- antalgique majeur (non opiac6) assimilable par voie perlin- - antalgique majeur (non opiac6)...

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- antalgique majeur (non opiac6) assimilable par voie perlin- guale, - antispasmodiques (pour traiter les coliques intestinales, voire n6phr6tiques). .. - antidiarrh6ique : ralentisseur dutransit et antiseptiques intestinaux, - pansements gastriques, - pastilles calmantes pour maux de gorge, - somnifdre non barbiturique i action rapide, - un tube de pommade ophtalmique, des collyres antisep- tiques. Soins exlernes : - solution antiseptique iod6e enpetite quantit6, sous forme liquide ou en compresses, - une pochette de tulle gras, - des compresses st6riles, - pansements individuels (en grand nombre), - une bande adhdsive extensible (au moins unrouleau d'Elastoplaste@), - des bandes de gaze, - une bande de contention (bande Velpeau), - une lame de bistouri, une pince d corps 6tranger, - une couverture de survie, - de la ndouble peau) pour traiter les ampoules. N'emmener que ce dont vous savez vous servir. Eviter d'accumuler les mddicaments qui deviennent rapide- ment pdrimds. Dans le cas d'une blessure grave, ettoutes les fois ou un bless6 est dans I'impossibilitd deredescendre par ses pr0pres moyens, il est pr6f6rable d'attendre l'arriv6e des secouristes sp6cialis6s, aprds avoir isol6 la personne du froid, plutOt que de pratiquer des gestes intempestifs etdan- gereux, qui risqueraient d'aggraver ses blessures etd'entrai- ner des s6quelles. Rappelons que les secours arriveront d'autant plus rapide- ment qu'ils auront 6t6 pr6venus par radio et que lemessage aura 6td pr6cis. En effet, I'usage des postes de radio avec les fr6quences pr0pres aux secours dechaque massif tend i devenir indispensable. rA CAt - 24, av. de Laumidre - 75019 Paris ail T6l. : (1) 42.02.68.64 - Fax 42.03.55.60 o s xtl

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Page 1: - antalgique majeur (non opiac6) assimilable par voie perlin- - antalgique majeur (non opiac6) assimilable par voie perlin-guale, - antispasmodiques (pour traiter les coliques intestinales,

- antalgique majeur (non opiac6) assimilable par voie perlin-guale,- antispasmodiques (pour traiter les coliques intestinales,voire n6phr6tiques). . .- antidiarrh6ique : ralentisseur du transit et antiseptiquesintestinaux,- pansements gastriques,- pastilles calmantes pour maux de gorge,- somnifdre non barbiturique i action rapide,- un tube de pommade ophtalmique, des collyres antisep-tiques.

Soins exlernes :- solution antiseptique iod6e en petite quantit6, sous formeliquide ou en compresses,- une pochette de tulle gras,- des compresses st6ri les,- pansements individuels (en grand nombre),- une bande adhds ive ex tens ib le (au moins un rou leaud'Elastoplaste@),- des bandes de gaze,- une bande de contention (bande Velpeau),- une lame de bistouri, une pince d corps 6tranger,- une couverture de survie,- de la ndouble peau) pour traiter les ampoules.N'emmener que ce dont vous savez vous servir.Eviter d'accumuler les mddicaments qui deviennent rapide-ment pdrimds.

Dans le cas d'une blessure grave, et toutes les fois ou unb less6 es t dans I ' imposs ib i l i td de redescendre par sespr0pres moyens, i l est pr6f6rable d'attendre l 'arriv6e dessecour istes sp6cial is6s, aprds avoir isol6 la personne dufroid, plutOt que de pratiquer des gestes intempestifs et dan-gereux, qui risqueraient d'aggraver ses blessures et d'entrai-ner des s6quelles.Rappelons que les secours arriveront d'autant plus rapide-ment qu'i ls auront 6t6 pr6venus par radio et que le messageaura 6td pr6cis. En effet, I'usage des postes de radio avec lesfr6quences pr0pres aux secours de chaque massif tend idevenir indispensable.

rA CAt - 24, av. de Laumidre - 75019 Paris

ail T6l. : (1) 42.02.68.64 - Fax 42.03.55.60o

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e secgurisme en montagne a beaucoup 6volu6depuis le d6veloppement dans tous les massifseurop6ens du secours h6liport6. Aujourd'hui, i lest pr6f6rable d'0tre muni d'un poste 6metteur-r6cepteur plut0t que dtine. volumineuse trousse

de secours. ll est 6galement important de faire un bilan pr6cisdes.l6sions avant d'envoyer le message qui guidera le choixdu nombre des secouristes, du matdriel d'6vacuation et laprdsence 0u non d'un mddecin. Notons que les moyens per-formants mis en place dans les centres de secours de mon-tagne doivent inciter i faire syst6matiquement un appel pour6vacuer les traumatismes graves suivants :. traumatisme crdnien avec coma,. traumatisme de ia colonne avec paralysie,. d6faillance circuialoire ou respiratoire, ,,,. fracture du bassin et du f6mur.Dans tous ces c ias, le responsable du groupe survei l lerar6gulierement l'6tat du blessd en assurant sa sdcurit6 et en6vitant le refroidissement.

* LES TRAUMATISMES OUVERTS1. Les p la ies , .>r Petile plaie i bords nets := d6sinfection,- laisser cicatriser i I'air ou recouvrir d'un pansement.>r Plaie plus 6lendue, i bords irr6guliers, contenant par-fois des d6bris (terre, cail loux, d6bris de vOtements) :- elle doit Otre confi6e rapidement au m6decin.

Sur place vous devez :- d6barrasser la plaie des d6bris,- ne pas uti l iser d'antiseptique surtout alcoolis6,- d6sinfecter autour de la plaie,- mefire un pansement aussi propre que possible et l6gdre-ment imbib6 d'antiseptique.D'une faqon g6n6rale, il faut toujours se mdfier des plaies auvoisinage d'une adiculation, aussi minimes soient-elles. 0nrisque une infection de I'articulation avec des cons6ouencesgraves.

2. Les h6morragies>> H6morragies par l6sion des veines, des capil laires.Le sang coule en nappe abondante, sans i -coup, rougefonc6.(lililffiffrJEfifiPansement compressif large sur la plaie.>r H6morragie art6rielle exl6rioris6e.Le sang, rouge vif, coule par saccades. l l faut alors agir rapi-dement, sans s'affoler.rnirfinmnfin. Pansement compressif 6pais sur la plaie,. Si le sang traverse rapidement le pansement, il faut prati-quer un point de compression, comprimer I 'artBre sur unesurface dure, (os).

) Pour le membre inf4rieur :Comprimer I 'artdre f6morale battante au milieu du pli del'aine avec le poing.

Point de canpression i I'aine.

) Pour le membre supdrieur:Comprimer l 'ar tdrehum6rale sur la faceinterne du bras.

Point de conpression membre supdrieur.

) Pour une plaie de la carotide :Appuyer avec le pouce au-dessous de la plaie.S' i ls 'agi t d 'un piolet ou d 'un bdton quia perfor6la cuisse oup6n6tre dans l 'aine, i l ne faut jamais l 'enlever.

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Les probldmes pos6s par I 'uti l isation du garrot:ll reste un moyen d'exception lorsque la vie du bless6l,exige :une amputat ion accidentel le d 'un membre, ou une plaied'une grosse artdre alors que I'on est loin de tout secours.En montagne, lorsque I'on se trouve devant une h6morragieart6rielle au niveau du bras ou de la cuisse, que le pansementcompressif ne sutfit pas i arrOter I'hdmorragie et que l'6va-cuation du blessd risque d'Otre longue, il faut placer un garrotartdriel et le laisser en place. l l s'agit habituellement d'unbless6 qui est d6jd affaibli par le sang qu'il a perdu. ll est pr6-f6rable qu'il perde alors un membre et qu'il garde la vie !Ne pas oublier d'indiquer l'heure i laquelle a 6t6 plac6 le garrot.Sid la suite d'une chute de rocher ou de s6rac, uhe personnea un membre 6cras6 sous une lourde charge et que le d6ga-gement n 'est r6al is6 qu'aprds un d6lai de plus de deuxheures, il est n6cessaire de poser un garrot avant de d6gagerle membre, ceci pour 6viter une lib6ration de toxines dans lacirculation g6n6rale.ll faut savoir qu'un garrot ou un pansement compressif serr6trop fort supprime totalement la circulation en aval dans lemembre. Au-deld d'une heure, i l y a un risque de gangrdne etdonc de perte du membre. La pose du garrot reste donc uneconduite d'exceotion.

3. Les lractures ouvertbsElles associent une fracture et une plaie. L'os fractu16 estalors en contact avec I'air ext6rieur et risque de s'infecter. llpeut dgalement s'y ajouter une h6morragie :- en cas d'h6morragie : la traiter (voir technique ddcrite pr6-c6demment),- p0ur la plaie : ,o mettre un pansement st6rile, sans

ddsinfection en profondeur,(- puis, immobiliser la fracture.

4. des cas particul iers>) Le saignement de nez.Traitement du saignement de nez b6nin, en dehors d'unefracture du crine ou des os du nez :- pencher le malade en avant,- mettre du coton dans la narine qui saigne, en m0me temps

que I'on comprime l 'aile du nez avec le doigt pendantquelques minutes.>l Lors de la descente, vouspouvez vous faire un h6mato-m e s o u s I ' o n g l e e t m O m eperdre un ongle. Pour soulagerla douleur, percer doucementl 'h6matome avec l 'extrdmit6d'un trombone d6pli6 chauff6au rouge. Ddsinfectez trds soi-

Perforation et *vacuaiion d'unh5natone sous l'ongle.

gneusement et gardez autour de I'orteil une compresse imbi-b6e d'un antiseptique doux.>| Les ampoules seront 6vit6es par la mise en place, dds lepremier jour, d'une bande 6lastique adh6sive aux endroitsexpos6s aux frottements (talon, avant-pied, pouce).WilinIffiCJEIin Une ampoule se vide avec une aiguilled6sinfect6e, sans enlever la peau morte. Si vous avez unepetite seringue, injectez sous celle-ci un peu d'antiseptiqueet laissez s6cher. Quand vous repartez, placez une bandeadhdsive solideme nt fix6e, pour 6viter tout mouvement de lapeau lors de la marche.Lapparit ion r6cente de udouble peau) permet de poursuivrel'activit6 sans souffrir des phlyctdnes d6jd form6es. ll fautsurveil ler l '6tat local pour 6viter I 'apparit ion d'une infectionlocalis6e ou d'une lymphangite.>r Les br0lures sont provoqudes soit par le frottement dela corde soit par une glissade sur de la glace ou de la neigeabrasive. La gravit6 est fonction de la profondeur et del'6tendue de la brOlure. Les sdquelles sont beaucoup plusgraves sur les articulations car les cicatrices sont rdtractiles.WlillfrlicfHin laver la ldsion avec du s6rum physiolo-gique ou un collyre antiseptique. Eviter la d6sinfection pardes solutions alcoolisdes. Recouvrir la br0lure par du tullegras et un pansement filet de type Surgifix@.>r La morsure de vipire.Les morsures de vipdre dans nos r6gions ne sont qu'excep-t ionnel lement mortel les. Une douleur brutale apparai t auniveau de la morsure. Deux pet i ts points distants de 5 i8 mm sont parfois visibles. Rapidement apparait un h6mato-me, entou16 d'un gonflement (eddme).

IV

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wiflfitrmnirift1. Rassurer et calmer la personne.. Placer un bandage moddr6ment se116.. Appliquer du froid (eau ou neige) qui calmera la douleur etr6duira l 'eddme.Dans le cas d'une morsure au membre inf6rieur (cas le plusfr6quent), l'id6al serait de rester au repos, afin de retarder ladiss6mination du venin dans la circulation. En montagne, cedernier point n 'est pas faci le d respecter. . . Devant unemenace de baisse de l '6tat g6n6ral, pratiquer une injectionintramusculaire de 8 mg de [email protected] les gestes tels qu'incision de la plaie, ou aspirationbuccale ou l 'uti l isation de l 'aspi-venin sont d proscrire. Lesdrum ant i -venimeux n'est p lus ut i l is6, ( r isque d'accidentallergique plus grave que la morsure elle-m0me !).

* LES TRAUMATISMES FERMESlls sont musculaires (contusions), articulaires (entorses,luxations) et osseux (fractures).

1. Les contusionsA la suite d'un choc ou d'une chute, i l peut se produire unesimple ecchymose (h6matome sous la peau) ou dans lesmusctes.Au d6but de I 'h6matome la douleur est supportable, incitantle bless6 d poursuivre I 'activitd. Puis elle s'accentue au pointd'interd ire tout mouvement.ginffiffiilrqim. Ne jamais masser un muscle meurtri.. Repos, et bandage serr6 avec si possible application de glace.. Interdire la poursuite de I'activit6, sauf danger ou impossibilit6.

2. Les entorsesA la suite d'un choc, les deux surfaces articulaires en p16-sence sont dcartdes I 'une de I 'autre, mais reviennent d leurposition normale. l l s'est produit une d6chirure ou une rup-ture de l igaments.>r Les signes. Chevil le : trds fr6quente en moyenne montagne, en 6colede glace et d'escalade.

. Genou:en ski souvent la plus grave ( le l igament latdralinterne).

Application de froidstrapping trds serr6 aprBs rasage de la jambereorise imm6diate de famarche' .,surveillance le soir.., : . ,.

Palpat ion pour rechercher une fracture (douleurinsupportable)bandage serr6 avec une bandeapplication de glace ou d'eau froiderepos ou marche sans appuipar la suite confection d'une botte pldtr6e.

"La douleur est immddiate, va ensuite plus au moins dimi-nuer, pour devenir plus forte au bout de quelques heures.

absence de bruit d l'ext6rieur de la chevilledouleur continue supportableapparit ion d'un l6ger ceddme sur la chevil ledouleur i la palpation sur la mall6ole externe.

perception d'un bruit i l 'ext6rieur de la chevil ledouleur en 3 temos .

formation immddiate d'un euf de pigeon sous lamall6ole externeformation d'une large ecchymose sous la chevil le.

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3. Les luxationsA la suite d'un choc, les deux surfaces articulaires sont 6car-tdes l'une de I'autre et ne reviennent pas i leur position nor-male. A cela s'ajoute une d6chirure ou une rupture des liga-ments et de la capsule articulaire.En dehors de l'6paule, les autres articulations se luxent rare-ment (hanche, coude, articulation acromio-claviculaire...).>r Les signes :- douleur imm6diate violente.- abaissement et raccourcissement de l'6paule lux6e,- impossibil i td de ramener le coude au corps,- impotence fonctionnelle : le bless6 soutient son avant-bras

Luxation de I'Epaule.

pour maintenir le coude6loign6 du buste.wnfinriciEritrT. Reconnaitre les com-plications est diff ici le :l6sion de nerfs, fracturedu trochiter.. (Un examon mddicalavec radiographie doi tconfirmer l 'absence defracture).. lmmobiliser I 'articula-tion dans la position lamoins douloureuse enp laEant un sac i doss o u s l ' a i s s e l l e , u n esangle autour du cou,I'autre autour du buste.Ce bless€ sera ensui te

6vacu6 par le secours en montagne, car il est pratiquementimpossible de se ddplacer avec une luxation de l '6paule.

En dehors de certaines luxations r6cidivantes, aucune luxa-tion ne doit Otre r6duite sur place (pour des raisons m6di-cales et l6gales). Dans certaines c i rconstances oir i l y aimpossibil i td d'6vacuer le bless6 dans les quatre i six heuresqui suivent I'accident, une reduction pourra Otre tent6e.

>l Les l6sions arliculaires des doigts dans la pratique deI'escalade :

La l6sion la plus fr6quente est la rupture d'une poulie i labase de la premidre phalange du 4e ou 3e doigt. Cette rupturesurvient le doigt en position arqu6e et se traduit par un bruitaccompagn6 d'une douleur vive localis6e.

Doigt en position tendue. ̂t'

wtilfrtin4tinArr0t immddiat de la pratique de I 'escalade, repos, glace,immobilisation du doigt bless6 avec le doigt le plus proche il 'aide d'anneaux en Elastoplaste @La tendinite des tendons fldchisseurs est plus rare et n'appa-rait que progressivement.

4. Les fracturesl. Les principes gdndraux

>r Reconnaitre la fracture :- douleur vive au niveau de l 'os atteint,- impotence fonctionnelle,- parfois d6formation du membre atteint (rotation, angula-tion ou gonflement anormal).>r Rechercher les complications :- fracture ouverte : elle ndcessite une d6sinfection avantl ' immobilisation,- h6morragie : la traiter,

Doigt en position arqude.

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- c0mpression nerveuse ou vasculaire par l 'un des frag-ments (c'est toujours difficile i apprdcier).Uimmobilisation par du mat6riel de fortune limite les mouve-ments au niveau du sidge de la fracture et soulage le bless6.

ll. Les diftfrents Upes de fracture et leur imnobilisation :>t Jambe :- desserrer la chaussure sans l'enlever,- s i le pied tombe sur I 'extdr ieur, i l faut essayer de leremettre dans I'axe en exergant une traction progressive surle pied, pendant que I 'on immobilise le genou. Ensuite, rota-tion douce et lente du pied. En cas d'6chec ou de douleurinsupportable, ne pas insister,- immobiliser genou et chevil le, au besoin, f ixer la jambe iI 'autre membre.- uti l iser des moyens de fortune : deux piolets ou un anorakavec deux bOtons de ski pour la jambe. 0n retourne les deuxmanches d I ' int6rieur ; 0n passe ensuite un biton de ski danschaque manche. Cela 6tant fait, on place l'anorak 6tal6 sousle membre fractu16, puis on enroule les bords de I 'anorakautour des bdtons de ski jusqu'i constituer une attelle rigide.>r Cuisse :La fracture du f6mur est trBs choquante parce que toujoursddplacde par rdtraction due d l '6lasticit6 des muscles. Lesfragments osseux se d6placent dans l 'axe de la cuisse parsuperposition. l ls provoquent une d6chirure musculaire avech6morragie interne importante. Une d6fail lance circulatoireest toujours i craindre.L'immobilisation qui doit avant tout 6viter le d6placementpendant le transporl n6cessite un matelas coquille.>r Colonne vert6brale :Toute douleur, m0me minime, d ce niveau doit faire penser dune fracture. l l faut se m6fier de la colonne cervicale oourlaquelle un d6placement peut 6tre fatal.Aprds un traumatisme au niveau de la colonne, 0n s'assurede la persistance de la sensibilit6 et de la motricit6 au niveaudes extrdmit6s, (en pinEant les quatre membres, en deman-dant au bless6 de serrer la main du sauveteur. et lui faisantremuer les pieds). En cas d ' impossibi l i t6 i ex6cuter ces

gestes, i l faut envisager une l6sion de la moelle 6pinidre avecdes cons6quences imm6diates gravissimes (refroidissement,d6fail lance circulatoire). l l est donc obligatoire de ne pasbouger le bless6 et de l ' isoler du sol froid en attendant I 'arri-v6e des secours, qui I 'dvacueront dans un matelas coquil le.>t Bras et avanl-bras :- immobiliser I'ensemble contre le thorax par une 6charpe etune contre-6charpe, dans la position la moins douloureuse,- i d6faut, utiliser une sangle, un pull-over retourn6 ou unanorak.

La irousse individuelleo Protection solaire pour la peau et les ldvres (6cran total).o Antalgiques (Aspirine : 10 comp. d 0,5 g).. Petit matdriel de soins :- un ddsinfectant externe, sous forme de pochette 6tanche,- quelques compresses st6ri les,- une bande adh6sive extensible ( Elastoplaste@),- une bande de contention (bande Velpeau) et deux dpinglesd nourrice,- un tube de pommade ophtalmique ou un collyre antisep-tique,- une paire de petits ciseaux ou un canif,- une pochette de petits pansements,- une pochette de st6ristrips,

La Irousse m1dicate du groupeRappelons que les prescriptions de mEdicaments, et leuradministration font suite i une d6marche diagnostique etsont sous la resporisabilitd d'un mddecin. Seuls les m6dica-ments ne prdsentant pas de risque ou d'effet secondairemarqu6 ont 6t6 retenus. Chaque personne suivant un traite-ment mddical pafticulier emportera ses m6dicaments.. In jectables :- corticoides de synthdse de type Solud6cadron @ 4 mg x3 ampoules.. Non iniectables :- antalgiques courants: aspirine ou parac6tamol, en comprim6,