supplément n°5 1907

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présence. . Les die PIaI- n,s: 1nes Le mes émolu- ments. L '. am/DeUIl': 1nes d1"oits d'a.u.teur. Un mes frais de b1.trea1.1. Un ellllployé: mes appoùdemenis. L ''OIU"nr I 8llli3e: 1nes petits bénéfices. Le V8Uet: 'mes ga.ges. Le , dJe café: 'mes po' u1"boi- res. Le · caOEitCiot: · ma gnelte. L "ai"'T,o'loe: une provision. .J. L ',ag 1 eTlJt idJe I cÙ1laa.1ge: un e couver- 'YY!es p'icaiUons. il a liste c'ivile de llDIS ht tirelire ·de nOls béhés" leH, 'Sly-nOfl1J'fmes ISlont S/U!hsti- a)U' PQm ' PiJ"Oipll "ie. NIÛIUI3 (CIOfillIPil'i8- no[}'8 qUJ€ J'iwrgent 81St ila1 c:a\l1lSle die toutes nOls ibmr1pi'!n.1IdJes, e,t no[uJ.S! lalVOiD.\S .honte de \plTlOlJlÛ'lJJC, er !SIOlll. ' nom. .Ji!. en est ·]nême qlulall1JéL noms vomirons expn'llner q'L1Je nJOIUIS' 11 'a!VD!l1S paIS. d!' Ulfl gèlll. t. J e d'os, j,e srtri:s. d\mns, la. .en dèche, je SlIllÎlSi dJ&- nlUle ëpe u}'Çt1.se, Joe n'lai IPlalS d' ache toi- res, Je SI1118 sec, i',airetouTné rnes JJoches, l:e s'est logé dans rn.a hO'flTS,e, , il )ne OElwut l!al ,qcüette, je ?'ll.]S! ,a, tond de caZe, Je SlulilSJ décavé, Je TI ·ail !plus de 1"onds, etc. . . ne IRIRIS diTle vingt on (ht: Un ttn napoléon 1., tn joeu- net-, vingt balles, ,etc. ' ,Pollllr ne IP,als dire cinq fTlall1C1S, on Une de de1'- ne1'e, 1.,tne plaque · etJc. lete . N pas' QUle' IVL' 8eribe 'a ou r p}llItôt modifié 'Cl 'ua1le fa- bum .. '1 '!Um. dies lSy11ony- 18,8 u(s.tUes Ide l "alI'lg'Emt; oC. 'est .]IUll q\111 a dit le prmnieI": Cent bonnes ll1il1e liv.r,es rue QUIe (ùe choses dians cet ' Rldn 'ecrtif! ••• Le loyal chrétien . Le chrlétien peng,e Cie qu'il dit, dit lCje qu'il lpens.e, fait ce QiU 'il <lit, En tT/ois voilà ' SIa: physio- nomie e,tsa fière devise. r. - H rpe'oee: ce qllù'il dit. - Il dit e·t l "8'Slt, par la. f.oi é- et pr{){[.o[}jde. il cll'oit et U Sialiit ee qn 'il ICtl":Orit; il le Slait, et pair lia sei/ellee Idle l' e.s1pr1!t qua. vient de la l'ié- flexi' O!D. l8!t die l'étmidJe, '8ft .piall'! [lJa S!0ÏJoo- ce du coefUJr, ' Qlui rvient de la prière et. ide la. vemuu. ToruJt flo/tte 'hui dlltIns , la brJUJmel illJClo·ru'3rust.ante des O i P-Ï- nio,Ths. Le .chrétien Q ' st UJJ1J con- vaincu. II. - lil d!iJt {'le- q:u'il peDise. - Il ICIhr:éüen et il l Ttéllffirms. Il ·a ] e CO' UI:va.g1e de I Slai eonvii otiooll. Il dit ce qu'il e:s.t ·êt ce q\u'il cha,qfUJe fO'ls qu'il jlUg18' utile et né'- ces· s,arurle. AIT milieu de l Inent .des voJ· o[l,ués ' , 'elll. .ce lSiècle, le lo- yal em 'Un <:SJl'1ac.tèr,e. III . - Il fa,it oe qlH 'il I dlit. - Il oor:éltien, et j[ le prouve pail " -s,a VIe. ]1 · est à la! ;par.ole dJo!llnée à Dieu, · aIU jÜlrur de 'SIOn ba,ptêrnc et de ' sa rpr, eun'ÎÈ'-rle. OOIl1JIDflluioll; ct pOUT mriellllX la; -de S'a! pro- IDei, '3IS18', il rre11I'Ielill!pe sü!UJvent slÜn CiOUJ- d'aIlJs, la priwe et les, Sialc.rements . Le loyal Glhréltie:n eSit un homm·e d'honnJelll/r. ••• 11- * UN MALIN RA'l" - Un (pIRy$8lIl ld'EttJm,. ge.n ['emM'<)juait Idepui,s jolOll"S' ql1lle l'Ull1e Ide ses V'alclb.l€5 ne 'OEOIIlll1ait !plus la qlUlalI1- titê Ide lruit O!l."it'inaiTe. .IIan.imall lPaJS mailiruc1e, on iPensa 3JVoÎI!.' aID1iaire à ,UlIl ImlIl"a)U- ' jdJelUJr e1J 'Ulne s'UlrVeill'lmce étIDoi-te, marus d!Ilru:ti- rre, fut établie. QlUleillle [le :fut prus Il 'a SIUll'(pil'1Ï:Sle du jplUy'Slall IOII.'Sq!U?um. i be\aIU ISlOirr il!. vat UII1 Ir'at IsP ;ajptpJ.·ocl!er de lI:a V1aJcfue, hIli Jg1I.imper [e 1l0000g ,de !a jifLmIbe et se SUJSlPeDidtt-e \SlU [pis \pOilU' ' boire avec ae ip'l"êcieux OEiqlUli<dle, \IJIUlÏlS IÙtlsplGl1l.' . attre enSiUlite en ISIOIin I de f ,aiTe ' dts{p!amattre tOlUJte tL'!aoe BOoel Supplément au 3-10 6 'de f "Scole" (1901) ,A prèS l'Ecole' L'Union de la J et le Cercle de perfectionnement des ouvriers à Heidelberg. « L'esprit die société y exerce peu ,de rpûuvoe-r », écrit lVIme de Staël, à ,proPos 'die l'Allemag;n!e. On flaàt dire pal'lfois à cette comte rpihooSle, en La oopal'lant dU! texte envirOlIDant dont elle s'écl ;airo, ms , IP1UI& étranges, MO- SleS. Oertains dle nos compatriotes en ,sont , encore à s-e figmrer - srur la foi d'une citation tr'Onquoo, - que nOlS vo1sI iTIJS oonJtinuent à vivre d'une vie indJiviooeUe et 0wsanière, que ,les Alle-mands ' SlOut totalement dé.pour- VUlS d'a,ptitudes , SJom'alles. 01\ rien n'es't plus oontl'laire à vérilté. La vérité, c'est que l 'Allemagne TOUJl'lnille d 'associatioIl'S' de ·toute- na- tUJre: B()lciétas d'écoliers, dI'éltudiant-s univer\Sitaire.s, d'mstituoours" dI' . an- ,sociétés ,<1"aoetisa.ns de tous 'Ordres, lSolCiétés oChortales, .lnu- g]üa.les, athlétiq.Ules, sociétés d:e bien- f.aOESlance, die rpi'()Iptllgande rpOllitique on lieligieuS'e ... , q.Uli ,p!OlU: rl'lait les nommer .toutes . T'Qurt .Allem, arnd qui s'e· re:spoote, c'est.-à-dire q.ui le ]I oca.l moyen- âgsUt.X. 1'on boi!t, , 1'0'Ill fum'e et l ''Ou chante arv ec l1.lill.e rp.arf.a1 ite e ( Ge1nütlichkeit) est Imemihne actif d'alu moins deux ou oo:roles; dans .certain nambre d',auItl"es, il luembre ;:rne-mbrle et , pia'J1anlt, ihône Idle tpa!sSJage. Boire une fois la sem, aine .mec :plus g'l'anQ nombre de g·ens ·poSiSiiblJe, c'est !Une d'aQon üon;lme une autre d!',aIffiT- !ses .sentiments dIe iSlobdlal rjJté , 810- ' TI n'est pas .dans notre plan de dis'- cuter aJuj'Ûlurx1!'Jmi ' les I3.V, Rntwg.es' et les inconvénients de ces· instfi.rtUJtiQD!S , :si r.épandtues. Noms voud'rt.Î.Qns sEmlle- ment {Listingller de la lllJalSS'e deurx assooiatioIlls que n'Ous mons V1ues naître, 'S'e dévelorpper rrupidiement et donner ides pwtiIC1.1lière- ment iniJér: 8'S' S1aIIlts iWl1X yeuoc ' des calteu:rs et dle ceux que rpréoocllq)ent les quoetjoIllS sOOÎJales. * Il iS ',agit die l 'U niQn oe 113; jeThlle-s- se (Ju,qendb'lJ..lnd) et dttl! Cerole de 'Perfootionnenlent des {)Il1vffÏers (Ar. beiterbildungsverein) de Heidel- berg'. La première s'ociété 'r.eço: t des jeu;nes gens q'Uittant l primai- re et looo c{)ns-erve jusqu'à loor 8Or- . ti:e de l alPtP r'8ntissage ; l' aJUltr-e est d'OUV1I"i€lrs à 181 veille de !}Ya!s's' er ISiOThS les dralpeaULX, ou 'libérés du servioe militaire · et DIOn enoor,e é- ta;blis 0O'1llme rpaltrons' oU! de falnille. « De l'école wu , régiment ll, COlnme on le voit, et mêm'8 jUIS'q:u'à il 'a famille nouvel1e. Les fondlaJteufis dU! J uq endbU'nd de Heid'elhefig deS · inlSlt.itu- 'tetu'ls et des' desJserv, ants oe p.a'l'101.s- ses. ·Cette uni()I!]J n '· oot !p.a8J .r , 8Jl'1e -en Allemagne et nous pon:wOllJSl qu'e-Ue donne bea:UlCÛlUiP , de foroo aux runs l et aux 'auroreS'. FllaPpoe des danJgers nomhreux qui mena.çaient 18'8' jeUlllles gens die 1acl,alSse .après leurr sortie .. de l'école, 'Ces €JdrUNlrt1eure oonooien- ciffillX , rtés'Ol r urent l oe'l olppûSler leur in- fluence , aux attractions de , ]a l'illie, du .café, delS' : alSooci'a;ttÎ:ooll'S Idle Ipuré . ré-- j dans 1esq:ul811!eSl on ne ,s,ait , qu:e 'b aü'le , f;rumer, chanter 'sans Au Verein fiuuesiJe est, ûIp- posé }e Verein biemJf:aÎsalnt. Leur oeuvre f.ut d'ruoord. 'Uill,e 'oeu- d'initi/a.tive lCünrf,jl ant€ et cour.u-

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Page 1: Supplément n°5 1907

présence. . Les ~oll~SJ8'in.ers rnrUinici:pa\U~ die PIaI­

n,s: 1nes ~/nde·m1'lités. Le foœrtJi,o!IlJllIa,~r(e: mes émolu-

ments. L '.am/DeUIl': 1nes d1"oits d'a.u.teur. Un ll1\a.~re: mes frais de b1.trea1.1. Un ellllployé: mes appoùdemenis. L ''OIU"nrI8llli3e: 1nes petits bénéfices. Le V8Uet: 'mes ga.ges. Le ,g~a.rç-Otll ,dJe café: 'mes po'u1"boi­

res. Le ·caŒitCiot: ·ma gnelte. L "ai"'T,o'lœ: une provision.

.J. L ',ag1eTlJt idJe IcÙ1laa.1ge: un e couver -1 , ~M·e.

~e ~oy:ou: 'YY!es p'icaiUons. ~n:flJll, deipu~s il a liste c'ivile de llDIS

I~mJA Ju.~qrll'à ht tirelire ·de nOls béhés" leH, 'Sly-nOfl1J'fmes ISlont ~Jla\rtoIUlt S/U!hsti­t11lf~S a)U' PQm 'PiJ"Oipll"ie. NIÛIUI3 (CIOfillIPil'i8-

no[}'8 qUJ€ J'iwrgent 81St ila1 c:a\l1lSle die toutes nOls ibmr1pi'!n.1IdJes, e,t no[uJ.S! lalVOiD.\S .honte de \plTlOlJlÛ'lJJC,er !SIOlll. 'nom.

.Ji!. en est ~I ·]nême qlulall1JéL noms vomirons expn'llner q'L1Je nJOIUIS' 11 'a!VD!l1S paIS. d!' Ulflgèlll. t.

J e mi~.nqUl~ d'os, j,e srtri:s. d\mns, la. pa1,~ne, ~,e IS~11lJS .en dèche, je SlIllÎlSi dJ&­nlUle ëpe u}'Çt1.se, Joe n'lai IPlalS d' ache toi­res, Je SI1118 ~ sec, i',airetouTné rnes JJoches, l:e rZ~able s'est logé dans rn.a hO'flTS,e, , il )ne Œlwut d~ l!al ,qcüette, je ?'ll.]S! ,a, tond de caZe, Je SlulilSJ décavé, Je TI ·ail !plus de 1"onds, etc. .

. PO!l~ur ne IRIRIS diTle vingt fl~ail1:CIS:, on (ht: Un lou~s, ttn napoléon 1.,tn jœu-net-, vingt balles, ,etc. '

,Pollllr ne IP,als dire cinq fTlall1C1S, on d~~: Une 1'O~tÛlCl1"de, ~lne 1'o~te de de1'­ne1'e, 1.,tne plaque ·etJc. lete . N 'OI~b.liOlllIS pas' QUle' IVL' 8eribe 'a lDNoe'IlJ~e, ou rp}llItôt modifié 'Cl 'ua1le fa­(~on bum .. ·aiÙ'Dol~t,e; '1 '!Um. dies lSy11ony­ml~Js 18,8 ,p'l~ u(s.tUes Ide l "alI'lg'Emt; oC. 'est .]IUll q\111 a dit le prmnieI":

Cent bonnes ll1il1e liv.r,es rue i1.~enrt:I8\S. QUIe (ùe choses dians cet 'Rldn'ecrtif!

•••

Le loyal chrétien .

Le ,1Io~3Jl chrlétien peng,e Cie qu'il dit, dit lCje qu'il lpens.e, fait ce QiU 'il <lit, En tT/ois tliait~, voilà 'SIa: physio­nomie e,tsa fière devise.

r. - H rpe'œe: ce qllù'il dit. - Il ~'e, dit ch~é1lÏ!en e·t ~'l l "8'Slt, par la. f.oi é­elain~e et pr{){[.o[}jde. il cll'oit et U Sialiit ee qn 'il ICtl":Orit; il le Slait, et pair lia sei/ellee Idle l' e.s1pr1!t qua. vient de la l'ié­flexi'O!D. l8!t die l'étmidJe, '8ft .piall'! [lJa S!0ÏJoo­ce du cœfUJr, 'Qlui rvient de la prière et. ide la. vemuu. ToruJt flo/tte a.u~jou.rd 'hui dlltIns ,la brJUJmel illJClo·ru'3rust.ante des OiP-Ï­nio,Ths. Le lo~:ail .chrétien Q'st UJJ1J con­vaincu.

II. - lil d!iJt {'le- q:u'il peDise. - Il e~t ICIhr:éüen et il l Ttéllffirms. Il ·a ] e CO'UI:va.g1e de ISlai eonviiotiooll. Il dit ce qu'il e:s.t ·êt ce q\u'il 'Pens(~, cha,qfUJe fO'ls qu'il jlUg18' l'o~caJsiün utile et né'­ces·s,arurle. AIT milieu de l ~a.ff,a;js·s.e · ­Inent .des voJ·o[l,ués', 'elll. .ce lSiècle, le lo­yal oCthr€lt~elll. em 'Un <:SJl'1ac.tèr,e.

III. - Il fa,it oe qlH 'il Idlit. - Il s~e d~t oor:éltien, et j[ le prouve pail" -s,a VIe. ]1 ·est fid~le à la! ;par.ole dJo!llnée à Dieu, ·aIU jÜlrur de 'SIOn ba,ptêrnc et de 'sa rpr,eun'ÎÈ'-rle. OOIl1JIDflluioll; ct pOUT

~',a:rder mriellllX la; lÜ1Y:~l!ltlté -de S'a! pro­IDei,'3IS18', il rre11I'Ielill!pe sü!UJvent slÜn CiOUJ­

ra~te d'aIlJs, la priwe et les, Sialc.rements . Le loyal Glhréltie:n eSit un homm·e d'honnJelll/r.

••• 11-

* UN MALIN RA'l" - Un (pIRy$8lIl ld'EttJm,. ge.n ['emM'<)juait Idepui,s qu~ques jolOll"S' ql1lle l'Ull1e Ide ses V'alclb.l€5 ne 'ŒOIIlll1ait !plus la qlUlalI1-titê Ide lruit O!l."it'inaiTe. .IIan.imall IIl~oétaIIlt lPaJS mailiruc1e, on iPensa 3JVoÎI!.' aID1iaire à ,UlIl ImlIl"a)U- '

jdJelUJr e1J 'Ulne s'UlrVeill'lmce étIDoi-te, marus d!Ilru:ti­rre, fut établie. QlUleillle [le :fut prus Il'a SIUll'(pil'1Ï:Sle

du jplUy'Slall IOII.'Sq!U?um. ibe\aIU ISlOirr il!. vat UII1 Ir'at IsP;ajptpJ.·ocl!er de lI:a V1aJcfue, hIli Jg1I.imper [e 1l0000g ,de !a jifLmIbe et se SUJSlPeDidtt-e \SlU [pis \pOilU'

'boire avec dlé'l;i~ ae ip'l"êcieux ŒiqlUli<dle, \IJIUlÏlS IÙtlsplGl1l.'.attre enSiUlite en <li~3:rut ISIOIin Ide f ,aiTe 'dts{p!amattre tOlUJte tL'!aœ ~ BOœl ~

. #

Supplément au 3-10 6 'de f "Scole" (1901)

,A prèS l'Ecole'

L'Union de la J e~l,nesse et le Cercle de perfectionnement des ouvriers

à Heidelberg. « L'esprit die société y exerce peu

,de rpûuvœ-r », écrit lVIme de Staël, à ,proPos 'die l'Allemag;n!e. On flaàt dire pal'lfois à cette comte rpihooSle, en La oopal'lant dU! texte envirOlIDant dont elle s'écl;airo, ms, IP1UI& étranges, MO­SleS. Oertains dle nos compatriotes en ,sont ,encore à s-e figmrer - srur la foi d'une citation tr'Onquoo, - que nOlS vo1sIiTIJS oonJtinuent à vivre d'une vie indJiviooeUe et 0wsanière, que ,les Alle-mands 'SlOut totalement dé.pour­VUlS d'a,ptitudes ,SJom'alles. 01\ rien n'es't plus oontl'laire à 1~ vérilté.

La vérité, c'est que l 'Allemagne TOUJl'lnille d 'associatioIl'S' de ·toute- na­tUJre: B()lciétas d'écoliers, dI'éltudiant-s univer\Sitaire.s, d'mstituoours" dI'.an­~iellJS militaü~es, ,sociétés ,<1"aœtisa.ns de tous 'Ordres, lSolCiétés oChortales, .lnu­g]üa.les, athlétiq.Ules, sociétés d:e bien­f.aŒSlance, die rpi'()Iptllgande rpOllitique on lieligieuS'e ... , q.Uli ,p!OlU:rl'lait les nommer .toutes ~ .

T'Qurt .Allem,arnd qui s'e· re:spoote, c'est.-à-dire q.ui 'a~ime le ]Ioca.l moyen­âgsUt.X. où 1 'on boi!t, ,1'0'Ill fum'e et l ''Ou chante arv ec l1.lill.e rp.arf.a1ite bonhÜ'ln~ e ( Ge1nütlichkeit) est Imemihne actif d'alu moins deux ou iJl~ois oo:roles; dans .certain nambre d',auItl"es, il e~t luembre honor,tll~re, ;:rne-mbrle 'P~!SISU et ,pia'J1anlt, ihône Idle tpa!sSJage. Boire une fois la sem,aine .mec ~'e :plus g'l'anQ nombre de g·ens ·poSiSiiblJe, c'est !Une d'aQon üon;lme une autre d!',aIffiT­'ln{3l~ !ses .sentiments dIe iSlobdlalrjJté ,810-~iale. '

TI n'est pas .dans notre plan de dis'­cuter aJuj'Ûlurx1!'Jmi 'les I3.V,Rntwg.es' et

les inconvénients de ces· instfi.rtUJtiQD!S ,:si r.épandtues. Noms voud'rt.Î.Qns sEmlle­ment {Listingller de la lllJalSS'e deurx assooiatioIlls que n'Ous mons V1ues naître, 'S'e dévelorpper rrupidiement et donner ides r~suù.iJats pwtiIC1.1lière­ment iniJér:8'S'S1aIIlts iWl1X yeuoc 'des édu~ calteu:rs et dle ceux que rpréoocllq)ent les quœtjoIllS sOOÎJales.

• • * Il iS ',agit die l 'U niQn œ 113; jeThlle-s-

se (Ju,qendb'lJ..lnd) et dttl! Cerole de 'Perfootionnenlent des {)Il1vffÏers (Ar. beiterbildungsverein) de Heidel­berg'. La première s'ociété 'r.eço: t des jeu;nes gens q'Uittant l '~le primai­re et looo c{)ns-erve jusqu'à loor 8Or- . ti:e de l '·alPtP r'8ntissage ; l' aJUltr-e est !Qom~)lÜisée d'OUV1I"i€lrs à 181 veille de !}Ya!s's'er ISiOThS les dralpeaULX, ou 'libérés du servioe militaire ·et DIOn enoor,e é­ta;blis 0O'1llme rpaltrons' oU! ch~i1,s de falnille. « De l'école wu ,régiment ll, COlnme on le voit, et mêm'8 jUIS'q:u'à il'a famille nouvel1e.

Les fondlaJteufis dU! J uq endbU'nd de Heid'elhefig fUil~ent deS · inlSlt.itu­'tetu'ls et des' desJserv,ants œ p.a'l'101.s­ses. ·Cette uni()I!]J n '·oot !p.a8J .r,8Jl'1e -en Allemagne et nous pon:wOllJSl ~UIrer qu'e-Ue donne bea:UlCÛlUiP ,de foroo aux runs let aux 'auroreS'.

FllaPpœ des danJgers nomhreux qui mena.çaient 18'8' jeUlllles gens die 1acl,alSse .po.pill'l~.iro .après leurr sortie .. de l'école, 'Ces €JdrUNlrt1eure oonooien­ciffillX ,rtés'Olrurent lœ'lolppûSler leur in­fluence ,aux attractions de ,]a l'illie, du .café, delS' :alSooci'a;ttÎ:ooll'S Idle Ipuré .ré-­j 0'l1~\S!s:aD10e, dans 1esq:ul811!eSl on ne ,s,ait ,qu:e 'b aü'le , f;rumer, chanter 'sans meSU1~e. Au Verein fiuuesiJe est, ûIp­posé }e Verein biemJf:aÎsalnt.

Leur œuvre f.ut d'ruoord. 'Uill,e 'œu­VI~ d'initi/a.tive lCünrf,jlant€ et cour.u-

Page 2: Supplément n°5 1907

g~US:e.Sans- aJooune arvaooe ,dle f,ondls, ils;. rotrerent un ]ooail., f~renit iunpn­mer URe eirouJ.aire dlalllS 1a;quleUe ils eXiposèl'ent ~1UiX fiamilles Le buJt rpour­suivi. Lœ pal"el1.ltJs co,m!p,ri'~ent 0t ré­pondireDJt à l 'ap,pe1; 1P1lUs de 100 jeu­nes ,~alrçOll1.s die 12 là 16 :aillS fooqu,en­tent laJuj-ourdJ'lhui ,le Ju.qen.dbund. Oe r '8f.pildle SIl.lJOOès s ',eXipli'que en fpia:rtie 'Par Ilia: natuŒ1e des ·re1atiOlnsJ q,rui per­s_nt, .8IPros La. sorttie de l'école, en­tre 1~ .élèves et .Je rmaJwe.

'Même len vine, l'instituteur ne :perd 'PalS' de V:U/8' 'sles alllCieUSI écàli.ers. CeThX-lCi, die 18'Ulr côté, lui témoignent ibeanroouip de eomjJance et de r'eSlpiec.t, ils le oomskllèrent comme un ami sûr et un hon oonselÏJlller. ,Oooi ,S1emb1e tout narturJ'lel et l'on :poolflfiailt croirle inu­!Île d"en fuire ,1a: 'remwrqrue; malÎS es't-'on 'bien Isftr que 100 ehoses' 'se ,pas­sent ainsi ,chez nlO'1lS, 'e1; iSUf1tOTht en ville 1 A qu.oi 00181 tÏ'ent-il1 La discus­sion de cette questJion ne Tlentre .pars dans notre !Oadre; noUISI constatons simtplement la. diifférence.

N,oo.s larvoIlls tJorus 'entenJdu rpay.}'e r die oes tÏ.nstitu;tiOtIllS qui ne 81e !prroipo­oontrien m-oins 'q'11Ie de sauver l,a j~UtneSlSe, si menacée, de nos j:ourlS; ooœ &omm'es' tous convtaincus die }eur utilité s'Ulpérieul'Ie 'et nOUlSI ,aiVO<IlJS a;p­'plandi' de tout !Cœur ·alux 'paroles élo­queniJes Ides hommes de bonne vo,lorrl­té qui" préeomsaient ,]elllJr 'Orlg;aTIÔsa,.. tio-n dans' nOltre ipruyg. Mais oombien <fu fois }es aViOnSl-nOUS l'Iencont.rées en !plein et 'frulctweux ,ex,erJCi:c:8'~ ;Ohez noulS, lru théol'1ie est 1JOllJjÜWflS gïéné­ireUJS,e ' let . brillante; .1'eIS' dilf.fi'cultés oommencent . avec lia ;pralfrque. Est­elle dl()~ v'l'1a.iment SJi d1fficile ~ Qu' on jrt.lrg.8 paT nos dlffilX e~emp]Jes.

• * * Ils SlOnt donc ,8;ujoUJrœ 'hui, à H,ei-

drelberg, une centaine {l/'Jaldo1eslCent,s qui se Téuni'ssenIt d'eux fois. ;la S18-maJÏne, le !Soir, pCYUll' palBiSler en:s·em­ble quelq,ues heuœes rous la d~.l~ec-

tiDn de lenTS ,anciens maîtres'. On ne . !pouv,a:Ïlt s'OBig'er à muù.tipEelT 'Jdtava1Ilr-talg',e ces r~uni011.S. .

Il s' a\git m.aillJS d 'laJiHeUirls de SlO'U­mettre les j,eut1le.s gens à une 8urveil­lanCle de ,toutes ,}es heur.es de loi,siT, que dIe leUJr dlo,nuer certalines halbitu­des d'ol'1dre ~ dle vie r:ég;u;li~l~e, ùn c1eœ1,ain ,eJ8lpra.1t dJe müI'lwlité fiait aiV,alIlt touJt du 8lentilnent die la dlilgniifJé indi­vidlruelle ,et de la S!OlidJ8Jri~é Idlallls le devoir joU!rnalièrement alOOOllIllPli.

Leg f'Ûlndaltemfis iumeIlltasBiez habi­l,es porur dOIiller à .} ':adrrrNJS!Sion a'lI

. cercle 1e oa'riacftèrtel d'ume 'distinction, Idiisrtin0ti'0n, il ·e8It vtt'1ai., 'à lia portée dJe tous lC'eux dcmlt la lCJoIlJdu~te et ra momli'té ne ·18JÏsSlaLenlt j'U!squ ',a:10'1'5 r~en à désirer.

QU/elq ue's 'exlol U/sioll1JS', il la IS'Ulite de f-arutt€:s dIe 00ndwite ,en dreihors des heurœ de 'réunion, ISlelwirent heu;reu­Sieinent d;"eX:81np1e, ~ontri.huèr,ent à dOIlinJar ûo'nfiaUCi8' a.UlX f,anülles', à IpI'Iévenir les lég'èrieJtés rpossibles des alutres' !memhr:es . .ce qrui n "empê0haJit, 'PaiS le 'Comlité ,d "Ulooepite r Qertain . joull'" Is'Ur 181 're00mmwndJaltion dl 'une 'l:H~~n;ne ,sérielus'e, un harrll'b:n répu­té m,aJUrv,ai'8 SInd ,et. , dont IOn €Slpérran.t la. 100'llIve.rSiion.

Car Ion ne :S 'initiimle IP~ en ywin inSltitrutj/on de lpirtév.oy.anee €Jt die sa u­vetfrg'e, 1er!; illserait trloip fa.cÏlte :et. -trolp inutile de n '0 llV)rÏJr 1es rportoo qu'à CffilX die qui non n ',a Ipas d'erreurs à el':aindI'le. S.oiit dlilt en pWSlS'ant, nOill:l SOlTIll1eS rbOUIS ·en ,laI miatièl~e un 'Peu exc1usifs, ; parenrbs et mallitre.s ,font vol'Ûutier:s une sélection d,,8!SJ bOIllS' et des lualUrvaJÎs'. N'lest-il vmhllnent. paiS .peœlnisl d'e1S;péreT, IS'ÛUiSi 'Une dâ.'r'ection pruillentJe, s '·eIlltenéL, les' bOlliS ,ef,fets de l'eXlemp[e rdie!S' premiers S'Thr les J8.ooOlIlids' ~ ,N,O'US! ,cira'ÎgnoIllsl l "actii()n cont.r.arure et nOllls a/banŒonnons oeux q:ui tOlnbent; 'c'eSJt UiIle f'Ûll'IDe dan­,g\ei Deill3ie de l 'Ie/Siprit extClus-if en édu­c-rut1on. QUIe dJe.viendr<>ult ~Ieux que

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nffillS a.bandtOll1lni(}ln~ à leums rp.en­oha,n~, à l 'la,naviiS'ill.'e €t allli nlii,I~eUJ qui ]00 rperldlent r

On n'excJut dionc pas à loa légèpe du Ju,gen.dbund ,ert; les' tpoll'lbe.s s,'en OUV1~eIllt vo1ootieT!S 'arrux rr8:pecr:ttlaillits sincères. -

• }\: * L8\S lSérunc8!& ,bi - h'ebdlomadaires

S'Ont ·rendues aUiS!Si intére>s818.ll1.es· et ,aussi fruc1nLeulSes que 'PO'SB ~ble. Ce ne sont JJ8S' des oours d ",ad11l tes ; ceUlX-ci vivent en Allemagne de 18llN' vie .pflûlpre .cl la loi se ~ha,rg,e d'en OOSlU,rer l,a fréq'Ulentartion flégiUlièr.e. Ce ne !Slont IPas non 1P1UJS de vai­nes ,réuruions d'adole&Cents ba,yaa'dlS '1

jOlUJanlt ,ai11X peüts clUJbmlen. Il y ·a une d]&cirpline, ooanme :paor­

tout en Allemagne. Sans dOOJte ·a,Ui­JCllln de nos l,etCtoor.s n'ira songèr à la 'schlag1lre traditionnelle. C "est la 'Œœ­cipline 'V'olontair~ de jeunes gens qui ' l:Bont oorieusement 1es moindrres c:ho­lSes et q.ui ne s',alVisent même ;PaiS' d'ê-

. tre ,espiègles; rien ne oontr.as,te plulS avoo llOO Ipl'lOpres mœul~sl Slcolaires que lia gr,avité préooce, 1:a <conviction visible lav,e1C laquelle les j'ewnoo Al­lemands se liv,reIlJt à leU/rs ,exercioes de sœ.iété.

·Cette ,colllSidér:a!tion noUis donne à ,réflé0hir 'Ghraque fois que nO!UJS ·Sron­geoIliS à préoonjls:er chez nOltLs les mê­m,es ~hQtseS' qUre nous admirons, à l' é­t1nanger. N ':8Jur10ns·-noulS pas les ap­titudes néc€lSlsai·res ~ M,ais n' alloIlS pas désesipérer; les oooses po'ur­raient iprendne chez' no11.Sr iU!Il IÛIl1'tre 'oanactèr.e 'Sla/DIS que nons y rpeTld~.ons 'poUir cela les :UJvantages de l'imstitu'­tion. . On né boit :pas, on ne ·rD1Nr.Jte ;paIS au

Verein; si l ''On 'CrOY'8it Ique ,csl,a 'va de Isüi, étant do'rmé l'âge des mem­bres ·a;(!üfs, · .on /S'e tromperait étran­gement. 'C'est rmêmle, en Allemla/gne, l'un dl€!S ,av:ant8!gesr ,des ,rêUrnrions dont

noUis par·lons .; c.a.r UÛlS VŒi&illg ont bsanrcourp de .peine à rester Urne he-ùl­r.e ensem'bl,e ,aa1'Près d'Urne ta:ble sè­che (bei t'rockenem Tische),. let·il est hnportant de ,réJawr de bonne heure ,contre ,cette ooif h&rédita.ire.

,Comment s'Oi6CfU[pent les enfiants? Ils ont d'a;bord le pl~jsiT' dia se trou­ver ·ensemble, en Q()irrpS, d'êtl'1e mem­bres ·a'Cti.fs de qUlelqfUJe Cihœe, d "B.!v\(ür fUIIl J.ooa!l, ,Uill d.r,ape:amr, qu~l.que ,mo­deste insigne. ,L'eaprit d'l3J8Isoo1aJtion est dans le :sang allem,and; les 000-.liera de huit lans forment par maniè­re de jeru des vereine; rien de mieux que de donner un .aJiment il. oette passion :na.tioN!ale et de l:a ·rendr.e s:ar gement inoffensive. Lés j.e1ll!1le(g,· hô­t~s du .iu,qendbund :a!ppr,ennent eil­suite à d:&0uter quelqlUJoo ,petits inrté­TêtJs ; ihs' ont leuroajs'se - ,O\h bien lé­gèl"le! - ialim'èntée :d'aiPPIÜ~nts si mi­nimes 'que noUJs il>es tl'loiUVer10l1S' ridi­cules (nos jeQlŒ).es v.oiJ&ins, etl:X, uo riellIt :pa'8 s,i f~c~ le1nent des' GhOS:8S sé-'rrenses) . . .

• Pruis les !II1emhr,es ipa'Î.'ent rl;n~a:ve­

ment de leur rperslo-rrne. Un s'oir, ils, f.ont une lecbUrre aussi :1.ittéI"laire et m8:truiCJtirve q·ue' pÜ8lsible lSIaIliS dépas­ser la po;rbée ,dfu j eUllJe ,a,udirtoire. Une '8Iutre fois 'C'est lUne caiUlSler~ie :p.répa­rée comme une leçon ( v.ortrag ) , m,ans déhRrr8Jssée àdle.ssl8in de tout l "aJppa.reil Id~,druc'tiqUleqll1i :poorra:j..t rebuter les l€'8prits des la.dolool0ents fat.ig'ill€s déjà dtulOOig rtI'lalVlarÏ1 journa-HM. .

J'ai vou1u oonnaître le SlUJjcl . d:e que1que'8 UlIleB· Idle 088 oo'l1iseries, v;oir l',effet qu'elles prl()d1l'.i.:sa=ent ,SIU:r ce· vublic .Isrpécial; je n'lai rpn:b que l{)uer Je choix ,éminemm'ent iplmiiqil1e die lia m.aMère, l ',es,prit 'r:éellement .impur­laire dans lequel elle ·étwI.t mjjgre en œuvre et v.ulgl8Jl'Îslée.

Je cite Wl1i haœrrd:' Du rôle des vers de telire en ,a:griœJri:JuJre et dans

Page 3: Supplément n°5 1907

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la ;propa:g,ation des germes morbi­des' - De l 'hygiène de l 'haibitation ; - De 1131 COOlstruction ,00 squelette 'humain· - Sur la, ha.baiUe de Gr;ave­lotte. A ~e pro.pos il v,a S'a.ns dire q-U'e l'on toUJChe :parfois la note ;paItrioti­que dams le ,iu,qenbund; mais ~ \Poor. œla 1J()lnber dans l~ chaiu{VlnlJ~ ma ' ,

Me s'eTla-t-il rpeT1llis de ,renÙ1Jrquer que certams orgranirsa.teuJl'!S de confé­',rences porpulLaû..l'es dont on doit d' ail­'leurs, reoonnaîtfi~ ,et louer le géné­reux zèle, -trans.forment, inoonsciem­ment rpenlJt-être, 1,00Jr -chai're passagè­re len 'une tribune ,de violeooe ,et d'er­reur' - Il f,8JUJt rprendre gian.·de, quand IOn vewt f,arre l'érllUJOOt1on du :peuple, de SIe laisser raller à flatte-r ses instin~ et ses poojUigés tenoo~. Oette rpente est étonnamnlent glIs­sante.

• * • Poulr, amener les enf,antS' à rpren­

dre une iPalrt ,acll.ve ,aux ,exeroices du Verein, on organiBe de petites ré­jouissanoes da'ThS lesquel~e.s ~. "p,a­raissent, comme acteurs Impr'()Vwes, devant leurs amis et 100 m'embr'es- de l-eurlS ,famines.

Rarement j'ai vu mettre ,aUJtant ' d'entvain dans la prépar,ation €t la célébration de ces /petites soiréoo. Ces Inanifestations POlpulair:es me panais­sent de beauooup 8tiJpérieUJl~es 'et pré­férnlbles à oe.rtalÎn~ réunions, de gens plllB cultivés dont · rpersonne 0hez nous 'ne s'onge peut-être à ,rl.l"le. ,

Et puis, l-e pe1llpl-e Ie.st le ;peruple: nous arntres éducateurs serions in­exeœabl00 -de ne :pas île oomprendre

. ~t de le ·tourner BD. ridi'0Ulle quand il fait effort ponr -8 'él'ev,er, qru:and il s 'émeut boru}tem~nt en !présence. de l'art, même imïp3:1if.ait, 'qui suffit à lui donner un insbant ia viston de ] 'idéal. M,a: prouV1era.-t-on que -les- €;f­fets de cette vÎlsion :oout lUOm& bons

1

:m-orrulement, ,esth~tioUiement mêm€, ' qUJe ceux ·que p!o5l'llfir,aient ,sll'r ,une natll'r,e plus afflnee les chefs-d œu­VI~e d'un 'art sU'}Jérieur ~ Ici encore l ',eSls'entiel c'e.st l ~éveil; éveil des aS'­piratioos' meilleures, vision ineffaçal.. hIe d'un monde d'idées et de ~ti~ m,enta moins terre à terre.

• * * . Sommes-nous .loin du Jugend-

bund? Non ;PaJSI: je IpeDJSe m'êtr~ a­'vancé au cœur même de mon sUJet; j.e n 'ai ja~IDs ei bien ,appréci~ les, ef­fets heureux de laI nlodoote mshtu ... tioll que devant 1e spectacle de .ces fêtes naïves 1~unis&ant 'Pour lm illS­tant une centaine de fami.lles dans ,}tes mêmles pensées et dans les; mêm€B' iml)lres:sions. Et je v-ûruilais signaler -spécial'em,ent J'heureuse ,idée ~e con­vier '100 rpa:l~entSl ,aux exercICes de le'll!r,s lenfants, -de l,es y intéresser, de 100r en donner le :p1a.isir 'et le !profit. Mon Dieu 'oui, 'les enfants .de nos ou­vriens' en remontrent à . leurs -pa,.. re.nt&; c '€Ist ôa:ujourd'hui 'c1ans 1 '~'­drre, et j,a.m-aiS! l,eQo-ru n ',oot ,aooum].he, cr{ry;ons-le bien, ,avec plUlS' d€ IPI.~H61T -que celle:..là.

L'une des' att-ractions -des' soirées f,amilia1es (} 'lest l ''Ûrrohestre, dont toUlS' l€1s f}~oo'11tants' 'sont 100' ,m1emhres mêmes, du Verevn.

Ce ne :sont Ipas des a.riistes, mais ImlJr Uiuditoir,e n"en ,est :pais à laI v,a­leur d'un comma., €t 000 enf.ants tS '00-,cupent rutiJ:ema.nt. P ,UJÎ.s' ils chantent., ,et là je ne leur puis donnerr que des lou,an~es; l'on eonll'aH aSSIez 100 apti­tudes, mnsioales desAllemandsetleu,r IprédilecÛ'on pour les' beaux chants !populaires, ,qui vieTInlent éga;y~r Iles réunfÏons les ;plœ divoc,ses. ,

(l A:r:rête-toi sans 'PeUT où tu :en­-tJends résonner ,de joyeux refr.alns, l<~'B n1éeha,nts n'ont -po'int C1e ohan­S'OUS », dit,à ipeu ;près' quelq.ue couplet 18,1l.emand dont les term'e'& ne me re'­v ~elll1ent 'p.<YUrl1 l'instant que vagUle-

'87 i

ment en ,mémoire. ,cartelS, qùand ils chantent, .touS' Cies enf,ants sont meil­leuDs.

(A suivre.) .. -. .. La superstition en plein Paris

au XXme siècle~ Les superstitions de Paris. - His­

toitte de fétiches et. d' a'l1~ulettes. .-.:... Dn cochon au coq en passant ,par la lune.

On la vendu ,DOOeJ.TIIill/BInJt à 1 'hôtlel D.r1oJ\lk.>t JUr.rJJe cJO!1Jloo1JÎJorn hi:na/fll"l€: c'é­tJa~ent des ISlpéc.imllelThS oho~sillSl" - le't 'dont quelqlUleJS-U1ns 1a:fV/a~EIDt ruine ' V~'­leU\r irutriDJ&èq,we eoœid&r!alb\l'e - 008 inllJOfJI1IbralbLe~ :D&tlliCÙ1:~, laaniUlIeJttes, ,poœte-bonheun~ ~t pio,rrte-V1eiDJe :alll!X­QlUI€I1s s' eJSlt I3Jtt\a1CÙ1é IŒe:p/UnlS! um'e cin­qlUla:n1Ja.ine .a "arnnéos l. 'le.rng'ÛlUement prurÎls!Ïoo. '

Af\l! 1)lOinlt ,die v/rue dia 118, bu.ielloq:fwil'LÏ:e, ~e pa.risien 'VlalLut le nègiJ.·,e. Il IDlû. f:allllt un taIS de c;uüeuiX Ip'ertilits j'Û',Yla1UlX qu'iJ se pend 1Jarutôt 18.~1 00Ul, ,fJaJ1JJtôt à La cha.îne die lJlJonfu'le. E :s!t-üe 00q ucite­l']eî N-oIIl, llJJ!ais belaJu,cIOIUIP' rplloo géné­nail-ement ,S-WPleJl1s,tiJtilon , Il 'lalffrnalll­oh1sISJeIll1ent 'alff~rmé paT iCI8Il'!tams, ,n' a,­) 7Jal11t '})laiS' eDJoore ,ajtt1eint ~e dl(}g'lré où l'on fpe'ult, (PIaT ,exerrupJe" tSJ-a~'8'eoir à une tahle die jeru sa. J 'Oill ne pOi~sèdie :pals ISUù~ SOQ ,un s/aCÙ1elt ,de ICienK1'r'es' Dru un moœlooa\U' d!e ICiO l'die die 'penrlu1•

La ŒeJ.'.nièrte va/Claihl{)[l de ,1'I-Iooe1 Drofuot no/UB ,a Œ'év élé l 'hilslbolÎllie 00IlTI'­plète de Cte ,fétjJCtb.iJSInIe.

En jpI'1()lCéKba!llJt ,paa: 0l1:XlIl'i8 ,cmiOOJoll:o­gi'q1llJe, nOfUlS ~U'()(Ulv-onlS! d 'lUIbol~ Je b f LI­(; '3let porte-bu nh-(;1f;r ~ 'cer101e mlBlSsif d 'or l'pJ'alt qUli :a ét.é en VIOg.Ule: !pIenoarut pirès (Le di..x ,amnoos, puÙJs' Ile bracelet­semaine fÜlHmé de 1181 roolllion de Se.Plt U\IliD.éBll1X 0Ü'lil"e~lp.olIldta!llt !CilTa~IUll à un

joum de La semalÎllC') !puiÏs le br(l.celet­dent de porc, ,ainsi nOll11JIllIé [pajI'/Cle qlL1' on y iSUlapeI1!ékt~t urne dent dnl ~r)U;-

(,ieThX ,anÎ1n.l1ail {:her à ~{OIIllSle\let, !puis -Emeoœ1e 118 b1-acelet-horoscope, 'P'OIl"­ta1l1lt 's,rnlr '111IlJe Ipl]alq!ue ,(?Ialnrée à 'PlaInS cOIu\piés les IslÎgnes du z,oIdhilqll\e.

Le COChU1t-porte'-1Jeùze r.ellTIorute à ~8J même éjplütquJe. C'étlaci..t di'Ia!ÎJ1leuTs une lanmleltJte tu-ès ,allliCienne qUle le ~10-(~hon; dlanJS lœ ISIalCJrfufitCe& d\8iS GaUQOtiiS, l,e cochon était ~ "8Jl1Îmal eXtpiatoi1l'e, prooerv3Jte1lJr d€JS mailéfiOO'S~ eJt som im8lge, gmos/Slièl'e1TI1ent illl1lÎlbée, la été fiet~OI1.1~-ée S'WI' les' colliJ8ms dalballlIt die la 'pr,etmièfJe apoqrme hisltülriQiUte de no-tre ,S~)[. •

Le P:\a.risien versatile lui donna ce­pendlall1t -bientôt 'POOl': SUIOOelSISle'Ulr l~ lézar d q we "1 'on rpO:l'Itla le!Illalgr:a[tfle au en hrtac)he; Im:ais ]e léea1"d éba,nt ISfllJSipect ~l J;a rrjlclüslSiÏJme clo/lonte arrnrériclruÎlli8. a8Ue-eÎ Iteru11a .de 1wbb91r ao'ntme ISiOIn en­V181hiSlSlemenlt en lad:OIPlba/Ilit 11JllJe illünulS­oU/le lampe ,ct '~o}r baijJtt,iSlée lampe d'A­l-adin .

Lézwrd et lrumlpe ~~~S'èl'ent. Vint l ' ond.i Cl, fétiche &gyrpt1.1OOl f'Û'mné cl 'UIIl Œil éTTIfaill~ d '-où ,s 'échajplpai,t 'UfD.8 }!arr­file, 'ceLa pendant que les Idilettantes tlaisimient SO!l11le~r à. '},eUlrls eiha[nes de luonrbre 'Ll1ne ISI()lit~ dIe rmédiaiille gJall'uD-o dJe s'1.goos ealha.liiS't1q'lll€iS dont jl fanai t allle.r ehem!lrer .1 "exP'lil(~(ilt]on !Chez 'LliliO

deVÜll€lI'I€JSSle tr,ès hu~pé.e 1<hL q'l1amhie-r dies Chanl!pS~ Elyséœ.

La pierre de lune 'I1eIPIl~e:wtla1t UUlle

rJl]eÎne lune ciselée dlalUS' rune p.Îtm'll'0 ,a rix teintes la~teuses, ; malheul:~eu-se­ill!el1lt la bhllibé1()ite~"Îe 8J ',en leJlllopi8lr!::i., (;lUIt l 'la1ul<fuoo d'e morueli liai rflalCe i (

, yeu~,e -da:DS !dm ", 16T'fle Ibejnté, 'et :IJIe fe- ' ti(')he ,booniha4

Les ,q-ri,q1"is eJn ,a:mibl'e 'ÜlllJt jlÛl11iÏ ,d! 'iU'­:nIe v'Ülg1lle éDJOfl"ln~ q,ui IS'l.l)bs~slte ene()/l 'l8

qiUleÙq'llle Q)'eIll\. Dalll6 Paimblie ceJI'cJé cl ' OlI', on enlfeil'nwaùt ,UIl1 iusJOO;t!e"oll] mieux un trèfle à qJuléi!Lœ feuà.Jloo", il 11 'exislba.it pas de mej1lielUlf mÛ'ven de r télLll81SŒT (~[l!nJS 11\8. vie. "

C1toll/S eIT00rTIe le fétiche-philipPù'Le qfUiÏ 'CtÜŒlSiISÜ.mt en une IpJertmte iamia~de

Page 4: Supplément n°5 1907

d'or dlont lœ IclJetuoc eOlqrulÎ.,ues l8111tr'O'1lr­vertes 1Ja!Ï~sla!ÎJe[Jt ,a\lJielTlc1ervv,i 'r UlI1'8 p~(1nf.e prooiews1e: dilU!ll1an:ut OIUJ ·rubis; le fétiche-baccarat, eDJClOlrle ,trœl ulSa.té, qu~ €Islt lUlJe bi'He de clI"Ï&uail'alUJ milieJUl de latqiUeHe {)Ill la inc1r/Uslté UIl1 roi die trèfle nlÏnuB'0uJ,e: 'l ia médaille de 8aint-Geo'r,qes, ,qui présef\vaüt des chutes de chevaL etc., ,e1:Jc.

.A .. u:j'omirrd 'hui, l,e derni!elr oC!r1 elS~, ]le coq de montre, vieiJ.1e lpiooe de f1ne hrol'i!og,erie quiÏ !S,e 11lllOnQIe len l~roiC:he Vfll en épingü,e de clr'aVlalte. Sa v'elrtJu ISjpé­loÎ'alle lest .rue :DaiÎ1Tle ilIllaœier les jlelUlIlJeS' glemls et d',alSISlll:ell~ lia :D~délité c1a!ll6' ,le m,adaLQ,'e, et SIon pll'1nci'plall IDIÉuTIlte' lelst dIe ne [plaIS lCloÛltlell' tœès che:r. C'est peU/r-êtlf,'e 'POU/l' c,ella. 'qUJ 'hl ne rfig;ull'lait ~1)aIS, dla,Dls ln. èlol] e1Cltion dle l'Hôtel D110fUlOit. • •

Dir'e .piOlUlliuarnt que n101U1S1 nlolUlSl 1110-

qllfQllliS, des Sauvlalge&! René Gr01.lgé.

•••• Electricité et musique

Le d1oo0t1elllir ~Vr.a'ull·ice DU'PlÜllJJt, cll.ef die 1ahoria(t.oiDet à 1. 'hôlpitaJ Saànte-An­ne,n Pall"i,s, a ~herriclhé à irlelPll>:odul:re SIOiUl-: La f Oll'llTIte d; ~oUl11 CIOluo.1aUlt 'aùtleTnJa~ üf La. S'ar~e ,dIes' vihT!alüOlDSl qui ClÜll'll~eSI­pond à une sérje dIe IS/OJ1S mu/slÎJealu'x ; le' 0.0.ura:nit aOterDJ3ft.if laônsiÎ -obtenu pe­p1"oldruit, ISlons 1a forme d' "un 00'Ulriaill:t p.étr±odiqu,!e 'Vlalrié, le ,tnalCté de5 viblTla­t~IÜlns SlOTI'OI1'I€!::; cO'm":eiSlP.Q:ndJalutes d' lllue phrlalse nl'u~~ ,clal}e.

Ce ,OO11ll'1atrllt ,311telr:nlaltrif 'elst ûOllTI!pOlsé de rpérûlodels dont ]Ia fIiéqUJenœ CO'f­respooo a:u ]]Iom.br e de vib11arti<ms Idlll SOO. l~uI:brl€iffient dit à la hal1l1tel1f {!rU! som, SiÏ. bien qUl'un S10t1l migu fQTIlrn:ùrjal wu oC!ÜiU11unt · à vjbr'altiO!I1JS 'rl3{pidle8 a,­,1oYls qlU ' Uffi 'SIon g'l1a;Vle donnerla UIIi

cOLDl1a(Il!t à ÙJoill~U/elS vér:iIOldles. Le 'ClO'UJI'lalllt a/lliJernaltLf IPliésenrlJe des

rpht1l~le-s iSUlClôessives ,cOlTIjpioSlé81s '1œ U!­nels de néniO!d0s I1ajp~dles, lleis ,afUltnelS die lo1llgUtes l)ériotdes" e<t ros Y1aiPfp.0/l'!ts

8S

de ees pha:Sl8S de ,péJriOOE'lS variées sont le'l1'brle eux C(Onlme les intcTVlail-]€IS d;elS lS!OiJliS. .

De telle ,s,ou·te que '].e clO\UJrlamt, ,ailter­natilf eOirr:eslpondlaali à U!l1Je g,amrrne ISle COlnrllOlS1e de rp'PT101dPIS .Œomit ] e n o,m b:li~ et les il1atp\pm: .. t~ {,'OIrlfie~pOilll(]ent ,ajlli ton et alUlX r)a~7)lpiombs dlelS' nOlnes ,dJe ]Ia gta!Ill­lne: üe l00wnaJJJt iaU,teI1IlJatt.if 'elst .dlOlThC bien '111Il Clo!U'r,aillt ip&cioclJi,q(llle mJ1lISiClaJ.

L ~al~p.atl"eÎllcJio.nt Ste se.rt ~,e dlootmlll :\ r'R\11JniJC:,e DUipont 'se :('J0I111lpOiSe cl' un pno1lJOIgr.nrphe SUIf ùtefqlThel ('(Slt ,alœa1prté .. un nlicr.orphone D11Jc.y'€lbed:, ·Rlctlonnk prur des alC'cumuII,a(t€lll1liS. '

SUIf ce cvlilldme, il in~crit U111P, g·[ljlll­

rll€: ; lO,ri':;lq~te l' alPpatneÎ1 f'onCltiolIl'Ilt8, ]e nliclTü'piho.ne fo:utNlit 11](11 CK>mrla:I1Jt ,aR­te.l1ll1a,t1f Œont }C, nombrre die ipéll'iorlles elQorrl~pon<l exacteInent IalUiX v~b!rla,'" LioIlJS ISIOJll00res. Dalns le CJ~rlClUtit du lni­cl101phone, il ,a inbl"olÙlll,it l'ülldlucteFl1Jl' d'rune bOibine à chati'Ütt de '00 Bo=s:­H,e,)11IlJlO1ud 'S,Ulr la1qll(e!11e il :81 ISlUIP!pIl'!.Îmé l'ÎlllJtmi11upteur. 1\ .. l 'la1d1e de ICie ibroJ116- ( flOJTl1JJaJtelur IiI 'Obtient des 'Clo'Ulllwnbs raR­temartifs quù peuv,en!f; êtr:e :rlég''}és, à VlolOOlté paUlI' 1els '~ajJlie (PlalS1S1elr cllaIDS :i 'oflg-amilSlille.

Le cnUJl',ant 'allLerill3Jtlif 0()\l'lI"~'PlOn­dant à la! g1aJIillJ1Je .se OOll'QpOISle dJe ,hm.], ,s.eotions de pértiJodes .dlOInt :lIes ,l'la/p"" pcmts 's'ont lelntre eux COIlnlne l elS in­tefV1,aIHe'8' dies ~cms. Ce OO!Wf)oot tallter­nalt~f Ipr€'Slente Idlonc ùièn la f,bnnuJe d'une gamme:; 'C'est done un eour'ani rythrné 'ÛlU m'llJsieoaŒ.

Si on IsllIhsütue à La. 19.amIne Uill

ltl!OtrlC.elau d'e ' lIlnlS'Ïqule, utllJe «ImlrurlClhü», Je cJollllrtant laù-türlllJatiJf iP\l'~d!ruit !pla/!' /SIOill I):~al~a,ge doos l ''OJ.iPiamsm-e l'imrpkr,es-1:;.i,on ,die o(',ê tte 111lall'lCihe.

Il n' els!t lPialS dloUitettx que rplatr l' é­dluldaJt:lon 0[1 ne PU'Ù2)S\e floooonai·ttrie !fJe1l oU! tel mOI'>C8Iau' m:utSÜlClail tbflallliStlOll'lrrlté en Ull Dounan't ,a,lterlnJaltiJf t3l1arversantt ÙelS ItisSlU'S, voÎ're même Ultiùli..ser ~e pro­cédé ohez 18'S ,So.wlidis-rruUJe/ts.

Le tdooLerur DUipont ,a !oolbf\€ipris

tllne série de l~e(':h elflClhes .sUIr 1el8, ef­f.eIt1s ,plhYLSiàlolg:i.qrruelS 'Qiue ipeuv,ent IPOO,­'roqrUJetrl c.es CIOitllrlwnttJs TY,tùllln!éJs ISUlr le f,ytSltènle neTVoBUX. Il y~ la. heu de 1'1e­cnertche.r une f0II1111lruli() de IQe\8, 00IUt­

l'/3Juts Iorythmés SlIlSJc€!pItibles. die ré'Pœl­dlr1e soit à l'éléluerut ,ooUJlmtr SlOcit 'R J 'é1ful1Jent, trlQ1phiqUJe, ,~t ill 'Plwr~,ît rpO's­isi bJ ~ dIe pré \noir dJelS oC01l1I1aJDJtJs lafljber­IlJaltif,s pârü'ad~qués (( lalclC\OIridléis» de tel,le SlO'rire lavec la oeJlIuJle ' IllerVffillSie qtUt' on p'uiISlS!ê obteŒl'ÏJr 'Œes phénOlffi€­I.lJefS d ,(( iIDhibition» et d'laneSlthésie. . ~ -..

L'esprit de famille D,3JIltS l1IlJe ŒI3JmiUe, ,bous ont en vu e

l ':a~i8Jntatg'(e de .toU/s, iplruroe qUJe ItOUS

s",ammeDJt ,et Iquie tOUiS' 'ü!I1t \par,t au bj'e:n com'illIUil1 .. LI n "es,t pas UJll de 'ses mem­b:el8 qui :El 'y contribu.e d'une m,&lièr'e dlVler.s-e !Sellon 'Sia fODee, ,son inûeMi­g~en0eet ~'es !alptitlldlBS 'P3Jri~c,ullières: · 1 'rrun fia.it ceci, l'Ialutre :flaift ICalru· m'ai~ l 'W0tÎ'O'll iClie OOOOlIDl fprofite il, .t~llS et l 'Ialction die OOrus IPiflOffite à ooaJ(~;Uill. Qu '00 iacit Ipeu: 'Ou ibe:au'C'5Imp, 00 :pa.r:. tag.e en fTères; nuille dJistim,cbon ,aru­t();~r du lf'oyer ,dlOilllloolt~que. On n'y 'voIt point ~ci 1a f,aÎln Jà, ~ô-té de l'a­bo?,da'lliee. La lC,OUJpe 'qUJe Dieu .rem­Ipht die' ses IdlOil1S IpalSse Ide m,a.in eu lJ.ua]}}, .et le vieil1aird let Ile rpetit en­tant, œ]iui ,qui ne lperut piloUS ou ne P€!UJt IpaiS eU<?{}l',e I8'U}n}]IOl~ter la' fa,ti­guP, et cel'ui ,qui revi~nt Ides' :ClhaJD1lJ\9 :];e fl~ont bai'gné dJe sUJeUJr, y triernpellt eg'alemeIl1t 1,e'Urs lèv.ros.

,Lem;rlS j'Üi es, leurs sOll1lfd.1r!aIIlJc'oo sont commulll€lS • .si 1 'Iun es,t irufi.nne si l ':un ,e!~t IIliala,gJe, si alVec l'âge n.' Œe­VIent ::mealp3ible de ipavaiJ, l:es 'au­tries le ll!O'UJl'frissent ·et le :8loignent de .SoOIrte 'qru,' en I8IUlCIUJl telnQJiS il n'est a­balloonné.

(( Père, mèrfe, enfants frèTes • ..J. ' ,

.~r'S, qUOI 'U!e plus dOllùX que 'c-es nOlns », 'l'ema:rq'ule ;La!ffi'enn8J~s.

S8

T'OIutes ,les vertUpls dJom,estiquBS ,ont leuœ·,sOQlJ!"OO œaJus- Il 'eSlpr~t de flamine.

Qu'est dlonte (( l'esprit de fa!mille~» 00 'est lia: q'l1:inbe~tSeDl0e :des r ,ell3!tilOns ,intimes des ;pa,n~nts entre ,eux '; c'est 'U~ génie iSJpéci<al, iIIDé, illdestrocti­ble. gui m,elt en moru,vemeni ·tOllllS 'les Œ~81S1S'Ülrts tdlll .cœl'Ur et de 1Ja T,aison :pour Ile bien-êtr,e de !taus 'ceux ,qrui 'sont i'S­ISll!s '00 ~ême. Sla'~g. L'e~r1t de ,f,a­rrn1l1e. le ,est l 'lusrtDncl 'qrul TIJOfUlSI altta­che t]2'ar. senthTIient et 'pair d81voir à ~ eux q'lll noll1S ont introdruits lpa,rmi les hom,mes, Iq~el qJue Isoit le ,rang que ll'ÜlUS ,Ü'CiCUlP,lün8 dalns le momie de l 'o'rdr,e, de l'iaf.feCJti{}n ,en ,un m,oJ; de .131 dJJa.ribé lalPp.]i.q1utée I~'UX rpafloo,ts 'ql~[l no.us 'S.QIJ1,t -chers. L'oopiTit 'dB f.a.­n1-1pe, c'est une forc-e q:}Tovitdenfelle iagllS!S!a:nt ,dans llJobr'e ânle 00imme le soleil srrur la nalbUlre: 'C'est Je lev,a.in ilnü"I3IcfUll'ffilx de notre existe:rroe rnOf1a­Ùe. C'es,t l'esprit de rf,amiUe .qoui .fait le bon :père, c ',est l '€IS'p'rii de .f,alniHe qui nait la honne mèr'e, les hons en­f,ants, ,LeB hOllis 'piwl'·ents. En fUll lnot 'C "e.s,t J.' eSIP',rit de f,amille QlUtÎ. :Dai,t .dJ~ la mal'S!on Ipa'terne:Ue 'ULll foyer <te bonheurr !pour l'âme UIl:e s'Ource de félicité 'qlU!e l '-on ne 'rencontre nuJlle prurt la,illeu'fs ~ci-ba,s. ~a ~lère . pos;sède ,~u iplThS naiU:t '

!pOInt Œ eSlpn,t d)e f'31ffil.Jle, 'CIe lI'e8s.Q-rt m'e'~vei1l8lll;x, indéfinis'Sarble q,ui '31git ?m.lIOUI"S' et 8<DJgI81ndil"le tant de vel'1tmJs 19~()Il,é~ls. ç ',8t~t la mèr.e ,ég1rulement qua f :a It nEutre dians -son ,jn·iJérie url" l'eslprit de Latmiùle et 'qui l~ait rr 'enltre­tenir Ipa:rmi les 'si'em. (( Le cœur d'u­ne mère est le 'Chef-d"œurvre ldie 'la, na­tUire » 'a dit un écriva,~n ·célèbI~e. Cette bel!1 e (piairole n ',a Irj'en Id' exalg.émé ITJIour 'qlUlwonqrne ,aé1:lThd'ié le rôle de ].a 'fem­ru e dalll!S la fl3Jlni1:1e.

• • - • 1

La préséance en ménage :Une da~'e 'R,m,éri,oaân8t m'écirÏt de

·lV[mn·e3Jpo,hs: (( Mvn mari et Jnoi ,

Page 5: Supplément n°5 1907

noufS ,sonlmes ,très :at.tachés 1 'ThD. à l'aultre. Il y ,a près de d~x ans que nous sommes ll'raœiés 8t, bien que .nous ,alYüns eu Ide iPetirfJe;s di!srplltes, je rpui's dire 'qule nous n"avons jam.ais eu une quer·elle qui v,aille la .!peine d'être ,relatée. Sa volonté est ·be;uu­coup .pluS' femne q,UJe lia mienne, mlais j'e iSlUÏ,S iaibs'oJument sûre que [na tête ,est p1us luoide que la sie.nne. Il est oonvaincu que je mie l,ruisse d~,rig1er par lui, 'mais je crloi's· qu'à 'Son insu c 'eS!t mm q:ui le ·dirige. Qu'en ·pe1lJS'e·z­VOUtS'~ »

Ma 0hère corresponda.nte, je suis \Sûre qrll'e vous voyez j,Ulste. LOI'l~qu' une f,emme et un homme crment tous deux .que ohaeun !d~rig'e l'autre, soyez 00nV'aml0ue que C'e'srt kt diam€ qui ,a r:atl.l8lon.

Et ,si oomm·e j'en ai lia eerütude, c "est v~us qui [portez les' culottes €'~ qu'il ne re saJClhe rp,as, permettez-mOl de VOUlS' en féliciter ,très eincèrem€nt. VOUIS êtes.un diplomate. ;ph~ûn de tact et d'~g1rurds; le m8!ria~g'e ne 'COitUrt pas de .rjlSJQues de (péricliter entre vo-s lllajns, 'et 1\1:. B..... ne c.ourt p~s le rjs;que d'être alppelé le « m,ari de Mm'e B ... » Oh! 'oui, rout cela,. est le 00lUlble de hl! ,pertfecüon.

p'ne v'ol'Ûnt!é, que1que f'Û'I"t.e q;t',e-l!e SOlt, n "a: :alU,c11Ue Mance ode 'reulsS'u' ,dans ,'SIa, .}utte contre une tête- 1l1C'ide. Une yolonté f'erme n 'BBt 8'Û'lliv,ent que de l' entêteIll'ent; e' est l ':russoc:i é qui a la tête la plrus h'l.lC.'lde qui .doit être RU g'o uv el'llail. _ .

Si c',est la femme qui a 131 ;peœspl­caJcité, ],a ,tête aux idéesllJettes', l 'hOlll-1ne :peut f.aire ce QU1 lwi rpla~ir,a, c'est la femme qui ~oUJverneria, 'COrnIue elle mérite de le ,faire dans l'intérêt de son m'ari et dJa!IlJS le sien.

Si 'UJl Inari s:e 'laisse mener ;par le bout dU! nez, lui let S>aJ felnme sont Ti­(hcnles; InaÎ's Ge q.ua Ipeut 'arriver de mieuxàrunhomll1'e rm~irié, ,c'est ,d'êt.re &OllJS l 'influen~e Idouce et ipleine ·de

taot d'Uille femm€ intell~lgente et ,dié-voooo. .

Sous ipareille influence, il ne peut pas mal ·to:urner, ,et IS~ ]lal. femme ~ ,a.sls'ez 'a;dr-Olte ;pour 1111 laflSiS€r crOlTe à lui - et à torutt le m'Onrde, - qu'elle 'est '8'~UiS S'a domination, et qu'elle fait t01ujours c~ qu'il veut, ,al'Ors tout ,est poruœ le nlieu.,"'{. .. -..

Variétés Le froid ~ aux pieds

.A fO'l"<'e die [>'8.:t1aruger Id!alDls ~'ea.u, oÙ'alllis iln 'bolue et .d'alIlJsl ,la nei,ge, JPO!UIl' peu que iM bot­OOles O!U les souil'ioos roienrt de qll!8ll1M dlMeO'­tueuse, !les piec1JS ~ge ill'oruiIDlenJt et se a.-ef.roiJdis­sent. ..

Que tf.aire }JOua.' ~Titer -cette lhuiJll1itl6.t'é et i('e l'ef,rotdiSlc;em, ... nt?

C'est oo('n simple. ,Poi'tllt n'est bes01Ïn d 3a'voiil' ["eJCOI1.1!DS 1à des

{"h'aJt1l$rures ~ double 011 â trip~e seDl€:I~e, à. d'es bottes foum'oécs, à Ides lCombina.iJSoTiis {Pll!tlL'3 ou modDis erQti,ques qui K..'otltent foa.~ Cher et qui ne pl"é,Selwen1: !l'ioo. dIU1 tou:t! :a[l!l'ès !UŒl'e

he1.1ll'e ldie ma.rche! Le IDlOyeD est [lIIru1S Il'.aJd!iJcall et lb€ifilUlCOOIP

moins colltellx .... Il c()[ll1)iste 'tout 'bêtemE'!l1t, ile mattn, en ISe

leWl'Tht et nvalIlrt de ,mettre bas oru ~haJllj~, d'enveloplPer les ,piedls 13Jvec '1lIDe rfffili1le ldJe . v-ieux jO'Ulrna~. Âu.tamt' q1lle rposSllble on ~,~Ite· ra die d'aire ,des [piUs a/Il pal)Jder et de ~ tSel"­

vh' d~ p-apiel' 1Irap loalSS11l!Ilrt ••• On peut d'idl­neUIl'lS, !(fu.ns ce ICUS, !le firols!Sell.' 'Sin IPII."MJla.ble. et .a{l)rès hm 'llIVOil1' don-n~ :ainsi rrun:e certaIne sO'tlfPlle.<,1i,SIe, enveloipJ>e!r ~es pieds avec !Soin..

Cern fait, on enfHe baLg ()(u -chaImSSettes et on met oott€lS~ boIttines ou lSonIlier:s.

Ai\D!Sd muni ide !Sa OOIi.l18!S1Se, Ile pied !peut altler à ~'a.Yen.t!urre; 11 <D'ia il. ICIl'Somdtre Ill:i le froid ni l'hrmmiK:1lItê; 'a[liI'ês ,detu: OIU trois ihew· l'es Ide 'illla,rc'he Û'u de statiO'll Idruns lI!a lIlelge, '1'eaIUl OUI la bOlUe, il en 'C()(IlJSel"V'eToll rullle idJoitllce ,ehtalLmlll' cl iIle :Pl1é1sentel'a aJl.ùCUl1le tro3JCe ,d3hru­miJdllté.

!Même pcrurt.w1 la nuât, le ~\P'Ïer a.·e~ruc'€­lm. ,avec run '1lIVIBIIlrt:a;ge immense 1eR fe1'fS. b<miJ­aortes, illOÏlIles, bas de Œll!ine et arutres objets ailltilhygiénique!s fl,.U tp.'lJ\lIS ha.ut po'iut; ill 'PIr'ê­vtiendlra ~es engethla.'eg et doIIl.nem IMIX .mal­,heu<rffillX doni Wes sOQ1I1iers ba.iJ1ent (J}if\lls qru'ill n':est nêcessaillre, l'rupjp!Ll'en,ce de ehafllissUTes il 36 fr. 90! . 1)[- ·M.

Supplément au ,Jy0 (1 de f "Ccote" (1901)

Après l'Ecole (Suite et fin)

Ces- exer:CLcelg: ,s·ont à la foiÏls récréa­tifls eit IllltiJ eSI• Ils' .ont lieu. deulX f,ois- la s'enlain.e dans un l'olCa:llnÎ'S à la ,disp'Û­,s~tion ·dJe kt 's,ociété .pal!" la vine; ce 1'0-'ca,l est d'aineurls' l'o.uv,e'l'It tO'llJS- les 'S'oirs· à de- certiaines heure's'; chauffé l 'hive,r, éclairé, ~J.ourrvu d'une biblio­thèqUJe et de j'ou'r(IJ..aJUlX, il offre un re:Dug'e aux j.eunels gens' dU! verein désireux de paSlS'er que-lqu,es. instants en ,g'olciété ,aille'llJf1s qu'wuprès d'un vepre· de bière. Le bes,oin de 'réunion, la .tentaf'on -cl 'aIle,r quotirueTIill.·enlent au 'c~f,é se f,ais-ant 'lJlus im'péri,eU!se-111 ent se-ntilr ,avee l'âg'e, il Ïlnportait d 'o.ffrir lalL"'{ -ouvrier's- l '-oüc.as,ioTI. ete s ~Ü'clcUJper algréa-blement tous les jours. On Ise 'l'encontre, eom-pagnons de mêmle ,pr-of8ls'sLon ou de' 'pr'Ûfe8~ 's'ÎünS' diff.ér'entes ; on d~iscrute-le,s inté­rêts de la ,cor1po,rwtion .ou l'on s ':nitie aux intér'êts .d'e-s branches voisines; déjà -ce contalct est éminemment édu­-catif.

Les' exer>c~ces pr.o:prenlent dits' r€IS­semhlent beaucoup - ques1tÎton de degré mis'e à prurt - aiUX occupations des jeunes dans le .iu,qendb~tnd. Lec­tUT8'S et c.onfére'llIcels., répétitions in:s­tru'lnentales et c,horales ,g-e sTIlccèdent à ·peu près régulièr,ement. Les· C'ausp.­ries S'ont dirigées par l'instit.ute·ur lJré:sideIit. Ou. bien il -choisit lui-mê­n'le le suj,et qui lui par,a:Î't convenÎl~ à Is'On audito ~ re, répondr'e à ,quelque be­ISloin actue'1; 'Ou bien il Ipr'o:v'Oque in­génie'l1's'ement le's questions de l'a.s­sis'ta,nce. Lesystèm·e est sÜl1ple. On a ·déposé dans la salle des réunions une els'pèce de hoîte a:nx lettres; cha­cun, à la .fin d'une séanCle, peru't y je­ter U!11 ph renferm,ant 1a. qlllesüon SUT

la!quelle- il dé.sireI'Iw~t 'oibten~il'" des éc.lai'r,cissl81uents. Le 'président t~ln­!porte les! ,plis, dép o's és', se r:éls'ervant de 'tra-iter avec ·plus ou 'IDÛ'ins de dJé­v,ou,81nent :srurivant lefll'r i,m'Portance et leur génér.alité, les' questions' qui lui ,s'ont r enüs es,. Les nllaurva:s pbi­sants- OUi les ·a~nJtellDs_ de questiÛ'ns ha­na:le:sl, ,s"il s '-ew trouv-e, ni8. reçoirvent natll'relle,m'ent [palS' de- répons'e'. Le sy.stème, d'aillel1Jr,s, fonctionne très bien et je· ne- lui VOLSI que des arvanta­g1elS.

La faJ1f~r€ ,a 11'11<e ,certaine in1por-

1 tance' et 13erut ISle- 1110ntrer parfaite-111elllt en :puibl]c ,s'ans- blesser lelS oreil­le·s de c1éliüatesse mO'J71enne; elle a une ·salle :spéciale de -répétitjons et p-rend ~)aœt à toutes les réjouis,sance.s et excrursions· du Verein; :i:ci l'on ne fait rien .s·ans nlu'sique.

Il fa'Ut sigua,ler .a'l1Jprèls de -ces o.c-011'paJtions de l,a g'éné ['·alité des mmTI­b1'e'8, ,sur le.squeUe,s je ne VP-llX pas ID '.atta.rder dav.antage, urne insti tu­tion ém'nemment pratique et inté­res'sante: celle' des cours réguliers de perfectionnement.

Il Isuffit, en effet, que six me·li­bres du eerde en fas'sent la de·m·an­de, pOlUr -qlUJ'il leur s'oit aCl00rdé un ll1aÎtr'e ,sipécial ehargé de lenr 'don­n e!!" des leQon-s ·prati,ques sur Jes su­j'8tS leS' phiJs c1ive'rs. Ces m,aître-s s'ont payés s:ur le lli'Ontant des cotis·altions q-u~ s'Ûnt ici ,sUJffi,samm'ent fortes. C "e'st ainsi qu'on donne, au Verein, de-s leQons de üom!pt.abilité et tenue ,de livres, de .cal'cul .colTiimercial, d'e lang·ue·s viv,antes. N'elst-il pas inté­reslsant de voir les .ouvriers coopérer de la 'so,rte à leur pe'rfe-ctionll'ement et ne 'p.as attendre que le pouv.oir leur , viellDJe en aide ~

P.alr.f.oi,sl ans'si, l'un de.s ouvriers,