sebj journal juin 2009 français

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Des gens de vision et d’énergie Chantier de l’Eastmain-1-A Une progression déterminante Spécial déboisement La fierté d’une équipe Chantier de la dérivation Rupert Une nouvelle phase s’amorce Chantier de la Sarcelle Une autre première en Amérique du Nord 7 e année N o 1 Juin 2009 À l’intérieur, dépliant des conditions de navigation modifiées 2009 - 2010 RIVIÈRE RUPERT KM 0 - KM 333

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Journal de chantier de l'Eastmain-1-A-Sarcelle-Rupert pour la SEBJ (Société d'énergie de la Baie James)

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Page 1: SEBJ Journal Juin 2009 Français

Des gens de vision et d’énergie

Chantier de l’Eastmain-1-AUne progression déterminante

Spécial déboisementLa fi erté d’une équipe

Chantier de la dérivation RupertUne nouvelle phase s’amorce

Chantier de la SarcelleUne autre première en Amérique du Nord

7e année No 1 Juin 2009

À l’intérieur, dépliant des conditions de

navigation modifi ées 2009 - 2010RIVIÈRE RUPERTKM 0 - KM 333

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Responsable - Relations publiques / Directrice de la publication Bionda Miotto / 819 672-2200, poste 3854, [email protected] Rédacteurs Brian Brousseau, Geneviève Bujold, Pascal Dion, Véronique Gagnon-Piquès, Jimmy Lavoie, Liza PerronCollaborateurs Daniel Lacoursière, Isabelle Marceau, Jean Lindsay, Martin Vincent, Serge Caron, Line MartelRéviseur Richard Roch / Graphiste Paul Salois Design / Photographe Paul Brindamour / Impression Imprimerie LebonfonLe Journal Eastmain est publié par les Relations publiques de la SEBJ pour les travailleuses et les travailleurs du projet de l’Eastmain-1-A–Sarcelle–Rupert. (© SEBJ. Tous droits réservés. )Site Internet : www.hydroquebec.com/rupert Site extranet : www.extranetsebj.ca

Le Journal Eastmain est imprimé sur du papier du Québec certifi é Éco-Logo, blanchi sans chlore, contenant 100 % de fi bres post-consommation, sans acide et fabriqué à partir de biogaz récupérés.

JL – Félicitations à tous les travailleurs et à toutes travailleuses du projet de l’Eastmain-1-A–Sarcelle–Rupert pour leur généreuse contribution en 2008 lors de la collecte de fonds au profi t de Centraide.

La campagne Centraide 2008 a été marquée par d’intenses activités, autant sur les chantiers qu’à Montréal. Le montant recueilli auprès des travailleurs et des partenaires et doublé par Hydro-Québec s’élève à plus de124 000 $.

Ce montant a pu être amassé lors de diff érentes activités qui se sont déroulées à l’automne 2008 :

- Le café-muffi n du directeur ; - Les sucettes en chocolat ;- Les « squegees » de l’écran ; - Le dîner pizza ; - L’encan de la paire de billets de football ; - Les « moitié-moitié » des diff érents sites au chantier ; - L’encan des rues du campement la Sarcelle ; - Le tirage pour une visite au chantier la Sarcelle ; - Le bingo ; - L’heure de travail off erte à Centraide ; - Le match de hockey « Jouez au héros ! » ; - Le don des organisations ; - Le don des employés ; - L’implication de tous les bénévoles.

À l’échelle provinciale, Hydro-Québec a atteint un nouveau sommet en versant 6 723 260 $ à la campagne Centraide 2008.

MOT DU DIRECTEUR

Bonjour à toutes et à tous !

L’année 2009 est déjà bien amorcée du côté d’Eastmain-1-A ; les activités ont, en eff et, été intenses durant l’hiver. Quant à Rupert et Sarcelle, on s’y active de plus en plus depuis quelques semaines.

Qu’annonce 2009 ?

Tout d’abord, ce sera l’année du plus haut niveau d’activités du projet. Plus de de 4 000 travailleurs sont attendus partout sur les chantiers.

Curieusement, c’est également une année de décroissance qui n’a aucun lien, cependant, avec le marasme économique mondial actuel. Cette décroissance est causée par l’avancement des travaux au chantier de la Rupert dont la dérivation partielle est planifi ée en novembre prochain.

C’est aussi l’année au cours de laquelle nos activités se dérouleront en parallèle avec tous les endroits touchés par le projet et, plus particulièrement, le cours aval de la Rupert avec le début des travaux sur les seuils et les travaux en cours actuellement dans la communauté crie de Waskaganish.

Toutes ces activités nous demandent une attention plus soutenue à l’égard de l’environnement tant au plan physique qu’au plan humain. De plus, je vous incite à mettre la sécurité au cœur de vos habitudes de travail.

Merci encore à toutes et à tous pour vos nombreuxeff orts.

Normand Béchard, ing.Directeur – Projets de l’Eastmain

Plus de 124 000 $ amassés lors de la campagne

Centraide 2008

2 Journal Eastmain, juin 2009 Des gens de vision et d’énergie

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VGP - Les entreprises sont de retour au chantier de la Rupert après plusieurs mois de repos.

Le beau temps commande la reprise en force des activités. D’autre part, une nouvelle phase débute au chantier : huit ouvrages hydrauliques seront à aménager dans le secteur à débit réduit de la rivière Rupert.

Les travaux dans le secteur des biefs se termineront cette année puisqu’il ne reste que 25 % du remblayage à eff ectuer.

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Les équipes de l’entreprise CCDC ont été les premières à revenir au chantier de la Rupert en 2009. Dès février, elles étaient sur le terrain pour compléter l’excavation et la stabilisation des pentes aux canauxC-2 et C-3. Les travaux au canal C-2 sont terminés depuis le début d’avril. Pour ce qui est du canal C-3, les travaux devraient être complétés avant la fi n du mois de mai.

L’autre canal assailli à l’heure actuelle par les travailleurs est le canald’amenée du tunnel de transfert, un ouvrage réalisé par l’entrepriseSBC-EMF. Les équipes préparent actuellement la suite des travaux debétonnage du seuil de contrôle.

En tout, dix canaux sont à réaliser dans le cadre du chantier de la dérivation Rupert.

Route du Nord

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Réservoir de l’Eastmain1

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Canal C1APK 30

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Barrage de la Nemiscau-1et ouvrage de restitutionde débit réservé(Nemiscau-1)

Barrage de la Nemiscau-2et ouvrage de restitutionde débit réservé(Nemiscau-2)

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Digue du Ruisseau-Arqueset ouvrage de restitutionde débit réservé

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Canal C2

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Canal de restitution

Canal d’amenée

Seuilde contrôle

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Canal C-34

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Barrage Lemare et ouvrage de restitution de débit réservé (Lemare)

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Canal C7LR-51-52

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Barrage de la Rupertet évacuateur de crues(débit réservé)

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Tunnel de transfert

Campement de la Rupert

LR-15A et 15B

Poste Albanel

Ouvrage de restitutionde débit réservé (LR-51-52)

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Canal C-3

Canal C-3

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VGP - Quelque cinq ouvrages de restitution doivent être construits au chantier de la dérivation Rupert. De ce lot, l’ouvrage de la Nemiscau-1 est terminé, plusieurs autres sont sur le point de l’être.

Le contrat de l’entreprise crie CCDC comprend la réalisation de deux ouvrages de restitution : ceux de la rivière Nemiscau-2 et du Ruisseau-Arques.

Les mises en eau, eff ectuées ces jours-ci, annoncent le début des travaux au barrage de la Nemiscau-2 et à la digue du Ruisseau-Arques.

Pour ce qui est de l’ouvrage de restitution Lemare réalisé par la coentreprise SBC-EMF, les travaux relatifs à l’électricité ont repris en mars. Les équipes de travail ont pu, dès leur arrivée, terminer la mise en place du bâtiment de service. Des travaux en électricité et en mécanique auxiliaire du bâtiment de service ont également été réalisés.

Enfi n, les essais de mise en route des vannes et des équipements électriques et mécaniques ont été eff ectués à l’ouvrage. La mise en eau de l’ouvrage a été réalisée au début de mai.

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Route du Nord

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Barrage de la Nemiscau-1et ouvrage de restitutionde débit réservé(Nemiscau-1)

Barrage de la Nemiscau-2et ouvrage de restitutionde débit réservé(Nemiscau-2)

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Digue du Ruisseau-Arqueset ouvrage de restitutionde débit réservé

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Canal de restitution

Canal d’amenée

Seuilde contrôle

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Barrage Lemare et ouvrage de restitution de débit réservé (Lemare)

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Barrage de la Rupertet évacuateur de crues(débit réservé)

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Tunnel de transfert

Campement de la Rupert

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Poste Albanel

Ouvrage de restitutionde débit réservé (LR-51-52)

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Ouvrage de restitution du Ruisseau-Arques

Ouvrage de restitution de la Nemiscau-2 mis en eau

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Route du Nord

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Réservoir de l’Eastmain1

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Digue du Ruisseau-Arqueset ouvrage de restitutionde débit réservé

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Canal de restitution

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Seuilde contrôle

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Barrage Lemare et ouvrage de restitution de débit réservé (Lemare)

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Barrage de la Rupertet évacuateur de crues(débit réservé)

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Tunnel de transfert

Campement de la Rupert

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Poste Albanel

Ouvrage de restitutionde débit réservé (LR-51-52)

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Travaux au barrage de la Nemiscau-2

Pose de perré au canal d’amenée de l’ouvrage de restitution du Ruisseau-Arques

VGP - Une fois les ouvrages de restitution complétés, des barrages doivent être construits dans les cours d’eau attenant. Au Ruisseau-Arques, c’est une digue qui sera construite plutôt qu’un barrage.

Ainsi, à la digue du Ruisseau-Arques, les équipes de travail s’activent à la construction des batardeaux sur la rive droite ; la déviation du cours d’eau dans l’ouvrage de restitution se fera à la mi-mai. La particularité de cette digue tient au fait que l’ouvrage de restitution, fait de béton, sera entièrement incorporé à la digue. Une partie de l’ouvrage sera donc recouverte.

Le barrage de la Nemiscau-2 débutera par la construction des deux batardeaux. Par la suite, il faudra assécher la zone comprise entre les deux ouvrages, colmater le roc par injection et, enfi n, remblayer. Plus de 75 000 m3 de matériaux de remblai sont requis pour la réalisation du barrage. Il s’agit du plus important ouvrage de retenue que l’entreprise CCDC aura à réaliser en 2009.

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VGP - Les travailleurs de l’entreprise Fernand Gilbert Limitée (FGL) sontrevenus au chantier à la mi-mars. Ils ont pu débuter l’excavation du mort-terrain aux digues LR-43A, LR-43B et LR-48B. Par la suite, destravaux de nettoyage du roc, de traitement des fondations, de coff rage et de bétonnage ont été réalisés. Les équipes remblaient actuellement les ouvrages. Du côté des digues LR-51 et LR-52, les travaux ont repris avec l’excavation du mort-terrain. Au cours des prochains jours, il faudra eff ectuer le nettoyage et le traitement des fondations.

La coentreprise SBC-EMF a débuté les travaux préparatoires pour laconstruction de la digue LR-34. Déjà, les batardeaux amont et avalde l’ouvrage ont été réalisés, ce qui redirige l’eau naturellement versl’ouvrage de restitution Lemare. Le fond de la digue est actuellementà nu, et le traitement des fondations débutera au début de juin. Ducôté de la digue LR-42, les travaux se poursuivent là où ils s’étaientarrêtés en 2008, c’est-à-dire au remblayage.

CCDC continue le travail amorcé en 2008 sur les digues LR-15B,LR-19B, LR-21B et LR-28. À la digue LR-28, plus particulièrement, destravaux d’instrumentation – pose de piézomètres – sont en cours.Des équipes de travail ont également été mandatées pour débuterde nouvelles digues. Ainsi, des travaux d’excavation sont amorcés auxdigues LR-16, LR-19A et du Ruisseau-Arques.

L’entreprise CRT-Hamel a repris les travaux à la fi n de mars. Dès leretour, les activités ont été concentrées sur l’excavation du mort- terrain aux digues LR-13 et LR-14. Plusieurs fossés de décharge ont également été creusés. Dès la fi n de l’excavation, le nettoyage des fondations sur roc a débuté à la digue LR-13. La construction des digues de revanche LR-13A2 et LR-13A3 et l’excavation du mort-terrain à la digue LR-12E sont également en cours.

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Canal de restitution

Canal d’amenée

Seuilde contrôle

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Barrage Lemare et ouvrage de restitution de débit réservé (Lemare)

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Barrage de la Rupertet évacuateur de crues(débit réservé)

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Ouvrage de restitutionde débit réservé (LR-51-52)

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Digue LR-13 Digue LR-43A

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Travaux à l’usine d’eau potable de Waskaganish

VGP - Des travaux préparatoires ont débuté ce printemps et se poursuivront jusqu’en novembre 2009 aux ouvrages hydrauliques de la rivière Rupert. Les principaux ouvrages se réaliseront après la dérivation partielle de la rivière Rupert, à la suite de la mise en service de l’évacuateur de crues de la Rupert prévue en novembre 2009.

Route du PK 33Travaux à la carrière du km 28 de la route d’accès à Waskaganish

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VGP - Les travaux dans la partie à débit réduit de la rivière Rupert comprennent la construction d’une nouvelle usine d’eau potable à Waskaganish.

Amorcés à la mi-avril, les travaux à l’usine d’eau potable vont bon train. L’excavation est très avancée, et quelques coulées de béton ont déjà été faites. Les équipes de Newco travaillent maintenant sur une structure sortie de terre.

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VGP – Le chantier de la Rupert entre dans une toute nouvelle phase avec le début des travaux aux ouvrages hydrauliquesen aval du barrage de la Rupert. En tout, huit seuils, épis ou tapis en enrochement doivent être réalisés dans le tronçon de la rivière Rupert compris entre l’embouchure (PK 0) et le barrage de la Rupert (PK 314).

Une fois la dérivation partielle de la rivière Rupert eff ectuée en novembre 2009, un débit moyen annuel de 30 % de l’eau de la rivière Rupert continuera à s’écouler dans son lit naturel. Les ouvrages hydrauliques seront répartis le long de ce parcours et permettront de rehausser le niveau de l’eau sur près de la moitié du trajet.

Une nouvelle phase s’amorce !

Tapis en enrochement au PK 20,4

L’impact des ouvrages est important pour l’environnement : ils servent, entre autres, à conserver les zones de navigation, à protéger les habitats fauniques, les zones de pêche et de chasse et à préserver le paysage.

Deux entreprises sont responsables de la réalisation des travaux soit Newco (une entité formée des conseils de bande de Waskaganish et de Nemaska, de Waska Ressources, d’EBC et de Neilson) et Denis Lavoie et Fils. Les équipes de travail sont déjà à pied d’oeuvre, entre autres au PK 20,4, tandis que la construction des routes d’accès est en cours pour joindre les PK 33, 49, 85, 110, 170, 223 et 290. Les travaux devraient s’échelonner jusqu’à la fi n de 2010.

Travailleurs au PK 20,4

8 Journal Eastmain, juin 2009 Des gens de vision et d’énergie

Page 9: SEBJ Journal Juin 2009 Français

PD – Les huit ouvrages hydrauliques qui doivent être érigés le long de la rivière Rupert nécessitent la réalisation d’une série de travaux connexes, dont des chemins. Oui, il faut pouvoir se rendre aux sites des travaux ! Dans ce contexte, l’entreprise Fernand Gilbert Ltée (FGL) a obtenu le mandat de construire uneroute de 60 kilomètres pour pouvoir accéder aux ouvrages hydrauliques des PK 170 et 223.

Les travaux ont démarré l’automne dernier et se sont bien déroulés ; l’infrastructure des routes était presque complétée avant le congé de Pâques. Par la suite, la couche de matériau granulaire, composée d’une couche de gravier entre 0 et 80 millimètres de diamètre (MG-80), a été étendue. Cette première couche sert à uniformiser la voie.

Tous les chemins mènent… à la rivière Rupert !

Travaux de remblai au km 29 de la route d’accès

Ensuite, il faudra profi ler et nettoyer les fossés pour enfi n appliquer la couche de MG-20, des matériaux granulaires dont le diamètre varie de 0 à 20 millimètres. La route d’accès se divise au km 10 ; l’une des voies part vers le PK 170 et l’autre vers le PK 223.

Comme quoi… tous les chemins mènent à la Rupert !

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10 Journal Eastmain, juin 2009 Des gens de vision et d’énergie

PD - Depuis le mois d’avril, le campementOujeck, se prépare à accueillir les travailleurs qui s’occuperont de la construction des ouvrages hydrauliques de la rivière Rupert.

Le campement est situé à 1 kilomètre de la route de la Baie James, à l’intersection de la route de Waskaganish au kilomètre 237.

Oujeck, le dernier-né ! Les entreprises Newco, Goscobec, Larouche Construction et Binet Constructions terminent actuellement l’installation des services municipaux.

La cafétéria est maintenant terminéeet ouverte aux travailleurs. Plusieursautres bâtiments sont prévus pour lami-mai, soit l’entrepôt, le garage, lesservices d’incendie et un laboratoireen provenance du site des travaux aucanal Sakami.

Le bâtiment qui servait de bar au campement de la Nemiscau, joint à un autre, servira d’économat, de centre des loisirs et de bar. L’économat sera ouvert dès le début de juin, le centre des loisirs, à la mi-juin, et le bar, au courant de l’été.

Le premier repas servi le 4 mai a sonné l’ouverture offi cielle du campement Oujeck. Bientôt, près de 230 travailleurs animeront le site.

Campement Oujeck, 4 mai 2009 Les premiers résidents du campement Oujeck sont des travailleurs de l’entreprise ESS-Compass : Normand Robertson, Martin Caron et Guillaume Lefebvre

Page 11: SEBJ Journal Juin 2009 Français

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VGP - Le service Déboisement de la SEBJ ferme tranquillement ses livres après deux ans de mouvements eff rénés. Inspecteurs, techniciens forestiers, adjoints techniques, tous sont à colliger les dernières données qui permettront de clore défi nitivement les activités.

« Nous travaillons avec huit maîtres de trappe et deux entreprises cries depuis le début. Je peux dire que, en deux ans, nous en avons fait du chemin ensemble.

SPÉCIAL DÉBOISEMENTLa fi erté d’une équipe !

J’ai eu beaucoup de plaisir à gérer le déboisement avec eux. La qualité du travail est excellente », indique Denis Arsenault, chef de service Déboisement.

Depuis 2007, plus de 250 Cris annuellement ont été impliqués dans l’abattage manuel d’arbres ainsi que le ramassage et le brûlage des débris. On a déboisé l’équivalent de 10 880 terrains de football américain, soit 5 824 hectares de territoire. La cadence d’abattage a été exceptionnelle, et les entreprises étaient là pour répondre à la demande.

Les défi s sont au rendez-vous.L’année 2007 en a été une de mise à niveau et d’adaptation. Dans la majorité des cas, les entreprises et les maîtres de trappe ont dû mobiliser du personnel et de l’équipement en plus d’avoir à bâtir des camps forestiers où ont été logés les bûcherons et les membres de l’équipe de soutien.

suite ...

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12 Journal Eastmain, juin 2009 Des gens de vision et d’énergie

Tous ont dû apprendre à travailler ensemble. L’établissement de procédures claires a d’ailleurs aidé à identifi er les attentes des entrepreneurs cris et de la SEBJ. L’objectif consistait à bien harmoniser la séquence des travaux au terrain, mais il fallait s’assurer de respecter les exigences de la SEBJ.

Pour compléter le tout, la température a été pluvieuse tout au long de la saison. Cela n’a pas empêché les équipes des maîtres de trappe et des deux entreprises cries d’atteindre leur objectif d’abattage de 1 974 hectares pour la saison.

L’année 2008 a vu poindre d’autres défi s. Des quantités additionnelles de bois à abattre se sont ajoutées aux quantités déjà importantes prévues.

Il a fallu mettre les bouchées doubles pour être en mesure de répondre aux nouveaux objectifs de l’année. Résultat : il ne reste plus qu’une petite partie des travaux de déboisement à compléter en 2009.

L’autre gros défi de l’année a été la réalisation de l’abattage, la mise en tas et le brûlage de 3 850 hectares, sans nuire aux entrepreneurs eff ectuant les travaux de génie civil. La phase de brûlage a été particulièrement délicate en raison de la fumée.

Tout s’est déroulé comme prévu, et en moins de quatre semaines, le brûlage a été complété, ce qui a mis un terme aux contrats de déboisement au chantier de la Rupert.

SPÉCIAL DÉBOISEMENTLa fi erté d’une équipe !

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Travaux connexesOutre l’abattage d’arbres, le service Déboisement et les entreprises cries ont réalisé une série de travaux sur le terrain : transport du bois marchand, frayères, trappage de castors et d’ours, traverse d’orignaux et installation de stations hydrométriques pour mesurer la hauteur de l’eau à diff érents endroits.

Le transport du bois de qualité commerciale s’est eff ectué en hiver, en 2008 et 2009.

Au total, pas moins de 40 000 m3 de bois ont été acheminés vers la scierie Barrette-Chapais, au bénéfi ce de la scierie appartenant aux Cris de Waswanipi.

À l’hiver 2009, quatre frayères ont été aménagées dans le bief amont pour maintenir la reproduction des poissons. Six autres aménagements du même type sont encore à réaliser dans les biefs.

« Un travail remarquable a été eff ectué par les membres de l’équipe Déboisement. Tous ont su mettre en place et maintenir un excellent climat de collaboration entre les maîtres de trappe, les entreprises cries et les autres entreprises oeuvrant au chantier de la dérivation Rupert. Ce furent deux années palpitantes, et je remercie chacun des intervenants pour leurs eff orts et leur contribution », complète le chef de chantier, Gervais Savard.

SPÉCIAL DÉBOISEMENTLa fi erté d’une équipe !

Équipe du service Déboisement Rupert de la SEBJ. De gauche à droite : Angie Cassista - adjoint technique, SarahDevaré Paquet - commis II, Pierre Laneuville - adjoint technique, Louis Goyer - chef de division/Administrationdes contrats, Dion Michel - technicien forestier, François Hamel - chef de division/Inspection et Denis Arsenault -chef de service.

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PD - Vous savez, plaire à 1 100 travailleurs n’est pas une tâche facile. Pour atteindre cet objectif, le Centre des loisirs du campement de la Rupert s’est doté d’une structure claire.

L’équipe a adopté des moyens de communication pour informer les travailleurs des événements à venir.

À titre d’exemple, le dépliant Info Loisirs est distribué chaque lundi pour faire la promotion des activités de la semaine.

Des annonces sont également distribuées sur les tables de la cafétéria peu avant chaque événement.

L’équipe des Loisirs Rupert s’assure aussi de bien répartir les tâches à l’intérieur même de l’équipe pour maximiser la capacité d’action. Chaque membre agit ainsi selon ses champs de compétence.

Et soyez certains qu’ en tout temps, Claude Boutin ainsi que toute l’équipe qui l’entoure sont à l’écoute des travailleurs.

Loisirs RupertUne bonne structure pour un bon roulement

Équipe des Loisirs Rupert : Claude Boutin - animateur III, Normand Kistabish - préposé aux loisirs, Marc Caron - préposé aux loisirs et Julie Morin - commis IIAbsents : Kim Santoire - animatrice II et Yves Saint-Pierre - préposé aux loisirs

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MV/JL - Eh oui ! On trouve un club de curling au campement de la Nemiscau, et ce, grâce à la ténacité de M. Grégoire Gaudet et au soutien de M. Claude Daneau. Ce projet a été rendu possible grâce au partenariat avec le campement de la Rupert. C’est pourquoi on l’appelle « Club de curling Nemiscau-Rupert ».

Les activités du club ont commencé en janvier 2008 sur une glace naturelle à l’intérieur d’un abri de toile. Cette première saison a duré deux mois (février et mars). Durant l’été 2008, un système de glace artifi cielle a été installé, ce qui a permis de commencer la saison le 15 octobre et de jouer jusqu’au 19 avril 2009.

Que ce soit au sein de la Ligue Amicale ou de la Super Ligue Performance, tous les chantiers se sont retrouvés à Nemiscau afi n de vivre leur passion curling. Le Club de curling Nemiscau-Rupert a vraiment une vocation rassembleuse puisque les gens pouvaient participer aux tournois, peu importe qu’ils soient de Sarcelle, d’Eastmain ou de Rupert. Le curling à Nemiscau est un plateau de loisirs qui a beaucoup d’impact.

Pour Jean Lindsay, l’activité curling est un franc succès, et les gens sont fi ers de la réussite du club. À son avis, la recette est simple : « On favorise beaucoup la participation, et ce, en organisant des cliniques pour les débutants et en priorisant le côté social de ce beau sport ». Martin Vincent, responsable de la Ligue Performance, ajoute : « L’intérêt pour la ligue ne s’est jamais démenti durant la saison. Deux soirs par semaine, des équipes de Rupert et de Nemiscau se retrouvaient pour une saine compétition. Les résultats hebdomadaires étaient attendus par tous».

première saison a duré deux mois (février

On ne peut passer sous silence la venue de sept joueurs professionnels lors d’un tournoi Invitation Pro-Am qui s’est déroulé en mars et qui a provoqué un engouement spécial ; en eff et, chaque professionnel a pu partager ses connaissances avec les joueurs tout au

long du tournoi. Le mot du président de « Curling Québec » M.

Marco Berthelot à la fin de cet

événement : « Tous

les clubs de curling

devraient avoir cette

ambiance-là », fait rejaillir toute

la fi erté des 127 membres qui font

partie intégrante de ce club.

Un autre événement majeur a été sans aucun doute le dernier tournoi de l’année : « Le

Funspiel du Pêcheur » qui a connu un succès inégalé. Dix-huit équipes ont

croisé le fer pendant quatre jours. Plus de 100 personnes se sont présentées au club pour encourager les 85 joueurs. L’ambiance était au rendez-vous, et

tous sont d’avis que les glaces, sous la responsabilité de Nelson Lebel,

étaient du calibre « Brier », rien de moins !

La passion du curling et l’énergie de ceux et de celles qui ont

à cœur la réussite de cette activité seront au rendez-vous

pour la saison 2009-2010.

Curling au campement de la Nemiscau

Un autre événement majeur

Funspiel du Pêcheur » qui a connu un succès inégalé. Dix-huit équipes ont

croisé le fer pendant quatre jours. Plus de 100 personnes se sont présentées de 100 personnes se sont présentées au club pour encourager les 85 joueurs. L’ambiance était au rendez-vous, et

tous sont d’avis que les glaces, sous

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JL – Entre les mois de décembre et de mars derniers, les deux principales routes du Nord-du-Québec ont été aff ectées par la circulation d’une douzaine de transports hors normes reliant Matagami au chantier de l’Eastmain-1-A. Une situation qui se répétera au cours des prochains mois.

Même si l’heure n’est pas encore au bilan dans le dossier des transports hors normes, une importante étape a été franchie en mars dernier avec la fi n des transports de blindages des conduites forcées de la centrale Eastmain-1-A. En tout, 18 de ces blindages, répartis sur neuf convois, ont été transportés jusqu’au chantier. À cela s’ajoutent les trois autres voyages des blindages de coudes des aspirateurs, portant ainsi à une douzaine le nombre de convois qui

ont circulé entre Matagami et le chantier de l’Eastmain-1-A.

Avec des charges dont la largeur pouvait parfois dépasser les neuf mètres, la route du Nord a dû être complètement fermée lors de certains transports entre le kilomètre 274 et le campement de la Nemiscau. Pour sa part, la route de la Baie James, même si elle est beaucoup plus large, a aussi connu des perturbations à certains endroits avec un ralentissement de la circulation et des dépassements planifi és aux quinze minutes environ.

« Mais cela s’est très bien passé, assure Pierre Aubertin, chef de division – Administration des contrats à la SEBJ. Nous avons eu une bonne collaboration de l’équipe de Claude Perron, de la

direction de la Sécurité industrielle d’Hydro-Québec, pour la gestion de la circulation et la fermeture de la route. »

D’autres à venir

Qu’à cela ne tienne, les routes devraient être de nouveau perturbées d’ici l’automne prochain.

Après les blindages des conduites forcées, ce sera donc le tour des pièces encastrées du turbinier, comme les bâches spirales, dont la fabrication est en cours chez LAR Matagami, et les cônes d’aspirateurs. « Ces pièces nécessiteront de 30 à 40 transports hors normes sur le territoire suivant la planifi cation à établir par l’entrepreneur Voith Hydro Inc. », de préciser M. Aubertin.

Des transports qui en mènent large

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Conduites forcéesÀ l’étape du bétonnage

JL - Depuis le début de l’année, les quelque 186 travailleurs de la coentreprise Cegerco – Inter-Cité (CIC) s’aff airent au bétonnage des trois conduites forcées de la future centrale de l’Eastmain-1-A. Ces imposantes conduites, d’une hauteur bétonnée estimées à plus de 9,4 mètres, serviront à acheminer l’eau de la prise d’eau à la roue de la turbine de la centrale.

Au 16 mai dernier, CIC a bétonné 6 373 m3, soit un peu plus de 27 % du total prévu à son contrat. En plus de relever le défi que représente le bétonnage des coudes des conduites forcées, l’entrepreneur doit réaliser des coulées dans des parties inclinées, alors que la hauteur de chute est évaluée à plus de 63 mètres. Pour ce faire, CIC utilise un coff rage EFCO qu’on descend en angle à partir de la prise d’eau, ancré à l’aide d’une structure sur rails.

CentraleUne progression déterminante

JL - La première phase des travaux de bétonnage à la centrale de l’Eastmain-1-A a connu une progression déterminante au cours des derniers mois. Les 250 travailleurs de Neilson-EBC ont profi té de la température propice procurée par l’abri temporaire pour mettre les « coulées » doubles.

À juste titre, au 16 mai, plus de 27 435 m3 de béton ont été mis en place, principalement à l’aire de service, aux aspirateurs des groupes LC-11 et LC-12. Ces nombreuses coulées de béton représentent plus de 74 % du total prévu lors de la première phase du bétonnage. Avec le retour du beau temps, l’entreprise a commencé à mettre en place les coff rages du troisième aspirateur, le LC-13, qui n’était pas sous abri pendant l’hiver.

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Coff rage à la sortie du coude de la conduite forcée CF11

Travaux de bétonnage - Groupe LC-11

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JL - Les jours de l’abri temporaire recouvrant la centrale Eastmain-1-A sont comptés. C’est que l’entreprise Neilson-EBC a débuté le démantèlement de la structure, le 17 avril dernier.

Plus particulièrement, ce démantèlement se déroulera en deux étapes. L’entrepreneur s’est concentré à la structure recouvrant le secteur de l’aire de service, puis au début de juin, Neilson-EBC s’attaquera à la partie située plus à gauche, au-dessus des groupes LC-11 et LC-12.

Avec une longueur approximative de 77 mètres et une élévation de plus de 42 mètres dans la plus basse partie, l’abri aurait pu contenir un peu plus de 2,5 patinoires dans son enceinte ! Cette imposante structure aura permis de bétonner sans arrêt, malgré les températures hivernales, sous une température plus favorable à la maximisation de la qualité du béton.

Rappelons que l’abri temporaire, composé d’une armature en acier et d’un recouvrement métallique, a été assemblé à l’automne dernier.

Démantèlement de l’abri temporaire à la centrale de l’Eastmain-1-A

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Démantèlement de l’abri temporaire à l’aire de service

Au début de juin, cette partie de l’abri, recouvrant les groupes LC-11 et LC-12 sera démantelée.

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BB - Il n’est pas diffi cile de comprendre en quoi nous sommes choyés à Eastmain. La structure la plus apparente sur le campement est le dôme blanc de l’aréna dans laquelle se trouve une patinoire qui sert au hockey et au très populaire curling en hiver ainsi qu’à des cours de tennis et de soccer en été. Il y a toujours une raison pour se rassembler à l’aréna. Nous organiserons également des tournois de balle molle et de volley-ball de plage à titre d’activité régulière.

L’équipe des Loisirs est formée de seulement trois personnes à temps plein qui réussissent, malgré tout, à organiser une panoplie d’activités. L’expérience de plusieurs chantiers fait la diff érence à Eastmain. Serge Caron, Jean-Pierre Dauphin et Viviane Mousseau-Aubertin vont toujours de l’avant pour donner aux travailleurs ce qu’ils veulent.

Par contre, les membres de l’équipe sont toujours ouverts à de nouvelles idées. Serge Caron et Jean-Pierre Dauphin ont travaillé côte à côte au campement de Laforge-2 en 1993. Ils ont appris ce qui était populaire auprès des travailleurs tout en s’adaptant à la réalité d’aujourd’hui.

De nouveau réunis au projet de l’Eastmain-1 en 2003, ils ont pu mettre à profi t leur expertise pour s’assurer d’un haut taux de participation aux activités. En 2007, avec le début du projet de l’Eastmain-1-A–Sarcelle–Rupert, Viviane Mousseau-Aubertin s’est ajoutée au duo. « Viviane est comme notre petite sœur. Elle nous apporte un sourire à tous les jours », précise Serge en la regardant avec un grand sourire.

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Nous sommes choyés à Eastmain !

JL - Au lendemain du Maillage, édition 2009, qui s’est tenu au campement de l’Eastmain, l’événement peut déjà être qualifi é d’une grande réussite, alors que plus de 120 personnes ont pris part à cette grande messe de l’entrepreneuriat régional.

Près d’une soixantaine d’entreprises provenant du Nord-du-Québec et de l’Abitibi-Témiscamingue se sont déplacées le 6 mai dernier au chantier de l’Eastmain-1-A afi n de participer à ce septième maillage des entreprises.

Une belle réussite pour le Maillage Printemps 2009 !L’activité, dont la formule emprunte celle de la séance de rencontres express (speed dating), permet aux entreprises régionales de rencontrer celles qui ont décroché un contrat dans le cadre du projet de l’Eastmain-1-A–Sarcelle–Rupert et de tisser des liens d’aff aires. Le tout visant à favoriser la maximisation des retombées économiques dans les régions.

Jean-Pierre Dauphin , Viviane Mousseau-Aubertin, Serge Caron

Qu’il s’agisse de cours de kayak, de tir à l’arc, d’aérobie ou de cours d’anglais, l’équipe donne toujours son 100 % pour s’assurer que les activités soient agréables et appréciées par tout le monde qui y participe.

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LP - Les deux jumelles, joyaux de la technologie allemande de l’entreprise Liebherr, sont arrivées par bateau au port d’Halifax. Après une dizaine de convois nécessaires à leur transport jusqu’au chantier de la Sarcelle, il n’a suffi t que de six jours pour les assembler.

En eff et, les deux usines à béton sont pliables (rétractables) : une grue pouvant soutenir 165 tonnes les a soulevées par le centre et, après un ajustement les liant aux cloisons extérieures, elles étaient pratiquement prêtes à l’emploi. Il ne restait que les convoyeurs et la cuve de sortie à installer.

LES DEUX USINES À BÉTON D’EXCAVATIONS MARCHAND & FILS

Une autre première en Amérique du Nord

L’entreprise Excavations Marchand et Fils (EMF) a choisi d’utiliser ce type d’usine prémontée, répandue en Europe, en Asie et en Amérique du Sud, pour la facilité d’assemblage qu’elle off re ainsi que pour la rapidité d’exécution. Contrairement à certaines techniques de préparation de béton dans lesquelles le mélange fi nal s’eff ectue dans les bétonnières, c’est entièrement dans l’usine que l’amalgame des composants est eff ectué. À sa sortie, le béton est prêt à être coulé un peu comme dans la fabrication de l’asphalte.

Quatre chargeurs situés au-dessus du convoyeur, trois contenant du roc de diff érentes tailles et un contenant du sable, sont programmés afi n de libérer les quantités de matériaux nécessaires.

Tous les calculs et toutes les vérifi cations sont eff ectués par une série de capteurs informatisés. Les matériaux sont ensuite acheminés vers un réceptacle qui, au moyen d’un système de poulies, déverse les composants dans un mélangeur muni de deux axes rotatifs dans lequel s’eff ectue la fabrication de 2,25 m3 de béton chaque fois. Ce qui demanderait habituellement une minute est eff ectué ici en 30 secondes. C’est donc dire que l’effi cacité de ces usines est déjà prouvée. Une seule aurait suffi t à soutenir la demande de 70 m3 de béton à l’heure, mais pour pallier les bris possibles, les dirigeants de l’entreprise EMF, d’ailleurs très fi ers de leur nouvelle acquisition, ont été prévoyants.

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Johannes Lutz, Jean-François Marchand, Serge Leblond, Frédéric Turmel, Hugues Marchand, Simon St-Pierre

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LP - L’entreprise CRT-Hamel s’est vu octroyer le contrat de bétonnage de la centrale de la Sarcelle et de la prise d’eau ainsi que des travaux connexes le 27 février. La mobilisation au chantier s’est faite rapidement. L’installation de l’entrepreneur sur le site des travaux est terminée, et les travaux d’armature, de coff rage et de bétonnage avancent bien. Les travaux dans le groupe du centre ainsi qu’à l’aire de service se poursuivent.

LP – Les travaux de renforcement au poste Muskeg ont été complétés à la fi n du mois d’avril. Un nouveau transformateur pouvant distribuer 10 000 kVA remplace celui de 3 300 datant des années 80. Comme le transformateur est physiquement plus gros et qu’il comporte également plus de composants, des travaux préliminaires ont été eff ectués, la réadaptation des jeux de barres de branchement, notamment.

GB – Dans le bief aval de la future centrale, les travaux sont terminés depuis la fi n du mois d’avril. Le 26 avril, les portes de l’ouvrage régulateur ont été ouvertes, et l’eau submerge le canal de fuite et les deux frayères.

Un nouveau contrat pour CRT-Hamel

Poste MUSKEGCe transformateur et celui qu’on a installé à la fi n de l’année 2008 ont été remis en état au centre d’entretien électrique d’Hydro-Québec à Trois-Rivières. Le poste Muskeg, qui desservait déjà la communauté crie d’Eastmain, aura maintenant suffi samment de puissance pour alimenter tout le secteur de la Sarcelle.

En amont de la centrale, dans le canal d’amenée, les travaux vont bon train. Deux fois par jour, on dynamite par couches de 8 à 10 mètres d’épaisseur. Au début de juin, les travaux d’excavation du canal devraient être achevés.

À moins d’un kilomètre de l’ouvrage régulateur de la Sarcelle, la nouvelle route d’accès permanente prend forme au pied de la digue OA-03. Cette route minimisera la circulation sur la digue menant à l’ouvrage régulateur.

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Route d’accès permanente en aval de la digue OA-03 Canal de fuite de la centrale de la Sarcelle

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LP - Le cadenassage est reconnu comme étant le meilleur moyen de protéger la vie des travailleurs exposés aux dangers de la mise en marche accidentelle d’un équipement. C’est pour cette raison que les responsables de la santé et de la sécurité au chantier de la Sarcelle ont préconisé cette méthode de protection.

Cette méthode de travail, spécifi que à la zone des travaux réalisés en aval de l’ouvrage régulateur de la Sarcelle, a été en vigueur jusqu’à la fi n des travaux.

Elle consistait à cadenasser trois vannes de l’ouvrage régulateur et à eff ectuer un essai d’ouverture des vannes orchestré de pair avec l’exploitant à Rouyn-Noranda. À la suite d’un essai qui démontrait qu’aucune

LA CLÉ DE VOTRE SÉCURITÉ

LP – La mise en eau complète du canal a eu lieu le 13 mai dernier. Le sautage du bouchon du 10 mai, opération quelque peu délicate vu la confi guration du secteur, s’est parfaitement déroulé.

La nécessité de détourner une partie des eaux du réservoir Opinaca découle de la dérivation de la rivière Rupert. Même si la dérivation n’est prévue que pour le mois de novembre 2009, on devance tout de même la mise en eau du canal de dérivation provisoire.

La raison est simple : des travaux de réfection de la digue OA-11, celle qui borde le secteur de l’évacuateur de crues Eastmain, pourront être eff ectués avant que les eaux de

la rivière Rupert ne viennent faire monter le niveau du réservoir.

Comme le canal se situe dans un secteur clé, entre autres, pour la circulation vers les digues OA-02 et OA-01 et vers les installations de la mine Opinaca, un pont temporaire y a été installé dans sa partie

la plus étroite. Il s’agit du même type d’installation qu’on a utilisée lors de la construction des lignes de transport.

CANAL DE DÉRIVATION TEMPORAIRE

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manœuvre d’ouverture des portes ne pouvait être eff ectuée à distance, le cadenas de tous les travailleurs avait été mis en place.

Ces travailleurs avaient suivi une formation dispensée par l’un des responsables des travaux (RDT) présent en permanence sur le chantier ; chacun des travailleurs était garant de son propre cadenas barré sur l’une des deux boîtes de condamnation contenant la clé permettant de déverrouiller les vannes.

Un suivi constant du niveau de l’eau du réservoir Opinaca était en vigueur. Si le niveau avait atteint la cote 215,8 mètres, il y aurait eu cadenassage et décadenassage quotidiennement pour chacun des quarts de travail.

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GB – À l’aérogare d’Opinaca, le réseau d’aqueduc et d’égouts sera achevé à la fi n du mois de mai.

Sur les routes, des travaux sont prévus pour la saison estivale. Le tronçon situé entre le poste Muskeg et la route de la Baie James devra être remis en état après 30 ans de service. La voie de roulement devra être rechargée, les fossés, reprofi lés, certains ponceaux, réparés, et les abords de la route, débroussaillés. Camions et niveleuses s’activeront sur ce circuit, ralentissant, tout au plus, la circulation.

Infrastructures de la SarcelleAu kilomètre 9,4 de la portion entre la guérite et le campement, l’aménagement d’un ponceau obligera la fermeture de la route ; les usagers devront ainsi emprunter un chemin de contournement temporaire.

L’accès au pont de la rivière Grande Opinaca sera fermé durant quelques semaines. Les travaux de réfection du tablier de bois et des garde-corps obligeront les utilisateurs à faire un détour de quelques kilomètres par la route de contournement déjà existante. La SEBJ apportera quelques corrections à la configuration de cette route de contournement passant sur la digue OA-05.

Le tracé de la route actuelle n’est pas tout à fait adapté à la circulation des véhicules lourds qui l’empruntent.

Au campement de la Sarcelle, le terrain de balle sera bientôt prêt à accueillir les amateurs de sport, et l’aménagement paysager sera eff ectué au cours de l’été.

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Installation du réseau d’aqueduc et d’égouts à l’aérogare d’Opinaca Travaux de réfection au pont Opinaca

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Le plus grand aménagement de frayèresUn travail minutieux GB - En 2002 et en 2003, l’équipe d’Environnement Illimité inc. a localisé, en aval de l’ouvrage régulateur de la Sarcelle, six frayères. L’augmentation du débit dans ce secteur ainsi que l’implantation du canal de fuite ont nécessité la relocalisation de ces sites de frai.

C’est l’entreprise EBC/Neilson s.e.n.c. qui a été chargée de la mise en place des deux nouvelles frayères à l’embouchure du lac Boyd. Grâce à une superfi cie totale de 13 600 m2, il s’agit du plus grand aménagement de frayères multispécifi ques du projet. Situées sur la rive droite du canal de fuite, ces deux frayères sont conçues pour accueillir diff érentes espèces de poissons dont le doré jaune, le meunier et le grand corégone.

La frayère nord, d’une superfi cie de 3 000 m2, a été excavée et recouverte d’une membrane géotextile pour pallier l’instabilité du sol. La frayère qui se trouve plus au sud, d’une superficie de 10 600 m2, est constituée d’un remblai. Quelque 9 250 m3 de substrat de frai auront été utilisés pour couvrir la totalité des deux sites. Ce substrat est composé d’un mélange de 10 % de roche naturelle « cocos » de 250 à 400 millimètres de diamètre, de 80 % de cocos de 80 à 250 millimètres de diamètre et de 10 % de cocos de 40 à 80 millimètres de diamètre ; cela permet de reproduire les conditions naturelles des milieux de frai.

Dan St-Gelais, animateur, et Charles Couillard, préposé, promettent une animation entraînante sous le joug du positivisme. Comme les services sont diff érents de ceux off erts sur les autres campements, nos deux gaillards doivent être inventifs pour répondre aux besoins de la clientèle.

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Depuis l’ouverture offi cielle du Centre des loisirs, le 21 mars dernier, le taux de participation ne cesse d’augmenter. C’est pourquoi ils sont très enthousiastes à l’idée d’organiser les activités estivales. Disons que, avec l’arrivée des nouveaux travailleurs, ils avouent avoir eu un regain d’énergie. Il y a encore beaucoup

d’infrastructures à mettre en place et de planifi cation à faire, mais ils savent que ce sera apprécié.

Le mot d’ordre est de divertir le plus grand nombre de travailleurs possible.

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Journée reconnaissance des champions

20 avril 2009

Campement de la Nemiscau

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BM - Une vingtaine de champions se sont réunis au campement de la Nemiscau dans le cadre de la journée Reconnaissance des champions dans le but de bâtir sur les acquis et les expériences de la dernière année. Aussi, cette journée leur a permis de trouver des pistes leur permettant de se propulser vers l’avenir avec une énergie renouvelée !

Lors de cette journée bien spéciale, le partage des expertises et des expériences vécues étaient à l’honneur. En plus de reconnaître et de célébrer tous les eff orts et les réalisations des champions, il fallait se mettre à table et faire le constat de tout ce qui a été fait depuis que le projet a été lancé.

Cette rencontre a permis aux champions de se donner des outils pour mesurer et communiquer les résultats et les eff ets de leurs gestes. En eff et, des sondages ont été réalisés au sein du personnel de la SEBJ afi n de déterminer le degré de satisfaction des employés. De plus, des indicateurs de climat, placés dans toutes les salles de réunion, ont permis aux employés de noter leurs commentaires ainsi que leur appréciation des réunions auxquelles ils devaient assister. Les résultats obtenus ont été présentés le 20 avril à tous les champions.

Voilà qui leur permet de planifi er les prochaines étapes à entreprendre, entre autres la mise à jour des plans d’action et l’organisation d’une tournée des champions sur leurs sites respectifs, dans le but d’améliorer l’effi cience dans le projet de l’Eastmain-1-A–Sarcelle–Rupert !

Un projet rassembleur à suivre !

Josée Blaquière, responsable de la formation, Yvan David, Linda Daigneault et André Gauthier, membres du comité de coordination des champions.

Les champions posent fi èrement devant la murale réunissant toutes les actions réalisées à ce jour !

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VGP – La vie est une suite ininterrompue d’événements… certains plus déstabilisants que d’autres. Tel un funambule, il faut réussir à garder l’équilibre, quoi qu’il arrive.

Dans les moments plus diffi ciles, certaines personnes peuvent nous prêter main-forte. C’est, entre autres, le rôle de Wanda Ga-briel, travailleuse sociale.

WANDA GABRIELUne question d’équilibre

Nous sommes heureux de vous annoncer la consolidation de nos services sociaux par l’arrivée de madame Thérèse Patricia Côté, travailleuse sociale, qui a assuré avec moi les services à plein temps en partage horaire 14/14 pour le projet de l’Eastmain-1-A–Sarcelle–Rupert.

Les travailleurs sociaux sont des thérapeutes, des consultants, des personnes-ressources. Ils accompagnent les individus qui ont des diffi cultés d’ordre personnel, familial ou autre.

Toute personne, quel que soit son milieu social, peut consulter une travailleuse sociale ou un travailleur social pour diverses raisons, notamment :

À l’âge de 30 ans, Wanda Gabriel a décidé de retourner sur les bancs d’école pour eff ectuer des études universitaires en travail social. Dix ans plus tard, elle obtient sa maîtrise de l’Université McGill. Plus important encore, elle a cumulé, tout au long de ses études, une expérience et un bagage de connaissances transmis par des aînés autochtones. Ces personnes lui ont enseigné une approche d’aide unique axée sur les traditions et l’être humain dans son ensemble.

« Le système des aidants autochtones est basé sur les quatre dimensions de l’être humain : le mental, le physique, le spirituel et

l’émotionnel. Une personne peut venir me voir pour que je l’aide à retrouver l’équilibre entre chacune de ces sphères », explique madame Gabriel.

Pour madame Gabriel, l’important est d’identifier l’élément débalancé et de cheminer avec les personnes pour rétablir un équilibre. « Et quand on réussit à atteindre l’équilibre, eh bien, on est au ciel ! », lance-t-elle en riant. « En tout cas, c’est ce que les aînés disent. »

Madame Gabriel est une aide disponible sur tous les chantiers.

Pour la rejoindre : 819 865-7266 ou au 819 672-2600 poste 5072

• Des diffi cultés dans les relations avec le conjoint, les enfants, les parents ;

• Des situations de crise personnelle, des problèmes liés au travail ou encore des troubles personnels comme l’anxiété, l’alcoolisme, la toxicomanie ;

• Des diffi cultés liées à l’entourage ou à un événement traumatique.

C'est avec la personne qui demande de l’aide que la travailleuse sociale tente de comprendre les diffi cultés et de mettre en place des solutions adaptées aux changements et aux objectifs souhaités.

Des services sociauxaccessibles à tous !

Thérèse Patricia Côté et Line Martel : 819 672-2600 poste 5080, ou 0 387-5080, ou 819 865-0072 (cellulaire)

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Nous souhaitons donc la bienvenue à madame Thérèse Patricia Côté et nous lui souhaitons toute la réussite voulue dans son nouveau travail.

Line Martel, T.S.Services sociauxProjet de l’Eastmain-1-A–Sarcelle–Rupert

Thérèse Patricia Côté

Line Martel

Port

rait

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Bien sûr, il ne faut jamais se présenter sous un équipement en mouvement comme la benne ou la fl èche d’un appareil de levage.

On pourrait continuer longtemps à parler des risques et des mesures à prendre pour y faire face ; cependant, dans la majorité des cas, vous les connaissez.

Passez à l’action !Retenez que la sécurité, ça s’organise,

ça se partage et ça se voit !

Être convaincu, ce n’est pas assez.Respecter les consignes de sécurité qui sont propres à chacune des activités, et ce, sur chacun de nos chantiers, voilà comment on peut y parvenir.

Attention ons’installe…Nous sommes à l’heure de la pose d’acier d’armature et des éléments de coff rage. Des précautions élémentaires doivent être prises :

- Vérifi er l’état du coff rage ;

- Installer et maintenir des passerelles de sécurité (dégagées et qui ne servent pas d’aires d’entreposage) ;

- Poser un garde-corps (suffi samment haut et solide) ;

- Porter un harnais s’il y a risque de chute ;

- Ne pas circuler sous un coff rage pendant le montage ou le démontage des protections sur l’acier d’armature dont les extrémités sont en saillie ;

Les pieds dans le béton… et comment !Nous sommes tous convaincus que les accidents, pour la plupart, peuvent être évités.

Journal Eastmain, juin 2009 27

- Apposer un contreplaqué sur les aires de déplacement pour éviter de marcher sur les planchers d’acier d’armature.

On est prêt pour une coulée ?Avant de débuter le travail de bétonnage, il est primordial de procéder à la vérifi cation de tous les équipements comme la bétonnière, la pompe à béton, les conduits, la benne et tous les autres équipements liés à cette activité et de défi nir qui fait quoi.

Ici on coule !

Le ciment est une matière corrosive. Il faut éviter que le ciment ne vienne en contact avec vos yeux et votre peau ; des brûlures peuvent apparaître de 12 à 48 heures après un contact avec du ciment. Des équipements de protection individuelle comme les lunettes ou une visière, des gants qui recouvrent les poignets, un pantalon et des bottes imperméables sont essentiels lors de ces travaux.

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Qu’est-ce que la Société Weh-Sees Indohoun ? En termes de langue, Weh-Sees Indohoun signifi e « chasse à l’animal » en Cri.

Weh-Sees signifi e « animal » et Indohoun « chasse ».

Sortez vos cannes à pêche, la saison de pêche sportive débute le 1er juin pour la 7e année sous la gérance de la Société Weh-Sees Indohoun.

Weh-SeesIndohoun

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BB - Politiquement parlant, la Société Weh-Sees Indohoun (WSI) est une société conjointe des Cris et d’Hydro-Québec. Elle a pour mandat d’encadrer les activités de chasse et de pêche sportives des travailleurs du projet de l’Eastmain-1-A–Sarcelle–Rupert et des autres usagers du territoire.

Les agents d’information de la WSI sont en poste depuis le 19 mai. Des séances d’information concernant la pêche sur le territoire auront lieu dans les semaines à venir sur tous les campements.

Pour vous donner un avant-goût et une idée des modalités spéciales sur le territoire géré par la WSI, voici quelques renseignements :

Un droit d’accès émis gratuitement par la WSI est obligatoire pour aller pêcher sur un plan d’eau désigné.

Les quotas des espèces de poissons sont :

o Doré – 4o Brochet – 8o Touladi (truite grise) – 2o Omble de fontaine – 7 ou 1 kg + 1

Pour plus d’information, communiquez avec : Mary Ann Kistabish, coordonnatrice 819 672-2200 poste 3595 www.weh-sees-indohoun.ca

Bonne pêche et rapportez-nous vos histoires !

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BB – L’environnement a constitué et constituera toujours un aspect important de la culture crie. Pourquoi donc les environnementalistes cris sont-ils si peu nombreux ? Malgré leur penchant naturel pour l’environnement, très peu de Cris ont pensé en faire une carrière.

Un stage chapeauté par Niskamoon permet aux Cris de s’interroger pour la première fois sur le type de travail à eff ectuer sur le terrain et d’approfondir leurs connaissances des projets qu’Hydro-Québec a mis en œuvre sur le territoire.

Tous les étés, et ce, depuis 2007, on off re à quelques étudiants en études environnementales de faire un stage au projet de l’Eastmain-1-A–Sarcelle–Rupert. Niskamoon Corporation, qui fi nance le programme avec le soutien de la SEBJ, a accepté 15 étudiants.

L’objectif est simple : inciter plus de Cris à devenir des professionnels de l’environnement et ouvrir les horizons à des étudiants qui, autrement, n’auraient jamais considéré une telle carrière. Les étudiants reçoivent une formation dans les domaines suivants :

- Les lois de base en environnement de Eeyou Istchee ; - Le développement hydroélectrique sur le territoire de Eeyou Istchee ; - L’étude des milieux marins ; - L’archéologie ; - La biologie marine ; - La culture et l’héritage des Cris, etc.

Depuis le début de ce projet de stage, un des étudiants a déjà été embauché à plein temps, et deux autres constituent de bons employés pour d’éventuels employeurs.

Considérant ces faits, on peut affi rmer que le programme est un franc succès. La SEBJ souhaite féliciter tous les étudiants auxquels on a donné la chance de faire le stage.

Le stage est en vigueur du 1er juin au 31 août. Cependant, il est possible de faire preuve de souplesse à l’intérieur de cet horaire puisque certains étudiants retournent en classe ou suivent des cours d’été.

Pour de plus amples renseignements, vous pouvez communiquer avec votre coordonnateur local de Niskamoon. Vous pouvez également communiquer avec Marc Dunn en composant le 514 861-5837 ou par courriel au [email protected].

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Stage environnemental cri

Groupe d’étudiants et de stagiaires au tunnel de transfert, été 2008

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JL - Avec l’arrivée du printemps, les amateurs de plein air et de randonnées seront heureux d’apprendre qu’un passe-temps inédit est à leur disposition sur le territoire : la cueillette de champignons forestiers, dont certaines espèces comestibles fourmillent dans la région. Une activité intéressante pour les travailleurs qui désirent occuper leurs loisirs de manière profi table.

Les vestiges laissés par les incendies de forêt qui ont ravagé le territoire depuis quelques années sont bien plus nombreux qu’ils ne paraissent. Oui, il y a ces longues tiges d’arbres noircies et une végétation qui reprend laborieusement ses droits. Mais, en plus de régénérer la forêt, le passage des fl ammes aura aussi permis de faire ressurgir un nouvel écosystème, à la fois éphémère et transitoire. Un nouvel environnement donc, propice à l’éclosion de certains champignons forestiers comme la morille.

Ce type de champignon, très prisé dans le milieu culinaire, génère annuellement des ventes de plusieurs millions de dollars. Il en va de même du « matsutake », le plus apprécié des champignons au Japon et qui se retrouvera de plus en plus sur nos tables : il pousse en abondance en août et en septembre sous les pins gris de notre région.

La cueillette de champignons à la Baie James : un passe-temps payant !

À l’instar des bleuets, la cueillette des champignons peut se révéler une source de revenu intéressante pour les amants de la forêt qui se donnent la peine de les rechercher.

C’est dans ce contexte qu’un ancien employé d’Hydro-Québec, Pierre Noël, aujourd’hui à sa retraite, a lancé la « Mycoboutique » basée à Montréal. « Mycoboutique » off re à sa clientèle tout ce qui concerne les champignons comestibles, de la forêt à la table. Ce dernier ne s’en cache pas : « Nous avons le plus grand jardin de morille et de matsutake », et il se dit prêt à acheter cette manne qui ne demande qu’à être cueillie.

À l’instar des bleuets, la cueillette des

« La cueillette peut constituer une activité intéressante pour les travailleurs du projet de l’Eastmain-1-A–Sarcelle–Rupert qui veulent occuper utilement leurs loisirs, mentionne M. Noël. Aujourd’hui encore, nulle part le rapport entre le nombre de cueilleurs et la quantité de champignons est-il aussi faible qu’ici », dit-il.

En rendant son expertise disponible et en proposant des prix intéressants, la « Mycoboutique » veut stimuler ces initiatives de cueillette auprès des travailleurs en regard à la hausse de la demande.

Pour en savoir plus : www.mycoboutique.ca

L’Association pour la commercialisation des champignons forestiers du Québec : www.acchf.org

Saviez-vous que…La morille fi gure parmi les plus réputés des champignons sauvages. Cueillir des morilles demande de bons yeux car leurs couleurs terreuses les rendent très diffi ciles à voir, surtout pour les débutants. La morille a un chapeau brun, creux et cylindrique garni d’alvéoles. Elle se cueille au printemps.

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IM - L’équipe environnement du projet de l’Eastmain-1-A–Sarcelle–Rupert est tout à fait dans le vent. Multiethnique, pluridisciplinaire et dans tous les groupes d’âge, soit de 26 à 67 ans. Cet amalgame est un véritable atout puisqu’il permet de conjuguer vision globale et expériences multiples, certains de ses membres étant de véritables encyclopédies sur pattes !

France Brûlé est notre pilier central, le lien qui nous unit tous ! Indispensable à nos yeux, notre mère nature nous forge, jour après jour, à son image ! C’est pour cette raison que nous sommes la « meilleure équipe », comme elle le dit si souvent. Sa fi nesse d’esprit, son sens moral et sa douceur font d’elle notre confi dente. D’autre part, son côté fonceur et sa fougue refont toujours surface pour défendre nos points de vue.

Normand Faubert est reconnu pour sa mémoire phénoménale. Chaque situation est une occasion pour lui de revisiter ses années d’expérience comme biologiste – phase 1 des travaux sur la rivière La Grande, Brisay, Tounulstouc, LA-2, etc. – pour trouver des solutions à nos tracas. Ornithologue à ses heures, Normand est lui-même un oiseau rare qu’on peut retrouver près des marais, observant les bêtes à plumes.

Du haut de ses 34 années d’expérience, Elefthérios Théophanides est un véritable atout pour l’environnement. Notre Grec-poète-historien-conteur est aussi ingénieur en électricité de formation, ce qui le pousse, à tout moment, à améliorer ou, tout simplement, à inventer les équipements dont il a besoin pour le travail.

EnvironnementUne équipe haute en couleurs !

Et que dire de tous les autres membres de l’équipe environnement : André Marcoux, ingénieur forestier, sauveur de forêts et pêcheur de truites ; Isabelle Bertrand, maître en environnement, dont le sourire n’a d’égal que la persévérance et la ténacité ; Isabelle Marceau, une personne d’action qui se démarque par son originalité et ses bonnes idées ; Olivier Trépanier, le courageux, bébé de l’équipe et maître en environnement, dédié à la cause de la préservation des éléments de la nature et, enfi n, Yolima Gonzalez, Colombienne, maître en génie sanitaire et en environnement, en charge des bonnes communications avec le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs.

Bref, une équipe haute en couleur, prête à relever les nombreux défi s environnementaux du projet de l’Eastmain-1-A–Sarcelle–Rupert.

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Avez-vous déjà entendu parler de la Besnoitia tarandi ?

IM- Ce protozoaire est présent dans la plupart des troupeaux de caribou du monde entier. Par contre, depuis quelques années, ce parasite semble aff ecter de plus en plus durement les deux troupeaux du Québec, en particulier celui de la rivière aux Feuilles. Environs 30 % des caribous sont aff ectés au Québec, et ce, gravement. Cette situation est particulière si l’on compare à d’autres troupeaux dispersés dans tout le Canada, où plus de 50 % des bêtes sont atteintes mais ne présentent presque qu’aucun symptôme.

Chez un animal peu aff ecté, les symptômes se manifestent sous forme de kystes pouvant être observés sous la peau du bas des pattes. Lors de sévères aff ections, les kystes se propagent sous l’ensemble de la peau ainsi que dans le cartilage du museau et à la surface de la cornée. Malheureusement, les graves aff ections causent de lourds inconvénients à la bête comme des pertes de poils et l’apparition de lésions, surtout aux pattes, la perte de souplesse de la peau et une croissance anormale du panache qui, de plus, devient friable et noircit.

Nous savons toutefois que cette aff ection n’est pas transmissible à l’homme. Par contre l’hôte spécifi que étant le carnivore, il est fortement recommandé d’éviter de nourrir son animal domestique avec de la viande ou des abats provenant de gibier. Vous éviterez ainsi de transmettre ces parasites à votre animal en plus de limiter leur propagation à l’environnement. Pour cette dernière raison, les règles d’hygiène élémentaires sont également de mise lors de la manipulation de la carcasse et des parties destinées à la consommation.

Habituellement, la qualité alimentaire de l’habitat est le facteur prépondérant de la condition physique de l’animal. Les raisons pour lesquelles le nombre de bêtes aff ectées au Québec est moindre, mais l’aff ection plus sévère qu’ailleurs au Canada reste pour l’instant une question sans réponse. De plus, le cycle de vie et les eff ets de Besnoitia tarandi sur la dynamique de la population de son hôte intermédiaire sont encore méconnus. Des recherches sont en cours afi n de répondre à ces interrogations. Pour en savoir plus, nous devrons donc attendre le rapport d’analyse des échantillons prélevés lors de la dernière saison de chasse.