l’épargne nette, aux transferts nets en capital et aux acquisitions nettes d’actifs non nanciers.

Compte nancier (Financial account) : compte de la balance des paiements qui couvre les opérations effectuées entre résidents et non-résidents sous forme d’investissements directs, d’investissements de portefeuille et d’autres investissements, ainsi que les opérations sur produits nanciers dérivés et avoirs de réserve.

Comptes nanciers (Financial accounts) : partie du système des comptes nationaux (ou de la zone euro) présentant les situations nancières (encours ou bilans), les opérations nancières et autres changements des différents secteurs institutionnels d’une économie par type d’actifs nanciers.

Compte de transactions courantes (Current account) : compte de la balance des paiements qui couvre toutes les transactions portant sur les biens et services, les revenus et les transferts courants entre résidents et non-résidents.

Courbe des rendements (Yield curve) : représentation graphique de la relation existant, à un instant donné, entre le taux d’intérêt ou rendement et l’échéance résiduelle pour des titres de créance suf samment homogènes et assortis de dates d’échéance différentes. La pente de la courbe peut être mesurée comme la différence entre les taux d’intérêt ou rendement à deux échéances représentatives.

Cours pivot [Central parity (ou central rate)] : taux de change par rapport à l’euro de chacune des monnaies participant au MCE II, et autour duquel sont dé nies les marges de uctuation du MCE II.

Coûts unitaires de main-d’œuvre (Unit labour costs) : mesure des coûts totaux de main-d’œuvre par unité de production, calculés pour la zone euro en rapportant la rémunération totale par salarié à la productivité du travail (dé nie comme le PIB en volume par personne employée).

Créances des IFM sur les résidents de la zone euro (MFI credit to euro area residents) : prêts des IFM accordés aux résidents non-IFM de la zone euro (administrations publiques et secteur privé) et portefeuilles des IFM en titres émis par les résidents non-IFM de la zone euro (actions, autres participations et titres de créance).

Dé cit des administrations publiques [De cit (general government)] : besoin net de nancement des administrations publiques correspondant à la différence entre les recettes totales de l’État et ses dépenses totales.

Dé ation (De ation) : diminution du niveau général des prix, par exemple de l’indice des prix à la consommation.

Dette (comptes nanciers) [Debt ( nancial accounts)] : prêts, dépôts, titres de créance émis et provisions pour fonds de pension des sociétés non nancières (résultant des engagements directs de l’employeur au titre de la retraite de ses salariés), comptabilisés à la valeur de marché en n de période.

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GLOSSAIRE

XV

Dette des administrations publiques [Debt (general government)] : encours de la dette brute (dépôts, prêts et titres de créance, hors produits nanciers dérivés) en valeur nominale en n d’exercice, consolidée entre et au sein des secteurs composant les administrations publiques.

Échanges de biens (External trade in goods) : exportations et importations de biens avec les pays hors zone euro, mesurées en termes de valeur et d’indices de volume et de valeur unitaire. Les statistiques relatives aux échanges de biens ne sont pas directement comparables avec les exportations et importations enregistrées dans les comptes nationaux, ces derniers incluant à la fois les opérations intra-zone euro et avec le reste du monde, et englobant les biens et les services. Elles ne sont pas non plus entièrement comparables avec la rubrique des biens gurant dans les statistiques de balance des paiements. Outre les ajustements méthodologiques, la principale différence réside dans le fait que, dans les statistiques relatives aux échanges de biens, les importations incluent les activités d’assurance et de fret alors qu’elles sont enregistrées franco à bord dans les statistiques de balance des paiements.

Engagements nanciers à long terme du secteur des IFM (MFI longer-term nancial liabilities) : dépôts à terme d’une durée supérieure à deux ans, dépôts remboursables avec un préavis supérieur à trois mois, titres de créance d’une durée initiale supérieure à deux ans émis par les IFM de la zone euro et le poste « capital et réserves » du secteur des IFM de la zone euro.

Enquêtes auprès des directeurs d’achat de la zone euro (Eurozone Purchasing Managers’ Surveys) : enquêtes de conjoncture dans l’industrie manufacturière et les services effectuées pour un certain nombre de pays de la zone euro et servant à établir des indices. L’indice des directeurs d’achat pour le secteur manufacturier de la zone euro est un indicateur pondéré calculé à partir de sous-indices relatifs aux variations de la production, aux nouvelles commandes, à l’emploi, aux délais de livraison des fournisseurs et aux stocks de marchandises. L’enquête relative au secteur des services de la zone euro comporte des questions sur le volume d’activité, le volume d’activité escompté, le volume des affaires en cours, les nouvelles commandes reçues, l’emploi, les prix des intrants et les prix facturés. L’indice composite de la zone euro est calculé en associant les résultats respectifs des enquêtes sur l’industrie manufacturière et sur le secteur des services.

Enquête auprès des prévisionnistes professionnels (EPP) [Survey of Professional Forecasters (SPF)] : enquête trimestrielle menée par la BCE depuis 1999 a n de collecter des prévisions macroéconomiques concernant l’in ation, la croissance du PIB en volume et le chômage dans la zone euro auprès d’un panel d’experts af liés aux organismes nanciers et non nanciers de l’UE.

Enquêtes de la Commission européenne (European Commission surveys) : enquêtes harmonisées effectuées auprès des chefs d’entreprise et des consommateurs de chaque État membre de l’UE pour le compte de la Commission européenne. Ces enquêtes sous forme de questionnaire s’adressent aux chefs d’entreprise des secteurs de l’industrie manufacturière, de la construction, du commerce de détail et des services, ainsi qu’aux consommateurs. À l’issue de chaque enquête mensuelle, des indicateurs composites sont calculés a n de synthétiser, au sein d’un indicateur unique (indicateurs de con ance), les réponses fournies à un certain nombre de questions.

Enquête sur la distribution du crédit bancaire [Bank lending survey (BLS)] : enquête trimestrielle, menée par l’Eurosystème depuis janvier 2003, concernant les politiques du crédit. Elle consiste à poser à un échantillon prédé ni de banques de la zone euro, des questions qualitatives concernant l’évolution des critères d’octroi des prêts, des modalités de prêt et de la demande de prêts émanant à la fois des entreprises et des ménages.

Eonia (taux moyen pondéré au jour le jour) [EONIA (Euro overnight index average)] : mesure du taux d’intérêt effectif prévalant sur le marché interbancaire au jour le jour en euros. Il est calculé comme la

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moyenne pondérée des taux d’intérêt sur les opérations de prêt en blanc au jour le jour libellées en euros, communiqués par un panel de banques participantes.

Euribor (taux interbancaire offert en euros) [EURIBOR (Euro interbank offered rate)] : taux auquel une banque de premier rang est disposée à prêter des fonds en euros à une autre banque de premier rang, calculé quotidiennement pour les dépôts interbancaires assortis d’échéances différentes inférieures ou égales à douze mois.

Eurosystème (Eurosystem) : système de banque centrale composé de la BCE et des BCN des États membres de l’UE ayant déjà adopté l’euro.

Facilité de dépôt (Deposit facility) : facilité permanente de l’Eurosystème permettant aux contreparties d’effectuer, auprès d’une BCN, des dépôts à 24 heures, rémunérés à un taux d’intérêt prédéterminé.

Facilité de prêt marginal (Marginal lending facility) : facilité permanente de l’Eurosystème permettant aux contreparties d’obtenir, auprès d’une BCN, des crédits à 24 heures à un taux prédéterminé contre actifs éligibles.

Facteurs autonomes de la liquidité (Autonomous liquidity factors) : facteurs de la liquidité ne résultant pas normalement de l’utilisation des instruments de politique monétaire. Il s’agit notamment des billets en circulation, des dépôts de l’administration publique auprès de la banque centrale et des réserves nettes de change de la banque centrale.

IFM (Institutions nancières monétaires) [MFIs (monetary nancial institutions)] : institutions nancières qui, considérées globalement, forment le secteur émetteur de monnaie de la zone euro. Elles incluent l’Eurosystème, les établissements de crédit résidents (tels que dé nis par la législation communautaire), ainsi que toutes les autres institutions nancières résidentes dont l’activité consiste à recevoir des dépôts, et/ou de proches substituts des dépôts, d’entités autres que les IFM et qui, pour leur propre compte (du moins en termes économiques), consentent des crédits et/ou effectuent des placements en valeurs mobilières. Ce dernier groupe se compose essentiellement des OPCVM monétaires, fonds qui investissent dans des instruments à court terme et à faible risque assortis d’une échéance inférieure ou égale à un an.

Indice des coûts horaires de main-d’œuvre (Hourly labour cost index) : mesure des coûts de main-d’œuvre comprenant les salaires et traitements bruts (en numéraire ou en nature, y compris les primes) et les autres coûts de main-d’œuvre (les cotisations sociales patronales plus les taxes sur la masse salariale moins les subventions perçues par les employeurs) par heure effectivement travaillée (y compris les heures supplémentaires).

Indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) [Harmonised Index of Consumer Prices (HICP)] : mesure de l’évolution des prix à la consommation élaborée par Eurostat et harmonisée pour l’ensemble des États membres de l’UE.

Indice des salaires négociés (Index of negotiated wages) : mesure de l’issue directe des négociations dans le cadre des conventions collectives en termes de rémunération de base (c’est-à-dire hors primes) au niveau de la zone euro. Cet indice fait référence à la variation moyenne attendue des salaires et traitements mensuels.

In ation (In ation) : augmentation du niveau général des prix, par exemple de l’indice des prix à la consommation.

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Investissements directs (Direct investment) : investissements transfrontières effectués dans l’objectif d’acquérir un intérêt durable (en pratique, participation au capital équivalant à au moins 10 % des actions ordinaires ou des droits de vote) dans une entreprise résidente d’un autre pays. Ils recouvrent les opérations en capital, les béné ces réinvestis et les autres opérations en capital liées à des prêts intragroupes. Ce poste enregistre les transactions/positions nettes des résidents de la zone euro relatives aux actifs à l’étranger (« investissements directs des résidents à l’étranger ») et les transactions/positions nettes des non-résidents relatives aux actifs de la zone euro (« investissements directs des non-résidents dans la zone euro »).

Investissements de portefeuille (Portfolio investment) : transactions et/ou positions nettes des résidents de la zone euro relatives aux titres émis par les non-résidents (« avoirs ») et transactions et/ou positions nettes des non-résidents relatives aux titres émis par les résidents de la zone euro (« engagements »). Ils comprennent les opérations sur actions et titres de créance (obligations et instruments du marché monétaire). Les opérations sont enregistrées au prix effectif payé ou reçu, moins les commissions et les frais. Pour entrer dans la catégorie des investissements de portefeuille, la part du capital détenue dans une entreprise doit être inférieure à 10 % des actions ordinaires ou des droits de vote.

M1 : agrégat monétaire étroit comprenant la monnaie duciaire et les dépôts à vue détenus auprès des IFM et de l’administration centrale (par exemple : Poste, Trésor).

M2 : agrégat monétaire intermédiaire comprenant M1 plus les dépôts remboursables avec un préavis inférieur ou égal à trois mois (dépôts d’épargne à court terme) et les dépôts d’une durée inférieure ou égale à deux ans (dépôts à court terme) détenus auprès des IFM et de l’administration centrale.

M3 : agrégat monétaire large comprenant M2 plus les instruments négociables, notamment les pensions, les titres d’OPCVM monétaires et les titres de créance d’une durée initiale inférieure ou égale à deux ans émis par les IFM.

MCE II (mécanisme de change II) [ERM II (exchange rate mechanism II)] : dispositif de change qui fournit le cadre de la coopération en matière de politique de change entre les pays de la zone euro et les États membres de l’UE ne participant pas à la phase III de l’UEM.

Obligations d’État indexées (In ation-indexed government bonds) : titres de créance émis par les administrations publiques, dont les versements de coupons et la valeur du principal sont liés à un indice de prix à la consommation spéci que.

Offres d’emploi (Job vacancies) : terme collectif désignant à la fois les créations d’emploi récentes, les emplois non pourvus ou ceux appelés à être vacants dans un avenir proche et ayant donné lieu, sur la période récente, à des démarches actives de la part de l’employeur, en vue de trouver un candidat répondant au pro l du poste.

OPCVM (hors OPCVM monétaires) [Investment funds (except money market funds)] : institutions nancières qui regroupent les capitaux levés auprès du public et les investissent dans des actifs nanciers et non nanciers. Cf. également IFM.

Opération principale de re nancement (Main re nancing operation) : opération d’open market effectuée par l’Eurosystème de manière régulière sous forme d’opération de cession temporaire. Ces opérations sont réalisées par voie d’appels d’offres normaux hebdomadaires et sont normalement assorties d’une échéance d’une semaine.

Opération de re nancement à plus long terme (Longer-term re nancing operation) : opération d’open market que l’Eurosystème effectue de manière régulière sous forme d’opération de cession temporaire.

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Ces opérations sont réalisées par voie d’appels d’offres normaux mensuels et sont normalement assorties d’une échéance de trois mois.

Parité de pouvoir d’achat [Purchasing power parity (PPP)] : taux auquel une monnaie est convertie dans une autre pour égaliser le pouvoir d’achat des deux monnaies en éliminant les différences des niveaux de prix prévalant dans les deux pays concernés. Dans leur forme la plus simple, les parités de pouvoir d’achat montrent le rapport entre des prix exprimés dans la monnaie nationale pour le même bien ou service dans différents pays.

Population active (Labour force) : somme totale des personnes occupant un emploi et des chômeurs.

Position créditrice nette du secteur des IFM vis-à-vis des non-résidents (MFI net external assets) : créances du secteur des IFM de la zone euro sur les non-résidents (comme l’or, les devises étrangères – billets et pièces – les titres émis par les non-résidents de la zone euro et les prêts accordés aux non-résidents) moins les engagements du secteur des IFM de la zone euro vis-à-vis des non-résidents (tels que les dépôts des non-résidents de la zone euro, les pensions, leurs avoirs en titres d’OPCVM monétaires et titres de créance d’une durée inférieure ou égale à deux ans émis par les IFM).

Position extérieure [International investment position (i.i.p.)] : valeur et décomposition des créances nancières nettes (ou des engagements nanciers nets) d’une économie vis-à-vis du reste du monde.

Prix à la production (Industrial producer prices) : prix sortie d’usine (hors coûts de transport) de tous les produits vendus par l’industrie hors construction sur le marché intérieur des pays de la zone euro, à l’exclusion des importations.

Production industrielle (Industrial production) : valeur ajoutée brute créée par l’industrie à prix constants.

Productivité du travail (Labour productivity) : production pouvant être réalisée avec une quantité donnée de facteur travail. Elle peut être mesurée de plusieurs façons mais correspond généralement au PIB en volume divisé soit par l’emploi total, soit par le nombre total d’heures travaillées.

Produit intérieur brut (PIB) [Gross domestic product (GDP)] : valeur totale des biens et services produits dans une économie moins les consommations intermédiaires, moins les impôts indirects plus les subventions d’exploitation. Le PIB peut s’entendre dans l’optique produit, dépense ou revenu. Les principaux agrégats de dépense du PIB sont la consommation nale des ménages, la consommation nale des administrations publiques, la formation brute de capital xe, la variation des stocks, les exportations nettes de biens et services (y compris les échanges intra-zone euro).

Ratio de dé cit (administrations publiques) [De cit ratio (general government)] : rapport entre le dé cit des administrations publiques et le PIB aux prix du marché. Il fait l’objet d’un des critères de convergence relatifs aux nances publiques inscrits à l’article 104 (2) du traité instituant la Communauté européenne pour établir l’existence d’un dé cit excessif. Il est également désigné par les termes ratio de dé cit budgétaire ou ratio de dé cit public.

Ratio dette publique/PIB (administrations publiques) [Debt-to-GDP ratio (general government)] : rapport entre la dette des administrations publiques et le PIB aux prix du marché. Il fait l’objet d’un des critères de convergence relatifs aux nances publiques inscrits à l’article 104 (2) du traité instituant la Communauté européenne pour établir l’existence d’un dé cit excessif.

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Réduction de créances (Write-down) : ajustement à la baisse de la valeur des prêts enregistrés dans les bilans des IFM lorsqu’il est reconnu que les prêts sont devenus en partie irrécouvrables.

Rémunération par tête ou par heure travaillée (Compensation per employee or per hour worked) : rémunération totale, en numéraire ou en nature, versée par les employeurs aux salariés, à savoir les salaires et traitements bruts, ainsi que les primes, heures supplémentaires et les cotisations de sécurité sociale versées par l’employeur, divisée par le nombre total de salariés ou par le nombre total d’heures travaillées.

Réserves obligatoires (Reserve requirement) : montant minimum de réserves qu’un établissement de crédit est tenu de constituer auprès de l’Eurosystème sur une période de constitution prédé nie. Le respect des obligations en matière de réserves est déterminé sur la base de la moyenne des soldes quotidiens du compte de réserves de l’établissement sur la période de constitution.

Stabilité des prix (Price stability) : maintenir la stabilité des prix est l’objectif principal de l’Eurosystème. Le Conseil des gouverneurs dé nit la stabilité des prix comme une progression de l’IPCH inférieure à 2 % par an pour la zone euro. Le Conseil des gouverneurs a également clairement indiqué que, dans le cadre de la poursuite de la stabilité des prix, il vise à maintenir les taux d’in ation à un niveau inférieur à, mais proche de 2 % à moyen terme.

Taux de change effectifs (TCE) de l’euro (nominaux/réels) [Effective exchange rates (EERs) of the euro (nominal/real)] : moyennes pondérées des taux de change bilatéraux de l’euro par rapport aux devises des principaux partenaires commerciaux de la zone euro. Les indices de TCE nominal de l’euro sont calculés par rapport à deux groupes de partenaires commerciaux : le TCE-21 (qui inclut les onze États membres de l’UE ne faisant pas partie de la zone euro ainsi que les dix principaux partenaires commerciaux ne faisant pas partie de l’UE) et le TCE-41 (qui comprend le groupe TCE-21 et vingt autres pays). Les pondérations utilisées correspondent à la part de chaque pays partenaire dans les échanges de la zone euro et sont corrigées des effets de marchés tiers. Les TCE réels sont les TCE nominaux dé atés par une moyenne pondérée de prix ou de coûts constatés à l’étranger par rapport aux prix ou coûts intérieurs. Ils mesurent donc la compétitivité d’un pays en matière de prix et de coûts.

Taux directeurs de la BCE (Key ECB interest rates) : taux d’intérêt xés par le Conseil des gouverneurs, qui re ètent l’orientation de la politique monétaire de la BCE. Il s’agit du taux appliqué aux opérations principales de re nancement, à la facilité de prêt marginal et à la facilité de dépôt.

Taux d’intérêt des IFM (MFI interest rates) : taux d’intérêt que les établissements de crédit et autres IFM résidents, à l’exclusion des banques centrales et des OPCVM monétaires, appliquent aux dépôts libellés en euros des ménages et des sociétés non nancières résidant dans la zone euro et aux prêts qui leur sont consentis.

Taux de soumission minimal (Minimum bid rate) : taux d’intérêt le plus bas auquel les contreparties peuvent soumissionner aux appels d’offres à taux variable.

Titre de créance (Debt security) : promesse par laquelle l’émetteur (emprunteur) s’engage à effectuer un ou plusieurs versement(s) au détenteur (prêteur) à une ou à des dates déterminées à l’avance. Ces titres sont généralement assortis d’un taux d’intérêt spéci que (coupon) et/ou sont vendus avec une décote par rapport au montant qui sera remboursé à l’échéance. Les titres de créance dont l’échéance initiale est supérieure à un an sont classés dans les titres à long terme.

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Valeur de référence pour la croissance de M3 (Reference value for M3 growth) : taux de croissance annuel de M3 à moyen terme compatible avec le maintien de la stabilité des prix. À l’heure actuelle, la valeur de référence pour la croissance annuelle de M3 est xée à 4,5 %.

Volatilité implicite (Implied volatility) : volatilité attendue (c’est-à-dire l’écart type) des taux de variation du prix d’un actif, notamment d’une obligation ou d’une action. Elle peut être calculée à partir du prix d’un actif, de sa date d’échéance et du prix d’exercice de ses options, ainsi que d’un taux de rendement sans risque, à l’aide d’un modèle de valorisation des options, tel que le modèle Black-Scholes.

Zone euro (Euro area) : zone constituée par les États membres de l’UE dans lesquels l’euro a été adopté comme monnaie unique, conformément au traité instituant la Communauté européenne.

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Directeur de la publication : Frédéric PEYRET Secrétaire général

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Dépôt légal : Novembre 2009

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