2016 - 2017 - 2018weblgn.ac-noumea.nc/img/pdf/projet_2016_2018_vjlf.pdfdispositifs d’aide pour les...
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Lycée du Grand Nouméa
36, Promenade de Koutio
BP 183 - 98830 - DUMBEA
Nouvelle-Calédonie
PROJET D’ETABLISSEMENT
2016 - 2017 - 2018
Monsieur Jean-Luc FAURE
Proviseur du Lycée du Grand Nouméa
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Analyse de situation – Bilan
Éléments introductifs par rapport à l’établissement si nécessaire (évaluation globale)
État des lieux quantitatif
Critères sociaux :
Description de l’environnement local :
Indicateurs - Indices chiffrés de départ : BAC….
Orientation
Autres indicateurs mesurables
Analyse qualitative
Les points forts
En fonction des forces et faiblesses constatées ci-dessus, ce projet d’établissement s’attachera prioritairement à :
Cachet :
LYCEE DU GRAND NOUMEA
36, Promenade de Koutio
BP 183
98830 - DUMBEA
FICHE DE SYNTHESE
PROJET D’ETABLISSEMENT
LGN 2016 - 2018
Établissement de près de 1 800 élèves (1 783 en 2015), le Lycée du Grand Nouméa bénéficiera de l'ouverture en 2016 d'une classe
préparatoire aux concours sanitaires et sociaux qui, bien que déclinée en FCIL (formation complémentaire d’initiative locale),
renforcera un enseignement post-bac particulièrement ambitieux, dominé par trois sections de technicien supérieur (SIO, ESF,
SP3S), deux CPGE (ECT, ECE) et le DCG. Avec 60% d’élèves filles contre 40% de garçons, le lycée rencontre peu de difficultés en
matière de comportement, en dehors de quelques cas d'alcoolisations, particulièrement en fin de semaine ou à la veille des vacances.
Situé dans une commune où la croissance démographique est la plus élevée de Nouvelle-Calédonie (+10 % par an en moyenne), le
Lycée du Grand Nouméa accueille une population scolaire diversifiée, dont 43 % sont issus de catégories socioprofessionnelles
défavorisées (22,3 % de boursiers). C’est à ce titre que l’établissement bénéficie du dispositif « Éducation prioritaire » qui, depuis
2009, lie le lycée à l’IEP de Paris (atelier "Sciences Po"). C’est dans ce contexte aussi que le lycée se doit de diversifier les
dispositifs d’aide pour les élèves en difficulté (absentéisme et décrochage scolaire), tant au niveau de l'externat que de l'internat.
Le lycée est construit sur un terrain de 12 hectares, encadré par la voie expresse et un secteur urbain en constante évolution. La
proximité d’un centre commercial et d’un fast-food posent notamment problème. Cela induit des difficultés de surveillance et des
problèmes de voisinage. L’établissement ne bénéficie d'ailleurs toujours pas d’un accueil « physique » à l’entrée : aucune loge n'a
été aménagée malgré les demandes régulières formulées par la direction du lycée ces quatre dernières années. Les élèves sont quant
à eux issus de deux zones différentes : le bassin du Grand Nouméa, qui réunit 9 collèges (80% des élèves) dont certains sont parfois
très éloignés (Plum) – ce qui engendre des problèmes de transport criants – et des établissements de brousse (côte est, côte ouest),
dont les élèves sont presque tous internes (capacité d’accueil de l’Internat : 175 lits pour le pré-Bac et 10 places supplémentaires
pour le post-Bac, dans le cadre d’un partenariat avec la Maison de l’Etudiant).
Les résultats au baccalauréat demeurent très inégaux suivant les sections, même s’ils sont au dessus de la moyenne territoriale :
2013 : 86,0 % en série générale (94,7 % de réussite en L, 81,3 en ES et 85,7 en S) / taux de 85,1 % en NC
72,8 % en série technologique (70,4 en ST2S, 84,4 en GRH, 71,1 en Mercatique, 63,3 en GSI et 68,9 en CFE) / 68,9 % NC
2014 : 88,6 % en série générale (83,8 % de réussite en L, 87,1 en ES et 82,3 en S) / taux de 84,3 % en NC
80,0 % en série technologique (83,7 en ST2S, 80,3 en RHC, 71,1 en Mercatique, 78,9 en SIG et 80,3 en GF) / 81,8 % NC
Si, en fin de seconde, les résultats sont a priori en amélioration concernant le taux de passage en classes de 1ère
(39,3 % de taux de
passage en 1ère
générale, 41,6 % en première technologique et 8 % de redoublements contre 13 % en 2011 et 11,2 % en 2012), les
résultats provisoires à la fin du deuxième trimestre 2015 montrent une évolution sensible des propositions d’orientation, attestant de
la difficulté à mettre en œuvre un soutien structuré et durable à l’attention des élèves en difficulté.
Les absences et retards : Pour 2014 : 6 % d’absences globales en Seconde, 8 % en Première, 9,50 % en Terminale, avec sur chaque
palier 24 à 26 % environ d’absences non justifiées. Post bac : plus de 9 % dont 16,8 % d’absences non justifiées.
Un établissement riche de sa diversité.
Un investissement globalement satisfaisant des différents
acteurs (enseignants, vie scolaire, administration et agents)
Des comportements irrespectueux rares.
Une image positive de l’établissement avec l'ouverture de
pôles d’excellence.
Les points faibles
Une superficie très étendue rendant la surveillance et la sécurité
des alentours très difficile (la clôture sera faite en février 2016).
Une rigueur et un investissement dans le travail chez les élèves
pas toujours présents et des difficultés d’un bon nombre dans les
compétences de bases du lycée.
Un parc informatique obsolète.
Soutenir et motiver les élèves en difficulté et accroître globalement les ambitions des élèves : pour cela, il
conviendra d'insister sur l’axe n°1, en lien avec la réussite des élèves, en les accompagnant toujours mieux pour
développer une culture de la réussite scolaire (renforcement des voies générale et technologique, inscriptions en
CPGE, au DCG, à la convention "Education prioritaire") et pour lutter contre les difficultés de toute sorte.
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AXES DE PROGRES N° 1 :
LE DOMAINE PEDAGOGIQUE
DEFINITIONS DES OBJECTIFS / ACTIONS ENVISAGEES
1. Soutien aux élèves en difficulté
Action 1.1 – Le tutorat en classe de Seconde : Point clé de la réforme du lycée, ce tutorat s’adresse aux élèves en grande difficulté, et
vise à les faire progresser et à diminuer en conséquence les taux d’échec en classe de
Seconde. Ces élèves sont suivis par un tuteur dont la mission consiste, au terme d’un
bilan objectif élaboré dans le courant du premier trimestre :
- à aider le jeune dans la définition de son projet personnel ;
- à travailler en concertation étroite avec ses responsables légaux ;
- à déterminer enfin les objectifs à atteindre à court et moyen terme.
Les modalités de ce tutorat sont les suivantes :
- chaque élève est accompagné par un tuteur (un enseignant de la classe) ;
- rencontre bihebdomadaire d’une heure ;
- bilan d’étape effectué au conseil de classe du deuxième trimestre ;
- pilotage du dispositif par le Proviseur adjoint.
Des élèves repérés en difficulté au deuxième trimestre peuvent bien sûr entrer dans le
dispositif. Au terme de l’année scolaire, il conviendra enfin de mesurer – pour les élèves
concernés (entre 40 et 50 en moyenne annuelle) – les taux de passage et de redoublement
en classe de Première.
Moyens demandés : 100 HSE / projet d’établissement
Action 1.2 – La prise en charge des élèves redoublants de Terminale : Les élèves ayant échoué au Baccalauréat sont contraints de repasser les épreuves de
français, alors qu’ils n’ont plus suivi cet enseignement depuis la fin de leur scolarité en
classe de Première. Il s’agit donc de leur proposer, à raison de deux heures hebdo-
madaires (le mercredi après-midi) pendant 15 semaines, des modules de préparation aux
épreuves, particulièrement axée sur l’étude de textes pour l’oral
Moyens demandés : 30 HSE / projet d’établissement
Action 1.3 – L’Internat pédagogique – PRIORITAIRE en classe de Seconde : L’objectif est ici de proposer, principalement mais non exclusivement aux élèves
internes de Seconde, des actions ciblées de méthodologie, de remédiation éventuelle et
de préparation aux évaluations.
Ce dispositif doit être coordonné par le(s) CPE du palier correspondant, en concertation
étroite avec les équipes pédagogiques de Seconde, et plus particulièrement avec les
professeurs principaux.
Modalités : permettre à une équipe d’enseignants d’assurer chacun une heure et demi
d’internat pédagogique par semaine. Le français et les mathématiques devront être privi-
légiés, de même que les élèves en examen en fin d’année.
Par ailleurs, la fréquentation des élèves ne pourra être fondée que sur le volontariat :
certains élèves en situation d’échec, ne croyant plus en leurs chances de réussite, devront
être systématiquement affectés et pris en charge dans le cadre de cette opération.
Moyens demandés : 300 HSE / projet d’établissement
Action 1.4 – Lutter contre l’échec et le décrochage scolaire : Favoriser au final toute action visant à lutter efficacement contre le décrochage, grâce à
l’intervention notamment de partenaires extérieurs à l’établissement, à l’instar du plan
« AJIR » (Agir pour la Jeunesse : Insertion et Réussite), initié par la Province Sud, et
dont l’intégration, au sein du Lycée du Grand Nouméa, a pu être renforcée en 2015 sous
le pilotage du Proviseur adjoint. La réhabilitation aussi des « MODAL » (MODules d’Accueil en Lycée) pourrait utile-
ment permettre, à des jeunes en grande difficulté, de faire le point sur leurs acquis, leurs
centres d'intérêts, leurs compétences…, dans le but de mettre en place un projet person-
nel et professionnel spécifique, éprouvé grâce à des stages effectués en entreprises.
Il conviendrait donc de positionner le lycée du Grand Nouméa sur cette voie, afin
d’obtenir les moyens nécessaires à la nomination/rémunération d’un coordonnateur,
chargé du suivi personnalisé du jeune et de son projet, de même que d’une équipe
d'enseignants formés à la pédagogie individualisée et à la validation des acquis en cours
de formation.
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2. Travail sur l’orientation
Action 2.1 – L’accueil des élèves de Troisième : Rendre le lycée accessible les mercredi matin et après-midi afin d’accueillir les élèves de
Troisième de notre secteur de recrutement, de préférence avant les vacances du mois
d’août, c’est-à-dire avant les conseils de classe du deuxième trimestre.
L’objectif est de faire découvrir aux élèves l’organisation et le fonctionnement d’un
lycée général et technologique et de les préparer ainsi à leur arrivée dans l’établisse-
ment :
- connaissance des règles de vie d’un lycéen ;
- rencontre des différents acteurs de l’établissement ;
- découverte en atelier des enseignements d’exploration (EE).
Modalités de l’action : 3 demi-journées de quatre heures pour les six gros collèges du
secteur, soit 12 heures divisées par deux pour six enseignants (EE).
Moyens demandés : 36 HSE / projet d’établissement
Action 2.2 – L’orientation en classe de Seconde : Informer les élèves de Seconde sur les filières et formations susceptibles de les
intéresser dans la perspective de leur passage en classe de Première. Au lycée du Grand
Nouméa, cette action se déclinera en trois dimensions :
- une heure hebdomadaire d’AP (accompagnement personnalisé), assurée par le profes-
seur principal et consacrée à l’orientation et au projet personnel de l’élève ;
- une séance d’une heure animée par le conseiller d’orientation psychologue dans chaque
classe, pour parler de l’orientation et des filières, notamment post-Bac (visite à
programmer le plus tôt possible après la rentrée, de telle manière que l’élève puisse
prendre le temps de réfléchir à son orientation) ;
- la banalisation enfin d’une demi-journée pour l’organisation d’un Forum au cours
duquel seraient présentées les filières "Après la seconde" par des élèves volontaires de
Première et/ou de Terminale, accompagnés par des professeurs. Un questionnaire serait
distribué aux élèves pour qu’il puisse le compléter sur la durée du Forum. Des spots
audiovisuels pourraient enfin être utilement visionner pour présenter tel ou tel métier.
Action 2.3 – L’orientation en classe de Première et Terminale : Comme initié en 2015, à l’attention des élèves des séries technologiques, il apparaît
important d’encourager la visite d’entreprises (Port autonome, usine de Doniambo,
Tribunal…), de même que la venue d’intervenants extérieurs qui présenteraient leurs
parcours scolaire et universitaire, ainsi que les métiers qu’ils exercent.
L’accueil d’anciens élèves du LGN, étudiants ou en activité, pourrait aussi donner aux
Première et Terminale une information originale "par les Pairs" (témoignage sur leur
expérience personnelle face aux études supérieures).
Il conviendra enfin de poursuivre les manifestations programmées depuis plusieurs
années, à l’instar du Salon de l’Etudiant, les visites du CIRFA (centre d’information et
de recrutement des forces armées), tout en introduisant plus de rigueur dans les parte-
nariats avec des structures comme l’IDC-NC (le LGN est, chaque année, l’établissement
le moins réactif dans le renseignement de leur base de données !).
Action 2.4 – La nécessaire personnalisation des parcours : Si les stages passerelles sont un excellent dispositif pour donner aux élèves de Seconde
la possibilité de changer d’orientation et/ou de faciliter les réorientations d’une série à
l’autre, voire d’une voie à l’autre, ils doivent aussi permettre aux élèves de Première – du
fait de l’importance des enseignements communs (séries générale et technologique) et/ou
transversaux (série technologique) – d’envisager, le cas échéant, de changer de séries à
l’intérieur des voies générale et technologique, voire même de passer de la voie
technologique à la voie générale ou inversement.
Il conviendra donc de sensibiliser les professeurs principaux de Première à cette
démarche en y associant aussi les responsables des différentes filières post-bac présentes
dans l’établissement, pour qu’ils puissent présenter, à l’occasion d’un forum sur les
filières qui se tiendrait au CDI, l’offre de formation proposée par le lycée du Grand
Nouméa et favoriser l’émergence d’une culture de l’ambition chez nos élèves, et ce dès
la Première. Rappelons ici le rôle essentiel du CDI dans l’accompagnement à l’orientation, avec la
mise en place, depuis 2013, d’un kiosque ONISEP fonctionnel et régulièrement actualisé
en étroite collaboration avec les conseillers d’orientation psychologues.
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3. La promotion de l’excellence
(BTS, CPGE, DCG et Sciences Po)
Action 3.1 – Le tutorat « Sciences Po » : Même s’il dépend chaque année du nombre de candidats qui, au final, présenteront
l’épreuve d’admissibilité au mois d’août, il apparaît indispensable de reconduire, entre
2016 et 2018, le dispositif venant en complément de l’atelier "Sciences Po" (une heure et
demi hebdomadaires avec deux enseignants, pris sur la DHG du lycée), lequel permet
aux candidats d’être « coachés » en préparation de leur épreuve orale d’admissibilité.
Cette action se tient de juin à août, soit dix semaines, donc 10 heures pour chaque tuteur.
Le nombre moyen de candidats allant jusqu’au terme de leur démarche variant chaque
année (7 en 2015, 7 en 2014, 10 en 2013…), on peut raisonnablement penser que, sur
une base de huit candidats potentiels, le dispositif est opérationnel.
Moyens demandés : 80 HSE / projet d’établissement
Action 3.2 – Le conventionnement avec l’UNC : Inscrite dans le cadre de la loi d’orientation de l’enseignement supérieur du 22 juillet
2013, cette démarche – par ailleurs engagée en 2015 – prévoit des rapprochements dans
les domaines pédagogiques et de la recherche entre chaque lycée disposant d’au moins
une formation d’enseignement supérieur et un ou plusieurs établissements publics à
caractère scientifique, culturel et/ou professionnel de son choix, dans son académie. A la demande des trois lycées publics de l’agglomération de Nouméa (lycée du Grand
Nouméa, lycée Jules Garnier et lycée La Pérouse), une convention-cadre a été initiée en
2015 entre l’Université de la Nouvelle-Calédonie (UNC) et le vice-rectorat aux fins de
structurer l’offre de formation du supérieur proposées aux bacheliers du Territoire,
d’aménager et de sécuriser les parcours des élèves et étudiants, de veiller enfin à la
complémentarité de chaque partie au service de la réussite et de l’insertion
professionnelle des élèves et étudiants de Nouvelle-Calédonie (Annexe 1).
Plusieurs conventions d’application résulteront bien sûr cet accord-cadre, dès lors qu’il
aura été signé. Elles veilleront à offrir une possibilité d’orientation et de réorientation du
cursus, en fonction du potentiel, des réussites et des appétences de chaque élève et/ou
étudiant. Elles supposent aussi l’aménagement de passerelles formalisées et visibles
(ECTS) et, éventuellement, la construction et la mise en œuvre de projets de formation
communs. Pour le cas précis du LGN, il est souhaité la double inscription des étudiants relevant des
deux CPGE (ECT et ECE), du DCG et des trois BTS, selon des modalités qui devront
être construites d’un commun accord (règlement des frais d’inscription et de scolarité),
de même qu’un accès aux ressources pédagogiques de l’université pour nos étudiants et
enseignants.
Action 3.3 – Les cordées de la réussite : L’objectif est ici d’encourager la poursuite d’études supérieures des élèves d’origine
modeste, de lutter contre le déterminisme social et de vaincre au final les représentations. Le lycée du Grand Nouméa pourrait utilement se positionner comme "tête de cordée" en
direction d’établissements qui constitueraient un réseau de solidarité :
- les lycées de Nouvelle-Calédonie et plus particulièrement Anova, Blaise Pascal
et Do Kamo ;
- les collèges du bassin (élèves de Troisième) : Auteuil Dumbéa-sur-Mer, Koutio,
en pilotant des actions de tutorat ou d’aide à l’orientation :
- des CPGE vers les classes de seconde, première et terminale ;
- des classes de lycée vers les collèges (élèves de troisième). Des conventions de partenariat pourraient être ainsi mises en œuvre, comme initiées en
2015 :
- vers les collèges et lycées partenaires ;
- vers le monde de l’entreprise (accueil de professionnels, parrainage d’une pro-
motion, accueil de stagiaires en formation "Grandes écoles") ;
- avec un volet culturel (théâtre de l’Ile + organisation de conférences
thématiques au LGN) ;
- visioconférences avec quelques Grandes écoles (préparation aux oraux) ;
- avec l’UNC (sécurisation des parcours et accès aux ressources pédagogiques :
BU, C2I…
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Action 3.4 – Renforcer les performances en Français : le Projet Voltaire Un nombre important d’élèves et d’étudiants présentent de sérieuses lacunes dans la
maîtrise de la langue française, écrite et orale. En BTS ESF, seule une demi-heure est
prévue par semaine en première année par le référentiel. Or, deux épreuves écrites (de
quatre à cinq heures), un travail personnel de 10 pages et une épreuve orale de 45
minutes sanctionnent cette formation post-bac.
Chaque année, les étudiants retenus en première année de CPGE et/ou DCG attestent de
lacunes identiques. Or, ces compétences non acquises peuvent être préjudiciables à leur
réussite et conduire à des démissions, auprès de publics souvent « fragiles » qui se
découragent vite face aux exigences de tels cursus.
Enfin, nombre d’étudiants envisagent de poursuivre leurs études au-delà du BTS,
notamment en DCESF (Diplôme de conseiller en économie sociale et familiale) : deux
documents écrits (20 et 30 pages) sont à produire et deux oraux d’une heure sont à
passer.
L’objectif est ici de leur proposer une mise à niveau en français par l’intermédiaire du
dispositif "Projet Voltaire", auquel l’établissement s’est abonné à titre expérimental en
2014 ; il a été progressivement généralisé en 2015.
Chaque élève bénéficie d’un entraînement personnalisé. Il commence son
parcours par un test de positionnement complet qui fait le point sur son niveau initial en
orthographe. Puis il accède à son espace de remise à niveau personnalisée, décomposé
en 7 niveaux classés dans un ordre croissant de difficulté. L’élève peut avancer à son
rythme, sans limitation, depuis n’importe quel ordinateur connecté à Internet, au lycée
comme à son domicile. En fin de semestre et/ou d’année, il passe une évaluation en ligne
qui permet de valider ses acquis. Une évaluation dure 1 heure. L’équipe pédagogique suit les progrès réalisés en accédant à un portail web de suivi
pour voir les temps passés, les résultats aux évaluations, les progrès réalisés, le palmarès
des difficultés les plus prégnantes…
Le pilote du projet pédagogique est souvent le professeur de français. L’objectif avec le
Projet Voltaire n’est pas d’empiéter sur son cours, mais au contraire de lui permettre de
s’émanciper un tant soit peu de la problématique de l’orthographe, étant bien entendu
que l’orthographe ne doit pas phagocyter le cours du professeur de lycée.
Moyens financiers demandés : 300 000 XPF/projet d’établissement
Action 3.5 – L’obtention du label "Lycée des métiers" dans la filière sanitaire et
sociale : Seul établissement public à présenter la filière ST2S, qui se prolonge naturellement par
les deux BTS ESF et SP3S, à dominantes sociales, le lycée du Grand Nouméa a obtenu
l’ouverture à la rentrée 2016 d’une classe préparatoire aux concours d’entrée aux
formations sanitaires et sociales.
Ouverte en priorité aux élèves titulaires du Bac ST2S – même si des candidatures issues
d’autres séries, notamment professionnelles, pourront être examinées avec intérêt
(sélection sur dossier et entretien) – cette formation se présente néanmoins sous la forme
d’une FCIL (formation complémentaire d’initiative locale), pour laquelle le recrutement
se fera sous la seule responsabilité de l’établissement. Il conviendra de poursuivre nos démarches pour faire reconnaître l’intérêt d’une telle
"classe préparatoire", laquelle a souffert en 2015 d’une confusion "coupable" avec le
cycle préparatoire aux études de médecine proposé par l’UNC !!! Pourtant, un tel dispositif peut durablement s’appuyer sur un partenariat avec la DDAS et
l’UNAFORIS. Il doit aussi trouver sa légitimité dans l’ouverture prochaine du Médipôle
de Dumbéa, lequel accueillera à terme :
- le CHT ;
- l’Institut Pasteur ;
- le centre de cancérologie ;
- le centre de soins de suite et de réadaptation (CSSR). Dans cette même logique, le lycée devra de nouveau se positionner pour obtenir le label
« Lycée des métiers des activités sanitaires et sociales », en concertation étroite avec
les lycées professionnels publics préparant au Baccalauréat professionnel ASSP
(Accompagnement soins et services à la personne, options A et B) :
- le LP Petro ATTITI (Nouméa) ;
- le LP Augustin TY (Touho).
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4. TICE et ENT :
Action 3.6 – La liaison Ecole - Entreprises : Avec le double objectif de consolider et outiller l’accompagnement de tous les élèves,
afin notamment de sécuriser les parcours scolaires, il conviendra de favoriser le rappro-
chement avec le monde de l’entreprise, avec pour objectifs :
- d’augmenter le désir d’apprendre ;
- de mieux s’informer et de mieux s’orienter ;
- de promouvoir le goût d’entreprendre et le travail en équipe ;
- de développer les connaissances réciproques entre l’Ecole et l’Entreprise. Dans cette perspective, plusieurs actions devront être mises en place :
- sorties "Découverte" pour tous les élèves des séries technologiques (entreprise,
association, administration…), notamment sur le niveau Première ;
- institution d’une semaine de l’Ecole-Entreprise au sein du LGN, afin de
mobiliser l’ensemble des sections et les professionnels en partenariat avec la
DAFPIC (mini-stages, conférences-débats…), en veillant toutefois à respecter
la diversité culturelle et de parcours ;
- travailler à la mise en œuvre d’un projet de "mini-entreprise", dès la rentrée
2016et en 1ère
STMG, du moins dans un premier temps (Annexe 2) ;
- conventions de partenariat à formaliser avec les entreprises, institutions,
associations…, afin de formaliser la relation et bénéficier d’avantages (terains
de stages, visites organisées…) ;
- mise en place d’un annuaire professionnel (liste d’entreprise, coordonnées,
interlocuteurs…), à compléter chaque année, afin de faciliter la recherche et le
partage d’informations entre collègues (base de données à l’usage des
enseignants) ;
- création d’un annuaire des anciens élèves et étudiants, afin de constituer un
vivier d’intervenants potentiels (semaine Ecole-Entreprise) : portail d’accès via
l’ENT, ouverture d’une page Facebook des anciens élèves… + extension
possible vers des applications de type "offre d’emploi".
Moyens demandés : 50 HSE / projet d’établissement
Action 4.1 – Le Grand Nouméa, lycée « numérique » : Avec un effectif prévisionnel de plus de 1 850 élèves et étudiants à la rentrée 2016, dont
plus de 300 étudiants et 185 internes, le lycée du Grand Nouméa devra relever le défi du
"tout numérique" en s’appuyant sur la réhabilitation récente de son réseau informatique.
Il s’agira de promouvoir et de faciliter l’accès aux ressources numériques dans une
structure où :
- la proportion d’enseignements consommateurs de TICE est importante (séries
générales et technologiques, dynamisme des filières post-bac et classes Prépa) ;
- l’acquisition d’équipements innovants (10 VPI en réponse à l’appel à projets
2013 sur le « Développement de l’Ecole numérique ») se heurte souvent à
l’incompatibilité des environnements existants, voire à l’obsolescence des équi-
pements informatiques ;
- la prise en compte de l’origine sociale et géographique de ses élèves est souvent
considérée comme largement sous-évaluée (beaucoup considèrent le LGN
comme le lycée "le plus emblématique du destin commun") ;
- l’accueil de sportifs de haut niveau (Pôle Espoirs Oceania - Natation) suppose
que soit organisé un suivi de leur scolarité à distance, lors de leurs déplacements
à l’international ;
- l’attente – pour ne pas parler d’impatience – des équipes pédagogiques en place
est « palpable » au quotidien (Annexe 3) ! Par ailleurs, dans le prolongement de l’expérimentation de l’ENT « ENVOLE » en 2015,
la demande reste forte en matière de conditions d’accès à Internet ; les enseignants
aspirent à plus de confort et de « libertés » en termes de connexion et espèrent beaucoup
des travaux effectués en 2015 pour aboutir à une amélioration réelle de leurs conditions
de travail.
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5. Le rôle du CDI :
Action 4.2 – La nécessaire formation des personnels: S’il apparaît incontournable de prévoir le développement de formations aux différents
outils liés aux usages pédagogiques (vidéoprojecteur, TBI, VPI, logiciels bureautiques,
etc.), il semble indispensable de privilégier aussi des formations propres à l’utilisation,
par les enseignants, du réseau pédagogique :
- présentation du réseau pédagogique de l’établissement ;
- récupérer des devoirs d’élèves via le réseau, sans clé USB ;
- suivre les travaux des élèves en temps réel depuis son propre poste
informatique ;
- bloquer temporairement l’accès à Internet ;
- accéder à son répertoire personnel depuis son domicile ;
- gérer les mots de passe des élèves (prof. Principal) ;
- vérifier et/ou changer les mots de passe (élèves et profs). Des formations spécifiques devront être aussi programmées à l’interne :
- environnement Pronote (cahier de textes numérique, faire l’appel, valider les
compétences…) ;
- environnement « ENVOLE », auquel un nombre plus important d’enseignants
doivent être initiés ;
- utilisation du vidéoprojecteur en double affichage ;
- etc., etc. Ces missions pourront être assurées conjointement par le PRI et le TEN, voire par des
enseignants dont la compétence aura été clairement identifiée et sur la base d’heures
projet, dans une logique possiblement mais non exclusivement disciplinaire.
Moyens demandés : 30 HSE / projet d’établissement
Action 4.3 – Maintenance et animation « informatique » : qui fait quoi ? La cohabitation de plusieurs acteurs en charge de l’accompagnement et de l’encadrement
de la politique « numérique » de l’établissement s’est traduite en 2015 par une forma-
lisation très précise des procédures, dans le droit fil des réflexions conduites conjointe-
ment par la Délégation académique au numérique éducatif (DANE) et la DSI-SAIE, dans
leur définition des différentes missions du PRI. Il conviendra donc de pérenniser dans la durée les missions respectives, au sein du lycée
du Grand Nouméa, du PRI (personne ressource informatique), du TEN (technicien
informatique), du chef des travaux (enseignements technologiques pré-Bac et post-Bac)
et du gestionnaire (gestion et inventaire du parc informatique, externalisation de la
maintenance, contacts avec les fournisseurs, etc.), sans parler des différents « chargés
de mission », en relation souvent directe avec l’Inspection et/ou la Délégation
académique au numérique éducatif.
Action 5.1 – Une structure d’accueil et de formation indispensable : Accueil et formation de tous les élèves de seconde à l’utilisation du CDI : présentation
du centre et formation à l’utilisation du portail E-sidoc et aux bases de données
(Europresse, Encyclopédie Universalis). Accueil et formation des classes à la demande de l’enseignant (utilisation d’Europresse
avec les élèves préparant Sciences Po notamment). TPE : accueil des classes pour les recherches documentaires (nécessaire définition de
plages horaires dans les emplois du temps pour que toutes les classes de 1ère
aient accès
au CDI). Une collaboration plus étroite des professeurs-documentalistes avec les
enseignants doit être envisagée (rédaction des bibliographies, participation à
l’évaluation). Possibilité pour les enseignants de former les élèves au numérique grâce à l’utilisation au
CDI de « tablettes numériques » en groupes classe. Mise en accès libre de 5 tablettes
dans l’espace lecture. Acquisition d’ouvrages d’aide à la préparation du baccalauréat.et des concours. Accueil et formation des équipes pédagogiques en début d’année, pour une exploitation
plus active du portail documentaire et des ressources numériques.
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Action 5.2 – Une contribution active à l’ouverture vers l’extérieur : Chèque culture : promotion systématique des « chèques culture » en début d’année
auprès des élèves via leurs enseignants de Lettres. Des chéquiers sont commandés pour
tous les élèves de l’internat et utilisés pour des sorties au cours de l’année (vu avec le
CPE, Monsieur Philippe ROBLOT). Participation à la quinzaine de la presse et des médias organisée par le CDP : kiosque de
presse au CDI, accueil de journalistes, presse mise à la disposition des enseignants sur
présentation d’un projet pédagogique. Participation au Goncourt des lycéens. Participation au Prix Vi Nimö + SILO de Poindimié (BTS) : thème prévu : la BD. Une attention particulière est portée aux fonds bandes dessinées et DVD, ainsi qu’à la
littérature contemporaine et aux collections pour les adolescents et jeunes adultes. 5 lecteurs DVD portables sont mis à la disposition des élèves pour la consultation des
DVD du fonds documentaire. Accueil d’auteurs et conférenciers en partenariat avec les enseignants. Expositions diverses, en partenariat avec les enseignants.
Information sur les évènements culturels de la ville de Nouméa et de Dumbéa
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AXES DE PROGRES N° 2 :
LE DOMAINE EDUCATIF
DEFINITIONS DES OBJECTIFS / ACTIONS ENVISAGEES
6. Le C.E.S.C. (reconduction et
travail dans une dynamique de
réseau)
Action 6.1 – L’éducation à la santé : Concernant la prévention des conduites addictives, il convient de reconduire les
actions menées les années précédentes, en direction notamment des élèves inscrits en
classe de Seconde : séance de deux heures animée par des intervenants du centre
d’addictologies de l’ASSNC et le l’AVSD.
Public concerné : 550 élèves issus des classes de Seconde. Participation active à la "journée mondiale sans tabac" et à l’opération annuelle liée au
"Don du sang", en exploitant les compétences des équipes enseignantes et des étudiants
des BTS ESF et SP3S. L’éducation à la sexualité doit être elle aussi reconduite dans le cadre d’interventions
en classe (le besoin semble prégnant sur le niveau Première, notamment en matière de
contraception), sous la responsabilité toutefois des deux infirmières du lycée.
En internat, cette action peut se prolonger par la projection d’un film-débat sur
l’adolescence et sa sexualité (intervenante du CP2S), à condition toutefois d’être en
mesure de capter le public : l’expérience consistant à programmer cette séance le
mercredi après-midi n’a pas été jusque-là concluante et les intervenants sont en général
peu volontaires pour conduire le débat en soirée... Reconduction du dispositif « Point Ecoute » en réponse à la demande croissante de
soutien psychologique émanant d’une communauté d’élèves et d’étudiants confrontés à
des problèmes d’ordre scolaire (démotivation, absentéisme, voire démission) ou de
santé-social (conduites addictives, TS, conflits familiaux…).
Modalités : prise en charge financière – sur le projet d’établissement – de l’intervention
d’une psychologue privée à raison de trois heures hebdomadaires (24 000 XPF), chaque
mardi, dans le bureau de l’assistante sociale du lycée.
Durée : 14 semaines, entre juin et octobre.
Moyens financiers demandés : 336 000 XPF/projet d’établissement Poursuivre enfin la réflexion initiée par l’instauration d’une « Charte des bonnes
pratiques alimentaires », sous l’égide des enseignants de BTS, à l’attention des élèves
identifiés en situation de « surpoids ».
Action 6.2 – L’éducation à la citoyenneté : L’introduction en 2016 d’un enseignement moral et civique, sur tous les niveaux et
dans toutes les filières, contribuera sans doute à donner toute sa place à cette "éducation"
transversale qui nécessite la participation et l’éclairage de tous les champs disciplinaires
à l’interne et touche de très nombreux domaines de la vie quotidienne. Un effort sera fait en matière de sécurité routière, en partenariat avec le "Lions Club"
du Mont-Dore et sur le thème de la courtoisie au volant. Différents intervenants seront
sollicités à divers titres (Gendarmerie nationale, handicapés de la route…) pour apporter
leur témoignage, en classe ou à l’occasion de manifestations plus collectives (la journée
récréative pourrait être exploitée à cette fin : mises en scène de désincarcération de
véhicules suite à un accident de la route).
Les étudiants de BTS ESF aborderont ces thèmes avec leurs professeurs ; des profes-
sionnels interviendront dans ces sections avec le concours du "Lions Club" ; les
étudiants serviront ensuite de relais auprès es autres élèves du lycée pour une meilleure
sensibilisation aux questions de sécurité routière. Reconduction aussi du projet « Code de la route », spécifiquement dédié aux élèves
internes de l’établissement inscrits en classes de Terminale ou BTS, sur la base du
volontariat. Le coût de la formation (auto-école voisine du lycée : « DYNAMIC ») est
financé conjointement par le lycée – sur des crédits liés au projet d’établissement – et les
familles (3 000 XPF pour un coût unitaire de 10 000 XPF).
Les timbres fiscaux sont à la charge de l’établissement :
- deux timbres fiscaux de 1 700 XPF à l’inscription ;
- un timbre fiscal de 1 700 XPF en cas d’échec et pour s’inscrire à une deuxième
session.
Moyens financiers demandés : 100 000 XPF/projet d’établissement
(tarifs préférentiels proposés par le gérant de l’auto-école « DYNAMIC »)
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Mise en œuvre d’actions visant à préparer les élèves au PSC1 (Prévention et secours
civiques de niveau 1). L’attestation remise à chaque élève ou étudiant en fin de forma-
tion est un certificat de compétences de citoyenneté sécurité civile qui atteste de
l'aptitude à prévoir les risques et à réaliser les gestes élémentaires de secours aux
personnes en situation de détresse physique. Elle est une composante du livret personnel
de compétences du socle commun (2ème alinéa de l'article D 311-7 du code de
l'éducation), code de l'éducation.
Action 6.3 – La création d’une classe "Défense et sécurité globale" : Conçue en application, d’une part, de la convention cadre signée le 8 mars 2011, entre
les Ministères en charge de l’Education nationale et de la Défense nationale ; d’autre
part, de l’accord-cadre prévu entre la Base aérienne 186 et le lycée du Grand Nouméa, la
création d’une classe "Défense et sécurité globale" s’inscrit parfaitement dans le
programme d’enseignement moral et civique en classe de Première, dans le chapitre
"Exercer sa citoyenneté" : organisation et enjeux de la Défense nationale, l’engagement
dans des conflits armés, la sécurité internationale. Ce partenariat réunira le lycée du
Grand Nouméa, la base aérienne 186 et l’IHEDN-NC (antenne régionale de l’Institut des
hautes études de défense nationale en Nouvelle-Calédonie) et concernera un public de 16
élèves de Première dont les modalités de recrutement seront définies ultérieurement.
Moyens demandés : 90 HSE / projet d’établissement
Action 6.3 – Un CESC de réseau : Poursuite des actions conduites dès 2014 dans le cadre d’un réseau couvrant prioritaire-
ment les établissements scolaires de la commune de Dumbéa (lycée, collèges...), afin de
coordonner des actions communes auprès des diverses instances concernées. Pour 2016,
il a été décidé de retenir les thèmes suivants :
- éducation à l’environnement ;
- hygiène alimentaire et exercice physique, en corrélation avec l’action de la
DPASS-Sud : "Mange moins, bouge plus" !
Action 6.4 – L’intégration des élèves et étudiants atteints de handicap : Chaque année, le lycée accueille des élèves souffrant de handicap ; certains sont équipés
de fauteuils roulants et/ou bénéficient de l’assistance d’une auxiliaire de vie. Si des
dispositions ont d’ores et déjà été prises pour rendre le lycée plus accessible à ces
étudiants :
- aménagement de toilettes,
- construction d’une rampe d’accès, dont il conviendra d’élargir le concept au
niveau de l’internat,
il s’agit de les poursuivre et de les programmer financièrement dans le projet d’établisse-
ment, avec le même souci d’intégration, quel que soit le handicap constaté. Un projet de journée dédié au handicap pourrait être mis à l’étude, en collaboration
avec le collectif « Handicaps » (Union pour le Handicap), lequel rassemble plus de vingt
associations, dont la plupart pourraient être associées à l’organisation et l’animation de
cette journée.
Action 6.5 – La médiation par les Pairs : Introduite depuis plusieurs années dans quelques établissements scolaires de type collège
(Magenta, Rivière Salée, Poindimié) ou lycée (Poindimié), grâce aux formations
dispensées par Madame Laurène CASSAGNE, la médiation en milieu scolaire est une
alternative très efficace aux petites violences quotidiennes et aux incivilités. Elle fait
intervenir des élèves extérieurs aux litiges et par ailleurs formés pour trouver une
solution.
La médiation par les pairs se caractérise en fait comme une médiation par les jeunes,
pour les jeunes, avec les jeunes et entre les jeunes.
Elle passe néanmoins par l’encadrement de ces jeunes "volontaires" par des adultes
référents : enseignants, personnels d’éducation et personnels ATOS, parents d’élève.
Ces adultes référents, eux-mêmes volontaires, ont toutefois besoin d’être "formés" et
rémunérés sur des heures "projet".
Moyens horaires demandés : 80 HSE
Moyens financiers demandés : 100 000 XPF/projet d’établissement
(déplacement des élèves médiateurs dans le cadre d’une rencontre annuelle avec les
jeunes médiateurs en activité au collège comme en lycée)
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7. Le projet « Vie scolaire » :
Dans le prolongement du travail très complet effectué en 2010 par l’équipe des CPE en
poste au lycée du Grand Nouméa, le projet Vie scolaire doit être progressivement
« revisité », ne serait-ce que pour prendre en compte une organisation qui a quelque peu
évolué en cinq ans, l’absentéisme récurent de certains personnels qui affecte le travail de
toute une équipe, tant à l’externat qu’à l’internat ; l’évolution prochaine des modalités de
saisie et de traitement des absences et des retards.
Action 7.1 – Assiduité et ponctualité : Les travaux effectués en 2015, en matière de réhabilitation du réseau informatique,
devraient permettre à court et moyen terme de déployer l’environnement Pronote dans
les salles de classe, afin que les enseignants puissent procéder à l’appel et générer
ensuite le traitement quasi instantané des absences et retards au niveau de la Vie
scolaire (envoi de sms aux familles ; édition d’un récapitulatif des absences de la
semaine à l’attention du premier enseignant de la semaine suivante ; alerte du professeur
principal pour les gros cas d’absentéisme ; travail approfondi sur les motifs d’absence
et/ou de retards, repérage précoce du décrochage scolaire, etc.). Ce "traitement informatique" permettra le réaménagement nécessaire du temps de travail
des personnels de surveillance (fiches de poste) ; de mettre en place des outils et des
espaces d’encadrement et d’accompagnement au bénéfice des élèves identifiés comme
"décrocheurs" ou susceptibles de le devenir.
Action 7.2 – Le suivi et l’encadrement des élèves : L’organisation des études, au sein du lycée, génère des flux permanents d’élèves (entrées
et sorties libres, ouverture et fermeture du portail d’entrée, mouvements importants sur
la pause méridienne, intrusion éventuelle d’éléments extérieurs…) qui affectent l’ensem-
ble de l’établissement et rendent difficile le contrôle en temps réel de l’identité des
personnes présentes dans les coursives, dans les cages d’escalier comme dans les
parkings, sans parler de la zone de fréquentation située sous le bâtiment A.
Il apparaît indispensable de renforcer la présence des adjoints d’éducation sur le
terrain, prioritairement – mais non exclusivement ! – au moment des intercours, afin
d’inciter les élèves à ne pas « se poser » durablement dans des endroits où ils échappent
de facto à la surveillance des adultes, où les tags ont tendance à se multiplier et où les
dégradations deviennent un authentique fléau (la gestion des sanitaires devient à titre
d’exemple extrêmement préoccupante).
Cette responsabilité relève aussi de la compétence des enseignants comme des agents ;
des procédures, connues de tous, devront être édictées rapidement, à l’instar d’un vade-
mecum ("Qui fait quoi" ?) des acteurs de la Vie scolaire à l’intention des enseignants
(livret de rentrée) et des usagers.
De la même manière, le traitement des punitions et sanctions doit être clairement défini
en direction :
- d’une part, des différents acteurs de la Vie scolaire et prioritairement les CPE ;
- d’autre part, des enseignants,
afin de donner du sens aux mesures prises et faire en sorte que les élèves aient le
sentiment d’être véritablement encadrés et suivis. L’ensemble de ces modalités devra à très court terme – si ce n’est pas déjà le cas… –
intégrer le règlement intérieur du lycée, tant au niveau de l’externat, de l’internat que du
service de restauration.
Action 7.3 – L’animation et l’apprentissage de la citoyenneté : Le rôle ici de la Vie scolaire est essentiel, en étroite collaboration avec le CVL (Conseil
de Vie Lycéenne), même si certaines actions conduites par les équipes enseignantes
(STS notamment) prennent tout leur sens !
Il s’agit en 2016 de reconduire les nombreuses opérations déjà engagées :
- formations des délégués élèves ;
- ouverture d’une cafétéria tenue par les élèves ;
- don du sang ;
- journée récréative, dans la première semaine d’octobre ;
- participation à la régate des Touques…
quitte à en programmer bien d’autres, à vocation plus culturelle et dans la promotion du
« vivre ensemble » (groupes de danse traditionnelle ; organisation de repas thématiques,
avec le chef cuisinier de l’établissement ; promotion du journal en ligne du LGN…).
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8. Le cadre de vie de l’Internat
Dans la même logique, sans remettre en cause les structures existantes (cafétéria du FSE,
lequel accompagne et finance nombre de projets dans l’établissement), il s’agira de
promouvoir la création d’une "Maison des Lycéens", singulièrement absente dans un
établissement ayant quinze ans d’existence… L’objectif est ici de favoriser l’émergence
du seul véritable outil de responsabilisation et d’initiative existant au sein des lycées et
de permettre à l’élève de passer du statut de "consommateur" à celui "d’acteur", en
étroite collaboration avec le C.V.L..
Une telle action ne pourra que renforcer l’action encore timide de ces instances
lycéennes et de développer un sentiment d’appartenance à un établissement aussi riche
de symboles que le lycée du Grand Nouméa.
Action 7.4 – Un externat pédagogique renforcé : L’objectif est ici d’optimiser le temps libre des élèves – principalement de Seconde –
pendant la journée, en mettant en place, dans le prolongement des dispositifs existants
(AJIR, tutorat Seconde, etc.), des études surveillées, à l’instar de ce qui se fait déjà le
soir au niveau de l’Internat. A ce titre, un effort pourrait être conduit en direction des
élèves internes de Seconde, sous la responsabilité : soit des personnels de surveillance,
dans le cadre de la redéfinition à venir de leurs missions en externat ; soit de personnels
enseignants, selon des modalités qui resteraient à définir (projet d’études encadrées ?).
Action 8.1 – Un état des lieux significatif : Au lycée du Grand Nouméa, la vie à l’internat laisse finalement peu de temps aux
activités de loisir :
- fin des cours à 17h25 ;
- douche avant 18h00 ;
- dîner jusqu’à 19h00 ;
- études encadrées et/ou internat pédagogique, de 19h00 à 20h30. Par ailleurs, si l’internat reste ouvert le mercredi après-midi, peu d’élèves ou étudiants en
profitent ; la plupart préfère sortir, en ville (à Nouméa) ou dans les environs (centre
commercial « Kenu In », Mc Donalds, etc.). Il en résulte – trop souvent hélas !! – des
problèmes liés à la consommation d’alcool, particulièrement en milieu (mercredi après-
midi) et en fin de semaine. Certes, des sorties culturelles sont parfois proposées aux internes, à l’initiative des CPE
et le plus souvent en soirée (centre culturel du Mont-Dore) mais, la plupart du temps, les
élèves sont livrés à eux-mêmes, en dépit d’une présence bienveillante des équipes de
nuit (adjoints d’éducation). D’autre part, les initiatives prises sur certains projets
spécifiques (Code la route) ont très vite montré leurs limites : trop peu d’internes s’y
sont au final investis, du fait notamment d’un accès Internet défaillant. Il serait donc opportun de travailler à la mise en place, le mercredi après-midi, d’un
temps de travail et d’activités obligatoires, destiné prioritairement – mais pas exclusi-
vement – aux élèves internes de Seconde. L’instauration d’un tel "espace temps" permet-
trait à chaque élève de bénéficier :
- d’un temps de travail personnel qui s’appuierait sur les dispositifs existants (in-
ternat pédagogique, AJIR, études encadrées, travail de recherche au CDI…) .
- d’un temps d’activité moins "scolaire" qui reposerait sur les activités existantes
ou à développer en interne (UNSS, BIA, atelier Théâtre, atelier Musique, projet
Touque…) ou en externe (centre culturel, associations sportives et culturelles
de la ville de Dumbéaà.
Action 8.2 – Un encadrement plus efficace : L’objectif est ici de travailler en étroite concertation avec les élèves ou étudiants internes
concernés, afin de déterminer le(s) besoin(s) en matière d’animation. Nombre d’équipe-
ments ont d’ores et déjà été mis à leur disposition :
- salle de jeux (baby-foot, tennis de table…) ;
- tables de musculation ;
- salle de musique (la dotation en instruments est loin d’être négligeable) ;
- écran de cinéma et appareils de projection ;
- exploitation du terrain de beach-volley voisin,
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9. Education à l’environnement et
aux économies d’énergie
Il conviendra toutefois d’en assurer l’encadrement, soit à l’interne, soit par le recrute-
ment de professionnels extérieurs, de même que l’élargissement vers d’autres champs
d’activités possibles :
- atelier « danses traditionnelles » : We Ce Ca, danses wallisiennes, polynésien-
nes… (contacts pris auprès d’intervenants extérieurs) ;
- atelier « sculptures sur bois » (personne ressource : Madame MOFFLIN);
- atelier « Slam » ou « Hip Hop » ;
- atelier Théâtre (page 13 - Annexe 4) ;
- mise en œuvre d’un« cinéclub » (personne ressource : Madame RAFFARD) ;
- accès aux informations télévisées… La liste est loin d’être exhaustive !
Moyens financiers demandés : 1 000 000 XPF/projet d’établissement
(équipements des ateliers et recrutement d’intervenants extérieurs)
Action 9.1 – La récupération des piles usagées : Installation de bornes, mises à la disposition des membres de la communauté éducative
du lycée par « TRECODEC », afin de collecter piles usagées et batteries de téléphone.
Point de collecte actuel : un seul, au niveau de la Vie scolaire, ce qui est notoirement
insuffisant ! Il conviendra d’en faire une publicité plus grande, auprès des élèves comme
des enseignants, afin de donner la possibilité aux uns et aux autres de ramener leurs piles
usagées et autres batteries de chez eux (ne pas réduire ce comportement "citoyen" au
seul niveau de l’établissement scolaire). Action 9.2 – Promouvoir le tri sélectif : Déployés dans l’établissement depuis l’an passé, plusieurs équipements encouragent les
élèves, comme les autres membres de la communauté éducative du lycée, à trier leurs
déchets par l’intermédiaire de trois poubelles de couleur et de forme différentes, situées
en trois endroits de l’établissement :
- en bleu et de forme cubique : les papiers ;
- en jaune et de forme circulaire : les cannettes ;
- en vert et de forme triangulaire : les plastiques. Par ailleurs et à proximité de la Vie scolaire, un conteneur mis à disposition par l’Asso-
ciation pour la Sauvegarde de la Nature Néo-Calédonienne invite les jeunes comme les
adultes à y déposer des bouchons en plastique, en faveur des handicapés, à partir du
slogan : « 1 bouchon : 1 sourire » ! Il n’en demeure pas moins que nombre de déchets continuent de joncher les coursives et
les espaces verts du lycée, ce qui doit nous encourager à poursuivre toute forme
d’initiative impliquant tous les acteurs de la communauté éducative sans exception et
visant à faire de l’établissement un lycée « propre » et « citoyen ».
Action 9.3 – L’éco label E3D : "Etablissement en Démarche de Développement
durable" : Adopté le 24 avril 2014 par le Conseil d’administration, le projet d’obtenir l’éco label
« Environnement et Développement Durable », initié par la Nouvelle-Calédonie, s’est
traduit par nombre d’actions visant à impliquer les élèves de l’établissement et qu’il
conviendra de reconduire au cours des prochaines années, à l’instar du ramassage et du
stockage de bouteilles plastique dans l’enceinte et à l’extérieur immédiat du lycée ; le
ramassage de déchets variés dans des sacs poubelle ; la plantation d’arbres, le nettoyage
des tables et l’effacement des tags, sur les murs et dans les toilettes. De telles opérations devront être poursuivies, soit de manière identique, soit en exami-
nant tout autre moyen d’action, avec la volonté affichée d’y associer le plus grand
nombre, non pas sur une seule demi-journée mais sur un minimum de trois – une par
trimestre ! – afin de consolider les prises de conscience collective en matière de respect
de l’environnement.
Moyens horaires demandés : 30 HSE
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AXES DE PROGRES N° 3 :
LE DOMAINE TRANSVERSAL
(action culturelle,
Volet international)
DEFINITIONS DES OBJECTIFS / ACTIONS ENVISAGEES
10. L’action culturelle
Action 10.1 – La nomination d’un référent « Culture » : Enseignant volontaire, le référent « Culture » a pour missions principales d'assurer la
cohérence, la qualité et le suivi de la mise en œuvre du volet culturel du projet
d'établissement.
Action 10.2 – La création d’un atelier « Théâtre » à l’Internat (Annexe 4) : L’objectif est double :
- permettre à des élèves internes, relevant du français "langue seconde",
d’acquérir de réelles compétences en français
- travailler sur le thème de l’égalité Hommes/Femmes, dans la perspective d’une
labellisation "3E" (éducation - école - égalité).
Modalités : séance hebdomadaire insistant particulièrement sur le travail scénique,
l’improvisation et la préparation d’un spectacle sur le thème de l’égalité Filles/Garçons.
Publics visés : élèves internes de Seconde en 2016.
Moyens horaires demandés : 30 HSE
Moyens financiers demandés : 125 000 XPF/projet d’établissement
Action 10.3 – La création d’un atelier « Recyclage de bouteilles plastique » : L’objectif est ici de bâtir – avec les nouveaux élèves internes de seconde et sur le temps
d’activités du mercredi après-midi – un travail créatif à partir de la collecte de bouteilles
en plastique, tout en sensibilisant les jeunes concernés à la notion de recyclage et de tri
sélectif.
Modalités + publics visés : voir document ci-joint (Annexe 5).
Moyens financiers demandés : 150 000 XPF/projet d’établissement
Action 10.4 – La création d’un atelier "Hip Hop" (Annexe 6) : Cet atelier danse s’adresse en fait aux élèves internes arrivants et que l’on "perd"
régulièrement au profit de la zone commerciale toute proche, le mercredi après-midi.
Modalités + publics visés : voir document ci-joint (Annexe 5).
Moyens financiers demandés : 150 000 XPF/projet d’établissement
Action 10.5 – "Regards de femmes" (Annexe 7) : En partie inspiré de l’œuvre de l’artiste français JR, ce projet – initié en 2015 – a pour
objectif de concevoir et réaliser une exposition photographique "monumentale", de
favoriser la créativité, la prise de responsabilité, la pratique d’activités de qualité, le
développement de l’autonomie et la découverte de relations fondées sur le respect
mutuel, la coopération et l’entraide.
Modalités + publics visés : voir document ci-joint (Annexe 6).
Moyens financiers demandés : 120 000 XPF/projet d’établissement
Action 10.6 – Atelier visuel du "Vivre ensemble" (Annexe 8) : Inspiré en partie de l’exposition de Thierry MANGIN ("Je suis une âme d’expression
massive"), cet atelier a pour objectif de permettre – à de jeunes élèves internes issus de
Brousse et/ou des Iles – d’exprimer leurs différences sur un support photographique et
d’aborder de façon artistique le respect, le vivre ensemble et les valeurs citoyennes.
Les œuvres réalisées (3 photos par élève, sur une base de 20 élèves) seront exposées dans
les lieux de vie des élèves (Vie scolaire, Internat, réfectoire…).
Modalités + publics visés : voir document ci-joint (Annexe 6).
Moyens financiers demandés : 150 000 XPF/projet d’établissement
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11. Le volet international :
Action 10.7 – Autres projets en cours : Réunis en journée pédagogique le 21 avril 2015, les enseignants du lycée ont manifesté
la volonté de promouvoir nombre d’actions à caractère culturel dont la plupart n’a pas pu
faire – hélas ! – l’objet d’une fiche projet, à l’instar des cinq ateliers précédents.
Pour autant, il paraît important de "prendre date" en les citant un par un :
- création d’une classe PAC en Première L, autour de l’option Cirque et/ou
Danse, avec la volonté de valoriser la filière littéraire sans concurrencer l’option
Théâtre implantée au lycée La Pérouse ;
- création d’un atelier d’ouverture à la culture océanienne par la sculpture sur
bois (décoration du lycée, décors de théâtre…) ;
- projet autour de "Carmen" pour des élèves de Seconde : étude de l’œuvre de
Mérimée et de l’opéra de Bizet en cours de français (intervention possible de
l’association "Opéra Club") + travail autour du flamenco en cours d’espagnol
(intervention d’un professeur de danse et spectacle en fin d’année) ;
- réactivation de l’opération "Lycéens au cinéma", précédemment animé en 2014
avec l’association "Calciné" ;
- participation du LGN au Goncourt des lycéens en 2017…
Action 11.1 – LGN across the Pacific to Hawaï (Annexe 9) : Projet ambitieux, visant à permettre – à des élèves de classe européenne – de découvrir
Hawaï qui, à l’instar de la Nouvelle-Calédonie, est une île du Pacifique présentant, à une
latitude quasi égale mais opposée, des ressemblances notables (géologie exceptionnelle,
culture océanienne, richesse environnementale à préserver, position stratégique lors de la
Seconde guerre mondiale…), en dépit de quelques différences, parmi lesquelles le
système éducatif, dont une approche comparative pourra être envisagée.
Modalités + publics visés : voir document joint (Annexe 8).
Moyens horaires demandés : 30 HSE
Moyens financiers demandés : 200 000 XPF/projet d’établissement
Action 11.2 – LGN across the Pacific to New Zealand (Annexe 10) : Toujours en direction d’élèves relevant de la section européenne "anglais", mais dans le
cadre de l’année internationale des sols en 2016, le lycée ambitionne de travailler sur le
thème de la "permaculture" : un outil pour le développement durable dans le Pacifique,
en collaboration avec la "Napiers Girls & Boys Highschool".
Modalités + publics visés : voir document joint (Annexe 9).
Moyens horaires demandés : 30 HSE
Moyens financiers demandés : 200 000 XPF/projet d’établissement
Action 11.3 – LGN across the Pacific to Australia (Annexe 11) : Troisième action d’ouverture à l’international touchant des élèves inscrits en section
européenne "anglais", ce projet envisage de se rendre sur les traces des chercheurs d’or
de l’Etat du Victoria dans les environs de Melbourne – dont Ballarat – et de découvrir les
étapes de la création et du développement d’une cité aurifère à ttravers le plan et
l’architecture de la métropole australienne.
Aujourd’hui ville cosmopolite, capitale culturelle de l’Australie, Melbourne s’inscrit
dans les enjeux contemporains du développement durable.
Modalités + publics visés : voir document joint (Annexe 10).
Moyens horaires demandés : 30 HSE
Moyens financiers demandés : 200 000 XPF/projet d’établissement
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Action 11.4 – « Amitiés - Amistades » (Annexe 12) : Dans le prolongement de l’action conduite en 2014, en direction de la communauté
éducative d’Osorno (Chili - Patagonie des Lacs), l’objectif est ici de créer un véritable
programme d’appariement institutionnel entre le lycée Claude GAY d’Osorno et le lycée
du Grand Nouméa.
Principalement ouverte aux élèves de Première littéraire, cette action est un vecteur de
motivation et d’excellence qui participe pleinement aux objectifs de mobilités virtuelles
et physiques entre lycéens (exploitation des TICE et réalisation d’un voyage au Chili).
Modalités + publics visés : voir document joint (Annexe 11).
Moyens horaires demandés : 30 HSE
Moyens financiers demandés : 300 000 XPF/projet d’établissement
Action 11.5 – « Vers un engagement solidaire - Nandi - FIDJI » (Annexe 13) : Dans la suite logique des actions conduites les années précédentes en direction notam-
ment du Vanuatu, cette action vise à faire découvrir et comprendre aux étudiants de BTS
SP3S l’intérêt de l’action humanitaire dans un autre pays de la zone Pacifique, tout en
étant en situation de communiquer à partir de l’anglais, langue officielle des Fidji.
Modalités + publics visés : voir document joint (Annexe 12).
Moyens horaires demandés : 30 HSE
Moyens financiers demandés : 300 000 XPF/projet d’établissement
Action 11.6 – Promouvoir les stages à l’international pour les étudiants de DCG : Déjà envisagée il ya de cela quelques années, la perspective de permettre – à des étu-
diants inscrits en DCG (diplôme de comptabilité et gestion) – de réaliser un stage dans
un pays voisin de la zone Pacifique apparaît de plus en plus nécessaire, en dépit du fait
que les procédures comptables ne sont pas les mêmes en France et dans les pays anglo-
saxons, ne serait-ce que pour donner la possibilité à nos étudiants de renforcer leurs
compétences dans des registres différents (maîtrise de la langue anglaise et élargissement
de leur champ d’activités professionnelles), dans un pays ouvert aux relations commer-
ciales donc juridiques et comptables avec ses voisins australiens et néo-zélandais et dans
un environnement de formation par ailleurs hautement concurrentiel (l’EGC propose ce
genre de prestations à ses étudiants).
Il conviendra de se rapprocher des instances provinciales (Sud et Nord principalement)
afin de recenser les prises en charge potentielles dont nos étudiants pourraient bénéficier.
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PROJET 2016-2018
Cachet :
AVIS DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
portant sur le projet d’établissement
POUR : 15 CONTRE : 00 ABSTENTION : 00
DATE : 15/09/2015
Le Chef d’Etablissement