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Marchés Brasserie : en Chine, la bière monte en gamme p. 9 Mardi 21 mars 2017 - 78 e année - n°4201 - 8,13 € www.depeche.fr LA RÉFÉRENCE DES FILIÈRES DU COMMERCE DES GRAINS La Dépêche-Le Petit Meunier : A mi-cam- pagne, peut-on faire un point sur les expéditions françaises de blé sur les pays tiers ? François Gatel : Rappelons que la France expédie essentiellement sur l’Algérie, le Maroc et la grande région correspondant à l’Afrique sub- saharienne (de l’Ouest). Concernant l’Algérie, nous sommes dans les temps par rapport à nos projections. Nous devrions y placer entre 1,5 et 1,7 Mt sur la campagne commerciale 2016/2017. Cela constitue, certes, un net retrait par rapport à d’habitude, où les volumes atteignent normale- ment les 4-5 Mt, mais c’est en ligne avec la forte réduction de la production nationale. Alors que le pays avait l’habitude de se fournir à 80 % en volumes français, ce taux ne dépassera vraisem- blablement pas les 40 %. Des lots du nord de l’Europe, notamment l’Allemagne, la Pologne, la Suède et les pays baltes, ont pu se positionner. Néanmoins, l’origine française restera la pre- mière source d’approvisionnement pour l’Algérie lors de cette campagne. Au Maroc, on a compris assez vite que nous serions peu présents. Mais ce qui nous inquiète le plus, c’est la situation en Afrique subsaharienne. D’habitude, nous y pla- çons 2 à 2,5 Mt. Alors que nous nous attendions à y expédier 1,7 Mt cette année, au rythme où vont les choses, nous n’y arriverons certainement pas. Rappelons que cette destination est exi- geante en termes de critères qualitatifs : PS, teneur en protéines, critères de panification, etc. Ainsi, les blés français satisfaisant les cahiers des charges sont plus difficiles à trouver, et surtout à un prix compétitif. L’INTRANSIGEANT EXPORTATIONS DE CÉRÉALES « Il faut récupérer nos parts de marché en Afrique ! » Jean-Pierre Langlois-Berthelot (président de France Export Céréales) et François Gatel (directeur) s’inquiètent de la baisse des expéditions hexagonales sur l’Afrique. CÉRÉALES VALLÉE Valoriser les oléoprotéagineux Le pôle de compétitivité Céréales Vallée a pris le cap d’investir les oléoprotéagineux, essentiels dans le développement de la protéine végétale. « Valoriser la protéine est un enjeu de filière, pour inventer l’agriculture au service d’un marché », a souligné Jean- Yves Foucault, président du pôle Céréales et grandes cultures. Voir p. 5 AFRIQUE SUBSAHARIENNE « La brèche est ouverte ! » Yann Lebeau, expert de la zone Afrique subsaharienne chez France Export Céréales, indique que le blé russe a pénétré, pour la première fois, le marché africain. Les meuniers locaux ont su s’adapter à cette nouvelle origine, tout comme les boulangers. La France a néanmoins des atouts à faire valoir pour reconquérir le terrain perdu. Voir p. 7 © Rodolphe de Ceglie Dedicated Analytical Solutions Tél : 01 46 49 19 19 - Fax : 01 47 60 00 67 - www.foss.fr Analyse d’échantillons d’env.10000 grains en 3 minutes Résultats d’analyse répétables, validés dans le circuit BIPEA Paramètres disponibles : Blé dur : cassés, mitadinés, fusariés, mouchetés, germés, G.M.F... Nouveau EyeFoss™ Premier analyseur d’image pour l’agréage du blé dur De g. à dr. : François Gatel (directeur de France Export Céréales) et Jean-Pierre Langlois-Berthelot (président). (Suite de la page 3) 4 FOIS SEMAINE RECEVEZ www.depeche.fr la «COTidienne» 4 FOIS PAR SEMAINE RECEVEZ www.depeche.fr la «COTidienne»

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Marchés Brasserie : en Chine, la bière monte en gammep. 9

Mardi 21 mars 2017 - 78e année - n°4201 - 8,13 € www.depeche.fr

LA RÉFÉRENCE DES FILIÈRES DU COMMERCE DES GRAINS

La Dépêche-Le Petit Meunier : A mi-cam-pagne, peut-on faire un point sur les expéditions françaises de blé sur les pays tiers ?François Gatel : Rappelons que la France expédie essentiellement sur l’Algérie, le Maroc et la grande région correspondant à l’Afrique sub-saharienne (de l’Ouest). Concernant l’Algérie, nous sommes dans les temps par rapport à nos projections. Nous devrions y placer entre 1,5 et 1,7 Mt sur la campagne commerciale 2016/2017. Cela constitue, certes, un net retrait par rapport à d’habitude, où les volumes atteignent normale-ment les 4-5 Mt, mais c’est en ligne avec la forte réduction de la production nationale. Alors que le pays avait l’habitude de se fournir à 80 % en volumes français, ce taux ne dépassera vraisem-blablement pas les 40 %. Des lots du nord de l’Europe, notamment l’Allemagne, la Pologne, la Suède et les pays baltes, ont pu se positionner. Néanmoins, l’origine française restera la pre-mière source d’approvisionnement pour l’Algérie lors de cette campagne. Au Maroc, on a compris assez vite que nous serions peu présents. Mais ce

qui nous inquiète le plus, c’est la situation en Afrique subsaharienne. D’habitude, nous y pla-çons 2 à 2,5 Mt. Alors que nous nous attendions à y expédier 1,7 Mt cette année, au rythme où vont les choses, nous n’y arriverons certainement pas. Rappelons que cette destination est exi-geante en termes de critères qualitatifs : PS, teneur en protéines, critères de panification, etc. Ainsi, les blés français satisfaisant les cahiers des charges sont plus difficiles à trouver, et surtout à un prix compétitif.

L’INTRANSIGEANT

EXPORTATIONS DE CÉRÉALES

« Il faut récupérer nos parts de marché en Afrique ! »Jean-Pierre Langlois-Berthelot (président de France Export Céréales) et François Gatel (directeur) s’inquiètent de la baisse des expéditions hexagonales sur l’Afrique.

CÉRÉALES VALLÉEValoriser les oléoprotéagineuxLe pôle de compétitivité Céréales Vallée a pris le cap d’investir les oléoprotéagineux, essentiels dans le développement de la protéine végétale. « Valoriser la protéine est un enjeu de filière, pour inventer l’agriculture au service d’un marché », a souligné Jean-Yves Foucault, président du pôle Céréales et grandes cultures.

Voir p. 5

AFRIQUE SUBSAHARIENNE« La brèche est ouverte ! »Yann Lebeau, expert de la zone Afrique subsaharienne chez France Export Céréales, indique que le blé russe a pénétré, pour la première fois, le marché africain. Les meuniers locaux ont su s’adapter à cette nouvelle origine, tout comme les boulangers. La France a néanmoins des atouts à faire valoir pour reconquérir le terrain perdu. Voir p. 7

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Dedicated Analytical Solutions Tél : 01 46 49 19 19 - Fax : 01 47 60 00 67 - www.foss.fr

• Analyse d’échantillons d’env.10000 grains en 3 minutes

• Résultats d’analyse répétables, validés dans le circuit BIPEA

• Paramètres disponibles : Blé dur : cassés, mitadinés, fusariés, mouchetés, germés, G.M.F...

Nouveau EyeFoss™

Premier analyseur d’image pour l’agréage du blé dur

De g. à dr. : François Gatel (directeur de France Export Céréales) et Jean-Pierre Langlois-Berthelot (président).

(Suite de la page 3)

4 FOIS PAR SEMAINERECEVEZ

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la«COTidienne»

4 FOIS PAR SEMAINERECEVEZ

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SOMMAIRE

Campagne 2017/2018 : les défis de l’export

6,336 millions de tonnes. C’est le volume d’ex-portation de blé tendre vers les pays tiers que la France affichait au 15 mars l’an dernier. Cette année, l’Hexagone n’a réussi à placer que 3,171 millions de tonnes hors des frontières de l’Union européenne. Avec une récolte amputée du tiers par rapport à la moyenne et de piètre

qualité, la performance relevait de l’impossible. Un passage à vide pour la France et un appel d’air pour la concurrence, notamment les producteurs de la zone mer Noire qui ont pu gagner des parts de marché tout au long de cette campagne 2016/2017. Comme le remarquent dans ces pages les dirigeants de France Export Céréales (Lire en pages 1, 3 et 8) – qui organise son colloque annuel ce mer-credi à Paris –, la question est de savoir si nous reprendrons ces parts de marché dans les années à venir. Et surtout si nous serons en mesure de le faire. Certes, on ne saurait imaginer une nouvelle bévue à l’image de la moisson précédente, mais les trois dernières années se sont toutes avérées atypiques à leur manière. Pour l’instant, tous les signaux sont positifs concernant les parcelles céréalières hexagonales… comme chez les principaux exportateurs mondiaux. La compétitivité des prix des grandes cultures françaises sur le marché mondial sera donc la clé, si quantité et qualité sont au ren-dez-vous cette année. En espérant, pour les producteurs notam-ment, que les cours mondiaux remontent sérieusement…

Rodolphe de Ceglie

© L

. L.

3 PETITES ANNONCES

4 POLITIQUE - SYNDICAT • Négociations commerciales : 623 alertes et signalements

5-6 VIE DES ENTREPRISES • Céréales Vallée valorisera aussi les oléoprotéagineux • Bières des Régions : une diffusion plus large

des produits rhônalpins

7-10 PRODUCTIONS-MARCHÉS • Blé tendre russe : « La brèche est ouverte

en Afrique subsaharienne ! » • 2016, une « année noire » pour le fret ferroviaire français • Inde : hausse de la consommation de produits céréaliers

de qualité et des importations de grains • Le Viêt Nam, des opportunités pour l’industrie

agroalimentaire française • Brasserie : en Chine, la bière monte en gamme

avec le développement de la niche artisanale • Tournesol : des prix partis pour rester stables sur la durée ? • Débat sur l’évolution future des cours du colza

12-13 TENDANCES • La fermeté de l’euro et les bonnes conditions météo

pèsent sur les céréales • Le retrait des cours des huiles, du pétrole et du soja

conduit à la dépréciation du colza

14-23 COTATIONS

BILLET

MARSDimanche 19 au mercredi 22 : IFE 2017 – Londres (Royaume-Uni)

Dimanche 19 au samedi 1er avril : Food Industry & Modern Breadmaking – Krasnoyarsk (Russie)

Mercredi 22 : Matinée de France Export Céréales “Rebondir par la qualité et la disponibilité” – Paris (XVe)

Jeudi 23 : Rencontre du FSOV – Paris (IXe)

Mardi 28 : FFA 2017 (Forum for the future of agriculture), initiative de Syngenta et Elo Bruxelles (Belgique) Mardi 28 au mercredi 29 : Made – Paris (XVe)

Mardi 28 au jeudi 30 : Cereal Grain Science for Food Professionals – Portland (États-Unis)

Mercredi 29 : Restau’co (restauration collective en gestion directe) – Paris (XVe) Mercredi 29 : “Les nouvelles tendances du snacking en Angleterre”, rencontre organisée par le Cercle d’étude de la boulangerie-pâtisserie (CEBP) – Paris (XVIIe) Mercredi 29 au mercredi 22 : Bibac Expo – Anvers (Belgique) Mercredi 29 au jeudi 30 : rendez-vous annuel de la #CoopDigitale “L’impact du digital sur l’évolution des

coopératives agricoles” par l’Institut de la coopération agricole – Paris (IIe)

AVRILMardi 4 : Rencontre de la filière des semences Céréales & Protéagineux, organisée par le Gnis – Paris (XIVe) Mardi 4 : “Grain marketing course”, organisé par CRM AgriCommodities – Londres (Royaume-Uni)

Mercredi 5 au jeudi 6 : Black Sea Grain 2017 – Kiev (Ukraine)

Mercredi 12 au jeudi 13 : Canadean Dairy Innovation Summit – Amsterdam (Pays-Bas)

Lundi 10 au jeudi 13 : Djazagro 2017 – Alger (Algérie)

> AGENDAHebdomadaire édité par Réussir SAau capital de 2 378 640 #Siège social : 1 rue Léopold Sédar Senghor Colombelles - 14902 Caen Cedex 9Bureaux parisiens : 4/14 rue Ferrus - CS 41442 - 75683 Paris Cedex 14www.depeche.frActionnaires : Réussir Participations et Agra InvestissementPrésident et directeur de la publication : Thibaut De JaegherDirecteur des rédactions : Michel CollongeRédacteur en chef : Rodolphe de CeglieTél. 01 42 74 28 42 – [email protected]édactrice en chef adjointe : Karine FloquetTél. 01 42 74 28 41 – [email protected]édaction : Kévin ClerTél. 01 42 74 28 24 – [email protected] LegaignouxTél. 01 42 74 28 38 – [email protected] 01 42 74 28 55Secrétaire de rédaction : Nadine StengerRédactrice-graphiste : Isabelle MarandelPublicités et petites annonces : Hélène PradeauTél. 01 49 84 94 21 – [email protected] : Service abonnement - Tél. 02 31 35 77 02 Fax 02 31 35 77 18 - [email protected] 2017 : France 1 an : 338 # (dont TVA 2,10 %)Autres tarifs : nous consulterImprimeur : NII - 14460 ColombellesImprimé sur papier labellisé PEFCCommission paritaire : n° 0918 T 78375ISSN 1287-8375Dépôt légal à parutionToutes reproductions interdites

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3 www.depeche.fr

21 mars 2017 La Dépêche - LE PETIT MEUNIERÉvénement

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« Récupérer nos parts de marché en Afrique ! »LD-LPM : Plus précisément, que s’est-il passé sur l’Afrique subsaharienne ?F. G. : L’Argentine, qui avait plu-tôt disparu du paysage depuis quatre-cinq ans, est revenue. Mais ce sont surtout les blés russes qui ont pénétré ce marché, car pas trop chers, et répondant aux exi-gences des meuniers locaux. Ainsi, sans qu’il y ait de substitution totale à l’origine française, on voit d’autres origines s’implanter. À titre d’exemple, alors que nous représentions 80-90 % des ori-gines sur le Cameroun, le Sénégal, la Côte d’Ivoire notamment, on perd parfois 20-30 % de parts de marché sur ces destinations ! La grande question est : “Est-ce qu’on y reviendra dans les prochaines années, dans les mêmes propor-tions, ou pas ?”

LD-LPM : Justement, com-ment reconquérir nos parts de marché ?Jean-Pierre Langlois-Ber-thelot : La récolte 2016 est aty-pique, et il n’y a donc aucune rai-son, sauf catastrophe, que cela se reproduise, bien que nous enten-dions certains discours alarmistes. Par conséquent, on devrait sans trop de problèmes atteindre une récolte en 2017 normale, entre 35 et 38 Mt. Mais les autres pays dans le monde n’ont pas non plus, pour le moment, de problèmes particu-liers affectant leurs cultures. La

de produire la baguette demandée par les clients. Ainsi, on ne pourra pas être bas de gamme sur cette destination.

LD-LPM : Certes, mais les OS, les céréaliers… ont subi une forte baisse de leurs revenus. Auront-ils les reins assez solides pour proposer des prix compétitifs ?J.-P. L.-B. : Attention : il ne s’agit pas non plus de brader la mar-chandise ! Il faut simplement faire des propositions dans le marché, sans être moins cher que tout le monde, et arrêter de se contenter d’une offre française qui est tou-jours dans le moyen-moins du marché, voire médiocre, en termes de qualité. Il faut avoir l’humilité de reconnaître que ce n’est pas nous, les Français, qui faisons le marché. Les volumes doivent être présents dès le début de la cam-pagne, avec la qualité disponible, sous peine d’affecter notre image.F. G. : N’oublions pas que retenir la marchandise a un coût ! Plus on garde, plus on stocke, et plus les charges augmentent ! Et comme

vous le dites, les capacités de financements des vendeurs ont été fortement touchées.

LD-LPM : Un petit mot sur la présidentielle ? Quel mes-sage souhaiteriez-vous faire passer aux candidats ?J.-P. L.-B. : Nous n’attendons pas de nos candidats ou respon-sables politiques qu’ils nous apprennent comment produire ou exporter, à l’image de ce qu’a fait le ministre de l’Agriculture, Sté-phane Le Foll, en permanence durant son mandat ! Nous n’avons pas de leçon à recevoir, mais plutôt besoin d’une réglementation claire, donnant aux opérateurs les moyens de faire leur métier, qui ne nous désavantage pas par rapport aux concurrents européens, et qui prend en compte les aspects éco-nomiques, et non pas uniquement environnementaux, même si nous comprenons tout à fait les attentes sociétales. Rappelons que le com-merce des grains a un impact sur le PIB, la balance commerciale…

F. G. : La question que nous posent nos clients africains c’est : “Est-ce que vous allez continuer à produire et à exporter ?” Il faut donc que nos responsables poli-tiques leur assurent que la produc-tion de céréales est un sujet impor-tant en France et que notre pays continuera à produire pour les approvisionner.

Propos recueillis par Kévin Cler

concurrence devrait donc rester acharnée et il faudra être agressif dès le début de la prochaine cam-pagne commerciale (2017/2018), spécialement en phase de recon-quête. Ainsi, il s’agira de proposer des bons prix et surtout de faire sortir les lots de qualité dès la récolte, et ne pas les réserver pour la fin de campagne. Il faut rappeler que les marchés marocains et de l’Afrique subsaharienne sont pri-vés et que, par conséquent, les meuniers locaux regardent essen-tiellement le rapport qualité-prix des blés qu’ils achètent. Dans le détail, les Marocains acquièrent généralement un minimum de 30 % de blé français, car cela leur donne satisfaction dans l’élabora-tion des farines. Ce qui sera au-dessus, ce sera du bonus, en fonction du prix proposé. Concer-nant l’Afrique subsaharienne, qui est encore plus exigeante en termes de qualité, on nous rap-porte que les moulins locaux s’adaptent au blé russe et font des farines avec d’autres ingrédients, avec une équation économique favorable. Ces farines permettent

2015/2016

2016/2017

Maroc Algérie

Afrique subsaharienne

2 4002 000

1 6001 200

800400

0

2 308

1 182

763

283

32

1 075

Source : Douanes françaises

Dynamique des expéditions françaises sur l’Afriqueentre 2015/2016 et 2016/2017

En milliers de tonnes

1 200800400

0

300150

0

du 1er juillet au31 décembre 2015

du 1er juillet au31 décembre 2016

« Nous n’atteindrons vraisem-blablement pas nos objectifs sur l’Afrique subsaharienne », François Gatel

(Suite de la page 1)

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« Nous n’attendons pas de nos Politiques qu’ils nous apprennent comment produire ou exporter », Jean-Pierre Langlois-Berthelot.

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21 mars 2017La Dépêche - le petit meunierPolitique - Syndicat

prévisionnel payé aux produc-teurs. « Stéphane Le Foll rappelle que cette mesure s’applique dès la promulgation de la loi pour les contrats à marque de distribu-teurs », a indiqué le ministère le 14 mars. Stéphane Le Foll pré-vient que les services de l’État « seront particulièrement vigi-lants dans les mois à venir sur le respect de cette disposition et qu’il saisira prochainement le président de l’Observatoire de la formation des prix et des marges », afin qu’il sollicite les tribunaux de commerce pour la publication des comptes des entreprises ne les ayant pas publiés malgré leurs obligations légales. Cette prise de position intervient alors que certains groupes industriels ont annoncé des résultats très positifs.

Agra

Égypte : moins de silos privés pour contrer la fraudePour réduire la fraude dans les marchés locaux (surestima-tions des stocks), le ministère de l’Approvisionnement égyp-tien a annoncé, le 14 mars, un moindre recours aux silos pri-vés pour engranger la récolte de blé 2017, selon Reuters. L’État utilisera ses 4,2 Mt de capacité de stockage avant d’utiliser tout espace privé. L’Égypte devrait acheter 4,5 Mt auprès de ses agriculteurs du 15 avril au 15 juillet.

Étiquetage des produits sans OGM : la DGCCRF observe des anomaliesDans une enquête portant sur les dispositions relatives aux OGM dans l’alimentation, la DGCCRF rapporte, le 13 mars, un taux d’anomalie de 18 % s’expliquant « par des man-quements liés aux allégations du type sans OGM ». Selon la DGCCRF, « les opérateurs ne respectaient pas toujours les dispositions du décret du 30 janvier 2012 sur l’étique-tage des produits sans OGM ».

En bref

compte de la hausse significative des matières premières agri-coles », suivies « des demandes importantes de déflation décon-nectées des savoir-faire, des pro-duits et de la réalité économique des fournisseurs ». L’Observa-toire a aussi relevé des exigences d’avantages sans contreparties, des demandes unilatérales de remises, des déréférencements ou des menaces de déréférencements partiels ou totaux, des pénalités logistiques générant un revenu additionnel aux enseignes sur les fonds de leurs fournisseurs et des « comportements irrespectueux de certains acheteurs auprès de leurs fournisseurs ».

De son côté, le ministère de l’Agriculture a déploré que les dis-positions de la loi Sapin 2 ne soient pas encore prises en compte, notamment pour le prix

Après avoir pointé le non-res-pect de la loi et les signatures tardives début mars à l’occa-

sion de la clôture des négociations commerciales, l’Ania a livré, le 9 mars, le bilan de son Observa-toire des négociations commer-ciales. L’Ania a indiqué qu’entre « le 1er octobre 2016 et le 2 mars 2017, l’Observatoire des négocia-tions commerciales […] a reçu 623 alertes et signalements de mauvaises pratiques commer-ciales de la part d’entreprises agroalimentaires. Lors des négo-ciations commerciales en 2016, l’Observatoire avait recueilli un peu plus de 320 signalements. »

Des mauvaises pratiques encore nombreuses

Les mauvaises pratiques des enseignes le plus souvent recen-sées sont « la non-prise en

Les négociations commerciales ont été émaillées d’irrégularités en dépit d’une attention renforcée des pouvoirs publics, d’après l’Observatoire mis en place par l’Ania.

Négociations commerciales : 623 alertes et signalements

Présidentielle : les 12 propositions de l’Ania

Étiquetage nutritionnel : un code couleurs pour manger moins gras et moins sucré

L’Association nationale de l’in-dustrie alimentaire (Ania) a

publié, le 16 mars, “12 proposi-tions de la première industrie de France à l’attention des candi-dats”, à quelques semaines des élections présidentielles et à quelques jours de la Semaine de l’industrie (20-26 mars). Elle demande aux candidats à la prési-dence de la République de s’enga-ger aux côtés de l’industrie ali-

Des céréales moins grasses au petit-déjeuner, un yaourt

moins sucré au déjeuner : un logo avec un code de 5 couleurs selon la qualité des aliments doit appa-raître en avril dans les rayons pour aider les Français à manger plus sainement, a dévoilé le ministère de la Santé le 15 mars. La vignette retenue, baptisée Nutri-Score, permettra de distinguer (à l’aide d’une échelle de couleurs et de

mentaire afin de recréer de la valeur dans la filière alimentaire en assurant des relations apaisées entre les acteurs ; de recréer de la confiance avec les entreprises agroalimentaires avec moins de taxes inutiles et de surréglemen-tation ; de redonner des marges de manœuvre économiques et de relancer les exportations grâce à la mise en place d’un guichet unique. Agra

lettres allant de A à E) différentes versions d’un même produit manufacturé (céréales du petit-dé-jeuner, pizzas, biscuits, desserts lactés, plats cuisinés, conserves, etc.) et d’acheter le plus équilibré, le moins gras, le moins sucré et le moins salé. Ce système d’étique-tage a fait l’objet d’un test auprès de plusieurs distributeurs ainsi que de contestations et de projets différents. Agra

Stéphane Le Foll lance des réflexions sur le numérique et la gestion des risques

Biocarburants : la France veut infléchir la position de Bruxelles

À l’issue d’un Conseil supérieur d’orientation (CSO) sur la ges-

tion des risques et la transition numérique de l’agriculture le 14 mars, Stéphane Le Foll a annoncé que François Moreau était nommé délégué ministériel en charge du Numérique. Il aura pour mission de coordonner les évolutions liées à la collecte et au partage des données numériques dans le milieu agricole. Par ail-leurs, une journée consacrée aux

La France souhaite faire revenir la Commission européenne sur

sa proposition de freiner le recours aux agrocarburants de première génération (G1), a appris l’AFP le 13 mars auprès du ministère de l’Agriculture. Les discussions officielles sur le texte sont annoncées pour juillet 2017.

“Usages du numérique en agricul-ture”, organisée à l’initiative du ministre, se tiendra le 21 mars. Enfin, à propos de la gestion des risques, après avoir abordé la question de « la faisabilité de l’épargne de précaution », qu’il défend au niveau européen, Sté-phane Le Foll a demandé que le CSO travaille sur « une stratégie globale intégrant l’information, la prévention et l’indemnisa-tion ». Agra

La France souhaite « inciter » à développer la seconde génération de biocarburants (G2) « au lieu de taper sur la première », a indiqué le ministère de l’Agriculture à l’AFP. « Le vrai risque, c’est que si on tire à boulets rouges sur la G1 il y a un risque sur la G2 », indique-t-on au ministère. Agra

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Page 5: ts Valoriser les oléoprotéagineux frique · 2018. 1. 30. · nous sommes dans les temps par rapport à nos projections. Nous devrions y placer entre 1,5 et 1,7 Mt sur la campagne

5 www.depeche.fr

21 mars 2017 La Dépêche - le petit meunierVie des entreprises

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Tyson Foods investit dans la protéine végétale« La production de protéines végétales croît plus vite que celle d’origine animale, il y aura probablement une migration de la consomma-tion », a indiqué Tom Hayes, patron de l’américain Tyson Foods, spécialisé dans le pou-let, le bœuf et le porc. Il a créé un fonds de 150 M$ pour investir dans les entreprises dédiées aux substituts de viande, à l’image de Beyond Meat dont il détient 5 %.

Agra

Soufflet : développement de la filière LentilleL’objectif de Soufflet pour les prochaines années ? Passer de 60 % de lentilles d’origine France commercialisées en GMS à 100 %, par le dévelop-pement des surfaces cultivées, qui ont crû en dix ans de 40 ha à 2 000 ha. Leader français de la lentille (30 % de parts de marché), le groupe veut se diversifier en produisant des lentilles rouges, blondes et noires, en plus des vertes.

En bref

Gouache s’est souvenu avoir ramassé du pois à la ferme de ses parents, et s’est demandé si les paysans avaient tué le produit. « Les coopératives restent les acteurs de la commercialisation de leurs productions », a répondu Jean-Marc Dupré, agriculteur en Eure-et-Loir et administrateur d’Axéréal. Il a noté que les trans-formateurs ne peuvent pas « trai-ter un camion de pois par-ci par-là », ce qui limite l’incorpora-tion de protéines végétales non céréalières dans les rations ani-males. En conclusion, Jean-Yves Foucault a pointé qu’en produc-tion végétale il faudrait du temps pour changer les habitudes. Renaud Gérard, président d’un lycée agricole, a jugé difficile de s’adapter à des variétés délais-sées.

Xavier Olry

Céréales Vallée valorisera aussi les oléoprotéagineux

cheurs, entreprises et produc-teurs, comme veut le faire ici Céréales Vallée.

De la protéine végétale en grandes cultures

Sur les oléoprotéagineux, David Gouache, directeur adjoint de Terres Innovia, a noté que la pro-téine végétale est pleine d’atouts comme tête d’assolement, mais vécue comme une contrainte. Se penchant sur la consommation, Marie-Hélène Jeuffroy, directrice de recherche à l’Inra, a rappelé qu’en 1914 les Français consom-maient 7 kg de légumineuses par an, cinq fois plus que maintenant. Évoquant les approvisionne-ments, Antoine Wassner, à la tête de Sabarot, premier client d’Axé-réal en lentilles du Berry, veut produire localement ce dont l’Eu-rope a besoin. Nostalgique, David

Hébergé par Clermont Auvergne Métropole pour son assemblée générale, le

13 mars, Céréales Vallée a pris le cap d’investir désormais les oléo-protéagineux, essentiels dans le développement de la protéine végétale. « Gagnons la bataille du rendement en raisonnant de façon plus globale », a proposé Jean-Yves Foucault, président du pôle Céréales et grandes cultures. « Valoriser la protéine est un enjeu de filière, pour inventer l’agriculture au service d’un mar-ché », a-t-il souligné.

Un consultant du Bipe, cabinet de conseil en analyse stratégique et prospective économique, a mentionné le groupe Avril, qui a fondé son expansion sur le tournesol et le colza, avant de citer le cas du Canada et de la len-tille. Ce produit a fédéré cher-

Le pôle de compétitivité Céréales Vallée, dédié aux grandes cultures en Limagne, sort de ses frontières pour investir le champ de la protéine végétale, avec les oléoprotéagineux.

Le boulanger industriel Aryzta confirme ses mauvais résultats semestriels

Bunge : achat d’un fournisseur allemand d’huiles et graisses pour la boulangerie

Le boulanger industriel suisse Aryzta a annoncé pour les six

premiers mois 2016/2017 (exercice clos le 31 juillet) un recul de 31 % de son Ebitda à 158,8 M€, pour un chiffre d’affaires de 1,91 Md€ (-2,8 %). Une contre-performance consécutive aux pertes réalisées aux États-Unis, aux coûts de « démarrage » de boulangeries en Allemagne et à des effets de change

Bunge a conclu un accord défini-tif pour l’acquisition de l’alle-

mand Westfälische Lebensmit-telwerke Lindemann, fournisseur d’huiles et de graisses pour les bou-langeries industrielles et artisa-nales allemandes. « Cette acquisi-tion nous permettra de construire une entreprise plus robuste et plus équilibrée en élargissant notre portefeuille et nos capacités de

négatifs dus au Brexit, explique le groupe. Le bénéfice net a reculé de 22 %, dans le bas de la fourchette, à 109,4 M€. Aryzta affiche toujours une situation financière tendue. Les mauvais résultats escomptés avaient entraîné, fin janvier, l’an-nonce du départ du comité de direction pour la fin de l’exercice en cours, date qui serait ramenée à fin mars. Agra

pétrole et de graisses B2B au seg-ment de la boulangerie, a déclaré Tommy Jensen, PDG de Bunge EMEA. Cela nous permettra de renforcer notre présence dans le nord-ouest de l’Europe, en com-plétant nos actifs existants et notre récente acquisition de Walter Rau Neusser [producteur d’huiles et de graisses végétales fonctionnelles, NDLR]. » Karine Floquet

Crédit agricole : 292 M€ alloués en capital investissement en 2016

Unigrains entre au capital de Nutrisens

En 2016, les sociétés de capital investissement du groupe Cré-

dit agricole ont investi 292 M€ (236 M€ en 2015) pour financer le développement (132 M€), la trans-mission (155 M€) ou la création (5 M€) d’entreprises », a annoncé le groupe le 9 mars. « Le groupe Crédit agricole gère plus de 3,2 Md€ investis dans 642 entre-prises régionales, dont plus de

La société Unigrains est entrée en position minoritaire au capital

du spécialiste de la nutrition-santé Nutrisens pour accompagner son développement mondial . Nutrisens frôle les 60 M€ de chiffre d’affaires et envisage de se déve-lopper à l’étranger. « Cette opéra-tion vise tout d’abord à adosser le groupe à un nouvel actionnaire minoritaire capable de consolider la place de Nutrisens sur le mar-

1 Md€ dans l’industrie et/ou la dis-tribution agroalimentaire et sec-teurs connexes (agriculture, maté-riel agricole…). » Cette activité, « en forte croissance (+24 % en capitaux déployés) », est portée par « dix-huit sociétés d’investisse-ment régionales mais aussi au plan national avec le soutien d’Amundi PE et d’Idia Capital Investissement ». Karine Floquet

ché français, accélérer le dévelop-pement à l’international et accom-pagner l’ambitieuse stratégie de croissance externe du groupe », précise le texte. Nutrisens propose des gammes d’aliments adaptés aux patients souffrant de dyspha-gie (difficulté à avaler) et de dénu-trition, favorisant la perte de poids ou accompagnant des régimes spé-cifiques (sans gluten, sans sel…). Avec l’AFP

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21 mars 2017La Dépêche - le petit meunierVie des entreprises

“Respectus Panis”, la méthode de panification des Ambassadeurs du pain

Nous souhaitons fabriquer le pain en tenant compte des

méthodes ancestrales de panifi-cation et en y ajoutant des don-nées actuelles et innovantes à la santé des consommateurs et éco-nomiquement viables », a indiqué Dominique Planchot, président de l’association des Ambassa-deurs du pain suite à la présenta-tion des recettes utilisant la méthode “Respectus Panis” lors de la 4e journée technique de l’as-sociation, le 13 mars à Paris.

Digestibilité du gluten amélioréLe nom de la méthode évoque le respect du pain pour les Ambas-sadeurs. La méthode intègre entre autres : l’utilisation d’une farine pure non modifiée, d’une quantité de sel jusqu’à 15 g/kg de farine, une diminution des quantités de ferments (levain et ferment), un temps de pétrissage lent et court, une fabrication et une longue fer-mentation (jusqu’à 18 heures, en

masse) dans un fournil à 18 °C (chaleur constante). « Si on incor-pore 10 à 20 % de blé concassé dans la farine pour fabriquer un pain type 80, on obtient une digestion plus lente, on réduit le pic glycémique dangereux pour un diabétique », ajoute Amandio Pimenta, membre fondateur de l’association. Selon lui, le gluten est plus digeste si la pâte est moins pétrie. Il note également que les liaisons pro-téiques créées lors de la fermenta-tion permettront d’obtenir un pain jugé assez volumineux pour les consommateurs. Les Ambassadeurs souhaitent privilégier l’utilisation de farines issues d’anciennes variétés pures ou en mélange. L’association envisage d’intervenir chez les adhérents pour les aider à déployer la méthode et de leur fournir un outil de communica-tion afin de faciliter leur position-nement auprès des clients.

Lucile Legaignoux

père en convaincre une quaran-taine en 2017 », poursuit le diri-geant qui dispose d’un site de stockage à Vaulx-en-Velin, en ban-lieue lyonnaise. Pour sa première année d’exercice, Bières des Régions compte réaliser un chiffre d’affaires de 150 000 €, issus de prestations de service à destination de brasseurs qui lui confieront leurs réassorts auprès des CHR du Grand Lyon et de l’achat/revente de produits. Pierre Guilloux est en lien avec le Syndicat national des brasseurs indépendants, créé en juin 2016, car « leur démarche correspond à la cible de Bières des Régions : les microbrasseries ». La France compte plus de 800 brasse-ries artisanales en France, selon Brasseurs de France. Agra

Deux boulangeries signent le pacte Agri-ÉthiqueToujours plus de boulangeries adhèrent à la démarche de commerce équitable 100 % origine France, comme en témoignent deux signatures du pacte Agri-Éthique en Cha-rente et dans les Alpes-Mari-times. « Quand mon minotier m’en a parlé, j’ai été intéressé par la sécurité financière que cela m’apporte », indique Bruno Desport, boulanger à Château-sur-Charente.

Défaillances d’entreprise : l’agriculture dans le rougeAlors que le secteur de l’indus-trie (dont l’IAA) enregistre un des plus forts reculs du nombre de défaillances cumu-lées en 2016 (-11,2 %), elles progressent dans le secteur de l’agriculture, sylviculture et pêche (+4,5 %) et dans les transports et entreposage (+0,2 %), selon un avis de la Banque de France du 10 mars.

En bref

l’Avent”, un carton de 24 bières produites par douze brasseries implantées dans les douze départe-ments de Rhône-Alpes. « Le pro-duit a très bien marché et a permis de constituer un réseau de cavistes pour des plus gros volumes. »

Un outil de stockage, de livraison et de distribution

Rhône-Alpes présente un poten-tiel de quelque 200 brasseries arti-sanales susceptibles de faire appel aux services de Pierre Guilloux. « L’idée est aussi que les brasseurs prennent des participations dans la SCIC afin qu’ils s’approprient cet outil de stockage, de livraison et de distribution. » Près de vingt-cinq professionnels ont manifesté leur intérêt pour le projet. « J’es-

Une brasserie se crée tous les deux jours, précise Pierre Guilloux, brasseur amateur à

l’origine de la Société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) Bières des Régions, basé à Charbon-nières-les-Bains (Rhône). La plu-part sont de très petites structures qui alimentent un marché dans un rayon de 80 à 100 km autour de leur site de production. Au-delà, ce n’est plus gérable pour elles. » Pour diffuser plus largement ces bières locales pour lesquelles les consommateurs ont de plus en plus d’appétence, Bières des Régions propose des solutions de stockage et de livraison grâce à des partenariats avec des grandes caves nationales. Le concept a été testé fin 2016 avec “Les bières de

La SCIC propose une solution de transport et logistique aux brasseurs régionaux afin d’op-timiser, par la mutualisation des moyens, la productivité et les revenus de ces derniers.

Bières des Régions : une diffusion plus large des produits rhônalpins

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21 mars 2017 La Dépêche - le petit meunierProductions - Marchés

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Moyens de production : nouvelle hausse des prix d’achatEn janvier, le prix d’achat des intrants (Ipampa) a progressé par rapport au mois précédent (+0,4 %), prolongeant la remontée observée depuis août 2016. Le prix d’achat des aliments pour animaux en jan-vier 2017 s’est légèrement accru (+0,5 %), après cinq mois de stabilité. Pour le troi-sième mois consécutif, le prix des engrais et amendements a augmenté (+2,6 %).

Influenza aviaire : une perte de consommation de 150 000 t de maïs« Entre les animaux qui ne seront pas produits et ceux qui ont été abattus précoce-ment, près de 150 000 t de maïs seront privées de ce débouché », indique, le 13 mars, l’AGPM. Et son pré-sident, Daniel Peyraube, de réaffirmer : « Il est essentiel de disposer d’outils de gestion des crises, mobilisables et per-formants », dans la nouvelle Pac. Agra

La Nopa signale une baisse de la trituration américaine de sojaL’Association américaine des triturateurs de soja (Nopa) estime à 3,89 Mt le volume de graines de soja broyées en février 2017 (4,37 Mt en jan-vier 2017). L’an dernier à pareille époque, ce chiffre s’élevait à 3,98 Mt. Les stocks d’huile de soja atteignent 802 858 t en février 2017 (750 695 t en janvier 2017 et 812 837 t en février 2016).

L’Angola ouvrira son premier moulin en mai 2017Un moulin d’une capacité d’écrasement de blé tendre de 1 200 t par jour verra le jour en Angola durant mai 2017. Ainsi, « le pays, qui a déjà acheté un cargo de blé français début 2017 afin d’approvisionner le futur site, pourrait devenir un débouché régulier pour l’Hexagone », se réjouit Yann Lebeau, expert de la zone Afrique subsaharienne chez France Export Céréales.

En bref

compliqué car ils sont plus durs et, avant mouture, l’eau ne pénètre pas bien, engendrant une baisse de rendement. Mais, ils ont de bons taux de protéines, de très bons PS ».

Toutefois, il ne s’agit pas d’être alarmiste. En Côte d’Ivoire par exemple, le blé français est toujours aussi présent à ce stade de la cam-pagne. « L’image du bon pain reste la France. Ensuite, le sérieux logis-tique de l’Hexagone reste reconnu. Quand un industriel africain veut du blé pour le 15 avril, le bateau français arrive le 14, alors que le bateau russe arrive en mai ! […] L’an prochain, il faudra fournir des lots de qualité dès le début de la campagne à prix attractifs, et ce tout au long de la saison », analyse Yann Lebeau. Kévin Cler

le secteur de l’acier et les consé-quences de la loi El Khomri (grèves de réseau et d’entreprises ferro-viaires, blocages de pétroliers et de ports), la diminution de 30 % de la récolte céréalière, la plus mauvaise depuis 40 ans, conjuguée à une qualité dégradée des blés, a pesé sur les trafics du 2e semestre 2016 et continuera à pénaliser les flux sur le 1er semestre 2017 », explique Sylvie Charles, DG du transport fer-roviaire et multimodal de mar-chandises à la SNCF. Et Claude Steinmetz d’ajouter : « La France a ainsi perdu sa place de premier exportateur de grains européen, et la baisse des prix mondiaux en 2016 (au plus bas depuis 2010) y a contribué. » Mais « nous avons tout lieu de penser que la récolte 2017 sera meilleure », tente de ras-surer Sylvie Charles. Karine Floquet

Blé tendre russe : « La brèche est ouverte en Afrique subsaharienne ! »

2016, une « année noire » pour le fret ferroviaire français

duit leurs farines à partir de blé russe (50 %), français (20-30 %), argentin-allemand-canadien (20-30 %). L’équation économique est rentable, que ce soit du côté de la première ou de la seconde transfor-mation.

« Ces farines donnent un léger avantage aux boulangers en termes de rendement de pain, car elles absorbent plus d’eau. Néan-moins, elles sont moins élastiques, donnant un pain d’une apparence moins belle », explique Yann Lebeau. Pour la meunerie, « le conditionnement des blés est plus

vité sur le réseau ferré national s’élève à 38, dont 21 entreprises fer-roviaires de fret et 12 candidats. Le taux de circulation sur le réseau ferré (en train-km par sillon-km) atteint 87,7 % à fin 2016 pour le fret (98 % pour les voyageurs), soit -3,7 points par rapport à 2015.

La part de marché des entreprises ferroviaires alternatives à Fret SNCF a dépassé en 2016 la barre des 40 % (à 41 %). Le fret atteint 69,3 millions en termes de train-km (-6,9 % par rapport à 2015), dont 11 % en transport combiné, et 79 millions en termes de sillon-km (-2,19 % par rapport à 2015).

« Outre la baisse d’activité dans

Alors qu’on s’attendait lors de cette campagne à expédier 1,7 Mt (2,5 Mt habituellement)

sur l’Afrique subsaharienne, on sera content si on atteint 1,2 Mt. […] Les meuniers de la région se sont mis à utiliser du blé tendre russe. La brèche est ouverte », s’alarme Yann Lebeau, responsable chez France Export Céréales de la région. La baisse de la production française, conjuguée à la compétiti-vité prix des origines russes, justifie le recul de nos parts de marché.

Seulement 20-30 % de blé français sur le Sénégal

« Au Sénégal, on fournissait 85-90 % du marché. Cette année, nous ne serons présents qu’à 20-30 % ! », indique-t-il. Cette année, les meuniers locaux ont pro-

À la question “Coût d’arrêt du marché ferroviaire en 2016 : simple accident ou retour à

une tendance baissière ?”, Claude Steinmetz, président de la commis-sion des affaires ferroviaires de l’Union des transports publics et ferroviaires, a répondu : « C’est une année noire qui a confirmé la fra-gilité du fret ferroviaire français, mais ce n’est pas le signe d’un phé-nomène durable de repli. » Les mauvais chiffres enregistrés par le rail s’expliquent surtout par des éléments conjoncturels, selon les intervenants à la conférence orga-nisée le 15 mars au SITL à Paris.

Décrochage du fret ferroviaire en 2016

Selon les chiffres 2016 de SNCF Réseau, le nombre d’entreprises ferroviaires et de candidats en acti-

Yann Lebeau, expert de la zone chez France Export Céréales, détaille comment les meuniers africains se sont adaptés au blé tendre russe.

Tous les indicateurs sont dans le rouge. Mais l’espoir d’un avenir meilleur est présent, ce trou d’air s’expliquant principalement par des facteurs conjoncturels.

«

« Quand un industriel africain veut du blé pour le 15 avril, le bateau français arrive le 14, alors que le bateau russe arrive en mai ! »

Si le fret ferroviaire en France connaît un décrochage en 2016, l’Allemagne n’est pas mieux lotie.

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21 mars 2017La Dépêche - le petit meunierProductions - Marchés

comme « Limagrain, Roquette, Axéréal et Soufflet ». Pourquoi un tel engouement ? « C’est une façon de contourner les barrières à l’ac-cès à ce marché et d’être au plus près des consommateurs indiens en produisant localement. »

Karine Floquet

seur l’Australie, l’origine française n’étant pas significative –, présente un marché de la farine « de l’ordre de 600 000 t/an ».

« D’ores et déjà au premier rang en Asie du Sud-Est en termes de volume, le marché vietnamien de la bière est considéré comme un marché des plus prometteurs en Asie avec, chaque année, un mil-lion de consommateurs supplé-mentaire et un pouvoir d’achat en progression », ajoute l’étude. « Les importations d’orges, toutes quali-tés confondues, n’atteignent pas les 50 000 t en 2015, tandis que les importations de malt dépassent les 400 000 t. » La France est le deu-xième fournisseur de malt du Viêt Nam derrière l’Australie, avec l’Al-lemagne comme « concurrent dynamique ».

Karine Floquet

Alimentation animale : livraisons suspectes de levure russe dans l’UELa Commission européenne a lancé, le 13 mars, une alerte après la détection, dans des livraisons russes de levure des-tinée à l’alimentation animale, d’urée non indiquée sur l’éti-quette du produit. Bruxelles « soupçonne fortement » une « falsification intentionnelle ». L’ajout de 1 % d’urée dans le produit accroît la teneur en pro-téines de 3 % pour « un gain économique de 9 €/t ». Agra

L’Inde pourrait relever les taxes sur les importations de poisL’Inde envisagerait bientôt d’augmenter les taxes sur les importations de pois, indique le média local Business Standard. Cette mesure aurait pour but de soutenir les cours intérieurs, déprimés par les attentes d’une très bonne récolte nationale de pois chiches cette année. Ceci pourrait impacter les importa-tions de pois canadiens, français et australiens notamment.

En bref

sés jusqu’à 100 %. Dans l’agricul-ture, les investissements étrangers sont aussi permis, notamment dans l’élevage et plusieurs seg-ments des cultures végétales », précise Cédric Prévost. Beaucoup d’entreprises françaises ont déjà fait le choix du “make in India”,

ché de consommation en crois-sance et en pleine modernisation de la distribution, les magasins de proximité se développent ainsi que des marchés de niche tels que le “green” ou le segment “santé” ».

Filières Blé et Orge, des marchés prometteurs

La consommation de pain au Viêt Nam, le “banh mi” héritage de l’in-fluence française, est passée « en quinze ans de 2 kg/hab/an à près de 10-12 kg/hab/an, un niveau qui reste faible comparé à celui de Hong Kong ou de Singapour (près de 30 kg/hab/an) », selon l’étude. De plus, l’industrie des nouilles ins-tantanées s’est « fortement déve-loppée ». Le marché du blé est donc « prometteur ». Le Viêt Nam, qui importe « quelque 2,5-2,6 Mt/an » – avec comme principal fournis-

les opérateurs indiens, voir quel peut être le potentiel pour votre activité et développer un peu plus les exports de grains, dans ce pays où il y a une demande qui sera de plus en plus forte. » L’IAA indienne, dont le chiffre d’affaires avoisine les 135 Md€, est en crois-sance (+7,5 % par an ces dernières années), selon une étude d’Uni-grains de juin 2015. Et les prévi-sions de la Chambre de commerce et d’industrie franco-indienne tablent sur un doublement de son chiffre d’affaires d’ici 2020.

Le “make in India” valable dans l’IAA et l’agriculture

« Le gouvernement indien a fait évoluer les règles permettant les investissements étrangers dans l’agroalimentaire, qui sont autori-

En Inde, les classes moyennes consomment plus de produits de qualité, notamment issus

de la filière meunière, voire brassi-cole. Et c’est une chance pour la France, a déclaré Jean-François Loiseau, président d’Intercéréales, lors de l’assemblée générale de Sénalia à Paris. Si les panamax de blé sont parfois compliqués à cap-ter en raison d’une concurrence effrénée à l’international, nous avons des atouts dans les produits transformés. » Et Cédric Prévost, de l’ambassade de France en Inde, de renchérir : « Si les Français sont des contributeurs assez actifs au “make in India” (politique gouver-nementale consistant à attirer des investissements étrangers pour réindustrialiser le pays), je ne peux que vous inviter à rencontrer

La Chine est en tête des pays fournisseurs du Viêt Nam, devant la Corée du Sud et le

Japon, alors que le premier pays européen est l’Allemagne à la dixième place, indique l’Ania, com-mentant une étude de Business France intitulée “Viêt Nam, dyna-mique du marché agroalimentaire : diagnostic et opportunités d’af-faires”. La France est très en retrait malgré une image remarquable en termes d’agriculture, d’élevage, d’agroalimentaire et de gastrono-mie. Les produits français ins-pirent confiance même si les niveaux de prix sont considérés comme élevés. » Si les procédures à l’importation restent « complexes et rigides », les accords de libre-échange (ALE UE/Viêt Nam, TPP) sont susceptibles de rebattre les cartes. Par ailleurs, « dans un mar-

Si l’Inde est un « géant agricole », c’est un « nain agroalimentaire », selon Cédric Prévost, de l’ambassade de France en Inde. Une opportunité pour les IAA nationales mais également pour les fournisseurs de céréales hexagonales.

Les produits hexagonaux, portés par leur image positive auprès d’une population jeune et curieuse, ont des places à prendre sur un marché dynamique en pleine mutation.

Inde : hausse de la consommation de produits céréaliers de qualité et des importations de grains

Le Viêt Nam, des opportunités pour l’industrie agroalimentaire française

«

Deuxième producteur de blé mondial, l’Inde en collecte environ 95 Mt/an pour une consommation du même niveau. « Au début des années 2010, l’Inde, en surproduction, s’est retrouvée exportatrice », explique Cédric Prévost. Le pays pourrait-il entériner cette position à l’exportation ? « Aujourd’hui, je ne pense pas que l’Inde, qui s’est reti-rée du marché en 2015, sera durablement exportatrice. Et ce, pour deux raisons : d’une part, l’origine indienne ne peut pas se position-ner en termes de prix sur le marché international et, d’autre part, les disponibilités ont reflué. » L’Inde est devenue importatrice nette. « Pour l’année 2016, l’Inde a acheté 2,5 Mt de blé, pour 1 Mt en 2015. En 2017, l’Inde sera certainement obligée d’importer à nouveau, au vu de ses volumes stockés et de sa politique de stock de réserve. »

D’exportatrice, l’Inde est devenue importatrice nette de blé

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21 mars 2017 La Dépêche - le petit meunierProductions - Marchés

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vail est mené sur la qualité », ana-lyse Romain Chiron, directeur Achats matières premières de Mal-teurop Groupe, qui exploite une usine en Chine (malts standards et spéciaux, à base de blé notam-ment). Si la Chine n’est plus l’eldo-rado qu’elle a été, le secteur est amené à se consolider, ce qui pourra créer des opportunités. En outre, l’essor des microbrasseries, s’il se confirme, pourrait faire l’af-faire des malteurs : il faut trois fois plus de malt pour produire une bière artisanale qu’une bière industrielle.

Vers une révolution à l’américaine ?

Alors que certains observateurs s’enthousiasment sur le potentiel de la bière artisanale en Chine, Romain Chiron préfère rester pru-dent : « Nous pensons que la bière artisanale va progresser en Chine, mais il est trop tôt pour savoir quelle sera l’ampleur de cette tendance ». À chaque bonne

idée, la frénésie fait rage en Chine. Après les pionniers occidentaux, les Chinois sont donc nombreux à se lancer dans l’aventure de la bière artisanale.

« Le souci, c’est que beaucoup de gens oublient qu’il faut faire de bonnes bières pour gagner de l’argent ! », commente Jimmy Selent, en charge de la communi-cation de Great Leap Brewing à Pékin. Il faudra donc sans doute attendre un peu avant de savoir si une révolution de la bière artisa-nale se trame vraiment en Chine, à l’instar de celle observée par les États-Unis. Outre-Atlantique, elle pèse 12,2 % du marché en volumes et 22 % en valeur, selon les statis-tiques de l’Association des bras-seurs américains.

Marine Digabel

Brasserie : en Chine, la bière monte en gamme avec le développement de la niche artisanale

premium de 1 000 % (+300 mil-lions de litres), avec une envolée des volumes inouïe depuis 2013. Alors que la consommation glo-bale de bière a diminué de 5 % en 2015, à 47,4 milliards de litres, selon Euromonitor, les bières du haut du marché ne se sont jamais aussi bien portées.

Quels débouchés pour la France ?

Pour les pays qui exportent de l’orge brassicole en Chine, et dont la France fait partie, se pose la question de l’évolution de ce débouché. « La Chine importe en moyenne 3 Mt/an d’orge de bras-serie. En 2015/2016, environ 2 Mt sont venues d’Australie, environ 1,5 Mt de France et 950 000 t du Canada. Pour la campagne en cours, la France va subir les effets de la dernière récolte, mais cer-tains grands industriels s’inté-ressent déjà à la prochaine récolte. Nous sommes l’un des trois premiers fournisseurs de la Chine, et c’est devenu un débouché régulier », indique Li Zhaoyu au bureau de France Export Céréales à Pékin. De fait, la dépendance aux importations d’orges brassicoles semble bien installée. « La Chine produit à peine plus de 10 % de ses besoins en orge de brasserie. Ce n’est pas une culture stratégique, les surfaces baissent et peu de tra-

À Shanghai, Michael Jordan, maître brasseur de Boxing Cat Brewery, une microbras-

serie pionnière de l’empire du Milieu (récemment reprise par une filiale d’AB Inbev, leader mon-dial de la bière), est témoin des mutations rapides du marché de la bière. « Aujourd’hui, je pense que nous avons une majorité de clients chinois. Mais il y a encore six ans, nous ne servions que des expa-triés », explique-t-il. Fortes de leur succès, les brasseries artisanales génèrent un engouement sans pré-cédent, comme en témoigne l’opé-ration d’AB Inbev. Elles ne sont peut-être que 200 à 400 – suivre le rythme des ouvertures à l’échelle de la Chine s’apparente à une mis-sion impossible – mais elles témoignent de l’incroyable montée en gamme du marché chinois. « Les jeunes Chinois sont très ouverts à la nouveauté et à l’inter-national. Ils boivent moins mais mieux, surtout dans l’est de la Chine », résume François Sonne-ville, analyste chez Rabobank. Sur la période 2006-2015, la consom-mation de bière en Chine a aug-menté de 73 % (+20 000 millions de litres) (source Canadean 2016 via Rabobank), celle des bières sous licence de marque étrangère de 170 % (+935 millions de litres), avec une croissance régulière, et celles des bières importées très

Dans un marché de la bière en retrait en Chine, certaines niches connaissent une progression exceptionnelle. L’essor de la bière artisanale a même attiré l’attention d’AB Inbev, qui vient de racheter une microbrasserie à Shanghai.

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En Chine, il faut embouteiller la bière sur une ligne d’une capacité d’au moins 12 000 bouteilles à l’heure (le seuil varie selon les endroits) pour obtenir une licence de distribution. C’est pourquoi la plupart des brasseries artisanales se développent autour de pubs et restaurants. « La réglementation est adaptée aux grandes brasse-ries industrielles, et nous, on n’entre pas dans ce cadre-là », note Jimmy Selent. À Shanghai, Boxing Cat Brewery veut lancer des bières en bouteille prochainement. « Au départ, nous sous-traite-rons l’embouteillage, car cela représente un investissement d’au moins 1 million de dollars », explique Michael Jordan. Chez Rabobank, François Sonneville est optimiste : « Quand la qualité générale s’améliorera, la régulation évoluera pour s’adapter à la réalité ». Mais dans le domaine réglementaire, les prévisions sont toujours difficiles en Chine.

Le handicap de l’embouteillage

Si la Chine n’est plus l’eldorado qu’elle a été, le secteur est amené à se consolider, ce qui pourra créer des opportunités.

Ci-dessus, Michael Jordan dans une des microbrasseries de Boxing Cat Brewery. A droite, des clients chez Liquid Laundry à Shanghai, un des établissements de Boxing Cat Brewery.

Une grande variété de bière est maintenant proposée en Chine.

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21 mars 2017La Dépêche - le petit meunierProductions - Marchés

agriculteurs ukrainiens, qui devraient continuer de semer cette année : il n’y a pas ou peu de frais logistiques, les usines de tri-turation étant dans l’intérieur du pays. Ensuite, le marché interna-tional est très peu concurrentiel, seule l’Argentine revenant un peu », souligne Didier Nédélec. Il voit toutefois un potentiel de hausse, avec une possible forte demande des producteurs de bio-diesel européens en avril. « L’huile de palme est très demandée en avril. Or, il y a très peu d’offres en Asie du Sud-Est. Ainsi, la demande pourrait se reporter sur les huiles de colza et de tournesol, élément haussier pour les deux graines ».

Kévin Cler

palme remonte, « mais les stocks mondiaux sont très bas, notam-ment en Chine et en Inde », sou-ligne Didier Nédélec, directeur général chez ODA, qui maintient ses perspectives haussières jusqu’à juin, « malgré la baisse du pétrole, qui nous a un peu surpris ». Le retrait actuel pourrait n’être que ponctuel selon lui.

Concernant le projet de l’UE de diminuer les taux d’incorporation, « il est trop tôt pour juger de l’im-pact sur les prix, en pleine période électorale en France et en Alle-magne », analyse Ahmed Ben Hassine. Toutefois, il prévient que « des usines peuvent inciter les vendeurs à sortir en mai-juin, fac-teur de baisse des prix, en fermant les sites pour raisons techniques, et acheter uniquement sur la pro-chaine campagne, cotée 30 €/t de moins que l’actuelle ».

Kévin Cler

L’excédent agroalimentaire se dégrade…En janvier, l’excédent des échanges agroalimentaires français atteint 292 M€ (-186 M€ sur un an), selon Agreste. Ce montant est le plus faible pour un mois de janvier depuis huit ans (276 M€ en 2009). Les exportations pro-gressent de 148 M€ sur un an mais les importations aug-mentent de 334 M€.

… sous le poids du recul des échanges de produits agricoles brutsLe solde commercial des pro-duits agricoles bruts diminue de 318 M€ sur un an, indique Agreste. Les céréales voient la valeur de leurs exportations reculer de 35 % sur un an. En blé tendre, les spécificités qua-litatives de la récolte 2016, la faiblesse de l’offre et la concur-rence rendent toujours difficiles les ventes vers les pays d’Afrique du Nord, tels que l’Algérie, le Maroc ou l’Égypte (-106 M€ sur un an à destination de ces trois pays), importants débouchés pour la France.

En bref

2017/2018. Par exemple, un taux d’acide oléique compris entre 79 % et 79,99 % engendre une baisse du prix du contrat de 1 %, soit 3,80 €/t environ pour la récolte 2016 actuellement. Pour celle de 2017, une pénalité fixe de 20 €/t serait appliquée, pour un taux compris entre 78 % et 80 %.

Forte demande en huile en avril

La demande en graines euro-péennes est présente, mais l’offre pléthorique en huile de tournesol, en provenance de l’Ukraine notamment, empêche une montée durable des prix, selon ODA et Comsoléa. « La culture de tourne-sol est la plus rentable pour les

du 31 mars, qui donnera les pre-miers chiffres de surfaces de soja 2017 aux États-Unis, sera à scruter avec attention.

Des stocks français au plus basAhmed Ben Hassine, courtier et

analyste spécialisé dans les oléagi-neux et dirigeant de Comsoléa, est plus mitigé. « Les stocks français sont extrêmement bas, à 36 000 t selon FranceAgriMer, contre 137 000 t l’an passé ». Ensuite, la production mondiale de soja est élevée, « mais la demande chinoise l’est aussi. L’an dernier, on a eu droit au même discours : surplus d’offre. Mais, finalement, la Chine a bien consommé ». L’USDA a d’ailleurs revu à la hausse les importations chinoises entre février et mars, passant de 86 Mt à 87 Mt. Sans oublier les problèmes logistiques au Brésil. Enfin, la production d’huile de

Entre décembre 2016 et mi-mars 2017, les cours du tournesol ne sont jamais sortis

du canal de 375-390 €/t. « Le marché a été beaucoup plus constant cette saison. Ni les ache-teurs, ni les vendeurs ne sont pres-sés de se positionner. Des petites affaires se sont traitées continuel-lement, sur un rythme assez bas, alors que, d’habitude, on a des périodes de fortes transactions, suivies de périodes creuses », constate le courtier et analyste Ahmed Ben Hassine, dirigeant de Comsoléa. La tendance station-naire pourrait se poursuivre.

Côté vendeurs, les mauvaises récoltes de céréales n’ont pas engendré de saturation des silos,

Après avoir fortement grimpé, les cours du colza français semblent marquer le pas.

Pour l’analyste Agritel, la tendance baissière actuelle pourrait durer jusqu’à juin, alors qu’il s’attendait à une poursuite de la tendance haussière jusqu’à la fin de la cam-pagne, lors du Paris Grain Day en janvier. « Auparavant, les “dri-vers” du marché du colza étaient ses fondamentaux propres, qui restent haussiers. Aujourd’hui, ils sont extérieurs au marché, avec de bonnes récoltes de soja à venir au Brésil et une remontée de la production d’huile de palme », indique Sébastien Poncelet, ana-lyste chez Agritel. Les derniers rapports de l’USDA et du MPOB (Malaysian palm oil board) ont constitué le point de départ de la nouvelle tendance baissière, selon ce dernier. Le rapport du départe-ment américain de l’Agriculture

Les cours du tournesol français font preuve d’une grande stabilité durant cette campagne. L’abondance de l’offre en huile de tournesol vient contrebalancer les besoins en graines, selon plusieurs analystes.

Agritel a revu sa position et s’attend désormais à un retrait des prix jusqu’à juin. D’autres analystes ne sont pas du même avis.

Tournesol : des prix partis pour rester stables sur la durée ?

Débat sur l’évolution future des cours du colza

permettant aux OS de stocker faci-lement celle de tournesol, selon Ahmed Ben Hassine.

Côté acheteurs, « les marges de trituration de l’Europe de l’Ouest sont très mauvaises, les incitant à la prudence », indique Didier Nédélec, directeur général d’ODA. Ensuite, l’abondance de l’offre française en variété oléique a incité Saipol en début d’année à renfor-cer les réfactions appliquées au taux d’acide oléique dans les grains pour la campagne

Saipol appliquera des pénalités de 20  €/t dès septembre pour un taux d’acide oléique compris entre 78 et 80 % .

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BLÉ TENDRE

Les cours du blé tendre ont reculé, conséquence de la hausse de l’euro par rapport

au dollar (notamment suite à l’an-nonce de la hausse des taux états-uniens par la Fed) et les bonnes conditions climatiques chez les pays producteurs. Dans le détail, la météo est favorable au dévelop-pement des cultures en mer Noire et en Europe (France comprise). Les coopérateurs allemands attendent une collecte de blé tendre 2017 à 25,1 Mt, en progres-sion de 2 % par rapport à l’an der-nier. La hausse des taux d’intérêt aux États-Unis était attendue par le marché, et l’euro s’est raffermi par rapport au dollar, suite à la défaite des anti-UE aux Pays-Bas.

également peu acheteuse cette semaine. Côté demande mon-diale, la Tunisie s’est procuré 75 000 t de blé meunier, à environ 205 $/t Caf, et l’Algérie 480 000 t, à 205 $/t Caf (probablement d’origine française et américaine). L’Égypte a acquis, le 15 mars, 420 000 t d’origine russe (300 000 t, à 209,64 $/t Caf, 197,18 $/t Fob), ukrainienne (207,74 $/t Caf, 195 $/t Fob) et française (210,89 $/t Caf, 195,84 $/t Fob). Un achat finale-ment sans impact sur les prix du marché hexagonal. Par ailleurs, l’Arabie saoudite en achetait, le 10 mars, 735 000 t, à des prix compris entre 220 $/t à 225 $/t Caf, avec des origines probable-ment allemandes. K. C., R. C., X. O.

La fermeté de l’euro et les bonnes conditions météo pèsent sur les céréales

Jeudi 16 mars 2017

MAÏSRetrait sur un marché peu actifComme pour le blé tendre, les prix du maïs ont légèrement reculé, sous la pression de l’abon-dance de l’off re mondiale et de la fermeté de la monnaie euro-péenne. Aux États-Unis, bien que les surfaces devraient reculer au profi t du soja, des analystes ont revu les surfaces semées à la hausse. Par exemple, Informa les projette à 36,74 Mha en mars, contre 36,62 Mha en janvier. Les coopératives allemandes espèrent une production nationale à

teur. Des industriels français pourraient potentiellement être intéressés, mais à des prix bien inférieurs aux attentes des ven-deurs. Dans les champs, un cer-tain déficit hydrique dans la région Rhône-Alpes n’incite pas les vendeurs à se précipiter.

ORGE FOURRAGÈRERecul dans une ambiance atoneLes prix reculent dans le sillage du blé tendre. L’activité est très limitée sur le marché intérieur. L’Arabie saoudite a acheté 1,5 Mt d’orge fourragère à 190,70 $/t

Caf. L’association des coopéra-teurs allemands s’attend à une production d’orge en baisse de 1,7 % par rapport à 2016, à 8,9 Mt.

ORGE DE BRASSERIEDes transactions sur CreilLes cours des orges brassicoles se sont eff rités dans l’ensemble, sui-vant l’évolution baissière des autres céréales à paille. Un cou-rant d’affaires est néanmoins signalé sur Creil, sur les deux campagnes. En revanche, la situa-tion est plus tranquille sur la Moselle. La rédaction

4,5 Mt, en hausse de 22 % par rapport à lan dernier. Toutefois, le contexte baissier a été atténué par la bonne demande internatio-nale, spécialement en origine américaine. Des retards de livrai-sons états-uniennes sont rappor-tés à destination du Japon, qui s’est vu obligé de s’approvisionner en Chine.

BLÉ DURPas d’acheteurLes cours du blé dur régressent fortement dans l’ensemble, compte tenu de l’absence d’ache-

L’activité sur le marché intérieur reste réduite. Les meuniers sont aux abonnés absents sur l’an-cienne campagne malgré des

compléments qui restent à contractualiser. La nouvelle récolte suscite un peu plus d’inté-rêt. La nutrition animale était

135

145

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165

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marsfév.janv.déc.nov.Semaines

Blé tendre standard rendu Rouen (hors majorations commerciales)

2016-2017

2015-2016

En €/t

137,00

167,00

Blé : léger e� ritement des prix

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21 mars 2017La Dépêche - LE PETIT MEUNIERMarchés

EN JANVIER 2017, LA PRODUCTION NATIONALE D’ALIMENTS COMPOSÉS REPART À LA HAUSSE

Avec deux jours ouvrables de plus qu’en jan-vier 2016, la production nationale d’aliments composés pour les animaux de ferme a pro-gressé en janvier 2017 de 5,5 % sur un an, en particulier sous l’effet d’une hausse des ali-ments à destination des poulets de chair et des vaches laitières, indique Agreste dans la note de conjoncture relative aux “Coûts de production” (mars 2017). La production d’aliments composés pour bovins, incluant la production totale de mash, affiche en janvier 2017 une vive progression de 9,1 % sur un an, mais se situe en dessous

du niveau moyen de 2016. Le mash est utilisé à hauteur de 17 % dans l’alimentation bovine. Il est en progression régulière (+4,8 % en 2016 par rapport à 2015 et +7,3 % en 2015 par rapport à 2014) et permet d’amortir la baisse de la production industrielle d’aliments bovins. En ce mois de janvier 2017, le mash augmente de 17,5 % par rapport à janvier 2016 et contribue pour près d’un tiers à la progression de l’aliment Bovins. La production industrielle d’aliments Porcins en janvier 2017 est stable sur un an (+0,2 %), celle pour volailles a progressé, principale-

ment sous l’effet de la forte demande des éle-vages de poulets de chair (+11,1 %) et de pon-deuses d’œufs de consommation (+6,1 %). Par ailleurs, la production d’aliments composés à destination des palmipèdes est en recul de 2,3 %, mais devrait nettement fléchir dans les prochains mois suite à l’épizootie de grippe aviaire survenue courant janvier. En 2016, la demande des professionnels de la nutrition animale s’est largement orientée vers le blé aux dépens du maïs. Depuis mai 2016, les cours du maïs sont en effet supé-rieurs à ceux du blé.

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L’indice des matières premières entrant dans l’alimentation animale (IPAA) a perdu aux alentours de 1,5 point d’une semaine sur l’autre. Le contexte baissier est à mettre sur le compte du repli des cours des tourteaux de soja et, dans une moindre mesure, des céréales.

Kévin Cler

IPAA

Indice des prix des matières premières en disponible, entrant dans l’alimentation animale

jeudi 16 mars 2017

Base 100 au 1.01.1995

147,19Stabilisation des prix du maïs, recul du blé et du sojaLes cours du soja et du blé sont en recul, sous la pression de l’off re sud-américaine et la hausse des surfaces états-uniennes pour le pre-mier, et du manque de demande pour le second. Les prix du maïs enregistrent un retrait moins marqué. L’off re mondiale est abon-dante, mais les expéditions américaines de maïs se sont affi chées à plus 1,4 Mt en semaine 10 selon l’USDA, un chiff re supérieur aux attentes. Kévin Cler

COMPLEXE OLÉAGINEUX

Les prix du colza sur Euronext et les places hexagonales ont une nouvelle fois reculé,

subissant la pression exercée par les huiles et la graine de soja amé-ricaine sur Chicago. La hausse de la production d’huile de palme en Asie du Sud-Est a constitué le principal élément baissier. L’huile de colza européenne a suivi le mouvement sur Rotterdam, géné-rant un certain intérêt de la demande.

En Allemagne, l’association des coopérateurs du pays s’attend à une collecte 2017 de colza à 4,9 Mt, en hausse de 5,6 % par rapport à l’an dernier. En Austra-lie, des rumeurs indiquent que les semis de canola pourraient pro-gresser par rapport à l’an dernier.

En soja, plusieurs analystes

s’attendent à une hausse plus importante que prévu des sur-faces américaines en 2017. Allen-dale les projette à 35,94 Mha (33,76 Mha en 2016). Informa s’attend, de son côté, à 35,89 Mha

(35,87 Mha en janvier). La récolte au Brésil avance sur les chapeaux de roues, avec des rendements très élevés. Ajoutons à cela le net effritement des cours du pétrole, conséquence de l’abondance de

l’offre américaine et de l’attitude des Saoudiens, qui envisagent de faire remonter leur production. L’activité en France est toujours réduite, pour les mêmes raisons (peu d’offres).

En tournesol, les cours ont bien reculé, sous la pression de l’huile sur Rotterdam. Les ache-teurs ne sont pas pressés de se positionner, alors que les ven-deurs ressortent.

En tourteaux, les cotations du soja ont suivi le mouvement bais-sier de la graine américaine. En France, la demande revient sur le rapproché, notamment en Bre-tagne, générant un courant d’af-faires. Du tournesol est également recherché dans cette région. Le marché du colza est bien plus calme en revanche.

Kévin Cler

PROTÉAGINEUXPression vendeuse sur les prixLes cotations des protéagineux ont reculé, sous la pression du blé tendre et de vendeurs qui cherchent preneurs, alors que les acheteurs sont peu intéressés. L’activité est réduite, que ce soit en pois ou en féveroles, avec de petites aff aires sur le nord UE pour de la qualité fourragère. Dans les champs, les semis de printemps ont du retard dans l’Est à cause des pluies, selon Terres Inovia. À l’international, un analyste s’attend à une hausse des semis de pois chiche en Aus-tralie, et l’Inde pourrait engranger

chaine campagne, tout comme les prix de la pulpe de betterave en récolte 2017. Les acheteurs, interrogatifs, passent peu à l’acte.

ISSUES DE MEUNERIEMorosité ambianteLes cours de l’ensemble des pro-duits évoluent peu. Les aff aires sont sporadiques.

COPRODUITSTendance baissière en produits laitiers, mais cours inchangésLe cours de la poudre de lait est reconduit nominalement faute d’aff aires en spot. Néanmoins, la tendance reste baissière sur l’éloi-

gné. En lactosérum, la cotation est aussi inchangée, faute d’af-faires. En corn gluten feed, les cotations sont en recul, subissant la pression du maïs et des tour-teaux. Les cours des drêches de maïs sont stables. Des acheteurs sont intéressés, mais à des niveaux inférieurs. Les prix des pailles sont nominalement reconduits, sur un marché calme. Dans la perspective de la mise à l’herbe des bêtes, certains agricul-teurs déstockent de la marchan-dise, sans susciter d’intérêt ache-teur. On enregistre une activité “raisonnable” à l’exportation.

La rédaction

d’importants volumes cette année, éléments potentiellement baissiers pour le pois jaune fran-çais. L’Australie souhaite signer un accord de libre-échange avec l’Inde pour y expédier ses pois chiches, selon certains échos. Mais les agriculteurs indiens s’y opposent, afi n de maintenir les prix intérieurs à un niveau élevé.

DÉSHYDRATÉSFermeté en luzerne sur la récolte 2016Les cours de la luzerne déshy-dratée se raffermissent en récolte 2016, l’off re se raréfi ant. Ils sont reconduits sur la pro-

Le retrait des cours des huiles, du pétrole et du soja conduit à la dépréciation du colza

Jeudi 16 mars 2017

Chicago

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marsfév.janv.déc.nov.

Semaines

Colza rendu Rouen (hors majorations commerciales)En €/t

2015-20162016-2017

406,00

340,00

Colza : baisse d’environ 10 €/t d’une semaine sur l’autre

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21 mars 2017 La Dépêche - LE PETIT MEUNIERMarchés

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MARCHÉS FRANÇAIS du jeudi 16 mars 2017 MARCHÉS FRANÇAIS du jeudi 16 mars 2017

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21 mars 2017La Dépêche - le petit meunierMarchés

21 mars 2017

Tous nos prix s’entendent en né goce (et non en culture), stade de gros, départ hors-taxe.Pour obtenir les prix culture 2016, déduire de nos cotations la marge moyenne du collecteur (entre 10 et 15 €/t) et les taxes à la charge du producteur (blé tendre, blé dur, orge, seigle, avoine, triticale, riz, maïs, sorgho).

N = Nominal ; C = Camion ; TC = Train Complet ; P = Péniche ; A = Acheteur ; V = Vendeur ; T = Traité ; n.p. = non parvenu ; inc. = incoté ; base = refactionnable.Prix Départ : valeur d’une marchandise au départ d’une région, donc coûts de transport non compris – Prix Rendu : valeur d’une marchandise rendue à destination. Il comprend les frais de transport que le vendeur doit payer sans toutefois prendre les risques à sa charge – Prix Fob : couvre tous les frais, de transport jusqu’au lieu d’embarquement (bateau ou péniche) ainsi que sur le bateau (manutention, arrimage, etc.).

Céréales Récolte 2016 : Prix base juillet, majorations commerciales bi-mensuelles non comprises (sauf en avoine et indications contraires) de 6,98 €/t du 1er au 15 mars, et de 7,44 €/t du 16 au 31 mars, pour toutes les céréales.

Blétendre Récolte2016Rendu Spécifications Échéance Euro/tonne Rouen 76/220/11 mars-juin 167,00 T La Pallice 76/220/11 mars-juin 166,00 A Bordeaux 76/220/11 avr.-juin 165,00 N Nantes 76/220/11 mars-juin 165,00 N Dunkerque 220/11 meunier mars-juin 169,00 T fourrager inc. Pontivy/Guingamp fourrager mars-juin 166,00 à 167,00 A/V Ille-et-Vilaine fourrager avr.-juil. 162,00 à 163,00 A/V Fob Spécifications Échéance Euro/tonne Moselle 76/220/11 mars-juin 165,00 T fourrager 70 kg/hl mini mars-juin 153,00 N fourrager 68 kg/hl mini mars-juin 148,00 N Rouen FC Supérieur A2 classe 1 majo. incluses mars 177,24 FC Médium A3 classe 2 majo. incluses inc. La Pallice FA Supérieur A2 classe 1 majo. incluses mars 179,44 Départ Spécifications Échéance Euro/tonne Somme/Oise meunier mars-juin 165,00 T C fourrager 68 kg/hl mini mars-juin 148,00 T C Calvados/Orne fourrager 70 kg/hl mini inc. C Sud Côte-d'Or meunier 74 kg/hl mars-juin 168,00 V C 68 kg/hl/12 fourrager mars-juin 148,00 N C Nord Côte-d'Or meunier 74 kg/hl mini mars-juin 168,00 V C 68 kg/hl/12 fourrager mars-juil. 148,00 N C Eure/Eure-et-Loir BPMF 74 kg/hl mars-juin 164,00 V C fourrager 68 kg/hl mini mars-juin 147,00 à 148,00 A/V C Seine-et-Marne meunier 74 kg/hl inc. C Allier classe 1 mars-mai 160,00 T C classe 3 selon départ mars-mai 154,00 T C Puy de Dôme classe 1 mars-mai 168,00 N C classe 3 mars-mai 158,00 N C Marne BPMF mars-juin 161,00 T C éthanol mars-juin 152,00 N C fourrager 68 kg/hl mini mars-juin 143,00 N C Aisne meunier 76 kg/hl inc. C éthanol inc. C fourrager 68 kg/hl mini mars-juin 146,00 N C Aube meunier inc. C éthanol inc. C fourrager 68 kg/hl mini mars-juin 142,00 N C Rhône-Alpes meunier mars-juin 166,00 T C fourrager 72 kg/hl mars-juin 158,00 T C

Drôme meunier mars-juin 170,00 T C fourrager inc. C Sud-Est meunier mars-juin 170,00 N C fourrager inc. C Nord Toulouse meunier mars-mai 159,00 à 160,00 N C fourrager n.p. C Sud Toulouse meunier mars-mai 159,00 à 160,00 N C fourrager n.p. C Lot-et-Garonne meunier mars-mai 159,00 à 160,00 N C fourrager n.p. C Tarn-et-Garonne meunier mars-mai 159,00 à 160,00 N C fourrager n.p. C Sud Gers meunier mars-mai 159,00 à 160,00 N C fourrager n.p. C Nord Gers meunier mars-mai 159,00 à 160,00 N C fourrager n.p. C Tarn meunier mars-mai 159,00 à 160,00 N C fourrager n.p. C Spécifications Échéance Euro/tonne Parité Chalon/Modane 68 kg/hl base inc.

Blétendre Récolte2017Rendu Spécifications Échéance Euro/tonne Rouen 76/220/11 août-sept. 165,00 N 76/220/11 oct.-déc. 168,50 N Départ Spécifications Échéance Euro/tonne Eure/Eure-et-Loir BPMF 76 kg/hl août-déc. 165,00 V C Seine-et-Marne BPMF 76 kg/hl août-déc. 164,00 V C

Blétendredeforce Récolte2016Rendu Spécifications Échéance Euro/tonne Vaucluse mélange de variétés avr.-août 240,00 T

Blédur Récolte2016Rendu Spécifications Échéance Euro/tonne Port La Nouvelle normes semoulières avr.-juin 200,00 à 205,00 N Marseille normes semoulières inc. La Pallice normes semoulières 6-7% GMF grade 1 inc. Départ Spécifications Échéance Euro/tonne Sud-Est normes semoulières mars-juin 200,00 V C Eure/Eure-et-Loir normes semoulières inc. C

Blédur Récolte2017Rendu Spécifications Échéance Euro/tonne Port La Nouvelle normes semoulières inc.

Orgefourragère Récolte2016Rendu Spécifications Échéance Euro/tonne Rouen 62-63 kg/hl avr.-juin 141,00 T Dunkerque 62-63 kg/hl mars-juin 144,00 T La Pallice 62 kg/hl mini mars-juin 143,00 T

SPÉCIFICATIONS DES BLÉS TENDRES Standard (PS 76 kg, 15 % humidité, 4 % grains brisés, 2 % germés, 2 % impuretés)BPMF (Blé panifiable meunerie française) BAF (Blé améliorant ou de force) - BPS (Blé panifiable supérieur) - BP (Blé panifiable, anciennement BPC) - BAU (Blé pour autres usages)

Pontivy/Guingamp 60 kg/hl mini base 62 kg/hl mars-juin 146,00 à 147,00 A/V Ille-et-Vilaine 60 kg/hl mini base 62 kg/hl mars-juin 142,00 à 143,00 A/V Fob Spécifications Échéance Euro/tonne Moselle sans limit. d'orgettes 60 kg/hl mini mars-juin 131,00 à 132,00 A/V Départ Spécifications Échéance Euro/tonne Calvados 58 kg/hl mini base 60 kg/hl inc. C Eure/Eure-et-Loir 60 kg/hl mars-juin 128,00 à 129,00 A/V C 58 kg/hl mars-juin 123,00 à 124,00 A/V C Somme/Oise 60 kg/hl mars-juin 131,00 T C Marne fourrager 58 kg/hl mars-juin 124,00 T C Aisne fourrager 58 kg/hl mars-juin 126,00 N C Aube fourrager 58 kg/hl mars-juin 123,00 N C Allier fourrager 63 kg/hl mars-juin 140,00 N C fourrager 62 kg/hl inc. C Puy de Dôme fourrager 65-66 kg/hl mars-juin 140,00 T C Sud Côte-d'Or 60 kg/hl mars-juin 130,00 T C 57 kg/hl mars-juin 125,00 T C Nord Côte-d'Or 60 kg/hl mars-juin 130,00 T C 55 kg/hl mars-juin 125,00 T C Drôme 67-68 kg/hl mars-juin 148,00 V C Rhône-Alpes 64-65 kg/hl mars-juin 143,00 à 145,00 T C Sud-Est 67-68 kg/hl mars-juin 148,00 V C Nord Toulouse 62/64 kg/hl mars-juin 139,00 à 140,00 N C Sud Toulouse 62/64 kg/hl mars-juin 140,00 à 141,00 N C Sud Gers 62/64 kg/hl inc. C Nord Gers 62/64 kg/hl inc. C Tarn 62/64 kg/hl mars-mai 138,00 à 139,00 N C Tarn-et-Garonne 62/64 kg/hl mars-mai 138,00 à 139,00 N C Train Spécifications Échéance Euro/tonne Parité Chalon/Modane sans limit. d'orgettes 57 kg/hl base inc. C

Triticale Récolte2016Départ Spécifications Échéance Euro/tonne Allier mars-avr. 145,00 N C Côte-d'Or/Haute Saône inc. C Yonne inc. C

Avoinenoire Récolte2016Départ Spécifications Échéance Euro/tonne Somme/Oise 48-50 kg/hl inc. C Côte-d'Or/Haute Saône 50 kg/hl inc. C Aube/Yonne 50 kg/hl mars-avr. 180,00 N C Marne 50-51 kg/hl inc. C

Seiglepanifiable Récolte2016Départ Spécifications Échéance Euro/tonne Eure/Eure-et-Loir mars-avr. 170,00 N C

FrenchMaltingBarley(FMB) Récolte2016Fob Spécifications Échéance Euro/tonne Channel Channel Spring Barley mars 197,24 Channel Winter Barley 6 rows mars 179,24 Atlantic Spring Barley n.p.

Orgedebrasserie-Hiver6rangs Récolte2016Rendu Spécifications Échéance Euro/tonne Rouen Etincel inc. Fob Spécifications Échéance Euro/tonne Creil Etincel Ports de Seine mars-juin 164,00 N Moselle Etincel mars-juin 157,00 N

Orgedebrasserie-Hiver6rangs Récolte2017Rendu Spécifications Échéance Euro/tonne Rouen Etincel oct.-mars 162,00 N Fob Spécifications Échéance Euro/tonne Creil Etincel Ports de Seine oct.-mars 156,00 N Moselle Etincel oct.-mars 160,00 N

Orgedebrasserie-Printemps Récolte2016Rendu Spécifications Échéance Euro/tonne Rouen Sebastian inc. Irina inc. Planet inc. Fob Spécifications Échéance Euro/tonne Creil Sebastian Ports de Seine mars-juin 190,00 N Irina Ports de Seine mars-juin 187,00 N Planet Ports de Seine mars-juin 185,00 N Explorer Ports de Seine inc. Moselle Sebastian mars-juin 194,00 N Irina mars-juin 186,00 A Planet mars-juin 185,00 N

Orgedebrasserie-Printemps Récolte2017Rendu Spécifications Échéance Euro/tonne Rouen Sebastian oct.-mars 194,00 N Irina oct.-mars 190,00 N Planet oct.-mars 186,00 N

Blé tendreRendu Rouen 76/220/11Récolte 2016

Orge de moutureRendu RouenRécolte 2016

Orge de brasserieSebastian Fob CreilRécolte 2016

Blé durRendu Port La NouvelleRécolte 2016

ColzaRendu RouenRécolte 2016

MaïsRendu BordeauxRécolte 2016

167,00 €-2,00 €

141,00 €-1,50 €

190,00 €-1,00 €

202,50 €=

406,00 €-9,00 €

161,00 €-3,00 €

LDP4201-cotations.indd 14 17/03/2017 12:18LDPA4201_014_BH238834.pdf

Page 15: ts Valoriser les oléoprotéagineux frique · 2018. 1. 30. · nous sommes dans les temps par rapport à nos projections. Nous devrions y placer entre 1,5 et 1,7 Mt sur la campagne

MARCHÉS FRANÇAIS du jeudi 16 mars 2017

15 www.depeche.fr

21 mars 2017 21 mars 2017 La Dépêche - le petit meunierMarchés

15 www.depeche.fr

Drôme meunier mars-juin 170,00 T C fourrager inc. CSud-Est meunier mars-juin 170,00 N C fourrager inc. CNord Toulouse meunier mars-mai 159,00 à 160,00 N C fourrager n.p. CSud Toulouse meunier mars-mai 159,00 à 160,00 N C fourrager n.p. CLot-et-Garonne meunier mars-mai 159,00 à 160,00 N C fourrager n.p. CTarn-et-Garonne meunier mars-mai 159,00 à 160,00 N C fourrager n.p. CSud Gers meunier mars-mai 159,00 à 160,00 N C fourrager n.p. CNord Gers meunier mars-mai 159,00 à 160,00 N C fourrager n.p. CTarn meunier mars-mai 159,00 à 160,00 N C fourrager n.p. C Spécifications Échéance Euro/tonne Parité Chalon/Modane 68 kg/hl base inc.

Blétendre Récolte2017Rendu Spécifications Échéance Euro/tonne Rouen 76/220/11 août-sept. 165,00 N 76/220/11 oct.-déc. 168,50 N Départ Spécifications Échéance Euro/tonne Eure/Eure-et-Loir BPMF 76 kg/hl août-déc. 165,00 V CSeine-et-Marne BPMF 76 kg/hl août-déc. 164,00 V C

Blétendredeforce Récolte2016Rendu Spécifications Échéance Euro/tonne Vaucluse mélange de variétés avr.-août 240,00 T

Blédur Récolte2016Rendu Spécifications Échéance Euro/tonne Port La Nouvelle normes semoulières avr.-juin 200,00 à 205,00 N Marseille normes semoulières inc. La Pallice normes semoulières 6-7% GMF grade 1 inc. Départ Spécifications Échéance Euro/tonne Sud-Est normes semoulières mars-juin 200,00 V CEure/Eure-et-Loir normes semoulières inc. C

Blédur Récolte2017Rendu Spécifications Échéance Euro/tonne Port La Nouvelle normes semoulières inc.

Orgefourragère Récolte2016Rendu Spécifications Échéance Euro/tonne Rouen 62-63 kg/hl avr.-juin 141,00 T Dunkerque 62-63 kg/hl mars-juin 144,00 T La Pallice 62 kg/hl mini mars-juin 143,00 T

Pontivy/Guingamp 60 kg/hl mini base 62 kg/hl mars-juin 146,00 à 147,00 A/V Ille-et-Vilaine 60 kg/hl mini base 62 kg/hl mars-juin 142,00 à 143,00 A/V Fob Spécifications Échéance Euro/tonne Moselle sans limit. d'orgettes 60 kg/hl mini mars-juin 131,00 à 132,00 A/V Départ Spécifications Échéance Euro/tonne Calvados 58 kg/hl mini base 60 kg/hl inc. CEure/Eure-et-Loir 60 kg/hl mars-juin 128,00 à 129,00 A/V C 58 kg/hl mars-juin 123,00 à 124,00 A/V CSomme/Oise 60 kg/hl mars-juin 131,00 T CMarne fourrager 58 kg/hl mars-juin 124,00 T CAisne fourrager 58 kg/hl mars-juin 126,00 N CAube fourrager 58 kg/hl mars-juin 123,00 N CAllier fourrager 63 kg/hl mars-juin 140,00 N C fourrager 62 kg/hl inc. CPuy de Dôme fourrager 65-66 kg/hl mars-juin 140,00 T CSud Côte-d'Or 60 kg/hl mars-juin 130,00 T C 57 kg/hl mars-juin 125,00 T CNord Côte-d'Or 60 kg/hl mars-juin 130,00 T C 55 kg/hl mars-juin 125,00 T CDrôme 67-68 kg/hl mars-juin 148,00 V CRhône-Alpes 64-65 kg/hl mars-juin 143,00 à 145,00 T CSud-Est 67-68 kg/hl mars-juin 148,00 V CNord Toulouse 62/64 kg/hl mars-juin 139,00 à 140,00 N CSud Toulouse 62/64 kg/hl mars-juin 140,00 à 141,00 N CSud Gers 62/64 kg/hl inc. CNord Gers 62/64 kg/hl inc. CTarn 62/64 kg/hl mars-mai 138,00 à 139,00 N CTarn-et-Garonne 62/64 kg/hl mars-mai 138,00 à 139,00 N CTrain Spécifications Échéance Euro/tonne Parité Chalon/Modane sans limit. d'orgettes 57 kg/hl base inc. C

Triticale Récolte2016Départ Spécifications Échéance Euro/tonne Allier mars-avr. 145,00 N CCôte-d'Or/Haute Saône inc. CYonne inc. C

Avoinenoire Récolte2016Départ Spécifications Échéance Euro/tonne Somme/Oise 48-50 kg/hl inc. CCôte-d'Or/Haute Saône 50 kg/hl inc. CAube/Yonne 50 kg/hl mars-avr. 180,00 N CMarne 50-51 kg/hl inc. C

Seiglepanifiable Récolte2016Départ Spécifications Échéance Euro/tonne Eure/Eure-et-Loir mars-avr. 170,00 N C

FrenchMaltingBarley(FMB) Récolte2016Fob Spécifications Échéance Euro/tonne Channel Channel Spring Barley mars 197,24 Channel Winter Barley 6 rows mars 179,24 Atlantic Spring Barley n.p.

Orgedebrasserie-Hiver6rangs Récolte2016Rendu Spécifications Échéance Euro/tonne Rouen Etincel inc. Fob Spécifications Échéance Euro/tonne Creil Etincel Ports de Seine mars-juin 164,00 N Moselle Etincel mars-juin 157,00 N

Orgedebrasserie-Hiver6rangs Récolte2017Rendu Spécifications Échéance Euro/tonne Rouen Etincel oct.-mars 162,00 N Fob Spécifications Échéance Euro/tonne Creil Etincel Ports de Seine oct.-mars 156,00 N Moselle Etincel oct.-mars 160,00 N

Orgedebrasserie-Printemps Récolte2016Rendu Spécifications Échéance Euro/tonne Rouen Sebastian inc. Irina inc. Planet inc. Fob Spécifications Échéance Euro/tonne Creil Sebastian Ports de Seine mars-juin 190,00 N Irina Ports de Seine mars-juin 187,00 N Planet Ports de Seine mars-juin 185,00 N Explorer Ports de Seine inc. Moselle Sebastian mars-juin 194,00 N Irina mars-juin 186,00 A Planet mars-juin 185,00 N

Orgedebrasserie-Printemps Récolte2017Rendu Spécifications Échéance Euro/tonne Rouen Sebastian oct.-mars 194,00 N Irina oct.-mars 190,00 N Planet oct.-mars 186,00 N

Fob Spécifications Échéance Euro/tonne Creil Sebastian Ports de Seine oct.-mars 188,00 N Irina Ports de Seine oct.-mars 184,00 N Planet Ports de Seine oct.-mars 180,00 N Explorer Ports de Seine inc. Moselle Sebastian oct.-mars 194,00 N Irina oct.-mars 190,00 N Planet oct.-mars 185,00 N Explorer inc.

Maïs Récolte2016Rendu Spécifications Échéance Euro/tonne Bordeaux avr.-juin 161,00 T juil.-sept. 163,00 T La Pallice mars-juin 162,00 T Nantes inc. Pontivy/Guingamp mars-juin 177,00 à 178,00 A/V Ille-et-Vilaine mars-juin 173,00 à 174,00 A/V Fob Spécifications Échéance Euro/tonne Bordeaux mars-juin 166,00 N Rhin mars-juin 175,00 T mars-sept. 176,00 à 177,00 N Départ Spécifications Échéance Euro/tonne Somme/Oise mars-mai 174,00 T CEure/Eure-et-Loir mars-juin 165,00 à 166,00 T CMarne mars-juin 172,00 V CAisne/Ardennes mars-juin 170,00 à 172,00 N CAube inc. CSaône-et-Loire mars-juin 167,00 T CCôte-d'Or mars-mai 165,00 T CAllier selon départ mars-avr. 179,00 T CPuy de Dôme mars-avr. 175,00 N CRhône-Alpes mars-juin 164,00 T CSud-Est mars-sept. 167,00 V CDrôme mars-sept. 167,00 V CSud Gers mars-juin 155,00 à 156,00 N CNord Gers mars-juin 155,00 à 156,00 N CTarn mars-juin 158,00 à 159,00 N CSud Toulouse mars-juin 158,00 à 159,00 N CNord Toulouse mars-juin 158,00 à 159,00 N CTarn-et-Garonne mars-juin 156,00 à 157,00 N C

Maïs Récolte2017Fob Spécifications Échéance Euro/tonne Rhin janv.-juin 170,00 N

Sorgho Récolte2016Départ Spécifications Échéance Euro/tonne Sud-Est alim. animale mars-juin 162,00 V CSud Toulouse alim. animale n.p. CDrôme alim. animale mars-juin 162,00 V C

OléagineuxLa majoration commerciale couramment appliquée sur les contrats de colza et tournesol est de 1,83 eu-ro/t/mois. La base de prix correspond au premier mois de l'échéance (ex: oct.-déc., base octobre)

Colza Récolte2016Rendu Spécifications Échéance Euro/tonne Rouen avr.-juin 406,00 N Huningue/Ottmarsheim avr.-juin 409,00 N Montoir avr.-juin 407,00 à 410,00 N Bordeaux avr.-juin 408,00 N Le Mériot avr.-juin 407,00 à 410,00 N Fob Spécifications Échéance Euro/tonne Moselle avr.-juin 412,00 à 413,00 N

Colza Récolte2017Rendu Spécifications Échéance Euro/tonne Rouen juil.-août 368,00 N Huningue/Ottmarsheim juil.-août 366,00 N Bordeaux juil.-août 363,00 N Le Mériot juil.-août 369,00 N Fob Spécifications Échéance Euro/tonne Moselle juil.-août 371,00 N

Tournesol Récolte2016Rendu Spécifications Échéance Euro/tonne Bordeaux mars-mai 365,00 N Oléique avr.-juin 365,00 N Saint-Nazaire avr.-juin 370,00 N Oléique avr.-juin 370,00 N

Grainesdesoja Récolte2016Départ Spécifications Échéance Euro/tonne Ain Alim. animale mars-avr. 415,00 à 420,00 N C

MaïsRendu Bordeaux Récolte 2016

161,00 €-3,00 €

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21 mars 2017La Dépêche - le petit meunierMarchés

21 mars 2017

MARCHÉS FRANÇAIS du jeudi 16 mars 2017Lin Récolte2016Rendu Spécifications Échéance Euro/tonne Tarn oléagineux 54% 38% 9% 2% mars-avr. 495,00 N Ille-et-Vilaine oléagineux 54% 38% 9% 2% inc. Départ Spécifications Échéance Euro/tonne Somme/Oise oléagineux 54% 38% 9% 2% inc. Loiret oléagineux 54% 38% 9% 2% inc. Nord Maine-et-Loire oléagineux 54% 38% 9% 2% inc. 8% pureté mini97% pureté mini - 54% oméga 3 mini - 38% huile mini - 9% teneur en eau max - 2% impuretés max (mais tolérance + 1%)

ProtéagineuxIndicateurinterprofessionnelduprixdupoisenalimentationanimaleEcartdeprixentrelepoisrenducentreBretagne(majorationsmensuellesincluses)etlebléEuronext.Récolte 2016.CourshorstaxeenEuro.Le13mars

Bas Haut Moy. Var.IndicedupoisenalimentationanimaleÉchéance mai (récolte 2016) à la tonne 55,00 Source : Terres Univia

Pois Récolte2016Rendu Spécifications Échéance Euro/tonne Rouen Pois jaune mars-mai 240,00 à 243,00 N fourrager inc. Départ Spécifications Échéance Euro/tonne Eure/Eure-et-Loir Pois jaune inc. C fourrager mars-avr. 225,00 N CAisne fourrager mars-avr. 222,00 V CMarne fourrager mars-avr. 220,00 V CCôte-d'Or fourrager mars-avr. 218,00 N CYonne fourrager mars-avr. 217,00 N CAube fourrager mars-avr. 219,00 V CSomme/Oise fourrager mars-avr. 224,00 T C

Pois Récolte2017Rendu Spécifications Échéance Euro/tonne Rouen Pois jaune août-sept. 244,00 N La Pallice Pois jaune août-sept. 244,00 N

Féveroles Récolte2016Rendu Spécifications Échéance Euro/tonne Rouen alim. humaine 5% grains bruchés max. inc. alim. animale mars-avr. 192,00 à 194,00 T Départ Spécifications Échéance Euro/tonne Eure/Eure-et-Loir alim. humaine inc. C alim. animale mars-avr. 190,00 N CMarne alim. animale inc. C

TourteauxTourteauxdesojaDépart Spécifications Échéance Euro/tonne Nord 49% pellets Brésil dispo. 369,00 V 48% farines Brésil dispo. 364,00 V Huningue/Ottmarsheim 48% mars-avr. 366,00 V 48% 6 de mai 366,00 V 48% 6 de nov. 372,00 V usine Brest 48% farines Brésil mars-avr. 363,00 V 48% farines Brésil 6 de mai 363,00 V 48% farines Brésil 6 de nov. 369,00 V 48% non-OGM farines Brésil n.p. Lorient 48% pellets Brésil mars-avr. 353,00 V 48% pellets Brésil 6 de mai 353,00 V 48% pellets Brésil 6 de nov. 359,00 V Montoir 48% pellets Brésil mars-avr. 353,00 V 48% pellets Brésil 6 de mai 353,00 V 48% pellets Brésil 6 de nov. 359,00 V Sète 48% pellets Brésil 6 de mai 358,00 V 48% pellets Brésil 6 de nov. 363,00 V 48% non-OGM pellets mars-avr. 428,00 V 48% non-OGM pellets 6 de mai 435,00 V 48% non-OGM pellets 3 d’août 438,00 V

TourteauxdecolzaDépart Spécifications Échéance Euro/tonne Dieppe 34-35/12,5 mars-avr. 225,00 V 34-35/12,5 mai 227,00 V 34-35/12,5 juin 227,00 V 34-35/12,5 juil. 227,00 V 34-35/12,5 août 212,00 V

DéshydratésLuzernesdéshydratées Récolte2016Départ Spécifications Échéance Euro/tonne Marne 18% 1ère main inc. 17% 1ère main inc. Aube 17% 1ère main mars-avr. 180,00 T Ardennes 17% 1ère main inc. Rouen 16% 1ère main inc.

Luzernesdéshydratées Récolte2017Départ Spécifications Échéance Euro/tonne Marne 18% 1ère main 5 de juin 170,00 T 18% 1ère main 11 de juin 172,00 T Aube 18% 1ère main 5 de juin 172,00 T 18% 1ère main 11 de juin 174,00 T Ardennes 17% 1ère main 5 de juin 172,00 T 17% 1ère main 11 de juin 174,00 T

Pulpesdebetterave Récolte2017Départ Spécifications Échéance Euro/tonne Marne 6 mm 1ère main 6 d’oct. 160,00 T 6 mm 1ère main 12 d’oct. 160,00 T Aube 6 mm 1ère main 6 d’oct. 163,00 T 6 mm 1ère main 12 d’oct. 163,00 T Reims 6 mm 1ère main 6 d’oct. 161,00 T 6 mm 1ère main 12 d’oct. 161,00 T

PSCCitrusDépart Spécifications Échéance Euro/tonne Belgique inc.

CornglutenfeedDépart Spécifications Échéance Euro/tonne Lestrem mars-avr. 159,00 V mars-juil. 157,00 V août-déc. 161,00 V Haubourdin inc. Beinheim avr.-mai 159,00 V avr.-août 157,00 V sept.-janv. 161,00 V Ille-et-Vilaine avr.-mai 179,00 V avr.-août 177,00 V sept.-janv. 181,00 V

Pailles et fourragesPailledeblé Récolte2016Départ Spécifications Échéance Euro/tonne Centre/Bassin Parisien selon qualité 300-400 kg balles rectangulaires sous abri dispo. 50,00 N Nord-Est stockage sous abri dispo. 50,00 à 55,00 N

Pailled'orge Récolte2016Départ Spécifications Échéance Euro/tonne Centre/Bassin Parisien selon qualité 300-400 kg balles rectangulaires stockage sous abri dispo. 55,00 N Nord-Est stockage sous abri dispo. 50,00 à 55,00 N

FoindeCrau Récolte2016Départ Spécifications Échéance Euro/tonne Sud-Est extra 1e coupe petites balles sous abri dispo. 250,00 N extra 1e coupe grosses balles sous abri dispo. 200,00 N

ComitédeFoindeCrau Récolte2016Départ Spécifications Échéance Euro/tonne Sud-Est 1e coupe petites balles dispo. 250,00 N 1e coupe grosses balles dispo. 200,00 à 210,00 N 2e coupe petites balles dispo. 250,00 N 2e coupe grosses balles dispo. 200,00 à 210,00 N 3e coupe petites balles dispo. 230,00 à 240,00 N 3e coupe grosses balles dispo. 200,00 à 210,00 N

DrêchesDrêchesdemaïsDépart Spécifications Échéance Euro/tonne Lacq non-OGM mars-avr. 217,00 V non-OGM mai-sept. 220,00 V Brest non-OGM mars-avr. 222,00 V non-OGM 3 de mai 222,00 V

34-35/12,5 2 de sept. 212,00 V 34-35/12,5 6 de nov. 222,00 V Nord 12,5% d'humidité dispo. 235,00 V Rouen 34-35/12,5 pellets mars-avr. 225,00 V 34-35/12,5 pellets mai 227,00 V 34-35/12,5 pellets juin 227,00 V 34-35/12,5 pellets juil. 227,00 V 34-35/12,5 pellets août 212,00 V 34-35/12,5 pellets 2 de sept. 212,00 V 34-35/12,5 pellets 6 de nov. 222,00 V Brest 12,5% d'humidité avr. 231,00 V 12,5% d'humidité 3 de mai 235,00 V 12,5% d'humidité 3 d’août 221,00 V 12,5% d'humidité 3 de nov. 231,00 V 12,5% d'humidité 3 de févr. 231,00 V Montoir 34-35/12,5 mars 228,00 V 34-35/12,5 avr. 228,00 V 34-35/12,5 3 de mai 232,00 V 34-35/12,5 3 d’août 218,00 V 34-35/12,5 3 de nov. 228,00 V 34-35/12,5 3 de févr. 228,00 V Sète 34-35/12,5 pellets mars-avr. 242,00 V 34-35/12,5 pellets 3 de mai 243,00 V 34-35/12,5 pellets 3 d’août 227,00 V Bordeaux 34-35% pellets mai 238,00 V 34-35% pellets juin 238,00 V 34-35% pellets juil. 238,00 V 34-35% pellets août 217,00 V 34-35% pellets 2 de sept. 217,00 V 34-35% pellets 6 de nov. 227,00 V Huningue/Ottmarsheim 12,5% d'humidité 3 de mai 242,00 V 12,5% d'humidité 3 d’août 218,00 V 12,5% d'humidité 3 de nov. 228,00 V

TourteauxdetournesolDépart Spécifications Échéance Euro/tonne Nord 28/11,5 Belgique inc. Lorient 35% 2 de mars 213,00 V 35% 3 de mai 215,00 V 35% août 215,00 V Montoir 35% 2 de mars 213,00 V 35% 3 de mai 215,00 V 35% août 215,00 V Saint-Nazaire 28-30% mars 156,00 V 28-30% avr. 159,00 V 28-30% 2 de mai 164,00 V 28-30% sept.-déc. 164,00 V Bordeaux 35% pellets 2 de mars 210,00 V 35% pellets 3 de mai 212,00 V 35% pellets août 212,00 V Béziers 28-30% pellets 3 de mars 165,00 V Sète 35% pellets mars-avr. 210,00 V 35% pellets 6 de mai 210,00 V 35% pellets 3 de nov. 212,00 V Port La Nouvelle 35% 2 de mars 210,00 V 35% 3 de mai 212,00 V 35% août 212,00 V Lezoux 29-30% 2 de mars 170,00 V 29-30% 3 de mai 173,00 V 29-30% août 183,00 V

Issues de meunerieSonsdeblé-Ile-de-France du14marsDépart Spécifications Échéance Euro/tonne Ile-de-France Son fin blé tendre dispo. 110,00 à 112,00 T Son fin blé tendre pellets dispo. 119,00 à 121,00 T Remoulage demi-blanc dispo. 128,00 à 130,00 T Farine basse dispo. 135,00 à 137,00 T

Sonsdeblé-Province du16marsDépart Spécifications Échéance Euro/tonne Isère Remoulage blé tendre inc. Son fin blé dur dispo. 120,00 N Son fin blé tendre dispo. 120,00 N Toulouse Remoulage blé tendre farines mars-avr. 130,00 N Son fin blé tendre farines mars-juin 120,00 N Son fin blé tendre pellets inc. Marseille Son fin blé dur 6 de juil. 115,00 N Son fin blé tendre farines dispo. 115,00 N Lille Son fin blé tendre farines dispo. 117,00 N

Rendu Spécifications Échéance Euro/tonne Finistère Son fin blé tendre farines dispo. 129,00 à 131,00 T Côtes-d'Armor/Morbihan Son fin blé tendre farines dispo. 125,00 à 128,00 T

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MARCHÉS FRANÇAIS du jeudi 16 mars 2017

DéshydratésLuzernesdéshydratées Récolte2016Départ Spécifications Échéance Euro/tonne Marne 18% 1ère main inc. 17% 1ère main inc. Aube 17% 1ère main mars-avr. 180,00 T Ardennes 17% 1ère main inc. Rouen 16% 1ère main inc.

Luzernesdéshydratées Récolte2017Départ Spécifications Échéance Euro/tonne Marne 18% 1ère main 5 de juin 170,00 T 18% 1ère main 11 de juin 172,00 T Aube 18% 1ère main 5 de juin 172,00 T 18% 1ère main 11 de juin 174,00 T Ardennes 17% 1ère main 5 de juin 172,00 T 17% 1ère main 11 de juin 174,00 T

Pulpesdebetterave Récolte2017Départ Spécifications Échéance Euro/tonne Marne 6 mm 1ère main 6 d’oct. 160,00 T 6 mm 1ère main 12 d’oct. 160,00 T Aube 6 mm 1ère main 6 d’oct. 163,00 T 6 mm 1ère main 12 d’oct. 163,00 T Reims 6 mm 1ère main 6 d’oct. 161,00 T 6 mm 1ère main 12 d’oct. 161,00 T

PSCCitrusDépart Spécifications Échéance Euro/tonne Belgique inc.

CornglutenfeedDépart Spécifications Échéance Euro/tonne Lestrem mars-avr. 159,00 V mars-juil. 157,00 V août-déc. 161,00 V Haubourdin inc. Beinheim avr.-mai 159,00 V avr.-août 157,00 V sept.-janv. 161,00 V Ille-et-Vilaine avr.-mai 179,00 V avr.-août 177,00 V sept.-janv. 181,00 V

Pailles et fourragesPailledeblé Récolte2016Départ Spécifications Échéance Euro/tonne Centre/Bassin Parisien selon qualité 300-400 kg balles rectangulaires sous abri dispo. 50,00 N Nord-Est stockage sous abri dispo. 50,00 à 55,00 N

Pailled'orge Récolte2016Départ Spécifications Échéance Euro/tonne Centre/Bassin Parisien selon qualité 300-400 kg balles rectangulaires stockage sous abri dispo. 55,00 N Nord-Est stockage sous abri dispo. 50,00 à 55,00 N

FoindeCrau Récolte2016Départ Spécifications Échéance Euro/tonne Sud-Est extra 1e coupe petites balles sous abri dispo. 250,00 N extra 1e coupe grosses balles sous abri dispo. 200,00 N

ComitédeFoindeCrau Récolte2016Départ Spécifications Échéance Euro/tonne Sud-Est 1e coupe petites balles dispo. 250,00 N 1e coupe grosses balles dispo. 200,00 à 210,00 N 2e coupe petites balles dispo. 250,00 N 2e coupe grosses balles dispo. 200,00 à 210,00 N 3e coupe petites balles dispo. 230,00 à 240,00 N 3e coupe grosses balles dispo. 200,00 à 210,00 N

DrêchesDrêchesdemaïsDépart Spécifications Échéance Euro/tonne Lacq non-OGM mars-avr. 217,00 V non-OGM mai-sept. 220,00 V Brest non-OGM mars-avr. 222,00 V non-OGM 3 de mai 222,00 V

34-35/12,5 2 de sept. 212,00 V 34-35/12,5 6 de nov. 222,00 V Nord 12,5% d'humidité dispo. 235,00 V Rouen 34-35/12,5 pellets mars-avr. 225,00 V 34-35/12,5 pellets mai 227,00 V 34-35/12,5 pellets juin 227,00 V 34-35/12,5 pellets juil. 227,00 V 34-35/12,5 pellets août 212,00 V 34-35/12,5 pellets 2 de sept. 212,00 V 34-35/12,5 pellets 6 de nov. 222,00 V Brest 12,5% d'humidité avr. 231,00 V 12,5% d'humidité 3 de mai 235,00 V 12,5% d'humidité 3 d’août 221,00 V 12,5% d'humidité 3 de nov. 231,00 V 12,5% d'humidité 3 de févr. 231,00 V Montoir 34-35/12,5 mars 228,00 V 34-35/12,5 avr. 228,00 V 34-35/12,5 3 de mai 232,00 V 34-35/12,5 3 d’août 218,00 V 34-35/12,5 3 de nov. 228,00 V 34-35/12,5 3 de févr. 228,00 V Sète 34-35/12,5 pellets mars-avr. 242,00 V 34-35/12,5 pellets 3 de mai 243,00 V 34-35/12,5 pellets 3 d’août 227,00 V Bordeaux 34-35% pellets mai 238,00 V 34-35% pellets juin 238,00 V 34-35% pellets juil. 238,00 V 34-35% pellets août 217,00 V 34-35% pellets 2 de sept. 217,00 V 34-35% pellets 6 de nov. 227,00 V Huningue/Ottmarsheim 12,5% d'humidité 3 de mai 242,00 V 12,5% d'humidité 3 d’août 218,00 V 12,5% d'humidité 3 de nov. 228,00 V

TourteauxdetournesolDépart Spécifications Échéance Euro/tonne Nord 28/11,5 Belgique inc. Lorient 35% 2 de mars 213,00 V 35% 3 de mai 215,00 V 35% août 215,00 V Montoir 35% 2 de mars 213,00 V 35% 3 de mai 215,00 V 35% août 215,00 V Saint-Nazaire 28-30% mars 156,00 V 28-30% avr. 159,00 V 28-30% 2 de mai 164,00 V 28-30% sept.-déc. 164,00 V Bordeaux 35% pellets 2 de mars 210,00 V 35% pellets 3 de mai 212,00 V 35% pellets août 212,00 V Béziers 28-30% pellets 3 de mars 165,00 V Sète 35% pellets mars-avr. 210,00 V 35% pellets 6 de mai 210,00 V 35% pellets 3 de nov. 212,00 V Port La Nouvelle 35% 2 de mars 210,00 V 35% 3 de mai 212,00 V 35% août 212,00 V Lezoux 29-30% 2 de mars 170,00 V 29-30% 3 de mai 173,00 V 29-30% août 183,00 V

Issues de meunerieSonsdeblé-Ile-de-France du14marsDépart Spécifications Échéance Euro/tonne Ile-de-France Son fin blé tendre dispo. 110,00 à 112,00 T Son fin blé tendre pellets dispo. 119,00 à 121,00 T Remoulage demi-blanc dispo. 128,00 à 130,00 T Farine basse dispo. 135,00 à 137,00 T

Sonsdeblé-Province du16marsDépart Spécifications Échéance Euro/tonne Isère Remoulage blé tendre inc. Son fin blé dur dispo. 120,00 N Son fin blé tendre dispo. 120,00 N Toulouse Remoulage blé tendre farines mars-avr. 130,00 N Son fin blé tendre farines mars-juin 120,00 N Son fin blé tendre pellets inc. Marseille Son fin blé dur 6 de juil. 115,00 N Son fin blé tendre farines dispo. 115,00 N Lille Son fin blé tendre farines dispo. 117,00 N

Rendu Spécifications Échéance Euro/tonne Finistère Son fin blé tendre farines dispo. 129,00 à 131,00 T Côtes-d'Armor/Morbihan Son fin blé tendre farines dispo. 125,00 à 128,00 T

St Malo non-OGM 2 de mars 225,00 V non-OGM 3 de mai 224,00 V Lorient non-OGM inc. Gand non-OGM dispo. 207,00 V non-OGM mars-avr. 207,00 V non-OGM 3 de mai 208,00 V non-OGM 3 d’août 203,00 V Fob Spécifications Échéance Euro/tonne Rotterdam non-OGM inc.

Drêchesdeblé Récolte2016Départ Spécifications Échéance Euro/tonne Marne non-OGM inc.

Farines de poissonsDépart Spécifications Échéance Euro/tonne Ports français 66% Pérou-Chili vrac mars 1390,00 N 65% standard Amérique du Sud vrac mars 1370,00 N

Corps grasAra : Amsterdam, Rotterdam et Anvers. FFA : free fatty acid ou acide gras libre.Rendu Spécifications Échéance Euro/tonne Port Ara Saindoux Packers FFA 0.5% dispo. 800,00 T Graisse de porc FFA 2% dispo. 790,00 T Graisse de porc FFA 5% dispo. 780,00 T Graisse de volaille FFA 5% dispo. 780,00 T Huile alimentaire usagée certifiée UE FFA 5% dispo. 790,00 T

Divers coproduitsRendu Spécifications Échéance Euro/tonne Centre Farines fourragères issues de céréales granulés dispo. 124,00 N Coques de cacao dispo. 160,00 N Tourteaux de cacao inc. Départ Spécifications Échéance Euro/tonne Toute la France Granulés de paille dispo. 125,00 N Farines de biscuit inc. Marne Pulpe de raisin inc.

GraineterieRendu base Paris pour les produits d'importation (sauf indication contraire) et départ lieu de production pour les produits français, majorations commerciales incluses. Spécifications Échéance Euro/tonne Alpiste Canada vrac dédouané dispo. 699,00 N Blé blanc (ois.) dispo. 190,00 N Brisures de riz toutes origines mezza grana, qualité oisellerie dispo. 490,00 N Cardi Inde vrac dispo. 666,00 N Chènevis toutes origines vrac dispo. 1203,00 N Colza France nettoyé dispo. 397,00 N Gruaux d'avoine France nettoyé vrac dispo. 542,00 N Lin brun Canada 99% vrac inc. Centre dispo. 470,00 V Maïs coloré Sud-Ouest dispo. 288,00 N Maïs rond jaune Centre dispo. 196,00 V Centre Cribs dispo. 281,00 V Millet blanc Dakota nettoyé dispo. 440,00 N Centre dispo. 255,00 N Millet jaune Europe de l'Est inc. Millet jaune Plata Argentine FAQ dédouané dispo. 614,00 N Millet roux Centre inc. Milliade jaune Inde nettoyé sac dispo. 495,00 N Navette noire toutes origines nettoyé poli dispo. 734,00 N Niger toutes origines nettoyé sac dispo. 1159,00 N Pois vert Centre dispo. 242,00 V Pois jaune Centre dispo. 247,00 N Pois marbré Centre dispo. 307,00 V import. dispo. 515,00 N Sarrasin France dispo. 540,00 N Pologne dispo. 505,00 N Chine dispo. 620,00 N Sorgho blanc Sud-Ouest dispo. 205,00 V Soudan inc. Sorgho roux Centre dispo. 165,00 V Sud-Ouest dispo. 167,00 V Tournesol noir calibré Centre dispo. 445,00 V Tournesol strié Irégi Europe de l'Est inc. Centre dispo. 485,00 V Vesces toutes origines nettoyé dispo. 680,00 N

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MARCHÉS FRANÇAIS du jeudi 16 mars 2017

Produits laitiersNBPL : Normandie, Bretagne, Pays-de-Loire. H : humidité. BT : basse température.* Cotations glissantes pondérées élaborées par ATLA en prenant le prix moyen de vente des contrats signés au cours des 12 dernières semaines.

Cotationscommercialesdu16mars Échéance Euro/tonne Poudre de lait Départ NBPL à 60 jours 5% H BT vrac dispo. 1900,00 N Poudre de lactosérum Départ NBPL à 60 jours, BILA pH 6 vrac dispo. 865,00 N Babeurre normes hollandaises inc. sans norme inc.

CotationsofficiellesATLASemaine10 Euro/tonne Poudre de lait 0% consommation humaine 1830,00 26% 2850,00 Poudre de lactosérum doux 860,00 Beurre en équivalent cube 25 kg 82% spot (nouveaux contrats) 4150,00 en équivalent cube 25 kg 82% prix de facturation 4000,00 Source : AtlaCotations pondérées glissantes sur les douze dernières semaines.

CotationsglissantespondéréesATLASemaine11 Euro/tonne Poudre de lactosérum doux consommation animale 839,00 Source : Atla

Produits carnésPorcinsPlérin du13mars Euro/kg Moy. Var. ApportPorc 56 T.M.P. 1,401 à 1,404 1,403 +0,001 6 801 56 T.M.P. + charte qualité régionale 1,423 +0,001

Plérin du16mars Euro/kg Moy. Var. ApportPorc 56 T.M.P. 1,401 à 1,414 1,407 +0,004 28 832 56 T.M.P. + charte qualité régionale 1,427 +0,004 Coche départ élevage 1,279 à 1,287 1,284 +0,008 192 transportées 1,278 à 1,283 1,281 +0,005

Cotationsrégionales du3au9mars Euro/kg Moy. Var.Porc classe E Bretagne 1,48 = Haute et Basse-Normandie, Pays de la Loire, Poitou-Charentes, Centre 1,55 +0,01 Nord-Pas-de-Calais, Picardie, Ile-de-France, Lorraine, Alsace, Champagne-Ardenne 1,53 = Bourgogne, Franche-Comté, Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte-d'Azur, Corse 1,62 +0,01 Midi-Pyrénées, Aquitaine, Languedoc-Roussillon, Auvergne, Limousin 1,47 = Référence Nationale 1,51 +0,01En application des nouvelles dispositions du règlement européen (UE) n°148/2014, la classe E correspond à un TMP de 55% à moins de 60%

RéférenceIFIP du6au12mars Euro/kg Var.Porcelet 25 kg 2,36 +0,02 8 kg 41,36 +0,38 Le kg supplémentaire : 0,60

BovinsVache du8au14mars Euro/q Var.Prix Moyen Pondéré 182,23 +1,33

VeauxVeauxdeboucherie du6au12mars Euro/q Var.Prix Moyen Pondéré 590,80 -3,30

Veauxdeboucherie du6au12mars

CoursenEuro/kg classeE classeU classeR classeO classePblanc inc. inc. inc. inc. inc.rosé inc. 6,02 (=) 5,32 (+0,10) 4,71 (-0,08) 3,98 (=)rosé clair 8,91 (-0,18) 7,57 (-0,04) 6,61 (-0,02) 5,84 (+0,01) 4,84 (+0,01)rosé très clair 9,41 (-0,06) 8,31 (+0,15) 6,78 (-0,04) 5,93 (-0,11) 4,84 (-0,06)rouge inc. inc. 4,45 (+0,34) 4,30 (+0,02) 3,68 (+0,10)

OvinsAgneaux du6au12mars Euro/kg Var.Prix Moyen Pondéré 5,28 =Moyenne Métropole Rungis 5,92 +0,04

Brebis du6au12mars Euro/kg Var.Prix Moyen Pondéré 2,38 +0,07Pour Veaux et Ovins : Cours entrée abattoir HT de l'office de l'élevage. Variation, évolution par rapport à la semaine précédente (Euro/kg).

ŒufsRungisSource:FranceAgriMer-RNM-CourshorstaxeenEuro.Le17mars.

Bas Haut Moy. Var.ŒufTG (plus de 73 g) (les 100 pièces) 7,88 +0,04G (63-73 g) (les 100 pièces) 7,51 +0,03M (53-63 g) (les 100 pièces) 7,35 +0,04

Pommes de terreRungisSource:FranceAgriMer-RNM-CourshorstaxeenEuro/kg.Le16mars.

Bas Haut Moy. Var.Charlotte France cat. I carton 12,5 kg 0,65 0,75 0,70 =diverses variétés de conservation France lavée cat. I 40-70 mm sac 10 kg 0,44 0,50 0,46 =diverses variétés de conservation France non lavée cat. I 40-70 mm sac 10 kg 0,40 0,45 0,42 =Chérie France cat. I carton 12,5 kg 0,85 0,95 0,90 =

Plants de pommes de terreLa tonne logée, stade collecteur, départ production sur camion complet (une seule variété), sacs neufs de 25 kg, taxe GNIS incluse. Livraison mars 2017. Majorations pour camions mixtes, suivant les quantités et pour des plants traités.CotationsFranceau16mars-Livraisonmars2017 Calibre Euro/t Bintje Toute la France classe A 28-35 mm 1200,00 Toute la France classe A 35-45 mm 900,00 à 1000,00 Désirée Selon région classe A 28-35 mm 650,00 à 680,00 Selon région classe A 35-45 mm 450,00 à 460,00 Spunta Selon région classe A 28-35 mm 450,00 Selon région classe A 35-45 mm 380,00

Produits biologiquesPrix départ France (organisme stockeur et non culture), stade de gros, pour environ 25 t (sauf indication contraire), prix hors taxes.Pour obtenir les prix en culture, déduire des cotations les taxes à la charge du producteur (idem que pour les céréales conventionnelles) et 45 euros/t (marge du collecteur et frais de collecte/stockage). Récolte 2016 : prix base juillet 2016 pour toutes céréales, majorations commerciales mensuelles non comprises de 2 euros/t (meunerie), 3 euros/t (huilerie) et 1,5 euro/t (bétail).OBP : orge de brasserie de printemps. orig. : origine. alim. : alimentation. rég. : région.

Récolte2016 Spécifications Échéance Euro/tonne Blé tendre Départ meunier Italie mars 435,00 à 445,00 N Rendu meunier hors UE mars 440,00 à 450,00 N fourrager France mars 350,00 à 360,00 N fourrager France Conversion 2e année mars 335,00 à 345,00 N Triticale France mars 340,00 à 350,00 N Grand épeautre décortiqué mars 750,00 à 800,00 N Sarrasin France mars 920,00 à 1100,00 N Blé dur normes semoulières France mars 490,00 à 510,00 N Son fin blé tendre France mars 220,00 à 230,00 N Orge de mouture France mars 330,00 à 340,00 N Orge de brasserie OBP France mars 420,00 à 430,00 N Avoine alim. animale France mars 250,00 à 260,00 N vêtue Floconnerie France mars 390,00 à 400,00 N Seigle panifiable Départ France qualité meunière inc. Luzernes déshydratées Départ Italie mars 210,00 à 220,00 N Pois protéagineux France mars 470,00 à 490,00 N Féveroles France mars 470,00 à 490,00 N Lupin France inc. Maïs France mars 380,00 à 390,00 N Conversion 2e année France mars 340,00 à 350,00 N Graines de tournesol linoléique huilerie toutes origines mars 690,00 à 710,00 N Graines de tournesol oléique huilerie France mars 700,00 à 720,00 N Graines de colza huilerie France mars 925,00 à 950,00 N Graines de soja alim. humaine selon qualité France mars 850,00 à 890,00 N Rendu France Alim. animale UE et non UE mars 600,00 à 650,00 N Départ Alim. animale France mars 700,00 à 720,00 N Départ Alim. animale Conversion 2e année France mars 590,00 à 610,00 N Tourteaux de tournesol Rendu France 28% toutes origines UE-FR mars 490,00 à 520,00 N Tourteaux de colza Départ France mars 560,00 à 580,00 N Tourteaux de soja Rendu Selon région 44% ttes orig. mars 700,00 à 860,00 N Départ France trituration française mars 870,00 à 910,00 N

LDP4201-cotations.indd 18 17/03/2017 12:18LDPA4201_018_BH238834.pdf

Page 19: ts Valoriser les oléoprotéagineux frique · 2018. 1. 30. · nous sommes dans les temps par rapport à nos projections. Nous devrions y placer entre 1,5 et 1,7 Mt sur la campagne

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Mardi 13 décembre 2016 - n°247

Après une année 2015-2016 estimée « très diffi cile »

Euralis s’organise pour renforcer sa compétitivité

Euralis a clôturé fi n août 2016 un exer-cice diffi cile « marqué par des évène-ments exceptionnels : infl uenza aviaire,

ralentissement des marchés agricoles ». Les résultats du groupe sont en baisse. Son chiffre d’affaires brut a reculé de 4,5% à 1,436 milliard d’euros, en dessous du niveau de 2013-2014. Son Ebitda a également dimi-nué de 10% à 47 millions d’euros, ainsi que son résultat d’exploitation à 20 millions d’eu-ros contre 23 millions un an plus tôt. Malgré ces baisses, le groupe juge « satisfaisant » le niveau de son Ebitda, au vu du contexte. « Les résultats de cet exercice démontrent que nos choix stratégiques nous permettent de résister dans un contexte tendu. (…) Nous

nous sommes mobilisés pour maîtriser nos coûts de structure et ainsi maintenir notre performance », commente Pierre Courderc, directeur général d’Euralis, dans un commu-niqué publié hier à la veille de la présenta-tion des résultats du groupe à la presse. Le groupe coopératif s’organise pour résister à ces aléas en renforçant sa compétitivité, son pouvoir d’innovation et son développement à l’international. Il a notamment poursuivi l’optimisation de ses achats et l’amélioration de l’effi cience industrielle. Concernant l’ac-célération de sa politique d’innovation, Eura-lis a consacré entre autres 26 millions d’euros à la recherche et développement et 21 mil-lions d’euros au marketing. A.-S. L.

100 M€ d’aides pour les PME irlandaisesLe fonds d’investissement européen (FIE) et The Strategic Banking Corporation of Ireland (SBCI) ont signé un premier accord en Irlande. Cet accord permettra d’accorder des prêts à des taux attractifs pour 100 millions d’euros à quelque 2 000 PME irlandaises sur les trois prochaines années. Le commissaire à l’agricul-ture Phil Hogan a déclaré : « supporter les PME est un élément clé pour notre stratégie pour accélérer les emplois et la croissance, par-ticulièrement dans les zones rurales. Cet accord avec la SBCI montre que le plan d’investisse-ments européen joue un rôle crucial dans de nouvelles solutions de financement pour les PME irlandaises ». Cette aide devrait notam-ment soutenir les PME de l’agroalimentaire.

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LES MARCHÉS HEBDO

À suivre

Sommaire Les cours de référenceL’actualité en bref ....................2Les tendances du jour .............3LES COTATIONSViande .....................................4Gros bovins ........................................................4Veaux ..................................................................6Ovins-Caprins-Porcins ......................................7Aviculture ................................7Volailles ..............................................................7Œufs ....................................................................8Fruits & légumes .....................8Fruits ...................................................................8

Légumes ............................................................9Plantes aromatiques ...................................... 10Pommes de terre ............................................ 11Pêche & aquaculture .............11Matières premières ...............13Marché à terme .............................................. 13Huiles ............................................................... 13Prix de détail - Enquête GMS : résultats détaillés ..................14Prix de détail bio (GMS et Magasins spécialisés) ........18

Veau de boucherie

Echalote

Fret Baltic Dry index

Soja à Chicago

Euralis s’organise pour renforcer

nous sommes mobilisés pour maîtriser nos nous sommes mobilisés pour maîtriser nos coûts de structure et ainsi maintenir notre coûts de structure et ainsi maintenir notre

», commente Pierre Courderc, », commente Pierre Courderc, directeur général d’Euralis, dans un commu-niqué publié hier à la veille de la présenta-tion des résultats du groupe à la presse. Le tion des résultats du groupe à la presse. Le groupe coopératif s’organise pour résister à

260 n°/an

L’hebdomadairedes métiers du grain

Source : FranceAgriMer

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Bilans céréaliers prévisionnels au 9 mars

En Mt

Production 37,484 40,901 11,673 12,515 17,957 13,085Utilisations 34,868 34,369 10,186 10,268 15,934 12,517Utilisations intérieures 14,873 15,594 1,977 1,838 7,678 6,557

dont fabricants d’aliments 4,387 5,100 1,011 1,000 3.698 2.800 Exportations grains 19,423 18,215 6,652 6,890 8,019 5,725

dont UE 7,940 7,100 2,992 2,765 7,514 5,390dont pays tiers 11,368 11,000 3,635 4,100 0,371 0,200Total stock déclaré 2,521 6,019* 0,960 1,592* 2,958 2,584*

Blé tendre Orge Maïs 2014/15 2015/16 2014/15 2015/16 2014/15 2015/16 provisoire prévision provisoire prévision provisoire prévision

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La nutrition, levier de progression pour la filière ovineFocus

p. 24

MARDI 15 MARS 2016 - 77e ANNÉE - N°4148 - 7,81 €www.depeche.fr

LA RÉFÉRENCE DES FILIÈRES DU COMMERCE DES GRAINS

S i les embarquements de blé tendre à l’inter-national se font toujours sur un rythme supé-rieur à celui de l’an dernier, il n’est cependantpas à la hauteur de la hausse du disponible ex-portable, engrangé cette campagne », a indiquéOlivia Le Lamer, chef de l’unité Grandes culturesde FranceAgriMer, à l’issue du conseil spécialiséCéréales du mercredi 9 mars. Les exportations surpays tiers au départ des ports français s’élèvent à7,1 Mt en cumul au 4 mars. Quelque 3,1 Mt sont leseul fait de l’Algérie, auxquelles il faut ajouter 1 Mtà destination du Maroc et 300.000 t sur l’Asie. Sur

les huit premiers mois de la campagne, ce sont6,8 Mt qui ont été chargées, soit une hausse de1,5 % par rapport à l’an dernier à la même date.

Blé tendre : toujours 6 Mt de stock de reportAu niveau du bilan Blé tendre, il n’y a aucunchangement au niveau des ressources. « Noussommes toujours dans l’attente des surfaces Pac2015, qui nous permettront d’affiner nos prévi-sions de production et de collecte, précise OliviaLe Lamer. C’est là un petit élément de fragilité po-tentiel du bilan. » Suite page 9

BLÉ TENDRE ET ORGES

Exportation de blé tendre :aucune lueur à l’horizonLes prévisons de chargement de blé tendre français sur pays tiers sont inchangéesd’un mois sur l’autre à 11 Mt. Elles sont révisées à la hausse de 200.000 t en orges.

L’INTRANSIGEANT

BIO

La filière préparel’afflux denouveaux volumes

Voir page 9

CÉRÉALESLa norme Afnorremplace leschartes Arvalis/Irtacen 2016 Voir page 6

«

• Interview France ExportCéréales : « Nos clients achètentdès le mois de juillet »

• Rémunération de la protéinedifficile• Le blé français a ses chances auMoyen-Orient

> pages 3-5

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Revue mensuelle : les cours relevés en novembreMarchés

p. 20

MARDI 13 DÉCEMBRE 2016 - 77e ANNÉE - N°4187 - 7,81 € www.depeche.fr

LA RÉFÉRENCE DES FILIÈRES DU COMMERCE DES GRAINSL’INTRANSIGEANT

Le secteur coopératifcéréalier est solide.Le ratio Capitaux

propres/Bilan est d’en-viron 33 %, alors qu’onconsidère ce ratiocomme acceptable àpartir de 20-25 % », acommenté Pascal Viné,délégué général de Coopde France, lors d’uneconférence de presse à Paris le 8 décembre. Leratio EBE/Chiffre d’affaires s’élève à 3,66 % (cf.graphique), « dans la moyenne par rapport auxautres activités coopératives (...) Si l’on compareavec d’autres secteurs économiques, nous avons àpeu près la même rentabilité que le secteur auto-mobile, dont le ratio s’élève à 3,4 % », analyse cedernier.

Il faut rappeler que ces chiffres n’incluent pas lamauvaise récolte céréalière 2016. Ainsi, « il est fortprobable que les indicateurs seront moins bonsl’an prochain », tempère Pascal Viné. Il ajoute que« les coopératives céréalières ont prêté, puisédans leur trésorerie, accordé des délais sur le

paiement des approvi-sionnements, ce qui apermis aux céréaliersd’emblaver. Le Créditagricole a été critiqué,mais il a tout de mêmefait son travail. Lesprêts de la BPI n’ontpresque pas été utilisés,du fait des démarchesadministratives trop

complexes. Ainsi, les acteurs économiques se sontpris en main, sans aide du public ».

Un congrès axé sur l’économie et la compétitivité

Michel Prugues, président de Coop de France, arappelé les demandes de la profession agricole àl’orée des élections présidentielles : moins decharges, moins de normes, une réforme de la Pac,avec le développement de système d’assurance àl’américaine. Ce dernier annonce que le prochaincongrès de Coop de France, les 14 et 15 décembre,sera axé sur l’économie et la compétitivité.

Kévin Cler

POLITIQUE/SYNDICAT

La Coopération agricole se porte bien,malgré la mauvaise conjoncture

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PolyvalentesVinLaitFruits et légumes

Céréales Appro

Bétail et viande

Ratios clés des coopératives agricoles en 2015Ratio EBE/Chiffre d’affaires

0,78%

3,66%

2,41%

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Les ratios financiers 2015 présentés par Coop de France indiquent que la professionse porte bien, notamment le secteur céréalier.

AGRICULTURE

« Resterconcentré » sur lemarché européenPour de nombreux secteurs del’agriculture européenne, cesont les marchés extérieurs qui,selon les experts de laCommission européenne réunisles 6 et 7 décembre, sontappelés à tirer la demande. Lesmarchés internationaux secaractérisent par une volatilité« très dangereuse ». Voir p. 3

EXPORT/CÉRÉALES

L’assurancepublique : facteurde compétitivité La profession céréalière voitd’un bon œil le dispositifd’assurance crédit publique,pouvant potentiellementpermettre de gagner des partsde marché, spécialement surl’Égypte et son marché privé,voire même sur le Liban. EnAlgérie, l’assurance présentemoins d’intérêt. Voir p. 7

«

La profession céréalière voitd’un bon œil le dispositifd’assurance crédit publique,pouvant potentiellementpermettre de gagner des partsde marché, spécialement surl’Égypte et son marché privé,voire même sur le Liban. EnAlgérie, l’assurance présentemoins d’intérêt. Voir p. 7

52 n°/an

ros contre 23 millions un an plus tôt. Malgré ces baisses, le groupe juge « niveau de son Ebitda, au vu du contexte.

Les résultats de cet exercice démontrent que

l’optimisation de ses achats et l’amélioration l’optimisation de ses achats et l’amélioration de l’effi cience industrielle. Concernant l’ac-célération de sa politique d’innovation, Eura-

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lundi 12 décembre 2016 - n°246

Une réforme plus « étalée dans le temps »Réforme de la restauration scolaire : Paris repousse le calendrierA près avoir porté pendant un an une réforme cen-tralisatrice de fusion des cantines scolaires qui allait inévitablement baisser la qualité des repas servis aux petits parisiens, Anne Hidalgo a reculé cet après-midi la reportant sine die à l’occasion de la pro-chaine mandature », s’est félicité le groupe Les Républicains de Paris, vendredi 9 décembre dans un communiqué. Si à la Mai-rie de Paris on refuse de parler de « recul », on confirme : « on s’est rendu compte que le calendrier était très compliqué à mettre en place, la réforme n’est pas annulée mais

étalée dans le temps ». Ini-tialement la Mairie de Paris avait souhaité regrouper les 20 caisses des Ecoles dans un établissement public de la restauration scolaire à partir de 2018. « Dès maintenant nous souhaitons mieux mettre en relation les usages et les cantines en uniformi-sant les inscriptions et les paiements », sou-lignait-on ce matin à la Mairie de Paris. Ce projet devrait se faire dans un délai de deux ans et demi, trois ans. En parallèle le projet de part d’alimentation bio et durable dans les assiettes à 50 % minimum d’ici à 2020 continue à se mettre en place. Nathalie Marchand

La Comtoise présente ses CrémeuxLa Comtoise, spécialiste français des fro-mages fondus et spécialités fromagères, présentera au prochain Sirha (du 21 au 25 janvier 2017) une nouvelle gamme à des-tination des professionnels de la restaura-tion. Il s’agit des crémeux de La comtoise en format tartinable (en pot de 300 g ou de 2 kg) et en texture crémeuse pour accom-pagner salades, frites et pâtes (en sachet refermable de 500 g et de 2 kg). Huit variétés existent : emmental, cheddar, bleu, brie, chèvre, sauce pomme frite, sauce kebab ou sauce Caesar. La Comtoise indique que cet ingrédient, moins gras que la mayon-naise, peut la rempla-cer avantageusement.

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Le produit de la semaine

SommaireLes tendances du jour ..................... 2Les menus du mois .......................... 3Les cotations

Viande ............................................. 4Gros bovins ............................................. 4Veaux ....................................................... 4Ovins-Caprins ......................................... 4Aviculture ........................................ 4Volailles ................................................... 4Œufs ......................................................... 4

Fruits & légumes ............................. 5Fruits ........................................................ 5Légumes ................................................. 6Pommes de terre ................................... 8Pêche & aquaculture ....................... 8Marché à terme .................................... 10Matières premières ....................... 10Cotations étrangères ..................... 11Rungis Bio ..................................... 12Bio National Gros .......................... 13

Viande ........................................... 14Bovins .................................................... 14Veaux ..................................................... 14Ovins ..................................................... 14Porcs - Abats ......................................... 14Aviculture ...................................... 15Volailles ................................................. 15Œufs ....................................................... 15Fruits & légumes ........................... 15Pêche & aquaculture ..................... 23

Vos références de la semaine

«

La Mairie de Paris a annoncé ce vendredi qu’elle étalait le calendrier de la réforme des cantines scolaires.

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See you soonVivement Berlin!!

FLD n°10752 février 201725e année6,92 eurosISSN 1287-1516

Pommes de terre

Les producteurs de pommes de terre affichent leur intention de répondre aux demandes sociétales mais préviennent que cela ne se fera pas du jour au lendemain.

Demandes sociétales : l’UNPT veut réagir pour ne pas subir !

La filière pommes de terre amorcerait-elle sa révolution environnementale ? En tout cas, Arnaud Delacour, président de l’UNPT, veut

que « chacun s’affranchisse des postures dogmatiques et profite des immenses progrès que les biotechnologies, le numérique et le robonumérique vont apporter à l’agri-culture et plus largement à la société tout entière ». C’est ce qu’il a déclaré à l’occasion du 14e congrès de l’UNPT* qui se déroulait à Paris le 24 janvier devant 250 congressistes et invités.Tous les esprits sont-ils prêts ? Pas sûr, tant révolution environne-mentale rime avec révolution culturelle ! Les débats sur le thème ont d’ailleurs montré leurs moments de crispation.Mais force est de reconnaître que l’UNPT a fait un réel bond en avant en invitant pour la première fois de sa toute jeune histoire une représentante de France Nature Environnement (FNE). C’est un signe fort des “patatiers” qui veulent prouver leurs bonnes intentions pour répondre aux demandes sociétales.Claudine Joly, copilote du réseau agriculture de la FNE, n’a pas forcément eu la partie facile. Son cur-sus plaide néanmoins pour elle : titulaire d’un master en écologie, vétérinaire pendant quinze ans, et aujourd’hui agricultrice, « mais pas en bio,

même si j’ai réduit de 50 % mes phytosanitaires », elle a suivi le dossier de l’interdiction du Cruiser sur colza et milité pour la disparition des néonicoti-noïdes. Même si elle affirme que « les pesticides sont des poisons », elle reconnaît toutefois que « deman-der du zéro phyto du jour au lendemain est impossible ». Un clin d’œil à Michel-Édouard Leclerc ?Constatant l’échec d’Ecophyto, elle craint cepen-dant « une radicalisation sur le terrain » qui ne peut

qu’entraver la feuille de route que l’UNPT s’est fixée, à savoir « une production de pommes de terre saine issue de processus durable ».Rien n’est encore gagné. 2016 a montré que pour lutter contre le mildiou, il a fallu passer 30 fois au minimum dans les parcelles. Les bio ont épandu beaucoup de bouil-

lie bordelaise… donc de cuivre.Alors les regards se retournent aujourd’hui vers la recherche. Pas aussi rapide qu’on voudrait qu’elle soit, et ne disposant pas forcément des moyens suf-fisants. Il y a bien sûr Arvalis et son programme Defipom 2020. La balle est surtout dans le camp des obtenteurs, français, mais surtout hollandais ! Ce jour-là, ils n’étaient pas présents pour nous faire part de leurs pistes de recherche. n T. B.* Lire aussi en page 5.

L’UNPT avait invité Claudine Joly, copilote du réseau agriculture

de France Nature Environnement.

Dernière minuteParis privilégie le circuit directLe 30 janvier, le Conseil de Paris a voté à l’unanimité le plan “Pour une alimentation durable et une agriculture urbaine créatrices de nouveaux liens urbains-ruraux” présentée par l’équipe municipale. Quid du commerce ? La Ville, avec son “contrat Paris’Commerces”, qui sera conclu au premier trimestre (37 M€ de budget) favorisera l’installation de commerces alimentaires « proposant une alimentation saine, durable et de qualité (circuits courts, bio, Amap, vente directe…) », complétant les programmes Vital’Quartier. La Ville prévoit aussi l’installation de producteurs locaux sur les marchés, la création de trois nouveaux marchés bio et d’un “quai fermier”, marché de producteurs locaux, sur les berges de la Seine. Côté logistique, Chapelle International (hôtel logistique à venir dans le XVIIIe) devrait accueillir Metro qui va y transférer son magasin de la rue des Poissonniers. Une première halle alimentaire devrait ouvrir cette année dans le XIVe arrondissement. Une deuxième est prévue en 2018 dans le Xe. Il n’est pas sûr que cela vienne rassurer les commerçants traditionnels de la capitale… n Philippe Gautier

hebdoL’hebdomadaire de la distribution des fruits et légumes

FLD arbore un nouveau logo, prémisse d’une nouvelle offre

(cf. FLD Magazine).

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Pommes de terre

Les producteurs de pommes de terresociétales mais préviennent que cela ne se fera pas du jour au lendemain.

Demandes sociétalesveut réagir pour ne pas subir

La filière pommes de terre amorcerait-elle sa révolution environnementale ? En tout cas, Arnaud Delacour, président de l’UNPT, veut

« chacun s’affranchisse des postures dogmatiques et profite des immenses progrès que les biotechnologies, le numérique et le robonumérique vont apporter à l’agriculture et plus largement à la société tout entièreC’est ce qu’il a déclaré à l’occasion du 14de l’UNPT* qui se déroulait à Paris le 24devant 250 congressistes et invités.Tous les esprits sont-ils prêts ? Pas sûr, tant révolution environnementale rime avec révolution culturelle ! Les débats sur le thème ont d’ailleurs montré leurs moments de crispation.Mais force est de reconnaître que l’UNPT a fait un réel bond en avant en invitant pour la première fois de sa toute jeune histoire une représentante de France Nature Environnement (FNE). C’est un signe fort des “patatiers” qui veulent prouver leurs bonnes intentions pour répondre aux demandes sociétales.Claudine Joly, copilote du réseau agriculture de la FNE, n’a pas forcément eu la partie facile. Son cursus plaide néanmoins pour elle : titulaire d’un master en écologie, vétérinaire pendant quinze ans, et aujourd’hui agricultrice,

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n°343 du 16 décembre 2016

À la reconquête de la restauration

4 n°/an

ralentissement des marchés agricoles résultats du groupe sont en baisse. Son chiffre d’affaires brut a reculé de 4,5% à 1,436 milliard d’euros, en dessous du niveau de 2013-2014. Son Ebitda a également dimi-nué de 10% à 47 millions d’euros, ainsi que son résultat d’exploitation à 20 millions d’eu-

Cet accord permettra d’accorder des prêts à des taux attractifs pour 100 millions d’euros à quelque 2 000 PME irlandaises sur les trois prochaines années. Le commissaire à l’agricul-

supporter les PME est un élément clé pour notre stratégie pour accélérer les emplois et la croissance, par-ticulièrement dans les zones rurales. Cet accord avec la SBCI montre que le plan d’investisse-ments européen joue un rôle crucial dans de nouvelles solutions de financement pour les

». Cette aide devrait notam-

ros contre 23 millions un an plus tôt. Malgré ces baisses, le groupe juge « niveau de son Ebitda, au vu du contexte. « Les résultats de cet exercice démontrent que nos choix stratégiques nous permettent de résister dans un contexte tendu.

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LES MARCHÉS HEBDO

SommaireL’actualité en brefLes tendances du jourLES COTATIONSViande .....................................Gros bovinsVeaux ..................................................................Ovins-Caprins-PorcinsAvicultureVolailles ..............................................................Œufs ....................................................................Fruits & légumesFruits ...................................................................

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ViandeGros bovinsVeauxOvins-CaprinsAvicultureVolaillesŒufs

LE MÉDIA DE L'ALIMENTAIREHEBDO

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Le calendrier a été confi rmé par Jean-Claude

Juncker le 6 décembre dernier lors de l’ouver-

ture de la conférence annuelle de la Commis-

sion européenne sur les perspectives du secteur

agricole. La Commission va devoir adopter une

communication sur l’avenir de la politique agri-

cole commune avant la fi n de l’année 2017, dont

les maîtres-mots seront « simplifi cation et mo-

dernisation ». Le rapport de la « task force » sur

les marchés agricoles, rendu à la mi-novembre,

et le second rapport sur la mise en œuvre du Pa-

quet Lait, rendu public le 24 novembre dernier,

posent les bases des futures réfl exions pour le

secteur laitier. « Le rapport montre que des me-

sures peuvent être adoptées au niveau de l’Union

européenne pour renforcer la position des pro-

ducteurs laitiers dans la chaîne d’approvisionne-

ment. Il constitue une preuve supplémentaire de

la nécessité d’adopter des mesures, dans le cadre

du programme de travail de la Commission pour

2017 », avait alors commenté le commissaire eu-

ropéen à l’Agriculture, Phil Hogan. Si après trois

années de mise en œuvre, les mesures du Paquet

Lait semblent avoir permis de renforcer la posi-

tion des producteurs dans la chaîne d’approvi-

sionnement, les États membres sont encouragés

à prendre des mesures pour stimuler la création

d’organisations de producteurs et accentuer les

possibilités de négociation collective. Les produc-

teurs de lait attendent aussi beaucoup de l’inté-

gration de nouveaux outils de gestion de risques.

Mais le débat risque d’être long, le consensus

n’étant pas évident sur le sujet.

En phase de lancement de leur marque propre, les Maîtres laitiers du Cotentin ont ouvert les portes de

leur usine de Sottevast pour détailler leurs activités et présenter leurs récents développements. Reportage.

> Voir page 4

La � lière laitière avance ses pions pour l’après-2020

MLC crée sa marque Campagne de France

DOSSIER

ÉVÈNEMENT

PARCOURS

TENDANCES

Monique Pi� aut tire le rideau

Patronne my-thique dans le monde de l’agro-alimentaire : Mo-nique Piff aut est décédée à 78 ans,

laissant son groupe Financière

Turenne Lafayette, dont elle était

l’unique actionnaire depuis 2012,

dans les mains d’une fondation

au profi t de l’enfance. Une déci-

sion mûrement réfl échie qu’elle

évoquait déjà dans nos colonnes

en 2010. > Voir p. 10

Le colza franchit les 410 €/tLe colza, sur Euronext, franchit

une barre psychologique, porté

par les huiles et le pétrole.

LE QUOTIDIEN LES MARCHÉS

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LES MARCHÉS HEBDO

9 DÉCEMBRE 2016 - N° 342 - 8,91 €

L’achat public face aux enjeux climatiquesaux enjeux climatiquesRÉGLEMENTATION

Voir page 18

Pomme de terre Beurre

Blé Colza

P.12 L’avis du député européen Michel Dantin

P.13 UE : la collecte laitière recule

21/22/23 AVRIL

> Voir page 14

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20 www.depeche.fr

21 mars 2017La Dépêche - le petit meunierMarchés

21 mars 2017

MARCHÉS EUROPÉENSPays-BasPrix hors prélèvements à l’importation pour les céréales. PSC, tout compris. SRW, soft red winter wheat. DNS, dark northern spring wheat.1 $ = 0,9323 EuroBlétendre au16mars Échéance Euro/t $/tCaf Hollande fourrager réc. 2016 mars 179,50 192,53 V fourrager réc. 2016 avr. 179,50 192,53 V fourrager réc. 2016 mai-juin 179,50 192,53 VOrgedemouture au16mars Échéance Euro/t $/tCaf Hollande U. E. réc. 2016 mars 159,00 170,54 V U. E. réc. 2016 avr. 159,00 170,54 V U. E. réc. 2016 mai-juin 159,00 170,54 VMaïs au16mars Échéance Euro/t $/tCaf Hollande U. E. réc. 2016 mars 178,50 191,46 V U. E. réc. 2016 avr. 176,00 188,78 V U. E. réc. 2016 mai-juin 173,50 186,10 V U. E. réc. 2016 juil.-sept. 175,50 188,24 V U. E. réc. 2016 oct.-déc. 170,00 182,34 V

Royaume-Uni1 £ = 1,1533 EuroLondres au 7 mars (rappel) Échéance Euro/t Livre/tFob Port côte Est Blé tendre alim. animale 2 500 t août 159,15 138,00 N Blé tendre alim. animale 2 500 t nov. 164,34 142,50 N Orge fourragère alim. animale 2 500 t mars 148,77 129,00 N Orge fourragère alim. animale 2 500 t mai 149,93 130,00 N Orge fourragère alim. animale 2 500 t août 139,55 121,00 N1 £ = 1,1519 EuroLondres au 16 mars Échéance Euro/t Livre/tFob Royaume-Uni Orge de brasserie - Printemps base 1e quinzaine d'octobre qual. standard réc. 2016 oct.-mars 177,00 153,65 N Orge de brasserie - Printemps base 1e quinzaine de janvier qual. standard réc. 2017 janv.-juin 180,00 156,26 N

SuèdeOrge de brasserie au 16 mars Échéance Euro/tFob Suède qual. standard base 1e quinzaine d’octobre réc. 2017 oct.-mars 176,00 N qual. standard base 1e quinzaine de janvier réc. 2017 janv.-juin 179,00 N

DanemarkOrge de brasserie au 16 mars Échéance Euro/t Fob Danemark qual. standard base 1e quinzaine d'octobre réc. 2017 oct.-mars 176,00 N qual. standard base 1e quinzaine de janvier réc. 2017 janv.-juin 179,00 N

AllemagneBourse de Stuttgart au 14 mars Échéance Euro/t Blé tendre 220/11,5 Franco meunier mars-mai 167,00 à 170,00 N Orge de brasserie Franco mars-mai 198,00 à 200,00 N Orge fourragère Départ station 63/64 kg/hl dispo. 142,00 à 145,00 N Maïs Départ station fourrager dispo. 168,00 à 171,00 N Colza Franco dispo. 411,00 à 413,00 N Son fin blé tendre Départ moulin 10 t dispo. 98,00 à 101,00 NBourse de Dresde au 14 mars Échéance Euro/tDépart station (vrac) Blé tendre meunier 12% mars-avr. 155,00 N Blé tendre qual. sup. 13% mars-avr. 158,00 N Seigle panifiable 120 Hagberg mars-avr. 145,00 N Orge fourragère NR 62/63 kg/hl mars-avr. 136,00 N Maïs AR mars-avr. 160,00 Bourse de Halle au 14 mars Échéance Euro/tDépart station (vrac) Blé tendre meunier 12% NR mars-avr. 156,00 N Blé tendre fourrager mars 155,00 N Orge fourragère 62-63 kg/hl avr.-juin 138,00 NBourse de Hambourg au 14 mars Échéance Euro/tFranco Hambourg Blé tendre 230 Hagberg/12 meunier mars 176,50 N Blé tendre 230 Hagberg/12 meunier sept. 173,25 N Blé tendre 250/13 meunier mars 177,50 N Blé tendre 250/13 meunier sept. 177,25 N Blé tendre 275 Hagberg/14 meunier mars 193,00 N Blé tendre 275 Hagberg/14 meunier sept. 195,00 N Blé tendre fourrager dispo. 172,00 N Blé tendre fourrager NR avr.-juin 175,00 N Blé tendre fourrager NR mai-sept. 174,00 N Orge fourragère 14,5% d'humidité 62-63 kg/hl dispo. 151,50 N Orge fourragère 14,5% d'humidité 62-63 kg/hl mars 152,00 N Seigle panifiable mars 158,00 N Seigle panifiable avr.-juin 160,00 N Maïs import. dispo. 179,00 N Maïs import. mars 180,00 N Maïs import. avr.-juin 181,00 N

Graines au16marsQualité standard = pureté 98% mini, huile 38% mini, humidité 52% mini. 1 $ = 0,9323 EuroGrainesdesoja Spécifications Échéance Euro/t $/tCaf Rotterdam/Amsterdam Canada mars-avr. 377,59 405,00 N Brésil mars-avr. 382,25 410,00 NGrainesdelin Spécifications Échéance Euro/t $/tCaf Gand Russie mars-avr. 438,19 470,00 N Russie avr.-juin 419,54 450,00 N Canada mars-avr. 456,83 490,00 NGrainesdesésame Spécifications Échéance Euro/t $/tFob Afrique de l'Ouest mars-avr. 1016,22 1090,00 N

Tourteaux au16mars1 $ = 0,9323 EuroTourteauxdesoja Spécifications Échéance Euro/t $/tCaf Rotterdam 48% mars 336,57 361,00 V 48% avr. 336,57 361,00 V 48% mai-sept. 338,43 363,00 V 48% oct.-déc. 344,02 369,00 VDépart Gand 48% dispo. 353,00 378,63 V 48% flottant 352,00 377,56 V 48% 3 de mai 352,00 377,56 V 48% 6 de mai 353,00 378,63 V 46% mars 355,00 380,77 V 46% avr. 351,00 376,48 V 46% mai 351,00 376,48 V 44% mars 333,00 357,18 V 44% avr. 333,00 357,18 V 44% 3 de mai 334,00 358,25 V 44% 6 de mai 335,00 359,32 VTourteauxdepalmiste Spécifications Échéance Euro/t $/tDépart Gand dispo. 143,00 153,38 V avr. 137,00 146,95 V 3 de mai 136,00 145,87 V 2 de juin 132,00 141,58 VTourteauxdelin Spécifications Échéance Euro/t $/tDépart Nord U. E. dispo. 380,00 407,59 VTourteauxdetournesol Spécifications Échéance Euro/t $/tDépart Amsterdam 29% pellets mars-avr. 152,00 163,04 VTourteauxdecolza Spécifications Échéance Euro/t $/tDépart Anvers/Gand mars 227,00 243,48 V avr. 227,00 243,48 V 3 de mai 232,00 248,84 V 3 d’août 207,00 222,03 V

Huiles au16marsAm. Amérique (Brésil, Argentine, USA), Océanie, Malaisie et Indonésie. 1 $ = 0,9323 EuroHuilesbrutes Spécifications Échéance Euro/t $/tCaf Rotterdam coprah avr.-mai 1435,76 1540,00 V coprah mai-juin 1421,78 1525,00 V coprah juin-juil. 1417,12 1520,00 V palme avr. 671,27 720,00 V palme mai 657,28 705,00 V palme juin 638,64 685,00 V palme avr.-juin 664,27 712,50 V palmiste mars-avr. 1123,44 1205,00 V palmiste avr.-mai 1104,79 1185,00 V palmiste mai-juin 1095,47 1175,00 V palmiste juin-juil. 1086,15 1165,00 V lin mars-juil. 780,00 836,63 V lin août-oct. 800,00 858,08 VFob Malaisie Stéarine de palme mars 650,29 697,50 V Stéarine de palme avr. 647,96 695,00 V Oléine de palme mars 673,60 722,50 V Oléine de palme avr. 668,94 717,50 V Oléine de palme mai 647,96 695,00 V Oléine de palme mai-juin 631,64 677,50 VFob Rotterdam tournesol avr. 724,87 777,50 V tournesol mai-juin 729,54 782,50 V tournesol juil.-sept. 736,53 790,00 V tournesol oct.-déc. 736,53 790,00 V soja mars 755,00 809,81 V soja avr. 750,00 804,45 V soja mai 740,00 793,72 V soja juin-juil. 745,00 799,09 V colza mars 800,00 858,08 V colza avr. 795,00 852,72 V colza mai-juil. 782,00 838,77 VDépart Brest soja mars 753,00 807,67 V soja avr. 743,00 796,94 V soja mai-août 734,00 787,29 VHuilesraffinées Spécifications Échéance Euro/t $/tFranco Bretagne coprah alim. animale mars 1970,00 2113,02 V coprah alim. animale avr. 1830,00 1962,86 V coprah alim. animale mai 1790,00 1919,95 V

Maïs import. juil.-sept. 185,00 N Maïs import. oct.-déc. 178,00 N Son blé tendre mars 123,00 N Son blé tendre avr. 123,00 N Son blé tendre mai-juil. 122,50 N Colza dispo. 410,00 N Colza avr.-juin 415,00 N Colza juil.-août 380,00 N Colza oct.-déc. 385,00 NBourse de Mannheim au 13 mars Échéance Euro/t Franco Mannheim (wag.) Blé tendre 76/11,5 meunier 220 FZ mars 170,00 à 173,00 N Blé tendre 76/11,5 meunier 220 FZ avr.-juin 172,00 à 174,00 N Blé tendre 76/13,5 qual. sup. 250 FZ mars 173,00 à 175,00 N Blé tendre 76/13,5 qual. sup. 250 FZ avr.-juin 174,00 à 177,00 N Blé tendre 76/14,5 élite 280 FZ mars 183,00 à 185,00 N Blé tendre fourrager 10% germés max. mars 165,00 à 167,00 N Orge fourragère 63 kg/hl mars 144,00 à 146,00 N Orge de brasserie mars 196,00 à 199,00 N Orge de brasserie avr.-juin 199,00 à 201,00 N Triticale 10% germés max. mars 150,00 à 153,00 N Maïs national NR mars 174,00 à 176,00 N Son fin blé tendre mars 102,00 à 107,00 N Son seigle inc.

BelgiqueBourse de Bruxelles au 15 mars Échéance Euro/tRendu Blé tendre 76/220/11,5 meunier dispo. 180,00 N Blé tendre fourrager 70 kg/hl dispo. 168,00 N Orge fourragère 58 kg/hl dispo. 145,00 N Triticale inc. Avoine 51/52 kg/hl dispo. 168,00 N Maïs dispo. 192,00 NDépart moulin Son blé tendre pellets dispo. 127,00 N Remoulage blé tendre dispo. 135,00 N

ItaliePan. : panifiable. bisc. : biscuitier. WRS : western red spring. NS : northern spring.Bourse de Milan au 14 mars Échéance Euro/tFranco Milan (wagon) Blé tendre de force dispo. 222,00 à 240,00 N Blé tendre meunier Italie Supérieur dispo. 198,00 à 208,00 N Blé tendre meunier Italie Ordinaire dispo. 188,00 à 190,00 N Blé tendre biscuiterie dispo. 188,00 à 190,00 N Blé tendre meunier UE Ordinaire dispo. 188,00 à 190,00 N Blé tendre meunier UE Supérieur dispo. 195,00 à 199,00 N Blé tendre meunier Canada WRS dispo. 283,00 à 287,00 N Blé tendre meunier USA Northern Spring dispo. 278,00 à 282,00 N Blé tendre bio dispo. 413,00 à 426,00 N Blé dur qual. sup. Nord-Italie dispo. 210,00 à 215,00 N Blé dur ordinaire Nord-Italie inc. Blé dur qual. sup. Centre-Italie inc. Blé dur ordinaire Centre-Italie dispo. 212,00 à 217,00 N Blé dur hors UE dispo. 271,00 à 281,00 N Blé dur bio dispo. 325,00 à 335,00 N Orge fourragère lourde Italie dispo. 173,00 à 176,00 N Orge fourragère UE dispo. 179,00 à 190,00 Orge fourragère bio dispo. 325,00 à 335,00 N Avoine Italie inc. Maïs Italie dispo. 181,00 à 182,00 N Maïs UE dispo. 183,00 à 185,00 N Maïs hors UE dispo. 191,00 à 192,00 N Maïs bio dispo. 360,00 à 380,00 N Son blé dur dispo. 111,00 à 113,00 NBourse de Bologne au 16 mars Échéance Euro/t Franco Bologne (wagon) Blé tendre de force 13% dispo. 222,00 à 225,00 N Blé tendre Italie 12% dispo. 186,00 à 188,00 N Blé tendre Italie 11% dispo. 184,00 à 187,00 N Blé tendre Canada import. WRS dispo. 275,00 à 279,00 N Blé tendre USA import. Northern Spring dispo. 268,00 à 270,00 N Blé dur 79 kg/hl/13 Nord-Italie dispo. 209,00 à 214,00 N Blé dur 77/12 Nord-Italie dispo. 197,00 à 200,00 N Orge fourragère 62/64 kg/hl Italie dispo. 168,00 à 170,00 N Orge fourragère import. dispo. 173,00 à 175,00 N Sorgho Italie blanc dispo. 173,00 à 175,00 N Sorgho import. dispo. 188,00 à 189,00 N Son blé tendre vrac dispo. 108,00 à 109,00 N Son blé dur dispo. 106,00 à 107,00 N Maïs alim. animale dispo. 178,00 à 180,00 N Maïs alim. animale UE import. dispo. 183,00 à 185,00 N Maïs alim. animale hors UE import. dispo. 184,00 à 186,00 N

EspagneBarc. : Barcelone. Tarrag. : Tarragone. Bourse de Barcelone au 7 mars Échéance Euro/t Franco Barc./Tarrag. Blé tendre 72/220/11 meunier dispo. 191,00 N Blé tendre fourrager 72 kg/hl dispo. 186,00 N Maïs national dispo. 184,00 N Maïs import. dispo. 178,00 N Orge fourragère 64 kg/hl U. E. dispo. 165,00 N

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21 www.depeche.fr

21 mars 2017 21 mars 2017 La Dépêche - le petit meunierMarchés

MARCHÉS MONDIAUXGraines au16marsQualité standard = pureté 98% mini, huile 38% mini, humidité 52% mini. 1 $ = 0,9323 EuroGrainesdesoja Spécifications Échéance Euro/t $/tCaf Rotterdam/Amsterdam Canada mars-avr. 377,59 405,00 N Brésil mars-avr. 382,25 410,00 NGrainesdelin Spécifications Échéance Euro/t $/tCaf Gand Russie mars-avr. 438,19 470,00 N Russie avr.-juin 419,54 450,00 N Canada mars-avr. 456,83 490,00 NGrainesdesésame Spécifications Échéance Euro/t $/tFob Afrique de l'Ouest mars-avr. 1016,22 1090,00 N

Tourteaux au16mars1 $ = 0,9323 EuroTourteauxdesoja Spécifications Échéance Euro/t $/tCaf Rotterdam 48% mars 336,57 361,00 V 48% avr. 336,57 361,00 V 48% mai-sept. 338,43 363,00 V 48% oct.-déc. 344,02 369,00 VDépart Gand 48% dispo. 353,00 378,63 V 48% flottant 352,00 377,56 V 48% 3 de mai 352,00 377,56 V 48% 6 de mai 353,00 378,63 V 46% mars 355,00 380,77 V 46% avr. 351,00 376,48 V 46% mai 351,00 376,48 V 44% mars 333,00 357,18 V 44% avr. 333,00 357,18 V 44% 3 de mai 334,00 358,25 V 44% 6 de mai 335,00 359,32 VTourteauxdepalmiste Spécifications Échéance Euro/t $/tDépart Gand dispo. 143,00 153,38 V avr. 137,00 146,95 V 3 de mai 136,00 145,87 V 2 de juin 132,00 141,58 VTourteauxdelin Spécifications Échéance Euro/t $/tDépart Nord U. E. dispo. 380,00 407,59 VTourteauxdetournesol Spécifications Échéance Euro/t $/tDépart Amsterdam 29% pellets mars-avr. 152,00 163,04 VTourteauxdecolza Spécifications Échéance Euro/t $/tDépart Anvers/Gand mars 227,00 243,48 V avr. 227,00 243,48 V 3 de mai 232,00 248,84 V 3 d’août 207,00 222,03 V

Huiles au16marsAm. Amérique (Brésil, Argentine, USA), Océanie, Malaisie et Indonésie. 1 $ = 0,9323 EuroHuilesbrutes Spécifications Échéance Euro/t $/tCaf Rotterdam coprah avr.-mai 1435,76 1540,00 V coprah mai-juin 1421,78 1525,00 V coprah juin-juil. 1417,12 1520,00 V palme avr. 671,27 720,00 V palme mai 657,28 705,00 V palme juin 638,64 685,00 V palme avr.-juin 664,27 712,50 V palmiste mars-avr. 1123,44 1205,00 V palmiste avr.-mai 1104,79 1185,00 V palmiste mai-juin 1095,47 1175,00 V palmiste juin-juil. 1086,15 1165,00 V lin mars-juil. 780,00 836,63 V lin août-oct. 800,00 858,08 VFob Malaisie Stéarine de palme mars 650,29 697,50 V Stéarine de palme avr. 647,96 695,00 V Oléine de palme mars 673,60 722,50 V Oléine de palme avr. 668,94 717,50 V Oléine de palme mai 647,96 695,00 V Oléine de palme mai-juin 631,64 677,50 VFob Rotterdam tournesol avr. 724,87 777,50 V tournesol mai-juin 729,54 782,50 V tournesol juil.-sept. 736,53 790,00 V tournesol oct.-déc. 736,53 790,00 V soja mars 755,00 809,81 V soja avr. 750,00 804,45 V soja mai 740,00 793,72 V soja juin-juil. 745,00 799,09 V colza mars 800,00 858,08 V colza avr. 795,00 852,72 V colza mai-juil. 782,00 838,77 VDépart Brest soja mars 753,00 807,67 V soja avr. 743,00 796,94 V soja mai-août 734,00 787,29 VHuilesraffinées Spécifications Échéance Euro/t $/tFranco Bretagne coprah alim. animale mars 1970,00 2113,02 V coprah alim. animale avr. 1830,00 1962,86 V coprah alim. animale mai 1790,00 1919,95 V

Maïs import. juil.-sept. 185,00 N Maïs import. oct.-déc. 178,00 N Son blé tendre mars 123,00 N Son blé tendre avr. 123,00 N Son blé tendre mai-juil. 122,50 N Colza dispo. 410,00 N Colza avr.-juin 415,00 N Colza juil.-août 380,00 N Colza oct.-déc. 385,00 NBourse de Mannheim au 13 mars Échéance Euro/t Franco Mannheim (wag.) Blé tendre 76/11,5 meunier 220 FZ mars 170,00 à 173,00 N Blé tendre 76/11,5 meunier 220 FZ avr.-juin 172,00 à 174,00 N Blé tendre 76/13,5 qual. sup. 250 FZ mars 173,00 à 175,00 N Blé tendre 76/13,5 qual. sup. 250 FZ avr.-juin 174,00 à 177,00 N Blé tendre 76/14,5 élite 280 FZ mars 183,00 à 185,00 N Blé tendre fourrager 10% germés max. mars 165,00 à 167,00 N Orge fourragère 63 kg/hl mars 144,00 à 146,00 N Orge de brasserie mars 196,00 à 199,00 N Orge de brasserie avr.-juin 199,00 à 201,00 N Triticale 10% germés max. mars 150,00 à 153,00 N Maïs national NR mars 174,00 à 176,00 N Son fin blé tendre mars 102,00 à 107,00 N Son seigle inc.

BelgiqueBourse de Bruxelles au 15 mars Échéance Euro/tRendu Blé tendre 76/220/11,5 meunier dispo. 180,00 N Blé tendre fourrager 70 kg/hl dispo. 168,00 N Orge fourragère 58 kg/hl dispo. 145,00 N Triticale inc. Avoine 51/52 kg/hl dispo. 168,00 N Maïs dispo. 192,00 NDépart moulin Son blé tendre pellets dispo. 127,00 N Remoulage blé tendre dispo. 135,00 N

ItaliePan. : panifiable. bisc. : biscuitier. WRS : western red spring. NS : northern spring.Bourse de Milan au 14 mars Échéance Euro/tFranco Milan (wagon) Blé tendre de force dispo. 222,00 à 240,00 N Blé tendre meunier Italie Supérieur dispo. 198,00 à 208,00 N Blé tendre meunier Italie Ordinaire dispo. 188,00 à 190,00 N Blé tendre biscuiterie dispo. 188,00 à 190,00 N Blé tendre meunier UE Ordinaire dispo. 188,00 à 190,00 N Blé tendre meunier UE Supérieur dispo. 195,00 à 199,00 N Blé tendre meunier Canada WRS dispo. 283,00 à 287,00 N Blé tendre meunier USA Northern Spring dispo. 278,00 à 282,00 N Blé tendre bio dispo. 413,00 à 426,00 N Blé dur qual. sup. Nord-Italie dispo. 210,00 à 215,00 N Blé dur ordinaire Nord-Italie inc. Blé dur qual. sup. Centre-Italie inc. Blé dur ordinaire Centre-Italie dispo. 212,00 à 217,00 N Blé dur hors UE dispo. 271,00 à 281,00 N Blé dur bio dispo. 325,00 à 335,00 N Orge fourragère lourde Italie dispo. 173,00 à 176,00 N Orge fourragère UE dispo. 179,00 à 190,00 Orge fourragère bio dispo. 325,00 à 335,00 N Avoine Italie inc. Maïs Italie dispo. 181,00 à 182,00 N Maïs UE dispo. 183,00 à 185,00 N Maïs hors UE dispo. 191,00 à 192,00 N Maïs bio dispo. 360,00 à 380,00 N Son blé dur dispo. 111,00 à 113,00 NBourse de Bologne au 16 mars Échéance Euro/t Franco Bologne (wagon) Blé tendre de force 13% dispo. 222,00 à 225,00 N Blé tendre Italie 12% dispo. 186,00 à 188,00 N Blé tendre Italie 11% dispo. 184,00 à 187,00 N Blé tendre Canada import. WRS dispo. 275,00 à 279,00 N Blé tendre USA import. Northern Spring dispo. 268,00 à 270,00 N Blé dur 79 kg/hl/13 Nord-Italie dispo. 209,00 à 214,00 N Blé dur 77/12 Nord-Italie dispo. 197,00 à 200,00 N Orge fourragère 62/64 kg/hl Italie dispo. 168,00 à 170,00 N Orge fourragère import. dispo. 173,00 à 175,00 N Sorgho Italie blanc dispo. 173,00 à 175,00 N Sorgho import. dispo. 188,00 à 189,00 N Son blé tendre vrac dispo. 108,00 à 109,00 N Son blé dur dispo. 106,00 à 107,00 N Maïs alim. animale dispo. 178,00 à 180,00 N Maïs alim. animale UE import. dispo. 183,00 à 185,00 N Maïs alim. animale hors UE import. dispo. 184,00 à 186,00 N

EspagneBarc. : Barcelone. Tarrag. : Tarragone. Bourse de Barcelone au 7 mars Échéance Euro/t Franco Barc./Tarrag. Blé tendre 72/220/11 meunier dispo. 191,00 N Blé tendre fourrager 72 kg/hl dispo. 186,00 N Maïs national dispo. 184,00 N Maïs import. dispo. 178,00 N Orge fourragère 64 kg/hl U. E. dispo. 165,00 N

coprah alim. animale juin 1760,00 1887,78 V palme alim. animale mars 910,00 976,07 V palme alim. animale avr. 885,00 949,25 V palme alim. animale mai 845,00 906,35 V palme alim. animale juin 825,00 884,90 VFob Malaisie palme mars 671,27 720,00 V palme avr. 668,94 717,50 VDépart Bordeaux tournesol n.p. Départ Dunkerque soja mars 995,00 1067,24 V soja avr. 995,00 1067,24 V soja mai-juil. 970,00 1040,42 V soja août-oct. 980,00 1051,15 V maïs mars 1015,00 1088,69 V maïs avr.-juin 1005,00 1077,96 V maïs juin-sept. 1010,00 1083,33 V arachide alim. humaine mars 1800,00 1930,68 V arachide alim. humaine avr. 1795,00 1925,32 V arachide alim. humaine mai-juil. 1790,00 1919,95 V arachide alim. humaine août-oct. 1790,00 1919,95 VDépart Rouen colza mars 875,00 938,53 V colza avr. 865,00 927,80 V colza mai-juil. 851,00 912,78 V colza août-oct. 811,00 869,88 V colza nov.-janv. 817,00 876,31 V colza févr.-avr. 817,00 876,31 VCaf France tournesol mars 839,00 899,91 V tournesol avr.-juin 839,00 899,91 V tournesol juil.-sept. 848,00 909,56 V

Riz au8mars1 $ = 0,9473 Euro Spécifications Échéance Euro/t $/tFob Thaïlande 100% B White dispo. 330,62 349,00 N 5% brisures dispo. 320,20 338,00 N 25% brisures dispo. 339,14 358,00 N étuvé White dispo. 338,20 357,00 N Cargo parfumé dispo. 564,61 596,00 NC&F Europe Basmati Cargo Inde dispo. 966,28 1020,00 N Basmati Cargo Pakistan dispo. 918,91 970,00 N

Sucre au16marsMAT, marché à terme. 1 $ = 0,9323 EuroMATNew-York Euro/t cts/livre Euro/t cts/livre Euro/t cts/livre 17/03/16 09/03/17 16/03/17Mai 2017 314,65 16,14 376,19 18,00 375,19 18,25Juil. 2017 308,99 15,85 376,60 18,02 373,54 18,17Oct. 2017 306,46 15,72 379,95 18,18 374,57 18,22Mars 2018 308,99 15,85 386,43 18,49 381,56 18,56Mai 2018 305,88 15,69 380,99 18,23 377,04 18,34MATLondres Euro/t Dollar/t Euro/t Dollar/t Euro/t Dollar/t 17/03/16 09/03/17 16/03/17Mai 2017 389,36 440,40 483,27 509,90 475,76 510,30Août 2017 386,97 437,70 475,97 502,20 468,30 502,30Oct. 2017 381,49 431,50 462,80 488,30 454,78 487,80Déc. 2017 n.p. n.p. 456,83 482,00 448,63 481,20Mars 2018 n.p. n.p. 457,78 483,00 449,10 481,70

Légumessecs au16marsEmb. : embarquement.dummy1 $ = 0,9323 EuroHaricots Spécifications Échéance Euro/t $/tCaf Europe Great Northern N°1 Nebraska réc. 2016 mars 1044,19 1120,00 N Baishake 300 grains/100 Chine réc. 2016 mars 950,96 1020,00 N Black Eyes Madagascar réc. 2016 mars 871,71 935,00 N Cranberry 200-220 grains/100 Argentine réc. 2016 mars 839,08 900,00 N Dark Red Kidney 200-220 grains/100 Argentine réc. 2016 mars 1188,70 1275,00 N Lingots blancs 190 grains/100 Egypte réc. 2016 mars 1100,13 1180,00 NPois Spécifications Échéance Euro/t $/tCaf Europe Pois chiches Argentine 7 mm réc. 2016 mars 988,25 1060,00 N selon qualité Pois chiches Argentine 8 mm réc. 2016 mars 1165,39 1250,00 N selon qualité Pois chiches Argentine 9 mm réc. 2016 mars 1295,92 1390,00 N Pois chiches Inde 42/44 US oz réc. 2017 mars 1715,46 1840,00 N Pois chiches Mexique 42/44 US oz réc. 2017 mars 1724,78 1850,00 NLentilles Spécifications Échéance Euro/t $/tCaf Europe Laird Canada N°1 réc. 2016 mars 1193,36 1280,00 N Laird Canada N°2 réc. 2016 mars 1095,47 1175,00 N Richlea Canada N°2 réc. 2016 mars 1034,87 1110,00 N Eston Canada N°1 réc. 2016 mars 1072,16 1150,00 N Eston Canada N°2 réc. 2016 mars 1044,19 1120,00 N Vertes Canada N°2 réc. 2016 mars 927,65 995,00 N Corail/sortex Canada réc. 2016 mars 895,02 960,00 N triées 4 mm Chine réc. 2016 avr. 1184,04 1270,00 N

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Page 22: ts Valoriser les oléoprotéagineux frique · 2018. 1. 30. · nous sommes dans les temps par rapport à nos projections. Nous devrions y placer entre 1,5 et 1,7 Mt sur la campagne

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21 mars 2017La Dépêche - le petit meunierMarchés

21 mars 2017

TABLEAUX DE BORD

MARCHÉS À TERME

CarburantsPétrole en $/baril 09/03/17 16/03/17New-York - Nymex WTI 49,28 48,75Londres - Brent 52,19 51,74

Ethanol en $/gallon 09/03/17 16/03/17Chicago 1,488 1,556

CoûtdesmatièrespremièresIndiceCommoditiesResearchBureau(RJCRB)du15mars 183,80(-0,25 par rapport à notre dernière édition)

IndiceGrainsandOilseedsPrices(GOI)du15mars 188,00(-2,00 par rapport à notre dernière édition)

Fretsfluviaux du16marsCotationscommerciales Euro/tVaux le Penil - Anvers maïs/blé 14,00 NArques - Wageningen blé 8,50 NLa Ferté - Merksen blé 19,00 TPont-St-Maxence - Rouen blé 5,20 NNogent-sur-Seine - Veghel blé 18,00 NMontereau - Veghel orge 16,50 NTavers - Wageningen orge 16,25 NStrasbourg - Rotterdam maïs 2000 t 8,00 TStrasbourg - Anvers malt 1000 t 10,00 TStrasbourg - Gand maïs 2000 t 10,00 TStrasbourg - Neuss pellets 500/600 t 9,50 T

Fretsmaritimes du16marsBaltic Dry Index (BDI) (+108,00 par rapport à notre dernière édition) 1172,00Baltic Panamax Index (BPI) (-91,00 par rapport à notre dernière édition) 1129,00Baltic Capesize Index (BCI) (+587,00 par rapport à notre dernière édition) 2265,00Baltic Supramax Index (BSI) (+5,00 par rapport à notre dernière édition) 877,00

Fretsmaritimescéréaliers du14marsIGC Grain Freight Index (+69,00 par rapport à notre dernière édition) 3911,00

Paris-Blémeunier du10au16mars2017Echéance 10/03/17 13/03/17 14/03/17 15/03/17 16/03/17Mai 2017 - € 173,75 171,75 170,75 172,50 172,50Sept. 2017 - € 172,00 170,25 170,00 171,50 170,75Déc. 2017 - € 174,50 172,50 172,75 174,25 173,75Mars 2018 - € 177,00 175,50 175,50 177,25 176,50Mai 2018 - € 179,50 178,25 178,50 180,00 179,00Sept. 2018 - € 178,75 178,75 178,50 178,50 178,50Déc. 2018 - € 180,50 180,50 180,00 180,00 180,00Mars 2019 - € 180,50 183,00 183,75 183,75 180,00Mai 2019 - € 180,50 183,00 183,75 183,75 180,00Sept. 2019 - € 180,50 183,00 183,75 183,75 180,00Volume 30334 52909 45395 29227 26815PO 325794 327821 334912 319074 313602

Paris-Maïs du10au16mars2017Echéance 10/03/17 13/03/17 14/03/17 15/03/17 16/03/17Juin 2017 - € 172,50 171,00 170,25 171,50 171,75Août 2017 - € 176,25 175,25 175,00 176,25 176,50Nov. 2017 - € 172,50 171,50 170,75 171,25 171,75Janv. 2018 - € 174,25 173,00 173,25 173,00 173,25Mars 2018 - € 174,25 174,50 175,25 174,75 175,25Juin 2018 - € 176,00 175,75 176,50 176,25 176,75Août 2018 - € 176,00 177,25 178,00 176,00 176,00Nov. 2018 - € 172,50 176,75 177,50 173,00 177,00Janv. 2019 - € 173,75 177,75 178,50 174,00 178,00Mars 2019 - € 173,75 177,75 178,50 174,00 178,00Volume 1033 1882 1474 1333 1494PO 19036 19061 19630 19644 19284

Paris-Colza du10au16mars2017Echéance 10/03/17 13/03/17 14/03/17 15/03/17 16/03/17Mai 2017 - € 412,25 407,75 406,25 409,00 406,75Août 2017 - € 377,75 373,50 373,25 373,75 371,50Nov. 2017 - € 380,75 376,00 374,00 375,00 372,25Févr. 2018 - € 382,25 378,00 376,25 377,50 374,75Mai 2018 - € 381,75 378,00 376,25 377,50 374,25Août 2018 - € 366,50 362,75 361,00 361,00 359,00Nov. 2018 - € 370,00 366,25 364,00 365,00 362,75Févr. 2019 - € 368,00 364,25 362,00 362,00 359,75Mai 2019 - € 368,00 364,25 362,00 362,00 359,75Volume 7133 14084 18161 23176 9040PO 93708 92362 94614 93076 92256

Paris-Tourteauxdecolza du10au16mars2017Echéance 10/03/17 13/03/17 14/03/17 15/03/17 16/03/17Juin 2017 - € 219,00 218,50 218,25 226,50 220,00Sept. 2017 - € 195,50 195,00 196,00 204,25 200,00Déc. 2017 - € 190,00 205,00 200,00 206,00 206,00Mars 2018 - € 200,00 200,00 200,00 212,50 208,00Juin 2018 - € 204,25 204,25 204,25 211,75 210,75Sept. 2018 - € 204,25 204,25 204,25 211,75 211,75Déc. 2018 - € 204,25 204,25 204,25 211,75 211,75Mars 2019 - € 204,25 204,25 204,25 211,75 211,75Juin 2019 - € 204,25 204,25 204,25 211,75 211,75Sept. 2019 - € 204,25 204,25 204,25 211,75 211,75Volume 3 20 18 0 5PO 923 916 936 944 944

Paris-Huiledecolza du10au16mars2017Echéance 10/03/17 13/03/17 14/03/17 15/03/17 16/03/17Juin 2017 - € 797,50 788,00 788,00 790,00 775,00Sept. 2017 - € 755,00 740,00 745,00 746,00 739,00Déc. 2017 - € 757,50 742,50 746,50 746,25 739,00Mars 2018 - € 756,50 741,50 747,00 747,00 734,00Juin 2018 - € 756,50 741,50 747,00 747,00 734,00Sept. 2018 - € 756,50 741,50 747,00 747,00 734,00Déc. 2018 - € 756,50 741,50 747,00 747,00 734,00Mars 2019 - € 756,50 741,50 747,00 747,00 734,00Juin 2019 - € 756,50 741,50 747,00 747,00 734,00Sept. 2019 - € 756,50 741,50 747,00 747,00 734,00Volume 0 0 0 0 0PO 850 850 850 850 850

BléUnioneuropéenneCME du10au16mars2017Echéance 10/03/17 13/03/17 14/03/17 15/03/17 16/03/17Mai 2017 - € 182,50 180,00 181,25 179,75 180,00Sept. 2017 - € 169,50 167,75 167,00 167,75 168,00Déc. 2017 - € 172,75 171,00 170,50 171,25 171,50Mars 2018 - € 175,75 174,50 173,75 174,75 174,75Mai 2018 - € 178,25 177,00 176,25 177,25 177,25Sept. 2018 - € 184,50 183,25 182,50 183,50 183,50Déc. 2018 - € 189,50 188,25 187,50 188,50 188,50Mars 2019 - € 0,00 0,00 189,00 190,00 190,00Volume 494 447 626 730 491PO 1111 1124 884 918 906

Londres-Bléfourrager du10au16mars2017Echéance 10/03/17 13/03/17 14/03/17 15/03/17 16/03/17Mars 2017 - £ 146,65 145,70 146,00 146,70 146,25Euro 168,08 166,98 166,74 168,48 168,47Mai 2017 - £ 149,15 148,20 148,50 149,20 148,75Euro 170,95 169,84 169,59 171,35 171,35Juil. 2017 - £ 150,95 148,50 148,75 149,75 149,10Euro 173,01 170,18 169,88 171,98 171,75Nov. 2017 - £ 141,55 139,80 140,00 141,20 140,05Euro 162,23 160,21 159,88 162,16 161,33Janv. 2018 - £ 143,00 141,25 141,55 142,65 141,70Euro 163,90 161,88 161,66 163,83 163,23Mars 2018 - £ 145,20 143,45 143,85 144,85 144,10Euro 166,42 164,40 164,28 166,35 165,99Mai 2018 - £ 147,00 145,25 145,75 146,65 146,05Euro 168,48 166,46 166,45 168,42 168,24Juil. 2018 - £ 145,15 143,40 144,20 145,00 144,55Euro 166,36 164,34 164,68 166,53 166,51Nov. 2018 - £ 141,70 139,95 141,05 141,85 141,55Euro 162,41 160,39 161,08 162,91 163,06Volume 435 383 167 255 242PO 10936 11062 11072 11121 112841 £ = 1,1519 Euro

Chicago 09/03/17 16/03/17Blé Euro/t cts/boiss. * Euro/t cts/boiss. *Mai 2017 154,71 444,00 149,44 436,00Juil. 2017 160,20 459,75 154,59 451,00Sept. 2017 165,43 474,75 159,56 465,50Déc. 2017 171,61 492,50 165,81 483,75Mars 2018 176,23 505,75 170,78 498,25Maïs Euro/t cts/boiss. * Euro/t cts/boiss. *Mai 2017 136,94 367,00 134,34 366,00Juil. 2017 139,74 374,50 137,09 373,50Sept. 2017 142,26 381,25 139,48 380,00Déc. 2017 144,87 388,25 142,23 387,50Mars 2018 148,14 397,00 145,63 396,75Graines de soja US Euro/t cts/boiss. * Euro/t cts/boiss. *Mai 2017 352,28 1011,00 343,28 1001,50Juil. 2017 355,59 1020,50 346,70 1011,50Août 2017 355,94 1021,50 347,05 1012,50Sept. 2017 351,93 1010,00 343,62 1002,50Nov. 2017 350,02 1004,50 341,22 995,50Tourteaux de soja Euro/t $/t * Euro/t $/t *Mai 2017 343,27 328,50 338,49 329,30Juil. 2017 346,82 331,90 341,88 332,60Août 2017 345,99 331,10 340,96 331,70Sept. 2017 344,52 329,70 339,52 330,30Oct. 2017 341,18 326,50 336,54 327,40

TRAFICÀROUENau15mars

EXPORTATIONSStatistiques du 9 au 15 mars 2017 inclus : 78 900 t.

Blé tendre : 26 600 t.Destination : Maroc, 26 600 t. Orge fourragère : 42 000 t. Destination : Arabie saoudite, 42 000 t. Orge de brasserie : 3 000 t. Destination : Pays-Bas, 3 000 t.Colza : 3 300 t. Destination : Suède, 3 300 t. Malt : 4 000 t. Destination : Nigeria, 4 000 t.

IMPORTATIONSStatistiques du 9 au 15 mars 2017 inclus : 51 803 t.

Blé dur : 9 803 t.Provenance : France, 3 150 t ; Espagne, 6 653 t. Féverole fourragère : 3 300 t. Provenance : Suède, 3 300 t. Colza : 38 700 t. Provenance : Canada, 38 700 t.

TRAFICÀLAPALLICEau16mars

EXPORTATIONS DE CÉRÉALESStatistiques du 9 au 16 mars 2017 inclus : 46 836 t.

Blé tendre : 30 300 t.Destination : Belgique, 7 000 t ; Italie, 20 000 t ; An-gleterre, 3 300 t. Orge fourragère : 5 736 t. Destination : Tunisie, 1 680 t ; Portugal, 4 056 t. Céréales mixtes : 10 800 t. Destination : République de Maurice, 10 800 t.

DUCÔTÉDEBRUXELLESle16marsDans le secteur des céréales, à l’exception des produits gérés dans le cadre de contingents tarifaires, seuls les échanges de riz restent su-

bordonnés à la présentation d’un certificat d’importation ou d’exportation depuis le 6 novembre 2016. Pour les céréales qui ne sont plus soumises à certificat, le suivi des flux phy-siques, sur la base des données communiquées par la DG Taxud, se substitue au suivi des cer-tificats.

FLUX PHYSIQUES À L’EXPORTAu titre de 2016/2017 du 3 au 9 mars 2017 (1er chiffre France, 2e chiffre UE à 28, en tonnes).Blé tendre : 46 436 (255 615) ; Farine Blé tendre (valeur produit) : 4 246 (10 365) ; Maïs : 696 (13 583) ; Orge : 96 973 (131 806) ; Blé dur : 49 (129).

Cumul du 1er juillet 2016 au 9 mars 2017 (1er chiffre France, 2e chiffre UE à 28, en tonnes).Blé tendre : 3 171 382 (17 140 131) ; Farine Blé tendre (valeur produit) : 199 150 (750 677) ; Maïs : 145 252 (1 732 278) ; Orge : 1 615 475 (3 636 622) ; Blé dur : 181 607 (916 447).

FLUX PHYSIQUES À L’IMPORTAu titre de 2016/2017 du 3 au 9 mars 2017 (1er chiffre France, 2e chiffre UE à 28, en tonnes).Blé tendre : 0 (42 018) ; Farine Blé tendre (valeur produit) : 160 (498) ; Maïs : 24 (65 673) ; Blé dur : 0 (470) ; Sorgho : 0 (115).

Cumul du 1er juillet 2016 au 9 mars 2017 (1er chiffre France, 2e chiffre UE à 28, en tonnes).Blé tendre : 1 866 (2 374 930) ; Farine Blé tendre (valeur produit) : 5 935 (32 028) ; Maïs :3 282 (7 528 009) ; Blé dur : 48 (1 169 684) ; Sorgho : 2 (70 006).

CONTINGENTS À L’IMPORTATION DE CÉRÉALES ORIGINAIRES D’UKRAINER. 2015/2061. Contingent 2017 : Produits du blé tendre, 960 000 t ; quantité totale attribuée, 806 902 t ; quantité disponible globale, 153 098 t. Contingent 2017 : Produits de l’orge, 270 000 t ; quantité totale attribuée, 47 689 t ; quantité disponible globale, 222 311 t ; Contingent 2017 : Produit du maïs, 450 000 t ; quantité totale attribuée,450 000 t ; quantité dis-ponible globale, 0 t.

CONTINGENTS À L’IMPORTATIONDe blé tendre à droit réduit R. 1067/2008 : États-Unis (572 000 t/an) : quantité totale attri-buée, 0 t ; quantité disponible globale, 572 000 t ; Canada (38 853 t/an) : quantité totale attribuée, 27 t ; quantité disponible globale, 38 826 t ; Autres pays tiers (2 378 387 t/an) : quantité totale attri-buée, 121 305 t ; quantité disponible globale, 2 378 387 t. Toutes origines (122 790 t/an) : quan-

tité totale attribuée, 8 872 t ; quantité disponible globale, 114 518 t.D’orge à droits réduits R.2305/2003 : orge (307 105 t/an) : quantité totale attribuée, 1 401 t ; quantité restant disponible, 305 704 t.

De maïs à droits zéro R.969/2006 : (277 988 t/an) : quantité totale attribuée, 19 764 t ; quantité restant disponible, 258 224 t.

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Page 23: ts Valoriser les oléoprotéagineux frique · 2018. 1. 30. · nous sommes dans les temps par rapport à nos projections. Nous devrions y placer entre 1,5 et 1,7 Mt sur la campagne

23 www.depeche.fr

21 mars 2017 21 mars 2017 La Dépêche - le petit meunierMarchés

MARCHÉS À TERME

CarburantsPétrole en $/baril 09/03/17 16/03/17New-York - Nymex WTI 49,28 48,75Londres - Brent 52,19 51,74

Ethanol en $/gallon 09/03/17 16/03/17Chicago 1,488 1,556

CoûtdesmatièrespremièresIndiceCommoditiesResearchBureau(RJCRB)du15mars 183,80(-0,25 par rapport à notre dernière édition)

IndiceGrainsandOilseedsPrices(GOI)du15mars 188,00(-2,00 par rapport à notre dernière édition)

Fretsfluviaux du16marsCotationscommerciales Euro/tVaux le Penil - Anvers maïs/blé 14,00 NArques - Wageningen blé 8,50 NLa Ferté - Merksen blé 19,00 TPont-St-Maxence - Rouen blé 5,20 NNogent-sur-Seine - Veghel blé 18,00 NMontereau - Veghel orge 16,50 NTavers - Wageningen orge 16,25 NStrasbourg - Rotterdam maïs 2000 t 8,00 TStrasbourg - Anvers malt 1000 t 10,00 TStrasbourg - Gand maïs 2000 t 10,00 TStrasbourg - Neuss pellets 500/600 t 9,50 T

Fretsmaritimes du16marsBaltic Dry Index (BDI) (+108,00 par rapport à notre dernière édition) 1172,00Baltic Panamax Index (BPI) (-91,00 par rapport à notre dernière édition) 1129,00Baltic Capesize Index (BCI) (+587,00 par rapport à notre dernière édition) 2265,00Baltic Supramax Index (BSI) (+5,00 par rapport à notre dernière édition) 877,00

Fretsmaritimescéréaliers du14marsIGC Grain Freight Index (+69,00 par rapport à notre dernière édition) 3911,00

Paris-Colza du10au16mars2017Echéance 10/03/17 13/03/17 14/03/17 15/03/17 16/03/17Mai 2017 - € 412,25 407,75 406,25 409,00 406,75Août 2017 - € 377,75 373,50 373,25 373,75 371,50Nov. 2017 - € 380,75 376,00 374,00 375,00 372,25Févr. 2018 - € 382,25 378,00 376,25 377,50 374,75Mai 2018 - € 381,75 378,00 376,25 377,50 374,25Août 2018 - € 366,50 362,75 361,00 361,00 359,00Nov. 2018 - € 370,00 366,25 364,00 365,00 362,75Févr. 2019 - € 368,00 364,25 362,00 362,00 359,75Mai 2019 - € 368,00 364,25 362,00 362,00 359,75Volume 7133 14084 18161 23176 9040PO 93708 92362 94614 93076 92256

Paris-Tourteauxdecolza du10au16mars2017Echéance 10/03/17 13/03/17 14/03/17 15/03/17 16/03/17Juin 2017 - € 219,00 218,50 218,25 226,50 220,00Sept. 2017 - € 195,50 195,00 196,00 204,25 200,00Déc. 2017 - € 190,00 205,00 200,00 206,00 206,00Mars 2018 - € 200,00 200,00 200,00 212,50 208,00Juin 2018 - € 204,25 204,25 204,25 211,75 210,75Sept. 2018 - € 204,25 204,25 204,25 211,75 211,75Déc. 2018 - € 204,25 204,25 204,25 211,75 211,75Mars 2019 - € 204,25 204,25 204,25 211,75 211,75Juin 2019 - € 204,25 204,25 204,25 211,75 211,75Sept. 2019 - € 204,25 204,25 204,25 211,75 211,75Volume 3 20 18 0 5PO 923 916 936 944 944

Paris-Huiledecolza du10au16mars2017Echéance 10/03/17 13/03/17 14/03/17 15/03/17 16/03/17Juin 2017 - € 797,50 788,00 788,00 790,00 775,00Sept. 2017 - € 755,00 740,00 745,00 746,00 739,00Déc. 2017 - € 757,50 742,50 746,50 746,25 739,00Mars 2018 - € 756,50 741,50 747,00 747,00 734,00Juin 2018 - € 756,50 741,50 747,00 747,00 734,00Sept. 2018 - € 756,50 741,50 747,00 747,00 734,00Déc. 2018 - € 756,50 741,50 747,00 747,00 734,00Mars 2019 - € 756,50 741,50 747,00 747,00 734,00Juin 2019 - € 756,50 741,50 747,00 747,00 734,00Sept. 2019 - € 756,50 741,50 747,00 747,00 734,00Volume 0 0 0 0 0PO 850 850 850 850 850

BléUnioneuropéenneCME du10au16mars2017Echéance 10/03/17 13/03/17 14/03/17 15/03/17 16/03/17Mai 2017 - € 182,50 180,00 181,25 179,75 180,00Sept. 2017 - € 169,50 167,75 167,00 167,75 168,00Déc. 2017 - € 172,75 171,00 170,50 171,25 171,50Mars 2018 - € 175,75 174,50 173,75 174,75 174,75Mai 2018 - € 178,25 177,00 176,25 177,25 177,25Sept. 2018 - € 184,50 183,25 182,50 183,50 183,50Déc. 2018 - € 189,50 188,25 187,50 188,50 188,50Mars 2019 - € 0,00 0,00 189,00 190,00 190,00Volume 494 447 626 730 491PO 1111 1124 884 918 906

Londres-Bléfourrager du10au16mars2017Echéance 10/03/17 13/03/17 14/03/17 15/03/17 16/03/17Mars 2017 - £ 146,65 145,70 146,00 146,70 146,25Euro 168,08 166,98 166,74 168,48 168,47Mai 2017 - £ 149,15 148,20 148,50 149,20 148,75Euro 170,95 169,84 169,59 171,35 171,35Juil. 2017 - £ 150,95 148,50 148,75 149,75 149,10Euro 173,01 170,18 169,88 171,98 171,75Nov. 2017 - £ 141,55 139,80 140,00 141,20 140,05Euro 162,23 160,21 159,88 162,16 161,33Janv. 2018 - £ 143,00 141,25 141,55 142,65 141,70Euro 163,90 161,88 161,66 163,83 163,23Mars 2018 - £ 145,20 143,45 143,85 144,85 144,10Euro 166,42 164,40 164,28 166,35 165,99Mai 2018 - £ 147,00 145,25 145,75 146,65 146,05Euro 168,48 166,46 166,45 168,42 168,24Juil. 2018 - £ 145,15 143,40 144,20 145,00 144,55Euro 166,36 164,34 164,68 166,53 166,51Nov. 2018 - £ 141,70 139,95 141,05 141,85 141,55Euro 162,41 160,39 161,08 162,91 163,06Volume 435 383 167 255 242PO 10936 11062 11072 11121 112841 £ = 1,1519 Euro

Chicago 09/03/17 16/03/17Blé Euro/t cts/boiss. * Euro/t cts/boiss. *Mai 2017 154,71 444,00 149,44 436,00Juil. 2017 160,20 459,75 154,59 451,00Sept. 2017 165,43 474,75 159,56 465,50Déc. 2017 171,61 492,50 165,81 483,75Mars 2018 176,23 505,75 170,78 498,25Maïs Euro/t cts/boiss. * Euro/t cts/boiss. *Mai 2017 136,94 367,00 134,34 366,00Juil. 2017 139,74 374,50 137,09 373,50Sept. 2017 142,26 381,25 139,48 380,00Déc. 2017 144,87 388,25 142,23 387,50Mars 2018 148,14 397,00 145,63 396,75Graines de soja US Euro/t cts/boiss. * Euro/t cts/boiss. *Mai 2017 352,28 1011,00 343,28 1001,50Juil. 2017 355,59 1020,50 346,70 1011,50Août 2017 355,94 1021,50 347,05 1012,50Sept. 2017 351,93 1010,00 343,62 1002,50Nov. 2017 350,02 1004,50 341,22 995,50Tourteaux de soja Euro/t $/t * Euro/t $/t *Mai 2017 343,27 328,50 338,49 329,30Juil. 2017 346,82 331,90 341,88 332,60Août 2017 345,99 331,10 340,96 331,70Sept. 2017 344,52 329,70 339,52 330,30Oct. 2017 341,18 326,50 336,54 327,40

Huiles de soja Euro/t cts/livre * Euro/t cts/livre *Mai 2017 691,97 33,11 663,21 32,26Juil. 2017 697,61 33,38 668,96 32,54Août 2017 699,50 33,47 670,81 32,63Sept. 2017 701,38 33,56 672,46 32,71Oct. 2017 702,21 33,60 673,08 32,74Ethanol Euro/t $/gallon * Euro/t $/gallon *Avr. 2017 0,3721 1,488 0,3828 1,556Mai 2017 0,3776 1,510 0,3865 1,571Juin 2017 0,3779 1,511 0,3852 1,566Juil. 2017 0,3784 1,513 0,3833 1,558Août 2017 0,3784 1,513 0,3818 1,552* en cts/boisseau pour les graines (boisseau de 27,2 kg pour le blé et le soja, et de 25,4 kg pour le maïs), en $/tonne courte de 907 kg pour les tourteaux, en cts/livre (453,59 g) pour l'huile et en $/gallon pour l'éthanol.1 $ = 0,9323 Euro

Minneapolis 09/03/17 16/03/17Hard Red Spring Wheat Euro/t cts/boiss. Euro/t cts/boiss.Mai 2017 187,73 538,75 187,83 548,00Juil. 2017 190,34 546,25 189,63 553,25Sept. 2017 192,60 552,75 191,69 559,25Déc. 2017 195,83 562,00 194,69 568,00Pour le blé, boisseau de 27,2 kg. 1 $ = 0,9323 Euro

Winnipeg 09/03/17 16/03/17Colza Euro/t $ canad/t Euro/t $ canad/tMai 2017 368,90 526,50 354,28 505,80Juil. 2017 370,59 528,90 357,64 510,60Nov. 2017 354,47 505,90 344,05 491,20Janv. 2018 358,46 511,60 347,76 496,50Orge * Euro/t $ canad/t Euro/t $ canad/tMai 2017 95,99 137,00 95,96 137,00Juil. 2017 96,69 138,00 96,66 138,00Oct. 2017 96,69 138,00 96,66 138,00Déc. 2017 96,69 138,00 96,66 138,00Blé dur Euro/t $ canad/t Euro/t $ canad/tMai 2017 197,59 282,00 197,52 282,00Juil. 2017 196,89 281,00 196,82 281,00Oct. 2017 187,78 268,00 187,71 268,00Déc. 2017 187,78 268,00 187,71 268,00Blé meunier Euro/t $ canad/t Euro/t $ canad/tMai 2017 164,66 235,00 166,00 237,00Juil. 2017 166,06 237,00 166,70 238,00Oct. 2017 160,45 229,00 161,10 230,00Déc. 2017 162,56 232,00 163,20 233,00Western Barley. 1 $ canadien = 0,7004 Euro

KansasCity 09/03/17 16/03/17Hard Red Winter Wheat Euro/t cts/boiss. Euro/t cts/boiss.Mai 2017 161,16 462,50 154,24 450,00Juil. 2017 165,25 474,25 158,27 461,75Sept. 2017 170,30 488,75 163,15 476,00Déc. 2017 177,01 508,00 169,75 495,25Pour le blé, boisseau de 27,2 kg. 1 $ = 0,9323 Euro

Devises du10au16mars2017Dernière valeur de l’euro : 1 euro = 1,0726 $ (USD) 10/03/17 13/03/17 14/03/17 15/03/17 16/03/17 Euro Euro Euro Euro EuroDollar (USD) 0,9429 0,9378 0,9406 0,9414 0,9323Yen (JPY) 0,0082 0,0082 0,0082 0,0082 0,0082Couronne tchèque (CZK) 0,0370 0,0370 0,0370 0,0370 0,0370Livre sterling (GBP) 1,1461 1,1460 1,1420 1,1485 1,1519Forint (HUF) 0,0032 0,0032 0,0032 0,0032 0,0032Zloty (PLN) 0,2312 0,2305 0,2314 0,2314 0,2327Nouveau leu (RON) 0,2198 0,2195 0,2201 0,2202 0,2197Franc suisse (CHF) 0,9308 0,9303 0,9323 0,9333 0,9350Dollar canadien (CAD) 0,6982 0,6969 0,6974 0,6997 0,7004

tité totale attribuée, 8 872 t ; quantité disponible globale, 114 518 t.D’orge à droits réduits R.2305/2003 : orge (307 105 t/an) : quantité totale attribuée, 1 401 t ; quantité restant disponible, 305 704 t.

De maïs à droits zéro R.969/2006 : (277 988 t/an) : quantité totale attribuée, 19 764 t ; quantité restant disponible, 258 224 t.

LDP4201-cotations.indd 23 17/03/2017 12:18LDPA4201_023_BH238834.pdf

Page 24: ts Valoriser les oléoprotéagineux frique · 2018. 1. 30. · nous sommes dans les temps par rapport à nos projections. Nous devrions y placer entre 1,5 et 1,7 Mt sur la campagne

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