stratégie & accents stratégie

16
14 12 1 1 10 4 2 Construire ensemble sur le terrain de son partenaire : est-ce une bonne idée ? La stratégie porte ses fruits KBC Equity Fund Flanders KBC Equity Fund Eurozone L’Asie émergente est le pôle de croissance de l’économie mon- diale L’UEM est en pleine mutation & ... pour la gestion de votre patrimoine personnel et familial Stratégie Accents Une publication mensuelle de KBC Banque & Assurance N° 08 - 3 août 2012

Upload: kbc-group

Post on 26-Mar-2016

219 views

Category:

Documents


0 download

DESCRIPTION

Publication mensuelle de KBC Banque & Assurances

TRANSCRIPT

Page 1: Stratégie & Accents Stratégie

14

12

1 1

10

4

2Construire ensemble sur le terrain de son partenaire : est-ce une bonne idée ?

La stratégie porte ses fruits

KBC Equity Fund Flanders

KBC Equity Fund Eurozone

L’Asie émergente est le pôle de croissance de l’économie mon-diale

L’UEM est en pleine mutation

& ... pour la gestion de votre patrimoine personnel et familial

Stratégie Accents

Une publication mensuelle de KBC Banque & Assurance

N° 08 - 3 août 2012

Page 2: Stratégie & Accents Stratégie

Principe d’accession

Notre droit reconnaît le principe d’accession : cela signifie que le propriétaire du terrain devient aussi le propriétaire de la maison qu’il y construit. Il est donc risqué de construire une maison sur le terrain d’une autre personne.

Cohabitation

Si nous supposons que Marie et Jean sont simplement cohabitants de fait ou cohabitants légaux, ce principe sera applicable et Jean sera donc le seul propriétaire tant du terrain que de la maison. En cas de vente ultérieure de la maison, Marie ne pourra en principe pas réclamer une partie du revenu de la vente, même si elle a participé aux frais de la maison. Cette situation paraît injuste. Marie pourrait saisir le tribunal, mais sans contrat, rien ne permet de dire qu’elle l’emportera. Il est par conséquent recommandé aux par-tenaires de faire rédiger au préalable un acte (notarié) dans lequel ils fixeront leurs droits

Depuis quelque temps, Marie et Jean vivent ensemble dans un appartement qu’ils louent. Ensemble, ils souhaitent construire une maison sur le terrain que Jean a acheté avant de connaître Marie et dont il est donc le seul propriétaire. Est-ce une bonne idée ? Examinons leurs projets de construction sous l’angle juridique. À qui la propriété de la maison reviendra-t-elle ? Jean en restera-t-il le seul propriétaire ou Marie en détiendra-t-elle aussi une part ? À quoi chaque partenaire peut-il prétendre si le couple vient à se séparer ? Ci-dessous, nous résu-mons brièvement les éléments essentiels ainsi que les possibilités d’obtenir le résultat souhaité. La situation diffère en outre selon que Marie et Jean se marient ou pas.

Construire ensemble sur le terrain de son partenaire : est-ce une bonne idée ?

A c c e n t s

•Le propriétaire du terrain devient le

propriétaire de la maison

•Le mariage sous le régime légal n’y

change pas grand-chose

Stratégie & Accents 2

Thème

Page 3: Stratégie & Accents Stratégie

mutuels. En cas de contestation, cet acte pourra être utilisé dans le cadre d’une procédure éventuelle.

Mariage

La situation change-t-elle si Marie et Jean se marient ?Si Marie et Jean se marient sous le régime légal, le terrain entre alors dans le patrimoine personnel de Jean. Le droit d’accession s’appliquera égale-ment dans ce cas et Jean sera donc le seul propriétaire du terrain et de la maison. La différence réside dans le fait que la loi prévoit l’indemnisation de Marie pour sa moitié de la mai-son construite au décès de Jean ou en cas de divorce. C’est ce que l’on appelle les comptes de récompense. Cela n’empêche toutefois pas tant le terrain que la maison de faire partie du patrimoine personnel de Jean.Une autre possibilité consiste en l’apport par Jean du terrain dans le patrimoine commun par le biais d’un

contrat de mariage par-devant notaire. De cette manière, Marie et Jean seront tous deux propriétaires du terrain et de la maison. En cas de décès de Jean ou en cas de séparation, Marie sera donc non seulement indemnisée pour sa part dans la maison, mais aussi pour la moitié du terrain apporté.

Il est bien entendu possible que Jean ne soit pas favorable à cette solution : en cas de séparation, Jean devra alors rembourser à Marie la moitié du ter-rain qu’il a acheté seul. Une solution peut éventuellement être trouvée dans l’apport avec clause de reprise en cas

de séparation, stipulant que le terrain est apporté dans la communauté, mais qu’en cas de séparation, Jean a un droit de reprise anticipée. Il devra alors indemniser Marie pour sa part de la maison mais pas pour la part du terrain apporté.

Notre recommandation :Prenez conseil d’un notaire avant d’entamer la construction. Il pourra répondre à vos souhaits personnels et proposer une solution adaptée pour les deux partenaires.

Il est recommandé de faire rédiger un acte (notarié) précisant les droits mutuels.

Stratégie & Accents 3

Page 4: Stratégie & Accents Stratégie

Nous dressons un bilan intermédiaire de l’année 2012. À la mi-juillet, l’indice mondial avait gagné 11% en euro par rapport à son niveau fin 2011. Les in-vestisseurs obnubilés par la crise de l’euro et les autres menaces planant sur l’économie mondiale sont certai-nement perplexes et pensent peut-être avoir raté le coche. Les marchés d’actions n’ont pourtant pas ignoré les risques. Les cours des actions ont augmenté dans le sillage de la hausse des bénéfices des entre-prises. Ni plus, ni moins. Si cette ten-dance se poursuit, l’année pourrait être un bon cru pour tous les profils de risque.

L’essoufflement des indicateurs de confian-ce confirme les maigres prévisions de crois-sanceLes indicateurs de confiance s’es-soufflent presque partout dans le monde. Le président Obama impute l’atonie du marché de l’emploi amé-ricain à la crise de l’euro. Le Vieux continent va connaître plusieurs tri-mestres de croissance négative. La

politique d’assainissement et d’aus-térité menée par l’Europe mine la croissance, mais davantage par la perception que l’on en a que par le poids des mesures qu’elle représente. L’impact de la récession européenne sur l’économie mondiale est amplifié. L’économie américaine ne risque pas de sombrer dans la récession et l’Asie reste le pôle de croissance incontes-table de l’économie mondiale. Le recul des prix pétroliers de ces der-niers mois est une bouffée d’oxygène pour la croissance économique. Alors que certains y voient le signe d’un ralentissement de la croissance, nous pensons en revanche qu’il témoigne d’un glissement du pouvoir d’achat des pays producteurs de pétrole vers le consommateur occidental.

Les banques centrales misent sur la croissanceL’inflation régresse et la croissance économique reste atone, alors que les banques et de nombreux États restent tributaires de la bouffée d’oxygène procurée par la faiblesse des taux. La politique monétaire des banques cen-trales est donc toute tracée : mainte-nir leur taux à un bas niveau pendant

une période prolongée et continuer de surveiller et de soutenir le fonctionne-ment des marchés monétaires et obli-gataires. Durant ces dernières semaines, la Banque centrale chinoise a abaissé son taux directeur pour la première fois en quatre ans. Elle a également assoupli les conditions d’octroi de crédits. Au début juillet, la Banque centrale européenne a elle aussi abaissé son taux directeur à 0,75% et elle a ramené le taux de rémunération des dépôts à 0%. La BCE permet aux banques d’emprunter de l’argent à un taux historiquement bas afin de stimuler l’octroi de crédits. En fixant le taux de rémunération des dépôts à 0%, elle entend inciter les banques à ne pas parquer leurs liquidités auprès d’elle mais à les affecter à d’autres projets, de préférence vecteurs de croissance, en octroyant notamment des crédits aux particuliers et aux entreprises. Une nouvelle diminution du taux directeur à 0,5% n’est pas impro-bable. Un taux de dépôt négatif n’est pas davantage exclu.

La stratégie porte ses fruits !

A c c e n t s

•Le recul des prix pétroliers de ces

derniers mois est une bouffée d’oxy-

gène pour la croissance économique

•La politique des banques centrales

assure le fonctionnement des mar-

chés monétaires et obligatairesStratégie

Stratégie & Accents 4

Page 5: Stratégie & Accents Stratégie

Nous ne croyons pas aux scénarios catastropheLes marchés avancent plusieurs scénarios selon lesquels l’économie mondiale s’enfoncera dans la réces-sion dans les prochains mois, ce qui

déclencherait une dangereuse spirale négative : récession, crise de l’euro, crise bancaire, restrictions de crédit et éventuelle crise du dollar. 

La probabilité de ce scénario s’est quelque peu renforcée ces dernières semaines. Il y a donc fort à parier qu’il retienne l’attention des marchés dans les semaines à venir. Par conséquent, nous faisons temporairement machine arrière et prenons notre bénéfice sur notre position surpondérée en actions.

Nous tenons néanmoins à souligner que nous ne croyons pas à ce scé-nario. Nous sommes convaincus que les décisions politiques sont prises en conséquence et que tant la décrue de l’inflation que de nouvelles mesures monétaires donneront de l’oxygène à l’économie dans les prochains mois. Nous prévoyons une croissance réelle du PIB mondial de 2,5% à 3% pour 2012.

Si cette tendance se poursuit, l’année pourrait être un bon cru.

50

75

100

125

150

-1

0

1

2

3

4

5

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012In�ation UEM(en %)

Prix du pétrole(baril de Brent, en USD, échelle de droite)

In�ation et prix du pétrole

Stratégie & Accents 5

Page 6: Stratégie & Accents Stratégie

62%30%

6% 2%

30%

46%

20%

2% 2%

10%

40%

42,5%

5,5%2%

25%

28%

47%

Dans le portefeuille cible très défensif, nous investissons 12,5% en actions. La position en actions se compose intégralement d’instruments à capital protégé (25%), dont le risque actions s’élève à 50%. La composante obligataire représente 40,5% du portefeuille, y com-pris la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 12,5% (soit 50% de 25%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 28% directement en obli-gations. Les liquidités représentent 47% du portefeuille. Les accents se rapportant à des investissements dans d’autres monnaies que l’euro conviennent très peu à un portefeuille très défensif.

Dans le portefeuille cible défensif, nous investissons 30% en actions. Les instruments sans protection de capital représentent 10% du portefeuille. Les formules à capital protégé se voient attribuer un poids de 40%. Leur risque actions s’élève à 50%. Les obligations repré-sentent 62,5% du portefeuille (par rapport à notre norme à long terme de 75%). Il convient également de tenir compte de la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 20% (soit 50% de 40%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 42,5% du portefeuille directement en obligations. Les liquidités (5,5% du portefeuille) sont investies en euro. Les accents se rapportant à des investissements dans d’autres monnaies que l’euro conviennent peu à un portefeuille défensif.

Dans le portefeuille cible dynamique, nous investissons 53% en actions. Les instruments sans protection de capital représentent 30% du portefeuille. Les formules à capital protégé se voient attribuer un poids de 46%. Leur risque actions s’élève à 50%. Les obligations représentent 43% du portefeuille (contre une norme à long terme de 50%). Il convient égale-ment de tenir compte de la part à revenu fixe des investissements en actions à capital pro-tégé, qui occupe 23% (soit 50% de 46%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 20% du portefeuille directement en obligations caractérisées par une durée résiduelle relativement courte (max. 3 ans). Nous gardons 2% de liquidités dans le portefeuille. Tous les accents mentionnés conviennent à un portefeuille dynamique.

Dans le portefeuille cible très dynamique, nous investissons 77% en actions. Les instru-ments sans protection de capital représentent 62% du portefeuille. Les formules à capital protégé se voient attribuer un poids de 30%. Leur risque actions s’élève à 50%. Les obliga-tions représentent 21% du portefeuille (contre une norme à long terme de 25%). Il convient également de tenir compte de la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 15% (soit 50% de 30%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 6% du portefeuille directement en obligations caractérisées par une durée résiduelle relativement courte (max. 3 ans). Nous ne conservons pas de liquidités. Tous les accents mentionnés conviennent à un portefeuille très dynamique.

Portefeuille

Stratégie & Accents 6

Stratégie

Actions sans protection du capital

Actions avec protection du capital

Obligations

Immobilier

Placements alternatifs

Cash

Page 7: Stratégie & Accents Stratégie

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

EUR

PORTEFEUILLE D’OBLIGATIONS(très) dynamique

Defensief pro�el

AutresUSD

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

EUR

PORTEFEUILLE D’OBLIGATIONSdéfensif

AutresUSD

(très) dynamique

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

EUR

PORTEFEUILLE D’OBLIGATIONStrès défensif

AutresUSD

défensif(très) dynamique

Plusieurs arguments plaident en faveur des actionsNous réduisons légèrement le risque actions dans le portefeuille cible défensif et dynamique. Nous res-tons toutefois confiants dans les actions.

•Les actions européennes affichent une décote de plus de 30% par rapport à la moyenne de ces 25  dernières années. Le rapport cours/bénéfice s’élève à peine à 10.

•Le rendement de dividende des actions euro-péennes est de 4,4%.

•Les entreprises affectent leurs liquidités excéden-taires à des rachats d’actions propres. Comme le bénéfice futur est réparti sur un plus petit nombre d’actions, le bénéfice par action augmente plus rapidement.

•Vu la faiblesse des rendements des autres formes d’investissement, il existe peu de solutions de remplacement.

La prime de risque des actions est exceptionnelle-ment élevée par rapport aux obligations d’État (qui sont chères). Le rendement de dividende dépasse déjà largement le taux des obligations d’État. Cet écart de valorisation s’explique par la frilosité des investisseurs, échaudés par la crainte d’une nouvelle récession mondiale et l’incertitude entourant les problèmes de la zone euro.

Portefeuille obligataire

Nous donnons la préférence aux obligations d’entre-prises et aux obligations à haut rendement des mar-chés émergents. Nous limitons le poids des obliga-tions classiques car celles-ci sont très sensibles aux taux.

Le différentiel de taux d’intérêt avec les obligations d’État (allemandes) s’est déjà fortement resserré, mais il demeure très attrayant (2 points de pour-centage). La rémunération du risque de crédit reste intéressante.Les obligations à haut rendement offrent un taux net-tement supérieur à celui des obligations d’État des pays occidentaux. Leur rendement pourrait encore être dopé par une appréciation des monnaies face à l’euro. De nombreuses devises des marchés émer-gents sont en effet encore fortement sous-évaluées.Un portefeuille ventilé de titres à revenu fixe des marchés émergents rapporte facilement 3,5 à 4%,

Stratégie & Accents 7

Obligations publiques

Obligations d’entreprises

Obligations convertibles

Obligations indexées

Obligations marchés émergents

Monnaies satellites de l’euro du dollar, PLN

Page 8: Stratégie & Accents Stratégie

Actions de la zone euro

Au cours des trente derniers mois, les marchés d’actions de la zone euro ont fait nettement moins bien que les Bourses des autres régions en rai-son de la crise de la monnaie unique. L’écart de rendement en euro entre le MSCI EMU (-4%) et l’indice MSCI USA (+64%) a atteint plus de 60%.

La valorisation est très attrayante. Le rapport cours/bénéfice de 10 est de 25% inférieur aux 12,3 des États-Unis. L’Europe reste moins chère, mais la décote a aujourd’hui beaucoup pro-gressé. Nous prévoyons donc un mouvement de rattrapage. À un im-portant potentiel de cours s’ajoute un rendement de dividende attrayant (de 4,4% actuellement).

Marchés émergents asiatiquesLes économies émergentes et, en particulier, l’Asie sont le pôle de croissance de l’économie mondiale. Une puissante dynamique écono-

mique interne engendre l’explosion de la classe moyenne, qui assure une croissance saine de la demande intérieure. L’économie chinoise joue un rôle crucial en Asie. Les autorités chinoises continueront de soutenir la croissance. Le parlement va être renouvelé en 2012 et un changement va être opéré à la tête du pouvoir. La haute conjoncture favorise une transi-tion politique en douceur.

La valorisation est attrayante. L’indice MSCI Emerging Asia affiche un rap-port cours/bénéfice de 9,9, et est donc plus de 10% moins cher que l’indice mondial. Par le passé, les marchés émergents asiatiques affichaient une décote, qui se justifiait par des risques plus importants, mais étant donné la concentration actuelle de la menace dans d’autres régions, ils méritent plutôt une prime qu’une décote.

Technologies

Le potentiel de croissance du secteur technologique est sous-estimé. Celui-ci profite du renouvellement constant

des produits, des investissements dans la capacité, de la rapide de-mande de remplacement,… Il a perdu son caractère agressif du temps de la bulle dotcom sans être mature pour autant. La valorisation moyenne et les prévisions de croissance bénéficiaire des analystes pourraient cependant le laisser supposer.

Le rapport cours/bénéfice de 11,6 est inférieur à celui du marché améri-cain global. Il est même extrêmement bas dans une perspective historique car le secteur était en moyenne 38% plus cher durant ces quinze dernières années. La croissance bénéficiaire escomptée est conforme au marché. La technologie est toutefois le sec-teur qui affiche la croissance bénéfi-ciaire la plus élevée (jusqu’à deux fois supérieure à la moyenne du marché). De bonnes surprises sont donc pos-sibles.

Stratégie

Stratégie & Accents 8

Accents dans le portefeuille

Page 9: Stratégie & Accents Stratégie

Perspectives économiques27-07-2012 UEM Royaume-Uni Etats-unis JaponCroissance économique (%)

2011 1,6 0,7 1,7 -0,52012 -0,5 0,4 1,9 2,22013 0,6 1,0 2,1 1,4

Inflation (%)2011 2,7 4,5 3,1 -0,32012 2,3 2,9 1,6 0,12013 1,7 2,0 1,7 0,1

Taux officiel (%) (*)27-07-2012 0,75 0,50 0,25 0,10Octobre 2012

Janvier 2013Taux à dix ans (%) (*)

27-07-2012 1,31 1,40 1,43 0,74Octobre 2012Janvier 2013

Cours de change (**) 1 EUR = GBP 1 EUR = USD 1 EUR = JPY27-07-2012 1 0,78 1,23 96,24Octobre 2012 -Janvier 2013 -(*) : hausse d’environ 25 points de base à partir du niveau actuel; : hausse d’environ 50 points de base à partir du niveau actuel; etc.;( * * ) : appréciation d’environ 2,5 % envers l’euro à partir du niveau actuel; : appréciation d’environ 5 % envers l’euro à partir du niveau actuel; etc.

Stratégie & Accents 9

0% 5% 10% 15% 20% 25%

Ventilation sectorielle du portefeuille d’actions

Consommation discrétionnaire

Biens de consommation de base

Energie

Matériaux

Industrie

Santé

Finance

Technologie de l’information

Télécommunications

Services aux collectivités

Ventilation neutreVentilation actuelle

Page 10: Stratégie & Accents Stratégie

Flanders est un compartiment de la sicav de droit belge KBC Equity Fund. Possibilité d’entrée et de sortie quotidienne. Frais d’entrée : 3%. Frais de sortie : 0%. Montant destiné à décourager un retrait dans le mois qui suit l’entrée : max. 5%. Taxe boursière sur les parts de capitalisation : 1% en cas de sortie (max. 1500 EUR). Service financier : KBC Bank, CBC Banque et Centea. Le prospectus, le document Informations clés pour l’investisseur et le dernier rapport périodique sont disponibles gratuitement dans toutes les agences de KBC Bank, CBC Banque et Centea. Précompte mobilier sur les dividendes (actions de distribution) : 21%. En fonction de la situation individuelle de chaque investisseur, le précompte mobilier peut être majoré d’une retenue complémentaire de 4%. Les plus-values (actions de capitalisation) ne sont pas soumises au précompte mobilier.

Il ne faut pas toujours chercher trop loin

A c c e n t s

•Les entreprises flamandes sont fon-

damentalement saines

•Leur ouverture internationale ouvre

des perspectives

Notre pays est l’un des plus perfor-mants de l’Union européenne. La Banque nationale de Belgique (BNB) prévoit une croissance de 0,6% pour 2012 et de 1,4% pour 2013, alors que pour l’Union européenne, elle table sur une croissance zéro en 2012 et de 1,2% en 2013.Les entreprises flamandes sont proches de nous : leur management est accessible, elles sont faciles à visi-ter et la presse belge nous informe de leur évolution.

Les actions flamandes couvrent un nombre important d’entreprises fami-liales, telles que Colruyt, Bekaert et Van de Velde. Des études empiriques démontrent qu’à long terme, les en-treprises familiales cotées en Bourse réalisent de meilleures performances boursières que leurs consœurs ayant un actionnariat plus diversifié.La grande majorité des actions belges sont également présentes à l’échelon international. Des entreprises locales telles qu’Umicore, Bekaert, AB Inbev,

Sipef, CFE, Ackermans, Arseus, Recticel et Jensen nous permettent de miser sur des thèmes importants tels que les marchés émergents, l’agriculture, les matériaux, les technologies propres et le vieillissement.

KBC Equity Fund FlandersEn tant que promoteur, KBC propose Flanders, un compartiment de la sicav de droit belge(1) KBC Equity Fund. Les actifs du compartiment sont princi-palement investis en actions d’entre-prises flamandes réunissant les condi-tions d’une croissance économique accélérée à court ou moyen terme. La volatilité de la valeur nette d’inven-taire peut être élevée en raison de la composition du portefeuille. L’indicateur de risque légal est de 7 sur une échelle de 1 (faible risque) à 7 (risque élevé). Cet investissement s’adresse aux investisseurs ayant un profil de risque très dynamique.

(1): voir aussi la note 1 à la dernière page

Stratégie & Accents 10

Sous la loupe

Organismes de placement collectif (OPC)(1)

Page 11: Stratégie & Accents Stratégie

Les récents développements éco-nomiques et financiers créent un contexte favorable aux actions et, plus particulièrement, aux actions de la zone euro. Les actions de la zone euro sont très bon marché, tant dans une perspective historique que par rapport aux autres régions. L’Europe est traditionnellement moins chère, mais la décote est aujourd’hui anor-malement élevée. Les entreprises européennes sont performantes et leurs résultats sont excellents. Or l’investisseur a une vision assez négative de leurs perfor-mances et ce, en raison des maigres perspectives économiques euro-péennes. Il convient toutefois de faire la distinction entre les entreprises eu-ropéennes et l’économie européenne. La zone euro reste la région écono-mique la plus ouverte du monde. Cela implique que de plus en plus, les grandes entreprises européennes cotées en Bourse réalisent une large part de leur chiffre d’affaires en dehors de leur région. Elles profitent ainsi lar-gement de la reprise dans les autres régions. Lorsque l’économie mondiale

redémarrera, les entreprises européennes suivront certai-nement le mouvement.

La zone euro est l’une des ré-gions affichant la croissance la plus faible du monde, mais la Banque centrale euro-péenne met tout en œuvre pour soutenir les entreprises et les États, directement en maintenant les taux à un bas niveau et indirectement en permettant aux institutions financières de racheter des emprunts d’État de pays de la zone euro. Cette stratégie a considérablement réduit le risque de crise systémique en Europe et elle ramène le calme sur les marchés financiers.

KBC Equity Fund EurozoneEn tant que promoteur, KBC propose Eurozone, un compartiment de la sicav de droit belge(1) KBC Equity Fund,

qui fait l’objet d’une gestion active et investit au moins 75% de ses actifs en actions d’entreprises de la zone euro. Le gestionnaire peut surpondérer ou sous-pondérer certains pays et/ou secteurs en fonction des prévisions. La volatilité de la valeur nette d’inven-taire peut être élevée en raison de la composition du portefeuille. Le fonds ne présente pas de risque de change.

(1): voir aussi la note 1 à la dernière page

Les entreprises européennes sontfondamentalement saines

A c c e n t s

•Ces actions sont restées à la traîne

et sont prêtes pour un mouvement

de rattrapage

•Les entreprises sont saines et af-

fichent une valorisation attrayante

Eurozone est un compartiment de la sicav de droit belge KBC Equity Fund. Possibilité d’entrée et de sortie quotidienne. Frais d’entrée : 3%. Frais de sortie : 0%. Montant destiné à décourager un retrait dans le mois qui suit l’entrée : max. 5%. Taxe boursière sur les parts de capitalisation : 1% en cas de sortie (max. 1500 EUR). Service financier : KBC Bank, CBC Banque et Centea. Le prospectus, le document Informations clés pour l’investisseur et le dernier rapport périodique sont disponibles gratuitement dans toutes les agences de KBC Bank, CBC Banque et Centea. Précompte mobilier sur les dividendes (actions de distribution) : 21%. En fonction de la situation individuelle de chaque investisseur, le précompte mobilier peut être majoré d’une retenue complémentaire de 4%. Les plus-values (actions de capitalisation) ne sont pas soumises au précompte mobilier.

Stratégie & Accents 11

Sous la loupe

Organismes de placement collectif (OPC)(1)

Page 12: Stratégie & Accents Stratégie

L’Asie émergente est le pôle de croissance de l’économie mondiale.

A c c e n t s

•Les actions sont loin d’être chères

sur les marchés émergents asia-

tiques

•Grâce au taux d’épargne élevé, l’Asie

finance elle-même sa croissance

2012. Nos analystes prévoient une croissance de 7% pour l’Asie émer-gente en 2012.

Ces prévisions de croissance favo-rables reposent sur plusieurs fonda-mentaux solides :

•Jeune population active La moitié de la population mondiale

vit sur le continent asiatique et est de surcroît jeune et exerce une acti-vité professionnelle. Ce facteur sou-tiendra la croissance économique dans les prochaines années.

•Hausse de la consommation La région bénéficie d’une robuste

dynamique économique interne. Une classe moyenne en plein essor débouche sur une saine croissance de la demande intérieure. L’économie asiatique vole donc davantage de ses propres ailes qu’auparavant. En Chine, les ventes au détail augmentent de 10% par an. Les biens de consomma-tion sont en majeure partie fabriqués dans les pays voi-sins. La croissance chinoise a par conséquent une influence favorable sur les autres pays émergents asia-tiques. Des sociétés comme le sud-coréen Samsung Electronics et le taïwanais

TSMC se sont hissées au rang de leader mondial dans le domaine de l’électronique et de la technologie.

•Nous assistons en outre à un pas-sage vers un niveau de prospérité et un mode de vie à l’occidentale. Nous observons également un glis-sement de la consommation des produits de base vers des produits à plus haute valeur ajoutée (voi-tures, tourisme, services financiers, télécommunications). Ces évolu-tions profitent essentiellement aux entreprises occidentales actives dans la région et aux sociétés spé-cialisées dans les articles de luxe.

•Taux d’épargne élevé Les ménages asiatiques et sur-

tout chinois mettent de côté plus d’un tiers de leur revenu disponible. Grâce à ce taux d’épargne élevé, l’Asie peut financer elle-même sa croissance. Contrairement à leurs consœurs occidentales, les banques asiatiques sont en outre peu affectées par la crise de la dette. Elles continuent d’octroyer aisément des crédits et soutiennent la croissance asiatique.

•L’Asie a connu ces dernières années une croissance vigoureuse et durable. Les exportations vers l’Occident ont contribué à la pros-périté des économies locales. Le commerce interrégional a dès lors gagné en importance.

Nos analystes prévoient une crois-sance de 7% pour l’Asie émer-gente en 2012. L’Asie est promise à un plus bel avenir non seulement sur le plan budgétaire mais aussi démographique. Elle traverse une période de haute conjoncture. Les Bourses asiatiques affichent une valorisation très attrayante à la suite du passage à vide en 2011. Nous prévoyons donc un mouve-ment de rattrapage.

Après un accès de faiblesse en 2011, l’Asie du Sud-Est s’est ressaisie en

Stratégie & Accents 12

Actions en point de mire

Page 13: Stratégie & Accents Stratégie

SamsungLe sud-coréen Samsung Electronics est le plus grand producteur de puces à mémoire. Il produit également de l’électronique grand public, des télép-hones mobiles, des ordinateurs, des écrans LCD et des appareils électro-ménagers. Samsung continue à investir massivement dans les semi-con-ducteurs et les écrans LCD. Siltronic Samsung Wafer, une joint-venture créée avec Siltronic, a ouvert une usine de production de wafers de 300mm destinés à la fabrication de semi-conducteurs. Avis : acheterChangements d’avis durant ces 12 derniers mois : néant.Cours : 262,63 EURObjectif de cours : 330,00 EUR

TSMCTaiwan  Semiconductor  Manufacturing  Company (TSMC) est le premier fabricant de semi-conducteurs pour des tiers. Il détient d’importants droits de capacité dans d’autres producteurs et possède deux sociétés (WaferTech aux Etats-Unis et TSMC Shanghai en Chine) ainsi que la joint-venture SSMC à Singapour.Le groupe entend améliorer sa technologie en collaborant avec des parte-naires industriels. Il a ainsi conclu un partenariat avec Intel et Samsung Electronics. Avis : acheterChangements d’avis durant ces 12 derniers mois : néant.Cours : 13,36 USDObjectif de cours : 17,50 USD

MSCI EM et MSCI World : les actions des marchés émergents sont bon marché

26/7/12

2007 2008 2009 2010 2011 201240

50

60

70

80

90

100

110

120

MSCI EM ASIA - PRICE INDEXMSCI WORLD - PRICE INDEX

Source: Thomson Reuters Datastream

Une haute conjoncture mais pas de surchauffeL’Asie est promise à un plus bel ave-nir budgétaire et démographique que l’Occident : elle traverse une période de haute conjoncture. Les exporta-tions et la demande intérieure ont le vent en poupe.Dans les prochaines années, les éco-nomies occidentales devront réé-quilibrer leurs finances publiques et constituer des réserves afin de finan-cer le vieillissement de la population.

Dans les pays émergents, les autorités disposent d’une marge de manœuvre suffisante pour mener une politique économique énergique. Elles ont ainsi relevé le taux directeur afin de juguler l’inflation en 2011. Une fois cet obstacle éliminé, elles ont ensuite relâché la bride monétaire.

Les actions sont loin d’être chères sur les marchés émergents asiatiques.

Après avoir fait des étincelles en 2009 et 2010, les Bourses asiatiques ont déçu en 2011. La valorisation est dès lors devenue très attrayante. Elle im-plique une décote d’environ 10% par rapport à l’indice mondial. Compte tenu de sa situation économique rela-tivement plus avantageuse par rapport

à l’Occident, la région méritait plutôt une prime qu’une décote, ce qui est loin d’être le cas actuellement. Nous prévoyons donc un mouvement de rat-trapage des Bourses asiatiques. Les fluctuations de cours sur les Bourses asiatiques se sont fortement atténuées ces dernières années. Les actions asiatiques présentent actuellement un caractère plus défensif que leurs homo-logues de la zone euro par exemple.

Saisissez cette opportu-nité d’investissement !Il n’est pas encore trop tard pour surfer sur la vague de la croissance asiatique et profiter du mouvement de rattrapage escompté des marchés asiatiques. KBC propose plusieurs possibilités d’investissement (avec ou sans protection du capital) pour saisir cette opportunité.

L’Asie est promise à un plus bel avenir budgétaire et démographique que l’Occident.

Stratégie & Accents 13

Si vous êtes intéressé par nos analyses

d’actions, demandez à votre

conseiller Épargne et

Placements de vous

procurer la publication

Stratégie & Accents ACTIONS.

Informations sur l’entreprise

Page 14: Stratégie & Accents Stratégie

Les chefs d’État européens ont tenu à Bruxelles une nouvelle réunion au sommet les 28 et 29 juin derniers. Le Sommet européen s’est clôturé sur un communiqué dans le plus pur style de communication de Bruxelles : vague et sans beaucoup de détails pratiques. Il s’agissait d’un énième Sommet de la dernière chance, mais cette fois, un tournant a été marqué.

Bilan des accords (effectifs ou non)Le Mécanisme européen de stabilité (MES) peut octroyer directement des prêts aux banques européennes en

difficulté sans passer par les autorités nationales. Le principe est très auda-cieux. Il a déjà été approuvé, mais son fonctionnement reste encore très im-précis. À quelles conditions ? Qui peut en prendre l’initiative ? Qu’en est-il de l’aide déjà octroyée aux banques espagnoles ? Le contrôle des banques de la zone euro sera confié à la BCE. Cette déci-sion, qui est liée à celle qui précède, devrait être mise en œuvre avant fin 2012. Une plus grande flexibilité du MES, désormais autorisé à racheter des obligations sur le marché secondaire.Le MES renonce à son droit privilé-gié sur le remboursement des prêts en principe déjà octroyés au secteur bancaire espagnol. L’Irlande pourra compter sur un traite-ment «équivalent» à celui dont a béné-ficié l’Espagne.Un montant de 120 milliards EUR pui-sé auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) et des Fonds structurels européens a été affecté à un plan de relance européen.Herman Van Rompuy doit présenter d’ici octobre (pour approbation en dé-cembre) un plan stratégique (son Ten Year Road Map) pour la création d’une union bancaire et d’une union budgé-taire et le renforcement de l’union éco-nomique.

Notre interprétation de ces accords Depuis longtemps déjà, les marchés financiers ne comprennent pas la dynamique qui sous-tend le proces-sus décisionnel européen, impliquant 17 (dans le cas de l’euro) ou 27 (dans le cas de l’UE) démocraties. Depuis l’éclatement de la crise de l’euro, la rencontre des 28 et 29 juin était déjà le 20e sommet de la dernière chance, le 19e pour d’autres. C’est à y perdre son latin ! Pour la 19e ou la 20e fois, l’euro n’est pas mort.Quoi qu’il en soit, ce sommet est le plus important depuis celui du 21  juil-let 2011. Le principe d’une union bancaire est acquis et le lien néfaste entre le risque souverain (risque pays) et la sous-capitalisation des banques nationales est rompu. Il s’agit là d’une avancée majeure. Les accords sont vagues et doivent encore être concrétisés. Ils soulève-ront incontestablement de nouvelles questions qui ne trouveront leur ré-ponse que lorsque le besoin s’en fera sentir. Tel est à peu près le fil conduc-teur de la crise de l’euro. Il manque à l’Europe un plan stratégique pour optimiser le fonctionnement de l’UEM et un consensus politique sur l’ordre des priorités.

L’UEM est en pleine mutation

A c c e n t s

•Le principe d’une union bancaire est

acquis

•Les banques européennes en dif-

ficulté peuvent emprunter directe-

ment auprès du MES

Stratégie & Accents 14

Obligations en point de mire(1)

(1): voir aussi la note 2 à la dernière page

Page 15: Stratégie & Accents Stratégie

Différentiel de taux par rapport à l’Allemagne (en %)

0

1

2

3

4

5

6

0

1

2

3

4

5

6

06-2011 08-2011 10-2011 12-2011 02-2012 04-2012Espagne Italie Belgique

La réaction du marché

Un resserrement des différentiels de taux d’intérêt dans l’UEM n’est pas vraiment à l’ordre du jour. Le taux por-tugais à dix ans a beaucoup baissé, mais les différentiels de taux entre l’Espagne/l’Italie et l’Allemagne ont encore atteint des sommets. Le Som-met européen de la fin juin a rompu le lien entre le soutien des banques espagnoles et les finances publiques de l’Espagne. Or le différentiel de taux entre l’Espagne et l’Allemagne ne s’est que brièvement resserré.

L’Espagne s’est bien vite retrou-vée dans le collimateur des mar-

chés et le Premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, a été contraint d’annoncer un nouveau plan d’austé-rité. Dans le quatrième plan de cette année civile, l’assainissement pour la période 2012-2014 atteint un mon-tant total de 65 milliards EUR (6% du PIB ou 2,5% en base annuelle), basé sur des majorations d’impôts (notam-ment de la TVA) et des réductions des dépenses.

Un plancher historique pour le taux belge Le différentiel de taux belgo-allemand s’est fortement resserré. À la scission de BHV, un spread de 117 points de

base à été atteint, soit notre norme à long terme.

Rien ne dit si ce resserrement indique que le marché considère que les titres de dette belges affichent une meilleure qualité de crédit ou s’il est consé-cutif aux flux d’investissement. Il est possible qu’après l’important réamé-nagement de leurs portefeuilles, de nombreux investisseurs obligataires soient extrêmement surpondérés en titres allemands et qu’ils recherchent à présent une diversification minimale dans la zone euro. En soi, il s’agit là d’une évolution positive, qui pourrait montrer qu’un terme a été mis à la vague de ventes des emprunts d’État risqués.

Notre sélection d’obligations(1)

Monnaie Emprunt Prix d’émission ou cours indicatif

Coupon Rating Rendement(en %)

Contre-valeuren EUR (*)

Marché secondaire

EUR RCI BANQUE SA4,250% 27-04-2012 27-04-2017

101,25 27/04 BBB 3,95 2.046,19

NZD NEDERLANDSCHE WATERSCHAPSBANK4,250% 26-07-201226-07-2017

100,70 26/07 AAA 4,09 658,81

TRY VOLKSWAGEN FIN. SERVICES8,750% 28-05-201228-05-2014

104,30 28/05 A- 6,17 2.367,74

NOK RABOBANK NEDERLAND3,500% 18-04-201218-04-2017

103,00 18/04 AA 2,82 1.391,13

AUD GE CAP. AUSTRALIAN FUNDING4,750% 14-06-201214-06-2016

100,95 14/06 AA+ 4,47 863,69

USD ARCELORMITTAL4,500% 28-02-201228-02-2017

99,25 28/02 BBB- 4,68 1.641,62

(1) Voir note (2) en dernière page.(*) Contre-valeur en EUR des coupures minimales y compris les intérêts courus. Cours de change indicatif : 30/07/2012

Stratégie & Accents 15

Page 16: Stratégie & Accents Stratégie

Se faire payer pour emprunter de l’argent

Le Trésor belge a émis à la mi-juillet pour près de 1,5 milliard EUR en certificats de trésorerie. Cette émission d’emprunt présente la particularité de rapporter de l’argent à l’État belge. Les économistes parlent dans ce cas d’un taux négatif.

Cette nouvelle a défrayé la chronique. Le contraste avec la fin 2011, lorsque l’État belge devait payer le prix fort pour emprunter, est frappant. Au total, 56 institutions ont fait une offre sur le montant emprunté et 15 d’entre elles ont acquis des titres. L’offre acceptée la plus faible s’élevant à 100,002%, les offres non acceptées avaient probablement un prix inférieur à 100%. La majorité des institu-tions n’étaient donc pas préparées à prêter à un taux négatif.

Parution du prochain numéro le 7 septembre 2012

WWWPlus de renseignements sur: www.kbc.be/investir

(1) Une sicav (société d’investissement à capital variable) est un organisme de placement collectif (OPC). Une action achetée dans une sicav donne droit à une partie du résultat en fonction du montant investi. Le capital investi peut toutefois perdre de sa valeur. L’investissement dans une sicav permet de répartir les risques et facilite l’accès aux bourses et marchés étrangers. Les investissements en OPC sont couverts par le fonds de protection des dépôts et instruments financiers. Cela signifie qu’une intervention peut être obtenue auprès du fonds de protection à hauteur de 20 000 EUR au maximum si un établissement de crédit ou une société de bourse détient des droits de participation d’OPC pour le compte de ses clients et ne peut fournir ou restituer ceux-ci à leurs propriétaires légitimes. Il convient de noter que la perte de valeur éventuelle d’un OPC par rapport à son prix d’acquisition n’est pas couverte par le fonds de protection.(2) Une obligation est un titre de créance émis par une entreprise, un organisme public ou un Etat, remboursable à une date et pour un montant fixés au préalable et produisant un intérêt.

Arrêt sur image

Adresse de la correspondance:KBC BANK SA, KBC Asset Management, avenue du Port 6, 1080 Bruxelles.

Stratégie & Accents est une publication de KBC Asset Management SA (KBC AM). Les données servant de base aux projections, scénarios, pronostics et cours cibles proviennent de sources fiables et de recherches propres. Cette recommandation n’entre pas dans la catégorie ‘recherche en investissements’, telle que visée par l’arrêté royal du 3 juin 2007 énonçant les règles destinées à promouvoir l’indépendance de la recherche en investissements, et tombe par conséquent sous la définition légale de la communication publicitaire. Les gestionnaires de fonds de KBC AM peuvent effectuer des transactions sur l’action concernée avant la diffusion de la recommandation. Cette publication ne constitue pas un conseil en investissement personnalisé. L’investisseur doit encore déterminer, de préférence avec son conseiller Epargne et Placements ou son chargé de relations, si l’action cadre avec son profil de risque et son portefeuille de placement. KBC AM ou toute autre société du groupe KBC ne peuvent pas être tenues responsables d’une imprécision ou d’un oubli éventuels dans les données communiquées.

Editeur responsable / rédacteur en chef:Alex Wolfers, Product & knowledge management KBC AM / Christiaan De Moor.

Faits et autres informations relatives aux sociétés cotées en bourse:KBC Asset Management SA publie sur son site une fiche d’action pour la plupart des sociétés cotées mentionnées dans la présente publication. Cette fiche comporte d’une part des informations purement factuelles, telles qu’une description des activités de l’entreprise, le graphique illustrant l’évolution du cours de l’action, les événements les plus récents survenus dans l’entreprise et les résultats et prévisions communiqués par celle-ci dans son rapport annuel ou ses communiqués de presse.D’autre part, l’analyste financier y expose son opinion sur l’entreprise. Il en décrit les points forts et les points faibles et indique, dans son avis global, les motifs à la base de sa recommandation. Ces éléments d’opinion sont présentés sur fond coloré.

Fréquence des changements d’avis:Les analystes de KBC Asset Management suivent de près l’actualité financière mondiale. L’avis émis sur une action est la conclusion d’une évaluation rigoureuse de trois éléments: l’action proprement dite, le secteur auquel appartient l’entreprise et la région dans laquelle elle est implantée. Toute modification au niveau de l’une de ces trois composantes peut entraîner un changement d’avis.

Méthode de recommandation:Une description détaillée de la méthode utilisée est fournie dans l’édition de Stratégie & Accents numéro 01 du 6 janvier 2011. Celle-ci peut également être consultée sur www.kbcam.be/actions/méthodederecommandation. Un exemplaire de cette brochure est également disponible dans toutes les agences KBC.

Pour certains éléments essentiels de la recommandation d’investissement, qui n’ont pu être repris sur la fiche faute de place, nous vous renvoyons aux «Directives générales régissant les recommandations d’investissement de KBC Asset Management» sur www.kbcam.be/equities.

Photos utilisées: www.shutterstock.com