rezo décembre janvier
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Le numéro de décembre janvier du magazine REZO est dorénavent en ligne !TRANSCRIPT
Chocolat et s y m p a t h i e
Chocolats Roland Réauté
Enquête annuelle 2009
Fédération méditerr a n é e n e
d é c e m b re2 0 0 9janvier 2010N ° 5 6
r zerezo, la lettre de la fédération française de la franchise
La belle équipe desChocolats Roland Réauté
Chocolat et sympathieEn ces temps gris et criseux, la franchise, nous dit l’édition 2009 de l’En-quête annuelle réalisée par le CSA pour la Banque populaire et la FFF, sep o rte bien — illustration immédiate avec les Chocolats Roland Réauté,belle enseigne de Mayenne récemment convertie, avec succès, à la fran-chise. Un coin de ciel bleu qui s’étend naturellement jusqu’à la Méditerr a-née, avec le salon de Marseille et la création longtemps espérée et enfinréalisée de la Fédération méditerranéenne de la franchise.
F e n ê t re
Dans le ciel d’hiver de Berlin, les étoiles de la nouvelle Gare centrale de la capitale allemande...
qui est aussi l’un des centres commerciaux les plus fréquentés de la ville.
“Cette démarche entrait parfaitementdans les attentes du marché etcorrespondait à un besoin exprimé parles têtes de réseau”, a rappelé Jean
Beaudoin, expert FFF, aux responsablesjuridiques des réseaux adhérents présentsà la réunion de présentation.
Afin de faire aboutir un projet sur lequella profession travaille depuis denombreuses années, la FFF a animé un
groupe de travail spécifiquement établi àcet effet, sous l'impulsion de ChristianJean-Paul Thiebaud, expert en assurance.
Composé de Me Rémi De Balmann,avocat, Jean Beaudoin et deuxreprésentants du courtier en assurance
S2H-SIACI Saint Honoré, Pascal Herviouet Robert Chevriot, le groupe de travails'est réuni à plusieurs reprises tout au
long de l'année 2009. Et a travaillé dustylo...
C'est en effet à partir des années1980-90 que la fédération a commencé àréfléchir à un concept de responsabilité
du franchiseur afin de les protéger en casde différends avec leurs franchisés. A titred'exemple, l'arrêt Nova opposant
l'enseigne But à l'un de ses franchisés,Nova Meuble et qui a reconnu, dans unarrêt du 30 janvier 1996, la responsabilité
du franchiseur dans la faillite du point devente. Le différend portait sur un écartentre le CA prévisionnel annoncé par le
franchiseur à son franchisé au momentde la création du magasin et les résultatsinférieurs de 30% obtenus par le point
de vente un an plus tard.
Le contrat qui a été mis au point vise
donc à couvrir les franchiseurs dans leur
action en responsabilité civile pour toute
recherche de responsabilité et mise encause. La nouveauté réside dans le faitde considérer le franchisé comme un
tiers. La garantie responsabilité civileproposée couvre les débuts de la créationd'un réseau, les périodes
d'expérimentation, le pilotage et lesrisques encourus avec les premiersfranchisés dans le cadre du lancement de
l'enseigne. Cjp Thiebaud a rappelé lorsde la réunion du 20 octobre dernier quela couverture des risques considérés a été
élaborée à partir des mises en cause,sinistres et contentieux réguliers qui ontpu être relevés à l'encontre des
franchiseurs par le passé, en particulierdans le cadre de l'arrêt Nova.
Me Rémi De Balmann a ensuiteprécisé qu'il ne s'agit pas d'uneassurance « tous risques » et que cela
n'exclut pas la vigilance à laquelle unetête de réseau est tenue. Par un rappelde la jurisprudence, il a exposé que le
franchiseur risque au quotidien de voir saresponsabilité mise en cause nonseulement par les franchisés mais aussi
par des tiers (clients ou voisins desfranchisés) ce qui renforce l'utilité d'uneassurance. Le courtier S2H-SIACI Saint
Honoré est chargé de lacommercialisation du contratResponsabilité civile des franchiseurs.La
FFF se félicite de pouvoir enfin proposeraux enseignes un produit d'assurancecorrespondant au mieux aux risques
professionnels encourus. Elle espère qu'ilcontribuera à sécuriser le statut defranchiseur !
A i l l e u r s
Assurer la fra n c h i s eIl y avait un réel besoin de la part des enseignes en matière d'assurance. Pourtenter d'y répondre, le groupe de travail mis en place par la FFF et cert a i n se x p e rts du Collège sur le sujet a permis de concevoir un nouveau contratResponsabilité civile professionnelle des franchiseurs. Le contrat a étéprésenté aux adhérents le 20 octobre dern i e r.
Assurance enp r a t i q u e
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Tel : 03 84 22 99 00Fax : 03 84 22 22 11c j p . t h i e b a u d@ e x i a - f r a n c e . c o m
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Du bureau tout simple de BrigitteRéauté, à quelques kilomètres de
C h â t e a u - G o n t i e r, dans la Sarthe, onpeut voir des chevaux dans unchamp... Les locaux sentent bon le
chocolat : avant le grand déménage-ment de l’unité de production pourd ’ a u t res locaux dans le même dépar-
tement, le bâtiment accueille encore
sous un même toit le siège social del ’ e n t reprise, la boutique historique,
les chaînes de fabrication et un petitmusée du chocolat où machines etmoules côtoient fêves géantes et
g roupes d’enfants en visite. C’estp o u rtant à Château-Gontier mêmeque commence l’histoire des choco-
lats Roland Réauté — dans la farine etl’anis des bons gâteaux du père deB r i g i t t e .
“Mon père était boulanger- p â t i s-sier depuis 1954 à Château-Gontier,avec maman. Un esprit indépendant,épris d’innovation, de liberté, et qui adonné à ses enfants le goût d’entre-p re n d re .” Et lorsque ses trois enfants,après des parcours divers et variés,ont décidé, en 1989, de se lancer
dans une création d’entre p r i s eensemble, ils ont naturellement penséà la maison patern e l l e . À partir d’un
délicieux biscuit à l’anis, spécialité duc ru, les enfants (avec le soutien dup è re) ont commencé à fournir de
grandes marques d’épicerie enbiscuits fins. Jusqu’au jour où l’uned ’ e n t re elles leur a suggéré de tre m-
per les dits biscuits dans du chocolat.“En 1991 nous sommes donc deve-nus chocolatiers à plein temps, dansla droite ligne de notre père que nousavions vu travailler le chocolat depuist o u j o u r s . Nous avons appris sur le tas,avec des succès et des ratés, desmises au point, des expériences entous genre s . . .” Sans perd re de vue la
devise d’excellence du père qui prêted é s o rmais son nom à une marque dec h o c o l a t s . “À 82 ans, il en esttoujours très fier”, re m a rque sa filleavec le sourire .
L’idée du magasin ne vient quequelques années plus t a rd . L’ u n i t éde production devant être rénovée,
les enfants Réauté, toujours inspiréspar le désir de faire mieux et d’inno-v e r, décident de lancer une chocolate-
rie d’un format inédit. Grand espaceavec des présentoirs en gradin,
chocolats originaux (leur forme et leursaveur les rapprochent du haut degamme, alors que leur prix reste très
a b o rdable), distribués en sachets etnon en ballotins... Peu à peu, l’en-seigne fait son chemin et d’autre s
magasins apparaissent dans le grandOuest de la France, près des bases dela maison mère, qui reste, tout ce
temps, discrète et travailleuse. ce quine l’empêche pas d’être constam-ment à l’écoute de ses clients et de
ses fournisseurs. “C’est en les écou-tant et en les observant que nousavons peu à peu construit lec o n c e p t .”
C’est quelques années plus tardque se posera la question de la fran-chise, nouvelle étape dans cette lentem a rche vers l’excellence et l’expéri-
m e n t a t i o n . “Soit nous nous arr ê t i o n slà et faisions fructifier l’acquis, soitnous allions plus loin et nous dévelop-p i o n s, se souvient Brigitte Réauté. Ç anous aurait vraiment chagrinés de nepas mettre encore mieux en valeurn o t re savoir- f a i re et nos réalisations.”La franchise s’avère le meilleur outilde développement possible, mais il
exige également des fondateurs del’enseigne une plus grande publicité.“Pendant des années, nous avonstravaillé et grandi dans notre coin. Àp a rtir du moment où nous avionsdécidé de nous lancer en franchise, il
Chocolat et sympathieComment passe-t-on d’une boulangerie artisanale, fle u ron de la grande-rue de Château-Gontier, auxmachines hyperm o d e rnes d’une unité de production de chocolats — et à un réseau de plus de vingtmagasins ? Étoile montante de la franchise française, Les Chocolats Roland Réauté démontrent à l’envique c’est avec patience, humanité et opiniâtreté que l’on fait les meilleurs réseaux (et les meilleurschocolats, aussi). Rencontre au cœur de la Mayenne avec une dirigeante souriante et réfléchie, BrigitteRéauté, qui a créé, avec son frère et sa sœur, une entreprise au rayonnement grandissant.
La Une
fallait accepter une ouvert u re sur l’ex-t é r i e u r, de la publicité dans les maga-zines, une stratégie...” Il faut aussif a i re le point sur les savoir faire (fabri-
cation, vente...) des Chocolats RolandRéauté et poser les premiers jalons del’accueil et de la formation des fran-
c h i s é s . Mais l’équipe, familiale, dyna-mique et soudée, a brillamment réussicet examen de passage. “S i m p l e-ment, nous sommes en train detravailler sur la forme du manuelo p é r a t o i re, que nous trouvions unpeu scolaire .” Les futurs franchisés sevoient de toute façon proposer unej o u rnée en magasin avant de signer,
puis bénéficient de trois semaines àun mois de formation (en boutique etau siège, avec exercices pratiques et
jeux de rôle) avant d’ouvrir leur maga-sin.
Réseau familial (on pourrait lec o m p a rer dans l’esprit et l’histoire à laMie câline, ce que Brigitte Réauté
t rouve évidemment assez flatteur),Les Chocolats Roland Réauté a déjàséduit et conquis plus d’une vingtaine
de franchisés. Six magasins ont ouverten franchise depuis le lancement, 9a u t res sont proches de l’ouvert u re et
7 autres contrats sont signés. L’ e n-seigne se développe principalementdans l’ouest de la France
Comment re c rute l’enseigne ?Brigitte Réauté sourit larg e m e n t .
“Nous utilisons les services d’un cabi-net conseil, qui nous a accompagnépour l’ensemble de notre développe-ment. Mais il faut au final que lecandidat nous plaise et qu’il soit enh a rmonie avec l’équipe et les autre sfranchisés. Nous ne voulons pasbrader notre savoir faire et notreesprit à quelqu’un qui ne serait pas ena c c o rd profond avec nos valeurs.”
En 2008, Les Chocolats ontd’ailleurs fait leur premier FranchiseExpo Paris. Ils y ont re m p o rté leTrophée des Espoirs de la franchise,
catégorie primo-exposants. Et ils ontfait parler d’eux. Ils ont beau avoir étéa rtisanaux et discrets pendant de
longues années, ils n’en constituentpas moins un concept très novateurdans le monde du chocolat. M a g a s i n
de moyenne surface, produits degrande qualité (l’équipe de la FFF, quiles a testés, peut en témoigner et
re g rette que le concept ne songe paspour le moment à s’installer en centreville) à des prix doux... Mais aussi,
possibilité d’acheter en magasin desconditionnements (sachets, ru b a n s ,paniers...) pour faire soi-même des
ballotins cadeaux. Et organisation àdates régulières de visites découvert e sdu magasin et des techniques de
fabrication des chocolats. Au magasin
de Château-Gontier, on peut mêmevisiter l’usine, un vrai rêve de gaminavec ses turbines enrobeuses et ses
ouvriers en toque blanche qui collentdes pétales de sucre sur des fleurs enc h o c o l a t . . .
Avec le développement du réseau,l’objectif 2010 est celui de l’aménage-
ment de la nouvelle unité de pro d u c-tion de l’enseigne. Il faut désorm a i sr é p o n d re à une demande en cro i s-
sance constante. Les ChocolatsRoland Réauté proposent environ 30r é f é rences principales, qu’il faut
e n c o re décliner en parfums et encouleur (chocolat noir, au lait, blanc).“Pour certaines recettes, il nous afallu au moins un an de mise aup o i n t”, précise Brigitte Réauté. Lestests se font en interne, auprès de
La Une
l’équipe (une trentaine de personnes)
et des nombreux saisonniers, au palaise n c o re vierge... Et les franchisés ? Unecommission produits est en cours de
c o n s t i t u t i o n . “Pour nous, les franchisésne doivent pas être en bout de piste,mais participer à l’évolution desp roduits et des techniques de vente,même si, en fin de compte, c’estl’équipe dirigeante qui tranche.” Un
animateur de réseau vient d’êtrere c ruté, un deuxième devrait suivre . E tla pre m i è re re n c o n t re du réseau devrait
se dérouler après le rush de Noël.
P rudents et inventifs, les dirigeants
de l’enseigne ne veulent rien bru s q u e ret se donner le temps de travailler leurc roissance en famille. Ils songent bien
sûr à une présence à l’export — leursp roduits ont déjà séduit maints
consommateurs étrangers ; ils ne sont
pas sourds non plus aux exigences dudéveloppement durable et duc o m m e rce équitable. “Mais chaquechose en son temps !”
L’adhésion à la FFF ? “Cela allait des o i, estime Brigitte Réauté. N o t reconseil en développement nous en aparlé, nous avons rencontré la FFF aumoment de Franchise Expo... C’est uned é m a rche qui apporte du crédit, unvrai plus pour nos part e n a i res, nosf r a n c h i s é s . Et une confirmation den o t re démarche. Pour le moment, noussommes très satisfaits de nos contacts.Nous apprécions tout part i c u l i è re m e n tla possibilité de re n c o n t rer d’autre se n s e i g n e s.” Une seule déception,
minime : “Pour certains événementsrégionaux, les franchiseurs adhére n t s
ne se sont pas suffisamment mobilisés,estime Brigitte Réauté, gentiments a rcastique. Dommage pour lesnouveaux comme nous, qui comptonsen partie sur ces re n c o n t res poura p p re n d re et pro g re s s e r. . .”
La Une
Aviva : droit au but !
A l'occasion de la 4e
convention nationale du
réseau, AvivA a réuni
l’ensemble de ses franchisés
à Marseille les 8, 9 et 10
n o v e m b re derniers.
Le choix de la cité
phocéenne n'était pas sans
raison puisque l'objectif était
cette année de se réunir
autour de la thématique du
football, une façon de
r a p p e l e r, qu’aujourd’hui plus
que jamais, la force d’un
réseau réside dans le fait
d’avancer groupé et re s s e rr é
autour d’un même objectif.
Après la présentation des 10
franchisés ayant rejoint le
réseau cette année - qui
constituent 13 nouveaux
magasins AvivA - Georg e s
Abbou (Président) et Bern a rd
Abbou (Directeur Général)
ont présenté un bilan 2009
positif puisque l'enseigne
compte aujourd’hui 51
magasins. Les dirigeants ont
également réaffirmé les
valeurs fortes de l’enseigne
et ont dévoilé les axes de
développement et les grands
p rojets qui marq u e ro n t
l’année 2010. De nombre u x
échanges et séances
d’ateliers ont traité entre
a u t res de la stratégie
p roduit, de la
communication et de la
f o rmation au sein de
l’enseigne. L'accent sera mis
sur la gestion des hommes
et la capacité à form e r,
coacher et motiver les
équipes.
Va donc chez Speedy
Glass
Trois ans après son arr i v é e
sur le marché du vitrage,
Speedy enclenche la vitesse
s u p é r i e u re. Le mois de
d é c e m b re 2009 a vu
l ' o u v e rt u re d’un centre à
l’enseigne de Speedy Glass
dans l'Essonne, d'une
s u p e rficie de 350m2.
P remier du genre, le centre
Speedy Glass de Sainte-
G e n e v i è v e - d e s - B o i s
p e rmettra de tester la
p e rtinence de ce nouveau
concept. À la fin de l’année
2010, l’enseigne Speedy
Glass comptera 5 centre s
s u p p l é m e n t a i res. Et le plan
de développement se
poursuivra ensuite au ry t h m e
de 10 nouveaux centres par
an. Le spécialiste de la
réparation rapide s’apprête
donc à créer un véritable
réseau dédié au vitrage. Le
succès rapide de Speedy
Glass est à porter au crédit
d’un positionnement clair
qui s’inscrit en cohére n c e
avec les fondamentaux de
l’enseigne. Cette stratégie se
c o n c e n t re sur la qualité de
s e rvice proposée au juste
prix. « Nos prix sont
l é g è rement inférieurs à la
moyenne du marc h é ,
explique Eric Mantelin,
d i recteur du développement
vitrage de Speedy. À titre
d’exemple, nous sommes
moins chers que le leader du
m a rché et que les réseaux
des concessionnaires. » Le
prix n’est pas le seul critère
qui a permis à Speedy Glass
de se positionner comme un
acteur reconnu sur le marc h é
du vitrage. Pour assurer son
développement, Speedy s’est
toujours appuyé sur la
qualité de ses pre s t a t i o n s .
L’enseigne dispose de sa
p ro p re école de form a t i o n
où des centaines de
techniciens suivent chaque
année des cours.
Brèves de Noël
F o rmations dela FFF, pro g r a m m e2 0 1 0
2010, c’est l’année 1 pourL’Académie de laFranchise ®. Cetteappelation regrouperadésormais l’ensemble desformations proposées parpar la FFF, sous lahoulette de Rose-MarieMoins. L’Académie de laFranchise ®a pourobjectif de proposer auxacteurs de la franchiseune offre de formationprofessionnellecohérente, adaptée etcentrée sur les différentsaspects des métiersspécifiques à la franchise.Cette offre comporteaujourd’hui 12 stages oucycles de formationsclassés en 4 catégories :les fondamentaux, ledéveloppement, lemanagement, laprofessionnalisation,comme autant d’étapesdans l’évolution d’unréseau...
En ligne : http://www.franchise-fff.com/-Vous-former-avec-la-FFF-.html
Contact : Rose-Marie Moins,[email protected]
L’année 2010 sera verte...
B i l l e t
En cette fin d’année2009, la franchise s’est— pour une fois —conjuguée au passécomposé. La mort d’YvesRocher, grand pionnierdu commerce, et de lacosmétique, et dudéveloppementdurable... et de lafranchise, aura sansdoute permis au grandpublic de prendre lamesure de l’histoire ducommerce moderne enFrance. Enseignes,centres commerciaux,franchise, vente àdistance, nouvellestechniques de vente :tout ce à quoi leconsommateur neréfléchit pasnécessairement quand ilachète ou visite modèlepourtant une bonnepartie de son quotidien.Et Yves Rocher, à n’enpas douter, était un trèsgrand parmi lesmodélisateurs...
B r è v e s
La formation, un facteur-
clé de succès !
Ucar vient de lancer sa
nouvelle école de formation
destinée à la fois à préparer
les futurs salariés de ses
franchisés et à renforcer la
formation continue de ses
franchisés sur des
thématiques diverses. Le
module de formation initiale
destiné à ceux qui
souhaitent intégrer le réseau
UCAR se déroule sur 3 mois
en alternance, avec une
partie pratique (au sein de
l'organisme de formation
partenaire) et une partie
théorique (en agence). Les
stagiaires sont rémunérés
par Pôle Emploi et à l'issu de
celle-ci, les franchisés
peuvent leur proposer un
contrat de
professionnalisation d'une
durée de 6 à 9 mois. Le
franchisé bénéficie d'une
exonération des charges
patronales et reçoit une
prime d'aide à l'embauche.
Un système efficace qui
permet de recruter à
moindre frais du personnel
qualifié, tout en bénéficiant
d'une aide compétente
puisque le cabinet de
formation RH Formation se
charge du recrutement des
stagiaires auprès du Pôle
emploi. L'objectif d'Ucar est
ambitieux : intégrer 300
stagiaires dans le réseau en
2010.
Adhap s’implique
Adhap Services se place en
tête des structures
d’accompagnement des
personnes fragilisées. Grâce
à ses 11 années
d'expérience sur les métiers
du maintien à domicile, ses
3.500 assistantes de vie
qualifiées pour 151 centres
et relais implantés un peu
partout en France, et doté
d'une double certification
qualité, le réseau a délivré
1.170.000 heures de
prestations en 2009 auprès
de plus de 7.500 personnes
dépendantes de tous âges :
personnes âgées
dépendantes, jeunes adultes
handicapés, personnes
atteintes de sclérose en
plaques, familles frappées
par la maladie d’Alzheimer,
actifs accidentés, personnes
en fin de vie... Dans ses
missions
d'accompagnement, Adhap
Services travaille en étroite
collaboration avec les
professionnels de santé et
du paramédical. 16
nouveaux centres créés en
2009, 52 M� de chiffre
d’affaires (+ 25% vs 2008),
50 implantations
supplémentaires
programmées sous 3 ans :
Adhap Services fait office de
modèle de dynamique
entrepreneuriale. Si
l'enseigne a fait cavalier seul
pendant 10 ans, elle est
soutenue depuis 2008 par
Axa Assistance : actionnaire
majoritaire de la marque,
l’opérateur travaille en
synergie avec la direction de
l’enseigne pour étendre le
panel de services et de
prestations proposés aux
consommateurs (comme
l’accompagnement
personnalisé dans le cadre
d’un « retour
d’hospitalisation »).
Vive l’Espagne !
Le cabinet Leloup continue
de développer ses
compétences en Espagne et,
outre le conseil juridique,
propose des missions de
recherche d’emplacement
dans ce pays que nombre de
franchiseurs français
apprécient... Contact :
... urbaine....
Franchise et e-marketing
F o rte du succès de son e-shop
en France, Lollipops vient de
lancer une nouvelle boutique
en ligne sur le marc h é
espagnol. Une nouvelle qui
s’est propagée à une vitesse
v e rtigineuse puisque 65.000
visiteurs se sont connectés sur
le mois de novembre 2009 !
Car Lollipops a pour objectif de
franchiser son savoir- f a i re en e-
marketing : le concept
relationnel élaboré par la
m a rque sera dupliqué dès 2010
dans une trentaine de pays. Un
package permettra aux
franchisés et master- f r a n c h i s é s
de calquer la stratégie e-
marketing de la marque grâce
à une réplique parfaite du site
institutionnel couplée à un
p rogramme de fidélisation et
un e-shop adapté aux devises
et aux systèmes de paiement
locaux. « Pour Lollipops,
I n t e rnet c’est surtout du
relationnel et pas de
p romotionnel » souligne Ya n n
D u c a rouge. Lollipops a si bien
su personnaliser sa re l a t i o n
client que les consommatrices
se sont approprié la marq u e .
Véritable phénomène de
société, le club « les amies de
Lollipops » se répand sur la
toile. Les magasins franchisés
s'y mettent aussi : deux
franchises Lollipops (Rennes et
Pau) ont entrepris de tisser leurs
p ro p res réseaux
c o m m u n a u t a i res en s’appuyant
sur le média Internet.
Nouvelles têtes
F r é d é r i c M o n s s u re j o i n t l e
r é s e a u G u y H o q u e t
l ’ I m m o b i l i e r e n q u a l i t é d e
D i re c t e u r g é n é r a l . I l a p o u r
m i s s i o n d ’ e n t re t e n i r e t
d é v e l o p p e r l a d y n a m i q u e d u
r é s e a u d ’ a g e n c e s p o u r e n
re n f o rc e r l e s p e rf o rm a n c e s a u
s e rv i c e d e s c l i e n t s
p a rticuliers. En c o l l a b o r a t i o n
é t ro i t e a v e c G u y H o q u e t ,
P r é s i d e n t , F r é d é r i c M o n s s u
s ’ a p p u i e r a é g a l e m e n t
s u r H u b e rt K o c h , D i re c t e u r
G é n é r a l D é l é g u é e n c h a rg e
d e l ’ a n i m a t i o n e t d e l a
q u a l i t é d u r é s e a u e t s u r
A l a i n L a n d o n , D i re c t e u r
G é n é r a l D é l é g u é e n c h a rg e
d u d é v e l o p p e m e n t
c o m m e rc i a l e t d e s m o y e n s .
F r é d é r i c M o n s s u , 5 4 a n s , a
p r é c é d e m m e n t o c c u p é d e s
f o n c t i o n s m a r k e t i n g e t
c o m m e rc i a l e s d a n s l a
d i s t r i b u t i o n , l a b a n q u e e t l e
c o n s e i l . I l a é t é n o t a m m e n t
D i re c t e u r d u D é v e l o p p e m e n t
C o m m e rc i a l d u C r é d i t F o n c i e r
d e F r a n c e d e 2 0 0 0
à 2 0 0 4 , a v a n t d ' i n t é g re r l a
C a i s s e N a t i o n a l e d e s C a i s s e s
d ’ E p a rg n e c o m m e
D i re c t e u r d u M a r k e t i n g e t d e
l a C o m m u n i c a t i o n , p u i s
D i re c t e u r d e l a B a n q u e
d e D é t a i l j u s q u ’ e n 2 0 0 9 .
D é p a rt de Gérard Colas,
B u ffalo Grill
La profession re g rettera le
d é p a rt d'un tenor de la
franchise, Gérard Colas, qui se
re t i re après 25 ans et 11 mois
de sa vie dédiés à l'entre p r i s e
B u ffalo Grill. Son pot de départ ,
le 16 décembre dern i e r, aura
suscité une émotion part i c u l i è re
e n t re tous ses collaborateurs,
amis ou part e n a i res présents
pour l'occasion.
G é r a rd Colas a rappelé ce que
ces 26 années ont re p r é s e n t é
pour lui : une aventure
f o rmidable, celle d'entrer dans
une société qui, à l'époque,
comptait entre 15 et 20 salariés
et un seul établissement, la voir
grandir et participer activement
à ce qu'elle est devenue
a u j o u rd'hui, un groupe de
7000 personnes. Sans omettre
de re n d re hommage à
Christian Picart, qui a créé la
société et qui en a été le
principal animateur jusqu'en
2005. La FFF re m e rcie celui qui
a fait adhérer l'enseigne à la
fédération il y a 20 ans et qui
s'est investi grandement dans
son développement.
Des fleurs pour changer
Il se passe pas mal de choses
côté Jardin des fleurs... Benoît
Ganem, ancien dire c t e u r
général de Vi l l a Ve rde, vient de
p re n d re la présidence de
l’enseigne et du réseau, et
saura sans doute redonner une
nouvelle jeunesse à cette
enseigne qui fut pionnière, avec
son créateur, Michel Postulka,
dans le domaine de la fle u r
coupée en franchise. U n
changement qui fait déjà son
e ffet auprès des candidats à la
franchise, puisque c’est séduit
par ce re d é m a rrage que
François Bouhet, le nouveau
franchisé Jardin des Fleurs à
Saint-Malo, a franchi le pas,
après une carr i è re parisienne
m a rquée par la re s t a u r a t i o n
rapide et la grande distribution.
«Je suis entré dans la franchise
pour intégrer un réseau et ne
pas me re t rouver seul... j’ai fait
la connaissance du nouveau
président de Jardin des Fleurs
Benoît Ganem, dont le discours
positif inscrit dans un
changement radical de
management m’a
immédiatement rassuré” ,
c o n fie ce nouvel entre p re n e u r.
B r è v e s
... et vertigineuse !
Né de la réunion de quatre franchi-sés de la boulangerie, Moulin dePaïou a, pendant plus de cinq ans, faitdes émules dans l’ensemble du pays (le
réseau compte 16 magasins), séduitspar le savoir-faire des créateurs et l’origi-nalité des produits, plutôt haut-de-
gamme — Moulin de Païourevendiquant la présence dans tous lesmagasins à son enseigne d’un pétrin et
transmettant un savoir-faire complet deboulangerie. Et lorsque les quatre créa-teurs ont décidé de rendre leur tablier
de franchiseur pour se consacrer ànouveau à leurs boulangeries, toujourssous enseigne Moulin de Païou, c’est le
g roupe Forest, minotier et fourn i s s e u rdu réseau, qui a repris le réseau. “Pasf a c i l e, reconnaît Cédric Le Bian, d echanger de métier...”
“J’avais côtoyé la franchise e ntravaillant notamment pour Feu Ve rt .L’équipe de Moulin de Païou et lesexperts dont l’enseigne s’était entouréesont de toute façon restés en place...” Àpartir de juillet, Cédric Le Bian, dépêchépar le groupe Forest, a donc re n o u é
avec le sujet et pu, grâce à tous ceux quil’entouraient, pu dresser un pre m i e rdiagnostic pour le réseau, suivi bien sûr
de quelques grands projets. “Il fallaitr é é q u i l i b rer le réseau, repasser descontrats avec les franchiseurs redevenusfranchisés, restructurer un pilote...”L’en-seigne a un potentiel immense, penseson nouveau directeur général, et une
capacité à se développer (notammentdans le grand Est de la France) de façonp é renne dans un secteur qui marc h e
bien, celui de la boulangerie / petiterestauration (déjeuner, petit déjeuner,grignotage et goûter). 2010 sera l’an-
née du snacking, à n’en pas douter, et
Moulin de Païou, qui avait déjàquelques idées sur la question, varenforcer son offre en ce domaine.
Du potentiel : Cédric Le Bian penseouvrir de 5 à 8 nouvelles boulangeries
tous les ans, avec une structure anima-tion / développement re n f o rcée, desre c h e rches d’emplacement de plus en
plus performantes et, puisant dans l’ex-périence du re p re n e u r, des systèmeslogistiques (livraison des matière s
p re m i è res, etc.) améliorés, entraînantdes économies d’échelles bien évidem-ment favorables aux franchisés. S a n s
perdre de vue les améliorations esthé-tiques des magasins, les nouvellesrecettes, l’engagement dans le bio,
toujours complexe en boulangerie. Unemission que Cédric Le Bian, de sonp ro p re aveu, envisage avec beaucoup
plus de calme et d’assurance depuisqu’il a suivi la formation organisée par laF F F, Devenir franchiseur... “J’y airetrouvé les valeurs dont j’avais rêvé !”
Moulin dePaïou, des chiffres
16 boulangeries
Zone de chalandise :
À partir de 20 000 habitants
Qualité de l'emplacement
:N° 1 et 1 bis
Superficie moyenne du
magasin : 200 m2
CA prévisionnel : 600 Keuros
Apport personnel :100
Keuros
Investissement : 400 à 450
Keuros
Profil : Cadre en
reconversion venant
d’horizons divers aimant les
produits de qualité, le goût
du commerce. Esprit
d’entreprendre
Durée du contrat : 5
Droits d'entrée : 40000 �
euros
Redevances directes : 4 %
du CA HT
Formation : Trois mois
www.moulindepaiou.com
Lettres de mon MoulinAu lendemain d’un Top Franchise Méditerranée dense et réussi, réunissant80 enseignes sous les hautes voûtes de la Bourse du commerce, sur la Cane-b i è re, re n c o n t re avec Cédric Le Bian, nouveau patron du réseau de boulan-gerie traditionnelle Moulin de Païou.
Franchise grand Sud
Montrouge se bougePetite ville en pleine mutation de la banlieue parisienne, Montrouge estégalement pionnière en matière d’aménagement commercial, puisque c’estl’une des pre m i è res municipalités à s’être dotée, en la personne de Marc e lValin, d’un manager de centre ville. Trois ans après la pre m i è re re n c o n t rede rezo avec ce dynamique jongleur de fonds de commerce, état des lieux...
Le métro arrive ! Les tractopelles s’acti-vent bruyamment aux deux ou tro i s
points stratégiques de l’allongement dela ligne 4 du métro parisien, qui va main-tenant tracer des Puces de Clignancourt
à Bagneux une impressionnante voie det r a n s p o rt Nord-Sud. Et Montrouge seral’une des communes les mieux desser-
vies, avec une station en ville et l’eff i c a c ere n f o rcement de la ligne 13 (term i n u sC h â t i l l o n - M o n t rouge). Ouvert u re off i-
cielle : 2012 ! Ce qui signifie claire m e n tdu passage, une plus grande attracivitédes logements, mais aussi des bure a u x
(des sièges sociaux — Bayard Pre s s e ,Sanofi, TNS Sofres...) re g roupant desmilliers de salariés ont déjà posé leurs
valises à Montrouge en prévision de cemoment)... et donc des consommateurs.“Et des magasins”, complète Marc e l
Va l i n .
Il y en a pour l’heure près de 700 àM o n t ro u g e, dont quelques-uns fontc l a i rement l’orgueil du manager. Rue dela République, un excellent poissonnier,
un traiteur italien qui a déjà essaimé àParis ; partout, des devantures rénovées,des enseignes nationales, mais aussi des
magasins de proximité indépendants-isolés répondant aux besoins d’unepopulation jeune et relativement aisée (à
noter que la ville a gagné plus de 8000habitants en à peine dix ans...). M a rc e lValin connaît (presque) tous les commer-
çants, de Jeff de Bruges au Café LeR h i n o c é ros : son métier n’est-il pas deles attire r, de les accueillir, de les aider à
se transformer quand ils sont déjà surplace ? “Le manager de commerce est lemoteur du développement des nouvelles
enseignes dans la commune”, aff i rme àraison la municipalité. Et lorsqu’on suit
un manager dans les rues de sa ville, onest toujours surpris et charmé par laconnaissance qu’il (ou elle, le métier est
des plus paritaires) a de la moindre deses rues, du moindre de ses emplace-ments...
Place Jaurès, Marcel Va l i n passe chezle boulanger et le chausseur hommes-
femmes, deux indépendants à qui il a pup ro c u rer deux mètres de vitrine supplé-m e n t a i re - “simplement en aménageantdes locaux poubelles”, puis chez un petitp r i m e u r- f romager qui songe à ouvrir undeuxième magasin. À deux cents mètre s ,
un immeuble de bureaux accueillerap rochainement l’un de ces siègessociaux qui trouvent Montrouge à leur
g o û t . “C’est vraiment ça, mon travail.F a i re en sorte que tous y trouvent leurcompte — les habitants, les salariés depassage, les commerçants, en tro u v a n tles harmonies et les réglages entre lesbesoins des uns et les off res des autre s .”Mais aussi en apprivoisant les enseignes,franchises comprises, en respectant lesé q u i l i b res entre locomotives et petite
p roximité, en anticipant les change-ments urbains qui affectent, en biencomme en mal, la commune ; en
g a rdant bien sûr l’œil sur les communesvoisines, dont l’off re est toujours suscep-tible de distraire un client volatil. C ’ e s t
dit : on re p rend rendez-vous pour danst rois ans, l’arrivée en vraie grandeur dum é t ro, la re s t ructuration du centre ville...
La vie d’une ville, en somme !
Vi l l e s
Managers dec e n t re ville, lesre p é re r, les contacter
• Un club : Le club desmanagers de ville, présidé parChristian Castriseanu(Communauté d’agglomérationde la vallée de Montmorency)
• son site internet :
www.clubmanagercv.org
• Et son trombinoscope :
www.sites-commerciaux.com/cgi/guide_managers.php
Bonne nouvelle : la franchise montresa force et sa stabilité face à la crise.Près de 8 franchisés sur 10 ont lesentiment de mieux résister à la crise
qu'un commerçant isolé et les trois quartse déclarent optimistes quant à l'avenir deleur aff a i re (contre 70% en 2008). C'est
l'élément le plus marquant de l'étude,l a rgement mis en avant au cours de laprésentation des résultats. En ouvert u re
de la conférence, Michel Roux, dire c t e u rdu Développement Banque Populaire arappelé l'engagement de son groupe dans
le financement des projets de franchise, etle rôle de conseil et d'accompagnementde ses agences qui maillent eff i c a c e m e n t
l'ensemble du terr i t o i re national. A noterque le financement de la franchise estassuré à 54% par les emprunts et à 37%
par les apports personnels. Didier Caylou,d i recteur du Pôle finance, services etindustrie de l'institut CSA a ensuite pris la
p a role pour exposer la méthodologie del'enquête menée auprès de 403franchisés, 151 réseaux et 1007
personnes issues du grand public.
Qui sont les franchisés ? Des hommes à
plus de 64%, quadra en reconversion (âgemoyen 43 ans) pour les trois quart d'entreeux d'anciens salariés qui s'engagent
souvent en famille dans un nouveau pro j e tp rofessionnel. Leur niveau d'étude est enconstante augmentation. Confiants dans
l'enseigne à laquelle ils appartiennent, ilsseraient gênés pour les deux tiers d'entreeux de ne plus appartenir à leur réseau et
se montrent de plus en plus impliquésdans la vie du réseau. Des chiff re sc o n f i rmés par le plus ancien franchisé
J a rdin des fleurs qui est venu témoignerde son expérience : jardinier lorsqu'il a
décidé de se lancer dans l'aventure il y a
près de 20 ans et d'ouvrir sa pre m i è refranchise, Eric Patour est actuellementp ro p r i é t a i re de deux magasins. Attaché à
son enseigne, il a le projet d'en ouvrird ' a u t res à court et moyen terme...
Côté franchiseurs, il re s s o rt de l'étudeque la France est constituée de réseauxm a t u res pour lesquels l'enseigne a en
moyenne 20 ans d'existence et le réseau12. Ils restent à près de 90% la pro p r i é t éde leurs fondateurs qui, le plus souvent,
ne développent qu'une seule enseigne.Ceux-ci ont choisi le développement enfranchise pour accélérer la croissance de
leur enseigne, bénéficier de la motivationdes entre p reneurs franchisés et capitalisersur l'effet réseau. La crise ne semble que
peu les atteindre et ils restent confiants enleurs pro p res capacités.
L'accompagnement et la formation :toujours et encore ! L'optimisme estdonc plutôt au rendez-vous tant chez les
franchisés que chez les franchiseurs. Sanstoutefois oublier certains enjeux essentielsà la croissance et à la pérennité d'une
enseigne : le transfert de savoir- f a i re, laf o rmation, l'animation réseau. Si les
Les partenairesde l’Enquête
• CSA
Didier Caylou
Directeur Département
Banque Finance Assurance
Tel : +33 (0)1 44 94 40 18
Fax : +33 (0)1 44 94 40 01
Web : ww.csa-fr.com
Fabien Sebti
Chef de groupe Banque
Finance Assurance
Tel : +33 (0)1 44 94 57 07
Fax : +33 (0)1 44 94 40 01
• Groupe Banque Populaire
Jean-Christophe Sozza
Responsable de projets
commerce franchise de la
Banque Fédérale des Banques
Populaires
Tél. : + 33 (0) 1 40 39 67 21
Fax : + 33 (0) 1 53 78 77 21
www.banquepopulaire.fr
• FFF
Magali de Bienassis
Tél : + 33 (0) 53 75 22 25
Fax : + 33 (0) 53 75 22 20
m.debienassis
@franchise-fff.com
• Réussir
Nathalie Louis
Pôle Franchise
Tel : + 33 (0) 1 56 52 22 37
Enquête annuelle
La franchise contourne la criseRéalisée par le groupe Banque Populaire, la Fédération française de la franchise,Réussir l'Express-Le Figaro et l'institut CSA, l'Enquête annuelle sur la franchise donnepour la sixième année consécutive une photographie du paysage de la franchise enFrance. Les résultats de l'édition 2009 ont été présentés le 3 décembre dernier à laFédération bancaire française.
franchisés ont choisi ce mode de
c o m m e rcialisation principalement enraison de la notoriété de l'enseigne, ilsont des attentes croissantes en matière
d ' e n c a d rement, de savoir- f a i re etd'expérience du réseau dont ils espère n tbien tirer parti. Laurent Caraux, PDG de El
Rancho, a rappellé ainsi que lefranchiseur a un rôle de garant à chaqueétape du développement d'une franchise
(dans le choix du franchisé, del'emplacement...) “L'union fait la forc e!”, conclut-il. Vincent Bénard de la
société Beauty Success a exposé à sontour les formations dispensées à sesfranchisés et leurs équipes pour les faire
évoluer vers des métiers de conseiller enp a rfumerie.
Franchise et pro x i m i t é . La pro x i m i t éreste le premier critère de choix demagasins des consommateurs au
moment de faire leurs courses. Uneattente avec laquelle l'implantation desfranchisés est en phase puisque 58%
sont installés en centre-ville. Lesfranchisés eux-mêmes sont très impliquésdans la vie locale pour plus de la moitié.
Une tiers d'entre eux sont membre sd'une association de commerçants et untiers sponsorisent une association ou un
club sportif.
R e c ru t e r. Pour faciliter la re n c o n t re entre
enseignes et futurs franchisés cherc h a n tc h a u s s u re à son pied, les outils
multimédia occupent la pre m i è re place.
La prise d'information sur les enseignesp ressenties se fait pour les franchisésavant tout via les sites intern e t
spécialisés, au détriment des médiastraditionnels tels que la pre s s espécialisée. Une tendance bien intégrée
par les franchiseurs qui investissentf o rtement sur internet pour prospecter :79% d'entre eux re c rutent sur leur
p ro p re site, 57% sur les sites spécialiséset 22% sur le site de la FFF. Toutefois, laprise de contact sur les salons garde de
n o m b reux atouts et reste le deuxièmevecteur d'information auquel ont re c o u r sles candidats à la franchise.
La franchise bénéficie d'une bonneimage auprès du grand public qui pense
à 65% que c'est une solutioni n t é ressante pour se mettre à soncompte, mais pâtit d'une pro f o n d e
méconnaissance car un tiers seulement ale sentiment de bien connaître le principede la franchise. Pour clôturer la
c o n f é rence, Guy Gras, en tant queprésident de la FFF a axé son discours surt rois mots pour qualifier la franchise :
stabilité, ouvert u re et résistance, pourc o n c l u re que la franchise est un systèmeréussi de commerce en période de crise
qui ne bénéficie malheureusement pase n c o re de tout le soutien souhaité par lap rofession de la part des pouvoirs
p u b l i c s . . .
Enquête annuelle
Les chiff re sc l e f s
• âge moyen d’un réseau :12 ans
• d’un franchisé : 43
• 81 % des franchisés ontrecours à l’emprunt pourcréer leur entre p r i s e
• Revenu moyen d’unfranchisé : 2400 euros netpar mois
• Un franchisé emploie 6,3s a l a r i é s
• et crée un emploi par an
• Il se crée 7 franchisespar an dans un réseau
• Il disparaît 2 points devente franchisés tous lesans dans un réseau
• 100 % des franchiseursutilisent au moins un outilde dialogue
• 65 % des franchisésbénéficient d’un soutien àl ’ o u v e rt u re et pendant ladurée du contrat
• 29 % des réseauxfrançais sont présents àl ’ é t r a n g e r
• 94 % des franchiseurssont optimistes pour leurr é s e a u
• 74 % des franchisés sontoptimistes pour leure n t re p r i s e
La Fédération méditerranéenne de lafranchise (MFF) re g roupe lesfédérations nationales de la franchise,des pays de la Méditerranée que sont
l'Algérie, la Croatie, la France, l'Italie, laJ o rdanie, le Liban, le Maroc, la Palestine,le Portugal, la Slovénie, la Syrie. Au vu
des relations économiques etc o m m e rciales croissantes entre ces paysen particulier sur le plan de la franchise,
la nécessité de créer une associationc h a rgée d'encadrer exclusivement cesecteur à l'échelle méditerranéenne s'est
rapidement fait sentir. Capitalisant surl'expérience du World franchise councilet de la Fédération européenne de la
franchise, la MFF aura pour rôled'accompagner la forte croissance qu'aconnu la franchise ces dern i è res années
au niveau méditerranéen, à travers desactions qui garantiront une n v i ronnement politique, économique et
social favorable au secteur.
Q u a t re objectifs : favoriser l'échange
d'expérience entre les membres de lafédération, nourrir les associationsnationales d'informations sur le
développement de la franchise danschacun des pays membres, perm e t t re laconstitution de réseaux de contacts
facilitant l'implantation à l'intern a t i o n a ldes franchiseurs, promouvoir ladéontologie. La MFF se veut être un
i n s t rument nouveau de re p r é s e n t a t i o ndes acteurs de la franchise auprès del'Union pour la Méditerranée (UFM). Elle
veut apporter sa contribution à la miseen place d'un marché commun de laM é d i t e rranée, et jouer un rôle part i c u l i e r
auprès de l'UFM afin de faciliter
l'implantation de la franchise dans la
r é g i o n .Auprès des pays qui ne disposent pase n c o re d'association spécifiquement
dédiée à la franchise, la fédérationm é d i t e rranéenne aura également pourmission d'encourager leur création en
mobilisant les principaux franchiseurs dupays concerné. Cela passera par desactions de promotion de la franchise
sous forme de conférences organisées ausein des Chambres de commerce locales.Elle se donne également comme
ambition de rédiger un guide sur lacréation et la gestion d’une associationp rofessionnelle de la franchise.
En matière d'éthique, la MFF comptea p p o rt e r son assistance dans la
rédaction de codes de déontologieindispensables à la création de touteo rganisation représentative du secteur.
Elle organisera par ailleurs des séminaire ssur les questions juridiques etc o o rdonnera la rédaction de rapports sur
le sujet. Une librairie on-line sur lafranchise permettant un part a g ed ' i n f o rmation devrait également voir le
j o u r. . .
Au côté du Liban qui assure lap r é s i d e n c e de la fédération sur lapériode 2009-2011, le bureau secompose de quatre vice-présidences et
d'un Secrétariat général assuré par laFrance. La Grèce prend en charge lesquestions liées aux aff a i res légales, le
P o rtugal la vice-présidence à lacommunication; l'Italie s'occupe desaspects financiers et le Maroc des
questions liées au respect de l'éthique
E u ro m é d i t e rr a n é e ,les re p è re s
Pays membres : A l g é r i e ,C roatie, France, Italie,J o rdanie, Liban, Maro c ,Palestine, Port u g a l ,Slovénie, Syrie.
Présidence : Liban (2010-2 0 1 1 )
Vice-présidence aff a i re slégales : Grèce
Vi c e - p r é s i d e n c ecommunication : Port u g a l
Vice-présidence finances :I t a l i e
Vice-présidence éthique :M a ro c
Secrétariat général : France
G l o b e
Loin des crêpages de chignon parfois un peu re g rettables qui émaillentl ’ h i s t o i re des institutions européennes, la franchise travaille toujours dansl’union... La fin de l'année 2009 a vu la création de la Fédérationm é d i t e rranéenne de la franchise. La FFF occupe le poste de Secrétariat général.
La grande bleue
T é l e x
Monde : lessalons à venir
Janvier 2010
15-17 Franchise Expo South •
Miami (Etats-Unis) •
www.franchiseexposouth.com
23-24 Salon de la franchise •
Montréal • Canada •
http://www.cqf.ca/afficheur.asp
?id=125
Mars 2010
2-4 Franchise Middle East
Exhibition • Dubai (EAU) •
www.franchisingme.com
14-17 Franchise Expo Paris •
Paris (France) •
www.franchiseparis.com
• 30 mars-1er avril • Franchising
& Partnership • Bruxelles
(Belgique)
www.franchisingpartnership.be
La franchise au Maro c
En 2010, le Maroc est à
l'honneur ! Pays invité
d’honneur du salon Fran-
chise Expo Paris qui se tien-
dra du 14 au 17 mars
p rochain. La fédération
m a rocaine de la franchise
présentera les concepts
m a rocains les plus dyna-
miques et orientés à l’ex-
p o rt dans le pavillon
m a rocain. Pour accompa-
gner ce mouvement, a FFF
a d'ores-et-déjà mis à son
agenda le 25 février 2010
un atelier sur « Le Maroc :
quel potentiel ?, raisons des
échecs et des succès passés
? » animé par Jean Samper,
consultant en développe-
ment et management de
franchise, membre du
Collège d'experts.
La franchise occupe une
place de plus en plus
i m p o rtante au sein du
paysage commercial maro-
cain et représente un levier
i m p o rtant dans le domaine
de la création de petites et
moyennes entre p r i s e s .
L’évolution de la consom-
mation, le dynamisme
économique, l’ouvert u re
c roissante du pays au
travers des accords de libre
échange ont larg e m e n t
invité les franchiseurs étran-
gers à s’intéresser au
M a roc. L’exploitation de
niches à fort potentiel (l’ar-
tisanat, la re s t a u r a t i o n
m a rocaine,…), l’expansion
des réseaux au niveau des
d i ff é rentes villes du
royaume, la re s t ru c t u r a t i o n
de certains commerc e s
indépendants en réseaux
de franchise sont autant de
signes attestant du dyna-
misme de la franchise.
La France est le principal
pays d’origine des réseaux
implantés au Maroc avec
des enseignes concentrées
principalement dans les
secteurs de l’habillement, la
cosmétique et la coiff u re .
Les franchises américaines
très présentes dans la
restauration, l’enseigne-
ment et la location de
v o i t u res, arrivent en
seconde position. L’ E s p a g n e
et l’Italie principalement
actives dans l’habillement,
occupent le troisième rang
avec 6% de parts de
m a rché chacune.
Une tour de 800 mètre s ,
ça n’existe pas, ça
n’existe pas...
Et si, pourt a n t . La fanfare
n’a pas sonné (on est tout
de même encore dans les
basses eaux économiques,
et Dubai en ressent les
e ffets plus que tout autre
pays de la région), mais la
tour la plus haute du
monde (828 mètres, pour
ê t re précis), la Burj Khalifa,
vient d’être inaugurée...
Pendant les cinq années de
sa construction, rappelle
Business Week, l’économie
de Dubai est passée du vert
brillant au rouge le plus
inquiétant. Ce qui n’em-
pêche pas la tour d’at-
t e i n d re un taux d’occupa-
tion de 75 % pour les 1044
a p p a rt e m e n t s . Sur les 200
étages de la tour, 37 sero n t
r é s e rvés aux bureaux (les
espaces les plus difficiles à
c o m m e rcialiser) et aux
magasins. Une centaine de
c h a m b res d’hôtel designées
par Giorgio Armani, une
mosquée au 158e é t a g e ,
plus de 12000 salariés
impliqués dans les activités
de la tour... Y est connecté
par ailleurs un immense
c e n t re commercial, The
Dubai Mall (ouvert depuis
deux mois), qui comport e
plus d’un millier de maga-
sins, de restaurants, de
cinemas, sans oublier
l’aquarium, la volière à coli-
bris et la patinoire . G a l e r i e s
Lafayette, Bloomingdale’s ,
Gold Souk (plus d’une
centaine de boutiques de
joaillerie), mais aussi Franck
P rovost, Etam, L’ O c c i t a n e ,
et quelques autres belles
enseignes françaises pour
une expérience que les
Dubaites et le pro m o t e u r
de l’ensemble, Emaar, espè-
rent extraord i n a i re . De là à
re d resser l’économie
défaillante de Dubai...
Quoi de grand, quoi de
beau en 2010 ?
• Deux grands et beaux
salons bien sûr : Franchise
Expo Paris (14-17 mars, Top
Franchise Méditerranée
(15-16 novembre), et la
présence de la FFF dans de
nombreux rendez-vous du
commerce et de la création
d’entreprise (Mapic, Salon
des Entrepreneurs...)
• D’autres temps forts dans
la vie de la FFF : publication
de Toute la franchise 2010
en mars, conférence
juridique le 24 novembre
• De nombreux ateliers : Le
reporting et le benchmark
« facteurs clef de réussite »
dans les réseaux de
franchise, Veille en matière
de marque, registre du
commerce et Internet :
quelles possibilités, quel
intérêt, quelle stratégie et
comment limiter les coûts
?"et quelques autres...
• Des réunions régionales
(elles permettent aux
adhérents de se retrouver
et d’échanger sur des
thématiques communes) :
PACA le 3 février et le 4
juin, Grand Ouest le 9 mars
et le 29 juin, Nord-Est le 31
mars et le 30 juin pour le
1er semestre...
• Des réunions des grands
groupes de travail de la FFF
: Animateurs et directeurs
de réseaux (qui
concocteront sans doute un
événement dont ils ont le
secret), Comité de dialogue
franchiseurs-franchisés...
• Des réunions plénières du
collège des experts (11
février, 3 juin, 28
septembre, 3 décembre)
• Un programme de
formation d’une très
grande richesse (plus de 75
journées, pour tous les
professionnels de la
franchise) (voir nos pages
intérieures).
• Et un grand projet pour
la rentrée, La Semaine de la
franchise, qui sollicitera la
participation des franchisés
pour une mise en scène de
la franchise, de ses acteurs
au plan local et de ses
valeurs.
En bref, donc, que du
bonheur pour 2010... La
FFF et rezo en profitent
pour vous souhaiter une
excellente année riche en
projets de toutes sortes !
M a i s o n
rezo est une publication de la Fédération française de la franchise
9, rue Alfred de Vigny 75008 Paris • 01 53752225
[email protected] • www.franchise-fff.com •
Recrutement de franchisés : www.observatoiredelafranchise.fr
Directeur de la publication : Guy Gras Conception graphique : Loeb et associés •
Impression : Avenue de la Com Crédits photos : Une, Agnès Pain. Pages intérieures, FFF
Illustrations : Sébastien Braun • ISSN : 1766-9367 • Dépôt légal : 1er trimestre 2010
Nouvelle star
2010 sera l’année du neufpour la communication de laFFF, avec l’arrivée d’unenouvelle responsable de lacommunication, Magali deBienassis. C’est elledésormais que voustrouverez aux commandesde rezo, du site internet dela FFF et de quelques autresproductions exclusives de lamaison.
Magali a travaillé trois ans àla mission économique deBarcelone et la franchise,notamment dans sadimension internationale,n’a pas de secrets pour elle.Diplômée du CELSA, c’estégalement unecommunicante pro etincisive, trilingue (français-anglais-espagnol) etdynamique.