13. journal juin 2011

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É É É É É É DITION DITION DITION DITION DITION DITION DITION DITION J J J J J J UILLET UILLET UILLET UILLET UILLET UILLET UILLET UILLET 2011 2011 2011 2011 2011 2011 2011 2011 Avis légal déposé: Avis légal déposé: Ce journal est écrit par les membres du SCFP et pour les membres du SCFP. La lecture Ce journal est écrit par les membres du SCFP et pour les membres du SCFP. La lecture par d’autres personnes ou groupes est interdite, et non recevable, aux fins de poursuites. par d’autres personnes ou groupes est interdite, et non recevable, aux fins de poursuites. Retour sur les événements du 29 avril Journée du Deuil national du 28 avril Parution de Paroles du milieu; un recueil de l’impact d’une agression sur quatre de nos collègues à Pinel. Minimiser la Minimiser la souffrance, souffrance, banaliser la banaliser la violence: violence: Une mission Une mission Une mission Une mission Une mission Une mission Une mission Une mission unique unique unique unique unique unique unique unique À porter avec vigilance...

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Page 1: 13. Journal Juin 2011

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JJJJJJJJUILLETUILLETUILLETUILLETUILLETUILLETUILLETUILLET 2011 2011 2011 2011 2011 2011 2011 2011

Avis légal déposé: Avis légal déposé: Ce journal est écrit par les membres du SCFP et pour les membres du SCFP. La lecture Ce journal est écrit par les membres du SCFP et pour les membres du SCFP. La lecture par d’autres personnes ou groupes est interdite, et non recevable, aux fins de poursuites.par d’autres personnes ou groupes est interdite, et non recevable, aux fins de poursuites.

Retour sur les événements du 29 avril

Journée du Deuil national du 28 avril

Parution de Paroles du milieu; un recueil de l’impact d’une agression sur quatre de nos collègues à Pinel.

Minimiser la Minimiser la

souffrance, souffrance,

banaliser la banaliser la

violence: violence:

Une mission Une mission Une mission Une mission Une mission Une mission Une mission Une mission

uniqueuniqueuniqueuniqueuniqueuniqueuniqueunique

À porter avec vigilance...

Page 2: 13. Journal Juin 2011

Karine Cabana [email protected]

Tel. de Pinel :Tel. de Pinel :Tel. de Pinel : #756 #756 #756

Tel. Ex.:Tel. Ex.:Tel. Ex.: (514) 881 (514) 881 (514) 881---375637563756

Fax:Fax:Fax: (514) 648 (514) 648 (514) 648---690569056905

CourrielCourrielCourriel : : :

[email protected][email protected][email protected]

Steve Marcotte [email protected]

Yanick Ducharme [email protected]

Félix Bélland [email protected]

Mélanie Gougeon [email protected]

DÉLÉGUÉ SOCIAL:

PATRICK SIGOUIN

Cell: 514-889-7652

Sylvain Lemieux [email protected]

COMITÉ SANTÉ SÉCURITÉ AU TRAVAIL:

CHRISTIAN PITEL

MARTIN PELLETIER

FÉLIX BÉLLAND

FONDS DE SOLIDARITÉ :

PIERRE-LUC LEGAULT MÉLANIE GOUGEON

Représentants locaux

514 865-2960514 927-2960

COMITÉ JEUNESSE:

MATHIEU BRUNET MARIE-EVE DESORMEAUX GYSLAIN GAUDET SYLVAIN LEMIEUX

JOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICAL Pa ge Pa ge Pa ge Pa ge 2222

Page 3: 13. Journal Juin 2011

MMOTOT DEDE LALA PRÉSIDENTEPRÉSIDENTE KKARINEARINE C CABANAABANA

Prochain Prochain Prochain Prochain Prochain Prochain Prochain Prochain

JournalJournalJournalJournalJournalJournalJournalJournal

Automne 2011Automne 2011Automne 2011Automne 2011Automne 2011Automne 2011Automne 2011Automne 2011

TABLE DES MATIÈRESTABLE DES MATIÈRESTABLE DES MATIÈRESTABLE DES MATIÈRES

Votre SyndicatVotre SyndicatVotre SyndicatVotre Syndicat.................................................................................................................... 2222

Mot de la présidenteMot de la présidenteMot de la présidenteMot de la présidente ........................................................................ 3333

Chronologie Chronologie Chronologie Chronologie ................................................................................................................................ 4444

Retour sur les événementsRetour sur les événementsRetour sur les événementsRetour sur les événements ....................5555----7777

Poursuivre la mobilisationPoursuivre la mobilisationPoursuivre la mobilisationPoursuivre la mobilisation ........................................ 8888

Journée du deuil nationalJournée du deuil nationalJournée du deuil nationalJournée du deuil national ............................................ 9999

Article de journalArticle de journalArticle de journalArticle de journal............................................................................................10101010

Injonction Injonction Injonction Injonction ....................................................................................................................................11111111

Mot du viceMot du viceMot du viceMot du vice----présidentprésidentprésidentprésident............................................................12121212

Recommandations CPSSTRecommandations CPSSTRecommandations CPSSTRecommandations CPSST................................13131313

Mot du représentant SSTMot du représentant SSTMot du représentant SSTMot du représentant SST ....................................14141414

Mot du représentant griefMot du représentant griefMot du représentant griefMot du représentant grief ................................15151515

Congrès SCFPCongrès SCFPCongrès SCFPCongrès SCFP----QuébecQuébecQuébecQuébec................................ 16161616----17171717

Conseil général CPASConseil général CPASConseil général CPASConseil général CPAS ............................................................18181818

Vox PopVox PopVox PopVox Pop ....................................................................................................................................................19191919

Mot du comité jeunesseMot du comité jeunesseMot du comité jeunesseMot du comité jeunesse ............................................20202020

Mot du délégué social Mot du délégué social Mot du délégué social Mot du délégué social ....................................................21212121

En brefEn brefEn brefEn bref ................................................................................................................................ 22222222----23232323

Break syndicalBreak syndicalBreak syndicalBreak syndical ................................................................................ 24242424----27272727

Fond FTQFond FTQFond FTQFond FTQ.................................................................................................................... 28282828----29292929

La CapitaleLa CapitaleLa CapitaleLa Capitale................................................................................................................................28282828

Pa ge Pa ge Pa ge Pa ge 3333 JOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICAL

L’arrivée de l’été signifie aussi l’arrivée massive de nouveaux travailleurs et travailleuses à l’Institut. En ces temps où la sécurité est un sujet à la mode, il nous faut redoubler d’effort pour être en mesure de conscientiser tous ces nou-veaux arrivants à notre réalité Pinelienne. On ne peut que compter sur nous pour s’assurer que cette transmission se fait.

Depuis les événements tragiques du 29 avril, beaucoup de questions demeurent sans réponse. Comment avons-nous pu en arriver là? Il est clair que cela est le fruit d’un long tra-vail de banalisation de la violence et de l’agressivité que nous vivons au quotidien. Les dirigeants ont tenté de nous in-culquer une culture où le service à la clientèle est maître de toutes les décisions. La clinique a pris le dessus sur la sécurité alors que ce sont deux concepts qui auraient dû continuer à fonctionner au même niveau. Nous demeurons convaincus que nous pouvons accomplir d’aussi grands exploits cliniques en demeurant dans un cadre sécuritaire. Il nous suffit de redé-finir ce cadre et, pour ce faire, nous avons besoin de la partici-pation de tous.

Il faut réussir à imposer notre vision de la sécurité. Nous sommes les travailleurs et travailleuses qui sont quoti-diennement confrontés à cette réalité. L’employeur pense avoir les solutions, pense qu’il n’a pas besoin de support exté-rieur et qu’il est entièrement capable de mener une enquête juste, transparente et impartiale dans le dossier de la prise d’o-tage. Nous en doutons fortement. Nous ne pouvons en aucun temps être juge et partie dans un événement de cette enver-gure. Nous réclamons que l’employeur s’engage à demander avec nous une enquête extérieure indépendante. S’il persiste dans son refus, nous allons augmenter la pression pour que la seule issue possible soit la tenue d’une telle enquête. Rien n’est écarté comme action et nous irons là où il faudra aller pour se faire entendre.

Bon été à tous.

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JOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICAL Pa ge Pa ge Pa ge Pa ge 4444

CCHRONOLOGIEHRONOLOGIE DEDE LALA SUITESUITE DESDES ÉVÉNEMENTSÉVÉNEMENTS

Jeudi 28 avril 2011 Journée du Deuil National Vendredi 29 avril 2011 Prise d'otage

Samedi 30 avril 2011

Dimanche 1 mai 2011

Lundi 2 mai 2011 Communiqué patronal: - Remerciement - Comité de gestion du risque (CGR) chargé de l’enquête - Appel de Claude Poirier au syndicat

Mardi 3 mai 2011

Mercredi 4 mai 2011 Assemblée générale syndicale

Jeudi 5 mai 2011 CPSST annulé par représentant SST (travailleur au D-2)

Vendredi 6 mai 2011 Demande de CRT pour le 9 mai (Syndicat en Congrès)

Samedi 7 mai 2011 Pétition de travailleur E-mail de la présidente au conseil syndical

Dimanche 8 mai 2011 Rétractation de la pétition (personne ne signe)

Lundi 9 mai 2011 Communiqué patronal : - Description de la formation du CGR

Mardi 10 mai 2011 Lettre du DRH au syndicat qui annonce les mauvaises relations de travail

Mercredi 11 mai 2011 Rencontre du CGR

Jeudi 12 mai 2011 Communiqué patronal : - Annonce du CGR - DRH annonce la fin des négociations sur les ententes locales (Statu Quo)

Vendredi 13 mai 2011 Communiqué syndical : - Acceptation de la résolution syndicale au congrès du SCFP-Québec

Samedi 14 mai 2011

Dimanche 15 mai 2011

Lundi 16 mai 2011

Mardi 17 mai 2011 Exécutif syndical

Mercredi 18 mai 2011 CPSST : - Vote en faveur de la création d’un comité extraordinaire sur la prise d’otage Communiqué syndical : - Plan d’action

Jeudi 19 mai 2011 Manifestation syndical au 40e de Pinel

Vendredi 20 mai 2011

Samedi 21 mai 2011

Dimanche 22 mai 2011

Lundi 23 mai 2011

Mardi 24 mai 2011 Agrément

Mercredi 25 mai 2011 Agrément

Jeudi 26 mai 2011 Agrément

Vendredi 27 mai 2011 Rapport de l’agrément : - La sécurité serait une priorité à Pinel Communiqué patronal : - Remerciement du C.A.

Dans le but de vous remettre en contexte, nous vous soumettons une chronologie non exhaustive du déroule-ment suite à la prise d’otage du 29 avril dernier.

Samedi 28 mai 2011

Diman-che

29 mai 2011

Lundi 30 mai 2011

Mardi 31 mai 2011 Rencontre CRT : Refus d’un comité Ad Hoc sur la prise d’otage Plus tard, les dirigeants descendent au bureau pour nous faire une proposition

Mercredi 1 juin 2011 Communiqué conjoint sur la proposition de l’employeur

Jeudi 2 juin 2011 Assemblée générale sur le plan d’action : - Vote pour la création d’un comité sécurité

Vendredi 3 juin 2011 Visite de l’inspecteur de la CSST

Samedi 4 juin 2011

Diman-che

5 juin 2011

Lundi 6 juin 2011 Lettre de la présidente en faveur de la tenue d’une assemblée générale par le D.G. Communiqué syndical : - Création du comité sécurité

Mardi 7 juin 2011 Communiqué patronal : -Visite de l’inspecteur de la CSST

Mercredi 8 juin 2011 Réponse de D.G. : - Il tiendra une rencontre en temps pro-pice

Jeudi 9 juin 2011 Couteau trouvé au E-1 Demande syndicale pour fouille générale Début de la fouille générale (Bloc E et A)

Vendredi 10 juin 2011 Communiqué patronal : - Fouille générale de Pinel Finalisation de la fouille générale

Samedi 11 juin 2011

Diman-che

12 juin 2011

Lundi 13 juin 2011 Rencontre CGR

Mardi 14 juin 2011 Rencontre DG/DRH/SCFP/SPGQ

Mercredi 15 juin 2011

Jeudi 16 juin 2011 CPSST

Vendredi 17 juin 2011

Samedi 18 juin 2011

Diman-che

19 juin 2011

Lundi 20 juin 2011

Mardi 21 juin 2011

Mercredi 22 juin 2011 CPSST

Jeudi 23 juin 2011 CGR

Vendredi 24 juin 2011 Corde fait en thermale retrouvée au F-2

Samedi 25 juin 2011

Diman-che

26 juin 2011

Lundi 27 juin 2011

Mardi 28 juin 2011 Couteau à cran d’arrêt retrouvé à la Post-cure

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Pa ge Pa ge Pa ge Pa ge 5555 JOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICAL

RRETOURETOUR SURSUR LESLES ÉVÉNEMENTSÉVÉNEMENTS DUDU 29 29 AVRILAVRIL

Les travailleurs et travailleuses de l’Institut Philippe-Pinel de Montréal réclament qu’une enquête indépen-dante des structures existantes soit faite dans le dossier de la prise d’otage. Nous considérons que l’em-ployeur, sans nécessairement agir de mauvaise foi, ne peut dans des circonstances pareilles, agir avec impar-tialité et transparence. Plusieurs membres de la direc-tion ainsi qu’un médecin sont impliqués directement ou indirectement dans les prises de décisions qui ont amené aux évènements dramatiques du 29 avril 2011.

Dans des situations semblables, qui touchent d’autres corps de métiers, il n’est jamais question que ce soit l’organisation où se sont passés les événements qui mène l’enquête. Alors pourquoi, nous, ici à Pinel, l’employeur se borne-t-il à vouloir faire sa propre en-quête et à refuser catégoriquement une enquête exté-rieure? Aurait-il des choses à cacher? C’est ce qu’une décision pareille peut laisser croire.

Nous désirons que toute la lumière soit faite sur les circonstances qui ont amené un événement de cette nature en nos murs. Pour que plus jamais des travail-leurs et travailleuses ne soient placés dans une situa-tion où leur vie est menacée. Pour que plus jamais on ne se dise collectivement « OUFFF, NOUS AVONS EU DE LA CHANCE ENCORE UNE FOIS ».

RÉCLAMONS HAUT ET FORT UNE ENQUÊTE INDÉPENDANTE!

UNE ENQUÊTE INDÉPENDANTE? POURQUOI?

L’événement Bien qu’il soit difficile pour nous d’aborder le su-jet, nous croyons qu’il est essentiel de faire un re-tour sur la situation. Vous n’êtes pas sans savoir que le vendredi 29 avril dernier, un patient de l’u-nité D-2 a fait une prise d’otage. En effet, un patient fédéral, déjà connu du milieu, inquiétait les travailleurs du D-2. Le vendredi 29 avril, le psychiatre de l’unité décide de le ren-contrer seul. Le patient a ensuite passé à l’action. Il a pris en otage le psychiatre, sous la menace d’un couteau et d’un fusil artisanals. Il a ensuite fait appeler le criminologue et l’infirmière, qu’il a ensuite atta-chés. L’état d’urgence a été donné plus tard. Suite à cela, les travailleurs et les dirigeants ont fait ce qui leur semblait important. Sans la bravoure de l’infirmière (qui s’est déta-chée et a pu détacher le criminologue) et de ce dernier (qui au moment propice a intervenu sur le patient), cette situation aurait pu connaître une fin beaucoup plus malheureuse.

Notre perception Nous croyons que les dirigeants ont fait ce qu’ils croyaient être le mieux durant les événements. Nous ne croyons pas qu’ils aient fait acte de mau-vaise foi, mais il est clair, à nos yeux, qu’ils ont illustré leur manque de préparation. Nous croyons que la gestion de cette crise démontre, selon nous, le résultat d’une longue campagne de banalisation du potentiel de la violence des usagés. Le plan d’urgence (1989) n’était pas à date, il s’est révélé incomplet et, en conséquence, dangereux pour les travailleurs.

Pour nous, le fait de laisser les agents du CPU in-tervenir est une décision qui demande réflexion (négligente). Nous croyons que nos patrons au-raient dû faire intervenir des agents équipés adé-quatement. À tout de moins, ils auraient dû avoir la décence de faire intervenir une équipe avec des habits de protection adaptés. Même les ambulan-

ciers appelés sur les lieux portaient des vestes par balle. Nous croyons que d’envoyer nos travail-leurs du CPU intervenir sur l’assaillant sans pro-tection était ni plus ni moins que de les envoyer à des risques probables. Ceci, selon nous, démontre l’insouciance que l’employeur porte à ses em-ployés dans ce genre de situation. Bien sûr, tout cela n’est que perception de notre part, c’est pourquoi nous demandons qu’une en-quête indépendante soit fait, neutre dans le juge-ment. Ni orientation patronale, ni orientation syn-dicale. Pour l’instant, l’employeur est totalement fermé à cette option. (voir suite page suivante)

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JOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICAL Pa ge Pa ge Pa ge Pa ge 6666

La prise en charge La suite des événements n’est pas plus rose. Encore une fois, l’employeur n’a pas voulu mal faire, selon nous, disons qu’il était dépassé par les événements. Il a ainsi posé des gestes qui ont écorchés certains employés de l’Institut.

Au début, après l’immobilisation du pa-tient, il semble que la priorité pour les dirigeants était d’amener le patient en salle d’isolement, au lieu de faire évacuer les travailleurs de l’unité. En-suite, une fois le patient en chambre, plusieurs ont mal compris l’empressement de certains dirigeants d’aller voir si le patient était bien, allant même à le questionner si quelqu’un lui avait fait du mal. Comprenez-nous bien, il est évident que quel-qu’un devait aller voir le patient pour qu’il ait des soins, par contre, nous croyons qu’il est très offusquant qu’un patient qui agresse les employés soit mieux servi que ces derniers. Cette si-tuation démontre qu’il doit y avoir un plan d’action où des gens s’occuperont du patient et d’autres des employés, et ceci si-multanément.

Au même moment, les em-ployés touchés par la crise ont été amenés au parloir. Certains ont été bien accueillis, mais il semble que d’autres ont attendu pendant trop longtemps. Il a fallu que le syndicat inter-vienne à trois reprises pour que les travailleurs soient pris en charge, loin des regards indiscrets.

En plus, trois travailleurs touchés par les événe-ments n’ont même pas été pris en charge par l’em-ployeur. Nous les avons fait remplacer et nous nous sommes assuré qu’ils soient bien raccompa-gnés à la maison.

Le plus odieux, à notre avis, est la pression que mettait l’employeur pour que les travailleurs

directement touchés rencontrent les agents de la SQ aux fins d’enquête au lieu de prendre le temps nécessaire afin de revenir au calme.

Nous trouvons que certains dirigeants ont manqué de sensibilité envers leurs travailleurs. Ceci témoigne encore d’une méconnaissance du travail des employés de Pinel. Le tout, selon nous, dans le désir de bien paraître.

Le rôle de la sécurité Il est temps que la sécurité reprenne l’im-portance qu’elle aurait toujours dû avoir et que nous décrions depuis longtemps, sans que l’em-ployeur ne comprenne l’importance et prenne ac-tion. Ce manque d’action, nous a d’ailleurs amené à publier le livre Paroles du milieu.

Nous croyons fermement que la direction de la sécurité doit être autonome. Elle devrait être retirée de la juridiction de la Di-rection des soins infirmiers et la direction des programmes. Nous croyons, et les événements en font preuve, que l’aspect sécuri-taire est aussi important que l’as-pect clinique. C’est deux aspects de notre travail peuvent être en opposition, mais nous croyons qu’il est dangereux que la sécurité

soit assujettie aux enlignements cliniques. Ce sont deux aspects complètement différents, mais aussi important l’un que l’autre. Les débats qui oppo-sent ces deux sujets devraient être faits sur un pied d’égalité.

Comme le disait si bien Dr. Béliveau, il faut toujours garder en mémoire que l’absence de sécurité empêche le traitement et que l’obsession de la sécurité l’empêche tout autant. Nous croyons que, pour l’instant, nous sommes bien loin de l’obsession...

LLAA SUITESUITE DESDES ÉVÉNEMENTSÉVÉNEMENTS DUDU 29 29 AVRILAVRIL 2011 2011

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Pa ge Pa ge Pa ge Pa ge 7777 JOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICAL

La collaboration avec les employés

Selon l’employeur, la sécurité est l’affaire de tous. Pourquoi, dans ce cas, ne nous rencontre-t-il pas tous? Pourquoi décider que le comité de gestion des risques (CGR), où aucun représentant du syndicat ne siège, est l’instance responsable de l’enquête? Pour-quoi ne pas le faire au comité paritaire en santé/sécurité au travail (CPSST)?

Au fond, on veut nous faire croire que l’on nous in-forme du déroulement des événements, mais nous en doutons car le procès verbal du CGR est confidentiel, les rencontres sont à huit clos et ce comité est peu représenté par des travailleurs. Il est vrai qu’une place temporaire a finalement été donné à un agent syndical. Par contre, nous siégeons devant une grande quantité de patron qui rejette de façon quasi-systématique les demandes que nous pouvons y faire On veut nous faire croire que l’on est consulté, mais réellement, est-ce vraiment de la consultation?

Voici un bout de leur communiqué qui en dit long :

« En terminant, nous croyons que la sécurité à Pinel

c’est l’affaire de tous, autant le personnel-cadre, les

employés cliniques, les employés administratifs, les

employés de soutien, les médecins et les directeurs.

C’est en collaborant tout ensemble que nous allons

réussir à développer un milieu encore plus sécuri-

taire, et ce, dans le respect du cadre législatif dans

lequel nous évoluons. Nous croyons sincèrement que

la recherche de coupables n’arrivera pas à augmen-

ter la sécurité à l’Institut. »

Les dirigeants ne cherchent pas de coupable. Pour-tant, c’est plutôt simple. La coupable est le patient qui a fait la prise d’otage.

Peut-être veulent-ils nous parler de faute? Il est im-portant, selon nous, de faire la lumière sur tout le dé-roulement de la prise d’otage. De trouver les lacunes, les fautes pour bien analyser les interventions. Ceci, afin d’identifier si tout a été fait de façon profession-nelle.

La collaboration avec le syndicat Suite aux événements, nous n’avons plus entendu parler de nos patrons. Aucun téléphone, seulement ce courriel envoyé à tous, soulignant le bon travail de tous. Un beau geste tout de même.

Nous avons eu une première demande de rencontre du directeur des ressources humaines (DRH), le vendredi 6 mai. Par le biais de sa secrétaire, il nous informe qu’il voudrait tenir un comité de relation de travail (CRT) au sujet de la prise d’otage le lundi suivant, soit le 9 mai. Le tout, sachant depuis le 7 avril dernier que nous sommes en congrès durant cette semaine.

Notre présidente décide donc de lui répondre en lui souli-gnant qu’il savait que nous étions non disponible. Elle lui demande s’il a l’intention de lui proposer d’autres dates ou s’il a l’intention de nous dire que nous refusons de le rencontrer.

C’est à ce moment que, selon nous, le DRH nous fait part de sa mauvaise foi. Il nous a envoyé, le mardi 10 mai, une lettre faisant état du mauvais état des relations de travail. Nous signalant que nous annulions des réunions sans mo-tifs valables. Ça, c’est l’art de mettre en boîte!

Toujours selon cette lettre, il semblerait que la réunion du CRT était dans le but de nous informer des actions prises suite à la prise d’otage. Ceci est bizarre, car le comité chargé de l’enquête se rencontrait seulement le lende-main…

De plus dans cette lettre, le DRH fait part que nous avions la volonté de travailler en collaboration (ce qui est tou-jours vrai) avec lui. Par contre, le mot collaboration, signi-fie selon nous (et le Petit Robert) travail en commun. Se faire informer n’est pas, selon nous, un travail de collabo-ration et ne nécessite pas de réunion.

Dernièrement, l’employeur nous avisait qu’à partir de sep-tembre, il ne serait plus en mesure de nous accorder les 4 jours de libérations par semaine qu’il nous accordait de-puis plusieurs années. Deux de ces journées étaient pour l’agent de grief et les deux autres étaient pour le représen-tant SST. Nous devons donc en comprendre que, pour l’employeur, les bonnes relations de travail ne sont plus une priorité. Malheureusement, c’est nous les travailleurs qui, en bout de ligne, allons en payer le prix. Ce bras de fer avec l’employeur ne semble pas, pour nous, représenté un travail de collaboration.

Page 8: 13. Journal Juin 2011

JOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICAL Pa ge Pa ge Pa ge Pa ge 8888

Depuis la prise d’otage, nous travaillons à faire chan-ger les pratiques inadéquates à l’Institut. Plusieurs ren-contres ont eu lieu avec les instances syndicales, avec des conseillers, avec les travailleurs et avec l’em-ployeur. Toutes ces rencontres dans le but de faire la lumière sur les événements entourant la prise d’otage et ainsi, rendre Pinel plus sécuritaire. D’ailleurs, à ce sujet, nous poursuivons notre plan d’action pour avoir le résultat voulu.

Après le 29 avril dernier, des employés ont critiqué le manque d’action. Certains critiquent l’employeur, cer-tains critiquent le syndicat. Nous ne sommes pas contre la critique à notre égard, loin de là. Par contre, il est plus constructif de venir nous ren-contrer pour nous faire part de vos com-mentaires, critiques et suggestions.

Vous n’êtes pas sans savoir que certains commentaires ou actions prisent de manière isolée, peuvent être né-faste pour nous tous, collectivement. Nous encoura-geons fortement que vous mettiez sur pied des actions individuellement pour la collectivité. Nous vous sug-gérons seulement de venir nous voir pour coordonner vos actions, car nous sommes toujours plus fort collec-tivement.

D’ailleurs, plusieurs des actions prisent syndicalement viennent des employés. Souvenez-vous que nous som-mes seulement 6 à l’exécutif. Nos homologues des différentes directions sont beaucoup plus nombreux. Ainsi, nous avons beaucoup moins d’impact si l’em-ployeur croit que les travailleurs ne sont pas derrière nous. Vous êtes le syndicat, pas l’exécutif. Nous sommes vos représentants face à l’employeur. Il est donc souhaitable de tous se supporter.

Le mouvement de consternation, d’indignation et de colère est toujours très présent au sein de l’exécutif. Nous ne souhaitons pas que ce mouvement de contes-tation se transforme en mouvement d’indifférence et

d’immobilisme. En fait, nous pensons que c’est le plan de match de l’em-ployeur que de transformer cet événement en fait anecdotique. Il le démontre par son inertie et la désin-formation qu’il tente de faire. Ne tombons pas dans le panneau, le plan de match de l’employeur reste tou-jours le même : «diviser pour mieux régner».

Certains ont semblé vouloir que nous agissions rapide-ment sans prendre le temps de réfléchir. Pour l’instant, la rencontre avec les médias (Claude Poirier) n’a pas eu les résultats recherchés parce qu’elle a été im-promptue. Sachez que nous allons prendre position dans les médias si nous le décidons tous ensemble. D’ailleurs, nous sommes aller chercher à Québec un appui pour avoir de l’aide au niveau des communica-tions.

Par contre, nous devons prendre position à l’interne en premier, face à nos dirigeants. Ce sont eux qui dirigent et décident de l’or-ganisation du tra-vail. Nous défen-dons vos droits. Nous sommes tou-jours réceptif à re-cevoir les critiques les plus dures mais nous croyons que cela s’accompa-gne d’un devoir d’être présent à nos côtés lors des mo-ments critiques. Sachez que seul, l’exécutif syndical est beaucoup moins fort. La mobilisation du 19 mai dernier en fait foi. Ainsi, ensemble, nous pouvons es-pérer accomplir tous les objectifs que nous choisirons.

Nous avons eu beaucoup de travail depuis cet événe-ment majeur. Nous vous demandons de maintenir vo-tre mobilisation. Nous croyons qu’il sera très difficile de nous faire oublier ce qui est survenu le 29 avril der-nier. Pour nous, l’indignation persistera longtemps. Soyez-en sûr.

Ensemble nous pouvons faire de grandes choses. Seul, nous sommes vulnérable. Sachez que nous sommes de tout cœur avec vous, et nous espérons que vous l’êtes avec nous.

Continuons d’exiger une enquête indépendante

Sincèrement, Tous les membres de l’exécutif.

Poursuivre la mobilisationPoursuivre la mobilisation

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Pa ge Pa ge Pa ge Pa ge 9999 JOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICAL

Journée de Deuil nationalJournée de Deuil national C’est jeudi, le 28 avril dernier que ce fêtait partout à travers le monde la Journée de deuil na-tional. Le Jour de deuil national est commémoré chaque année le 28 avril en mémoire des travail-leurs tués ou blessés au travail ou affligés d’une maladie professionnelle découlant d’un accident du travail ou d’un risque professionnel. Cette journée commémorative a vu le jour après l'adoption, en 1991 de la Loi sur le jour de

compassion pour les travailleurs. Depuis, diffé-rentes activités sont prévues chaque année dans tout le pays par des organisations syndicales en hommage à la famille, aux amis et aux collègues des personnes qui ont été tuées ou blessées en exé-cutant leur travail. Cette année, les centrales syndicales ont organisées une grande marche funèbre. Plu-sieurs syndiqués se sont rassemblés, à la place Versailles vers 8h00. Nous nous sommes diri-

gés vers les bureau du mi-nistère du tra-vail, et ce, sous la pluie.

Une fois rassemblé devant les locaux, les chefs syndicaux nous ont fait part d’atrocités qui perdu-rent dans tous les milieux de travail en 2011.

Suite à cette marche, nous sommes revenus à l’Institut pour souligner la journée du deuil na-tional, à notre façon. En effet, lors de cette journée, le comité de santé-sécurité a tenu le lancement du livre Paroles du milieu. Un recueil sur l’impact d’une agression vécue par quatre de nos collègues à Pinel. Lors de ces évé-nements, les travailleurs ont vécu des blessures physiques et/ou psycholo-giques. Il est à noter que ce recueil a été écrit par un de nos employés, M. Philippe Poirier. Dans ce document, il est question de quatre travailleurs qui ont volontairement et généreusement acceptés de raconter leur histoire, afin de sensibiliser leurs nouveaux collègues aux risques, malheureusement trop peu connus, inhérents au milieu. Nous souhaitons que ce livre puisse infor-mer les travailleurs aux risques du métier, préve-nir de futures agressions, mais aussi de simple-ment nous souvenir pour mieux avancer, en toute sécurité.

Il nous reste quel-ques exemplaires, mais nous en commanderons d’autres. Venez simplement nous

voir pour que l’on puisse prendre votre commande en note. Les livres sont gratuits.

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MMOTOT DUDU V VICEICE--PRÉSIDENTPRÉSIDENT

Suite à l’assemblée du 2 juin 2011, une résolution a été proposée par un membre.

Résolution : Qu’un comité sécurité soit formé, composé de membres du SCFP-2960, pour effectuer une ana-

lyse de l’aspect sécuritaire de nos méthodes de travail, afin d’émettre des recommandations au CPSST.

Voici les candidatures qui ont été retenues. Lucia Anderson, Isabelle Bacon (commis d’unité), Mario Robi-taille, J-F Major, Patrick Sigouin, Marie-Ève Desormeaux, André jr Turcotte, Anthony Dorélas (sociothérapeute), Manon Lavoie, Pierre-Luc Legault (garde/AGI), Frank Kociper (entretien ménager), Julie-Catherine Lebel, Serge Girard (infirmier/infirmière), Yves Ferland (services techniques).

Le comité devra effectuer des travaux pour répondre au mandat donné en assemblée. Présentement, des diffi-cultés pour la mise en place de cette journée viennent repousser la date prévue initialement et nous sommes dans l’obligation de la remettre en septembre. Les causes sont simples: vacances et manque de personnel de remplacement. Une première journée de travail se tiendra début septembre. Après l’élaboration des recomman-dations, le but de ce groupe de travail sera d'analyser les travaux qui seront en cours au comité paritaire en

santé/sécurité au travail (CPSST) et au comité de gestion du risque (CGR), afin de s’assurer que l’ensemble des travaux concernant la sécurité soit mis en application.

Pour le moment, nous sommes déjà à travailler en CPSST pour élaborer des recommandations paritaires afin de remettre en place une certaine pratique sécuritaire (voir recommandations ci-joint). Vous devriez sentir de la part de vos supérieurs immédiats, une préoccupation quotidienne pour rendre votre milieu de travail respec-tant les normes établies à l’Institut. Ces recommandations doivent être acceptées par le comité de gestion de risque pour la mise en application. Vous comprendrez que le SCFP n’a pas de place officielle sur ce comité et, par le fait même, nous sommes prisonniers d’un rôle de spectateur. C’est le même rôle que l’on nous confit au quotidien, lorsque nous travaillons auprès de la clientèle. Nous décidons que rarement ce que l’on peut faire; et ce, malgré notre compétence et nos connaissances de la clientèle. Soyez assuré que nous pousserons toute re-commandation que nous jugeons essentielle et mettrons en place les moyens nécessaires pour y arriver.

C’est notre sécurité à tous; soyez concerné. Nous avons plusieurs nouveaux et nouvelles employées qui vien-nent nous porter renfort pour la période estivale. Prenez du temps pour leur transmettre vos connaissances, pour une meilleure intégration de nos pratiques sécuritaires. Nous sommes conscients que plusieurs d’entre vous sont essoufflés de former du nouveau personnel, et cela, en plus de palier avec un problème de personnel régulier ce qui vous amène une surcharge de travail.

Lyne Dubuc travaille présentement sur le dossier de l’accompagnement de nouvelle main d’œuvre et aura un plan a proposer bientôt. Je vous ferai un suivi. Pour l’instant, 107 départs d’employés d’avril 2010 à avril 2011. En matière de rétention de personnels, l’Institut a tout intérêt a changer sa vision de la gestion de ses res-sources humaines. Cela évite des coûts énormes reliés à l’embauche, aux périodes d’orientation, de formation, d’accident de travail, de «burn out» relié au travail (payé en assurance salaire, car non reconnu), etc. La stabili-té dans un milieu de travail sécuritaire est un atout important que l’employeur semble oublier.

Le Directeur général viendra peut être vous dire à tous en assemblée, les deux dossiers qui sont primordiaux pour lui; soit la sécurité, mais avant tout l’Institut national. Je crois que dans les deux cas il a besoin de notre groupe de travailleur du SCFP-2960, plus de 700 membres qui travaillent quotidiennement pour s’assurer que les services offerts aux patients soient de bonne qualité, dans un milieu sécuritaire.

SOUVENONS-NOUS DU 29 AVRIL 2011

COMITÉ SÉCURITÉ

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PRATIQUES SÉCURITAIRES

1. Procédure sécuritaire soit développée lorsqu’un patient doit retourner au pénitencier ou qu’une mauvaise nou-velle doit lui être annoncée (rencontre clinique de l’é-quipe obligatoire avant de faire de telles interventions).

2. Code téléphonique = code secret d’urgence, clientèle différente, ligne directe au CPU, ex. : 333.

3. Planification des interventions verbales auprès de pa-tients, protocole d’interventions auprès des patients plus à risque, s’assurer qu’il y ait des tournées d’effec-tuées près des bureaux d’entrevue et de tous les autres locaux (ex. secteur éducation). Informer l’équipe qu’une rencontre est en cour.

4. Plan d’action avec le CPU = orchestration des interven-tions.

5. Procédure d’évacuation (en lien D-1). 6. Utilisation canal d’urgence (walkie talkie). 7. Fouille par palpation à réintroduire (à l’accueil, retour

du parloir, dans les unités, à l’accueil retour de salle). 8. Grand ménage de l’Institut (autant à l’extérieur qu’à

l’intérieur) pour l’équipe de traitement avec support de l’équipe du CPU.

9. Protocole des mesures d’urgence en cas de prise d’ota-ges à réviser et les autres mesures d’urgence à réviser selon l’évaluation des risques.

10. Que tout équipement brisé ou perdu soit dénoncé im-médiatement. Procédure claire à développer et rapport fait au CPSST.

11. Que les bons de travail en lien avec la sécurité soient traités prioritairement.

12. Tous les services doivent conscientiser tous les gens de l’externe (ex. contractuel, sous-traitant, visiteurs, visi-teurs des patients) sur l’aspect sécuritaire de l'Institut, revoir le fonctionnement et la planification de l’accom-pagnement.

13. Revoir la circulation des patients, des employés et des visiteurs à l'Institut Philippe-Pinel de Montréal.

14. Uniformisation des pratiques sécuritaires et s’assurer de leur application.

SÉCURITE DES CHAMBRES DES PATIENTS

15. Fonctionnement micro (inefficace). 16. Inspections préventives (autant à l’extérieur qu’à l’inté-

rieur des murs) = CPU en charge et équipes de soins = politiques et procédures. Aux trois mois, compte rendu au CPSST.

17. Vérification sécuritaire quantitative et qualitative des chambres.

18. Actualiser et standardiser la liste des objets permis en chambre. Si un objet douteux est trouvé, il est saisi et un rapport doit être fait à la sécurité et acheminé au CPSST.

19. Évaluer l’impact des barreaux ornementaux sur la sécu-

rité du milieu. 20. Système de détection bris de vitre à réévaluer et ou ré-

installer. S’assurer du niveau de sécurité (ex : contribu-tion à la fabrication d’armes artisanales).

SÉCURITE DES BUREAUX

21. Organisation des meubles. 22. Standardisation/portes vitrées où il a des patients et tra-

vaux faits par priorité de l’évaluation des risques. 23. En dessous bureau : bouton panique = autres modèles

(collier/bracelet). 24. Portes doivent-elles se barrer de l’intérieur/classeur

avec clé ?

CHAINE DE COMMANDEMENT

25. Qui remplace qui ? 26. A qui les travailleurs se réfèrent ? 27. Les fins de semaine et les soirs et/ou nuit de semaine.

RESPECT ET APPLICATION DES POLITIQUES E PROCEDURES EN VIGUEUR

28. Revoir les méthodes de diffusion et s’assurer qu’elles soient connues, comprises et appliquées.

29. Cahier des mesures d’urgence (prise d’otages). 30. Détailler le protocole d’intervention en cas de mesures

d’urgence (par unité – côté administratif – gymnase…). 31. Assurer le suivi post-événement/jumeler équipe interne

et personne externe = prise d’otages/gros acting-out. 32. Benchmarking sur les procédures lors d’une prise d’o-

tages, réf. : fédéral, provincial et adapté à Pinel/Mise à jour ou rencontre aux six mois pour s’assurer du fonc-tionnement + coordonnateur.

33. Organiser la journée d’accueil pour que les nouveaux employés soient sensibilisés à la sécurité du milieu. Le CPSST voudrait être mandaté pour l’élaboration d’un plan de formation.

PROTOCOLE DE COMMUNICATION

34. Plan d’action des interventions à faire avec échéanciers (suite prise d’otages).

35. Donner informations à l’ensemble des employés sur l’évolution des travaux entrepris suite à une prise d’ota-ges.

36. Création d’un plan de communication s’assurant de l’information régulière de l’ensemble des travailleurs sur l’évolution des travaux.

37. Support aux familles : A) Création procédures de soutien aux familles des

victimes (proches) lors de l’événement (pendant et après) – valider ce qui se fait ailleurs (ex. milieu carcé-ral).

B) Recommande qu’un plan de communication qui in-forme régulièrement les travailleurs sur l’évolution des travaux.

Recommandations du CPSST directement reliées aux événements du 29 avril à l’unité DRecommandations du CPSST directement reliées aux événements du 29 avril à l’unité DRecommandations du CPSST directement reliées aux événements du 29 avril à l’unité D---2.2.2.

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MMOTOT DUDU REPRÉSENTANTREPRÉSENTANT S SANTÉANTÉ--SSÉCURITÉÉCURITÉ

L’été est à nos portes et l’ouverture des petites cours se tiendra régulièrement pour toutes les unités. Dans le contexte de réorganisation et suite à un conseil syndi-cal, il nous apparaît important de vous suggérer des pratiques sécuritaires pour les unités de vie et d’ad-mission (C-1 & C-2), le tout, dans le souci de votre sécurité.

Malgré que syndicalement, nous ne sommes pas en faveur du jumelage pour les petites cour, nous sommes conscient que le jugement des équipes ne peut pas être totalement écarté. Voici les recommandations du conseil syndical;

• Seulement après entente inter-unité et accord de tous, il serait envisageable, avec un ratio maximum de 5 patients par unité, qu’un jumelage d’unité ait lieux avec la présence d’un intervenant par unité. De plus, l’infirmière peut, en surplus et seulement à ti-tre volontaire, s’adjoindre au groupe lors des sortie. Gardez en tête que les patients de l’autre unité ne sont pas ou sont moins connu de votre équipe. Cette pratique de jumelage doit ce faire obligatoirement de façon concertée et volontaire; c'est-à-dire après évaluation et entente des 2 équipes traitantes. Au-cune pression des supérieurs immédiats ne doit être tolérée. Cette décision revient uniquement aux inter-venant de chaque unité.

• D’ailleurs, après concertation du conseil syndical, la recommandation de 5 patients avec un intervenant en présence s’applique aussi lors de la circulation dans les corridors (billard, machine, …). Encore ici, le jugement des équipes est de mise. Ceci n’est pas une règle de conduite mais bien une suggestion de pratique. Vous pouvez juger de partir avec moins sans problème, par contre nous vous recommandons de bien y penser avant de sortir avec plus que 5 pa-tients. Pour ce qui concerne les unités d’expertise (H-3, H-4), il a été convenu que le ratio doit être de trois intervenants en tout temps, avec un groupe de patients en circulation entre l’unité et le centre de prévention des urgences (CPU). Pour le jumelage, il a été convenu, avec l’employeur, que deux interve-nants par unité pouvaient être avec un groupe jume-lé dans la cour des H. Toutefois, lors de la circula-tion, le ration de 3 intervenants pour un groupe doit être toujours maintenu. Nous vous le rappelons,

cette pratique de jumelage doit ce faire obligatoire-ment de façon concertée et volontaire; c'est-à-dire après évaluation et entente des 2 équipes traitantes. Cette décision revient uniquement aux intervenant de chaque unité.

Le tout, bien entendu, équipé du walkie-talkie et de crème solaire!

De plus, je vous suggère quelques autres pratiques sé-curitaires:

• Lorsque vous êtes en service, ne pas vous isoler dans les bureaux ou dans la pharmacie. Donc ne pas faire de notes, ni d’appels, ni de rencontre avec un patient dans les bureaux adjacents à la console. Ceci en va de votre sécurité et de celle de vos collègues.

• Souvenez-vous qu’il ne faut jamais laisser la porte de la console et une autre porte ouverte (porte-unité ou porte-secteur patient) en même temps. Seul le déclic qui nous rappel que la porte est verrouillée nous autorise à nous en éloigner.

Nous savons que ces notions de sécurité peuvent son-ner alarmiste, mais votre présence physique et votre vigilance est requise en tout temps. Nous ne devrions pas avoir de pratiques qui donnent des munitions à l’employeur pour minimiser notre sécurité.

La sécurité est l’affaire de tous. Sachez que les valeurs individuelles sont souvent utilisées contre l’ensemble. Pensez que le choix que vous faites doit être utilisable pour l’ensemble, donc pour tous les travailleurs, indé-pendamment de leur gabarit, expérience, sexe et va-leur. Avoir des pratiques à risque est source de clivage entre le personnel, de la part des patients comme de la part de l’employeur.

Finalement, pensez que lorsque nous nous sentons en sécurité, cela ne veut pas dire que nous le sommes. Les événements du 29 avril derniers en font foi.

Enfin, il faut garder en tête qu’en travaillant de façon sécuritaire, nous donnons toutes les chances de préser-ver notre santé.

Sur ce, bon été à tous.

Félix Bélland Représentant santé/sécurité au travail

Recommandations pour votre sécurité cet été

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MMOTOT DUDU REPRÉSENTANTREPRÉSENTANT G GRIEFSRIEFS

T.S. Hors-liste

La saison estivale arrivant à grand pas nous ne sommes pas sans savoir que le temps supplé-mentaire va augmenter aussi pour cette période. Je veux en profiter pour démystifier tous les mythes ou fausses croyances entourant le rappel au travail en temps supplémentaire hors-liste.

Les dispositions locales (pages bleues) prévues à la convention collective établissent la procé-dure dans de telles situations. Faut débuter par savoir que le rappel se fait selon les disponibili-tés émises par la personne salariée sur le formulaire prévu à cet effet. L’employeur n’est pas tenu de contacter une personne pour un quart de travail lorsque cette dernière est non-disponible. Donc c’est à compter de ce moment qu’il faut rectifier la croyance populaire.

Le paragraphe 8 de l’Annexe 1 de ces mêmes Dispositions locales, explique la définition du hors-liste. La procédure à respecter est que du moment que l’employeur a contacté toutes les personnes disponibles pour le quart de travail offert et qu’il n’a pu le combler, il peut sortir de la liste et faire appel à un autre titre d’emploi. Mais il faut faire attention, cette personne doit avoir reçue la formation requise pour le travail offert et être disponible pour faire le temps sup-plémentaire.

Par contre il y a des situations exceptionnelles. Nous comprenons qu’avant d’avoir recours à garder des gens en temps supplémentaire obligatoire, l’employeur fait appel supposons à un ancien Sociotérapeute qui travaille maintenant comme Garde afin de combler ce besoin, du fait qu’il a suivi la formation requise antérieurement. D’autres situations peuvent survenir, s’ils ne peuvent combler de cette façon, notre position à nous est le temps supplémentaire obligatoire. Donc, pour nous l’employeur devrait geler la personne la moins ancienne inscrite au T.S.

La raison qui motive cette position, est que la personne qui a à combler la tâche doit être for-mée. Dans le cas contraire se sont ses confrères et consœurs de travaillent qui devront pallier à ce manque de connaissance et aussi éviter les discours du genre c’est facile de travailler à tel poste. Discours tenu alors que la personne n’a pas eu à accomplir la tâche complète habituelle-ment octroyé à ce poste.

Pour terminer, lorsque vous voulez réclamer un quart qui ne vous a pas été offert, assurez-vous d’avoir les disponibilités qui y répondent.

Yanick Ducharme

Représentant griefs

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C’est du 10 au 13 mai dernier que s’est dérou-lé le 27e congrès du SCFP-Québec, sous le thème Présents sur toutes les tribunes. Il faut

savoir que le congrès représente plus de 110 000 membres répartis en 505 sections lo-cales. Durant ce congrès, nous avons étudié 70 projets de résolution, reçu 18 rapports des dif-férentes instances et comités, nous avons en-tendu 5 discours, écouté 3 conférences et parti-cipé à une manifestation en vue de protéger nos retraites.

Parmi les conférenciers, signalons la présence d’Emmanuelle Champion (Syndicats et coali-

tions citoyennes), de Mario Asselin (Le syndi-

calisme à l’heure des médias sociaux) et de Biz, membre du groupe rap Loco Locass (Politique, médias et syndicats). Ce dernier fut invité par le Comité des jeunes du SCFP-Québec.

D’entrée de jeu, la présidente, Me Lucie Le-vasseur nous a dé-peint les défis qui nous attendent. Elle a rappelé que le journal The Economist annon-çait rien de moins que la guerre aux syndi-cats du secteur public.

« Le plan de la droite, il est simple, a-t-elle dit. On collecte moins d’ar-

gent. Ensuite, on annonce au bon

peuple qu’il n’y a pas assez d’argent.

Il faut couper, couper dans les servi-

ces publics. Et […] couper dans nos

conditions de travail

évidemment. »

Le secrétaire général, Mi-chel Bibeault, a poussé la démonstration un peu plus loin en présentant une vidéo. L’extrait de quelques minu-tes, qui présentait Éric Du-haime, un journaliste ouver-tement de droite, illustrait parfaitement le genre d’argumentation qu’on servira au monde syndical au cours des prochaines années.

« Le patronat ne se gêne pas et prend

tous les moyens à sa disposition pour

mener ses interventions publiques ou

prendre des positions pour influencer

les politiques de nos gouvernements.

Il est temps que le mouvement syndi-

cal fasse son travail, prenne sa place

et qu’il soit présent sur toutes les tri-

bunes. »

Nous avons aussi rencontré le nou-veau député élu d e R o s e m o n t , Alexandre Boulerice. Il est à noté que M. Bou-lerice était un ancien conseiller syndical au SCFP-Québec.

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Ensuite, les dirigeants syndi-caux suivants ont aussi fait un discours devant les congressistes: Claude Géné-reux, se-c r é t a i r e -t r é s o r i e r p a n c a n a -

dien du SCFP, Paul Moist, président pancanadien du SCFP, Michel Arsenault, président de la FTQ.

Tous ont tenu en garde les congressistes face au résultat des élections fédérales. Nous devons nous protéger face à la montée de la droite. Tous étaient unanimes. Les syndi-cats doivent être présents dans tous les médias pour

faire contrepoids aux discours de droite. Le thème du congrès, les propos de chefs syn-dicaux, mais surtout la présentation de M. Mario Asselin nous en ont convaincus.

En se penchant sur les nouvelles réalités, sur les nouveaux médias de diffusion et enfin sur la nouvelle donne politique au Québec, le SCFP-Québec n’a plus le choix de se moder-niser s’il veut rester le moteur d’un syndica-lisme militant vecteur de changement. Les élus sont la force de ce mouvement, ils doi-vent donc en assumer la direction.

Comme toujours, les jeunes représentent l’a-venir du mouvement syndical. Il faut donc les rejoindre, s’ajuster à leur style de vie et à leur mode de communication. Nous n’avons plus le choix de poursuivre sur notre lancée et de nous adapter au changement.

Il est à noter que l’une des 70 résolutions votés concernait directement Pinel. En effet, votre présidente du SCFP-2960, Karine Cabana a expliqué les événements du 29 avril dernier. Suite à cela, elle a déposé une résolution d’ur-gence pour que le SCFP-Québec témoigne son support aux tra-vailleurs de Pi-nel et qu’il dé-gage des res-sources pour la tenue d’une en-quête pour faire la lumière sur les événements. De plus, la résolution stipule que le SCFP-Québec prenne de moyens pour dénoncer la banalisation de la violence dans les milieux de travail. Suite à cela, Claude Généreux s’est levé et à demandé que le SCFP-national soit aussi mis a contribution dans cette affaire. Nous tenons à remercier M. Généreux pour ce geste. Sachez que cette résolution a été accep-tée à l’unanimité.

Les travaux du congrès du SCFP-Québec se sont termi-nés par l’élection de ses diri-geants. Lucie Levasseur a été réélue à la présidence pour un nouveau mandat de deux ans ainsi que Denis Bolduc, au poste de secrétaire géné-ral. Inspiré et extraits tiré du site : www.scfp.qc.ca

Claude Généreux, secrétaire-trésorier du SCFP national

Denis Bolduc, le nouveau secrétaire général élu.

Paul Moist, prési-dent du SCFP na-tional

Michel Arsenault, président de la FTQ

Mario Asselin, expert dans des médias électro-niques et des portfolios numériques

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Par Marco LutfyMarco LutfyMarco LutfyMarco Lutfy

Président du

CPAS

Québec, vendredi 13 mai 2011

Confrères, consoeurs Nous avons été mis au courant de la prise d’otage qui s’est déroulée dans votre établissement le 29 avril 2011. Votre présidente nous a exposé la situation lors du conseil général du 9 mai dernier et nous avons été plusieurs à vouloir témoigner notre sympa-thie envers les employés de l’Ins-titut qui ont été touchés, de près ou de loin, par cet évènement. Sachez que nous sommes cons-ternés d’apprendre comment cette situation semble s’être dé-roulée. L’improvisation et l’ab-sence de sécurité que cette his-toire dégage nous laissent à tout le moins perplexes et très interro-gatifs. Soyez assurés que les 20 000 tra-vailleurs du Conseil Provincial des Affaires Sociales* que je re-présente sont derrière vous, soli-daires et prêts à apporter toute l’aide qui pourrait vous être né-cessaire. Il fallait voir les 600 délégués suspendus aux lèvres de votre présidente lorsqu’elle a fait état

de la situation sur le plancher du congrès du SCFP-Québec. Étant assis à l’avant en tant que l’un des vice-présidents de cette ins-tance, j’ai eu cette chance. Vous serez ravis de savoir que non seulement le SCFP-Québec à appuyé la résolution d’urgence apportée par votre section locale, mais qu’en plus, une version amendée et adoptée à l’unanimi-té, engage aussi le palier national du SCFP à témoigner son support et à dégager les ressources néces-saires afin qu’une enquête trans-parente voie le jour et que soit dénoncé sur toutes les tribunes le cas échéant, la banalisation de la violence vécue par les travail-leurs de l’Institut Philippe-Pinel. Ainsi, ce sont plus que les 110,000 membres au Québec, mais bien les 600 000 membres constituant le SCFP au Canada qui, au travers les différentes ins-tances qui la composent, vous appuient dans vos démarches afin de rendre votre milieu de travail sécuritaire. Vous invitant à rester solidaire durant ces temps difficiles, nous demeurons unis avec vous devant l’adversité. Syndicalement vôtre,

Marco Lutfy Président du CPAS

NDRC : Le CPAS est un des 10 sec-teurs du SCFP-Québec.

Le Conseil général du CPAS

Lors du dernier conseil générale du CPAS, le 9 mai dernier, plusieurs su-jets ont été abordés. Encore une fois, l’Institut Philippe-Pinel était au cœur des préoccupa-tions.

En effet, le comité de né-gociation de la convention collective ont signalé une aberration. Dans le texte de la conven-tion collective, il était écrit que la prime de 2%, octroyée à toutes les in-firmières dans le réseau ne soit pas at-tribuée aux infirmières à Pinel. Des pressions politiques ont dû être fait par les hautes instances syndicales (CPAS, SCFP, FTQ) pour que la prime soit finalement allouée aux infirmières de Pinel, dans la convention collective.

Ensuite, Karine Cabana a fait état de la prise d’otage qui s’est déroulée à l’Ins-titut. Tout les membres étaient sous le choc et plusieurs sont venus témoigner leur support, dont certains ont de la parenté qui travail à l’Institut.

Ensuite, le conseil s’est déroulé plus habituellement, donc élection, vote, recommandations et information était au rendez-vous.

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Vox PopVox Pop Des fois, je me dis que les patients ont plus de bon sens que celui qui les défends.

Voilà mon histoire :

Le jeudi 2 juin 2011, j’arrive dans la console pour faire le rapport de la journée. Il y a une personne que je ne connais pas qui épluche un dossier. Je pense alors que c’est un nouveau médecin ou criminologue. Après sa lecture, il me demande de l’accompagner pour rencontrer un patient. En marchant dans le corri-dor, il me met la main dans le dos, attitude que je trouve trop familière et déplacée pour un inconnu, mais bon, je me dis : « Si ça peut lui faire du bien! » Je tolère donc le geste.

Il se présente au patient et nomme ses fonc-tions : Louis Letelier de St-Just, commissaire local aux plaintes et à la qualité des services. À la fin de la ren-contre, lorsque vient le moment de fermer la porte de chambre du patient, il me fait part de son malaise d’embarrer quelqu’un dans sa chambre. Je me dis alors qu’il ne connaît rien de ce que vivent les patients ici et lui explique les bienfaits que retirent les patients de se sentir en sécurité, dans leur territoire, dans leur chambre. Vous ne saviez peut-être pas qu’il y a quel-ques semaines, une prise d’otage a eu lieu sur mon unité et que la journée où je vous ai rencontré, cela faisait tout juste 2 jours que je revenais de C.S.S.T. De ne pas vous avoir répondu avec une brique et un fanal face à votre réflexion déplacée, votre manque de com-préhension et de respect vis-à-vis ce que vit mon équipe, montre bien notre attitude professionnelle face aux patients. Je vous ai répondu comme auprès d’un patient qui n’a pas tout son jugement.

Je me rappelle mes débuts à Pinel, c’était clair pour moi que j’étais ici seulement pour un court mo-ment, le temps de cumuler des heures pour mon chô-mage et que je repartirais me trouver un emploi dans un « vrai hôpital ». Je me disais que je n’avais pas étu-dié à l’université pour devenir une sorte de gardien, comme nous laisse croire la première impression en arrivant ici, mais bien de travailler avec les gens, pour les gens et surtout, de les aider. Rapidement, je fus frappé par le respect du personnel face aux patients et le calme de ceux-ci, même s’ils étaient parfois embar-

rés dans leur chambre. Je suis alors resté 20 ans de plus, suite à ce constat. J’ai compris le rôle spécifique et important que Pinel joue au sein du service de santé mentale. Les autres hôpitaux ne pourraient offrir l’é-quivalent de nos services; faute de personnel multidis-ciplinaire et de l’encadrement sécuritaire existant ici.

Pinel m’a aidé à traiter ces patients et ça com-mence par un arrêt d’agir, comme Monsieur Éric Trappeniers vous a expliqué au colloque de cet au-tomne. Souvenez-vous de votre question où vous de-mandiez : « Est-ce que l’équipe traitante peut provo-quer l’agressivité chez le patient? » Rappelez-vous surtout de la réponse, où il a clairement été dit :

« L’agressivité était en veilleuse chez le patient et qu’il chercherait à reproduire les mêmes compor-tements ici qu’il avait à l’extérieur. »

Il m’apparaît, à ce jour, que vous n’avez toujours pas compris.

Je crois que vous avez le jugement perturbé par je ne sais quoi, peut-être vos fonctions??? Vous devriez demander aux victimes de nos patients si on maltraite ceux-ci à cause de notre encadrement. On dirait que dans votre tête, nos patients sont les victi-mes! Sachez que dans plusieurs cas, ils n’ont jamais été mieux qu’en ce moment!

À part de la frustration et de l’incompréhen-sion, je me demande vraiment ce que vous allez ap-porter dans une institution comme la nôtre? Si vous êtes le seul à comprendre nos patients, dépêchez-vous d’ouvrir votre service et sauvez-les! On ne demande que ça; que les services de santé n’aient plus besoin de nos murs et notre encadrement, ce qui veut dire que tous les patients seront réinsérés socialement.

Alors, quand les accueillez-vous à votre ser-vice afin que nos patients reçoivent enfin un service de qualité???

Marc Gendreau, Sociothérapeute

Comme vous le savez, le journal syndical nous appartient, à tous les employés syndiqués de l’Institut Philippe-Pinel. Donc, si vous voulez prendre parole, il n’en tient qu’à vous. Comme le texte qui suit.

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JOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICAL Pa ge Pa ge Pa ge Pa ge 20202020

MMOTOT DUDU COMITÉCOMITÉ JEUNESSEJEUNESSE

C’est le 29 mars 2011 que l’on a participé à la journée jeu-nesse du CPAS Ça mange quoi en hiver le CPAS? Il faut d’abord savoir que les syndicats provinciaux se divisent en plusieurs sec-teurs. Au SCFP-Québec il y a 110 000 membres qui sont représentés par 10 secteurs d’activités notamment les affai-res sociales. Le CPAS c’est le Conseil Provincial des Affai-res Sociales. Au CPAS, tout comme dans notre section lo-cale SCFP2960, il y a un comité jeunesse. Dans notre sec-tion locale le comité jeunesse c’est : Sylvain Lemieux, Ma-thieu Brunet, Marie-Ève Desormeaux et Gyslain Gaudet. C’est dans le cadre de la journée jeunesse au CPAS que Marie-Ève et Gyslain sont allé à Québec. Pour les besoins de la cause, nous sommes logés au Châ-teau Frontenac. Par souci d’économie, on partage nos chambres avec notre exécutif syndical. Il est important de noter que le coût des chambres réservées le 29 mars est dé-frayé par le CPAS. La journée débute par une présentation de notre collègue du comité jeunesse Sylvain Lemieux. Sa présentation a pour sujet l’historique du syndicat au Québec. On y apprend no-tamment les gains énormes faits dans les années 60 à 80 quant à l’obtention de meilleures conditions de travail.

Par la suite, Pierre-Guy Sylvestre économiste, nous peint le portrait économique actuel du Québec. Il développe sur les enjeux des PPP (partenariats publics privés). Enfin, il souli-gne l’importance de garder un œil critique sur l’information éco-nomique véhiculée par nos médias québécois. Toujours dans le cadre de la journée jeunesse nous avons eu un expo-sé sur la dynamisation d’une présentation. Il s’agit ici des étapes de bases pour une commu-

nication efficace. Présentation faite par Simon Beaulieu membre du comité jeunesse au CPAS. Après le diner, sous forme de séminaire, nous échangeons sur les enjeux de la syndicalisation. Les thématiques abor-dées sont diverses : pourquoi les jeunes ne s’impliquent pas au syndicat, à quoi ça sert un syndicat, la conciliation tra-vail/famille? Bref des questions qu’un comité jeunesse doit se poser pour impliquer et garder ses membres. Ces échan-ges nous permettent de réaliser que ce n’est pas juste à Pi-nel que nous observons ces enjeux. C’est en fin d’après-midi que le représentant d’Équiterre, Guillaume Plamondon, nous expose les bienfaits de la vie verte. Ici, on nous expose que l’entreprise privée fait figure d’exemple en matière d’envi-ronnement et ce plus que la fonction publique. La solution qu’il propose au CPAS c’est que les syndicats deviennent des acteurs de changement et qu’à leur tour, ils servent d’exemple pour la fonction publique. Être écolo c’est rigo-lo!

Enfin, la journée se termine avec des tours d’improvisa-tions sur les thèmes discutés dans le séminaire en avant-midi. C’est riche de cette expérience que nous retournons à Mon-tréal. Les présentations sont disponibles sur le site internet du CPAS.

Gyslain Gaudet Marie-Eve Desormeaux

http://www.cpas.scfp.qc.ca/

Guil laume Plamondon, d’Équiterre.

Pierre-Guy Sylvestre, économiste de formations et conseiller au SCFP-Québec. M. Sylvestre est spécialisé dans l’analyse économique des PPP.

Les trois membre du comité jeu-nesse du CPAS: Sylvain Lemieux (2960), Mélanie Bergeron (5436) et Simon Beaulieu (3247)

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JOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICAL Pa ge Pa ge Pa ge Pa ge 21212121 Pa ge Pa ge Pa ge Pa ge 21212121 JOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICAL

La violence au travail : oui, ça existe ! (partie 1)

Malgré tout ceux qui voudraient minimiser la chose, la violence existe dans l’institut. Nous travaillons avec une clientèle instable, très imprévisible et avec une agressivité po-tentielle due à la maladie ou à des problè-mes de comportements majeurs. Le milieu de la santé est reconnu également comme étant difficile à cause de l’épuisement, du stress et des enjeux légaux. La violence peut prendre différentes for-mes : • violence physiqueviolence physiqueviolence physiqueviolence physique • violence verbale et psychologiqueviolence verbale et psychologiqueviolence verbale et psychologiqueviolence verbale et psychologique • harcèlement sexuelharcèlement sexuelharcèlement sexuelharcèlement sexuel • violence administrative ou institutionnelleviolence administrative ou institutionnelleviolence administrative ou institutionnelleviolence administrative ou institutionnelle Elle peut venir par exemple de : • la clientèlela clientèlela clientèlela clientèle : menace, cri, insulte, geste

(frapper, cracher, etc.), intimidation, etc. • les collèguesles collèguesles collèguesles collègues : moquerie, ostracisme, inti-

midation, harcèlement (psychologique, sexuel), etc.

• les supérieurs / employeurles supérieurs / employeurles supérieurs / employeurles supérieurs / employeur : abus d’autori-té, contrôle excessif, paroles méprisantes, harcèlement psychologique, sexuel et ad-m i n i s t r a t i f ( r e f u s des dates de vacance / congé, lettre de reproches, ajout excessif de tâches), etc..

Comme notre milieu de travail est propice à la violence, on peut trop facilement tomber dans le piège de la banalisation : • Banalisation de la part de l’employeurBanalisation de la part de l’employeurBanalisation de la part de l’employeurBanalisation de la part de l’employeur :

taire ou nier la violence, jeter le blâme sur l’incompétence de l’employé, ne pas tenir compte des effets de la violence et de ne pas offrir de soutien, décourager l’em-ployé de faire appel aux recours disponi-ble, définir la violence comme faisant par-tie des droits d’un supérieur (violence vs autorité)

• Banalisation par les victimesBanalisation par les victimesBanalisation par les victimesBanalisation par les victimes : nier, taire, minimiser, tenter d’oublier la violence, se sentir responsable, se blâmer

• Banalisation par les collègues et le mi-Banalisation par les collègues et le mi-Banalisation par les collègues et le mi-Banalisation par les collègues et le mi-lieulieulieulieu : normalisation de la violence, ab-sence de soutient, rejet du blâme sur le milieu

Cette violence a un impact sur nos carriè-res, sur nos vies personnelles. Elle peut être très évidente comme aussi très insidieuse et sournoise. • effets sur la santéeffets sur la santéeffets sur la santéeffets sur la santé : blessure physique,

stress, perte d’appétit / sommeil, sur-charge émotive

• effets sur la vie au travaileffets sur la vie au travaileffets sur la vie au travaileffets sur la vie au travail : perte du lien de confiance avec le milieu, tension / conflit, démotivation

• conséquences sur la vie personnelle et fa-conséquences sur la vie personnelle et fa-conséquences sur la vie personnelle et fa-conséquences sur la vie personnelle et fa-milialemilialemilialemiliale : besoin de soutient thérapeutique, conflit dans le couple, colère / impatience envers les enfants ou entourage, senti-ment d’être seul.

Délégué socialement vôtre,

Patrick Sigouin

La banalisation de la violence en milieu de travail, Nancy Guberman, chercheuse au cen-tre pour l’étude des interactions biologiques entre la santé et l’environnement

Par Patrick Sigouin, Délégué social

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Pa ge Pa ge Pa ge Pa ge 22222222 JOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICAL

• Rencontre sociothérapeute en re-gard à la loi 21

• 15 juin 2011

• Rencontre comité sécurité • 21 août 2011

• Formation Fond de pension • 13-14-15 septembre 2011

• Rencontre agent administratif • 27 septembre 2011

• Rencontre exécutif • 5 juillet 2011 • Septembre 2011 • 9 novembre 2011 • 14 décembre 2011

• Conseil syndical • 6 octobre

• Assemblée générale annuelle • 11-12 ocotbre 2011

• Congrès du SCFP-Québec • 10-13 mai 2011

• Congrès national du SCFP-CUPE • 31 octobre au 4 novembre

2011

• Conseil général du CPAS • 9 mai 2011 • 21-22 septembre 2011 • 7-8décembre 2011

• Journée condition féminine CPAS • 6 décembre 2011

• Party de Noël syndical • 16 décembre 2011

Ligue de billard

Joueur(es) débutants recherchés

Critère: - Disponible régulièrement (un soir/semaine), soit lundi, mardi ou mercredi - Capable d’interagir en équipe - Désireux d’améliorer son jeu

On vous offre :

- ligue amical compétitive - encadrement (coaching) - contexte convivial - ligue gérée professionnelle-ment - l’APA est la plus grosse ligue amateur par équipe au monde: en tout 275 000 membres, répar-tit au É.-U., Canada, Japon.

INTÉRESSÉ(E) ??? Contactez Mario Robitaille (équipe volante) ou Gaétan Grégoire (F-2) le plus vite pos-sible. Vous pouvez joindre la session d’été (qui est déjà débuté depuis le 13 juin) ou joindre la session d’automne qui débutera le 12 septembre prochain. MERCI

En BrefEn Bref RENCONTRE INFIRMIÈRE/INFIRMIER

La rencontre pour les infirmières/infirmiers a été annulé et re-mie a l’automne à cause de la période estivale.

Soyez assuré que la directrice des soins infirmier (DSI), Mme Francine Pilote, est déjà informée de votre demande princi-pale, soit d’augmenter le ratio infirmier à plus que 1 infirmiè-re/infirmier pour 21 patients.

Nous sommes très conscients que si l’augmentation des heures infirmière n’est pas mit en place avec un plan précis, les soins au patients seront affectées. L’hôpital devra faire ses choix en matière de services qu’il veut offrir aux patients.

Car pour nous c’est clair: un service de qualité, dois passer obligatoirement par une augmentation des heures infirmières.

Dossiers traités ou en cours

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Pa ge Pa ge Pa ge Pa ge 23232323 JOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICAL

En BrefEn Bref

Un petit rappel

Lorsque vous voulez communiquer quelque chose d’important à vos su-périeurs ou au syndicat, faites-le par écrit. Ceci fait en sorte que vous avez une preuve de vos demandes et permet au receveur de garder une trace des demandes faites. Ceci est plus sûr pour tout le monde.

Ne dit-on pas que les paroles s’envo-lent mais les écrits restent !

Cours préparatoire pour la retraite

Nous voulons vous informer que nous sommes toujours à la recherche de candidats pour le cours de préparation à la re-traite. Nous n’avons pas atteint un nombre suffisant d’inscrip-tion pour ouvrir un cours. D’ailleurs, depuis le 7 mars dernier, les membres du SCFP 2960 peuvent choisir d’être libérés de leur temps de travail au frais de la section locale pour suivre cette formation au lieu de recevoir le montant de départ à la retraite donné par la section locale à la fin de leur carrière.

Sachez que nous poursuivons des pourparlers avec l’em-ployeur pour offrir ce cours durant la semaine. En effet, le fait d’offrir ce cours seulement la fin de semaine est problémati-que pour plusieurs d’entre vous. Nous vous tiendrons au cou-rant si nos efforts portent fruit.

Changement pour les employés en assurance salaire

Le SCFP 2960 est fier de vous annoncer qu’il a payé sont pre-mier certificat médical exigé par l’employeur à un membre bénéficiant de l’assurance-salaire.

En effet, le 7 mars dernier, nous avons voté en faveur du paie-ment des certificats médicaux par votre syndicat local. Ceci s’explique par le fait que les employés bénéficiant de l’assu-rance-salaire sont rémunérés à 80% et par la suite à 70% et que l’employeur exige fréquemment des certificats médicaux pour mettre de la pression pour un éventuel retour.

De plus, les membres du SCFP 2960 bénéficiant de l’assu-rance salaire sont maintenant exemptés de leurs cotisations syndicales dès le premier jour où ils sont payés en assurance-salaire.

Nous nous montrons ainsi solidaire envers nos collègues bles-sés et unis face à l’employeur.

Nous voulons remercier tous les

travailleurs qui ont voté lors de

la dernière élection. Sachez que

votre participation garde la dé-

mocratie syndicale en vie.

Avis à tous,

sachez que Facebook est un lieu public et que tout ce que vous y écrivez peut être retenu contre vous. Ailleurs dans le réseau, des employés ont été licencier pour leurs propos te-nus sur ce site.

Un truc simple, dites-vous que ce vous dites sur Facebook, vous devriez être capable de le dire à la télévision. Même chose pour les photos, vidéos, commentaires... Nous sommes tenu au secret professionnel partout.

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JOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICAL Pa ge Pa ge Pa ge Pa ge 24242424

Lors d’un comité de relation de travail (CRT) l’employeur s’est positionné sur la forma-tion académique de nos socio-thérapeutes. Encore une fois, nous avons vécu cela comme un mépris du travail des so-cios.

Selon lui, une formation de 3 jours maison équivaut à la for-mation technique en éducation spécialisée au CÉGEP ou de la formation en psychoéducation à l’université.

Nous pouvons en conclure que nous sommes facilement rem-plaçable et notre apport clini-que sur les unités est négligea-ble.

Il est temps que l’employeur réalise nos aptitudes et nos connaissances. Qu’il recon-naisse notre professionnalisme et l’apport clinique que nous apportons au travail interdisci-plinaire.

***

Depuis longtemps, nous sen-tons que les propositions que nous faisons à l’employeur sont systématiquement refu-sées.

Comme si le fait d’être un tra-vailleurs ou, encore pire, un agent syndical, rendait notre jugement erroné.

Pourtant, plusieurs de nos hauts dirigeants sont issus de la base et ont vécu les diffi-cultés du plancher. Ont-ils (elles) oublié la réalité que nous vivons au quotidien? Ont-ils oublié nos insécurités, nos problématiques, nos ques-tionnements ?

Nous comprenons que l’ana-lyse que font nos patrons se base sur des principes diffé-

rents des nôtres. Il est clair que le budget, l’image, l’agrément, la difficulté à gérer les horai-res ou les ressources humai-nes, ne sont pas des préoccu-pations des travailleurs au quotidien.

Par contre, la sécurité et la qualité des services et soins aux patients devraient être des préoccupations communes.

En ce sens, nous nous deman-dons ce qui se passe lorsque nous devenons un boss …?

***

FUMOIR DES PROFFESIONELS

Concours de Toponymie 2011Concours de Toponymie 2011

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Pa ge Pa ge Pa ge Pa ge 25252525 JOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICAL

Entendu à Pinel:

« Se faire agresser, vous avez une prime pour ça! »

« Faut pas capoter avec la prise d’otage… J’espère que ça ne prendra pas plus d’im-portance que les élections fé-dérales et les inondations au Québec. »

« Je sais pas pourquoi les sociothérapeutes s’en font avec la prise d’otage, y’en a v a i s m ê m e p a s d e sociothérapeute dans la prise d’otage! »

***

Paroles sages de patients:

« Il nous prennent pour qui ? On a peut-être des problèmes de santé mentale mais on est pas assez fou pour sauter sur des travailleurs juste parce qu’ils ont une cible sur leurs chandails ! »

« Ils veulent-tu rire de nous autres. Les nouvelles bobettes à Pinel sont de marque Loco/Loca (Fou/Folle si on traduit de l’espagnol). » Nous nous excusons auprès de la clientèle

au nom de nos gestionnaires.

Nous avons beaucoup de mi-sère à comprendre la philoso-phie de gestion de l’em-ployeur. De ce que nous en comprenons, c’est le patient en premier. Jusque là, ça va.

Par contre, nous avons vu la situation suivante arriver quel-ques fois. Un infirmier régu-lier au A-2 se fait offrir un T.S. au A-1 alors qu’un infirmier régulier au E-2, se fait proposé une 5ème journée au A-2.

Et ce, même si l’infirmier ré-gulier au A-2 a demandé clai-rement à une haute gestion-naire de faire l’échange A-1/A-2. Celle-ci a refusé sans donner de raison.

Il faut croire que la notion de régulier ne veux rien dire pour nos dirigeants. Connaître nos patients ne semble pas, pour l’employeur, être un atout qui améliore la qualité des soins et services auprès de la clientèle.

***

Selon l’employeur, un travail-leur en orientation compte comme du personnel mini-

mum. En effet, un assistant-coordonateur à reçu une direc-tive de la DSI-DP d’obliger la tenue d’une petite cour avec un intervenant et un orienté. Par chance, les employés ont refusé en soulignant leur ma-laise.

Il est difficile pour nous de comprendre comment nous en arrivons à cela. Pour nous, un orienté est une personne qui apprend son métier et avec qui, nous devons passer du temps pour le former du mieux possible. D’ailleurs, n’est-il pas en surplus sur les unités pour cela ?

L’employeur lui, face à l’orienté, préconise 3 semaines de formation et 120 jours de probation où il se garde le droit de le mettre à la porte sans avoir à donner trop d’explication. Par contre, nous, dès le premier jour de probation, nous devrions le considérer comme un employé régulier. Ce qu’on en comprend c’est 2 poids, 2 mesures.

***

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Pa ge Pa ge Pa ge Pa ge 26262626 JOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICAL

Nous recevons quelques fois des questions par nos mem-bres, sous le format de feuille glisser sous la porte ou de message reçu par courrier in-terne.

Sachez que quand ceux-ci ne sont pas signés, il nous est im-possible de vous répondre !

***

Nous voulons remercier le printemps car depuis son arri-vée, nous sommes beaucoup plus productif.

En effet, depuis la fonte de la neige, nous avons réussis à ré-cupérer environ 50 places de stationnements.

Nous évaluons que nous som-mes en mesure de donner un surplus de 30 heures de servi-ces au patients à chaque mois.

Félicitations à tous!

***

Message à l’employeur:

Il serait préférable de commu-niquer avec nous le plus tôt possible pour fixer des ren-contres.

En effet, il nous est difficile d’accepter vos demandes de rencontre les vendredi soir, surtout quand la rencontre est prévu le lundi suivant.

Il serait d’ailleurs avisé de ne plus fixer les rencontres les jours que vous nous libérés, (très difficilement), pour des rencontre à l’extérieur.

Pour ce qui est de vos refus de nous rencontrer, sachez qu’il est préférable de dire que vous n’êtes pas disposé à nous ren-contrer aux date que l’on vous

suggère. Ça parait mal de dire que l’on ne peut se rencontrer le 18 mai car vous êtes pris le 17 mai…

***

Suite à l’injonction que nous avons reçu récemment, nous vous déconseillons fortement d’aller magasiner au magasin « Target ». En effet, selon des expert, la vision de plusieurs cibles par nos patients risque de provoquer chez eux des gestes agressifs et imprévisi-bles. Soyez avertis !

***

Pinel sous un vent de changementPinel sous un vent de changement

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Pa ge Pa ge Pa ge Pa ge 27272727 JOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICAL

Nous voulons remercier tous les travailleurs de Pinel, qui prennent le temps de descen-dre au syndicat pour venir nous livrer d’excellente bla-gue.

Ceci nous permet de rire et nous aide à préserver notre santé mentale dans nos super-bes locaux sans fenêtre, sans circulation d’air, dans le fin fond du sous-sol.

***

Pour travailler en sécurité, il faudrait que tous soient infor-mé des politiques et procédu-res qui régissent Pinel.

Lors de la visite du C.A., le Directeur général et les mem-bres du C.A., étaient en com-pagnie de quelques patients et ils circulaient avec un effet totalement prohibé dans le jar-din .

En effet, selon la procédure 1235-68-04, il est formelle-ment interdit pour les patients d’avoir des canettes.

Il faudrait informer nos autori-tés supérieurs qu’il n’est pas cliniquement responsable d’in-

cité nos patients à contrevenir aux poli-tiques et procédures.

***

Dire que l’on paie c o l l e c t i v e m e n t 85 000$ pour ça !?

En plus de ne pas avoir plus de place de stationnement l’hiver...

Est-ce que tout cela justifie l’augmenta-tion des tarifs ???

STEVE MARCOTTE

Concours de Toponymie 2011Concours de Toponymie 2011

Le nouveau stationnement de PinelLe nouveau stationnement de Pinel

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JOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICAL Pa ge Pa ge Pa ge Pa ge 28282828

Bonjour à tous, J’ai décidé de vous faire part d’astuce que j’ai trouvé dans le magazine La Presse Affaire*. C’est de l’argent de plus dans vos poches. Bonne Lecture ! Astuce 1: Vous avez des économies hors REER (Disons 10 000$). Au lieu d’utiliser cette argent directement pour l’achat d’une maison, faite une contribution dans vos REER. Vous aurez alors une économie d’impôt (environ 4000$). Après l’avoir placé dans vos REER pendant 90 jours, vous pourrez retirer les 10 000$ de votre REER et le mettre sur votre maison grâce au RAP. Lors de vos impôts, vous recevrez votre 4000$ que vous pour-rez mettre sur votre maison. Astuce 2: Remboursez voter RAP périodiquement. C’est plus facile et plus payant. Par exemple, si vous avez retirer 20 000$ de vos REER, au lieu de remboursé 1333$ à la fin de chaque année, faites plutôt des paiements de 111$ à tous les mois ou 51$ au 2 semaines. Ainsi, votre argent se remettra à fructifier plus rapidement à l’abris du fisc.

*Taux de rendement et d’intérêt annuel à 6%. Taux marginal d’imposition stable à 40%. Les droits de cotisation au REER sont suffisants.

FONDS DE SOLIDARITÉ : PIERRE-LUC LEGAULT

Représentants locaux

Point de départ: Vous avez accumulé 10 000$ dans votre REER

Dans 20 ans, vous aurez Total

1. Vous n’y touchez pas et vous ne faites aucune cotisation. REER: 32 071$ 32 071$

2. Vous rapez 10 000$, vous remboursez le minimum (667$ par ans, sur 15 ans)

REER: 19 028$ Économie sur l’hypothèque: 22 071$

41 099$

3. Vous rapez 10 000$, vous remboursez le RAP en accéléré (2000$ par année pendant 5 ans). Ensuite, vous cotisez le même montant à votre REER le reste du temps (2000$ par année pendant 10 ans).

REER: 104 606$ Économie sur l’hypothèque: 22 071$

126 677$

3. Vous rapez 10 000$, vous remboursez le RAP au minimum (667 $ par année pendant 15 ans). Ensuite, vous cotisez le reste à votre REER, jusqu’à concurrence de 2000$ par an (1333$ par an-née pendant 15 ans).

REER: 108 980$ Économie sur l’hypothèque: 22 071$

131 051$

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Pa ge Pa ge Pa ge Pa ge 29292929 JOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICAL

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Pa ge Pa ge Pa ge Pa ge 30303030 JOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICALJOU RNAL SYNDICAL

[email protected]@[email protected]@lacapitale.com