alfred hitchcock 29 l'épouvantable épouvantail 1979

8/12/2019 Alfred Hitchcock 29 L'pouvantable pouvantail 1979

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Lpouvantable pouvantail

par Alfred HITCHCOCK

Comme les Trois jeunes dtectivesapprochaient, un cri perant vint rompre laquitude de cet aprs-midi d't.

Hannial, !o et "eter se demandrent sil'appel ne provenait pas de l'pouvantai#...$'arrive de $etitia %ad&ord, a&&ole et en

larmes, allait leur donner la rponse.ais qui perscutait $etitia( "our quelle

raison( )es vnements tran*es jetaient lasuspicion sur me Chumle+, la *ouvernante de$etitia, sur les pou !arro, les domestiques,

sur oole+, l'entomolo*iste et m/me, oui m/mesur l'irrprochale conservateur du museos+.

)ans une atmosphre insolite se tisse uneintri*ue pleine de suspens tout autour del'pouvantale pouvantail.

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ALFRED HITCHCOCK

Lpouvantablepouvantail

TEXTE FRANAIS DE CLAUDE OILIERILLUSTRATIONS DE FRANCOISE !ICHARD

HACH ETTE


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TA"LE

Un #ot $%Al&'e$ Hit()(o(* +

I, Et'an-e a-'e..ion /II, L%ento#olo-i.te 01

III, Cu'ieu2 t#oi-na-e 3+I, Une &ille bi4a''e 56

, Le. &ou'#i. 76I, Une bo#be 8 'eta'$e#ent 99

II, Une )i.toi'e te''i&iante 13III, La .alle au2 t'.o'. +:

IX, Le -uetteu' #;.t'ieu2 +6X, En


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UN OT D%ALFRED HITCHCOCK

45$6T, amateurs de mystre! Une fois de plus, j'ai leplaisir d'crire une courte prface comme introduction unenouelle aenture des Trois jeunes dtecties, ces "ardis

limiers toujours en #u$te d'insolite et d'indit%

&ans le cas prsent, les trois ar(ons c"erc"ent enir

en aide une dame en dtresse% )ntreprise mritoire s'il en

est% *ais danereuse aussi, il faut le dire% Tandis #ue nos

"ros s'efforcent de mener +ien leur tc"e, ils doient se

mesurer un sinistre pouantait #ui "ante le crpuscule et

iter le non moins sinistre +ataillon de fourmis uerrires,

#ui ne demanderait pas mieu- #ue de les dorer%

.i ous connaisse/ dj les Trois jeunes dtecties,

saute/ ite au c"apitre premier%%% .inon, permette/0moi de

ous prsenter ce remar#ua+le trio%

Hanni+al 1ones, le c"ef de file, est un ros ar(on dot

d'une mmoire encyclopdi#ue et d'un mereilleu- esprit dedduction% 2eter Crentc", son lieutenant, a des rfle-es

rapides et des muscles toute preue% Il n'apprcie pas

toujours de oir Hanni+al se lancer, t$te +aisse, dans

l'aenture% 3o+ Andy, lui, est un colier studieu-, passionnde rec"erc"es et apte mettre en place les morceau- du

pu//le le plus compli#u% .es amis l'ont +aptis 4 Arc"ies et

5ec"erc"es 7.

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6os trois "ros "a+itent 5oc7y, petite ille californienneen +ordure de l'ocan 2acifi#ue, pas trs loin de Holly8ood%

)t maintenant #ue les prsentations sont faites, lise/ itela suite%%%

ALFREDHITCHCOCK

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CHAPITRE PREMIER

BTRAN>E A>RESSION

: ;5%


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pour le compte des @ones. >l demeura assis un momentderrire son volant, respira ? &ond et lcha une nouvelleimprcation D

: isre de sort# 7"uis, un peu soula* d'avoir ainsi ehal sa contrarit, iljeta un coup d'Eil au trois *arons qui l'accompa*naient.

Hannial @ones F le neveu de ses emplo+eurs F, assis ?cGt de lui, semlait un peu secou mais sain et sau&. )errireeu, "eter Crentch et !o 5nd+ avaient suivi le conseil dupremier et s'taient cramponns tant ien que mal pour n'/tre

pas trop malmens.4 %ien de cass( 7 demanda Hans avec anit."eter et !o assurrent qu'ils taient indemnes et se

dtendirent."rudemment, les occupants de la &our*onnette mirent

alors pied ? terre pour valuer les d*ts. Hans, constern,s'aperut qu'un des pneus avant avait clat. C'tait lui la causede ce stupide accident, sur un sentier tortueu de monta*ne#

4 isricorde# lana le !avarois.


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Hans et les trois *arons re*ardrent, autour d'eu, lepa+sa*e dsol. >ls avaient quitt %ocK+ vin*t minutes plustGt, pour rpondre ? l'appel du propritaire d'un petit chalet,

situ dans les monta*nes de 4anta onica. Cet hommedsirait se darrasser du contenu de sa demeure avant deretourner vivre dans sa ville natale, dans l'>ndiana.

5prs avoir reu son coup de tlphone, l'oncle Titusn'avait pas hsit.

: Luelques-uns de ces t+pes qui vivent l?-as, sur lacolline, possdent par&ois des choses intressantes, avait-il

dclar.


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!o et "eter. "uis il avait prvenu les deu *rands!avarois. > me &audra sans doute renoncer ? acheter quoi que cesoit aujourd'hui, soupira Hannial. @'ai ide que nous allons/tre oli*s de revenir ? pied ? %ocK+. 7

$'air somre, il contempla les uissons qui. hrissaient lepa+sa*e autour de lui. 4ur la *auche, une vieille maisond*lin*ue, tie ? &lanc de colline, surplomait le chemin. )etoute vidence, personne ne l'haitait depuis elle lurette. $es&en/tres du re=-de-chausse disparaissaient sous des planchesqu'on avait cloues dessus et celles de l'ta*e n'avaient plus devitres.

: 5ucune chance de trouver un tlphone dans cetteicoque, *rommela "eter.

F H# %e*arde=# 7!o, le doi*t tendu, dsi*nait un point sur la colline, plus

haut que la vieille maison, et plus ? droite par rapport au*arons. Ceu-ci aperurent, trouant l'cran vert d'une ran*ed'eucal+ptus, la note rou*e d'une portion de toit en tuiles.

: >> + a une autre maison l?-haut, presque au sommet dela colline, ajouta !o, tout jo+eu de sa dcouverte.


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pente( @e distin*ue des &ils tlphoniques qui + aoutissent."eut-/tre quelqu'un haite-t-il l?... et si nous coupons ? traversce champ de l... 7

>> s'interrompit rusquement, l'air intri*u. : Lu'+ a-t-il(demanda !o.F Ce champ de l 7, rpondit Hannial.>l prit appui sur la arrire qui ordait le chemin et le

considra en murmurant D: Lui s'attendrait ? trouver un champ de l au milieu des

monta*nes de 4anta onica( 7

4ous le rQlant soleil d'aoQt, le l qui poussait dans lepetit champ apparaissait, haut et trs vert. $es pis dj?*on&ls se alanaient sur leurs ti*es. Tout autour, on pouvaitvoir que le sol avait t soi*neusement arros. Luelqu'uns'tait donn un mal &ou pour &aire pousser ces crales. 5l'autre etrmit du champ, on apercevait un pouvantail,perch 4ur une arrire. >l re*ardait les *arons avec des +eu&orms par deu trous trian*ulaires dcoups dans le sac entoile d'emalla*e qui composait son visa*e.

Hannial hocha la t/te D: C'est un curieu endroit, pour une *ran*e.F


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de cette colline lui &era le plus *rand ien. >l a esoind'eercice. 7

Hannial &it la *rimace. >l savait ien qu'il tait trop *ros,

mais n'aimait pas qu'on &Nt allusion ? son poids.: )e toute manire, il &aut ien que quelqu'un + aille# ditHans.

F !on, on, j'ai compris# 9 soupira Hannial.4ans trop d'a*ilit, il passa par-dessus la arrire et

commena ? traverser le champ de l dont les pis arrivaientpresque ? hauteur de sa t/te. Connaissant la valeur d'une

plantation de crales, surtout au milieu de ces collines arides,le jeune *aron n'avanait qu'avec prcaution, re*ardant ienoA il posait les pieds. 4a pro*ression n'tait pas silencieuse.4ur son passa*e, le l ruissait et lui-m/me, dj? horsd'haleine, sou&&lait ru+amment. 5u &ur et ? mesure qu'il allaitde l'avant, la pente devenait plus raide. 5 la &in, il marchapresque cour en deu.

5+ant &ait halte pour se reposer un peu, il re*arda ?travers les ti*es et aperut de nouveau l'pouvantail#. 4onvisa*e tait tourn vers lui. $a ouche du mannequin semlaitsourire... d'un sourire olique et moqueur.

: > commenait ? se redresser lorsque, soudain, une &ormenoire s'aattit sur lui, le &rappant rudement.


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Hannial roula parmi les ti*es de l, en crasant sous luiun on nomre... 5huri, il leva les +eu et aperut sona*resseur. Celui-ci, sinistre omre noire, tait a*enouill sur

lui. )'une main, il le tenait ? la : , *or*e tandis que, de l'autre,il randissait un *ros quartier de roc, haut lev, dont ils'appr/tait ? lui ro+er le crne...

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CHAPITRE II

L%ENTOOLO>ISTE

H5M>!5$ russit ? mettre un cri de dtresse D :onsieur... je vous en prie... 7

$'homme desserra aussitGt son treinte.: Luoi... Luoi... mais vous n'/tes qu'un en&ant# 7 *a+a-

t-il.In entendit le ruit de quelqu'un qui se &ra+ait un

passa*e ? travers les pis de l. )es pas ranlrent le sol et,soudain, Hannial vit, se dtachant contre le ciel, la silhouetteherculenne et rcon&ortante de Hans.

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: Pous n'aurie= pas dQ &rapper ce *aron# 7 *ronda le*rand !avarois.

4ans e&&ort apparent, il souleva l'inconnu et, l'epdiant

comme un paquet de lin*e sale, l'envo+a rouler un peu plusloin sur la pente.: Pous mriterie= que je vous rduise en chair ? saucisse#

7 ajouta-t-il d'une voi menaante.Hannial se remit lentement deout. >l s'aperut que

l'homme qui l'avait attaqu levait sur Hans des +eucli*notants. >l semlait dot d'une trs mauvaise vue. 4es

mains ttonnaient ? l'aveu*lette autour de lui, au ras du sol.: es lunettes# rclama-t-il d'une voi plaintive. @'aiperdu mes lunettes# 7

!o et "eter venaient d'arriver dans le silla*e de Hans.!o se aissa pour ramasser une paire de lunettes ? montured'caill, pourvues d'paisses lentilles *rossissantes. >l lestendit ? l'inconnu. Celui-ci se hta de les essu+er sur le devantde sa chemise avant d'en chausser son ne=. 4eulement alors, ilse releva en poussetant son pantalon de toile leue. : Luellemouche vous a piqu( demanda rudement Hans. > s'arr/ta net. 4on re*ard alla se poser sur l'pouvantail

perch sur sa arrire et qui continuait de sourire, de sonsourire olique.

: @e veu dire, se reprit-il, que... heu... nous avons eu desennuis avec des maraudeurs. >ls pitinent mon l... et medran*ent... @e crois que j'ai perdu mon

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san*-&roid en vous apercevant. @'ai pens qu'il s'a*issaitd'un rGdeur en train de *ravir la colline. 7

>> &it une pause. 4on crne luisait sous l'implacale soleil.

4es +eu ples papillotaient derrire les verres. Hannialconstata qu'il n'avait rien d'un colosse. 5 peine plus *rand quele jeune @ones, il tait eaucoup plus mince. 'emp/che qu'ilsemlait muscl et avait le teint ron= D sans doute passait-ileaucoup de temps au *rand air et prenait-il pas mald'eercice.


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&ranchirent la arrire et traversrent un petit pr pouraoutir ? la vieille *ran*e, peinte en rou*e. $eur *uide ouvritla *rande porte, donna la lumire F qui jaillit de tues

&luorescents F et invita ses visiteurs ? entrer.$e vaste timent ne contenait ni tail ni machinesa*ricoles. >l n'aritait que de lon*ues tales char*es d'untran*e quipement dispos dans un ordre par&ait. 5vantqu'Hannial ait eu le temps de mieu re*arder, son hGte leconduisit ? un ureau supportant un appareil tlphonique,dans un coin de la *ran*e.

: Oaites donc votre appel# 7 dit-il en dsi*nant letlphone ? demi en&oui sous des paperasses et des livres."endant qu'Hannial &ormait le numro de l'oncle Titus,

!o, "eter et Hans jetaient autour d'eu des re*ards pleins decuriosit. 4ur une lon*ue tale, prs de l'entre, ils aperurentplusieurs cadres en ois, de &orme carre, &erms d'un cGt parun *rilla*e trs l*er et, de l'autre, par un panneau de verre.Ces cadres taient vides.

6ne camra, monte sur un petit chariot, tait raque surl'un des cadres.

4ur une autre tale, non loin de la premire, taientdisposes de *randes jarres. !o plon*ea son re*ard ?l'intrieur de l'une d'elles et distin*ua ce qui lui parut /tre deslameau de mousse. "uis, avec un choc, il se rendit comptequ'il se trompait du tout au tout. Ce qu'il avait sous les +eu

tait une arme de &ourmis ien vivantes... des &ourmis runes,au lon*ues pattes, qui, accroches les unes au autres,&ormaient comme une chaNne.

!o, &ascin et va*uement d*oQt, resta un on moment? re*arder les insectes.

Hannial raccrocha en&in.

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: Tout est arran*# annona-t-il. $'oncle Titus doit nousrejoindre ? %ocK %im )rive d'ici une demi-heure.

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ses +eu proturants derrire les verres pais, avec soncrne chauve et son menton pointu, oole+ ressemlait lui-m/me ? une &ourmi *ante. 5mus, Hannial considra en

silence son &ront haut et lar*e, comme s'il s'attendait presque ?+ voir pousser des antennes.oole+, conscient de cet eamen silencieu, se passa la

main sur la t/te.: Lu'+ a-t-il( e suis-je sali ou tach( 7Hannial tressaillit,: Ih, non, monsieur. @e pensais ? votre livre. 4i vous n'en

connaisse= pas la &in, j'en dduis que vous n'ave= pas encoreachev, d'tudier les insectes qui se trouvent ici. Cette *ran*evous sert de laoratoire, n'est-ce pas(

F $e &lanc tout entier de cette colline est monlaoratoire, recti&ia oole+. ais, dans cette *ran*e, je melivre ? des oservations spciales. Ces cadres que vous vo+e=me servent ? tenir mes &ourmis prisonnires quand je souhaiteles photo*raphier. $a camra, au-dessus de la tale, est munied'un ojecti& *rossissant. >l + a une chamre noire dans le coin,l?-as. $es &ourmis que vous aperceve= dans les jarresproviennent d'une colonie qui vit dans la petite serre, derrirela *ran*e. )u moins... c'est l? qu'elle vit ? prsent. ais ces&ourmis peuvent dcider, ? rve chance, de se transporterautre part. @e m'attends ? ce qu'elles mi*rent d'ici peu.

F Luand elles partiront, connaNtre=-vous alors la &in de

votre livre( demanda !o.


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ressemlent eaucoup au aeilles. $a colonie entiredpend de la reine. Luand celle-ci se prpare ? pondre, elle estnorme et ne peut *ure se dplacer. $a colonie se &ie alors ?

un endroit prcis et les ouvrires partent chaque jour en qu/tede nourriture. 6ne &ois que la reine a pondu ses Eu&s etretrouv sa sveltesse, elle est de nouveau capale de sedplacer et la colonie lve le camp. $a colonie qui se trouveactuellement dans la serre a mi*r plusieurs &ois dj? depuisque je suis ici. 6ne l*ion de &ourmis *uerrires en marche estun spectacle asse= impressionnant, cro+e=-moi# 7

Hannial &rona les sourcils.: @e ne savais pas qu'il + avait des &ourmis *uerriresdans cette r*ion, dit-il. @e me rappelle avoir lu des histoirese&&ro+ales au sujet des &ourmis *uerrires d'5&rique.


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les 5&ricains re*a*nent leur villa*e, ils trouvent leursdemeures nettes de toute vermine.

F ais sur notre continent, monsieur( demanda !o.

F Ih, che= nous, les &ourmis *uerrires ne sont pasaussi &roces qu'en 5&rique# l est trs riche et trs *nreu. !ien des savants sontautoriss ? puiser dans sa ourse pour mener ? ien leurs

travau. @e &aisais quelques recherches dans la r*ion, auprintemps dernier, quand j'ai repr d'tran*es &ourmis*uerrires. @'ai vri&i qu'elles appartenaient ? une espce peucommune... tout en dplorant qu'elles &ussent sur une propritprive D celle de . %ad&ord. Celui-ci est rarement che= lui. >lpasse eaucoup de temps ? l'tran*er. ais je suis entr enrelation avec lui

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et il a eu l'etr/me ont de me permettre de m'installerici et d'utiliser la *ran*e comme laoratoire. >l a par ailleursdloqu des &onds pour me &aciliter la poursuite de mes

travau. 'est-ce pas merveilleu( 95prs avoir dpass et contourn la *ran*e, oole+s'arr/ta devant une petite serre qui, de prime aord, semlaitaandonne. $a porte *rina quand il la poussa.

: > sortit. $es *arons le suivirent. $on*eant le champ del, tous quatre redescendirent en direction de %ocK %im)rive. 5u out d'un moment, Hannial se retourna.

oole+, deout prs de la arrire prot*eant le

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champ de l, les re*ardait partir. Toujours perch surcette m/me arrire, l'pouvantai#, lui aussi, semlaitsurveiller leur dpart, avec les trian*les vides de ses +eu et le

sourire va*uement menaant de sa ouche.: Luel homme i=arre# dit "eter. >l est vraiment toqu deses &ourmis#

F Ce n'est pas tellement a qui m'intri*ue, rpliquaHannial. $e plus curieu est que ce trs srieu savant ait pume con&ondre avec un pouvantai# vivant# 7

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? %ocK+. Tout en se r*alant de *laces par&umes, ilsdiscutaient des vnements de la matine.

Hannial venait d'epliquer ? ses camarades qu'il avait

trouv un prtete pour renoncer ? son epdition mercantiledans les collines D l'oncle Titus se rendrait lui-m/me au chaletet achterait ce qui lui plairait. Luant ? lui, Hannial, ilmettrait sa liert , ? pro&it pour retourner inspecter l'tran*echamp de l et l'pouvantai#. "eter et !o n'taient *ureenthousiastes.

: Pous n'/tes donc pas curieu du tout( leur dit Hannial

d'un ton char* de reproche. Pous n'ave= pas envie dere*arder sous le ne= ce sinistre pouvantail(F >l n'a rien de sinistre, protesta "eter. Ce n'est qu'un tas

de vieu v/tements ourrs de paille.F )ans ce cas, pourquoi Charles oole+ s'ima*ine-t-

il avoir vu un pouvantail vivant sur la colline( demandaHannial. "ourquoi m'a-t-il attaqu(

F @e crois que tu es en train de tir un m+stre ? partirde rien, dclara !o. oole+ est prompt ? s'emaller, voil?tout# 7

Hannial hocha la t/te, d'un air peu convaincu.: on, mon vieu, tu te trompes. oole+ a &ait plus que

s'emaller D il tait &urieu et e&&ra+ ? la &ois. "ersonne,normalement, n'aurait &ait preuve de pareille violence contreun simple rGdeur. oole+ randissait une *rosse pierre au-

dessus de ma t/te. 4'il m'avait &rapp, il aurait pu me tuer. 7>> &it une pause et ajouta D: al*r tout, je ne pense pas que ce soit un homme

violent de nature. )s qu'il a vu qui j'tais, il s'est calm. C'estseulement quand il a cru que j'tais une : chose 7 qu'il est sortide ses *onds. %appele=-vous# >l m'a trait de : maudite chose7#


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Ce n'est pas normal. 4'il m'avait appel *arnement ou salemaraudeur, je n'+ aurais pas pr/t attention. ais : mauditechose 7# l semlait prendre plaisir ? l'motion qu'il venait deprovoquer.

: @e l'ai vu de mes +eu, dclara-t-il. @e m'appelleCocKlin, $arr+ CocKlin. @e travaille pour le compte de la4ocit 4.5.


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? leur onne marche. C'est nous qui avons pos les+stme de scurit du muse os+, au-dessus de ChaparralCan+on. 7

Hannial acquiesa du che& D: @e connais l'endroit.F


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vider sa tasse et se leva D : @e n'ai pas l'intention de&ourrer mon ne= dans des a&&aires qui ne sont pas les miennes,dclara-t-il, et peut-/tre que vous &erie= ien de suivre

mon eemple. >l + avait quelque chose d'asse= sinistre dansl'apparence de cet pouvantail. 5 votre place, jem'empresserais d'oulier toute l'histoire. 7

$es *arons ne rpondirent pas. 6n instant plus tard,CocKlin tait parti.

Hannial lana un coup d'Eil rus ? ses amis D : 5lors,mes en&ants( In laisse tomer(

F @e le voudrais ien, rpliqua &ranchement "eter.4eulement tu ne cesserais pas de me harceler. 5llons-+ donc#ais a &ait un sacr out de chemin d'ici au champ de l... 7

$es trois dtectives sortirent du ca&, prirent leursic+clettes et, ientGt, se trouvrent, pdalant avec ardeur, surla nationale cGtire, en direction du nord. >ls ne tardrent pas ?tourner dans Chaparral Can+on. 5 partir de l?, il leur &allutattaquer la colline. $a monte tait rude.

Luand ils arrivrent en&in ? l'emranchement de %ocK%im )rive, "eter, qui roulait en t/te, s'arr/ta et attendit sescamarades.

: Lu'est-ce qu'on &ait, !aal( demanda-t-il. In traversele champ de l, comme ce matin(

F on pas# @e n'ai pas envie de mettre de nouveau .oole+ en colre. ais re*arde= l?-as, ce sentier# >l traverse

la proprit %ad&ord et relie la villa ? %ocK %im )rive, enredescendant le lon* du champ de l.

F ous risquons tout autant d'irriter . oole+ en lesuivant, &it remarquer !o.


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F )u moins n'aurons-nous pas l'air de nouscacher# 7 rpliqua Hannial.

>l prit la t/te de la petite colonne et *rimpa au &lanc de

Chaparral Can+on jusqu'? l'endroit oA un troit chemin deterre s'en*a*eait dans la proprit. 6ne &ois au sommet de lacolline, les dtectives apercevraient la *ran*e qui servait delaoratoire ? l'entomolo*iste et aussi la serre oA vivaitl'e&&ra+ante colonie des &ourmis *uerrires.

Hannial leva la t/te D ils approchaient de la villa. C'taitune vaste tisse en &orme de $, avec un toit de tuiles rou*es.

)ans l'an*le &orm par les deu jama*es de l'$, on avaitinstall une piscine avec terrasse. )es pelouses soi*neusemententretenues entouraient la luueuse demeure.

5rrivs tout en haut, les trois *arons virent que, &ace ? lamaison %ad&ord, mais du cGt oppos de la route, se dressaitun autre timent, d'une architecture archaUque, et sans uneseule &en/tre. Toute en ton, semlait-il#

: $a maison os+# dit "eter. 6ne vraie curiosit#


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ils avanaient en silence. Chacun revo+ait par la penseCharles oole+, cumant de &ureur, tel qu'il leur tait apparudans la matine.

Luand ils attei*nirent les arres, ils aperurent au-dessous d'eu le champ de l et pouvantail. 5andonnantleurs vlos, ils descendirent jusqu'au mannequin &i sur laarrire et l'eaminrent de prs.

$'pouvantail n'avait pas de james# >l taitprincipalement constitu par un ton vertical clou sur laarrire. 6n second ton, &i en travers du premier, &i*uraitles ras. In avait haill cette rudimentaire armature d'unchapeau noir, d'une veste de velours &an, et d'une paire de*ants de jardina*e. $e tout, ourr de paille. Luant au visa*e,il tait &orm par un sac de toile d'emalla*e, nou au cou par

une &icelle. )eu trian*les noirs &i*uraient ses

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+eu et un trait de charon sa ouche *rimaante.: Ce truc-l? n'a jamais march# constata Hannial,

presque constern. Ce n'est pas possile# 7

6n silence toma. 4oudain, entendant un l*er ruit, les*arons se retournrent. 6ne jeune &emme se tenait derrireeu. 4ans doute avait-elle descendu ? leur suite le sentier ?partir de la ran*e d'eucal+ptus.

5u premier coup d'Eil, elle semlait sortir d'une a&&ichevantant quelque produit de lue.


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: Comment s'appelle cet homme( IA haite-t-il( 7Hannial hsita. $arr+ CocKlin travaillait pour la socit

responsale de l'installation de scurit du muse os+. Lue

penseraient ses emplo+eurs s'ils apprenaient que le jeunehomme colportait cette tran*e histoire d'pouvantail sepromenant au crpuscule sur la colline(

$a &emme s'impatientait.: > eiste el et ien unpouvantail qui marche# >l eiste# >l eiste#


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CHAPITRE I

UNE FILLE "IARRE

4T6"WO5>T4et ennu+s, les trois *arons contemplaient lajeune &emme en pleurs. >ls ne savaient que &aire. 5u out d'un

moment, elle se calma et les re*arda d'un air */n.:


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qu'il s'a*it de cet pouvantail-l?. ais il doit en eister unautre qui lui ressemle.

F Pous voule= dire qu'il pourrait avoir un jumeau(

F Lui sait(


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$etitia, on a tendance ? me croire &olle. In accuse monima*ination dr*le... 7


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sXeclama-t-elle. 4es +eu somres et vi&s se posrentsur les *arons. : ls sont connus sous le nom de... 7 $etitia %ad&ord

jeta un coup d'Eil sur le ristol qu'Hannial lui avait remis. :Iui, c'est ien cela# In les appelle $es Trois jeunesdtectives. @e suppose, ajouta-t-elle en s'adressant ?Hannial, que vous /tes Hannial @ones, le dtective enche&(

F ls nous raconteront l'histoire.!urro# Poule=-vous ajouter trois tasses, s'il vous plaNt(

F Tout de suite, madame# 7 rpondit le maNtre d'hGtel.>l disparut ? l'intrieur de la maison, suivi de sa &emme.

me Chumle+ approcha son &auteuil roulant de la tale ?th.

: 5insi, reprit-elle en s'adressant au dtectives,

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vous ave= rencontr quelqu'un qui prtend avoir vu unpouvantail se dplacer. C'est etraordinaire# 4i vous nousdonnie= les dtails( 7

Hannial prit un si*e proche de celui de la *ouvernante.: C'est e&&ectivement etraordinaire 7, commena-t-il.>l, n'eut pas le temps d'en dire davanta*e, car Charles

oole+ venait vers eu ? travers la pelouse. 5 peine &ut-ilarriv sur la terrasse que ses +eu, qui rillaient derrire ses*rosses lunettes, dardrent sur les *arons un re*ardaccusateur.

: Lue se passe-t-il donc( 7 demanda-t-il.Ce &ut $etitia %ad&ord qui rpondit, d'une voi *laciale D: Pous le vo+e=# ous nous disposions ? prendre le th.

)sire=-vous quelque chose( 7$'entomolo*iste &it un pas en avant.: Pous et votre prtendue &our*onnette en panne# 7

s'cria-t-il en s'adressant au *arons et sans se soucier lemoins du monde de $etitia et de me Chumle+. : Pousm'ave= menti# Cette panne n'tait qu'un prtete pour pntrerdans mon laoratoire et... et... 7

>> s'arr/ta, ne sachant visilement de quelle &aute accuserau juste le trio.

: "ntrer dans votre laoratoire et &aire quoi( demandaposment Hannial. ous avons pass un coup de &il, et c'esttout. "ar la suite, une intressante coUncidence nous a &ait

rencontrer un homme qui a vu un pouvantail damuler surcette colline.


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F a &oi... pour dire la vrit... j'ai distin*uquelque chose... admit ? contrecEur Charles oole+. $e soiroA j'ai appel la police F la &ois oA quelqu'un s'est introduit

par e&&raction dans mon laoratoire F, j'ai aperu du coin del'Eil quelque chose qui ressemlait ? un pouvantail.F ais vous m'ave= dit qu'il s'a*issait d'un simple

rGdeur# s'cria $etitia.F @e ne voulais pas vous inquiter, epliqua oole+.


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>l le rancha ? une prise prs de la porte, tira le &il ettendit le comin ? oole+ aprs avoir &orm le numro querclamait celui-ci. "resque aussitGt %e+nolds, shri& de %ocK+,

se trouva en li*ne.: >ci Charles oole+# annona le savant. @e vous appellede che= les %ad&ord. >l + a l? trois *arons dont les alles etvenues dans la proprit m'intri*uent. >ls sont alls re*ardermon pouvantail sous le ne= et je me demandais... si... 9

>> s'interrompit rusquement pour couter la voi ? l'autreout du &il.

: Iui, oui, reprit-il ientGt. $'un de ces *arons est asse=corpulent 7.5prs une autre pause, il re*arda Hannial du coin de

l'Eil.: Luel est votre nom( demanda-t-il.F Hannial @ones. 7oole+ parla de nouveau dans l'appareil.: C'est eact. >l s'appelle Hannial @ones. 7>> couta un moment encore, remercia le che&, puis

raccrocha.: . %e+nolds m'a char* de vous dire de ne pas

chercher les ennuis, jeunes *ens# >l *arantit par ailleurs votrepar&aite honn/tet. Celui dont il semle plutGt se m&ier, c'estmoi# 7

5u m/me instant, un hurlement leur parvint, de l'intrieur

de la maison... un cri perant, qui vous vrillait les oreilles etn'en &inissait plus.

: ;rand )ieu# s'eclama me Chumle+. C'est $etitia.Lue lui arrive-t-il encore( 7

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CHAPITRE

LES FOURIS

II$l + en a des milliers et des milliers#

F om d'un chien# 7 *rommela oole+.>l poussa la porte. )errire lui, les *arons pntrrent

dans un joli petit salon auquel &aisait suite une vaste chamre ?coucher carre, avec un norme

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lit ? aldaquin. 4ur ce lit *rouillaient des centaines de&ourmis.

oole+ s'arr/ta net ? cette vue, ne sachant trop que &aire.

4ur le palier, $etitia appela d'une voi pressante D :adame !urro# 5pporte= vite la ome insecticide# Pite#Pite#

F > + avait quelque chose de rassurant dans l'apparence deme !urro, et son accent, qui rappelait les &auour*s de$ondres, contenait une note presque jo+euse.


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peuplaient cette colline ien avant ma venue. 4i elles sesont &au&iles dans la maison...

F


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: @e crois que l'on n'a plus esoin de vos services,soupira-t-il. @'espre seulement que l'on ne me con*diera pas? mon tour et que je pourrai continuer en pai mes recherches.

$etitia met constamment les *ens ? la porte. $a moiti dutemps, elle oulie ses menaces quand sa colre est tome.ous allons ien voir si elle tlphone ? son &rre ce soir# 7

>> haussa les paules et sortit par la porte principale,char* de son alluchon de &ourmis. Hannial, !o et "etertraversrent la salle de sjour pour rejoindre la terrasse. meChumle+ s'+ trouvait toujours, occupe ? d*uster son th et

aussi sereine que si une invasion de &ourmis *uerrires taitpour elle chose courante. $es trois dtectives lui dirent que,tout compte &ait, ils n'avaient plus le temps de prendre le thavec elle. $a vieille dame eprima un re*ret poli et leur ditadieu.

$es trois amis arrivrent ? %ocK+ juste ? l'heure du dNner.>ls durent renoncer ? discuter sur-le-champ des tran*esvnements de la journe, mais se donnrent rende=-vous pourle lendemain matin, dans l'atelier d'Hannial.

Cet atelier tait un coin du ric-?-rac des @onessoi*neusement amna* entre des piles d'ojets de reut etprot* des intempries par un auvent. >l contenait une presse? imprimer qu'Hannial avait lui-m/me con&ectionne avecdi&&rentes pices dniches dans l'entrepGt de son oncle. In +trouvait *alement un tour, une scie ? ruan, un tali et ses

nomreu outils, sans parler d'un vieu mais con&ortale&auteuil ? ascule.

$e lendemain matin, Hannial tait prcisment installdans ce &auteuil, ses +eu &iant un point invisile dansl'espace, quand "eter et !o vinrent le rejoindre.

4 Tu t'interro*es au sujet de l'pouvantai#( demanda"eter.

F "as vous(

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&ourre des estioles dans son lit. >l veut que nous allionsle rejoindre le plus tGt possile. >l a demand notre numro detlphone au shri& D ce rave %e+nolds en personne.

F !ien, ien, ien# murmura Hannial.


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CHAPITRE I

UNE "O"E A RETARDEENT

I>4 d'une heure plus tard, les trois dtectives setrouvaient dans la vaste *ran*e rou*e, au &lanc de la colline%ad&ord.

Charles oole+ leur annona tout de *o, d'un airvisilement soula* D

:


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>> ne m'est plus possile de continuer ? i*norer ce ridiculepouvantail. Ce n'est plus seulement l'a&&aire de $etitia. C'estaussi la mienne. Car, cette &ois, quelqu'un s'est servi de mes

&ourmis pour la perscuter. @e ne peu pas tolrer qu'oncompromette ainsi mes recherches# 75prs un re& coup d'Eil ? son auditoire attenti&,

l'entomolo*iste poursuivit D: Ce matin, j'ai appel %e+nolds. @e lui ai racont

l'incident d'hier, avec les &ourmis. @e lui ai aussi con&i que$etitia avait aperu l'pouvantail ? plusieurs reprises. ais le

shri& a re&us de prendre tout cela au srieu. 5 son avis, il nes'a*it que d'une &arce de mauvais *oQt, dont un *amin duvoisina*e serait l'auteur. 5 l'en croire, ce serait un cas qu'ilvous conviendrait ? merveille de drouiller.

F


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suis. Tout marchait comme sur des roulettes... jusquXaujour oA $etitia est arrive. 7

!o leva le ne= de ses notes.

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peut rencontrer. >l est m/me possile que les insectesenvahissent les timents.

F Pous /tes certain que ces &ourmis sont dan*ereuses(

demanda "eter, peu rassur.F


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$etitia prit le mouchoir et s'en tamponna les paupires.: Lu'entende=-vous par : nous pr/ter leur concours 7(

demanda-t-elle. 5 quoi correspond ce : nous 7( Pous et moi(

F Certainement. e sommes-nous pas tous deuvictimes de l'pouvantai#( >l pro&ite des omres du crpusculepour vous sauter dessus et, moi, il me &rappe sur la t/te et mevole une jarre de &ourmis. @e crois que nous devons tenter demettre un terme ? ses sinistres &acties. 7

$etitia %ad&ord ravala un dernier san*lot D 4 Iui... vousave= raison. ais ces *arons... ne sont *ure que des en&ants.

F "r&rerie=-vous aller trouver un dtective priv et luiraconter qu'un pouvantail vous importune( rpliquaoole+. @'ima*ine qu'il serait enchant d'empocher votrear*ent F pour peu qu'il soit malhonn/te F tout en nelevant pas le petit doi*t pour vous aider.

F C'est vrai# soupira $etitia. >l me croirait sans doute&olle.

F @e sais, moi, que votre histoire est vridique, continuaoole+, et que vous n'/tes pas la proie de phantasmes.


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>l + avait un pouvantail install sur la arrire,eactement comme ici. @'ai voulu le voir de plus prs. @'aiescalad la arrire et... il...

F >> vous est tom dessus( acheva Hannial.F Iui. Cela me causa une peur a&&reuse. >l tait si sale#4ans doute se trouvait-il' assis sur la arrire depuis au moinsun million d'annes. >l se cassa en deu en tomant et... il taitplein d'arai*nes. )es nids entiers d'arai*nes# Ces /tes sesont mises ? courir sur ma &i*ure et dans mes cheveu. "ouah#5ujourd'hui encore, je suis malade, rien que d'+ penser#

F Hum# &it Hannial. 5insi, vous sou&&re= d'une peurmaladive des arai*nes... et des pouvantails#F "as seulement des arai*nes# recti&ia $etitia. @'ai peur

de tous les insectes. 7


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)e toute &aon, il vient trs souvent rendre visite ? meChumle+ et elle a dQ lui parler de mes peurs.

F l avait donc toute liert de mouvements. 5 mes cris,!urro et sa &emme sont sortis de la maison en courant. Trop

tard# $'pouvantail avait dj? disparu#F @e comprends que l'aventure a dQ vous ouleverser dit

"eter.F @e pense ien. @'ai eu du mal ? m'en remettre.F 5insi, rsuma Hannial, l'pouvantail connaissait

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videmment votre doule phoie. Luelqu'un de lamaisonne a pu le mettre au courant... ou encore ;erald al=.

Po+ons, parle=-moi un peu de ce monsieur... 7

$etitia tait encore toute &rissonnante.: a &oi, il n'+ a pas *rand-chose ? en dire. >l estresponsale de la collection os+ depuis &ort lon*temps. >ltait dj? l? du temps du vieu os+. >l continue ? haiter lamaison et ? s'occuper du muse. C'est tout.

F 5utrement dit, pas eaucoup 7, souli*na !o quiachevait de prendre des notes.

Hannial tourna alors vers oole+ un re*ardinterro*ateur. $'entomolo*iste secoua la t/te D: >nutile de me questionner, dit-il. @e n'ai jamais port

*rande attention ? cet homme. 7$etitia %ad&ord essa+a de se concentrer, puis + renona.: on, dcidment, je ne vois rien ? ajouter ? ce que je

vous ai dit de ;err+. @e sais qu'il a &rquent l'>nstitut des!eau-5rts ;raham ? $os 5n*eles avant de venir travaillerpour . os+. >l haite le muse m/me et diri*e les hommesqui viennent + travailler dans la journe. >l s'occupe derestaurer certains taleau de la collection de peinture etd'entretenir les autres ojets du muse. >l se char*e de &airevoir ses trsors au visiteurs. >l ne reoit ceu-ci que surrende=-vous, a&in de pouvoir leur consacrer un peu de sontemps prcieu. 4on travail est plutGt a*rale.

F 5-t-il de la &amille( demanda encore Hannial.F on. >l ne m'en a du moins jamais parl.F 6n homme solitaire# Comment occupe-t-il ses loisirs(F 5 ses moments perdus, il vient jouer au checs avec

me Chumle+. 7$es +eu de la jeune &ille se mirent soudain ? riller.

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: 5u &ait# dit-elle. ous l'attendons aujourd'hui m/mepour djeuner. me Chumle+ et lui doivent disputer unepartie. )sire=-vous le rencontrer( @e peu vous inviter ?

djeuner vous aussi( 7Hannial s'empressa d'accepter D: !onne ide# ous serons en e&&et trs heureu de lui

parler. @e crois que nous devons entrer en relation avec tousles *ens que vous vo+e= de &aon r*ulire... "arce que lapersonne qui vous perscute est trs proalement quelqu'unque vous connaisse=# 7

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CHAPITRE III

LA SALLE AUX TRESORS

$< %


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4on teint vermeil o&&rait des traces de couperose.: Permeer est un peintre merveilleu, continua-t-il avec

animation. 6n des plus *rands des maNtres hollandais# me

Chumle+ se ran*e parmi ses plus &erventes admiratrices. 'est-ce pas, ma chre amie( 7$'invalide acquiesa avec &orce.: me Chumle+ a une copie de notre Permeer,

poursuivit al=. Ce taleau s'intitule ;a femme la ros% >l at peint par un tudiant. ous permettons au artistesdsireu d'tudier les techniques des vieu maNtres de

s'installer dans la *alerie et de copier les taleau clres. >lsdoivent en demander l'autorisation ? l'avance, ien sQr, et lescopies ne doivent pas avoir les m/mes dimensions quel'ori*inal. 7

me Chumle+ intervint D: a copie du Permeer est plus *rande que le taleau

authentique, epliqua-t-elle. 5utrement, il serait di&&icile deles di&&rencier. 7

Comme le djeuner s'achevait, elle posa sa serviette sur latale et proposa au dtectives D

: Cela vous amuserait-il de venir voir ma peinture( 74ans m/me attendre de rponse, al= se leva et carta le

&auteuil roulant de la tale. "uis il le poussa dans le hall.$etitia et les *arons suivirent le mouvement jusqu'? un petitsalon dont les &en/tres donnaient sur la pelouse derrire la

maison. $e salon communiquait avec une autre pice D lachamre ? coucher de l'invalide.

: Cette chamre tait celle de ma mre, epliqua $etitia.@e l'ai toujours aime. In + est si ien, l'hiver, quand un &eu deois rQle dans la chemine#

F- @e ne m'+ sens pas ? ma place, ma chre petite,dclara la *ouvernante. >l + a une chamre vide dans

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l'aile des domestiques. @e peu &ort ien aller + haiter.F e dites donc pas de sottises# *ronda $etitia. >l n'+ a

aucune raison pour que vous dmna*ie=# 7


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la route pour *a*ner la vaste tisse sans &en/tre quiaritait les clres collections os+.

: !ien des chamres &ortes de anques, epliqua al=,

ne sont pas aussi ien d&endues que cette &orteresse. 7>> sonna ? la porte. 6n *ardien vint leur ouvrir. >ls setrouvrent alors dans un hall d'entre carr ne contenant quequelques vitrines et une tapisserie ancienne reprsentant unejeune &ille en train de lire au milieu d'un champ &leuri.

: >ci, epliqua encore al=, tout a t mis en Euvre pourealter la eaut de nos ojets d'art et assurer leur protection.

Pous ave= vu que le muse n'est perc d'aucune &en/tre. $es+stme d'alarme a t conu spcialement pour lui. )ans lajourne, nous avons des *ardiens qui surveillent les visiteurs.os claira*es supplent ? la lumire du jour et sont dispossde telle sorte qu'ils mettent nos taleau en valeur, sans lesdtriorer comme le &erait le soleil. $'humidit, elle aussi, estcontrGle. $a temprature reste la m/me vin*t-quatre heuressur vin*t-quatre. $'endroit est vraiment idal pour unconservateur de muse# 7

$?-dessus, il commena ? &aire les honneurs de sondomaine ? ses jeunes invits. 5u re=-de-chausse, les trois*arons virent des salles ornes de lamris provenant dechteau d'


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)es tales ? dessus de marre s'appu+aient au murs dupalier suprieur. )es ojets i=arres et ravissants + taienteposs.

: %e*arde= ien# 7 leur dit soudain ;erald al=. >l venaitde &aire halte devant l'une des tales et consultait sa montre. :>> est presque deu heures. %e*arde= les prismes en cristal quipendent de ces candlares. 7

Hannial, !o et "eter &irent les *ros candlaresd'ar*ent massi& qu'on leur dsi*nait. 5u m/me instant,l'horlo*e sonna l'heure... et tous les cristau &rmirent en

mettant une arienne mlodie.: Cela me ravit, avoua al=. $'vnement se produitchaque &ois que l'horlo*e sonne. In dirait que les prismes sontaccords sur elle. Ces candlares constituent une de mesrcentes acquisitions. @e les ai achets l'an dernier... avecl'approation du comit directeur, ien entendu. 9

>> entraNna les *arons dans une salle de petitesdimensions, qui contenait un ureau &aonn dans un oisequisment color, une chaise dlicatement sculpte et uneunique toile.

:


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saut l?-as quand la solitude me pse trop. Cependant, en*nral, je me plais asse= en ma propre compa*nie. 7

al= conduisit les *arons dans la salle suivante oA

taient eposs les %emrandt restaurs par ses soins D entreautres un remarquale pa+sa*e et le portrait d'une vieille&emme. "uis il leur &it visiter le reste de la *alerie, salle aprssalle. 5u passa*e, les dtectives admirrent des toiles de%uens, de Pan )+cK et d'autres *rands maNtres, ainsi que desEuvres rosses par des artistes moins connus.

6ne demi-heure s'coula encore avant que al= annont

que la visite tait termine. Tous descendirent alors l'escalieret *a*nrent la porte d'entre. $es *ardiens n'taient plus dansle hall. 5ussi al= &erma-t-il lui-m/me la lourde porte derrirelui. "uis, suivi des *arons, il traversa la route pour rejoindrela villa %ad&ord.

Comme ils en approchaient, un cri perant vint rompre laquitude de cet aprs-midi d't. 6n cri ai*u, qui n'en &inissaitpas.

: 5llons, on# Poil? que a recommence# 7 *rommela"eter.


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CHAPITRE I$

LE >UETTEUR STBRIEUX

"


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4 $etitia# ordonna d'une voi sche me Chumle+.


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F Pous ave= ien &ait, !urro approuva, meChumle+ d'une voi lasse.

F 6ne tarentule# s'eclama oole+. @e comprends que

$etitia ait eu peur# In ne peut vraiment pas la lmer. @en'aimerais *ure voir une tarentule se promener sur mes piedsnus.


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al= dvisa*ea le jeune *aron. : "ense=-vous que lescraintes de $etitia aient une ase relle( demanda-t-il d'un tonsurpris.

F Cela se pourrait 7, rpondit, vasivement le che& des)tectives. "uis, jetant un coup d'Eil ? sa montre. :Trois heures lar*ement passes# >l est *rand temps derentrer ? %ocK+.

F %evene= quand vous voudre=# dit me Chumle+.F erci eaucoup.


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Hannial en haussant les paules. $es tarentules ne sontpas des arai*nes ecessivement rares dans cette r*ion. aisla prsence de celle-ci semle asse= ien s'inscrire dans la

srie de perscutions dont est victime $etitia. 7>> se &i*ea rusquement dans le sentier qu'ils suivaient etdressa l'oreille. 6n ruissement venait de se produire sur sa*auche.

: >> + a quelqu'un dans le champ de l, murmura le *ros*aron dans un sou&&le.

F 5llons voir# 7 jeta "eter en &onant droit vers le coin

suspect.$e ruissement se mua aussitGt en un ruit de &uite Dquelqu'un dtalait ? toutes james ? travers le champ. $esdtectives s'lancrent ? la poursuite du &u*iti&, mais, avantd'avoir pu le rejoindre, ils entendirent dmarrer une voiture surle chemin en contreas. Luand en&in ils douchrent ? leurtour en terrain dcouvert, ce &ut pour voir une invraisemlale*uimarde s'loi*ner en ptaradant en direction de ChaparralCan+on.

: OlQte et re&lQte# 7 s'cria "eter, &urieu.!o s'immoilisa, essa+ant de dchi&&rer le numro

minralo*ique de la voiture. alheureusement, ce &ut choseimpossile, tant le vhicule soulevait de poussire sur sonpassa*e.

: $e m+stre s'paissit# 7 lana Hannial tout essou&&l.

4a &i*ure, en sueur et rou*ie par l'e&&ort, trahissait unevive ecitation.

: Poil? du moins un nouveau morceau pour notre pu==le,dclara-t-il. @'tais pr/t ? parier que l'auteur des perscutionsque suit $etitia se trouvait dans son entoura*e. aintenant, ilsemle que quelqu'un de l'etrieur soit impliqu dans ce quise passe ici#

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F Tu crois que nous venons de donner la chasse ?l'pouvantail( demanda !o.

F @e n'en sais rien, mon vieu. ais le comportement

de cet intrus est louche. "ourquoi s'est-il d&il ainsi(F >l s'a*it peut-/tre d'un *osse en train de marauder(su**ra "eter.

F "eu proale, rpondit Hannial. Tu oulies qu'il aune voiture. 7

$e che& des )tectives leva les +eu sur la vieille araqueen .planches qui se dressait non loin de la proprit des

%ad&ord. $a cour de devant tait prsentement envahie par lesmauvaises heres. 6n criteau ? peine dchi&&rale portait lesmots : 5 vendre 7.

: $a voiture tait certainement *are ici, dclaraHannial en indiquant le sentier conduisant ? la maisonaandonne. otre inconnu n'aurait pas pu

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laisser son vhicule dans le chemin sans ostruer lepassa*e et si*naler ainsi sa prsence. 7

>> escalada la arrire qui prot*eait le champ de l et se

diri*ea vers la araque. 4es camarades le suivirent.5insi que le che& des )tectives s'en tait dout, lavoiture avait ien stationn l? D une tache d'huile toute &raNchel'indiquait.

Hannial re*arda la villa %ad&ord, au-dessus de lui. >l setrouvait su&&isamment loi*n d'elle pour que le rideaud'eucal+ptus ne lui en cacht pas la vue. >l pouvait en outre

apercevoir une onne partie de la *ran*e-laoratoire.: 4i je voulais surveiller la maison des %ad&ord, dit-il, ouje m'en approcherais carrment de trs prs, ou je*rimperais plus haut ? partir d'ici... 7 !o dsi*na du doi*t les&en/tres suprieures de la araque, qu'aucune planche ne&ermait. : Tu veu dire... l?-haut( F !ien sQr, mon vieu# 7

$es trois dtectives eurent tGt &ait de trouver la porte dederrire.


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CHAPITRE $

EN@UTE

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rensei*nement concernant le domaine des sciences, il se&aisait un plaisir de les aider.

$'emplo+e de la rception tait trs jeune. l n'en savait *ure plus lon* sur les &ourmis*uerrires que lorsqu'il avait pass le seuil de la iliothque.$es eposs du docteur oole+ taient horrilementtechniques et ourrs de termes scienti&iquesincomprhensiles. ais, en un sens, ils taient asse=rvlateurs.


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accompa*ne d'une rve notice io*raphique. oole+tait ien un vritale entomolo*iste#

"eter prit des notes sur un calepin qu'il avait eu soin

d'apporter. Charles oole+ avait rapidement acquis sesdiplGmes, couronns par celui de docteur en entomolo*ie. 4onepdition ? "anama avait eu lieu trois ans plus tGt. CGt vieprive, sa io*raphie mentionnait qu'il tait cliataire.

"eter rapporta les deu ouquins au ureau de larception.

: Pous ave= trouv ce que vous cherchie=( demanda

l'emplo+e.F 4Qr# a&&irma "eter avec aplom.F @e l'aurais pari. 6n jour, j'ai &euillet les

ouvra*es de . oole+. Ce que cet homme i*nore sur les&ourmis se rduit pratiquement ? rien. 6n vrai puits de science.5h# In peut dire qu'il est plein de son sujet. 4ave=-vous qu'il&ait des cours ici depuis deu ans, ien qu'il soit actuellementen con*. 4es lves l'adorent. >ls le surnomment 4 la&ourmi humaine 7.

F $a &ourmi humaine( rpta "eter. C'est vrai qu'ilressemle un peu lui-m/me ? l'une de ces estioles. 7

$a jeune &ille eut un l*er rire, puis reprit son srieu.: @e n'aurais pas dQ /tre aussi indiscrte. $e pro&esseur

est peut-/tre de vos amis(F "as eactement. ais je l'ai rencontr rcemment

dans les monta*nes de 4anta onica. 4'il a aandonnprovisoirement sa chaire, c'est pour se livrer ? des recherchespersonnelles.

F >l est d'un naturel plutGt sauva*e et se tient ? l'cartdes *ens, le plus possile. 4eules les &ourmis l'intressent. @esuis tonne que vous a+e= pu vous entretenir avec lui.

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F >l m'a parl un peu de ses travau, epliqua "eter,soucieu de : coller 7 ? son personna*e d'tudiant srieu. $esujet m'a sduit et j'ai dcid d'tudier de plus prs les &ourmis

*uerrires a&in d'crire un papier pour la rentre. 4avie=-vousqu'on trouvait des estioles de cette espce ici m/me, enCali&ornie(

F Iui, je l'ai entendu dire. C'est une chance pour .oole+, pas vrai( 5insi, il ne sera pas oli* de courir audiale pour les rencontrer# 7

"eter s'e&&ora d'otenir de la jeune &ille quelques

rensei*nements supplmentaires sur l'entomolo*iste, mais ellen'avait plus rien ? dire. 5ussi prit-il ientGt con* d'elle aprsl'avoir remercie.

>l se retrouva dehors, au on soleil d't, avec ses notesdans la poche. >l tait content d'avoir ien tenu son rGle mais,en m/me temps, un peu du. >l ne rapportait rien de neu& surCharles oole+, sinon le &ait que l'homme qu'il connaissaitn'tait pas un imposteur.

"endant ce temps, Hannial ne restait pas inacti&. 5 cetteminute m/me il se htait le lon* d'une avenue de !everl+Hills. 6n peu plus tGt, ce matin-l?, il avait tlphon ? $etitia%ad&ord pour lui demander le nom de l'a*ence de placementqui avait adress les !urro ? me Chumle+.

: @e crois, avait rpondu $etitia, qu'il s'a*it de l'a*ence!arKer et "hillips. In peut lui &aire con&iance D ma mre

connaissait ien les deu associs. me Chumle+ a recours ?eu chaque &ois qu'elle est en panne de domestiques. )ois-jelui demander des prcisions(

F 4urtout pas# e sou&&le= mot ? personne de mon coupde &il, je vous prie. 7

$?-dessus, Hannial avait pass ses plus eau haits etsaut dans le us de !everl+ Hills.

BJ


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$'a*ence !arKer et "hillips occupait deu vastes picesamna*es avec *oQt, au second ta*e d'un immeulecommercial de )oneh+ )rive. )ans le premier ureau trGnait

une dame au cheveu lanc-leut et au teint ros.: Iui( &it-elle quand Hannial entra.F @e m'appelle Hannial @ones, epliqua celui-ci. @e

cherche un emploi et...F 5h, mon )ieu# soupira la dame.F Ih, je sais ien que je suis jeune, dit vivement

Hannial. ais je suis intelli*ent et ien dcid ? travailler

dur. @e pourrais me rendre trs utile dans une *rande maison.@e sais netto+er et rparer les ojets les plus divers et s'il + a unchien ? promener... 7

$a dame au cheveu lancs se mit ? rire.: Cela &ait plaisir, dit-elle, de voir tant de talents runis

che= un si jeune homme. alheureusement, les *ens qui ontune vaste demeure pr&rent en*a*er des adultes. "ourquoi nechercherie=-vous pas un emploi de livreur( 7

$e visa*e d'Hannial s'allon*ea ostensilement.: @'avais espr quelque chose de mieu# soupira-t-il.

!urro m'avait dit que vous pourrie= me procurer un ontravail.

F !urro( rpta la &emme.F Iui. >l est maNtre d'hGtel che= les %ad&ord. 7

$'emplo+e &it pivoter son &auteuil, &ouilla dans un

classeur et en tira une &iche. 5prs + avoir jet un coupd'Eil, elle sourit D

: 5h, oui# !urro# $'ancien domestique de $ord5rmiston. ous l'avons plac, ainsi que sa &emme, sur lademande de me Chumle+. 6n ecellent serviteur.

F @'ai des r&rences, dclara Hannial avec vivacit.!urro m'a dit que vous demandie= des r&rences et

que vous les contrGlie= avec soin.

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@'ai pens ? tenter ma chance auprs de votre a*encequand il m'a parl de la onne place que vous lui avie=procure.

F C'est un peu di&&rent, n'est-ce pas( 5llons, revene=dans quelques annes. "eut-/tre aurons-nous un emploiintressant ? vous proposer. 7

Hannial la remercia et prit con*, un peu du. !urroavait t le maNtre d'hGtel d'un nole an*lais. In ne le vo+ait*ure dans le rGle d'un pouvantail &ourrant des &ourmis dansle lit de ses emplo+eurs...

Tandis qu'Hannial *rimpait avec di&&icult dansl'autous ond qui devait le ramener ? %ocK+, !o taitencore occup ? mener ? ien la mission dont on l'avaitchar*.

"our commencer, il tait parti en m/me tempsqu'Hannial pour !everl+ Hills. ais il tait descendu du usquelques arr/ts plus tGt, juste en &ace de l'>nstitut ;raham. !oavait dj? entendu parler de cette cole qui avait &orm deremarquales artistes. >l monta vivement les marches duperron et poussa la lourde porte de ron=e.

$e jeune *aron se retrouva alors dans un immense hallsur lequel ouvrait, ? droite et ? *auche, une srie de portes.)ans l'air &lottait une odeur analo*ue ? celle que l'on respiraitau muse os+ D une odeur de peinture.

: Pous cherche= quelqu'un, mon *aron( 7 6n jeune

homme en lue-jean, transportant un marchepied, venait desortir de l'une des pices latrales.

: Heu... &it !o, surpris, oui... je cherche mon cousin. 7"uis il se ren&ro*na, mcontent de lui-m/me. 5saplace,

Hannial n'aurait ni hsit ni *a+. >l aurait parl d'un ton&erme et assur.

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"renant une pro&onde inspiration, !o redressa lespaules et epliqua D

: on cousin est tudiant ici. @e l'ai perdu de vue quelque

temps et j'i*nore son adresse actuelle. 5ussi ai-je penspouvoir me rensei*ner ? l'>nstitut. 7Poil? qui tait mieu. >l se sentit asse= &ier de son petit

discours.: !ien sQr, rpondit le jeune homme. $e secrtariat est au

second ta*e. Pous n'ave= qu'? monter. 7!o remercia son in&ormateur, *rimpa l'escalier au &ond

du hall et trouva le ureau indiqu. "our l'instant, il n'+ avaitpersonne derrire les di&&rents *uichets, ? l'eception d'unaru en train de compulser des &iches.

: 4alut, mon *aron# Pous dsire=(F !onjour, monsieur. @'ai un parent qui &rquentait jadis

cet >nstitut. $e cousin *ermain de mon pre. >l s'appelle ;eraldal=. @e suis de passa*e ? $os 5n*eles et, sur les conseils dema mre, j'en ai pro&it pour &aire un saut jusqu'ici.alheureusement, impossile de trouver le nom de moncousin dans l'annuaire. , ,

F al=( murmura l'emplo+. a &oi, oui. >l a ttudiant ici, mais cela &ait un on out de temps. @e crois qu'?prsent il est conservateur du muse

os+. 7 ...!o demeura impassile, comme s il n avait jamais

entendu parler du muse en question. $e aru alla &ouillerdans un classeur.

: Iui, c'est ien a# $e muse os+ se trouve au &lancd'une des collines qui dominent %ocK+. 'essa+e= pas d'+ allertout seul. Pous vous perdrie=. $e numro du tlphone setrouve dans l'annuaire. $e plus simple est d'appeler votrecousin qui vous indiquera le mo+en le plus pratique pour le

rejoindre ou qui vous rejoindra lui-m/me. >l vous conduira

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alors au muse dont il vous &era certainement leshonneurs. @'espre que vous apprcie= les vieu maNtres.

F Pous voule= dire... les peintures( demanda !o.

F Iui. )es toiles si*nes %emrandt, Pan )+cKPermeer... $a *alerie os+ ren&erme des trsors.F Cela me plaira certainement eaucoup, assura !o.

6n conservateur de muse est un personna*e important, n'est-ce pas(... @e veu dire... mes parents vont /tre contentsd'apprendre que le cousin ;err+ occupe un poste de choi. 7

$e aru hocha la t/te D

: Potre cousin a une ecellente situation, assura-t-il.Pous pouve= toujours dire a ? vos parents "eut-/tre cela lessatis&era-t-il... 7

>> hocha la t/te. !o perut une rticence dans sesparoles.

: In dirait qu'? votre avis il aurait pu mieu &aire(F Cela dpend du point de vue oA l'on se place.F Comment cela(F


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choses dsa*rales. 5u &ait... est-il d'un naturelaimale(

F l a le sens des convenances. @e le connais asse=pour ima*iner qu'il se donnera un ou deu jours de con* a&inde vous &aire visiter )isne+land. Ce n'est pas trs ori*inal,mais l'ori*inalit n'est pas son &ort. 4on immense talent lui-m/me n'a jamais t ori*inal. >l s'entend mieu ? reproduirequ'? crer. 4ave=-vous qu'il peut imiter ? la per&ection

n'importe quel *rand peintre( 7$'homme hocha la t/te D: ai je avarde, je avarde# @'voque des souvenirs...


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temps ? $os 5n*eles. l choisit un corn prs de la &en/tre et, ien cal pourle trajet le lon* de la cGte, &it le point sur son enqu/te...Po+ons, qu'avait-il appris sur al=( Lue l'individu avaiteaucoup de talent, qu'il n'tait *ure prodi*ue de con&idenceset sacri&iait l'art ? la scurit. Ces dtails ne &aisaient quecomplter le personna*e. ;erald al= tait eactement ce.

qu'il semlait /tre D un conservateur de museeceptionnellement comptent.5rchives et %echerches poussa un soupir. >l n'avait

dnich aucun nouveau &ait pr/tant ? soupons. >l se demandasi "eter et Hannial avaient eu plus de chance que lui.5utrement, il &audrait reconsidrer le prolme.


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CHAPITRE $I

L%B!OUANTAIL ATTA@UE

: L6


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et !o avaient pass l'aprs-midi ? epdier des corveset ? comparer leurs notes. 4itGt aprs le repas du soir, ilss'taient rendus ? la proprit %ad&ord pour parler avec leur

client. oole+, qu'ils avaient trouv dans son laoratoire,ra*it violemment au rcit des dmarches e&&ectues par "eter? son sujet Hannial entreprit de le calmer.

: @e comprends ce que vous ressente=, monsieur oole+,dit-il *entiment, mais reconnaisse= que c'est notre devoir dedouter... et de vri&ier nos in&ormations. 5u point oA nous ensommes, il semle que personne, dans l'entoura*e de $etitia

%ad&ord, n'ait intr/t a la perscuter. >l nous &aut doncchercher ailleurs. Cette cruelle perscution n'a apparemmentaucun moti&.


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l'ar*ent, sans /tre contraints au maria*e. Luant aujeunes *ens sincres, je crois qu'ils se sont vite lasss d'une&iance pareille. >l est pratiquement impossile de vivre auprs

d'une &ille aussi capricieuse que $etitia. 7Hannial hocha la t/te.: IA est-elle maintenant(F 5 !everl+ Hills, mais pas pour lon*temps. Hier soir,

elle a &ini par se calmer et par se laisser convaincre quel'arai*ne s'tait trouve sur sa route par hasard. meChumle+ l'a ensuite persuade d'aller passer quelques jours ?

!everl+ Hills pour se distraire un peu.


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In entendit un ruit de &uite du cGt des eucal+ptus. "uisce &ut le silence.

: "eter# appela !o d'une voi an*oisse. "eter# Sa va( 7

"eter se releva avec di&&icult, tout en &rottant son &rontmeurtri.: Sa va, oui... >l ne m'a pas &rapp trop &ort. @e... je n'ai

pas russi ? l'carter de son chemin.F Cette maudite chose aurait pu vous tuer# s'eclama

oole+.F >... il avait une &au# 6ne &au... comme la ort en

personne# >l voulait me couper la t/te#F Ih# 4Qrement pas, mademoiselle $etitia# protesta

!urro.

F 4i# 4i# "uisque je vous le dis... 7 Hannial, "eter et!o pntrrent ? leur tour dans le hall.

: $'pouvantail tait ien arm d'une &au, con&irma leche& des )tectives. ous l'avons tous vu#

F


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l traversala route. C'tait ;erald al=.

: Lue se passe-t-il( demanda-t-il en s'approchant de laterrasse claire.


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avec sa &au. $'un de nous aurait &ort ien pu /tre tu#7$e crne chauve de l'entomolo*iste luisait. 4es +eu

*louleu semlaient vouloir jaillir hors de leurs orites. "lus

que jamais il ressemlait ? une &ourmi super-intelli*ente.)u as de la colline monta soudain le ruit de sirnes.: 5h# Poil? la police# soupira me !urro avec

soula*ement. @e me demandais s'ils allaient venir. $'o&&icierauquel j'ai parl ne semlait *ure enthousiaste ? l'ide decourir aprs un pouvantait.

F @e parie que le shri& %e+nolds s'est dran* en

personne, dit Hannial d'un ton morne.


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CHAPITRE $II

>UET NOCTURNE

$


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che= eu et de ne plus penser ? l'pouvantai#.ais, ? son tour, %e+nolds aurait &ort ien pu deviner

qu'Hannial^ "eter et !o ne tiendraient aucun compte de ses

recommandations et n'entendaient pas aandonner l'a&&airequ'ils s'taient char*s de dm/ler.: 4eulement, &it remarquer Hannial ? ses camarades, il

nous &audra /tre etr/mement prudents. $e che& de la policerisque de devenir mchant s'il nous rencontre de nouveau che=les %ad&ord.

F Ih, tu peu /tre tranquille# riposta "eter en

&rissonnant. 5prs ce qui nous est arriv hier soir, je serai plusprudent que jamais.F $etitia ecepte, tu as t la principale victime de

l'pouvantail, &it remarquer !o. l + a de quoi secouermoins sensile qu'elle. 4i ses ner&s craquent pour de on,personne ne pourra l'en lmer. 7

>nstall ? son ureau, dans la caravane-L.;., le che& des)tectives tirait sur sa lvre in&rieure, si*ne d'intenser&leion.

: ous avons tous vu distinctement l'pouvantail la nuit

dernire, reprit-il. ous pouvons dj? liminer des suspects.oole+ tait avec nous. me !urro a dclar avoir aperule mannequin amulant par la &en/tre. 4on mari et meChumle+ sont accourus au cris de $etitia. >l ne nous resteplus que ;erald al=.

F Iui, dit !o. >l pourrait &ort ien avoir tenu le rGle del'pouvantail. 5prs avoir laiss sa voiture au as de la pente,

sur le chemin, il avait le temps de

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F ous recommencerons demain.F


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"eter couta plus attentivement. $a route de ChaparralCan+on tait relativement &rquente. $a voiture, qui venait dela route cGtire, pouvait &ort ien *a*ner le sommet de la

colline pour redescendre ensuite vers la valle de 4anOernando, de l'autre cGt.ais si elle allait tourner dans %ocK %im )rive($e r+thme du moteur se modi&ia quand le conducteur

chan*ea de vitesse. "eter ne pouvait plus s'+ tromper D levhicule venait ien dans sa direction. >l perut le *rincementd'amortisseurs &ati*us qui protestaient ? leur manire. "uis il

vit la lumire des phares. $a voiture se rapprochait de plus enplus.6n instant encore et la lumire des phares parut clairer

jusqu'au &ond de la cachette de "eter, tandis que la *uimardecahotait sur le chemin de terre pour s'arr/ter en&in prs de lamaison en ruine. $e conducteur coupa le contact et mit le &rein? main qui *rina a&&reusement ? son tour.

$a portire s'ouvrit. 6n homme sauta ? terre. )'un pastranquille, il se diri*ea dans l'omre vers l'arrire de laaraque. "eter l'entendit ouvrir une porte. Luelques secondesplus tard, une lueur rilla entre les planches disjointes des&en/tres.

$'inconnu monta directement au second ta*e. "eterentendait l'cho de ses pas sur les marches de ois. Toujoursau ruit, il comprit que l'homme s'approchait des &en/tres

donnant sur le derrire de la maison."eter, dans sa cachette, s'tira jusqu'? ce qu'il pQt voir les

&en/tres en question... celles d'oA on apercevait la villa%ad&ord. Tout d'aord, les ouvertures ne lui parurent que destrous d'omre. "uis une allumette en&lamme claira l'uned'elles, laissant entrevoir

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taient, de toute vidence, destins ? netto+er une piscine.$e *uetteur post dans la vieille araque n'tait autre quel'homme char* de l'entretien d'une piscine D peut-/tre celle

des %ad&ord("eter s'adressa ? lui-m/me un sourire ironique. $es Troisjeunes dtectives s'taient donn eaucoup de mal pourenqu/ter sur les !urro, ;erald al= et m/me Charlesoole+, leur propre client. ais ils n'avaient pas accord uneseule pense ? ces autres &amiliers de la maison %ad&ord D lesjardiniers et l'homme de la piscine. "eut-/tre l'un d'entre eu

avait-il un srieu moti& de haine contre $etitia. "eut-/tres'tait-elle montre hautaine et impatiente( Iu peut-/tre, toutsimplement, le propritaire de la *uimarde tait-il un hommeai*ri par la vie, qui prenait plaisir ? &aire sou&&rir les autres(

: 4i seulement, son*ea "eter, je pouvais mettre la mainsur la d&roque de l'pouvantail# Ce serait une preuve, cela# 7

4oudain, il se raidit. on, il ne se trompait pas# $evhicule ou*eait sous lui#

: OlQte# >l ne manquait plus que a# 7)'un *este dsespr, sans m/me r&lchir, "eter s'tira

par-dessus la anquette de devant et empoi*na le &rein ? main.>l s'tait desserr, et ne rpondit pas au e&&orts &rntiques de"eter qui tentait de le serrer de nouveau. $e jeune *aron seraattit sur le volant, essa+ant de diri*er tant ien que mal lavoiture qui roulait de plus en plus vite en direction de %ocK

%im )rive. >l russit m/me ? se couler sur le si*e duconducteur. 4on pied crasa alors la pdale du &rein.


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CHAPITRE $III

HANNI"AL A DES ENNUIS

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$a silhouette de !urro, install dans un &auteuil, justedevant le poste, s'indiquait en omre chinoise.

Hannial avana de quelques pas. 5 prsent, par la

&en/tre du petit salon de me Chumle+, il pouvait, voir celle-ci et ;erald al= occups ? jouer au checs. 5 un certainmoment, al= sourit, dplaa une pice et dit quelque chose ?sa partenaire. me Chumle+ &it la *rimace D de toutevidence, la partie ne se droulait pas ? son avanta*e.

Hannial en eut con&irmation un instant plus tard endevinant les mots :


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la chamre de la *ouvernante s'ouvrait une porte d'oApartait un troit sentier aoutissant ? l'alle centrale. Hannialsupposa que cette porte tait utilise par les jardiniers et les

livreurs.$e jeune *aron continua ? lon*er la maison, dpassa le*ara*e multiplaces et rejoi*nit la *rande alle, d'oA, coupant ?travers la pelouse, il *a*na la terrasse.

5+ant oucl la oucle, Hannial se trouva de nouveaudevant la partie de la maison rserve au serviteurs. me!urro &rottait toujours son vier tandis que son mari

continuait ? re*arder le match de ase-all qui se droulait surle petit cran. $e che& des )tectives alla se poster derrireune norme plante en pot. $es *randes &en/tres de la salle desjour taient ouvertes. >nstalls de part et d'autre d'une tale ?jeu, $etitia %ad&ord et Charles oole+ disputaient une partiede cartes. $e crne chauve de l'entomolo*iste rillait d'une&aon presque a*ressive.

;erald al= entra soudain dans la pice. Cette &ois, sesparoles parvinrent avec nettet ? Hannial.

: 5lors# In dirait que vous ave= enterr la hache de*uerre( 7

oole+ rpondit sans lever les +eu de ses cartes D: ous sommes solidaires pour a&&ronter un ennemi

commun.F Pous ave= raison#


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par sa terrile &au, Charles oole+ avait ju* on deprendre de srieuses mesures de protection.

$'pouvantail laissa chapper une sorte de *ro*nement.

$a scne, dans ce cadre nocturne, avait quelque chose d'irrelet aussi d'asse= terri&iant. al*r lui, Hannial esquissa unmouvement de recul.

"uis il reprit son san*-&roid et avana de nouveau."ar malheur, il posa le pied sur un ojet rond F sans

doute un caillou F qui roula. Hannial sentit sa cheville setordre sous lui. >l toma, crasant avec ruit un petit uisson

dessch.$'pouvantail se retourna. >l aperut le che& des dtectiveset se rua sur lui. Hannial eut juste le temps de se prot*er la&i*ure de ses ras et de rouler de cGt. )j?, poussant un crisauva*e, l'pouvantail avait ondi#

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CHAPITRE $I

LES FOURIS DBOREUSES

H5>!5$ se raidit, dans l'attente du coup &atal qui nepouvait manquer de suivre. $es chaussures de l'pouvantail&rapprent le sol, juste ? cGt de sa t/te. ais la terri&iante

crature continua ? ondir en avant, dans un *rand &roissementde ranches et de &euilles mortes, pour disparaNtre ientGtparmi les eucal+ptus. Hannial se retrouva seul.

4eul et indemne#6n peu secou toute&ois, il se mit deout et ramassa le

alKie-talKie qui lui avait chapp. >l en pressa le outon.

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: "eter# !o# lana-t-il d'une voi &rmissanted'ecitation. $'pouvantail tait ici. @e l'ai vu. 'entende=-vous( 7

>l lcha le outon. In entendit un l*er : clic 7 puis lavoi de !o rpondit.: IA es-tu, !aal(F "rs du ouquet d'eucal+ptus. @e crois que

l'pouvantail est remont vers la villa. 76n nouveau : clic 7 se &it entendre. Cette &ois, c'tait

"eter qui parlait.

:


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"our /tre prudent, Hannial &ut prudent# 5ussi silencieuqu'une omre, il s'en&ona dans le osquet d'eucal+ptus ens'e&&orant de se mettre par la pense ? la place de

l'pouvantail. IA celui-ci avait-il choisi de chercher re&u*e encas d'alerte( )ans quel endroit avait-il pu se cacher pourchapper ? d'ventuels poursuivants(

Hannial s'arr/ta pour tendre l'oreille et n'entendit rien,sinon le chant des ci*ales. >l se trouvait ? prsent en orduredes arres et apercevait la *rande maison sur la colline. $es&en/tres donnant sur la terrasse taient ouvertes et claires. 5

l'intrieur, les haitants de la villa poursuivaient leursoccupations D ils jouaient au cartes et re*ardaient desphoto*raphies. ais quelque part au &lanc de la colline,prot* par l'oscurit, le sinistre mannequin vivant se terrait.

$e champ de l s'tendait derrire Hannial qui tenta del'oulier. Ce n'est pas dans cette direction qu'avait &uil'pouvantail. $e che& des )tectives avait l'impression qu'ils'tait prcipit vers l'espace dcouvert, derrire la villa.

Hannial repartit donc de ce cGt, en jetant constammentdes coups d'Eil ? droite et ? *auche. %ien ne ou*eait sur lapelouse oscure, derrire la maison.


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vers le pavillon, le mannequin anim l'attaque-rait-il( Iuien s'esquiverait-il pour *a*ner %ocK %im )rive( Iu encoreavait-il trouv quelque autre ari au milieu des uissons

alentour($entement, Hannial se mit en marche, en direction de lapetite maison. >l s'approcha tout doucement du porche, puisdcida soudain que toute prcaution s'a&&irmait inutile. 4il'pouvantail tait dj? ? l'intrieur du pavillon, il l'avaitcertainement entendu venir.

Hannial &rappa alors ? la porte comme s'il venait rendre

visite ? l'entomolo*iste.: onsieur oole+( appela-t-il. C'est moi, Hannial@ones# 7

>> &rappa de nouveau. "uis, avisant un heurtoir, il lemania avec &orce. Ih, stupeur# $a porte n'tait m/me pascorrectement &erme. 5 l'instant m/me oA le heurtoirretomait, elle tourna sur ses *onds. $e cEur co*nant trs &ort,Hannial poussa le attant.

"uis il attendit. Comme rien ne se produisait, il se mit ?parler tout haut D

: "uisqu'il n'est pas l?, je vais lui laisser un mot. 7


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"ersonne encore dans la penderie derrire la porte. $epavillon tait sans m+stre.

4atis&ait de son inspection, Hannial tourna les talons

pour re*a*ner la salle de sjour. ais alors, son san* se *laadans ses veines et il s'arr/ta net. >l se rappelait rusquement lesdescriptions ima*es de Charles oole+ ? propos des &ourmis*uerrires.

$'entomolo*iste les avait dpeintes coulant comme unlon* &leuve, envahissant les demeures haites et dvorant toutsur leur passa*e.

: >ma*ine= un peu# 7 avait-il dit.Hannial n'avait pas esoin de &aire appel ? sonima*ination. >l vo+ait, de ses +eu... 6ne vritale coule desredoutales insectes en train de passer le seuil. >l + en avait desmilliers et des milliers, marchant en ataillons serrs sur leplancher ou *rimpant au meules. 6ne chaise tait dj?entirement couverte d'une sorte de manteau vivant constitupar les estioles.

)e nouveau, Hannial se remmora certaines paroles deoole+ D

: Ces &ourmis sont capales de dvorer tout /tre vivant 7"uis, pour se donner du coura*e, il s'cria tout haut D: Luelle asurdit# Ces &ourmis ne sont pas aussi &roces

que leurs cousines d'5&rique# 74oudain, il se rappela que les &ourmis tudies par

l'entomolo*iste sur la colline taient d'une espce nouvelle,peut-/tre des mutantes.

oole+ lui-m/me savait peu de chose ? leur sujet.Hannial eut la rutale vision des &ourmis *uerrires *rouillantsur son corps, chacune arrachant un minuscule lameau dechair, re&, le dvorant tout vi&.

Oaisant demi-tour, le che& des )tectives se prcipita

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vers la &en/tre de la chamre ? coucher et tenta del'ouvrir.


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CHAPITRE $

LETITIA CRA@UE UNE ALLUETTE

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4autant sur l'un des lits, il tira vivement ? lui l'to&&e&leurie qui le recouvrait, a&in qu'elle ne toucht plus le sol.

: "eter# !o# hurla-t-il encore dans son appareil. Pite#

Pite# 7$'invasion des insectes prenait des proportions tra*iques.$e pauvre Hannial n'en menait pas lar*e.

4oudain, il entendit quelqu'un courir au dehors. "uis lavoi de Charles oole+ lui parvint D

: )ieu tout-puissant# s'criait l'entomolo*iste.F !aal# appela de son cGt la voi de !o. IA es-tu(

F )ans la chamre ? coucher# hurla Hannial.)p/che=-vous# 7>> entendit presque aussitGt une troisime voi D celle de

me !urro pestant contre les i*noles insectes. "uis !urroordonna ? sa &emme de se retirer. 5u m/me instant, quelqu'unco*na ? la &en/tre de la chamre ? coucher.

Hannial cessa de surveiller l'approche des &ourmis pourse tourner de ce cGt. >l vit alors "eter qui le re*ardait ? traversles arreau. !o, ? cGt de lui, tentait dj? de repousser leattant de la &en/tre.

:


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dj? le lon* des pieds du lit. Cependant, le planchern'tait pas compltement couvert par les envahisseuses.Hannial mania sa ome avec ardeur, diri*eant le jet

insecticide sur le sol, prs de lui.' "uis il mit pied ? terre,crasant les &ourmis sous ses pas. 6n &risson de d*oQt leparcourut mais il continua ? asper*er ? la ronde. 6n coup deome, un pas en avant. 6n autre coup de ome, un autrepas. >l &init par marcher sur des clats de verre.

: $e verrou maintenant# marmonna-t-il. IA diale est-il(7

!urro le rensei*na D: lcommandait la *rille encastre. 6n dclic. $e cadre mtalliques'carta. !urro, aid de oole+, tirrent ? eu les arreau,puis &orcrent la &en/tre.

6n instant plus tard, Hannial se retrouva sain et sau& ?cGt d'eu, sur l'here. me !urro se mit ? s'a*iter autour delui, *loussant comme une *rosse poule qui aurait retrouv sonpoussin.

ais Charles oole+, &ascin, ne pouvait dtourner sonre*ard des &ourmis. 5 prsent, leur &lot avait sumer* le litqui avait servi de re&u*e provisoire ? Hannial.

C'est ? cette minute prcise que $etitia %ad&ord arriva en

courant. $es lumires du pavillon permirent ? Hannial devoir distinctement son visa*e^ il tait convuls d'horreur. $ajeune &ille tenait ? la main une nourrice, rou*e et carre.

$e che& des )tectives devina aussitGt de quoi ils'a*issait.


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F %ecule=-vous# cria-t-elle en retour. e m'approche=pas# 7

4a voi virait de haine meurtrire. l ondit en avant, mais trop tard. $etitia avait dj?

craqu une allumette qu'elle lana dans le pavillon.In entendit une eplosion. "uis la porte d'entre et le

porche prirent &eu. !ientGt, tout le pavillon &ut la proie des&lammes.

: Pous vo+e=# s'cria $etitia triomphante. @'en suisvenue ? out# @'en avais asse=# @e ne pouvais plus les sou&&rir.7

5prs quoi elle &it demi-tour pour re*a*ner la villa.

%ient&t' tout (e "avi((on )ut (a "roiedes )(ammes.

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CHAPITRE $I

NUIT D%B!OUANTB

: 4i 4


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n'tais rest assomm que l'espace de quelques secondeset que, revenu ? toi, tu avais vu l'homme courir aprs savoiture...

F Iui. >l l'a rejointe alors qu'elle allait verser dans le&oss. >l a russi ? redresser le volant et ? arr/ter ce mauditvhicule.


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$etitia accepta avec un sourire.: @e veu ien. C'est trs *entil ? vous.


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F


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entendirent peu aprs les eclamations cordiales de me!urro. "uis $etitia et elle montrent ? l'ta*e.

Hannial s'approcha d'une des &en/tres en &aade. >l vit

une *rosse !uicK noire s'loi*ner vers Chaparral Can+on.: Poil? !urro qui part au march# dit-il. Il conduitlentement et avec prudence. 9

!o rejoi*nit ses camarades dans le hall.: me Chumle+ s'est assoupie aprs avoir pris un cachet

contre ses douleurs 7, epliqua-t-il. "uis, l'air son*eur, ilajouta D : C'est i=arre. @uste avant que je roule son &auteuil

dans sa chamre et que je l'aide ? s'tendre sur son lit, elle m'aparl de l'authentique Permeer du muse.


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CHAPITRE $II

!INCES?

454 plus attendre, les trois dtectives passrent ?l'action. $e plus silencieusement possile, pour ne pas

rveiller les dormeuses ou attirer l'attention de me !urro,ils eplorrent les lieu, ouvrant tiroirs et placards etinspectant les ta*res.

$a cuisine et les pices lui &aisant suite ne leur &ournirentaucun indice sur l'identit de l'pouvantail#. %ien dans l'o&&ice,dans le petit salon et les chamres des domestiques# $espenderies contenaient ce qu'on pouvait s'attendre ? + trouver.

ulle part

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il n'+ avait trace d'un sac trou de deu trian*les ou d'uneveste doule de paille.

: @e me demande pourquoi nous &ouillons ces pices, &it

remarquer !o. ous savons ien que les !urro sontinnocents#F >l ne &aut rien n*li*er, rpliqua le che& des

dtectives. 4ait-on jamais# 5 prsent, visitons le sous-sol# 7$e sous-sol de l'immense villa se divisait en plu-sieur

caves. >l + avait l? un chais plein de onnes outeilles, la sallede la chaudire, un *arde-man*er et un atelier. 5prs en avoir

&ait l'inspection, Hannial entraNna ses camarades dans lapartie situe juste au-dessous de la chamre ? coucher de meChumle+, l? oA une porte &aisait communiquer le sous-solavec l'etrieur. $a porte en question s'ouvrait sur l? pelouse etle sol de la cave, ? cet endroit, tait presque de plain-pied avecl'etrieur.

: %e*arde=# 7 dit soudain Hannial dans un sou&&le. )udoi*t il dsi*nait des traces de roue sur le ciment. :$'pouvantail a pouss sa rouette ? partir d'ici... une rouette? la :roue cercle de caoutchouc.


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&roide, en somme# 4ans doute tait-elle aondamment*arnie autre&ois, quand toute la &amille %ad&ord haitait ici.Ces *ens-l? avaient les mo+ens d'accumuler d'aondantes

provisions... presque de quoi soutenir un si*e. 7Hannial acquiesa machinalement. l arorait u

alfred hitchcock 29 l'épouvantable épouvantail 1979

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