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2 Les Nouvelles du Diocèse - Octobre 2019

S ommaire

2 Brèves

3 edito

4 officiel Agenda de notre Archevêque Secours Catholique

5 eglise vivante Ordination diaconale6à7 vie du diocèse Jeunes +

8 eglise vivante CDVR

9à12 dossier Mission Universelle

13à15 vie du diocèse PRTL MCR

16 eglise vivante Aumôneries hospitalières Rando Romane

17 culture et Médias RCF

18à19 À vos agendas !

Site du diocèse de Clermont www.clermont.catholique.fr

B rèves

"ÉGLISE EN PÉRIPHÉRIE"

À la suite de l’appel du pape François, la Conférence des évêques de France (CEF) a initié il y a cinq ans une démarche intitulée « Église en périphérie ». Par cette initiative, la CEF repère, fait connaître et promeut les actions créatrices de liens portées par les acteurs d’Église aux périphéries géographiques et existentielles. Chaque année, le rapport Église en périphérie met en lumière une réalité importante de la présence de l’Église aux périphéries. En 2019, ce 4ème rapport est consacré à la piété populaire et aux sanctuaires.

Qu’ils soient connus ou méconnus les sanctuaires sont des lieux sources. Ceux qui y viennent peuvent rester sur place de quelques heures à plusieurs jours. Seuls ou en groupes, jeunes ou plus âgés, ces pèlerins viennent pour prier, y déposer un fardeau, toucher une relique ou encore tenter de trouver une réponse à une quête de sens. Les sanctuaires deviennent alors des « hôpitaux de campagne » où l’on vient soigner une existence marquée par une détresse matérielle, spirituelle, corporelle ou encore affective.

La piété populaire est particulièrement présente au sein des sanctuaires et ces lieux jouent un rôle d’interlocuteurs privilégiés des « périphéries ». En janvier 2019, l’Association des Recteurs de Sanctuaires (ARS) a réalisé une enquête afin de mieux connaître leurs typologies et ceux qui les visitent. L’ensemble de l’enquête* est présentée dans le rapport 2019 dont voici les principaux enseignements :

• 70% des sanctuaires se situent en milieu rural ;• 60% sont dédiés au culte marial ; 29% à celui d’un saint et 7% à la

figure de Jésus ;• 45% des sanctuaires connaissent une hausse de leur fréquentation (les

motivations des visiteurs sont diverses, tant spirituelles que touristiques) ;• Les sanctuaires se distinguent par l’importance des pratiques de piété

populaire comme le chapelet (68%), les processions (53%) ; les chemins de croix (49%) ou les bénédictions (23%).

• 39% des sanctuaires proposent des aides spécifiques afin de permettre aux pèlerins ayant des difficultés financières de pouvoir venir ;

• 53% des sanctuaires sont animés par une congrégation religieuse spé-cifique (soit parce que le sanctuaire se rattache à une figure liée à la congré-gation, soit parce qu’un choix pastoral a été fait en ce sens) ;

• 81% des sanctuaires font appel à des laïcs pour l’animation du lieu (plus de la moitié (53%) fait appel à un personnel salarié, la quasi-totalité (94%) a recours à des bénévoles.

*Enquête réalisée auprès d’une cinquantaine de sanctuaires présents lors du

congrès annuel de l’ARS.

Source : CEF

Les Nouvelles du Diocèse - Octobre 2019 3

Quel monde voulons-nous ?

Edito

Depuis le 23 septembre 2019, après quelques semaines de consultations, le débat parlementaire est engagé autour de la révision de la loi de 2011 concernant la

bioéthique. La Conférence des Evêques de France, au nom de tous les catholiques, a pu exprimer son point de vue et faire part de ses réserves. A-t-elle été vraiment écoutée ? Du moins la phase préparatoire aura-t-elle été l’occasion d’approfondir la réflexion, d’informer et même d’intéresser le public, d’affiner les arguments, de nuancer les prises de parole. En dernier lieu, paraît le livre Bioéthique de Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes, dont le sous-titre : Quel monde voulons-nous ? résume, en des mots d’une rare simplicité, la gravité des enjeux ultimes de ce débat parlementaire.

Tandis que certains catholiques affirment, contre toute évidence, que « les évêques ne disent rien », dès lors qu’ils n’entendent pas ce qu’ils aimeraient entendre, beaucoup de citoyens, appartenant à d’autres réseaux, prétendent que « les évêques n’ont pas à s’ingérer dans ce débat » en invoquant une conception étriquée de la laïcité qui dénie aux croyants le droit de s’exprimer en public. Relisons avec profit l’enseignement de Gaudium et Spes concernant les rapports entre Église et société (n° 40 à 44), entre Église et communauté politique (n° 73 à 76) : les catholiques ont pleine légitimité pour intervenir dans un débat de société, pourvu qu’ils ne cherchent pas à imposer leur modèle.

Les évêques se sont largement exprimés. Ils ont fait connaître, en particulier, leur désaccord avec le projet d’extension de la « PMA pour toutes ». L’intérêt de l’enfant, le rôle du « père », la question de l’accès aux origines, ne peuvent être traités à la légère. Une fois de plus, la confusion s’instaure entre le désir et le droit, la satisfaction d’intérêts particuliers l’emporte sur le souci de l’intérêt général. Ce qui est scientifiquement possible doit-il déterminer ce qui est socialement souhaitable ? Autrement dit, quel monde voulons-nous ? Partout on s’inquiète, à juste titre, de l’avenir de « la planète ». Dans ce projet de loi, on semble faire bien peu de cas du « vivant », alors que tout, dans la maison commune, fait système, existe en étroite solidarité.

À l’écoute de l’Evangile, les catholiques doivent éviter les pièges du relativisme qui adapte la morale aux situations, sous prétexte de « vivre avec son temps ». Ils doivent s’engager contre tout ce qui, sous couvert de progrès, fragilise, déconstruit et déshumanise. Il leur faut cependant éviter aussi l’écueil des réactions tapageuses, finalement contre-productives. Selon l’apôtre saint Paul, l’homme de Dieu « recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la persévérance et la douceur » (1 Tim 6,11).

En ces temps de débat, j’invite donc les catholiques du diocèse de Clermont à « se manifester ». Ils peuvent le faire de différentes manières. Certains se mobilisent en vue de la grande manifestation prévue à Paris le 6 octobre. D’autres préfèrent s’informer, approfondir le discernement, entrer en conversation : la CEF a largement diffusé des fiches de travail, les sites diocésains rappellent les liens utiles. A plus long terme, il s’agit surtout de témoigner en actes, d’offrir, avec « persévérance et douceur », une alternative heureuse et sobre, façonnée par l’amour : la bonne nouvelle de la famille.

+ François KALIST Archevêque de Clermont

rèves


A g E n D A D E

N O T R E E V Ê Q U EVendredi 1er novembre 2019Fête de la Toussaint, à 10h00, messe en la cathédrale.

Du dimanche 3 au dimanche 10 novembre 2019Assemblée Plénière de la Conférence des Evêques de France à Lourdes.Mercredi 13 novembre 201918h, Rencontre avec les confirmands de l’Institution Saint-Alyre.

Jeudi 14 novembre 201919h, Rencontre avec les confirmands des paroisses Saint-Aubin de la Haute Artière et Saint-Verny du Val d’Artière. Vendredi 15 novembre 2019 09h, à l’Evêché, Conseil épiscopal.

Samedi 16 novembre 2019Jubilé des Sœurs Dominicaines à Ambert.

Rencontre régionale œcuménique au CDP.

18h, Confirmation des jeunes de l’Institution Saint-Alyre.

Dimanche 17 novembre 201911h, Confirmation des jeunes du Lycée Fénelon en l’église Sainte Jeanne d’Arc.

15h30, Jubilé des diacres en l’église Jésus-Ouvrier.Du lundi 18 au vendredi 22 novembre 2019Retraite sacerdotale à l’Abbaye de Pradines.Samedi 23 novembre 2019Formation des diacres au Pignolet.

18h, Confirmation à la paroisse Saint-Pierre du Val d’Allier en l’église Sainte-Martine à Pont-du-Château.

Lundi 25 novembre 201917h30, au CDP, CODIEC.Du mardi 26 au jeudi 28 novembre 2019Paris, Visite canonique au Séminaire des Carmes.

Vendredi 29 novembre 201909h, à l’Evêché, Conseil épiscopal.

18h30, Rencontre avec les confirmands de l’aumônerie Blaise Pascal-Jeanne d’Arc.

Samedi 30 novembre 201911h, Messe d’action de Grâce avec les Sœurs de Sainte-Marie de l’Assomption à l’Hermitage.

18h, Messe inter-scouts en la cathédrale.

officiel

Secours Catholique

La journée de la Collecte Nationale du Secours Catholique aura lieu le 17 novembre prochain. Chacun connaît

l’importance et le rôle du Secours Catholique, service d’Eglise, dans

la lutte contre la pauvreté. Pour poursuivre sa mission d’aide et

d’accompagnement des plus démunis, celui-ci a besoin de votre

aide. Alors merci d’avance pour votre générosité !

Cette journée du Secours Catholique coïncidera avec la 3ème

Journée Mondiale des pauvres, instituée par le pape François. Dans

le message qu’il nous adresse à cette occasion, le pape exhorte

notamment « à chercher, avec chaque personne pauvre que vous

rencontrez, ce dont elle a vraiment besoin : à ne pas vous arrêter à

la première nécessité matérielle, mais à découvrir la bonté qui se

cache dans leur cœur, en vous faisant attentifs à leur culture et à

leurs façons de s’exprimer, pour pouvoir entamer un véritable

dialogue fraternel ». Beaucoup d’initiatives existent dans nos

diocèses pour favoriser ce dialogue fraternel.

La 3ème Journée Mondiale des pauvres qui coïncide avec la

journée du Secours Catholique n’est-elle pas une belle opportunité

pour que ce dialogue, souvent vécu dans la discrétion du quotidien

soit connu et, surtout, vécu par le plus grand nombre ? Pour relever

ce beau défi, les équipes de la délégation du Secours Catholique

sont prêtes à se concerter avec les autres mouvements catholiques

de Charité et toutes les bonnes volontés des paroisses, pour

organiser en commun cette journée. Souvenons-nous « qu’il faut

parfois peu de choses pour redonner l’espérance : il suffit de

s’arrêter, sourire, écouter. Pendant un jour laissons de côté les

statistiques… Les pauvres sont des personnes à rencontrer »

(extrait du message du pape François pour la 3ème Journée Mondiale

des pauvres).

+ Pascal Delannoy

Evêque de Saint-Denis en France

Président du Conseil National de la Solidarité et de la Diaconie


Le 6 octobre 2019, Nicolas Carlier, directeur diocésain de l’Enseignement Catholique du Puy-de-Dôme et de l'Allier a été ordonné diacre permanent en la cathédrale de Moulins par Monseigneur Laurent Percerou, évêque de Moulins.

Nicolas Carlier ordonné diacre pour le diocèse de Moulins

Diocèse de Moulins E glise vivante

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Photos : Diocèse de Moulins


Jeunes +Vie du diocèse

Nous sommes Augustin et Alban, deux jeunes de 22 ans, et nous avons voulu consacrer une année au milieu de nos études pour voyager autour du monde en mêlant l’aventure du voyage et le service dans différentes missions. Partir de chez soi pour une année n’est pas anodin.

Quitter notre famille, nos amis et notre confort, mettre en pause nos études pour aller vers l'inconnu… nous

savons rarement ce que le lendemain nous réserve ni l'endroit où nous allons dormir. Nous partons plein d’idéaux, avec tous nos a priori, et nous comprendrons bien vite que le monde a tout à nous apprendre…

Le 17 septembre 2018 nous quittons à pied la maison d’Alban pour aller « poucer » à travers l’Europe et rejoindre l’Ukraine. Trois semaines à mendier son moyen de trans-port, dormir dans la forêt avec son feu et attendre parfois une journée sans que personne ne s'arrête. Dans ces moments-là, un simple sourire de chauffeur réchauffe le cœur. A l’inverse, il nous arrive de parcourir des centaines de kilomètres pour être généreusement accueillis le soir chez des inconnus. Nous ne parlons pas la même langue mais qu’importe, la charité est universelle ! Avoir choisi de voyager simplement, sans beaucoup d'argent, nous ap-prend à accepter humblement ce qu'on nous offre.

Nous avons ensuite passé un mois en Ukraine au service de personnes handicapées. Être au cœur d'une association sociale nous a permis de nous entourer de personnes d'une grande gentillesse, toujours tournées vers les autres. Nous avons pu partager leur joie de vivre avec les plus fragiles, leur donner du temps et de l'attention, et surtout

recevoir l’amour de leur cœur grand ouvert. Un bel échange qui va bien au-delà d’un simple service !

Puis nous avons traversé la Russie en Transsibérien. De Moscou a Irkutstk, nous avons découvert cet immense pays, ses différents visages et ses températures parfois glaciales ! Nous éloigner vers l’est a commencé à nous faire découvrir des vies bien plus simples et rudimentaires qu’en Europe. Pour découvrir un pays, il faut vivre avec ses habitants et l’imprévu d’un vol annulé nous a mené à conti-nuer notre route jusqu’à Vladivostok en partageant le wagon avec une cinquantaine d’autres russes.

Notre deuxième étape fut les Philippines, à la découverte d'un monde encore bien différent : une pauvreté paraissant être à mille lieux de notre belle France. Notre mission était surtout auprès des enfants de la montagne sur laquelle les sœurs de Stella Matutina nous accueillaient en tant que missionnaires. Quelle belle leçon de voir tous ces sourires, et ce dévouement des familles qui n'ont de l’argent que pour le jour présent. Nous nous sommes beaucoup atta-chés à ce pays où l'on vit de manière authentique. Comme souvent pendant ce périple, un pépin cachait une pépite : alors que nous profitions de nos quelques jours libres pour visiter une petite île, nous nous sommes fait voler tout notre argent. Fin du monde nous dirait-on, si seulement il n’y avait pas eu ce village de pêcheur nous offrant repas et lit alors qu’eux mêmes n’avaient pas de chambre où dormir et nous ramenant avec leur petit trimaran sur l’île principale. « Donner sans compter »… ils auraient pu être scouts.

Notre chemin s’est poursuivi en Amérique du sud aux JMJ de Panama. Nous avons aidé en tant que volontaires au milieu de ces centaines de milliers de jeunes, venant de tous les horizons et partageant une même foi. Très vite après nous retrouvions les sœurs de l’association Point-

La lumière agit dans l'ombre


Jeunes + Vie du diocèseCœur pour 3 semaines afin d’accompagner des camps de jeunes d’un quartier excentré de Lima. Nous avons touché du doigt les bienfaits de ce que nous avons déjà vécu au scoutisme. Puis, une fois ce temps fort fini, nous nous sommes élancés sur les routes du Pérou et de Bolivie en stop. Alternant entre déserts infinis et grandes villes latinos, nous avons découvert une tout autre culture. En Bolivie nous avons dû faire face à de nombreux contre temps, mais de toutes ces difficultés nous revenons vraiment grandis. Au bord des routes certains habitants nous fai-saient des signes de la main, d’autres nous offraient à manger, d’autres encore nous ont partagé leur musique locale à l’occasion du carnaval. Nous avons quitté cette ambiance des hautes altitudes en descendant sur Buenos Aires pour prendre un avion vers l’Afrique, notre dernière destination.

Ah l’Afrique… C’est vraiment un autre monde. Nous sommes restés un mois au Cameroun dans l’association CJARC s’occupant de l’intégration des personnes handi-capées visuellement dans la société. Ils ont en plus de cela une école primaire inclusive qui accueille certains élèves à besoins spéciaux. Seuls blancs du quartier pendant tout le mois durant, nous étions parachutés dans un autre monde qu’il nous fallait apprivoiser. Et pendant les jours durant, nous avons mêlé travail informatique et de com-munication à la vie mouvementée et chaleureuse des Africains. Nous avons tellement à apprendre des autres et nous l’apprenons d’autant plus que la culture est diffé-rente ! De même au Sénégal nous découvrions la vie musulmane en plein ramadan : de quoi s’ouvrir aux autres religions pour en comprendre le sens.

Pour finir notre voyage, après dix mois de route, nous avons trouvé un voilier de 13m, dirigé par un capitaine français voulant bien nous prendre en tant que matelots pour remonter en France. Après tout ce chemin sur terre nous plongions dans le monde de la mer pour 1 mois avant de retrouver nos familles et nos amis à Clermont-Ferrand.

Nous revenons de ce voyage avec la conviction intérieure que ce monde est rempli de beauté et que chaque per-sonne y a sa place. Finalement, qu’est-ce que signifie « partir » comme nous le faisons ? C’est ouvrir son cœur à l’inconnu, faire un pas en avant et ne jamais se considé-rer comme arrivés. Se forcer à aller vers les autres, ac-cueillir les différences, faire preuve de courage parfois mais c’est aussi grandir et surtout avoir confiance en Dieu !

Alban de Montgolfier et Augustin Bodettourdumondelao.com

page Facebook : La lumière agît dans l'ombre


Cette journée a été préparée tout au long de l’année par le CDVR (Conseil diocésain de la Vie Consacrée).

Une soixantaine de religieux – religieuses et de laïcs consacrés se sont retrouvés le samedi 21 sep-

tembre au Centre Diocésain de Pastorale.

Différents temps de réflexions ont rythmé notre journée : Enseignements donnés par Mgr KALIST au sujet de la « synodalité dans la vie de l’Eglise ». En effet, notre diocèse célébrera en 2020 les 20 ans de son synode diocésain et c’est une année entière de préparation lan-cée autour de la lecture des Actes des Apôtres.

- Comment la vie religieuse met-elle en œuvre la syno-dalité et comment peut-elle aider la vie diocésaine à la mettre en œuvre ?

Pour nous apporter un éclairage :

- Un premier entretien, plus général et ecclésiologique sur le thème de la synodalité.

- Un second entretien : comment peut-elle se vivre encore mieux et se déployer grâce à la vie religieuse d’une manière spéciale dans la vie diocésaine tout entière ? Mgr KALIST nous a rappelé que ce qui caractérise les communautés, c’est bien l’importance de leur Présence, l’importance pour chacun d’être là en lien avec l’insertion, dans cette humanité, au plus proche de la vie.

C’est aussi ce qui rend possible les signes de Dieu, signes des temps, au quotidien, dans l’action de grâces, la prière et l’eucharistie, bienveillance à l’égard de l’hu-main qui est le propre des communautés représentées ici.

Autre dimension extrêmement riche pour notre monde (grande diversité dans une communauté, une congréga-tion) : témoins d’un autre mode de vie, notre différence est nécessaire aux autres vocations, aux autres états de vie pour construire le CORPS du CHRIST dans la diver-sité de ses membres.

C’est une invitation à rester profondément enracinés en Jésus-Christ.

Les enseignements nous ont amenés à nous ques-tionner, en petits groupes… , temps de partage suivi d’une lecture priante de la Parole de Dieu.

Enfin, cette journée fraternelle et riche de par nos diver-sités, enseignements, partages en petits groupes, temps de prière, eucharistie préparée et animée par une petite équipe, manifestait bien une portion de l’Église invitée à se rassembler dans une démarche synodale.

- Nous sommes appelés à cheminer ensemble, en syno-dalité, dans une harmonie de vie fraternelle, la consécra-tion comme réalité dynamique, avec un charisme propre, en communion avec l’Église et le monde.

Pour le CDVR, Soeur Elisabeth

Journée diocésaine de la vie consacrée

CDVRE glise vivante

TENONS DANS L’ESPÉRANCE, au cœur de nos fragilités.

« Comment nos communautés, instituts de vie consacrée vivent la « synodalité » et comment cela peut aider le diocèse ? »


DService de la mission universelle ossier

L'Eglise tout entière est missionnaireCéline et Gaëtan Marion, responsables du service de la mission universelle.

Présentation

Nous sommes mariés depuis 15 ans, nous avons 5 enfants de 13,

11, 9, 6 et 4 ans, et nous sommes re-venus vivre en Auvergne, à Riom, depuis l’été 2016. Revenus, car Gaë-tan est de la région, et Céline du Forez. Nous nous sommes rencontrés à Clermont pendant nos études à l’aumônerie des étudiants (Céline est sage-femme, Gaëtan ingénieur auto-maticien). Le temps des études a aussi été pour moi, Céline, un temps de conversion, de passage d’une foi reçue des parents, à une foi reçue de Dieu. Ce don de la foi est un véritable cadeau que le Seigneur m’a fait. Puis j’ai cheminé, notamment avec la Com-munauté de l’Emmanuel découverte grâce à Gaëtan, qui m’a aidée à faire grandir ce que je venais tout juste de recevoir. Pendant nos fiançailles, et suite à un témoignage entendu par Gaëtan, nous avons eu le désir com-mun de partir en coopération humani-

taire. Ainsi tout jeunes mariés et diplô-més, Fidesco, ONG de volontariat in-ternational, nous a envoyés à San-tiago du Chili, servir à la pastorale pénitentiaire. Nous avons reçu beau-coup, sur le plan humain, spirituel, familial, et fraternel, pendant ces an-nées dédiées à la mission. Puis il fut temps de rentrer, et ce fut plus difficile que nous ne l’avions pensé, car on se prépare à partir, mais l’on se prépare moins au retour. Bref, les années ont passé, notre famille s’est agrandie petit à petit, et les aléas professionnels nous ont emmenés en Isère d’abord, puis en région parisienne, pour finir par choisir de revenir ici.

Etonnamment, alors que nous n’avions plus beaucoup parlé de cette expérience de coopération depuis longtemps, nous avons été appelés à témoigner à la journée Confirm’appel. C’est là que nous avons rencontré Monseigneur Kalist. Quelques mois plus tard, il nous a appelés à refaire vivre un service qui existait jusqu’à ce que la responsable déménage deux ans plus tôt : le service de la Mission Universelle de l’Eglise. Ce service a changé de nom entre-temps, puisqu’il correspond à l’ancien service de la Coopération Missionnaire. Nous avons donc réuni une équipe de tra-vail, fortement aidés par l’ancienne équipe qui s’est de nouveau rendue disponible, et comptant plusieurs nou-velles personnes, appelées à nous rejoindre par les uns ou les autres au fil des rencontres. Elle est constituée du père Vivier, accompagnateur de l’équipe, le père Kloeckner respon-sable des prêtres Fidei Donum, de frère Chupin (Pontgibaud), André et Aloïsia Crépel (depuis environ 40 ans proches de ce service, ils sont la mé-moire de l’équipe), Xavier Lorain, Damien Martin-Prével, Lilia Baptista,

Matthias Moncelon, tous anciens coo-pérants, Wilfried Tougri (burkinabé, frère de la Sainte Famille), Josiane Barthès (lien avec l’Enseignement Catholique), Pierre Mackita, étudiant originaire du Gabon, David Mara, étu-diant guinéen. Si ce type de mission vous attire, nous accueillerons avec joie quelques bonnes volontés supplé-mentaires.

La mission de notre équipe

Beaucoup se demandent quand même de quoi il s’agit. La mission

de l’équipe nationale (SNMUE = Ser-vice National de la Mission Universelle de l’Eglise), et des équipes diocé-saines consiste à servir la communion et la coopération entre Eglises du monde.Cette mission est celle de tout chré-tien, car nous sommes tous appelés à vivre la communion avec Dieu, et avec les autres. Ici dans nos paroisses, communautés, diocèses, et là-bas, à la découverte d’autres peuples, d’autres cultures, mais toujours unis au même Seigneur. Notre équipe a pour but de faire vivre ces différents aspects dans le diocèse.

«L’Église étant tout entière missionnaire, et l’œuvre de l’évangélisation étant un devoir fondamental du Peuple de Dieu, le saint Concile invite tous les chrétiens à une profonde rénovation intérieure, afin qu’ayant une conscience vive de leur propre responsabilité dans la diffusion de l’Évangile, ils assument leur part dans l’œuvre missionnaire auprès des nations» (Vatican II, Ad gentes. 35).


D ossier Service de la mission universelle

Ce service nous met en lien avec les prêtres et religieux du diocèse, en mis-sion à l’étranger ; les prêtres et reli-gieux étrangers en mission chez nous (voir encart sur la journée d’accueil des prêtres étrangers en mission d’été) ; les coopérants du diocèse en mission à l’étranger avec la DCC, Fidesco, les MEP, etc (il existe beaucoup d’ONG), veillant à leur manifester notre sou-tien ; ainsi qu’avec les paroisses ou associations qui vivent déjà des échanges avec une église d’ailleurs. Nous essayons aussi d’intégrer les étudiants étrangers, ce qui se fait déjà beaucoup par l’aumônerie des Etu-diants. Cependant concernant ce der-nier point, c’est surtout au niveau des paroisses que l’accueil peut le mieux se réaliser.

Nous sommes également chargés d’animer des évènements tels que la Semaine Missionnaire Mondiale, qui cette année est un Mois Missionnaire Extraordinaire (voir article dédié dans ce numéro). Les Œuvres Pontificales Missionnaires (OPM), préparent géné-ralement des outils qui permettent ensuite à chaque diocèse de les utili-ser pour animer des veillées, des temps de prière, des témoignages, etc… Le but de ces actions est de rani-mer la conscience missionnaire de nous tous baptisés, de prendre conscience de l’universalité de l’Eglise, et de récolter des fonds qui sont en-suite redistribués par le service MUE national, à destination des églises démunies du monde.

Projet de jumelage avec Madagascar

Et pour que tout cela ne reste pas que théorie, notre évêque avait à cœur que notre diocèse vive une véritable expé-rience de communion et de réciprocité avec une Eglise du monde. Or à ce moment-là, il a rencontré providentiel-lement l’évêque d’un diocèse de Ma-

dagascar, qui de son côté espérait créer un lien dans ce sens. C’est ainsi qu’après quelques rencontres entre eux, et une rencontre avec l’équipe diocésaine MUE, Monseigneur Benja-min Ramaroson, du diocèse d’Antsi-ranana, nous a exposé son grand projet de Diocèse Vert. Puis l’équipe qui s’est constituée autour de Monsei-gneur Kalist est partie cet été pour découvrir la réalité de ce lointain dio-cèse, et rencontrer ses différents ac-teurs. Une présentation du voyage a été faite lors de la soirée retour de Madagascar le 11 octobre.

Journée d’accueil des prêtres étrangers en mission d’été

Chaque année, quelques paroisses de notre diocèse ont la joie de

voir arriver fin juin début juillet un prêtre étranger, venant passer son temps de vacances en France, tout en rendant service au curé. La plupart sont de jeunes prêtres en période d’études, ce qui leur permet d’avoir du temps libre l’été, et pour certains, il s’agit d’une première expérience en Europe. L’atterrissage peut être un peu brutal… C’est pourquoi nous avons souhaité les accueillir au nom du diocèse, en plus du très bon accueil que leur ré-servent leur curé et leurs paroissiens.Lundi 15 juillet, nous avons accueilli en début d’après-midi ces prêtres, accom-pagnés par les pères Thierry Valette, Pascal Vallent, Nazaire Anato. Ils ont tous répondu présent :Paul, sénégalais, mais étudiant au Bénin, puis désormais à Rome, vient depuis 6 ans à la paroisse de Riom avec le père Philippe Kloeckner. Il est le neveu d’Alphonse Ngom, c’est comme cela qu’il a commencé à venir.Emile, burkinabé, étudiant à Abidjan, à la paroisse de Maringues avec le père Valette.

Martial, burkinabé, étudiant à Abidjan, à la paroisse de St Eloy les Mines avec le père Vallent.Maurice, burkinabé, vient depuis 28 ans l’été à la paroisse de Pontgibaud avec le père Couhert.Luc, béninois, vient pour la 2e fois, à la paroisse d’Orcival avec le père Couhert.Amour-Brice, béninois, étudiant en restauration à Rome, à la Bourboule avec le père Nazaire (il a été le servant de messe du père Nazaire, et vient désormais comme confrère !).Après une rapide présentation de cha-cun, Didier Gracz nous a offert une fabuleuse visite guidée de la basilique Notre-Dame du Port, avec notamment une lecture très détaillée des chapi-teaux. La visite de la cathédrale a été suivie, au CDP, d’un temps d’échanges sur nos réalités de vie chrétienne et culture respectives. Puis nous avons terminé de façon plus informelle autour d’un apéro dîner. Chacun étant très heureux de ce moment partagé, notre petit groupe d’accueil a été sincère-ment remercié pour l’initiative. D’autres discussions avec eux, plus tard dans l’été, nous ont aussi permis de com-prendre à quel point il est difficile pour certains d’entre eux de vivre seuls. Nous voyons déjà que nous pourrons faire encore mieux l’année prochaine. Nous retenons qu’être bousculé par la rencontre est positif, et c’est bien le but des rencontres entre cultures, que de nous permettre de toujours un peu mieux se comprendre…


D ossierService de la mission universelle

Cette année, à l’occasion du centenaire de l’exhor-tation apostolique Maximum Illud, du Pape Benoît

XV, le Pape François nous encourage à « renouveler l’engagement missionnaire de toute l’Eglise ». Le thème du Mois missionnaire extraordinaire (MME) d’octobre 2019 est :

« B a p t i s é s e t envoyés : l’Église d u C h r i s t e n mission dans le monde »

Ce Mois extraordinaire est l’occasion pour chaque baptisé de redécouvrir sa vocation missionnaire dans la vie quotidienne et de tisser des liens avec d’autres chrétiens dans le monde.

Le baptême

C’est par le baptême au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit que nous devenons chrétiens. Le baptême fait de nous les Fils du Père, l’Eucharistie nous unit au Christ, et par la Confirmation nous rece-vons l’Esprit-Saint.

L’Eglise en mission

La mission de l’Eglise s’enracine dans la mission trini-taire, Dieu veut que tous les hommes soient sauvés. Pour cela il passe par l’Eglise, constituée de tous les baptisés. L’Eglise est à la fois le signe et le moyen de l’union intime avec Dieu et de l’unité du genre humain.

Tous disciples et missionnaires

« En vertu du baptême reçu, chaque membre du peuple de Dieu est devenu disciple-missionnaire » nous rap-pelle le Pape François. (Evangelii gaudium, n°120).

« Je vous donne un commandement nouveau : c’est de vous aimer les uns les autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres. À ceci, tous

reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres. » (Jean 13,35)

Communion entre Eglises du monde

Notons que le mois d’oc-tobre 2019 coïncide avec la célébration du Synode pour l’Amazonie, région du monde éprouvée. La mission « ici » doit être en synergie avec la mission « là-bas ».

Marie modèle mis-sionnaire

Enfin, pour ce mois mis-sionnaire, le Pape a invité les chrétiens à se tourner vers Marie qui s’est ren-due en hâte chez Elisa-

beth pour annoncer son fils et louer Dieu. Nous sommes invités à nous inspirer du dynamisme missionnaire de Marie, soucieuse de communiquer l’amour de Dieu à l’humanité, de proposer Jésus au monde. Il est donc urgent de s’engager dans la charité chré-tienne, de prier pour les missionnaires, pour l’Eglise entière, afin que partout dans le monde, chaque baptisé assume sa responsabilité missionnaire et que l’Eglise ait les moyens de poursuivre sa mission.

Dans le cadre du mois missionnaire, deux évène-ments ont été proposés :

11 octobre : Soirée retour de Madagascar, afin de découvrir et mieux comprendre la démarche de ren-contre entre nos deux diocèses.

23 et 24 octobre : Accueil des reliques de Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de Saint François-Xa-vier à l’église Sainte Thérèse, afin de prier ces grands saints missionnaires, l’une sans quitter son pays, le second en partant évangéliser l’Asie et l’Extrême-Orient.

Mois Missionnaire Extraordinaire, octobre 2019


D ossier Service de la mission universelle

La prière du mois missionnaire :

Notre Père,

Ton Fils Unique Jésus-Christ ressuscité

d’entre les morts

a confié à Ses disciples le mandat

d’« aller et de faire des disciples de tous les peuples ».

Tu nous rappelles que par le baptême

nous participons tous à la mission de l’Église.

Par les dons de Ton Saint-Esprit,

accorde-nous la grâce d’être des témoins

de l’Évangile,

courageux et ardents,

pour que la mission confiée à l’Église,

encore bien loin d’être réalisée,

puisse trouver des expressions nouvelles et efficaces

qui apportent au monde la vie et la lumière.

Aide-nous à faire en sorte que tous les peuples

puissent rencontrer l’amour salvifique

et la miséricorde de Jésus-Christ,

notre Seigneur et notre Dieu, qui vit et règne avec Toi,

dans l’unité du Saint-Esprit,

aujourd’hui et pour les siècles des siècles. Amen.

Le logo

Il s’agit d’une Croix missionnaire dont les couleurs tradition-nelles évoquent les cinq continents.

La Croix est l’instrument et le signe efficace de la commu-nion entre Dieu et les hommes pour l’universalité de la Mission : elle est lumineuse, riche en couleurs, signe de la victoire et de la résurrection.

Le monde est transparent, car l’action évangélisatrice ne connaît ni barrières ni frontières : elle est le fruit de l’Esprit Saint. La charité chrétienne et le monde transfiguré dans l’Esprit surpassent les distances et ouvrent le regard de notre esprit et de notre cœur.

Les mots baptisés et envoyés, qui accompagnent l’image, indiquent les deux éléments caractéristiques de tout chré-tien : le baptême et l’annonce.

Les couleurs de la Croix sont les couleurs traditionnelle-ment attribuées aux cinq continents :

• Le rouge pour l’Amérique rappelle le sang des martyrs du continent américain, semence pour une vie nouvelle dans la foi chrétienne.

• Le vert pour l’Afrique est la couleur de la vie et symbolise la croissance, la fécondité la jeunesse et la vitalité. Le vert est en outre la couleur de l’espérance, une des trois vertus théologales.

• Le blanc pour l’Europe est le symbole de la joie, com-mencement d’une vie nouvelle dans le Christ : c’est le défi lancé à la vieille Europe, pour qu’elle soit capable de se réapproprier la force évangélisatrice qui l’a engendrée grâce à tant d’Églises et de saints.

• Le jaune pour l’Asie est la couleur de la lumière, qui s’alimente en invoquant la vraie Lumière.

• Le bleu pour l’Océanie est la couleur de notre ciel, signe de la demeure de Dieu avec nous les hommes.


L’édition 2019 de la Randonnée du Patrimoine a été confiée et préparée par l’équipe PRTL de la paroisse St Jean-François Régis en Livradois Forez. Malgré une météo très incertaine ce di-manche 22 septembre, 25 participants ont ef-fectué un très beau et riche parcours de décou-verte du pays d’Arlanc.

Dans une ambiance chaleureuse et fraternelle, nous avons apprécié la lumière traversant les grandes

baies de l’église Notre-Dame, le cheminement à travers des paysages verdoyants et paisibles où alternent animaux et cultures, les croix de chemin, la trace de l’implantation de maisons de béates (nous sommes très proche de la Haute-Loire !), la chapelle St Roch superbement fleurie par des habitants du hameau de Chassaignes-Hautes, l’accueil formidable réservé par Mr Philippe Hugot, propriétaire du château de Mons, collectionneur d’estampes qui nous a partagé sa passion et nous a permis de déjeuner dans les jardins, enfin notre marche nous a conduits à l’église ro-mane St Pierre d’Arlanc. Après des explications histo-riques, le groupe a été rejoint par des paroissiens venus pour la célébration de la messe dominicale à 17h, présidée par le curé Pierre Tezenas. Notre prière a été soutenue par le dynamisme de l’animation musicale.

L’équipe diocésaine de la Pastorale du Tourisme remercie vivement toutes les personnes qui autour de Bernard Faure se sont mobilisées pour rendre possible et très agréable cette merveilleuse journée de découverte du pays d’Arlanc. Bravo à chacun, vous avez été formidables !

Rendez-vous pour l’édition 2020 de la Randonnée du patri-moine avec la paroisse Notre-Dame d’Orcival !

Sophie Bruant pour l’équipe diocésaine de la Pastorale du Tourisme

Lieux de culte et de culture en pays d'Arlanc

PRTL Vie du diocèse

Devant la façade ouest de l'église St Pierre d'Arlanc

Le château de Mons

Marche vers la rivière Dolore


MCRVie du diocèse

Avec le MCR, "choisis donc la Vie"L’Assemblée Générale annuelle du Mouvement Chrétien des Retraités s’est tenue le 24 septembre 2019 au Centre Diocésain de Pastorale avec une assemblée de près de 250 personnes.

Le thème d’année est « Choisis donc la Vie » d’après les mots du

Deutéronome (Chapitre 30, v.11). Pour lancer ce thème une table ronde a réuni autour de Madame Petiard, faci-litatrice, 4 témoins qui nous ont dit comment ils ont choisi la vie dans leurs engagements.

Joël FoucardQuand est arrivée la retraite profes-sionnelle pour moi, j’imaginais aller à la campagne, faire du vélo et…on m’a demandé de prendre la présidence de la Conférence de Saint Vincent de Paul du Puy de Dôme dont je faisais partie depuis quelques années paral-lèlement à ma vie professionnelle. J’ai alors senti que si j’acceptais je me sentirais bien, je serais ajusté, je se-rais à ma place. Et maintenant je tra-vaille 30 heures par semaine.

MFP : Vous avez fait le choix de cette Vie car vous en aviez une cer-taine vision ?JF: Oui c’était comme un chemin plein de surprise qui fait grandir dans l’amour dans la perspective de rencon-trer Dieu. Dieu qui est en moi, au plus profond de moi et qui n’est pas moi. Dieu qui est en l’autre, au plus profond de lui et qui n’est pas lui. Dieu est

Quelqu’un qui nous unit et qui circule des uns dans les autres.L’engagement c’est se mettre au ser-vice de l’autre et de découvrir dans l’autre Dieu présent, Dieu blessé quel-quefois. Le but de la Conférence de saint Vincent de Paul est de rendre la dignité aux personnes, ouvrir un dia-logue, leur montrer qu’on les aime. Créer des liens dans la durée.Je ne regrette pas ce choix parce que je me sens à ma place. Ma plus grande joie c’est de voir des sourires.

Isabelle Bard :Au départ, c’est un concours de cir-constances familiales. J’ai vu mon père très engagé auprès des harkis dans le camp de Bourg Lastic au mo-ment de la fin de la guerre d’Algérie et ça m’a fortement marquée de voir ce que c’était de perdre tout. Après 18 ans de vie en Afrique, je suis revenue en France ; mon mari est décédé. Je ne me voyais pas sans rien faire et je me suis engagée pour enseigner la langue française aux étrangers et, de là, j’ai été amenée à frapper à la porte d’une association (JRS.com) qui re-groupe des familles accueillant des migrants chez eux avec l’aide de coor-dinateurs, des accompagnateurs etc.

Pourquoi mon choix ? La personnalité de mon père a été déterminante pour moi et aussi mon veuvage. Je ne pou-vais pas rester sans rien faire. Ce n’était pas un choix, c’était une évi-dence.

MFP : Est-ce qu’il ne vous arrive pas de vous dire : « J’en fais trop » ?IB : Je vois que mes enfants ne me rejettent pas : au contraire, ils me sou-tiennent. Ce qui n’est pas le cas de tous les membres de ma famille mais nous ne sommes pas dans le même registre. Pour moi, c’est la foi en ac-tion. Pour moi, il y a un passage de l’Evangile qui illumine tout : « Aimez-vous les uns les autres » surtout aux heures de fatigue morale.

MFP : Est-ce que vous avez l’im-pression d’être le bon samaritain pour ces personnes ?IB : Je tiens à leur montrer par ma bienveillance et mon respect que leur dignité est toujours là et qu’il ne faut pas qu’ils la perdent.

MFP : Qu’est-ce que vous en rece-vez ?IB : J’en reçois leur force de vie. Ils sont dans la survie alors que ce n’est pas normal, et ils peuvent sourire, même dans la détresse. Je reçois ce don de vie comme un vrai cadeau.

Jacques Serin :L’élément déclencheur a été la nais-sance de mon premier fils, atteint de trisomie, mais tellement désiré. Certes, il y a eu des moments de révolte : « pourquoi moi ? pourquoi nous ? » Le 2ème élément déclencheur a été quand mon copain m’a dit « Ce petit a de la chance d’être tombé sur vous ! ». Pourtant, le corps médical nous a demandé si on voulait le gar-der ! Pour nous, notre fils était un être humain et non un monstre. On nous a surtout parlé du verre à moitié vide « il ne pourra pas faire ceci, cela… » Nous, on a voulu s’intéresser à la par-tie du verre à moitié plein et à la faire grandir. Cela nous venait de l’éduca-tion très forte que nous avions reçue de nos parents.C’est ainsi que nous avons créé une association qui avait pour objectif pre-mier l’insertion sociale de la personne handicapée et le premier domaine d’action c’est l’école. Quand notre fils a eu 2 ans je suis allé voir la directrice


MCR Vie du diocèsede l’école maternelle et je lui ai pro-posé l’intégration de Mickaël dans une classe maternelle de petite sec-tion en promettant d’aider la mai-tresse. Après un premier mouvement de doute et de recul, elle a accepté. Puis on a bien avancé : 2 ou 3 fa-milles se sont jointes à nous. Puis nous sommes allés trouver l’inspec-teur d’académie pour lui dire qu’on voudrait que nos enfants puissent vivre au milieu des autres et que les autres apprennent à vivre avec eux. La 1ère classe du Puy de Dôme est née et même la 1ère de France !

MFP : Ces choix ont-ils été remis en cause ? ou émaillés par le doute ?JS : Des doutes, bien sûr, mais on a reçu un excellent accueil dans l’Edu-cation National et également dans le corps médical et au fil du travail que l’on a fait ensemble, on s’est donné

réciproquement des certitudes. Et la voie s’est révélée extrêmement inté-ressante. Aujourd’hui Mickaël a 40 ans, il a un chéquier, une carte bleue et il travaille.

Bernard FaureJe suis maire de Beurrières, com-mune de 330 habitants au fin fond du département ; je me suis engagé dans la vie politique à l’âge de 23 ans. Originaire de cette commune que j’ai aimée et appréciée depuis mon plus jeune âge, j’y suis très attaché.

MFP : à un moment est-ce que vous vous êtes posé des ques-tions ?BF : Quand il y a eu des questions ou des choix à faire, je l’ai toujours fait en concertation avec ma famille et

chaque fois j’ai renouvelé mon enga-gement. Des regrets ? Non, mais des obstacles plutôt. Difficulté de mener de front plusieurs activités et d’appro-fondir les dossiers.

MFP : Quel est le plus important ? Avez-vous le sentiment d’être au service des autres ?BF : Le plus important c’est ce qu’on peut apporter aux autres, notamment aux personnes les plus faibles. Les grandes joies il y en a beaucoup. Les obstacles sont ces points faibles qui permettent tout de même de trouver la force de grandir et de garder l’en-thousiasme.

MFP : Avez-vous le sentiment que la façon dont vous avez vécu votre engagement a pu interpeller autour de vous.BF : J’ai toujours vécu cette fonction en tant que chrétien et tout le monde le savait et le respectait. Je pense qu’en tant que chrétien, il est bon de montrer qu’on peut vivre sa foi et ser-vir la République. Par exemple en améliorant le cadre de vie des gens et en permettant d’accueillir des nou-veaux venus en favorisant la vie asso-ciative.

Les bons choix de vie sont des choix que l’on fait non seulement pour soi et pour les idées que l’on a envie de promouvoir mais aussi pour les autres.Est-ce que cela vous a façonnés ?

• Je ne suis plus dans le « faire » mais dans la façon d’être, je suis plus participatif. Mon management est plus axé sur l’être humain. Je lâche prise davantage.

• Ça permet de s’affirmer davan-tage.

• Ça m’a façonné dans l’humilité. J’étais peut-être trop sûre de moi. J’ai beaucoup progressé dans la tolé-rance, la bienveillance.

Est-ce que vous êtes devenus une autre personne à cause de ces choix ? Oui toutes ces idées de vivre avec des personnes différentes devraient façonner notre regard sur le 21ème

siècle.

Est-ce que ces choix vous ont permis de révéler des choses au plus profond de vous-même ?Les événements nous ont renforcés dans nos convictions car ils ont trouvé un écho en nous.S’il vous fallait remplacer le mot Vie par un autre mot lequel choisiriez-vous ?

Service, Amour, Solidarité, Humilité.« Choisis donc la Vie », tous les jours, à chaque instant et vois le verre « à moitié plein ».

Après la célébration eucharistique priante, le repas au cours duquel de nombreux échanges ont eu lieu, l’après-midi fut consacré aux rapports d’activités, financier et d’orientation qui furent votés à l’unanimité.

Le temps de l’envoi est arrivé ; « tous appelés, toutes appelées » nous a rappelé notre dernière prière ; chacun est reparti avec son livret d’année à travailler avec dynamisme pour choi-sir la Vie.

Régine et Chantal

La célébration eucharistique lors de l’AG du MCR le 24 septembre dernier à Clermont- Ferrand a ras-semblé toutes ces forces de vie et d’amour que chacun essaie de déployer dans sa vie et d’offrir à Dieu.

« Je suis la porte » dit Jésus dans l’Evangile. Jésus nous ouvre la porte de la vie simple, de l’humilité et du service. Par nos différents engagements, nos mains tendues, nos sourires, des petits pas, des paroles d’espérance, nous voulons servir la vie heureuse pour tous :Ouvrir la porte pour faire entrer la lumière et éclairer les obscuritésOuvrir la porte pour faire entrer l’Esprit et renouveler nos énergiesOuvrir la porte de la périphérie et rencontrer les autres pour partager avec eux.

Comme à Nazareth pendant 30 ans, Jésus demeure avec nous, alors, en Eglise et avec le MCR : « choisis donc la VIE »

Bernard ROUX, aumônier diocésain


… a poursuivi son petit bout de chemin en Haute Auvergne autour de Bort-les-Orgues du 23 au 25 août.

Les 35 participants se sont révélés pèlerins cette année, derrière Saint Roch le vendredi, patron des pèlerins, décou-

vert dans l’église de Saignes, puis le samedi à la suite de Saint Jacques, nous accueillant en l’église de Lanobre, nouvellement installé sur son fronton. Et pour clore ces trois jours, c’est dans l’église de Vebret que le Christ nous a accueillis à travers cette Croix splendide, en bois polychrome, mais aussi à travers le père Paul Destable pour rendre grâce pour toutes les perles reçues et pour une belle célébration eucharistique, animée par Natacha à la flûte et Guy à la guitare.Entre les ouvreurs et les serre-files (Georges, Robert, Jean-Luc et Alain), les randonneurs ont pu pérégriner en toute sécurité, coucounés par nos deux voitures suiveuses (Bernard et Luc), transportant pique-niques et boissons fraiches, mais aussi le vin, rouge ou rosé, qui réjouit le cœur de l’homme !

Françoise Du, passionnée et passionnante, nous a fait décou-vrir la richesse de ces églises romanes ; grâce à elle, chapi-teaux, vitraux, ou voûtes nous ont livré une partie de leurs secrets, juste de quoi donner envie de revenir. Oui, notre Église est bien vivante, tous ces édifices sont là pour en témoigner.Comment ne pas Te louer, Toi notre Créateur devant des pay-sages à couper le souffle : Chastel-Marlhac, le Fraisse, châ-teau de Val…. Merci Seigneur ! Tu veux nous rassasier, Tu veux nous combler : les yeux, les cœurs, notre âme, mais aussi nos estomacs, de vrais festins auvergnats nous attendaient le soir, charcuterie, fromage, rien ne manquait. Les pèlerins, de 12 ans à 82 ans, issus de 12 départements différents, ont pu découvrir l’Auvergne dans toute sa splendeur !Et pour terminer ces journées bien remplies, un concert-dé-couverte de l’orgue fut proposé le premier soir dans l’église de Bort-les-Orgues, le deuxième soir, nous avons dansé avec le groupe folklorique local Les Agriers.Les églises, les beaux paysages, mais aussi les rencontres, la fraternité, la bonne humeur, les partages qui font réfléchir, le dévouement de l’équipe organisatrice, l’intensité de la relation spirituelle, voilà les ingrédients de la Rando Romane 2019, recueillis dans la bouche des participants. Merci à l’Esprit-Saint de nous aider à continuer à vivre toutes ces valeurs humaines et divines de retour dans nos quartiers.Rendez-vous l’année prochaine pour une nouvelle aventure dans la région du Livradois-Forez, autour de Thiers et Cour-pière du vendredi 21 au dimanche 23 août 2020.

Françoise Chauffour.

Une journée pour prendre du recul

La Rando Romane 2019….

Ce jeudi 3 octobre les équipes d’aumôneries hos-pitalières du diocèse se sont retrouvées au Pigno-let pour vivre leur journée de rentrée, sous la forme d’une récollection. Mais tout d’abord, qui sont les aumôniers des hôpitaux ? Que font-ils au juste ?

Nous sommes des équipes d’hommes et de femmes en-voyés par le Diocèse, et agréés par la Direction du lieu de

soins où nous exerçons notre mission. Nous sommes présence d’Eglise dans ces lieux accompagnés par un prêtre référent. A la demande de la personne hospitalisée, de son entourage ou du personnel soignant, nous assurons une visite, un temps d’écoute, un moment de prière, ou l’accès à un sacrement. Notre principale mission est d’être à l’écoute : permettre à l’autre de s’exprimer, de libérer la parole, de « se dire ».

L’épreuve de la maladie, de la vieillesse, est souvent une re-mise en cause : elle touche au sens de la vie, à l’intime de l’être humain. Les grandes questions de la vie ressurgissent ! Des accompagnements sont quelquefois très lourds et il est bon de ne pas les porter seul. Nous sommes, ensemble, témoins de la dimension spirituelle des personnes que nous accompa-gnons. Mais nous ne sommes pas des « super-héros » et avons nos propres fragilités ; cette journée de récollection avait

justement pour but de nous permettre de prendre soin de nous et de réfléchir au sens de notre engagement auprès de nos frères malades.

Cette journée, à partir de textes bibliques, d’une relecture des assises de la Pastorale de la Santé et de questions de ré-flexion, nous a permis de prendre du temps pour méditer la Parole, la faire résonner en nous et lui donner sens par rapport à notre mission. Que nous soyons aumôniers depuis de nom-breuses années ou tout récemment appelés, il nous est «vital» de prendre du recul. Les échanges en équipes nous ont permis de nous dire les uns aux autres ce qui nous habite en ce temps de reprise et de nous dire en confiance ce qui peut faire obs-tacle ou bien ce qui nourrit notre foi.

Chaque année, cette rentrée est aussi l’occasion d’être « ré-envoyés » en mission de manière solennelle au cours de la célébration eucharistique et d’être témoins de nouveaux envois en mission ou de prolongement de celle-ci. C’est dans une joie fraternelle que nous nous sommes tous quittés, « les batteries rechargées », prêts à retourner auprès de nos frères malades.

Stéphanie Bourgois

Aumôneries hospitalièresE glise vivante

Rando Romane


RCF Puy de Dôme se veut le lieu du dialogue entre la tra-dition biblique et la société contemporaine. Un espace de découverte et d’approfondis-sement qui nous montre com-ment les textes millénaires restent aujourd’hui d’actua-lité. Et pour cela la radio lo-cale propose, cette saison, une nouvelle émission entière-ment dédiée aux Saintes. Un regard historique qui nous est proposé par Cécile Pérol, en-seignant chercheur en histoire médiévale à l’université Cler-mont Auvergne. Nous vous partageons ci-dessous le texte de présentation de son projet radiophonique.

Les légendes des saintes femmes qui s’écrivent tout au long du

Moyen-Âge mettent en scène une grande diversité de figures, de fonc-tions de statuts de femme. Il existe la jeune femme qui tient à préserver sa virginité face à de nombreux préten-dants attirés par sa beauté ; il existe des femmes pécheresses prostituées puis repenties, des femmes mariées ou veuves qui refusent la place que leur assigne leur famille, des femmes ermites. Il existe des femmes sa-

vantes et enseignantes, des femmes qui combattent un dragon, des femmes qui souffrent dans leur corps en tant que martyre ou malade.Ces légendes permettent de mieux comprendre la société de cette époque, la dévotion et la place attri-bué aux deux sexes dans une Eglise ou le phénomène de patriarcalisation est évident. Au-delà de leur intérêt strictement historique, ces saintes nous parlent de figures de femmes, d’aspirations féminines universelles. Elles nous parlent des femmes d’au-jourd’hui et de demain.

Au micro :

Céline Pérol, enseignant chercheur d’histoire médiévale depuis 1995 à l’université Clermont Auvergne, spé-cialiste de l’histoire urbaine de la Tos-cane, de l’histoire de la route de l’hos-pitalité, de l’histoire de la sainteté et de la dévotion féminine. Auteur d’une étude sur Sainte Marthe : le choix de Marthe, femme et sacré au Moyen-Âge (à paraitre en 2020).Estelle Ferrié et Cécile Nore, présen-tatrices de l’émission « Science et Vie » sur RCF Puy de Dôme et de l’émission « Les saintes, miroir de femmes »

2 Rendez-vous à ne pas manquer en Novembre !

A l’occasion du Radio Don, RCF Puy de Dôme vous propose deux soirées placées sous le thème de la rencontre et du partage. Le jeudi 21 novembre, l’équipe de RCF vous invite au Centre Diocésain de Pastorale pour une soi-rée « Beaujolais Nouveau ». Venez partager dès 18h30 un moment de convivialité avec les salariés et les bénévoles de votre radio autour d’un plateau de charcuterie, de fromage et

d’un verre de Beaujolais. Le plateau est au prix de 12€ et les bénéfices permettent de financer l’activité de RCF Puy de Dôme.Et, dès le lendemain, nous vous pro-posons de nous retrouver de nouveau au Centre Diocèse de Pastorale pour une soirée concert avec deux voix que les auditeurs de RCF connaissent bien. Chloé M, alias Chloé Vernet (journaliste à RCF Puy de Dôme) et Eureka, alias Olivier Tonnelier (anima-teur de l’antenne nationale de RCF) partageront la scène pour une soirée dédié aux mots et au slam (style de musique démocratisé par Grand Corps Malade). Les bénéfices de la soirée permettront de financer le fonc-tionnement de RCF.

Retrouvez-nousSur l’application mobile RCF

Sur le www.rcf.fr

RCF 63 Culture & médias

Les Saintes, miroir de femmes


SERVICES / MOUVEMENTSChrétiens à l'écouteUne présentation et formation de "chrétiens à l'écoute" aura lieu le 17 décembre 2019 de 9h à 16h au Centre Diocésain de Pastorale (133 av de la République) à Clermont. Repas pris sur place (environ 10 euros). Inscriptions : [email protected] ou 06 30 75 16 62. Chrétiens à l'écoute est un service diocésain, composé d'un groupe de catholiques qui assurent une présence anonyme au téléphone, dans le respect de la personne qui appelle et de ses convictions. Dans notre société, de nombreuses personnes se sentent isolées et souffrent de ne pouvoir être écoutées dans leurs difficultés à vivre. Contact : 06 30 75 16 62

DIACONATJubilés d’ordinations diaconales (10, 15, 20 ans) : messe d'action de grâces présidée par Mgr François Kalist, Archevêque de Clermont, dimanche 17 novembre 2019 à 15 h à l'église Jésus-Ouvrier - 84 rue Viviani 63100 Clermont-Ferrand. Contact : 06 33 81 86 61

CDASRencontre de l'art sacré le 25 novembre 2019, à 14 h 30 au Centre Diocésain, 133 avenue de la République à Clermont, autour de "l'œuvre de Pierre de Grauw et la Bible" par François Bœspflug (professeur émérite à la Faculté de Théologie Catholique de l’université de Strasbourg). Contact : 06 82 42 77 55

AUTRE

Prier avec les Amis de Marthe RobinDans le cadre des rencontres mensuelles organisées par le Groupe de prière " Prier avec Marthe Robin" à la chapelle du Centre diocésain de pastorale (CDP 133 avenue de la république, arrêt Gravière), méditation mensuelle du chapelet le mercredi 13 novembre et le jeudi 14 novembre de 15 à 17h . Même semaine, même temps de prière incluant le chapelet avec des paroles de Marthe Robin. Chemin de croix mensuel chaque 1er Vendredi du mois (15-16h30) : le prochain aura lieu le vendredi 1er novembre. Proposition d'un pèlerinage à Châteauneuf-de-Galaure le 6 février 2020 : comme chaque année à la date anniversaire décès de

Marthe Robin, laquelle a été reconnue vénérable par le pape François le 7 novembre 2014. Contact : Marie-Evelyne Bédrune 06 02 34 55 54

[email protected]

CONCERT « Mass of the children » de John Rutter le samedi 7 décembre à 20h30 en l’église Saint Genès les Carmes à Clermont Ferrand au profit de l’association « L’Auvergne pour un enfant »Le chœur Prélude, la Chorale du collège Saint Joseph de Pont-du-Château (animée par François-Alexandre Goismier) et l’Ensemble Instrumental des Volcans interpréteront, sous la Direction de Muriel Rondy, « Mass of the Children » de John Rutter et des extraits du « Requiem for the living » de Dan Forrest. Un très beau concert, au profit de l’association « L’Auvergne pour un enfant », qui a déjà permis la guérison de plus de 180 enfants issus de pays en développement ! Tarifs : Entrées à 18€, tarif réduit à 12€ (enfants, demandeurs d’emploi). Contact : Chantal Charles

[email protected]

A vos agendas !

" Qui veut être saint ? "

Vices et vertus mercredi 30 octobre 2019

Le combat spirituel mercredi 20 novembre 2019

Sages non pas intello mercredi 18 décembre 2019

Simples et transparents mercredi 15 janvier 2020

Riches ou pauvres ? mercredi 18 mars 2020

Humilité est vérité mercredi 22 avril 2020

L'amour qui déplace mercredi 27 mai 2020

Obéir jusqu'à où ? mercredi 17 juin 2020

de 20h00 à 21h30

topo (fr. Raffaele Ruffo) + partage + prière + tisane

A l'école

de Saint

François

d’Assise

pour

apprendre

ses

vertus

Chapelle des Frères Capucins 9 Bd Lafayette — Clermont-Ferrand


Paroisse ND de Clermont Aborder l’aventure humaine et spirituelle du passage à la retraite comme une nouvelle étape au plan personnel, familial, social, spirituel. Proposition de prendre le temps de réfléchir et de méditer sur cette nouvelle étape de la vie, en trois journées successives :

Mercredi 6 novembre 2019 • La disparition du travail professionnel : dans quel état d’esprit prend-on sa retraite ? Quelles impressions de perte et de nouveauté ?• Un nouveau rapport au temps et à l’espace : sortir d’une organisation minutée ? Savoir « donner du temps » ?Mercredi 13 novembre 2019• Vers une nouvelle fécondité : comment valoriser mes actions de retraité ? Quel sens leur trouver ?

• Le bénévolat :

Qu’est-ce que cela signifie pour moi ? Qu’est-ce que

j’en attends ?

Mercredi 20 novembre 2019

•Un nouvel équilibre dans mon couple : Ma retraite

ne bouscule pas que moi ! Quels ajustements sont

nécessaires ?

•Ma famille : Mes enfants, petits-enfants et parents :

la priorité que je suis prêt à leur donner ? Seul(e) ou

en couple ! Aux trois rencontres, ou pas !

Lieu : Salle Saint Laurent, 18h45 – 22h.

Participation libre. Inscriptions auprès de :

[email protected] ou 06 84 83 38 21

Les Nouvelles du diocèse de Clermont Mensuel - n° 326 - Octobre 2019.

Siège social : 9 rue d’Ambert, 63000 Clermont-Ferrand Tél. 04 73 98 01 40 - Fax : 04 73 98 01 49

Rédaction : 133, avenue de la république, 63051 Clermont-Ferrand Cedex 2 Tél. 04 73 98 27 64 - Fax : 04 73 98 27 78

Directeur de Publication : Bernard Lochet

Comité de rédaction : Bernard Lochet - Nathalie GoncalvesAdministration : Nathalie Goncalves - Tél. 04 73 98 27 60

Conception Graphique : Nathalie FournassonImpression : Imprimerie Decombat - ZA les Pradeaux, 63360 Gerzat

Photos : Diocèse de Moulins - RCF - A. de Montgolfier et A. Bodet - Mission Universelle - R.Bruant - MCR -Aumôneries hospitalières - Rando Romane - SDCI

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Coordination des abonnements : Nathalie Goncalves - Tél. 04 73 98 27 60

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