Suite des tests   : Les tests de dessin.

I. Le test du dessin du bonhomme.

Objectif :

Evaluer le niveau de développement mental de ‘enfant : étroitement corrélé avec les autres tests d’intelligence – permet d’obtenir un âge mental et un QI.

Observations complémentaires :

Appréhender comment l’enfant se conçoit en fonction de son degré de maturité psychomotrice, et fournit des renseignements sur l’affectif, le contrôle moteur, le schéma corporel.

Age de passation : 3 à 13 ans.

Temps de passation : Libre, mais en général, dessin terminé après 5 à10 min.

Conditions de passation : Individuellement ou collectivement (l’examinateur ne fournit aucune aide, critique ou autre…)

Consignes : «  Sur cette feuille, tu vas dessiner un bonhomme. Tu vas faire le plus beau dessin que tu peux. Prends ton temps et travaille avec soin. »

Avantages :

Très attrayant pour l’enfant et très simple d’utilisation pour l’expérimentateur.

Indépendant du langage. Offre la possibilité du test-retest sans aucun inconvénient.

Inconvénients :

Doit être complété pour déterminer le niveau d’intelligence d’un enfant.

Privilégie trop les enfants minutieux, portés à dessiner beaucoup de détails (alors que trop de détails peut refléter un aspect négatif).

Perd sa valeur distinctive pour le calcul du QI vers 11-12 ans (comme la plupart des tests de dessin).

A une moins bonne valeur prédictive pour l’adaptation scolaire que les tests verbaux.

Ne se préoccupe pas des troubles du schéma corporel, des troubles instrumentaux, ou de l’affect de l’enfant sur le dessin.

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Cotation :

F.GOODENOUGH a relevé 51 items dont la présence dans le dessin est cotée 1 point (a été étalonné sur 3893 enfants américains).3. Le D.10

*Test papier crayon, à partie de 7 ans.Inventé dans les années 60 par Jean LE MEN (Grenoble).

Consigne :

« Dessinez un paysage avec un homme, une route, une femme, des montagnes, un garçon, une maison, une fille, une rivière, un animal, une auto » (soit dix éléments).

On ajoute : « Vous disposez de toute la feuille ; vous pouvez ajoutez ce que vous voudrez à ce qui est écrit ici ; vous travaillez sans gomme ni règle ».

On s’assure que le mot « paysage » est bien compris par l’enfant. Le temps n’est pas limité. Il est utile d’observer et de relever le comportement des sujets. Après, on questionne et on note l’identité des personnages, leurs

relations, ainsi que toutes précisions sur les éléments équivoques.

Objectifs et Avantages :

Passation aisée et bien accueillie par l’enfant qui apprécie la liberté de l’épreuve.

Fournit au psychologue des informations sur :o La capacité à organiser l’espace de la page.o La façon dont il perçoit et structure le monde environnant.o La capacité à verbaliser à partir d’une production

graphique. Au-delà des facteurs intellectuels, il permet une approche clinique

à travers :o Le dynamisme des personnages.o Les relations entre personnages.

Eléments de cotation :

4 grands types de représentation en fonction de l’organisation du paysage (cf Feuille).

Type 4 : Absence complète de liens entre les divers éléments, placés sur la feuille au hasard, chacun étant dessiné pour lui-même. On peut trouver un alignement unidimensionnel, les éléments sont dessinés les uns à la suite des autres sur une même droite.

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Type 3 : Stade de la juxtaposition. L’enfant a pris conscience de deux nécessités :

Utiliser correctement la surface dont il dispose. Organiser l’un par rapport à l’autre les divers éléments demandés.

Généralement, l’espace est représenté selon trois bandes horizontales et parallèles : montagnes, route, rivière, sur lesquels s’appuient les autres éléments (interprétations inexistantes ou rares).

Type 2 : Marqué par l’apparition de la profondeur.

Type 1 : Désir d’une représentation selon les lois de la perspective (taille des objets relative à leur distance…).

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