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Bienvenue à : · Gauthier Escartin, Directeur Régional en charge des cliniques de Gentilly, Ambroise Paré, Saint-Jean et Saint-Don à Nancy ainsi que la Policlinique Saint-Claude à Saint- Quentin. · Pierre de Villette, Directeur de la Clinique Guillaume de Varye à Saint- Doulchard · Stéphane Farjat, Directeur de la Clinique Océane à Vannes et de la Clinique du Ter à Lorient. · Yannick Mortain, Directeur de nos trois établissements de la Nièvre (Val de Loire, Tallet et Morvan) Journée de la Clinique Saint-François à Châteauroux En collaboration avec la Ligue nationale contre le cancer, la Clinique Saint-François a ouvert ses portes le 29 novembre 2008 aux médecins généralistes, aux médecins spécialistes, au personnel paramédical et au grand public de l’Indre. L’objectif ? Les informer sur le dépistage des cancers et leur permettre d’en discuter avec les spécialistes de la clinique. Cette journée s’est organisée en deux temps : le matin a été consacré à une conférence sur le dépistage du cancer du sein, de la prostate et du cancer colorectal. L’après-midi, 17 communications médicales ont été proposées : tumeurs superficielles de la vessie, prise en charge médicale de l’obésité, prédispositions familiales aux cancers ou encore l’œil du diabétique. Clermont-Ferrand : des dentistes au bloc Organisée par la Clinique des Chandiots, une journée de formation de pratique chirurgicale s’est déroulée le 11 décembre dernier. Une douzaine de chirurgiens dentistes exerçant en cabinet privé se sont retrouvés au bloc opératoire de la clinique pour une journée intensive de chirurgie buccale. Le but était simple : confronter les praticiens aux difficultés pouvant survenir lors des interventions chirurgicales et leur expliquer comment éviter et faire face aux éventuelles complications. La Clinique Toulouse-Lautrec à Albi : certifiée V2007 ! La Clinique Toulouse-Lautrec est certifiée V2007 par la Haute Autorité de Santé depuis le 14 novembre 2008. Cette procédure d’évaluation externe, effectuée par des professionnels indépendants de l’établissement et de ses organismes de tutelle, permet de juger l’organisation et les fonctionnements de l’établissement. Mission accomplie pour la Clinique Toulouse-Lautrec ! Brèves Groupe VITALIA 5, rue du Cirque 75008 Paris Tel: +33 (1) 58 56 16 80 Fax: +33 (1) 58 56 16 81 Email : [email protected] www.groupe-vitalia.com du Groupe Vitalia / n°11 La Lettre : Qu’est-ce que la V11 ? Alain Roumajon : C’est un codage plus personnalisé des dossiers médicaux. La V11 va permettre de structurer davantage le dossier du patient. Elle permettra de mieux prendre en compte les co-morbidités des malades c’est-à-dire les pathologies préexistantes nécessitant une prise en charge durant l’hospitalisation et les pathologies intercurrentes qui surviennent pendant le séjour. En clair, l’objectif est de faire en sorte qu’il y ait la plus juste rémunération de l’établissement pour la plus juste prise en charge des patients. La Lettre : Concrètement, que va-t-elle changer dans les cliniques ? A.R. : Elle va exiger un recueil de l’information médicale beaucoup plus pertinent et beaucoup plus documenté qu’auparavant. Par exemple, il ne suffira pas de dire qu’un patient est insuffisant respiratoire. Désormais, il faudra que l’on trouve trace dans le dossier d’une dépendance à l’oxygène ou d’un cliché pulmonaire mettant en évidence une fibrose. La Lettre : Qui est concerné par cette nouvelle classification ? A.R. : Les premiers concernés sont bien sûr les praticiens. Il leur appartient d’assurer le recueil de la documentation des co- morbidités associées. La V11 concerne aussi les personnels soignants puisqu’ils devront recueillir tous les événements survenus pendant le séjour. Enfin, elle intéresse l’encadrement et la direction des cliniques : la capacité à coder des co- morbidités associées aura un impact direct sur le résultat de l’établissement. La Lettre : Les collaborateurs du Groupe ne maîtrisent pas encore la V11. Quels sont les moyens que vous utilisez pour les former ? A.R. : Il ne nous paraît pas utile d’imposer aux médecins et aux soignants d’acquérir la connaissance détaillée de cette nouvelle classification. C’est le rôle des équipes d’informations médicales que d’assurer le juste codage. En revanche, nous organisons des formations destinées aux médecins et aux soignants de façon à éveiller leur attention sur l’importance d’avoir des dossiers médicaux les plus documentés possibles. La Lettre : Ce passage à la V11 est un travail de titan… Etes-vous confiant malgré tout? A.R. : Bien sûr ! Nous sommes confiants tout en étant conscients des enjeux et de la lourdeur de la tâche. Nous avons d’ailleurs créé un comité de pilotage du passage à la V11 avec l’implication de la plupart des directions du siège et de plusieurs collaborateurs de cliniques. Comprenez bien que c’est ensemble que nous réussirons le passage à la V11 ! Objectif V11 Le 15 mars 2009 aura lieu le passage à la V11. Mises en place par le Ministère de la Santé, ces nouvelles règles de facturation devront être appliquées par tous les établissements de santé privés et publics de France. Alain Roumajon, Directeur de l’information médicale du Groupe, est formel : « Toutes nos équipes doivent être mobilisées et prêtes à agir dès le 15 mars, on ne peut pas s’offrir le luxe de rater cette étape. » Ce numéro de la Lettre de Vitalia a été imprimé à 11 000 exemplaires À LA UNE D ans notre pays, les relations entre les établissements de soins privés et les médecins libéraux qui y exercent souffrent depuis trop longtemps d’un déficit. Pour y remédier, dès sa naissance, Vitalia a souhaité construire une nouvelle relation médecin/ établissement. Nous nous sommes attachés à placer la culture médicale au cœur de notre projet d’entreprise. Nous avons fondé notre croissance et nous définissons nos programmes d’investissement en nous appuyant sur les projets médicaux d’établissements. Nous avons placé les médecins au cœur de notre groupe : dans les directions régionales, les directions d’établissements, au siège… Dans ce même but, nous avons créé le Club des présidents de CME, les clubs de spécialités, les Groupements achat métiers, le portail Intranet médical personnalisée, un site Internet dédié aux jeunes médecins… Enfin, à l’heure où la loi HPST va venir en discussion au Parlement, le choix de Vitalia de militer aux côtés de la Conférence Nationale des Présidents de CME pour une implication plus forte des CME dans la vie et le fonctionnement des établissements, nous semble confirmer l’attachement de Vitalia à la prééminence du projet médical au cœur de notre entreprise de santé. Faire bouger les lignes… Dr Christian Le Dorze Président du Groupe Vitalia Jean-Baptiste Mortier Directeur Général du Groupe Vitalia Janvier/Février 2009 Editorial défi V11 Décembre 2008 n°1 La lettre d’information des acteurs du Groupe Vitalia Mars 2009 De nouvelles règles de codage et de tarification Le dossier patient au cœur du dispositif ! En mars 2009, nous aurons adopté les nouvelles règles de codage et de tarification appliquées à tous les établissements de santé. Cette nouvelle réglementation nommée V11 aura un impact très important sur notre activité et les résultats de nos établis- sements. C’est l’opportunité de valoriser et faire reconnaître nos pratiques, et nos expertises. Le passage à la V11 est un enjeu majeur pour notre Groupe qui concerne chacun d’entre nous. La lettre Défi V11 dont vous découvrez le 1 er numéro vous appor- tera, les informations nécessaires à la compréhension des enjeux du nouveau système, les explications concrètes des changements, les actions mises en place pour faciliter la transition. Une question, une suggestion ? Toute l’équipe V11 est à votre écoute. Contactez-nous à l’adresse mail : [email protected] Vous saurez tout sur la V11! RESSOURCES HUMAINES La Lettre : Pourquoi vouloir réduire l’absentéisme à tout prix ? Christophe Augey : L’absentéisme engendre une désorganisation de la chaîne de prise en charge du patient : perte de qualité, stress voire démotivation des collaborateurs toujours présents. L’absentéisme entraîne aussi un surcoût financier important pour l’établissement. Nous avons conscience de tout ça et nous souhaitons y remédier ! La Lettre : Quels sont les moyens que vous allez déployer pour y parvenir ? C.A. : Nous avons mis en place toute une panoplie d’outils ! Nous souhaitons par exemple adopter une politique de contrôle médical patronal. En clair, quand un salarié sera absent, l’employeur pourra envoyer un médecin généraliste à son domicile pour vérifier son état de santé. Si le médecin estime que l’arrêt est injustifié ou que la personne n’est pas à son domicile, l’employeur pourra alors faire interrompre le versement des indemnités journalières, soit la moitié de son salaire. L’employeur pourra également informer la CPAM qui interrompra elle aussi le versement des indemnités journalières, soit l’autre moitié de son salaire. La Lettre : C’est un moyen répressif … C.A. : C’est vrai, mais il est inévitable pour empêcher les abus ! Il n’est pas juste de voir certaines personnes s’investir dans leur travail quand d’autres s’autorisent des arrêts maladie sans motif valable. Nous souhaitons avant tout garantir l’équité entre les salariés. Mais attention, nous allons tout faire aussi pour aider le personnel réellement malade, notamment avec des moyens de prévention. La Lettre : Pouvez-vous nous en citer quelques-uns ? Absentéisme : ce n’est plus une fatalité ! L’absentéisme dans les cliniques du Groupe Vitalia est supérieur de 30% à la moyenne nationale des établissements privés. Un pourcentage considérable ! Pour palier ce problème, Vitalia met en place un plan d’action. La volonté du Groupe ? Revenir à la moyenne nationale. Interview de Christophe Augey, Directeur des Ressources Humaines. C.A. : Bien sûr ! Nous voulons par exemple, former des référents « hygiène et sécurité » par établissement ou par région. En clair, ils devront évaluer des tâches ou des zones accidentogènes et préconiser des solutions pour les éviter. Nous souhaitons également que chaque responsable de service mette en place un entretien de réaccueil après un arrêt maladie. C’est un moment privilégié où le manager fait le point avec son collaborateur sur la situation engendrée par son absence. Ce sera l’occasion de proposer à ceux qui en ont besoin, un soutien psychologique. Rendez-vous compte ! Nous avons obtenu de notre nouvel assureur, sans surcoût pour l’établissement, qu’il finance jusqu’à 20 séances de soutien psychologique pour chaque salarié ! La Lettre : J’ai entendu parler de l’Ecole du dos Vitalia, info ou intox ? C.A. : Info ! 30% des arrêts maladies sont dus aux problèmes de dos liés aux mauvaises manipulations de patients. Pour limiter ce pourcentage, nous allons créer l’Ecole du dos Vitalia. Désormais, chaque clinique du Groupe proposera à ses salariés une formation de 20 minutes tous les deux mois sur les postures et les gestes les plus importants à effectuer. Ce seront donc des formations courtes mais régulières pour permettre à chacun de ne pas reprendre ses mauvaises habitudes. La Lettre : A qui les collaborateurs peuvent- ils s’adresser pour obtenir davantage d’informations sur ce plan d’action ? C.A. : Nous avons présenté ce plan à tous les Directeurs Régionaux, Directeurs d’établissement et à l’encadrement « terrain ». Nous avons même organisé une réunion spécifique avec tous les médecins du travail volontaires pour nous aider dans cette démarche. Chacun d’entre eux est donc susceptible d’en parler avec ses équipes et d’activer à bon escient les outils mis à leur disposition.

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Page 1: REssouRCEs humainEs Janvier/Février 2009 Absentéisme : ce ... · La Lettre : Qu’est-ce que la V11d’investissement en nous appuyant sur ? ... que c’est ensemble que nous réussirons

Bienvenue à :· Gauthier Escartin, Directeur Régional en charge des cliniques de Gentilly, Ambroise Paré, Saint-Jean et Saint-Don à Nancy ainsi que la Policlinique Saint-Claude à Saint-Quentin. · Pierre de Villette, Directeur de la Clinique Guillaume de Varye à Saint-Doulchard· Stéphane Farjat, Directeur de la Clinique Océane à Vannes et de la Clinique du Ter à Lorient.· Yannick Mortain, Directeur de nos trois établissements de la Nièvre (Val de Loire, Tallet et Morvan)

Journée de la Clinique Saint-François à Châteauroux

En collaboration avec la Ligue nationale contre le cancer, la Clinique Saint-François a ouvert ses portes le 29 novembre 2008 aux médecins généralistes, aux médecins spécialistes, au personnel paramédical et au grand public de l’Indre. L’objectif ? Les informer sur le dépistage des cancers et leur permettre d’en discuter avec les spécialistes de la clinique. Cette journée s’est organisée en deux temps : le matin a été consacré à une conférence sur le dépistage du cancer du sein, de la prostate et du cancer colorectal. L’après-midi, 17 communications médicales ont été proposées : tumeurs superficielles de la vessie, prise en charge médicale de l’obésité, prédispositions familiales aux cancers ou encore l’œil du diabétique.

Clermont-Ferrand : des dentistes au bloc Organisée par la Clinique des Chandiots, une journée de formation de pratique chirurgicale s’est déroulée le 11 décembre dernier. Une douzaine de chirurgiens dentistes exerçant en cabinet privé se sont retrouvés au bloc opératoire de la clinique pour une journée intensive de chirurgie buccale. Le but était simple : confronter les praticiens aux difficultés pouvant survenir lors des interventions chirurgicales et leur expliquer comment éviter et faire face aux éventuelles complications.

La Clinique Toulouse-Lautrec à Albi : certifiée V2007 !La Clinique Toulouse-Lautrec est certifiée V2007 par la Haute Autorité de Santé depuis le 14 novembre 2008. Cette procédure d’évaluation externe, effectuée par des professionnels indépendants de l’établissement et de ses organismes de tutelle, permet de juger l’organisation et les fonctionnements de l’établissement. Mission accomplie pour la Clinique Toulouse-Lautrec !

Brèves

Groupe VITALIA5, rue du Cirque 75008 Paris

Tel: +33 (1) 58 56 16 80 Fax: +33 (1) 58 56 16 81 Email : [email protected]

www.groupe-vitalia.com

du G r o u p e V i t a l i a / n °11

La Lettre : Qu’est-ce que la V11 ?Alain Roumajon : C’est un codage plus personnalisé des dossiers médicaux. La

V11 va permettre de structurer davantage le dossier du patient. Elle permettra de mieux prendre en compte les co-morbidités des malades c’est-à-dire les pathologies préexistantes nécessitant une prise en charge durant l’hospitalisation et les pathologies intercurrentes qui surviennent pendant le séjour. En clair, l’objectif est de faire en sorte qu’il y ait la plus juste rémunération de l’établissement pour la plus juste prise en charge des patients.

La Lettre : Concrètement, que va-t-elle changer dans les cliniques ?A.R. : Elle va exiger un recueil de l’information médicale beaucoup plus pertinent et beaucoup plus documenté qu’auparavant. Par exemple, il ne suffira pas de dire qu’un patient est insuffisant respiratoire. Désormais, il faudra que l’on trouve trace dans le dossier d’une dépendance à l’oxygène ou d’un cliché pulmonaire mettant en évidence une fibrose.

La Lettre : Qui est concerné par cette nouvelle classification ?A.R. : Les premiers concernés sont bien sûr les praticiens. Il leur appartient d’assurer le recueil de la documentation des co-morbidités associées. La V11 concerne aussi les personnels soignants puisqu’ils devront recueillir tous les événements survenus pendant le séjour. Enfin, elle

intéresse l’encadrement et la direction des cliniques : la capacité à coder des co-morbidités associées aura un impact direct sur le résultat de l’établissement.

La Lettre : Les collaborateurs du Groupe ne maîtrisent pas encore la V11. Quels sont les moyens que vous utilisez pour les former ?A.R. : Il ne nous paraît pas utile d’imposer aux médecins et aux soignants d’acquérir la connaissance détaillée de cette nouvelle classification. C’est le rôle des équipes d’informations médicales que d’assurer le juste codage. En revanche, nous organisons des formations destinées aux médecins et aux soignants de façon à éveiller leur attention sur l’importance d’avoir des dossiers médicaux les plus documentés possibles.

La Lettre : Ce passage à la V11 est un travail de titan… Etes-vous confiant malgré tout?A.R. : Bien sûr ! Nous sommes confiants tout en étant conscients des enjeux et de la lourdeur de la tâche. Nous avons d’ailleurs créé un comité de pilotage du passage à la V11 avec l’implication de la plupart des directions du siège et de plusieurs collaborateurs de cliniques. Comprenez bien que c’est ensemble que nous réussirons le passage à la V11 !

Objectif V11 Le 15 mars 2009 aura lieu le passage à la V11. Mises en place par le Ministère de la Santé, ces nouvelles règles de facturation devront être appliquées par tous les établissements de santé privés et publics de France. Alain Roumajon, Directeur de l’information médicale du Groupe, est formel : « Toutes nos équipes doivent être mobilisées et prêtes à agir dès le 15 mars, on ne peut pas s’offrir le luxe de rater cette étape. »

Ce numéro de la Lettre de Vitalia a été imprimé à 11 000 exemplaires

à la unE

Dans notre pays, les relations entre les établissements de soins privés et les médecins

libéraux qui y exercent souffrent depuis trop longtemps d’un déficit.Pour y remédier, dès sa naissance, Vitalia a souhaité construire une nouvelle relation médecin/établissement.Nous nous sommes attachés à placer la culture médicale au cœur de notre projet d’entreprise. Nous avons fondé notre croissance et nous définissons nos programmes d’investissement en nous appuyant sur les projets médicaux d’établissements. Nous avons placé les médecins au cœur de notre groupe : dans les directions régionales, les directions d’établissements, au siège…Dans ce même but, nous avons créé le Club des présidents de CME, les clubs de spécialités, les Groupements achat métiers, le portail Intranet médical personnalisée, un site Internet dédié aux jeunes médecins…

Enfin, à l’heure où la loi HPST va venir en discussion au Parlement, le choix de Vitalia de militer aux côtés de la Conférence Nationale des Présidents de CME pour une implication plus forte des CME dans la vie et le fonctionnement des établissements, nous semble confirmer l’attachement de Vitalia à la prééminence du projet médical au cœur de notre entreprise de santé.

Faire bouger les lignes…

Dr Christian Le DorzePrésident du Groupe Vitalia

Jean-Baptiste MortierDirecteur Général du Groupe Vitalia

Janvier/Février 2009

Editorial défiV11

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008

n°1

La lettre d’information des acteurs du Groupe Vitalia

Mars 2009De nouvelles règles de codage et de tarificationLe dossier patient au cœur du dispositif !

En mars 2009, nous aurons adopté les nouvelles règles de codageet de tarification appliquées à tous les établissements de santé.Cette nouvelle réglementation nommée V11 aura un impacttrès important sur notre activité et les résultats de nos établis-sements. C’est l’opportunité de valoriser et faire reconnaître nospratiques, et nos expertises.Le passage à la V11 est un enjeu majeurpour notre Groupe qui concerne chacun d’entre nous.

La lettre Défi V11 dont vous découvrez le 1er numéro vous appor-tera, les informations nécessaires à la compréhension des enjeuxdu nouveau système, les explications concrètes des changements,les actions mises en place pour faciliter la transition.

Une question, une suggestion ?Toute l’équipe V11 est à votre écoute.Contactez-nous à l’adresse mail :[email protected]

Vous saurez tout sur la V11!

REssouRCEs humainEs

La Lettre : Pourquoi vouloir réduire l’absentéisme à tout prix ?

Christophe Augey : L’absentéisme engendre une désorganisation de la chaîne de prise en charge du patient : perte de qualité, stress voire démotivation des collaborateurs

toujours présents. L’absentéisme entraîne aussi un surcoût financier important pour l’établissement. Nous avons conscience de tout ça et nous souhaitons y remédier !

La Lettre : Quels sont les moyens que vous allez déployer pour y parvenir ?C.A. : Nous avons mis en place toute une panoplie d’outils ! Nous souhaitons par exemple adopter une politique de contrôle médical patronal. En clair, quand un salarié sera absent, l’employeur pourra envoyer un médecin généraliste à son domicile pour vérifier son état de santé. Si le médecin estime que l’arrêt est injustifié ou que la personne n’est pas à son domicile, l’employeur pourra alors faire interrompre le versement des indemnités journalières, soit la moitié de son salaire. L’employeur pourra également informer la CPAM qui interrompra elle aussi le versement des indemnités journalières, soit l’autre moitié de son salaire.

La Lettre : C’est un moyen répressif …C.A. : C’est vrai, mais il est inévitable pour empêcher les abus ! Il n’est pas juste de voir certaines personnes s’investir dans leur travail quand d’autres s’autorisent des arrêts maladie sans motif valable. Nous souhaitons avant tout garantir l’équité entre les salariés. Mais attention, nous allons tout faire aussi pour aider le personnel réellement malade, notamment avec des moyens de prévention.

La Lettre : Pouvez-vous nous en citer quelques-uns ?

Absentéisme : ce n’est plus une fatalité !L’absentéisme dans les cliniques du Groupe Vitalia est supérieur de 30% à la moyenne nationale des établissements privés. Un pourcentage considérable ! Pour palier ce problème, Vitalia met en place un plan d’action. La volonté du Groupe ? Revenir à la moyenne nationale. Interview de Christophe Augey, Directeur des Ressources Humaines.

C.A. : Bien sûr ! Nous voulons par exemple, former des référents « hygiène et sécurité » par établissement ou par région. En clair, ils devront évaluer des tâches ou des zones accidentogènes et préconiser des solutions pour les éviter. Nous souhaitons également que chaque responsable de service mette en place un entretien de réaccueil après un arrêt maladie. C’est un moment privilégié où le manager fait le point avec son collaborateur sur la situation engendrée par son absence. Ce sera l’occasion de proposer à ceux qui en ont besoin, un soutien psychologique. Rendez-vous compte ! Nous avons obtenu de notre nouvel assureur, sans surcoût pour l’établissement, qu’il finance jusqu’à 20 séances de soutien psychologique pour chaque salarié !

La Lettre : J’ai entendu parler de l’Ecole du dos Vitalia, info ou intox ?C.A. : Info ! 30% des arrêts maladies sont dus aux problèmes de dos liés aux mauvaises manipulations de patients. Pour limiter ce pourcentage, nous allons créer l’Ecole du dos Vitalia. Désormais, chaque clinique du Groupe proposera à ses salariés une formation de 20 minutes tous les deux mois sur les postures et les gestes les plus importants à effectuer. Ce seront donc des formations courtes mais régulières pour permettre à chacun de ne pas reprendre ses mauvaises habitudes.

La Lettre : A qui les collaborateurs peuvent-ils s’adresser pour obtenir davantage d’informations sur ce plan d’action ?C.A. : Nous avons présenté ce plan à tous les Directeurs Régionaux, Directeurs d’établissement et à l’encadrement « terrain ». Nous avons même organisé une réunion spécifique avec tous les médecins du travail volontaires pour nous aider dans cette démarche. Chacun d’entre eux est donc susceptible d’en parler avec ses équipes et d’activer à bon escient les outils mis à leur disposition.

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La Clinique de la Compassion à Langres rejoint Vitalia

La Clinique de la Compassion à Langres (Haute-Marne) vient

de rejoindre le Groupe Vitalia. Cet établissement, créé en 1968 par le Docteur James Isselin, comporte 70 lits et accueille chaque année 4500 patients. En collaboration avec le Centre hospitalier depuis 1997, la Clinique de la Compassion est un élément incontournable du Pôle de santé langrois. Accréditée depuis septembre

2006, elle a bâti son offre de soins autour de spécialités chirurgicales reconnues : l’orthopédie, la chirurgie viscérale et vasculaire, l’ORL, la gastro-entérologie et l’ophtalmologie. Le Groupe souhaite la bienvenue aux 96 professionnels de santé et aux 16 médecins qui exercent chaque jour au sein de cet établissement.

Les pionniers de la prescription informatiséeQuatre établissements du Groupe sont à l’avant-garde de la prescription informatisée : Gentilly et Saint-André (Nancy), La Marche (Guéret) et Toulouse-Lautrec (Albi). Les médecins, personnels de soin et équipes supports informatiques ont testé de nouvelles organisations, des procédures ajustées et des outils, logiciels et matériels. Ils peuvent désormais nous faire profiter de leurs expériences pour engager très concrètement dès janvier 2009 des projets d’informatisation dans l’ensemble du Groupe.

Des médecins marseillais en Arménie Cela fait maintenant 8 ans que le Dr Jean-Pierre Franquebalme, gynécologue obstétricien à la Clinique Bouchard 6, s’est engagé dans la formation et la création du premier centre de médecine de la reproduction à Erevan, en Arménie. Il aura fallu pas moins de 10 missions des équipes médicales ainsi que l’organisation d’un congrès international en Arménie pour que le programme de formation dirigé par les spécialistes marseillais voit le jour et que le centre créé à Erevan puisse accueillir des couples arméniens en désir d’enfant. Les premiers bébés par fécondation in vitro sont nés en 2004. Aujourd’hui, le Centre d’Erevan a contribué à la naissance de plus de 100 enfants.

Une coopération exemplaire à Vichy Ouvert en mars 2008 à la Clinique de la Pergola à Vichy, le service de Soins de Suite Indifférenciés (SSI) bénéficie d’une convention qui lui permet d’accueillir aussi bien les patients de l’hôpital que ceux de la clinique. Une interface informatique, relayée par Internet, permet à l’hôpital de savoir, en tant réel, le taux d’occupation des lits pour préparer les admissions. Plus de 160 patients sont déjà passés par ce service : 80 sont arrivés par mutation au sein de la clinique et 71 proviennent des services hospitaliers de Vichy. Cela porte le taux d’occupation à 91% pour les premiers mois de fonctionnement. Une belle réussite !

Brèves

La Lettre : Quelles orientations stratégiques allez-vous donner à vos premiers mois de travail ?

Lamine Gharbi : L’urgence absolue est bien sûr la V11. Il faut savoir qu’en fonction des modalités d’application dans les établissements, nous observons des variations

de chiffre d’affaires de plus ou moins 20%. C’est considérable ! Nous allons également nous battre sur le dossier « urgences » : il y a 115 services d’urgences en France reconnus et 250 qui s’en revendiquent. Il y a donc 135 établissements qui font des urgences en France et qui ne sont pas reconnus. Il y a aussi le problème de l’imagerie lourde : il n’est pas normal que nous n’ayons pas tous un scanner aujourd’hui.

La Lettre : A vous écoutez, il était vraiment urgent qu’il voit le jour ce syndicat MCO…L.G. : Dire que le syndicat MCO sera le sauveur est excessif ! Nous sommes plutôt dans une logique de complémentarité avec la FHP. Jusqu’à présent, on reprochait de ne pas assez communiquer avec les adhérents : comment monter un dossier ?, comment gérer un contrôle ?… Tous ces sujets concrets qui sont importants pour un établissement de santé. Aujourd’hui, c’est à nous, syndicat MCO, de gérer

ces problèmes. Dès demain, nous allons communiquer auprès des établissements, de nos adhérents pour les aider dans leur travail quotidien.

La Lettre : Quel est votre regard sur les groupes de santé tels que le Groupe Vitalia ?L.G. : J’ai toujours voulu fédérer les groupes à notre dispositif car ils ont très souvent des idées fortes en terme de réflexion stratégique. Notre conseil d’administration est d’ailleurs composé de plusieurs personnes de vos cliniques : Patrick Daunizeau (Les Chandiots et La Plaine à Clermont-Ferrand), Jean Rigondet (Saint-François/Saint-Antoine à Montluçon), Jean-Luc Meyer (La Châtaigneraie à Beaumont) et Sophie Beaurain (Urbain V et Montagard à Avignon). Je souhaite m’appuyer sur eux pour mettre en commun nos savoir-faire. Je souhaite vraiment que nous avancions ensemble. Ce n’est pas mon syndicat, c’est le notre.

La Lettre : Y’a-t-il un dénominateur commun à tous ces groupes même si parfois ils ont des stratégies de développement différentes ?L.G. : Evidemment ! Tous les groupes sont liés par le même intérêt : la pérennité du secteur. Si le secteur va bien, les groupes iront bien. Je peux comprendre qu’il y ait des tensions entre des groupes concurrents mais il est primordial que nous dépassions cela !

Depuis quelques semaines, la FHP a donné naissance à une branche MCO. Quatre personnes de Vitalia siègent au conseil d’administration de ce nouveau syndicat. Rencontre avec le jeune président du FHP-MCO : Lamine Gharbi.

Le syndicat FHP-MCO est né !

FédéRaTion dE l’hosPiTalisaTion PRivéE

La Clinique de la Compassion, 40 ans d’expérience.

La Lettre : Concrètement, comment fonctionne le site Internet Babyloan ?

Nathalie Le Calvez : L’internaute consulte sur le site les différents profils de candidats au crédit et choisit celui qu’il désire soutenir. Il peut prêter 20, 30, 500 €. Ensuite, il a la

possibilité de suivre le projet qu’il finance via des informations réactualisées au fil du temps. A l’échéance de son prêt, l’internaute récupére son argent ou le prête de nouveau à un autre micro-entrepreneur. Son aide peut donc servir autant de fois qu’il le souhaite. L’impact de son aide se perpétue dans le temps !

La Lettre : Peut-on vraiment récupérer son argent ?N.L.C. : Bien sûr ! L’internaute ne donne pas son argent, il le prête, et pas directement au bénéficiaire. C’est l’Institut de Microfinance, partenaire de Babyloan, qui réceptionne l’argent destiné aux bénéficiaires du micro crédit. En clair, c’est à cet institut que

Dans chaque numéro, nous vous parlons d’une démarche humanitaire. Aujourd’hui, le micro-crédit avec le site Internet Babyloan. Le principe est simple : permettre aux particuliers de prêter des petites sommes d’argent à un entrepreneur d’un pays en développement afin de soutenir son projet. Nathalie Le Calvez, infirmière à la Polyclinique Saint-François à Montluçon, s’est lancée dans cette aventure humaine. Pour La Lettre, elle répond à quatre questions.

l’internaute fait le prêt. Il ne supporte donc que le seul risque de défaillance de l’IMF, et non pas celle du bénéficiaire qu’il parraine.

La Lettre : Quel est le projet que vous soutenez ?N.L.C. : J’aide Madeleine, une jeune femme qui habite à Porto Novo, au Bénin. Elle vend

Babyloan : petit prêt, grands effets.

PolyCliniquE sainT-FRançois (monTluçon)

de la moutarde et sollicite ce prêt pour mieux s’approvisionner afin de satisfaire sa clientèle. Le bénéfice supplémentaire généré par ce prêt lui permettra de scolariser ses enfants et d’améliorer les conditions de vie de sa famille.

La Lettre : Pourquoi avez-vous décidé de devenir membre de Babyloan ?N.L.C. : Je trouve ce concept formidable ! Cela permet l’implication directe des prêteurs dans des projets concrets de développement. C’est une manière d’aider les autres sans les assister, pour qu’ils s’en sortent par eux-mêmes. C’est aussi un puissant moyen d’émancipation des femmes et de scolarisation des enfants. En fait, je contribue à l’amélioration des conditions de vie des autres sans ne rien perdre aux miennes !

viE du gRouPE

Cette pochette guidera le patient de son admission à sa sortie, et répondra au maximum

à ses interrogations : « Pourquoi m’a-t-on proposé une intervention ambulatoire ? », « Comment se déroule l’intervention ? », « Comment suis-je pris en charge avant et après

l’intervention ? »… Elle contiendra aussi l’ensemble des documents administratifs obligatoires tels que l’autorisation d’opérer, les consignes de sécurité et d’hygiène ou encore le questionnaire de satisfaction. Une partie jeux a également été prévue pour l’aider à patienter.

Améliorer le séjour des patients en ambulatoire : une priorité !Vitalia souhaite aujourd’hui mettre en avant l’ambulatoire au sein des cliniques. Pour cela, le Groupe mettra prochainement à disposition de ses établissements une pochette « Parcours Jour ».

Chères collaboratrices, chers collaborateurs, permettez-moi de vous adressez tous mes vœux pour cette année 2009. Je vous souhaite toutes les joies personnelles et familiales auxquelles vous aspirez et beaucoup de satisfactions professionnelles au sein du Groupe Vitalia. Bonne année 2009 !

Dr Christian Le DorzePrésident du Groupe Vitalia

Les voeux du président