schéma de développement du tourisme et du thermalisme des

Schéma de Développement du tourisme et du thermalisme des Landes Diagnostic et Orientations stratégiques

Conseil Général des Landes

Stéphane DurandFanny Pernollet

2009

2Schéma d’Aménagement et de Développement Durable des Landes - Contribution du secteur tourisme et thermalisme – Septembre 2009

INTRODUCTIONINTRODUCTION

Dans le cadre de la réflexion prospective Landes 2040, la Direction du Tourisme du Conseil Général se devait d’apporter sa contribution relative à ce secteur d’activité.Pour ce faire, elle a inscrit la réflexion sectorielle dans un processus de partenariat continu en mobilisant l’ensemble des partenaires et acteurs du tourisme landais à travers des:

� Comités consultatifs

� Réunions de groupes techniques

� Entretiens avec des prestataires clefs

� Tables-rondes thématiques

Ce processus a permis l’établissement d’un diagnostic partagé et la définition des orientations stratégiques générales de la politique de développement du tourisme des Landes.

La démarche s'est poursuivie avec la déclinaison stratégique et opérationnelle des orientations générales en termes d’aménagement du territoire et de promotion, au travers de l’élaboration concertée

� Du schéma de développement touristique

� Du plan marketing départemental

Pour la réalisation de son Schéma de Développement Touristique, le Conseil Général des Landes a souhaité se faire assister par le cabinet Kanopée.

Le présent document vise à présenter le diagnostic du secteur tourisme et thermalisme dans le Département des Lan des ainsi que des orientations stratégiques pour son développemen t en cohérence avec l’aménagement et le développement durable de l ’ensemble du territoire départemental. Ce document est décomposé en cinq parties: :

� Un préambule sur les caractéristiques de l’activité touristique en général, la façon de l’appréhender et l’option choisie pour l’analyse touristique du tourisme dans les Landes;

� Le diagnostic du volet production (offre);

� Le diagnostic du volet organisation;

� Une synthèse des enseignements du diagnostic et les priorités stratégiques qui en découlent.


Sommaire

PREAMBULEPREAMBULE p.4

VOLET 1 : PRODUCTIONVOLET 1 : PRODUCTION

p.9

I – Facteurs d’environnement et cadre de l’activité touristique P.10

II – Hébergement P.18

III – Filières et activités P.29

VOLET 2 : ORGANISATIONVOLET 2 : ORGANISATION P.61

I – Les acteurs P.62

II – Analyse par fonctions P.65

SYNTHESE DU DIAGNOSTIC ET ORIENTATIONS SYNTHESE DU DIAGNOSTIC ET ORIENTATIONS STRATEGIQUESSTRATEGIQUES

P.70


PREAMBULE

Crédit Photos : cdtLandes/DN et cdtLandes/C.Vidal


I. CONTEXTE TOURISTIQUE GENERALI. CONTEXTE TOURISTIQUE GENERAL

I. 1 I. 1 CARACTERISTIQUES DE L’INDUSTRIE DU CARACTERISTIQUES DE L’INDUSTRIE DU TOURISMETOURISME

Le tourisme est une industrie … la première du monde avec 10% du PIB mondial ! Et 8% du PIB en France (touristes 80% et excursionnistes 20%), 112 milliards d’euros de chiffre d’affaires, il s’agit bien d’une industrie fortement contributive.Cette industrie est généralement à forte intensité de capital, investissements lourds et retour sur investissement de moyen/long terme (surtout dans les hébergements collectifs). Socialement, c’est un secteur à forte intensité de main-d'œuvre Près d’1 million d’emplois directs et 2 millions avec les emplois indirects et induits en France, emplois réputés non délocalisables !

Le tourisme se caractérise par un double phénomène de concentration dans l'espace et dans le temps (notamment l’été). De ce fait, le tourisme est demandeur de stock supplémentaire d’hébergement l’été… et de remplissage des stocks existants hors saison !

Le tourisme est une activité qui est devenue sensible à la conjoncture économique et politique , donc irrégulière sur le court terme, mais sur une tendance de croissance forte à l’échelle pluri décennale.

Le tourisme est une industrie… à risque. Il est en effet considéré par les investisseurs et les financeurs privés comme un secteur à risque. Un certain nombre de facteurs les rendent prudents : une forte intensité capitalistique, une demande fluctuante soumise à de nombreux aléas (météo, « modes », événements extérieurs, situation économique, catastrophes naturelles et sanitaires, etc), des marges d’exploitation faibles (à l’exception de certaines formes de restauration et des établissements d’hôtellerie de plein air d’envergure), un retour sur investissement long (de l’ordre de 10 ans ou plus).

D’où la nécessité à minima de réunir ou de créer les conditions standard favorables à l’investissement privé (accès, desserte, équipements touristiques structurants publics), d’agir sur le foncier (disponibilité, prix, viabilisation), voire d’accompagner ou de prendre part à la prise de risque (SEM, partenariats public-privé, etc.).

Le tourisme est une industrie… fragile .

Après des années de facilité, marquées par des taux d’emprunt souvent bonifiés et sensiblement inférieurs à ceux de l’inflation, le secteur a dû apprendre à vivre dans des conditions de financement beaucoup plus sévères et dans un contexte de concurrence accrue.

Si l’hôtellerie de chaîne a su dans l’ensemble parfaitement s’adapter, l’hôtellerie saisonnière majoritairement indépendante connaît plus de difficultés. C’est ainsi que des pans entiers de cette industrie s’effilochent provoquant de vraies questions d’aménagement du territoire et parfois d’attractivité touristique.

L’action publique en matière de tourisme

Le rapport de la “Commission pour la libération de la croissance française” a désigné le tourisme comme “ l’un des secteurs d’avenir porteur de croissance ”, et officiellement “la politique touristique française s’articule autour de trois grandes priorités :

� Renforcer la destination France afin d’accroître la fréquentation touristique

� Favoriser l’économie touristique par l’adaptation de l’offre à la demande des touristes dans le cadre d’une démarche qualité

� Contribuer à une meilleure prise en compte de l’accès de tous aux vacances.”

Force est de constater que sur les quatre champs suivants les collectivités territoriales sont en première ligne, souvent faute de réelle présence de l’État, ou à cause de son désengagement :

• Planification et stratégie touristique d’aménagement du territoire• Investissement touristique • Promotion de la destination• Tourisme pour tous



I. 2 I. 2 EVOLUTIONS DES CLIENTELESEVOLUTIONS DES CLIENTELES

Les pratiques

Évolution de la pratique touristique des européens depuis l’après-guerre en 4 phases :

1. Forte progression du taux de départ jusqu’à la moitié des années ‘ 80 ;

2. Ralentissement de la progression du taux de départ et développement des courts séjours sur la fin des années 80 (les européens voyagent plus souvent et moins longtemps) ;

3. Durant les années 90, les courts séjours (4-5 jours) se généralisent et le tourisme urbain s’affirme ;

4. Dans la période récente, les voyages de très courte durée (1-2 jours) s’imposent, particulièrement en France à la faveur des RTT. Mais on observe des taux de départ très contrastés entre les catégories socioprofessionnelles supérieures (88%) et les foyers défavorisés (39%).

D’où une tendance d’évolution marquée de la demande : on part moins loin, plus souvent, moins longtemps et moins chèrement. Ce qui a pour conséquence de développer les services de proximité, les offres de loisirs nature et péri-urbains pour les clientèles régionales.

Les évolutions sociologiques

Le vieillissement de la population induit un développement de la demande des seniors, actifs et retraités.

Les styles de vacances deviennent moins contraignants… et plus exigeants ! Une attention particulière doit être consacrée à laqualité des produits / services, ainsi qu’à un accueil irréprochable.

De nouvelles attentes illustrent la diversité croissante des aspirations individuelles et se traduisent par :

− La quête de couleur locale (architecture, arts et traditions, produits authentiques, accent du terroir…);

− La recherche de l’épanouissement physique par la pratique d’activités corporelles dégagées de tout esprit de compétition et de toute contrainte, individuelles et à faible technicité (jogging, bicyclette, sauna, hydrothérapie, …);

− Le désir de fête et de distractions familiales ou collectives (lieux de rencontre, grands spectacles populaires, …), en réaction à la grisaille, à la monotonie et à la solitude de la vie quotidienne ;

− L’environnement sans écologie culpabilisante, le souhait de consommer des produits éco-touristiques.

Les nouvelles valeurs

– Le partage– S’occuper de soi (intérieur et extérieur)– L’importance de l’hédonisme / du plaisir – Le besoin de découverte, de nouveauté– La recherche du « vivre autrement »

L’impact des nouvelles technologies

Les modes de connaissance, d’information et de réservation sont fortement impactés par l’évolution des NTIC. Désormais plus de 50% des touristes s’informent, choisissent et réservent leurs séjours touristiques par Internet. Ce taux est d’ailleurs encore plus élevé chez les clientèles nord-européennes.



Une demande en mutation dans un contexte d’hyper- c oncurrenceUne demande en mutation dans un contexte d’hyper- c oncurrence


Au niveau de l’organisation et du suivi

� De connecter le Tourisme et le Thermalisme avec d’autres domaines d’intervention du département, d’autres secteurs d’activités

� De penser également une approche territoriale par la transversalité des filières

� De regrouper les socioprofessionnels des filières ainsi constituées, en nombre suffisant et représentatif dans des structures informelles de concertation et de mise en œuvre des actions de production, de promotion/communication et de mise en marché/commercialisation.

� De susciter et de soutenir la mise en place de « Clubs produits/filières »

� De pouvoir fédérer les acteurs très diffus au sein d’un vaste territoire comme celui des Landes, par la constitution de réseaux, activation de synergies, de mutualisations, partenariats, dont public / privé

� De coordonner à l’échelle départementale les filières et les Clubs qui en sont l’émanation

Pour la structuration touristique d’un territoire, plusieurs approches De l’activité touristique sont envisageab les avec des implications organisationnelles propres à chacune :

� Approche par l’offre (logique de filières et de gammes de produits thématiques)

� Approche par les Marchés émetteurs

� Approche par les Segments cibles de touristes (tourisme social, tourisme d’affaires, Comités d’Entreprises)

� Approche Territoriale (tourisme littoral, tourisme urbain, tourisme intérieur).

Au niveau du département des Landes, l’approche retenue est celle d’une approche par l’offre, une logique de filières.

Cette posture permet :

Au niveau de la production et du marketing

� D’organiser les offres par grands thèmes ou « filières » de produits, suffisamment nombreuses pour couvrir la variété de l’offre, mais pas trop nombreuses afin de conserver la lisibilité nécessaire

� D’avoir une structuration produit : «On ne structure et ne communique pas sur les Landes mais sur ce qu’on peut y faire et ce qui s’y passe» (offres filières et manifestations, évènements)

� De mieux hiérarchiser les marchés et segments

� De traiter les offres de produits existants, inciter à la rénovation (volet « défensif »), mais aussi et surtout les offres de produits nouveaux (volet « offensif ») et être proactif

Une filière = la déclinaison d’une gamme structurée de produits

II. LE MODE D’APPREHENSION DU TOURISME D’UN TERRITO IREII. LE MODE D’APPREHENSION DU TOURISME D’UN TERRITO IRE


VOLET 1 : PRODUCTION



I. RAPPEL : CADRE DE L’ACTIVITE TOURISTIQUEI. RAPPEL : CADRE DE L’ACTIVITE TOURISTIQUE

I. 1 I. 1 LOCALISATION ET ACCESSIBILITELOCALISATION ET ACCESSIBILITELe réseau routier

Une desserte en axes autoroutiers en amélioration• A 63 : Bordeaux – Espagne, élargissement progressif à 2 X 3

voies• A 65 : Bordeaux – Pau, ouverte en décembre 2010• A 64 : Au sud du territoire côté Pays Basque et Béarn

Une desserte littorale• Une desserte vers les stations à partir de la D652 et une

problématique de gestion des flux durant la période estivale

Plusieurs voies pénétrantes vers l’intérieur du ter ritoire :• D 933-932-824 : liaison de l'est du département vers Mont-de-

Marsan et Dax • D 834 : liaison du Nord du département (Saugnacq-et-Muret) à

Mont de Marsan en passant par l’intérieur du territoire• Plusieurs départementales au départ de Mont-de-Marsan• Peu de liaison est-ouest en dehors de la D 834.

� Une irrigation du territoire inégale avec des prob lèmes de saturation sur le littoral en saison. � Des projets qui vont améliorer la desserte du te rritoire.

Les liaisons aériennes

Il n’existe pas d’aéroport international dans le dé partement.Une desserte qui s’effectue via les aéroports de Bordeaux-Mérignac, de Biarritz-Anglet-Bayonne et de Pau.

L'aéroport de Biarritz-Anglet-Bayonne a connu une bonne activité avec une augmentation de son trafic de près de 10.5% et de son ouverture à l’internationale favorisée par l’arrivée d’Easy Jet et Sterling.

50 km 150 km 250 km

Le réseau ferré

Une gare, Dax, desservie par le TGV Atlantique

• 8 liaisons quotidiennes TGV (AR) directes avec Paris durant toute la journée

• Une vingtaine de liaisons quotidiennes Ter (AR) avec Bordeaux

• En revanche la gare de Mont-de-Marsan ne propose aucune liaison directe avec Paris

Un projet de "LGV Sud Europe Atlantique" entre Bord eaux et l’Espagne qui permettra une amélioration de la desserte du département et un certain désenclavement du territoire.


Les Landes : un territoire de transit vers l’Espagn e

• Une position géographique et des infrastructures qui placent le territoire sur un axe de transit sur la route de l’Espagne avec un «effet tunnel» sur le territoire.

• Un projet de LGV Bordeaux-Espagne qui renforcera l’ouverture vers la péninsule hispanique et l’arrêt sur le territoire.

• Un réseau autoroutier qui traverse le territoire et qui ne dessert pas les principales villes-centre en particulier Mont-de-Marsan.

• Une accessibilité compliquée à l’intérieur du territoire avec une barrière naturelle due à l’omniprésence de la forêt.

• Des voies vertes développées tant à l’intérieur du territoire que sur le littoral.

Les Landes : un territoire de transit vers l’Espagn e

• Une position géographique et des infrastructures qui placent le territoire sur un axe de transit sur la route de l’Espagne avec un «effet tunnel» sur le territoire.

• Un projet de LGV Bordeaux-Espagne qui renforcera l’ouverture vers la péninsule hispanique et l’arrêt sur le territoire.

• Un réseau autoroutier qui traverse le territoire et qui ne dessert pas les principales villes-centre en particulier Mont-de-Marsan.

• Une accessibilité compliquée à l’intérieur du territoire avec une barrière naturelle due à l’omniprésence de la forêt.

• Des voies vertes développées tant à l’intérieur du territoire que sur le littoral.

CARTE A REMPLACER

Accessibilité au territoire landais



I. 2 I. 2 CONTEXTE DEMOGRAPHIQUE ET URBAINCONTEXTE DEMOGRAPHIQUE ET URBAINDémographieLe département des Landes compte 377 381 habitants (INSEE 2009) soit plus de 11,8 % de la population régionale.

Une forte progression démographique due aux migrati ons

� Un croissance démographique de près de 11 % entre 1999 et 2006� Un taux de croissance deux fois supérieur à la moyenne � Selon les projections de l’Insee en 2015, le département compterait

437 500 en 2030 soit une augmentation de 20.5 % � Un solde migratoire positif de 1.57 % / an

Une densification de l’espace à géométrie variable

� Une attractivité forte du littoral : les secteurs de Biscarrosse (+ 32,05 %), et Soustons (+ 21,24 %) occupent les premières places

� Des débordements démographiques des franges au Sud Ouest (agglomération Biarritz, Anglet, Bayonne) et du Nord Ouest (Bordeaux)

� Des déficits démographiques sur l’est du département

Une population jeune mais qui ne compense pas le vi eillissement à venir de la population

� Près d’un quart de la population âgés de moins de 20 ans� Plus de 31 % de la population âgée de moins de 29 ans� Les nouveaux landais sont principalement des jeunes actifs avec enfants� Importance de séniors actifs : 16 % de la population a entre 60 et 75 ans� Un nombre de personnes de plus de 80 ans + 88% d’ici 2040

Une qualité de vie� Un revenu fiscal moyen de 16 147 € contre 15 864 € en France de

province� Un prix du foncier encore attractif : la moitié des résidences principales

ont plus de 5 pièces contre 35 % pour la France

Évolution du nombre d’habitants dans les Landes

Agglomérations selon leur poids démographique


1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010

250 000

270 000

290 000

310 000

330 000

350 000

370 000

390 000


Contexte urbain et cadre de vie

Un département marqué par des dynamiques territoria les inégales avec des clivages en matière de développement

Un axe Mont-de-Marsan Dax- Bayonne en fort développ ement : • Deux pôles urbains affirmés : Dax et Mont-de-Marsan 1/4 de la

population du département• Un développement marqué par l’implantation de zones

commerciales, de zones d’habitat et la disparition des espaces ouverts

Un littoral qui connaît un dynamisme saisonnier et un renouvellement difficile

• Un espace qui connaît une forte occupation et des saturations en été • Une zone marquée par un besoin d’opérations qualitatives de

renouvellements urbains :

− Problématiques du vieillissement des stations touristiques

− Enjeu de l’organisation des déplacements• Un projet de station nouvelle à Port d’Albret

Le Nord de la diagonale Dax Mont-de-Marsan occupé p ar la forêt� 8 560 km² soit 94 % du territoire en espace forestier et naturel � Une zone située au dessus de la ligne Dax-Mont de Marsan

Des pôles ruraux au Sud de la diagonale Dax – Mont- de-Marsan• Des pôles historiquement implantés• Des pôles principaux qui exercent un rôle de services administratifs

et tertiaires


Communes les plus fréquentées

Occupation des sols


.Les grands enjeux environnementaux et urbanistiques

Un nouveau paradigme : le changement climatiqueLe développement futur de l’activité touristique doit être interrogé au regard des évolutions qui se profilent, faisant poindre des changements paysagers et des évolutions liées aux facteurs climatiques.Bien que ces évolutions soient difficilement prévisibles, leurs impacts potentiels jouent un rôle sur les atouts et l’offre touristique du département. Avec notamment:

� Le devenir du cordon littoral� La valorisation du corridor fluvial� La gestion des risques d’incendie et la protection de la

forêt

La pression foncière

� La pression foncière liée au développement des agglomérations landaises (Dax et Mont de Marsan)

� Les débordements démographiques et fonciers issus des franges au sud avec l’agglomération BAB et au nord autour de Bordeaux et du Bassin d’Arcachon

L’organisation des déplacements et des mobilités

� Un enjeu de développement des circulations douces

� Sur le littoral au regard de l’encombrement des voies d’accès aux stations notamment sur les routes D79 et D652

� Le traitement des coupures générées par les projets d’infrastructures programmés autour de la LGV et de la réalisation de l’A65

Source : a’urba Tome II Landes 2040


Les enjeux environnementaux pointés dans le cadre d e la démarche Landes 2040


I. 3 I. 3 CONTEXTE ECONOMIQUECONTEXTE ECONOMIQUE

Caractéristiques générales

� 134 000 emplois soit près de 11 % des emplois régionaux� 12.2 % d’emplois non salariés� Un chiffre d’affaires de 14.4 milliards d’€ en 2007

Structuration du tissu économique� Une économie structurée à partir de l’axe Mont-de-Marsan / Dax /

Tarnos � Un pôle lié à l’industrie du Bois développé au centre-nord du

département� Deux principaux pôles d’emplois Mont de Marsan et Dax qui

représentent 38.5 % des emplois du territoire

Les secteurs économiques du département

Une structuration traditionnellement portée par le secteur agricole… � Près de 723 millions d’€ de CA� 6 552 structures agricoles� 9/10ème du territoire sont couverts par les surfaces agricoles et boisées� Principales productions : bois, maïs, foie gras, carottes, kiwi…

Un secteur tertiaire qui se développe : � Plus de 74 % des entreprises existantes� 69 % des emplois du département� Plus de 7 milliards d’€ de CA

Le premier département industriel d’Aquitaine � 4,2 milliards d’€ de CA� 21 949 emplois pour 1862 établissements Principaux employeurs : Labeyrie, Turbomeca, Groupe Gascogne,

Maïsadour� Principales filières : industrie agro-alimentaire, papeterie /bois,

aéronautique


Panorama du tissu économique landais

Répartition du Chiffre d’Affaires


Focus sur le poids du secteur tourisme et thermalis me

Les Landes: première destination touristique d’Aqui taine avec une fréquentation touristique croissante et plus de 21 000 000 nuitées touristiques en 2008.

Près de 12 millions de nuitées touristiques marchan des dont :� 42 % en camping� 25 % en hôtels / résidences de tourisme� 20% en location de meublés

Un parc d’hébergement de 460 600 lits dont 48 % de lits marchands .

Une consommation touristique globale de près de 850 Millions d’euros en 2008 dont 67 % sont réalisés par les touristes en hébergements marchands .

Une taxe de séjour qui rapporte plus de 4 Millions d’euros / an aux communes et 370 000 euros au département.

Un secteur qui génère 15 000 emplois directs et ind irects (20 à 25 000 avec les saisonniers et les emplois induits).

Le tourisme : un contributeur multisectoriel en raison de sa transversalité qui représente 11% du CA global des secteurs commerce et des services dans les Landes

Repères :− Une nuitée hôtelière génère environ 4 fois plus de dépenses

dans l’économie locale (loisirs, restaurant, autres achats…) qu’une nuitée non marchande.

− Un impact plus fort du « haut de gamme » dans l’économie touristique au regard des retombées locales, des emplois et de la pluri-saisonnalité notamment.



Un département avec des dynamiques territoriales di fférentes :

• Pas de réels pôles urbains en dehors de Dax et Mont-de-Marsan

• Des débordements sur les franges du département qui favorisent la création d’un triangle d’or entre Bayonne, Bordeaux et Dax

• Une multitude de petites stations littorales qui vivent de façon saisonnière

• Un maillage de centres-bourg au sud de l’Adour et à l’extrême Est du département

• Un territoire occupé à plus de 80 % par les espaces naturels et forestiers

En conséquence : des pratiques de tourisme et de lo isirs différenciées avec des finalités différentes selon les territoires :

• Au centre : un axe Dax / Mont-de-Marsan en développement et une tentative de structuration de pôles urbains qui devraient trouver une résonance dans le développement des projets d’amélioration de la desserte. La question de la localisation de la ou des gares LGV des Landes reste une donnée déterminante.

• Le long du littoral : une activité saisonnière liée à l’atout que représente le littoral. Des enjeux forts de préservation et protection de l’environnement avec dans le même temps une vraie problématique de gestion des flux et de mobilisation foncière afin de pérenniser l’activité touristique. Un enjeu de requalification des stations existantes.

• Sur le reste du territoire : une valorisation des patrimoines et savoir-faire locaux qui s’appuie sur le patrimoine naturel (la forêt) mais également le vignoble et l’agriculture. Une problématique d’attraction des clientèles.

Un département avec des dynamiques territoriales di fférentes :

• Pas de réels pôles urbains en dehors de Dax et Mont-de-Marsan

• Des débordements sur les franges du département qui favorisent la création d’un triangle d’or entre Bayonne, Bordeaux et Dax

• Une multitude de petites stations littorales qui vivent de façon saisonnière

• Un maillage de centres-bourg au sud de l’Adour et à l’extrême Est du département

• Un territoire occupé à plus de 80 % par les espaces naturels et forestiers

En conséquence : des pratiques de tourisme et de lo isirs différenciées avec des finalités différentes selon les territoires :

• Au centre : un axe Dax / Mont-de-Marsan en développement et une tentative de structuration de pôles urbains qui devraient trouver une résonance dans le développement des projets d’amélioration de la desserte. La question de la localisation de la ou des gares LGV des Landes reste une donnée déterminante.

• Le long du littoral : une activité saisonnière liée à l’atout que représente le littoral. Des enjeux forts de préservation et protection de l’environnement avec dans le même temps une vraie problématique de gestion des flux et de mobilisation foncière afin de pérenniser l’activité touristique. Un enjeu de requalification des stations existantes.

• Sur le reste du territoire : une valorisation des patrimoines et savoir-faire locaux qui s’appuie sur le patrimoine naturel (la forêt) mais également le vignoble et l’agriculture. Une problématique d’attraction des clientèles.



II. HEBERGEMENTSII. HEBERGEMENTS

II. II. L’HEBERGEMENTL’HEBERGEMENT

�Une très forte prédominance des campings : 64% des lits marchands

�Un parc important de meublés et d’hébergements collectifs 24 % de l’offre

�Des modes d’hébergements complémentaires tels que les chambres d’hôtes qui permettent une meilleure structuration du territoire en termes d’offre d’accueil touristique

�Une offre de résidences secondaires très importante (54% de l’offre en lits touristiques) avec un enjeu fort sur ces clientèles

Répartition des capacités d’accueil en lits marchan ds

Répartition géographique des hébergements touristiques dans la région Aquitaine.

Source : Comité départemental du tourisme / Chiffres Décembre 2008

Parc en lits Nombre

d'établissements Hôtellerie 10 805 223 Résidences de tourisme 9 016 18 Résidences hôtelières 5 138 16 Campings 138 378 150 Hébergements collectifs 20 353 116 Locations meublées 31 566 6 876 Chambres d'hôtes 1 907 824 Hébergements marchands 217 163 8 223 Hébergements non marchands 254 716 50 943 Total 471 879 59 166

• Une majorité d’hébergements touristiques situés sur le littoral

• Des campings presque uniquement localisés sur le littoral

• Une hôtellerie traditionnelle très disparate au plan régional et départemental

• Un enjeu de développement d’hébergements touristiques à l’intérieur des terres notamment au sud de l’Adour


La zone littorale

� L’hébergement touristique marchand dépasse l’hébergement non marchand

�Un poids très significatif de l’hôtellerie de plein-air avec près de 44 % des lits pour le territoire Pays Landes Nature Côte d’Argent

�Une offre hôtelière faible et peu significative

Les agglomérations

�Dax : Une répartition équilibrée du marché entre l’hôtellerie traditionnelle, l’hébergement locatif et l’hôtellerie en plein air. Une place importante des hébergements locatifs et de l’hôtellerie en lien avec l’activité thermale

Mont-de-Marsan : une ville peu touristique avec un parc hôtelier positionné principalement sur une activité « affaires »

L’intérieur du territoire

�Un poids prépondérant de l’hébergement non marchand. Une offre touristique faible et des espaces considérés comme faiblement touristiques

�Une attractivité touristique réduite au regard du parc d’hébergement


STRUCTURATION TOURISTIQUE STRUCTURATION TOURISTIQUE



II.1 II.1 L’HOTELLERIEL’HOTELLERIE

L’état de l’offre

L’hôtellerie représente 5 % des lits marchands du département

Une baisse du stock de lits de plus de 14% de 2001 à 2007� Un parc qui connaît une régression continue depuis 2001� Une baisse du stock de lits de plus de 28% en 13 ans� Une perte de la capacité hôtelière plus largement constatée sur

les zones fortement touristiques à savoir les zones thermales et littorales

L’offre hôtelière largement moyen à bas de gamme :

� Une offre de niveau inférieur en termes qualitatifs à celle de la région : 24 % de chambres d’hôtels 3 et 4 étoiles dans les Landes contre 35% en région Aquitaine

� Seul 4 hôtels en catégorie 4 étoiles dans le département soit seulement 1,1 % des capacités d’accueil

� Au final 56% des lits en 2 étoiles et 18 % en 0 et 1 étoile

Des capacités d’accueil faibles et inégales : � Un nombre moyen de 22,3 chambres par hôtel toutes catégories

confondues � 46,2 chambres en catégorie 3 étoiles

Peu d’enseignes nationales et une majorité de petit s hôtels indépendants :

� 9 chaînes sont présentent sur le territoire � 8 établissements appartiennent à une chaîne hôtelière intégrée,

soit 15% du nombre de chambres et la même proportion en nombre de lits

� 27% des établissements font partie d’une chaine volontaire

Source : CDT/CCI des Landes / Chiffres 2007

Répartition du parc hôtelier

Etblts Chambres LitsTSE + Non Homologués 61 670 1 425 1* 18 246 534 2* 115 2 833 6 068 3* 25 1 156 2 660 4* 4 59 118 Hôtels classés 223 4 964 10 805

Une démarche qualité qui progresse :

� En 2007, 46 hôtels du département peuvent utiliser la marque "Qualité Tourisme", soit 21% du nombre d’établissement

� 15% des hôteliers interrogés envisagent d’intégrer une démarche qualité prochainement

Répartition des capacités d’accueil en hôtellerie p ar catégorie



Les résultats de fréquentation

Une baisse des nuitées constante qui se poursuit en 2008 :

� 1 093 469 nuitées en 2008, soit une baisse de près de 2.5 % par rapport à 2007

� Un taux d’occupation de 52,6 % en moyenne pour l’année 2008 sur l’ensemble du département et une baisse de 1,2 points par rapport à 2007

� Un nombre de nuitées en déclin depuis 2000, malgré des pics d’activité en 2001 et 2005, qui s’explique en partie par la perte de capacités d’accueil avec une partie du parc qui se transforme en meublés

Des performantes variables selon la catégorie d’héb ergement :� Les hôtels classés 1 et 3 étoiles affichent des meilleures

performances avec respectivement un taux d’occupation de 62,7 % et 53,4 %

� Les hôtels non homologués connaissent des difficultés de remplissage

Une clientèle majoritairement française et une désa ffection de la clientèle étrangère :

� Une clientèle en grande majorité française � Une clientèle étrangère qui représente 10,2 % des nuitées en 2008� La clientèle étrangère: la Grande Bretagne 25 % de la clientèle

étrangère, l’Allemagne (14%) et l’Espagne (13%)� Une baisse du nombre de nuitées en 2008 (2%) qui résulte pour une

large part de la baisse de fréquentation des étrangers

Une saisonnalité très marquée :

� Une saisonnalité très marquée de juin à septembre, avec un pic important de fréquentation de juillet à août

Une durée moyenne de séjour variant entre 2 et 3 jo urs :

� La clientèle française séjourne en moyenne 2,75 jours� La durée de séjour des clientèles étrangères est de 2,14 jours� Des durées en baisse par rapport à 2007

Fréquentation des hôtels en nuitées

Source : CDT/CCI des Landes / Chiffres 2007

Part des étrangers

10%

Part des français

90%

1195100

1305000

1267216

1194568

1163617

1275226

1154686

11181971093469

950000

1000000

1050000

1100000

1150000

1200000

1250000

1300000

1350000

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

nombre de nuitées

Répartition des nuitées selon la nationalité


II.2 II.2 L’HOTELLERIE DE PLEIN AIRL’HOTELLERIE DE PLEIN AIR


L’hôtellerie de plein air représente 64 % des lits marchands du département

Une capacité d’accueil importante en gestion privée :

� Une offre globale de 674 terrains et 4 111 594 emplacements

� Une gestion privée pour une proportion de 75 % en 2007 (selon l’enquête CDT/CCI des Landes effectuée sur un échantillon de 145 entretiens)

� La capacité du parc est restée stable

Un parc majoritairement touristique et de qualité :

� 51% des emplacements campings sont nus

� Sur les emplacements tourisme, un parc de très bon niveau qualitatif : 79% des emplacements en 3 ou 4 étoiles dont près de 44 % des campings en 4 étoiles. Ce taux est légèrement supérieur à 25 % dans la région

� En 2007, 26% des campings sont engagés dans une démarche qualité, soit 37% du nombre d’emplacements

� Sur les 49% d’emplacements locatifs : 39% sont occupés par une clientèle résidentielle

Un parc inégalement développé sur le territoire :

� 93 % de la capacité des campings est située sur le littoral et des projets qui viennent renforcer cette structuration notamment le 1er Village Nature de FRAM avec un total de 250 emplacements et près de 1200 lits.

� Quelques structures à proximité de Dax

� Une offre quasi-inexistante à l’intérieur


Répartition des capacités d’accueil en lits par cat égories

Source : Observatoire Economie et Territoires de Touraine 2008

Géographie de l’offre


Les résultats de fréquentation

Une relative constance du nombre de nuitées depuis 2000 grâce à la clientèle française:

� 4 995 111 nuitées en 2008 soit une augmentation de 1,29 % par rapport à 2007

� Des nuitées françaises en augmentation de 4,01% en 2008 par rapport à 2007

� Des nuitées étrangères en baisse de 4,75% sur la même période

� Entre 2000 à 2007 une relative stabilité du taux d‘occupation autour de 35 % d’avril à septembre avec des pics à 70 % au mois d’août (69,7 % pour 2007)

Près d’un tiers des touristes sont étrangers :� 1 449 368 nuitées étrangères en 2008 soit près d’un tiers de la

clientèle des campeurs séjournant dans les Landes

� Une clientèle composée en 2007 par 19% d’anglais, 29% d’allemands et 31 % de touristes néerlandais

� En 2007, on note une baisse de la fréquentation des clientèles allemandes(7%) et néerlandaise(10%) et une hausse significative de la clientèle de Grande Bretagne (20%). Cela est représentatif de la tendance enregistrée dans la région

Des étrangers qui séjournent plus longtemps :

� Une durée moyenne de séjour en 2007 de 7,75 jours pour les étrangers et de 7,65 jours pour les français

� Une légère baisse de la durée des séjours en 2008

Une fréquentation essentiellement estivale qui s’ét end en avant et arrière saison :

� Des pics de fréquentation en saison estivale

� De 2006 à 2007, une baisse des nuitées en mai (-10,5%) et août (-5%) mais une hausse sur les mois de juillet (8,5%), juin et septembre

50498784908481

5163529

4257931

4688499

4802759

5193627

4930840

4995111

4000000

4200000

4400000

4600000

4800000

5000000

5200000

5400000

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

nombre de nuitées

Répartition des nuitées selon les clientèles

Source : Observatoire Economie et Territoires de Touraine Chiffres 2008


Clientèle française71%

Clientèle étrangère29%

Typologie des clientèles étrangères

Évolutions de nuitées en campings


II.3 II.3 LES MEUBLESLES MEUBLES


Les meublés représentent 15 % des lits marchands du département

Une capacité d’accueil importante à l’échelle du dé partement:� En 2008, un parc de 6 876 meublés offrant une capacité d’environ 31 566

lits soit 14,22 % de l’offre en lits marchands du département

� 4 091 lits proposés par les labels Clévacances et Gîtes de France

Un parc d’hébergement peu qualitatif :

� 13 % du parc est labellisé Gite de France ou Clé vacances� Plus de la moitié du parc Gite de France sont classés en 3 épis et 52%

meublés clévacances sont classés 3 clés� 79 % en 2 étoiles dans les meublés non classés

Les résultats de fréquentation :

Des performances variables selon le type de meublés :� Les meublés Clévacances ont connu une performance assez stable pour

atteindre en 2007 un nombre de nuitées comparable à 2003� Les meublés Gîte de France en centrale ont connu une progression

continue de 2003 à 2007, passant 92 542 à 114 931 nuitées. Hors centrale, on analyse une progression moindre avec 61 386 nuitées en 2006

� Les meublés non labélisés connaissent une situation très contrastée suivant les années et les localisations

Une clientèle principalement française : � Une clientèle principalement française : plus de 92 %

� 10% du département et 11 % de la région

� 18% de la région parisienne et 54 % des autres régions

� Une clientèle étrangère originaire à 23 % d’Allemagne et du Benelux avec un poids important de la clientèle belge


Nuitées comptabilisées dans les meublées 2003 2004 200 5 2006 2007

Meublés clévacances 42 651 46 312 46 016 41 335 45 148

Meublés " Gites de France" hors centrale 67 615 70 309 67 199 61 386 67 149Meublés " Gites de France" en centrale 92 542 97 112 100 521 113 332 114 931

Meublés de tourisme non labélisés 275 822 318 492 458 241 323 766 410 482

Total 478 630 532 225 671 977 539 819 637 710

Parc des meublés Gîtes de France (Source FNGDF 2007 )

CatégorieNbre de

gîtes Capacité globale

1 Epi 115 531 2 Epis 223 993 3 Epis 276 1 429 4 Epis 15 86 Total 629 3 039

Parc de meublés Clé-Vacances au 1er janvier 2007

Parc Capacité1 clé 27 112 2 clés 91 452 3 clés 77 424 4 clés 8 64 Total 203 1 052

Parc de meublés non labellisés au 1er janvier 2007

Parc Lits

Non classés 900 3 726 1 étoile 1 245 5 191 2 étoiles 2 823 12 893 3 étoiles 916 4 466 4 étoiles 137 994 5 étoiles 23 205

Total 6 044 27 475


II.4 II.4 LES RESIDENCES DE TOURISMELES RESIDENCES DE TOURISME


Un parc qui connaît une croissance forte :� 11 résidences ouvertes depuis 2005 avec au global une offre de

près de 7821 lits supplémentaires� Une évolution positive du parc qui vient compenser la baisse des

capacités d’accueil du parc hôtelier� Le nombre moyen de logements par établissement a diminué de

14% passant d’une moyenne de 107,6 en 2001 à 92,3 en 2007

Une offre de qualité :Sur les 34 établissements recensés 10 sont classés 3 étoiles, soit plus de 47% de l’offre d’hébergement en résidence

Une localisation concentrée sur le littoral :� 82% des capacités des résidences sont situées sur le littoral� Le reste des résidences ont une fonction thermale et sont

principalement regroupées dans la région de Dax

Une activité principalement constituée par des gran ds groupes :� 56% des résidences font partie d’une chaine intégrée, soit 19

résidences sur les 34 existantes� Le groupe Pierre & Vacances représente 27% des

établissements et 55% du nombre de logements� Seuls deux établissements font partie d’une chaine volontaire

Analyse de la demande

Une évolution importante du nombre de nuitées grâce à un parc dont la capacité n’a cessé de croitre:

� L’évolution du nombre de nuitées est positive sur la période 2003 à 2007

� Une évolution importante dans un contexte de création de lits


Evolutions des Résidences2001 2007 évolution

établissements 23 34 47,8%logements 2474 3138 26,8%nombre de lits 6333 14154 123,5%logements par établissement 107,57 92,29 -14,2%

Non classé42%

2 étoiles11%

3 étoiles47%

Répartition des lits

Nombre de nuitées en Résidences

1000000

800000

800000

900000

850000

600000

650000

700000

750000

800000

850000

900000

950000

1000000

1050000

2003 2004 2005 2006 2007


II.5 II.5 LES CHAMBRES D’HOTESLES CHAMBRES D’HOTES

Une offre encore peu développée dans le département : 1 % des lits marchands du département

Un parc qualitatif mais faible en quantité :

� 824 chambres au global et une offre de 1 907 lits

� 49 % des chambres Clévacances en 3 clés

� 71% des chambres Gîte de France sont 3 ou 4 épis

Une demande en forte hausse en 2007 :� Après une stagnation entre 2003 et 2006, en 2007 la fréquentation a

augmenté de près de 20%

II.6 II.6 L’HEBERGEMENT COLLECTIFL’HEBERGEMENT COLLECTIF

9% des lits marchands du département

3 types d’hébergements collectifs :

� Les village vacances : − Une capacité de 11276 lits soit 54% des lits − Une offre majoritairement composée de grands groupes

français comme Belambra VVF, Vacances Bleues � Les centres de vacances ou sportif :

− 43% de la capacité d’accueil − Déclinaisons autour de thématiques sportives à destination

des mineurs de 4 à 18 ans− Des sites créés par des initiatives régionales

� Les Gites d’étape :− Une faible capacité d’accueil 1,3% des lits

Analyse de la demande :

� Une progression des nuitées depuis 2 ans

� 1 000 000 nuitées enregistrées en 2007

� Une perception encore faible de l’activité dans la mesure où peu d’outils statistiques ont été mis en place


Catégorie Propriétaires Chambres Lits

1 clé 6 162 clés 20 493 clés 17 63Total 43 128 325

1 épi 10 23 602 épis 27 63 1653 épis 67 198 5194 épis 4 15 39Total 108 299 784

Parc des chambres Clé-vacances

Parc des chambres gîtes de France

40 000

33 448

33 352

30 000

32 000

25000

27000

29000

31000

33000

35000

37000

39000

41000

2003 2004 2005 2006 2007

Nuitées comptabilisées en chambres d’hôtes

Nuitées comptabilisées en hébergements collectifs

1 010 2811 000 000

900 000

900 000

880 212

800000

850000

900000

950000

1000000

1050000

2003 2004 2005 2006 2007


FORCES FAIBLESSES

� Une capacité d’accueil touristique au global relativement importante avec une prédominance d’emplacements « tourisme »

� Une offre d’hébergements marchands dominée par l’hôtellerie de plein-air qui concentre l’offre en lits

� Une hôtellerie de plein-air structurée, professionnelle, de qualité et compétitive

� D’autres types d’hébergements qui viennent aujourd’hui compléter la baisse des capacités hôtelières : les résidences de tourisme et les meublés

� Une montée en gamme sur le hébergements ruraux 3, 4 et 5 épis

� Des opérateurs nationaux présents sur le territoire : Pierre & Vacances, Belambra VVF

� Des urgences sur l’offre d’hébergement : − Arrêter l’hémorragie de la baisse du parc hôtelier− Requalifier les meublés− Accompagner le mouvement de durcissement des campings− Combler la carence en hébergements de capacités groupes

dans l’intérieur du département� Un parc hôtelier de qualité moyenne

� HPA : un taux de remplissage annuel inférieur aux départements concurrents, bien que l’offre soit plus qualitative et adaptée aux nouvelles attentes des clientèles

� 54 % des capacités d’accueil en hébergements non marchands

� Une répartition géographique des hébergements irrégulière avec de fortes concentrations autour du littoral

� Un manque d’enseignes, notamment haut de gamme et à forte notoriété nationale et internationale

OPPORTUNITES MENACES

� Le littoral landais reste l’une des rares possibilités de développement touristique en France

� Une offre de résidences de tourisme qui a connu une forte augmentation ces dernières années et qui apparaît bien compléter l’offre hôtelière et la baisse du parc

� Des opérateurs porteurs de concepts innovants qui s’installent : 1er Village Nature FRAM

� Plusieurs projets d’hôtels 3 et 4 étoiles

� Un parc d’établissements de tourisme social sous utilisé et sous-exploité avec des opportunités de reconversion sur quelques sites stratégiques

� Une tendance aux vieillissement de certains établissements notamment hôteliers

� La clientèle de l’hôtellerie de plein-air qui vit en « autarcie »

� Une nécessité de répondre à des exigences de plus en plus qualitatives en termes de services et de prestations et une problématique de ré-investissement lourde pour certains établissements

� Une dégradation de la compétitivité de l’offre, en particulier sur l’hébergement littoral, face à la concurrence nationale et internationale : une obsolescence de plus en plus difficile à rattraper



Bilan stratégique sur les hébergements

� Un niveau d’hébergement satisfaisant mais qui con naît certaines limites .

Les enjeux :

� Maintien et renforcement du niveau qualitatif pour assurer la rentabilité des structures existantes

� Renouvellement et diversification de l’offre au regard des nouvelles attentes clients : des besoins en termes d’innovation et de montée en gamme

� Des enjeux spécifiques selon le type d’hébergement : − Arrêter l’hémorragie de la baisse du parc hôtelier− Requalifier les meublés− Combler la carence en hébergements de capacités groupes dans l’intérieur du département

� Capitaliser sur la fonction «charme et bien-vivre» des Landes et renforcer l’image de destination de courts séjours pour allonger l’occupation et améliorer la saisonnalité

� Un soutien aux équipements de type résidence de tourisme susceptible de générer des séjours

Bilan stratégique sur les hébergements

� Un niveau d’hébergement satisfaisant mais qui conna ît certaines limites .

Les enjeux :

� Maintien et renforcement du niveau qualitatif pour assurer la rentabilité des structures existantes

� Renouvellement et diversification de l’offre au regard des nouvelles attentes clients : des besoins en termes d’innovation et de montée en gamme

� Des enjeux spécifiques selon le type d’hébergement : − Arrêter l’hémorragie de la baisse du parc hôtelier− Requalifier les meublés− Combler la carence en hébergements de capacités groupes dans l’intérieur du département

� Capitaliser sur la fonction «charme et bien-vivre» des Landes et renforcer l’image de destination de courts séjours pour allonger l’occupation et améliorer la saisonnalité

� Un soutien aux équipements de type résidence de tourisme susceptible de générer des séjours



III.1 La structuration des filièresIII.1 La structuration des filières

La modernité des Landes peut s’appuyer sur la déclinaison combinée des trois tendances fortes de demandes pour lesquelles les Landes disposent d’atouts marqués :

� Nature� Bien-être / santé � Ressourcement / convivialité

TendancesComportements

NatureBien-

être/santéRessourcement/

Convivialité

Atouts

LittoralRessourcesthermales Patrimoine

Forêt Fêtes

Grandsespaces

Gastronomie

La définition des filières : un diagnostic partagé

La définition des filières a été effectuée au sein du comité consultatif tourisme.

Ce comité est composé de différents participants et animé par la Direction du Tourisme

− CDT− Chambres consulaires− Prestataires touristiques privés (hébergements, sites …)− Élus − OT

Ce comité a été chargé de travailler au cours de l’année 2008 sur plusieurs thématiques dont « Activités / filières touristiques thématiques”.

A partir de débats et de discussions et au regard des forces de la destination, le comité a acté la constitution de plusieurs filières réparties comme suit :

4 macro-filières de développement

� Séjours littoraux

� Thermalisme / Tourisme de santé / Bien être - remise en forme

� Tourisme de nature (sports de plein air, randonnées,…)

� Bien vivre / Découverte du patrimoine, de la culture et du terroir (fêtes, gastronomie,…)

3 filières spécifiques

� Surf� Golf � Tourisme d’affaires de groupe (séminaires, congrès, incentives)

III. FILIERES & ACTIVITESIII. FILIERES & ACTIVITES


Qualification des filières à hiérarchiser

Source : Cabinet

Filières Potentiel de la demande

Performance économique État de l’offre Niveau de

structurationTensions

concurrentiellesAvantages compétitifs

Impact notoriété

imageFonction marketing

Balnéaire Fond de commerce

Bien vivre Image + fond de commerce

Eco-tourismeImage + fond de

commerce (intérieur)

SurfImage +

Diversification clientèle

Golf Image + montée en gamme

Camping Fond de commerce

Thermalisme Fond de commerce

Remise en forme

Accélération développement

Tourisme d’affaires

Accélération développement




Un environnement naturel de qualité

� 106 km de plage (2ème plus long linéaire de côte française)

� Des plages plutôt qualitatives :− Une qualité paysagère− Une qualité des eaux de baignade : Plus de 85 % plages de

bord de littoral avec une eau de baignade de qualité en 2008 …− … Néanmoins aucune plage labellisées « pavillon bleu »− Un littoral préservé et non bétonné

� Un littoral entretenu − 28 plages surveillées sur 57 plages au total− Un nettoyage effectué régulièrement

� Des lacs rétro-littoraux− Une offre complémentaire aux activités littorales− Seul 55,5 % des eaux de baignades jugées de qualité en 2008

� Un massif forestier préservé en continuité des plages

Une concentration de l’offre touristique

� Une concentration en termes d’hébergements− Le littoral concentre plus de 81% des lits touristiques− Près de 94 % des emplacements « camping »− La quasi-totalité des résidences de tourisme (Moliets…)− Plus de 80 % des lits en résidences secondaires

� Une concentration de l’offre d’activités sport /loisirs− 6 parcours de golf sur les 10 existants dans le département− La totalité de l’offre surf notamment dans la partie sud − 150 km de pistes cyclables longent le littoral− La majorité des prestataires d’activités sport / loisirs


III. 2 III. 2 SEJOURS LITTORAUXSEJOURS LITTORAUX

Une problématique « qualité »� De nombreux hôtels non classés � Des rapports qualité/prix parfois déraisonnables � Une accessibilité mauvaise pour rejoindre les stations � Une problématique d’embouteillages routiers en été� Des têtes de plages « vieillissantes »

Un espace littoral qui manque d’urbanité et de dyna misme…� Une monotonie des espaces littoraux� Des stations de petite ou moyenne taille (conformément aux

objectifs de la MIACA voir encart p 35 ) ne disposant pas de la taille critique pour vivre à l’année

� Une absence de véritable « station touristique phare » et de ville� Un manque de commerces et de services en hors saison� Un seul port de plaisance à Capbreton

… Mais des opportunités de développement� Le littoral landais reste l’un des rares territoires littoraux en France

disposant de possibilités de développement touristique (au-delà des 200 m de bande littorale principalement)

� Un espace plébiscité par les opérateurs et où des projets sont à l’étude et spécifiquement en cours sur le complexe de Port d’Albret

Source : Bilan 2008 du dispositif régional de contrôle sanitaire des eaux de baignades Site Internet plages-Landes



La fréquentation

Une fréquentation touristique très concentréeDans le temps : une saisonnalité très marquée

� Une forte concentration de la fréquentation touristique sur les mois de juillet et août : 62% des nuitées annuelles réalisées

� Une avant et après saison très faible avec une majeure partie de clientèle locale voire régionale

� Des mois d’hiver où la fréquentation est quasi nulle� Une saisonnalité qui s’explique par un positionnement mono-produit : la

mer et qui est amplifiée par l’absence de ville et une offre d’arrière pays très faible

Dans l’espace� Plus de 90 % des nuitées du département sont concentrées le long du

littoral� La seule Côte Sud concentre plus de 50% des nuitées du département

Caractéristique des clientèles

Provenance de la clientèle� Une clientèle française majoritairement du Sud ouest et d’Ile de France� Une clientèle étrangère principalement issue de l’Europe du Nord : à 28,5

% hollandaise, à 27,5 % allemande et à 19,5 % anglaise� Une percée de la clientèle espagnole qui fréquente de plus en plus le

territoire (36 % des résidences secondaires détenues en 2005)

Traits marquants� Un important taux de fidélisation : 1 touriste sur 2 est venu plus de 5 fois� Un positionnement familial et populaire issu du passé …� … mais une diminution de la part des familles au profit des couples� Une clientèle sénior plus présente : 22 % contre 15% en 1993� Une durée des séjours marchands de 12.1 jours� Près de 77 % de la clientèle venue pour les plages� Une attention de plus en plus portée vers la qualité environnementale et

l’authenticité de la destination


Panorama de la saisonnalité des Landes

Provenance de la clientèle étrangère

Source : Enquête clientèle littoral 2008


FORCES FAIBLESSES

� Une qualité des plages et un environnement préservé � Une concentration de la fréquentation touristique (rappel : la seule

côte sud concentre déjà plus de 50% des nuitées du département)

� Une concentration des capacités d’accueil

� Une concentration de l’offre touristique : hébergements, activités� Des clientèles qui viennent principalement pour les plages

� Une absence de station touristique phare : pas de ville sur le littoral

� Un vieillissement des stations et de l’offre touristique existante : hébergements, équipements, espaces publics, commerces …

� Une saisonnalité marquée et une économie touristique qui s’étale seulement sur 5 à 6 mois

� Une activité hors saison quasi nulle et une destination qui n’existe pas : commerces et hébergements fermés

� Un positionnement des produits et une image moyenne de type congés payés, voire bas de gamme, en décalage avec le potentiel du département : l’image des Landes c’est souvent : un littoral sans équipement, un département rural, pas dynamique !


� Des possibilités de développement sur le littoral alors qu’elles sont rares sur les autres territoires

� Le développement et la requalification des stations : innover par un concept de station du XXIème siècle : projet de Port d’Albret qui s’inscrit dans cette logique (étude de programmation du complexe touristique en cours)

� L’investissement du CRTA sur la filière littoral

� Une problématique de maîtrise du foncier

� Un manque d’urbanité des stations existantes

� Le vieillissement de certains hébergements sur le littoral

� La mauvaise qualité de l’offre touristique qui à terme rend la destination moins attractive et moins concurrentielle



Enjeux stratégiques sur la filière « sé jours littoraux »

� La locomotive touristique du département

Les enjeux :

� Favoriser un développement plus équilibré / harmoni eux de la fréquentation touristique : − En renforçant le littoral « fonds de commerce » naturel de la destination− En travaillant à la mise en place d’une à deux stations nouvelles : créer une nouvelle urbanité− En développant une politique foncière efficace− En augmentant le poids économique de la filière

� Renforcer la qualité et la compétitivité de l’offre proposée:

− Enjeu en termes de conservation de la qualité environnementale de cet espace naturel− Améliorer la desserte− Moderniser l’offre− Être une locomotive vers d’autres filières

� Améliorer la structuration des acteurs autour de la filière− Définir des priorités plus claires− Mobiliser les moyens vers un projet commun

Enjeux stratégiques sur la filière « sé jours littoraux »

� La locomotive touristique du département

Les enjeux :

� Favoriser un développement plus équilibré / harmoni eux de la fréquentation touristique : − En renforçant le littoral « fonds de commerce » naturel de la destination− En travaillant à la mise en place d’une à deux stations nouvelles : créer une nouvelle urbanité− En développant une politique foncière efficace− En augmentant le poids économique de la filière

� Renforcer la qualité et la compétitivité de l’offre proposée:

− Enjeu en termes de conservation de la qualité environnementale de cet espace naturel− Améliorer la desserte− Moderniser l’offre− Être une locomotive vers d’autres filières

� Améliorer la structuration des acteurs autour de la filière− Définir des priorités plus claires− Mobiliser les moyens vers un projet commun



Le thermalisme


Les Landes : le 1er département thermal de France� 5 stations thermales : Dax, Préchacq-les-bains, Saint-Paul-

les-Dax, Saubusse, Eugénie-les-Bains� 21 établissements thermaux � 15% du nombre total de curistes en France� 71 770 curistes pour l’année 2008

Un enjeu économique fort� 10 000 emplois directs

� 180 millions d’euros de chiffre d’affaires dont 90 millions d’euros pour les établissements thermaux

� D’importantes retombées issues de la taxe professionnelle : à Eugénie-les-bains et à Préchacq-les-bains, l’activité thermale représente plus de 40% du produit fiscal professionnel collecté


III. 3 III. 3 THERMALISME / TOURISME DE SANTE / BIEN-ETRE – REMIS E EN FORMETHERMALISME / TOURISME DE SANTE / BIEN-ETRE – REMIS E EN FORME

VilleRang des les

Landes (2007)Rang national

(2007)

Dax 1 1Prechcq-les-Bains 4 53St Paul-Les-Dax 2 11Saubusse 5 77Eugénie-les-Bains 3 17

Dax : la 1 ère station thermale de France

Quelques chiffres� 48 638 curistes en 2008 � 15 établissements thermaux� L’émergence de Saint-Paul-les-Dax : 11ème position nationale et

11578 curistes en 2008

Une offre mono-produit� La diversification de l’activité thermale hors cures médicalisées

Sécurité Sociale encore peu significative

� Un chiffre d’affaires majoritairement réalisé par les cures conventionnées

� Une part du chiffre d’affaires sur le segment « ludique » faible

Un parc d’hébergement qui a peu évolué (secteur Dax notamment)� Le parc des hébergements intégrés a fait l’objet de

modernisations de la part des exploitants

� Mais une part importante des meublés indépendants n’est pas classée et n’est plus au niveau de la demande (bien qu’ils continuent à être occupés par les habitués ! )

� Des projets de rénovation du grand hôtel

Une station thermale mais pas une station touristiq ue � Peu d’espaces verts et de cheminements piétons

� Un patrimoine urbain sans attrait majeur et peu mis en valeur

� Pas d’équipement culturel phare et une politique d’animation faible en dehors de la féria



III. 3 III. 3 THERMALISME / TOURISME DE SANTE / BIEN-ETRE – REMIS E EN FORMETHERMALISME / TOURISME DE SANTE / BIEN-ETRE – REMIS E EN FORME

L’offre des autres stations landaises

Des caractéristiques distinctes� Un environnement rural, qui leur permet de se positionner sur une image de

thermalisme vert� Le rôle des groupes : Eugénie est géré par la Chaîne Thermale du Soleil,

Préchacq par Eurothermes

Une diversification plus avancée qu’à Dax� Saubusse : Remise en forme et soins du corps� Préchaq : Séquelles de traumatisme ostéoarticulaire

� Eugénie les bains : Un positionnement haut de gamme, qui associe thermalisme et gastronomie (restaurant classé)

La fréquentation

Un volume d’activité variable selon les stations� Un place de leader pour Dax : 48 638 curistes en 2008 …

� Mais une performance faible au regard du nombre moyen de curistes par établissement : 3 243 en moyenne

� Une activité soutenue à St Paul les Dax : 11 578

� Un volume d’activité beaucoup plus faible pour les autres stations: 8169 curistes à Eugénie, 2196 à Prechacq-les-Bains et seulement 1100 à Saubusse

Une fréquentation qui se dégrade� La fréquentation totale dans les stations thermales des Landes se dégrade

sensiblement et régulièrement depuis 2001 (77 200 curistes) à 2007 (72 700 curistes) Une approche par station plus contrastée

− Baisse constante depuis 2001 pour Dax : - 11.9 %

− Augmentation pour St Paul lès Dax : + 45 % depuis 1990

− Un fort dynamisme pour Eugénie les Bains : + 169.8 %

− Une progression pour Préchacq-les-Bains + 34 places au niveau national

− Une baisse de fréquentation pour Saubusse de près de 10 % depuis 1990

VilleNombre de

curistes en 2008

Nombre

d'établissements

thermaux

Dax 48 638 15

Prechcq-les-Bains 2 196 1

St Paul-Les-Dax 11 578 3

Saubusse 1 189 1

Eugénie-les-Bains 8 169 1

TOTAL 71 770 21

Récapitulatif fréquentation des établissements des Landes

Evolution de la fréquentation des stations thermale s

Source : CNETH / CDT Landes



Thalassothérapie / Balnéothérapie / Remise en forme

Les nouvelles attentes de la clientèle sont :

� La volonté de prévention par la prise de conscience progressive de son corps et de son capital santé

� Le besoin de relaxation, de retour sur soi, de se faire choyer et soigner, de se reposer et de se revitaliser compte tenu du mode de vie actuel et urbain

� La recherche de courts séjours adaptés en conséquence de l’augmentation des temps de loisirs et l’allongement de la durée de vie

La clientèle de remise en forme et bien-être recher che :

� Un bien être physique, physiologique et psychologique

� Un retour sur soi

� Une coupure avec le quotidien

� Une meilleure connaissance et appréhension des problèmes physiques et psychologiques

� Un soulagement à court et à moyen terme

� Un apprentissage à une meilleure hygiène de vie

� Des plaisirs procurés par l’eau

État de l’offre

Une offre thalassothérapie inexistante et balnéothé rapie peu développée à ce jour mais des prestataires qui s’éq uipent :

� Quelques équipements dans les hôtels et établissements de charme� Des projets de thalassothérapie à Biscarrosse, Capbreton, Labenne� Plus d’une trentaine de clubs et de prestataires privés proposant des

services de remise en forme et des soins du corps : exemple du succès de Calicéo à St Paul-les-Dax avec environ 180 000 visiteurs

� Un élément d’attractivité qui n’est plus réservé à certaines catégories d’hébergements standing et aux stations thermales

Une offre qui profite du développement de « Resorts » intégrés

� D’importants investissements sur des centres de soins et des SPA

� Des projets : Residential Life Style Community avec un concept intégré, un resort à la fois touristique et résidentiel sur 300 ha, qui comprendrait un centre de bien-être

Le Centre Européen de rééducation réservé au sport (Capbreton) � Des équipements de qualité : salles d’ergothérapie, de radiologie et

de confection d’orthèse� Une clientèle mixte de sportifs du monde entier dans le cadre de

rééducation ou de préparation physique, mais aussi d’équipes et de simple accros du sport avec des prestations adaptées

� Un établissement, jumelé avec l’hôtel Baya 3* qui connaît un taux d’occupation de près de 98 %

Des ponts à créer vers d’autres filières :� Une complémentarité avec la cuisine minceur et la filière

terroir/gastronomie (une stratégie qui a trouvé un écho positif à Eugénie-les-Bains avec l’établissement Guérard)

� Un développement qui doit jouer sur l’image « nature » des Landes� Des liens à formuler autour de l’esprit festif du département : « un

esprit sain dans un corps sain »

Offre de Calicéo à St Paul les Dax


FORCES FAIBLESSES

� Une place de leader sur le thermalisme en France

� 5 stations thermales et 21 établissements thermaux

� Des attributs naturels qui correspondent à l’imaginaire sur la thématique : littoral (eau) , forêt (grands espaces) …

� Un offre Thalassothérapie / Balnéothérapie et Remise en forme encore trop peu développée, peu visible et faiblement structurée

� Une diminution de la fréquentation curistes

� Des stations thermales qui ne sont pas aujourd’hui de réelles « stations touristiques » avec une animation toute l’année et un cadre de vie attractif (espaces verts, animations culturelles…)


� Sortir du tout thermal médicalisé sécurité sociale à Dax en diversifiant les activités vers le thermoludisme et l’utilisation des trois types d’eau : minérale, salée, thermale

� Évolution démographique a priori favorable au secteur thermal : Papy boom

� Des projets de thalassothérapie (Biscarrosse, Capbreton, Labenne,…) et d’implantation d’offres balnéo

� Des attributs culturels sur « la forme » et le « bien-être » à mettre davantage en avant : esprit festif, gastronomie …

� Des hébergements à structurer dans des réseaux spécifiques valorisant le « bien être / bien vivre »

� Déclin des stations thermales faute d’évolution des pratiques médicalisées et de diversification sur un positionnement complémentaire de prévention / tourisme de santé / remise en forme

� Mondialisation de la thalassothérapie et de la balnéothérapie et concurrence forte : tous les autres territoires s’équipent également

� Crainte récurrente d’un déremboursement des soins par l'État

� Seuls 25 % des médecins prescrivent une cure à leur patient alors qu’ils sont 90 % à être convaincus des bienfaits



Enjeux stratégiques sur la filière « thermalisme, t ourisme de santé, bien-être »

� Un intérêt économique majeur et un positionnement h istorique sur cette thématique

Les enjeux sont de natures différentes selon les thématiques :

Le thermalisme : � Renforcer la gamme des équipements spécialisés : Spa, centre de balnéothérapie et établissement de

thalassothérapie� Faire évoluer la destination thermale avec une offre complémentaire de remise en forme, loisirs…

Le Bien-Etre / la remise en forme : � Une structuration des acteurs encore faible et parallèlement une exigence et une demande forte de la

part des clientèles. � Une valorisation à croiser et enrichir à partir des autres filières : bien-vivre et tourisme de nature

notamment : mettre en évidence l’unicité de cette offre « corps sain » et « esprit sain »

� Se donner les moyens de structurer une filière d’ex cellence capable de se conjuguer avec le développement d’autres filières : bien-vivre, touri sme de nature, séjours littoraux

Enjeux stratégiques sur la filière « thermalisme, t ourisme de santé, bien-être »

� Un intérêt économique majeur et un positionnement h istorique sur cette thématique

Les enjeux sont de natures différentes selon les thématiques :

Le thermalisme : � Renforcer la gamme des équipements spécialisés : Spa, centre de balnéothérapie et établissement de

thalassothérapie� Faire évoluer la destination thermale avec une offre complémentaire de remise en forme, loisirs…

Le Bien-Etre / la remise en forme : � Une structuration des acteurs encore faible et parallèlement une exigence et une demande forte de la

part des clientèles. � Une valorisation à croiser et enrichir à partir des autres filières : bien-vivre et tourisme de nature

notamment : mettre en évidence l’unicité de cette offre « corps sain » et « esprit sain »

� Se donner les moyens de structurer une filière d’ex cellence capable de se conjuguer avec le développement d’autres filières : bien-vivre, touri sme de nature, séjours littoraux




III. 4 III. 4 TOURISME DE NATURETOURISME DE NATURE


Un cadre de pratique adapté

� Les qualités physiques et paysagères des plages et du littoral

� L’environnement de l’intérieur landais et notamment le PNR des Landes de Gascogne

� Une topographie qui se prête aux pratiques de balades et de randonnées qu’elles soient pédestres, cyclo ou équestres

� Plus généralement la notion d’espace induite par de très faibles densités d’habitat et de population

Une offre importante en randonnées pédestres et cyc lotourisme

� 150 km de pistes cyclables tout le long du littoral� 2 chemins de Grande Randonnée : le GR 8 et le GR 65� 3 voies vertes : Chalosse, Marsan et Armagnac, Landes de Roquefort� 4 chemins de St Jacques� Des sentiers de Pays dans le cadre du plan départemental de la randonnée� 1 chemin de halage

� Des produits et une promotion spécifique :

− Des produits pédestres (Roquefort, Chalosse, Landes Océanes)− Des produits cyclo (Ecocyclo Parc, Le Tour des Landes, le Tour du

PNR…)− Des éditions spécifiques qui couvrent le territoire : rando guides et

cycloguide Landes à Vélo− De nombreuses manifestations organisées sur le pédestre comme le

cyclo avec des « rando découverte » avec des animateurs et des partenariats avec l’ONF, des sorties cyclo accompagnées

� Une soixantaine de loueurs de cycles

− Une forte concentration sur la côte, à proximité de la piste cyclable

− Une activité qui génère environ 1.2 millions d’euros de CA

� Malgré l’importance de l’offre, un poids économique à renforcer en dehors de la location de vélo, une activité de randonnée souvent non marchande

Panorama de la randonnée pédestre et cyclo

La cadre : l’environnement naturel des Landes

* Source : Enquête Activités Sportives et de Loisirs dans les Landes en 2006



Un développement de l’offre équestre

� Plus d’une cinquantaine de prestataires : centres équestres, écoles

� Une offre répartie sur l’ensemble du territoire

� Une offre qui renforce le prisme des activités proposées à l’intérieur du territoire

� Une activité qui permet le développement de produits touristiques marchands : cours, location de chevaux, accompagnement …

� …et qui représente un poids économique certain (environ 1.6 millions d’euros de CA et des emplois d’accompagnateurs notamment *)

Les autres sites et activités nature� Des atouts environnementaux certains� Des sites environnementaux à valoriser et à préserver

− Site d’Arjuzanx classé en 1987 Réserve National de Chasse et de Faune Sauvage

− Le Marais d’Orx− La chaîne des étangs landais

� Des activités « nature »− Une offre en parcours d’orientation permanent Soustons, Tarnos

− Des stages et des sorties pêche avec des guides diplômés

− Sur les 19 bases de loisirs existantes une dizaine se positionnent sur des activités nature avec une offre Accrobranche

Les sports nautiques de nature

� Le Canoë Kayak− Une trentaine de prestataires touristiques− Des sites de pratique variés avec les lac du littoral (Biscarrosse…) mais

aussi des rivières comme la Midouze, l’Adour, la Leyre− Une bonne répartition de l’offre sur le territoire− Une activité en lien avec des sites naturels parfois fragiles : une action

importante du PNR sur cette thématique− Un poids économique encore faible environ 444 000 euros de CA et une

activité qui dispose de marge de progression

� Les activités nautiques− Une concentration autour de 2 pôles principaux : Biscarrosse et

Soustons− Une valorisation des lacs et plans d’eau


1) Lac de Commanday, 2) Lac d'Arjuzanx, 3) Lac des Quatre-Cantons, 4) Lac des Agréous, 5) Lac des Armaillans

Carte: Ornithomedia.com d'après Conseil Général des Landes

Carte de la réserve d'Arjuzanx

Répartition des prestataires de Canoë Kayak interrogés lors de l’enquête

réalisée par le CDT en 2006



Le PNR des Landes de Gascogne

Quelques repères� Création en 1970� Renouvellement du classement en 1994 et 2000� Charte en cours de révision (débat public lancé) pour 2011� Un PNR interdépartemental (Landes et Gironde) organisé autour

d’un Syndicat Mixte

Une action autour de 6 thématiques spécifiques� Protection et valorisation des patrimoines naturels et culturels� Tourisme et développement durable� Action culturelle� Éducation au territoire� Urbanisme et paysages� Énergies renouvelables

Prestations touristiques développées

� 2 équipements d’accueil du public dans les Landes− Écomusée de Marquèze (voir filière patrimoine culturel)− Atelier Gite de Saugnac et Muret

� Un important travail autour de sentiers et d’itinéraires thématiques

� Une démarche d’écotourisme− Itinéraires Ecocyclo− Un label « Écotourisme Landes de Gascogne » attribué à

certains prestataires sur l’adoption de critères spécifiques

� Un travail de structuration des acteurs− Un regroupement de plusieurs types d’acteurs : hébergements,

prestataires d’activités

− Des rencontres et un partage de l’information entre acteurs favorisés par l’activité du parc

− La création de produits packagés

Les problématiques existantes sur la filière

� En termes d’organisation des espaces− Une certaine monotonie du massif forestier− D’importantes lacunes en termes de jalonnement et de

signalisation touristique sur l’ensemble du département− Une nécessité de désanctuariser certains espaces

naturels et de les rendre accessibles tout en préservant ceux qui sont vraiment sensibles

− Une problématique forte de signalisation touristique et d’homogénéisation de l’offre

� En termes de poids économique− Une pratique largement non marchande notamment sur

l’offre de randonnée pédestre et cyclo qui regroupe le plus de pratiquants

− Une forte part de l’activité qui n’est pas aujourd’hui optimisée en raison d’un manque de produits marchands

Produits touristiques du PNR

Écomusée de MarquèzeVisites accompagnées



État de la demande

Focus sur les activités pratiquées

� Une pratique majoritaire des touristes en séjour dans le département : la promenade et la randonnée

− Les promenades et les randonnées pédestres à 47,9%

− Les promenades et les randonnées cyclistes à 37,5%

� La pratique cyclo dans le département− La majorité des cyclistes amène leur vélo personnel

(79,6%)− Ils l’utilisent pour se promener (92,6%) ou aller à la

plage (40%) − Ils circulent principalement sur les pistes cyclables

(84,4%) et sur leurs lieux de séjour− Lors d’un 1er séjour, un tiers loue leur vélo sur le lieu

de séjour

� La forêt comme lieu idéal de pratique− 37,7% vont en forêt, essentiellement pour se

promener et faire du sport

Caractéristiques des clientèles *

� Des clientèles principalement issues des départements voisins : Aquitaine, Midi-Pyrénées

� Un poids fort de l’Ile de France, de la région PACA et de la région NPDC

� Une clientèle étrangère principalement anglaise, allemande et hollandaise

� Une saisonnalité forte avec plus de 70 % de l’activité réalisée en juillet / août

� Des activités pratiquées en groupes, en famille et entre amis� Un écho important auprès de la clientèle sénior

Saisonnalité de la fréquentation*

Provenance des clients français*

Source : Enquête Activités Sportives et de Loisirs dans les Landes en 2006Enquête clientèle


FORCES FAIBLESSES

� Un cadre et un environnement adapté au tourisme de nature� Une offre importante et plutôt bien répartie sur le territoire� Un soutien d’acteurs en particulier le tissu associatif et le PNR qui

permet la mise en place d’une structuration des acteurs : labellisation, rencontres

� Monotonie du massif forestier� Importantes lacunes en termes de jalonnement et de signalisation

touristique, sur l’ensemble du département� Un poids économique à renforcer et des mises en tourisme à

consolider� L’absence de produits d’appels de portée nationale et a fortiori

internationale


� Des espaces naturels propices au développement de séjours et produits écotouristiques, aux circulations douces

� Des modes de déplacement doux à valoriser

� Désanctuariser les espaces naturels, les rendre accessibles, en préservant ceux qui sont vraiment sensibles (pas de « tourisme d’interdits »)

� Une problématique de préservation et de gestion des milieux : comment mettre en tourisme tout en préservant ?

� Le manque de lisibilité de l’offre



Enjeux stratégiques de la filière « tourisme de nat ure » :

� Une offre touristique à consolider

�Un enjeu de développement durable : se positionner parmi les leaders de l’écotourisme en France− Structurer l’offre d’hébergements autour de la thématique éco touristique

�Un enjeu de structuration territoriale : disposer de pôles structurants de tourisme d’intérieur. Favoriser les flux touristiques à l’intérieur du territoire

�Un enjeu en termes d’équipements de la destination et de consolidation de l’offre et du poids économique des structures existantes

− Rentabiliser les infrastructures (PDIPR, etc)− Favoriser la mise en place de produits marchands cohérents avec les attentes actuelles des

clientèles

Enjeux stratégiques de la filière « tourisme de nat ure » :

� Une offre touristique à consolider

�Un enjeu de développement durable : se positionner parmi les leaders de l’écotourisme en France− Structurer l’offre d’hébergements autour de la thématique éco touristique

�Un enjeu de structuration territoriale : disposer de pôles structurants de tourisme d’intérieur. Favoriser les flux touristiques à l’intérieur du territoire

�Un enjeu en termes d’équipements de la destination et de consolidation de l’offre et du poids économique des structures existantes

− Rentabiliser les infrastructures (PDIPR, etc)− Favoriser la mise en place de produits marchands cohérents avec les attentes actuelles des

clientèles



La Gastronomie et le terroir

Un héritage fort :

� Un patrimoine gastronomique considérable :

− Canard et foie gras− Volaille des Landes − Bœuf de Chalosse − Vins : Tursan, Armagnac, Floc de Gascogne

� Des spécialités autour des asperges, du kiwi et des produits de la mer et « l’assiette de Pays »

� La réputation de la restauration/gastronomie landaise, notamment au travers des chefs cuisiniers exerçant dans le monde entier comme Alain Ducasse, Michel Guérard (3 étoiles au Guide Michelin)

845 restaurants de type traditionnels ou rapides s ur le département :� 341 hôtels-restaurants recensés par la CCI� 610 établissements de restauration dits traditionnels� Une dizaine de tables étoilés « Michelin » ou « Gault &Millau »

Un réseau important de producteurs de bons produits

� 140 fermes proposent une offre : gastronomie, loisirs et hébergements� 127 producteurs « Bienvenue à la Ferme »� 8 filières qualité labellisées « Qualité landes » � Plus d’une trentaine de marchés fermiers / traditionnels hebdomadaires � 13 fermes auberges et 17 fermes découvertes� 71 producteurs labellisés « Agriculture Biologique »

Une difficile mise en tourisme de sites sur la thém atique� Un enthousiasme des acteurs privés :

− Pavillon du foie gras de Labeyrie− Un projet « d’ école Internationale de Cuisine de Santé » porté par

Michel Guérard� Une mise en tourisme d’Ognoas sur la valorisation des produits du

terroir avec une réflexion à pousser sur la mise en place d’une « cuisine ouverte » et de concepts mixtes gastronomie / vin


III. 5 III. 5 BIEN-VIVRE / DECOUVERTE DU PATRIMOINE DE LA CULTURE ET DE LA GASTRONOMIEBIEN-VIVRE / DECOUVERTE DU PATRIMOINE DE LA CULTURE ET DE LA GASTRONOMIE

Une offre plutôt localisée à l’intérieur � Une offre développée sur l’ensemble du territoire …� Mais une concentration dans le sud et l’est du

département : plus de 80% de l’offre de restaurants gastronomiques

La structuration des acteurs� Association des cuisiniers landais portée par Michel

Guérard qui s’attache à valoriser les produits locaux dans leur cuisine et leur carte

� Valorisation et communication touristique des produits associés portées par le label « Qualité Landes »



La découverte du patrimoine culturel

Une offre considérée comme faible à plusieurs égard s

� Peu de sites considérés touristiques : 8 châteaux, 12 édifices religieux… � Un manque « d’appelant » disposant d’une forte notoriété � Une faiblesse patrimoniale des villes landaises : seule Dax se distingue

Cependant un patrimoine bâti et historique reconnu � Monuments classés UNESCO : inclus aux Chemins de Compostelle� Une tradition architecturale : les Bastides (Labastide d’Armagnac …)� Un patrimoine religieux marqué par les chemins de Compostelle

− Le département avec le plus grand nombre de kilomètres de chemin

− 4 voies traversent le territoire− 4 sites classés UNESCO: Sainte Quitterie, Sordes, St Sever et

clocher Mimizan

… Mais peu valorisé � Aucun patrimoine majeur ne permet une forte attractivité � Des sites peu mis en tourisme : sites départementaux, bastides …

Géographie de l’offre• Une offre « innée » concentrée au sud � Une offre qui a été développée sur le littoral notamment des musées� Un manque de patrimoine visitable à l’intérieur à l’exception de

Marquèze

Une poids économique peu significatif� De nombreux sites non-payants

� Une mise en tourisme faible et souvent peu qualitative

� 2 millions d’euros de CA pour la filière globale* …

� Néanmoins, un résultat tiré par les sites ludiques et d’attraction (sites non comptabilisés dans la filière) : la moitié des prestataires réalisent moins de 10 000 € de chiffre d’affaires en 2005, seuls 8% d’entre eux font plus de 100 000 € de CA sur l’année*

Type de site NombreFréquentation

2007 (évolution 2006-2007)

Sites et Musées archéologiques 5 33 485 �

Châteaux 8 19 538 �

Ecomusées / tradition populaire 30 165 776 �

Musée des Beaux Arts 3 17 603 �

Edifices religieux 12 110 346 �

Sites naturels et villages pittoresques 29 97 341 �

Sites industriels 21 44 667 �

Musées thématiques 11 81 976 �

Total 119 570 732


Répartition géographique des sites de visite*



La fréquentation

Une faiblesse de la fréquentation� Près de 600 000 visiteurs recensés dans les sites de visite en

2007(hors parc d’attraction, animalier et jardins)

� Les principaux sites fréquentés en 2007

− Berceau de St Vincent de Paul : 65 000 visiteurs Ecomusée de Marquèze : 76 000 visiteurs

� Aucun site patrimonial n’atteint la barre des 100 000 visiteurs

Une concentration de la fréquentation sur certains sites� Berceau de St Vincent de Paul 60 % des visites des sites

religieux� Ecomusée de Marquèze : plus de 45 % des visites des musées

de tradition populaire� 24% des structures reçoivent moins de 1 000 clients sur

l’ensemble de la saison� 26% accueillent plus de 10 000 visiteurs par an

Saisonnalité et caractéristiques des clientèles *� Plus de la moitié des visiteurs viennent sur la période estivale� 35% viennent en avant et en arrière saison� 12% des clients viennent hors saison� En majorité une clientèle âgée de plus de 50 ans

Zoom sur la clientèle littorale **� Une offre qui ne détermine pas la venue sur le territoire (voir ci-

contre)� Néanmoins, une activité pratiquée au cours du séjour� Un comportement de visite élargi aux autres départements

avec une fréquentation qui n’est pas exclusive aux Landes− L'Écomusée de Marquèze (19,4%)− La Dune du Pilat (14,8%) − Le Courant d’Huchet (13,5%)− Le Musée de la Mer (8,7%)− La Rhune (8%)

Poids de la fréquentation 2007 par type et lieu de visite

Motifs de venue dans les Landes pour la clientèle l ittoral en 2008

Ecomusées et musées d'art et tradition

populaire 30%

Edifices religieux 19%

Sites Industriels et visites techniques

8%

Chateaux et Architectures civiles

remarquables 3%

Sites naturels et villages pittoresques

17%Musées des Beaux Arts

3%

Musées thématiques14%

Sites et Musées archéologiques

6%

* Source : Enquête Activités Sportives et de Loisirs dans les Landes en 2006** Enquête clientèle littoral 2008



L’esprit landais : les évènementiels

� L’âme du « pays » landais, la gentillesse de la population, l’esprit festif, la simplicité de l’accueil, l’authenticité

� Près de 200 évènements recensés en 2009

Les thématiques

� Une majorité d’évènements sur des thématiques communes− 18% pour la musique − 20% pour le théâtre et la danse− 13% pour le sport

� Quelques thématiques spécifiques au département : − Fête de la mer, bœuf à la plage, Océaniques…− Le sport avec de nombreux tournois et événements annuels comme,

surf casting, Quicksilver Pro Tour, Open Landes Cote Sud de volley…

− La tradition landaise : Féria, courses landaises, folklore …

La saisonnalité de l’offre� Des événements récurrents présents tout au long de l’année � Une saisonnalité estivale est un peu plus marquée � Une programmation qui suit le rythme des saisons : marchés et animations

de Noël, Les automnales, Fête de la plage, Floralies…

La fréquentation

� Près de 1,7 millions de personnes accueillis en 2007 � Un impact important sur les flux touristiques dans certains territoires : 90 %

des visiteurs se sont rendus dans une manifestation à l’intérieur des terres� Une fréquentation sensible à la météo et aux autres programmations� La Féria de Dax a représenté un flux de près de 800 000 visiteurs en 2007� D’autres manifestations ont accueilli entre 40 000 et 20 000 visiteurs

− Toros y Salsa : 30 000 visiteurs− Musicalarue : 25 000 visiteurs− Quicksilver Pro France : 25 000 visiteurs− Printemps des Landes : 20 300 visiteurs

Répartition des Manifestations et Férias

Source : Observatoire CDT des Landes


FORCES FAIBLESSES

� Une offre gastronomique importante avec plusieurs produits très caractéristiques (canard, asperges, volaille, bœuf de Chalosse …)

� Une visibilité due à la présence de grands chefs

� Une tradition des férias et des évènementiels festifs

� Une renommée forte de la Féria de Dax

� Plusieurs sites inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO dans le cadre des chemins de Compostelle

� Le plus grand nombre de kilomètres de chemins de Compostelle et les 4 voies

� La mise en tourisme des sites sur la gastronomie

� La structuration des acteurs sur la thématique « gastronomie »

� La faible mise en tourisme de l’offre patrimoniale et une capacité d’attraction des sites globalement faible (ou pour des publics de niche)


� Des acteurs privés qui cherchent à développer des projets sur le thème de la gastronomie et aimeraient jouer le jeu du tourisme

� Une opportunité de mieux répondre par un autre biais que le « bien-être / remise en forme » aux exigences actuelles des clientèles en termes de ressourcement

� Des ponts à créer entre les filières

� Une meilleure valorisation des spécificités landaise : « assiette landaise » et de mieux ouvrir les publics à la gastronomie

� Le rattachement à la marque « Gascogne », notamment pour les clientèles d’Europe du Nord

� Rentabilité délicate de la cuisine gastronomique

� La gastronomie et la « bonne cuisine » progressent dans le monde, la France ne représente plus une exception pour laquelle on vient de loin

� Une concurrence forte des autres régions sur ces thématiques : comment être audacieux, visible et plus performant ? Sur quels avantages comparatifs l’offre du département doit-elle jouer ?

� Des concepts de plus en plus innovants et des exigences de qualité des clientèles de plus en plus fortes



Enjeux stratégiques de la filière « Bien-vivre, déc ouverte du patrimoine culturel et de la gastronomie

� Un intérêt économique majeur sur lequel il reste de marges de manœuvre et un héritage fort

La gastronomie :

� Un héritage fort et un positionnement touristique légitime� Renforcer les liens entre gastronomie et terroirs / bons produits� Un projet à inventer pour être dans la modernité et favoriser l’ouverture des publics� Créer des ponts entre « Bien-Etre » et gastronomie / valoriser le « french paradox » ?� Un enjeu de mise en tourisme et de structuration des acteurs autour d’un grand projet

Le patrimoine culturel :

� Un héritage reconnu : inscription UNESCO sur les sites de St Jacques de Compostelle� Une thématique faiblement attractive pour une large majorité des clientèles� Un enjeu d’une meilleure mise en tourisme de certains sites stratégiques� Un enjeu de développer le chiffre d’affaire de l’activité

Les évènementiels :

� Une tradition festive reconnu� Un enjeu de visibilité et d’image� Un enjeu d’animation et des opportunités de désaisonnalisation (cf. L’opération Printemps des Landes)� Un enjeu autour de la structuration des acteurs autour de la nécessité d’une politique d’animation attractive et

performante

Enjeux stratégiques de la filière « Bien-vivre, déc ouverte du patrimoine culturel et de la gastronomie

� Un intérêt économique majeur sur lequel il reste de marges de manœuvre et un héritage fort

La gastronomie :

� Un héritage fort et un positionnement touristique légitime� Renforcer les liens entre gastronomie et terroirs / bons produits� Un projet à inventer pour être dans la modernité et favoriser l’ouverture des publics� Créer des ponts entre « Bien-Etre » et gastronomie / valoriser le « french paradox » ?� Un enjeu de mise en tourisme et de structuration des acteurs autour d’un grand projet

Le patrimoine culturel :

� Un héritage reconnu : inscription UNESCO sur les sites de St Jacques de Compostelle� Une thématique faiblement attractive pour une large majorité des clientèles� Un enjeu d’une meilleure mise en tourisme de certains sites stratégiques� Un enjeu de développer le chiffre d’affaire de l’activité

Les évènementiels :

� Une tradition festive reconnu� Un enjeu de visibilité et d’image� Un enjeu d’animation et des opportunités de désaisonnalisation (cf. L’opération Printemps des Landes)� Un enjeu autour de la structuration des acteurs autour de la nécessité d’une politique d’animation attractive et

performante




III. 6 III. 6 LA FILIERE SURFLA FILIERE SURF

L'État de l’offre

La « petite Californie de l’Europe»

� 2/3 des spots les plus attractifs de France� Un environnement favorable lié aux bancs de sables� Des zones de déferlement bien marquées� Un sport de La Nord à Hossegor avec des vagues de cinq

mètres � Des sites connus au niveau international � Le nouveau siège de la fédération française situé à Hossegor.

Une multitude de pratiques

� 7 types de pratiques associé au Surf parmi lesquelles le Bodyboard, le kneeboard

� Des besoins d’enseignement� Près de 70 écoles de surf réparties le long de la côte dont une

grande majorité de structures privés

Des évènementiels dédiés � 1 des 3 principales compétitions internationales (Hossegor,

Lacanau et Biarritz) organisée par la fédération se situe dans les Landes

� 2 compétitions internationales majeures à Seignosse : la Quicksilver Pro (25 000 visiteurs) et la Rip Curl Pro

� Une attractivité qui repose sur le caractère spectaculaire des compétitions

� Un rôle important d’animation lié à l’implication des sponsors

Un état d’esprit vecteur d’image

� Des valeurs fortes : liberté, nature, mobilité, amis… � Un univers de consommation : habillement, littérature …� Une image positive de modernité et de respect de la nature

Poids économique important de la filière en France

� 3 M€ de Chiffre d’Affaire

� 12% du CA «�sport�» en France� En 2005, 340 entreprises et 40 marques dont les 8 leaders� En terme d’emplois, 1800 salariés

Une place prépondérante de la filière dans les Landes

� Près de 40 % des entreprises de la filière Surf situées en Aquitaine sont localisées dans les Landes

� Une main-d’œuvre qualifiée : 900 salariés (dont quelques shapers)

� 2 entreprises mondiales leader implantées

− RIP CURL : 90 M€ de CA, 280 salariés

− BILLABONG : 100M€ de CA, 360 salariés à Hossegor

� Seignosse fait partie du pôle régional d’implantation des entreprises de surfwear.

� Projet de bassin à vagues

Répartition des écoles de Golf



Une concurrence étrangère forte

� Les destinations mythiques : Hawaï, Bali, Australie

� Les nouvelles destinations : Maroc, Brésil

� Un marché qui se développe de pair avec l’ écotourisme�

� Une part de la clientèle internationale passionnée prête à dépenser pour des séjours pointus parfaitement organisés

Une structuration touristique à développer

� Un rôle important de la fédération sur l’aspect «�sport�» et compétition

� Une majorité d’entreprises commerciales en charge de la mise en tourisme : formation, compétition, stages

� Des organismes professionnels : Association professionnels solidaires, Association des surfeurs professionnels, Eurosima

� 4 écoles ont un hébergement qui leur est propre :

− UCPA à Soustons

− CFNS à Soustons

− Natural Surf Lodge à Seignosse

− Nature Surf Camp à Messanges

� De multiples associations existantes spécialisées : nature (Surf Rider Fondation), météo, réinsertion…

Fréquentation et demande

Des pratiquants en augmentation

� 33 000 licenciés en 2005 sur le territoire français et Dom Tom avec une évolution entre 1997 et 2005 de 160%.

� 6500 licenciés dans les Landes

� Près de 50 000 pratiquants en 2005

� 2 surfeurs sur 3 sont aquitains

� 1 surfeur sur 5 est landais

Des surfeurs Landais de premier plan

� 5 landais, sur les 20 meilleurs français inscrits sur la liste des sportifs

Caractéristiques des pratiquants :

� Une pratique qui se fait majoritairement en groupe d’amis

� Une moyenne d’âge de 15-39 ans

� Les adolescents représentent 1/3 de la clientèle des Ecoles

� Une saisonnalité forte : 84 % de la clientèle en Juillet /Août

� Une durée de séjours longue entre 3 semaines et 2 mois

� Une clientèle des écoles régionale et de Région Parisienne

� Un hébergement généralement non-marchand (camping sauvage…)

� Un état d’esprit festif et convivial

� Une motivation de séjours liée à la qualité des plages, des vagues, de l’environnement et l’existence d’évènements sportifs

Produits touristiques « Surf »

Source : CDT Landes, enquête activité sportives 2006Document Le surf dans les Landes



FORCES FAIBLESSES

� La renommée internationale du département� De plus en plus de pratiquants� Plusieurs entreprises leader sur le territoire� Un poids économique considérable� De bonnes conditions de vagues, de vent et de houle� Un vecteur d’image

� La concurrence territoriale (Pays Basque/Landes/Gironde)

� La structuration touristique encore faible

� La saisonnalité de l’activité

� Le manque d’hébergement adapté


� Les retombées économique de la filière� L’implantation de la fédération Française de Surf à Hossegor� La professionnalisation de l’activité� La merchandisation du secteur

� La relocalisation des acteurs de la filière surf dans un autre département (comme le Pays Basque)

� La concurrence accrue des autres régions du monde et l’émergence de produits touristiques toujours plus sensationnels

� Les risques naturels et liés au réchauffement climatique

Enjeux stratégiques de la filière « Surf » :

� Une mise en tourisme de l’activité à renforcer

� La structuration des acteurs et de la filière : avec pour objectif de passer d’une économie de « situation » basée sur les qualités naturelles du territoire à une économie touristique plus organisée, et plus réactive sur les clientèles à attirer. Dans ce sens, faire travailler ensemble, partager les initiatives et entrer dans une stratégie de développement partagée

� L’image et l’état d’esprit : Le surf est un vecteur d’image important avec des déclinaisons commerciales et un merchandising en termes de vêtements, d’accessoires… Par ailleurs c’est également le vecteur d’un état d’esprit qui valorise la liberté, les grands espaces, les sensations liées aux éléments naturels qui peuvent être mis en parallèle avec l’offre de la destination elle-même.

Enjeux stratégiques de la filière « Surf » :

� Une mise en tourisme de l’activité à renforcer

� La structuration des acteurs et de la filière : avec pour objectif de passer d’une économie de « situation » basée sur les qualités naturelles du territoire à une économie touristique plus organisée, et plus réactive sur les clientèles à attirer. Dans ce sens, faire travailler ensemble, partager les initiatives et entrer dans une stratégie de développement partagée

� L’image et l’état d’esprit : Le surf est un vecteur d’image important avec des déclinaisons commerciales et un merchandising en termes de vêtements, d’accessoires… Par ailleurs c’est également le vecteur d’un état d’esprit qui valorise la liberté, les grands espaces, les sensations liées aux éléments naturels qui peuvent être mis en parallèle avec l’offre de la destination elle-même.



III. 6 III. 6 LA FILIERE GOLFLA FILIERE GOLF

Etat de l’offre

Un département globalement bien équipé :

� 10 sites � 12 parcours

− 2 parcours 27 trous




− 2 parcours Golf « Pitch and Putt »

− 1 practice� 13 équipements golfiques

Une offre encore faiblement connectée à des héberge ments� Un seul golf dispose d’une offre hôtelière� 20 % de l’offre est complémentaire d’une résidence de tourisme

contre 24 % pour la moyenne nationale� Une large majorité des sites qui a près de 20 ans d’existence

De nombreux projets à l’étude� Des rénovations (parcours d’Hossegor en 2008)� 8 projets à l’étude en 2008 dont la moitié de parcours 18 trous� Des projets qui s’appuient sur une composante résidentielle forte� Des enjeux d’aménagements et de qualification du cadre de vie

Un potentiel économique considérable� Un chiffre d’affaires de plus de 7 millions d’euros pour le

département� Un chiffre d’affaires moyen de 1,26 M€� Des retombées locales importantes en termes d’emplois et de

contributions fiscales et sociales : près de 175 emplois dans le département dont 119 permanents

Panorama de l’offre départementale

Spatialisation de l’offre landaise� Une polarisation littorale et périurbaine� Un éparpillement rural et de stations



La fréquentation

Une fréquentation correcte

� Près de 106 400 green fees en 2007 pour 9 golfs� Une fréquentation qui a connu une forte chute entre 2002 et 2005� 3 830 licenciés dans le département� Une estimation de près de 6 100 pratiquants landais� Un taux de pénétration de 11 jours pour 1000 habitant, près du

double de la moyenne nationale� Des départements voisins qui comptent près de 2,5 fois plus de

licenciés

Un potentiel fort identifié par les acteurs landais *

� Le sport individuel le plus pratiqué au monde : 65 millions de golfeurs

� Une augmentation constante du nombre de licenciés en France� Un sport qui rajeunit : entre 2005 et 2006 + 14% de joueurs ont

moins de 12 ans� Un sport qui se démocratise

Caractéristiques de la clientèle golf dans les Land es **

� Une fréquentation plus forte dans le sud du littoral qui bénéficie d’une bonne attractivité sur toute l’année et d’un support auprès de tours opérateurs et de groupes commerciaux

� Une augmentation de la fréquentation des jeunes et des séniors

� Une fréquentation majoritairement locale à 79 %

� La fréquentation « extérieure » issue principalement d’Ile de France, du Nord Pas de Calais et des Midi-Pyrénées

� Une fréquentation étrangère est essentiellement composée de britanniques et profitent de leur séjour pour pratiquer le surf

� Une durée de séjours pour les touristes d’une quinzaine de jours

Fréquentation dans les golfs des LandesEvolution du nombre de green fees depuis 2000

* Source : Comité Technique Golf – 2008** Etude « Le golf en Aquitaine-approche socioéconomique 2006Photo : Golf de Seignosse crédit photos CDT Landes

Les actions de promotion / commercialisation dévelo ppés

� Un développement Internet qui se généralise

� Seuls 6 golfs des Landes et des Pyrénées-Atlantiques travaillaient avec des Tours Opérateurs en 2006

� Une politique destinée aux jeunes qui se développe : exemple de la politique p’tit golf mis en place entre 2001 et 2002 avec un certain succès dans les Landes

� Quelques accords de réciprocité existant avec des golfs espagnols


FORCES FAIBLESSES

� Un territoire globalement bien équipé avec 13 équipements golfiques

� Des opportunités de développement avec un contexte mondial et national porteur

� Un enthousiasme des acteurs : 8 projets à l’étude

� Des équipements qui vieillissent : de nombreux golfs datent des années 1980 et ne proposent pas les services connexes (Spa, hébergements…) qui peuvent être associés aux attentes actuelles de la clientèle

� Peu de golfs associés à des hébergements

� Une concurrence forte


� Des projets

� Un contexte porteur

� L’investissement du CRTA sur la filière golf

� Des leviers à mobiliser en matière de commercialisation

� Une concurrence de plus en plus importante avec des projets d’équipements partout et un renchérissement des nouvelles destinations : Dubaï, Turquie, Maroc …

� Des investissements lourds

� Des problématiques foncières

� Des questions environnementales


Enjeux stratégiques de la filière « tourisme d’affaires »

� Une filière complémentaire qui s’articule autour d’ enjeux forts :

� Un enjeu de démocratisation de la pratique et d’accessibilité de l’offre

� Un enjeu d’innovation : une thématique qui peut permettre d’incarner une certaine modernité au regard des implications urbaines et qualitative quelle peut avoir. Des innovations à trouver en termes également de gestion environnementale et de mixité des publics

� Une exigence de structuration des acteurs et de l’o ffre en termes de promotion, de communication et de commercialisation

� Un enjeu de coopération entre les acteurs publics e t privés dans la mise en place de certains projets : recherche de foncier …


� Une filière complémentaire qui s’articule autour d’ enjeux forts :

� Un enjeu de démocratisation de la pratique et d’accessibilité de l’offre

� Un enjeu d’innovation : une thématique qui peut permettre d’incarner une certaine modernité au regard des implications urbaines et qualitative quelle peut avoir. Des innovations à trouver en termes également de gestion environnementale et de mixité des publics

� Une exigence de structuration des acteurs et de l’o ffre en termes de promotion, de communication et de commercialisation

� Un enjeu de coopération entre les acteurs publics e t privés dans la mise en place de certains projets : recherche de foncier …


III. 7 III. 7 TOURISME D’AFFAIRESTOURISME D’AFFAIRES


État de l’offre dans les Landes

Deux sites réellement dédiés au tourisme d’affaire� Le Centre de séminaire de Moliets avec une capacité maximum de

300 places� Le Centre de Conférence et de séminaire de la CCI à Mont de

Marsan avec une capacité maximum de 225 personnes

Des séminaires, réunions et petits évènementiels or ganisés par trois types de structures :

� Les hôtels 2, 3 et 4* du département avec plus d’une quarantaine de prestataires investis sur la thématique

� Les résidences de tourisme et les villages vacances principalement positionnés sur l’offre séminaires, réunions et incentives

� Les casinos de Capbreton, Dax et Saint-Paul-lès-Dax.

En dehors des espaces dont le tourisme d’affaires est l’une des vocations principales, une dizaine de prestataires variés (château, équipements culturels, établissement sportif) proposent de la location de salles pour des réunions et des séminaires.

Répartition de l’offre sur le territoire :

� Une offre localisée sur le littoral qui profite d’une plus forte attractivité et de la présence d’équipements et hébergements touristiques : résidences de tourisme, villages de vacances

� Une offre importante autour de Dax avec près de 20 % des prestataires situés à Dax au St Paul-les-Dax. Ceux-ci profitent d’une meilleure accessibilité avec l’arrivée du TGV mais aussi de l’infrastructure thermale : 10 hôtels et 2 Casinos

� Une offre importante à l’intérieur mais d’envergure locale avec une accessibilité difficile et répartie de façon très hétérogène. Mise à part le Centre de Conférence de la CCI pas de sites véritablement significatifs.

Type de StructureNombre de prestataires

Hotel et Hotel/Restaurant 43Village Vacances 8Résidence de tourisme 4Casino 4Centre de séminaires 2Centre diocésaire 1Château 1Cinéma 1Ecomusée 1Etablissement sportif 1Restaurant/Brasserie/Bar 1Salle de spectacle 1Golf 1Total 69

Type de prestataires positionnés sur le tourisme d’ affaire *

Source : Enquête quantitative et qualitative CDT 40, 2009 nota : ne retient que les offres significatives

Géographie de l’offre



Une attente de structuration de la filière� Un manque de communication et de rencontres entre les prestataire� Un volontarisme des acteurs et une vraie motivation pour de plus de

coopération identifié*� Des attentes pour « club tourisme d’affaire »

Fréquentation « affaire »

Une fréquentation qui souffre d’un contexte diffici le� Une problématique de l’accessibilité� Une situation concurrentielle très forte avec Biarritz, Bordeaux et Pau

et une difficulté à se positionner� Une offre non structurée : le Centre de Moliets fonctionne de pair

avec Pierre & Vacances qui ferme en basse saison

Mais des opportunités ouvertes par le tissu économi que local

� De nombreuses manifestations professionnelles organisées autour du thermalisme avec une place privilégiée de Dax

− Symposium international sur les boues thermales colloque de grande envergure en 2004

− Organisation de la biennale de l’institut du thermalisme avec une bonne affluence et 25 % de séminaristes étrangers en 2007

− Des séminaires organisés chaque année par les étudiants de l’Institut du Thermalisme

− Un projet de Palais des Congrès du Grand Dax ?

� Des manifestations organisées autour de la thématique « surf »

Caractéristiques de la fréquentation

� Une fréquentation positionnée sur les petits séminaires et l’incentive� Pas de gros congrès� Une activité foire/salon qui s’adresse à la clientèle locale� Une vocation régionale forte : les Landes ont une position centrale� Une fréquentation principalement d’octobre à mai� Une durée moyenne de 2 jours

Critères de choix d’une destination congrès Positionnement des Landes

Tissu économique de la destination : celui-ci doit être proche du secteur dans lequel l’association organisatrice est active, ou le congrès est « parrainé » par une personnalité locale

++

Image et la notoriété de la destination , qui en retour valorisent les organisateurs. +

Situation géographique et l’accessibilité (transport et transferts minimisés), --

Espaces et équipements de réunion , (salle plénière, salles de sous-commission de capacité globale égale) -

Offre d’hébergement à proximité immédiate , avec la nécessité (pour les conventions d’entreprises au moins) de loger l’ensemble des participants dans des hôtels de même standard. Les catégories demandées sont les 3 et 4 étoiles.

+/ -

Présence d’un unique interlocuteur susceptible d’organiser les différentes prestations, de négocier les tarifs

-

Offre d’activités complémentaires . +++

Salle séminaire de l’hôtel « les Près d’Eugénie » à Eugénie les Bains

Centre de conférence de la CCI à Mont de Marsan


FORCES FAIBLESSES

� Une image « nature » pour l’organisation de séminaires d’entreprises et d’incentives

� Un tissu local prescripteur et qui a la capacité de porter l’organisation d’évènements

� Une position centrale au sein de la région

� Capacités d’accueil limitées (pas de gros établissements et une capacité maximale de 300 personnes)

� Des sites très hétéroclites

� Une accessibilité difficile


� Une accessibilité qui va s’améliorer dans l’avenir

� Une motivation des acteurs pour s’organiser et se structurer

� Evolutions de la demande vers des produits atypiques et à forte personnalité

� Une concurrence de plus en plus importante avec des projets d’équipements partout

� Une concurrence forte notamment sur l’activité « congrès » avec une destination inséré entre Bordeaux et Biarritz



� La filière tourisme d’affaire apparait être un enje u fort pour le département en termes :

� De désaisonnalisation et de remplissage des hébergements

� De visibilité au regard du contexte hyperconcurrentiel sur cette thématique en région Aquitaine

� De diversification et de structuration des acteurs en adéquation pour que la filière ait une vraie cohérence au niveau régional et national


� La filière tourisme d’affaire apparait être un enje u fort pour le département en termes :

� De désaisonnalisation et de remplissage des hébergements

� De visibilité au regard du contexte hyperconcurrentiel sur cette thématique en région Aquitaine

� De diversification et de structuration des acteurs en adéquation pour que la filière ait une vraie cohérence au niveau régional et national


VOLET 3 : ORGANISATION



Source : Landes 2040

Source : Etude Port d’Albret: Partenaires Développement / Kanopee / Bourritt et Vaconsin

I. CADRE DE L’ORGANISATION TOURISTIQUEI. CADRE DE L’ORGANISATION TOURISTIQUE

1.1 UNE STRUCTURATION RECENTE1.1 UNE STRUCTURATION RECENTE

Mise à part l’activité thermale, dont les traces remontent à plusieurs siècles dans le département, le tourisme landais est pour une grande part un tourisme récent. Son essor est lié aux grandes opérations d’aménagement de la MIACA et à la création des stations littorales.

Cette organisation a profondément marqué l’aménagement touristique du territoire et fait encore valoir des effets aujourd’hui notamment au regard des problématiques de modernisation rencontrées aujourd’hui par certaines stations du littoral.

Zoom sur le rôle de La MIACA : Mission Interministé rielle pour l’Aménagement de la Côte Aquitaine

Créée en 1967, la MIACA avait pour objectif de créer un programme général d’aménagement de la côte aquitaine et d’en suivre la réalisation.

Le principe directeur qui guida la MIACA consistait en la création d’un équilibre le long de la côte aquitaine entre développement touristique et préservation de l’environnement.

Ont ainsi été développées trois Unités Principales d’Aménagement (UPA) présentées sur la carte ci-dessous. La station de Port d’Albret sur Soustons et Vieux Boucau appartient à l’ensemble Mixe et Léon, Moliets, Messanges, Azur, Seignosse, Soorts Hossegor, Tosse, Capbreton. Ces UPA ont été séparées par de vastes Secteurs d’Equilibre Naturel (SEN).

En résulte une organisation spatiale en « peigne » depuis le littoral avec la création de stations s’étendant à partir des villages ou bourgs existants, chacune des stations étant séparées par de grands espaces naturels protégés par le PNR des Landes.


1.2 UNE IMPLICATION FORTE DU CONSEIL GENERAL1.2 UNE IMPLICATION FORTE DU CONSEIL GENERAL

Le Conseil Général des Landes apparaît comme un acteur très engagé dans l’économie touristique depuis une trentaine d’années tant en direct qu’à travers les nombreux syndicats mixtes que les structures satellites.

La Direction du Tourisme

Elle est chargée du développement de moyen-long terme (foncier, recherche d’investisseurs et d’opérateurs), de l'accompagnement des porteurs de projets, de la gestion du règlement départemental d’aides et de la veille sectorielle.

Le Comité Départemental du Tourisme

Le CDT est principalement en charge de la promotion et l’approche marketing liée à l’offre touristique ainsi que de l’observation de l’activité touristique.

A cet égard, on peut évoquer :

� La qualité de l’équipe marketing du CDT : compétence «métier» implication personnelle et bonne connaissance des acteurs

� Les budgets de promotion du CRT, notamment à l’international � Le travail fait sur l’observation .

Néanmoins, certaines faiblesses sont également à noter :

� Un retard patent sur le e-marketing, tant en terme de sites web que de e-transformation des plans d’action et la nécessité d’opérer pour la structure sa « e-révolution »,

� Les relations CDT / acteurs restent sur un registre très institutionnel

� L’insuffisance de mobilisation des RH du CDT− Sur les nouveaux métiers du e-marketing− Sur l’animation des relations avec les acteurs


La S.A.T.E.LLa Société d’Aménagement Touristique et d’Equipement des Landes, créée en 1962 à l’initiative du Conseil Général, réalise pour les collectivités les opérations d’aménagement liées à l’habitat mais également au tourisme. Elle a notamment participé à l’élaboration des premières ZAC Port d’Albret et se positionne en tant qu’assistant au maître d’ouvrage (délégation du SYMPA) et le cas échéant aménageur Elle pourrait donc gérer les questions relatives à l’aménagement, la viabilisation et la commercialisation des terrains. Le Conseil Général des Landes est le principal actionnaire de la S.E.M.

Par ailleurs, le département compte de nombreux Syndicats Mixtes qui disposent de maturités plus ou moins forte au regard des problématiques touristiques parmi lesquels :

Le SYMPALe Syndicat Mixte de Port d’Albret Sud regroupe le Conseil Général et les communes de Soustons et Vieux-Boucau. Initialement maître d’ouvrage sur le projet, il a mandaté la SATEL pour conduire les études préalables sur le site.

Toutefois la politique partenariale n’a pas toujours, par le passé, produit tous les effets escomptés. Les intercommunalités ont longtemps été peu créatrices de facteurs de développement touristique. Leur dynamisme croissant renforce les possibilités de partenariat avec le Conseil général pour le développement du tourisme dans le département.

L’Etablissement Public Foncier des LandesL’EPFL, établissement public industriel et commercial a pour vocation

unique de réaliser pour son compte ou pour le compte de ses membres, toutes acquisitions foncières ou immobilières en vue de la constitution de réserves foncières en prévision des actions ou opérations d’aménagement.

L’EPF “Landes Foncier” est conçu comme un outil au service de la politique foncière des collectivités locales.


1.3 Les autres partenaires1.3 Les autres partenaires

Echelon régionalLe département des Landes se trouve encadré par deux autres départements (Gironde et Pyrénées-Atlantiques) disposant également d’une façade littorale, très touristiques, et qui bénéficient d’une image forte. Bien que disposant en partie d’atouts naturels similaires, leur positionnement s’avère très différencié (filières, thématiques, …) et chacun dispose d’équipements parfois non présents sur le territoire des autres départements.Les synergies et partenariats sont encore insuffisants et pourraient être développés notamment dans le cadre du GIP Littoral.

Les missions du GIP Littoral sont définies comme suit (source région Aquitaine)

« Placé sous l’autorité du Conseil régional d’Aquitaine, le Groupement d’Intérêt Public (GIP) Littoral associe l’Etat, les trois départements côtiers et les communes littorales existantes. Le GIP Littoral doit mettre en place un « plan de développement durable du littoral aquitain » afin de faciliter la gestion intégrée du littoral dans tous ses aspects.Les champs d’actions du GIP Littoral sont alors de :

− Proposer des orientations pour un développement durable du littoral aquitain, en vue d’une gestion intégrée du littoral, tout en favorisant un cadre partenarial ;

− Assister les maîtres d’ouvrages, en favorisant la mobilisation des savoir-faire et en soutenant l’innovation ;

− Animer, fédérer et évaluer les politiques publiques relatives au littoral aquitain ».


Les Offices de Tourisme

Le département compte près de 55 structures OT, SI ou point d’accueil dont près de la moitié situées sur le littoral.

Un certain nombre d’offices de tourisme se sont d’ores et déjà regroupés en Office de Tourisme Intercommunaux, ce qui constitue une avancée significative.

La démarche d’évolution vers des offices de tourisme de pôle ne semble pas mûre à ce jour.

Néanmoins, les OT apparaissent sensibilisés à la mutualisation notamment à travers :

− Une coopération de qualité entre les OT et le CDT

− La participation au Comité Technique de Concertation du Tourisme qui réunit les responsables OT et les Pays touristiques

Carte des implantations des OTSI


Le tourisme est un secteur d’activité très transversal qui s’appuie sur des métiers variés qui demandent des compétences propres et spécifiques.

L’analyse de la répartition des acteurs se fait à travers 6 fonctions principales déterminantes pour le développement tou ristique:

� Valoriser le gisement : fonction aménagement / équipement

� Animer l’offre du territoire : impulsion/ développement/ coordination/développement

� Faire connaître la destination / inciter les clientèles à y venir : fonction promotion / communication

� Vendre des prestations et produits touristiques : fonction commercialisation

� Accueillir les touristes présents sur le territoire : fonction accueil / information

� Connaître sa clientèle et les tendances des marchés : fonction veille et observation économique

Les fonctions régaliennes de l’État (classement, autorisations…) ne sont pas prises en compte dans cette analyse.

Les tableaux ci-dessous présentent de manière synthétique l’état de la situation actuelle avec le « qui fait quoi ».

II. ANALYSE PAR FONCTIONII. ANALYSE PAR FONCTION



Fonction Actions Cibles de l’action Qui le fait aujourd'hui ? Commentaires/enjeux

Aménagement / équipement

Aménagements urbains / de sites

RésidentsTouristes

• Communes/EPCI• Département (sur les sites

dont il est propriétaire et les ENS )

• Disposer d’une vision globale des potentiels de développement touristiques, des zones à valoriser

• Introduire des exigences sur certains espaces dédiés à des programmes spécifiques

Création d’équipements RésidentsTouristes

• Communes, EPCI• Département• Privés

• Le département comme « régulateur » des besoins et des projets, en confrontant les volontés aux réalités des marchés

• D’autres acteurs (ex: CCI, PNR) qui accompagnent également les porteurs de projets

• A développer la recherche d’opérateurs/ investisseurs pilotée par le Service Tourisme

Gestion d’équipements RésidentsTouristes

• Collectivités en direct ou via des outils

• Le CG sur ses sites• Privés sur leurs sites

• Des optimisations de gestion à rechercher dans les équipements gérés par les collectivités

Animation qualification

de l’offreAnimation auprès des

professionnelsProfessionnels (hébergeurs, sites, …)

• CDT • Les OT• Labels (gîtes de France…)• Chambres consulaires• PNR

• Une fonction aujourd'hui insuffisamment structurée qui demande à se développer

• Nécessité d’avoir des démarches produits et promotionnelles communes et/ou cohérentes via la mise en place de club par filières



Fonction Actions Cibles de l’action Qui le fait aujourd'hui ? Commentaires/enjeux

Promotion / communication

Communication d’appel(image)

Clientèles touristiquesPrescripteurs

• CDT • Prestataires • Voir doc Lancéa

Commercialisation / réservation

Commercialisation de produits secs et

de forfaitsGrand publicPrestataires

•Professionnels (réceptifs, hébergeurs, sites, …)•OT

Enjeux : •Créer une place de marché •Présence sur le web• Homogénéiser les outils

Accueil / information Accueil physique, renseignements, …

Clientèles touristiques en séjour ou en excursion

• Les OT et les SI• Hébergeurs sur la diffusion de

l’information• PNR

• Une fonction d’accueil exercée par les OTSI :

• Une mise en réseau qui progresse mais qui doit encore évoluer

Observation économique

Observation Veille marketing

Institutionnels et professionnels du secteur

•Service observation du CDT:•Observation et veille sur la base des données INSEE, labels et autres acteurs locaux mise en cohérence des informations•La réalisation fréquente d’enquêtes •Une circulation de l’information efficace à travers un site Internet dédié•Une fonction de mise en place d’indicateurs au service des territoires qui pourrait être renforcée (poids économique, SIG…)

• Veille sectorielle : mission à renforcer sur la production de données au service des investisseurs / opérateurs et sur la production d’indicateurs pour les élus (économie, investissement, chiffre d’affaires, emplois) aux fins du pilotage de la politique touristique

• Observation : recensement et mise à jour de l’offre, production des statistiques sur les flux et la fréquentation, études thématiques sur les clientèles du littoral, les clientèles intérieures, les clientèles thermales, etc


FORCES FAIBLESSES

� La définition de la stratégie de développement touristique conduite par la Direction du tourisme

� Une approche structurée et intégrée, couvrant l’ensemble des volets du développement touristique (POMS)

� La mobilisation et l’écoute des acteurs

� La qualité des relations entre le CDT et un certain nombre de partenaires

� Le Comité Technique de Concertation du Tourisme qui réunit les cadres des OT et Pays Touristiques

� La dynamique régionale sur le sujet des TIC dans le cadre de la démarche SIRTAQUI

� L’élargissement de la mobilisation partenariale régionale initiée par l’étude PASI

� Des moyens de promotion limités (budgets et RH), au niveau du CDT, des partenaires publics infra-départementaux, des professionnels (majoritairement PME / TPME)

� Les relations CDT / acteurs restent sur un registre trop institutionnel

� Le manque de connaissance réciproque des acteurs limite la prescription de « consommations connexes »

� Intégration technologique: en dehors de SIRTAQUI, absence de plateforme technologique départementale intégrée, des back-offices obsolètes et non consolidés, des outils non optimisés pour la visibilité des sites, absence d’outils de vente en ligne

� Absence d’outil de gestion de la relation client


� La démarche Landes 2040 et l’opportunité d’inscrire le tourisme comme secteur moteur du développement départemental

� La définition du plan marketing départemental, opportunité de « tout remettre à plat »

� Le dialogue partenarial ouvert à l’occasion des Comités Consultatifs, et prolongé dans le cadre de la préparation du plan marketing et du schéma

� L’aspiration des acteurs à plus de coopération

� La mise en œuvre d’une nouvelle plateforme web au CDT et la refonte des sites internet

� Les attentes des acteurs en matière de soutien à la commercialisation par le CDT « intégrateur commercial » et la réflexion interne en cours sur une démarche de type « place de marché »

� Le soutien régional potentiel si cette démarche s’inscrit dans une logique de concertation inter-départementale

� La perte d’énergie des équipes de promotion sur la mobilisation des acteurs et la difficulté à élaborer des partenariats pertinents et de dimension suffisante

� La faiblesse de la plateforme technologique, qui accélère la perte de position des Landes sur le web face à l’intensification de la pression concurrentielle des destinations et plus encore des opérateurs privés


ORIENTATIONS STRATEGIQUES



I. SYNTHESE DES CONSTATS ET ENJEUXI. SYNTHESE DES CONSTATS ET ENJEUX

I.1 LE POIDS ECONOMIQUE DU TOURISME DANS LES LANDES , RAPPEL

Un chiffre d’affaires global estimé à près de 850 millions d’euros en 2008 (dont près de 200 millions au titre du thermalisme). Il faut souligner que 67 % de ce chiffre d’affaires sont réalisés par les touristes et curistes en hébergements marchands.

Une TVA évaluée à 40 millions d’euros et une taxe de séjour qui rapporte plus de 4 millions d’euros / an aux communes et 0,37 millions d’euros au département.

Un secteur qui génère environ 20 000 emplois au cumul des emplois directs, indirects et induits (permanents et saisonniers), dont 55% au titre de l’hôtellerie/Restauration. Soit un secteur qui révèle dans les Landes le plus fort taux d’emplois salariés d’Aquitaine (9% en moyenne départementale et jusqu’à 14% en zone littorale).

Les Landes : première destination touristique d’Aquitaine et 15ème département avec une fréquentation touristique croissante et plus de 21 millions de nuitées touristiques en 2008, notamment près de 12 millions de nuitées touristiques marchandes dont plus de 40 % en camping, forme d’hébergement actuellement fer de lance. Un parc d’hébergement de 460 600 lits dont 48 % de lits marchands et 52 % de résidences secondaires.

Repères :− Une nuitée hôtelière génère environ 4 fois plus de dépenses

dans l’économie locale (loisirs, restaurant, autres achats…) qu’une nuitée non marchande.

− Le « haut de gamme » a un impact plus fort dans l’économie touristique au regard des retombées économiques locales, des emplois et de la pluri-saisonnalité notamment.

L’industrie du tourisme et du thermalisme : un cont ributeur multisectoriel en raison de sa transversalité, qui représente 11% du CA global des secteurs commerce et des services dans les Landes.

I.2 LE CONTEXTE DU DEVELOPPEMENT TOURISTIQUE DES I.2 LE CONTEXTE DU DEVELOPPEMENT TOURISTIQUE DES LANDESLANDES

Un nouveau paradigme : le changement climatique

Le développement futur de l’activité touristique doit être interrogé au regard des évolutions qui se profilent, faisant poindre des changements paysagers et des évolutions liées aux facteurs climatiques.Bien que ces évolutions soient difficilement prévisibles, leurs impacts potentiels jouent un rôle sur les atouts et l’offre touristique du département.

� Anticiper, prévenir les risques et les conséquences des phénomènes climatiques est une exigence qui doit gouverner l’ensemble des actions qui seront menées en matière d’aménagement et de développement touristique

Des facteurs exogènes impactant : l’accessibilité e t la croissance démographique

Deux facteurs exogènes au tourisme qui vont l’impacter lourdement :

− Une forte progression démographique avec une croissance attendue de 120 000 habitants de plus à l’horizon 2030. Les Landes affichent la plus forte progression démographique en Aquitaine et une croissance deux fois supérieure à la moyenne nationale.

− Une amélioration de l’accessibilité avec l’arrivée de la LGV Bordeaux–Espagne. En 2020, Mont-de-Marsan et Dax seront à moins de 3h de TGV de Paris. Parallèlement au niveau routier, l’autoroute A65 Langon–Pau sera mise en service début 2011 et l’A63 passera intégralement en autoroute à l’horizon 2015.


I CONSTATS ET ENJEUXI CONSTATS ET ENJEUX

L’évolution de la demande touristique

Depuis ces 10 dernières années la demande touristique a connu de fortes évolutions au regard :

− Du développement des courts séjours avec pour corollaire le développement d’offres de loisirs pour les clientèles locales.

− Du vieillissement de la population.− De l’attention portée à la qualité des produits et des services.− De la quête de couleur locale et de convivialité.− De la recherche de l’épanouissement physique, de bien-être et de

santé.− Du désir de fête et de distractions familiales ou collectives. − De la prise en compte du respect de la nature et du souhait de

consommer des produits touristiques compatibles avec le développement durable.

− Des moyens d’informations et de réservation fortement impactés par la révolution Internet : plus de 50% des touristes s’informent, choisissent et réservent leurs séjours en ligne.

− De la versatilité des pratiques touristiques qui sont de plus en plus conditionnées par les facteurs conjoncturels, la recherche du meilleur rapport qualité / prix dans un univers de plus en plus concurrentiel.

Ces évolutions ont été accentuées par la vive bataille que se livrent les destinations touristiques en quête de compétitivité et de performance.

� Globalement des clientèles plus exigeantes et moins fidèles, dans un contexte de concurrence forte entre les ter ritoires, les marques et les distributeurs, ce qui exige des destinations touristiques un effort toujours croiss ant en termes de qualité des offres d’hébergements, de ser vices associés, d’animation, d’ambiance, de cadre naturel , d’accessibilité et de conditions de circulation.

Aussi, les destinations qui ne s’adaptant pas à cet te nouvelle donne, perdent leur attractivité.

1.3 LES CONDITIONS DE REUSSITE DU POSITIONNEMENT 1.3 LES CONDITIONS DE REUSSITE DU POSITIONNEMENT COMPETITIF DES LANDESCOMPETITIF DES LANDES

Dans le cadre d’un tourisme qui se mondialise, l’environnement concurrentiel est désormais exacerbé. Chaque destination doit trouver ses propres facteurs de compétitivité. Les Landes ne peuvent se battre sur le facteur prix ni viser à faire de surenchère par rapport à des destinations positionnées sur le luxe.

La compétitivité des Landes doit se rechercher à travers une combinaison de facteurs que le Schéma départemental de développement du tourisme et du thermalisme propose de mobiliser. Parmi ces conditions de la réussite on évoquera prioritairement :

− La disponibilité foncière, à savoir se doter d’une véritable politique foncière, maîtriser les espaces à enjeu et de développement potentiel, mettre à disposition des investisseurs / opérateurs du foncier à des conditions attractives (compétitivité économique, réactivité et rapidité de dévolution).

− L’attraction d’investisseurs, d’enseignes et d’opérateurs nationaux / internationaux (attractivité des offres et démarche proactive).

− La mixité des clientèles (touristes, curistes / usagers / résidents permanents et secondaires) comme condition de rentabilité des investissements, de prestations et d’animation pluri-saisonnières, de pérennisation des emplois et d’acceptation des aménagements par la population locale.

− La mobilisation au mieux de financements exogènes.

− La diversification de l’offre et le renforcement de la qualité globale de la destination dans son ensemble : qualité des espaces publics et privés, des futurs aménagements et des services en conformité avec la promesse, notamment au sein des stations touristiques et thermales.

− La préservation de la vocation touristique des terrains de campings, face aux risques de durcissement excessif et d’aliénation.

− La maîtrise de l’outil Internet en matière de promotion et de commercialisation de la destination.

− L’exigence de transversalité des domaines d’interventions (urbanisme, environnement…) des acteurs.



1.4 LES LANDES UNE DESTINATION TOURISTIQUE MAJEURE 1.4 LES LANDES UNE DESTINATION TOURISTIQUE MAJEURE TRES TYPEETRES TYPEE

Une destination de séjours

Ne disposant pas de zones de chalandise dense à proximité, ni de grands équipements de rayonnement national / international induisant des court-séjours, les Landes constituent par essence une destination de séjours avec une dominante de clientèle familiale .

� Il y a donc pour l’économie touristique du département un enjeu fort autour des hébergements tant d’un point de vue quantitatif que qualitatif (cf. L’érosion du parc hôtelier, la dégradation ou le vieillissement des villages de vacances, du parc de meublés…).

Une destination balnéaire

L’attractivité touristique du département est essentiellement attachée à la bande côtière et rétro littorale où se concentrent l’essentiel de la capacité d’accueil, de la fréquentation et des nuitées.

� Cette motivation exploitée en son temps à travers les programmes d’aménagement du territoire (notamment la Mission Interministérielle d’Aménagement de la Côte Aquitaine) demeurera la principale motivation des séjours d’autant plus que le littoral landais reste un des rares espaces littoraux préservés. L’enjeu pour le tourisme landais réside donc dans le fait de favoriser un développement plus équilibré / harmonieux de la fréquentation touristique en renforçant le littoral « fonds de commerce » naturel de la destination et en valorisant aussi l’intérieur du département par le développement d’une offre alternative thématisée et structurée.

Une destination saisonnière

La destination connaît une saisonnalité forte en liaison avec :

− L’héliotropisme (caractéristiques naturelles, qualité du littoral, étangs, forêt propices au tourisme estival).

− L’absence de ville susceptible de drainer du tourisme urbain, dans l’état actuel des agglomérations.

− Des stations de petite ou moyenne taille (conformément aux objectifs de la MIACA) ne disposant pas de la taille critique pour vivre à l’année.

�Compte tenu de ces caractéristiques, la saisonnalité touristique du département peut s’envisager :

− Soit comme une évidence assumée , à travers une économie essentiellement saisonnière .

− Soit à travers la recherche d’une nouvelle forme d’urbanité . En effet, le tourisme n’est pas une activité en soi déconnectée du reste de l’économie et de l’aménagement du territoire, il dessine le territoire autant qu’il profite des ressources et équipements présents pour alimenter sa croissance. L’atténuation de la saisonnalité (effets négatifs moindres, pérennisation des emplois saisonniers,…) peut donc être recherchée dans une nouvelle mixité urbaine , où se mêlent habitants permanents, résidents secondaires, activités économiques diverses, touristes et curistes en séjour ou de passage dans une approche en adéquation avec les attentes des clientèles.

− Cette perspective s’envisage d’autant plus aisément pour les Landes, que le département connaît et connaîtra dans les années à venir des évolutions démographiques fortes qui amènent à repenser les espaces urbanisés .

− L’effet de « désaisonnalisation » s’appuiera également sur un spectre de filières touristiques élargi adossé à des commerces, des services, des animations permanentes



1.5 UN TOURISME ET UN THERMALISME A LA RECHERCHE D’ UN 1.5 UN TOURISME ET UN THERMALISME A LA RECHERCHE D’ UN DEUXIEME SOUFFLEDEUXIEME SOUFFLE

Un atout majeur : les grands espaces naturels… mais dont on ne profite pas pleinement

Les Landes sont un département de grands espaces, visibles sur les côtes avec de vastes étendues préservées et un potentiel qui, d’un point de vue touristique, reste encore largement à valoriser.La face visible du tourisme se trouve sur la côte mais à part quelques sites (comme Moliets), le littoral présente une offre plutôt datée.

� L’enjeu est donc de pouvoir mobiliser ces grands espaces afin d’offrir des concepts de station, de lieux de vies, d’activité ou d’hébergements qui offrent de la place, de créer / inventer des choses nouvelles pour redonner au département un temps d’avance.

Des réserves foncières existent mais il faut pouvoir les mobiliser.

La valorisation de l’intérieur du territoire (poursuite des investissements, mise en valeur marketing) constitue l’autre volet de cet enjeu.

Un besoin de relance des investissements

Le tourisme landais est pour une grande part un tourisme récent. Son essor est lié aux grandes opérations d’aménagement de la MIACA et à la création des stations littorales.

Les gros investissements dans le secteur datent donc désormais d’une trentaine d’années. Comme pour la France dans son ensemble, le secteur touristique landais souffre d’un manque d’investissement et de réinvestissements, de concepts innovants (contrairement à d’autres destinations comme l’Espagne, les pays d’Afrique du Nord, qui connaissent des développements importants).

Pour mémoire, il est établi qu’une destination touristique « mature », afin de préserver le niveau du parc des meublés de tourisme, doit renouveler 20% du stock des lits tous les 10 ans. Ainsi, sans même vouloir développer quantitativement les flux, un investissement continu important est indispensable pour garantir la capacité d’accueil.

Le territoire des Landes doit désormais envisager un renouvellement des investissements pour faire face à des espaces publics dégradés, des hébergements vieillots et maintenir son attractivité…

� Face à des produits en fin de cycle , l’absence de réinvestissement entraînerait une double obsolescence du produit touristique landais, à la fois physique et de positionnement . Le risque étant à terme, de sortir du marché et de se trouver face à des friches touristiques .

L’enjeu est de profiter d’espaces encore disponibles pour :

− Ne pas faire que du re (rénovation, réhabilitation…),

− Mais créer une offre réellement nouvelle que les autres territoires, notamment littoraux, ne peuvent plus envisager faute de place, du fait des priorités aux nouveaux résidents permanents ou de toutes les oppositions en zone fortement urbanisées.



La recherche d’une meilleure valorisation du secteu r thermal dans le développement touristique

Le constat très prégnant décrit ci-dessus sur le volet littoral s’applique également au thermalisme qui constitue l’autre filière d’excellence du département. En effet les Landes sont le 1er département thermal de France. La filière thermale s’appuie localement sur une expertise forte qui est le fruit d’une histoire très ancienne remontant à l’époque gallo-romaine. Le thermalisme landais a connu sa période la plus faste correspondant à l’âge d’or du thermalisme et du climatisme du début du XXème siècle.

Toutefois ce secteur d’activité se trouve aujourd’hui essentiellement positionné sur une approche médicale, à la frange de l’activité touristique.

Il doit faire face à la combinaison de deux tendances majeures :

− La menace récurrente de diminution significative du remboursement des soins par la Sécurité Sociale ;

− Une montée des préoccupations de santé et bien être au sein de la population dans son ensemble, ce thème devenant une composante à part entière des produits touristiques et de loisirs.

� L’enjeu est donc de:

− Renforcer le thermalisme médicalisé (nouvelles indications thérapeutiques, fibromyalgie, etc.) ;

− Faire évoluer le savoir-faire landais lié au thermalisme pour aller vers un « tourisme de santé » et développer une offre de produits plus en phase avec les besoins de prévention et les attentes des clients ;

− Etablir des synergies avec les autres ressources et caractéristiques identitaires propres au territoire landais (tradition culinaire, hospitalité, sens de la fête, …) pour positionner les stations thermales en destinations touristiques plus largement ouvertes sur le tourisme de loisirs, sur le « bien être / bien vivre », ainsi que sur le tourisme d’af faires .

I.6 DES ACTEURS INEGALEMENT MOBILISESI.6 DES ACTEURS INEGALEMENT MOBILISES

Le Conseil général apparaît comme un acteur très engagé dans l’économie touristique depuis une trentaine d’années tant à travers les nombreux syndicats mixtes que le financement de projets touristiques et de la promotion départementale. Toutefois la politique partenariale n’a pas toujours, par le passé, produit tous les effets escomptés. Les intercommunalités ont longtemps été peu créatrices de facteurs de développement touristique. Leur dynamisme croissant renforce les possibilités de partenariat avec le Conseil général pour le développement du tourisme et du thermalisme dans le département.

Les opérateurs privés d’envergure internationale sont, quant à eux, peu présents notamment dans l’hôtellerie haut de gamme du fait de la saisonnalité marquée de la destination qui rend les équilibres économiques difficiles .

En matière de promotion , si le Comité Départemental du Tourisme a su mobiliser un nombre croissant de professionnels dans le co-financement de ses plans d’action, force est de constater que l’émiettement des investissements marketing reste de mise , et la révolution de l’Internet accentue le risque d’éparpillement des initiatives. Seule une coordination renforcée des moyens permettrait d’atteindre un seuil de visibilité suffisant pour faire face à une concurrence exacerbée.

� Le nécessaire réinvestissement dans le champ touristique implique de mobiliser l’ensemble des acteurs , d’attirer investisseurs privés et opérateurs , de mobiliser au mieux les financements publics , de s’appuyer sur les acteurs politiques de terrain . Pour ce faire, en parallèle de la constitution d’une offre innovante, l’innovation sera également à rechercher à travers de nouvelles formes de montages notamment dans l’association du public et du privé.

Il existe par ailleurs un enjeu dans le processus d’élaboration / conception des projets avec l’association de l’ensemble des parties prenantes (collectivités, promoteurs / investisseurs privés, population et milieux associatifs) pour un tourisme intégré / accepté et donc réussi .



1.7 DES PROBLEMATIQUES PARTAGEES AU NIVEAU REGIONAL1.7 DES PROBLEMATIQUES PARTAGEES AU NIVEAU REGIONAL

Le département des Landes se trouve encadré par deux autres départements (Gironde et Pyrénées-Atlantiques) disposant également d’une façade littorale, très touristiques , et qui bénéficient d’une image forte. Bien que disposant en partie d’atouts naturels similaires , leur positionnement s’avère très différencié (filières, thématiques, …) et chacun dispose d’équipements parfois non présents sur le territoire des autres départements.

� Plutôt qu’un positionnement en concurrence directe qui nécessiterait des investissements massifs, il paraîtrait plus pertinent de renforcer et développer les partenariats et synergies en matière d’ingénierie, de politiques tr ansversales d’aménagement du littoral, de produit sur certaines filières (exemples : golf, tourisme d’affaires, thermalisme / bien-être). ce qui peut s’exercer plus facilement à l’échelle régionale , en particulier dans le cadre des actions du GIP Littoral Aquitain .


II. AMBITION ET OBJECTIFS II. AMBITION ET OBJECTIFS

II.1 L’AMBITIONII.1 L’AMBITION

Le défi auquel le tourisme et le thermalisme landais se trouvent confrontés est celui de trouver un deuxième souffle avec l’essor d’un nouveau cycle de produits , une offre innovante , une structuration adéquate. Cette ambition en termes d’investissements doit, pour porter pleinement ses fruits, s’accompagner d’une politique marketing visant d’abord à stimuler la demande et ainsi engendrer des retombées en termes de séjours et de dépenses .

Concernant les investissements , il s’agit à la fois de rester pragmatique , au regard des moyens mobilisables, et en phase avec l’identité du territoire, mais également, de créer des ruptures qui positionnent le département comme pilote, innovant.

L’innovation pour les Landes c’est en particulier d’inventer une nouvelle urbanité . L’avenir du territoire des Landes est marqué par une croissance démographique importante . Cette évolution se manifeste d’ores et déjà au nord-ouest (Sud-Bassin, Biscarrosse, Parentis) et au sud-ouest (Bayonne-Anglet-Biarritz, Agglomération dacquoise, Côte Sud).

� Le défi qui s’annonce est de penser une nouvelle forme d’urbanisation dans ces zones à fort potentiel , qui en mêlant lieux d’activités , de résidence , de travail , doivent permettre de regrouper à la fois des résidents principaux, des résidents secondaires, des touristes en séjour. Ainsi, cette forme d’aménagement du territoire créera une vie (cadre, commerces, services) propre à devenir une «vitrine et un lieu de vie touristique» et rompre l’effet de saisonnalité . Dans le même temps, le tourisme et les équipements de loisirs deviendront simultanément des formidables faire-valoir pour le développement urbain , des éléments d’attractivité forte à l’attention de nouveaux résidents permanents à conq uérir .


II. AMBITION ET OBJECTIFS II. AMBITION ET OBJECTIFS

Objectifs qualitatifs

« Passer d’une destination de vacances à une destin ation touristique »

� Affirmer la position des Landes comme destination touristique hors saison, en s’appuyant sur la valorisation de l’évènementiel (tel que le Printemps des Landes) et des filières d’excellence ;

� Réaffirmer la vocation sociale du territoire centrée sur un tourisme pour tous (séjours balnéaires, offre d’hôtellerie de plein air, …) ;

� Développer en parallèle une offre haut de gamme, géographiquement sectorisée, support de produits touristiques forts. Le but recherché avec cette offre haut de gamme est d’offrir des produits permettant de:

− Développer de nouveaux sites,− Désaisonnaliser et donc d’avoir des emplois moins

saisonniers,− Disposer d’un volant de produits plus contributifs (dépenses

moyennes par personne supérieures, ratios de personnel plus élevés),

− Engendrer des effets d’entraînement d’évolution de l’image du département et d’entraînement qualitatif vis-à-vis de l’ensemble de l’offre landaise.

L’objectif est donc d’évoluer du tourisme de masse à dominante moyenne gamme actuelle à la co-existence d’offres d e gammes différentes :

− Passer d’une destination de vacances balnéaires très saisonnières à une véritable destination touristique pluri-saisonnière multi-activités,

− Offrir une complémentarité de filières (dans l’espace, dans le temps) au contenu fort,

− Créer une offre moderne qui fasse référence et donne une nouvelle impulsion au développement touristique des Landes.

II.2 LES OBJECTIFSII.2 LES OBJECTIFS

Objectifs quantitatifs

Le tourisme étant un secteur tendanciellement croissant à moyen et long terme les Landes peuvent légitimement espérer accueillir un flux plus important de visiteurs , s’il est mieux réparti sur l’année. En effet, les Landes disposent d’espace en partie mobilisable pour du développement et en partie à préserver car constituant un cadre environnemental apprécié autant des habitants que des touristes. Pour satisfaire les demandes des touristes existants et pour en accueillir de nouveaux les Landes ont besoin de renouveler leur offre et d’en créer une nouvelle en anticipation des flux escomptés .

Dans cette perspective le Département se fixe comme objectifs de :

� Renforcer le poids du secteur tourisme et thermalis me landais pour qu’il participe encore plus significativement à la croissance économique du département :

− On peut se proposer que le tourisme passe de 11% à 15% du CA des secteurs du commerce et des services , soit une progression de 230 millions d’euros , pour dépasser le milliard d’euros de chiffre d’affaire annuel.

� Développer les emplois , notamment les emplois permanents, et allonger les contrats saisonniers, en renforçant le poids du secteur marchand du tourisme et du thermalisme landais ;

� Conforter la rentabilité des entreprises touristiqu es landaises , notamment en développant les taux de fréquentation en dehors de la saison estivale et en diversifiant la clientèle pour amortir les risques conjoncturels, par une nouvelle approche du partenariat public / privé en matière de promotion et de commercialisation

� Le corollaire de l’objectif économique est de vise r une progression de l’ordre de 5 à 6 millions de nuitées touristiques annuelles (21 millions actuellement) à l’horizon 20 20.


III. PRIORITES OPERATIONNELLESIII. PRIORITES OPERATIONNELLES

Enclencher un nouveau cycle d’offres sur des sujets stratégiques

Quelques projets emblématiques doivent permettre de sortir de la spirale saisonnalité / faibles investissements et permettre de prendre de l’avance sur les autres territoires englués dans l’immobilisme généralisé du tourisme français :

− Développer une opération pilote à Port d’Albret avec un concept innovant de station de nouvelle génération ;

− Renforcer et repositionner l’agglomération dacquoise, comme station synthèse du tourisme landais : intérieur et littoral, thermalisme, tourisme de santé, tourisme d’affaires, découverte du patrimoine, ... ;

− Accueillir un complexe résidentiel sportif (golf, équitation, tennis) d’envergure internationale fonctionnant à l’année.

Renforcer l’offre touristique et thermale en contri buant à sa structuration

Si quelques projets emblématiques littoraux et d’intérieur contribueront à donner un visage nouveau au tourisme landais, il convient également d’accompagner les évolutions des secteurs traditionne ls du tourisme départemental et de les structurer .

� L’approche retenue est une approche par filières d’offres permettant une transversalité à travers le territoi re. Structurer et communiquer, promouvoir ce qu’on peut faire dans le département et ce qui s’y passe et non « les Landes » de manière abstraite, non plus qu’à travers la déclinaison d’une multitude de micro-territoires sans visibilité pour les clientèles des marchés extérieurs.

� L’objectif opérationnel consiste à valoriser une pluralité de filières en adéquation avec l’identité et les atout s concurrentiels du département afin de développer l’activité touristique dans le temps et dans l’espace . Cette pluralité, qui n’est pas dispersion , doit s’appuyer sur un contenu fort et contribuer à une gamme d’offre cohérente et lisible .

La modernité touristique et thermale des Landes pourra s’appuyer sur la déclinaison combinée des trois tendances fortes de demande : nature, bien-être / santé, ressourcement / convivialité, pour lesquelles les Landes disposent d’atouts marqués.

Tendances/comportements

Nature Bien-être / santéRessourcement /

Convivialité

Atouts

LittoralRessourcesthermales

Patrimoine

Forêt Fêtes

Grandsespaces

Gastronomie

On identifie ainsi :

4 macro filières de développement :− Séjours littoraux,− Thermalisme / Tourisme de santé / Bien être - remise en forme,− Bien vivre / Découverte du patrimoine, de la culture et du terroir,− Tourisme de nature.

Des filières spécifiques :− Golf (valeur d’image),− Surf (positionnement différenciateur),− Tourisme d’affaires (diversification des clientèles),− Evènementiel (animation à l’année).


IV. AXES D’INVESTISSEMENT LIES AUX FILIERESIV. AXES D’INVESTISSEMENT LIES AUX FILIERES

Filières Exemples de projets

Séjours littoraux

-Créer une nouvelle offre qui fasse référence : innover par un concept de station du XXIème siècle

-Régénération d’une « ville balnéaire » (Port d’Albret Sud)•Implantation du premier Village-Nature FRAM à Soustons

-Requalifier l’offre touristique (hébergements, équipements, espaces publics, animations, commerces)

-Requalification urbaine des stations et ZAC anciennes (Biscarrosse, Mimizan, Seignosse-Océan, …)

-Renouveler, diversifier et monter en gamme les hébergements (hôtellerie, hôtellerie de plein air)

-Implantation d’un complexe hôtelier sur Moliets-Plage•Implantation d’hôtellerie (hôtellerie 3 et 4* à Hossegor, château hôtel 4 * à Linxe, hôtel 3 * à Mimizan, …)

-Améliorer l’accessibilité (mobilité, desserte, stationnement, têtes de plage)

-Plan-plages, circulations douces, navettes de transports écologiques (gare-station, bourg-plage), mobilité et stationnement urbains

-Maîtriser le foncier-Cibler les zones à enjeux déjà urbanisées et des nouvelles réserves foncières pour de futures opérations de développement

Thermalisme/ Tourisme de santé/ Bien être - remise en forme

-Faire évoluer les destinations thermales avec une offre complémentaire de tourisme de santé, remise en forme, tourisme et loisirs

-Conforter le pôle thermal de l’agglomération dacquoise (diversification des indications, cure médicalisée, tourisme de santé, remise en forme, thermoludisme, repositionnement du parc d’hébergements et des actifs hôteliers de la Compagnie Thermale de Dax)-Implantation d’une offre balnéo Spa (Moliets, Hagetmau,…)-Structurer un réseau de meublés/gîtes littoraux/thermaux/ruraux « bien être/bien vivre »

-Renforcer la gamme des équipements spécialisés : Spa, centre de balnéothérapie et établissement de thalassothérapie

-Projets de thalassothérapie (Biscarrosse, Capbreton, Labenne,…), Spa en milieu thermal

Découverte / bien vivre, patrimoine, culture et terroir

-Valoriser l’excellence gastronomique

-Projets à forte visibilité : centres internationaux de « cuisine de santé » (M. Guérard - Eugénie) et « bibliothèque internationale de gastronomie » (A. Ducasse - Poyanne)

-Mettre à profit le classement Unesco (sites jacquaires) et les autres sites patrimoniaux remarquables

-Aire, Saint-Sever, Sordes-Abbaye d’Arthous, Brassempouy, etc.

-Garantir un niveau de qualité de l’offre de restauration sur tout le territoire

-Coordonner la restauration ( du snack au restaurant haut de gamme) sur les principaux sites départementaux d’intérêt touristique et culturel (Arthous, Ognoas, Marquèze, …)

-Diffuser à l’intérieur du département-Organiser des circuits de découverte du patrimoine et de la culture sur tout le département (Destinations vignobles Tursan, Armagnac, etc.)



Filières Exemples de projets

Tourisme de nature

-Disposer de pôles structurants de tourisme d’intérieur -Développement de la ZAC touristique d’Arjuzanx

-Rentabiliser les infrastructures (PDIPR, etc), autour des Activités Sportives et de Loisirs de Nature (ASLN)

-Monter des gammes de séjours actifs consommables « à la carte » ou forfaitisés (« packages »)

-Structurer l’offre d’hébergements-Hébergements individuels et de groupe en milieu rural (meublés, hameaux/villages de vacances, campings, hôtels,…)

-Se positionner parmi les leaders de l’écotourisme-Renforcer le réseau des produits écotourisme du Parc Naturel Régional des Landes de Gascogne

Golf

-Maîtriser le foncier pour accueillir des complexes d’envergure nationale/internationale

-Implanter un « resort » international pluri-parcours dans le triangle d’or golfique Capbreton - St-Geours de Maremne - Léon

-Faire du golf une filière de tourisme-loisirs à part entière-Mailler le territoire d’un réseau d’une douzaine de parcours (golfs existants, extensions (Mont-de-Marsan, Mimizan, Seignosse) projets de nouveaux parcours (Dax, Rion, Mézos, Port d’Albret,…)

Surf

-Consolider cette filière emblématique et différenciatrice

-Equipement dédié sur la ZAC de Port-d’Albret•Mise en réseau des clubs/écoles•Hébergements adaptés

-Ancrer le positionnement landais en créant un pôle surf dans les Landes

-Centre de formation supérieure (Soustons-Plage)

Tourisme d’affaires

-Faire émerger une gamme d’offres professionnelle afin de capter des typologies de clientèles diversifiées, à forte valeur ajoutée, et contributive du remplissage en avant et arrière saison

-Consolidation des sites d’accueil existants : Hall de Nahuques (Mt-de-Marsan), Pavillon des Landes (Sabres), Salle des Bourdaines (Seignosse), Centre de séminaires (Moliets)•Création de capacités d’accueil de conférences-congrès et de salons-expositions à Dax•Renforcer le maillage d’hôtels-conférences sur le littoral

Evènementiel

-Valoriser l’identité landaise dans une approche moderne-Outil d’animation durant toute l’année de l’ensemble des filières

-Compétitions internationales de surf•Pro Am de golf•Festival Flamenco et fêtes de Mont-de-Marsan•Hydraviation à Biscarrosse•Land’Art•Salon expo thermalisme/bien-être à Dax•Imaginer une manifestation d’envergure, itinérante sur la gastronomie et les produits du terroir


Un leitmotiv à caractère opérationnel, transversal à toutes les filières, consiste à différencier les Landes en tant que destination touristique et thermale de qualité et caractérisée par son « accessibilité » :

− Informative (facilité d’obtention d’informations pour le grand public - touristes / curistes - et les professionnels - investisseurs / opérateurs),

− Physique (desserte améliorée, signalétique renforcée, stationnement facilité),

− Economique (gamme de produits à prix modiques jusqu’à ceux à la plus forte valeur ajoutée),

− Humaine (qualité de l’accueil et des services),

− Naturelle (océane - plages courants et ports, Espaces Naturels Sensibles préservés et réservés),

− Patrimoniale et culturelle (lieux de visites, festivités et évènements).



V. LES POLITIQUES TRANSVERSALESV. LES POLITIQUES TRANSVERSALES

V.1 POLITIQUES FONCIERES ET MONTAGE DE PROJETSV.1 POLITIQUES FONCIERES ET MONTAGE DE PROJETS

La question foncière est au cœur de la réflexion prospective Landes 2040.

� Elle apparaît comme un élément clé pour une nouvelle impulsion à donner au tourisme.

Le foncier constitue en effet un levier majeur pour une offre innovante et les grands espaces vierges un attrait relativement unique. Il y a là un véritable enjeu d’allocation des ressources à l’échelle du département. Réserver 1 000 ha pour le tourisme à un horizon de 20 ans, ce n’est réserver qu’environ 0,1% de la surface du département.

La mobilisation de terrains correspondants aux attentes des opérateurs, ainsi que la recherche de fonciers disponibles répondants aux critères d’implantation des opérations pourraient être rendues plus opérationnelles et efficaces grâce à un dispositif d’ « Appels à projets » plus largement déployé.

Cette politique transversale se décline sur trois niveaux d’action :

� Niveau identification du foncier

Ce volet est fondamental et stratégique, car en s’appuyant sur une vision prospective du développement touristique, il permet d’orienter les décisions en matière de documents d’urbanisme qui permettront la réalisation des projets pertinents.La connaissance du foncier est donc essentielle. Cette connaissance passe par la création d’un observatoire basé sur un système d’information géographique (recensement du foncier public disponible, identification des zones à enjeu, intégration des données liées aux règlements d’urbanisme).

� Niveau acquisition et constitution de réserves fonc ières

Le développement touristique du territoire passera par le réaménagement de certaines zones mais également par des extensions et nécessairement la création de nouvelles zones touristiques. Ces opportunités doivent pouvoir être anticipées grâce à la constitution de réserves foncières, soit en direct par le Conseil général par de l’acquisition en pleine propriété, soit à travers l’Etablissement public foncier local (Landes Foncier), outil dont le département s’est nouvellement doté.

� Niveau aménagement / montage de projet

De manière générale, en ce qui concerne la logique de montage d’opération, il s’agit de :

− Favoriser les opérations mixtes publiques/privées comme levier du développement ;

− Passer systématiquement d’une logique de court terme à une logique d’inscription dans la durée ;

− De s’inscrire dans une logique de station : un périmètre pertinent, le regroupement cohérent d’une pluralité d’opérations d’aménagement, une gouvernance, gestion au quotidien, animation, promotion et communication d’une entité géotouristique ayant une visibilité suffisante sur le marché.

Le niveau d’implication du Conseil général sur cette étape du développement touristique, peut être très variable et faire appel à différents outils en fonction du degré stratégique de l’opération ou du projet, de la maîtrise du foncier, du stade de l’opération (aménagement ou équipement) des intervenants…



Par exemple :

− Simple mise en relation entre une offre de foncier privé e t une demande d’opérateurs ;

− Projet développé par la collectivité en direct sur un terrain dont elle est propriétaire ;

− Mise à disposition à des preneurs (promoteur, investisseur, opérateur) avec cession de terrain sans destination prédéfinie ou bien s’inscrivant au contraire dans un programme d’aménagement établi ;

− Montage traditionnel de ZAC . La collectivité porte le foncier, Elle l’aménage. Elle vend ensuite au privé ;

− Location : bail emphytéotique, à construire dans le cadre d’opérations nouvelles, bail commercial, autorisation d’occupation temporaire pour des équipements existants.

La politique foncière et plus largement le montage de projet représentent donc un enjeu fort pour le développement touristique à moyen long terme. Le Conseil général peut jouer un rôle clé à l’interface entre :

− Les collectivités territoriales compétentes en matière d’urbanisme en apportant une vision du développement touristique et des propositions d’aménagement pour les documents d’urbanisme (SCoT, PLU) ; en aidant à la constitution de réserves foncières notamment à travers l’EPFL.

− Les opérateurs / investisseurs en étant un interlocuteur reconnu capable d’apporter une connaissance du foncier disponible pour des projets touristiques et des conditions de constructibilité qui lui sont rattachées et de mettre en relation.

Pour ce faire, et afin de compléter les compétences existantes en interne, outre le recours aux outils classiques d’aménagement et de développement , les services du Conseil général et la SATEL, l’ADACL, pourraient conjointement mettre en place de nouvelles modalités d’intervention , par exemple des contrats cadres avec des équipes de prestataires pluridisciplinaires (aménageurs, urbanistes, paysagistes) de type « groupement de commande » et « convention de groupement » pour les opérations les plus lourdes.

V.2 LA RECHERCHE D’OPERATEURS / INVESTISSEURSV.2 LA RECHERCHE D’OPERATEURS / INVESTISSEURS

L’atteinte des objectifs économiques quantitatifs passe par le développement et l’exploitation de nouvelles offres touristiques notamment d’hébergements hôteliers et parahôteliers.

A ce titre, la recherche d’opérateurs / investisseurs est une priorité opérationnelle essentielle. Il s’agit là de renforcer l’action déjà menée à travers une démarche proactive et professionnelle. Il appartient à la Direction du Tourisme de jouer ce rôle.



V.3 LE MARKETINGV.3 LE MARKETING

Alors que l’activité touristique s’est durablement internationalisée et que le secteur du tourisme a définitivement basculé dans l’air de l’industrie et de l’hyperconcurrence, la destination Landes doit renforcer sa prise de position sur les marchés national et international.

Partie prenante du développement touristique, la stratégique marketing départementale doit avoir pour objectifs :

− D’accompagner le développement de l’offre, pour que les axes prioritaires de la stratégie de développement et d’aménagement soient soutenus par l’effet levier de la stratégie marketing ;

− De garantir le fonds de commerce, pour consolider l’activité actuelle et « amortir les risques conjoncturels » ;

− De conquérir de nouveaux clients, pour assurer le renouvellement, la diversification et la montée en gamme de la clientèle ;

− D’élargir la saison, pour développer le volume d’activité dans la durée et pérenniser les emplois ;

− De faire évoluer l’image de la destination Landes, élément constitutif de l’attractivité du territoire, concourant à faire des Landes un département séduisant pour l’implantation d’entreprises et de nouveaux salariés ;

− De prendre position sur le segment porteur du e-tourisme par une nouvelle approche du partenariat public / privé.

Totalement articulé avec le schéma départemental de développement , dont il s’attachera à amplifier l’impact, le plan marketing touristique 2010-2013 contribuera à permettre au tourisme des Landes de passer de la rente de situation à une posture de conquête et d’innovation .

En terme de cibles, et en visant en priorité les internautes, le nouveau marketing touristique des Landes doit s’appuyer sur une approche équilibrée, propice à la mixité des clientèles, des pratiques et de la saisonnalité entre :

− Les habitants des Landes ;

− Les touristes de proximité (Aquitaine / Midi-Pyrénées / Euskadi) ;

− Les clients actuels, dans une logique de fidélisation mais aussi de recommandation à des tiers ;

− Les primo-visiteurs des marchés distants, marché français prioritairement (Bassin Parisien, Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur) et des marchés étrangers, en particulier d’Europe du Nord, propices aux filières emblématiques retenues.

Pour atteindre le double objectif d’extension de la saison touristiqu e et de diversification de la clientèle , les plans d’actions devront se baser en priorité sur le Web et les relations press e, avec la mise en promotion :

− De l’évènementiel , au premier rang duquel le Printemps des Landes ;

− Des filières et thématiques d’excellence : Séjours littoraux ; Thermalisme / tourisme de santé / bien-être - remis e en forme ; Découverte / bien vivre, patrimoine, culture et terroir ; Tourisme de nature ; Golf ; Surf ; Tourisme d’affaires .

Résolument tourné vers l’innovation , le plan marketing 2010-2013 du département et de ses partenaires devra être celui de la « e-révolution » du tourisme landais. Ce recentrage très fort sur le Web marketing couvrira l’ensemble des champs du marketing territorial , qu’il s’agisse de la production de contenus , de la mise en ligne de dispositifs Web adaptés aux nouvelles pratiques des internautes donnant accès à la réservation en ligne , des stratégies d’acquisition d’audience , ou de la gestion de la relation clients.

En terme de mode opératoire, le plan marketing devra nécessairement se situer dans une logique partenariale de mises en réseau , visant une mobilisation très large des partenaires publics et privés, infra et supra territoriaux dans une logique de subsidiarité contractualisée des interventions .

Il imposera de réviser en profondeur les modes d’intervention du CDT, que ce soit au niveau des arbitrages opérationnels et budgétaires ou de l’organisation des équipes nécessaires au développement des partenariats publics / publics et publics / privés.



V.4 ORGANISATION DES ACTEURS INSTITUTIONNELS LOCAUXV.4 ORGANISATION DES ACTEURS INSTITUTIONNELS LOCAUX

Un certain nombre d’offices de tourisme se sont d’ores et déjà regroupés en Office de Tourisme Intercommunaux, ce qui constitue une avancée significative. La démarche d’évolution vers des offices de tourisme de pôle ne semble pas mûre à ce jour . Si ce point d’organisation ne peut constituer une priorité, ce qui impactera plus lourdement le CDT en tant que tête de réseau, on recherchera d’avantage une implication / concertation de l’ensemble des acteurs dans une dynamique de projet. Toutefois, une évolution de l’organisation intercommunale dans l’intérieur est souhaitable , ainsi que sur le littoral, à l’échelle des stations inter ou pluri-communales .

� En appui aux priorités du développement touristique départemental, le Comité départemental du tourisme se repositionnera en animateur des organismes qui structurent le territoire et les filières, dans une optique tendant à la coproduction du marketing touristique départemental.

L’accompagnement de la mise en réseau des partenair es publics, des partenariats publics / privés

La mise en réseau des partenaires touristiques de promotion aura pour principaux objectifs :

− La poursuite et l’amplification du réseau SIRTAQUI (Système d’Information Régional Touristique d’Aquitaine),

− La mise en place de Clubs de promotion , regroupant les partenaires privés et publics des filières et théma tiques marketing ,

− La mise en œuvre d’une « place de marché départementale» , outil de fédération des dynamiques commerciales territoriales et sectorielles , accessible à l’ensemble des partenaires sans surcoût en « marque blanche ». Le CDT se positionnant comme intégrateur technologique organisant et animant l’accès fédéré à l’ensemble de l’offre landaise réservable en ligne ,

− L’animation du Comité Technique de Concertation Touristique , instance de concertation entre les directeurs des OT, les chargés de mission tourisme des EPCI et des Pays, la Direction du Tourisme et le CDT.

V.5 LES PRIORITES DE SECOND RANGV.5 LES PRIORITES DE SECOND RANG

Les axes qui suivent constituent des éléments importants à prendre en compte dans la politique touristique. Toutefois eu égard au rapport « résultats espérés / moyens à déployer », ils ne peuvent constituer des priorités mobilisant prioritairement les efforts du Conseil général.

La rénovation de l’immobilier de loisir : une vraie question, pas forcément une priorité pour les collectivités

Ce point constitue un véritable enjeu partagé par de nombreuses stations tant littorales que de montagne.

− Des collectivités ont mis en place des moyens et des outils conséquents pour des résultats bien minces ;

− Les instances publiques nationales ont tenté de faire progresser le sujet par la mise en place de nouveaux outils (Opération de réhabilitation de l’immobilier de loisirs, Village résidentiel de tourisme).

Toutefois force est de constater qu’aujourd’hui aucune soluti on viable n’a été trouvée . Les freins demeurent : fiscalité, psychologie, âges des propriétaires…

� En l’absence de dispositif fiscal national, il est probable que les choses ont peu de chance d’évoluer plus dans le s Landes qu’ailleurs. Il y a ainsi aujourd’hui peu de perspe ctives de résultats probants à s’investir dans cette probléma tique.

En revanche les Landes ont tout à gagner à tirer parti de l’atout des grands espaces naturels vierges (littoraux notamment) qu’elles sont les seules à offrir encore. L’enjeu, là, est de prendre de l’avance, de faire du moderne.



L’accompagnement de l’hôtellerie indépendante : une tendance générale négative, des interventions ponctuelles possibles

Comme dans de très nombreux départements, l’hôtellerie indépendante landaise connaît une érosion forte face à une hôtellerie de chaîne bénéficiant de moyens conséquents et à de nouvelles formes d’hébergements mieux adaptées aux attentes des consommateurs.

Environ 25% de l’hôtellerie indépendante devrait disparaître dans les 15 ans en milieu rural.

Cette problématique se joue ici dans l’intérieur mais également sur le littoral en raison de la forte saisonnalité. Face aux perspectives qui se dégagent, problèmes de reprises et transmissions, soutenir l’hôtellerie indépendante dans son ensemble s’apparente à un effort considérable parfois vain tant complexes sont les situations.

En revanche, le Conseil Général peut agir :

− Sur le cadre, en faisant évoluer le visage et la dynamique du tourisme landais ce qui devrait faire émerger de nouveaux projets hôteliers ;

− Au cas par cas pour contribuer à trouver des solutions sur des sites considérés comme stratégiques ;

− En abondant le dispositif régional en matière de transmission / reprise

VI. LE REGLEMENT DEPARTEMENTAL D’AIDEVI. LE REGLEMENT DEPARTEMENTAL D’AIDE

La politique départementale d’aides transcrit les choix stratégiques opérés. Elle matérialise les axes sur lesquels le Conseil général souhaite porter ses efforts.

Le règlement départemental devra donc être réajusté , une fois validées les orientations stratégiques du schéma de développement du tourisme et du thermalisme par l’Assemblée départementale.


VII. LES CONSEQUENCES EN MATIERE D’ORGANISATIONVII. LES CONSEQUENCES EN MATIERE D’ORGANISATION

Afin de donner cette nouvelle impulsion au tourisme landais, le Conseil général , qui apporte un cadre au développement touristique , doit réaffirmer ses missions et ajuster son organisation notamment entre les deux entités qui assurent la mise en œuvre et le suivi de sa politique, à savoir la Direction du Tourisme du Conseil général et le CDT.

Le schéma départemental permet de clarifier les missions respectives de la Direction du Tourisme et du CDT . Une convention annuelle bilatérale précisera les objectifs et les moyens alloués au CDT.

La Direction du Tourisme du Conseil général

La Direction du Tourisme centrée sur une mission de développement en lien avec les territoires et les partenaires ext érieurs pour des actions axées sur le moyen-long terme :

− Mise en place des outils de développement ;

− Politique foncière et mise en place d’un système d’information géographique départemental ;

− Recherche d’investisseurs et d’opérateurs , interlocuteur de référence des porteurs de projets internes et externes pour le développement en s’appuyant sur des outils opérationnels qui permettent de répondre aux questionnements des acteurs susceptibles de s’implanter dans le département : présentation des fonciers disponibles mobilisables et de leurs caractéristiques, orientations des projets, maîtrise des montages… ;

− Accompagnement des porteurs de projets (accueil, information, conseil, orientation);

− Coordination avec les territoires , Pays et agglomérations (politiques de développement), intercommunalités (ScoT), communes (PLU), ainsi qu’avec les acteurs régionaux (Conseil régional, Comité régional du tourisme, GIP Littoral Aquitain, Parc naturel régional des Landes de Gascogne, …) ;

− Gestion du règlement départemental d’aides (instruction des dossiers en liaison avec le CDT) ;

− Veille sectorielle : mission renforcée sur la production de données au service des investisseurs / opérateurs et sur la production d’indicateurs pour les élus (économie, investissement, chiffre d’affaires, emplois) aux fins du pilotage de la politique touristique grâce à l’établissement et à la tenue d’un tableau de bord.

Le Comité Départemental du Tourisme

Le CDT recentré sur les marchés et les acteurs profess ionnels avec des objectifs de court terme :

− Renforcement de l’action marketing de la destination Landes (cf. Plan marketing 2010-2013 en cours d’élaboration ) ;

− Animation de l’offre à travers l’approche par filière préconisée par le schéma ;

− Lien avec les professionnels en matière de promotion, communication, etc ;

− Développement d’Internet comme outil désormais fondamental de présence et de réservation en ligne sur les marchés (tant grand-public que professionnels) ;

− Coordination des outils événementiels ;

− Création et animation de démarches qualités dans les différentes filières (qualité tourisme, classement et labellisation des meublés de tourisme, concours départemental de fleurissement, démarche qualité des écoles de surf, etc.) ;

− Observation : recensement et mise à jour de l’offre, production des statistiques sur les flux et la fréquentation, études thématiques sur les clientèles du littoral, les clientèles intérieures, les clientèles thermales, etc.

schéma de développement du tourisme et du thermalisme des

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