veille economie numérique 200711

What’s Up Digital ?Veille numérique de l’Agence ELAN // semaine du 19 juillet 2011

Site de l’Université d’Auckland en Nouvelle-Zélande : http://www.cs.auckland.ac.nz/historydisplays/TimeLine/TimeLine4.4/TimeLine4.4Main.php

www.agence-elan.comhttp://www.facebook.com/AgenceElan +33 (0)1 40 89 96 50

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digital insight from London

Jusqu’au 14 août, le vélo s’expose à la Galerie des bibliothèques à Paris ! Quel rapport avec le digital me direz-vous, en apparence aucun !

Si ce n’est le taux de pénétration exponentiel d’internet de nos jours, dans les pratiques quotidiennes, phénomène comparable dans son ampleur à celle du vélo à la Belle Epoque. De 50.000 vélos en France en 1890, le taux d’équipement passa à 1 million 10 ans plus tard pour atteindre 3 millions en 1912 ! Soit un taux de croissance de 5900 % en 22 ans seulement !

Mais faire du vélo n’est pas un exercice inné. Pour l’apprendre, les initiatives furent nombreuses, du manège à vélocipède qui tourna pendant près de trente ans dans les fêtes publiques, à la naissance d’écoles spécifiques dans l’apprentissage du vélo, déconnectées du système scolaire.

Internet connaît une vitesse de pénétration bien plus rapide dans la société, et pourtant, les méthodes d’apprentissage restent limitées, comme s’il était intuitif de savoir maitriser l’outil. Les récentes affaires, comme l’attaque d’un blogueur pour diffamation par la société de tutoriels Tuto4PC, la hausse du taux de fraude à la carte bancaire sur internet et le stress généré par l’usage des réseaux sociaux trahit un manque de formation, dans la façon d’utiliser le web mais également de s’en méfier.

On en voit aujourd’hui les lacunes, notamment dans la gestion par les marques et les particuliers de leur e-réputation. Car sur le web comme en vélo, on peut aussi tomber de haut ! Selon un sondage l’Observatoire SAS/IDC sur les médias sociaux, 30% seulement des directions marketing et communication étudient leur réputation sur les médias sociaux.

Chloé

/édito/_ A l’école de l’@

Veille numérique de l’Agence ELAN

millions de membres

Déjà oublié, le premier bilan de 10 millions de membres Google+ dressé par Larry Page, PDG de Google, à l’occasion de l’annonce des résultats trimestriels. La barre des 18 millions de membres est en passe d’être franchie affirme le site Mashable.Google+ entend bien concurrencer Facebook.

Source : Mashable

/chiffre/

18


L’info :Les ministres Besson (Economie numérique) et Lefebvre (Commerce, PME) annoncent qu'ils comptent inviter les opérateurs afin de discuter des prochains tarifs sociaux d'Internet. Le gouvernement précise vouloir mettre en place « d'ici la fin de l'année » un tarif social destiné aux plus nécessiteux. D’après leur communiqué commun, « 21 millions de Français sont abonnés à Internet haut débit et 91 % des chercheurs d'emploi ont aujourd'hui recours à Internet pour leurs démarches ». C’est dans ce cadre que l’autorité de la concurrence saisie en mars par le gouvernement s'est dite favorable, vendredi, au lancement d'un tarif spécifique pour un accès haut débit à Internet destiné aux ménages en difficulté.

Ce qu’on en pense :C’est assurément une bonne mesure sociale, mais l’autorité de la concurrence va encore plus loin dans son avis rendu. Il faudrait, selon elle, un service universel comprenant le téléphone, l’Internet et la télévision. L’exclusion numérique ne se limiterait pas au porte-monnaie, elle concernerait également les personnes âgées, les ruraux, les habitants des DOM-TOM et les non-diplômés. Il faudrait donc que le tarif soit assez bas pour être accessible à tous et faciliter l’achat d’ordinateurs à bas prix. Espérons que les FAI et le Gouvernement s’alignent sur cet avis.

Source : Silicon

/info/_Un tarif social internet pour Noël ?


L’info :Orange lance une nouvelle application iPhone gratuite intitulée TVcheck pour redécouvrir la TV à travers une dimension sociale. Ses 3 atouts : le réseau social, la reconnaissance visuelle, le social gaming.Tvcheck se veut être le Foursquare de la télé : chaque programme populaire dispose ainsi de son propre badge en utilisant la fonction « check ».L’application permet aussi la reconnaissance et les commentaires en direct des programmes, ainsi que leurs recommandations.

Ce qu’on en pense :Tvcheck a donc pour ambition d’être un véritable réseau social à elle seule. Elle en a, en tout cas, les atouts.Chaque utilisateur dispose d’un profil « journal des activités » et peut déposer messages et commentaires et ainsi créer une interaction. L’application propose aussi aux utilisateurs de se connecter avec leur compte Facebook, leur permettant ainsi de retrouver rapidement leurs amis.Cependant, le cœur de cible de Tvcheck est bien le téléspectateur, et même si à l’heure du social network on voit de plus en plus de « commentateurs », pas sûr que l’application trouve un public large à long terme.

Source : Livebox-news

/info/_Orange lance son application sociale


L’info :C’est une erreur de publication des services web de Microsoft qui a mis la puce au clavier des internautes. Mis à part une participation de 2% dans Facebook, Microsoft n’a pas de réseau social, du moins pas encore...Captée à la volée par le site Fusible et diffusée par de nombreux blogs US, cette image montre une présentation qui ressemble en effet à un outil entre réseau social et « couche sociale » de moteur de recherche.

Ce qu’on en pense :Microsoft commence à peine à rattraper son retard en terme de présence sur mobile et tout porte à croire que son prochain chantier sera le social. D’après la capture, cela ne se concentrerait non pas sur l’interaction sociale entre internautes, mais plutôt sur les entrées et sorties de contenus entre la plateforme et l’utilisateur, segment qui n’est pas forcement encore exploité par les concurrents.Il devrait normalement se baser sur les réseaux actuels, ce qui nous confirme qu’il ne viendrait pas les remplacer mais plutôt les compléter.

Source : Presse-citron

/info/_Tulalip, un réseau social nommé Microsoft ?


RésuméJPG a donc entrepris de rénover son identité numérique et d’embrasser la modernité de son public sur la toile.Cette opération débute par une version optimisée de son site internet qui contraste vivement avec l’ancienne plateforme internet du créateur. Ce nouveau site met l’accent sur une rubrique « Live ! », des commentaires Facebook ainsi que le développement d’une boutique en ligne ou l’internaute accède aux derniers défilés, articles haute couture et derniers parfums.

Ce qu’on en penseEn plus du nouveau site, un gros travail de community management est mené sur Facebook et sur Twitter. C’est une bonne chose, quand on sait que les marques de luxe ont encore du mal à basculer sur le digital, craignant souvent une dégradation de leur image « premium ». Ces marques devraient pourtant savoir qu’il est possible d’allier une ligne éditoriale soignée et élitiste tout en s’adressant au plus grand nombre.

Source : MinutebuzzMaterialiste

/info/_Jean-Paul Gaultier fait sa révolution digitale


RésuméA peine le réseau social Google+ lancé, que les hacktivistes du groupe Anonymous ont été victime d’une vague de suppressions de leurs comptes. En réponse, ils ont annoncé la création d’Anonplus, un réseau social basé sur l’open-source et la libre information où règnerait l’anonymat absolu.Pour le moment, peu d’informations filtrent concernant Anonplus si ce n’est, sur le site officiel, un message annonçant l’arrivée du réseau social.

Ce qu’on en penseLa mention « Revision : 0.7 Alpha » révèle l’état d’avancement du développement du réseau social. Cela laisse à penser qu’Anonplus ne verra pas le jour avant quelques semaines, mais déjà, ce réseau compte plus de 600 membres enregistrés.Face à la médiatisation du projet, les Anonymous ont même décidé de repenser totalement leur réseau pour ne rien laisser filtrer sur le rendu final. Le fossé entre l’école du « public » et de « l’anonymat » sur internet est bel et bien creusé.

Source :Commentcamarche

/info/_Anonymous lance le réseau social Anonplus


L’info Les écoliers sud-coréens devront bientôt abandonner livres et manuels en papier pour passer au numérique. La Corée du Sud a en effet annoncé qu'elle comptait investir 2 milliards de dollars pour le développement des livres électroniques et du Cloud d'ici à 2015.Cela concerne les élèves de primaire et secondaire et permettra d'accéder à un espace de travail, n'importe où. Le gouvernement coréen affirme qu’ils pourront même suivre des cours depuis chez eux.

Ce qu’on en penseCette action nous rappelle l'expérience des « manuels numériques » dans les 65 collèges d'une vingtaine de départements en 2009 et 2010 qui avait produit des résultats encourageants. Néanmoins sans véritable suite. Il est dommage de ne pas plus s’affirmer politiquement pour une digitalisation de l’éducation nationale, parallèle au système papier, ce qui aurait des avantages démontrés en terme d’économie et de pédagogie, à l’heure du numérique.

Source :

Clubic

/info/_La Corée du Sud dématérialise l’éducation


/info/_Twitter : fin de récré pour les journalistes ?

L’info :Les rédacteurs en chef ont sifflé la fin de la récréation sur Twitter, annonce Le Monde. Avec une audience de plus en plus large sur le site de micro-blogging (1,5 million de comptes actifs), les journalistes peuvent-ils continuer à y plaisanter entre eux ? De nombreux médias seraient sur le point de rédiger une charte pour encadrer les profils de journalistes.

Ce qu’on en pense :Cette mise en garde fait suite au tweet d'une journaliste web, qui a constaté avec « humour », que les bureaux de la rédaction de l'hebdomadaire étaient vides à 9h du matin… « Ses confrères du papier n'ont guère apprécié cette remarque, diffusée à plusieurs dizaines de milliers followers sur le réseau », explique le quotidien.

En effet, l’intimité de ce réseau qui prévalait jusque là permettait une certaine nonchalance des propos et des avis pour certains… qui sont interprétés comme des provocations pour d’autres ! Dernier exemple en date lors de l'annonce de l'arrivée prochaine de l'ex-présidente d'Areva, Anne Lauvergeon, à la tête du conseil de surveillance de Libé.

Les utilisateurs et les journalistes prônent la retenue et craignent qu’une « éthique » imposée sur les réseaux sociaux ne bride le sens critique et les regards sur les coulisses.

Source : ArretsurimagesVeille numérique de l’Agence ELAN

/up/_Devenez producteur d’un jeu-vidéo !


On aime :Le système existe pour la musique, les livres et même les films : le financement par la communauté (crowdfunding, en anglais), se développe aussi pour les jeux ! Popularisé en France par MyMajorCompany, ce système permet aux internautes d'allouer une somme d'argent à un projet artistique et de devenir un des producteurs.

Et pourquoi ?Ces systèmes de financement parallèle sont de vrais incubateurs pour de nouvelles licences de jeux vidéos. Le but premier, même si un succès est le bienvenu, est d’abord d’arriver au terme de projets indépendants et de produire des licences originales comme Aleph ou encore Somnea. Car aujourd’hui, bien souvent, des projets originaux ne sont pas retenus au détriment de franchises maîtresses (CallofDuty) pour des raisons marketing.En dehors d’un modèle « free to play » qui fonctionne très bien depuis quelques temps (Zynga), beaucoup rêvent d’un modèle hybride : "Les développeurs peuvent présenter un jeu free to play, et financé par la communauté ; en échange, les financeurs peuvent recevoir des biens supplémentaires dans le jeu comme récompense", note le responsable de GamesPlant.

Source : Lemonde

L’info : Selon la firme japonaise Tomita Technologies, Nintendo ne serait pas propriétaire de la technologie utilisée dans l'écran 3D autostéréoscopique de la 3DS. TT en revendique la paternité et attaque donc la firme pour violation du brevet déposé en 2003.Seijiro Tomita réclame des dommages et intérêts à Nintendo et annonce être déterminé à aller jusqu'au bout pour démontrer que l'infraction était « volontaire et délibérée ».

Ce qu’on en pense :La guerre des brevets fait rage et n’est pas prête de s’arrêter. Outre le respect que l’on doit à une entreprise qui se sent légitimement volée, les problèmes sont bien plus généraux. Le tort des entreprises (et bien souvent des grandes firmes) est de déposer des brevets à tout va, même si la technologie n’est pas exploitée dans un futur proche, dans un but de monopole, ou pour plus tard entraver judiciairement des concurrents. Avec une législation sur les brevets, légère et vieillissante, les firmes se cannibalisent. Dernièrement Apple a acquis la paternité du brevet de la gestuelle tactile. Mais cette technologie étant passée d’usage commun pour tout le monde, peut-on imaginer demain, la confiscation de tous les smartphones utilisant celle-ci ? Faut-il appliquer le droit ou réformer ce droit ? L’entrave du progrès technique, elle, est bien là.

Source : Clubic

/down/_3DS : Nintendo violerait un brevet pour son écran 3D


Visuel du brevet de la gestuelle tactile

/penser le web/_Les circuits sont cuits ?L’événement :Les grands patrons des télécoms réunis par Bruxelles pour plancher sur les modes de financement du très haut débit à court terme dans l'Union Européenne ont accouché d'une série de propositions qui enterrent la neutralité du net au profit d'un accès à plusieurs internets : plus ou moins riches selon l'abonnement du client. Des propositions qui rentrent en totale contradiction avec les engagements du eG8.

Pourquoi ça fait l’actu ?Lors de la réunion du 13 juillet dernier, une série de 11 propositions a été avancée. L'objectif européen du déploiement du très haut-débit à court terme ne peut se faire sur les mêmes bases que précédemment. Le groupe conclut donc que l'Europe "doit encourager la différenciation en matière de gestion du trafic pour promouvoir l’innovation et les nouveaux services, et répondre à la demande de niveaux de qualité différents » : un accès internet à plusieurs vitesses, donc à plusieurs porte-monnaie. Car en parallèle, Il est envisagé de permettre aux éditeurs de services d'acheter un accès privilégié aux abonnés à Internet, pour que leur service soit plus rapide que celui des concurrents.

Pas sur que les internautes, encore une fois laissés pour compte, acceptent ce diktat sans réagir.

Source : Numerama et Vivendi


It's really crazy here in the UK - the News of the World folded last week, amid phone hacking allegations - Politicians, Editors and the chief of police have all resigned... so there has been little else in the news!

Yesterday The Sun (partner paper) website was hacked by a group called Lulz Sec, a group famous for hacking into large corporations and redirecting readers to different and fake sites.The story spread quickly due to many of the 335,000 LulzSec Twitter followers RTweeting the groups feed, which claimed responsibility for the attacks.

Read more : Guardian

/digital insight from London/_Sun and The Times websites hacked by LulzSec


/lexi-geek/

DéfinitionLa communication en champ proche (Near Field Communication), habituellement appelée NFC , est une technologie de communication sans-fil à courte portée et haute fréquence, permettant l'échange d'informations entre des périphériques jusqu'à une distance d'environ 10 cm. Cette technologie combine une carte à puce utilisant la RFID (Radio Frequency Identification) et un lecteur, au sein d'un seul périphérique.

Pourquoi c’est important ?Les utilisations sont multiples : un téléphone portable peut se connecter à un ordinateur pour télécharger un fichier, un appareil photo enverra des images à un PDA, un téléviseur échangera des données avec un smartphone... Au-delà, ce sont les marchés du contrôle d'accès, de la billetterie ou des bornes interactives de tout type qui sont concernés, mais aussi les achats par simple approche d'un terminal pourront avoir lieu (achat d'un produit vendu en distributeur en approchant son téléphone portable de la vitre, par exemple...).Enfin, la NFC doit permettre le paiement sécurisé. L'encodage et le chiffrement embarqués sont en effet destinés à assurer le maximum de sécurité aux transactions et donc permettre un usage plus large du m-commerce.

Pour aller plus loin …La NFC est une technologie radio, mise en œuvre notamment par les industriels Philips (technologie MIFARE) et Sony (technologie FeliCa), qui est apparue dès 1994 et 1996 avec le 1er système de transport à Séoul utilisant des cartes MIFARE 1k. Depuis 2004 le paiement sans contact est utilisé couramment au Japon et fait ses débuts en France, expérimenté notamment à Nice.

Source : Wikipedia et JDN

Le NFC


/pour aller plus loin/_études

_points de vue

_détente


Social shopping et production// le point de vue de Shirley PellicerLa garantie des libertés numériques// le post d’OWNI

Le Top10 des pubs hilarantes// le classement de WePulpLa vie avant internet?// le micro-twittoir de Good.is

5 ans pour Twitter// l’infographie de VisuallyGoogle + pour les marques// Le tutoriel de GrandUnion

La veille numérique prend des vacances pour revenir sous une nouvelle forme fin août

Vous avez des remarques ? Vous souhaitez participer ?

Contactez-nous !L’équipe numérique @ Agence ELANwww.facebook.com/AgenceElan - www.agence-elan.com

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Photo : The Big Picture

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