rapport annuel 2013-2014

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Des gestes qui comptent RAPPORT ANNUEL 2013-2014 FIÈRE DE CÉLÉBRER L’ANNÉE INTERNATIONALE DE L’AGRICULTURE FAMILIALE

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Page 1: Rapport annuel 2013-2014

Des gestes qui comptentrapport annuel 2013-2014

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Page 2: Rapport annuel 2013-2014

ABBAs s. JALALEDIN | Président RIChARD VEENsTRA | directeur général

Bon nombre d’évènements nous ont marqués cette année. la syrie demeure en état de crise humanitaire et l’égypte se retrouve de nouveau dirigée par un militaire après le renversement par l’armée du président Morsi. les décapitations des ressortissants occidentaux par l’organisation se nommant « état islamique » ont révélé au monde entier l’existence de ce groupe terroriste et extrémiste qui sévissait déjà depuis un certain temps en iraq et en syrie. les violences à gaza ont fait plus de 2 000 victimes civiles du côté palestinien. et en europe, la réaction de la russie face à la crise ukrainienne a éveillé les craintes d’une nouvelle guerre froide. Plus près de sucO, l’intervention militaire française au Mali a permis d’assurer une certaine stabilité dans le pays, bien que cette stabilité demeure précaire.

toutefois, il y a eu du positif. les objectifs du millénaire (OMd) prenant fin en 2015, les nations unies ont amorcé une réflexion sur un programme de développement mondial post-2015. les résultats concerneront cette fois-ci tous les pays membres, seront plus nuancés qualitativement que les précédents OMd et tiendront compte des objectifs de développement durable qui ont découlé de la conférence rio+20.

au canada, plusieurs actions prometteuses ont suivi l’annonce aboutissant à la création d’affaires étrangères, commerce et développement canada (Maecd), annonce qui avait suscité des craintes au sein de la société civile. ce Ministère a prolongé le programme de coopération volontaire et lancé de nouveaux appels d’offres. le ministre Paradis a rapidement rétabli un dialogue avec la société civile et, en avril 2014 à Mexico, a même prononcé une déclaration affirmant l’engagement du canada « à l’égard de la protection et de la promotion d’un environnement propice pour la société civile ».

sucO aussi a connu son lot de résultats prometteurs. nous sommes très fiers de la première cohorte de jeunes du nicaragua diplômés en techniques d’agriculture durable et d’une centaine d’entre eux qui lancent cette année leur microentreprise grâce au soutien de PrOga-Jeunes. en Haïti, nous sommes heureux de la première année d’interventions du Pran (Projet de relance agricole et nutrition), dont le volet nutrition poursuit la vision innovatrice d’une de nos volontaires (à découvrir dans ce rapport). de plus, une évaluation externe commandée par le Maecd a souligné notre « modèle unique de développement ».

ce modèle s’appuie sur le travail des volontaires qui tissent un lien de proximité avec leurs homologues. ce lien favorise la compréhension commune, garante de la pertinence de nos actions. Pour cette raison, sucO est très heureuse de constater l’engagement du gouvernement canadien et des nations unies envers le volontariat international, signe d’ouverture à un type de coopération qui nous est cher.

en lisant ce rapport, vous en apprendrez davantage sur les interventions de sucO par le biais de récits et de témoignages des bénéficiaires et des volontaires au nicaragua, en Haïti, au Honduras, au Pérou et au sénégal. nous vous souhaitons une bonne lecture !

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[la proXIMItÉ]

en version originale :

“Policy makers should explore new ways of engaging civil society in the design of development and other policies. To ensure wide “buy-in” of the post-2015 development process, we have to provide opportunities for people to exercise their right to be included in decision-making and build an inclusive approach for implementation. Attention also needs to be paid to volunteers and com-munity organizations/cooperatives who can make signi-ficant contributions to implementation of the Sustainable Development Goals. Volunteering allows people to work side-by-side on the post-2015 agenda and is integral to participatory democracy. Volunteerism needs to be reco-gnized by local authorities and at different levels.” 1

« les décideurs devraient explorer de nouvelles façons d’engager la société civile dans l’élaboration des poli-tiques liées au développement et à d’autres domaines. afin de rallier la majorité au processus de développe-ment post-2015, nous devons offrir aux gens la possibilité d’exercer leur droit de participer aux prises de décisions et adopter une approche inclusive pour leur mise en œuvre. nous devons aussi porter une attention particulière aux volontaires et aux organismes communautaires/coopéra-tives qui peuvent fournir une contribution importante à la mise en œuvre des Objectifs de développement durable. le volontariat permet aux gens de travailler ensemble la stratégie post-2015 et fait partie intégrante d’une démo-cratie participative. le volontariat doit être reconnu par les autorités locales et à différents échelons. » 2

Les Objectifs du millénaire pour le développement prendront fin en 2015. L’ONU a entrepris une vaste consultation afin de déterminer un nouvel ensemble d’objectifs, plus qualitatifs, plus globaux. À l’occasion du Sommet des Nations Unies à New York en 2014, le Président de la 68e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, S.E. John W. Ashe, a livré cette inspirante déclaration sur le volontariat et son rôle dans le programme de développement post-2015 :

CONsEIL D’ADMINIsTRATION

abbas s. Jalaledin

Président

sergiO escObar

trésOrier

Jean-FrançOis Perrault

Vice-Président déVelOPPeMent

catHerine duMais

adMinistratrice

Jessika Vigneault

adMinistratrice

Wendy cHaVez

adMinistratrice

Marie-claude JOly

adMinistratrice

carMen duPOnt

adMinistratrice

Frédéric lOPrienO

adMinistrateur

MicHel sanFaçOn

adMinistrateur

ricHard Veenstra

directeur général

1 source : www.unv.org/en/news-resources/news/doc/united-nations-high-level.html

2 traduction libre par sucO

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[SolIDarItÉ, unIon et CoopÉratIon]

SUCO – Solidarité Union Coopération est une organisation canadienne de coopération internationale fondée en 1961. Au cours des 20 dernières années, nous avons développé des expertises dans trois domaines très liés : la formation et l’accompagnement en agriculture durable ; la mobilisation des populations en faveur de leur développement ; le renforcement des capacités des populations et des organisations vouées au développement des communautés.

L’engrenage du changement

C es expertises sont devenues le fondement de notre offre aux populations et de notre travail à promouvoir le développement économique local et à améliorer les conditions sociales, économiques et environnementales des populations des

pays en développement. le développement durable, la sécurité alimentaire, l’égalité entre les hommes et les femmes, la participation active et décisionnelle des populations sont autant de principes qui guident notre travail.

les histoires de sucO sont des histoires de proximité. Pour nous, c’est la clé. c’est en travaillant de près avec les gens que l’on tisse des relations, que l’on arrive à com-prendre leurs joies et leurs peines, leurs problèmes et leurs réussites, que l’on parvient à établir une compréhension commune, fondement de toute coopération réussie. sucO travaille de près, avec les gens, mais pas à leur place.

Pour toujours être pertinente Pour agir sur des problèmes réels, actuels

notre rôle consiste à susciter la prise en charge, l’appropriation la plus complète pos-sible, de tous les processus et de tous les moyens nécessaires pour qu’une population progresse aux plans économique, social, politique et écologique. la participation à des activités concrètes permet et favorise cette appropriation. en participant à des activités à leur portée, les gens atteignent les objectifs. avec la réussite vient le sentiment, voire la conviction, de pouvoir agir et avoir un impact. du coup, les attentes changent face à la vie, à la famille, à la communauté, à la société. c’est l’empowerment. et c’est pour ça que nous travaillons de près avec les gens. avec ce sentiment d’autonomie engendré par une expérience concrète, les gens deviennent moteurs du changement dans leur propre famille, communauté, pays. sucO n’agit pas seule dans un pays en dévelop-pement. divers acteurs nationaux et internationaux sont à l’œuvre en même temps à différents niveaux. ils contribuent à créer des conditions favorables au développement. le travail de sucO aide les personnes et les collectivités à agir dans ce contexte et les prépare à tirer profit des conditions favorables à leur développement. Voilà l’essentiel de notre théorie du changement et de notre rôle.

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Page 5: Rapport annuel 2013-2014

UNE MÉThODE pARTICIpATIVE, TRANsVERsALE ET D’AMÉLIORATION CONTINUE

Apporter des

connAissAnces

nouvelles

vAloriser,

commerciAliser

Améliorer les prAtiques Agricoles

répertorier les sAvoirs

locAux

échAnger et pArtAger les connAissAnces Acquises

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Page 7: Rapport annuel 2013-2014

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« […] la profondeur des changements réalisés est un facteur de durabilité. les résultats touchent plusieurs aspects de la vie des bénéficiaires : rôles et revenus de la femme, réduction de la pénibilité du travail et allocation du temps aux tâches quotidiennes, santé, nutrition. les projets ont tous une incidence économique au niveau familial ; la sécurité alimentaire est assurée par l’autoconsommation de productions nouvelles ou accrues et par la vente des surplus.

[...] le potentiel de durabilité des résultats est élevé parce que les bénéficiaires trouvent un gain économique à utiliser les méthodes agro-écologiques et qu’il y a une forte ap-propriation des apprentissages. sucO prend les moyens nécessaires pour assurer la sys-tématisation des approches et des techniques de façon à ce que les partenaires puissent continuer après son départ de former des agriculteurs et des agricultrices. […] »

eXtraIt De l’ÉvaluatIon SoMMatIve Du prograMMe De CoopÉratIon volontaIre De SuCo MenÉe par Results Based ManageMent gRoup et CoMMISSIonnÉe par le MaeCD

La durabilité des résultats

[un poInt De vue eXtÉrIeur]

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l’Élevage De CoChonS D’InDe

la geStIon DeS pâturageS

l’enSIlage l’IrrIgatIon leS teChnIqueS De rÉtentIon D’eau

l’InSÉMInatIon artIfICIelle Du bÉtaIl

la ConServatIon DeS lÉguMeS

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La mesure réelle du monde

[la thÉorIe De la pratIque]

« le travail est fascinant et apporte nombre de conséquences positives dans les com-munautés rurales. […] Mais comme le dit si bien mon collègue Pedro : “le changement passe d’abord par l’émotion”. en encourageant une vision plus optimiste du futur des communautés, en leur montrant qu’elles ont ce qu’il faut pour améliorer leurs condi-tions de vie, nous posons les bases du développement. la formation, les accompa-gnements techniques et le matériel à coûts partagés (semences, moules à fromage, plâtre pour la construction de micro-fromageries, etc.) sont certes nécessaires, mais temporaires ; il n’y aura pas toujours des Ongs pour les fournir. en revanche, la capacité des communautés d’aspirer à quelque chose de meilleur et de prendre en charge leur propre développement est gage d’une réussite durable et à long terme. »

PASCALE FECtEAU-BOUrqUE | VOlOntaire au PérOu

« Quand nous creusons des puits mais que la rareté de l’eau de surface nous oblige à creuser plus profond à la main, […] nous avons les mains dans la bouette, tellement que parfois nos corps sont aussi rompus que ceux des habitants des communautés avec qui nous travaillons. […] »

DELmY mArtiNEz | VOlOntaire au HOnduras

« Vous savez, être coopérante volontaire en Haïti, c’est aussi apprendre et découvrir tout le temps qu’on n’a plus besoin de prendre dans nos sociétés industrialisées. ça goûte différent. ça goûte la patience. »

JEANNE BéDArD | VOlOntaire en Haïti

l’approChe envIronneMentale pour leS engraIS

la proDuCtIon ovIne

leS jarDInS bIologIqueS

la forMatIon et l’organISatIon DeS CoMMunautÉS

MeSurer, analySer, CoMprenDre, tout CeCI aveC leS CoMMunautÉS et partenaIreS ConCernÉS, et enSuIte Élaborer aveC euX une approChe que touS et touteS peuvent S’approprIer.

la tranSforMatIon De proDuItS laItIerS

Du point de vue partagé des volontaires, la coopération internationale, c’est vivre avec les gens et les familles, travailler avec eux, bien comprendre leur vécu et voir se concrétiser leurs projets. tout est mis en œuvre pour que les résultats soient réels, tangibles et durables.

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[PRAN | projet De relanCe agrICole et nutrItIon | haïtI]

Du champ à l’assiette, une idée qui porte ses fruitsmis en place en 2013, le volet nutrition du PrAN prône l’adoption de bonnes habitudes alimentaires par son programme d’éducation auprès des familles de marigot dans le Sud-Est d’Haïti.

dans ce pays où l’offre alimentaire est fortement dominée par l’aide alimentaire et les importations, le modèle d’intervention du Pran s’appuie, tout au contraire, sur ce que les Haïtiennes et Haïtiens peuvent réaliser eux-mêmes.

ainsi, ce modèle met l’accent sur quatre messages clés : - allaitement maternel exclusif les six premiers mois de vie- alimentation complémentaire équilibrée de 6 à 12 mois- bonne hygiène alimentaire- production et consommation de produits locaux variés

le volet nutritionnel s’appuie sur le volet agricole du Pran, qui vise à accroître l’offre alimentaire locale, entre autres par l’entretien de jardins de proximité chez les familles des femmes participantes. ces activités visent un impact sur la disponibilité de produits nutritifs en quantité suffisante.

À tous les niveaux, l’éducation nutritionnelle en lien avec ces messages favorise la santé et le bien-être économique familial, tout en soutenant l’économie nationale. les jardins de proximité et l’alimentation équilibrée diminuent les risques de malnutrition.

la valorisation de la production et de la consommation de produits locaux et de recettes traditionnelles équilibrées est une priorité transversale du volet nutrition. Politiquement, l’approche de l’éducation nutritionnelle renforce et soutient les objectifs gouvernemen-taux de relance agricole et de valorisation du moringa, un arbre bien connu en Haïti, dont les feuilles sont comestibles et riches en nutriments.

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« Mangues, papayes, carottes, giraumon, alias : le festival de la vitamine A.

Le but de la fête est de savoir, planter et manger ensemble. »

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J eanne bédard, volontaire de sucO, conseillère en nutrition et membre de l’équipe du Pran, nous parle de la nutrition et de l’allaitement. elle s’est

rendu compte en étant proche des gens et en échan-geant avec eux à quel point les croyances et les barrières peuvent limiter la pratique de l’allaitement exclusif pen-dant les six premiers mois de la vie du nourrisson.

« Je suis jeune, je suis idéaliste, j’aime les fruits et les légumes mais j’ai soif de cohérence. »

« les avantages du colostrum, le premier lait, sont aussi trop peu connus. selon une enquête chez les femmes avec qui nous travaillons, 54  % rapportaient donner d’autres liquides et aliments que le lait maternel avant les

six mois du nourrisson. son système digestif et immuni-taire n’étant pas encore assez mature, l’enfant se trouve plus à risque de souffrir d’infections alimentaires et de diarrhées. la déshydratation induite par des diarrhées sévères est l’une des quatre premières causes de décès chez les enfants de moins de cinq ans dans la plupart des pays en développement. »1

l’Organisation mondiale de la santé mentionne que « si chaque enfant était mis au sein dans l’heure qui suit la naissance, si on ne lui donnait que du lait maternel pen-dant les six premiers mois et si l’allaitement maternel était maintenu jusqu’à l’âge de deux ans, on sauverait près de 800 000 vies d’enfants chaque année. »2

Jeanne bédard ne s’occupe pas que de la nutrition des nourrissons et de la sensibilisation des mères haïtiennes. elle sensibilise aussi à la consommation d’aliments locaux.

depuis lundi, la vente des boissons gazeuses au bureau de sucO en Haïti a été déclassée. sherline vend des jus naturels. On sent les saveurs des fruits de la pas-sion, des carottes, du corossol, des pamplemousses, des oranges, des papayes. On sucre au goût, on déguste à la saveur locale.

« c’est une question de cohérence, valoriser la produc-tion locale en la consommant. »

JEANNE BéDArD | cOnseillère en nutritiOn

Kore tetePratique traditionnelle, naturelle et des plus bénéfiques pour la santé des bébés, l’allaitement n’est pas aussi largement pratiqué dans les pays en développement qu’on peut le penser. L’Organisation mondiale de la santé le prône comme alimentation unique pour les bébés de six mois et moins.

1 Organisation mondiale de la santé, (2013), enfants : réduire la mortalité, aide-mémoire n°178, http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs178/fr/ (15 septembre 2013)

2 Organisation mondiale de la santé, (2014), 10 faits sur l’allaitement maternel, http://www.who.int/features/factfiles/breastfeeding/fr/# (consulté le 25 mars 2014)

[PRAN | haïtI]

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[MatIère à rÉfleXIon]

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« Je vois une femme haïtienne qui vend du riz américain, ici le riz américain est deux fois moins cher que le riz local... »

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« En Haïti, tout le monde ne mange pas à sa faim, c’est triste tout simplement. Et quand on mange, on ne se nourrit pas toujours. »

« Haïti, comme beaucoup de pays, est en transition et délaisse ses traditions. Pour nous, certaines traditions sont trop bonnes pour la santé pour être oubliées ! »

« Les femmes sont vaillantes, coquettes et intéressées. Entendre leurs priorités, chanter leur fierté locale, cultiver et cuisiner avec elles. »

JEANNE BéDArD | VOlOntaire

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P rOga-Jeunes est un programme de formation et d’accompagnement techniques qui s’appuie sur l’expérimentation et l’application concrète. il vise à

assurer la sécurité alimentaire et à améliorer la qualité de vie des jeunes et de leurs familles du nord du nicaragua. le programme est mis en œuvre par sucO et deux par-tenaires nicaraguayens : inPrHu (Instituto de Promoción Humana) et inatec (Instituto Nacional Tecnológico).

le projet a été conçu principalement pour apporter un soutien aux petits agriculteurs touchés par les effets des changements climatiques (sécheresses, pluies torren-tielles, glissements de terrain…) et déjà vulnérabilisés par une agriculture de subsistance (surtout le maïs et les fèves). il vise à promouvoir de nouvelles techniques agricoles qui enrichissent les sols, rehaussant ainsi leur potentiel productif et alimentaire à long terme.

en offrant une autre vision de l’avenir, les formations théoriques et pratiques permettent d’atteindre des ré-sultats qui dépassent souvent ceux escomptés.

[leS 150 DIplôMÉS | nICaragua]

C’est en forgeant qu’on devient forgeronLe modèle d’intervention PrOGA-Jeunes repose sur cette méthode : une formation théorique alliée à une pratique concrète de l’agriculture écologique pour les jeunes sous-scolarisés et leurs familles dans les communautés rurales du nord du Nicaragua.

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2 048 jeunes, dont 911 femmes, provenant de 249 com-munautés rurales des départements de Madriz, nueva segovia et estelí ont participé au projet cette année. 44 % de femmes, c’est loin d’être négligeable dans un pays où elles sont reléguées encore trop souvent aux seules tâches domestiques.

la formation est répartie sur trois ans et comprend 948 heures, dont 252 heures d’expérimentation sur l’une des 56 parcelles écoles. elle mène à l’obtention d’un diplôme en gestion intégrée et écologique des fermes, accrédité par le gouvernement nicaraguayen.

les connaissances et les nouvelles techniques apprises sont d’abord mises en pratique sur les 56 parcelles expé-rimentales et, par la suite, sur des petits terrains (275 hec-tares en tout) que les parents s’engagent à mettre à la disposition des jeunes. cet apprentissage est complété par 47 ateliers d’échange d’expériences entre les jeunes et des producteurs et productrices plus expérimentés.

six Jeunes FeMMes diPlôMées : rOsibel raMirez gaMez, PrOsPera MurillO ráMirez, Hilda rOsa raMirez laguna, santOs yaMiletH raMírez lóPez, adela del sOcOrrO lOPez raMirez, FlOr de María Valenzuela Martinez

concrètement, ce programme a amélioré cette année les conditions de vie de près de 2 000 familles. c’est-à-dire que plus de 10 000 personnes en bénéficient directement. encore plus en bénéficient indirectement, car les familles voisines apprennent et expérimentent elles aussi sur leur propre parcelle. les répercussions sont multiples : déjà 793 familles ont introduit dans leur diète 18 nouvelles sources alimentaires, 483 plans de développement de la ferme familiale sont mis en œuvre, 39 nouvelles cultures en moyenne sont cultivées dans les fermes, 2 122 infrastructures productives (systèmes d’irri-gation, silos, poulaillers) ont été installées.

60 % des familles sont assurées aujourd’hui de cultiver une grande variété d’aliments qui leur permet de bien se nourrir tout au long de l’année.

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[PRogA-JeuNes | nICaragua]

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rELiEF Et CLimAt DéFAvOrABLES

SOUS-ALimENtAtiONOFFrE ALimENtAirE PEU DivErSiFiéE

FAiBLES rEvENUSAGriCULtUrE PEU rENtABLE

PErSPECtivES LimitéES POUr LES

JEUNESFAiBLE EStimE

DE SOi

PEU DE mODèLES DE LEADErSHiP FémiNiN

tECHNiqUES AGriCOLES PEU ADAPtéES

PEU D’iNvEStiSSEmENt EN AGriCULtUrE

NivEAU D’iNStrUCtiON BAS

AGriCULtUrE PEU PrODUCtivE

SOLS PAUvrES EN NUtrimENtS

DéGrADAtiON DE L’ENvirONNEmENt

ACCèS À L’éDUCAtiON LimitéPréJUGéS DES rôLES H/F

LOCALitéS ENCLAvéES

UtiLiSAtiON D’ENGrAiS CHimiqUES

iNSUFFiSANCE D’EAU

ExODE rUrAL DES JEUNESPAUvrEté UrBAiNE

mODE SUrviE

PEU DE CONFiANCE EN L’AvENir

PAS DE mOtivAtiON

mALADiES Et rEtArDS DE CrOiSSANCE

mALNUtritiON FréqUENtE

StrESSPrOBLèmES DE SANté

PErtE DE rESSOUrCES HUmAiNES POUr LE DévELOPPEmENt

DU mONDE rUrALPAS D’iNvEStiSSEmENt

DANS L’AvENir DES zONES rUrALES

grande précarité des familles et des jeunes

Le programme PrOGA-Jeunes propose des solutions aux problèmes rencontrés par les jeunes et les familles du nord du Nicaragua.

CE GRAphIqUE s’INspIRE D’UN OUTIL D’ANIMATION, L’ARBRE

à pROBLÈMEs. AVEC CET OUTIL, UNE COMMUNAUTÉ VIsUALIsE

sEs pROBLÈMEs ET LEURs CAUsEs, REpRÉsENTÉs ICI à LA pAGE

DE GAUChE. LA pAGE DE DROITE REpRÉsENTE LA VIsION

DE L’AVENIR. LEs ACTIONs DE sUCO sONT IDENTIFIÉEs pAR

DEs BULLEs BLANChEs ET UN TExTE TURqUOIsE.

Page 19: Rapport annuel 2013-2014

PLUS DE JEUNES DéCiDENt DE rEStEr EN CAmPAGNE

mOiNS DE PAUvrEté UrBAiNE

PLUS DE rESSOUrCES POUr LE DévELOPPEmENt

DU mONDE rUrALmODE DévELOPPEmENt

PLUS GrANDE CONFiANCE DANS L’AvENir

PLUS GrANDE mOtivAtiON

PLUS GrAND iNvEStiSSEmENt DANS L’AvENir

DES zONES rUrALES

SANté AméLiOréE

BAiSSE DU tAUx DE mALNUtritiON

mOiNS DE StrESS

FAmiLLES Et ENFANtS miEUx NOUrriS

OFFrE ALimENtAirE DivErSiFiéE

rEvENUS AUGmENtéS AGriCULtUrE PLUS rENtABLE

DAvANtAGE DE PErSPECtivES POUr

LES JEUNES

EStimE DE SOi rEHAUSSéE

mODèLES DE LEADErSHiP FémiNiN CONNUS

tECHNiqUES ADAPtéES UtiLiSéES

miCrO-ENtrEPriSES miSES EN PLACE

NivEAU D’iNStrUCtiON rEHAUSSé

AGriCULtUrE PLUS PrODUCtivE SOLS ENriCHiS

PrOtéGEr Et rENFOrCEr L’ENvirONNEmENt

SUCO

OFFrir L’ACCOmPAGNEmENt, LES iNtrANtS AGriCOLES,

Et UN CAPitAL DE DémArrAGE

rENDrE L’éDUCAtiON PLUS ACCESSiBLE

PrOmOUvOir UNE NOUvELLE viSiON DES rôLES H/F

iNtrODUCtiON D’ENGrAiS NAtUrELS

CANALiSAtiON Et CAPtAtiON D’EAU

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plus forte résilience des familles et des jeunes

Page 20: Rapport annuel 2013-2014

Des goyaves, vendues 10 cordobas (environ 25 cents) chacune. Ça semble anodin pour les gens qui passent

à la foire agricole tout près du village de Las trojas. mais chaque goyave pourrait vous raconter cette histoire.

elle y a cru

ANAmAyAeRLi oLivAs | ÉtuDIante proga-jeuneS

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Page 21: Rapport annuel 2013-2014

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La jeune femme aux goyaves derrière le sourire d’anamayaerli Olivas se cache l’his-toire des jeunes femmes et des jeunes hommes qui prennent leur destinée en main. une histoire de survie, une histoire de travail, de détermination. une histoire de famille, qui se passe dans les montagnes du nicaragua.

l’histoire a commencé l’an dernier lorsque anamayaerli s’était opposée à son mari – ce qui ne va pas de soi dans la campagne nicaraguayenne – lui qui restait persuadé que rien ne pousserait sur la parcelle qu’elle convoitait, puisque lui-même l’avait déjà essayé. « les dents me tomberont si quelque chose pousse là ! », disait-il en désignant le lopin de terre.

anamayaerli l’a entendu sans sourciller, elle n’a pas changé d’avis, elle s’est fait confiance.

elle a choisi de croire en ce qu’elle apprenait pendant ses cours avec blanca rosa suazo, la responsable de sa formation, et lors de ses échanges avec loyda Margarita  cruz Olivas, la technicienne agricole qui la visitait sur sa parcelle.

elle a cru aux vertus de l’engrais vert, céréale ou légumi-neuse que l’on sème pour enrichir la terre. elle a essayé et adopté les techniques apprises comme le bokashi, le compost, le lombrihumus ou l’abandon du brûlis pour éviter l’érosion.

elle a considéré utiles les insecticides naturels et l’appli-cation de fertilisants foliaires biologiques.

elle a cru aux 43 techniques qu’elle a apprises pendant les cours et expérimentées dans la parcelle école. tout comme les 150  jeunes qui ont obtenu leur diplôme après trois ans de cours.

elle y a cru. et les goyaves ont crû.les goyaves ont été vendues. son mari, lui, n’en croyait pas ses yeux. courgettes, oignons, poivrons, tomates… goyaves. 300 goyaves.

ce n’est plus juste une goyave à 10 cordobas vendue au marché, c’est l’histoire d’une jeune femme qui a pris en main sa destinée.

L’œuf ou la poule ? Les deux. des histoires de famille, il y en a une multitude d’autres. comme celle de la poule qui a donné un œuf…

avec son poulailler, yaris Maudiel Merlo sarantes vou-lait juste apporter un appui à sa mère. ayant intégré PrOga-Jeunes en 2011, il a gradué en 2014 après trois ans de formation.

aujourd’hui, diplômé et entrepreneur, il subvient aux besoins alimentaires de sa famille, et ses revenus de vente d’œufs lui permettent de payer et suivre des cours une fois par semaine à l’université de Jalapa.

son projet figure parmi les meilleurs plans d’affaires. la nature même de son projet fait en sorte qu’il génère des revenus chaque jour avec la vente des œufs. il s’est maintenant acheté un coq afin de pouvoir faire l’élevage de poules pondeuses et de poulets qu’il engraisse pour la vente.L’essentiel de l’approche est là.

Un accompagnement empowering, un sentiment d’être capable, une capacité de prendre l’initiative...

[PRogA-JeuNes | nICaragua]

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[stAges | quÉbeC SanS frontIèreS | nICaragua et SÉnÉgal]

u n groupe composé de six stagiaires et d’une personne accompagnatrice est parti au village de gatte, au sénégal, pendant 70 jours dans le cadre du Projet Maraîchage nord-sud. réalisé en partenariat avec l’institut de tech-

nologie agroalimentaire de saint-Hyacinthe, ce projet a pour objectif d’améliorer l’au-tonomie alimentaire des membres de la FadeF (Fédération des associations pour le développement et l’épanouissement de la femme) et de leur famille. en un mot, ac-croître le rendement agricole afin d’augmenter le revenu familial et donc assurer une sécurité alimentaire.

au nicaragua, le projet Méthodes éducatives stimulantes, réalisé en collaboration avec le collège de Maisonneuve, a permis à un groupe de stagiaires de contribuer à l’amé-lioration de la qualité des services éducatifs préscolaires offerts dans la communauté de Puertas azules.

Ces jeunes qui font le monde de demainÀ l’été 2013, de jeunes stagiaires se sont envolés vers le Nicaragua et le Sénégal afin de s’engager dans la coopération internationale.

le programme Québec sans frontières est financé par le ministère des relations inter-nationales et de la Francophonie (MriF) du Québec et est coordonné en collaboration avec l’association québécoise des organismes de coopération internationale (aQOci). ce programme permet à des jeunes stagiaires âgés entre 18 et 35 ans de vivre une ini-tiation à la coopération internationale. ces stagiaires et leur personne accompagnatrice (leur personne-ressource pour toute la durée du stage) travaillent et vivent avec les gens pendant quelques semaines dans une communauté où sucO appuie déjà des partenaires locaux.

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« […] une graine est dépendante du sol, de l’air, de l’eau et de la lumière pour croître. les êtres humains sont tous en interdépendance.

[…] Pour ma part, je suis accueilli dans une famille de quatre frères, et en tout et partout, nous sommes parfois 40 personnes dans les deux cases et les six chambres de la maison. J’adore avoir autant de gens et d’enfants avec qui échanger et parler.

[…] grâce aux enfants et aux femmes, j’ai bien appris la langue sérère en moins d’un mois. la participation des femmes dans notre quotidien est indéniable. en plus de toutes les tâches matinales, elles prennent le temps de venir au champ travailler le sol, semer les légumes et arroser les plantules. Pour les chantiers de travail, elles étaient parfois plus de 20 à se déplacer et à participer activement à la création de la parcelle école.

[…] la présence du baobab, du neem, du fromager, du prosopis et de l’acacia projette une ombre sur la florai-son et alimente l’espoir de voir la parcelle école croître et fructifier. Par contre, l’abondance de lézards, de poules, de pintades, de dindes, de moutons, de chèvres, d’ânes, de vaches et de chevaux nous donne à tous et toutes des sueurs froides sur le potentiel carnage qu’il advien-drait du champ si la clôture et les filets devenaient inef-ficaces. […] »

rémY DUBOiS LACHANCE | stagiaire sénégal

extraits d’humanité

ils s’attachent, nous aussi, et c’est ce qui est le plus déchirant à la fin.

« le réel premier contact que nous avons eu avec la communauté a été par les enfants. ils se contrefichent de ce que tu peux bien représenter pour eux dans cette grande relation nord-sud entre pays développés et sous- développés. tu es nouveau dans leur vie, tu sembles connaître un tas de trucs, c’est suffisant pour bien s’amu-ser et développer des liens. »

ANDréANNE DALLAirE | stagiaire nicaragua

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(*) LEs ChANsONs ET LEs DANsEs sONT UTILIsÉEs COMME MOyEN DE COMMUNICATION. ELLEs INVITENT à LA pARTICIpATION ET FONT DU pUBLIC

DEs TRANsMETTEURs DU MEssAGE. EN hAïTI, C’EsT LA FêTE ! LE MEssAGE pAssE DANs L’INCONsCIENT ET REsTE.

grenn bwa*Pa jete pa jete grenn bwa ke nou manjePa jete pa jete grenn bwa ke nou manjeMen ki sa poun fe? (parole)Plante yo, plante yo..........................

i-Demenna rekolte pi plis (bis)nap toujou jwenn manje (bis)nou pap mouri grangou (bis)..........................

ii-Yi moun y ap toujou jwen manje (bis)nap byen rebwaze mòn yo (bis)Tè n yo ap vin pi rich (bis).

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ÉtAt Des RÉsuLtAtsExERCICE TERMINÉ LE 31 MARs 2014

2014 2013 PrODUitSagence canadienne de développement international (acdi)1

direction générale des amériques 1 627 785 $ 1 258 817 $direction générale des partenariats avec les canadiens 1 155 000 1 155 000Programme de stages internationaux pour les jeunes (PsiJ) 18 615 281 385

Mission canadienne à l’étranger – 16 790gouvernement du Québec 236 026 109 619Organismes – pour des projets 546 550 198 514dons du public – en espèces 243 207 216 157contributions sous forme de services rendus2 960 863 1 496 250autres revenus 1 860 9 216tOtal des PrOduits 4 789 906 4 741 748

CHArGESProgrammes de développement international

coûts directs d’envoi de coopérants 552 858 661 566équivalents salaires2 960 863 1 496 250Projets de développement international 2 360 381 1 695 773bureaux outre-mer 157 469 188 400direction des programmes 254 032 274 251

4 285 603 4 316 240

Programmes au canadaProgramme d’éducation sucO 56 617 41 376collecte de fonds 84 744 76 795direction des programmes 88 630 45 562

229 991 163 733

administration et vie associative 262 855 252 796amortissement des immobilisations 5 614 8 053

tOtal des cHarges 4 784 063 4 740 822 ExCéDENt DES PrODUitS SUr LES CHArGES 5 843 $ 926 $

1 aujourd’hui, affaires étrangères, commerce et développement canada (Maecd)

2 aPPOrts reçus sOus FOrMe de serVices / les volontaires ne sont pas rémunérés pour leur travail dans les projets de développement international. ils bénéficient d’une allocation de séjour et d’un logement. leur contribu-tion représente la valeur de leur travail non rémunéré. cette contribution est comptabilisée dans les produits comme contributions sous forme de ser-vices rendus et dans les charges sous la rubrique « équivalents salaires ».

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BiLAN31 MARs 2014

2014 2013 ACtiF Actif à court terme

encaisse 1 318 133 $ 1 709 483 $ dépôt à terme, 0,8 % 200 000débiteurs 169 559 97 925Frais payés d’avance 14 083 28 483

1 701 775 1 835 891

immobilisations nettes 13 416 19 030tOtAL DE L’ACtiF 1 715 191 1 854 921

PASSiF Et ACtiFS NEtSPassif à court termecréditeurs et charges à payer 288 352 186 331 apports reportés 1 033 216 1 280 810 1 321 568 1 467 141

ACtiFS NEtSactifs nets investis en immobilisations 13 416 19 030actifs nets non affectés 304 768 293 311affectation d’origine interne 75 439 75 439 393 623 387 780

tOtAL DU PASSiF Et DES ACtiFS NEtS 1 715 191 $ 1 854 921 $

n. b. les notes complémentaires sont disponibles sur le site suco.org. * tous les montants indiqués dans ce rapport annuel sont exprimés en dollars canadiens.

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Produits

64 %

20 %11 %

5 %

Charges

91 %

2 %

1 %

6 %

[ÉTAT DEs RÉsULTATs 2013-2014]

pROJETs DE DÉVELOppEMENT INTERNATIONAL ET ENVOI DE COOpÉRANTs

ÉDUCATION AU DÉVELOppEMENT

COLLECTE DE FONDs

ADMINIsTRATION ET VIE AssOCIATIVE

GOUVERNEMENT CANADIEN

CONTRIBUTIONs sOUs FORME DE sERVICEs RENDUs

ORGANIsMEs – pOUR DEs pROJETs

DONs DU pUBLIC ET AUTREs REVENUs

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L’argent, le temps, l’altruisme.

Pour votre soutien financier

Vous avez contribué cette année (possiblement aussi les années précédentes). Vous avez fait un don individuel, un don d’entreprise, un don de fondation. Vous avez été l’un de nos principaux bailleurs de fonds publics. en un mot, vous avez soutenu financièrement sucO et avez donc rendu possibles ses actions et ses projets. Qui que vous soyez, sans distinction, merci.

Pour votre énergie

Vous vous dépensez sans compter. Vous vous consacrez corps et âme. Vous êtes le cœur et le pouls de notre organisation. Vous aimez le monde, être près des gens. Vous êtes volontaire, altruiste, énergique. merci pour cela. aussi.

Pour votre temps toutes les minutes, les heures et les semaines que vous nous avez consacrées. Pour apporter du changement durable, pour atteindre les buts escomptés, cela de-mande du temps. Que vous soyez membre du conseil d’administration ou stagiaire dans un bus sur le chemin d’estelí, bénévole à Montréal ou volontaire à Jacmel, formateur ou accompagnatrice, le temps, nous savons que vous l’offrez. ce temps est précieux. merci.

[la thÉorIe DeS poSSIbleS]

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[MerCI]

10 000 $ et plus - Fondation edward assh - Fondation internationale roncalli - Fonds Marie-François - unicef - 1 000 $ à 9 999 $ - cégep de st-laurent - Fondation denise et robert gibelleau - Fondation sibylla Hesse - le groupe alfid - sœurs Franciscaines Missionnaires immaculée conception - Martine legault - 500 $ à 999 $ - Fédération des syndicats de l’enseignement - Ferme cendrée - les sœurs de sainte-anne du Québec - sœurs de notre-dame du saint rosaire - soeurs de sainte-croix - alain Forte - andré Morin - laurette robillard - Jacques saint-laurent - andré sauvé - nicolas Vincent - 240 $ à 499 $ - banque laurentienne - l’évêque c.r. de Joliette - Maison simons - Missionnaires du sacré-cœur - saJe accompagnateur d’entrepreneurs - semences Prograin - syndicat de l’enseignement de l’Ouest de Montréal - syndicat des professeurs du cégep de sainte-Foy - nathalie bienvenu - Jennifer bourgoin - Jean-étienne brideau - gilles carrière - normand chagnon - graziella cimon - Olga et bernard deschênes - dr carl eslsener - normand gour - nancy gutterman - rémi lachance - Michel lafleur - guy laperrière - Hélène lebel - Michel lemmens - alain Olivier - Marie-andrée V. Provencher - carmen riendeau - François roberge - Marie rochette - alain simard - robert thériault - s. John Weisnagel - mErCi À NOS DONAtEUrS Et DONAtriCES qUi ONt ADHéré AUx DONS mENSUELS - 500 $ et plus - bernard dupriez - suzanne lafrenière - Paul roberge - richard Veenstra - 240 $ à 499 $ - chantal abord-Hugon - christian baillargeon - Jean-F. barry - sylvie beauregard - robert béland - alain bellemare - Jean-denis brisson - Jean-yves canuel - Marie-thérèse chénard - réjean coutu - irène drolet - chantal dubé - Marielle Ferragne - Marcel Fréchette - armand gagné - suzanne gagné - Paul gamache - Jacqueline Hamel - denis Harrisson - denis Harvey - lyse Huot - Marie-France labrecque - simon lambert - Philippe lamontagne - suzanne la roque - John b. laughrea - roger lecourt - bernard legault - Michel legris - daniel Maccabée - lucie Morneau - Véronique nally - Monique noël-gaudreault - raymond Paré - Jean-François Perrault - guy sirois - germain thibault - Pierre Vincelette - laurence Weil - mErCi À tOUtES LES PErSONNES qUi NOUS ONt SOUtENUS Et qUi ONt PréFéré DEmEUrEr ANONYmES - partenaires puBlics - affaires étrangères, commerce et développement canada (Maecd) - Ministère des relations internationales et de la Francophonie du Québec (MriF) - union européenne - partenaires terrains - Pérou - allPa - instituto de desarrollo y Medio ambiente (idMa) - red de agricultura ecológica (rae) - Haïti - cercle divers (ced) - 12 associations paysannes - mali - aMateVi - yiriwasso - Sénégal - agrecOl - coopérative xoodan - Fédération des associations pour le développement et l’épanouissement de la femme (FadeF) - Nicaragua - cooperativa de ahorro y crédito 10 de Mayo - cooperativa santiago - Fundación de investigación y desarrollo económico rural (Fider) - instituto de Promoción Humana (inPrHu) - instituto nacional tecnológico (inatec) - unión de cooperativas agropecuarias Miraflor - Honduras - asociación para el desarrollo rural de Honduras (adrOH) - asociación de desarrollo del triunfo (adetriunF) - asociación de Mujeres defensoras de la Vida (aMdV) - cosecha

meRCi À tous Nos DoNAteuRs et DoNAtRiCes et À Nos FiDÈLes PARteNAiRes

Page 31: Rapport annuel 2013-2014

Le décès de Frédérick Back le 24 décembre 2013 nous a beaucoup attristés chez SUCO. Je tenais à

souligner sa contribution à SUCO et son engagement envers le futur de la planète, qui

traverse l’ensemble de son œuvre.

Monsieur Back était membre de SUCO et il nous soutenait financièrement comme donateur depuis

1991. Je l’ai rencontré il y a plusieurs années lors d’un évènement public dans le quartier Saint-Henri à

Montréal. Cet évènement soulignait l’ouverture du Parc du Premier-Chemin-de-Fer, un site dont la terre

avait été contaminée après des décennies de passages des trains. Un projet citoyen de plantation

d’arbres avait permis de décontaminer les terres.  

J’utiliserai ses propres paroles pour lui rendre hommage car un peu plus tôt l’an dernier, il m’avait

envoyé une carte postale. Écrit à l’endos d’une copie de l’illustration « Vieux Chêne », son texte

m’a rappelé le pouvoir vital des arbres et du coup, il résumait les liens entre sa mission et la nôtre :

« Meilleurs vœux de succès pour SUCO et des arbres plantés ici et ailleurs. La vie en dépend pour tous. » 

Merci, monsieur Back. On n’oublie pas votre message.

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publication imprimée sur du papier rolland enviro100 print. Ce papier 100 % post-consommation est certifié fSC recyclé, Écologo ainsi que procédé sans chlore et est fabriqué à partir d’énergie biogaz.

SuCo eSt reConnaISSante Du SoutIen De :

Foreign Affairs, Trade and Development Canada

Affaires étrangères, Commerce et Développement Canada