t r i m e s t r i e l l e s de l’association des anciens …3 eme trimestre nt 53 2003 association...

3 EME TRIMESTRE NT 53 2003

Association des Anciens de l'OMS

de l’Association des Anciens de l’OMS Tél :+4122 791 31 03 Fax : +4122 791 3111 Bureau 4141, OMS, CH- 1211 Genève, Suisse E-mail : [email protected] Site. www. clubs.org/aoms.htm Editorial

'Assemblée générale du 16 octobre dernier a été particulièrement vivante – un peu lon-

gue au gré de certains, puisqu'elle a duré de 13h15 à 18h15 environ. Cela aura prouvé que nombre de nos adhérents se sentent concernés et ont des opinions à défendre. Deux "premières" ont marqué cette assemblée: en premier lieu, la visite surprise du Directeur général, le Dr Lee Jong wook: c'est la première fois en effet qu'un DG nous rend cette visite de courtoisie. La seconde est la nomination au poste de mi-nistre de la Santé de Bolivie, du Dr Fernando Antezana, quelques jours après qu'il eût prési-dé notre assemblée générale.

ne partie non négligeable de la réunion a été occupée par la discussion sur les Nou-

velles trimestrielles. Comme vous le savez, M.Peter Ozorio a excellemment conduit l'édition des 50 premiers numéros, mais a souhaité s'ar-rêter: pour ne pas vous priver du journal, d'au-tant que nous ne savions pas avec précision si et quand M. Ozorio reviendrait, nous avons, avec l'aide du Comité de rédaction et d'autres, sorti le N° 51, puis le N° 52, tout en cherchant un rédacteur ou une rédactrice; et voici mainte-nant le N° 53, auquel collabore Laura Ciaffei, qui participe déjà à un Bulletin de l'UNESCO. Je dois dire que dans l'ensemble, et malgré les critiques qui se sont exprimées lors de

l'Assemblée– elles seront entendues- les Nos 51 et 52 ont été bien accueillis. A signaler que ces 2 numéros n'ont pas coûté un centime à l'Association.

ne question différemment interprétée est celle de la "promotion" des objectifs de

l'OMS, que nos statuts nous imposent. Il va de soi qu'il ne peut s'agir que des objectifs géné-raux de santé publique qui nous concernent tous: vieillissement, tabac, environnement, avec lesquels nous sommes tous solidaires, notre but principal restant bien entendu l'assurance-maladie, les pensions, etc

es soins de longue durée* sont notre préoc-cupation majeure, car le système de dé-

gressivité actuelle oublie les soins dus à une dépendance consécutive à une maladie ou un accident d'ailleurs possibles aussi chez la per-sonne jeune: quelques cas tragiques et urgents imposent un règlement immédiat de cette ques-tion, retardé par des enquêtes et contre-enquêtes coûteuses et inutiles: nous espérons vivement une solution rapide. Il reste à regretter que l'abondance des sujets ne nous ait pas permis de discuter davantage des questions sociales, mais nous y revien-drons au cours de l'année. D. Cohen * Cf. bas de page 6

SOMMAIRE Pages 1. Editorial 2. Aperçu de l'Assemblée

générale 3. Mémorial ONUG

4. Retour sur Alma-Ata. 5. Santé

6. Distinctions

7. Un peu d'humour. 8. Activités sociales et culturelles 9. Courrier des lecteurs 10. Nécrologie

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t r i m e s t r i e l l e s



ASSEMBLEE GENERALE DU 16 OCTOBRE 2003

. Le Directeur-Général s'adressant à l'Assemblée au cours de sa visite Vues de l'Assemblée surprise; à sa gauche, Dr Antezana, Dr Cohen, M. Ferrari

Ces photos (et d'autres) ont été prises par notre collègue Dr Jean-Paul Menu

En dehors des sujets abordés dans l'éditorial en page 1, les questions suivantes ont été traitées: assurance maladie (notamment les soins de longue durée déjà évoqués) par Mme Ann Van Hulle, Alain Vessereau et Samy Kossovsky; impôts et taxes en France et en Suisse, par M. René Mathieu, de l'AAFI/AFICS; rapport financier par Ms Averil Foster, qui remercia les vérificateurs aux comptes MM. T. Ingram et M. Nicolet; amendements aux Statuts, par Yves Beigbeder; activités sociales (Journée internationale des personnes âgées, Croisière en mer Baltique, visite de l'exposition Paul Signac à la Fondation Gia-nadda à Martigny) par Daniel Flahault; les associations régionales par Rajindar Pal, ainsi que les actions visant à soutenir des objectifs OMS. Le rapport complet sera bientôt dis-ponible et sera adressé à l'ensemble de nos membres.

------------------------------------------- Envoyez-nous vos contributions aux Nouvelles: elles seront les bienvenues !



UN MEMORIAL DEDIE AUX FONCTIONNAIRES DES N.U. INAUGURE A GENEVE La Journée des Nations Unies a revêtu cette année - 58e anniversaire de l'Organisation -,

une signification toute particulière; ce 24 octobre a en effet été l'occasion de rendre hommage aux. nombreux fonctionnaires des Nations Unies qui ont perdu la vie en mission.

Le même jour, deux monuments à leur mémoire ont été inaugurés au cours de cérémonies qui ont eu lieu simultanément à Genève et à New York.

A la différence des monuments classiques dont les formes imposantes et pompeuses n'inci-

tent pas au souvenir, celui inauguré à Genève dans un parc fréquenté tous les jours par les fonc-tionnaires, nous invite au recueillement par sa simplicité même. Son matériau clair et sa forme font penser à une voile flottant dans le vent. Une plaque métallique scellée sur le côté face contient dans les six langues officielles la phrase «A la mémoire de ceux qui ont fait don de leur vie pour la paix». Des saules pleureurs l'environnent, symbolisant à la fois la perte et la pérennité de la vie. Ce Monument - comme l'a rappelé le Directeur général du Bureau des Nations Unies à Genève, M. Sergei Ordzhonikidze - est un hommage à toutes celles et tous ceux, tant civils que militaires ou policiers, qui ont donné leur vie pour la paix au service des Nations Unies.

Depuis des années les fonctionnaires des Nations Unies, se sentaient frappés de plein fouet par les critiques dont l'ONU faisait l'objet. L'opinion publique n'avait pas conscience des sacrifices consentis par ces fonctionnaires qui laissaient une vie une vie tranquille et paisible pour aller dans des pays en guerre ou en sortant, pour travailler dans des conditions très pénibles. Ils s'y ren-daient pour y rétablir des conditions de vie normale et oeu-vrer au maintien de la paix. Travailler pour les Nations Unies signifie appli-quer dans le travail de tous les jours les principes de la Charte, ce qui était d'autant plus vrai pour des fonctionnaires en mission. Les mérites de l'ONU et de ses fonctionnaires ont été mainte-nant reconnus au niveau européen: le 23 octobre en effet, le Parlement européen a décerné le Prix Sakharov au Secrétaire général des Nations Unies, M. Kofi Annan et avec lui à tous les fonc-tionnaires. Ce prix à été dédié notamment aux fonctionnaires qui ont perdu la vie dans l'attaque du Bureau des Nations Unies à Bagdad le 19 août 2003, où périt notamment le Dr Nadia Younes, fonctionnaire de l'OMS,. Dans son discours, Mme Marlène Sequeira, secrétaire exécutive du Conseil de coordination du personnel du Bureau des Nations Unies à Genève, a résumé le senti-ment général du personnel des Nations Unies. Elle a dit «...la maison ONU est bâtie sur des prin-cipes que maintient debout chacun des membres du personnel. Nous sommes les piliers et les poutres maîtresses de notre maison. Lorsque l'un de nous meurt, victime de la folie des hommes, c'est le principe qu'il soutient qui s'effondre et c'est la maison ONU qui tremble sur ses fonda-tions... ».

Il faut rappeler que ce monument a été proposé par le Comité de rédaction du mensuel UN Special, dessiné et réalisé par des équipes du Bureau des Nations Unies à Genève. Chose tout-à-fait remarquable, il a suffi de moins de six mois pour tout réaliser. Laura Ciaffei

Photo UN Special



Retour sur ALMA ATA

La Conférence Internationale sur les Soins de Santé Primaires (SSP) patronnée par l'OMS et l'UNICEF, s'est tenue en septembre 1978 à Alma-Ata (aujourd'hui Almaty), Kazakhstan (ex URSS). Cette Conférence a marqué un tournant décisif dans l'histoire de la Santé Publique dans le monde. Peu à peu, presque tous les gouvernements, professionnels de santé, ONGs et populations du monde entier en adoptèrent les concepts. Les SSP devaient être un ensemble de principes et de moyens pour atteindre l'objectif, certes ambitieux, de la Santé Pour Tous (SPT) en l'an 2000, afin de permettre à tous les peuples de mener des existences socialement et économiquement productives.

Nombre de nos retraités conservent un souvenir ému d'Alma-Ata et des SSP où ils allaient trouver un nouvel idéal, une motivation nouvelle à leur carrière internationale. Mais progressivement les SSP et la SPT ont été dépassés par les événements et perturbés par des aménagements tels que l'émergence du VIH et du SIDA, les SSP sélectifs, la macro-économie, etc. L'objectif de la SPT en l'an 2000 n'a pas été atteint, et les SSP ont été relégués au second plan, souffrant d'un relatif oubli à Genève en 1998, 20 ans après Alma-Ata! Le Dr Lee, nouveau DG, a décidé de revenir sur les SSP et Alma-Ata, réussissant ainsi à rassembler pour la première fois sur ce concept ancien les trois DGs qui l'ont précédé… La réunion des représentants de l'OMS en novembre 2003 a donné lieu à une cérémonie qui a réactivé des sou-venirs et une cer-taine fierté parmi de nombreux membres du personnel de l'OMS. La cérémonie a débuté par la projection d'une brève vidéo de souvenirs de quatre participants à la Conférence d'Alma-Ata de 1978 et s'est poursuivie par des allocutions des quatre DGs ● Le Dr Brundtland souligna que la SPT restait un concept reliant les différents niveaux de l'OMS ● Le Dr Nakajima rappela d’abord qu'au cours de ses voyages dans les îles du Pacifique, le plus

gros poisson qu’il eût jamais pris fut...le Dr Lee, qui depuis ne cessa de croître en importance! ● Le Dr Mahler détailla ensuite les principes qui sous-tendaient les SSP et estima que les com-

mentaires désabusés sur la mémoire et l’oubli pouvaient être résolus par le rappel et les retours sur ce qu’a représenté et peut encore représenter Alma-Ata.

Un plaidoyer fut fait pour relancer les principes des SSP adaptés au monde d'aujourd'hui... * Le Comité de rédaction serait heureux de publier tout souvenir personnel sur la Conférence d'Alma-Ata. Dev Ray

---------------------------------------------------- En marge d'Alma-Ata: Ce que n'attendait pas l'OMS… Philip Morris à Alma Ata

Il semble que Philip Morris célèbre à sa façon le 25e anniversaire de la déclaration d'Alma Ata par l'OMS sur la Santé pour tous. Par une étrange coïncidence, Philip Morris construit précisément à Alma Ata une énorme fabrique de cigarettes. Cette fabrique de tabac de 14 millions de dollars traitera jusqu'à 7.5 tonnes de tabac par jour, soit presque 10.000 tonnes pour les prochains six mois. La plus grande part du tabac traité sera vendu sur place. Reste à savoir si cela se situe dans le cadre de la "Santé pour tous"! Publicité anti-tabac

"Mesdames, voulez-vous arrêter de fumer? A une exposition de sous-vêtements de Tokyo, un fabri-cant de sous-vêtements féminins mondialement connu a présenté un soutien-gorge "anti-tabac". Les bon-nets sont équipés de capsules diffusant un parfum de lavande ou de jasmin qui, selon les spécialistes, sup-prime l'envie de fumer. Roberto Masironi

De gauche à droite: Drs Bruntland, Mahler, Nakajima, Lee.



Santé ALERTE à la GRIPPE !

Grâce au réseau FluNet - coordonné par l'OMS - les migrations des différentes souches du virus grippal dans le monde sont connues en temps réel.

La souche A-H3N2, qui a sévi en Austra-lie durant l'été 2003, serait plus redoutable que la souche B qui a dominé en Europe de l'Ouest l'hiver dernier: elle pourrait entraîner une épidémie assez forte en 2003 - 2004 ...

La virulence de cette épidémie pourrait cependant être freinée par un autre facteur assez inattendu: le phénomène El Niño de déplacement des masses d'eau chaude dans les océans- phénomène annoncé par les cli-

matologues pour cet hiver, quoique d'intensité faible.

Les effets d'El Niño seraient déjà prou-vés sur les épidémies de paludisme et de dengue, mais pas encore sur celles de la grippe. Certains chercheurs le pensent néanmoins, alors que le phénomène inverse de refroidissement, baptisé La Niña pourrait, lui, renforcer une épidémie.

Dans quelle mesure peut-on se fier aux modèles statistiques expérimentaux ? L'avenir le dira, mais en attendant, les personnes âgées que nous sommes devenus devraient envisager sérieusement ...

… de se faire vacciner contre la grippe !!! Dr Daniel Flahault ----------------------------------------------

Quelques conseils (généraux) simples, mais utiles pour rester en formeAlcool: des bienfaits suggérés, non démontrés. La réduction du risque de maladie cardio-vasculaire par la consommation d’alcool ou de vin est actuellement admise assez largement * Pain, céréales et féculents, des idées reçues. Le pain, les céréales et les féculents ne font pas grossir: ces aliments, riches en amidon et en fibres (notamment dans leur forme complète), sont sour-ces d’énergie durable : grâce à eux, l’état de satié-té est maintenu plus longtemps et l’envie de gri-gnoter entre les repas diminue d’autant. Manger à chaque repas du pain, des pâtes, du riz ou des pommes de terre ne fait donc pas grossir, à condi-tion que la préparation culinaire contienne peu de graisse. Le sel, une question d’habitude Le sel donne du goût aux aliments mais, en réduisant progressive-ment ses quantités, il est possible d’accoutumer son sens gustatif. Le premier objectif est de perdre

l’habitude de resaler avant de goûter. Il faut ensuite diminuer l’ajout de sel dans les eaux de cuisson, éviter les produits apéritifs salés, et remplacer le sel par des épices et des aromates. Activité physique Même modérée, l’activité physique est utile. Il n’est donc pas nécessaire de s’inscrire dans un club de gymnastique ou d’aller courir sur un stade: une demi-heure de marche intégrée dans la vie quoti-dienne est suffisante. Aller faire ses courses à pied, descendre du métro ou du bus une station avant ou après sa destination, garer sa voiture quelques centaines de mètres plus loin et finir le trajet à pied, prendre l’escalier plutôt que l’ascenseur, bricoler, jardiner et faire le ménage font partie des multiples occasions d’augmenter la dépense énergétique. (d'après la revue Recherche et Santé, juillet 2003)

*les études sont contradictoires; si au début on parlait essentiellement de vin, les pays consommateurs de bière revendi-quent le même effet pour la bière; or, les pays nordiques, gros consommateurs de bière, présentent plus d'accidents cardio-vasculaires que ceux du Sud; on n'a pas non plus fait d'études comparatives avec les pays où la consommation d'alcool est interdite: soyons donc prudents et disons que l'équivalent de deux verres de vin par jour est probablement bénéfique.

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Deux verres de Bourgogne, svp !!! Un chercheur de la Harvard Medical School, David Sinclair, a apparemment identifié une substance, le reserveratrol, qui active des enzymes connues pour augmenter la durée de vie de la levure de bière. Le vin rouge contient du reserveratrol – particulière-ment dans les régions tempérées froides, comme la Bourgogne. Les scientifiques soupçonnent depuis longtemps l'existence dans le vin d'une substance qui combattrait les effets néfastes du régime fran-çais, riche en graisses animales; on pensait jusqu'ici qu'une consommation calorique

de 30 à 40% inférieure aux besoins permettrait d'ob-tenir la durée de vie la plus longue – au moins chez la souris. On espère pouvoir éviter une mesure aus-si drastique. Il faut noter cependant que c'est la le-vure contenant la plus faible concentration de reser-veratrol qui possède la durée de vie la plus longue– ce qui donne à penser qu'il ne faut pas abuser des bonnes choses. La deuxième réserve est la difficulté d'appliquer à la souris, et a fortiori à l'être humain, les expériences réalisées sur la levure. Cela étant, pourquoi ne pas essayer ce "traitement", même sans preuve? (D'après International Herald Tribune, 29 –08- 2003)



DISTINCTIONS Le Dr Dhiman BARUA reçoit un prix pour l'œuvre d'une vie

Le Dr Barua, retraité de l'OMS, a reçu le prix

ASCODD de la Conférence Asiatique sur les Ma-ladies Diarrhéiques et la Nutrition, domaine auquel il consacra sa vie professionnelle. C'est un honneur qui lui est rendu personnellement, ainsi qu'à l'OMS.

Le prix sera remis lors de la Conférence qui se tiendra en décembre 2003 à Dacca, Bangladesh. L'ASCODD, dont le secrétariat est abrité par le Cen-tre International de Recherche sur les Maladies

Diarrhéiques, a ainsi reconnu la contribution du Dr Barua à la promotion et à l'utilisation généralisée des Traitements de Réhydratation Orale (ORT) qui s'est révélé très efficace et beaucoup moins coûteux que la voie intraveineuse, en réduisant la mortalité infantile de près de 5 millions à environ 2 millions. Ceci a conduit en outre à la création du programme spécial de Lutte contre les Maladies Diarrhéiques (CDD) en 1978.

Toutes nos félicitations Dev Ray

-------------------------------------------- Le prix mondial de l'assainissement décerné à l'OMS

"Sulabh International Social Service" a décerné à l’OMS, le 22 février 2003, le "prix mondial de l’assainissement" Cette ONG a été créée il y a 30 ans par le Dr B. Pathak, avec comme objectif final de mettre un terme à la pratique d'enlèvement des excréta par les « intouchables ». (cf. NT 48). Cette récompense a été attribuée à l’OMS en reconnaissance de son travail depuis de nombreu-ses années dans le domaine de l’assainissement (voir en particulier OMS, Série de Monographies, N° 39: "Evacuation des excréta dans les zones rurales et les petites agglomérations" par Joe Lanoix et E. Wagner, alors consultant de l’OMS). Le prix - une médaille d'or et un chèque de US$50.000- , a été remis à la Nouvelle Delhi par le Vice Premier Ministre de l’Inde au Directeur régional de SEARO qui représentait l'OMS. Un trait marquant de la cérémonie a été la présence de Mme Sophie Lanoix, veuve de notre ancien collègue Joe Lanoix qui a travaillé avec Edmund Wagner dans la Division de l’Hygiène du milieu à l’OMS. Ils ont tous deux reçu une médaille en or de la part de l’organisation Sulabh. Le Directeur régional a remercié Sulabh pour cette récompense et a remis une lettre d’appréciation à M. Wagner et à Mme Lanoix. Cérémonie émouvante, au cours de laquelle des applaudissements nourris sont venus saluer le grand succès de cette contribution de l’OMS dans le domaine sanitaire. Dr B. Dieterich

Soins de Longue Durée : Maintenant, ça urge ! Plusieurs de nos membres sont désormais en situation douloureuse : du fait d'être au taux de rem-boursement des frais médicaux et infirmiers à 20%, ils ne peuvent plus payer. L'EMS dans lequel ils se trouvent n'envisage pas, pour le moment, de les mettre à la rue; mais la note s'alourdit de jour en jour. Et l'établissement dans lequel ils se trouvent a décidé, désormais, de refuser l'admission des retraités des Organisations Internationales . A la suite de cette décision, des représentants de l'AOMS, de l'AAFI-AFICS, du Comité du Personnel de l'OMS ont rencontré la direction de l'établissement.Mais rien n'est réglé. Quelle image cela donne-t-il des "Internationaux" vis-à-vis des Genevois ! Il faut que cet état de choses trouve une solution immédiate. On ne saurait attendre fin 2004, voire 2005. Le Comité de l'Association des Anciens de l'OMS

A droite: M. Wagner, Mme Lanoix



Un peu d'humour… Avons-nous tous les droits ?

Au cours d'une interview avec le journaliste Luc Brunet, le professeur Albert Jacquard, généticien des populations, philosophe, a déclaré (entre autres): "On néglige trop ce que les vieux peuvent apporter, en termes d'échanges. Et c'est une erreur fondamentale, pour une société, de se priver de cette vraie richesse. J'ai tra-vaillé en Afrique, au Sénégal et au Mali. Ce qui m'a marqué là-bas, c'est la place qui est réservée aux vieux : ils ont tous les droits ! Si l'un d'eux passe devant une case à

l'heure du repas et fait remarquer que çà sent bon, on lui donne une assiette. Tout naturellement, il est chez lui partout. Parce qu'avec l'âge, on devient à la fois celui qui est réputé sage et celui qui peut tout se permettre. Exactement l'inverse de ce qui se passe ici"

.

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La Bourse et la Banque

Elle alla crier famine Chez la Banque, sa voisine, La priant de lui prêter Quelque argent pour tripoter Jusqu'à la hausse nouvelle. Je vous paierai, lui dit-elle, Avec votre capital Un intérêt sans égal. La Banque n'est pas prêteuse, C'est là son moindre défaut. Que faisiez-vous aux cours hauts ? Dit-elle à cette emprunteuse,

Toujours sans un sou vaillant.

J'achetais ne vous en déplaise Vous achetiez ? j'en suis bien aise.

Eh bien, vendez maintenant! (d'après La Cigale et la Fourmi, de Jean de la Fontaine)

La Bourse ayant monté Tout l'été

Se trouva fort dépourvue Quand la baisse fut venue. Adieu, primes, actions, Bonnes obligations !



Activités sociales et culturelles

SIGNAC : La sortie AOMS du 30 octobre 2003 à la Fondation Pierre Gianadda à Martigny

----------------------------------------------- C’est avec une certaine inquiétude que je me suis rendu ce jeudi 30 octobre au rendez-vous

fixé au Restaurant des « Trois Couronnes » au Bourg de Martigny, pour la nouvelle sortie culturelle. Inquiétude vite envolée quand nous nous sommes retrouvés à quinze, puis à dix-sept autour

des tables. Menu du jour très agréable; fort bons vins blanc et rouge du Valais; plaisante compagnie. Il m’a fallu excuser M. Léonard Gianadda qui m’avait téléphoné deux jours plus tôt: une invitation non prévue à laquelle il ne pouvait échapper, à la Phillips Collection, l’obligeait à se rendre ce même 30 octobre à Washington et ce d’autant plus que les œuvres de cette collection seront prêtées l’an pro-chain à la Fondation et feront l’objet de l’exposition de l’été 2004. Il allait se trouver dans l’avion au lieu de nous accueillir à la Fondation.

Photo Geneviève Martinod

Nous nous sommes ensuite rendus à l’exposition « Signac ». Madame Martha Di Giacomi,

historienne d’art attachée à la Fondation, nous a promenés à travers les œuvres les plus marquan-tes de Paul Signac, en les commentant de façon particulièrement attrayante – nous étions pendus à ses lèvres – les replaçant dans le cadre de leur époque, attirant l’attention sur tel ou tel détail qui rappelait les grands classiques ou bien frappant par son caractère novateur, ou bien encore par la fulgurance de la couleur qui transcende le procédé « pointilliste » que Signac avait adopté. Nous nous sommes alors séparés ; certains faisant à nouveau le tour des merveilles présentées à l’exposition Signac, ou bien flânant parmi les sculptures en plein air dans les jardins, ou encore revi-sitant Leonardo da Vinci, ou enfin au Musée de l’automobile. Les participants nous ont fait part de leur satisfaction; beaucoup souhaitent que l’expérience soit re-nouvelée, si possible en autocar commun. Samy Kossovsky



Une nouvelle CROISIÈRE de l'AOMS

en 2004 – 2005 ? Fort de son expérience positive avec ses croisières de l'an 2000 en Méditerranée orientale et en

2003 en Mer Baltique, qui ont toutes deux, semble-t-il, laissé d'excellents souvenirs à ceux qui ont eu la chance d'y participer, le Comité de l'AOMS envisage d'organiser une troisième croisière pour ses membres et leurs familles en 2004 ou 2005.

Des négociations ont débuté avec plusieurs Compagnies à la recherche de conditions avanta-geuses et vous serez tenus au courant de la solution retenue, dès que possible.

D'ores et déjà, il apparaît que ces croisières sont des moments privilégiés de détente et de repos,

de rencontres sympathiques avec d'anciens collègues et leurs familles venus du monde entier, de visites intéressantes de sites culturels. Ceci dans un cadre relaxant assez luxueux et pour un prix de groupe que nous négocierons aux meilleures conditions.

Nous vous donnerons bientôt plus de précisions .

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Courrier des lecteurs "J'ai été enchanté du nouveau style de ce journal. Il était très intéressant et substantiel. J'ai été aussi très heureux d'en apprendre plus sur les politiques actuelles de l'OMS et de sa direction. Félicita-tions! Meilleures salutations",

Jim Donald. La Cala de Mijas, Malaga, Espagne Merci, M. Donald: vos commentaires sont très encourageants.. ... Les priorités du nouveau DG ainsi que l'information sur l'adoption de la Convention-cadre sur la lutte anti-tabac, de même que l'explication sur les Soins de longue durée constituent des nouvelles importantes. Les relations concernant le Groupe d'entraide, et la Croisière, avec photos, étaient inté-ressantes. Mais l'article sur la brochure des N.U. sur les ressources en eau n'ajoute rien de plus à ce qu'on peut lire dans la presse. Ce que nous attendons de notre journal, c'est une information plus proche de nos préoccupations de retraités. L'assemblée générale de 2002 ayant "souhaité que nous soyons plus impliqués dans les buts et projets de l'OMS", nous aurions préféré savoir comment des retraités ont pu être engagés comme consultants ou volontaires ? …et des "coquilles" comme Heritage (sic) ou "english-speakers", "october" (NDLR: il s'agit bien évi-demment du Musée de l'Hermitage). Meilleures salutations Jack Woodall, Rio de Janeiro, Brésil

Merci, M. Woodall. Vos remarques seront prises en considération. Ont collaboré à ce numéro: l'équipe de rédaction: David Cohen (Président du Comité, rédaction, traductions, mise en page); Laura Ciaffei, Yves Beigbeder, Daniel Flahault, Dev Ray, Rajindar Pal (articles, traductions) Rosemary Bell, Roger Fontana, Roberto Masironi, Michel Fèvre, John Fraser, Richard Harrison, Averil Foster, Samy Kossovsky, Alain Vessereau (articles, traductions, relecture). Tous nos remerciements aux Services de l'Impression et du Courrier de l'OMS.



Nécrologie

Le Dr Angèle Petros-Barvazian est décédée dans la nuit du 3 au.4 octobre 2003, des suites d'une longue maladie, qui l'a tenue à son domicile pendant plus de trois ans.

De nationalité iranienne, elle a fait ses études de médecine à Téhéran. Son diplôme en poche, elle part sur le terrain en province et devient rapidement chef de la Santé maternelle et infantile au Département de la Santé de Shiraz et directrice du Centre de Santé de cette région de son pays.

A l'étranger, elle se perfectionne à Londres où elle obtient un diplôme en santé de l'enfant ; par la suite, elle enseignera à l'Ecole de Santé publique de l'Université de Michigan (Ann Arbor, USA).

De retour dans son pays, elle retrouve de hautes responsabilités à Shiraz : professeur associé et directeur exécutif du Département de santé communautaire de la Faculté de médecine de cette ville.

C'est en 1967 qu'elle entre à l'OMS comme responsable de l'Unité de la santé de la mère et de l'enfant ; 5 ans plus tard, elle prend la direction de la Division de la santé de la famille, qu'elle conduira d'une main ex-perte jusqu'à sa retraite (1992), pendant 20 ans.

A ce poste, elle a mené une carrière internationale de tout premier plan, qui lui a valu des titres honorifi-ques en Suède et au Royaume-Uni. Elle a développé de nouveaux concepts et lancé des programmes nova-teurs en nutrition, en santé de la reproduction, en santé de la mère, du nourrisson, de l'enfant d'âge scolaire et de l'adolescent.

En tant que pédiatre orienté comme elle vers la santé publique, j'ai pu apprécier ses remarquable quali-tés intellectuelles et morales qui ont inspiré le plus grand respect à ses collaborateurs et à ses collègues de l'OMS, ainsi qu'à d'innombrables personnels de santé dans de très nombreux pays, où elle était une ambassa-drice de l'OMS écoutée et admirée.

Peu après sa retraite, qu'elle tenait à passer à Genève auprès de son frère, elle a malheureusement été atteinte dans sa santé à plusieurs reprises, d'où une grave intervention chirurgicale et plusieurs hospitalisations successives.

En tant qu'amis de longue date, ma femme et moi déplorons la disparition d'une femme exceptionnelle en autorité, en courage, en sensibilité, notamment musicale. Nous regrettons vivement qu'elle n'ait pas eu le temps de vivre une retraite heureuse, que sa légendaire ardeur au travail lui faisait mériter tout particulièrement. 30.10.03 Dr Olivier Jeanneret Professeur honoraire à l'Université de Genève

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Liste des décès depuis la dernière parution BANZOUSI Gabriel 22 04 2003 McDOW ELL Helen 31.07.2002 BECKINGHAM Ann 06 01 2003 MEHTA Kunti BIKOUTA André 06.03.2003 MEIJER Bert 04.10.2003 CAMPANELLA Erica E. 22.02.2003 MESSINEZY Demetrius A. 13 01 2003 CHARLESON Doris 25.11.2003 NAQI Mohammed 07 03 2003 CHICAL Roger 03 03 2003 OLSZYNA-MARZYS Jeanine 12 03 2003 DOUMTABE Ndokadjé L. 16.06.2003 PEABODY Jean A. 10 03 2003 EBBING Hans Christian 15.08.2003 PERRY Fanny Zipora 06 06 2003 GAILLARD Marcel 01.10 2003 PESEK J. 13 01 2003 GILLESPIE E.. 17.03.2003 RAEDER-ROITZSCH Elisabeth 30 04 2003 GONZALEZ Jorge Mario ROSSELOT Jorge V. 09 04 2003 KALETA J. 07 04 2003 SANTI LLAN A. 19 03 2003 KAYE Margherita D. 21.01.2003 SAVIC Dragutin 17 03 2003 KIGONDU John Giceha 06.05.2003 SELL Helmut 25.05.2003 LACROIX Marcel A. 07 04 2003 SMITH Horace A. 03 04 2003 MASSOUE Marcel 01 03 2003 YOUNES Nadia 19.08.2003 MATHIS Harry L. 22 02 2003

Données collectées par Rosemary Bell, auprès d'ami(e)s, par des messages, sur le Bulletin de l'AAFI/AFICS (qui opère de la même manière- nous n'avons pas accès à des sources directes pour des raisons de confidentialité).

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