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N° 2 - Juin 2009

> ACTUALITÉS du département Quels territoires, pour quels services publics ?

La réunion proposée par la commission territoires qui s’est tenue à Civray le 7 mai a permis de recueillir le témoignage d’acteurs de terrain œuvrant dans le domaine social et culturel et de dégager quelques pistes pour améliorer nos services publics, menacés par le désengagement de l’état :

> Mettre l’usager au centre de toute réforme des services afi n que les services publics assurent le principe fondamental qui fonde leur existence : assurer l’égalité des chances des citoyens.> Associer tous les intervenants du territoire à cette réfl exion qui doit être ascendante.> Former les agents des services publics à de nouvelles compétences.> Participer – politiquement – à la mise en œuvre de la nouvelle organisation territoriale de l’Etat en intervenant pour avoir droit de regard sur les attributions et le mode de fonctionnement, refuser la diminution programmée du nombre des fonctionnaires.> Prendre en compte les avancées technologiques pour améliorer les services publics.> Travailler rapidement, avec cohérence et imagination.

La commission Territoires

Quels territoires,

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EDITOEDITO

LE JOURNAL DE LA FÉDÉRATION DE LA VIENNE DU PARTI SOCIALISTE

Plus que jamais !

Disons-le clairement : beaucoup d’électeurs de gauche ont utilisé leur bulletin de vote (ou choisi de s’abstenir) pour donner un avertissement au PS qui a donné une bien piètre image ces derniers mois. Bravo malgré tout à Bernadette qui dans la Vienne maintient notre parti 4% au dessus de la moyenne nationale.

La droite est minoritaire mais l’éclatement à gauche en fait un vainqueur apparent. Mais le report des électeurs socialistes vers le vote écologiste n’est pas forcément durable et nous n’avons pas de complexe à faire à ce sujet : la politique du Conseil Régional Poitou-Charentes, pour ne citer que cette collectivité, a été beaucoup plus loin dans l’écologie que les élus verts eux-mêmes pouvaient l’espérer.

Au plan national, le parti socialiste apparait englué dans ses querelles et replié sur lui-même. Mais sur le terrain, il en va différemment. Notre fédération, comme d’autres, a fait un travail de rénovation de son fonctionnement, s’est ouverte sur le mouve-ment social, s’est donné des outils de formation et d’échanges. Il faut continuer.

La droite dure est au pouvoir et fait des ravages. Notre devoir est de continuer le combat pour une humanité solidaire sur une planète préservée. Sachons garder le cap et rassembler toute la gauche et au-delà tous les républicains qui veulent en fi nir avec le régime sarkoziste.

Jean-François Macaire, Premier secrétaire fédéral

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Panser la gauche

En ce huit juin, la carte de l’Europe est sombre. Sur 27 pays, seuls 7 ont choisi de placer les socialistes ou sociaux-démocrates devant. Cette crise de la gauche ne peut et ne doit être analysée seulement comme une crise du parti socialiste français. Nous aurions tort de considérer cette défaite comme une erreur de stratégie ou de personnes. Personne n’est coupable mais nous sommes tous responsables.Cette crise est partagée par l’ensemble de la gauche européenne. Une gauche européenne incapable de représenter une alternative aux conservateurs. Une gauche européenne divisée et repliée sur elle-même. Il est urgent que nous nous tournions vers nos partenaires. Ces acteurs du mouvement progressiste qui tous les jours sont et font la gauche sur le terrain. Ces acteurs qui se détournent aujourd’hui de nous et qui ne jouent plus leur rôle de relais entre la société civile et l’organisation politique.Selon Gramsci, pour gagner dans les urnes, la gauche se doit d’abord de gagner dans les têtes et donc mener cette bataille culturelle. Il nous faut inventer un projet politique qui réconcilie la gauche avec la réforme et les citoyens avec le progrès. Progrès social, démocratique, économique, nous devons être les porteurs d’un idéal empreint d’humanisme. Pour cela, nous avons des armes. Tous ces militants de la gauche qui chaque jour dans leur pays se battent contre l’oppression, pour le droit d’être un. Plus qu’une machine électorale, nos organisations politiques doivent devenir un lieu de convergence des luttes et d’émergence de propositions. Le socialisme comme objectif, la démocratie pour exigence, tel doit être notre leitmotiv pour rénover la gauche européenne et pour cela, nous aurons besoin de tout le monde, de toutes les forces de progrès qui croient en l’émancipation et au progrès social ; de toutes les forces qui souhaitent construire l’alternative à gauche au service de notre idéal de justice sociale. C’est de notre responsabilité aujourd’hui de réaliser ce peer-to-peer politique pour panser la gauche et lui redonner le goût de la victoire.

Maxance Barré

> Billet D’HUMEUR > ZOOM sur la section

d’Availles Limouzine

3 questions à Jean-Louis Tiraby, secrétaire de section.

Quelle est l’origine de la section ?

L’Association de la section PS d’Availles Limouzine a été créée dans les années 70. La Présidence de l’association et le secrétariat ont été assurés par Jean-Michel Clément (photo) jusqu’en 2004. En 2005, les élections législatives se profi lant il m’a été demandé de bien vouloir assumer le secrétariat de la section d’Availles Limouzine qui compte alors 7 militants.

Comment fonctionne la section ?

Fin 2008, les sections PS de l’Isle Jourdain et d’Availles Limouzine fusionnent pour devenir la SECTION DU PARTI SOCIALISTE DES CANTONS D’AVAILLES LI-MOUZINE ET DE L’ ISLE JOURDAIN. Parmi les 38 militants, un conseil d’administration est composé. Il compte 11 membres, et la Présidence m’a été confi ée.

Quels sont les projets de la section ?

L’objectif 2009/2010 est de parvenir à 50 adhérents pour mieux préparer les échéances électorales des trois années à venir. Le regroupement des deux sec-tions, permet de mieux répondre aux problèmes du territoire et de sa nouvelle organisation (communauté de communes et Pays). Par ailleurs, les problématiques du monde rural, que connaissent les deux sections, sont de même nature.

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3 questions àde section.

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> INTERVIEW > INTERVIEW

Bernadette Vergnaud, nous parle de la cam-pagne des européennes et de sa réélection.

Quelle est ta réaction après les résultats du 7 juin ?

Je suis très déçue par le résultat qui ne refl ète pas la campagne dynamique, enthousiaste et pédagogique que nous avons menée. Je me suis rendue dans les 13 départements de notre circonscription, j’ai tenu environ 25 réunions publiques ou meetings au cours desquels, j’ai pu rencontrer plusieurs milliers d’électeurs. Mes colistiers se sont aussi battus avec détermination dans leurs régions respectives, je pense en particulier à Isabelle Thomas et Yannick Vaugrenard qui malgré une campagne exemplaire ne siégeront pas à mes côtés. En dépit de la mobilisation des élus locaux, de la dynamique militante et de l’investissement des candidats de notre liste, le résultat n’a pas été à la hauteur de nos espérances. J’avais dit très tôt que cette campagne serait dure, très dure à cause de la concurrence au sein d’une gauche divisée et de la démagogie populiste des représentants de la majorité gouvernementale. Les scores réalisés le 7 juin l’ont, malheureusement, confi rmé. Au Parlement, le Parti Populaire Européen amplifi e sa majorité et l’extrême droite monte…le combat contre l’Europe libérale promet d’être rude !... Mais je suis prête à affronter les diffi cultés, je me battrai avec la même constance et la même force que par le passé !

Comment envisages-tu ce nouveau mandat ?

Avec une majorité de droite au Parlement européen, nous, député(e)s socialistes allons devoir redoubler d’efforts pour fai re avancer nos propositions. Cependant, le fonctionnement du Parlement européen offre aux député(e)s qui travaillent la possi-

bilité de négocier des amendements qui leur paraissent essentiels. Je vais donc continuer à me battre pour l’égal accès de tous les européens aux soins de santé, pour une directive cadre sur les services publics, pour un plan d’investissement massif pour la re-cherche en faveur des énergies renouvelables, pour la lutte contre le réchauffement climatique…. En décembre prochain, au titre d’Eurolat (assemblée qui regroupe 75 parlementaires d’Amérique Latine et 75 parlementaires

européens), je participerai à la conférence internationale sur le changement climatique organisée par les Nations Unies à Copenhague en présence du Président des Etats-Unis, Barack Obama. J’y présenterai mes conclusions sur les politiques à conduire conjointement entre le continent latino-américain et l’Europe en matière de lutte contre le changement climatique.

Sur le terrain, je continuerai plus que jamais à faire la pédagogie de l’Europe. J’irai à la rencontre des jeunes qui se sont massivement abstenus lors de ce scrutin (à peine 20% de participation chez les 18-24 ans) en multipliant les déplacements dans les lycées et collèges pour contribuer à la construc-tion d’une citoyenneté européenne vivante.

Et pour fi nir, je ferai « du harcèlement » auprès de nos médias pour qu’enfi n ils soient responsables et daignent retransmettre les informations européennes.

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> La citation« Nous aurons la fraternité des nations, la patrie sans

la frontière, le commerce sans la douane, la circulation

sans la barrière, l’éducation sans l’abrutissement, la

jeunesse sans la caserne, la justice sans l’échafaud… »

L’avenir de l’Europe par Victor Hugo (extraits)

Comité de rédaction : Jean-François Macaire - Philippe Grégoire - Michèle Fazilleau - Benoît Tirant - Daniel Bureau

Claude Husson - Peggy Tomasini - Régis Cottet - Isabelle Gallet - Claude Loyre - Sébastien Affre

Photos : Sabine Jullian-Maille

> SAVEZ-VOUS que ... A Châtellerault, sur fond de crise aiguë, la déception est totale

L’accession à la municipalité de Jean-Pierre Abelin et de son équipe laisse un goût amer à de nombreux Châtel-leraudais. Après la décision de sup-pression de l’école de gendarmerie et du tribunal des Prud’hommes, les plans de licenciement se sont accu-mulés dans les entreprises. Pendant cette grave crise, le maire s’est fait remarquer par son absence et son manque de concertation.Certes, le maire n’est pas responsable à lui tout seul de la crise économique qui affecte tout particulièrement le Châtelleraudais. Mais il avait commis l’imprudence de se faire élire sur des promesses, en mars 2008, cruellement démenties. Ainsi avait-il l’assurance de son ami Sarkozy que l’école de gendarmerie serait sauvée, ce qu’il claironnait encore en juillet 2008, ou qu’il ferait le nécessaire pour sauver le tribunal des Prud’hommes. Or, en septembre, les décisions tombaient : les deux structures allaient être irrémédiablement fermées, malgré « le carnet d’adresses » du maire. Pire. Les mois qui suivirent ont été marqués par les annonces de suppressions d’emplois, comptabilisées à plus

A Châtellerault, sur fond de crise aiguë,

> ContactFédération de la Vienne du Parti Socialiste

16 rue du Mouton - 86000 Poitiers

Tél. : 05 49 88 66 42 - Fax : 05 49 88 38 36

E-mail : fede86@parti-socialiste.frImpr

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> RENDEZ-VOUS…

Le 4 septembre en soirée pour notre traditionnelle réunion de rentrée à Poitiers. Réservez dès maintenant cette date dans votre agenda.Prochainement un libre-service internet à votre entière disposition au siège de la fédération, 16 rue du mouton, à Poitiers et un tout nouveau site internet : www.ps86.org

de 2500 postes sur l’ensemble du bassin d’emploi. Tout le monde notait l’apathie du maire durant toute cette période. Non seulement il n’était pas sur le terrain, mais aussi absent des entreprises ou parmi les employés et, qui plus est, il donnait l’ordre de fermer à clé la

mairie lorsque les ouvriers manifestaient en ville ! Ségolène Royal a organisé une table ronde avec les organisations syndicales de Fabris, obtenant un report des licenciements : le maire était à nouveau absent, utilisant un faux argument ainsi que l’a démontré la presse locale.

Au delà de la crise économique, ce qui frap-pe les Châtelleraudais, c’est le manque de courage du premier magistrat, sa peur quasi psychologique face aux événements,

son manque de concertation. L’équipe municipale se comporte en revancharde sûre d’elle, se referme sur ses certitudes et des a priori. Ainsi, les réunions de quartier ont été supprimées, de même que les réunions avant travaux. Les parents de l’école Krebs n’ont pas été informés de la fermeture de l’école, les riverains de la place Churchill d’Ozon n’ont pas eu connaissance des plans des travaux qui devaient transformer leur environnement… En janvier, lors de ses voeux, le maire, très imprudemment, clamait « Reconstruisons Châtellerault » devant une population désem-parée et médusée. La visite de Nicolas Sarkozy, le 31 mars 2009, a sans doute redonné un peu de baume au cœur du maire. Mais ce fut au prix d’une ville en état de siège ; une manifestation d’employés mécontents a rassemblé plus de 3000 personnes ! Aujourd’hui, on serait bien en peine d’évoquer les nouveaux pro-jets de l’équipe de droite. On ne voit toujours rien à propos de la nouvelle patinoire, d’une future médiathèque, ni du réaménage-ment du site de l’ancien hôpital et encore moins de celui de l’école de gendarmerie désertée. Finalement, les seuls projets concrets un peu consistants qui sortent de terre sont ceux de l’ancienne mu-nicipalité : le nouveau CCAS dans le quartier de Châteauneuf, la rénovation d’Ozon, ou la nouvelle zone industrielle de Valette. Sur laquelle, malgré le fameux « carnet d’adresses » du maire, on attend toujours des projets d’implantation…

Cyril Cibert - www.partisocialiste-chatellerault.comSecrétaire de la section de Châtellerault