Rétromobile 2016 Depuis plus de 15 ans présents à Rétromobile pour JADE Miniatures, Évelyne et Jean DAMON ont profité de ce Salon pour recevoir moult visiteurs sur leur stand bien rempli de modèles réduits de voitures et d’un diorama : le présentoir à figurines. Et aussi pour visiter ce fabuleux salon ; mais suivons-les. Pour commencer, nous rendons visite à nos amis de l’Amicale DB ; ils ne sont pas encore arrivés, mais sur leur stand trône un drôle de petit canard : la DB Junior de 1961 que pilota Gérard Laureau. Son moteur Panhard de 954 cc développe 80 CV pour un poids de 360 kg ; de quoi décoiffer !

Pour un peu, l’on dirait qu’il est vraiment drôle ce petit canard ; allez, prenez le volant et à fond vous serez vite à 200 km/h. Étonnant, non ! Pour continuer la visite, nous ne pouvons que vous montrer quatre autres drôles de petits canards : Le plus rigolo de tous : l’Alamagny de 1947

� Nous vous laissons admirer la tenue vestimentaire du conducteur …

A votre gauche : la City de Philippe Charbonneaux. Une citadine électrique de 1990.

A votre droite, en droite ligne (si j’ose dire) sortie d’une BD de Edgar P. Jacobs - dont vous connaissez tous le Sphéros, mais si, mais si - voici l’Automodule de Jean-Pierre Ponthieu conçue en 1968 ; il y avait comme de la révolution dans l’air. En tous cas un événement bizarre ne croyez-vous pas ?

Le plus joli canard pour la fin : l’Ellipsis créé en 1970 par le toujours prolixe Philippe Charbonneaux. Son souci : la sécurité des passagers avec sa ceinture d’acier devant lui permettre de glisser sur les obstacles. Mais que dire de son train roulant rhomboïde ? Tout simplement qu’il est en forme de losange ; mais oui ! Comme quoi, avec des mots simples tout est plus … compliqué !!!

Qui a dit que nous ne sommes pas sérieux ? un observateur nous dites-vous. Mais lui - à moins que ce ne soit une -trice auquel cas ce serait « elle » et nous serions moins étonnés - est-il sérieux ? Oui ! le pôvre !!! Bon sérieux donc, venez chez notre ami Nicolas Humbert qui présente - notamment - une scène montrant Sébastien Loeb dans ses œuvres. Nous vous montrons cela « en grand » afin que vos yeux regardent bien, à défaut de tout voir :

Alors, vous en pensez quoi ? Cela vous bouche un coin, non ! Eh oui : aucun fil pour attacher l’auto en l’air ; aucune tige pour la fixer au sol ; alors ? Alors tout est dans l’électromagnétisme mâtiné d’informatique. C’est saisissant et tout à fait « bluffant ». Nicolas est un vrai magicien …

Et c’est grâce à Christian Bedeï, LE photographe d’AutoModélisme que nous avons pu bénéficier de l’éclairage pour ces clichés. Merci à toi, ami. Le voici dans ses œuvres, en pleine préparation avant de passer à l’acte. � Vous pensez toujours que ce n’est pas sérieux ? Eh bien vous irez vous expliquer avec Nicolas : en Corse l’on ne badine pas avec l’honneur …

Ceci étant, vous êtes venus voir des autos ; autant en finir tout de suite avec celle qui, lors de la vente aux enchères chez ARTCURIAL a battu le record du monde pour une Ferrari : la 335 S de 1957. Sur la photo du fond, l’Anglais Mike Hawthorn est au volant.

- Vous avez une question, Madame au fond de la classe ? - Oui Monsieur, à quel prix cette voiture a-t-elle été vendue ? - Tout simplement 28 millions d’euros. - Mais … mais … c’est indécent ! - D’autant plus qu’avec les frais cela va largement passer les 30 millions. Et vous savez quoi ? ce n’est pas plus indécent qu’une toile de Picasso ; l’Art n’a pas de prix. Et devinez ce que nous préfèrons ?

- Vous avez trouvé ? vous êtes balèzes … Quoiqu’il en soit, même la Ferrari 250 GT SWB (pour châssis court, en italien dans le texte) en est restée comme deux ronds de flanc. Pourtant, elle aussi bénéficie d’un fort beau profil :

Et à propos de profils, il y en a d’autres - peut-être moins prestigieux, mais tout aussi purs. Admirez donc celui de cette Georges Irat cabriolet Labourdette de 1949 :

- Ma que dice, Manuela ? Tu as l’air de me faire le museau !

- Je n’ai jamais dit que seules des autos avaient de superbes profils ; les femmes aussi !

- Là, je te préfères quand tu me souris ! Baci !

- Et voilà : tu vas tout raconter à mon Évelyne à moi ; bravissimo !

Mais pardon : nous oublions vos chères (28 millions, n’est ce pas) autos ; alors continuons. À vélo, cela vous convient ? Avouez qu’avec son profil « de folie », il a un sacré (encore que) look, lui aussi. Vous le vouliez ? dommage ! il fallait me le dire avant … Tant pis pour vous, nous continuons

Avec deux Porsche : une 718-8 spyder de 1961 et un coupé 356 B de 1963 :

À notre grande honte, nous avouons ne pas être un gros (qui a dit « encore que ! » ?) fana de la marque de Stuttgart, mais la ligne de la « Limande » nous plaît particulièrement. Elle figure d’ailleurs dans la gamme JADE Miniatures ; c’est tout dire.

Vous aviez reconnu un « plan de coupe » afin d’aller à la page ! A droite de la flèche : Évelyne et Jocelyne qui font « coucou » ! Vous les voyez mieux ici, je pense ; encore que Jocelyne se cache derrière sa main �

Là, Mesdames et Messieurs, ce n’est pas une « clownerie », mais le prototype numéro 2 de la Wimille datant de 1946. Les 3 places sont en triangle avec le poste de conduite au milieu. Le projet - géré par le styliste Philippe Charbonneaux - fut abandonné suite au décès accidentel et chevaleresque du pilote français (il jeta sa Simca Gordini sur un arbre en évitant une spectatrice qui traversait la piste) en Argentine le 28 janvier 1949.

Suivons maintenant cette jolie Blonde qui, d’un pas alerte et décidé, semble

savoir où elle va. �

Vous suivez ?

Une connaisseuse, je le savais : elle nous conduit directement à la Pinin Farina PFX de 1960 dotée d’un Cx de 0,20. La mécanique FIAT est placée en porte à faux à l’arrière.

Sympa avec les dérives sur les ailes arrière ; ce sera un certain parfum d’étoile !

Et nous retournons chez ARTCURIAL. Et comme certains nous trouvent trop bavard, voici une page sans parole - mais si, c’est possible !

Pas assez de paroles ! Alors quoi ? des noms ? Bon : Morris Minor 1958, Austin Mini 1951, Cisitalia 202 1949, Facel Vega S4 1954, Facel Vega HK 500 1960.

Cela vous repose ? alors encore une page de silence … Évidemment, Séverine : cela te fait rire … Nous te sentons piaffer aussi !

Renault Frégate 1953 de Édith Piaf, Ford Comète 1962, Bucciali Cord L29

1931/2012 modifiée, Voisin C14 Chartre de 1930.

A propos de Voisin, vous connaissez tous la Cocotte qui en orne les bouchons de radiateurs

�

Une ligne simple et pure ; un peu comme les autos de Monsieur Gabriel.

À l’opposé, sur une Wolseley Coupé Docteur de 1922, nos yeux ont été attirés par les deux magnifiques danseurs : quelle grâce !

C’est pas tout ça : la belle Blonde est venue nous rechercher : nous avons de la visite sur le stand.

Ce qui n’empêche pas un coucou à la Matra 670B

Ni, d’ailleurs à Corinne Bessonat. � Mais si, vous la connaissez : elle était aussi à Epoq’Auto à Lyon en novembre 2015.

Vous reconnaissez au moins cette magnifique paire de jambes féminines au gainage sublime !

�

Corinne n’est pas la seule à illustrer ce thème dans la « Galerie des Artistes » où nous rencontrons aussi un visage bien connu !

De la visite : oui ; et pas de n’importe où ! David Tarallo et sa Cécile sont venus de Florence en Italie :

Stéphanie Gautier, elle, vient de moins loin : les

Éditions Dupuis et le nord de Paris ; vous

savez : là où ils célèbrent le nouvel an

chinois :

C’est des Pays-Bas que nous viennent Arjan de Roos et sa brune compagne hongroise. Merci pour ces photos, Claude ; du coup, tu n’es pas dessus …

De Belgique vient Tom DeGres pour nous confirmer sa commande de la maquette de sa Stanguellini Junior ; merci Tom.

Nous ne vous présentons pas ces collègues : c’est écrit derrière eux ; pas vrai Jean-François !

Là, c’est Christine, une amie qui vient nous voir tous les ans délaissant ses élèves pour Évelyne - elle leur enseigne les maths ! Et Jocelyne qui vient faire le clown triste :

Bon, nous n’allons pas vous montrer tous nos visiteurs : cela friserait le fastidieux ; et puis, comme vous le voyez, Jocelyne veille au grain.

Mais ne passons quand même pas à côté d’un beau maquillage, d’une jolie robe et d’un sourire magique !

Puisque l’entrée du Salon Rétromobile est sur le Boulevard Victor, voici une Gordini T32, Formule 1 de 1955 en provenance du musée de Mulhouse :

Elle figure - bien sûr - dans la gamme de JADE Miniatures avec un proto réalisé par

notre ami Roland Roy.

Et comme vous connaissez tous notre attrait pour les monoplaces,

en voici une galerie … de détail (attention, pas une revue !)

Maserati A6GCM 2 litres de 1951

Alta 1500 cc - 1955

McLaren M3A de 1965

On continue ? C’est parti pour une page sur la Ferrari Dino de 1968 !

STOP ! retour au stand : de la visite ! Nous suivons la Guide …

Et nous voici avec Michel « Doudou » Douet et Dominique « ESDO » Esparcieux ;

nous avons bien muri en 40 ans ! Merci pour ce cliché, Évelyne !

Mais ce n’est pas le tout : nous filons ; encore un ou deux trucs à vous montrer.

Un modèle réduit qui s’écrira toujours

« QUIRALU » pour les

gamins de notre âge !

Ah ! nous avons un nouveau guide ; ma foi ! suivons, suivons … - Ciao Laura ! va bene ?

- Grazie mille Jean ; tutto va bene !

Ah ! il y a de l’Aston dans l’air ; quelle allure cette Lola T70 coupé !

Regardez cette Talbot avant qu’elle ne reçoive sa carrosserie ; quel magnifique travail d’ébénisterie !

Si vous êtes en panne, il ne manquera que Dupond et Dupont !

La merveilleuse Bugatti Atalante de Hervé dont nous préservons l’anonymat :

Pour un final digne de ce nom, voici la plus belle de ces Bugatti qui font tant rêver :

Certains - c’est certain (pas pu m’en empêcher !) - nous diront que déjà le nom seul est magique ; peut-être. Mais ici nous avons la forme et l’alliance des matériaux. Une superbe œuvre d’art, si vous voyez ce que nous voulons dire …

Ah ! voilà que notre guide s’arrête ; c’est donc que la visite est terminée. Et vous n’avez pas tout vu ; nous non plus, d’ailleurs ! À bientôt donc ! mardi 16 février 2016

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