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Le supplément Bâtiment actualité n° 2 • 30 janvier 2007 Le journal des artisans et des entrepreneurs www.ffbatiment.fr Bâtiment actualité Le Bâtiment actualité n°2 30 janvier 2007 supplement Aborder autrement l’informatique e -bourgogne l’administration facile La géolocalisation de l’entreprise : une aide à la gestion Avec les TIC, travaillez autrement

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Le supplément Bâtiment actualité n° 2 • 30 janvier 2007

Le journal des artisans et des entrepreneurs www.ffbatiment.frBâtiment actualitéLe

Bâtiment actualité n°2 30 janvier 2007supplement

Aborder autrementl’informatique

e-bourgognel’administration facile

La géolocalisationde l’entreprise : une aide à la gestion

Avec les TIC,travaillezautrement

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2 Le supplément Bâtiment actualité n° 2 • 30 janvier 2007

Courrier : Le supplément Bâtiment actualité

7/9 rue La Pérouse 75784 Paris cedex 16 Fax : 01 40 69 53 67

www.ffbatiment.fr

● (N)TIC et Bâtiment : la maturité p. 3 ● Le Bâtiment se convertit progressivement à internet p. 4 Témoignage de Julien Kouchner, directeur des éditions

et des services électroniques Groupe Moniteur● Aborder autrement l’informatique p. 5 Entretien avec Laurence Hervé, présidente Hervé consultants● Un marché plus mature p. 6 Témoignage de Vélina Coubes, Microsoft

Small Business Marketing Manager

● Comment gagner simplement en productivité grâce à l’informatique : la journée d’un artisan p. 7

● E-bourgogne, l’administration facile, quand tous les acteurs s’en mêlent p. 8

● Dématérialisation, le rythme s’accélère p. 9 Témoignage de Johan Bencivenga,

directeur général Entreprise Climatech● Les certificats électroniques p. 9● Net-entreprises.fr : un outil simple et sûr p. 10

Témoignage de Marc Koncewicz, chef de projet Congés intempéries BTP

● La géolocalisation, une aide à la gestion de l’entreprise p. 11

Le supplément Bâtiment actualité sur www.ffbatiment.fr « espace adhérents »Des entrepreneurs du Bâtiment qui partagent leurs pratiques de management.

som

maire

Le prochain séminaire national

Femmes du Bâtiment aura pour thème

« Femmes du Bâtiment à l’ère numérique ».

A cette occasion, la FFB vous convie à une table ronde

« Changement de technologies, changement de pratiques professionnelles »

vendredi 9 novembre 2007 10 h à Batimat.

Porte de VersaillesParis

Crédits photosPeter Faben - Fotolia : Couv.

Stockvisions - Fotolia : p. 3, 4

Tyler Olson - Fotolia : p. 6letzelnet - Fotolia : p. 4, 5

Galam - Fotolia : p. 5Sophie Roux : p 7

Photojog - Fotolia : p 8Devon - Fotolia : p 9

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3Le supplément Bâtiment actualité n° 2 • 30 janvier 2007

L’arrivée massive des (N)TIC dans les métiers de la Construction illustre parfaitement le cycle de développement des inventions : après les « révolutions initiales », après le temps des prophètes et des procureurs, vient celui des utilisations tranquilles. Et nous y sommes. C’est le moment où les inventeurs (souvent un mélange atypique de professeur Nimbus, de Mozart et de Che Guevara) cèdent la place aux marchands. En effet, quand l’usage se professionnalise, quand le service nouveau acquiert une valeur mesurable, quand l’utilisateur est prêt à la payer, alors l’invention existe réellement. Elle a atteint sa maturité. Il ne s’agit plus seulement d’une idée géniale, d’une construction technique ou d’une série de prototypes séduisants : c’est devenuun outil dont l’usage se développe à la mesure d’une banalisation pilotée par la demande solvable des clients.

La dématérialisation des échanges d’information, qu’ils soient techniques, commerciaux ou administratifs, la communication sans limites des « voix IP », la géolocalisation, l’utilisation des webcams et des logiciels de traitement d’image sont autant d’indices de cette évolution très positive de la technologie et de son usage par les entreprises de Bâtiment.

Reste la troisième étape, celle qui voit se modifier, lentement mais en profondeur, les façons de travailler et de vivre. La vitesse de réaction rendue possible par les réseaux informatiques a déjà modifié le comportement des clients : ils veulent tout et tout de suite. Internet a supprimé le handicap de la distance, estompé les frontières et ouvert les esprits aux demandes et aux offres du monde entier. Quant à la géolocalisation, elle permet une réelle maîtrise des aléas associés au transport et aux déplacements.

Ces mutations technologiques font-elles des gagnants et des perdants ? Il est trop tôt pour le dire et tirer des conclusions. Mais il y a bien une certitude : désormais les (N)TIC font bien partie de la vie quotidienne et ceux qui refusent ces évolutions technologiques prennent le risque de se marginaliser définitivement auprès de leurs clients, de leurs fournisseurs ou de leurs salariés.

Le train du progrès ne passe généralement qu’une fois. Manifestement, le Bâtiment, ses entreprises et son organisation professionnelle, la Fédération française du Bâtiment, ont choisi de ne pas rester sur le quai ! ■

(N)TIC et BâtimentLa maturité

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4 Le supplément Bâtiment actualité n° 2 • 30 janvier 2007

Le Bâtiment se convertit progressivement à internet« Le basculement général vers la numérisation des activités de construc-tion est enclenché. Et plusieurs signes montrent qu’il va même s’accélérer. » Tel est le constat dressé par Bertrand Fabre, directeur de la rédaction du Moniteur* en introduction des résul-tats du sondage Ipsos/Le Moniteur 2006 portant sur l’utilisation d’internet dans le BTP.

Julien Kouchner, directeur des édi-tions et des services électroniques, le confirme : « Le taux d’équipement, même des toutes petites structures, n’est plus un problème, la France a lar-gement rattrapé son retard. Par contre, on ne sait pas encore dans le détail comment va s’orienter le besoin d’in-formation numérique des acteurs de la construction ni sous quelle forme va se concrétiser leur usage. »

« Il faut influencer l’avenir, le construire »Le groupe a donc opté pour une stra-tégie large afin de couvrir l’ensemble du champ des services électroniques. Comme le souligne le responsable des services électroniques, « nous nous préparons à la mutation électronique, même si le chantier reste encore un lieu traditionnel. Les chefs d’entreprise sont une population nomade qui, dans leur pratique actuelle du métier, ont un usage assez restrictif d’internet. Et il n’est pas toujours évident de cerner comment leurs pratiques vont évoluer

et d’influencer leurs besoins en termes d’informations dématérialisées. »

Un retard qui, de toute évidence, sera rapidement comblé. Dans cette opti-que, le groupe mène une réflexion sur toutes les offres de services électroni-ques qui pourront être réalisées à partir des terminaux actuellement disponi-bles tels qu’ordinateurs portables, PDA ou téléphones permettant de gérer les chantiers au quotidien.

« Réaliser à court terme plus de 50 % du chiffre d’affaires sur les services électroniques »L’avenir est complexe, les scénarios possibles sont nombreux et souvent divergents. Raison de plus pour le groupe Moniteur d’affirmer claire-ment son ambition. Le travail mené en partenariat avec la FFB est d’autant plus utile que « nous avons une volonté commune de faire progresser l’usage d’internet dans le monde de la construction. C’est pourquoi d’ailleurs nous nous sommes engagés aux côtés de la FFB dans le projet e-bat ». Des ajustements ont été nécessaires pour répondre aux besoins des chefs d’en-treprise. « Nous avions tendance à proposer des offres sophistiquées alors que, dans les faits, on est encore sur des demandes très simples. Nos publics doivent d’abord se familiariser avec les fonctionnalités premières des services électroniques. »

La vigilance est pourtant extrême, car le virage électronique peut être pris plus

rapidement que prévu. C’est au sein du groupe que doit se mettre en œuvre le premier chantier, en formant les équipes et en acquérant de nouvelles compétences. Cet effort de formation doit parallèlement être mené avec les clients.« Nous devons vendre nos services autrement. Nous sommes amenés à faire plus de pédagogie, nous devons préparer notre marché et accompa-gner nos clients dans la prise en main des services que nous leur offrons. Nous avons ainsi mis en place une hotline pour guider les personnes s’équipant d’un pack internet expert, option complémentaire au Moniteur. » Le groupe propose une quinzaine de services en ligne dont LeMoniteur-expert, Batiproduits, Marchés online, Legirama, avec une fréquentation qui a plus que doublé en un an pour attein-dre 1 700 000 visites par mois. ■

* N° 5371 du 3 novembre 2006

ADSL • L’accès rapide à internet, la visioconférence, le télé-travail, la distribution des programmes TV font partie de ces nouveaux services multimédias que l’usager peut mainte-nant obtenir grâce à l’ADSL. Il suffit d’ajouter un équipement au central téléphonique ainsi qu’une petite installation chez l’utilisateur pour pouvoir accéder à l’ADSL.

Blog • C’est un site internet personnel permettant à un inter-naute de publier facilement et simplement des informations en ligne sous forme de journal. Ce qui fait la particularité d’un blog par rapport à un site web, c’est la possibilité pour

les lecteurs de réagir aux informations publiées. La création d’un blog ne demande pas de compé-tences particulières en informatique.

Clé USB • unité de stockage de petit format se connectant sur un ordinateur.

Moteur de recherche • outil de recherche d’infor-mations sur internet. A partir de saisies au clavier de mots clés ou requêtes, il retrouve tous les sites web contenant de l’information sur le ou les sujets

Le Bâtiment se convertit progressivement à internet

Julien Kouchner Directeur des éditions etdes services électroniquesGroupe Moniteur

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5Le supplément Bâtiment actualité n° 2 • 30 janvier 2007

Responsable d’une société de conseil en informatique, vous mettez votre expertise, développée au sein d’Hervé Thermique, au service des PME. En quoi votre culture Bâtiment marque-t-elle votre approche des projets informatiques ?Notre souci est de ne jamais nous écarter du concret. Nous gérons les projets comme des chantiers, avec les mêmes outils et les mêmes contraintes prévisionnelles. Nous travaillons avec des maquettes pour que nos clients puissent matérialiser les tenants et les aboutissants de leurs projets. En géné-ral, ils n’ont pas une idée très précise de ce qu’ils veulent ni de ce dont ils ont réellement besoin. Il faut donc leur apporter du visuel, du concret pour les aider dans leurs choix et faciliter leur prise de décision.

Vous devez fréquemment être confrontée à des réflexions sur le coût de l’informatique. Quelle réponse apportez-vous ?Il est vrai que l’informatique coûte cher, d’autant plus cher quand on rai-sonne sur le très court terme. Et s’équi-per au coup par coup réserve toujours de mauvaises surprises, génératrices de surcoûts. Trop de chefs d’entreprise rai-sonnent en termes de coût et non en termes de budget. Il ne faut pas avoir peur de prendre des conseils et d’ap-préhender la question avec un angle de vue plus large. Réaliser un audit est une bonne base de départ. Cela peut permettre d’éviter les tâtonnements. Récemment, nous avons travaillé pour une toute petite entreprise et lui avons monté un plan informatique et un budget prévisionnel sur deux ans en respectant strictement ses contraintes, notamment financières. Le plan que nous lui avons établi lui a permis de négocier un prêt sans difficulté auprès de sa banque. Le conseil n’est pas réservé aux grandes entreprises.

Les PME sont en effet souvent réticentes à recourir à des sociétés de conseil. Est-ce toujours vrai ?Les dirigeants de PME sont méfiants, et à juste titre, car la facilité pousse certains prestataires à proposer des produits standard souvent surdimen-sionnés. Mais toutes les sociétés de conseil ne travaillent pas dans cette logique. L’important, à mon avis, est

de sortir de l’idée que l’informatique est une contrainte technique. Elle peut être un véritable outil de gestion de l’entreprise en ouvrant de nouvelles perspectives : par exemple, se connec-ter à internet et monter un site même simple, ouvre des marchés insoupçon-nés. Et contrairement aux idées reçues, internet permet aussi de mieux se faire connaître et de mieux communiquer sur son marché local.

Peut-on échapper à l’évolution du tout numérique ?La question ne se pose plus. Il ne faut pas diaboliser l’informatique mais plu-tôt considérer ce qu’elle apporte en liberté, en gain de temps dans la façon de travailler et de s’organiser. Les clients, les fournisseurs étant de plus en plus demandeurs, il devient impératif de s’y mettre sous peine d’être totale-ment exclu des circuits de communi-cation. La formation est la question cruciale, d’autant qu’il faut du temps et de l’énergie pour se former.

Que les nouveaux venus à l’informa-tique se rassurent : son évolution rend l’apprentissage plus facile car il s’agit surtout d’en maîtriser l’usage et non d’en connaître les rouages. D’ailleurs, je considère qu’avec l’infogérance des infrastructures et la location d’appli-cations, les PME peuvent déléguer la gestion technique de leur informatique tout en maîtrisant ce budget. ■

Entretien avec Laurence HervéPrésidenteHervé consultants18 personnes

choisis. Parmi les plus connus : Google, Altavista, Yahoo, Voilà, Lycos, Echo, Nomade…

Portail • Site offrant une quantité de liens et d’in-formations sur un même sujet afin de limiter la navigation et d’éviter de se perdre sur le réseau. Ex. : www.batiportail.com – portail d’information du Bâtiment.

Sans fil • Bluetooth ou wi-fi • Réseaux sans câble permettant de communiquer entre deux équipe-

ments peu éloignés, par exemple un PC et une imprimante ou bien un PC et une sortie internet. Un des intérêts est de per-mettre simplement de se connecter à internet de partout et à partir de son portable sans équipement particulier. Beaucoup de points d’accueil du public sont maintenant équipés. Ces zones d’accès sont appelées « hot spots ».

Spam • Le spam consiste à envoyer plusieurs e-mails iden-tiques, souvent de type publicitaire à un grand nombre de personnes sur internet. Ce n’est pas un virus.

Aborder autrement l’informatique

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6 Le supplément Bâtiment actualité n° 2 • 30 janvier 2007

Un marché plus mature

Une satisfaction qui s’explique, selon Vélina Coubès, responsable marketing dans l’équipe Petites Entreprises, par le fait que les clients appréhendent mieux l’informatique et qu‘ils ont une idée plus précise de ce qu’ils peuvent en attendre. Le dialogue devient plus facile, car il y a une meilleure adéqua-tion entre l’offre et la demande.

« Satisfaire la clientèle des PME est un beau challenge »Vélina Coubès est confrontée à la difficulté de répondre aux besoins d’entreprises extrêmement disparates. « Nous ne pouvons pas faire des offres trop pointues, mais nous compensons ce handicap par une politique très volontariste qui se traduit par une déclinaison exigeante de nos produits et services en fonction du type de clientèle. Et nous sommes certaine-ment les seuls à proposer des services gratuits pour accompagner les PME, notamment au travers de notre site Entrepreneur +. »Le site dédié aux artisans et TPE, très ergonomique dans sa navigation, offre effectivement un ensemble de conseils pratiques sur les technologies pour développer et gérer son entreprise. Une vulgarisation bien comprise qui assume pleinement sa vocation pédagogique. Comme le souligne Vélina Coubès, « il y a beaucoup à faire, c’est d’ailleurs pourquoi nous sommes toujours pre-neurs pour travailler avec d’autres pour relever le niveau de connaissances des utilisateurs. Nous avons été d’autant plus volontaires dans notre collabora-tion avec la FFB que nous avons senti un véritable engagement pour les TIC au sein de l’organisation profession-nelle, allié à un grand pragmatisme. »

Un label « spécialiste PME » pour les revendeursMicrosoft propose une gamme de produits pensés pour les PME comme Microsoft Office PME ou Windows Small Business Server 2003, le ser-veur des petites entreprises. Un effort d’adaptation des produits qui est sou-tenu par un réseau de vente spéciale-

ment formé pour répondre aux attentes de la clientèle des PME et TPE. Le label « spécialiste PME » comprend actuel-lement 332 revendeurs dans toute la France. Vélina Coubès constate que « cette initiative a porté ses fruits, car c’est pour répondre à la demande de nos clients que nous avons créé ce réseau de vente dédié. » ■

L’évaluation de la satisfaction de sa clientèle est une préoccupation permanente pour Microsoft. Les résultats des études récentes montrent un accroissement de la satisfaction, notamment en ce qui concerne les PME.

MicrosoftVélina CoubesSmall Business Marketing Manager

Services et logiciels en ligne Une meilleure

flexibilitéLes entreprises sont de plus en plus nombreuses à recourir au principe de la location pour gérer leur parc automobile ou leurs ordinateurs, un principe qui tend à s’étendre aux logiciels et services. En effet, les logiciels d’entreprise commencent à être proposés en mode ASP (Application Service Provider),

les logiciels de comptabilité et de gestion notamment. Le principe de l’ASP consiste à fournir, dans le cadre d’un abonnement au mois ou à l’année, l’utilisation à distance de logiciels et services informatiques. Cette solution vise à permettre une meilleure flexibilité du parc informatique et une simplification de la gestion des licences, serveurs, infrastructures et personnels. C’est une étape vers le « paiement à l’usage », une règle qui va devenir une norme à moyen terme, les PC devenant de simples terminaux dans un réseau. ■

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7Le supplément Bâtiment actualité n° 2 • 30 janvier 2007

Comment gagner simplement en productivité

grâce à l’informatique« La journée d’un artisan »

Un scénario imaginé et réalisé par l’équipe de Microsoft France avec l’appui d’un chef d’entreprise adhérent de la FFBTP Seine-et-Marne.

7 h 00 Planifier sa journée et traiter les demandes

Avant, le chef d’entreprise avait un agenda papier et n’avait pas la possi-bilité de voir l’ensemble des tâches. Chaque modification dans son agenda était compliquée.Maintenant, il vérifie ses e-mails et gère son agenda sur son ordinateur. Il fait le point sur l’ensemble de ses tâches planifiées pour sa journée.

Gain de temps : 45 minutes par jour

8 h 00 Vérifier le meilleur chemin pour aller sur un nouveau chantier

Avant, le chef d’entreprise utilisait une carte papier, rarement assez dé-taillée. Il cherchait souvent son che-min et arrivait fréquemment en retard à ses rendez-vous.Maintenant, il consulte le meilleur trajet pour se rendre sur un nouveau chantier et voit en temps réel sa posi-tion grâce à la connexion GPS.

Gain de temps : environ 15 minutespar nouveau déplacement

10 h 00 Prendre des notes pendant un rendez-vous

Avant, le chef d’entreprise perdait beaucoup de temps à retrouver ses notes, les recopier et à intégrer les informations dans ses devis. Le client devait attendre plusieurs semaines avant de recevoir son premier devis.Maintenant, pendant une visite de chantier avec un futur client, il prend des notes sur son Tablet PC. Il peut facilement rassembler toutes les in-formations nécessaires pour envoyer son devis rapidement et toutes les informations clients sont centralisées en un seul outil.

Gain de temps : 15 minutes par devis

14 h 00 Prendre des photos et les utiliser immédiatement

Avant, le chef d’entreprise devait at-tendre les photos papier pour ensuite les scanner. Le rendu final était sou-vent de qualité médiocre. Il fallait en-voyer un catalogue par courrier, cela prenait du temps.Maintenant, avec son appareil photo numérique, il prend des photos de ses chantiers avant et après son inter-vention. Cela lui permet de créer son catalogue 2007.

Gain de temps : 1 heure par mois sur son catalogue annuel

15 h 30 Passer des commandes en direct

Avant, le chef d’entreprise, quand il avait besoin de passer une commande, devait retrouver les coordonnées de son fournisseur dans son agenda papier et noter sur un autre papier la com-mande passée.Maintenant, il récupère les coordon-nées du fournisseur dans son Pocket PC, passe commande et note aussitôt les quantités achetées.

Gain de temps : 2 minutes par appel sortant

17 h 00 Suivre ses projets et réaliser des devis

Avant, le chef d’entreprise perdait beaucoup de temps à reprendre les informations papier notées au cours de la journée.Maintenant, il synchronise l’ensemble des nouvelles informations de la jour-née et peut rédiger ses devis et factures en temps réel. Il retrouve rapidement ses documents sur son ordinateur.

Gain de temps : 10 à 15 minutes par devis et 5 minutes par facture.

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8 Le supplément Bâtiment actualité n° 2 • 30 janvier 2007

e-bourgogne, l’administration facile, quand tous les acteurs s’en mêlentFournir aux citoyens, aux entreprises et artisans, aux associations et à l’ensemble des organismes privés ou publics les moyens d’accéder à des procédures administratives facilitées, voilà l’objectif du projet e-bourgogne. Une ambition soutenue par 7232 entreprises et 1309 entités publiques.

Opérationnelle depuis juin 2004, e-bourgogne est une plate-forme élec-tronique de services dont internet est un pilier complétant les services four-nis via le téléphone et les guichets phy-siques. Il s’agit de rapprocher toujours plus les usagers de l’administration, avec tous les avantages en termes de gain de temps et de sécurité que pro-cure maintenant l’outil internet.

Depuis le 1er janvier 2005, une « salle des marchés » est en ligne. Illustration par l’exemple de la dématérialisation des marchés publics : 450 entités l’utilisent régulièrement. Cette plate-forme propose également un accès unique à l’ensemble des aides écono-miques régionales et expérimente la dématérialisation des flux comptables entre collectivités et Trésor public en commençant par la dématérialisation des pièces justificatives exigées en

marchés publics. Elle est destinée, à terme, à porter des services fournis par l’ensem-ble des organismes publics et parapu-blics de la région et à contribuer à servir de cadre de référence pour l’essaimage de l’expérimentation à d’autres régions ou inter-régions.

Depuis le début de l’expérimentation, la mise en place d’une démarche col-laborative prime. La définition puis le développement de chacun des services en ligne fait l’objet d’une concerta-tion au sein de groupes-projets réu-nissant les partenaires institutionnels et acteurs majeurs en région. La FFB, à travers le projet e-bat, et la FFB Bourgogne ont choisi d’en faire partie

et une convention a été signée en juin 2006. Une collaboration étroite avec l’ensemble des organismes consulaires et professionnels a permis de sensibili-ser de nombreuses entreprises, notam-ment des entreprises de Bâtiment. Et le constat est probant : de nombreuses entreprises conduites par des dirigeants pragmatiques, pas nécessairement très à l’aise avec l’informatique, adhèrent à ce projet. ■

http://www.e-bourgogne.fr

La dématérialisation

en pratiqueLa mise en place du projet

e-bourgogne s’est accompagnée de réunions de sensibilisation et de formations en direction

des entreprises.

Estelle Becquet a suivi une de ces formations. Elle travaille dans une entreprise d’électricité de 20 à 25 salariés située en Saône-et-Loire, Comalec, qui fait partie des entreprises de Bâtiment qui utilisent aujourd’hui le plus la plate-forme.

« Répondre à un appel d’offres en ligne est devenu pour moi la règle. Je ne suis pas une spécialiste d’internet ou d’informatique, mais je boucle un dossier en 1 h 30 alors que ça me prend une demi-journée pour un dossier papier. » Les autres avantages, elle les énumère tous : la facilité de recherche, le téléchargement gratuit et quasi instantané des dossiers de consultation, la rapidité d’envoi, la sécurité et la confidentialité dans la transmission des données. « Je regrette maintenant que les donneurs d’ordres ne mettent pas toutes les offres en ligne ! Même les candidatures pour les marchés de notre commune, je les passe en ligne. »Elle a choisi au départ de jouer le jeu d’e-bourgogne en candidatant

pour des marchés « pour lesquels nous n’allions pas être désavantagés si nous les perdions… comme nous avons été plusieurs fois attributaires, nous en avons conclu que le système fonctionnait ! » Et la pratique a été généralisée à tous les appels d’offres. « C’est pratique, rapide et bien plus garanti qu’une candidature papier : le cryptage des données sur la plate-forme, ou même le certificat électronique, garantissent parfaitement le contenu. Il y a moins d’intermédiaires et plus de documents qui se perdent, l’informatique permet de certifier que tout ce qui part de l’entreprise et ce qui arrive dans la collectivité publique est identique. C’est pourtant avec ce côté virtuel que j’avais le plus de mal au départ… » ■

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9Le supplément Bâtiment actualité n° 2 • 30 janvier 2007

Dématérialisationle rythme s’accélère

Les entrepreneurs de Bâtiment et no-tamment les jeunes sont directement concernés. Johan Bencivenga, chef de file du Groupe Jeunes Dirigeants des Bouches-du-Rhône, voit là matière à mobiliser son groupe et propose à ses membres d’aborder la dématérialisation comme un projet à construire tout au long d’une année.

Les travaux du groupe débutent en 2004, à une époque où demeurent encore beaucoup d’incertitudes quant à la mise en œuvre de la dématérialisa-tion. La démarche aurait pu être pré-maturée, elle tire en fait sa pertinence de sa précocité.

Le groupe rencontre les professionnels concernés par ce sujet, des maîtres d’ouvrage aux banques et spécialis-

tes des TIC. Les jeunes entrepreneurs sont tout naturellement associés aux réflexions et projets en cours d’élabo-ration. Les échanges sont d’autant plus fructueux que les maîtres d’ouvrage pu-blics, notamment le Conseil général et le Génie militaire, souhaitaient à la fois faire aboutir ce dossier et être à même de proposer un service au plus près des utilisateurs.

« Nos questions ont aidé les maîtres d’ouvrage à construire leur offre. Cela a été un stimulant pour tout le monde. »

Les membres du groupe ont pu mesurer la complexité de certaines questions liées à la dématérialisation, comme l’harmonisation des logiciels et les pro-blèmes de sécurité des envois. Comme

le remarque justement Johan Benci-venga, « en creusant le dossier, nous avons mis le doigt sur des problèmes techniques que nous ne soupçonnions pas. Ce qui nous a rassurés, c’est de rencontrer des personnes compétentes, déterminées à trouver des solutions, en particulier sur la question de l’impres-sion des plans, qui est actuellement un des obstacles majeurs, le logiciel Auto-cad étant très cher. Sur cette question précise, les bons contacts que nous avons noués au cours de cette année avec le Conseil général sont un atout précieux et l’on sent la volonté que cet enjeu devienne réalité. » ■

1er janvier 2005 : les administrations se mobilisent pour adapter leurs services afin d’être prêtes en 2010 à relever le défi du tout numérique.

Johan BencivengaDirecteur généralEntreprise Climatech30 personnesChef de file du Groupe Jeunes des Bouches-du-Rhône

Les certificats électroniquesDepuis juillet 2004, la FFB

s’est lancée dans le programme e-bat, destiné à faciliter

l’usage de l’internet par ses adhérents.

Dans ce cadre, il est rapidement ap-paru que l’acquisition et l’utilisation d’un certificat électronique consti-tuait le premier obstacle à lever pour effectuer des démarches en ligne.

Qu’est-ce qu’un certificat électronique ?C’est une carte d’identité électroni-que, matérialisée sous forme d’une carte à puce ou d’une clé USB qui se branche sur l’ordinateur et qui permet de s’identifier sur internet.

Pour quels usages ?• dans les relations avec les clients et les fournisseurs, il permet de sécuriser et d’authentifier les factures et les devis,• dans les relations avec les adminis-trations, il permet l’accès aux télé-procédures administratives telles que la déclaration de TVA, de données sociales ou le paiement des cotisations en ligne. Il est également nécessaire pour répondre en ligne aux appels d’offres de marchés publics

Quelles échéances ?Il est utile, voire indispensable, pour certaines procédures dès aujourd’hui.Il sera incontournable en 2010, date à laquelle l’administration pourra exiger que la transmission des offres s’effec-tue par voie électronique.

Quel certificat choisir ?Pour avoir un certificat le plus « uni-versel » possible, il ne faut pas hésiter à choisir un certificat du niveau le plus élevé (3+ en France actuellement), provenant d’une des 14 autorités de certification référencées par le Minefi.

Quel rôle pour la FFB ?Les Fédérations départementales pourront vous apporter du conseil et vous proposer des formations pour vos démarches administratives, voire vous délivrer un certificat (par le biais de leur structure fiscalisée). ■

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10 Le supplément Bâtiment actualité n° 2 • 30 janvier 2007

Net-entreprises.fr Un outil simple et sûr

Entretien avec Marc KoncewiczChef de projetCongés intempéries BTP

L’Union des caisses de France du ré-seau Congés intempéries BTP surfe avec prudence mais détermination sur la vague d’internet et des nouvelles technologies. « Notre objectif n’est pas de brusquer les entreprises de BTP mais, bien au contraire, de les accom-pagner vers le numérique en respec-tant leur rythme d’appropriation de l’outil. Les PME vont s’y convertir, quelles que soient leurs réticences. Nous souhaitons, pour notre part, que cette évolution se fasse le plus sereine-ment possible. »

Respecter le rythme de chacun tout en ayant une forte exigence de qualité de service, compte tenu du carac-tère légal des déclarations à effectuer, tel est l’enjeu de tous les organismes impliqués dans net-entreprises.fr.

L’Union des caisses de France s’est greffée en 2003 à ce portail, rejoignant ainsi l’Agirc, l’Arrco, les Assedic et l’Urssaf. Un ralliement effectué au bon moment alors que bien des barrières ont sauté autour d’internet. Les chif-

fres leur ont donné raison. Le nombre de déclarations unifiées de cotisation sociale (DUCS) effectuées en ligne ne cesse de progresser depuis 2004, date de la mise en service. Avec, parallè-lement, une croissance régulière du nombre de télérèglements, preuve que la confiance est au rendez-vous.

« Pour être au plus près des besoins de nos clients, nous avons d’abord testé le système avec des entreprises pilotes puis nous avons petit à petit couvert l’ensemble des 30 caisses. Mais nous n’imposons rien, tout se fait sur la base du volontariat. »

Une souplesse qui séduit les entreprises et tout particulièrement les TPE, tou-jours à la recherche de gains de temps et de simplifications administratives pour faciliter leur quotidien. « Le ser-vice permet en effet non seulement de procéder aux déclarations obligatoires mais aussi de calculer immédiatement le montant de sa cotisation. Les erreurs de saisie sont tout de suite visibles. Le déclarant y gagne donc en rapidité mais

aussi en sécurité car toute validation génère un accusé de réception. Après cette étape, le déclarant est dédouané de ses obligations déclaratives. »

Un nouveau service :la déclaration intempéries

L’objectif de tous les organismes impli-qués dans net-entreprises est de faci-liter au maximum l’ergonomie du site en offrant les services les plus com-plets afin que les déclarants puissent réellement s’affranchir du papier.

« Nous revendiquons notre volonté d’offrir un véritable service à nos clients avec une assistance télépho-nique de proximité et, surtout, une réactivité immédiate face à l’évolution réglementaire. Les informations sont toujours actualisées et les déclarants peuvent se fier totalement aux don-nées qui sont fournies sur le site. Nous engageons notre responsabilité sur ce point. » Il faut croire que cela fonctionne puisqu’il n’y a jamais eu de litige depuis que le service existe. ■

A l’heure de la dématérialisation, les organismes de protection sociale mettent l’accent sur le service client.

net-entreprises.frle site officiel des déclarations sociales

• URSSAF, AGIRC, ARRCO, CNAV/ TDS, ASSEDIC/GARP• CNAM-TS, MSA, RSI (CANAM, ORGANIC, AVA),• CONGES INTEMPERIES BTP, CCVRP . CTIP, FFSA AVEC LE SOUTIEN DU MEDEF, DE LA CGPME, DE l’UPA ET DE LA FNSEA.

Le groupement d’intérêt public modernisation des déclarations sociales, créé en mars 2000, propose aux entreprises et à leurs tiers déclarants, via le site net-entreprises.fr, le moyen d’effectuer leurs déclarations sociales réglementaires et contractuelles de manière gratuite et sécurisée.

L’avantage pour le déclarant est de pouvoir, par le biais d’un seul clic, au travers d’un guichet et d’un mot de passe uniques, envoyer l’ensemble de ses déclarations aux organismes concernés. Les entreprises peuvent effectuer par internet leurs déclarations aux organismes de protection sociale et notamment toutes celles relevant du régime général :• DADS-U• DUCS• DUE• Attestation de salaire pour le versement des indemnités journalières• Attestation Assedic• Contribution sociale de solidarité des sociétés et contribution additionnelle – Organic (CSSS)• Déclaration d’arrêt de travail et demande de remboursement intempéries.

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11Le supplément Bâtiment actualité n° 2 • 30 janvier 2007

La géolocalisation, une aide à la gestion de l’entreprise

« Loin d’être un gadget pour des en-trepreneurs soupçonneux, il s’agit d’un outil de gestion de l’entreprise au ser-vice d’entrepreneurs pragmatiques », affirme la dirigeant, Olyvia Pilo, pré-sidente d’une société spécialisée en géolocalisation. « Un salarié part de chez lui avec un véhicule d’entreprise équipé et se rend directement sur le chantier sans passer par le siège de l’en-treprise pour «pointer». » C’est un gain de temps pour lui, et le chef d’entreprise sait exactement où se trouve son salarié pendant ses heures de travail. Il peut anticiper et intervenir rapidement s’il constate qu’un véhicule est immobilisé ou en dehors du périmètre d’interven-tion. C’est un élément important de sécurisation du personnel.

« L’argument financier est détermi-nant », explique la dirigeante. « Dans

les entreprises, et en particulier dans les entreprises de Bâtiment, le poste « véhicules » constitue le deuxième poste de dépenses après les salaires. » Des outils puissants permettent d’avoir à tout moment un œil sur l’ensem-ble de la flotte et d’en optimiser la gestion. D’où des économies de car-burant, de téléphone, d’heures supplé-mentaires… C’est l’ère de la voiture communicante qui, à partir de sim-ples données géographiques, permet de réaliser des tableaux de suivi des différents chantiers plus précis et d’op-timiser ses ressources - qu’il s’agisse des salariés ou des machines. Pour 40 à 100 € par mois, le chef d’en-treprise a une vue en temps réel sur sa flotte de véhicules et la maîtrise, sans pour autant être un féru d’informa-tique et de technologie. « Ceux qui l’ont essayé, l’ont adopté ! » Comme le déclare Olyvia Pilo. « Rentabilisé en trois mois pour des entreprises de 10 à 15 salariés, le système de géolo-calisation est devenu un enjeu stra-

tégique. C’est du pragmatisme ! Nous utilisons le GSM, la téléphonie et l’in-formatique de la manière la plus sim-ple possible et c’est à nous qu’incombe la responsabilité du fonctionnement du système dans sa globalité. » Avec la géolocalisation, les entrepreneurs de Bâtiment accèdent ainsi à la commu-nication entre équipements, pour des solutions au service de la gestion de leur entreprise. ■

Connaître en temps réel la localisation d’une flotte de véhicules : voilà ce que propose la géolocalisation.

A partir de commandes simples envoyées à un

système centralisé, il s’agit de suivre l’ensemble

des véhicules pour obtenir des données précises

et ainsi optimiser la gestion de l’entreprise.

Un réseau…• 81 sites départementaux• 20 sites régionaux• 12 sites d’unions et syndicats de métiers• Un site national : www.ffbatiment.fr

…pour répondre à trois exigences • la cohésion d’un réseau • une meilleure compréhension du secteur du Bâtiment • une meilleure gestion de l’information avec l’ensemble

des publications en ligne, y compris Bâtiment actualité...

Mais aussi...• La fondation FFB, www.fondation-ffb.fr• Une revue en ligne, www.constructif.fr• Un outil de géolocalisation pour les déchets de

chantiers, www.dechets-chantier.ffbatiment.fr • Le portail de la Construction et du Bâtiment,

www.batiportail.com : des services en ligne pour les entreprises (Reprise d’entreprise, Bourse d’emploi).

La FFB et internetla force d’un réseau

La mise en place de projets et d’actions innovants• Le programme e-bat, www.e-bat.org ont pour objectifs

de faire monter une marche de l’escalier numérique à chaque entreprise de Bâtiment, réduire la fracture entre les entreprises au top niveau des TIC et celles qui gèrent tout « à la main ».

• La signature d’une charte de partenariat avec e-bourgogne, dont la plate-forme permet à la Bourgogne de généraliser l’administration par voie électronique.

• La délivrance de certificats électroniques, pour faciliter un certain nombre de démarches administratives en ligne, www.batiportail.com.

• La participation au projet TICPME 2010, www.telecom.gouv.fr, et au programme « passeport pour l’économie numérique » www.econumerique.pme.gouv.fr.

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12 Le supplément Bâtiment actualité n° 2 • 30 janvier 2007

10 ans, plus de 1 000 élèves,

165 femmes

Corinne Biron, major

Internet, un moyen efficace pour relier la Corse au continent…

Après un cursus universitaire en Economie et en Droit, Corinne Biron rejoint l’entreprise familiale, en Corse du Sud, dirigée par son père et son frère. Progressivement, elle se familiarise avec le métier, découvre le chantier et met en pratique ses connaissances en comptabilité et gestion aux côtés de sa mère, présente également dans l’entreprise.

Constructeurs de maisons individuelles, la famille Bernardini s’aperçoit très vite des bienfaits d’internet qui permet aux clients, et particulièrement ceux établis sur le continent, de suivre l’évolution de leur chantier de chez eux. Ils créent ainsi leur site qui présente les différentes activités de l’entreprise. Ils y insèrent un espace clients où chacun, à l’aide d’un code personnalisé, peut suivre à distance l’avancement de son chantier par le biais de photos et d’une webcam. Les clients apprécient grandement. « On les comprend, il n’est pas évident de faire des allers et retours sur l’île pour suivre les travaux quand on habite Lille, Marseille ou Paris et que l’on fait construire en Corse ! Sans parler du coût des billets d’avion ! »

Après 4 ans passés au sein de l’entreprise, Corinne ressent le besoin d’approfondir ses connaissances et rejoint l’ESJDB en intégrant la promotion PACA 5 à Nice dont elle sort major ! Elle y acquiert, à travers les différents enseignements, les outils indispensables pour manager et développer l’entreprise. Elle y affine également ses connaissances en gestion et se familiarise avec les bilans. Elle établit, enfin, de formidables liens avec tous les élèves de la promo. C’est d’ailleurs aujourd’hui presque son seul regret : « Nous avons quitté l’école, notre diplôme en poche, en février dernier et chacun depuis a rejoint son entreprise. Quel vide cela nous a laissé ! On était très proches et très solidaires ! Et moi, je me sens un petit peu loin en Corse. Heureusement, on s’appelle régulièrement. » Et puis, il y a internet : « C’est vrai, c’est quand même une belle invention les mails ! ».

Depuis son retour en Corse, Corinne Biron est devenue très active au sein de sa Fédération. Elle a également beaucoup œuvré pour développer l’ESJDB sur l’île. Elle est comblée. En septembre 2005, la promotion ESJDB Corse 1 s’est ouverte à Ajaccio avec 17 élèves.

Contact Vous souhaitez des conseils personnalisés 01 30 85 25 [email protected]

L’Ecole Supérieure des Jeunes Dirigeants du Bâtiment a fêté ses dix années d’existence.

Fondée à l’initiative des élus de la FFB pour former les futurs dirigeants des entreprises de Bâtiment, dans toute la France, l’Ecole a déjà accueilli plus de mille élèves.

La formation au « métier de dirigeant » proposée par l’ESJDB est une des clés devant permettre d’assurer la pérennité des entreprises.