rezo 54, octobre 2009
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La lettre de la FFF. En Une, un expert internationalTRANSCRIPT
I n t e rc o n t i n e n t a lE x p e rts sans fro n t i è re s
E n t retiens 2009
Le modèle Dre u x
o c t o b re2 0 0 9N ° 5 4r ze
rezo, la lettre de la fédération française de la franchise
Rémi Delforge, avocat, membre du collègedes experts de la FFF
I n t e r c o n t i n e n t a lDu village à la planète, la franchise a un impact sur les échanges écono-miques : revitalisation des centre ville, innovation conceptuelle au serv i c edes consommateurs, dissémination des concepts et des enseignes au-delàdes fro n t i è res... Du témoignage d’un avocat spécialiste de l’intern a t i o n a l i-sation (Rémi Delforge) à la stratégie de redynamisation de la ville deD reux, en passant par le point de vue de BNP Paribas et de la Banquep o p u l a i re (sponsors depuis de longues années des Entretiens de la fran-chise), passage en revue des lignes de force de la franchise en France etdans le monde...
F e n ê t re
Dreux idéal : dans les locaux de Dreux Cœur d’Agglo, un plan maquette résume la dynamique
du centre ville, entre le puits du parking municipal et la soucoupe inversée de la halle alimen-
taire.
Déjà pionnier en terme detechniques de construction, M i k i t
(20000 maisons en France, 150franchisés) ne pouvait pas re s t e rinsensible à l’évolution des techniques et
des mentalités... Depuis toujours,l’enseigne raisonne en terme derationnalisation des coûts et des
matériaux, ce qui fait le caractèreunique et la force de son concept. C’estdans ce même état d’esprit que ses
équipes techniques travaillent depuisquelques années sur une maison basseconsommation (label BBC Eff i n e rg i e ) ,
avec deux buts bien précis : livrer à uncoût qui reste compétitif une maisondont les perf o rmances énergétiques font
de surc roît économiser sesp ro p r i é t a i res...
Paris gagné ! Et clefs de la pre m i è remaison basse consommation présentéesaux heureux pro p r i é t a i res par les non
moins heureux franchisés à Evreux, le 10s e p t e m b re . L’équipe Mikit, les éluslocaux et la presse étaient aussi de la
p a rt i e . Les techniciens de Mikit ont jouésur tous les paramètres et amélioré
toutes les perf o rmances des matériauxutilisés, dans une démarche pro s p e c t i v e
— “Nous faisons régulièrement évoluerles matériaux et les systèmes constru c t i f safin d’être toujours en avance surl’entrée en vigueur des nouvellesn o rm e s”, explique Alexandre Macieira-Coelho, le président de Mikit. Cette
d é m a rche s’appuie notamment sur den o m b reux partenariats : EDF Bleu Ciel etP romotelec (organisme cert i f i c a t e u r ) ,
ainsi que divers spécialistes du matériaude construction : Standarm (béton),Rector (plancher), Imerys (briques),
Menuiseries Françaises (menuiseriese x t é r i e u res)... Sans oublier la précieuseassistance, sur ce projet précis, de la
banque — en l’occurence, le CréditF o n c i e r, part i c u l i è rement attaché audéveloppement durable.
La maison d’Evreux fera des petites.Mikit estime à 2000 le nombre de
maisons BBC construites dans le réseauen 2010 et 2011 — soit la moitié desp rojets annuels. Une implication résolue
dans la bataille du développementdurable !
A i l l e u r s
M i k i t , haut et basNécessairement en phase avec l’évolution de la société, les concepts defranchise ne peuvent qu’être perméables aux exigences du développementdurable. Nouvel exemple avec la maison basse consommation de Mikit.
D é v e l o p p e m e n tdurable !
Des bâtiments Hautequalité enviro n n e m e n t a l e ,des boutiques mieuxéclairées et mieuxc h a u ffées, des ramettes depapier économisées, desP LV et des décors demagasin recyclés, desvéhicules électrifiés, desc o m m u n i c a t i o n sdématérialisées... De quoia u j o u rd’hui est fait ledéveloppement durabledans le monde duc o m m e rce (et donc de lafranchise ?) État des lieux àla FFF le 21 octobre, avec lp re m i è re réunion du gro u p ede travail Développementd u r a b l e . Et un re z o d en o v e m b re consacré à laquestion...
Alexandre Macieira-Coelho,au micro
Comment devient-on spécialistede la franchise — et plus tard expert
dans ce même domaine ? La questionfait replonger Me Rémi Delforge dansses souvenirs. “Ça remonte à 1984,lorsque je travaillais pour Fre s h f i e l d s ,un grand cabinet d’avocats britan-n i q u e.” Ce bi-national (sa mère est
une américaine de Philadelphie, son
p è re est français) a toujours travaillé às a u t e - f ro n t i è re . “Le bureau de Parisvenait d’ouvrir, et nous avions ungrand nombre d’aff a i res dans ledomaine de la distribution. Il étaitd i fficile de ne pas s’intéresser à lafranchise, alors en plein essor.”
Ce n’est toutefois pas avantd’avoir travaillé comme juriste ausein d’un réseau de franchise (il aura
travaillé entretemps quelques annéeschez Schlumberger) que Rémi
D e l f o rge s’attelle vraiment à la ques-tion. Le dit réseau est international eta des ambitions bien arrêtées sur
quelques nouvelles zones mondiales.L’avocat, qui n’est pas encore niçois,p a rticipera à la pre m i è re acquisition
i n t e rnationale de ce roi du hambur-g e r. Il contribuera également àc o n s t ru i re les équipes juridiques de
l’enseigne dans divers pays d’Euro p e .Son vécu cosmopolite lui a donnécuriosité et cultures multiples, toutes
qualités précieuses pour aider unréseau à franchir les fro n t i è res. “E tpuis l’apport d’une pratique de terr a i nau travail en cabinet est fondamental.Vous ne voyez pas les choses de lamême façon que des juristes qui n’ontjamais travaillé dans l’entre p r i s e. ”
Lorsque son employeur quitteG u y a n c o u rt pour le sud de la France,Rémi Delforge suit... et s’installequelques années plus tard en cabinet.
“Si le terrain est indispensable lors-qu’il s’agit de mesurer toutes lesdimensions des problèmes, le cabineta l’avantage de la diversité et mep e rmet d’appréhender les mondes lesplus diff é rents qui soient.” Ce qui
vaut aussi pour la franchise. R é m iD e l f o rge a une spécialité bien à lui :ses clients sont tous des réseaux qui
veulent s’intern a t i o n a l i s e r. Pour l’es-sentiel, du reste, des réseaux de fran-chise d’origine anglo-saxonne qui
c h e rchent à s’implanter en France —et donc à adapter leur arsenal juri-
dique au contexte français. Mais aussiquelques réseaux français qui visentles marchés anglo-saxons, encore
n o t o i rement complexes... Dans un cascomme dans l’autre, tout est questiond’adaptation fidèle et d’harm o n i s a-
tion.
Cette situation privilégiée luip e rmet d’analyser les stratégiesd ’ i n t e rnationalisation avec unegrande lucidité. Et d’en tirer quelques
règles de succès pour les impétrants.L’absence d’investissement financieret humain est à la base de nombre
d ’ i n t e rnationalisation ratées. M a s t e rfranchisés mal préparés ou mal re c ru-tés, déformant plus qu’ils ne l’adap-
tent le savoir- f a i re initial. la clef del ’ i n t e rnationalisation reste la prépara-tion, quel que soit le sens de la migra-
t i o n . Le rôle de l’avocat est essentiel :c’est lui en effet qui adapte au dro i tlocal un contrat d’origine souvent très
m a rqué culturellement et juridique-m e n t . “Dans le cas spécifique desEtats-Unis, nous faisons un gro stravail de simplification, les contratsaméricains étant très détaillés ; nousveillons aussi à la façon dont lesr a p p o rts entre franchiseurs et franchi-sés sont définis. Les Américains ontsouvent tendance à l’immixion... Etnous attirons leur attention sur despoints spécifiques du droit français,notamment le droit du travail.”
I n t e r c o n t i n e n t a lIls sont aujourd’hui plus de quarante à siéger au Collège des Experts de la FFF : juristes, avocats, développeurs,stratèges multifonction de la franchise, experts comptables, informaticiens, spécialistes de la logistique et del ’ e x t e rnalisation, ou des re s s o u rces humaines, ou du re c ru t e m e n t . Mais aussi des hommes et femmes demarketing, des attachées de presse, des architectes d’intérieur, des communicants... ces spécialistes de la fran-chise reconnus comme tels par les réseaux travaillent sans relâche à l’amélioration des pratiques, chacun dansleur sphère de compétence. Remi Delforge, avocat spécialisé dans l’internationalisation des réseaux, a re j o i n tle collège en 2000. Portrait d’un avocat atypique et binational que la franchise passionne comme un roman !
La Une
Et pour les Français qui visent let e rr i t o i re des Etats-Unis ? “ P e n d a n tlongtemps, ça n’a pas été très simple.Avant de parler à un candidat poten-
tiel, il fallait disposer de l’UFOC[ U n i f o rm Franchise Offering Circ u l a r,l’équivalent de notre DIP], document
coûteux et complexe ; la loi a changéet l’approche du marché américain estplus facile aujourd’hui.”Mais, avec la
crise, le moment est-il vraiment venud’attaquer le marché américain ?C’est une autre histoire. Qui
passionne également l’avocat niçois. Ila d’ailleurs, avec deux collègues,l’Américain Andrew Loewinger et
l’Australien Andrew Wiseman, signéun long article sur... la franchise inter-nationale et la crise*. “La situationn’a pas fondamentalement changédepuis un an et la chute de LehmanB rothers, mais on sait tout de mêmeque le système bancaire ne fera pasfaillite. Et comme c’est le nerf de lag u e rre pour le développement de lafranchise, c’est tout de même rassu-r a n t. ”
Deuxième bonne nouvelle, l’Eu-rope a répondu de façon rapide etunifiée aux difficultés des grandes
banques. “On a financé la crise pardu déficit public et hypothéqué lesgénérations futures, mais sauvé lesm e u b l e s . Au risque de rater uner é f o rme pourtant indispensable àt e rme des modes de consommation. ”
La franchise, avec son fonctionne-ment en réseau et ses antennes dep roximité, a-t-elle un rôle à jouer dans
cette transformation ? Elle fait en toutcas preuve en temps de crise d’unec e rtaine solidité — non seulement en
France, mais aussi, comme le démon-t rent Loewinger, Wiseman etD e l f o rge, dans le reste du monde. Elle
p o u rrait même être en mesure de ses t ru c t u rer de façon à offrir ce que lest rois auteurs appellent un “modèle
économique durable”. Des locaux
moins onéreux (voire, pour un cert a i nn o m b re de services, un rapatriementà domicile des bureaux), une innova-
tion permanente au service duconcept, une intégration en amontdes exigences du développement
durable, qui garantit à terme d’impor-tantes économies d’énergie, l’autono-mie même des franchisés...
L’adaptabilité et la confiance sont aucœur de la question... Les franchi-seurs se pencheront notamment avec
intérêt sur les questions du finance-ment de leurs franchisés, de form a tde magasin et de développement... Et
ils re s t e ront en phase, bien sûr, avecles évolutions de la consommation.
Rémi Delforge l’avoue volontiers,ce qu’il appelle le business, ou l’esprite n t re p renarial, l’intéresse pre s q u e
plus que le droit. “Lequel n’est qu’un
outil pour atteindre l’objectif — soitun succès commercial équilibré etd u r a b l e .” Ce sont les franchiseursc roisés au gré de sa carr i è re et de sa
clientèle qui lui ont insufflé ce prag-m a t i s m e . C l a i rement positionné surl’aide au développement intern a t i o-
nal, Rémi Delforge ne traite d’ailleursaucun dossier de contentieux entrefranchiseurs et franchisés. Il est
depuis 2000 membre du collège dese x p e rts de la FFF : “une évidence pourtous ceux qui s’intéresse de près à laf r a n c h i s e . Non seulement c’est unep l a t e - f o rme d’information indispen-sable, mais de plus on y re n c o n t re desgens qui, comme vous, ont développéun véritable sentiment d’appart e-nance à ce monde...” Et ayant re c o u r s
à l’un de ses rares anglicismes, RémiD e l f o rge parle de chosen few. . .
La Une
Ce qu’il attend de ces heureux élusqui sont aussi ses pairs ? De l’inform a-tion, des explications sur les nouveau-tés qui changent la donne générale,
telles les nouvelles normes comptables.Des débats sur le fond du sujet —l’évolution de la franchise et de ses
divers constituants. La pluridisciplina-rité du collège est évidemment una t o u t . Elle est d’ailleurs mise à contri-
bution ces temps-ci, puisque sous lahoulette de la coordinatrice du collège,Fabienne Hervé, spécialiste des re l a-
tions presses et de la communication,les membres du collège se sont attelésà la rude tâche de l’écriture . Objectif :
donner aux créateurs de concept unouvrage de référence, qui se nourrit del’expérience croisée de plus de
quarante experts dans tous lesdomaines possibles : avocats, juristes,spécialistes des questions de pro p r i é t é
intellectuelle, communicants, dévelop-peurs, re c ruteurs, formateurs, expert scomptables, hommes et femmes de
marketing et de communication, logis-
ticiens, conseils exports, inform a t i-ciens...
Belle entreprise, à laquelle il fauta j o u t e r l ’ o rganisation tous les ans dela Conférence juridique, la présence
des experts dans les salons (Paris etMarseille), dans la presse spécialiséefranchise et dans les cycles de form a-
tion organisés par la FFF. Et, ce quii n t é resse au premier chef les juristes,mais ne tardera pas à faire son eff e t
sur le monde de la franchise dans sonensemble, un travail de longue haleinesur le nouveau règlement d’exemption,
en préparation pour la fin de l’année2 0 1 0 . Les experts sont égalementreprésentés au comité scientifique, à la
commission d’admission et dans diversg roupes de travail de la FFF. Et toutniçois et international qu’il se sente
p a rfois, Rémi Delforge goûte autantque les autres la richesse et la cord i a l i t éde ce collège redynamisé...
* Référence de l’article cité :
“Navigating Rough Financial Seas InI n t e rnational Franchising”. In I n t e rn a-tional Journal of Franchising Law,
Volume 7 - Issue 3/4 - 2009
La Une
Les experts du collège de la FFF sonten ligne sur le site de la FFF
http://www.franchise-fff.com/-Progresser-avec-les-experts-de-la-.html
Et vous pouvez aussi les rencontrer àTop Franchise Méditerranée (16 et 17novembre 2009) et à Franchise ExpoParis (14 au 17 mars 2010).
Eléphant Bleu fait foru m
à Ly o n
Le 7 octobre, Eléphant Bleu
p a rticipait au 1er F o rum de la
Franchise de Lyon, org a n i s é
par la CCI de Ly o n .
Christophe Vo g e l ,
responsable régional du
développement, y accueillait
les visiteurs et leur présentait
l ’ o ff re complète de lavage
automobile Evolution,
enrichie depuis un an d’un
p o rtique de lavage
a u t o m a t i q u e .
C’est la fête dans les
boulangeries Moulin de
P a ï o u !
Du 2 au 11 octobre, Moulin
de Païou Haguenau fête ses
2 ans... Un anniversaire que
les franchisés, M. et Mme
Recht, veulent festif : de
n o m b reuses surprises
g o u rmandes diff é re n t e s
chaque jour et tous les
matins, de 6h00 à 10h00, le
café off e rt aux clients de la
boulangerie ! Par ailleurs, le
13 octobre, ouvert u re d’une
nouvelle boulangerie à
Montpellier !
E n c o re une histoire de
couple, encore une fête en
perspective : M. et Mme
C a rré ont lancé une
invitation gourmande à leurs
clients pour leur faire
découvrir les parfums du
Moulin. Au pro g r a m m e ,
dégustation des Pains de
Goût et de toutes les
recettes de tradition
méridionale de Moulin de
Païou !
D o m i n o ’s à Marseille
David Ettedgui, franchisé du
magasin d’Aix-en-Pro v e n c e
depuis 2006, vient d’ouvrir
un 2e magasin — à
Marseille, cette fois-ci, situé
au 175 bd Baille. C’est une
p re m i è re pour la cité
p h o c é e n n e . C a d re dirigeant
chez un grand nom du
h a m b u rg e r, David a entendu
en 2006 l’appel de
l ’ i n d é p e n d a n c e . Un défi e t
une belle aventure .
« Devenir franchisé constitue
un énorme challenge. C’est
un choix de vie qui doit être
p a rtagé et soutenu par la
famille ».
Avec l’ouvert u re le 5 octobre
p rochain de son 1er
D o m i n o ’s Pizza marseillais,
David Ettedgui n’a qu’un but
: « garantir tous les jours un
restaurant à l’ambiance
unique et parf a i t e m e n t
intégré à son environnement
en assurant en perm a n e n c e
la satisfaction des clients ».
A long terme cet
e n t re p reneur de 45 ans,
passionné, convaincu de la
qualité du produit et du
concept Domino’s
Pizza voit beaucoup plus
loin. Son ambition est
c l a i rement affichée :
«Continuer à développer
plusieurs restaurants dans la
ville de Marseille et devenir
l’acteur principal dans ce
secteur et dans l’économie
l o c a l e ». Une motivation
c e rtaine qui corre s p o n d
p a rfaitement à l’état d’esprit
de l’enseigne !
Sur la France entière :
D o m i n o ’s Pizza re c rute !
Rendez-vous sur
w w w.dominos.fr pour
consulter les off res d’emplois
: employés polyvalents,
assistants managers ou
managers, Domino’s
Pizza re c rute des jeunes
e n t re 20-25 ans à la
re c h e rche d’une
e n t reprise d’avenir…pour
c o n s t ru i re leur avenir.
B r è v e s
F o rmations dela FFF
la dernière journée 2009de formation destinéeaux franchiseurs sedérouleront les
4 décembre 2009.
la dernière journée 2009de formation destinéeaux futurs franchisés sedérouleront les
19 novembre 2009.
Programmes et bulletind’inscription sur le site dela FFF :
www.franchise-fff.com
Retrouvez toute l’annéeles programmes deformation de la FFF surson site et dans rezo.
Votre contact :
Rose-Marie Moins,[email protected]
Un jeu pour comprendre les enjeux de Dreux
B i l l e t
À l’heure où la Francecommence à voir la finde la crise, il est unemesuregouvernementale quin’est pas passéecomplètementinaperçue. L’été dernier,les restaurateurs se sontvus enfin accorder laTVA à 5,5 %, mesurequ’ils réclamaient depuisde nombreuses années.Non sans contrepartie : illeur fallait s’engagerdans des démarches debaisse de prix et derevalorisation salarialedes employés. Larestauration de chaîne(dont une partie nonnégligeable de conceptsfranchisés) a été à lapointe de cette luttepour la TVA, et exploiteles conséquences de lavictoire dans le meilleurdes contextes possibles :réseaux organisés, effetde masse,communication dechox... Et ça marche !Quand les indépendantsisolés ne savent le plussouvent que faire d’unetelle mesure, les réseauxde franchise jouent àfond la carte... duréseau.
B r è v e s
Cartridge World à la télé
et sur Facebook !
Depuis le 23 septembre et
jusqu’au 4 octobre prochain,
fort d’une première
apparition remarquée en
2008, l’enseigne écologique
et économique revient sur
vos écrans télé, pour une
campagne nationale de
plus de 180 spots. Cartridge
World a choisi le grand
public avec TF1 et BFM TV.
En parallèle de cette
campagne de
communication télé,
Cartridge World lance son
premier jeu concours ! Pour
jouer, c’est très simple :
Venez remplir un bulletin de
jeu et déposez votre
coupon dans l’urne d’une
de nos 137 boutiques ou
connectez-vous sur
www.cartridgeworld.fr...
Retrouvez aussi votre animal
favori, le chamadaire, sur le
réseau Facebook !
http://www.facebook.com/C
hamadaire.Cartridge.World
Del Arte renforce son
développement
Le réseau Del Arte vient de
restructurer une équipe de
trois développeurs
aux compétences déjà
reconnues grâce à une
importante expérience
auprès de grandes chaînes
de restauration.
Ainsi, Bruno Brion, Franck
Mégret et Pierre Enksezian
prennent désormais en
charge le développement de
l’enseigne et se partagent
le territoire afin de renforcer
la présence de Del Arte sur
le territoire français. Les
ambitions du réseau sont
conséquentes.
Avec déjà 93 restaurants en
France, Del Arte est déjà
bien implanté dans. La
chaîne de restauration de
cuisine à l’italienne, annonce
11 nouvelles ouvertures
pour l’année 2009 : Creil,
Rennes Centre, Rennes St
Grégoire, Villeneuve d’Ascq,
Lyon Carré de soie, Clamart,
Blois, Nancy, Le Havre,
Dammarieles Lys, St Dizier.
Développement qui
s’accélèrera en 2010, avec
15 nouveaux établissements,
puis 20 à 30 restaurants par
an dès 2011. Del Arte est
aussi active sur un chantier
délicat, celui de la baisse de
la TVA dans la restauration.
Deux mois après la mise en
place de la baisse de la TVA,
l’heure du premier bilan est
arrivée. Dans un contexte
morose, Del Arte est une
des rares enseignes de
restauration à thème à
connaître une évolution
positive de sa fréquentation.
Nos clients nous font
confiance. En pratique, les
restaurants Del Arte sont
même allés plus loin en
appliquant la baisse de la
TVA sur 26 produits, au lieu
des 7 recommandés par le
contrat d’avenir et ont
également revu à la baisse
40 autres produits phares de
sa carte, soit 40% des
produits de sa carte.
Chez Del Arte on mange un
repas complet pour moins
de 15.
Une nouvelle tête chez
Troc
Denis Foucal, précédemment
directeur général de
Domusvi, vient d’être
nommé à la présidence de la
société Troc.com
(anciennement Troc de l’Ile),
première chaîne européenne
du dépôt vente permettant
aux particuliers d’acheter ou
de vendre des biens
d’occasion. Il succède à
Georges Yana, qui occupait
cette fonction depuis 2002.
Un cœur de ville pittoresque : la Blaise à Dreux
Easy Cash, easy 2009
C h i ff re d’aff a i res en
p ro g ression, accélération des
o u v e rt u res, nouveau concept
magasin, re n f o rcement du
pôle franchise : Easy Cash
s u rfe avec succès sur le marc h é
de l’occasion. Du 13 au 16
s e p t e m b re 2009, Easy Cash
réunissait ses franchisés à
Lisbonne à l’occasion de la 7e
convention nationale du
réseau. 4 jours de travail et de
détente sur fond de bonnes
nouvelles : pro g ression du
volume d’aff a i res du réseau,
tant à périmètre constant
qu’après intégration des
magasins ouverts en 2009 (CA
moyen TTC des magasins de
plus d’un an d’existence : 1,4
M�) ; nette accélération du
développement avec en 2009
la création de 7 nouveaux
points de vente : Montélimar,
Toulouse-Colomiers, Langon
(aux mois de juillet et
s e p t e m b re), Quimper, Ta r b e s ,
Orléans Sud et Saint Gaudens
( o u v e rt u res pro g r a m m é e s
e n t re octobre et décembre
2 0 0 9 ) .
Une dynamique que l’enseigne
entend soutenir voire dépasser
: le plan de développement
2010/2012 du réseau
c o m p rend en effet la création
de 10 nouveaux magasins par
an. Easy Cash re n f o rce son
pôle services aux franchisés
avec l’arrivée de trois nouveaux
collaborateurs : Sylvain Doré,
26 ans, de formation Négocia
à l’école Procos. Avec un
cursus professionnel tourn é
vers l’immobilier commerc i a l
(PG Consultants, cabinet
conseil en développement
d’enseignes - Cushman &
Wa k e field - acteur majeur de
l’immobilier commercial), son
action est centrée sur la
re c h e rche de locaux
c o m m e rciaux. Valentin Klein Di
Giacomo, animateur Junior. 21
ans, issu du réseau Easy Cash,
après un BTS et une licence en
a l t e rnance, se voit confier une
double mission : accompagner
les franchisés en ouvert u re ;
homogénéiser le marketing
opérationnel des magasins.
Gaelle Ricaud, 23 ans - en
Master 2 à l’ESC Rennes,
spécialisation Animation d’un
réseau de franchise.
Monceau cosmopolite !
L’enseigne de fleurs coupées
n’a décidément pas les
magasins dans les poches.
Luca Polvara, le master
franchisé pour l’Italie, vient
d’ouvrir son premier magasin à
Milan, à l’entrée de la ville —
f o rt passage garanti !
Cependant que les master
pour l’Espagne (les français
Frédéric Husson et Didier
B o u rdelas) ont ouvert un
t roisième magasin madrilène.
Début octobre 2009, Monceau
compte donc déjà plus d’une
vingtaine de magasins à
l’étranger : 1 à Bruxelles, 3 en
Espagne, 1 à Milan, 9 au
Japon, 4 au Luxembourg et 6
au Port u g a l .
Happy passagers
A c c o rd inédit entre la petite
enseigne noire qui monte et le
géant de l’économie française.
L a g a rd è re Services et Gro u p e
Monceau Fleurs annoncent la
s i g n a t u re d’un accord de
franchise entre
leurs filiales respective Relay
France et Happy. Le contrat de
master franchise de l’enseigne
Happy accordé à
Relay France porte sur les
concessions de commerce de
fleurs dans les lieux de
t r a n s p o rt (aéro p o rts, gare s ,
stations de métro et RER) de
l’ensemble du terr i t o i re
m é t ropolitain.
Mots croisés : « la qualité
reconnue des équipes du
G roupe Lagard è re Serv i c e s ,
acteur majeur du Travel Retail
dans le monde, constitue
un atout certain pour la
réussite de notre collaboration
». Laurent Amar, Président
D i recteur Général du Gro u p e
Monceau Fleurs
« il est important pour RELAY
France de disposer d’un
p o rtefeuille de concepts
innovants et d’enseignes fort e s
pour enrichir l’off re de serv i c e s
et de commerces proposée aux
voyageurs ». Michel Péro l ,
D i recteur Général de Relay
F r a n c e .
Coup d’essai, coup de
m a î t re
Cash Converters, leader
mondial de l’achat-vente
p a rticipera au Championnat de
France Rugby pour sa saison
2009-2010 en étant présent
d i rectement sur le terrain. En
e ffet, le franchiseur Cash
C o n v e rters Europe a choisi
d ’ o ffrir à son réseau une
présence publicitaire
exceptionnelle en part e n a r i a t
avec un championnat national
i m p o rtant, en plaçant ses logos
et informations en bord de
t e rrain des matchs majeurs du
concours, diffusés sur le réseau
Canal +. Le 26 septembre, le
p remier match de la saison se
d é roulant jusqu’en mai 2010 a
ainsi vu s’opposer Perpignan et
C l e rm o n t - F e rrand sur fond de
Cash Converters... Belle
visibilité !
B r è v e s
Dreux, de la Chapelle Royale
Au loin, la coupole chantournée de laChapelle royale, sépulture de Louis-Philippe. Le beff roi et l’église Saint-Pierre .
Les maisons à colombages qui se re flè-tent dans les eaux calmes de la Blaise. L eplus joli parking souterrain de France,
avec son puit de lumière et ses mursvégétalisés. Vous ne rêvez pas : vous êtesà Dreux, ville normande de 36000 habi-
tants et fer de lance de l’aménagementc o m m e rcial dans sa région... Lesemployés municipaux mettent fébrile-
ment la dern i è re touche aux stands de laf o i re Saint Denis et à l’exposition sur l’ur-banisme commercial à Dreux, qu’a inau-
guré le 4 octobre H e rvé Novelli, ministredu commerce. Dans les immenses locauxde l’agglomération, à quelques centaines
de mètres de là, l’équipe de Cœur d’Ag-glo croise les doigts. C’est à ces re m u a n t sélus et techniciens, menés par un maire
d’exception, que Dreux doit sa re n a i s-s a n c e .
Il y a quelques années, raconte EmilieNeveu, toute jeune chargée de mission àl’agglo, Dreux et sa voisine Ve rn o u i l l e t
n ’ a rrêtaient pas de se bloquer l’unel ’ a u t re sur les CDCE. Il a fallu que les élus— socialistes à Ve rnouillet, gaullistes à
D reux — se tendent la main et compre n-nent qu’il fallait travailler ensemble pourm e t t re fin à l’évasion commerciale qui
menaçait le bassin drouais. Les chalandsp a rtaient à Chart res, à Evreux et mêmeen région parisienne (Paris Montparn a s s e
est à trois quarts d’heure s ) . D’un pre m i e raudit (1998) sont sorties quelques bellesréalisations : la halle couverte en centre
ville, et surtout le Parc commercial desCoralines, au nord de la ville, qui, autourd’une puissante locomotive (l’hyperm a r-
ché Cora, 100 millions de CA annuel) aréduit de 50 % l’évasion commerc i a l e .C’est au total plus de 41 millions d’euro s
qui seront investis par la municipalitépour redonner de la substance — tantc u l t u relle que commerciale — à Dreux...
Homme d’action et de conviction,G é r a rd Hamel, le maire de Dreux, n’est
pas vraiment du sérail : chef d’entre p r i s edans le bâtiment, il est arrivé en politiquep resque par hasard, et a réussi à battre la
très populaire Marie-France Stirbois( F ront National) aux municipales de1995. Mais il a compris depuis le début
qu’il fallait redonner une dynamique à laville, qui souff re principalement det h rombose sociale : pas de circ u l a t i o n
e n t re les quartiers, pas d’attractivité duc e n t re ville, en dépit d’un patrimoinea rchitectural incontestable, pas de cohé-
rence commerc i a l e . En 2003, et parc equ’il est préférable d’agir en concert a t i o navec la voisine, Ve rnouillet, est créée une
i n t e rcommunalité qui va se voir confier ledossier de l’urbanisme commerc i a l .P remier verdict des experts : le parc des
Coralines joue parfaitement son rôled’aimant commercial. Avec 60 enseignesconnues, il a atteint la limite de son déve-
loppement et n’évoluera pratiquementplus que par substitution. Il faut mainte-nant s’occuper, pour rééquilibrer la zone,
de l’autre pôle périphérique de l’agglo-mération, Les Portes Sud, sur lacommune de Ve rnouillet. Tous les
Nouveauxadhérents
Belle coïncidence quitémoigne aussi dudynamisme du secteur,nos 5 derniers adhérentsen date sont tous desréseaux de larestauration, rapide et àthème. Flo, La Taverne deMaître Kanter etTablapizza sont desfleurons du groupe Flo etrejoignent leur grandfrère Hippopotamus ;Fuxia est un jeune réseaudont le concept, trèsinnovant, mêlerestauration assise et àemporter et produitsd’épicerie ; enfin PlanetSushi, qui nous rejoint autitre de la nouvellefranchise, est, comme sonnom l’indique, unesushiya ! Bienvenue àtous !
Dreux modèleD reux, c’est la campagne à quelques minutes et la mer à une heure, plai-santent volontiers les Drouais. Longtemps considérée par les journ a l i s t e scomme l’exemple parfait de la petite ville à problèmes (banlieues en déshé-rence, déliquance, insécurité, racisme), Dreux re t rouve aujourd’hui un équi-l i b re, une dynamique et de belles couleurs. Elément clef dans cettemétamorphose, la prise en compte par les élus de la dimension écono-mique et commerciale de la vie urbaine.
Villes et commerc e
c o n c e s s i o n n a i res auto y sont re p r é s e n-tés, ou presque, et nombre d’enseignesde hard discount, mais l’ensemble se
d é g r a d e . Pour rééquilibrer la circ u l a t i o net l’attractivité sur le périmètre de l’ag-glomération, un projet est lancé (avec le
cabinet Bérénice) qui doit re v i t a l i s e rcette portion du terr i t o i re, sans oublierles logements et les équipements
publics...
Reste le centre ville. En dépit des équi-
pements — halle, théâtre, médiathèque,parking... — l’off re reste assez pauvre etse dégrade. Ville médiévale, ce qui fait
une partie de son charme, adossée à lacolline, le cœur de Dreux n’est pas richeen surfaces moyennes. La municipalité
lance donc en 2007 une consultation surles logiques urbaines. Trois cabinets sontconsultés, qui donneront chacun leur
vision du devenir de Dreux. C’est laFabrique Urbaine qui re m p o rte l’appeld ’ o ff re, avec une vision très cohére n t e
des 80 hectares qui constituent le centreville de Dreux. Trois cœurs seront délimi-tés et irrigués : un cœur commerçant, un
cœur d’habitations, et un cœur valorisé— celui du très riche patrimoine de laville, tant historique que géographique
et naturel. Plusieurs ilôts de la ville sontréaménagés, de façon à donner à lagrande rue commerçante de Dreux une
vraie consistance, et une attractivité quipuisse rivaliser en off re et en service aveccelle d’un beau centre commercial. L’ h y-
p e rc e n t re de Dreux a de belles enseignesde bouche, mais pas encore assez d’en-seignes motrices...
“La municipalité ne peut déciders e u l e ”, explique la belle équipe de
Cœur d’Agglo. Il faut que les opérateursc o m m e rciaux et les enseignes noussuivent. Nous avons un beau projet à
leur off r i r...” Les opérateurs ont bel etbien répondu à l’appel, et le choix serafait début novembre entre trois d’entre
e u x . Le projet ne vise pas seulement àre m e t t re des commerces dans le centrev i l l e . Il est aussi question de faire venir
des entreprises du tert i a i re autour de lag a re (on est à 45 minutes de Paris), et denouveaux habitants... En chantier, un
nouveau quartier Haute qualité enviro n-nementale qui pourrait ajouter 3500habitants aux 36000 de Dreux. Une
c i rculation facilitée, une mixité accru ee n t re les sept quartiers de la ville, tousdotés d’un budget et d’un conseil local.
D e rr i è re ces projets forts, il y a descitoyens motivés, acteurs de la vie
c o m m e rciale et politique de Dreux, telsIngrid Virlouvet, Drouaise, ancienneemployée municipale et aujourd ’ h u i
franchisée Guy Hoquet et élue au conseilmunicipal, en charge du projet Cœurd’Agglo. Ou Mary Sené, directrice de la
communication de la ville. Ou encoreNicolas Pilleux, ancien journaliste, jeunechef d’entreprise et président de l’Asso-
ciation des commerçants. C’est lui qui,cette année, pilote la foire Saint Denis,belle animation locale qui met en valeur
le milieu associatif et commerçant. To u stravaillent pour un seul but : re n d re lavie des Drouais plus facile et plus enri-
chissante dans un environnement deplus en plus qualitatif. Rendez-vous en2012, après la mise en place du pro j e t
Cœur d’Agglo... Mais vous pouvez déjàp re n d re un jour le train de Dreux àM o n t p a rnasse, et voir comment une ville
réussit à se constru i re dans la continuité,de la cité médiévale toute d’échoppes etde marchands ambulants, à l’aggloméra-
tion moderne qui s’eff o rce de répondreaux besoins et aux désirs de tous seshabitants.
Ville et commerc e s
Mapic is back !
Le Mapic 2009, ce sera du 18 au20 novembre 2009, au Palaisdes Festivals de Cannes. I n v i t éd ’ h o n n e u r, l’Allemagne (qui faitaussi l’objet, voir notre pageTelex, d’une mission spécifiqueU b i f r a n c e ) . On y exposera, maisl’on parlera aussi de la crise,des nouveaux marchés dans lespays émergents, des centre sc o m m e rciaux en Allemagne,avec deux invités d’honneur,Dan Stanek, de Retail Forw a rd ,et Isak Halfon, le développeurde Mango. À ne pas rater doncsi vous voulez compre n d re lesévolution du commerce sur unegrande échelle. À consulter, lesite du Mapic :
w w w. m a p i c . c o m
Vous êtes partenaire de la recherche etdes Entretiens de la franchise depuis lapremière heure. Quelle est pour vous lasignification de cet engagement ?
Jean-Christophe Sozza (Banquep o p u l a i re) : Etre part e n a i re de laFédération française de la franchise c'est,certes, être à ses côtés sur des évènements
à forte visibilité tels que l'Enquête annuellesur la franchise que nous menons ensembledepuis 6 ans, mais c'est aussi l'accompagner
sur les travaux de recherche tels que lesEntretiens de la franchise. Il y a donc unelogique à être présent sur des sujets qui en
apparence touchent moins le grand public.N'oublions pas que la Banque Populaire estla banque des commerçants et des
entrepreneurs (plus d'un commerçant surquatre est client d'une de nos 20 banquesrégionales). Ce partenariat sur la recherche
d é m o n t re notre souci à toujours mieuxaccompagner et comprendre nos clients etles fédérations qui les représentent.
Joëlle Zylberberg (BNP Paribas) : BNPParibas soutient cette manifestation bien
évidemment pour afficher son implicationsur le marché très dynamique de la franchisemais aussi en tant que part e n a i re de
Fédération Française de la franchise pourê t re le porte parole de ce modèle decommerce organisé auprès des porteurs de
projets comme de notre réseau d'agences.
Que vous apportent les travaux et lesdébats dont les Entretiens sont le cadre,année après année ?
J.-C. S. : La recherche couvre les élémentsfondamentaux qui constituent le système de
franchise. Ces travaux permettent deprendre du recul, nous ne sommes plus icidans la re c h e rche du baro m è t re, de
l'instantané.La recherche permet de compléter de façonargumentée la présentation de ce système
qui économiquement fait tous les jours sespreuves mais doit sans cesse justifier sesforces vis à vis des institutions.
JZ : C'est aussi l'occasion de faire ressortircertaines valeurs essentielles du marché qui
peuvent parfois être oubliées et de montrerles bonnes pratiques.Ces études sont importantes pour faire
avancer les enseignes et faire avancer lap rofessionnalisation de ce secteur. Lesre c h e rches émanant des diff é re n t s
p a rt e n a i res et acteurs économiquesd i ff é rents font re s s o rtir des analysesfournies et enrichissantes pour tous.
Quelle analyse faites-vous del'évolution de la franchise en France ?
J . - C . S. : D'une part, la franchise seprofessionnalise et fait tous les jours de
nouveaux adeptes. D'autre part elle est trèsc o n c u rrencée par des systèmes qui nereposent pas sur un transfert de savoir faire.
La franchise doit sans cesse démontrer sesavantages concurrentiels, tant vis à vis duc o m m e rce indépendant isolé, que des
autres formes de commerce organisé. On peut dire que la franchise a aujourd'huiplutôt une bonne image dans le grand
public, mais elle reste encore trop souventméconnue et confondue. L'association enseigne = franchise permet
certes de vulgariser le terme de franchise,mais ne permet pas de mettre suffisamment
Les banques
• Banque PopulaireContact : Jean-ChristopheSozza
Mail : [email protected]
Partenaire depuis le débutdes Entretiens de lafranchise, la Banquepopulaire l’est égalementde Toute la franchise,l’annuaire de la FFF. Elleest également à l’initiativede l’Enquête annuelle surla franchise (édition 2009 :3 décembre à Paris !)
•BNP ParibasContact : Joëlle Zylberberg
Mail : [email protected]
Partenaire des Entretiensde la franchise, BNPParibas l’est aussi depuissa création de Toute lafranchise, l’annuaire de laFFF.
E n t re t i e n s
Le nerf de la rechercheJamais la fédération française de la franchise n’aurait eu les moyens de mettre seulesur pied son programme de re c h e rche — unique au monde dans le domaine de lafranchise — sans l’aide précieuse du monde universitaire, du Ministère de l’économie,qui héberge année après année les Entretiens, et surtout des banques. La Banquep o p u l a i re a soutenu le projet dès sa création, suivi quelques années plus tard par BNPParibas. À elles la parole !
en avant les spécificités de la franchise et
notamment le transfert de savoir faire, laformation et le rôle d'accompagnement dufranchiseur. La franchise ne se résume pas à
un système de distribution!
J Z : La franchise est un acteur
incontournable du commerce de proximitéqui ne cesse d'évoluer à ses côtés.La franchise d'aujourd'hui s'est fortement
professionnalisée. C'est une association decompétences qui fonctionnent et qui a faitses preuves. Les porteurs de projets sont
aujourd'hui plus exigeants sur la qualité desenseignes qu'ils rejoignent et lesfranchiseurs aussi car il en va de la réussite
du système et du « mariage »professionnel….
Quels sont selon vous les points surlesquels le programme de recherchep o u rrait encore contribuer à faireévoluer la franchise ?
J.-C. S. Le système de franchise repose sur
des fondamentaux, mais il évolue enp e rmanence, il y a donc toujours denouvelles pistes de recherche ! Sur les
éléments économiques je pense qu'il y amatière, notamment dans l'appréciation durisque de défaillance, et vous savez que
pour un Etablissement bancaire comme len ô t re il est très important de pouvoirévaluer et maîtriser ce type de risque.
JZ : La recherche nous donne des idées sur
un état de fait à un instant donné. Mais lesréseaux évoluant et s'adaptant à desévénements conjoncturels ou bien
s t ru c t u rels… c'est un étern e lrecommencement et la source de trèsnombreuses réflexions.
Qu'attendez-vous de cette édition2009 ?
J.-C. S. : Dans un contexte économiquedifficile, il est important de bien rappeler les
fondamentaux qui constituent le socle de lafranchise, et de mettre en évidence, defaçon concrète, les impacts bénéfiques que
la franchise peut avoir dans la viequotidienne. Les travaux qui sero n tprésentés vont dans le sens de cette mise
en perspective, ils pourront ainsi êtredirectement utilisés pour renforcer la miseen évidence des atouts de la franchise.
C'est donc un bon cru !
JZ : En effet, il est nécessaire de sensibiliser
tous les acteurs des points forts de laFranchise afin de favoriser la sortie de lacrise. A ce titre, et afin de répondre aux
besoins des PME, des artisans, descommerçants souvent sous enseigne, BNPParibas lance une opération d'une ampleur
sans précédent. Nous nous engageons àfinancer 1 milliard d'euros de nouveauxcrédits d'investissement par trimestre d'ici
fin 2010, soit 5 milliards d'euros pour 40000 projets sur la période !
E n t re t i e n s
A up rogramme
8h45 Ouvert u re des Entre t i e n s
par M. Guy Gras
9h00 Depuis 20 ans, la
re c h e rche fait évoluer la
franchise… et les pratiques
économiques et urbaines.
Table ronde avec franchiseurs
et cherc h e u r s
9 h 45 Les cherc h e u r s
présentent les résultats de leur
étude. Premier acte : La
franchise, vecteur de
stimulation de la concurrence.
10h45 Deuxième acte : Le
s a v o i r- f a i re à la source du
c a r a c t è re pro - c o n c u rrentiel de
la franchise
11h30 Troisième acte : débat
avec la salle. Comment
re n f o rcer la puissance des
enseignes dans des univers si
f o rtement concurrentiels.
14 h Jeunes cherc h e u r s ,
nouvelles pistes : un(e) jeune
c h e rcheur(se) présente ses
travaux en cours
M. Nabil Ghantous. Université
d'Aix
14 h 30 La franchise au cœur
des nouvelles pro b l é m a t i q u e s
u r b a i n e s
15 h30 La re c h e rc h e ,
l'innovation, l'engagement des
élus : des outils pour faire
p ro g resser les conditions de
vie en France.
17 h Clôture
Les Entretiens de la Franchise
se déro u l e ront à
l ' A m p h i t h é â t re Pierre Mendes
France (Ministère de
l'économie), avec le soutien de
la Banque Populaire et de BNP
Paribas, ainsi que celui de la
DGCIS.
À la rentrée officielle du 7s e p t e m b re a suivi un séminaire del'UFR Pluridisciplinaire d'EnseignementP rofessionnalisé Supérieur dont le Pôle
c o m m e rce héberge le MasterManagement de la franchise. Aup rogramme : re n f o rcement de la
spécificité du cursus aux techniques deconception et management des réseauxde franchise, aff i rmation du leadership
de cette formation, intensification desliens avec les professionnels de lafranchise, lancement d'un projet de
Diplôme Doctoral Professionnel pour lesc a d res d'entre p r i s e .
La Fédération française de laf r a n c h i s e, part e n a i re historique de cecursus (cf. re z o Avril 2009 n °50), va
cette année accueillir la pro m o t i o n2009-2010 en ses locaux dans le cadred'un séminaire introductif et convier les
étudiants aux Entretiens de la franchiseà Berc y. Et comme chaque année, unegrande partie des enseignements sera
assurée par des membres du Collègedes Experts, notamment dans lesdisciplines Marketing, financière s ,
juridiques et organisationnelles.
L'ensemble de ces apport stechniques et conceptuels n'a desens que par rapport à la capacité del'étudiant à les resituer dans le contexte
d'un problème d'entreprise « in vivo ».Cette exigence pédagogique se traduitau niveau du Master par l'obligation
d'un stage de 22 semaines de janvier àjuin chez un franchiseur ou franchiseurpotentiel ou pre s t a t a i re de service de la
franchise (Banque, Conseil…). La
mission de stage doit être claire m e n t
définie et validée par l'université.L'attente professionnelle exprimée parl ' e n t reprise et la mise en pratique par
l'étudiant d'acquis théoriques outechniques doivent trouver leurs pointsde convergence au fil du déro u l e m e n t
du stage. L'étudiant, en voie dequalification, apporte un recul et uneobjectivité sur les pratiques, il peut être
aussi force de proposition ; l'entre p r i s emet à disposition un ensemble dere s s o u rces et compétences, elle exprime
une mission à re m p l i r, un objectif àa t t e i n d re, un problème à résoudre …Toujours en rapport avec une
thématique de management de laf r a n c h i s e .
Ces travaux donnent lieu à larédaction d'un mémoire (dontl ' e n t reprise peut toujours demander le
classement confidentiel) et à unesoutenance. Le maître de stage estp a rtie prenante à l'évaluation du travail
réalisé.
Contact : Fabienne Zimmerm a n n @ u h a . f r
Master deColmar :
Université de Haute-A l s a c ePôle Commerc e32 rue Grillenbre i tBP 5056868008 Colmar cedex
Tel : 03 89 20 65 61Fax : 03 89 20 65 56
Site :w w w. p e p s . u h a . f r
U n i v e r s i t é
Les étudiants du Master 2 Management de la franchise de Colmar ont fait leurrentrée sous le signe de la professionnalisation, valeur dominante del'Université de Haute Alsace réaffirmée par ses instances dirigeantes.Une professionnalisation qui s'alimente au vivier de la re c h e rche, seule garanted'avancées observ a b l e s .
De la théorie à la pra t i q u e
La vie de la FFF
VdF, 23septembre
La FFF a toujours été pour le mondede la franchise un lieu de rencontre etd’échange. Une stratégie qui s’est inten-
sifiée ces dernières années avec plusieursinitiatives que l’on doit au Conseil d’ad-ministration de la FFF et à l’équipe
exécutive. “En adéquation avec lesattentes des adhérents”, s’empresse depréciser Alexandre Germain, qui est le
pilote de nombre de ces projets. Celuidont il est le plus fier, c’est sans le VdF(Verre de la franchise pour les non
initiés). Après tous les conseils d’admi-nistration (soit un tous les trimestres), lesacteurs de la franchise se rencontrent
dans les locaux du 9, rue Alfred deVigny, pour échanger très cordialementautour d’un verre. C’est également l’oc-
casion d’accueillir les nouveaux adhé-rents et de les présenter à leurs pairs,une expérience vécue il y a peu par John
Allais, le directeur de la toute jeune fran-chise Planet Sushi et Nathalie Davis, deFuxia.
Ces deux réseaux, arrivés à la FFF àla fin du mois de septembre, vont
également pouvoir participer à nombred’ateliers et de réunions qui constituentvéritablement un réservoir à idées pour
la FFF. Exemple, les réunions régionales,tombées en désuétude il y a quelquesannées mais relancées par le Conseil
d’administration, avec la complicité deses membres bien implantés localement.Tous les trois mois, les adhérents de trois
régions se retrouvent chez l’un d’entreeux pour débattre de leurs probléma-tiques spécifiques — et de l’évolution de
la franchise, à partir des bonnespratiques des uns et des autres. Unevéritable solidarité entre les réseaux et
les dirigeants se développe ainsi, prenant
appui sur le métier de franchiseur, bienplus que sur les secteurs d’activité. Deuxréunions exceptionnelles au mois d’oc-
tobre : le 7, Rhône-Alpes-Paca à l’occa-sion du forum de la franchise à la CCIde Lyon, à l’invitation de Benoît Soury
(La vie claire) ; et le 8, Grand Ouest queRozenn Perrigot, chercheuse et ensei-gnante bien connue du monde de la
franchise, reçoit à l’université de Rennes.Occasion unique pour les franchiseurs etles étudiants de se rencontrer... La
région Nord Est s’est quant à elledonnée rendez-vous à Paris au début dumois de décembre.
Autre lieu de rencontre, thématiquecelui-ci, le groupe de travail, souvent
mandaté par un membre du conseild’administration. Depuis le début del’année, ils se multiplient. Rose-Marie
Moins pilote un groupe sur la formation,son sujet de prédilection ; Alex Raymonda animé un autre groupe sur Internet,
qui a déjà rassemblé plus de 30 adhé-rents dans les locaux du Medef. Ungroupe dédié au développement durable
se réunira le 21 octobre pour définir lesbesoins des réseaux en matière d’infor-mation et de formation sur la question.
Enfin, un groupe sur les services à lapersonnes a déjà eu l’occasion de rédi-ger des préconisations aux futurs fran-
chisés cherchant un réseau dans cesecteur encore peu mature.
Toutes ces démarches, rappelleAlexandre Germain, n’ont qu’un but :favoriser les échanges et encourager la
professionnalisation de tous les acteursde la franchise — en commençant parles adhérents, auxquels ces lieux de
rencontre, à l’exception du VdF, sont
La vie d’une fédération ne vaut que par celle des membres qui la composent,tant dans leur quotidien que dans les lieux de rencontre que leur offre, souventà leur instigation, la fédération en question... Illustration à la FFF !
Tra vailler ensemble
Une bonne rentrée 2009
Et l’on retrouve
franchiseurs et
entrepreneurs à Top
Franchise Méditerranée les
16 et 17 novembre...
Conférence jurique le
lendemain (18 - voir ci-
dessous), forum de
Fécamps, réunion régionale
Nord-Est : la vie de la FFF se
conjugue aussi en région
(voir nos pages intérieures)
! Un conseil
d’administration et un VDF
le 2 décembre, les résultats
de l’enquête annuelle sur la
franchise le 3 décembre
Beau programme en
perspective pour la
Conférence juridique du
18 novembre !
Le grand témoin sera
Michel Jeannoutot, Premier
Président de la Cour
d'appel de Dijon.
Interviendront, après une
introduction de Guy Gras,
président de la FFF et
juriste émérite,
Marc Lanciaux
(L'organisation des achats
dans les réseaux) ;
Eric Schahl (La valorisation
via les droits de propriété
intellectuelle) ; François-Luc
Simon (La cession des
réseaux de franchise) ;
Gilles Amédée-Manesme (la
cession du fond franchisé) ;
et, sur les thèmes
d’actualité, Jean-Marie
Leloup (formation du
contrat de franchise) ;
Hubert Bensoussan
(exécution du contrat de
franchise) ; Rémi de
Balmann (Extinction du
contrat de franchise) ;
Didier Ferrier (La
jurisprudence à l'épreuve
du nouveau règlement
d'exemption).
Pierre Cussac animera la
conférence et Michel
Jeannoutot en proposera
une synthèse...
M a i s o n
rezo est une publication de la Fédération française de la franchise
9, rue Alfred de Vigny 75008 Paris • 015375 2225
[email protected] • www.franchise-fff.com •
Recrutement de franchisés : www.observatoiredelafranchise.fr
Directeur de la publication : Guy Gras Conception graphique : Loeb et associés •
Impression : Avenue de la Com Crédits photos : Une, E. Arthur. Pages intérieures, FFF
Illustrations : Sébastien Braun • ISSN : 1766-9367 • Dépôt légal : 3er trimestre 2009
Monde : lessalons à venir
Octobre
24-25 Franchise Show • Toronto
(Canada) • www.cfa.ca
29-31 BNF • Barcelone (Espagne) •
www.salonbnf.com
Novembre
2-4 Saudi International Franchise
Exhibition • Jeddah
2-3 Salon franchise Sofia •
Bulgarie • Phone: +359 884 597
517
e-mail: [email protected]
16-17 Top franchise Méditerranée
• Marseille (France) •
www.topfranchisemed.fr
Janvier 2010
15-17 Franchise Expo South •
Miami (Etats-Unis) •
www.franchiseexposouth.com
23-24 Salon de la franchise •
Montréal • Canada •
http://www.cqf.ca/afficheur.asp?i
d=125
Mars 2010
2-4 Franchise Middle East
Exhibition • Dubai (EAU) •
www.franchisingme.com
14-17 Franchise Expo Paris • Paris
(France) •
www.franchiseparis.com
Top Franchise Méditerranée16 et 17 novembre 2009
Marseille, palais de la Boursehttp://www.topfranchisemed.fr
une initiative CCI Marseille Provenceorganisée par Reed Expositions, avec le soutien et
la participation de la FFF