la lettre du bce : numéro 24

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Sommaire > Rencontre : Yvan Saumet, fédérer les énergies pour renforcer le tissu économique > En images : ADA Blois / CSP Limoges : une grande soirée > Le BCE en territoire charentais Suite > Programme des soirées Fédérer les énergies pour renforcer le tissu économique Rencontre Yvan Saumet Quel est le rôle de la CCI ? La CCI accompagne les entreprises. Cet accompa- gnement se décline à toutes les phases de la vie de l’entreprise : à sa création, pendant son développe- ment et aussi lors de sa radiation. Il y a des accompagnements spécifiques comme les stages de création d’entreprise ou les sémi- naires de transmission. Pour se développer, les entreprises sont souvent confrontées à des problèmes fonciers. Du coup, la CCI a aussi un rôle d’aménageur. En collaboration avec les collectivités, nous organisons le territoire pour que les entreprises puissent trouver des terrains adéquats. La CCI intervient aussi dans le domaine de la formation : le réseau de formation des CCI est le 2 e après celui de l’Education nationale. La CCI de Blois propose deux types de formation : la formation initiale avec des écoles comme l’ESCVL ou Etic 1 et la formation permanente avec le CIMI 2 . La CCI anime par ailleurs des clubs spécialisés. Shop Expert Valley, par exemple, est une émanation de la CCI qui vit aujourd’hui de façon totalement autonome, même s’il est hébergé dans nos locaux. L’idée est de fédérer des entreprises pour essayer de mettre leurs compétences en commun. Nous voulons leur faire comprendre qu’il est parfois préférable d’échanger plutôt que de se voir comme des concurrents. Si cette idée était difficilement concevable il y a 20 ans, elle se développe beaucoup aujourd’hui. Il y a aussi des clubs transversaux sur le développement durable, l’innovation, la création... Enfin, la CCI aide les entreprises à trouver des collaborateurs. Pour cela, elle organise des rendez- vous comme la Semaine de l’Industrie ou la Nuit de l’orientation pour faire découvrir les métiers des entreprises aux jeunes. Le 12 mars dernier, Yvan Saumet avait enfilé sa casquette de président de la CCI pour accueillir le BCE dans les locaux de la chambre consulaire. L’occasion d’un entretien où, qu’il s’agisse des entreprises ou des collectivités, Yvan Saumet insiste sur le nécessaire regroupement des énergies pour renforcer l’attractivité des filières et des territoires. > Mercredi 12 septembre 2012 : Présentation de l’équipe NM1 au Château de Blois > Mercredi 3 octobre 2012 : « ApéroCotiz » à Plus FM > Mercredi 31 octobre 2012 : Assemblée générale THERAE Centre Médical > Mercredi 12 décembre 2012 : Visite d’entreprise STAL Industries > Mercredi 13 février 2013 : Soirée thématique CCI Loir-et-Cher > Mercredi 10 avril 2013 : Visite d’entreprise Leclerc Drive > Mercredi 29 mai 2013 Soirée de clôture de la saison 1. ECSVL : Ecole de commerces et services du Val de Loire. Etic : Ecole des techniques de l’image de communication 2. CIMI : Centre international de maintenance industrielle. La lettre BCE n°24 > Avril 2013

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Rencontre avec Yvan Saumet, Président de la CCI Retour sur la Coupe de France et ADA Blois - Limoges CSP Voyage en terre charentaise

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Sommaire> Rencontre : Yvan Saumet,

fédérer les énergies pour renforcer le tissu économique

> En images : ADA Blois / CSP Limoges : une grande soirée

> Le BCE en territoire charentais

Suite >

Programme des soirées

Fédérer les énergies pour renforcer le tissu économique

RencontreYvan Saumet

Quel est le rôle de la CCI ? La CCI accompagne les entreprises. Cet accompa-gnement se décline à toutes les phases de la vie de l’entreprise : à sa création, pendant son développe-ment et aussi lors de sa radiation. Il y a des accompagnements spécifiques comme les stages de création d’entreprise ou les sémi-naires de transmission. Pour se développer, les entreprises sont souvent confrontées à des problèmes fonciers. Du coup, la CCI a aussi un rôle d’aménageur. En collaboration avec les collectivités, nous organisons le territoire pour que les entreprises puissent trouver des terrains adéquats. La CCI intervient aussi dans le domaine de la formation : le réseau de formation des CCI est le 2e après celui de l’Education nationale. La CCI de Blois propose deux types de formation : la formation initiale avec des écoles comme l’ESCVL ou Etic1 et la formation permanente avec le CIMI2.

La CCI anime par ailleurs des clubs spécialisés. Shop Expert Valley, par exemple, est une émanation de la CCI qui vit aujourd’hui de façon totalement autonome, même s’il est hébergé dans nos locaux. L’idée est de fédérer des entreprises pour essayer de mettre leurs compétences en commun. Nous voulons leur faire comprendre qu’il est parfois préférable d’échanger plutôt que de se voir comme des concurrents. Si cette idée était difficilement concevable il y a 20 ans, elle se développe beaucoup aujourd’hui. Il y a aussi des clubs transversaux sur le développement durable, l’innovation, la création...Enfin, la CCI aide les entreprises à trouver des collaborateurs. Pour cela, elle organise des rendez-vous comme la Semaine de l’Industrie ou la Nuit de l’orientation pour faire découvrir les métiers des entreprises aux jeunes.

Le 12 mars dernier, Yvan Saumet avait enfilé sa casquette de président de la CCI pour accueillir le BCE dans les locaux de la chambre consulaire. L’occasion d’un entretien où, qu’il s’agisse des entreprises ou des collectivités, Yvan Saumet insiste sur le nécessaire regroupement des énergies pour renforcer l’attractivité des filières et des territoires.

> Mercredi 12 septembre 2012 : Présentation de l’équipe NM1 au Château de Blois

> Mercredi 3 octobre 2012 : « ApéroCotiz » à Plus FM

> Mercredi 31 octobre 2012 : Assemblée générale THERAE Centre Médical

> Mercredi 12 décembre 2012 : Visite d’entreprise STAL Industries

> Mercredi 13 février 2013 : Soirée thématique CCI Loir-et-Cher

> Mercredi 10 avril 2013 : Visite d’entreprise Leclerc Drive

> Mercredi 29 mai 2013 Soirée de clôture de la saison 1. ECSVL : Ecole de commerces et services du Val de Loire.

Etic : Ecole des techniques de l’image de communication2. CIMI : Centre international de maintenance industrielle.

La lettre BCEn°24 > Avril 2013

Est-ce que cela signifie qu’il y a localement un déficit de main d’œuvre ?

Il y a plutôt un problème d’adéquation entre l’offre et la demande. Il y a des métiers tech-niques où on ne trouve personne et qui risquent de disparaître. Globalement, cette situation est propre à l’industrie. Il est difficile d’encourager les jeunes à s’orienter dans cette voie. Ceci pour deux raisons : les fermetures d’usine laissent penser que les métiers de l’industrie ne sont plus des métiers d’avenir. Pourtant, les salaires y sont souvent très bons en raison du manque de main d’œuvre. Et puis, l’industrie souffre d’une mauvaise image : les jeunes s’imaginent que ce sont des métiers sales. Or, l’industrie re-présente de plus en plus des secteurs de pointe où on ne se salit pas les mains ! C’est un secteur qui doit valoriser son image.

Quelle est l’évolution du nombre d’entreprises ressortissantes de la CCI ?

Avec 10 000 entreprises, l’effectif est plutôt en hausse. Mais il s’agit d’entreprises de taille plus modeste qu’il y a 20 ans. C’est significatif d’une certaine évolution de l’activité économique qui voit les services se développer. On crée de nouveaux emplois, donc de nouvelles entreprises mais dont la taille moyenne a ten-dance à baisser.

Pour autant, est-ce que le Loir-et-Cher reste un département industriel ?

Oui. Dans les années où l’industrie a souffert en France, le Loir-et-Cher s’est maintenu. Certes l’activité a baissé, mais proportionnellement moins que dans d’autres départements. Le Loir-et-Cher est quand même le 22e département industriel de France, ce qui n’est pas rien ! Et il a des capacités pour progresser.

Comment expliquez-vous ce maintien ?

Par l’histoire du territoire, d’abord, et grâce à la grande diversité des secteurs. Il y a la méca-nique, la pharmacie, l’agroalimentaire, la cos-métique, l’aménagement de magasins... Du coup, quand une filière est en difficulté au plan national, elle n’impacte pas l’ensemble du dépar-tement.

Vous parliez de votre rôle d’aménageur, com-ment travaillez-vous avec les collectivités locales ?

Le développement économique relève de la compétence des communautés de communes et de la Région. Mais en tant qu’acteurs écono-miques, nous sommes obligés de nous en mêler. Nous devons être présents pour dire aux collec-tivités ce que nous attendons d’elles. La CCI a justement ce rôle de représentation collective. Le marketing territorial est devenu un élément très important. Nous sommes là dans notre rôle d’entrepreneurs pour les pousser à avancer quand nous sommes sensibilisés sur un sujet. A nous de leur dire : Soyez moteurs ! On n’est pas toujours entendus, mais on est écoutés ! Il y a un respect réciproque entre les personnalités politiques et les acteurs écono-miques.

Selon vous, quelles sont les grandes lignes du développement économique à mettre en œuvre dans les prochaines années ?

L’un des sujets qui nous préoccupe est la taille critique des agglomérations. Nous pensons qu’il faut que les communautés de communes se regroupent pour mettre en œuvre des projets de développement communs. C’est aberrant de mettre des moyens pour chaque collectivité qui représente 5 000 à 10 000 habitants alors qu’on pourrait investir sur des territoires de 70 000 habitants et avoir une force de frappe plus importante ! Ca n’a pas de sens de multiplier les investissements quand on peut les mutualiser. Mon autre grande préoccupation, c’est de voir qu’aujourd’hui, un certain nombre de cadres su-périeurs n’habitent pas là où ils travaillent. Que ce soit dans les entreprises ou dans les collecti-vités locales, nombreux sont les collaborateurs qui viennent tous les jours de Tours ou Orléans. Ce peut être parce que le conjoint n’a pas trouvé d’emploi en Loir-et-Cher mais aussi par manque d’attractivité culturelle ou de service. C’est le cas aussi pour les entreprises du sud du départe-ment où les salariés ne résident pas. Ici encore, une des solutions consiste à se regrouper entre collectivités pour définir un plan d’attractivité du territoire. Mais ce peut être aussi de développer des équipements. A Blois, il manque une belle salle de spectacle. Nous avons donc milité pour la salle du Jeu de Paume et nous y participons en cédant le terrain à Agglopolys. Enfin, l’attractivité du territoire peut se faire via les filières d’enseignement, comme l’intégration du réseau INSA par l’ENIVL3.

En images ADA Basket - CSP Limoges : une grande soirée !

3. ENIVL : Ecole nationale d’ingénieur du Val de Loire.

Un club qui n’est pas convivial est un club mort. La convivialité, c’est presque l’élément de définition d’un club. En tant que chef d’entreprise, on a besoin de se retrouver pour se res-sourcer, se changer la tête. Adhérer à un club devrait être écrit dans la charte du chef d’entreprise. Concernant le BCE, sa particularité, c’est sa taille. Peu de club atteignent 150 adhérents, même au-delà du Loir-et-Cher. Et ce qui m’a frappé, c’est le mélange de convivialité et de rigueur. Il y a une bonne alchimie entre les deux et une bonne structuration. C’est ce qui explique sa réussite. » »

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Un peu d’histoire...C’est en 1599 à Marseille que commence l’histoire des CCI. Quatre députés du commerce sont chargés de redonner au commerce « son état et sa splendeur ancienne ». L’idée se concrétise en 1650 avec la création de la première chambre de commerce à Marseille.

Les « Premières chambres particulières de commerce » voient le jour au début du 18e siècle, mais disparaissent dès 1791, au lendemain de la révolution.

Elles sont rétablies en 1802. En 1898, elles deviennent des établissements publics représentant « les intérêts commerciaux et industriels de leur circonscription ».

A Blois, la Chambre de commerce de Blois et de Loir-et-Cher naît en janvier 1896. L’illustre Auguste Poulain en assure la présidence.

En 1960, les chambres de commerce deviennent les chambres de commerce et d’industrie.

Mardi26 févriern’était pas un jour comme les autres à Blois, en effet le Limoges CSP, plus beau palmarès du basket français (Champion d’Europe en 1993) était en ville pour affronter l’ADA Basket en huitièmes de finale de Coupe de France. C’est donc devant une salle archicomble (1400 spectateurs dont plus de 400 partenaires) que le match s’est joué. Défaite avec les honneurs (79-92) pour l’ADA face à l’ogre limougeaud après un superbe match, intensité et spectacle étaient bel et bien au rendez vous... Retour en image !

Justement, en termes d’enseignement supé-rieur, pensez-vous qu’il faille développer des filières sur la Blaisois ?

C’est très bien de soutenir l’enseignement supé-rieur vers des filières d’avenir. Pour revenir à l’ENIVL, sans intégrer le réseau INSA, l’école n’a pas d’avenir. Il faut donc la faire évoluer vers un réseau plus puissant et plus visible. Mais attention, beaucoup de familles de disent qu’une ville universitaire, c’est bien pour les enfants. Mais les enfants, ils s’arrangent pour aller étudier loin de leurs parents ! Je pense qu’il y a d’abord besoin de renforcer les structures exis-tantes à Blois, pour les crédibiliser, plutôt que de créer d’autres filières.

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Mardi 2 avril les membres du BCE reprenaient la route pour accompagner l’équipe de l’ADA Blois Basket 41 en déplacement, destination Cognac.

Mais pour la trentaine d’entrepreneurs présents, un peu d’avance était nécessaire afin de profiter des plaisirs de la cité charentaise avant d’assister au match tant attendu.

Après un départ à l’aube, première étape chez Meukow, dans une superbe maison de Cognac située à deux pas du centre médiéval de la ville. Au programme l’indispensable visite guidée de cette maison créée en 1862 par deux frères russes, les Meukow, pour approvisionner la cour royale de Moscou en eau de vie de Cognac, avec Chai centenaires, bouteilles d’époque soufflées à la bouche, grand contenants de 200 hectolitres et bien sûr présentation des produits en boutique...

Quant à la dégustation, les membres du BCE ont pu en profiter dans le cadre d’un déjeuner servi sur place.

L’après-midi a été consacré à la saisissante visite de la tonnellerie Seguin-Moreau, au cours de laquelle les employés ont présenté leur magnifique savoir-faire pour la réalisation de tonneaux :

choix du bois, impressionnant cerclage des tonneaux au marteau, humidification et brulage... Rien n’est laissé au hasard pour que les vins et eaux de vie du monde entier s’approprient les saveurs de leur contenant en bois.

Mais le clou du spectacle intervient en fin de visite avec sous les yeux des membres du BCE la finition d’un foudre (tonneau de grande taille) de 600 hectolitres (quasiment 5 m de haut pour 4 m de diamètre) destiné à rejoindre ses acolytes au sein du Chai cathédrale de la maison Rémi Martin.

Respect du matériau, passion et savoir-faire, le BCE remercie chaleureusement l’équipe de Seguin-Moreau pour son superbe accueil.

La journée s’est donc achevée avec le match Cognac-ADA, choc entre deux équipes à égalité de points, superbe rencontre qui s’est terminée avec une victoire de l’ADA 88-86 devant des partenaires euphoriques brandissant leurs écharpes avec la vingtaine de supporters présents. Il était temps de reprendre le car pour revenir au quotidien, mais de l’avis général les retours tardifs sont toujours plus légers avec une victoire...

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Cognac et victoire !