séminaire national des chefs de travaux

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Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 1 Séminaire national des chefs de travaux 21 novembre 2013

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Séminaire national des chefs de travaux. Le chef de travaux. Le chef de travaux est le relais pédagogique des corps d’inspection dans les établissement scolaires. Son rôle ne se limite pas à celui d’un gestionnaire (comptes, achats, emplois du temps, …). - PowerPoint PPT Presentation

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Page 1: Séminaire national des chefs de travaux

Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 1

Séminaire national des chefs

de travaux

21 novembre 2013

Page 2: Séminaire national des chefs de travaux

Le chef de travaux

21 novembre 2013 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 2

Page 3: Séminaire national des chefs de travaux

Le chef de travaux est le relais pédagogique des

corps d’inspection dans les établissement

scolaires.

Son rôle ne se limite pas à celui d’un gestionnaire

(comptes, achats, emplois du temps, …).

Le chef de travaux doit être imaginatif,

convaincant et persuasif. Pourquoi ?

21 novembre 2013 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 3

Page 4: Séminaire national des chefs de travaux

Pour prendre en compte les élèves tels qu’ils sont

et non pas tels que nous aimerions qu’ils soient.

Le comportement des jeunes générations a

changé :

- l'impatience (besoin de réactivité dans les

rapports humains ou les interfaces hommes-

machines) ;

- le multitâche (habitude d'utiliser plusieurs

médias à la fois), la communauté virtuelle (chat,

réseaux sociaux, jeux en ligne, etc.) ; 21 novembre 2013 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 4

Page 5: Séminaire national des chefs de travaux

- le flux continu (besoin de rester connecté ou

proche d'un accès) ;

- la nécessité d’être acteurs de leurs

apprentissages.

La méfiance de l’autorité et de l’information

descendante sont des caractéristiques que les

enseignants ne peuvent ignorer. Les professeurs

doivent trouver le juste équilibre entre les attentes

des élèves et les exigences de résultats.

21 novembre 2013 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 5

Page 6: Séminaire national des chefs de travaux

La forme des enseignements en STI doit convenir

aux jeunes d’aujourd’hui, à condition bien mettre en

exergue la démarche de projet et les autres

démarches de pédagogie active.

Le chef de travaux doit mobiliser les professeurs

sur ces évolutions.

21 novembre 2013 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 6

Page 7: Séminaire national des chefs de travaux

Le chef de travaux doit prendre en compte,

dans ses réflexions, la diversité des publics.

L’innovation pédagogique et l’adaptation des

formations aux contextes locaux sont des

enjeux stratégiques forts pour assurer une

meilleure efficience de la formation.

Le chef de travaux doit être un CATALYSEUR.

21 novembre 2013 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 7

Page 8: Séminaire national des chefs de travaux

Il s’agit d’une tâche complexe, difficile certes.

Mais « Ce n'est pas parce que les choses

sont difficiles que nous n'osons pas, c'est

parce que nous n'osons pas qu'elles sont

difficiles » - Sénèque

21 novembre 2013 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 8

Page 9: Séminaire national des chefs de travaux

21 novembre 2013 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 9

Le point sur les réformes S-SI

et STI2D

Page 10: Séminaire national des chefs de travaux

21 novembre 2013 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 10

La réforme du lycée s’est faite dans un contexte de

diminution des effectifs au cycle terminal du lycée,

en STS, et dans les premiers cycles universitaires

scientifiques.

La série S ne peut à elle seule fournir les bacheliers

nécessaires à la formation des cadres scientifiques

et technologiques dont la Nation a besoin.

Page 11: Séminaire national des chefs de travaux

21 novembre 2013 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 11

En effet, si 95 % des S-SI poursuivent des études

longues, ils ne sont que 40 % en S-SVT. Les séries

STI, très spécialisées (13 spécialités) étaient

organisées par champs professionnels. Les

appellations, ainsi que des enseignements

technologiques, très porteurs de savoir-faire

professionnels, entretenaient une confusion entre

les objectifs de formation des baccalauréats STI et

ceux du baccalauréat professionnel.

Page 12: Séminaire national des chefs de travaux

21 novembre 2013 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 12

Le ministre a donc souhaité réorienter la série

STI2D clairement vers la préparation d’études

supérieures longues scientifiques et

technologiques, même si de nombreux parcours

passent par un BTS, et si des étudiants continuent

à s’insérer professionnellement à ce niveau.

Page 13: Séminaire national des chefs de travaux

Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 13

Série STIDD

Sciences et Technologies de l’Industrie et du Développement

Durable

21 novembre 2013

Page 14: Séminaire national des chefs de travaux

Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 14

La réforme de la voie technologique industrielle

doit permettre de participer à la réponse de 3

exigences :

- égalité sociale, afin de corriger la courbe

d’évolution de la répartition des CSP de la 6e à

l’université ;

- nécessité d’élargir le vivier de recrutement des

filières scientifiques et technologiques supérieures ;

- objectif de 50 % d’une classe d’âge au niveau L.

21 novembre 2013

Page 15: Séminaire national des chefs de travaux

Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 15

Les enjeux fixés par le ministre au CSE du 1e avril 2010 sont les suivants:

- préparer les élèves à la poursuite d’études

jusqu’à M2 ;

- retrouver les effectifs du début des années

2000.

21 novembre 2013

Page 16: Séminaire national des chefs de travaux

Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 16

1. Préparer les élèves à la poursuite d’études

jusqu’à M2

L’objectif n’est pas l’obtention, pour la grande

majorité, du BTS même si de nombreux

parcours passeront par ce diplôme. L’objectif

doit être plus ambitieux afin de rendre la voie

technologique, en particulier STI2D, attractive.

21 novembre 2013

Page 17: Séminaire national des chefs de travaux

Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 17

« Ce changement de perspective est

emblématique de l’évolution des formations

technologiques industrielles, clairement

tournées dorénavant vers la poursuite

d’études supérieures au travers de spécialités

plus polyvalentes ».

Propos du ministre Luc Chatel – août 2010

21 novembre 2013

Page 18: Séminaire national des chefs de travaux

21 novembre 2013 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 18

STI2D BTS

STI2D

Au plus haut niveau : M2 donc L, BTS, DUT

Prépare à la poursuite d’ études

Programmes écrits en fonction des BTS

Page 19: Séminaire national des chefs de travaux

Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 19

2. Retrouver les effectifs du début

des années 2000

« Les objectifs nationaux prévisionnels sont, à

terme pour la série STI2D, de scolariser 35 %

d’élèves de plus que la série STI en 2009-2010.

Pour la série STL rénovée, l’augmentation

pourrait atteindre 25 %. S’agissant de la série

STI2D, l’augmentation susmentionnée

permettrait de retrouver des effectifs qui étaient

ceux de la série STI à la fin des années 1990  ».21 novembre 2013

Page 20: Séminaire national des chefs de travaux

Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 20

« L’évolution de l’offre de formation

technologique industrielle doit permettre de

poursuivre le double objectif d’accroissement

du nombre de bacheliers technologiques

industriels et d’accueil d’un nombre croissant

de jeunes filles dans la série STI2D ».

Propos du ministre Luc Chatel – août 2010

21 novembre 2013

Page 21: Séminaire national des chefs de travaux

Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 21

Faire de la voie STIDD une voie d’excellence au

même titre que la voie générale destinée à conduire

les élèves au niveau M d’où la mise en place d’une

formation technologique plus globale, plus

transversale et une déprofessionnalisation des

baccalauréats technologiques industriels.

21 novembre 2013

Page 22: Séminaire national des chefs de travaux

21 novembre 2013 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 22

Formation technologique plus globale et

déprofessionnalisation : sortir du geste du

professionnel et/ou du spécialiste dans un domaine

donné.

Cela ne veut pas dire :

- moins d’activités expérimentales ;

- plus de cours de magistraux et « d’hypothético-

déductif ».

Page 23: Séminaire national des chefs de travaux

Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 23

Développer des stratégies pédagogiques afin de

positionner clairement, dans une démarche

interdisciplinaire, les apports spécifiques des

Sciences et Techniques Industrielles par rapport à

ceux des autres disciplines, afin de permettre la

réussite des élèves qui trouvent dans l'approche

concrète proposée par les STI la motivation et

l'expression d'une forme d'intelligence peu sollicitée

par ailleurs. 21 novembre 2013

Page 24: Séminaire national des chefs de travaux

Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 24

Toutes ces réflexions et ces principes ont

conduit à un baccalauréat technologique industriel

avec 4 approfondissements.

La formation a pour objectifs de faire acquérir à

l’élève des compétences selon l’approche Matière –

Énergie – Information, et les connaissances

associées, indépendamment des supports utilisés

lors des activités pédagogiques.

21 novembre 2013

Page 25: Séminaire national des chefs de travaux

Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 25

Enseignements technologiques transversaux : 7 heures en première - 5 heures en terminale

Approfondissement : 5 heures en première – 9 heures en terminale

Énergie

Matière

Information

Système d’Information et Numérique

Énergie et Environnement

Architecture et Construction

Innovation Technologique et éco conception

21 novembre 2013

Page 26: Séminaire national des chefs de travaux

Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 26

Enseignements technologiques transversaux

Énergie

Matière

Information

Stratégie refusée

21 novembre 2013

Page 27: Séminaire national des chefs de travaux

Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 27

La « philosophie » de la voie STI2D

et des programmes impose de ne

pas découpler l’enseignement

technologique transversal et

l’enseignement spécifique de

spécialité qui est en réalité un

APPROFONDISSEMENT.21 novembre 2013

Page 28: Séminaire national des chefs de travaux

Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 28

La « philosophie » de la voie STI2D

et des programmes impose de ne

pas fractionner l’enseignement

technologique transversal.

21 novembre 2013

Page 29: Séminaire national des chefs de travaux

Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 29

Organisation d’un site de formation

21 novembre 2013

Page 30: Séminaire national des chefs de travaux

21 novembre 2013 30Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN

Page 31: Séminaire national des chefs de travaux

Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 31

Les équipements nécessaires au

fonctionnement du nouveau baccalauréat

STI2D ne font pas appel à des matériels

professionnels industriels.

Ce baccalauréat peut être implanté dans

tous les établissements sans contrainte

particulière, par aménagement d’un

laboratoire de technologie adéquat.

21 novembre 2013

Page 32: Séminaire national des chefs de travaux

Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 32

Ces équipements doivent être représentatifs d’un

ensemble de domaines différents (mécanique,

électricité, automatique, génie civil, énergétique,

etc.).

Certains de ces équipements existent déjà dans

les établissements technologiques industriels mais

sont répartis géographiquement par filière

spécialisée et devront donc être redistribués.

21 novembre 2013

Page 33: Séminaire national des chefs de travaux

Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 33

Les équipements devront donc être complétés

par des systèmes didactiques réels associés à

des simulations informatiques et/ou des

systèmes instrumentés autorisant le travail à

distance afin d’atteindre certains objectifs de

formation sans disposer localement d’un

équipement particulier.

21 novembre 2013

Page 34: Séminaire national des chefs de travaux

21 novembre 2013 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 34

Premier bilan de la réforme STI2D

Page 35: Séminaire national des chefs de travaux

21 novembre 2013 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 35

1re AC EE ITEC SIN

R 2011 3119 6535 8244 7697 25595

R 2012 3392 6295 8611 8383 26681

R 2013 3407 5195 8331 8162 28531

La dernière ligne mérite l’attention car les effectifs dans les approfondissements ne sont pas encore connus pour toutes les académies, certaines proposent aux élèves de choisir au bout de quelques mois.

Effectifs en 1re STI2D en France métropolitaine

Page 36: Séminaire national des chefs de travaux

21 novembre 2013 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 36

Enseignements

L’esprit des enseignements n’est pas toujours

respecté en STI2D, et la fragmentation dans

l’ETT existe malheureusement.

Certains enseignants ont du mal à se dégager de

l’aspect professionnel de l’ancienne série STI.

Page 37: Séminaire national des chefs de travaux

21 novembre 2013 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 37

Laboratoires

Globalement, les laboratoires sont conformes à

ce qui est attendu, grâce aux régions qui ont bien

accompagné cette réforme, et ce dès la 3e année

de mise en application de la réforme. Seuls ceux

situés dans les lycées qui étaient spécialisés

génie civil ne présentent pas toujours

l’organisation et les équipements souhaités.

Page 38: Séminaire national des chefs de travaux

21 novembre 2013 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 38

Enseignements spécifiques de spécialité

Les progressions en ETT et en ESS ne sont pas

toujours pensées comme formant un tout. Des

progrès sont à faire dans ce domaine. Il faut

veiller à ce que la composante professionnelle ne

revienne pas par « la petite porte » en ESS.

Page 39: Séminaire national des chefs de travaux

21 novembre 2013 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 39

De plus en plus de lycées n’imposent pas à leur

élèves de choisir l’ESS en début de première et

mettent en place une organisation en

conséquence.

Cette initiative doit être considérée et approfondie.

Page 40: Séminaire national des chefs de travaux

21 novembre 2013 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 40

Projet

Le projet a créé une véritable dynamique qui

correspond à l’état d’esprit des jeunes

d’aujourd’hui.

Des projets « inter ESS » sont de plus en plus

en fréquents, il faut les encourager.

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Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 41

Série S-SI

21 novembre 2013

Page 42: Séminaire national des chefs de travaux

21 novembre 2013 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 42

Dans la réforme du lycée, cette série a été

souhaitée plus conceptuelle et plus scientifique.

En sciences de l’ingénieur, le programme est basé

autour du triptyque M-E-I et de la mise en évidence

des écarts entre le souhaité, le réalisé et le simulé.

Les domaines d’application ont aussi été étendus

à celui de la construction.

Page 43: Séminaire national des chefs de travaux

Domaine du laboratoirePerformances

mesurées

Domaine du commanditairePerformances

attendues

J'ai envie

J'ai besoin

Domaine de la simulationPerformances

simulées

Éca

rt L

-CÉ

cart

S-L Éca

rt S

-C

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Système souhaité

Systèmeréel

Systèmesimulé

Philippe Fichou
je n'aurais pas choisi cet exemple, un peu éculé quand même...
Page 44: Séminaire national des chefs de travaux

21 novembre 2013 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 44

Le projet présente aussi un caractère novateur (B.O. spécial n° 9 du 30 septembre 2010). Interdisciplinarité:

En classe de première, les travaux personnels

encadrés sont intégrés dans l’horaire de sciences de

l’ingénieur. Le principe de base est la pluridisciplinarité,

deux disciplines au moins doivent être impliquées :

la discipline caractéristique de la série ainsi que, par

exemple, les mathématiques, la physique-chimie ou

encore les sciences de la vie et de la Terre.

Page 45: Séminaire national des chefs de travaux

21 novembre 2013 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 45

En classe terminale, un projet interdisciplinaire sera

également mis en place dans un volume horaire

d’environ 70 heures en collaboration avec les

disciplines scientifiques ou encore les disciplines

de l’enseignement commun.

L’horaire affecté pour le programme (hors projet et

TPE) de sciences de l’ingénieur est donc de 6

heures, aussi bien en première qu’en terminale.

Page 46: Séminaire national des chefs de travaux

21 novembre 2013 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 46

Objectifs

1. Gommer l’effet néfaste des 8 (respectivement 7)

heures hebdomadaires en sciences de l’ingénieur en

terminale (respectivement en première), en

introduisant l’interdisciplinarité.

2. Initier et valoriser les comportements collaboratifs

dans les classes. Le mode de formation traditionnel

et unidirectionnel (un professeur face à ses élèves)

doit être complété par une pédagogie plus

participative.  

Page 47: Séminaire national des chefs de travaux

21 novembre 2013 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 47

Moyens pour le projet et le TPE

L’horaire officiel de SI est de 8 heures en terminale

(respectivement de 7 heures en première), dont 2

heures pour le projet (respectivement 1 heure pour

le TPE). Ces 2 heures (respectivement 1 heure)

sont à répartir entre les professeurs qui

interviennent sur le projet (respectivement le

TPE).

Page 48: Séminaire national des chefs de travaux

21 novembre 2013 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 48

Les moyens existent donc pour mettre en place ces

projets interdisciplinaires qui ne sont pas des

projets GE-GM, contrairement à ce que sous-

entend cette phrase maintes fois entendues :

« certains chefs d'établissement et/ou chefs de

travaux n'ont pas joué leur rôle incitateur arguant de

l'absence de moyens horaires dédiés dans leur

DHG ».

Page 49: Séminaire national des chefs de travaux

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Différence entre S-SI et STI2D

Page 50: Séminaire national des chefs de travaux

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En S-SI : par une approche analytique et conceptuelle,

s'appuyer sur les sciences pour découvrir et approfondir le

monde technologique qui est associé aux études

supérieures. Des sciences vers la technologie.

En STI2D : par une approche concrète et active, s'appuyer

sur la technologie pour acquérir les bases scientifiques

nécessaires à la réussite dans l'enseignement supérieur.

De la technologie vers les sciences.

Les stratégies pédagogiques, les démarches

(inductive, déductive), la durée de l’enseignement

sont différentes.

Page 51: Séminaire national des chefs de travaux

21 novembre 2013 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 51

Bac S - SI Bac STI2D

Objectifs

Développer des compétences

et des démarches pour

aborder des systèmes pluri

technologiques dans leur

complexité.

Modéliser, analyser, prédire le

comportement et les

performances attendues.

Analyser de manière

fonctionnelle et

structurelle des

solutions

technologiques qui

répondent à un besoin

donné.

Concevoir, réaliser, ….

Page 52: Séminaire national des chefs de travaux

21 novembre 2013 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 52

Les projets en S-SI portent plus sur l’élaboration et

la mise au point d’un couplage entre un protocole

expérimental et une modélisation que sur la

conception structurelle d’un objet technique.

Ces profils de projet, plus scientifiques, constituent

une différence marquée avec les projets

d’approfondissement menés en terminale STI2D,

qui sont davantage centrés sur la conception

structurelle et son prototypage de validation.

Page 53: Séminaire national des chefs de travaux

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Évaluations au bac S-SI et au bac STI2D

Page 54: Séminaire national des chefs de travaux

21 novembre 2013 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 54

Les programmes ont été déclinés en

compétences à faire acquérir aux élèves, et non

en connaissances liées aux grands champs

disciplinaires (GC, GE et GM).

Les sujets de bacs sont donc écrits en

conséquence, et cherchent à valider ces

compétences.

Page 55: Séminaire national des chefs de travaux

21 novembre 2013 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 55

La validation de l’acquisition d’une compétence ne

peut pas toujours se faire par le biais d’une seule

question. Il a donc fallu « automatiser » la

correction.

Page 56: Séminaire national des chefs de travaux

21 novembre 2013 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 56

Grille S-SI publiée au BOEN n°18 du 3 mai 2012

Page 57: Séminaire national des chefs de travaux

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Barème

Trois questions permettent de valider A11: La fonction globale est clairement précisée

Grille de correction

Principe général

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Page 59: Séminaire national des chefs de travaux

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Cette « automatisation » permet de vérifier quels sont les indicateurs les moins bien réussis, et de faciliter ainsi le pilotage pédagogique.

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Le principe pour l’évaluation des projets (revues de

projet et soutenance) est le même.

Pour cette première année, le bilan est positif mais

il faudra, en 2014, affiner le « fonctionnement » de

ces grilles et leur utilisation.

Page 61: Séminaire national des chefs de travaux

21 novembre 2013 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 61

Quel devenir pour les lycées

technologiques ?

Page 62: Séminaire national des chefs de travaux

21 novembre 2013 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 62

Suite à la réforme du lycée, les lycées

technologiques industriels craignent de perdre leurs

spécificités.

Au niveau académique, les décideurs (Recteur,

SG, CSAIO, DAET) entendent ces craintes et

hésitent à rompre un équilibre académique fragile,

surtout dans le contexte actuel de libéralisation de

la carte scolaire.

Page 63: Séminaire national des chefs de travaux

21 novembre 2013 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 63

Lycées de centre ville

Implanter une S-SI ou une STI2D dans un lycée

de centre ville ne pose pas de problème à

condition qu’elle vienne en substitution.

LPO des villes moyennes : LPO général et

tertiaire et LPO scientifique et industriel

Faut-il proposer des structures identiques ?

Page 64: Séminaire national des chefs de travaux

21 novembre 2013 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 64

Lycées technologiques industriels

« historiques »

Ne faut-il pas les structurer pour offrir une

formation cohérente du niveau CAP au niveau L

en les centrant sur le concept de lycée des

métiers en délaissant les séries scientifiques et

technologiques ? Si oui, ils deviennent des LPO,

ou sont intégrés dans un LPO (voir le contexte

local et la taille de l’établissement !).

Page 65: Séminaire national des chefs de travaux

21 novembre 2013 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 65

La réforme du lycée et la réforme de la voie

technologique industrielle sont susceptibles

d’entraîner des modifications profondes des

objectifs et des structures de formation du

lycée tel que nous le connaissons depuis plus

de 40 ans.

Page 66: Séminaire national des chefs de travaux

21 novembre 2013 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 66

Conclusion

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21 novembre 2013 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 67

Les programmes de S-SI et de STI2D se situent

dans un véritable continuum de l’enseignement

de la technologie de la 6e aux sciences

industrielles de l’ingénieur en CPGE. Il s’agit

d’une avancée considérable qu’il faut faire

fructifier.

Page 68: Séminaire national des chefs de travaux

21 novembre 2013 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 68

Les sciences industrielles de l’ingénieur n’ont pas

vocation à n’être enseignées que dans certains

lycées. Il faut promouvoir leur enseignement

dans tous les lycées, d’autant plus que 95 %

des bacheliers S-SI poursuivent des études

supérieures scientifiques et technologiques. Il

en est de même pour les bacheliers STI2D

Page 69: Séminaire national des chefs de travaux

21 novembre 2013 Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN 69

Cette promotion passe aussi par la participation à

des concours nationaux comme les olympiades de

sciences de l’ingénieur.

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