workaholisme/ addiction au travail

37
Psychologue du travail et des entreprises Préparé par: RIZKI Redouane

Upload: rizki-redouane

Post on 17-Jul-2015

112 views

Category:

Recruiting & HR


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: Workaholisme/ addiction au travail

Psychologue du travail et des entreprises

Préparé par: v RIZKI Redouane

Page 2: Workaholisme/ addiction au travail

plan

Page 3: Workaholisme/ addiction au travail

introduction

Le travail est une chose bonne en soi

v Le respect de ses collègues

v L’approbation de ses supérieurs

v Les récompenses matérielles de son

labeur

Page 4: Workaholisme/ addiction au travail

Mais…

Quand le sujet se dévoue entièrement au travail sans attendre des conséquences

positives tangibles.

Il exclut toute tout autre investissement ou toute autre activité.

Sa relation au travail relève du pathologique

Page 5: Workaholisme/ addiction au travail

} Workaholisme= un modèle de surinvestissement professionnel:

v Difficile à repérer, du fait de l’imperceptible

démarcation entre les comportements ambitieux légitimes orientés vers la réussite et le succès et les comportements dysfonctionnels d’hyperimplication.

v Difficile à traiter de façon prévisible du fait des

connotations positives et d la valorisation sociale du travail.

Page 6: Workaholisme/ addiction au travail

}  L’objectif de cet exposé est de tenter une analyse compréhensive de ce phénomène énigmatique qu’est le Workaholisme.

Page 7: Workaholisme/ addiction au travail

Qu’est ce que le Workaholisme?

Workaholisme terme mentionné par la 1ère fois par « Wayne Oates ».

Work= travail

Alcoholisme= ( alcoolisme)

conduite addictive: « le patient perd la liberté de s’arrêter de travailler comme le malade alcoolique

qui perd la liberté de boire » .

Page 8: Workaholisme/ addiction au travail

Définition

}  Workaholisme est une relation pathologique à son travail d’un sujet qui tend à lui consacrer toujours plus de temps et d’énergie. Pour parler de workaholisme, le phénomène doit être durable et persister en dépit de conséquences négatives sur la santé ou sur la vie familiale ou sociale.

Page 9: Workaholisme/ addiction au travail

Pour parler de Workaholisme…

v Le travail doit être détourné de son propre objectif

v Le workaholique se drogue

s’enivre de son travail

v Travailler devient le but ultime de

l’individu qui tend à consacrer

toujours plus de son temps et toujours plus de son énergie à ses

taches professionnelles.

Page 10: Workaholisme/ addiction au travail

vidéo v Workaholisme= addiction au travail= syndrome de

dépendance au travail.

Page 11: Workaholisme/ addiction au travail

Comment en vient-on à être workaholique? }  KIECHEL, 1989: se réfère au plaisir immense et à un

sentiment grandiose de réalisation personnelle qui découle de l’activité professionnelle:

ü  le travailleur perd la notion du temps ü  il oublie de boire et de manger tant il est immergé dans son

travail.

le workaholique dans ce cas décrit le travail comme

étant excitant, stimulant et créatif.

Page 12: Workaholisme/ addiction au travail

}  NAUGHTON, 1987: v L’existence d’un incontrôlable besoin de travailler ,

même si peu de satisfaction en découle.

v Le surinvestissement professionnel est ancré dans l’afflux émotionnel produit par la réception de la récompense.

La soif de la récompense augmente jusqu’à ce que le travail annule toutes les autres activités.

Page 13: Workaholisme/ addiction au travail

Les antécédents du Workaholisme

Les sujets prédisposés à devenir Workaholiques.

Le trouble obsessif-compulsif

Les personnalités de type A

Page 14: Workaholisme/ addiction au travail

Les personnalités de type A v Souvent représentées parmi les travailleurs suractifs. v Selon ROSKIES (1987), le type comportemental A, se

caractérise par différentes composantes:

Page 15: Workaholisme/ addiction au travail

Sentiment d’urgence v La réalisation de plus en plus

de choses en un temps record. v La réalisation de plusieurs

choses en même temps. v L’impatience lorsqu’elle

estime « perdre du temps » dans des activités sociales quotidiennes. v Ex: faire la queue, rester assis

dans une voiture.

Page 16: Workaholisme/ addiction au travail

Agressivité v La pulsion d’accomplir

leur fait et ignorer les sentiments des autres compétitifs.

v Les individus de type A sont pugnaces dans leur environnement de travail, dans leur vie de travail, de famille et pendant leurs loisirs.

Page 17: Workaholisme/ addiction au travail

Un fort niveau d’hostilité q Ces personnalités (de type

A) sont suspicieuses et rancunières vis-à-vis des autres et très irritables dans leur environnement.

q La personnalité de type A a un style de fonctionnement hyperactif qui se manifeste en toutes circonstances.

Page 18: Workaholisme/ addiction au travail

Le trouble obsessif-compulsif v Ce trouble implique en effet:

q Une focalisation excessivement restreinte des préoccupations

q Une activité interminable et ritualisée q Un comportement de contrôle et de

vérification q Les obsessifs-compulsifs et

workaholiques rechutent souvent quand ils tentent de suspendre leur comportement-problème sans un soutien thérapeutique particulier.

Page 19: Workaholisme/ addiction au travail

Le fonctionnement workaholique en phase d’état: typologies et schémas cognitifs.

v De nombreux sous types de patients workaholiques ont été décrit. La classification de ROBINSON distingue entre:

Le workaholique de type boulimique

Le workaholique de type Acharné

Le workaholique de type hyperactif

Le workaholique de type écurien

Page 20: Workaholisme/ addiction au travail

Le workaholique de type boulimique v  Fonctionne selon le modèle: « de deux choses l’une, je le fais parfaitement ou pas du tout ».

v  Vit des alternances cycliques entre des phases apragmatiques de temporisation et des phases intensives ou il travaille jusqu’à l’épuisement.

v  Il tarde à démarrer sa besogne, traine puis se lance à corps perdu pour accomplir son projet avant la date limite.

Page 21: Workaholisme/ addiction au travail

Le workaholique de type acharné v  Sa devise: « le travail devait être fini pour hier »

v  Il se nourrit du stress des « deadlines »

v  Il commence des choses trop tôt plutôt qu’en retard

v  Il est caractérisé par l’impulsivité

v  Il ne laisse rien en attente

v  Il ne dit jamais non

v  Il n’établit pas des priorités

v  Il ne délègue rien

Page 22: Workaholisme/ addiction au travail

Le workaholique de type hyperactif v  Utilise la surpression de travail comme source de motivation

v  Il vit au hasard du chaos et se délecte de la précipitation interrompue des idées.

v  Il lance pléthore de projets passionnants qu’il ne finisse jamais.

v  Il est reconnu par ses mouvements impatients et nerveux des doigts et des jambes, chaque fois qu’il n’est pas lui-même au cœur de l’action.

v  Il affectionne les emplois et les tâches à haut risque.

Page 23: Workaholisme/ addiction au travail

Le workaholique de type écurien v  Il est lent, méthodique et excessivement scrupuleux

v  Il a du mal à abandonner un travail

v  Il est un modèle de perfectionnisme consomné

v  Il a du mal à conclure ses vieilles tâches et à en entamer de nouvelles.

Page 24: Workaholisme/ addiction au travail

Certains workaholiques représentent de types purs; d’autres panachent les styles, les mélangeant ou les alternant…mais, quel que soit le style, les difficultés générées et les problèmes posés sont souvent bien les mêmes.

Page 25: Workaholisme/ addiction au travail

Stade 3

Stade tardif Stade1

Stade 2

Page 26: Workaholisme/ addiction au travail

Stade 1: début du trouble v  Est habituellement très discret

v  Le workaholique constamment occupé…

v  Il pense à tout moment à son travail

v  Il est à tout moment entrain de griffonner des notes ou d’établir des listes de choses à faire.

v  Il travaille régulièrement au delà des heures habituelles

v  Il répugne à prendre les jours de congé auxquels il a droit.

Page 27: Workaholisme/ addiction au travail

Stade 2

v La vie personnelle commence à se

trouver affectée.

v Le workaholique commence à négliger

puis éviter les relations personnelles

v De brèves tentatives de

ressaisissement échouent

généralement et le patient ne parvient

as à changer ses habitudes.

Page 28: Workaholisme/ addiction au travail

Stade 3

v Début de détresse émotionnelle,

voire de traumatisme

v L’augmentation des heures de

travail interfère. douloureusement

avec l’équilibre personnel et

familial, ainsi qu’avec les exigences

de la tâche.

v Souffre d’un niveau élevé de stress,

et déclare plus fréquemment des

problèmes de santé.

Page 29: Workaholisme/ addiction au travail

Stade tardif v  S’accompagne d’un retentissement

somatique v  Le workaholique peut développer:

}  Des céphalées d’évolution chronique, des lombalgie.

}  Des troubles dépressifs

}  Les ulcères gastroduodénaux ou d’hypertension artérielle

}  Des pathologies cardiologiques coronariennes.

}  L’infarctus de myocarde, quand il se produit, vient de rompre de manière brutale le rythme effréné du workaholique

Page 30: Workaholisme/ addiction au travail

Comment le dépister et comment l’affirmer? }  De sérieuses listes de critères

diagnostiques du troubles ont été proposés.

}  The Work Addiction Risk Test (WART). Les questions suivantes réapparaissent dans la plupart des questionnaires: o  Vous êtes actif, compétitif o  vous ne vous détendez pas en vacances o  les loisirs et le sommeil vous

paraissent être des pertes de temps o  vous ne vous détendez pas en vacances o  …..

Page 31: Workaholisme/ addiction au travail

v Les workaholiques ne cherchent de l’aide que tardivement, lorsque: Ø  Un événement imprévu se produit (licenciement, changement de

poste,…) Ø  Quand leurs rôles professionnels se modifient de manière

substantielle. Ø  Quand les complications surgissent

Le vrai workaholique se déclare rarement de lui-même, sinon à un stade ou les complications ont déjà abouti à des conséquences conjugales, familiales, sociales, graves, ou des décompensations médicales ou psychologiques lourdes.

Page 32: Workaholisme/ addiction au travail

Le dépistage et la prise en charge v Aider l’intéressé à prendre conscience du problème v Aider le sujet à accepter le soutien de sa famille, de ses amis et

de ses collaborateurs. v Faire recours a des méthodes cognitivo-comportementales,

afin de: Ø  Permettre au patient de modifier sa perception personnelle face à

son travail et à son environnement. Ø  Permettre une restructuration cognitive centrée sur le travail, son

rôle, sa place dans l’équilibre personnel, sur ce que l’on peut attendre d’un changement.

Ø  Renforcer des comportements adéquats, qui seront une alternative aux comportements de travail excessif.

Page 33: Workaholisme/ addiction au travail

v Apprendre à se relaxer, exercer régulièrement des activités de loisir.

v Se préoccuper de ses besoins personnels. Adapter des stratégies d’intervention aux différents

sous-types de workaholiques.

Type acharné: Ø Proposer des programmes axés sur l’augmentation des activités non professionnelles, afin d’équilibrer la balance vitale. Ø Adopter des techniques de gestion du stress pour éliminer ou réduire l’anxiété professionnelle.

Type boulimique: Ø Il faut l’aider à s’impliquer dans des activités professionnelles qui prennent pour lui un vrai sens plutôt que de se centrer sur des valeurs telles que le salaire ou le prestige.

Page 34: Workaholisme/ addiction au travail

} Le traitement du workaholique est une prise en charge difficile, il nécessite un suivi

prolongé…les rechutes sont fréquentes, elles peuvent se faire à bas bruit.

Page 35: Workaholisme/ addiction au travail

conclusion

Page 36: Workaholisme/ addiction au travail
Page 37: Workaholisme/ addiction au travail

Références

}  Naughton, T. J. (1987). A Conceptual View of Workaholism and Implications for Career Counselling and Research. The Career Development Quarterly, 35 (3), pp. 180-187.

}  Robinson, B. E. (1999). The Work Addiction Risk Test: Development of a Tentative Measure of Workaholism. Perceptual and Motor Skills, 88 (1), pp. 199-210.

}  Oates, W. E. (1968). On Being a Workaholic: A Serious Jest. Pastoral Psychology, 19 (8), pp. 16-20.

}  Roskies, E. (1987). Stress management for the healthy type A: Theory and practice. New York: Guilford Press.

}  Kiechel, W. (1989). The workaholic generation. Fortune (10) 50-62.