alfred hitchcock 05 le chinois qui verdissait 1965

5/28/2018 Alfred Hitchcock 05 Le Chinois Qui Verdissait 1965

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LE CHINOIS QUI VERDISSAIT

par Alfred HITCHCOCK

D'ETRANGES manifestations, apparemmentsurnaturelles, mettent en moi la police de Rocky

!eureusement il en faut da"anta#e pourimpressionner les Trois $eunes Dtecti"es %!anni&al, eter et (o& )ls passent immdiatement* l'action, &ien dcids * rsoudre cette curieuseni#me

+ais, sur leur cemin, ils "ont trou"er plusd'un o&stacle et, en particulier, un e-traordinaire.inois de 1/0 ans r rien n'est plus redouta&leu'un "ieu- .inois ui "erdit de col3re, surtoutlorsue ce mystrieu- personna#e passe sa "ie *

a"aler des perles ma#iuesRien ne saurait arr4ter les Trois $eunesDtecti"es )ls ont de l'audace * re"endre et plusd'un tour dans leur sac 5e .inois ui "erditpourrait &ien en "oir de co6tes les couleurs7

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DU MME AUTEUR

Liste des volumes en version frn!ise

Les titres

1 :uatre +yst3res ;Alfred !itccock


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AL"RED HITCHCOC#

LE CHINOISQUI VERDISSAIT

TE$TE "RAN%AIS DE TATIANA&ELLINIILLUSTRATIONS DE 'ACQUES (OIR'ER)

HACH ETTE*+,

B


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T-le

AHERT)SSE+ENT AF 5E.TEFR

) 5e fantLme urle 11)) Fne con"ocation ur#ente 28

))) 5a cam&re secr3te 8/)H +essa#e inattendu 9/

H Nou"elle apparition 9H) 5a situation se corse B/H)) Dductions d'!anni&al 0C

H))) Holeur 7 )M 5a fuite M risonniers 1/0

M) Fne fortune dans un crane 110M)) +onsieur on 129

M))) +a#ie des perles ma#iues 182M)H Fne #ra"e dcision 191MH !anni&al fait des r"lations 1C2

MH) 5e crane de l


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AVERTISSEMENT AU LECTEUR

SANSa$oir l)intention de semer la pani/ue0 1e croistout de m2me de$oir $ous a$ertir /ue $ous 2tes e3pos4s

5 rencontrer dans ce $olume0 outre le Chinois dont il est

/uestion dans le titre0 un fant6me $ert7#t ce n)est pas tout8

ous aure9 4galement des d4m2l4s a$ec un collier

de perles magi/ues0 a$ec un petit chien dont le r6le

consiste 5 ne rien faire0 et pas mal d)autres 4l4ments

in/ui4tants /u)il serait trop long de citer ici7

:e $ais donc me contenter de $ous pr4senter0

comme 1e le leur ai promis0 les Trois 1eunes d4tecti$es7


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Ils ha,itent la $ille de *o;!y0 non loin deHolly&ood7 .o, Andy et Peter Crentch demeurent a$ec

leurs parents< Hanni,al -:ones a 4t4 recueilli par sononcle Titus et sa tante Mathilda0 /ui sont propri4taires

d)un entrep6t de ,ric-5-,rac super,ement ,aptis4 le

Paradis de la .rocante7

Au c=ur de ce ,ric-5-,rac se trou$e une roulottehors d)4tat de rouler /ue les 1eunes gar;ons ont

transform4e en P7 C7 > elle comprend un ,ureau a$ect4l4phone0 machine 5 4crire0 amplificateur0

magn4tophone et documentation0 un petit la,oratoire et

une cham,re noire pour les tra$au3 de photographie7

Tout cet 4/uipement pro$ient du ,ric-5-,rac< il a 4t4

remis en 4tat de fonctionnement par les soins

d)Hanni,al et de ses amis7

A$ec l)aide de Konrad et de Hans0 deu3 g4ants,londs employ4s comme ou$riers par son oncle0

Hanni,al a amoncel4 autour de la roulotte une telle

/uantit4 d)o,1ets h4t4roclites /ue son P7 C7 est de$enu

in$isi,le de l)e3t4rieur< les adultes en ont ou,li4 1us/u)5

l?e3istence0 et il n)est accessi,le au3 Trois 1eunes

d4tecti$es /ue par des passages connus d)eu3 seuls7%es moyens de transport dont ils disposent sont le@

sui$ants >

,icyclette@ Etei#nons nos torces et "oyonssi rien ne &ou#e P

Toutes les torces s'tei#nirent 5e salon fut plon#dans les tn3&res Fn soupJon de clair de lune tom&aitsur le paruet par les autes croises au- "itres sales

O Re#arde@7 P aleta uelu'un5es ommes se tourn3rent "ers la porte par lauelle

ils taient entrs uelues instants plus tLt % unesilouette umaine, &rumeuse et "erdtre, se tenait l*,

"acillant sur place, comme un flocon de &rouillardO 5e fantLme 7 cucota une "oi- teinte .'est le"ieu- +atias Hert

Allume@ les torces7 commanda le cef(raue@=les sur le pnom3ne7 P

)l n'a"ait pas ace" de parler ue la silouette"erdtre #lissait le lon# du mur et disparaissait par la

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porte 5es trois rayons lumineu- ui Iaillirent soudainn'encadr3rent ue le "ide

O $'aimerais 4tre * di- kilom3tres d'ici, murmura

eter * l'oreille de (o&

.'tait pro&a&lement le reflet d'un pare d'auto,dit un des adultes Hene@ "oir ce ui se passe dans le"esti&ule P

Dans le "esti&ule, il ne se passait rien :uelu


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#lissa de marce en marce et disparut dans lestn3&res du premier ta#e

O Sui"ons=le7 cria l'omme ui a"ait pris lecommandement .'est uelu'un ui nous fait unefarce7P

4le=m4le, tous ces messieurs se Iet3rent * la

poursuite du fantLme :uand ils arri"3rent en aut del'escalier, ils ne trou"3rent rien

$'ai une ide, fit (o&, raisonnant comme !anni&all'aurait certainement fait s'il a"ait t l* )l y a tant de

poussi3re sur le plancer ue le farceur, si c'en est un, as6rement laiss des traces Nous pourrions les sui"re

$uste7 fit l'omme au petit cien Eclairons leplancer, l* oQ nous n'a"ons pas marc P

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5es faisceau- lumineu- furent &raus sur le sol % lapoussi3re n'y manuait pas, mais elle tait intacte

O Alors par oQ est=il pass> P demanda uelu


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Re#ardons d'a&ord s'il y a des traces @0proposa(o&

Deu- pinceau- de lumi3re fouill3rent l'o&scurit O

as de traces de pas7 dclara l'omme * la "oi- de&asse Notre farceur flotte dans l'air

E &ien, poursui"ons=le7 P dcida le cef du#roupe

Sui"i de ses compa#nons, il descendit le couloir etarri"a * l'endroit oQ le fantLme a"ait disparu Fn

corridor trans"ersal d&oucait l* Deu- portes,lar#ement ou"ertes, donnaient sur le corridorn tei#nit de nou"eau:uelues instants se pass3rent, puis la silouette

"erte reparut par l'une des deu- portes Elle descendit lecorridor Iusu'au &out enfin, lentement, elle s'estompa

O n dirait, murmura (o&, u'elle est passe *tra"ers la muraille P

)l n'y a"ait touIours pas de traces de passa#e dans lapoussi3re

AussitLt u'on leur eut tlpon, l'inspecteurReynolds et ses policiers "inrent enu4ter, mais ils netrou"3rent personne de cac dans le manoir, m4me pasun animal &less

5'inspecteur Reynolds tait un omme srieu- uin'a"ait Iamais rencontr de fantLme au cours de sacarri3re polici3re En consuence, il ne tenaitnullement * se ridiculiser en rendant compte * ses

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suprieurs des "nements de la nuit tels u'ils luia"aient t relats

r l'inspecteur Reynolds n'a"ait #u3re le coi-

Non seulement uit tmoins di#nes de foi a"aient "u lefantLme apr3s a"oir entendu un cri indescripti&le, maisencore d'autres indications furent recueillies au cours dela m4me nuit %

le #ardien d'un entrepLt si#nala unesilouette &rumeuse et "erdtre pr3s de l'entre

d'un an#ar une dame tlpona * la police pour direu'elle a"ait t r"eille par un #missementtran#e et u'elle a"ait distin#u un personna#e "4tude "ert sur sa terrasse le personna#e a"aitdisparu d3s u'elle a"ait allum l'lectricit

deu- routiers dclar3rent a"oir aperJu unfantLme tourner autour de leur camion pendant

u'ils cassaient la cro6te dans un relais ou"ert denuit

)l y eut &ien pis7eu a"ant l'au&e, deu- policiers en patrouille

remaru3rent des mou"ements confus dans le cimeti3re

de Rocky )ls appel3rent le commissariat, et l'inspecteurReynolds se prcipita sur place, en personne )l entradans le cimeti3re et "it, de ses propres yeu-, unesilouette "erdtre dresse pr3s d'un monumentfunraire 5orsue le policier s'approca, le fantLmesem&la disparatre sous terre

5'inspecteur alluma sa torce lectriue et lutl'inscription ui fi#urait sur le monument %

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.)=GUT+AT!)AS HERT

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CHAPITRE II

UNE CONVOCATION UR7ENTE

8 A AAAAAAAAHHHHHHHHH9 :.'tait de nou"eau le O cri du fantLme P ui se

faisait entendre +ais, cette fois=ci, il n'effraya personne% il pro"enait du ma#ntopone sur leuel (o& l'a"ait

enre#istr5es trois Ieunes dtecti"es se trou"aient dans leur . secret, * l'intrieur de la roulotte du aradis de la(rocante, et ils coutaient l'enre#istrement ralis la"eille

O )l n'y a pas d'autres cris, (a&al, dclara (o& )l y aseulement la con"ersation des ommes ui taient l* $en'ai coup u'au moment oQ nous sommes tous rentrsdans la maison P

.ependant, !anni&al tint * couter l'enre#istrementIusu'* la fin uis, tei#nant le ma#ntopone, il sepinJa la l3"re infrieure, si#ne indiuant u'il

rflcissait profondmentO .e cri, prononJa=t=il, me parat produit par une#or#e umaine )l sem&le a"oir t profr par unomme d#rin#olant d'un escalier et cessant finalementde urler parce u'il n'a plus de souffle

rcisment 7 s'cria (o& Remarue ue c'estIustement ce ui s'est pass % le "ieu- +atias Hert est

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tom& de l'escalier et s'est rompu le cou En tom&ant, ilest &ien possi&le u'il ait cri

Stop7 inter"int eter Tout cela s'est pass il y

a cinuante ans )l y a &elle lurette ue le "ieu-+atias ne crie plus

eut=4tre ue ce ue "ous a"e@ entendu estl'co temporel d'un cri "pouss il y a un demi=si3cle,dit !anni&al ui aimait * s'e-primer en termes plutLtli"resues

! l*7 l*7 fit eter Des cris "ieu- decinuante ans et u'on entend encore, Ie n'aime pas Ja (o&, c'est toi notre arci"iste et notre

croniueur % "eu-=tu me donner un compte rendudtaill de tout ce ui est arri"> demanda !anni&al

E &ien, rpondit (o& en aspirant &eaucoupd'air, I'a"ais entendu dire ue le manoir de la familleHert allait 4tre dmoli $'ai pens ue Ie pourrais crireun article l*=dessus pour le Iournal du lyce, et I'aidcid d'aller le "isiter a"ec eter Nous a"ons pris lema#ntopone pour ue Ie puisse dicter mesimpressions au lieu de les noter

O Nous tions arri"s depuis cin minutes en"ironlorsue la lune s'est le"e 5'atmosp3re tait plutLtsinistre et puis nous a"ons entendu le premier cri, ce uin'tait pas fait pour nous rassurer +al#r cela, nousa"ons remis le ma#ntopone en marce, en esprantue le fantLme crierait une seconde fois % c'est ce ui aeu lieu 5e cri sur la &ande est le deu-i3me ue nousa"ons entendu

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Tr3s &ien, fit !anni&al Tu commences *ra#ir comme un "rai dtecti"e Apr3s> P

(o& raconta la rencontre a"ec les ommes ui

remontaient l'alle et tous les incidents ui s'taientdrouls dans la maison

O Remarue % pas de traces de pas, prcisa eter .om&ien d'ommes ont "u l'apparition en

m4me temps ue "ous> demanda !anni&al Si-, dit eter

Sept, rectifia (o& Non, si-, I'en suis s6r, Ie les ai compts,insista eter 5e #rand, l'omme * la "oi- de

&asse, celui ui a"ait un cien, celui ui portait deslunettes et deu- autres

Tu as peut=4tre raison, reconnut (o& $e les airecompts trois fois, mais c'tait uand tout lemonde se dplaJait * l'intrieur $'en ai trou" si- unefois et sept deu- fois

.ela n'a pro&a&lement pas d'importance,remarua !anni&al, ou&liant pour une fois sa r3#le d'or %O Dans un myst3re, ce sont les dtails ui comptent le

plus P Dis=moi maintenant ce ue tu sais del'istoire de cette maison E &ien, fit (o&, Ie n'en sais pas #rand=cose7

Apr3s la disparition du fantLme, les ommes se sontscinds en deu- #roupes les uns sont partis, les autresont appel la police, ui a d6 arri"er un peu plus tard,car, ce matin, tous les Iournau- ne parlent ue de notrefantLme )ls racontent aussi l'istoire de la maison, ce

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ui est eureu-, tant donn ue Ie n'ai rien pu trou"er* son suIet * la &i&liot3ue

O D'apr3s les Iournau-, le manoir a t construit il y

a soi-ante ou soi-ante=di- ans par +atias Hert, uitait capitaine au lon# cours et faisait du commerce a"ecles .inois .'tait, sem&le=t=il, un personna#eredouta&le et plutLt ni#matiue n croit u'il a eu desennuis en .ine en tout cas, il a d6 re"enir

prcipitamment en Amriue il ramenait sa Ieune

femme, une princesse cinoise d'une #rande &eaut 5esuns disent u'il crai#nait la "en#eance d'une no&lefamille cinoise, peut=4tre celle de sa femme les autres,u'il s'tait simplement uerell a"ec sa &elle=sVur uia&itait San Krancisco :uoi u'il en soit, il est "enu

s'installer ici, dans cette r#ion ui, * l'poue,tait presue sau"a#e

O )) a "cu ici a"ec ma#nificence, entour d'une&ande de domestiues orientau- Sou"ent il s'a&illaitd'une lon#ue ro&e "erte, * la 'faJon des no&les+andcous our se ra"itailler, il faisait "enir des

pro"isions, une fois par semaine, de 5os An#eles Fn

Iour, le conducteur de la carrette au ra"itaillement atrou" le manoir "ide et +atias Hert au pied del'escalier, le cou rompu

O 5a police est "enue Elle a conclu ue +atiass'tait eni"r, u'il tait tom& de l'escalier, et ue sesdomestiues a"aient fui, crai#nant d'4tre accuss safemme, elle aussi, a"ait disparu W

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O )) sem&le ue tout ce monde se soit rfu#i * SanKrancisco, dans le uartier cinois

O .'est la &elle=sVur ui a finalement rit de la

fortune de +atias A"ec l'ar#ent, elle s'est acet uneentreprise "iticole du cLt de San Krancisco, dans la"alle du Herdant +ais elle a refus de "endre lemanoir ou de l'a&iter % elle l'a laiss tel uel Enfin, elleest morte * son tour, et sa fille, +lle 5ydia Hert, a"endu le manoir * un entrepreneur ui a commenc de

le faire dmolir pour construire des maisons modernes *la placeO Hoil* tout, patron

Tr3s &ien e-pos, arci"iste7 approu"a!anni&al Hoyons maintenant les Iournau- P

)) tala sur son &ureau le Iournal local, un uotidien

de 5os An#eles et un autre de San Krancisco 5eIournal local tait seul * annoncer les

"nements de la nuit en mancette, mais les autresleur consacraient aussi une place considra&le, ettitraient en termes dramatiues %

UN "ANT.ME HURLEUR TERRORISE ROC#;

UN "ANT.ME VERT S1


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Dans un style umoristiue, les Iournalistesracontaient ensuite ce ui s'tait pass, sans mentionnertoutefois un dtail fort inuitant, * sa"oir ue

l'inspecteur Reynolds lui=m4me et deu- de ses ommesa"aient eu- aussi aperJu le fantLme A cela, riend'tonnant % les policiers n'a"aient eu #arde de se "anterd'une e-prience ui pr4tait au ridicule

O%es 'ou$elles de *oc!y affirment ue le fantLmea t si#nal pr3s d'un entrepLt, sur une terrasse, * cLt

d'un relais routier n croirait u'il a cerc un autrerefu#e, maintenant ue sa maison est en dmolition,constata le dtecti"e en cef

.'est Ja7 railla eter )l faisait pro&a&lement del'auto=stop

Et pouruoi pas> demanda !anni&al )l estpossi&le ue, dans certaines circonstances, les fantLmes

se "oient contraints de recourir au- moyens detransport ordinairement d"olus au- umains

Toi, tu parlerais comme tout le monde, onarri"erait peut=4tre * comprendre ce ue tu racontes7rpliua eter

Toute l'affaire me sem&le tr3s mystrieuse,

remarua !anni&al, et tant ue de nou"eau-faits@Fne "oi- de stentor l'interrompit .'tait celle de sa

tante +atilda, ui menait le aradis d la (rocante * la&a#uette %

O (o& Andy 7 tonnait=elle Ton p3re "eut te "oir )l"eut aussi "oir eter .'est ur#ent P

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CHAPITRE III

LA CHAM&RE SECR=TE

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5'FN ARXS 5'AFTRE, les trois #arJons se Iet3rent

dans le lar#e tuyau ui, par le moyen d'une trappe,a&outissait * leur . .'tait le passa#e u'ilsempruntaient le plus sou"ent, si &ien ue, pour faciliterla reptation, ils l'a"aient #arni de "ieu- tapis

Souples comme des an#uilles, ils mer#3rent dutunnel dans leur atelier de &ricola#e et se trou"3rent un

instant plus tard * ciel ou"ert, de"ant le &ureau duaradis

+atilda $ones les attendait l* Fn omme de autetaille, la moustace &rune et les yeu- ptillants demalice, se tenait pr3s d'elle % c'tait le p3re de (o&

O Dp4ce=toi, dit=il * son fils 5'inspecteurReynolds "eut te "oir Toi aussi, eter P

eter se sentit parta# entre une "a#ue inuitude etle sentiment de sa propre importance !anni&al inter"int%

O uis=Ie "enir aussi, monsieur> Apr3s tout, noustrois, nous faisons uipe

Si tu "eu-, rpondit + Andy en souriant Fn#arJon de plus ou de moins ne can#era pas #rand=cose +ais presse@="ous un peu 5'inspecteur nousattend dans sa "oiture pour nous emmener uelue

part@En effet, la #rosse "oiture noire et &lance

stationnait de"ant la #rille 5'inspecteur Reynolds, un

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#ros omme en passe de de"enir cau"e, tait au "olant)l ne paraissait pas prcisment d'umeur rIouie

O Dp4cons=nous un peu, (ill, dit=il * + Andy

Hous "ous rappele@ ce ue Ie "ous ai demand % de ladiscrtion7 Hous 4tes un "oisin, un cic type, Ie comptesur "ous

Et "ous a"e@ raison, rpondit le p3re de (o&Dites donc, pendant ue "ous nous conduise@ au manoirHert, mon fils pourrait peut=4tre "ous raconter ce

u'il a o&ser" ier soir> (onne ide, fit le policier Has=y, fiston.ertains des messieurs ui y taient aussi

m'ont dI* d&it leur istoire % d&ite la tienne PEn coutant le rcit de (o&, Reynolds ne cessa de

se mordiller les l3"resO E oui 7 reconnut=il .'est &ien ce u'ils ont "u Et

pourtant, mal#r le nom&re des tmoi#na#esconcordants, Ie continuerai touIours * penser u'il estimpossi&le ue les coses se soient passes ainsiSeulement P

)) s'interrompit, mais + Andy, ui tait un

e-cellent Iournaliste, de"ina ce ue le policier a"ait tsur le point de direO Sam, murmura=t=il, ou Ie me trompe fort, ou "ous

a"e@ "u le fantLme "ous=m4me .'est e-act, a"oua Reynolds a"ec un #ros

soupir Au cimeti3re De&out pr3s du monument de+atias Hert Et fi#ure@="ous ue, pendant ue Ie le

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re#ardais, ce maudit fantLme est littralement rentrsous terre 7 P

eter, (o& et !anni&al trem&laient presue de

sure-citation + Andy remarua a"ec fle#me %O Tr3s &ien, Sam $e "ais en faire un article pour la

presse du soir A 7 certainement pas 7 e-plosa l'inspecteur

.onsidre@ ue Ie ne "ous ai rien dit Et "ous, les#arJons I'a"ais ou&li ue "ous tie@ l* , motus,

ein> Nous serons muets comme la tom&e, monsieurl'inspecteur, promit !anni&al

(ref, reprit le policier, cet pou"antail "erdtre at "u par % deu- camionneurs une dame

un "eilleur de nuit moi=m4me et mes deu-ommes les deu- #arJons

.ela fait neuf, Sam, fit Andy Neuf, plus les si- ommes ui ont "isit le

manoir :uin@e personnes apparemment normalesaffirment a"oir "u un fantLme7

= +onsieur l'inspecteur, demanda !anni&al, y a"ait=il si- ou sept ommes dans le manoir> eter et (o& ne

sont pas d'accord entre eu- $e n'en sais rien, #rommela Reynolds :uatred'entre eu- se sont prsents pour raconter les"nements Trois ont affirm ue le #roupe comportaitsi- personnes le dernier en a compt sept $e n'ai pas pumettre la main sur les autres % Ie suppose u'ils"oulaient "iter la pu&licit De toute faJon, nousa"ons uin@e ou sei@e tmoins % ils n'ont pas pu a"oir

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la &erlue, tous7 $'aimerais ue ce soit une farce mais lemoyen de croire * une farce uand I'ai moi=m4me,de mes yeu-, "u le fantLme disparatre dans son

tom&eau> @5a "oiture entrait dI* dans une alle om&ra#e et

recou"erte de mau"aises er&es Tout au &out, on "oyaitle manoir Hert, ui conser"ait son allure maIestueuse

&ien ue l'une des ailes f6t * moiti dmolie Deu-a#ents de police montaient la #arde de"ant la porte un

omme en complet marron pitinait aupr3s d'eu-O Encore un Iournaliste, Ie parieP, #ro#na Reynoldsen descendant de "oiture

5'inconnu "int * sa rencontre )l a"ait la "oi-a#ra&le et le d&it rapide

O )nspecteur, dit=il, Ie "ous attendais ouruoi "osommes refusent=ils de me laisser entrer dans la maisonde ma cliente>

Hotre cliente> s'tonna Reynolds :ui 4tes="ous, d'a&ord>

$e m'appelle !arold .arlson, et Ie suis * la foisun cousin loi#n et l'a"ocat de +lle 5ydia Hert, la

propritaire l#ale, dont Ie reprsente les intr4ts D3s

ue I'ai lu les Iournau- du matin, I'ai pris l'a"ion * SanKrancisco et Ie suis arri" ici $'ai lou une "oiture *l'aroport pour "enir "oir ce ui se passait .etteistoire me parat compl3tement dlirante

A ui le dites="ous7 #rommela Reynolds+onsieur .arlson, Ie suis rudement content de "ousrencontrer Si "ous n'tie@ pas "enu, Ie "ous aurais

pro&a&lement con"ou +es ommes sont l* pour

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loi#ner les curieu- +ais maintenant nous allons entreret "isiter les lieu- $'ai a"ec moi deu- #arJons ui ontt tmoins des faits et ils "ous montreront les endroits

oQ le pnom3nea eu lieu PApr3s a"oir prsent ses compa#nons, l'inspecteur

entra le premier dans la maison, laissant les deu-policiers de #arde A l'intrieur, dans les "astes sallesmal claires, l'impression d'tran#et de la nuit

derni3re persistait (o& et eter indiu3rent *l'inspecteur oQ ils s'taient tenus et oQ la silouette"erdtre a"ait apparu

.e fut eter ui #ra"it le premier l'escalierO .'est (o& ui a eu l'ide de cercer des

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traces de pas, prcisa=t=il, mais il n'y en a"ait pas +on #arJon, Ie te flicite pour cette &onne

ide, dit + Andy en tapant sur l'paule de son fils

5e fantLme a sui"i ce couloir, poursui"iteter, et a tra"ers ce mur uis il a disparu

Tra"ers le mur, tra"ers le mur @0 &ou#onnaReynolds, en se plantant de"ant ce ui lui paraissait *lui un o&stacle insurmonta&le

!arold .arlson secoua la t4te

O $e n'y comprends rien, a"oua=t=il E"idemment ona touIours prtendu ue cette maison tait ante ourma part, Ie n'y ai Iamais cru +ais maintenant, Ie nesais plus

+onsieur .arlson, demanda le policier, sa"e@="ous ce u'il y a derri3re ce mur>

as la moindre ide, rpondit l'autre :ue"oule@="ous u'il y ait>

.'est ce ue nous allons "oir, fit Reynolds EtIe suis ra"i ue nous puissions mener nos in"esti#ationsen "otre prsence .e matin, l'un des dmolisseursui arracaient les pltres recou"rant l'e-trieur a "uuelue cose )l a cess son tra"ail et il m'a tlpon

)l a "u uelue cose> :ue "oule@="ous dire>demanda .arlson, le sourcil fronc )l ne le sait pas lui=m4me TouIours est=il

ue, selon lui, il y aurait une cam&re secr3te entre lemur e-trieur et celui=ci +aintenant nous allons nousen assurer

Fne cam&re secr3te> s'tonna + .arlsonen Ietant un re#ard * + Andy ui prenait acti"ement

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des noies +ais Iamais personne dans la .amille%n'a parl d'une cam&re secr3te dans ce manoir PA ce moment, deu- policiers arri"3rent, portant l'un

une ace, l'autre un pic 5es #arJons pou"aient * peinecontenir leur e-citation

O Alle@, les #ars, dfonce@=moi Ja, commandaReynolds .'est &ien ce ue "ous "oule@, monsieur.arlson>

= +ais certainement, rpondit l'omme de SanKrancisco De toute faJon, la &tisse est "oue * ladmolition P

Hi#oureusement, les a#ents de police attau3rent lemur )ls y eurent &ientLt pratiu une ou"erture De

toute

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"idence, un espace considra&le mais totalemento&scur se trou"ait derri3re la paroi 5orsue le trou futsuffisant pour laisser passer un omme, l'inspecteur

Reynolds s'en approca, et l'claira a"ec une torcelectriue

O Saperlipopette7 P s'cria=t=il)l s'empressa de se faufiler * l'intrieur, sui"i de +

.arlson, puis de + Andy et des trois #arJonsTout le monde se trou"a ainsi dans une petite pi3ce,

de uelue deu- m3tres sur trois Fn mince filet delumi3re tom&ait d'une cre"asse ou"erte sans doute parles dmolisseurs

Au milieu de la pi3ce, sur deu- trteau- de &oispoli, reposait un ma#nifiue cercueil de &ois sculpt

5e cercueil tait ou"ertY 5es #arJons, se #lissant entre les adultes, Iet3rent

un coup d'Vil * l'intrieur et en eurent le souffle coupFn suelette #isait dans le cercueil, un suelette

re"4tu d'une lon#ue ro&e ui tait * moiti pourrie, maisdont on de"inait encore l'antiue ma#nificence

endant un instant, le silence r#na uis !arold.arlson dit %

O Re#arde@ )l y a une plaue d'ar#ent "isse aucercueil PEt il lut %

EFSE ()EN=A)+EE DE +AT!)AS HERTF)SSE=T=E55E RESER EN A)M 7

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O 5a .inoise, murmura Reynolds= Elle u'on croyait enfuie apr3s la mort de

+atias7 fit + Andy

= .'est elle sans aucun doute, dit + .arlson +ais"oye@ % "oici uelue cose dont il faut ue Ie prenne

possession au nom de la famille P)) plon#ea la main dans le cercueil 5es #arJons ne

purent "oir ce u'il y faisait, car les adultes leur&oucaient la "ue, mais, un instant plus tard, un lon#

collier de perles #rises, * l'tran#e clat mat, se droulasous leurs yeu-O .e sont pro&a&lement les fameuses perles

ma#iues, ue le #rand=oncle +atias aurait, d'apr3s lal#ende, "oles * un no&le cinois, e-pliua !arold.arlson .'est * cause d'elles u'il a d6 uitter la .ineet "enir se cacer ici Elles sont d'un pri- inestima&le

Nous croyions u'elles taient perdues * Iamais,emportes par la femme de +atias

En ralit, elles n'a"aient pas &ou# d'ici7 fitReynolds

5a femme cinoise non plus P, aIouta le p3re de(o&

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CHAPITRE IV

MESSA7E INATTENDU

5E 5ENDE+A)N, au ., eter tait occup *dcouper les potos et les articles de Iournau- consacrs* l'affaire, tandis ue (o& les collait dans un re#istre

+al#r tous ses efforts, + Andy n'a"ait pu, pour faireplaisir * l'inspecteur, emp4cer la presse de s'emparer del'tran#e istoire du fantLme "ert

eut=4tre aurait=on ou&li le fantLme, mais ladcou"erte de la cam&re secr3te, du suelette et desfameuses perles, il y a"ait l* de uoi tenir

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le pu&lic en aleine pendant un &on &out de temps.ertains Iournalistes racontaient la &io#rapie de

+atias Hert, ui a"ait t un capitaine intrpide,

dfiant toutes les temp4tes, autant u'un commerJantentreprenant, touIours lanc dans des trafics compliusa"ec la .ine

+atias Hert tait de plus l'ami personnel deplusieurs no&les mandcous ui lui faisaient descadeau- princiers +ais les perles ma#iues ne lui

appartenaient pas % il les a"ait "oles, a"ant de s'enfuirde .ine en emmenant sa Ieune femme )l a"ait pass lerestant de sa "ie clotr dans son manoir

O Et tout Ja, c'est arri" * un a&itant de notreRocky natal7 s'cria (o& Sais=tu ce ue papa etl'inspecteur Reynolds en ont dduit> P

Fn &ruit de mtal l'emp4ca de poursui"re:uelu'un repoussait la #rille ui, * l'autre &out, fermaitl'acc3s du tunnel uis on entendit des froissementsdi"ers, et enfin, apr3s plusieurs coups frapps en code *la trappe, le "olumineu- !anni&al mer#ea dans le .)l tait en transpiration

O :uelle canicule7 P remarua=t=il

uis il aIouta %O $e "iens de mditer Ne mdite pas trop, (a&al, conseilla eter Tu as

dI* caud A force de mditer, toute ta mer"eilleusecer"elle pourrait &r6ler et tu rede"iendrais un #arsordinaire comme nous autres 7 P

(o& #loussa d'aise eter tait tr3s fier d'a"oir

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pour ami un #arJon aussi intelli#ent u'!anni&al,mais, caue fois u'il a"ait une occasion de se mouerun peu de lui, il ne la manuait pas .ela ne #4nait

nullement !anni&al * ui personne n'aurait pu reprocerde douter de ses propres capacits

O ui, reprit le dtecti"e en cef, Ie "iens demditer 'et de dduire ce ui a d6 se passer au manoirHert

)nutile de te donner cette peine, fit (o& apa et

l'inspecteur Reynolds ont dI* tout dduit P!anni&al s'assit dans son fauteuil, derri3re son&ureau Iadis #ra"ement endomma# dans un incendie, etcontinua sans pr4ter la moindre attention au- dductionsde ses ans

O )) est "ident, dit=il, ue, tout d'a&ord, le manoirHert

apa et l'inspecteur Reynolds, reprit (o& uitenait * faire &nficier ses amis de l'informationconfidentielle u'il possdait, pensent ue +me Hert ad6 mourir d'une maladie Alors son mari, ui ne"oulait pas se sparer d'elle, l'a mise dans cemer"eilleu- cercueil )l a plac le cercueil dans la

cam&re secr3te u'il a ensuite mure Ainsi il a"aitl'impression ue sa femme tait encore aupr3s de luiNous ne sa"ons pas com&ien de temps cette situation adur TouIours est=il ue, un Iour, le "ieu- +atias s'estcass le cou en tom&ant de l'escalier

O 5orsu'ils l'ont "u mort, les domestiues ont prispeur )ls se sont sau"s 5es uns ont d6 se rfu#ier

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dans le uartier cinois * San Krancisco D'autresont pu retourner en .ine eut=4tre certains taient=ilsentrs ill#alement au- Etats=Fnis De toute faJon, *

cette poue=l*, les .inois ne donnaient aucuneinformation * la police amricaine, si &ien ue cesdomestiues en fuite n'ont pu 4tre retrou"s

O 5a &elle=sVur de + Hert, ui tait son riti3re, autilis sa fortune pour aceter un "i#no&le pr3s de SanKrancisco, dans la "alle du Herdant Elle n'est Iamais

"enue ici, pas plus ue sa fille, +lle 5ydia Hert, ui estmaintenant la propritaire du "i#no&le n ne sait paspouruoi la famille a laiss le manoir * l'a&andon Enfin,cette anne, +lle Hert a accept de le "endre * uneentreprise de construction

5orsue les dmolitions ont commenc, inter"inteler, le fantLme du p3re +atias s'est fc .'est alorsue nous l'a"ons entendu urler uis il est all faire unederni3re "isite * sa femme, cl enfin il a disparu P

!anni&al paraissait un peu "e- 5es dductions deM7 Reynolds et de + Andy taient e-actement lesm4mes ue les siennes

O Tu parais Ioliment s6r u'il s'a#it &ien d'un

fantLme, dit=il * eter a"ec uelue ai#reur Et, plusprcisment, du fantLme de +atias Hert .'est parce ue Ie l'ai "u, rpondit eter .'tait

le plus autentiue fantLme ue I'aie Iamais rencontr7u &ien Ie ne m'y connais pas P

E"idemment eter ne se connaissait nullement

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en fantLmes et celui de + Hert tait le premieru'il "oyait, mais il n'allait pas tenir compte de dtails

pareils7

O Si ce n'tait pas un fantLme, u'est=ce ue c'tait>demanda (o& (a&al, si tu trou"es une autre solution, Ie

parie ue l'inspecteur Reynolds te donnera unercompense

ouruoi cela> uestionna !anni&al E oui7 fit eter Dis=nous donc ce u'il en

pense, ton inspecteur 5'inspecteur Reynolds, prononJa (o& d'unton important, nous a dclar lui=m4me u'ill'a"ait "u, ce fantLme +ais il ne "eut pas secou"rir de ridicule en l'annonJant pu&liuement

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)l ne peut pas non plus donner * ses ommes l'ordrede capturer un re"enant .ependant, si uelu'un

par"enait * prou"er u'il ne s'a#it pas d'un fantLme

"rita&le, alors tout rede"iendrait normal et la policepourrait a#ir

!um7 um7 fit !anni&al rassrn )l mesem&le ue nous tenons l* une affaire intressante Dansle fond, nous pourrions nous car#er del'enu4te, ne serait=ce ue pour rendre ser"ice *

l'inspecteur E l*7 e l*7 protesta eter Des fantLmes"erts> Tr3s peu pour moi

Notre de"ise, remarua (o&, c'est ODtections en tout #enre P ouruoi faire unee-ception pour les fantLmes "erts> D'ailleurs, I'aimerais

&ien m'assurer moi=m4me de ce ue I'ai "u +aiscomment "eu-=tu, (a&al, ue nous capturions un 4tresurnaturel>

.ommenJons par 4tre mtodiues, rpondit ledtecti"e en cef D'a&ord, dis=moi si uelu'un a "u lefantLme la nuit derni3re>

Non, rpondit (o& En tout cas l'inspecteur

Reynolds a affirm * papa u'il n'a"ait pas reJu denou"elles indications Ton p3re a=t=il inter"ieZ les ommes ui

ont "u le spectre la nuit prcdente> )l est all les "oir a"ec l'inspecteur, mais on n'a

pu en retrou"er ue uatre % le plus #rand, celui uia"ait un cien et deu- autres 5eur tmoi#na#econcorde a"ec le nLtre

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Et les deu- ou les trois restants> apa suppose u'ils ont peur du ridicule S'ils

a"ouent a"oir "u un fantLme, on se mouera

d'eu- En tout cas, on n'a pas russi * les identifier .omment se fait=il ue tous ces messieurs

soient alls "isiter le manoir cette nuit=l*> )l sem&lerait ue deu- passants ui se

promenaient sur la route aient rencontr certains de cesommes et leur aient propos d'aller "oir le manoir au

clair de lune, a"ant u'il ne soit compl3tement dtruit5e temps tait si &eau ue tous les "oisins uitaient sortis prendre l'air ont accept 5orsu'ilsremontaient l'alle, ils ont entendu le urlement Tuconnais la suite

5es tra"au- de dmolition se poursui"ent=ils> our l'instant, ils ont t suspendus, dit (o&

5'inspecteur fait fouiller la maison pour trou"er d'autrescam&res secr3tes, mais il n'a encore o&tenu aucunrsultat )l parat ue les entrepreneurs ui "oulaientlotir la proprit sitent * prsent % personne ne"oudrait "enir a&iter dans un uartier fruent par lesfantLmes P

!anni&al rflcit uelues instantsO +aintenant, dit=il, nous ferions mieu- d'couterune fois de plus l'enre#istrement de (o& P

5'arci"iste mit le ma#ntopone en marce Denou"eau, le cri terri&le dcira l'air uis "int lacon"ersation entre les ommes !anni&al coutait, lesourcil fronc

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O Fne ide me tourne dans la t4te, mais Ie nepar"iens pas * la saisir, fit=il $'ai entendu desIappements de cien :uel #enre de cien tait=ce>

$e ne "ois pas l'importance ue cela peut a"oir,rpondit eler

Tout a son importance, dclara maIestueusement!anni&al

= .'tait un petit terrier * poil dur, e-pliua (o&Tu en conclus uelue cose, (a&al> P

(a&al se "it forc d'a"ouer u'il n'en concluait rien)ls cout3rent l'enre#istrement plusieurs fois de suite 5edtecti"e en cef n'arri"a pas * saisir l'ide ui luitrottait par la t3te Kinalement, on ran#ea lema#ntopone et on se mit * tudier les coupures de

Iournau-, une * uneO Dcidment, dit enfin eter a"ec une satisfaction

"idente, ce fantLme parat a"oir dmna# uisu'on"oulait dmolir sa maison, il est parti lo#er ailleurs.'est lo#iue P

!anni&al allait rpondre lorsue le tlpone sonna5e dtecti"e en cef dcrocaO AllL> P fit=il

Fn amplificateur mont sur le tlpone permettait* uiconue se trou"ant dans le . de sui"re lacommunication

O Appel interur&ain, dit la "oi- de l'opratrice our+ (o& Andy P

5es #arJons can#3rent un re#ard surpris .'taitla premi3re fois ue l'un d'entre eu- rece"ait un appelinterur&ain

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(o& prit le com&inO AllL7 fit=il )ci, (o& Andy

(onIour (o&, prononJa une "oi- appartenant

apparemment * une femme fort #e, mais non pasd&ile )ci, +lle 5ydia Hert ui "ous appelle duHerdant P

5ydia Hert7 5a ni3ce du "ieu- +atias dont lefantLme tait apparu * (o& et * eter7

O ui, mademoiselle, Ie "ous coute, murmura

l'arci"iste $e "oudrais "ous demander un ser"ice, reprit la"ieille dame Est=ce ue "ous pourrie@, "ous et "otrecamarade eter .rentc, me rendre "isite au Herdant>

Aller au Herdant> s'tonna (o& ui, c'est le nom de ma proprit $'aimerais

&eaucoup "ous parler Hoye@="ous, il s'a#it demon oncle Son fantLme s'est manifest * "ous il y adeu- nuits, et I'aimerais recueillir "otre tmoi#na#eHous comprene@ la "oi- de +lle Hert trem&lasoudain il s'est transport au Herdant !iersoir ier soir, il tait dans ma cam&re7 P

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CHAPITRE V

NOUVELLE A((ARITION

Don re#arda !anni&al !anni&al inclina la t4teO Nous serions encants de "enir, mademoiselle, si

nos parents nous le permettent, dit (o&

&7 ue Ie suis contente7 s'cria la "ieille dameen poussant un soupir de soula#ement $'ai appel "osparents il y a uelues instants et Ie ne crois pas u'il yait de pro&l3mes de ce cLt 5e Herdant est un endroitcarmant +on petit=ne"eu, .arles .an# Hert, "oustiendra compa#nie

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Sa"e@="ous u'il a pass presue toute sa "ie en.ine> P

5es dtails furent &ientLt r#ls 5e soir m4me, (o&

et eter prendraient l'a"ion pour San Krancisco, * si-eures une "oiture "iendrait les cercer * l'aroport

pour les conduire au HerdantO E &ien 7 s'cria (o& apr3s a"oir raccroc )l

parat ue cela rapporte, de "oir des fantLmes7 +ais disdonc, (a&al, elle ne t'a pas in"it7 .e n'est pas Iuste7

.'est parfaitement normal, rpliua!anni&al, faisant effort pour dissimuler sa dception.e n'est pas moi ui ai "u le fantLme, c'est "ousD'ailleurs, Ie n'aurais pas pu y aller % demain mon oncleet ma tante "ont * San Die#o pour aceter des surplusde la +arine, et il faut ue Ie #arde la maison

N'emp4ce ue nous sommes une uipe,protesta eter )l n'est pas Iuste de nous sparer, surtoutuand il y a des fantLmes ui se &aladent dans le coinP

!anni&al se pinJa la l3"reO Dans un certain sens, murmura=t=il, Ie trou"e ue

les "nements prennent un tour fa"ora&le uisue le

fantLme a transport ses pnates au Herdant, "ouspourre@ enu4ter l*=&as, au profit de l'inspecteurReynolds, tandis ue Ie m'adonnerai ici * d'autresin"esti#ations7 .'est l'a"anta#e d'4tre constitu ena#ence P

.e ue disait !anni&al ne manuait pas de &on sens% on en resta donc l* eter et (o& re#a#n3rent

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leurs maisons respecti"es 5eurs m3res a"aient dI*prpar leurs "alises, oQ les #arJons prirent soind'aIouter cacun une torce lectriue cl un morceau de

leur craie distincti"e % "erte pour (o&, &leue pour eter+me Audy les conduisit en "oiture * l'aroport, de

5os An#eles, et !anni&al ne se fit pas prier pour lesaccompa#ner Iusue=l*

O (o&, dit=il, tu es car# de me tenir au courant,par tlpone, de l'"olution de l'affaire 5'a#ence a des

conomies ui nous permettront de r#ler les appelsinterur&ains Si le fantLme se manifeste, Ie cerceraiun moyen d'aller "ous reIoindre aussitLt ue possi&le P

+me Andy em&rassa son filsO N'ou&lie pas, lui recommanda=t=elle, de te

conduire en #arJon &ien le" $e serais ra"ie ue tupuisses rendre ser"ice * cette +lle Hert, ui estconsidre comme une dame tr3s O comme il faut P$'esp3re aussi ue tu t'amuseras % il parat u'elle a desce"au- Hous pourre@ monter, tous les trois, a"ec ce

petit=ne"eu dont elle m'a parl P:uelues instants plus tard, l'a"ion s'en"olait droit

"ers le nord Apr3s une eure de "oya#e, occupe par un

dner ser"i sur des plateau- en mati3re plastiue, les#arJons "irent la terre monter de nou"eau * leurrencontre

A l'aroport de San Krancisco, un #arJon * peinemoins #rand ue eter, mais &eaucoup plus carrd'paules, les attendait )l a"ait un "isa#e &ien

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dessin d'Amricain cependant, ses yeu- taientl#3rement &rids, comme ceu- d'un oriental

O +on nom est .arles Hert, se prsenta=t=il, mais

mes amis m'appellent .an# PApr3s a"oir retir leurs &a#a#es, les #arJons

pntr3rent dans un parc * "oitures de dimensionsimpressionnantes .an# les conduisit "ers unecamionnette un Ieune omme au type me-icain taitassis au "olant

O edro, dit .an#, "oici nos in"its % eler .rentcet (o& Andy )ls ont dI* dn dans l'a"ion % nouspou"ons donc rentrer directement au Herdant

Si, se[or .an# P, rpondit edro)l mit les "alises * l'arri3re et reprit sa place au

"olant 5es #arJons s'install3rent sur un si3#e placderri3re celui du conducteur et oQ ils pou"aient tenirtous les trois edro em&raya

endant le traIet, eter et (o& ne cess3rent de&a"arder a"ec .an#, tout en re#ardant le paysa#e )lsconstat3rent, non sans uelue re#ret, ue 1%Pcamionnette ne tra"ersait pas San Krancisco % ellecontournait la "ille et se diri#eait "ers des collines ui

constituaient la campa#ne en"ironnanteO .'est le meilleur cemin pouf aller au "i#no&le duHerdant, e-pliua .an# .'est ma tante ui le #3reElle consid3re u'il m'appartient +ais, naturellement, Iene compte pas le lui reprendre, m4me * ma maIorit P

5es dtecti"es i#noraient ue le "i#no&le appartnten ralit * leur nou"el ami, ui se trou"ait

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4tre le propre arri3re=petit=fils du "ieu- +atiasHert .an# leur raconta son istoire

A"ant d'pouser sa princesse cinoise, +atias

a"ait t mari * une Amricaine ui l'accompa#naitdans ses "oya#es et ui lui a"ait donn un fils, Elie euapr3s, elle tait morte dans un acc3s de fi3"re contracteen rient

+atias, ne "oulant pas s'em&arrasser de l'enfant,l'a"ait mis comme pensionnaire dans une cole

dmissionnaires amricains, * !on# \on#:uelue temps plus tard, le "ieu- loup de mers'tait attir des ennuis srieu- en dro&ant le collier deerles ma#iues, et a"ait uitt la .ine

prcipitamment, emmenant a"ec lui sa nou"elle femme,la princesse Son fils tait rest * !on# \on#

De"enu #rand, Elie Hert se fit mdecin et pasteur ildemeura en .ine oQ il pousa une .inoise De cetteunion nauit un enfant, Tomas, ui fut * son tourconfi * l'cole des missionnaires, car ses parentsmoururent de fi3"re Iaune peu apr3s sa naissanceTomas, le p3re de .an#, #randit aussi en .ine,de"int #alement mdecin et pousa une An#laise 5eur

&oneur ne dura pas lon#temps % une crue du fleu"e$aune emporta le &ateau sur leuel ils "oya#eaient ilsprirent noys

Arri" * ce passa#e de son rcit, .an# s'arr4ta uninstant eter et (o& "irent u'il cercait * dissimulerl'motion ui s'tait empare de lui

O A cette poue, reprit=il, Ie n'tais u'un

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tout petit #osse $e fus sau" et recueilli par des.inois a"ec lesuels Ie "cus pendant plusieurs annesuis mes parents adoptifs pens3rent ue ma "ie tait endan#er, car I'tais Amricain, et le parti au pou"oirn'aurait pour moi ni sympatie ni piti )lsm'introduisirent donc secr3tement dans le territoire li&rede !on# \on#, oQ Ie fus confi * la mission ui a"ait

dI* le" mon p3re et mon #rand=p3re $'i#norais toutde mon pass, m4me mon nom de famille

O $e connaissais seulement les prnoms de mesparents Fn de mes professeurs s'intressa * moi et,apr3s uelues "rifications, m'annonJa ue Iem'appelais Hert

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)l entra en contact a"ec ma tante 5ydia, ui medemanda de "enir la reIoindre ici

O Depuis lors, I'ai touIours a&it a"ec elle Elle a

t si &onne pour moi ue Ie "oudrais &eaucoup l'aiderDieu sait u'elle a &esoin d'aide en ce moment 7 ncle!arold fait tout ce u'il peut +aintenant, "oil* ue lefantLme de mon arri3re=#rand=p3re s'est mis en t4ted'apparatre au- #ens, ce ui compliue encore lescoses Enfin, "ous "erre@ "ous=m4mes $e ne peu- pas

"ous e-pliuer ce ue Ie n'ai pas encore compris P(o& "oulait poser une uestion, mais la Iournea"ait t si fertile en incidents ue, a"ant d'a"oir eu letemps d'ou"rir la &ouce, il s'endormit

)l se r"eilla en sursaut 5e soleil tait couc 5acamionnette "enait de s'arr4ter de"ant une "aste maisonde pierre et de &ois, en"ironne de monta#nes escarpesDans le crpuscule, (o& distin#ua non sans difficultdes milliers d'ar&ustes ui cou"raient les pentes et lefond de la "alle % c'taient des ceps de "i#ne

O n est arri", annonJa eter Secoue=toi, (o&7 PEtouffant un &illement, (o& descendit de "oiture.an#, montrant le cemin, #ra"it un escalier de

&ois ui menait * l'entre principale de la maisonO Soye@ les &ien"enus au Herdant7 dit=il .'est matante ui a coisi ce nom Elle a pens u'il tait normalue la proprit de la famille Hert s'appelt le Herdant+aintenant toute la "alle s'appelle ainsi @

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)ls entr3rent dans une "aste salle au- murslam&risss de aut en &as Fne "ieille demoiselle *l'aspect fra#ile mais tr3s di#ne d'allure s'a"anJa "ers

eu-O (onsoir, Ieunes #ens, fit=elle $e suis ra"ie de

"ous "oir A"e@="ous fait &on "oya#e> P5es dtecti"es affirm3rent ue leur "oya#e a"ait t

e-cellent Sur uoi, elle les conduisit directement dansla salle * man#er

O $e suis s6re ue "ous a"e@ faim, dclara=t=elleHous a"e@ peut=4tre man# dans l'a"ion, mais "ous a"e@faim tout de m4me 5es #arJons ont touIours faim, c'estconnu Hous alle@ donc souper a"ec .an#, ce ui "ous

permettra de faire connaissance Nous causeronsdemain 5a Iourne a t pni&le % Ie suis fati#ue, et

I'aimerais me coucer tLtPElle frappa un petit #on# de &ron@e, une "ieille

.inoise entraO 5i, dit +lle Hert, "ous pou"e@ ser"ir le souper de

ces trois Ieunes #ens $e suis certaine ue .an#man#era une deu-i3me fois a"ec plaisir

S6r GarJons touIours faim +oi nourrir #arJons

&ien P, rpondit la "ieille .inoise toute ride en allantcercer les platsFn omme, en ui les #arJons reconnurent aussitLt

!arold .arlson, entra dans la salle )l paraissaitsoucieu-

O (onsoir, Ieunes #ens7 fit=il de sa "oi- claire eta#ra&lement tim&re Nous nous sommes rencontrsdans des circonstances &ien tran#es, ier

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Toute cette istoire me parat touIours aussia&racada&rante Et Ie ne suis pas le seul

eter et (o&, Ie "ous souaite une &onne nuit,

dit +lle Hert !arold, "oule@="ous me donner le &ras> +ais certainement, tante 5ydia P+ .arlson donna le &ras * +lle Hert ils sortirent

ensem&le .an# alluma l'lectricitO 5a nuit descend tout d'un coup, dans cette "alle,

remarua=t=il Deors, il fait dI* presue noir (ien

+ettons=nous * ta&le et causons ose@=moi desuestions si "ous "oule@ as le temps de causer poser, inter"int 5i ui

"enait de rentrer GarJons &esoin man#er &eaucouppour de"enir #rands P

Elle poussait de"ant elle une ta&le roulante surlauelle s'entassaient des plats de "iandes froides, decarcuterie, de salade, de pommes de terre, decornicons, etc

En "oyant toutes ces "ictuailles, (o& s'aperJut *uel point il a"ait faim )l marca "ers la ta&le * #rands

pas+ais un "nement impr"u allait l'emp4cer de se

rassasier5es trois #arJons taient en train de s'installerlorsu'un cri perJant retentit )l pro"enait du premierta#e )l fut sui"i d'un silence ui parut lourd demenaces

O .'est tante 5ydia ui a cri7 $e cours "oir P, fit.an# en se prcipitant dans l'escalier (o&,

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eter, 5i et uelues autres domestiues, ui"enaient d'apparatre, le sui"irent

5'escalier a&outissait * un couloir Au fond du

couloir, on "oyait une porte ou"erte 5a lumi3re taitallume dans la cam&re de +lle Hert 5a "ieilledemoiselle tait tendue sur son lit !arold .arlson se

pencait sur elle, lui massait les poi#nets et lui parlaitd'une "oi- an#oisse %

O Tante 5ydia, tante 5ydia, m'entende@="ous> P

Aperce"ant les nou"eau- arri"ants, il commanda %O 5i, apporte@=moi les sels de "otre matresse P5a .inoise courut * la salle de &ain et en re"int,

apportant un petit flacon u'elle plaJa sous le ne@ de+lle Hert

Apr3s uelues instants, la "ieille demoisellefrissonna de tout son corps et re"int * elle

O $e suis dsole, murmura=t=elle $'ai d6 crier etm'"anouir .'est si sot .'est la premi3re fois ue celam'arri"e

:ue s'est=il pass> demanda .an#, tr3sinuiet ouruoi a"e@="ous cri, tante 5ydia>

$'ai encore "u le fantLme, murmura +lle Hert

en s'efforJant d'emp4cer sa "oi- de trem&ler $e "enaisde souaiter &onne nuit * !arold et de rentrer dansma cam&re $e n'a"ais pas encore allum la lumi3re $ere#ardais par l* P

Elle dsi#nait un renfoncement dans le mur, du cLtdes fen4tres

O 5e fantLme tait l*, de&out, parfaitement "isi&le)l me re#ardait a"ec des yeu- effrayants

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on aurait dit du feu )l portait une lon#ue ro&e "erte,comme l'oncle +atias aimait * le faire $e suis certaineue c'tait lui, &ien ue le "isa#e f6t cou"ert d'une sorte

de &rume PElle &aissa la "oi-O )) est en col3re contre moi $e le sais Hoye@="ous,

il y a de nom&reuses annes, ma m3re lui a promis ue,apr3s sa mort, le manoir de Rocky serait ferm pourtouIours Ni le manoir ni le terrain sur leuel il est

construit ne de"aient 4tre "endus ou modifis deuelue faJon Et cette promesse, Ie ne l'ai pas tenue$'ai accept de "endre la maison 5e repos de la

princesse dfunte a t trou&l 5'oncle +atias adoraitsa femme )l ne me pardonnera Iamais7 P

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CHAPITRE VI

LA SITUATION SE CORSE

5ES derniers "nements n'emp4c3rent pas lestrois #arJons de souper de &on apptit, et lescon"ersations ne tarirent pas

+lle Hert tait au lit elle a"ait pris un calmantadministr par 5i, ui tait * la fois cuisini3re et femmede car#e 5es autres domestiues a"aient t ren"oys* la cuisine a"ec l'ordre e-pr3s de ne raconter *

personne ce ui "enait d'a"oir lieu +ais leur o&issancesur ce point demeurait douteuse

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+ .arlson reIoi#nit les #arJons dans la salle *man#er )l paraissait tr3s trou&l

O Et "ous, lui demanda eter, a"e@="ous "u le

fantLme, monsieur> P+ .arlson secoua la t4teO $'ai reconduit tante 5ydia Iusu'* sa porte )l

faisait som&re Elle est entre toute seule $e lui tournaisdI* le dos lorsu'elle a cri $e me suis retourn Sa

porte tait entre&ille $'ai "u l'lectricit s'allumer $e

suppose u'elle a"ait le doi#t sur le commutateur et ue,au moment oQ elle a "u le f nom3ne, elle a appuysur le &outon macinalement (ien entendu, en pleinelumi3re, il n'tait plus uestion de "oir l'apparition

O Tante 5ydia a"ait port la main * sa &ouce Elleparaissait pou"ante $'ai couru * elle A ce moment,elle a perdu connaissance et est tom&e dans mes &ras P

)) se passa la main sur le frontO 5es domestiues "ont parler, murmura=t=il )l n'y

a aucun moyen de les en emp4cer D3s demain matintoute la r#ion saura u'il y a un fantLme au Herdant

.rai#ne@="ous ue les Iournau- ne pu&lient desarticles sur l'affaire> demanda (o&

= 5es Iournau-> )ls nous ont dI* fait tout le malpossi&le, rpondit + .arlson .e ui m'inui3te, cesont nos ou"riers Tante 5ydia "ous a dit par tlponeu'elle a"ait "u le fantLme dans sa cam&re, la nuit

passe, n'est=il pas "rai> P(o& et eter oc3rent la t4te en si#ne

d'assentimentO E &ien, elle n'tait pas la seule Deu- des

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femmes de cam&re ont #alement "u le fantLme,en plein milieu du patio Elles taient compl3tementterrorises $e les ai persuades u'elles a"aient eu une

allucination, ou du moins Ie croyais les en a"oirpersuades, mais auIourd'ui toute la "alle ne parlaitplus ue du fantLme de Rocky ui "enait anter leHerdant

Et "ous a"e@ peur ue les ou"riers ne"euillent pas tra"ailler dans une proprit ante, oncle

!arold> demanda .an# ui7 s'cria "i"ement .arlson .e fantLme"a nous ruiner7 P

uis, reprenant son calme, il aIouta %O +ais nous ne de"ons pas ennuyer nos in"its a"ec

cet aspect de la uestion Houle@="ous "oir de plus pr3sles perles ue nous a"ons retrou"es ier> P demanda=t=il au- #arJons

(o& et eter acuiesc3rent d'entousiasme )lsa"aient * peine eu le temps, la "eille, d'aperce"oir latrou"aille de + .arlson

5'a"ocat les conduisit dans son ca&inet de tra"ail,meu&l d'un secrtaire, de plusieurs classeurs et d'un

coffre=fort.arlson s'a#enouilla de"ant le coffre, en forma lacom&inaison et l'ou"rit )l en retira une &ote en carton,u'il posa sur le secrtaire )l y prit le collier et le plaJasur la #rande feuille de &u"ard "ert fonc oQ il apparutdans toute sa splendeur

(o& et eter se penc3rent pour mieu- re#arder.an# les imita

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5es perles taient #rosses, mais de formeirr#uli3re, et d'une tran#e couleur #rise, parfaitementmate Elles ne ressem&laient pas du tout au- perles

rondes, clatantes, au reflet ros, ue portait la m3re de(o&

O DrLle de couleur pour des perles, remarua eter En effet, reconnut + .arlson .e #enre de

perles pro"ient d'une petite &aie de l'ocan )ndien etm4me l*, Ie crois u'on n'en trou"e plus, si &ien ue

leur "aleur est considra&le 5es rientau- attacent unpri- particulier au- perles ui ont cette forme et cellecouleur ils les appellent ma#iues, I'i#nore pouruoi,.e collier doit "aloir une centaine de milliers de dollarsau moins

Alors, oncle !arold, s'cria .an#, tante 5ydia"a pou"oir payer ses dettes et sau"er le "i#no&le7

.ela n'est pas certain, rpondit l'a"ocatHoye@="ous, +atias sem&le a"oir fait cadeau de ces

perles * sa femme Donc, c'est son plus proce parent *elle et non pas son plus proce parent * lui ui paratde"oir 4tre l'ritier l#itime

+ais sa famille l'a renie7 protesta .an#

D'ailleurs, pour autant u'on le sace, tous lesno&les cinois ont t massacrs pendant la r"olution .ertains ont pro&a&lement mi#r, rpliua +

.arlson En tout cas, Ie "iens de rece"oir une lettre d'una"ocat cinois a&itant San Krancisco et prtendanta"oir un client ui serait apparent * la sVur de notre

princesse )l rclame donc les perles,

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au-uelles son client sem&le tenir particuli3rementEn d'autres termes, il "a falloir plaider, et des anness'couleront peut=4tre a"ant u'on ne sace * ui les

perles re"iennent de droit P.an# se rem&runit )l allait dire uelue cose

lorsue des pas presss se firent entendre dans le

couloir n frappa * la porteO Entre@7 P fit + .arlson5a porte s'ou"rit Fn omme d'#e m6r, de

corpulence forte, le teint &asan et les yeu- perJants,entra dans le &ureau )l paraissait essouffl et ne pr4ta

pas la moindre attention au- #arJons

O +'sieur .arlson, dit=il, trois de nos +e-icains

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"iennent de "oir le fantLme pr3s du pressoir n] 1.'est la paniue

+on Dieu, c'est terri&le7 $'arri"e, $ensen7 P

s'cria + .arlson)l replaJa le collier dans le coffre, en repoussa la

porte, et, sui"i des #arJons, sortit prcipitamment FneIeep stationnait de"ant le perron Tout le monde #rimpadedans (o& fut forc de s'asseoir sur les #enou- deeter $ensen, au "olant, fit faire un demi=tour sur place

* son "icule et partit en trom&e dans l'o&scurit(o& et eter taient si occups * se tenir pour nepas tom&er ue, m4me si la nuit n'a"ait pas r#n, ilsn'auraient pu admirer le paysa#e 5a Ieep &ondissait surles cassis et les dos d'ne ui coupaient la route de terre

&attue (rusuement, elle s'arr4ta de"ant un &timentles pares clair3rent des murs de parpain#s ui

paraissaient tout neufsn sauta * terre Fne lourde odeur de raisin press

flottait dans l'airO + $ensen est notre intendant, e-pliua .an# *

ses amis )l diri#e le "i#no&le et l'e-ploitation "inicoleP

5'intendant tei#nit les pares A ce moment, unIeune omme pau"rement a&ill s'approcaO E &ien, !enry> demanda $ensen d'une "oi-

menaJante n a encore "u des fantLmes apr3s mondpart>

Non, m'sieur $ensen n n'a rien "u, rponditl'omme

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Q sont les trois +e-icains> P interro#eal'intendant

!enry carta les &ras dans un #este d'impuissance

O .omment "oule@="ous u'on sace> )ls ont fil *toute allure )ls sont pro&a&lement au "illa#e duHerdant, * l'eure u'il est, dans un caf, en train deraconter * tout le monde ce u'ils ont "u

= .'est prcisment ce u'il fallait "iter, rpliua+ $ensen Hous aurie@ d6 les arr4ter

$'ai essay de raisonner a"ec eu-, fit !enry+ais ils taient fous de peur D'a&ord, ue faisaient=ils ici * une eure

pareille> demanda + .arlson $e leur a"ais dit de "enir me reIoindre au

pressoir, e-pliua $ensen )ls a"aient dI* parlfantLmes plus u'il ne con"enait, et Ie "oulais les"oir seul * seul pour leur dire de se taire s'ils ne"oulaient pas 4tre ren"oys +aleureusement, I'ai tretard, et, en m'attendant, ils se sont fi#urs "oiruelue cose A force de parler de fantLmes, ils ont cruen "oir un % c'est s6rement Ja ui s'est pass Fn e-c3sd'ima#ination, uoi

= )ma#ination ou pas, le mal est fait, dit+ .arlson 5e mieu- serait ue "ous allie@ "ouspromener au "illa#e et ue "ous essayie@ de les calmerdans la mesure du possi&le

(ien, m'sieur .arlson $e "ous ram3ne * la maisond'a&ord>

.ertainement A ce propos P + .arlson sefrappa le front

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O $uste .iel7 s'cria=t=il .an#, "ous rappele@="oussi I'ai "errouill le coffre apr3s y a"oir remis les perles>

$e ne sais pas, oncle !arold Hotre dos me

cacait le coffre % Ie n'ai rien "u= +oi, I'ai "u, annonJa eter, en faisant un #ros

effort de mmoire Hous a"e@ referm la porte et ensuite"ous a"e@ tourn la poi#ne

ui, oui, coupa .arlson +ais est=ce ue I'aimanVu"r la com&inaison> P

eter essaya de rassem&ler ses sou"enirs O $e necrois pas, dit=il enfin .'est mon impression aussi, fit .arlson $e

suis parti en laissant les erles ma#iues dans un coffred"errouill $ensen, ramene@=moi * la maison, * touteallure Hous re"iendre@ cercer les #arJons plus tard

(ien .an#, Ie "ous laisse ma torce P, dit$ensen sautant dans la Ieep et fourrant dans la main du#arJon une puissante torce lectriue

5e "icule dmarra et disparut dans la nuitO ^a alors7 fit (o& )l est partout * la fois, ce

fantLme +ais e-pliue=nous pouruoi tout le monde asi peur ue les #ens en parlent, .an# P

5es trois #arJons se tenaient #roups 5'om&re et lesilence les entouraient, trou&ls seulement par le#rsillement des insectes

O .'est parce ue les "endan#es ont commenc,rpondit .an# )l faut cueillir et presser le raisin dansles Iours ui "iennent Si on laisse trop m6rir, le "inn'est plus &on

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O r, comme les "endan#es sont un tra"ailsaisonnier, la plupart de nos ou"riers ne "iennent pasd'ici % nous a"ons des Amricains d'autres Etats, des

+e-icains et des rientau- )ls sont tous pau"res,incultes et superstitieu-

O D3s le premier Iour, ils ont t inuietsd'apprendre ue le fantLme d'un mem&re de la familleHert s'tait manifest * Rocky +ais maintenant ils "onta"oir si peur u'ils a&andonneront pro&a&lement leur

tra"ail Et nous, nous ne pourrons pas trou"er d'autres"endan#eurs, si &ien ue nous perdrons toute la rcolte.e ui sera une catastrope, car ma tante est dI*endette Iusu'au cou

+a@ette, "ous n'a"e@ pas de "eine, dit eter,compatissant Ruins par la faute d'un fantLme7

Non, dclara .an#, Ie refuse de croire cela5'esprit de mon #rand=p3re ne peut "ouloir causer dutort * sa famille )l s'a#it pro&a&lement d'un dmon uinous "eut du mal P

)) a"ait parl a"ec tant de con"iction ue (o& aurait"oulu le croire +ais apr3s a"oir "u la silouette

&rumeuse "4tue d'une ro&e de mandarin, pou"ait=on

encore douter ue ce f6t &ien le "ieu- +atias Hert uire"enait anter les "i"ants>5e silence retom&a, an#oissantuis (o& dit %O uisue les +e-icains ont "u le fantLme par ici,

nous de"rions essayer de le retrou"er $e Ie ne crois pas ue ce soit fort utile,

protesta eter Apr3s tout, nous l'a"ons dI* "u,

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ce fantLme :u'est=ce ue tu lui "eu- encore> 5uiserrer la pince>

5e fantLme n'a attau personne, remarua

.an# Nous n'a"ons rien * craindre de lui (o& araison Nous ;le"ons "isiter le pressoir eut=4trel'esprit ou le dmon est=il encore l* P

Sans allumer la torce, pour ne pas effrayer l'4tresurnaturel uel u'il f6t, .an# se mit en de"oir decontourner le &timent, sui"i par les dtecti"es

Tout en marcant, ils essayaient de distin#ueruelue cose dans l'o&scurit, mais ils ne "oyaient rienue le &timent noir et la nuit noire

O Hoici les cu"es de pressa#e, e-pliuait .an# O"oi- &asse, en dsi#nant des o&Iets in"isi&les 5e raisinest dpos * l'intrieur, puis cras 5e Ius s'coule "ersune cu"e de recueil uis, au moyen de pompesspciales, on le fait passer dans les cu"es de"ieillissement

:ui se trou"ent oQ> demanda eter Dans d'anciennes mines ui nous ser"ent de

ca"es 5a temprature et l'umidit y demeurentconstantes P

(o& coulait * peine 11 cercait * pntrer la nuitdu re#ard En "ain 5es #arJons re"inrent un point d'oQils taient partis sans a"oir rien "u de particulier

O Entrons dans le &timent, proposa alors .an# $e"ous montrerai les cu"es de recueil et les macinesElles sont toutes neu"es ncle !arold les a acetesl'anne derni3re, et nous

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n'a"ons pas encore pu les payer .'est pouruoi niatante s'inui3te tant P

A ce moment, des pares trou3rent la nuit, et la Ieep

"int s'arr4ter pr3s des #arJonsO +onte@ "ite, commanda $ensen $e "ais "ous

ramener * la maison Ensuite, il faut ue I'aille au"illa#e pour essayer de rparer le mal ue les trois+e-icains ont s6rement dI* fait

+erci, monsieur $ensen, rpondit .an#

Nous pou"ons tr3s &ien marcer )l y a moins dedeu- kilom3tres Tene@, "oici "otre torce 5a lune esten train de se le"er, et nous "errons la route sansdifficult

.omme "ous "oudre@, #rommela $ensen $'es=

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p3re ue la paniue n'est pas encore #nraleSinon, demain matin, nous n'aurons pas plus d'unedou@aine de "endan#eurs P

A #rand &ruit, la Ieep s'loi#na dans une directionoQ l'on "oyait cli#noter uelues lumi3res

O ^a ne t'ennuie pas de marcer, (o&> demandaeter

Au contraire, rpondit son ami Depuis ue Iene porte plus mon appareil, I'ai &esoin d'e-ercice

Nous marcerons sans nous presser P, dit.an#)ls s'en#a#3rent sur la route de terre &attue Elle

paraissait &lance dans le clair de lune Des parfums de"i#ne montaient tout autour d'eu- .an# se taisait

O ardonne@=moi, prononJa=t=il enfin $e ne suis pasun compa#non &ien amusant $e pensais * ma tante .e"i#no&le, cette e-ploitation, lui tiennent tant au cVur7Sa m3re et elle ont pass leur "ie * monter cette affaireEt maintenant, tout cela risue d'4tre "endu pour dettesFn seul espoir % prou"er ue les erles ma#iues sont

&ien * nous, et les "endre $e suis s6r ue "ous y russire@, l'encoura#ea

eter +ais dis=moi, .an#, tu crois "raiment ue c'estun dmon ui s'est d#uis et ui se fait passerpour le fantLme de ton #rand=p3re>

.ertainement, rpondit .an# En .ine,nous croyons tous au- dmons )l y en a de &ons et demau"ais .elui=ci est s6rement tr3s mau"ais P

n arri"ait * la maison 5es #arJons entr3rent

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5a lumi3re tait encore allume dans le salon audemeurant, le re@=de=causse paraissait dsert

O 5es domestiues sont dI* coucs, commenta

.an# .e ui m'tonne, c'est u'oncle !arold ne nousait pas attendus )l "oulait "ous poser ueluesuestions )l doit 4tre dans son &ureau @

5es trois #arJons tra"ers3rent le couloir et all3rentfrapper * la porte du &ureau

Fn #missement touff et des coups sourds leur

rpondirent.an# ou"rit la porte prcipitamment, et l'on put"oir !arold .arlson, #isant sur le plancer, les ce"illeset les poi#nets solidement li#ots Fn sac de papier luicou"rait la t4te

O ncle !arold 7 P s'cria .an#)l courut * son oncle et arraca le sac 5e "isa#e

con"uls de l'a"ocat apparut, mais le maleureu- nepou"ait touIours pas parler, car il tait &illonn

.an# tira un couteau de sa poce, et, sans dfairele nVud, tranca le moucoir ui ser"ait de &illonuis, pendant ue l'a"ocat reprenait son souffle, le#arJon coupa la corde a"ec lauelle il tait #arrott +

.arlson se mit sur son sant et se frotta les poi#netsO :u'est=il arri"> demanda eter :uelu'un tait cac derri3re la porte uand Ie

suis entr dans le &ureau, raconta + .arlson )l s'estIet sur moi et m'a tenu pendant u'un autre omme me&illonnait et me #arrottait Ensuite, ils m'ont couc parterre et m'ont mis

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ce sac sur la t4te uis, I'ai entendu la porte ducoffre s'ou"rir et Ie P

De"inant ce ui "enait de se passer, + .arlson se

prcipita "ers le coffre, ui tait entre&ill, l'ou"ritcompl3tement, plon#ea la main * l'intrieur, et laramena

Hide5'e-pression du dsespoir se pei#nit sur ses traits %O 5es perles ma#iues, murmura=t=il n les a

"olesP

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CHAPITRE VII

D


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comme si on l'#or#eait $e me demande ui Japou"ait 4tre

.'tait moi, rpondit !anni&al froidement

Donc, "ous mYa"e@ entendu> Fn peu ue Ie t'ai entendu7 Ta fen4tre est

ou"erte, la mienne aussi, et tu criais comme si tu t'taisassis sur une punaise P

!anni&al re#arda la fen4tre Son "isa#e e-prima ledpit

O ouruoi as=tu cri> demanda \onrad :u'est=ceui ne "a pas> Tout "a tr3s &ien, sinon ue I'ai ou&li de

fermer la fen4tre Si tout "a tr3s &ien, pouruoi urles=tu de cette

faJon=l*> our m'entraner P \onrad parut inuietO Dis donc, (a&al, tu n'es pas souffrant, au moins>= Non, non Hous pou"e@ rentrer ce@ "ous $e ne

crierai plus ce soir Tant mieu- Tu m'as fait une de ces peurs7 P

\onrad sortit et re#a#na, ocant la t4te, lamaisonnette u'il a&itait cinuante m3tres plus

loin, a"ec son fr3re !ans!anni&al mditait touIours Fne ide flottait dansson esprit, mais il n'arri"ait pas * la saisir )l finit par sele"er en poussant un profond soupir % il tait tempsd'aller se coucer

O $e me demande &ien ce ue eter et (o& font auHerdant P, pensa=t=il

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.omme pour lui rpondre, le tlpone sonna.'tait un appel interur&ain en G H, de la part de(o& Andy !anni&al accepta les frais a"ec

entousiasmeO :u'est=il arri", (o&> Tu as "u le fantLme "ert>

Non, mais +lle Hert l'a "u, et tu ne de"inerasIamais ce ui est arri" 5e

Ne t'ner"e pas, recommanda !anni&alRaconte=moi ce ui s'est pass, dans l'ordre et sans te

dp4cer N'omets aucun dtail @(o& aurait prfr annoncer immdiatement lanou"elle la plus sensationnelle % le "ol des perlesma#iues +ais le dtecti"e en cef a"ait a&itu sessu&ordonns * tra"ailler a"ec mtode (o& commenJadonc son rcit par la rencontre a"ec .an# Hert etraconta tous les "nements dans l'ordre oQ ils a"aienteu lieu

)l finit par en arri"er au- perlesO )mpr"u7 commenta !anni&al 5a police est=elle

pr"enue> + .arlson a fait "enir le srif (i-&y, un

"ieu- monsieur pas tr3s dynamiue .omme la

maison se trou"e * la campa#ne, nous n'a"ons pas depolice proprement dite 5e srif de"rait a"oir un adIoint plus Ieune :

ue lui> , ui, mais l'adIoint ne fait rien )l dit seulement

O Ie "eu- &ien 4tre pendu P, toutes les trois minutesD'apr3s le srif, ce seraient des "oleurs professionnelsui auraient appris l'e-istence des perles par les

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Iournau- et seraient "enus de San Krancisco:uand ils ont "u + .arlson sortir, ils se sont introduitsdans la maison par une fen4tre ui donne sur la terrasse

)ls se sont empars des perles et ils cercaient ueluecose d'autre * "oler lorsue + .arlson est rentrAlors ils l'ont li#ot, &illonn, et ils lui ont mis un sacsur la t4te pour u'il ne puisse rien "oir + .arlson saitseulement ue l'un d'entre eu- tait petit de taille et tr3sro&uste 5e srif pense u'ils sont dI* en route pour

San Krancisco )l "a pr"enir la police de cette "ille,mais il doute ue cela ser"e * uelue cose P!anni&al se pinJa la l3"re 5a torie du srif

paraissait parfaitement lo#iue 5es perles ma#iuesa"aient attir &eaucoup de pu&licit, et il n'y a"ait riend'tonnant * ce ue des "oleurs * l'aff6t d'un mau"aiscoup * faire aient "u l* une &onne occasion armalcance, + .arlson a"ait laiss le coffred"errouill, ce ui leur a"ait facilit la &eso#ne , Etcependant

Et cependant !anni&al n'tait pas s6r u'il n'y e6tpas uelue relation entre la disparition des &iIou- et lesapparitions du fantLme

O (on, dit=il enfin .ontinue@ * "ous tenir aucourant $'aimerais &ien aller "ous reIoindre, mais mononcle et ma tante sont encore a&sents pour un Iour aumoins il faut donc ue Ie reste ici Tlpone=moi si tuas du nou"eau P

!anni&al raccroca, un peu triste de ne pas 4tre surles lieu-

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)) alla se coucer aussitLt apr3s et s'endormit sanstarder Dans son sommeil, il r4"a d'une "oi- ui lui taitfamili3re et ue, pourtant, il n'arri"ait pas * reconnatre

Et le matin sui"ant, il ne sa"ait plus * uoi il a"aitr4"

Du moins esprait=il ue la Iourne serait tranuilleet u'il aurait le temps de rflcir * ce ue (o& lui a"aitappris +ais, comme cela arri"e sou"ent, la Iourne futau contraire particuli3rement car#e .e ne, fut ue

"ers cin eures u'!anni&al ui "enait d'a"oir uneide u'il croyait lumineuse put enfin dire * \onrad %O )l faut ue Ie m'en aille faire une petite enu4te

Soye@ asse@ #entil pour rece"oir les clients s'il en "ientd'autres d'ici * si- eures ensuite ferme@ &outiue

D'accord, (a&al P, fit \onrad, arran#eantcomme d'a&itude

!anni&al sauta sur sa &icyclette 'et pdala Iusu


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!anni&al s'arr4ta tout de m4meO ouruoi y a=t=il tant de curieu-> demanda=t=il

A cause du fantLme, rpondit le policier 5es

#ens "eulent emporter uelue cose en sou"enir % un&out de pltre, un caillou, n'importe uoi Si on leslaissait faire, &ientLt on n'aurait plus &esoin dedmolisseurs Alle@, file

$e ne "iens pas cercer des sou"enirs, moi,rpliua !anni&al Hous ne me reconnaisse@ pas> $'tais

ici ier a"ec l'inspecteur Reynolds $uste @0 fil l'omme en le re#ardant de plus pr3s!anni&al tira de sa poce une carte de "isite du

mod3le O affaires P et la tendit au policier n y lisait %

5ES TR)S $EFNES D_TE.T)HESDtections en tout #enre

> > >

(4tecti$e en chef > !ANN)(A5$NES(4tecti$e ad1oint > ETER .RENT.!

Archi$es et recherches > ((AND`

5'a#ent de police allait ricaner, mais il se retint )la"ait tout a"anta#e * demeurer en &ons termes a"ec soncef, l'inspecteur Reynolds, ue le #ros #arJonaccompa#nait la "eille

O Et alors, comme Ja, "ous dtecte@, murmura=t=il 5'inspecteur "ous a=t=il demand de lui dtecteruelue cose>

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$e poursuis actuellement une enu4te dont lesrsultats, s'ils sont positifs, ne sauraient manuer del'intresser P, rpondit !anni&al a"ec importance

)l e-pliua ce u'il "oulait faire et l'a#ent de policedonna l'autorisation ncessaire

O D'accord, dit=il Alle@=y P!anni&al se diri#ea "ers la maison, sui"ant le

sentier dall )l Ieta un coup d'Vil * la muraillepartiellement dmolie et "it u'elle tait e-tr4mement

paisseFne fois dans la maison, il ne perdit pas son temps* cercer de nou"elles cam&res secr3tes % l'inspecteurReynolds l'a"ait dI* fait, et, s'il n'en a"ait pas trou",c'est ue toute tentati"e serait "aine de ce cLt )l #rimpadirectement au premier ta#e, se plaJa sur la marcesuprieure, e tourna "ers la faJade et urla de toute laforce de ses poumons

)l attendit une minute, puis il descendit au re@=de=causse et poussa de nou"eau un cri * r"eiller lesmorts

Ensuite il sortit calmement et alla retrou"er lepolicier

O E &ien, monsieur l'a#ent> uestionna=t=il+'a"e@="ous entendu> ui, "a#uement, rpondit l'omme )l y a

d'a&ord eu un cri tr3s fai&le, puis un autre plus fortRemarue@ ue la porte tait ferme

Elle l'tait aussi la nuit oQ le fantLme estapparuP, remarua !anni&al

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)l re#arda autour de lui et a"isa un #ros &uisson aucoin de la maison

Ecoute@ encore @0 demanda=t=il

)l alla se poster derri3re le &uisson et poussa untroisi3me cri uis il ' reIoi#nit l'a#ent de police

O .ette fois=ci, dit l'omme, Ie "ous ai entendu autet clair +ais u'est=ce ue "ous cerce@ * prou"er>

:ue le fantLme se tenait * l'e-trieur de lamaison lorsu'il a cri A moins u'il n'ait des poumons

a&solument e-traordinaires $e ne sa"ais pas ue les fantLmes a"aient despoumons P', dit l'a#ent de police en riant

Tr3s srieusement, !anni&al rpondit %D $ustement 5* est la uestion @5aissant le policier, perple-e, se #ratter la t4te, le

dtecti"e en cef se diri#ea "ers sa &icyclette 5'ommele rappela

O Dites donc, ue si#nifient les pointsd'interro#ation sur "otre carte> P

!anni&al sourit d'aise .es fameu- pointsd'interro#ation ne manuaient Iamais d'attirer l'attention

O 5e point d'interro#ation, e-pliua=t=il, est le

sym&ole de toutes les ni#mes ue les Trois Ieunesdtecti"es se proposent de rsoudre P5e policier se #rattait encore l'occiput uand

!anni&al a"ait dI* enfourc sa &icyclette et roulait"ers un uartier moderne situ non loin du manoir Hert

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Dans sa poce, il a"ait une coupure de Iournaldonnant les noms et adresses des uatre ommes uia"aient assist * l'apparition du fantLme et s'taient mis

en rapport a"ec la police * ce suIet!anni&al coisit d'a&ord l'adresse la plus loi#ne

du manoir )l arri"ait de"ant la porte uand une "oitures'arr4ta le lon# du trottoir et u'un omme en sortit %c'tait le propritaire, un + .arles Da"is

! ne fit aucune difficult pour raconter * !anni&al

ce u'il sa"ait Fn de ses "oisins et lui=m4me prenaientle frais en fumant une ci#arette lorsue deu- passantsa"aient en#a# la con"ersation a"ec eu- + Da"is neconnaissait pas ces passants, mais pensait u'ilsa&itaient le uartier puisu'ils s'y promenaient )lsa"aient propos ue l'on allt "oir le manoir Hert auclair de lune, a"ant u'il ne f6t dmoli 5'un de ces

passants a"ait une "oi- tr3s #ra"e )l s'tait montr sipersuasif ue Da"is et son "oisin a"aient accept, apr3ss'4tre munis de torces lectriues

5es uatre ommes s'taient donc diri#s "ers lemanoir .emin faisant, l'omme * la "oi- #ra"e a"ait

persuad deu- autres promeneurs de se Ioindre * eu-

O Fne maison ante, Ja "aut le dplacement, a"ait=il dit en riant A"ec un peu de cance, nous "errons lefantLme

A=t=il "raiment prononc ces mots % O Nous O"errons le fantLme> P demanda !anni&al

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.es mots=l* ou d'autres ui si#nifiaient lam4me cose 5e plus drLle, c'est ue c'est "raimentarri"

Hous ne connaissie@ pas du tout les deu-premiers passants> uestionna !anni&al

$'ai l'impression d'a"oir dI* "u l'un d'entre eu-5'autre m'tait totalement inconnu $'ai pens u'ila&itait dans ce uartier parce u'il "ient d'4tre cr etue nous ne connaissons pas encore tous nos "oisins

.om&ien tie@="ous uand "ous 4tes arri"s aumanoir> Nous tions si- :uelu'un a prtendu ue nous

tions sept, mais c'est une erreur $e suis s6r de moncompte, du moins au moment oQ nous remontionsl'alle (ien s6r, uelu'un aurait pu nous sui"re, parcuriosit, et entrer * notre suite dans la maison Al'intrieur, il faisait noir et d'ailleurs personne neson#eait plus * compter Apr3s le dernier incident, nousnous sommes spars Nous a"ons t uatre * nousmettre en rapport a"ec la police $e ne sais pas ceu'il est ad"enu des deu- autres $e suppose u'ils ont

prfr "iter la pu&licit P

A ce moment, un petit fo-=terrier * poil dur tra"ersale Iardin en Iappant et se mit * &ondir autour de +Da"is

Y .ouc, Domino, couc7 P commanda le matre,tout en flattant son cien de la main

5'animal, le souffle court, finit par s'tendre sur lapelouse

C


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!anni&al se rappela ue l'un des "isiteurs dumanoir a"ait un cien de cette esp3ce et demanda * +Da"is si Domino l'a"ait accompa#n le soir de

l'apparitionO .ertainement, rpondit l'omme $'emm3ne

touIours Domino a"ec moi, uand Ie fais unepromenade le soir E@

!anni&al re#arda le cien 5e cien re#arda!anni&al a"ec l'air de dire % O $e sais uelue cose ue

tu ne sais pas, tr la la7 P !anni&al fronJa le sourcilFne fois de plus, il a"ait une ide ui lui trottait par lat4te et u'il n'arri"ait pas * saisir

)l posa encore uelues uestions * + Da"is, maisne put rien apprendre de plus Apr3s a"oir remerci soninformateur, il remonta donc * &icyclette et reprit lecemin de la maison Tout en pdalant, il rflcissaitde toutes ses forces

5orsu'il arri"a au aradis de la (rocante, il trou"a,le portail principal ferm 5e soleil se coucait dI*!anni&al a"ait pass plus de temps deors u'il necroyait

\onrad, conforta&lement install ce@ lui, suJotait

une pipeO Salut, (a&al, fit=il Tu as l'air de penser si fort uetu "as clater d'un moment * l'autre

\onrad, rpliua !anni&al, "ous m'a"e@entendu crier ier soir

^a, pour t'entendre, Ie t'ai entendu n aurait ditun porc u'on #or#e Sans te "e-er

^a ne me "e-e pas, Ja me flatte +ais si nos

B


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deu- fen4tres a"aient t fermes, "ous ne m'aurie@pas entendu, n'est=ce pas, m4me si I'a"ais url commedeu- porcs>

ro&a&lement pas Et alors> @Soudain, !anni&al comprit .e cri ce cien

(ien s6r, le cien sa"ait uelue cose Dans Serlock!olmes aussi, il y a"ait un O incident du cien P O :uelest l'incident du cien> demande le fid3le atson aucl3&re dtecti"e an#lais 5'incident du cien, rpond

Serlock !olmes, c'est u'il n'y a pas eu d'incident ducien P Eni#matiue, e oui 7 +ais tout de m4meSans rpondre * \onrad, !anni&al sortit comme

une fl3ce et fila "ers la maison5e policier de faction au manoir Hert ne l'a"ait pas

entendu crier uand il tait * l'intrieur de la maison,mais il l'a"ait parfaitement entendu aussitLt u'!anni&als'tait plac * l'e-trieur Tr3s si#nificatif

Dans sa cam&re, !anni&al reprit sonma#ntopone et couta une fois de plus le prcieu-enre#istrement % cri du fantLme con"ersation entre lesommes uis il rappela * ses sou"enirs tous les dtailsue (o& lui a"ait rapports, un * un

O Tout colle7 s'cria=t=il Tout colle parfaitement P5e cri 5e fait ue personne ne sa"ait s'il y a"ait eusi- ou sept "isiteurs 5'incident du cien

!anni&al connaissait maintenant le secret du cien)l y a"ait encore &eaucoup d'autres coses u'il neconnaissait pas, mais il pro#ressait indnia&lement

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Sans se donner la peine d'allumer, &ien ue lecrpuscule tom&t rapidement, !anni&al saist letlpone et demanda une communication interur&aine

)l "oulait parler * (o& Andy, au Herdant5on#temps, le tlpone sonna sans ue

personne "nt rpondre Enfin ce fut +lle Hert uidcroca !anni&al demanda (o&

O Etes="ous son ami !anni&al> uestionna=t=elled'une "oi- trem&lante

ui, mademoiselle Hert $e "iens d'a"oir desides intressantes et Ie "oudrais parler * (o&, parceue@

Elle l'interrompitO (o& n'est pas l*, &al&utia=t=elle eter non plus Ni

mon petit=ne"eu .an# )ls ont tous disparu7 P


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CHAPITRE VIII

VOLEUR9

.E +AT)N=5A, pendant u'!anni&al s'affairait auaradis de la (rocante, (o&, eter et .an# e-ploraient* ce"al la "alle du Herdant Aucun des trois #arJons

ne pr"oyait les tran#es et dan#ereuses a"entures uiles attendaient

En re"ance, ils se prparaient * "isiter les ca"es oQ"ieillissaient les "ins du Herdant .'taient en ralitd'anciennes mines fores dans le "ersant occidental de la"alle

5e principal, pour eu-, consistait * ne pas se


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trou"er * la maison oQ leur prsence ne pou"ait 4treu'inutile et m4me nuisi&le

)nutile, car, si le srif (i-&y a"ait raison, il ne

ser"irait * rien de mener une enu4te sur place % lesperles a"aient t emportes par des "oleurs de SanKrancisco

Nuisi&le, car une multitude de Iournalistes a"aientassailli la proprit, et +lle 5ydia Hert, dfaite et"ieillie, crai#nait ue leur curiosit ne f6t e-cite par les

Ieunes "isiteurs dont le sIour au Herdant pourraitdonner lieu * de nou"eau- commra#es du #enresensationnel

.'est pouruoi les #arJons dIeun3rent en toutete, puis coururent au- curies oQ ils sell3rent troisce"au- u plutLt ce fut .an# ui les sella, car (o& eteter n'taient pas "erss dans cet art=l*

Ayant enfourc leurs montures, ils ce"aucaienten direction des ca"es,, des torces lectriues passes *leurs ceintures )ls lon#eaient des camps de "i#ne oQde &elles #rappes "iolettes m6rissaient au soleil

.an# paraissait tristeO )l de"rait y a"oir, au moins cent "endan#eurs

dans les "i#nes, remarua=t=il Et plusieurs camionspour emmener les #rappes au pressoir +ais Ie ne "oisu'une dou@aine d'ommes et un seul camion 5es autresou"riers ne sont pas "enus, par peur du fantLme Si celacontinue, tante 5ydia ne pourra Iamais payer ses traiteset elle sera ruine P

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(o& et eter cerc3rent uelue cose * dire pourremonter le moral de leur ami

O Notre cef, !anni&al, est un petit malin, assura

eter A l'eure u'il est, Ie te parie u'il est en train detra"ailler sur cette affaire S'il trou"e un moyend'loi#ner le fantLme, les "endan#eurs re"iendront peut=4tre

)l faudrait faire "ite, rpondit .an# Sinon ilstrou"eront * s'employer ailleurs .e matin, la

"ieille 5i m'a dit ue tout tait ma faute % c'est moi uiporte maleur * la famille depuis ue Ie suis arri" de!on# \on#, il y a un an et demi $e de"rais y' retourner

:uelles sottises7 s'cria (o& .omment peut=onporter maleur * uelu'un * ui on ne "eut ue du&ien>

$e ne sais pas, rpondit .an# en ocant lat4te )l est certain ue, depuis ue Ie suis ici, &eaucoupde maleurs nous sont arri"s Des cu"es se sont mises* couler, des macines se sont casses, du "in a moisi

+ais ce n'est pas ta faute, protesta eter .ela dpend Si Ie retournais * !on# \on#,

peut=4tre ue le fantLme partirait a"ec moi et ue la

fortune sourirait de nou"eau au Herdant Si I'en taiss6r, Ie partirais demain our rien au monde Ie ne"oudrais causer du tort * ma #rand=tante @

(o& dcida de can#er de suIet de con"ersation OTu appelles +lle Hert tante 5ydia, et + .arison oncle!arold :uels sont "os liens de parent

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e-acts> demanda=t=il +atias Hert tait ton #rand=p3re, n'est=il pas "rai>

+on arri3re=#rand=p3re, corri#ea .an#

+lle Hert

alfred hitchcock 05 le chinois qui verdissait 1965

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