sommaire fÉvrier - mars 2012 • n° 257

1
Février - Mars 2012 - N° 257 - L’Entrepreneur — 3 Si vous êtes intéressés par des informations complémentaires à la revue, n’hésitez pas à nous faire parvenir votre adresse e-mail à l’adresse suivante : [email protected] La crise, quelle crise ? Et si on parlait d’accal- mie plutôt que de crise, d’emploi plutôt que de chômage, d’espoir plutôt que de fata- lisme… Projetons-nous dans le temps, pas dans 25 ans, non d’ici à 2 ans seulement. Dans une étude récente de l’Ademe (voir page 6), il en ressort que si le potentiel du marché devrait rester stable jusqu’en 2014, le taux de croissance des marchés de l’efficacité énergé- tique et des énergies renouvelables devrait croître de 47 % à 330 % selon les territoires. D’ici à 2014, ce sont 69 000 professionnels (équivalent temps plein) qui devront être mobilic- sés pour répondre à la demande, soit 42 % de plus qu’aujourd’hui. L’Ademe insiste sur la notion d’approche globale indispensable pour atteindre la performance énergétique dans le bâtiment. Mais « peu de profession- nels sont aujourd’hui en mesure de faire face à cette demande d’ap- proche globale, surtout pas manque de connaissance des enjeux. » La formation est au cœur des enjeux mais là aussi, l’étude indique que pour 8 chefs d’entreprise sur 10, la forma- tion est difficilement accessible faute de temps. Rien n’est perdu, l’avenir s’annonce radieux : « Il ne s’agit pas de prévoir l’avenir, mais de le rendre possible », affirmait Saint Exupéry. Jean DIDIER, rédacteur en chef Retrouvez les vidéos L’ENTREPRENEUR.TV sur : www.lemoniteur.fr/etv Vos questions ................................... 4 Actualités ÇA FAIT DÉBAT Délais de paiement : les artisans pris en tenaille ? ........................... 6 L’ESSENTIEL DE L’ACTU ................................... 8 Gros œuvre CHANTIER Un artisan spécialiste des blocs de coffrage isolants en polystyrène.................................. 32 SOLUTION TECHNIQUE Poser un système de surisolation sur ITE existant ..................... 34 2012 LE JUSTE PRIX POUR VOS ESTIMATIONS Page 40 et 48 SOMMAIRE FÉVRIER - MARS 2012 • N° 257 Dossier Planchers chauffants hydrauliques Tableau de bord...................................... 13 CHANTIER AVEC L’ENTREPRENEUR TV Solution plancher sec pour le confort des occupants ........................................ 18 Le devis estimatif du chantier ................ 20 CHANTIER AVEC L’ENTREPRENEUR TV Solution chape fluide pour une plus grande réactivité ............. 22 Le devis estimatif du chantier ................ 24 SOLUTION TECHNIQUE Trois systèmes adaptés à la rénovation . 26 15 PRODUITS sélectionnés par la rédaction ................. 29 Cette publication comporte un encart abonnement broché entre les pages 2/3 et 66/67, un encart de 4 pages de fiches broché en central et un encart de 8 pages Batiprix pour les abonnés. Un supplément Sud-Ouest de 20 pages ainsi qu’un encart Toulouse expo de 2 pages sont destinés aux abonnés du Sud Ouest. Crédits couverture : C. Rognon, Euromac et C. Maury SAVOIR-FAIRE Intégration d’un kit PV en toiture à tuiles..................................... 36 Second œuvre CHANTIER Un revêtement intérieur en gypse pour l’étanchéité à l’air des murs .................. 38 SOLUTION TECHNIQUE Transfert d’humidité dans les parois : trois « points clés » ........................................ 41 Produits GUIDE D’ACHAT 8 portes de garage ............. 46 J’UTILISE une peinture dépolluante ............. 49 NOUVEAUTÉS Produits GO........................... 50 Produits SO ................................................... 52 Équipements GUIDE D’ACHAT 6 petits camions de moins de 3,5 t........................................... 54 J’UTILISE une truelle mécanique ................. 57 NOUVEAUTÉS Matériel/outillage/EPI ............. 58 Réussir LES 7 POINTS CLÉS pour bâtir un argumentaire commercial ........................ 62 VIE DE L’ENTREPRISE Prévention des risques : le rôle clé de la conjointe d’artisan ................................ 65 INITIATIVES « J’ouvre un showroom et renforce mon équipe de vente » ................ 66 PRATIQUE Adresses utiles ............................ 61 SAVOIR-FAIRE Bien appliquer un béton imprimé.................................... 44 2 FICHES PRATIQUES ENTRE LES PAGES 34 ET 35 TECHNIQUE N° 120 Plancher bois avec solives en surface TECHNIQUE N° 121 Fondations et infrastructures : assainissement non collectif FICHE TECHNIQUE nariat avec PATHOLOGIES N° 121 e Fondations et infrastructures : assainissement non collectif Le constat • La Loi sur l’eau et les milieux aquatiques (Lema) du 30 décembre 2006 instaure une obligation générale d’assainissement sur l’ensemble du territoire. • L’assainissement non collectif désigne tout système d’assainissement effectuant la collecte, le prétraitement, le traitement, l’infiltration ou le rejet des eaux usées domestiques des habitations non raccordées au réseau public d’assainissement. Principaux désordres rencontrés : – le débordement de la fosse et les remon- tées d’effluents par les appareils sanitaires; – les problèmes de salubrité, de pollution des eaux de surface ou souterraines, qu’entraî- nent un engorgement du terrain par des eaux non ou insuffisamment traitées ; – l’apparition d’odeurs nauséabondes ; – la dégradation du béton des fosses septiques. • Mal conçues ou mal exploitées, les installa- tions peuvent engendrer de graves nui- sances environnementales et des risques sanitaires. Le diagnostic La mauvaise évacuation des eaux usées • Elle est due à l’inadaptation de l’épandage par rapport au sol. Les tranchées filtrantes à faible profondeur, souvent employées, nécessitent un sol avec une perméabilité optimale afin d’épurer les eaux et les éva- cuer. Ces deux objectifs sont en fait oppo- sés : pour être épurées, les eaux doivent être filtrées et donc ne pas s’infiltrer trop rapide- ment dans le sol, mais en même temps, l’évacuation des eaux doit être continue pour ne pas saturer le terrain. Si le sol n’est pas bon, il faut donc envisager l’épuration dans un terrain reconstitué (filtre à sable vertical ou tertre filtrant). Autres causes de mauvaise évacuation des eaux : – colmatage du préfiltre dû à la saturation de la fosse ; – colmatage dans le regard dû aux dépôts (graisses, savon, corps étrangers, feuilles, sable…) ; – drains du plateau d’épandage bouchés par des boues, des racines… ; – défaut de pose de la fosse elle-même. (…) En partenariat avec nts man- nt à l’air doit l TECHNIQUEl L’E FÉVRIER-MARS 2012 IES IES S ions et if IE IE i ions et if i Pour en savoir plus : Vous pouvez retrouver ces informations dans le Guide Pratique CSTB « Isolation des combles perdus » de Maxime Roger. Illustrateur : Jean-Marc Lauby Plancher bois avec solives en surface (…) ernet x tif. Pour les produits en rouleaux, si la largeur des rouleaux est supérieure à l’espace entre les solives, couper directement le rouleau dans son emballage. Si la largeur des rouleaux est inférieure à l’espace entre les solives, couper des mor- ceaux d’isolants de la bonne dimension dans la longueur des rouleaux. La seconde couche d’isolant est posée sur la première, à joints croisés ou décalés. ATTENTION Si l’isolant utilisé pour la seconde couche possède un surfaçage pare-vapeur, il y a un risque de condensation entre les deux couches d’isolant, au niveau de ce revêtement. Pour éviter ceci, le revêtement doit être perforé à l’aide d’un cutter pour laisser passer la vapeur d’eau. À NE PAS FAIRE Les poses suivantes, très mauvaises du point de vue thermique, sont à éviter. À PAS OUBLIER Les extrémités du plancher doivent être isolées. Pour cela, procéder par bourrage entre la dernière solive et la paroi verticale ou panne sablière avant de couvrir avec la deuxième couche d’isolant. k Découpe des rouleaux k Découpe dans le sens de la longueur si le rouleau n’est pas assez large k Mise en place des rouleaux entre les solives L’Entrepreneur x, à e st co n a ructure ollecti f , à en st o ne a e r o ns et inf Fondations et infrastructures - assainissement non collectif Cette fiche est extraite du classeur « Fiches pathologie du bâtiment »(fiche A8, rubrique « Équipements »). Toutes les fiches sont consultables sur les sites Internet de l’AQC : www.qualiteconstruction.com et de la SMABTP : www smabtp fr La mauvaise évacuation des eaux usées agit directement sur la pollution des sols. Le défaut de ventilation • Une odeur nauséabonde révèle l’insuffi- sance ou l’absence de ventilation de la fosse septique toutes eaux. Elle provient de l’accu- mulation d’hydrogène sulfuré généré lors de la fermentation liée au prétraitement des eaux usées. • Ce défaut de ventilation est également à l’origine de dégradations du béton des fosses septiques. L’hydrogène sulfuré attaque le béton par l’acide sulfurique : dissolution de composés du ciment et for- mation de minéraux à caractère expansif. Les bonnes pratiques • Vérifier l’aptitude des sols à l’assainissement Utiliser les services d’un BE spécialisé pour le choix et la bonne réalisation d’une filière efficace et respectueuse de l’environnement, et faire procéder à une analyse de sol par sondages pédologiques et à un test de percolation. • Prévoir la ventilation de l’installation de prétraitement (fosse toutes eaux). Le système de prétraitement génère des gaz qui doivent être évacués par une ventilation efficace. Il convient de respecter le DTU 64.1 sur la ventilation de la fosse toutes eaux. • Entretenir et maintenir les ouvrages d’assainissement non collectif C’est fondamental, un prétraitement mal entretenu risque, en effet, de porter préjudice au système épurateur situé en aval. Respecter l’arrêté du 6 mai 1996 fixant les modalités de contrôle technique exercé par les communes et, le cas échéant, confier à celle-ci l’entretien contre paiement d’une redevance. • Utiliser une fosse bénéficiant du marquage CE. L’essentiel • Faire vérifier par un BE spécialisé le choix de la filière et l’aptitude des sols à l’assainissement. • Ventiler efficacement la fosse toutes eaux. • Entretenir les ouvrages, se conformer aux règles de vidange de la fosse. À consulter • Loi sur l’eau et les milieux aquatiques (Lema) du 30-12-2006. • Arrêtés du 7 septembre 2009 relatifs aux installations d’assainissement non collectif. • DTU 64.1. (…) if c vacuation des eaux usées ’inadaptation de l’épandage ol. Les tranchées fi ltrantes à souvent employées, l avec une perméabilité urer les eaux et les éva- ectifs sont en fait oppo- ées, les eaux doivent être pas s’infi ltrer trop rapide- ais en même temps, x doit être continue pour ain. Si le sol n’est pas sager l’épuration dans (fi ltre à sable vertical auvaise évacuation dû à la saturation de ard dû aux dépôts trangers, feuilles, ndage bouchés par e elle-même. (… …) ollecti e diagnostic mauvaise év lle est due à l rapport au so e profondeur, essitent un sol male afi n d’épu Ces deux obje pour être épuré s et donc nep dans le sol, ma ation des eaux saturer le terra aut donc envis n reconstitué ( ltrant). causes de ma : ge du préfi ltre e dans le rega avon, corps ét plateau d’épan des racines… ; pose de la fosse che est extraite du classeur « Fiches pathologie iment » (fi che A8, rubrique « Équipements »). hes patho Toutes les fi ches sont consultables sur les sites Internet de l’AQC : www.qualiteconstruction.com mauvaise évacuation des eaux usées agit ectement sur la pollution des sols. défaut de ventilation Une odeur nauséabonde révèle l’insuffi - nce ou l’absence de ventilation de la fosse ptique toutes eaux. Elle provient de l’accu- lation d’hydrogène sulfuré généré lors de ermentation liée au prétraitement des ux usées. e défaut de ventilation est également à gine de dégradations du béton des ses septiques. L’hydrogène sulfuré aque le béton par l’acide sulfurique : solution de composés du ciment et for- tion de minérauxà caractère expansif. s bonnes pratiques érifi er l’aptitude des sols assainissement ser les services d’un BE spécialisé pour hoix et la bonne réalisation d’une fi lière ace et respectueuse de l’environnement, aire procéder à une analyse de sol par dages pédologiques et à un test de colation. évoir la ventilation de l’installation de raitement (fosse toutes eaux). ystème de prétraitement génère des gaz doivent être évacués par une ventilation effi cace. Il convient de respecter le DTU 64.1 sur la ventilation de la fosse toutes eaux. • Entretenir et maintenir les ouvrages d’assainissement non collectif C’est fondamental, un prétraitement mal entretenu risque, en effet, de porter préjudic au système épurateur situé en aval. Respecter l’arrêtédu 6 mai 1996 fi xant les modalités de contrôle technique exercé par les communes et, le cas échéant, confi er à celle-ci l’entretien contre paiement d’une redevance. • Utiliser une fosse bénéfi ciant du marquage CE. L’essentiel • Faire vérifi er par un BE spécialisé le choix de la fi lière et l’aptitude des sols à l’assainissement. • Ventiler effi cacement la fossetoutes eaux. • Entretenir les ouvrages, se conformer aux règles de vidange de la fosse. À consulter • Loi sur l’eau et les milieux aquatiques (Lema) du 30-12-2006. • Arrêtés du 7 septembre 2009 relatifs aux installations d’assainissement non collectif. • DTU 64.1. e El le e m C p s d ua s a n c x g ge sa p d p et de la SMABTP : ww bt f c t . FICHE TECHNIQUE En partenariat avec MISE EN ŒUVRE N° 120 Plancher bois avec solives en surface s co l’in do au P – le tées – les eaux nent u non ou – l’app – la dég septiqu • Mal co tions peu sances e sanitaires Au préalable La réalisation de l’étanchéité à l’air dépend de la sous-face du plancher. Si le parement est perforé pour passage de câbles, le percement ou la boîte de connexion doit être étanché à l’air par un joint mastic, un adhésif Les solives ou entraits de fermettes sont apparents en surface du plancher. Ce plan- cher constitue en fait le plafond de la pièce inférieure. (…) ou un accessoire adapté. Les documents particuliers du marché peuvent recomman- der de dérouler un film indépendant ,dont la vocation est d’améliorer l’étanchéité à l’air de la paroi support. Le pare-vapeur, lorsqu’il est nécessaire, doit être mis en place avant l’installation du produit. Il y a lieu de respecter les précau- tions contre les risques liés à l’humidité. Mise en place du produit Le produit est posé ou déroulé en une pre- mière couche entre les solives. L’épaisseur de cette couche doit être égale à la hauteur des solives. Le produit doit être inséré en légère com- pression entre les solives. Pour cela, utiliser des panneaux ou rouleaux dont la largeur dépasse de 1 cm la largeur disponible entre les solives. k Isolation en deux couches entre et sur les solives k Isolation en une couche entre fermettes k Épaisseur de la couche entre solives k Largeur du produit tiques de L’Entrepreneu L’Entrep FÉVRIER-MARS 2012 617152.GRP.indd 3 617152.GRP.indd 3 30/01/12 17:22 30/01/12 17:22

Upload: others

Post on 17-Jun-2022

1 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: SOMMAIRE FÉVRIER - MARS 2012 • N° 257

Février - Mars 2012 - N° 257 - L’Entrepreneur — 3

Si vous êtes intéressés par des informations complémentaires à la revue, n’hésitez pas à nous faire parvenir votre adresse e-mail à l’adresse suivante : [email protected]

La crise, quelle crise ?Et si on parlait d’accal-

mie plutôt que de crise,

d’emploi plutôt que de

chômage, d’espoir

plutôt que de fata-

lisme… Projetons-nous

dans le temps, pas dans 25 ans, non

d’ici à 2 ans seulement. Dans une

étude récente de l’Ademe (voir

page 6), il en ressort que si le potentiel

du marché devrait rester stable

jusqu’en 2014, le taux de croissance

des marchés de l’effi cacité énergé-

tique et des énergies renouvelables

devrait croître de 47 % à 330 % selon

les territoires. D’ici à 2014, ce sont

69 000 professionnels (équivalent

temps plein) qui devront être mobilic-

sés pour répondre à la demande, soit

42 % de plus qu’aujourd’hui. L’Ademe

insiste sur la notion d’approche

globale indispensable pour atteindre

la performance énergétique dans le

bâtiment. Mais « peu de profession-

nels sont aujourd’hui en mesure de

faire face à cette demande d’ap-

proche globale, surtout pas manque

de connaissance des enjeux. » La

formation est au cœur des enjeux

mais là aussi, l’étude indique que pour

8 chefs d’entreprise sur 10, la forma-

tion est diffi cilement accessible faute

de temps. Rien n’est perdu, l’avenir

s’annonce radieux : « Il ne s’agit pas

de prévoir l’avenir, mais de le rendre

possible », affi rmait Saint Exupéry.

■ Jean DIDIER, rédacteur en chef

Retrouvez les vidéosL’ENTREPRENEUR.TV sur : www.lemoniteur.fr/etv

Vos questions ...................................4

ActualitésÇA FAIT DÉBAT Délais de paiement : les artisans pris en tenaille ? ...........................6L’ESSENTIEL DE L’ACTU ...................................8

Gros œuvreCHANTIER Un artisan spécialiste des blocs de coffrage isolants en polystyrène ..................................32

SOLUTION TECHNIQUE Poser un système de surisolation sur ITE existant .....................34

2012 LE JUSTE PRIX POURVOS ESTIMATIONSPage 40 et 48

SOMMAIRE FÉVRIER - MARS 2012 • N° 257

Dossier

Planchers chauffants hydrauliques Tableau de bord ...................................... 13

CHANTIER AVEC L’ENTREPRENEUR TV Solution plancher sec pour le confort des occupants ........................................ 18

Le devis estimatif du chantier ................ 20

CHANTIER AVEC L’ENTREPRENEUR TV Solution chape fluide pour une plus grande réactivité ............. 22

Le devis estimatif du chantier ................ 24

SOLUTION TECHNIQUE Trois systèmes adaptés à la rénovation . 26

15 PRODUITS sélectionnés par la rédaction ................. 29

Cette publication comporte un encart abonnement broché entre les pages 2/3 et 66/67, un encart de 4 pages de fiches broché en central et un encart de 8 pages Batiprix pour les abonnés. Un supplément Sud-Ouest de 20 pages ainsi qu’un encart Toulouse expo de 2 pages sont destinés aux abonnés du Sud Ouest.Crédits couverture : C. Rognon, Euromac et C. Maury

SAVOIR-FAIRE Intégration d’un kit PV en toiture à tuiles ..................................... 36

Second œuvreCHANTIER Un revêtement intérieur en gypsepour l’étanchéité à l’air des murs ..................38

SOLUTION TECHNIQUE Transfert d’humidité dans les parois : trois « points clés » ........................................41

ProduitsGUIDE D’ACHAT 8 portes de garage .............46

J’UTILISE une peinture dépolluante .............49

NOUVEAUTÉS Produits GO ...........................50

Produits SO ...................................................52

ÉquipementsGUIDE D’ACHAT 6 petits camions de moins de 3,5 t ...........................................54

J’UTILISE une truelle mécanique .................57

NOUVEAUTÉS Matériel/outillage/EPI .............58

RéussirLES 7 POINTS CLÉS pour bâtir un argumentaire commercial ........................62

VIE DE L’ENTREPRISE Prévention des risques : le rôle clé de la conjointe d’artisan ................................65

INITIATIVES « J’ouvre un showroom et renforce mon équipe de vente » ................66

PRATIQUE Adresses utiles ............................61

SAVOIR-FAIRE Bien appliquer un béton imprimé .................................... 44

2 FICHES PRATIQUES ENTRE LES PAGES 34 ET 35

TECHNIQUE N° 120 Plancher bois avec solives en surface

TECHNIQUE N° 121 Fondations et infrastructures : assainissement non collectif

FICHE TECHNIQUE

nariat avec

PATHOLOGIES

N° 121eFondations et infrastructures : assainissement non collectifLe constat

• La Loi sur l’eau et les milieux aquatiques

(Lema) du 30 décembre 2006 instaure une

obligation générale d’assainissement sur

l’ensemble du territoire.• L’assainissement non collectif désigne tout

système d’assainissement effectuant la

collecte, le prétraitement, le traitement,

l’infi ltration ou le rejet des eaux usées

domestiques des habitations non raccordées

au réseau public d’assainissement.• Principaux désordres rencontrés :– le débordement de la fosse et les remon-

tées d’effl uents par les appareils sanitaires;

– les problèmes de salubrité, de pollution des

eaux de surface ou souterraines, qu’entraî-

nent un engorgement du terrain par des eaux

non ou insuffi samment traitées ;– l’apparition d’odeurs nauséabondes ;

– la dégradation du béton des fosses

septiques.• Mal conçues ou mal exploitées, les installa-

tions peuvent engendrer de graves nui-

sances environnementales et des risques

sanitaires.

Le diagnosticLa mauvaise évacuation des eaux usées

• Elle est due à l’inadaptation de l’épandage

par rapport au sol. Les tranchées fi ltrantes à

faible profondeur, souvent employées,

nécessitent un sol avec une perméabilité

optimale afi n d’épurer les eaux et les éva-

cuer. Ces deux objectifs sont en fait oppo-

sés : pour être épurées, les eaux doivent être

fi ltrées et donc ne pas s’infi ltrer trop rapide-

ment dans le sol, mais en même temps,

l’évacuation des eaux doit être continue pour

ne pas saturer le terrain. Si le sol n’est pas

bon, il faut donc envisager l’épuration dans

un terrain reconstitué (fi ltre à sable vertical

ou tertre fi ltrant).• Autres causes de mauvaise évacuation

des eaux :– colmatage du préfi ltre dû à la saturation de

la fosse ;– colmatage dans le regard dû aux dépôts

(graisses, savon, corps étrangers, feuilles,

sable…) ;– drains du plateau d’épandage bouchés par

des boues, des racines… ;– défaut de pose de la fosse elle-même.

(…)

En partenariat avecnts

man-nt

à l’air

doit

l TECHNIQUE l

L’E

FÉVRIER-MARS 2012

ENT257_fichesCSTB_AQC.indd 1

30/01/12 13:02

IESIESS

ions et i f

IEIE

iions et i fi

Pour en savoir plus :

Vous pouvez retrouver ces informations dans le Guide Pratique CSTB « Isolation

des combles perdus » de Maxime Roger. Illustrateur : Jean-Marc Lauby

Plancher bois avec solives en surface

(…)

ernet

x

tif.

Pour les produits en rouleaux, si la largeur

des rouleaux est supérieure à l’espace entre

les solives, couper directement le rouleau

dans son emballage.

Si la largeur des rouleaux est inférieure à

l’espace entre les solives, couper des mor-

ceaux d’isolants de la bonne dimension

dans la longueur des rouleaux.

La seconde couche d’isolant est posée sur la

première, à joints croisés ou décalés.

L + 1 cm

Ligne de coupe

L + 1 cm

L + 1 cm

ATTENTION Si l’isolant utilisé pour la

seconde couche possède un surfaçage

pare-vapeur, il y a un risque de

condensation entre les

deux couches

d’isolant, au niveau

de ce revêtement.

Pour éviter ceci,

le revêtement

doit être

perforé à

l’aide d’un

cutter pour

laisser passer

la vapeur

d’eau.

À NE PAS FAIRE Les poses suivantes, très

mauvaises du point de vue thermique, sont

à éviter.

À PAS OUBLIER Les extrémités du plancher

doivent être isolées. Pour cela, procéder

par bourrage entre la dernière solive et la

paroi verticale ou panne sablière avant de

couvrir avec la deuxième couche d’isolant.

kDécoupe des rouleaux

kDécoupe dans le sens de la longueur si le

rouleau n’est pas assez large

kMise en place des rouleaux entre les solives

L’Entrepreneur

ENT257_fichesCSTB_AQC.indd 2

30/01/12 13:02

x,

à

e

st

co

n

a

ructureollecti

f,

à

en

st

o

ne

a

e

ro

ns et infFondations et infrastructures - assainissement non collectif

Cette fi che est extraite du classeur « Fiches pathologie du bâtiment » (fi che A8, rubrique « Équipements »).

Toutes les fi ches sont consultables sur les sites Internet de l’AQC : www.qualiteconstruction.com et de la SMABTP: www smabtp fr

La mauvaise évacuation des eaux usées agit directement sur la pollution des sols.

Le défaut de ventilation• Une odeur nauséabonde révèle l’insuffi -sance ou l’absence de ventilation de la fosse septique toutes eaux. Elle provient de l’accu-mulation d’hydrogène sulfuré généré lors de la fermentation liée au prétraitement des eaux usées.

• Ce défaut de ventilation est également à l’origine de dégradations du béton des fosses septiques. L’hydrogène sulfuré attaque le béton par l’acide sulfurique : dissolution de composés du ciment et for-mation de minéraux à caractère expansif.

Les bonnes pratiques• Vérifi er l’aptitude des sols à l’assainissement

Utiliser les services d’un BE spécialisé pour le choix et la bonne réalisation d’une fi lière effi cace et respectueuse de l’environnement, et faire procéder à une analyse de sol par sondages pédologiques et à un test de percolation.

• Prévoir la ventilation de l’installation de prétraitement (fosse toutes eaux).Le système de prétraitement génère des gaz qui doivent être évacués par une ventilation

effi cace. Il convient de respecter le DTU 64.1 sur la ventilation de la fosse toutes eaux.

• Entretenir et maintenir les ouvrages d’assainissement non collectifC’est fondamental, un prétraitement mal entretenu risque, en effet, de porter préjudiceau système épurateur situé en aval. Respecter l’arrêté du 6 mai 1996 fi xant les modalités de contrôle technique exercé par les communes et, le cas échéant, confi er à celle-ci l’entretien contre paiement d’une redevance.

• Utiliser une fosse bénéfi ciant du marquage CE.

L’essentiel• Faire vérifi er par un BE spécialisé le choix de la fi lière et l’aptitude des sols à l’assainissement.

• Ventiler effi cacement la fosse toutes eaux.• Entretenir les ouvrages, se conformer aux règles de vidange de la fosse.

À consulter• Loi sur l’eau et les milieux aquatiques (Lema) du 30-12-2006.• Arrêtés du 7 septembre 2009 relatifs aux installations d’assainissement non collectif.• DTU 64.1.

(…)

ENT257_fichesCSTB_AQC.indd 2

30/01/12 13:02

ifcvacuation des eaux usées’inadaptation de l’épandageol. Les tranchées filtrantes à

fisouvent employées, l avec une perméabilité urer les eaux et les éva-ectifs sont en fait oppo-ées, les eaux doivent être pas s’infi ltrer trop rapide-

fiais en même temps, x doit être continue pour ain. Si le sol n’est pas sager l’épuration dans (filtre à sable vertical

fi

auvaise évacuation dû à la saturation de

ard dû aux dépôts trangers, feuilles,

ndage bouchés par

e elle-même.

(…)…)

ollectie diagnosticmauvaise évlle est due à lrapport au soe profondeur, essitent un solmale afi n d’épu

fiCes deux objepour être épurés et donc ne pdans le sol, maation des eauxsaturer le terraaut donc envisn reconstitué (fi ltrant).fi

causes de ma:ge du préfiltre fi

e dans le regaavon, corps ét

plateau d’épandes racines… ;pose de la fosse

fiche est extraite du classeur « Fiches pathologie fiiment » (fiche A8, rubrique « Équipements »).

ches pathofi

Toutes les fiches sont consultables sur les sites Internet fide l’AQC : www.qualiteconstruction.com

mauvaise évacuation des eaux usées agit ectement sur la pollution des sols.

défaut de ventilationUne odeur nauséabonde révèle l’insuffi-fince ou l’absence de ventilation de la fosse ptique toutes eaux. Elle provient de l’accu-lation d’hydrogène sulfuré généré lors de ermentation liée au prétraitement des

ux usées.

e défaut de ventilation est également à gine de dégradations du béton des

ses septiques. L’hydrogène sulfuré aque le béton par l’acide sulfurique : solution de composés du ciment et for-tion de minéraux à caractère expansif.

s bonnes pratiquesérifi er l’aptitude des sols fi

assainissement

ser les services d’un BE spécialisé pour hoix et la bonne réalisation d’une fi lière fiace et respectueuse de l’environnement,

aire procéder à une analyse de sol par dages pédologiques et à un test de colation.

évoir la ventilation de l’installation de raitement (fosse toutes eaux).ystème de prétraitement génère des gaz doivent être évacués par une ventilation

effi cace. Il convient de respecter fi

le DTU 64.1 sur la ventilation de la fosse toutes eaux.

• Entretenir et maintenir les ouvrages d’assainissement non collectifC’est fondamental, un prétraitement mal entretenu risque, en effet, de porter préjudicau système épurateur situé en aval. Respecter l’arrêté du 6 mai 1996 fixant files modalités de contrôle technique exercé par les communes et, le cas échéant, confi er à celle-ci l’entretien contre paiementfi

d’une redevance.

• Utiliser une fosse bénéficiant du fimarquage CE.

L’essentiel• Faire vérifi er par un BE spécialisé le choix fi

de la fi lière et l’aptitude des sols fi

à l’assainissement.

• Ventiler effi cacement la fosse toutes eaux.fi

• Entretenir les ouvrages, se conformer aux règles de vidange de la fosse.

À consulter• Loi sur l’eau et les milieux aquatiques (Lema) du 30-12-2006.• Arrêtés du 7 septembre 2009 relatifs aux installations d’assainissement non collectif.• DTU 64.1.

)

e

El

le

e

m

C

p

s

d

ua

s

a

n

cx g

ge

sa

p

d

p

et de la SMABTP: ww bt f

c

t

.

FICHE TECHNIQUE

En partenariat avec

MISE EN ŒUVRE

N° 120

Plancher bois avec solives en surface

s

co

l’in

do

au • P– le tées– les eaux nent unon ou– l’app– la dégseptiqu• Mal cotions peusances esanitaires

Au préalableLa réalisation de l’étanchéité à l’air dépend

de la sous-face du plancher. Si le parement

est perforé pour passage de câbles, le

percement ou la boîte de connexion doit être

étanché à l’air par un joint mastic, un adhésif

Les solives ou entraits de fermettes sont

apparents en surface du plancher. Ce plan-

cher constitue en fait le plafond de la pièce

inférieure.

(…)

Écran de sous-toitureéventuel

2ecouche d’isolantsans surfaçage 1recouche d’isolantavec ou sans surfaçage

côté inférieur Pare-vapeur

Écran de sous-toitureéventuel

Couche unique entresolives, avec ou sanssurfaçage côté intérieur Pare-vapeur

ou un accessoire adapté. Les documents

particuliers du marché peuvent recomman-

der de dérouler un fi lm indépendant ,dont

la vocation est d’améliorer l’étanchéité à l’air

de la paroi support.Le pare-vapeur, lorsqu’il est nécessaire, doit

être mis en place avant l’installation du

produit. Il y a lieu de respecter les précau-

tions contre les risques liés à l’humidité.Mise en place du produitLe produit est posé ou déroulé en une pre-

mière couche entre les solives. L’épaisseur

de cette couche doit être égale à la hauteur

des solives.

Le produit doit être inséré en légère com-

pression entre les solives. Pour cela, utiliser

des panneaux ou rouleaux dont la largeur

dépasse de 1 cm la largeur disponible entre

les solives.

L + 1 cm

L

k Isolation en deux couches entre et sur les solives

k Isolation en une couche entre fermettes

kÉpaisseur de la couche entre solives

kLargeur du produit

atiques de L’Entrepreneu✁

L’Entrep

FÉVRIER-MARS 2012

ENT257_fichesCSTB_AQC.indd 1

T257_fichesCSTB AQC indd

30/01/12 13:02

617152.GRP.indd 3617152.GRP.indd 3 30/01/12 17:2230/01/12 17:22